Upload
truongkhanh
View
214
Download
1
Embed Size (px)
Citation preview
~~ Afrique du sud ~~
~ 15 Janvier au 7 Février 2016~
Située à la pointe sud du continent africain, sous le Tropique du Capricorne, la République d’Afrique
du Sud est bordée par 3000 km de plages dorées et s’étend sur 1 219 912 km² (deux fois la superficie de la
France), entre l’Océan Atlantique à l’ouest et l’Océan indien à l’est. L’Afrique du sud, compte en 2007 48
millions d’habitants (79,2% de noirs, 9,2% de blancs, 9% de métis & 2,6% d’asiatiques). Elle est composée de
quatre provinces, la province du Cap berceau historique du pays que nous visitons, de Cap Town à Port
Elisabeth, le natal que nous parcourons ensuite de Durban au Swaziland, puis le Transvaal province minière et
paradis des animaux du Kruger Parc à Pretoria. Faute de temps nous n’allons pas dans l’état libre d’Orange
quatrième province au centre du pays. Qui sait lors d’un prochain voyage ?
Vendredi 15 janvier – Veigné - Claye Souilly – Roissy.
Départ de Veigné dans la matinée, à 15 heures nous sommes à Claye Souilly, l’équipe est alors au
complet Michèle, Fafa, Jean-Claude et Georges pour cette aventure Sud-Africaine. Nous déposons vers 19h30
notre voiture au parking « auto by parc » de Vaudherland d’où la navette nous transporte à Roissy.
Les formalités d’usage et il ne nous reste plus qu’à déguster un bon repas en attendant l’embarquement et le
décollage à 23h30 (à l’heure) de notre Airbus A380-800, vol Air France AF990.
Nous avons choisi de partir le soir, pour arriver à Cape Town en début d’après-midi, car la journée n’est
pas complétement perdue et il fait jour pour s’habituer à la conduite à gauche pour rejoindre l’hôtel.
Samedi 16 janvier – Paris – Cape Town.
Arrivée à Johannesburg à 11h10, départ pour Cape Town à 13h, Airbus 320-100 de la South African
airways. Arrivée à Cape Town à 15h45 avec 20 minutes d’avance sur l’horaire, ce qui n’est pas habituel, avec un
beau soleil et 30°C ce qui est aussi étonnant pour cette période de l’année. Lors de notre séjour au Cap la
température montera jusqu’à 37 - 38°C soit 10°C au-dessus des normales saisonnières, mais à part quelques
coups de soleil, nous n’allons pas nous plaindre. Nous récupérons notre Toyota Avanza et un GPS chez
Europcars et en route pour l’hôtel.
La voiture au parking de l’hôtel, les bagages dans la chambre, nous partons à pied en direction du port
et du front de mer waterfront, sur le chemin une banque avec distributeur de billet nous tend les bras, mais si
mon retrait se passe sans souci, Jean-Claude se fait avaler sa carte… Après bien des péripéties (opposition,
dépôt de plainte, retraits frauduleux etc…) enfin tout se termine bien.
Suite à cet imprévu, dîner au restaurant de l’hôtel repas de très bonne qualité pour environ 50 euros
pour nous quatre avec un petit Cabernet sauvignon local « the first lady » pas désagréable.
Il est préférable de réserver les chambres en monnaie locale - pas de désaccord sur le taux de change et
possibilité de gain, le Rand ayant dévalué de 15% par rapport à l’Euro depuis octobre date de nos premières
réservations.
Nous passons 3 nuits à Cape Town à l’hôtel Townhouse.
Dimanche 17 janvier – Cape Town.
Aujourd’hui découverte de la ville surnommée « Mother city » qui fut fondée en 1652 pour servir de
poste de ravitaillement aux navires de la compagnie hollandaise des Indes Orientales. On nous a conseillé de
faire l’ascension de la montagne de la table dès que le temps le permet, car le funiculaire peut être arrêté pour
cause de vent, et le sommet est souvent dans la brume. Or comme ce matin le temps est magnifique, nous
prenons le City Sightseeing bus qui nous permet de faire le tour de la ville.
Pour commencer il nous dépose au pied du funiculaire, qui nous transporte au sommet de la montagne
de la Table à 1067m.
Petite particularité lors de la montée la benne du funiculaire tourne de 360° chaque visiteur ayant le
loisir de voir le paysage dans toutes les directions. Nous nous baladons deux bonnes heures sur ce plateau qui
nous offre un panorama magnifique sur la ville du Cap, et une flore très riche.
Il fait 30° les teeshirts sont sans manche alors les « coups de soleil » sont assurés.
Au retour le bus nous promène le long des plages de Clifton,
Bantry bay et See point, le lieu de promenade au bord de l’océan où se
situent les grands hôtels pour touristes avec vue sur la mer.
Retour à Cape Town par les docs réaménagés de Victoria &
Alfred Waterfront.
Il fait 36°le bus nous dépose en centre-ville près de l’église
méthodiste et du green market square où se trouvent de nombreux
marchands de curios qui nous accostent en Français car pour la plupart
ils viennent du Sénégal.
Retour à l’hôtel pour prendre un peu de repos et une bonne douche. En fin d’après-midi un taxi vient
nous chercher (environ 4€ la course) pour aller se balader et dîner à Waterfront.
Victoria et Alfred Waterfront ancienne zone portuaire réaménagée où se trouvent, de nombreux
restaurants, un marché artisanal qui donne une idée de tout l’art et l’artisanat d’Afrique du Sud, les statues en
bronze des quatre prix Nobel de la paix Sud-Africains, un quartier principalement dédié au tourisme.
Après une grande promenade et
quelques emplettes, il est temps car nous
avons sauté le repas de midi de faire un
excellent dîner au Baia, avec langoustes,
langoustines et autres gambas arrosées d’un excellent vin blanc de pays, un petit dessert et à nouveau comme la
météo le permet une petite promenade digestive dans ce sympathique quartier.
Lundi 18 janvier – La presqu’ile du Cap de bonne espérance.
Départ de l’hôtel à 8h30 en direction de la péninsule du cap de bonne espérance par la route du front de
mer, clifton bay , brantry bay, camps bay pour atteindre le port de Hout Bay et prendre le bateau qui contourne
la pointe jusqu’à l’ile de Duiker qui abrite une importante colonie d’otaries accompagnée de cormorans et
autres mouettes.
Nous quittons Hout bay par la célèbre
route de Chapmans Peak. Route panoramique de
9 km taillée dans les falaises de grès et de granit.
Cette route en excellent état, offre des vues incroyables sur la côte et cette splendide chaumière.
Avant d’accéder au « Cape of good hope nature reserve » nous faisons une halte dans une très belle
ferme d’autruche, la visite est intéressante, et ce qui ne gâche rien le guide qui a échappé au massacre du
Rwanda parle un excellent français. C’est un vrai élevage qui produit viande, plumes, œufs, maroquinerie mais
la visite est surtout pédagogique. Fafa et Jean Claude ne manquerons pas de faire de l’équilibre sur un œuf pour
en tester la solidité.
La journée s’avance et il est temps d’aller voir ce cap mythique « le cap de bonne espérance » qui fut
doublé pour la première fois en 1488 par le navigateur Portugais Bartolomeu Dias. Beaucoup pensent qu’il
s’agit de la pointe la plus au sud du continent africain, mais il n’en est rien. Nous irons voir ce lieu dans trois
jours. Mais je peux déjà vous dire que ce cap-là est beaucoup plus spectaculaire avec une double pointe (cape
point à l’est et cap of good hope à l’ouest) qui avance dans l’océan, alors que cap Agulhas ou cap des aiguilles
n’est qu’une côte de gros cailloux. Nous visitons la pointe du Cap, l’on accède au phare par un funiculaire où
nous sommes accueillis par un grand vent, puis le Cap de Bonne Espérance qui sera plus calme.
Après cette bouffée d’air pur, il faut penser au retour à Cap Town, mais la journée n’est pas terminée
car sur le chemin se trouve Simon’s Town une ancienne ville de garnison maritime anglaise datant du début du
XIXème siècle et dont les maisons en conservent le témoignage, mais Simon’s Town est également réputée pour
sa colonie de manchots du cap qui se sont installés sur la plage de Boulder’s beach.
Pendant tout le séjour, les breakfasts sont tellement copieux avec bacon, œufs, saucisses…. que nous
avons sauté les repas de midi, mais après toutes ces visites il faut penser à se restaurer et quoi de mieux qu’une
escale à Groot Constantia.
Il s’agit d’une propriété viticole et d’un musée, l’un des meilleurs exemples de l’architecture hollandaise
du XVIIe siècle au Cap. Nous dînons dans la propriété au
restaurant Jonkershuis où pour18€ par
personne on peut déguster, après un succulent
apéro, un T bone de 450g ou un bobotis le tout
accompagné d’un excellent cru de la propriété,
avant un p’tit dessert.
Mardi 19 janvier – Cape Town – Paarl.
C’est notre dernière journée à Cap Town, ce soir nous serons à Paarl, nous ne pouvons pas tout voir
alors il faut choisir.
Pour commencer le château de bonne espérance, qui est une forteresse militaire en étoile, édifiée à partir
de 1666 que nous visitons au moment de la relève de la garde avec un petit canon qui tire une salve pour les
visiteurs. Ancien centre administratif, civil, judiciaire et militaire de la colonie naissante, il n’abrite aujourd’hui
qu’un musée retraçant l’histoire de l’arrivée des colons au Cap.
A la sortie du fort, un petit tour sur la place, un regard à l’hôtel de ville d’où Mandela a fait sa première
allocution, puis un passage au poste de police, ce n’est pas une visite obligatoire, mais comme Jean-Claude doit
déposer plainte pour sa carte
visa, nous en profitons pour nous
imprégner de l’ambiance du
poste de police central du Cap,
où les allées-venues incessantes
au milieu de la salle où l’on
dépose plainte est assez
pittoresque. Un peu de marche à
pied et à deux pas du centre-ville
nous voilà dans le quartier malais de « Bo-Kaap » ou « au-dessus du Cap ». Quartier adossé à la colline de
Signal hill, peuplé à l’origine de main d’œuvre importée du Sri Lanka, d’Indonésie, Inde et Malaisie qui créent
une communauté autour de leur religion commune l’Islam. Il se caractérise par des maisons d’un seul étage de
couleurs vives, agrémentées de terrasses.
Retour au centre-ville par la cathédrale Saint Georges.
Puis avant de quitter
Cape Town pour la
ville de Paarl
distante de 60 Kms,
une dernière
promenade dans le
jardin « Company’s
garden ».
Parallèlement au Company’s garden, se situe une large avenue piétonne « Government Avenue » qui
est bordée de nombreux édifices officiels. Le
parlement, la demeure De Tuynhuys résidence du
gouverneur du Cap, une des demeures du président
de l’état Sud-Africain puis la « South African National
Gallery » sur les pelouses de laquelle comme on peut
le voir se promène une famille d’oies.
Nous quittons Government avenue salués par Jan
Christiaan Smuts – Général Boer et plusieurs fois
premier ministre d’Afrique du sud de 1919 à 1948.
Notre séjour à Cap Town est terminé, cette ville a
sans doute bien d’autres attraits, mais il est temps de
prendre la route de Paarl, où nous avons réservé deux
nuits à l’hôtel Perle du Cap.
Nous arrivons à Paarl suffisamment tôt pour profiter
de la piscine de ce « Guest house » bien sympathique.
Dîner au restaurant terra mare à Paarl, ce sera
d’ailleurs notre « cantine » deux jours de suite car le
patron, un Suisse, après les apéritifs, le plat de
Koudou excellent, le couscous, les desserts et la bonne
bouteille de vin du cap en accord avec le menu, nous
présentera une addition de 84€ pour nous quatre.
Le taxi qui nous reconduit à notre hôtel …
boire ou conduire il faut choisir, nous emmène dans la
campagne où un sérieux incendie détruit une partie
des vignobles nichés sur les collines de la région, quel
dommage car ce vin on vient de le goûter est excellent.
Mercredi 20 janvier – Paarl – Franschhoek – Boschendal.
Aujourd’hui la journée commence par un rappel de
notre histoire dans la ville de Franschhoek (littéralement le coin
des Français) où débarquèrent en provenance de Hollande, 277
huguenots chassés de France en 1685, suite à la révocation de
l’édit de Nantes.
En effet Franschhoek est un petit village tranquille où la plupart
des propriétés portent encore un nom d’origine Française (Du
Plessis, Dufour, Le Roux…) qui rappelle cette poignée
d’huguenots qui ont quitté la France au XVIIe siècle pour venir
cultiver cette terre du bout du monde… Mais ils n’avaient pas
oublié d’apporter des pieds de vigne (Cabernet Sauvignon,
Pinot, ou Riesling) qui en 300 ans ont bien profité.
L’histoire de ces huguenots est parfaitement illustrée dans le musée «Huguenot mémorial muséum » où l’on
retrace et en Français toute l’histoire de France sur l’édit de Nantes, l’édit de Fontainebleau ...
A quelques pas du musée au-milieu de pelouses encadrées de rosiers blancs et devant un bassin se
trouve le Monument Huguenot inauguré en 1948, création de J.C Jongens en mémoire de ces huguenots qui se
sont fait une place dans l’histoire de l’Afrique du Sud. Les Trois arches incarnent la sainte trinité, la croix la foi
chrétienne. La statue féminine est l’œuvre du
sculpteur Sud-africain Coert Steynberg, la bible et la
chaine brisée symbolisent la liberté et la foi. Elle se
tient debout sur un globe au niveau de la France.
Un verre de blanc « Huguenot »ou une bière pour se désaltérer car il fait bien chaud, et il sera temps
d’aller visiter le domaine de Boschendal.
Le Boschendal manor house est une immense ferme auberge située dans la vallée de Drakenstein,
entourée par des paysages de montagnes spectaculaires, des jardins luxuriants, des vignes. Le complexe de
ferme d'origine est aujourd'hui un monument national avec une histoire riche et fascinante de plus de 300 ans.
A noter que ces terres furent concédées en 1688 par le gouverneur Van der Stel à un huguenot du nom de Jean
Le Long, et comme mon grand-père se nomme Jean baptiste Lelong peut-être est-ce un lointain ancêtre ?
Aujourd'hui, Boschendal en plus d’un domaine vinicole icône du Cap est également une superbe demeure qui
témoigne de l’architecture « Cap Dutch », le mobilier des pièces intérieures est d’un luxe inouï pour l’époque.
Après la visite nous avons dégusté un rosé pétillant et un rosé (blanc de noir) frais sec et parfumé sous
les arbres de l’allée centrale, il fait plus de 30°.
De retour à Paarl, sur une colline le monument de la langue Afrikaans érigé en 1975 célèbre le
centenaire de la déclaration selon laquelle l'afrikaans est une langue séparée du néerlandais. Le monument se
compose de diverses structures effilées. Seul monument au monde consacré à une langue…Selon la constitution
de 1996, il existe onze langues officielles en Afrique du sud. Juste après sur une autre colline trois énormes
dômes granitiques qui scintillent au soleil et sont à l’origine du nom de la ville Paarl (perle).
Avant d’arriver à l’hôtel pour profiter un peu de la piscine, une halte dans une sympathique brasserie et
chocolaterie locale « Wilderer », derrière laquelle l’incendie d’hier n’est toujours pas éteint et continue de
consommer les vignobles.
Ce soir pour 21€ par personne le restaurant terra mare nous propose le filet d’autruche.
Jeudi 21 janvier – Stellenbosch - Route des vins – Hermanus.
Aujourd’hui environ 150kms pour nous rendre de Paarl à Hermanus où nous avons réservé une
chambre au Sixteen guest lodge.
Sur cet itinéraire nous sommes accueillis par la charmante ville universitaire de Stellenbosch, deuxième
plus ancienne ville d’Afrique du Sud, elle conserve de son histoire une forte tradition afrikaans.
Avec son architecture néerlandaise et ses édifices de style Cape-Dutch.
Son village muséum qui comporte quatre maisons datant de 1690 à 1870, représente l’héritage de la
petite colonie de Stellenbosch de sa fondation en 1679 par le gouverneur Simon van der Stel à ce jour.
Nous quittons Stellenbosch par la route 320 jusqu’à Calendon pour récupérer la route des vins, Hemel
en Aarde valley (la Mecque des amateurs de vins sud-africains), c’est en partie une piste de 30 kms mais cela en
vaut la peine car si l’on peut apercevoir quelques Babouins c’est surtout une succession de domaines vinicoles
aux noms Français évocateurs « Domaine des dieux, Création, La vierge ». Nous choisissons le vignoble
Bouchard Finlayson’s une propriété de 125 hectares et 22 hectares de vignes (Bonne pioche…) pour une petite
dégustation.
Encore quelques kilomètres pour arriver à Hermanus, ancien village de pécheurs, très agréable et
surtout renommé pour y admirer des baleines de juin à octobre, nous ne pouvons donc les voir.
Dîner au restaurant Burgundy avec d’excellentes gambas arrosées d’un vin blanc de la vallée traversée
cet après-midi et servies par une serveuse bien sympathique.
Vendredi 22 janvier – Hermanus – Swellendam.
Au départ d’Hermanus nous suivons la côte, Cap Agulhas, la réserve « De hoop » avant de bifurquer
plein nord pour rejoindre Swellendam que nous avons choisi comme prochaine étape.
Une petite marche aisée sur des chemins bien aménagés au pied du phare de Cap Agulhas, ou Cap des
aiguilles, le point le plus méridional du continent Africain qui marque la séparation entre l’Océan atlantique et
l’océan indien.
Le phare de cap Agulhas mis en service en 1849 est le vigile de cette pointe avec un littoral sans relief mais très
découpé et bordé de dangereux récifs ayant provoqué plus de naufrages que n’importe où ailleurs sur la côte
sud-africaine.
Deux heures de route et cette côte rocheuse se transforme en d’immense étendues sableuses à notre
arrivée à « De hoop nature reserve », sur une piste au milieu des fynbos (formation végétale naturelle
caractéristique du sud de l’Afrique du sud).
Nous côtoyons autruches, élans, et autre bontebok avant de nous dégourdir les jambes sur ces dunes de
sable blanc, seuls dans cette immensité.
Panorama de la réserve : des plages désertes, des dunes peu à peu colonisées par cette végétation et
cette flore particulière du fynbos à moins que ce ne soit le contraire … le sable envahissant le fynbos ?
Une baignade dans la piscine de notre hôtel « De
kloof luxury estate » à Swellendam et le menu du soir
melon mariné au basilic et jambon séché au four, avec un
pavé d’autruche et un cake aux cherries nous est servi
avant d’aller nous reposer dans nos suites les plus « chics »
du séjour.
Samedi 23 janvier – Swellendam – Oudtshoorn.
Swellendam visite du musée Drostdy. A l’origine en 1747, il s’agit de la résidence du magistrat de
Swellendam qui devint au fil des ans un complexe composé de plusieurs bâtiments administratifs, pour les
esclaves, les animaux, une prison et finalement un musée en 1943.
En route pour Oudtshoorn qui est distante de 220 Kms par la célèbre route 62 qui au départ suit le même
parcours sinueux que la rivière Tradouw (qui signifie chemin des femmes en langue Khoï). Le col « Tradouw
pass » s’élève à 315 mètres pour arriver à la région du « little Karoo » désert semi-aride.
Cette région est célèbre pour ses fermes d’élevage d’autruches. Oudtshoorn est la capitale mondiale de
la plume d’autruche.
A Oudtshoorn un petit bain dans la piscine du Queen’s hôtel , où la reine Elisabeth II a séjourné avec
ses parents et sa sœur. Hôtel de style colonial, mobilier d’époque et un excellent diner à 15€ par convive.
Dimanche 24 janvier – Oudtshoorn – Knysna.
Petite étape de 120 kms pour rejoindre Knysna, mais avant de quitter Oudtshoorn une petite escapade
au nord de la ville au « Cango wildlife ranch ». De nombreux animaux dans ce sympathique zoo et quelques-
uns (crocodile, guépard, léopard, suricate) que nous ne verrons pas en liberté ces prochains jours dans la nature
ou dans les diverses réserves visitées.
Avant de faire demi-tour nous poussons jusqu’à Buffelsdrift
où les dépliants publicitaires promettent de nombreux éléphants au
bord du point d’eau nous n’y verrons que des tortues, mais c’est
une bonne occasion de se rafraichir.
Direction Knysna c’est la route des jardins, dès le passage
du col d’Outeniqua Pass le panorama se découvre jusqu’à la ville de
George, le ton est donné : les paysages sont simplement sublimes et
vous irez de merveille en merveille disent encore les dépliants !
Aujourd’hui nous sommes dans la brume, les nuages, il bruine et
ces paysages sublimes, il nous faut les imaginer.
A l’arrivée à Knysna la météo s’est améliorée et nous
pouvons aller flâner en ville et sur le port.
Agréable petite ville balnéaire tournée vers les activités de la mer, il fait bon y manger une assiette
d’huîtres ou de crevettes en regardant les voiliers sillonner les eaux calmes de la lagune. Alors exécution au
restaurant 34° South.
Nous passons deux nuits au Hide away guest house.
Lundi 25 janvier – Knysna.
Journée pluvieuse, nous en profitons pour visiter la réserve Birds of Eden, magnifique parc où se
côtoient des milliers d’oiseaux multicolores avec les visiteurs qui se baladent dans des sous-bois. Ce parc est
protégé par un immense filet mais très peu visible dans cette nature luxuriante.
Retour à Knysna, nous faisons le tour de la lagune, entourée de montagnes couvertes de forêts et
uniquement ouverte sur l’océan par une petite passe.
Un crochet par la presqu’ile car le routard nous informe d’une ancienne centrale reconvertie en bistrot,
et comme c’est l’heure de l’apéro.
Ce soir diner à l’anchorage le resto de Knysna où l’on se doit de dîner…mais réservation conseillée.
Mardi 26 janvier – Knysna - Addo elephant national park.
Un dernier regard sur la lagune de Knysna et nous
repartons pour Addo elephant national park au nord de Port
Elizabeth où nous avons réservé une chambre à Addo kududu
guest house mais sur les 300 kms de route nous avons quelques
haltes à faire sur la célèbre route des jardins.
Pour commencer à la sortie de Knysna, la plage de Noetzie,
une des plus belles plages d’Afrique du sud qui est aussi connue
pour ces maisons châteaux construites en surplomb et seulement
visibles de la plage. Il faut aussi un peu de courage au retour pour
remonter la centaine de marches qui nous sépare du parking sous
un beau soleil et une température qui avoisine les 35°.
Nous sommes sur la célèbre route jardin « Garden road » qui serpente entre mer et montagne, l’été
austral, n’est pas la meilleure saison de visite, mais les protées sont là…
et pas seulement des protées.
Nous parcourons le parc national de Tsitsikamma, une forêt connue pour ces bois précieux, le
Yellowwood et le Stinkwood. C’est une bande côtière prise entre la route des jardins d’une part et bordée par la
mer d’autre part, de « nature’s valley » à laquelle on accède par une route offrant un paysage spectaculaire pour
découvrir cette plage de 3 km mais où la baignade n’est pas très sure comme l’indique ce panneau (Vous
naquez à votre propre risque sans la présance de savateurs) à l’embouchure de la storm river à l’est.
Coté nature, le point phare est l’embouchure de la Storm River qui offre un panorama spectaculaire.
Nous empruntons un sentier de randonnée au milieu d’une forêt luxuriante qui nous conduit jusqu’à
un pont suspendu qui permet de traverser cette embouchure.
Avant de reprendre la route, nous avons le loisir de voir, de nombreux Dassies pas farouches qui se
prélassent aux environs du bar restaurant sans doute quelques nourritures lancées par les touristes n’y sont pas
étrangères.
Le dassie ainsi nommé en Afrique du sud et pimbi en swahili ou daman du cap ou daman des rochers
est présumé être le plus proche parent de l’éléphant ? Il ressemble pourtant beaucoup plus à une marmotte…
Avant de quitter la forêt de Tsitsikamma une petite boucle de 2 kms pour aller au pied du big tree un
majestueux yellowwood de près de 1000 ans et de 37m de haut et donc pas facile à photographier.
Arrivée à Addo Kududu guest house notre hébergement pour
les deux prochaines nuits et ce soir au menu le succulent Bobotis maison
avec recette en prime.
Mercredi 27 janvier - Addo elephant national park.
La journée est réservée à la visite de la réserve « Addo Elephant National Park » parc à l’origine dédié
aux éléphants. La section que l’on peut parcourir en berline de 40 kms sur 20 orientée nord sud comporte deux
boucles principales. La première au nord nous a conduit à Hapoor dam où nous attendait une belle troupe
d’éléphants.
Ces beaux pachydermes ne sont pas les seuls habitants des lieux, on y trouve aussi des bubales rouges,
des phacochères…
…mais vers midi les animaux pensent à une petite sieste, alors un peu de piste pour rentrer à Kududu
guest house et pour nous un peu de farniente au bord de la piscine…
… en attendant la fin de l’après-midi pour partir à la recherche
de lionnes en chasse, d’hyènes en quête de casse-croute ?
Nenni, notre safari du jour se limitera aux zèbres,
antilope des sables, koudous et même plus simplement un
héron, un renard ou des tortues d’eau ou terrestre, c’est le plaisir
de cette « chasse » ne pas savoir quelle sera notre prochaine
rencontre.
Jeudi 28 janvier – Addo - Port Elisabeth – Durban.
Journée de transfert, une heure et demi pour rejoindre l’aéroport de Port Elizabeth depuis Addo.
Restituer la voiture de location, puis un vol de soixante-quinze minutes pour nous poser à Durban, il est 13h
nous sommes à l’heure. Récupérer notre nouvelle Toyota avanza et en route pour le Global palms guest lodge
notre hôtel du jour. Juste devant l’hôtel j’effectue un petit « frottis » entre notre voiture et une BMW autochtone
cela va nous occuper une partie de l’après-midi … mais tout se termine bien avec une bouteille de Mirror et
notre dernière bouteille de blanc de chez Bouchard Finlayson’s.
Ce soir taxi ! Pour aller déguster au restaurant Butcher boys une excellente pièce de bœuf.
Vendredi 29 janvier – Durban – Hluhluwe.
Avant de partir en direction de Hluhluwe, une promenade sur le front de mer le golden mile
aujourd’hui nommé la lower marine parade street de Durban bordé de luxueux hôtels.
Cette promenade a bien changé depuis les années 1971, elle rappelle des souvenirs à trois d’entre nous,
même si nous sommes incapables de reconnaitre les hôtels dans lesquels nous avions logé.
Aujourd’hui la plage est déserte, mais les jeunes construisent de beaux
châteaux de sable, à l’époque c’était plutôt bronzette sur la plage. Depuis
1971 les vacanciers ont bien bruni, mais les conducteurs de pousse pousse aux couleurs éclatantes sont toujours
présents.
En longeant l’océan indien au nord de Durban au passage, un coup d’œil au phare d’umhlanga rocks.
Puis c’est la traversée du Zululand, où s’égrainent les cases dans un paysage de collines.
A mi-parcours, nous quittons la route pour une piste en
terre qui mène à Shakaland.
Situé près d’Eshowe la
plus ancienne ville dans le
zululand, le village de
shakaland est aussi le plus
ancien village culturel
zoulou, initialement
construit pour le décor du
film « Shaka zulu ».
Une promenade au milieu de huttes en forme de ruche, en visite privée car nous sommes les seuls
visiteurs en ce vendredi matin, nous pouvons apprécier les danses traditionnelles de cette tribu guerrière
connues pour les mouvements agiles et les réflexes rapides de ces danses Zoulou. Puis nous assistons au
brassage de la bière traditionnelle et nous pouvons la goûter.
Pour finir les aventures du jour un peu de piste, deux trois kms à l’intérieur du domaine d’Hluhluwe
river lodge où il faut zigzaguer entre arbres et buissons et même quelques gazelles pour accéder à notre Chalet
et un peu de repos avant le repas servi sur la terrasse de l’hôtel.
Samedi 30 janvier – Hluhluwe – Lake St Lucia
Au réveil, devant le chalet nous sommes salués par singes et impalas, avant un copieux breakfast.
La réserve d’hluhluwe-umfolozi est la plus ancienne réserve
d’Afrique, et dans ce paysage de collines couvertes de savane, on peut
observer une faune riche et sauvage où se côtoient les fameux Big Five
(éléphant, rhinocéros, lion, léopard et buffle) et une exceptionnelle
concentration de rhinocéros blancs.
Pour nous les cinq gros ne seront que des buffles et des
rhinocéros mais ils seront en quantité et bien accompagnés par d’autres
herbivores.
Sortie de la réserve d’hluhluwe par mtubatuba en direction de Sainte Lucie, patrimoine mondial de
l’UNESCO le plus grand estuaire d’Afrique et réputé pour son importante population d’hippopotames, de
crocodiles et plus de 500 espèces d’oiseaux. Les hippos sont
présents très présents mais les
crocodiles eux nous posent un
lapin…
Faute de crocos, cette ballade fluviale sera néanmoins bien agréable, quelques palmipèdes et autres
volatiles (hérons, aigrettes, spatules, flamands) seront aussi au rendez-vous.
Retour à Hluhluwe river lodge.
Dimanche 31 janvier – Hluhluwe – Swaziland – Vallée d’Ezulwini.
D’hluhluwe nous prenons la route en direction du Swaziland, petit état indépendant surnommé « la
Suisse de l’Afrique ». La beauté des paysages et la douceur de vivre sont les principaux attraits de ce petit pays
enclavé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique. Nous passons la frontière par le poste de Golela-Lavumisa au
sud-est du Swaziland, aucun visa n’est nécessaire pour le Swaziland.
Nous traversons les 2/3 du pays en direction de la capitale Mbabane et nous arrivons assez tôt dans la verte
vallée d’Ezulwini où se trouve la majorité des hôtels de luxe du pays.
A l’arrivée je suis agréablement surpris, car l’hôtel réservé le Royal swazi spa ne m’est pas inconnu j’y ai déjà
logé il y a 45 ans, mais il portait un autre nom.
Nous profitons bien de la piscine de l’hôtel.
Puis un excellent diner dans le restaurant de l’hôtel, et repos sans faire de folies dans le casino…
Lundi 1 février - Ezulwini au Swaziland - Skukuza au Kruger Park.
Ce matin visite de la capitale Mbabane, de l’artisanat local, un petit retour sur le passé et ces quelques
images de ce marché en 1971.
Aujourd’hui ces artisans sont mieux protégés des intempéries et délaissent les trottoirs…
Retour au Royal swazi avec une petite halte et un dernier shopping à l’entrée du domaine.
On ferme les valises et nous quittons le
Swaziland pour revenir en Afrique du
sud par la route de Pigg’s peak. Sur cette
route quelques beaux paysages et une
halte bienvenue pour se désaltérer d’une
bière bien fraiche dans le sympathique
lodge de Maguga qui surplombe lac et
barrage du même nom. Quelques 15 kms
de piste pour voir des peintures
rupestres de Nsangwini rock mais à l’entrée du site on nous annonce 50 minutes de marche en pleine nature …
Alors nous renonçons et passons la frontière pour rejoindre l’entrée du Kruger Park à Malelane que nous
devons atteindre à 16h30 au plus tard, pour accéder sans excès de vitesse au camp de Skukuza avant la
fermeture des portes.
Paysages sur la route de Mbabane à Pigg’s peak.
Le lodge de Maguga.
Maguga Le lac et le barrage.
A la recherche des peintures rupestres de Nsangwini rock ?
Nous voilà au Kruger park et pour cette fin d’après-midi entre l’entrée à Malelane et le camp de
Skukuza où nous avons réservé un guest house, nous serons assez chanceux car nous croiserons la route de
nombreux animaux et même grâce à l’œil exercé de Fafa un groupe de lionnes assoupies qui daignerons
néanmoins se bouger un peu…
Mais aussi des rhinocéros, des buffles et des éléphants, soit 4 des « big five » en cette fin d’après-midi avant
d’arriver au camp de skukuza pour prendre possession de notre « petit hébergement».
Je suis quelque peu déçu, car si le Nyathi guest house, ressemble comme deux gouttes d’eau au
waterkant guest house, situé juste à côté et
dans lequel nous avions logé en 1991, nous
n’avons pas cette fois ci bénéficié d’une
réception VIP que nous avions beaucoup apprécié
surtout pour nous préparer le BBQ et faire la vaisselle.
Mais 25 années se sont écoulées, alors un p’tit apéro sympa pour se consoler et dîner au restaurant du camp ce
qui n’était pas mal non plus.
Mardi 2 février – Skukuza Kruger park
Journée safari
Au départ de Skukuza nous suivons la rivière Sabie jusqu’à Lower Sabie puis plein nord jusqu’à Tshokwane,
Mazithi et Orpen dam (point d’eau que je connaissais bien mais cette année il est asséché).
Au hasard de notre périple nous serons à nouveau bien gâtés, seuls les félins léopards et guépards
resterons cachés… Mais je retrouverai un vieil ami le Baobab qui cette année est plus feuillu que lors des
voyages précédents (1991 – 2003 – 2016).
Il fait chaud, pour buffles, lionnes et hyène c’est l’heure de la sieste.
Girafe, gnou, impalas, koudous, rhinocéros sont un peu plus courageux et surtout le petit singe grivet
qui chaparde les bananes des touristes peu méfiants du parking de Tshokwane.
Les oiseaux étaient aussi sont très présents :
des
vautours à
la recherche
de la
moindre
charogne
mais aussi
la
pintade de
numidie
le Calao leucomède, le Tisserin masqué, le Barbican prométic, la Ouette d’Egypte, ou le Marabout d’Afrique
qui n’est pas une tente ou un sorcier mais un oiseau sur son arbre perché.
Retour au camp de Skukuza pour un repos bien mérité dans notre immense guest house de Nyathi.
Mercredi 3 février - Kruger park - Blyde river canyon - Pilgrims rest
Un dernier regard à notre somptueux guest
house de Nyathi camp, nous quittons Skukuza, un
arrêt à Prétorioskop pour prendre quelques photos
des rondavels qui n’ont pas beaucoup changé depuis
1971.
Sur la route hippopotames et rhinocéros sont
présents pour un petit signe d’adieu et les éléphants
nous saluent par de joyeux barbotages et ablutions
dans une mare en bord de piste. Nous quittons le
Kruger park par Numbi gate direction Graskop et le
Blyde river canyon.
Avant d’arriver au Canyon de la rivière Blyde et de ses somptueux paysages un peu de piste à gauche pour
aller voir les « Berlin falls » : nom donné à cette chute par des mineurs
Allemands lors de la ruée vers l’or, elle tombe de 80 mètres et
ressemble à une bougie (Photos de 1971 et d’aujourd’hui).
Un peu plus loin :
à la jonction des
rivières Blyde et Treur
nous découvrons les
« Bourke’s Luck
Potholes », ou Bourke
le chanceux selon la
légende Tom Bourke
aurait eu la chance d’y
trouver une grosse
pépite d’or. Ces Pot
holes, véritables
marmites de géant
patiemment creusées
par ce torrent, dans
des grès tabulaires
avant qu’il ne décide
de plonger dans le
Blyde river canyon.
Puis nous voilà au Blyde river canyon ou canyon de la rivière de joie, d’une longueur de 26 kilomètre et 800
mètres de profondeur dont la vue la plus célèbre est celle donnant sur les « trois Rondavels » qui rappellent des
huttes africaines.
La vue pleine de ce splendide paysage, même si aujourd’hui le soleil n’est pas des plus brillant, il est
temps de repartir pour Pilgrim’s rest mais sur les 50 kms qui nous séparent de notre prochaine étape, de beaux
points de vue restent à visiter.
God’s window une des plus belle vue le long du canyon qui offre une vue plongeante de 700 m sur la
plaine et les réserves sauvages proches du Kruger, ainsi que sur une forêt luxuriante.
The pinnacle rock formation de quartzite en forme de tour qui dépasse de 30m la forêt dense indigène
aux alentours où nous accueille un groupe de macaques.
D’une hauteur de 92m les « Lisbon falls » sont les plus hautes chutes de la région (A droite
photographiée en août 1971, une seule chute et un faible débit).
Quelques fleurs en bord de piste.
Quelques kilomètres : la route étroite et
sinueuse menant au village des chercheurs d’or de
Pilgrim’s Rest est superbe : paysages amples et
verdoyants, montagnes au profil doux, nature
hospitalière.
Pilgrim’s Rest est un ancien village de mineurs,
restauré avec goût et qui n’a pas connu d’adjonctions
modernes. A l'arrêt de la mine, le village se dépeupla
doucement.
A notre arrivée nous sommes accueillis par un
jeune enfant qui veut seulement un « clic » (traduction :
qu’on le prenne en photo), mais ses grands frères sont
déjà occupés à nettoyer notre véhicule.
Cette nuit nous logeons au Royal Hôtel classé monument historique.
Jeudi 4 février - Pilgrims rest Middelburg
Une dernière promenade dans Pilgrim’s rest, l’église, la poste…
puis un peu de courage pour gravir le chemin menant au vieux cimetière témoignage de l'histoire de la localité.
Toutes les tombes, où reposent principalement des travailleurs émigrants sont orientées dans la même
direction, si ce n'est la célèbre Robber’s Grave, la "tombe du voleur", perpendiculaire aux autres tombes et
seulement ornée d'une croix.
A quelques kilomètres du village de Pilgrim's rest, il ne faut pas oublier de visiter (réservation obligatoire) la
maison Alanglade, l’ancienne résidence du directeur de la mine Dick Barry et de son épouse a été construite en
1916. Elle constitue un bel exemple des maisons bourgeoises opulentes de l'époque, avec sa collection de
mobilier d'antiquité des années 1920 et 1930, son court de tennis au milieu du bush. Un vrai contraste avec les
bidonvilles environnants où logeaient les mineurs.
Nous quittons Pilgrim's rest et pour trois d’entre nous c’est la journée « SOUVENIRS » il y a 44 ans nous
étions jeunes et nous avons vécu une vingtaine de mois à Arnot… mais la route qui nous mène de Pilgrim à la
centrale d’Arnot passe par des lieux pittoresques :
Les « mac mac falls » que j’avais déjà vu en 1971 et bien en ½ siècle la chute de droite a pris le dessus
sur celle de gauche.
Passage par le col de Long tom pass qui doit son nom à un canon de 155mm construit aux usines
Schneider du Creusot et surnommé Long tom lors de la retraite des boers et qui tira en ce lieu, ses derniers coups
contre les troupes britanniques au cours de la seconde guerre des boers en 1900.
Arrêt à Dullstroom plantations fruitières et forêts d’eucalyptus, pour déguster une de bière dans la
brasserie Anvil ale Brewery.
Nous redécouvrons la centrale d'Arnot depuis la route de Belfast, mais nous sommes surpris par une
rotation incessante de semi-remorques qui alimentent la centrale. La mine et les tapis roulants qui fournissaient
le charbon à l'époque doit être épuisée.
Village de Rietkuil (Arnot) en 1971 et sous la neige le 13 mai 1972, puis aujourd’hui 4 février 2016
Il ne nous reste plus qu’à rejoindre notre Bed and Breakfeast le "Pumpkin tree guesthouse" à
Middleburg. Nous ne reconnaissons rien lors de l’arrivée en ville, Middelburg s’est étendue… J’avais quelques
craintes concernant la chambre d’hôtel à 36€ et bien ce gite était parfait. Pour finir le soir une bonne pièce de
bœuf de 400gr. au Ginellis, voilà une adresse que les célibataires d’Arnot auraient bien aimé connaitre il y a 45
ans.
Vendredi 5 février - Middelburg Pretoria
Après un bon petit déjeuner nous partons à la découverte de Middelburg, nos souvenirs sont diffus
mais après quelques tours et détours nous retrouvons l’église.
La rue principale en face du Checkers qui n’existe plus aujourd’hui.
1971
1971 1971
Nous pensons avoir retrouvé l’hôtel de ville d'hier, mais photo de 1971 à l’appui cet immeuble lui
ressemble mais n’est pas « notre » hôtel de ville ou il a été grandement modifié.
Nous ne retrouverons pas le Pub, où le samedi après les courses nous allions boire l’apéro juste après
l’ouverture à 12h et au milieu des joueurs de fléchettes…
Alors n’ayant d’autres souvenirs à raviver en route pour Pretoria.
Notre visite de Pretoria commence par le centre-ville et la statue de Paul Kruger à Church square, photos prises
en 1971, 1991.
Et aujourd’hui, sans commentaires…
1971
Sur cette place le palais de justice et le Raadsaal l’ancien parlement du Transvaal.
Un petit tour au nord sur la colline de Meintjies pour parcourir les jardins de l’union buildings siège du
gouvernement (une partie est maintenant au cap) avec l’imposante statue de Nelson Mandela.
1971
1971
1971
1991
Nous quittons le palais du gouvernement pour une colline plus au sud où se trouve le monument des
Voortrekker.
Monument qui rend hommage aux pionniers boers, pères fondateurs de la nation afrikaner.
Vue de Pretoria depuis le sommet du monument en 1971 et aujourd’hui.
Samedi 6 février - Johannesburg Paris
Un dernier petit déjeuner au guest house Opikopi… ce beau voyage se termine.
A 17h. nous devons
rejoindre l’aéroport de
Jobourg. Pour cette
dernière journée nous
évitons le centre-ville de
Johannesburg que nous
avons connu et qui a
priori aujourd’hui est
surtout visité par les
touristes pour faire des
emplettes… Nous optons
donc pour la visite de
Gold reef city.
Cette ancienne
mine où fut découvert
l’un des champs aurifère
des plus riches de
l’histoire a été
transformée en parc
d’attraction, avec la
reconstitution du
Johannesburg de la fin du 19éme et la visite de l’ancienne mine d’or où l’on peut voir la coulée factice d’un lingot.
Le voyage est terminé, un dernier Pot à l’aéroport et notre vol Air France airbus A380-800 décolle à
19h50 à l’heure prévue.
Dimanche 7 février – Paris - Veigné
Arrivée à Paris Roissy à 5h40 Terminal 2E. Récupération véhicule à Vaudherland. Retour Veigné.
Ce voyage est terminé, il nous reste plein de souvenirs et des photos… tel ce Calao leucomède que
Michèle nous a si joliment « croqué ».
Séjour pratique.
Permis de conduire international.
Le passeport doit comporter deux pages vierges et être encore valide 30 jours après la date de retour, et six mois
en cas de passage au Swaziland.
Pas de visa, billet de retour vers la France obligatoire.
GPS fortement conseillé, les cartes ne sont pas très précises.
Courant électrique 220V, les prises Sud-Africaines sont uniques, mais tous les hôtels avaient des prises
Européennes, ou nous prêtaient des adaptateurs.
Plus 1 heure de décalage en hiver, pas de décalage horaire en été.
Du 7 octobre au 7 février le taux de change du rand à varié de 0,0676€ à 0,0551€.
Coût du voyage
Nos hôtels
Tous les hôtels que nous avons réservés comportaient un parking, le Wifi (pas toujours rapide) et le petit
déjeuner. Certains avec piscine. Prix pour un couple.
16 au 19 janvier Cape Town au Townhouse hôtel 380€ trois nuits et un diner.
19 au 21 janvier Paarl au Perle du cap 194€ deux nuits.
21 au 22 janvier Hermanus au sixteen guest lodge 69€.
22 au 23 janvier Swellendam au De kloof luxury estate 165€.
23 au 24 janvier Oudtshoorn au Queen’s hôtel 128€ diner compris.
24 au 26 janvier Knysna au Hide away guest house 167€ deux nuits.
26 au 28 janvier Addo au Kududu guest house 175€ ½ pension deux nuits.
28 au 29 janvier Durban au Goble palms guest lodge 78€.
29 au 31 janvier Hluhluwe au Hluhluwe river lodge 339€ ½ pension deux nuits.
31 au 1er février Swaziland Ezulwini au Royal swazi spa 146€.
1er au 3 février Skukuza Nyathi guest house 264€ deux nuits.
3 au 4 février Pilgrim’s rest Royal hotel 49€.
4 au 5 février Middelburg au Pumping tree guest house 41€.
5 au 6 février Pretoria au Opikopi guest house 86€.
Nos restaurants
Prix pour 4 convives.
17 janvier Cape town Le Baïa au Waterfront 147€.
18 janvier Groot constancia le Jonkershuis 68€.
19 et 20 janvier Paarl le Terra Mare 86€ & 84€.
21 janvier Hermanus le Burgundy 86€.
22 janvier Swellendam le De kloof 123€.
24 janvier Knysna le 34° South 81€.
25 janvier Knysna l’Anchorage 78€.
28 janvier Durban au Butcher boys 66€.
31 janvier Swaziland Ezulwini au Royal Swazi Diner plus bar 102€.
1er et 2 février Skukuza au restaurant du camp 62€ et 58€.
3 février Pilgrim’s rest au Royal hotel buffet 52€.
4 février Middelburg le Ginellis 66€.
5 février Pretoria à l’hôtel Opikopi 93€.
Autres frais : pour un couple
Le bus et le téléphérique de la montagne de la table au Cap 48€ - Entrée Shakaland 41€ - Entrée Skukuza 67€.
Vol Paris Le Cap 960€ - Vol Port Elizabeth Durban 215€ - Vol Johannesburg Paris 624€. Soit au total 1799€.
Voitures de location au Cap 641€ à Durban 638€ parking à Roissy 160€ soit au total 1439€.
Change 13000 rands pour les frais divers (Boissons, cadeaux, essence, certaines entrées, taxis, quelques repas,
pourboire ou gratuity comme ils disent…) soit 743€
Pour deux personnes du 15 janvier au 7 février le coût du voyage s’élève à 6470€ tout compris.