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K K K K K Pocket No. 3 Global Knowledge Center on Crop Biotechnology Les Pocket Pocket Pocket Pocket Pocket Ks Ks Ks Ks Ks sont des petits livrets d’information sur les biotechnologies végétales et tous les thèmes qui s’y rapportent. Ils sont réalisés par le Global Knowledge Center on Crop Biotechnology (http://www.isaaa.org/ kc). Pour de plus amples informations, contactez l’International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications (ISAAA) SEAsiaCenter c/o IRRI, DAPO Box 7777, Metro Manila, Philippines. Tel: +63-2 8450563 Fax: +63-2 8450606 E-mail: [email protected] Les aliments d’origine transgénique sont-ils sans danger ? « Concernant la santé humaine, il n’existe pas à l’heure actuelle de culture autorisée génétiquement modifiée ou d’aliment issu de ces cultures, qui ait fait la preuve de sa toxicité, de son allergénicité ou d’altérations nutritionnelles… De ce fait, nous concluons que les risques pour la santé humaine sont extrêmement faibles, s’agissant des cultures transgéniques déjà sur le marché. » (GM Science Review Panel, Royaume-Uni*, 2003) « L’utilisation des plantes génétiquement modifiées peut potentiellement apporter des bénéfices s’agissant des pratiques agricoles, de la qualité des aliments, de la nutrition et de la santé. Dans le rapport intitulé Plantes génétiquement modifiées pour l’utilisation alimentaire et la santé humaine – actualisation, publié en février 2002, nous avons conclu qu’il n’y avait pas de raison de douter de l’innocuité des aliments produits à partir des ingrédients génétiquement modifiés actuellement disponibles, ni de croire que les modifica- tions génétiques rendaient automatiquement les aliments moins sains que leurs homologues conventionnels. » (The Royal Society, Royaume-Uni, mai 2003) « Selon une opinion fort répandue - bien qu’inexacte - sur les biotechnologies végétales, certains aliments transgéniques seraient de façon inhérente dommageables à la santé et à l’environnement. Pourtant, la réglementation européenne autorise uniquement la mise en marché de variétés génétiquement modifiées aussi sûres que les variétés conventionnelles. » (Erkki Liikanen, ex-Commissaire européen pour l’information, avril 2003) * Rapport complet disponible sur www.gmsciencedebate.org.uk « Au sujet de la sécurité alimentaire » INTERNATIONAL SERVICE FOR THE ACQUISITION OF AGRI-BIOTECH APPLICATIONS 1 ère impression en février 2001 3 ème impression en juillet 2003 SANS DANGER POUR LA CONSOMMATION HUMAINE C’est en 1994 que le premier aliment génétiquement modifié, une tomate à mûrissement retardé, est cultivé et consommé pour la première fois dans un pays développé. Depuis, un nombre croissant d’aliments issus de cultures génétiquement modifiées ont été lancés sur le marché et sont consommés en toute sécurité dans des pays du monde entier. Cependant, l’introduction de ces nouveaux aliments a soulevé des inquiétudes légitimes quant à leur innocuité. Les cultures génétiquement modifiées sont mises au point grâce aux outils offerts par les biotechnologies modernes, ce qui suscite la question suivante : les aliments qui en sont issus sont-ils aussi sûrs que ceux provenant de méthodes agricoles plus traditionnelles ? Quelle est la différence entre une culture traditionnelle et une culture transgénique ? Ces deux types d’agriculture poursuivent un seul et « Dans la sélection variétale traditionnelle par croisement, on mélange entre eux les milliers de gènes de deux plantes différentes dans l’espoir d’obtenir le caractère désiré. Avec la transgénèse, on peut repérer un caractère unique et n’introduire que ce caractère dans une plante. La différence entre ces deux techniques est capitale. Imaginez que vous vouliez ajouter un mot d’espagnol à un dictionnaire anglais. Avec le croisement traditionnel, vous devrez mélanger les deux dictionnaires et espérer que le mot voulu fasse partie de la version anglaise finale. Naturellement, un grand nombre de mots qui ne vous intéressent pas auront été intégrés en même temps. A l’inverse, les biotechnolo- gies vous permettent de choisir et de transférer uniquement la caractéristique qui vous intéresse. C’est simple et terriblement efficace. » American Dietetic Association Biotechnology Resource Kit, 2000 Les biotechnologies végétales offrent aux sélectionneurs des outils précis leur permettant d’introduire des caractéristiques intéressantes dans une plante, sans pour autant transférer d’autres caractères non souhaités, contrairement aux méthodes d’hybridation traditionnelles. Grâce au niveau de contrôle offert par les biotechnologies, les scientifiques peuvent examiner en détail les caractères introduits. Il existe désormais des papayes résistantes au virus « papaya ringspot » même objectif : produire des variétés de qualité supérieure, sélectionnées pour être plus faciles à cultiver ou plus appétissantes que les anciennes variétés. Toute la différence réside dans la manière de parvenir à ce résultat. USDA PHOTO USDA PHOTO

« Au sujet de la sécurité alimentaire

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Page 1: « Au sujet de la sécurité alimentaire

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No. 3

Global Know

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Les aliments d’origine

transgénique sont-ilssans danger ?

« Concernant la santé hum

aine, il n’existe pas à l’heure actuelle de culture autoriséegénétiquem

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ent issu de ces cultures, qui ait fait la preuve de sa toxicité,de son allergénicité ou d’altérations nutritionnelles…

De ce fait, nous concluons que les

risques pour la santé humaine sont extrêm

ement faibles, s’agissant des cultures

transgéniques déjà sur le marché. » (G

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ni*, 2003)

« L’utilisation des plantes génétiquement m

odifiées peut potentiellement apporter des

bénéfices s’agissant des pratiques agricoles, de la qualité des aliments, de la nutrition et de

la santé. Dans le rapport intitulé P

lantes génétiquement m

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entaire et la santé humaine – actualisation, publié en février 2002, nous avons conclu

qu’il n’y avait pas de raison de douter de l’innocuité des aliments produits à partir des

ingrédients génétiquement m

odifiés actuellement disponibles, ni de croire que les m

odifica-tions génétiques rendaient autom

atiquement les alim

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ni, mai 2003)

« Selon une opinion fort répandue - bien qu’inexacte - sur les biotechnologies végétales,

certains aliments transgéniques seraient de façon inhérente dom

mageables à la santé et à

l’environnement. P

ourtant, la réglementation européenne autorise uniquem

ent la mise en

marché de variétés génétiquem

ent modifiées aussi sûres que les variétés

conventionnelles. » (Erkki Liikanen, ex-C

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issaire européen pour l’information, avril 2003)

* Rapport com

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Page 2: « Au sujet de la sécurité alimentaire

Allergènes

Les consomm

ateurs craignent essentiellement qu’un allergène (une protéine provoquant une

réaction allergique) puisse être accidentellement introduit dans un produit issu des biotechnologies

végétales. Heureusem

ent, les scientifiques connaissent bien les aliments susceptibles de

provoquer des réactions allergiques chez les adultes et les enfants. Seuls huit aliments ou groupes

d’aliments sont im

pliqués dans 90 % des cas reconnus d’allergie alim

entaire : crustacés, oeufs,poissons, lait, arachide, soja, noix/noisette, et blé. Tous ces alim

ents, et nombre d’autres allergènes,

sont parfaitement caractérisés. Leur introduction dans un alim

ent génétiquement m

odifié est donchautem

ent improbable.

L’évaluation de l’allergénicité reste néanmoins capitale dans les tests d’innocuité réalisés avant

l’autorisation de mise sur le m

arché d’un nouvel aliment. Les scientifiques doivent en effet effectuer

toute une batterie de tests et évaluer de nombreux critères afin de déterm

iner si l’aliment présente

un risque accru d’allergénicité.

Les allergènes présentent des propriétés caractéristiques : ils restent stables durant la digestion,ils tendent à rester stables au cours du processus de transform

ation agroalimentaire et sont

généralement présents en abondance dans les alim

ents. Aucune des protéines introduites dans lesproduits d’origine transgénique aujourd’hui com

mercialisés ne présente ces caractéristiques. C

esprotéines proviennent de sources connues pour leur innocuité, elles ne ressem

blent pas à destoxines ou à des allergènes répertoriés et leurs fonctions sont parfaitem

ent connues. Elles sontégalem

ent présentes en très faible quantité dans les aliments d’origine transgénique et sont

rapidement dégradées dans l’estom

ac. Leur innocuité alimentaire a par ailleurs été dém

ontrée parde nom

breuses études sur des animaux.

En ce qui concerne les gènes eux-mêm

es, le matériel (AD

N) qui code l’inform

ation génétique estprésent dans tous les alim

ents car il est constitutif de toutes les cellules animales et végétales. D

efait, nous ingérons de l’AD

N à chaque fois que nous m

angeons. Son ingestion n’est associée àaucune m

aladie. Il n’y a donc pas de risque inhérent à la consomm

ation d’ADN

.

Résistance aux antibiotiquesC

ertaines plantes génétiquement m

odifiéescontiennent, en plus du gène dit « d’intérêt », ungène de résistance aux antibiotiques. Lesscientifiques l’utilisent com

me m

arqueur afind’identifier les cellules dans lesquellesl’introduction du gène d’intérêt a été réussie.C

ertains se sont inquiétés de l’éventualité queces gènes m

arqueurs passent de l’aliment

transgénique aux microorganism

es naturellement

présents dans notre appareil digestif et neprovoquent ainsi une résistance accrue auxantibiotiques. Les nom

breuses étudesscientifiques et recherches expérim

entalesréalisées dans ce dom

aine ont abouti auxconclusions suivantes :

•La probabilité qu’un gène de résistance aux antibiotiques provenant d’un alim

ent d’originetransgénique soit transm

is à un autre organisme est extrêm

ement faible.

•M

ême si un tel transfert se produisait - cas hautem

ent improbable - l’im

pact serait négligeabledans la m

esure où les marqueurs antibiotiques introduits dans les plantes transgéniques ont

une utilisation clinique ou vétérinaire limitée.

Néanm

oins, en réponse aux préoccupations des consomm

ateurs, les scientifiques doiventdésorm

ais éviter d’introduire des gènes de résistance aux antibiotiques dans les culturesgénétiquem

ent modifiés. D

’autres stratégies de marquage sont actuellem

ent en cours d’évaluationet de développem

ent.

Quelles sont les craintes ?

Comm

ent l’innocuité des aliments issus des cultures

génétiquement m

odifiées est-elle évaluée ?Avant qu’une culture ou qu’un alim

ent génétiquement m

odifié ne soit autorisé sur le marché, il

doit faire l’objet de nombreux tests de la part du fabricant. Son innocuité est ensuite contrôlée

par des experts indépendants en nutrition, toxicologie, allergénicité, etc. Ces évaluations, qui

sont basés sur les recomm

andations émises par les agences com

pétentes de chaque pays,com

portent une description du produit, des informations détaillées sur l’usage auquel il est

destiné, des données sur ses propriétés moléculaires, biochim

iques et nutritionnelles, ainsique des inform

ations sur les tests de non toxicité et de non allergénicité. Voici quelquesexem

ples de questions auxquelles les experts doivent répondre :·

Existe-t-il pour l’aliment d’origine transgénique un équivalent conventionnel dont l’innocuité

est connue depuis des années ?·

La teneur en toxines ou en allergènes naturellement présents dans la plante ou l’alim

entest-elle m

odifiée par la transformation génétique ?

·La quantité de nutrim

ents essentiels a-t-elle changé ?·

Les nouvelles substances présentes dans l’aliment génétiquem

ent modifié ont-elles fait la

démonstration de leur innocuité dans des usages antérieurs ?

·La digestibilité de l’alim

ent est-elle affectée ?·

L’aliment a-t-il été produit selon des procédures fiables et autorisées ?

Une fois que les réponses à ces questions, et à bien d’autres encore, ont été apportées, de

nouvelles étapes doivent être franchies pour obtenir l’autorisation de mise sur le m

arché duproduit d’origine transgénique. D

e fait, les aliments transgéniques sont de tous les produits

alimentaires ceux qui subissent le plus de contrôles.

Les aliments issus des plantes génétiquem

ent modifiées

sont, de tous les aliments, ceux qui subissent le plus de

tests. Avant d’être comm

ercialisés, ces produits sontévalués conform

ément aux directives ém

ises parplusieurs agences scientifiques internationales telles quel’O

rganisation mondiale de la santé (O

MS), l’O

rganisationdes N

ations Unies pour l’alim

entation et l’agriculture(FAO

) et l’Organisation de coopération et de

développement économ

iques (OC

DE). C

esrecom

mandations sont les suivantes :

•Les alim

ents d’origine transgénique doivent êtresoum

is à mêm

e réglementation que les alim

ents dem

ême nature produits par d’autres techniques. C

arles risques associés aux alim

ents issus d’OG

M sont

de mêm

e nature que ceux associés aux aliments

traditionnels.

•Les alim

ents d’origine transgénique seront jugés surleur propre innocuité, allergénicité, toxicité, pouvoirnutritionnel, plutôt que sur les m

éthodes et tech-niques utilisées pour leur m

ise au point.

•Tout nouvel ingrédient d’origine transgénique ajoutéà un alim

ent sera soumis à une autorisation de m

ise sur le marché préalable, à l’instar des

nouveaux additifs alimentaires (conservateurs, colorants alim

entaires) qui doivent êtreapprouvés avant d’être com

mercialisés.

Des produits fabriqués à partir de

maïs génétiquem

ent modifié sont

disponibles sur le marché depuis

plusieurs années maintenant.

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Tous lesalim

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