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ISSN .. 0984-0982
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RAPPORTS DES LABORAT.OIRES S,ÉRIE : OUVRAGES
1D'ART
OA- 3
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. Comportement local de connecteurs acier/béton sollicités au cisaillement
. Etude bibliographique Pierre î ROUILL.ET
Octobre 19 87
MINISTËRE DE L'ËQUIPEMENT, DU LOGEMENT, DE L'AMËNAGEMENT DU TERRITOIRE ET ·DES TRANS flORTS
LABORATÇ>IRE CENTRAL DES PONTS ET Cl"IAUSSËES
1
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Contact : [email protected]
RAPPORTS DES LABORATOIRES SÉRIE : OUVRAGES D'ART
OA- 3
Comportement local de connecteurs acier/béton sollicités au cisaillement
Etude bibliographique Pierre TROUILLET
Octobre 19 87
MINISTÈRE DE L'ËQUIPEMENT, DU LOGEMENT, DE L'AMËNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DES TRANSPORTS
LABORATOIRE CENTRAL DES PONTS ET CHAUSSËES
Pierre TROUILLET Ingénieur ENSAIS Laboratoire régional de NANCY BP 8 - 54510 TOMBLAINE
R E S U M E
Cette étude présente la synthèse des connaissances publiées sur le comportement d'un connecteur destiné à solidariser une pièce en béton et une pièce métallique soumises à une action tangente à leur interface. Près de 180 références ont été analysées à la lumière des résultats d'essais acquis par notre laboratoire en la matière.
Dans les quarante dernières années, l'on s'est attaché à définir la réponse globale (charge ultime, courbe charg~/ glissement) de gouj ans ( 360 essais réalisés) et d'un grand nombre d'autres connecteurs. Très rares sont les études détaillant le fonctionnement local d'un connecteur.
L'étude bibliographique présente les données disponibles et montre qu'il existe un continuum entre connecteurs souples et rigides, aussi bien au ni veau du mode de ruine que de la raideur. L'incidence de différents paramètres géométriques (hauteur, largeur, épaisseur ••• )et mécaniques (résistance du béton, limite élastique de l'acier ••• ) sur le fonctionnement (en déplacement et en déformation) d'un connecteur soumis à des sollicitations statiques ou de fatigue sont montrés. Il en est de même pour le comportement d'un connecteur appartenant à un groupe de connecteurs.
En conclusion, la rigidité relative milieu/connecteur serait le paramètre de base du comportement d'un connecteur.
Dessins Dactylographie
M.TEDESCO C.CLEMENT
Action de recherche pluriannelle AR n°41 : FONCTIONNEMENT DES STRUCTURES
·fiche d'action élémentaire de recherche FAER 1.41.20.6 : Connexion des ponts mixtes.
SOMMAIRE
I - NOTATIONS UTILISEES •...•.••••.••.........••.••.•.••.••.•..••......• 5
II - EVOLUTION DES TECHNIQUES DE CONNEXION ET DES THEORIES DE CALCUL ..... 7
II .1 - Présentation . • . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . • . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
II.2 Evolution des systèmes de connexion .•.•.•................ 8
II.3 - Evolution des différentes théories de fonctionnement des poutres mixtes . . . . • . . . . . . . • . . . • . • . . . . . • . . . . . • . . • . . . . . • . . . 14
III - ESSAIS REALISES . . . . • . • • • • . . • • • . • . • . . . . . . . • . . • . . . . • . . . . . • . . . • . . . . . . . 20
IV
V
VI
III.1 - Comparaison des différentes catégories d'essais ......... 20
III.2 - Comparaison push-out/poutre 22
III.3 - Influence de différents paramètres ...................... 25
- CHARGE LIMITE ULTIME EXPERIMENTALE (Que) ...........•...•.••.•...... 27
IV .1 - Modes de rupture . . • • . • . . . . . • . . . • . . . . . . . • . . . . . . • . • . . . . . . . . 27
IV.2 - Incidence des différents paramètres géométriques......... 28
IV.3 - Incidence de la qualité des matériaux .................... 30
IV.4 - Incidence du mode de chargement ..................•......• 30
IV.5 - Résultats expérimentaux ..•..••••... ...................... 31
- GLISSEMENTS ........••...•.•....•••..•.••.••..••.................... 32
V.1 - Incidence de différents paramètres géométriques ........... 32
V.2 - Influence de la qualité des matériaux et de l'adhérence acier/béton • . . • • • . . • . . • . . . • . • • . • • . . • . . • . • . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
V.3 - Incidence du mode de chargement ....•..............••...... 34
V.4 - Soulèvement
V.5 - Glissements ultimes ...................................... .
35
35
V.6 - Modélisation de la courbe charge/glissement ...•......•..•. 36
- EFFET DE GROUPE ...........•••...............••.•..•...•.......•.... 37
VI.1 - Incidence sur la charge limite ultime ........•.........•• 37
VI.2 - Incidence sur les glissements ..........•................. 37
VI.3 - Effet de l'espacement .•..•......•.•...................... 38
VII - CRITERES DE COMPARAISON............................................ 38
VII.1 - Critères en glissement.................................. 39
VII. 2 - Autres critères . . . . . • • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . 39
VII.3 - Ductilité d'un connecteur;.............................. 40
VIII - DEFORMATIONS - EFFORT NORMAL - SOUDURE ....•.•..........•.•.•... • .. 43
IX
VIII .1 - Déformations . . • • . . . . . • . . . . . . . . • . • . • . . • . . . • . • . . . . • • • . • . 43
VIII. 2 - Effort normal . . . . . . • . . . • • • • . . . • . . . . • • . . • . • . • . . . . . • • . . . 43
VIII.3 - Charge de plastification ..••.•••••••••................ 43
VIII. 4 - Soudure • • • • • • • • • • • . . . . . . • . . . . . . . . • . • • . . . . . . • • • • . . • • • . . 44
VIII. 5 - Glissements résiduels • • • • • . . • • • . • . . • • • • • • • • • . • • . . • . . . . 44
- COMPORTEMENT EN FATIGUE DE DIFFERENTS CONNECTEURS •..•••••••••••••• 45
IX .1 - Représentativité de 1' essai push-out .. .. .. .. . .. .. .. .. .. • 45
IX.2 - Panorama des essais réalisés •••..••••.•......••..••...•. 45
IX.3 - Résultats détaillés et essais de goujons, U, barres...... 45
IX.4 - Paramètres influant sur le comportement en fatigue ..•... 46
IX.5 - Mode de rupture en fatigue 49
IX.6 - Formules de résistance .•..••••.•.•••.••••. . .........•..• 50
IX.7 - Variation de raideur du connecteur au cours de l'essai de fatigue . • . • • • . • . . . . . . • . . • . . . . • . . • . . . . . . • • • . • . . . . . • . . . 50
IX.8 - Fatigue de la membrure seule............................ 51
* planches III à IX 52 à 73
* Annexe 1 - Références bibliographiques 75
* Annexe 2 - Tableau récapitulatif des essais réalisés 83
Ce document est propriété de l' Administration et ne peut être reproduit, même partiellement, sans l'autorisation du Directeur du Laboratoire central des Ponts et Chaussées
(ou de ses représentants autorisés).
© 1987· LCPC
Publié par le LCPC, 58 bd Lefebvre · 75732 PARIS CEDEX 15 sous le numéro 3548 Dépôt légal : Octobre 1987
ISBN 2-7208-3548-X
- 5 -
NOTATIONS UTILISEES
I.l - PARAMETRES GEOMETRIQUES GENERAUX
h = hauteur totale (soudure comprise) L = largeur a = épaisseur de la soudure (au sens du CPC) el = épaisseur de la partie libre es = épaisseur de la partie soudée. lx = inertie suivant l'axe x s = section (transversale).
Conventions particulières aux cornières
h.0 = hauteur de l'axe du perçage depuis la base de la c;:ornière. f.0 = diamètre du filant( acier lisse et doux.) nbf = nombre de filants. e.0 = diamètre du perçage pour filant.
Conventions particulières aux arceaux
df = diamètre du fil utilisé pour l'arceau D = diamètre hors tout de l'arceau (diamètre de cintrage+ 2df)
Conventions particulières aux goujons
dl = diamètre du corps d2 = diamètre de la tête Ag = section du goujon
<:Jar = contrainte de rupture de l'acier du goujon hs' = hauteur du fut h2 = hauteur de la tête
Conventions particulières aux systèmes combinés
Al = surf ace de la butée A2 = section des ancrages
I.2 - NOTATIONS LIES AUX CHARGES
Q = charge appliquée à un connecteur Qr = charge d'accroissement des glissements résiduels Qr80 = charge pour laquelle le glissement résiduel atteint 80 microns
Que Que
Qc Qp Qmc
Ql Qs
M,T,N q
Qmax
Qmin
- 6 -
= charge ultime de calcul = charge ultime expérimentale (plus grande charge observée lors
des essais) = charge de calcul (généralement état limite de service) = charge de plastification = charge maximum maximorum appliquée dans toute l'histoire du chargement = fraction de la charge totale Q appliquée sur la partie flexible = fraction de la charge totale Q appliquée sur la partie soudée
ou rigide des connecteurs. = moment fléchissant, effort tranchant, effort normal. = taux de charge
Rappel sur terminologie des essais de fatigue.
Q
~l Q
~c t
sollicitation ondulée répétée altérnée 2 : AQ/Qmax < l l
lr 0 < lr < l 0 - l
rsd = Qmax/Que lr = Qmin/Qmax
I.3 - NOTATIONS LIES AU DEPLACEMENT OU A LA DEfOR~1ATION
G = glissement = déplacement relatif acier-béton, dans le sens de l'effort.
S = soulèvement = déplacement relatif acier-béton, dans le sens perpendiculaire à la sollicitation.
é = déformation mesurée en un point.
I.4 - AUTRES NOTATIONS
E = module d'élasticité (indices a acier, b béton module sécant dans ce cas)
K = module de réaction 0- = contrainte normale Re = résistance du béton à la compression. Rt = idem en traction par feridage C7é = limite élastique de l'acier du connecteur Rr =raideur relative connecteur/ béton - paramètre qualitatif.
- 7 -
II - EVOLUTION DES TECHNIQUES DE CONNEXION ET DES THEORIES DE CALCUL I
II.l - PRESENTATION
On appelle construction mixte le mode de construction associant des matériaux différents reliés entre eux en vue de bénéficier des performances de chacun de ceux-ci. Ce concept est très ancien et dès 1 'antiquité différentes constructions ont été réalisées.
Le nombre de couples de matériaux associes ne cesse de croître depuis cette époque (métal/pierre, bois/métal, béton/acier ••• )jusqu'à nos jours avec l'apparition des matériaux dits composites.
En matière de construction de ponts les matériaux concuramment utilisés du fait de leur rapport coOt/performances sont l'acier et le béton.
Depuis la fin du siècle dernier, de nombreuses solutions ont été présentées en ce qui concerne leur association :
liaison continue par adhérence : béton armé, poutrelles enrobées de béton.
- liaison discrète par connecteurs scellements.
construction mixte,
Dans le cas des poutres mixtes, le système de connexion permet, en reprenant les différentes sollicitations existant à l'interface des deux matériaux leur solidarisation.
L'objet de cet te étude bibliographique est de présenter une synthèse des différentes recherches réalisées sur le comportement de différents connecteurs d'ossatures mixtes.
Bien que ne faisant pas stricto sensu l'objet de cette étude, le comportement de structures connectées et des théories de calcul de celles-ci font l'objet d'une présentation succinte ci-après.
- 8 -
II.2 - EVOLUTION DES SYSTEMES DE CONNEXION (voir planche Ici-après)
En 1922 la "Dominion Bridge Compagny of Canada" réalise des 'essais d'éléments de plancher composés de poutres métalliques en I enrobées de béton, et, à cette occasion apparaissent pour la première fois les termes d'interaction et de connexion entre l'acier et le béton.
Ce type d'essais, réalisé jusque vers 1930 a permis de montrer que l'adhérence existant entre les deux matériaux ne pouvait être prise en compte que dans le cas de poutres enrobées soumises à des sollicitations statiques et munies de dispositifs d'ancrage à leur extrémités.
De ce fait, au début des années 1930 les recherches portent sur la définition de systèmes de liaison plus performant et les premiers essais sur connecteurs sont réalisés. ·
La première recherche systématique est due à Voellmy ( 1933, Institut Fédéral pour l'essai des matériaux - Suisse).
Il s'agissait de Connecteurs composés d'une hélicoîde d'axe longitudinal et soudée à son contact avec la membrure supérieure. (dessin I.4.2).
Sur la base des essais push-out réalisés, Voellmy conclue que ce connecteur en spirale est sollicité globalement et après rupture de l'adhérence béton/poutre par des contraintes de cisaillement globales de l'ordre de 180 à 430 psi (1,2 à 3 MPa) et que la résistance du connecteur ne dépend que du diamètre de la barre et de la résistance du béton. L'effort de cisaillement est transmis pour partie directement par la partie inférieure soudée, pour partie par flexion de la barre formant la spirale.
Après les premières études de spirales, les laboratoires européens et américains ont essayé entre 1940 et 1950 d'obtenir des connecteurs plus performants et ont eprouvé :
*
*
*
des barres d'acier à béton armé en forme de crochet ( I .1. 3, I.1.6, I.1.12 ••• ).
des butées réalisées à partir de profilés divers U (dessins I.2).
carrés, T,
des systèmes combinés butées arceaux réalisés à partir des deux types ci-dessus.(dessins I.3).
I1 1 CONNECTEURS DITS SOUPLES I flexible shear connector u PLANCHE I
6
GOUJONS
7 8 9 10
11
I 2 j BUTEES / stiff s·hear connecter 1
1 2 3
J:l J "'"'"'"Ill"'"""' l D. 4 5
D J."""lll'""i!!'"'·'u
[]==il] ~~FORT Li RASANT
I3 CONNECTEURS COMBINES I cembined shear connecter
I 4 j CONNECTEURS CONTINUS A ADHERENCE RENFORCEE
continueus ~ms wtth- strengffïenmg adresion
2 ~------ 3
- 10 -
Les essais de Ros publiés en 1944 et portant sur un système combiné cornière/arceau ont montré que
*
*
La ruine se produit dans les essais statiques sur poutre comme lors des essais push-out, par rupture de béton pour des contraintes environ 3,5 fois plus élevées que la résistance conventionnelle sur cube. En fatigue, la rupture se produisait dans la soudure dans les deux cas.
Les fortes contraintes dans le béton étaient possibles du fait de l'état d'étreinte latérale. Il recommandait de limiter la contrainte dans le béton (calculée en supposant une distribution uniforme) à la fraction suivante de la résistance conventionnelle :
• 55 pour les ponts • 75 pour les bâtiments
Graf 11361 , 11371 trouve des ratios similaires (contraintes de ruptures égale à 1,7 à 3,2 fois la résistance conventionnelle sur cube) et propose une limitation similaire des sollicitations (50% de la résistance conventionnelle sur cube). A son sens, l'arceau ne participe à la résistance du système combiné que pour autant qu'il y ait une déformation suffisante du béton.
Ros 11381 et Graf 11361 ont étudié les possibilités de redistribution entre systèmes combinés ("effet de groupe"), le premier avec 3 niveaux de connexion, le second avec 2 niveaux de connecteurs disposés dans le même corps d'épreuve • Les conclusions étaient les suivantes :
- on retrouve globalement les ratios ci-dessus, même en l'absence de dispositif anti-soulèvement
- la raideur et la résistance moyenne par connecteur diminue légèrement avec le nombre de ceux-ci
Compte tenu de la difficulté de réalisation, les laboratoires américains ont recherché à mettre au point un connecteur flexible plus économe en main d'oeuvre.
L'étude a porté au début sur différents connecteurs estimés comme étant flexibles. (U, arceaux, systèmes divers) C'est à ce moment "charnière" que Viest, Siess et Newmark ont produit une intérressante étude de comparaison entre différents types de connecteurs. Puis la recherche s'est axée sur l'utilisation de goujons soudés au départ manuellement jusqu'à l' appari tian du système industriel proposé et commercialisé par Nelson Stud Welding ( NSW). La plupart des études sur ces gouj ans ont été conduites au laboratoire d'ingénierie Fritz pour le compte de NSW et tous les résultats des essais de mise au point réalisés dans ce laboratoire n'ont pas été publiés.
que
*
*
*
*
*
- 11 -
Les études de comparaison des différents connecteurs ont montré
dans le cas où la poutre est dimensionnée en interaction complète, les différences de raideur (très importantes) entre les différents types de connecteurs apparaissaient plus réduites au niveau du comportement d'ensemble de la poutre. L'incidence de la raideur du connecteur ne serait pas linéaire : 1901 note que la réduction de raideur a plus d'incidence que son augmentation.
les glissements relevés lors des essais push-out n'étaient reversibles que pour partie. En ce qui concerne le connecteur en U la partie irréversible s'accroît fortement à partir d'une certaine charge. Viest nomme celle-ci "charge c'ritique" et estime qu'elle doit correspondre à la plastification du métal du goujon. La charge cri tique se produit pour un glissement résiduel de 0,003 pouces (80 microns) pour les goujons de petit diamètre. Pour les goujons de gros diamètres cette charge n'était pas aussi bien définie et l'on a conservé la référence au glissement de 80 microns ci-dessus.
pour le connecteur en U, la majeure partie de la charge transite par la soudure.
La durée de vie en fatigue d'une poutre isostatique est augmentée si l'adhérence béton/membrure n'est pas empéchée (graisse) et est limitée par la résistance des connecteurs d'extrémité (les premiers rompus).
le comportement du connecteur en U 1901 était affectée par la largeur, l'épaisseur de l'aile libre, et la résistance du béton
Les essais systématiques publiés sur les goujons NELSON ont débutés en 1954 à l'Université de l'Illinois et à l'Université Lehigh toutes deux américaines. Les essais ont porté sur des poutres, sur des corps d'épreuve "push-out" sollicités aussi bien de manière statique qu'en fatigue ( l 133 I ' l 139 I ' l 1401 ' l 141 I ) •
La capacité de charge du goujon était évaluée comme étant celle pour laquelle il y a accroissement net des glissements résiduels ,et, quand celle-ci ne pouvait être repérée avec suffisamment de clarté, comme étant la charge pour laquelle le glissement résiduel atteint une valeur forfaitaire (75 microns).
Cette dernière charge paraissait une fonction des dimensions du goujon (diamètre, hauteur) et de la résistance du béton. Les essais sur poutre réalisés par 11331 ont montré que l'interaction était complète pour des charges sur connecteur voisines de la charge utile ci-dessus.
Tableau l - VENTILATION DES ESSAIS REALISES ENTRE 1930 ET 1986
X.Y = X nombre de poutres, Y = nombre d'essais de push-out réalisés
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------IHélicoidel Goujons 1 Butées 1 U !systèmes 1 Arceauxlcornièresl Divers 1 Total !Total rela-1 1 1 1 lcombinés 1 1 1 1 ltif (%)-%)
:30-40 1 17-36 1 1 1 1 5.0 1 1 1 22-36 1 15-4
40-50 1 4-lo 1 1 0.1 1 6.47 1 5.23 0.14 1 3.o 1 o.56 1 18-157 1 12-19
50-60 1 1 1-112 1 1 4.0 1 6.8 1 1 1 11-120 1 8-15
70-80 1 1 37-118 1 1 0.40 1 3.56 1 0.12 1 0.4 1 37-230 1 25-27
ultérieur 1 1 20-101 1 1 1 1 1 7. 49 1 27-150 1 20-18 à 80 1 1 1 1 1
7-35 1 1 1 2.44 1 1 19.68 1 28-147 1 20-17 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Total 1 21-46 1 65-366 1 0-7 1 10-87 1 14-87 1 7-58 1 3-12 1 26-177 1146-840 1 100-100 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Total 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 relatif 1 14-5 1 44-44 1 0-1 1 7-10 1 10-10 1 5-7 1 2-2 1 18-21 1100-100 1 / 1
(%)-%) 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
1-' 1\)
- 13 -
Chapman et Balakrishnan ont montré, à l' Imperial College que la charge ultime du connecteur constituait un indicateur plus intéressant que la charge critique : la connexion ne devait pas rompre avant la poutre. De ce fait, ils proposaient de limiter la résistance de calcul des connecteurs à 0,8 Que pour le calcul des moments ultimes.
Les goujons ne représentent pas, selon 11081 la solution optimale du fait des coûts et des contraintes d'utilisation car
*
*
Les coûts sont élevés pour la fourniture du goujon, pour l'investissement des pistolets de soudage et leur entretien.
Les contraintes d'utilisation sont importantes :
Il Un transformateur de soudage pèse environ 500 kg et permet le raccordement d'un seul pistolet de soudage. Sur de grands chantiers, le système est trop lent.
- L'équipement de soudage nécessite une alimentation électrique avec une puissance raccordée de 80 kVA qui souvent, surtout sur les chantiers éloignés, n'est pas disponible. En outre, l'installation électrique provisoire nécessaire à l'alimentation électrique sur le chantier revient très cher.
- Pour les tôles profilées, les tôles galvanisées, en cas de protection contre la corrosion des poutres, la liaison par soudage est mauvaise de sorte qu'on peut normalement s'attendre à un pourcentage de défauts de 8 à 12% et que l'on se montre donc plutôt sceptique vis-à-vis de ce système.
- Di verses influences climatiques (température inférieure à + 2°C, humidité relative élevée, temps pluvieux) ne permettent pas le soudage, d'où des retards dans l'avancement des travaux.
- Il arrive souvent que des soudeurs qualifiés ne soient pas disponibles."
Enfin, si les cadences de mise en place sont élevées (120 unités par opérateur et par heure, au maximum maximorum) le nombre d'unités peut être très élevé (jusqu'à 125.000 selon 11651 sur 12 ponts anglais) et ce système peut s'avérer beaucoup plus coûteux que les solutions de connexion pour cornière. (enquête réalisée par le LRN).
- 14 -
De ce fait, se développent dans différents pays et depuis 1980 environ, des recherches en vue de diminuer les inconvénients ci-dessus voire remplacer ce type de connecteur :
- Au Liechstenstein, la Société HILTI étudie et vend un connecteur en cornière destiné au bâtiment et mis en place par cloutage.(dessin 1.1.11).
- Au Japon, l 'uni ver si té de Kobé et un lamineur ( Sumi to métal Industries) étudient un profilé à membrure embossée.
- Au Japon l'université étudie le couplage ferraillage transversal/connecteur.
- En Italie, l'université de Trieste étudie la découpe et pliage de l'âme du profilé pour réaliser la connexion.
- Aux U.S.A. sont étudiés des groupes discrets de goujons mis en place au travers de bacs aciers, en bâtiment, et en vue de réaliser des poutres à âme discontinue permettant une réduction des hauteurs de plancher par intégration des tuyauteries dans l'âme (Stub Girder, Framing System)
- En U.R.S.S. apparaissent sur de nouveaux ponts des groupes discrets de connecteurs réalisés à partir d'arceaux et constituant des éléments de forte puissance.
- En Allemagne est étudiée la connexion par boulons à haute résistance.
- Enfin, en France, outre notre étude sur la compréhension du fonctionnement des connecteurs et plus particulièrement le connecteur en cornière, des études particulières ont été réalisées sur les butées arceaux dans le cas d'un pont prototype et d'autres sur les goujons auto foreurs en vue dans ce cas d'une utilisation en bâtiment.
La diversité des recherches réalisées montre qu'il n'existe pas de connecteur idéal et qu'il demeure un besoin de compréhension du fonctionnement des différents connecteurs.
Les tableaux en annexe n°2 donnent la liste des essais réalisés et la nature de ceux-ci.
If .3 - EVOLUTION DES DlffERENTES THEORIES DE FONCTIONNEMENT DES POUTRES MIXTES
Dans une première approche, Andrews ( 1912) on a considéré que l'acier et le béton restaient liés par adhérence. De ce fait, les sollicitations internes étaient calculées avec les hypothèses classiques de la résistance des matériaux.
- 15 -
Cette première approche s'avérait expérimentalement suffisante, au moins jusqu'à rupture de l'adhérence. Pour reprendre les sollicita- tians au delà de ce seuil, des connecteurs ponctuels ont été utilisés ultérieurement. Le modèle d'Andrews s'avérant inutilisable pour ces niveaux de sollicitations, plusieurs théories élastiques ont été proposées (Stüssi 1947, Granholm 1949). La plus connue est celle de Newmark (USA, Université de l'Illinois, 1951) dont les principales hypothèses de base sont les suivantes
- continuité de la liaison acier/béton - le glissement à l'interface acier/béton en un point donné
est proportionnel à l'effort de cisaillement en ce point.
Ce modèle s'avérait suffisant pour les charges de service, et trop approximatif pour les charges élevées, ceci étant plus particulièrement du à l'hypothèse de la linéarité de la courbe charge/glissement relative aux connecteurs.
Cette théorie a fait l'objet d'une vérification :
3 poutres étaient éprouvées, la longueur de la dalle représentant 10 fois son épaisseur, et la portée 3 fois la largeur de la dalle.L'interaction n'était pas loin d'être complète. On concluait que la théorie était valide et que les courbes charge/glissement notées lors de l'essai push-out étaient très voisines de celles relevées sur poutres. (l'on notera que les sollicitations imposées aux connecteurs restaient faibles et le comportement du connecteur pouvait être qualifié de linéaire en fonction de la charge appliquée).
Newmark propose dans cet te étude les notions d'interaction et de degré d'interaction.
L'interaction totale ou complète (entre la poutre et la dalle) est définie par l'absence de glissement entre les deux matériaux. Dans ce cas, la poutre mixte se comporte de façon monolithique et ce cas représente une limite supérieure en résistance, et inférieure en déformation et flèche.
L'absence d'interaction est caractérisée par le libre glissement de l'acier et du béton. Ceci représente la limite inférieure en résistance, et supérieure en déformation et flèche.
L'interaction partielle est obtenue dans le cas de poutres munies de connecteurs mécaniques souples où il y a toujours glissement entre la dalle de béton et la poutrelle métallique impliquant une discontinuité de déformation à l'interface acier-béton.
INTERACTION 1 PLANCHE II L
DEFLEXIONS POUR DIFffRENTES VALEURS DE 1 le
o/.,/P
Lt2
GLISSEMENTS LE LONG DE LA POUTRE POUR DIFFERENTES VALEURS DE 11 c
1 Ir:= oo (int~a r:tion tata te J 1/r:: 80
1/r: = 20 -::.--.;:~-1lc=13
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L/2
1 COMPRESSION OU BETON LE LONû DE LA POUTRE POUR DIFFERENTES VALEURS DE 1/c
faite.
- 17 -
Les valeurs des déformations et flèches sont comprises entre les valeurs des deux cas précédents.
La planche II extraite de 171, illustre ces notions dans le cas d'une poutre mixte de 6 m de portée soumise à un effort centré unitaire et donne l'allure de la flèche, du glissement et de la compression dans le béton le long de la poutre pour différentes valeurs du degré d'interaction l/C.
Le degré d'interaction est une fonction de différentes caractéristiques géométriques de la partie métallique et du hourdis béton et caractérise le niveau d'indépendance de ces deux matériaux.
Après Newmark, Siess et Dai (USA, Université de l'Illinois, 1967) présentaient un modèle de comportement pour des états élastiques et plastiques basé sur les considérations suivantes :
- la liaison acier/béton est discrétisée - la courbe charge/ glissement est décomposée en plusieurs
droites.
Aucune comparaison avec un modèle expérimental n'a toutefois été
Chapman et Yam proposeront en 1968 un modèle analytique élasto-plastique prenant en compte une relation logarithmique entre l'effort appliqué et le glissement. Cette analyse a été utilisée partiellement pour l'élaboration du code anglais CP 117.
Hallam (Australie) développera (en 1978) un modèle prenant en compte une loi de comportement du connecteur dépendante de l'histoire du chargement. Un modèle de ce type sera développé par Behr et Seddik au LCPC pour le cas de matériaux élastiques-plastiques.
Roderick (Université de Sidney) développera le modèle Chapman-Yam en y incluant une fonction polynomiale pour la courbe charge/glissement ainsi que les effets des déplacements résiduels.
Le dernier modèle de calcul développé est celui de Aribert-Labib repris ensuite par Aribert-Abdel-Aziz. Ce modèle prend en compte des lois de comportement des matériaux très fines ( élasto-plastique écrouissable pour l'acier, loi non linéaire pour le béton) mais ne concerne que les chargements monotones croissants.
- 18 -
CALCUL A L'ETAT LIMITE-ULTIME
Lors d'essais de poutres mixtes dotées de connecteurs "flexibles" (goujons) on a constaté qu'une redistribution s'opérait au voisinage de la charge ultime et que tous les connecteurs étaient à ce niveau de charge également sollicités.
De là est apparue la notion de connexion adéquate (ou totale).
Une connexion est totale si la résistance de la poutre n'est pas augmentée par addition de connecteurs supplémentaires.
Les théories concernant l'état limite-ultime peuvent être classées en deux catégories
*
*
- celles basées sur l'équilibre statique des efforts internes
- celles considérant en plus la répartition des dé formations.
Les premières sont basées sur l'hypothèse de la plastification totale de chaque matériau dans la section.(matériau idéalement élastique/plastique) • Simples, ces théories donnent la limite inférieure de la résistance globale car ne prenant pas en compte l'écrouissage de l'acier. Dans le cas de butées trop petites (induisant dans ce cas une rupture fragile) ces théories surestiment la capacité portante.
Les secondes ont été proposées en premier par Stüssi qui supposera que la réparti tian des déformations était continue et linéaire dans l'ensemble de la poutre mixte.
Le tableau II récapitule les différentes théories proposées.
- 19 -
TABLEAU Ii - THEORIES DIVERSES DU CALCUL DES POUTRES MIXTES
=============================================================================================================================== 1 DATE 1 AUTEURS - PAYS !Réf. 1 Hypothèses principales (outre celles de Méthode de résolution 1 1 1 1 1 la théorie de l'élasticité) 1 1 1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1912 !Andrew (GB) 1 l 1- béton tendu fissuré 1 1 1 ! Interaction totale 1 1- planéité des sections déformées 1 1 1 !poutres enrobées 1 1- pas de glissement à l'interface acier/béton 1 1 1 1 1 1 (adhérence acier/béton non rompue ) 1 1 1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1947 IStüssi (D) 1 160 1- connecteurs de comportement élastique 1 Calcul de la répartition des efforts 1 1 !Interaction partiel-! 1 linéaire Ide cisaillement par un système d'é- 1 1 Ile 1 1- pas de soulèvement à l'interface acier/béton lquation linéaire (l par connecteur) ré-1 1 1 1 1 1 solution par la méthode des différences 1 1 1 1 1 !finies. 1 1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1949 IGranholm 1 161 1- connexion continue !Equation différentielle résolue par 1 1 fpoutrea composites 1 1- glissement proportionnel à la contrainte de !différences finies. La résolution est 1
1 l(en bois) symétri- 1 1 cisaillement. !donnée pour des systèmes isostatiques 1 1 lques par rapport au 1 1- pas de décollement entre les différentes !(poutre et console) 1 1 fplan médian. 1 1 couches 1 1 1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1952 fNewmark (USA) 1 162 1- connexion continue !Equation différentielle du 2ème ordre 1
1 !Interaction partiel-! et 1- glissement proportionnel à la charge transmi-ldont l'effort de cisaillement et sa ré-1 1 f le 1 5 1 se 1 partition sont les inconnues. Résolu- 1 1 1 1 1- pas de décollement à l'interface acier/béton ftion par différences finies. 1 1 1 1 1- matériaux de comportement élastique linéaire 1 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1967 ISiess Dai (USA) 1 1- matériaux élastiques-plastiques 1 1 1 1 1 1- connexion discrète 1 1
1 1 1 1- loi de comportement du connecteur multi-liné-I 1 1 1 1 1 aire. 1 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1968 IYam-Chapman 1 1- matériaux élastiques-plastiques 1 1 1 1 1 1- loi de comportement du connecteur logarithmi-1 1 1 1 1 1 que. 1 1
1-------------------------------------------------------------------------------------------'-------------------------------- -1 1 1978 IHallam (AUS) 1 117 1- matériaux élastiques linéaires 1 1 1 1 1 1- résistance nulle du béton à la traction 1 1 1 1 1 1- égalité des courbures 1 1 1 1 1 1- la courbe de comportement du connecteur dé- 1 f 1 1 1 1 pend de l'histoire du chargement. 1 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------I 1 1980 1 Seddik-Behr (f) 1 1- connexion discrète 1 f 1 !Interaction partiel-! 1- pas de décollement (égalité des courbures) 1 1 1 l le 1 1- gliseement non linéaire 1 1 1 1 1 1- chargement non monotone croissent. 1 1 1 1 1 1- matériaux élastiques puis parfaitement plas- 1 1 1 1 1 1 tiques. 1 1 1 1 1 1- béton tendu non pris en compte. 1 1 1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1985 IAribert-Abdel-Aziz 1 1- chargement monotone croissant 1 1 1 1 ( f) 1 73 1- planéité des sections pour l'acier et le bé- 1 1 1 1 1 1 ton 1 1 1 !Interaction partiel-! 1- connexion discrète 1 1 1 Ile 1 1- loi de comportement du connecteur non linéaire f 1 1 Calcul jusqu'à l 'é- 1 1- deformée dO à l'effort tranchant négligé et 1 1 1 tat ultime. 1 1 et fluage non pris en compte. f 1 1 1 1- possibilité de décollement à l'interface 1 1 1 1 1 acier/béton 1 1 1 1 1- matériaux élasto-plastiques écrouissables 1 1 1 1 1 (y compris acier des armatures) • 1 1 1 1 1 1 ===============================================================================================================================
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III - ESSAIS REALISES I
Les essais de cisaillement réalisés en vue de représenter le comportement d'un connecteur appartenant à une poutre sont nombreux.
Grossièrement, ils peuvent être classés en 5 catégories (voir planche III.l)
push-out l 136 I , l 167 I Cet essai tend à représenter le fonctionnement de la connexion d'une poutre, les dalettes de béton simulant le hourdis et le profilé, la poutre. Comme le montrent les croquis de la planche, les formes retenues ont été diverses ainsi que les conditions d'appui des dalet tes ( platre au contact dalet te/plateau de la presse, liaison des dalettes par des armatures ••• ) De même, diverses natures de contact connecteur/béton ont été étudiées (voir dessin issu de 11281).
- double push-out (ou essai de cisaillement bisymétrique réalisé sur une dallette tendue ou comprimée) (11211, l 1361)
- push-off 11361, se rapprochant d'un cisaillement pur par diminution de l'excentricité.
- push-around ou cisaillement giratoire l 121 I , essai se rapprochant des conditions réelles de sollicitation d'un connecteur d'une plaque mixte par exemple
- push-in 1321, l3ül.
Pour chacune de ces catégories, des dimensions différentes du corps d'épreuve ont été utilisées ainsi que différentes conditions d'interface et l'on peut se poser les questions suivantes :
*
*
*
*
Comment comparer ces essais entre eux ?
Quel est le degré de représentativité de ces essais ?
Quelles sont les incidences des différents paramètres ( géométriques, mécaniques ••• ) sur les résultats obtenus? Quelle est la façon optimale de tester un connecteur ?
III.! - COMPARAISON DES DIFFERENTES CATEGORIES D'ESSAIS
Dans l'essai push-out on peut penser que le plateau de la presse limite les possibilités de soulèvement au moins à son voisinage, ce qui n'est pas le cas dans l'essai double push-out (DPO).
Teraskiewicz 11631 compare les corps d'épreuves de ces deux types ne différant que par la longueur de la dalle et le type de sollicitation (les connecteurs étudiés étant des goujons 19 x 102).
- 21 -
A charge donnée, les glissements et soulèvements sont plus importants dans l'essai DPO. La charge ultime expérimentale (Que) y est beaucoup plus faible (moitié environ, voir courbes l 163 I planche III.l).
Le mécanisme de sollicitation y est différent. l 136 I indique qu'il se forme une bielle de compression de largeur beaucoup plus réduite que dans l'essai push-out. l 21 I indique que le mécanisme de ruine n'est pas conforme à celui observé sur poutres.
Compte tenu du peu de représentativité, l'essai DPO n'a plus été réalisé.
On peut penser que l'excentricité est mieux connue dans l'essai push-off et que cet essai est plus pur.
Les données présentées dans l'étude de Teraskiecwicz l 136 I permettent une comparaison push-out/push-off à l'aide de l' indicateur charge/glissement (planche III.l). On constate que la réponse des deux types de corps d'épreuves est identique pour une valeur de charge de l'ordre de 0, 6 Que ( 9t sur le graphe) • Au delà de cette charge, les glissements croissent de manière très importante dans l'essai push-off.
D'autre part, la figure 1181114 - planche III.3 - montre que l'excentricité de l'effort (jusqu'à une certaine valeur ne modifie que peu la charge ultime (dans le cas de dalles à renformis).
Cet essai n'a plus été réalisé par la suite, peut-être à cause de sa complexité et de la similitude des résultats obtenus avec ceux de l'essai push-out.
La difficulté d'obtenir deux dalles de béton présentant des résistances quasi identiques avait amené, entre autres, à la réalisation d'essai push-in.
En fait, dans ces essais, deux connecteurs sont testés de manière simultanée dans la même masse de béton, ce qui pas~ des problèmes de fonctionnement et d'interprétation.
Ces derniers essais présentés à titre indicatif, n'ont été réalisés qu'en un petit nombre d'exemplaires.
- 22 -
On peut penser que l'essai de cisaillement giratoire (push-around) est plus représentatif de la réalité des sollicitations d'un connecteur (goujon) d'une plaque mixte.
En effet, sur les dalles mixtes ou poutres mixtes, l'effort de cisaillement varie en intensité mais aussi en direction suivant la proximité du point d'impact de la charge par rapport au connecteur. De ce fait, Clarke 11211 propose ce type d'essai, pour des goujons 13 et 19 mm.
L'intensité de l'effort varie suivant l'angle d'attaque (voir planche 111.1), les valeurs extremales (min, max) étant appliquées respectivement à chaque quart de tour.
Si l'on considère que l'on peut comparer les deux endommagements suivants
* Celui produit dans un essai classique pour une charge passant de Qmin à Qmax.
* Celui produit sur un quart de tour lors de l'essai de cisaillement giratoire d'amplitude variable.
Alors, l'auteur signale que ce dernier essai est plus sévère que le premier : pour une configuration donnée, la durée de vie serait à titre d'exemple réduite d'une facteur 10. Toutefois, les résultats des essais classiques (push-out) de fatigue peuvent être pris en compte si l'on utilise la notion d'amplitude équivalente de cisaillement (dont les valeurs sont spécifiées dans 11211. De ce fait, ce type d'essai ne présente pas un intérêt majeur.
On conclut que sur l'ensemble des catégories d'essais envisagés, c'est l'essai push-out qui est considéré communément comme étant le plus représentatif.
Quel est sa représentativité par rapport au fonctionnement du connecteur dans une poutre ?
III.2 - COMPARAISON PUSH-OUT/POUTRE
Quelques objections sont souvent faites à l'encontre de la représentativité de l'essai push-out.
l) La dalle est contrainte sur toute sa largeur, ce qui n'est pas le cas dans l'essai push-out pour lequel la dalle n'est sollicité qu'au droit du connecteur.
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En fait, les efforts de cisaillement sont maximaux au droit des appuis (poutres isostatiques) ou au droit des points d'inflexion. Dans les deux cas, le béton est peu sollicité et dans ces conditions, l'essai push-out est assez bien représentatif. Les essais réalisés par Teraskiewicz 11631 sur des corps d'épreuves push-out et pour des goujons de 19 mm montrent que les résultats sont peu affectés par la compression de la dallette.
2) La taille de la dalle et la quantité de ferraillage peuvent être différents dans l'essai push-out et dans la réa li té. Ceci né ces si te une définition correcte de la géométrie du corps d'épreuves.
3) Le nombre de sections connectées est différent : une seule dans le cas de l'essai push-out. Ceci pose la question de l'effet de groupe qui est traité plus loin.
4) La flexion transversale, qui tend dans le cas des poutres de rive, à comprimer la base du connecteur n'est pas bien représentée dans l'essai push-out.
Au vu des essais que nous avons réalisés nous estimons que cette compression tend à renforcer l'état d'étreinte latérale ce qui améliorerait les performances du connecteur.
Comparaison des courbes charge/glissement
Les courbes charge/glissement définies lors des essais push-out et celles déduites à partir des essais de poutre sont identiques selon l 5 1 ' 1 8 I ' 1 90 1 •
Comparaison des charges limites ultimes
raisons Cette comparaison n'a pas été réalisée en détail pour plusieurs
la plupart des essais push-out ont été réalisés en effort et non à déplacement contrôlé, de ce fait, les courbes charge/glissement ne sont connues que pour partie.
- La répartition des efforts entre connecteurs d'une poutre sollicitée à l'état limite ultime n'a jamais été mesurée mais à été estimée sur la base de quelques mesures.
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Comparaison des déformations d'un connecteur
17 I indique que la répartition des déformations sur un U appartenant à un corps d'épreuve push-out ou à une poutre (dimensionnée en interaction totale) ont même allure.
L'allure des déformations mises en évidence par 1191 sur un ouvrage sont qualitativement comparables à celles relevées lors d'essais push-out.
Comparaison des soulèvements
Les ratios soulèvement/glissement définis lors d'essais push-out et lors d'essais de ponts sont voisins ou identiques 1541.
Représentativité de l'essai push-out en fatigue
Pour un pont isostatique, les connecteurs en extrémité sont soumis à des efforts de même sens au passage des surcharges alors qu'en partie centrale, ils sont soumis à des efforts al térnés, et 1' amplitude du cisaillement y est supérieure au cisaillement maximal (voir ligne d'influence de l'effort tranchant). Le long de la poutre l'amplitude de cisaillement ne varie que très peu alors que la valeur maximale évolue fortement.
Ces sollicitations de ni veaux et d'amplitudes différents peuvent être prises en compte lors de l'essai push-out de fatigue.
La figure 13 l 116 I (planche III. 2) présente une comparaison de courbes de Woehler pour des gouj ans appartenant à des poutres ou à des corps d'épreuves push-out.
Dans les poutres, les efforts sont calculés en interaction complète et il n'est donc pas tenu compte de la redistribution des efforts.
Mainstone constate que les deux domaines d'existence des courbes de Woehler se recoupent et il conclut que les résultats d'essais push-out sont plutôt pessimistes par .rapport à ceux tirés des essais de poutres.
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King, Slutter, Driscoll, cités par 11181 admettent que la rupture par fatigue de goujons sollicités par essai push-out est très légérement plus précoce que celle observée (à sollicitations égales), sur poutres. Culver et Caston font la même observation pour des connecteurs en U, la différence push-out/poutre étant plus marquée.
On conclue que dans les conditions étudiées, l'essai push-out statique rend bien compte du comportement du connecteur dans une poutre sollicitée de manière monotone et croissante. En fatigue, cet essai ne représente pas trop mal, compte tenu de la dispersion relative à ce type d'essai, la réalité de la fatigue d'un connecteur d'une poutre.
III.3 - INFLUENCE DE DIFFERENTS PARAMETRES
Adhérence - frottements
L'incidence de l'adhérence béton/membrure est importante. Selon 121 au moins 20% des efforts appliqués sont repris de cet te façon si la membrure n'est pas graissée. Selon 17 I , à charge donnée les glissements sont réduits d'au moins 30% (voir planche lll.2 - figure 11817).
Du fait de la présence de soulèvements à l'interface acier/béton l'adhérence n'intervient que pour les charges extrémement faibles.
Différents systèmes ont été employés pour empécher l'adhérence membrure/dalle: huile de décoffrage, peinture bitumineuse 1321.
Qualité du contact connecteur/béton
L'importance de ce paramètre est faible - voir fig. l 18 l 7 planche II l. l 8 I indique que cet effet est quasiment nul dans le cas de la présence de colle à jauge disposée en partie courante du connecteur.
Conditions de contact dalle/plateau de la presse.
L'Eurocode n°4 basé sur les standarts britanniques BS 5400 propose de mettre en place une couche de plâtre ou une base rigide.
Les auteurs de 1501 ont utilisé une plaque d'élastomère (néoprène) de 4mm d'épaisseur recouverte d'une feuille de carton; l 9 I attribue des écarts de 10% sur la charge limite ultime du fait que les plateaux de la presse ont été graissés.
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Oehlers a fait une étude complète du problème montrant que l'incidence des conditions de contact dépend en fait de la géométrie du système : quand le ratio longueur du connecteur/longueur de la dalle est de l'ordre de 0,2 pour une longueur de dalle supérieure à trois fois sa largeur, alors la distribution des déformations est quasi indépendante des conditions de contact dalle/plateau de la presse.
Les figures 13 et 14 données par 11841 de la planche III.3 montrent l'effet de l'excentricité de l'effort extérieur.
Incidence d'une compression extérieure de la dalle
Teraskiewicz l 163 I a appliqué lors d'un essai push-out une contrainte de compression constante sur chaque dallette et égale à 1/6 et 1/12 de la résistance conventionnelle du béton définie sur cube, lors d'essai push-out sur connecteurs goujons 19 x 102 pouces. Il conclue que dans ce cas les contraintes extérieures appliquées n'ont aucune incidence ni sur la courbe charge/glissement ni sur la courbe charge/soulèvement. Par contre, la charge ultime diminuerait de 15 à 13,8 t soit 10% environ par application de cet effort extérieur de compression.
L'application d'un effort extérieur de traction ne modifie pas la charge limite ultime d'un goujon sollicité dans un essai push-out 1221.
Incidence de l'histoire du chargement 11701
La figure 24, planche III.3 montre que les courbes charge/glissement obtenues pour un chargement monotone croissant et pour un chargement discontinu peuvent être superposées.
Nota - répétabilité de l'essai push-out
Suivant les résultats obtenus par l 5 I l'essai push-out apparait comme un indicateur fidèle, l'écart sur les charges limites ultimes constatées sur un même groupe de corps d'épreuves ne dépassant pas 7% (très exceptionnellement 15%).
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IV - CHARGE LIMITE ULTIME EXPERIMENTALE <Que) I
L'objet de ce chapitre est d'étudier les paramètres influant sur la charge limite ultime. Celle-ci est définie communément comme étant la plus élevée rencontrée au cours de l'essai. Elle ne correspond donc pas à la limite de reversabilité ou à la charge maximale .obtenue en fin d'essai pour une histoire donnée de chargement.
rv.1 - MODES DE RUPTURE
Plusieurs modes de rupture sous sollicitations statiques peuvent être envisagés.
Mode l : rupture par le béton. Ce mode peut se décomposer en sous modes : ruptures par écrasement local, (conjugué ou non au cisaillement du béton), rupture par fendage de la dalle, rupture mixte.
Mode 2 : rupture par l'acier : cisaillement du corps du connecteur, cisaillement de la soudure.
Mode 3 : rupture mixte : déformation excessive de l'acier entrainant une concentration accrue des contraintes dans le béton puis le rupture dans celui-ci.
Le mode de rupture dépend de la "raideur" relative connecteur/béton, Rr.
* Pour les connecteurs très raides (ou Rr élevé) la rupture se produit en mode 1. A titre indicatif, dans le cas de membrures embossées l 1881 la rupture par cisaillement intervient quand le ratio surface horizontale de la membrure/surface frontale des butées est inférieur à 9. Pour une valeur plus forte de ce ratio, la ruine se produit par écrasement local du béton, au droit de l'embossement.
Cette rupture par cisaillement s'accompagne de déplacements très faibles, 3 à 4 fois inférieurs à ceux introduits par l'écrasement du béton en pied de connecteur selon 11681
La contrainte dans le béton que l'on peut calculer pour des butées sollicitées au voisinage de la charge de rupture est de l'ordre de 2, 5 fois celle déterminée expérimentalement par des essais sur cylindres.
*
*
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Pour des connecteurs très souples ( Rr faible) : la rupture se produit dans l'acier. A titre d'exemple, ce mode de rupture a été obtenu sur des cornières disposées dans une dalle de béton à hautes performances (essais du LPC NANCY), et sur des goujons 11701 ,151 •
Pour des connecteurs "intermédiaires" (Rr moyen)
Cet te catégorie concerne les U qui, observés après rupture font apparaître 181 , 11681 un écrasement local du béton à la base et une déformation importante de l'aile libre du connecteur. La fissuration des faces de la dallette précède cette rupture.
Ce type catégorie concerne aussi les goujons. Sur la base des photos présentées par 11701 on retrouve les mêmes indications que ci-dessus (voir planche IV.l FIGURE 1 11701). La déformation du goujon LAl est plus importante que celle du goujon LEZ (résistances de béton différentes).
Ainsi le mode de rupture dépend essentiellement de la raideur relative connecteur/béton.
IV.2 - INCIDENCE DES DIFFERENTS PARAMETRES GEOMETRIQUES
Incidence de la présence d'un renformis
Dans les domaines de géométrie étudiés, la présence d'un renformis ne modifie pas fondamentalement la valeur de la charge limite ultime Que.
Ainsi
*
*
181 indique que du fait de l'augmentation de l'excentricité, (présence d'un renformis,) Que chute de 6,5% (valeur du même ordre que la dispersion sur la valeur de la charge.
l 181 I indique que l'incidence de l'augmentation de la largeur du renformis (10 à 17 cm) n'augmente que peu (10%) Que. (voir planche III.3). Par contre, l'augmentation du nombre de cadres verticaux (2 à 9) se traduit par une forte augmentation (25%) de cette charge.
Un nervurage longitudinal (exemple : bac acier disposé transversalement à la poutre) réduit notablement la charge ultime (voir les essais réalisés sur goujons et bacs)
- 29 -
Incidence du ferraillage
La mise en place d'un ferraillage hélicoïdal (diamètre de cintrage 50 mm, pas 25 mm) augmente fortement la résistance ultime d'un goujon :
- 30% selon 11651 pour des goujons 19 x 75 - 20% selon Sattler cité par Janss 11071 •
Le ferraillage de la dallette intervient l 22 I sur Que mais aucun essai comparatif n'a été réalisé (hormis les études de Oehlers, en cours). Les connecteurs Robinson, les butées arceaux, les cornières, sont dotés de filants. Seul 12 I a tenté une première analyse de leur rôle vis à vis de la rupture : il constate que les filants constituent un encastrement limitant les déformations du connecteur et améliorant la résistance à la rupture.
Incidence de la présence d'un dispositif anti-soulèvement
L'incidence de la présence ou l'absence de la membrure horizontale d'un U est décrite dans le paragraphe "sens de sollicitation".
Teraszkiewicz 11631 a montré pour des essais double push-out (ou la liber té de soulèvement est plus grande) que l'absence de tête pour un goujon 19 x 102 réduisait la charge limite ultime Que d'environ 15% ( 25% pour des essais push off).
Incidence de la géométrie du connecteur
Pour des connecteurs peu hauts, (en U ou en Z) Que est fonction linéaire de la largeur (fig 15119 planche IV.l) et de l'épaisseur de l'aile libre (fig 15117 de la même planche et pour un plat de 2,5 cm de haut)
Epaisseur de la membrure
La réglementation 11041 , 11071 fixe des épaisseurs minimales mais aucune étude n'a été faite sur l'incidence de ce paramètre sur Que.
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IV.J - INCIDENCE DE LA QUALITE DES MATERIAUX
Incidence des caractéristiques mécaniques de l'acier
Selon l 18 I , si la limite élastique du goujon diminue et que la contrainte de rupture reste constante, alors il n'y a aucune modification de Que.
l 21 I a réalisé une étude comparative relative au modes de soudage : soudage traditionnel/soudage par étincellage pour des gouj ans. Les paramètres et procédures de soudage ne sont pas définies, mais il annonce que Que est plus élevée ( 20% environ) dans le cas de soudure manuelle du fait d'une meilleure résistance du métal dans la zone de soudage.
Incidence de la résistance du béton (Re)
Quel que soit le type de connecteur étudié, goujon, butée, arceau, U, chevilles, la résistance ultime est fonction de la résistance du béton. Cette incidence est d'autant plus marquée que le connecteur est rigide : la figure 144112, planche IV.2 montre que l'incidence de la résistance sur Que est plus importante sur un connecteur l" x 4" que sur un connecteur 3/4"x4". D'autre part, on peut déduire le même type de résultat de la figure 14417 figurant planche IV.J. En effet, les relations entre Que et Re sont :
Que = (KdaN)
Que = (KdaN)
0,357 Re + (MPa)
0,200 Re + (MPa)
11,4 pour la butée arceau 102 x 25
10 pour la goujon 25 x 102 (l "x4")
On retrouve ce résultat sur la planche IV.4 représentant l'analyse statistique d'une centaine d'essais push-out, analyse réalisée par Oehlers à l' université de i'iarwick sur des gouj ans de 13 mm, 16 mm, 19 mm, l 22 I précise même que pour des goujons de 8mm de diamètre Que est indépendante de la résistance du béton.
La planche IV. 4 (figure du bas) présente une comparaison de l'incidence de la résistance du béton sur la charge limite ultime expérimentale pour différents types de connecteurs étudiés par 1441.
IV.4 - INCIDENCE DU MODE DE CHARGEMENT
Incidence du sens de sollicitation
Pour les connecteurs inclinés : arceaux, Robinson, l'application d'effort en sens inverse introduit une réduction importante de Que, respectivement 25% et 70%.
- 31 -
En ce qui concerne les U cette réduction est plus réduite, environ 15% selon 1441 pour des connecteurs de 75 mm de haut. En d'autres termes, la résistance du U est environ 15% supérieure quand les membrures sont tournées dans le sens opposé à la poussée (voir planche IV.5)
En ce qui concerne les sollicitations multiaxiales appliquées à un goujon 1221 propose la courbe d'interaction suivante :
Que = Qo Que
Qo Tu
=
= =
Tu/h charge limite ultime quelle que soit la direction de sollicitations. charge ultime en cisaillement simple. Effort maximal de traction dans le goujon.
Incidence de la vitesse de mise en charge
Thür limann ci té par l 901 estime que la vitesse de chargement intervient au voisinage de la charge limite ultime et justifie les écarts constatés sur celles-ci.
Incidence de l'excentricité de l'effort
11811 a étudié l'effet de l'excentricité sur Que en faisant varier au maximum celle-ci. La variation de la charge limite ultime obtenue était de l'ordre de 50%.(voir ci-avant).
Incidence de la présence d'un effort extérieur
l 22 I a réalisé des essais push-out sur des dallet tes tendues et montre qu'il n'y a pas, dans la gamme étudiée, de relation entre les résistances ultimes et la tension de la dalle. La résistance ultime Que serait plus influencée par des effets locaux autour du goujon (vides, fissuration, ••• ).
IV.5 - RESULTATS EXPERIMENTAUX
Dispersion des résultats
Selon l 93 I , qui a travaillé sur 125 essais push-out de configuration quasi identiques et réalisés par différents laboratoires sur goujons, le coefficient de variation de Que est de l'ordre de 8%.
11701 a réalisé 48 essais pour tester 16 configurations différentes, l'écart moyen entre essais d'un même type a été trouvé de 6,8% de la valeur de Que max. et conclue que la charge limite ultime est connue à plus ou moins 3,4%.
- 32 -
V - GLISSEHENTS /
Le glissement caractérise globalement la réponse d'un connecteur à une sollicitation donnée. Il a fait l'objet d'un relevé systématique, ce qui n'est pas le cas du soulèvement. La quasi totalité des essais réalisés ont été pilotés en effort, de ce fait la courbe charge/glissement n'est pas connue en totalité, le glissement à rupture n'etant que rarement donné.
V.l - INCIDENCE DE DIFFERENTS PARAMETRES GEOHETRIQUES
L'augmentation de hauteur du connecteur entraine une diminution des glissements, 181 ,1131 • Ceci est d'autant plus marqué que la résistance du béton est faible.
La diminution des glissements reste toutefois modérée :
*
*
Pour un goujon de 22 mm, les charges (à glissement donné) sont inférieures de 8% pour un ratio hauteur/diamètre de 3,3 par rapport à un corps d'épreuve disposant d'un ratio de l selon 1181 •
Pour un U quand la hauteur passe de 7,6 à 12,7 cm, le glissement à charge donnée est réduit dans un rapport de 1,6. selon 171. L'augmentation de la hauteur entrainant une augmentation des autres dimensions du connecteur, le ratio ci-dessus est une valeur maximale.
L'augmentation de la largeur se traduit par une réduction des glissements. Dans les domaines étudiés, la fonction liant les deux paramètres serait linéaire (voir planche V .1 fig l 5 I 19) et l 7l16. Pour certains connecteurs il y aurait même proportionnalité.
Il en est de même avec l'épaisseur de l'aile libre : le glissement à charge donnée est une fonction linéaire de cette épaisseur l 5 I , 171 , voir figure 171 13, et figure 181 12.
Une augmentation de l'épaisseur de l'aile soudée augmente la raideur du connecteur. Il n'a pas été réalisé d'essais portant exclusivement sur ce paramètre dans les études de Viest et Siess sur des U et il n'est pas possible d'avoir des données quantitatives. Nous présentons toutefois quelles allures générales (figure 18115.)
On trouve la même conclusion dans 11881 où, quand le ratio surface de butée du connecteur/ surface de contact (de frottement) membrure/béton augmente, la capacité de déformation diminue. On peut toutefois mentionner avec 17 I que l'effet d'une variation de l'épaisseur de l'aile soudée se fait moins sentir lorsque l'âme est moins épaisse.
- 33 -
Le renformis interviendrait légèrement ou pas selon les auteurs (respectivement l 181 I et l 159 I . Selon le premier, pour une valeur fixée du ratio de charge Q/Que, plus le renformis est important en largeur, plus le glissement diminue. Le second a montré, pour des goujons coudés de 57 mm de haut que la présence d'un renformis ne modifiait pas la courbe charge/glissement (dalles étudiées = rectangulaire 152 x 500, trapézoïdale (152 + 76) x 500). 181 montre qu"il en est de même pour une dalle de 177 x 610 et (177 + 63) x 610, (connectée par des U de 102 mm de haut) même pour différentes resistances de béton (20, 40 MPa).
L'incidence de la présence d'une cavité en pied de connecteur est particulièrement importante. Selon les essais réalisés par l 301 sur une goujon de 16 mm de diamètre la raideur du connecteur, prise comme étant la pente moyenne de la courbe charge/glissement, est divisée par 3 quand la hauteur de la cavité, de forme conique, passe de 0 à 30 mm.
Dans un groupe de 2 connecteurs Robinson, la présence de filants permet une solidarisation des deux niveaux de connecteurs et de ce fait une augmentation de la raideur d'ensemble d'environ 30% selon les courbes tracées par 141. Les glissements résiduels sont réduits du même fait.
La présence d'un ferraillage à proximité du connecteur modifie fortement la charge limite ultime mais peu la courbe glissement fonction du chargement relatif (G = f (Q/Que), voir les résultats de 1651 pour des goujons 19 x 75).
On peut déduire quelques indications purement qualitatives (intéressant le cas des cornières munies de filant) sur l'incidence du diamètre de perçage à partir des essais de 11851 , réalisés sur des nervures munies d'un filant 0 16 (perçages étudiés : 20, 20x25, 20x40)
- pour Q < 0,65 Que, aucune incidence n'est relevée - pour Q > 0,65 Que, le glissement est d'autant plus impor-
tant que le perçage l'est, le ratio des glissements peut atteindre 2. (voir figures planche v.2).
La partie supérieure de l'aile libre ou même son inclinaison l 5 I n'interviennent que peu sur la courbe charge/glissement • .
V.2 - INFLUENCE DE LA QUALITE DES MATERIAUX ET DE L'ADHERENCE ACIER/BETON
La figure l 5 I "incidence de ·l'adhérence" de la planche V. 2 montre la part respective de l'adhérence poutre/dalle et de l'adhérence profilé/connecteur. L'incidence de l'adhérence du profilé est beaucoup plus grande que celle du connecteur (ici un U de hauteur réduite) • A charge donnée, la perte d'adhérence sur le connecteur majore les glissements d'environ 20%. Cette valeur est un maximum pour le type de connecteur étudié d'autres auteurs affirmant que la nature du contact béton/connecteur n'intervient que peu ou pas.
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Incidence de la qualité de l'acier
A partir d'un certain niveau de chargement, les glissements observés par 1181 sont d'autant plus importants que la limite élastique du métal du connecteur est faible (voir planche V.3). Le rapport des charges à glissement donné semble toutefois plus lié, selon ce même auteur, au rapport des contraintes de rupture du métal du connecteur.
Incidence de la résistance du béton (voir planches V,3)
La résistance du béton intervient directement sur la valeur des glissements quel que soit le type de connecteur, et quel que soit la nature du béton (normal, léger, ••• )
Le glissement diminue quand la résistance augmente. Selon l 8 I cette réduction est d'autant plus marquée que
le niveau de chargement est élevé le niveau de référence de la résistance est bas.
Selon l 8 I et à titre d'exemple : la réduction peut se faire dans un ratio de 2 quand les résistances sont augmentées dans un ratio de 3.
Selon 1441 , la résistance du béton n'intervient que peu sur les courbes glissements fonction de la charge ultime (Q/Que).
Viest a testé dans 11331 des corps d'épreuve avec des résistances de béton variant de l'ordre de 5 MPa, et conclue qu'à glissement donné, la charge était proportionnelle à (Rc)l/2, ce qui a été confirmé par l 19 I toujours pour des goujons et pour un domaine de variation plus important (18 MPa).
V.3 - INCIDENCE DU HODE DE CHARGEMENT
Si l'on procède par chargement monotone croissant ou par chargement intermittent, on obtient deux courbes charge/glissement superposables, l'une (chargement monotone) étant l'enveloppe de l'autre (voir figure 151 26, planche v.4).
L'effet de l'orientation intervient pour les connecteurs en U ou similaires. Les glissements sont majorés (d'environ 20%, selon IBI et 171). Cet effet n'apparait pas sur les courbes glissement en fonction de la charge ultime (G = f Q/Que, figure 1441 10, planche V.4).
- 35 -
V.4 - SOULEVEMENT
Puhali et Mehle lient la présence du soulèvement à la non co-axialité des efforts normaux de la dalle et ceux appliqués sur le connecteur.
Le soulèvement n'a fait l'objet que de très rares mesures. Les essais que nous avons réalisé sur des connecteurs en cornière ayant montré que le ratio soulèvement/glissement ne variait que peu, on peut voir s'il en est de même pour d'autres connecteurs. Le traitement des essais réalisés par 191 permet de présenter quelques ratios.
goujons 19 x 102 mm U 75 x 40 x L = 100 soudés en périphérie Butées arceau 25 x 25 mm
S/G = 0,25 S/G = 0,30 S/G = 0,50
La nécessité d'un dispositif anti-soulèvement fait l'objet de positions diverses.
*
*
*
l' ACI (Américain Concrete Insti tu te) fixe, selon l 17 I une valeur d'effort de traction à prendre en compte
F = 0,33 f'c A (N) (Mpa)
L' Euro code n°4 précise que les connecteurs (autres que les goujons) doivent être munis de dispositifs capables d'équilibrer un effort de soulèvement dont l'intensité est du dixième de celle de l'effort de cisaillement.
Le standart Britannique n°5400 considère que la partie d'un connecteur destinée à reprendre le soulèvement est suffisante si celui-ci reste inférieur à la moitié du glissement mesuré lors d'un essai push-out et pour des sollicitations de l'ordre de 80% de la charge limite ultime.
Les essais de Viest et Siess 1111 ont montré qu'une distance de 90 cm entre connecteurs (en U) peut être excessive vis à vis du soulèvement.
V.5 - GLISSEMENTS ULTIMES
Selon 1181 et dans le cas de goujons, le glissement ultime : - croit avec la résistance du béton et la hauteur du con
necteur - décroit avec le diamètre du goujon et la limite élastique
de celui-ci.
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V.6 - MODELISATION DE LA COURBE CHARGE/GLISSEMENT
Plusieurs types de modélisation ont été réalisés dans le passé
* Représentation de la courbe enveloppe charge/glissement
Slutter et Fisher 11701 proP.osent la formule suivante, applicable aux goujons: Q/Que= (1 - e-18G)2/5 (G en pouces).
* Représentation de l'ensemble de la courbe charge/glissement, décharges comprise
Proposée par Ill
'"-------...1.-------~7G
t • •
= ..Q.!. = (1 - eAG)B (1) Qu avec Gp négligeable soit G voisin de G2
* Qmaxi>Qi>Qc Qi = K Gei (courbe 1) (2a) Qmax = Qu (1 _ eA'Gp1)B' (2b) avec Gi = Gei + Gpi (2c) Qmax = ( Gp, A, B)
- 37 -
VI - EFFET DE GROUPE I
Si l'on dispose maintenant de quelques éléments de compréhension du fonctionnement d'un connecteur isolé, on ne sait pas si ce fonctionnem~nt reste le même dans le cas d'un connecteur situé dans un groupe. En d'autres teI'mes, on étudie dans ce chapitre l'incidence de l'espacement des connecteurs et du nombre de ceux-ci dans le cas d'un essai de cisaillement "push-out".
VI-1 - INCIDENCE SUR LA CHARGE LIMITE ULTIME (voir aussi planche VI.l)
La charge limite ultime d'un groupe de connecteur est inférieure à la somme des charges limites ultimes de chaque connecteur.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 référence! 11381 1 11811 11171*11701**1 11681 1 1181 1 121 1 121 ·1 1--------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 lconnecteurldemi I âmel goujons !goujons IU et L es-lgoujonslRobinson !Robinson !testé !soudée à ldallette àl 19xll4 lsai double! 1 filant !sans fi-1 !membrure !renformis 1 lpush-out 1 1 llant 1- - - - - - - - - - - -1 Que pour 1 1 1 l connec.1 l l l l l l 1 l 1 2 connec. I 1,58 l l** 1,6 1,6 l et 1,071 1,66 1 3 connec. 1 1,96 1,2 / / / / 1
1 4 connec. 1 / 1,4 2* / / / 1 1 1 1 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
VI.2 - INCIDENCE SUR LES GLISSEMENTS
* Comparaison des efforts extérieurs à glissement donné.
Nous disposons des (demi-profilés en I. Voir 114. Dans les deux cas, le ou égal à 2.
essais de 11381 sur des connecteurs très raides planche VI. l) et de l 17 I sur des gouj ans 19 x
rapport des efforts pour deux niveaux est voisin
* Comparaison des glissements à efforts extérieur donné.
Nous ne disposons que des essais de 11381 qui montrent que dans un groupe de deux connecteurs, les glissements sont réduits dans le rapport 0,30 et 0,2 pour un groupe de trois butées.
- 38 -
VI.3 - EFFET DE L'ESPACEMENT (voir planche VI.2)
Aucun essai n'a été réalisé en vue de définir l'espacement longitudinal minimum de connecteurs; On ne trouve sur ce point que des recommandations (particulièrement détaillées en ce qui concerne les chevilles).
Les efforts admissibles sont généralement réduits en fonction du rapport des espacements réels/espacements admissibles (voir planche VI. 2 pour les goujons sollicités en traction ou en cisaillement et planche 6.4 pour des chevilles).
L'espacement longitudinal minimal est au moins de 2, 5 h si l'on veut utiliser à plein la résistance de scellements sollicités en cisaillement ( l 14 I , l 28 I citant une étude du TNO).
En ce qui concerne l'espacement transversal l 133 I et l 48 I ont montré qu'il n'influait pas (pour des valeurs comprises entre 50 et 100 mm) dans le cas de goujons 12 x 100 et 19 x 100 et des connecteurs en corn1ere Hil ti ni sur les glissements ni sur la charge limite ultime ni sur les glissements résiduels.
VII - CRITERES DE COMPARAISON I
La diversité des connecteurs éprouvés dans le passé est grande et continue de croître avec l'apparition de nouveaux systèmes.
Le problème de la comparaison des performances de ceux-ci se pose d'autant plus que la charge limite ultime, valeur la plus communément étudiée, ne suffit pas pour comparer deux connecteurs. En effet, de zéro à la charge ultime, plusieurs lois de comportement en déplacement peuvent être envisagées, (bi-linéaire, non linéaire •.• ) ainsi que plusieurs modes de ruine (ductile, fragile, mixte, ••• ).
La question des critères de comportement n'a jamais été évoquée dans la littérature en vue d'une comparaison de différents connecteurs. La finesse des études faites sur les connecteurs a évoluée avec la sophistication des calculs de connexion de poutres (voir chapitres ci~avant) et cette comparaison devient de plus en plus nécessaire.
- 39 -
VII.! - CRITERES EN GLISSEMENT
Viest et Siess proposent la notion de résistance critique, définie comme étant la charge au delà de laquelle les glissements résiduels s'accroissent de manière importante.
La courbe glissement résiduel en fonction de la charge la plus élevée atteint lors du cycle est schématisée par deux droites et la résistance cri tique est définie par l'intersection de celles-ci (voir figure l - planche vrr.1).
S'il est possible de définir avec précision cette charge pour les goujons de petit diamètre, ceci est impossible pour les goujons de gros diamètres.
l 133 I retient alors la valeur forfaitaire du glissement résiduel de 0,003 in (80 microns). Cette valeur ne fait pas l'unanimité.
Pour des arceaux la charge cri tique se produit pour des glissements résiduels de l'ordre de 40 microns selon 141 •
Faute de mieux, cette notion sera adoptée par différents auteurs l 5 I , l 107 I et sera utilisée implicitement comme base réglementaire. La OIN 1078 (1970) et le réglement Autrichien de 1964 proposent, selon 11071 de prendre un coefficient de sécurité de 2 par rapport à cette charge.
l 165 I montre que pour des goujons, la résistance cri tique est de l'ordre de la moitié de la charge limite ultime (Que). Le coefficient de sécurité à la rupture serait donc, pour ces deux réglements, de l'ordre de 4.
Avec l'apparition des méthodes de calcul de la connexion en interaction partielle (méthode de Newmark par exemple), ce critère de glissement résiduel est insuffisant et il est nécessaire de connaitre la forme de la courbe charge/glissement.
VII.2 - AUTRES CRITERES
1111 propose la notion d'efficacité relative il s'agit du rapport de la charge limite ultime au poids du connecteur.
Pour les connecteurs en U on peut montrer que compte tenu de leur forme (imposée par le laminage) les connecteurs hauts (18 cm par exemple) sont "moitié moins efficace" que les connecteurs réduits (7,5 cm par exemple). Voir planche VII,l.
- 40 -
11861 propose (voir planche VII.2) de prendre en considération les courbes reliant le glissement à la contrainte "moyenne" dans le connecteur ou la courbe glissement/contrainte "moyenne" dans le béton.
1501 propose de retenir pour des connecteurs Hilti comme charge de calcul le minimum de
*·0,8 Q (G = 5 mm) * Q (G = 10 mm)
VII.3 - DUCTILITE D'UN CONNECTEUR (voir planche VII.l)
* 1501 propose le classement suivant
Comportement ductile :
La courbe est tangente à l'origine. Pour une charge voisine de 0,8 Qu le glissement augmente rapidement, les charges diminuent lentement puis rapidement jusqu'à la séparation béton/profil.
Le glissement en service est faible et la capacité de glissement à la charge ultime grande.
Comportement ductile avec décroissance lente
Le glissement en service est faible. La connexion n'est pas capable d'absorber de grands déplacements sans une forte décroissance des charges.
Comportement fragile
La courbe est tangente à l'origine, les déplacements restent faibles et augmentent progressivement jusqu'à la rupture brutale.
Ces critères restent très qualitatifs et une définition plus rigoureuse serait souhaitable.
* 11891 considère deux classes de connecteurs
ductiles si leur capacité de déformation est suffisante pour adopter l'hypothèse d'un comportement idéalement plastique de la connexion, même dans le cas d'un degré de connexion faible( de l'ordre de 4N/Nf = 0,5 voir Eurocode n°4). semi ductile dans le même cas que ci-dessus et pour N/Nf compris entre 0,5 et 1.
Les tableaux ci-après donnent les différentes résistances ultimes des différents connecteurs étudiés.
- 41 -RESISTANCE ULTIME GOUJONS
i==~~~=~;===1~~;~;=~~==i=====~~;~~~=~===~~~~~~=============1====~~~=~~====~====~=~~~~~~===~~~=;~=~~~~~===========1 1 Date 1 1 1 · 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 ISLUTTER 1 cité par 1 Qu R = 930 d2 .("R; 1 1 1 IDRISCOLL I l I (lb) = (in) (psi sur cylin- 1 h/d > 4,2 1 1 1 1954 1 1 dres à 28 j) 1 1 Avec Qu < Ag e 1 1 1 --------------------------------------------------! 1 1 1 1 Qu R = 220 hd Re 1 1 0,5in < ~ < 1in 1 1 1 1 (lb) (in,in) (psi sur cylin-1 h/d < 4,2 1 1 1 1 1 dre) 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 ICHAPMANN lcité par 1 Que = 0,8 Que donné par Slutter 1 ? 1 IBALAKRISMANI l 1 1 1 1 1962 1 1 1 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 IMAINSTONE !cité par 1 Que = 0,6 Que donné par Slutterl 1 IMENZIERES I 18 I 1 1 1--------------------------------------------------------------------------------~-------------------------------I IBADOUX lcité par 1 QuR = 0,132 As ~ 1 G = densité apparente 1 IMINGARD 1 l 1 1 AS = section du goujon 1 1 1973 1 1 (t) (cm) t/cm2 1 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 r.;r-t 1 formule pro- 1 1 ICIOLINA 1 106 1 Qu = 0,23 ~2 ~ 'i1'28 112..osée par VIESTldans le cas de sollicitations dynami-1 1 1 1 (t) (cm) N/mm2 l<Ïe >180 N/mm2 lques utilisation de coefficients ré- 1 1 1 1 1 lducteurs donnés par CP 117 2e partie 1 1-----------------------------------------------------------------------------------------------------~----------1 IJapan Road 1 104 1 Qc = 30 d2~ 1Tck
1
1 h/d ~ 5,5 1 O"'ck résistance spécificiée > 28 MPa 1 IAssociationl 1---------------------------------------------------1 1 1 1976 1 1 Qc = 5,5 hd {"fck
1
1 h/d < 5,5 1 d = 19 ou 22 H = 15 cm ! 1-----------------------------------------------------------~----------------------------------------------------I IJANSS 1 107 1 Qr80 = 80 d2 ~ 1 h/d > 4 1 majorable de 20% si présence d'une 1 1974 1 1 (kg) (cm) (bar) 1 1 spire métallique. 1 1 1 1-------------------~-------------------------------1 1 1 1 1 Qr80 = 20 hd {R'ibr1 1 h/d < 4 1 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 l SA TT LER 1 1 Que = 1, 5 Qr80 défini ci-dessus 1 on note dans ce cas Que voisin de 0, 8 Que 1 1 cité par 1 1 1 1 IJANSS 1 1 1 1 l------------------------~----------------------------~--------~-------~------------------------------------1 IVIEST 1 1 Qr = 332 d2 ~ 1 (formlule adoptée par l'AASHO 1961) j 1 S IESS 1 1 (lb) in (psi }:y lindre) 1 h/ d ? 4, 2 * 1 330<Ve<390 MPa 1 1 1 1-------------------------------------------------1 17<Rc< 35 MPa 1 1 1 1 Qr = 79 h.d Re 1 h/d < 4,2 1 .Sin d< 5/4 in 1 1 1 1 1 I* glissement résiduel pris en compte : 1 1 1 1 1 1 0,1 mm 1 1----------------------------------------=-----------------------------------------------------------------------1 1 JANSS 1 1 Que = 0, 32 d2 ~ <J"• 28 Eb 1 1 rupture par le béton h>d>4 1 11974 1 1 (kg) (cm (bar) 1 si h/d = 3 on applique un coefficient minorateur 1 IBAOOUX 71 1 1 1 de 0,85 I IAIPC 73 1 1 Que = O, 7 Ag Ci°;i,r 1 si 3 ~ h/d < 4 on interpole linéairement pour le 1 1 OLLGAARD 711 1 1 coefficient minorateur. 1 1 1 1 1 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 IOLLGAARD I I Que : 0,5 As ~ I Que < A Ta 1 ISLUTTER I I (kips) (m2) (ksi) I 1 IFISHER-19711 I I 1 !d'après 17 1 1 1 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 ICEBTP 1251 1 TRACTION r.-'/(_ ~~ 1 Formule de l'homologation et donnant un coefficient 1 1 1 Que < min{ 2, 75 ~hSl._''$td2)1~ f,79 1 de sécurité de 3 sur Que 1 l 1982 1 ' (1'1~ 1 Hs = hauteur du corps du goujon 1 1 1 1 d2 = diamètre de la tête du goujon 1 1 1 • As.O"'e/1,7 1 fc28 =résistance du béton à 28j. sur cylindre 1 1 1 1 distance mini entre goujon supérieure à 3,5 h. 1 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 CISAILLEMENT -, I 1 1 1 1 Que= min{.~.0,10 dfnj0,83 fc28.Ebl Formule de l'homologation donnant un coefficient 1 1 1 J = l si h/d1. = 4,2 1 de sécurité de 3. 1 1 1 1 ,/. = 0,8 si h/~ = 3 1 1 · 1 1 1 • o,55/1, 75 d21 o-eg 1 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 IFULOP 1 45 1 Que = 6,5.102d~ 1 H/D > 4,2 formule proposée pour des planchers de 1 l 1983 1 1 1 bâtiments 1 1 1 1 (daN) (cm) {?m) (N/mm} 1 330 <<:Je < 390 MPa 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 THURLIMANN 1 150 1 Que = 120 .{Rc1 1 Re > 3000 psi goujon courbé 12 x 57 l = 44 1 1 1 1 ( lb) (psi) 1 1 ==================================================================================================================
- 42 -CONNECTEURS U
1==~~~=~~===1~~;~~=~~==1=====~~~~~~=====~~~~~==============1====~~~=~~====~====~=~~~~~~=:=~~==~~=~~~~============1 1 Date 1 1 1 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 IFULOP 1 45 1 Que : 1,46 (es + ea/2) L {<:fl28
1 1 formule proposée pour les planchers mixtes 1 1 1 1 ea = épaisseur âme (mm) 1 . résistance du béton variant de 25 à 40 MPa 1 1 1 1 es = épaisseur semelle (mm) 1 • hauteur du U variant de 100 à 200. 1 1 1 1 IJ"• 28 en bars 1 230 < e < 250 MPa 1 1 1 1 Que ( daN) 1 1 ==================================================================================================================
CORNIERES
ïëiüLï~;-------ïü~-----ï-â:~-:-ü~;;-z5~-:-2-~-~L-~72;ï-----~--~--;--~-;;--------------------------------------ï 1 1973 1 1 1 O, 3 < es < l, 3 cm 1 lselon CTICMI 1 cm cm cm N/mm21 se < 2,4 cm 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 IJANSS 1974 1 107 1 Que :\lb (0,5 ea +es) L 1 üb < R'br/2 1 IVIEST 1958 I I 1 1 1-------------------------------------------------------~-------------------------------------------------------1 IBADOUX 1 48 1 Que : 23KN (HV8: 80). 1 Connecteurs Hilti d.e type HVB (cornières embouties) 1 1 1 1 1 1
1 1 1 Que : 31 KN (HVB 105) 1 1 ==================================================================================================================
ïëiüLï~;-------ïü~-----ï-â:~-:-2-j~~-~2;;-----------------ï-;;~;;-~;-ï7;;~;;:-ï;;-------------------------------ï 1 1 1 l < ~ : diamètre de la barre < 2 cm 1 1 1973 1 (t) (cm)(N/mm2) 1 7,5 0 <diamètre hors tout de l'arceau < 12,5 0 1 1 1 1 largeur soudée = 1,8 D 1 1 1 1 1 la soudure doit reprendre Qu 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 ISEDDIK 1 l 1 Que = (21Rc0,l33 dfa0,912)- 219 1 l < dfa < 2 cm diamètre fil de l'arceau 1 1980 1 1 (KN) (bars) (cm) 1 8 < da < 20 cm diamètre cintrage arceau 1 1 1 1 1 23 < Re < 38 280 < Ile < 300 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 ISEDDIK 1 1 Qr = 0,5 Que 1 14 < diamètre fil < 20 mm 1 1 1 1 1 40 < rayon boucle < 100 mm 1 1 1 1 1 23 < Re < 38 MPa 1 1 1 1 1 280 < CT"e < 300 MPa 1 ======================================================================:===========================================
lsÂ~~LER----1----------1-â~~-:-;0-~-fb---------------------1-----------------------------------------------------ï 1 1959 1 1 1 1 lorn 1078 1 1 \Tb = min ( Ob fA1 1 1
l 1970 cités 1 1 ( 'J' 'j(s 1 1 1 par JAN SS 1 107 1 ( R 'br 1 1
1 1 1 ( -2 1 1 ==================================================================================================================
BARRES LONGITll>INALES SOll>EES (Linear shear connector LSC)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------!JONES- 1 1 BOWLER 32 1 Que : 16,5 0 + 190 20 < 0 < 36 1 1979 1 KN/m (mm) 24 < RC < 36 MPa 1 1 la rupture se produit par le béton .2.!!. par l'acier. ==================================================================================================================
CONNECTEURS A• FROTTEMENTS''
jëiüLï~;----ï-ïü6 ______ î_â:;ï;-:-ü:~-h-------~Ï-~---------o=~;-17~;~;;-~;-~;-;~ï;;2---------------------------
================================================================================================================== BUTEES / ARCEAUX
---------~--------------------------------------------------------------------------------------------------------1 Japan Road 1 104 Qc = ~Al +1crsa A2 boucles fermées 1 IAssociationl (kg) (cm2) (cm2) Al : surface frontale de la butée 1
1 1976 1 A2 = 2 sections fils 1
1 1 ,,_, = 0, 7 pour o/_: 45° 0 pour cJ..: 90°(vetical) 1 1 1 O"sa = limite élastique de l'arceau 1 1 1 CT1 : ( 0, 25 + 0, 05 A ) ck A < 5Al A : boho 1 1 1 bo = largeur ~ 1 1 1 ho = épaisseur de la dalle dans l'axe de l'âme 1 1 1 métallique 1 1 1 1 1 d > 15 dfa, enrobage > 2 dfa 1 1 1 1 1 acier SR 24 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 J~NS 1974 1 107 1 Qc = Al CTb, B + E. A2 O';; 1 butées à arceaux, à crochets, quelle que soit l' in- 1 !citant 1 1 1 clinaison. 1 IDIN 1078(1970) 1 selon SATTLER 1 E.. : 0,5 si crochets en extrémité de la barre 1 let regl Autrichien 1 Qu = 4 Qc ci-dessus. 1 é. : O, 7 arceau bouclé 1
~-----------~ _. 1 1 majorable de 50~ pour les bAtimants. 1
- 43 -
VIII - DEFORMATIONS - EFFORT NORMAi - SOllDURE I
VIII.l - DEFORMATIONS
Peu d'études ont été réalisées sur les déformations d'un connecteur.
Selon l 8 I , la déformation en partie basse d'un U, au droit du congé croît pour une même charge appliquée quand
- l'épaisseur de l'aile libre diminue - la résistance du béton diminue - l'épaisseur de l'aile soudée diminue
L'allure générale de la distribution des déformations le long de l'aile libre ne varie que peu si la résistance du béton varie fortement (14 à 42 MPa pour les essais réalisés par l 8 I voir figure l 8 I .10 planche VIII.l). Les déformations maximales sont observées en pied de connecteur et changent de signe le long de l'aile libre et s'annulent au ni veau de la partie supérieure du connecteur. ( l 8 I pour des U, l 21 pour des connecteurs Robinson), voir figure 121 , planche VIII.l)
A partir de là, 181 montre que dans le cas de U, la majeure partie de la charge n'intéresse que la partie inférieure du connecteur (voir figure 181 2, planche VIII,l).
La proportion d'effort reprise par l'aile libre croît avec la diminution de l'épaisseur de la partie libre du profilé et avec la diminution de la résistance du béton.
VIII.2 - EFFORT NORMAL
L'effort normal interne d'un connecteur appartenant à une poutre n'a pas fait l'objet d'études particulières.
Pour des U, l'effort normal reste faible, positif (compression) ou, selon l 8 I nul.
VIII.3 - CHARGE DE PLASTIFICATION
Cette charge n'a pas fait l'objet d'études particulières. On peut toutefois déduire de llll que pour des charges d'intensité comprises entre le tiers et la moitié de la charge limite ultime, apparait la plastification du métal du connecteur (pour des U de hauteurs comprises entre 7,5 et 12,7 cm et des résistances de béton comprises entre 15 et 43 MPa).
- 44 -
VIII.4 - SOUDURE
De même, peu d'essais ont été réalisés en vue de définir la raideur de la liaison connecteur/profilé. l 3 I a étudié la raideur de la jonction suivante
- corps d'épreuve connecteur Robinson 50 x 6 h = 130 incliné à 45°
- tôle 10 mm infinie (à l'échelle du problème) dans toutes les directions
- soudure en V en extrémité des connecteurs.
La raideur trouvée est comprise entre 0, l et 0, 3 MNm/mlrad ce qui est confirmé par les valeurs proposées par PAVLOVIC pour le raccord à 90°de 2 tôles par une soudure de 6,3 mm. ( 0,2 à 0,5 MNm/mlrad).
VIII.5 - GLISSEMENTS RESIDUELS
Le glissement résiduel (Gr) mesuré immédiatement après enlèvement de la charge est proportionnel au glissement maximal (Ge) enregistré lors du précédent cycle de charge.
C'est ce que l'on peut mettre en évidence (planche VIII.2) à partir des tableaux de résultats de 11331, 11651, 11861.
Le ratio Gr/Ge est compris entre 0,4 et 0,8.
courbe charge/glissement résiduel
La figure inférieure de la planche VIII, relative à des butées montre qu'à partir d'une certaine charge, les glissements résiduels s'accroissent fortement (voir charge cri tique, chapitre critères de comparaison) •
L'allure de cette courbe est plus ou moins brisée. Pour des goujons de petit diamètre elle parait même être linéaire : l 133 I attribue ceci à la faible différence de charge qu'il y a entre la charge à laquelle apparait la plastification du métal et la charge par laquelle apparaît la rotule plastique.
- 45 -
IX - COMPORTEMENT EN FATIGUE DE DIFFERENTS CONNECTEURS I
IX.! - REPRESENTATIVITE DE L'ESSAI PUSH-OUT
Pour Mainstone l 115 I le corps d'épreuve push-out sollicité en fatigue reproduit bien le comportement d'un connecteur appartenant à une poutre sollicitée de la même manière.
Ainsi la durée de vie d'une poutre isostatique calculée en intéraction complète peut être estimée avec une bonne approximation et plutôt par défaut, à l'aide des résultats "push-out" (fig.5, 6 pl rx.1).
Notons au passage que la rupture de la connexion d'une poutre nécessiterait une définition claire car plusieurs critères peuvent être envisagés
- initialisation d'une fissure dans un connecteur - ruine d'un ou plusieurs connecteurs - diminution importante du degré de connexion •••
Les candi tians de réalisation de l'essai push-out fatigue sont prescrites par les standarts britanniques BS 5400 qui limitent la fréquence à 4Hz et la valeur de la charge maximale à 0,5 Que.
IX.2 - PANORAMA DES ESSAIS REALISES (voir liste en annexe 2)
De beaucoup les goujons ont fait l'objet d'études détaillées puisque l'on compte le nombre minimal d'essais de fatigue suivant :
- goujons 198 - u 42 - Butées arceaux : 36 - arceaux : 14 - cornières (sans filant) 5 ?
IX.3 - RESULTATS DETAILLES ET ESSAIS DE GOUJONS, U, BARRES
Les courbes de lfoehler (ou assimilées) sont données pour les différents types de connecteurs, par les planches IX.l, IX.2, IX.3, et IX.4 croquis du bas).
- 46 -
La charge limite ultime statique servant au calcul de rsd est estimée à partir d'essais statiques préliminaires et connaissant la relation existant entre la résistance du béton et la charge limite ultime statique. Dans les figures 191 20 à 22 planche IX.2, les ruptures dans le métal de la soudure sont repérées par un trait continu, les ruptures par déformation excessive du connecteur et écrasement du béton par un trait discontinu.
Pour un nombre de cycles donné, la rupture est obtenue bien entendu pour le plus faible ratio rsd.
La contrainte nominale (pl IX.l) est calculée sur la base de toute la soudure disponible. Il faut noter que les corps d'épreuves pour lesquels l'épaisseur de soudure est supérieure à celle de l'âme du profil du U (h = 105 1 = 150) et pour lesquels la rupture s'est produite dans l'âme n'ont pas été pris en compte.
IX.4 - PARAMETRES INFLUANTS SUR LE COHPORTEHENT EN FATIGUE
Outre la charge maximale appliquée lors du cycle de sollicitation et outre le nombre de cycles déjà appliqués, les paramètres influençant la durée de vie en fatigue sont suivant les différents auteurs
* La charge maximale appliquée lors du cycle
La figure 1441.16 de la Planche IX.4 montre que plus la charge maximale est élevée, plus la rupture est atteinte rapidement.
* La résistance du béton
Quand la résistance augmente, la proportion d'effort reprise en pied de connecteur augmente, diminuant ainsi la proportion reprise par la flexion de la partie noyée dans le béton et par voie de conséquence la contrainte maximale dans le connecteur a son encastrement et, par là, le degré de multiaxialité des contraintes dans la soudure. Ceci est d'autant plus net que le connecteur est flexible. Ceci confirme les indications trouvées lors des essais statiques (voir chapitres précédents).
- 47 -
Expérimentalement, l'incidence de la résistance du béton a été mise en évidence par une nombre réduit d'essais réalisés :
- sur des goujons par 11191, 151 et 191 - sur des butées arceaux par 191 - sur des connecteurs en U par 191
Cette incidence n'est pas toujours très nette du fait de la dispersion habituellement observée dans ce type d'essais et de la faible amplitude des résistances de béton prises en compte 11161
Menzies indique dans 1441 que la fonction reliant la contrainte de cisaillement maximal (à amplitude de charge et à durée de vie donnée) est du même degré que celle reliant la résistance statique à la résistance du béton (fig 15 1441 pl IX.4) (Ceci quand la rupture du connecteur se produit dans la soudure, en fatigue). De là, on peut déduire que la contrainte de cisaillement max~male pour un corps d'épreuve disposant d'une résistance RCl de béton peut être déduite à partir de la contrainte de cisaillement Z maximale pour une résistance de béton RC2 connue par la proportionnalité.
* L'amplitude de charge (delta Q) ou le ratio de charge (lr)
Selon 11761, cette influence n'avait pas été clairement montrée dans les premiers essais de fatigue car la charge minimale Q min n'avait pas été prise comme étant une variable.
A ampli tu de de charge donnée, les connecteurs (goujon 19xl00 pour 11161 ) soumis à des ratios de charge négatifs (exemple Qmax = 20 ; Qmin = -6) ont une durée de vie plus importante (trois fois plus selon Jonhson) que ceux dont le ratio est positif (Qmax = 20 ; Qmin = 10 voir l 1161.
Selon l 1201 , la loi de Miner n'étant pas trop fausse, on peut, dans une certaine gamme, déduire la durée de vie d'un essai réalisé à amplitude variable à partir de résultats d'essais réalisés à amplitude de charge fixe (Ce point serait à étudier car seuls 4 essais ont été réalisés).
* Les dimensions du connecteur
Ces paramètres n'ont pas fait l'objet d'une étude particulière en tant que tels (excepté les travaux de Mainstone sur le U). Les essais réalisés par 11661 ont montré que à durée de vie donnée, les goujons de 19 mm périssaient en fatigue pour des contraintes inférieures à celles appliquées à des goujons de 12 mm.
- 48 -
* L'épaisseur de la membrure supérieure supportant le connecteur
La durée de vie en fatigue est une fonction croissante de cette épaisseur l 5 I •
* Le recouvrement de béton en partie supérieure du connecteur
Plus le recouvrement du connecteur est important (valeurs testées par l 1201 : 102 et 230mm de haut pour un goujon 19 x 75), plus la résistance en fatigue est élevée.
* La qualité du béton en pied du connecteur
Le bétonnage de la base de connecteurs peut, pour certains cas de figure être délicat et l'on peut craindre que la mauvaise qualité de celui-ci est une incidence sur la tenue en fatigue. Les essais push-in réalisés par l 301 , consistant à étudier l'incidence de cavités de différentes hauteur en pied de connecteur, permettent de juger de ce point. La relation suivante est avancée pour des goujons de 16 x 80 :
hcav = 20 + Sr + (2,6 - ...§.!:.) log N (mm) 3 9
hcar = hauteur maximale de la cavité conique étudiée. Sr = amplitude de contrainte.(MPa)
Grossièrement dans le domaine étudié, l'augmentation de la cavité (5a 25mm de haut) se traduisait pour une réduction de la durée de vie d'une puissance de 10.
* L'orientation du connecteur
La résistance en fatigue de U n'est pas modifiée par le sens de sollicitation (11161 pour un nombre réduit d'essais).
* Le niveau de déformation du métal
Du fait de la friction béton/connecteur, il n'est pas évident que l'amplitude de charge ou le ratio de charge soient proportionnels à l'amplitude ou au ratio de déformation du métal du connecteur ou de la soudure. l 115 I estime qu'une partie de la dispersion observée peut être attribuée à ce facteur.
- 49 -
IX.5 - MODE DE RUPTURE EN FATIGUE
Si la charge maximale Qmax est voisine de Que, charge limite ultime relevée lors des essais statiques, alors les modes de rupture en statique et en fatigue sont identiques. Au contraire, plus ces charges sont différentes, plus les modes de rupture le sont. A l'exception des butées arceaux, la rupture se produit toujours dans 1 'acier pour tous les connecteurs étudiés.
*
On relève :
Pour les goujons
Plusieurs types de rupture peuvent être envisagés 11201
Mode A
La fissure est initialisée à l'interface goujon/soudure puis se propage dans cet interface ou dans le métal de la soudure, ou de la membrure.
Ce type de rupture se produit pour des ratios de charge négatifs ou faiblement positif l 9 I ou en sollicitation répétée l 1201 avec des charges maximales faibles.
Mode B
Initialisation et rupture dans le corps du goujon a une hauteur d'une diamètre par rapport à la membrure. Ce type de rupture n'a été constaté que par 1301 dans le cas d'essais de goujons avec une cavité à la base.
Mode C
Rupture consécutive à un endommagement excessif du béton. Ce type de rupture se produit pour goujons l 9 I pour des ratios lr positifs (sollicitations ondulées) et pour des charges maximales élevées avec des ratios importants.
* Pour les connecteurs en U
La rupture est très fréquemment initialisée dans la soudure l 116 I , 191 puis se propage soit dans le congé soit dans l'âme du connecteur. Les ruptures initialisées dans l'âme sont peu nombreuses et n'ont été constatées que pour des charges maximales faibles et des amplitudes de charge fortes 191 •
- 50 -
IX,6 - FORMULES DE RËSISTANCE
CONNECTEURS EN U
* Johnson
* Mainstone
POUR LES BARRES
* Johnson 1986
N sr8 = 2,os/1022 Sr amplitude de contrainte dans la soudure (N/mm2) formule valable pour un ratio de charge positif.
Qmax - Qmin = mJ W = largeur du connecteur (pouces) B = 4.000 pour N = 105 cycles
3.200 N = s.105 cycles 2.600 N = 2.106 cycles.
Nsrs = 3,494 1020 lr>O, Sr amplitude de contrainte dans la soudure (N/mm2) ratio de charge positif
IX.7 - VARIATION DE RAIDEUR DU CONNECTEUR AU COURS DE L'ESSAI DE FATIGUE
IX.7.1 - Glissements
Au cours de l'essai de fatigue, le glissement à charge donnée et quel que soit le type de connecteur augmente (jusqu'à 300%) avec le nombre de cycles et quel que soit le ratio de charge (lr positif ou négatif) (voir fig 191 l pl IX.5).
Pour les sollicitations alternées (lr = -1), l'accroissement de glissement est identique pour le sens positif et le sens négatif : la valeur moyenne reste nulle.
L'accroissement de soulèvement DS reste toujours proportionnel à l'accroissement de glissement DG (191).
Pour une amplitude de charge donnée, l'amplitude des glissements est une fonction inverse de la charge moyenne 191.
- 51 -
11201 prec1se que l'accroissement de glissement constaté à chaque cycle (delta gc) est fonction de l'amplitude de charge (Delta Q) et de la charge ultime statique : (Q'ue)
log (delta gc) = -10 + 0,13 Delta Q Q'ue
Selon les travaux de Foley et Oehlers, l'accroissement de glissement par cycle est : df = 1,70.10-S (Qmax-Qmin)4.55
Que
IX.7.2 - Courbe charge glissement (essai statique post fatigue)
Au cours de l'essai de fatigue, la raideur du connecteur (goujons de 13 ou de 19 mm de diamètre) reste identique (ou devient très légèrement supérieure) à celle observée lors du premier cycle de charge (voir figure 7.11711, planche 1x.s.
Les analyses statistiques réalisés dans le cadre de ces travaux montrent que la raideur du connecteur après sollicitations ondulées est trois fois plus importante que lors du premier essai ( Kc voisin de 2, 8 Ks)(planche IX.5 - figure 11711.7). On montre aussi que Kc augmente linéairement durant les essais de fatigue, étant plus important à la rupture : (Kc voisin de 3,2 Ks pour l'étude de Foley).
IX.8 - FATIGUE DE LA MEMBRURE SEULE
De nombreux essais ont été réalisés dans le passé afin de juger de l'incidence d'une soudure de connecteur sur la durée de vie en fatigue de la membrure. Le document Eurocode n°3 fixe des règles sur ce sujet.
En ce qui concerne les connecteurs en cornière, des essais réalisés (et non publiés) sur une poutre métallique seule et sollicitée en flexion circulaire montrent que le coefficient de concentration de contraintes dans la membrure est de l'ordre de 2 et que la fissuration se produit toujours à l'interface cordon avant/membrure.
PUSH·OUT [136]
Concrete Slab
s· !
12"x 5" R.S.J.
12 • , s·, !
14•
9·
DO'JBL.E: PIJSl.4° OU (1361 [21]
16
12
8
4
Q.ftl
Différents corps d'épreuves
PUSH·OUT (1671 cité par (11
IPUSH~ AROUND 1 (121J
CISAIU.EHENT GIRATOIRE
CHARGE I GL . SSEMEHT 1163! goujons 19x100
AJ: piah. out Qu = 15 Re= BIXD psi I cub• C2: putll•o" Qu=",6 fir.,uœ 81: push ·out Q_u= 9,6 Rc=ll'1J
0,02" 0.1 •
- lOl • .151 • S2kg T. F. 9 .
.Aluminium. bruk•l
~-~--.,==:::;t=:::::::=====;::::=:iglurd ta c.onctttt
SECTION B·B
t32) série 1 SECTION A · A
25 mm Plth mic:hi.-..d on both f•cu
(301
PUSH · IN
1 PLANCHE m_ 1
+
( 321
(1281
PUSH·O FF (1361
2.5
(/) Q.
::ic:
z 20
~ rJJ (/) 15 LIJ a: 1-en u. 0
10 LIJ C!)
z et a:
15
1[116J 1 Figure 13.
/()
- 53 - PLANCHE fil.2
~ Fallure of Connection in Baom
-.........; ......::: ~ Initial Connector Failure ln Beam
.............. ----........................... -:::----_
Connector Foilure ln Pushout .............. ..............
10 4 J05 108 J07
NUMBER OF CYCLES TO FAILURE (N)
Comparison of initial connector failure and final failure of shear connection in composite beams.
courbes durée de vie en fonction de /'amplitude de contrainte pour des connecteurs appartenant à des poutres et a des corps d'épreuves push-out [ 116 J
~ ôi------r--,.~.r-~~ ....... s ~
1 41----......... ~.,.....-+----'i---~----1
t... c:i Q. l H-+fi'---i-----
~ ~ -s
JO 60
:3 -Natvra/ bond Io ccl'1n~ctor '7na to bm"'1. b - Bt:1nd Io ccnnedor at!'~lror/t'a'. c - Bond Io cc.?net:lcr 3na1 ét!'am deslr~!fé'd. .f' - tJcnd ta luam deslro~ea p - Pel/shed cormec-tor.
1 '
90 12() /5a 180 2/d èfO glissement moyen (0,0001 inch)
'-1 C_7_J __ Fi_g_1_,a\ Conséquences de la suppression de lladhérence
a - adhérence naturelle de l'ensemble
o - adhérence au niveau du connecteur détruite
c - adhérence détruite au niveau de la poutre et du connecteur
- 54 -
. r~ 13•65 mm -.f=. .. ,_,.. _ _,
L ~t: - ... ":,
[1811 Fig. 13. Arrangement for test of symmetrical test specimens
&
1 . -.......... ------. ...... -...... ...... ~
• _.
0 .. (181J S•pport/locamce di&Qllcclft
Fig. 14. Results of series 6 : affect of support position
effet de l'exentrement de l'effort sur Que
Re 26!1Pa
béton normal LA1 Que= 24,S kips (110 kN J
fig 1: L170J GOUJONS ~ 19 mm
détnil goujons
.s;
r; Ullimalt1 L11ad
oo 4CJC9 S340 psi 116.I l<ips <!. 4CJC8 4770 psi 99.Z Kip•
~ ou:;.~.e:i:._..1--1..~L--..L......L.~.l.-...L..--l~..l-....J "'i; 0 zo 40 60 80 100 ~ Avt1rag1 Slip
~ 50
8t11wt1t1n Beam and SlaltJs, lneh~s x/04
... t401---1---r~+--+---i~+--1-~+---+--+--=~""I
]Jot---+---l~+--+~1--i..1-=~,,.,,,,.,ç:.;-+---i~+--l
00~~:;..J.20~.1.--4~0--L.-6~0~..1.--a~o--~~w-0-.1..-...J
Slrain in fi/lei Gagt1, t1 x 105
Fi9. 2f, Compotiso1t ol Loa<l·Slip and Loa<l·St1ai11 Cur•es lot Continuoudy /ncnased /11tormilto11tly Roloased Loadi119
courbes chargrt.:glissement (en haut) et chargg_ défcrmation (en bas J suivant le mode de chargement (monotone croissant: triangles intermittents, ronds J
1 PLANCHE IV_ 1
Re 23!1Pa
béton léger LE2 Que = 19,2 kips ( 87 kN J
... 0 t; QI c c 0 u ... 0 .c .. Cl c .! .. 'ë ::1 ... QI Q,
"O ~ 0
-1
[44)
E E
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/ /" .. ~··· ...... ........ ... ..
/. .; ... ......... ······
..··
1./, ........ ·/ /' /
< ........ ,'
20
3 4 5
Regression lines for present tests --Strengths based on American formula- · -
Proposed static strengths ....... . Channels with flanges pointed A
in the di rection of thrust Channets with flanges pointed T
in the opposite direction to thrust 4000 5000 6000 7000 lbf/in2
30 40 50 N/mm2 Fig 13. Relationships betw1en static: strength of ch1nn1I conntctors ,ind cub• stffn9th of nÔrm1f·d1nsity concret•
• la z ~
20 20
l • .. ...
15
-: 10 0 ..
18
18
8
.---- .. -,,,,,,,,. ----
o4 o•
5 6 ~------4
_..,,.:;ïi1i ''1 ..
2
1 3000
20
40.00
30
5000 6000
40
7000
50
8000 lbl/ in2
N/mm 2
Cube atren;th
PLANCHE IV - 2
r Que =f{RcJf charge limite ultime en fondion de la résistance du béton
u h=76 à 127 [ 441 Ls = 102 soudure 6 mm périphérique
Differents goujons
[ 44 J 12
1 Q .. -:--~ f (11..) Il
0 tj ID c: c: 0 u .. '> ..a.
"D Il _g E :i E ·;c Il
:E
"' b -... c: - ~ ~ -JtlrJO
. 25
20
15
28
26
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18 / /
14
/
•
i'
/
..... 0
A
• A
...
/
4000
• • ••
A
A
•• /
/ /
•
90per cent confidence limits
Calculated mean line
Static strength specified ira CP 117 Part 2
water·stored cubes O
Air-stored cubes A
Results from reference. 3 are
represented by hollow symbols
0
A
5000 6000
20 30 40
1000 lbf / ïn 2
5f\ N/mm2
lig 1. Sl.Jlic st1e119th of bJr connecl0t$ rmUddN in normitl-densily concreltt
[44] BUTEE-ARCEAU butée 25 x 25 x102 arceau 12 x 102
Cube strength
"D :i .. 14 ... ID o.
"D Il
~ E :i E ·;c
"' 2
"' 1 0 ... 1(
z
12
10
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13
12
11
10
9
8
2000
~
3 identical results
Statlc strength specifü~d in C.P 117 Part 2
3 identical results \
. -·~/ A
Calculated mean line
0
0
n
90 percent confidence limits
Water-stored cubes o Air-stored cubes
Results from reference 3 are represented by hollow symbols
li.
0
A
3000 4000 5000 6000 1000 1bt / in 2 1 1 1 __ t
,--------- - -- 1 1
· 50 N/mm2 20 JO 40
f i fJ f , SIAlic d1en9th of stud con11ecl0ts embcdded ln nomi~l·dcnsity confrete Cube strength
1 [ 441 GOUJONS 19 X 100 1
Ul Ol
1
-u r )> z n ::i:: rn
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QJ o..
80
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0
120
80
40
0
20 40
s
4
J
2
20
60
- 57 -
80
QI o..
4Q
160
120
80
40
0
PLANCHE IV.41
RESISTANCE fKNJ DE 60UJONS f!S 13,16,19 mm EN FONCTION DE LA RESISTANCE DU
BETON {N/mm2J
lr
" " -----" -""' )t - -- ---_....----
20 40 60
feu (N/r.im2)
50 RcfHPaJ
80
aue = f (Rel ah donné et pour ure largeur unitaire
.. 0 ... <.I ID c c 0 <.I ... ID Q,
"a
"' ,g e :l e Ï(
"' :a
.. 0 .. <.I ID c c: 0 <.I
i Q,
"a
"' ,g e :l e ';ë
"' :a
"' 1 0 ... )(
2
25
20
15
• 1 0 ... IC z
25
20
15
c ,S! 27
24
22
20
18
1j / I
... c i2 27
24
22
20
18
~
16
/
14
2000
C44J Que= f (Rel zj: ~
/ 3000
- 58 -
... ~
Calculated mean line
4000
9
/// 90 percent confidence limits
Water• stored cube~ o
Air. stored cubes â
Results from reference 3 are 0 represented by hollow symbols ô.
Ali channel flanges pointed in the opposite direction to the thrust
5000 6000 7000 lbf/in2
PLANCHE IV_ S
zo 30 40 50 N/mm2
Static strength specifled in CP 117 Part 2 ·
3000 4000 5000
20 30
Cube strength
Water-stored cubes •
Air·stored cubes ..\.
Ali channel flanges pointed in the direction of thrust
6000 7000 lbf/ in2
40 50 N/mm2
Cube strength
EFFET DE L ORIENTATION RESPECTIVE CHARGE I U SUR Que
llNC!DENŒ Dé LA LARGEUR OU 'CONNECTEUR
1 PLANCHE V .1
1... ~
~ " ~ \ 12 ~ .a ~ 4 ... ! " ·~ ..,,
(al• Lood·•lip
~ -/
" r
1 CtMftlC/111' Widllt:
l ,...5• ~ ;o ~
.'-'7 '- ,,,.6 .. ., 1 '--Ro'
a Z41'1 p$t • J/40
! 0 o. 200 400 600 80()
... ,,.a~I Slip a1tw111n a1<1m and S/4bs · i'n lnc/11s x ttr
r;::;:l courbes charge-glissement p_our un ~ connecteur de 5" et 6'1 de large_
l 1NC/OéNCé Dé L'EPAISSEUR LIBRE
Q (1'1ps)
IZO
100
1 __!.- \ . $li" • 0.0Z()(J • -.
.10 o.oOOD·j
zo ~ 1
0.()()JlJ' .J a . 1 1
'-(a} (11,,1lonl Slip
0
lc7] Bl \__ __;
1 1
( ep. ail~ 1nc:.~)
effet de l'épaisseur de l'aif2 d'un U sur la charge à glissement donné pour une res1stonr:e donnee du métal
10 ...__.j.,.__.j.,.__ ---1----1
~ Cl:)
z 0 () / z
Wlè:ith ,,; Ccnn1t:tor in lnd11s Qc,. ~-ICO ,tSOp.1;
courbes charçe pour un qlissemen t donné fJOJd!' différentes largeur de connecteur de différents types: a: U
}}_:plats indinés
•
800
600
400
zoo ~,r,.,. ~
4,8 6 8 12,7 min el
1 tSJ 12 G = t (ell 1 ( rnmené à 28 HPa correction béton Re )
l tNC/DéNCé Dé L'E PAISSE UR DE L'AILE SOUDEE l (j
(µml ~ 8
1000
800
600
zoo
20mm Pel
[8] 15 Ci = t (esl fromenit à 11.,S HPn correction béton Re) U 1. in •la 6in
- 60 - PLANCHE V_ 2 ,
l 1NCIDENCE D'UN PERCAGE COURBES a/G 1
connecteurs transversau~ Qo Qu, = 6S
G c.~°'1 1 2
-z
~ K~ 4 5oujons 16 xl20 par membruriz .
1 INCIDENCE DE L'ADHERENCE COURBES a 15 SELON f 5 J 1
x 1000 pounds QKN
10 45,4 C1c C1a ' ' l C1x 5050 Psi
8 C1a
6
4 Re( psi Qu•
C1a 5050 9,3 C1a = adhirMc• sur profil~ d conn«tr!tr
2 . . " "
CTC SSTO 9,6 C1c: 0
C1 x 4931 9,0 Cf,,= adh•r«ic• sur profili! s.ul
f Que
30 60 90 1CO 120 150 180 210 G (x10-'-in)
o. 2fJ6 0,53 (mm}
- 61 -
INCIDENCE Dé LA LIMITE élAST/QUé OU METAL 1
70
60
~ .... 50 cc <( :> a U'l
~ 40 ~
U'l ~
i 30
= tJÎ "' ... cc ... 20 "' c:: <(
/
K46.47' - J 46,44 .--, --/ ,,~::_-::
' /-.-·· I ,/;-
,'/ I 1/,
/lt .,' /J '
K 4647 J4644
M 46.43 ·s 46.47'
H4643 S4647
PLANCHE V. 3
l 1NC/OéNŒ Oé LA RéS/STANCé DU BETON J
30 a tkips J
0 0 .1
~--,...--- _fc=32CO ksi Normal Weighl Re= 4•8 ksi
' '- L.ight Weight fr= 2060 ksi Re= 4 ksi
a 1 inJ
0.2 0.3 0.4 0.5
1.170] 2 pour 2 x 2 goujons Q 19 par dalle
avec Ec module sécant defini entre
10et50kips (courbe charge/glissement l
... :i:: (/) 10
Re 4790 4440 4330 4770 lblin2
V'e 78 63 43 47 lb/Ïtf
40 0 120 160 200 240
AVERAGE SLlP, 1~ INCHES XI0"3
Fig. 4.-Effect of Stttl Properriu on Shear Strm-S/ip Curves.
COURBES CCJVTRAINTE HMNNE DANS LE ûOUJONIGL/SSEHENT
a en kips
M
Zd
"()
1
0
·""' .. . ..-~
2
INCIDENCE Dé LA RESISTANCE
~ .-".'. " s1;,, Q.17200"'
0/ .,, -0 - ~ t: ;J~tp f-17~0,"
'~ ~ -.
~~ _;- '--=si,.,, aao»"'
•
J J ' 1 ~ Re en kipslin2
[7J .11 effet deRc surG:f(QJ pour des U et pour differents, niveaux. de glissement
DU BETON (suife J 1
'?2" 6t----h~~~~=---t-=·~~;,te~·-+----+----t-----1
,, ,, 1 W•l.SO Ï"'tJ./2S I Nalural Band
~J.r ~Sa
fll-J<--+---...;---_.,...---~~3" . ~a
idem pour différents connecteurs
- 62 - PLANCHE V~ 4
INCIDENCE DU MODE DE CHARuEMENT
a
1 ' • .. i i 1 1 (b)·tf~sidv4/ S.~',1:1
' !
!~ 1 ' ' 1 1
;-4'7"" 1 1 1 i Il
1 i 1 1 1 1 10 /S ZO ZS .JO
l?esid<141 .Slip 1n 0.0001 Inch Js "° Gr
Fig. Z6. E/fei:t of RelHsing Laad
monotone (-) intermittent (---)
100 Q/Que ' 0 0 ,, o o_.. -- -- __g_ C'J
.,.JJ--.5! ;I 0 0
E ~.,,..-o
:s 0 E 80 ';(
ni 0
E -0 Ill Cl 60 ni .. c Ill CJ ... Ill c. ni
40 Ill ni 'tl Ill Ill .,, Ill
Channels with flanges pointed ... o. 20 ln the direction of thrust )(
Ill Channels with flanges pointed ,, --o--ni in the opposite direction to thrust 0
..1 ( ,,, )( 103) 10 20 30 40 50 60
0 0 0·5 1·0 1·5 · (mm J
Slip
[44] 104~ effet de f'orientahon du conned~ur
Que
100KN
2000KN
TCWKN
- 63 - PLANCHE VL 1
l EFFET DE GROUPE L INCIDENCE SUR Que POUR DES CONNECTEURS U ET L
• ~·~~
•U h30a40 CL h30aSO
1 con~cteur
100KN Que
selon [1381
100KN
1 connecteur
1CC KN Qd
INCIDENCE SUR LES GLISSEMENTS
G
/ I
/
. / J<t
,,,. ...,.
/
i ~
/. /
S<XJKN
COMPARAISON DES EFFORTS GLOBAUX A GLISSEMENT
OONNE (1381
G (1 c::...)
1mm
/ • / a~
,,,4/ J' vi/ .y,
r ~ 4. " .... . /
/ /.
/ f
O,Smm
COMPARAISON DES GLISSEMENTS GLOBAUX A EFFORT DONNE (1381
•w rza 1io ' lll j ~!
. ~r·===---===·~q_;L; Il' i ~1 --=::::t='~J~l...i.;! in
~~! CORPS D'EPREUVES UTILISES PAR {1381
f UFE'[ OE l'ESPACEHENT SUR LES GOUJONS NELSON! 1
SELON f 25 / PLANCHE VL 2
fi} 10, 13, 1 ~19. 22 a max=Dréel Q
1,75 l Goujons NELSON homologués frheffe 115
Fa, riel
Foadm.
ftendu i0=1.75h 1
! lcisaiU é 18 ou 15 0 1
J[ D f
3.5h 10 t1J
J[
2gou}a7s r F par goujon F ( 1+ -4-J ~ f! donn~ par en /:xJrd 2 E la rilsistancede
l'arier
0,2
3 goujons 0 0 0 F par goujon ..f.. ( 1 + ~ f) ~ F donn~ par 0 0 0
0,2 1 Frr~t 3 E ta risistanœ œ Fradm
l'al:ier
fig 7: interaction traction _cisaillement GroupJt. : multiplication des coefficients pour effets en bord
l fSPACEHENT OES CHEVILLES SELON (14/ 1
X X • X X
X X X
1.2s1 z.s 1
XX ·-.... . - - ...
X X >
X X >
X X >
X
X ' xx 1 J1Cxxxx · lc ·· x · · x:.1>ex '" A A A A A A X A
x~xxx xxxx xxx lC ;. xxxxx
D
amaxl a
/ /
X X X :.( )( :OC l( X •
z.s
1 '~··
D mini =<i51
Emini=l
Conditions normales
Conditions minimales
Q ITX7X = Q x _Q_ 1,25(
Qmax= (1+-'- J _Q_ 2,51 2
Group~ multiplication des coefficients
- 01 r " a max= a)( - )C ( 1 + --- ) " -'- ;;t ···--··
1,251 2.Sl 2
- 65 - PL ANCHE VIL 1
CRITERES DE COHPA RA /SON
Resistance crffi9ue
CHARGE
.B
G,LISSEMENT RESIDUEL
a /Que
' •. 1 1
'
s - ductile
' '\ \
Ductilité
' '
10
' ' ' ' ' ...... ---
15 5fmml
- - ductile avec dicroiissance lent11
100"!.
EFFICACITE RELATIVE
3 4
--- • fragile
Efficacité relative selon [11 J
s 6 7 8 9 h(poucel
Efficacité relative ( ~) expn'mée en fonction de la valeur maximale pOlrJS
( U de 3 pouces J en fonction de la hauteur du U [ 11 J
h (mm) t (hors fout)
et • H
- 66 - PLANCHE VIL 2
1 EFFICACITE RELATIVE SELON f 186 / J
< "'
" SURFACE FRONTALE CONNECTEUR
P10 0: <
" z: ~ "' <D a:
1 0
-...o a: .... ou .... "' u z: ~ s ' 8~ z: 0 0
P1 p 11
SLIP IN INCH ES ( 0-0t IN. GRIO J G uO, 01• J
1 ( 186 J 12 I -Comparison of Sata,. Ccmnecto,.s on th1 Bw of Bearing Area.
P15
P5
SLIP IN INCHES !0-0t IN GRJO) G(><0,01')
[ (186 ] 13 l -comparison of Shta~ Comrmo,.s on the Basû of Ave,.age Shea,. Smss.
a PŒDS CONNECTEUR
P3
PB PS 19
SUP IN INCHES l0-01 IN. QUO)
(186) 141 -Compariso11 of Slt~ar Co11ncctars 011 the Basis l}j Wdght.
P1 et P19 P3 PS PB p 10 P11 Pf3
butée tarœau comiere arceau Tâme. 3crochets bufée u verticale verticale verticale horizontaux
25 38 51 38 / 25 38 63 38 63 50 / 57 50 12 5 10 5 10 12 5
P 1S
goujon
50 10 10
- 67 - PLANCHE V III 1
DEFORMATIONS
ê max (t!n partit! inférit!Urt! dt! l'am11 du connt!cf'eurl
2000 10-'
1000 10-•
10 {~]
20 (801
30 (1001
40
{1601 so
{2001 Re (HPaJ
a (KN J
(81 10 pour U4 in 154 lb épaisseur d'âme 3116"
60
<OO
M(doN.cm)
] Q(kN) 1, 25 }, SIJ ), 75
200 ~' 100
ni----'~~-~:~~~=-_,_... f 2} LONGUEUR CIJNNECTEUR ROBINSON
[8} 2 -Di~tribution o/ load on cltCmnel.
REPARTITION DES CHARGES LE LONG D'UN U
ac (mm)
4
3
2
2
- 68 -
li LI SSEHENTS RESIO UELS
(138/ Butées
• Essai 1d4 + Euai 5à 8
G f'isidue({ mm J
3 4
5ooy
GLISSEMENTS RESIDUELS BUTEES {1381
G r~siduel
Zmm Valeur du glissemt!flt résiduel apr~s décharge
PLANCHE VIIL2
•
{ 186/ • but~s arceaux, U, goujons
T. éch 112
{133] • goujons {1651 • goujons 19•75
espact!ments 200 et 100 Grfµm/
s -. ! ~ 2
~ z 0
a ~ ~ -. .. ~ ê ..
a
: g :; ~ .. .. ~ .. .. .. <
~ ~ ~ z
" ~ "
- 69 -
COMPARAISON PUSH-OUT I POUTRES (RESULTATS DE l91 J
lz ( tonlin2J ta/culé avllC' toute la soudure
100~_.. ............ -----..----.--...-................ ~----~------..-~~ ......... ----........ ..-........ ..--.-,
50
Push-out tests 'V À t:l /::;
Ga;-~,.~-ir---------...!-~"~------i---L-•lld ...... ··_·_'· o.s ....... --.. A.
~Lo..i •atlo o.aa ------------.:.1.~-~=-=·~-:-;:~-J ·-----· ~~ ;;-1ï."ï:1o;;ëo>::.nn------.11at.... __ "'*----2' lo.td r•tio o.
10
. ,. . .
r•---~--• -· __ _,
AU failuret in beiMS ..et thoH in oush-out speci-.nt ret)rHMUd by tof..fd syllbols wer• in ... eld or hut·•ffected zon. Ottier f1iluret by yield of stud and local cr-ushinlJ of concret•
s ll 10 10 5 ll 10 10 s JI 10
SHEAA COHNECTOAS lN COfiPOS ITE 9EA"5
100 Z max 1
'"
~ Push~t-tests 50
"1 è.O t:i
~ S.•• tests
+A. ~
~ • ''/Lold ratios o.1a
- ·- • ~· - .. -'->.-
10
• ~
5
" -o-.o • • • All f1ilures urktd by bars alon11 sidlt s'(labols in fillet or web of
All other hilurts reftrnentfll by sol id sy.t>ols in weld only ch.wi•l•
s Oth•r fai lurH by yitld of ch..n•l web .nd local crush Inn conreu
1 10 5 ' 10· 1 ' 0 s Il 10\ 10
100 Z max
10
Load ratio 10
+
6 s ~Cl
Load rar io 0.1 .. -
IC LOld r•t io - 10
-
s 10" l .. 10
Push-out lHU A Lo•d rat Io 0.1 <;) load rat in • .. 10
50
10 A ....
5 • 1 10
Push-out tHU O Load retio .. 10
Be•tHU ).. Lolld •••Io 0.1
All hHutH '" bH-S .nd those '" push""'OUC speci..n1 re-orestnted by 1ol id 1y9bol1 wre in wtd Other feilures w•n \n concnte with ,hearing of the hooo
• ·-i Lo•d rac;o 0 . 1
li ·-\ • -o-Z iditnttcal rHult9 -· 0 racio .. 10
s~d:l ~
1 l.JFE (tO : c~da:':.j
PLANCHE IX_ 1
GOUJON 19 X 102
r fig 41
CDNNEŒEUR EN u 76 X 38 soudure 6 mm
(fig 5 )
BUTff ARCEAU largeur 102 soudure 6 mm
(fig 6)
" ~ c ~ . u . . 'Z . . ! . . ; ô
i ~ 8. . . ~ ~ ~ . ~ 2 ~ ! . . E
,, :: 5
.! . • 4 . "' ô . 1:3
! ..
~-L~~ 9
tM>od ratio- --,_. ~.ta Lood ratio o.5
cf IX. 1
L Crcl ic load ratios : Y";n/•H • 0.75 O' "in/•H • 0 .5 Al'in/•1• • 0.1 Ofhn/au • l .O or H •1rked
La,.ge sy.OOL s SMLL syfllbols
Sol td symbols Solid syllbols Ontn s,...,.,ls
1t1tic strengths esti .. t~ fro9 concrtte cl.Jbtl ttren'1th ,,ercent1g11 of natic strenQths esti•1t1d fr'Ofl slips on first din; represtnt fnc ture1 of the welds whh bars reore11nt fractures of the channel ritQresent yield of the channel .nd local cru1hinn of concret•
4*----• • Lo.d rat't'O:t •
ratio ·o.a
PLANCHE IX. 2
N = f rsd selon [ 9 J
.~ ~ 1 ---~~~-...,~o~~~--:,~o':-o-~~~~,~~~~~~,~o.--~~~4".-.~~~-Ji...-~~~~o'(E) ~
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
Li fe <N> cycl 1t
•Lo.d ,.1 ,;o o.7S
Cyclic load ratios : Load ratio • o .. aa .,,.inl••• • o. 75 C Min/•H • O.S t."inl••• • 0.1 6f0nl••• • 1 .. 0 or H earked
Lar.,e s)"llboll St1tic urengths estiMted froa concrete cube st~th Sull sy.OOLs Percent..,s of suth streneth1 est1Nt•d frot1 1Lht1 Or'I
laoding
Solid syèoh reoresertt ailurH ;n weld or heat affected zone o~ syllbols reor111nt y;elt of ltud and Local cru1h;ng of concret•
L ife (N) cycles
-~ lL...__
::=::::::::: Q ~ - --
--
=.. --~-- Laad ••t.io o.
-
r---- .J.._ Laad ratio O --. ----
C1clic load ratfos : Qptin/uia • O.S C.. "inl••• • o. 1 <1 .. inl••• = - 10 <~ in welds) O PUn ••• • - 10 < ~ tn wtlds>
All. static strlft'fhl estt•ated fro• concrete cube stren ths Sol 1d sylllbolt reoresent fr1ctures of the welds q Op.n
5Y•bols reornent concrete -:f•Huret wtth· shearino of the hooo
-o---•
-A
. ~ ~IO '-----~---':--, ---"------"---.o---....1-.---'0 [ 19] 22 l
IO 10 102
10 101
10. 10'
Llfe (N) cycles
100
80
60
40
250
lrsdj
- 71
ARCEAUX I 1 I
• r = 1,0 .. r = O,S
PLANCHE IX_ 3
r::60
~ Re: 30HPa
10 10' 10' to'J.
a max I conn11cteur
~~~1so
• .,,.. Aa = 100 ~--~
-~----- ...... 4Q;~.----<oo --. - ----- ----
.__ ____ m+------r10~2----~w~3----~~~4-----1+0•:------1~0':----~10~~:----... -tN
GOUJONS I 112 J
&0.-----...... --------------...-----...... ------"T"""------...-----...... ..., RANGE • 100 (Smgx-•.,.,,o )
star •C: !>tr4"'G1~
40
20
N•IO ... .:yc~
' ••
10 5~ ------------
~o o O o o OO 0 0 0 0
':;:...!.:: :-;-· _;__;__•_-O• ____ o_• __ o_ : j' 10 8
-- ond --- Pl'CPo5td ou1qn YOiiAs (Tobtq ~) • aod o F'r"om Taci.z 3 of Cl'tt7: PQ,.t 2
0 ~-------10-------------=2~0------~-----~:=----~-------"°,.,,...
MAXIMUM• roo s,..,011
6fQTIC !>fl"itnqrh
FIG. 3. FATIGUE STRENGTH OF STUC CONNECTORS
résistance en fatigue de _gci_ujons
1·3
0
0
. -1000
-10 .-5
- 72 - PLANCHE IX _4
•
0
Results of fatigue l Normal-density concrete o tests for Lytag concrete •
Static relationship used as a basis __ _ of the code of recommandations
Proposed static relationship --
+1000
0 +5 +10
c
+2000 1bt / in2
+15 N{mm2
Oifference between cube strength of specimen and mean cube strength of group . V•rt•tion in the {•ligue slffnglh of stud connectors wilh concrot~ strength
1 (44J 14- Ratio des résistances ultimes statqull en 'onction de la variation de résistance (sur cube) du béton
Ratio des contro.intes de cisaillèment maximale (dans la soudure) en fonction de la variation de
résistance du béton (a LlQ = 0,9)
.c: 'C ... CD en Cil c: -~ e c. t1. Xu Q).-... ..- CIS x ... CU <Il e ...
ie. 0 'O Cl) CU 0)
o~ - c: E Cl)
:d: E Q)
·- c. ~ ('J
~~
100 90 80
70
60
50
40
30 ....
20 J
Building Research Station tests o University of Texas tests + Fatigue strengths specified in C P 117 Put 2 in terms of the static strengths given by the lines in Fig 8
The number adjacent to each result is the load ratioSmin/Smax
Smin/5 max 0·5
10 -,..__-------....--------...,----------r---------;---------, IN=f(rsd.r} 1
104 105 106 107 108 109
1 Life (N) cycles 1 (441 Fig 1~. Fatigue strength of stud connectors embedded in lightweight concrete
- 73 - PLANCHE IX_ 5
·OJs.--~~....-~~~--...~~--,~~~....-~~~--...~--;.-n
·03
Loc:l ratio 011 ::::J Studs (sl)llcimens S2,S7l
:ê' ·025 =::::1 Channzls (Sptlclmens C1, C6)
:.::.::1 Bars (specimens a5,86) <fi
.\! -g, .., ë
-~ :J
·02
·ois
·015
·015
2 5 10 20 Cycles expr<zSSed as l)llrcentages of ~matai Jife of ccnnectors
Load ratio -1-0 . I
=!:: } Channels Cspecimens C21, C22l
:~::· } Sars (spicimens Sil, 813·):
2 5 10 - 20
Cycles expressed as percentages et estimattzd life of connec:1Crs
t91 1 Accroissement de glissement en fonction du ratio nombre de cycles ao.pliçiués/nombre de cycles à
p
0
ru~re .
- ,... - real path
18 I
1 1 Kc I I
0 E 6s
l 1711 Fsg. 7. Predicted Joad-slip curve.
H
modélisation de la courbe char~glissement
- 75 -
A N N E X E l
Références bibliographiques
l SEOOIK
2 MOUTAWAKKIL
3 MALAKATAS
4 LAU Han Yick
5 SIESS, VIEST NEW HARIC
6 LY KIH TY
7 HOUTAWAKKIL
8 SIESS, VIEST APPLETON, NEWHARK
9 HAINSTONE MENZIES
10 ROBINSON - FOURE
11 VIEST SIESS
12 MATILDI - HELE PUHALI
13 OUCHEHIN
14 SPIT
15 LINONER - ROIK HANSWILLE
16 ROIK - HANSWILLE
- 76 -
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Connexion par arceaux
Comportement mécanique d'une dalle mixte de type "Robinson"
Etude de dalles "Robinson"
Synthése sur le comportement d' u.ne dalle "Robinson"
Studies of slab and beam higway bridges Part III
Effets des forces de précontrainte concentrées dans les poutres caisson
Etude bibliographique sur la construction mixte acier-béton, connecteurs en U
Studies of slab and beam higway bridges Part IV
Shear connectors in steel concrete composite beams for bridges
Essais de connecteurs acier-béton Compte-rendu provisoire, compte-rendu de la 2e série d'essais
Design of channel stear connectors for composite I - Bearn - bridges
Thése de docteur ingénieur Université Pierre et Marie Curie - PARIS
Thése de docteur Je cycle Université P M Curie - PARIS
Thése de docteur ingénieur ENPC - PARIS
Document provisoire interne réseau LPC
University of Illinois Engineering experiment Station - Bulletin séries n° 396
Rapport de recherche LPC n° 68
Document interne LPC
Université of Illinois Engineering experiment station Bulletin séries n° 405
1- Static and fatigue tests specimens on push-out
Institut de recherches appliquées du béton armé
Public road vol.28 n°1
Analisi sperimentale e criteri di constuzioni metalliche n°4 calcolo dei col l egamenti trave-soletta nelle strutture composite di acciaio e colcestruzzo I- dispositivi a taglio diffusi
Essais de différents types de connecteurs Document SNCF
CHEVILLE CHIMIQUE - cahier des charges Agrément SOCOTEC de définition et identification d'emploi et de mise en oeuvre
Untersuchungen zur Krafteinleitung bei Verbundstützen mit einbetonierten Stahlprofilen
Beitrag zur Bestimmung der fëhigkeit von Kopfbolzendübeln
STAHLBAU
DER STAHLBAU
17 HAWKINS - MITCHELL Seismic Response of Composite Shear connec tians
Journal of stuctural Engineer ASCE vol .n°110
18 HAWKINS
19 TONNOIR
20 PHAH
21 CANCIANI -PIJHALIE
22 JOHNSON -GREENWOOO -VAN DALEN
23 HARIK -PASHANASANGI
The strength of stud shear connectors
Constatations sur ouvrages métalliques en cours de construction et en service
Design strength of stud shear connectors
Studio del collegamento trave-soletta nelle struture composte di acciaio e calcestruzzo prive di piattabanda metallica superiore
Stud shear-connectors in hogging moment regions of composite beams
Curved Bridge üecks Analytical Strip Solution
Inst Eng Aust Civ Eng vol.n° CE 15 part 1,2
Document interne LPC AER 1.11.06 .8
Australien road research vol.n°9 - n°4
Technica Italiana n°2
The structural engineer vol.n°47 - n°9
Structural engineering
06/1983
07/ 1981
1952
1977
1980
1956
Cancre t e 09/1967
11/ 1966
04 .1954
1974
05/ 1985
12/ 1984
10/ 1983
09/ 1984
1973
02/ 1979
12/1979
1981
09/ 1969
ppl-130
ppl-51
ppl-345
ppl-132
pp 1-115
ppl-40
ppl-151
pp9-l5
pp32-33
p253
µ301
pp2120 à 2136
pp46-52
24 HATILOI - HELE PUHALI
- 77 -
Analisi sperimentale e criteri di calcolo dei collegamenti trave-soletta nelle stutture composte di acciaio e calcestruzzo
Construzioni metalliche n°l
25 INSTITUT FUR ZULASSUNGBSESCHEID Nelson - kopfbolzen Zuhssung n°4.21.5.82 BAUTECHNIK-BERLIN
26 HALPHEN
27 PEI ER
28 ENNESSER -ELIGEHAUSEN
30 VIRDI - WOO
31 LUGEZ
32 JONES - BOXLER
33 ROlk - HANSWILLE
34 ROlk - BURKNER
35 KERR
36 COLS OH
37 AR IBERT HOl.lt
38 fRISOLINI loElE PUHAU
39 CANCIANI -PUHALI
40 fRIMINT
41 HATILDI IRE
42 LAU
43
Han Yick
HATILDI HELE PUHALI
44 HENZIES
45 fULOP
46 KOVACS
47 HELE -PUHALI
Action des forces de précontraintes concentrées
Modal for pull out stength of anchors in concrete
Etat actuel de la technique concernant les dispositifs d'ancrage dans le béton armé
Tests on pushout specimens with cavities at the base of the connecter
Les recherches qui restent à faire sur le comportement des chevilles sont très importantes
document interne LPC AER 1.10.10.0
Journal of structural Engineering ASCEE vol.n°19
Document interne SETRA OOA Gl
University of Melbourne project n• FS-1053
Cahiers techniques du bâtiment
Tests on a simplified shear connecter Australien Welding Research for steel - Concrete composite construction Awra report P6-3-78* Commentary on experimental investigati.ons -
Beitreg zur Ermittlung der Tragfëhigkeit von Reib-AbscherverdUbelungen bei Stahlverbundtrëgerkonstruktionen
Reibwert zwischen Stahlgurten und aufgespannten Betonfertigteilen
Beam Elements on Two-Perameter Elastic f oundations
Recent developments in the nonlinear analysis of frame structures by modelling the behaviour of the connections
Efficacité de la connexion dans les planchers mixtes de bêtiment
i collegamenti trava-soletta con bulloni ad elta resistenza nelle strutture composte di acciaio e calcestruzzo
Studio del collegamento trava-soletta nelle strutture composte di acciaio a calcestruzzo prive di piattabanda metallica superiore
Structures poteaux-poutres en tôle mince et béton collaborant
STAHLBAU
BAUIGENIEUR n°53
Structural engineer
AFPC
IABSE Symposium Luxembourg vol.n°48
"costruzioni metalliche" n°5 e 6
"technica italiana" n°2 Marzo
document R.N.E. essais profil mixte
Anelisi sperimentale e criteri di calcolo Universita di Trieste dei collegamenti trave-soletta nelle Istituto di scienza delle strutture composte di acciaio a calcestruzzo construzioni - Dub n• 91-92 i dispotivi a taglio concentrati in solette pref abbricate - part I e II
Journée "ponts mixtes et dalle "Robinson"" Document interne L.C.P.C.
Analisi sperimentale a criteri di calcolo Universita di Trieste dei collegamenti trava-soletta nelle strutture composite di acciaio e calcestruzzo i dispositivi a taglio diffusi - Part I e II
Istuto di scienza - Dub 89-90
CP 117 and shear connectors in steelconcrete composite beams made with normal-density or lightweight concrets
Planchers mixtes acier-béton
L'utilisation des connecteurs Hilti HVB 80 et HVB 105 dans les poutres mixtes collaborantes acier-béton
Connettori profilati a Freddo per il collegamento a taglio delle travi composte di acciaio e calceatruzzo
structural engineer vol.n°11.9
CTICM
SUCUTEC
ACCIAIO n°9
1975
06/1983
07/1982
1985
Oéc 1982
02/1978
10/1985
01/1979
12/1984
1978
1986
1985
12/1985
1976
04/1981
1982
12/1975
06/1985
1973-74
03/1971
10/1984
09/1984
pp.1155 -1178
p6l
p86
p4l
pp37-il.l
p587
Montréal
pp229 à 236
p379
48 BADOUX
49 HELE PUHALI
50 BAOOUX BRYAN O'LEARY STARK TSACHD14ERNEGC
51 TROUILLET
52 TROUILLET NEYHOUSER SCHWARTZ
53 TROUILLET SCHllARTZ
54 TROUILLET VANNEZ
55 TROUILLET LABICHE
56 TROUILLET SCHWARTZ
57 TROUILLET LUC
58 TROUILLET SCHWARTZ
59 TROUILLET SCHWARTZ
70 TERASZKIEWICZ
7l AHSOURIAN ROOERICK
72 INSA de RENNES
73 ARIBERT A8DEl AZIZ
74 BROZETTI l10tJt
75 ARIBERT LABIB
76 JAHSS VIATOUR
77 PIRAPREZ JAN SS
78 WAPENHANS
79 T AJ<ENAKA KISHIDA NAKAI
80 KRISTEK STWHICICA
- 78 -
Avis technique concernant le comportement doc. HILTI et la résistance de la liaison acier-béton à l'aide de connecteurs HILTI HVB 80 et HVB 105
Connetori profilati a freddo per il collegamento a taglio delle travi composte di acciaio e calcestruzzo
The use of HILTI HVB shear connectors in composite construction - push·-·out tests - design values - application guidelinee
Ponte mixtes- Essais statiques sur connecteurs de type cornière Exploitation des résultats
Connexion des ponte mixtes Rapport d'essai -
Connexion des ponts mixtes Enquête auprès des constructeurs
Connexion des ponts mixtes Eléments sur le comportement de la connexion de quelques ouvrages
Ponte mixtes-Approche d'une modélisation du comportement statique de connecteurs à cornière
Incidence de différents paramètres géométriques ou mécaniques sur le comportement en déplacement d'un connecteur en cornière
Connexion des ponts mixtes Essaie sur maquette - lncideoce de la forme du filant
Etude de l'effet de groupe pour des connecteurs de ponte mixtes essaie sur maquette
Répartition des déformations autour d'un connecteur de pont mixte Etude en photoélasticimétrie
force due to traffic loade on the shear connectore of simply supported composite bridges
Analyeie of Composite Beams
Rapport d'essais Poutres mixtes è connexion variable
Calcul des poutres mixtes jusqu'à l'état ultime avec un effet de soulèvement à à l'interface acier-béton
Essai d'une poutre mixte de pont soue sollicitation alternée
Modèle de calcul élaato-plastique de poutres mixtes à connexion partielle
LES CONSTRUCTIONS COMPOSITES ACIER-BETON 4e partie - Essais de poutres mixtes en treillis avec ou sans précontrainte
CONSTRUCTIONS COMPOSITES ACIER-SETON AMELIORATION DE LA LIAISON ACIER-BETON PAR L'EMPLOI DE TOLES A ADHERENCE RENFORCEE
Eine neue Methode zur Berechung zeitabhijngiger spannungsumlagerungen bei Verbundtrëgern eus Stahl und Beton mit elestischen Verbund
A sutdy on nex composite girder using Prestressed Precast Concrets Slab -PPCS method
Analysis of composite girders with def ormable connectera
ACCIAIO n°9
Ecole plytechnique fédérale de Lausanne I com 122-2
Document interne LPC n° l.U.06.l
Document interne LPC n° l.41.20.3
n° 1.41.20.3 172/83
Document n• 0472 interne LPC
Document interne LPC n° 1.41.20.3
doc.interne LPC n° 1.41.20.5
doc.interne LPC rapport 85.4
doc.interne LPC rapport 85.3
doc.interne LPc rapport 85.2
Road research laboretory Ministry of Transport
Journal of structural division
Convention de Recherche INSA-CTICM n° CR 96-82
Construction Métallique
Contrat de recherche SETRA:CTICM rapport n°3.003-6
Construction Métallique
CENTRE DE RECHERCHES SCIENTIFIQUES et TECHNIQUES OE L'INDUSTRIE OES FABRICATIONS METALLIQUES
CENTRE DE RECHERCHES SCIENTIFIQUES et TECHNIQUES DE L'INDUSTRIE DES FABRICATIONS METALLIQUES
Senschaftlich Zeitschrift der Technischen Univereitat Dresden
Poster Sassion ECCS - IABSE SymposiurnLuxembourg
Proc.Inatn Civ. Engrs, Part.2.
02/ 1984
09/1984
06/1984
1982
1983
1983
1983
1984
1985
1985
1985
03/1983
1985
09/1983
1982
11/1969
10/ 1975
1984
1985
1982.
ll5p
88p
103p
52p
92p
130p
50p
50~
20p
pl631
D/1969/ 051> / 13
MT 108
pl57
n°8540
81 REDWOOO OUN8ERRY LEBLANC
82 VAH CttAPMAN
83 PLllt HORNE
84 ANSOURIAH ROOERICI<
8.5 JANSS VIA TOUR
86 li ONG
87 SLUTTER ORISCOLL
88 FISHER SlUTTER
89 DAVIES
90 DAVIES
91 VIEST
92 OEHlERS
93 OEHURS
- 79 -
Shear connectors
The inelastic behaviour of continuous composite beams of steel and concrete
The analysis of continuous composite beams with partial interaction
Analysis of composite beame
Lee constructions composites acier-béton Je partie - essais sur poutres mixtes fléchies de quelques types d'ancrage
The horizontal shesr resistsnce of composite beams
flexure! strength of steel concrete composite beam
Composite beams with formed steel construction
Tests on half-scale steel-concrete composite beams with welded stud connectors
Steel-concrete composite beema with flexible connectors : a survey of research
Review of research on composite steel concrete-besma.
Results of test on 101 push spécimens and 4 composite baama.
Statistical analyais of 12.5 pueh test
REFERENCES SUR LES POUTRES
100 BRITISH STAN>ARD CP 117 Part 2 Beams for bridges COOE !»" PRACTICE
101 IABSE-ECCS Steel in Buildings Poster seasions SYHPOSILlt LUXDIBOURG
102 SERVICE: SPECIAL Ouvrages mixtes acier-béton DES AUTOROUTES
103 DIRECTION O(S Ponts mixtea acier-béton bipoutres ROUTES guide de conception
104 JAPAN ROAO ASSOCIATION
105 NEYHOUSSER
106 CIOLINA
107 JANSS
108 HILTI
Specificatione for higway bridges Part I common specif ications Part Il steel bridges
Comparaison réglement/esaais
Structures mixtes acier-béton
Constructions composites acier-béton Le calcul des poutres mixtes fléchies
Information de produit
OOCUHENTS SUR LE COLLAG(
109 HAYS - HARVEY
110 8URKHARDT -HERTIG -AESClLIHANN
fatigue· performance of adhesive bonded joints for bridge deck construction
Expériences sur les poutres mixtes en acier-béton liées à l'aide d'adhésifs époxydes
111 HCKEE.DY-CDOK.JP Study of adhesive bomoed composite metal deck slaba
OOCUHEHTS DIVERS
112 JOffNSON Design of composite bridge beams for longitudinal stesr
Steel in buildings - Poster Session ECCS-!ABSE SYMPOSIUM - LUXEMBOURG
Proceedings inst.civ.Engrs 53
Proc.Instn Civ. Engrs Part.2
Journal of the structural division
Centre de recherches scientifiques et techniques de l'industrie des fabrications métalliques
The structural engineer
Journal of the structural Division
Engineering journal part.l
The structural engineer
Concrete
Journal of Structural Division
Uversity of Warwick report n• CE 8
University of Warwick report n• CE 7
British standards institution
IABSE - AIPC - IVBH
Méthode de calcul d'une section mixte OM.66
SETRA - Bagneux
Doc. Interne LRN
CT!CM Stage de perfectionnement Technique
Centra de recherches scientifiques at techniques de l ' industrie des fabrications métalliques
Document HU ti
Congres ALPC - IABSE Lausanne
Matériaux et constructions vol.n°8 - n•46
TRANSP RES REC vol.n°762
Confdrence held et tha university collège, CARDIFF 02.04.71
1985
12.1972
1975
10/1978
12/1967
08/1963
04/ 1965
03/1977
01/1969
12/67
06/60
01/81
08/80
1967
1985
08/1967
10/1985
1972-
1985
1973
07/ 1974
07/ 1985
1982
1980
04/1971
pp.487-501
12/1975
pl63l
n•s
p71
p24-43
n•l
p 425-430
µ 1-Zl
p22-5
pp387-à 399
113 JOHNSON
114 CLARKE - MORLEY
Backf round to 85 5400 Part 5 composite bridges
- 80 -
Steel concrete composite plates with flexible shear connectors
DOCIJ4ENTS PORTANT SUR LA FATIGUE
115 MAINSTONE
116 SLUTTER FISHER
117 HALUH
llB YANIK JETTER
119 JACOB -CARRACILLI
120 HALLAK
121 CLARKE
122 CASTELLUCI SOC QUET
123 HIKLCESICY -GONSIOR
Shear connectors in steel-concrete composite beams for bridges and the news C.P.117 part 2
fatigue strength of shear connectors
An analysis of the behaviour of continuous composite beams under repeated loading
fatigue strength of composite beams with a reduced number of shear connectors in highway bridges
Mesure et interprétation des charges dynamiques dans le sponts - Etude de la fatigue
The behaviour of stud shear connectors under repeated loading
The fatigue behaviour of stud shear connectors under rotating shear
Caractérisation en' fatigue de la disposition type "connecteurs cornières soudes" sur semelles profiles lamineés
An invesstigation of an epoxy bending Coumpound for bridge construction.
DOCIJ4ENTS POUTRES (SUITE)
124 AUSTRALIAN STAN>ART
125 YAM-CHAPMAN
AUTRES DOCIJ4ENTS
126 JOHNSON -ŒHLERS
127 SMITH
12B SATTLER
129 ROIK/BORKNER
130 RE!WllOLZ -HABANICHT
131 NELSON GMllH
132 800[
133 VIEST
134 CANCIANI PUHALI
135 VIEST *
136 GRAF *
137 GRAF *
DB ROS *
Part l - Simply supported beams
The inelastic behaviour of simply supported composite besms
Analysis and design for longitudinal shear in composite beams
Discussion on paper 8500
Betrschtüngen über neure Verdübelungen im Verbund bau
Beitrag zur Tragfëhigkeit von Kopfbolzen in Verbund trëgern
Untersuchung zur Verringerung der fehleran fëlliglakeit bein bolzenchweissen
Auszug aus A3"Verbund trëger in Hochbau"
Nelson Kopfbolzen im Hoch, industrie und Brückenbau
Investigation of stud shear connectors for composite concrete and steel T.Beams
Studio di trav i ibride prive di pistta banda metallica superiore
Tests of Spiral shear connectors
Versuche Ober der Verschiebewidestrand von Dübeln für Verbund trëger
Ieber Versuche mit Verbund trëgen
Trëger in Verbund bau weisse
The structural engineer vol.n°57
PROC. INSTN cr . ENGRS PART 2 vol.n°53
Committee on steel superstructures 45th Annuel Meeting
University of Sidney research rept n° P323
federal highway administration Project ERO 110-67-2
Recherche 7210 KO 311 Communauté Européenne du charbon et et de l'acier
The institution of engineers AUSTR. vol.n° CE 20, n°1 Civil Eng. Trans,
PROC. INSTN CIV. ENGRS PART 2 vol.n°53
Institut de soudure Rapport technique n° 2450-R-95 Non dif fusable
Highway research record 34
Standert 2327 Part l
Proceedings - Institution of Civil Engineers. Vol 41.
Proc; Instn. Civ Eng. Part 2. 71
Proc. Inst. Civ. Eng. Part 2-75
Der Bauingenieur n°37
Beuingenieur 56
Schweiss technique Lehr n°66
Ntl.~ON
Sthehlbeu n°65
Journal of AC!
Construczioni mettaliche
Engineering test data
Bauingenieur Vol 25 n°8
Abhandlungen eus dem STHALBAU Helf 10 Sthel-Tegurg Karlsruhe
Swiss fédéral met.Test.EMPA Zurich
05/ 1979
1972
1983
06/1978
07/1970
1983
1978
1972
1983
1963
1980
12/ 68
12/ 81
09/83
/ 82
/ 81
1983
/ 1985
04/1956
/ 1984
156
1950
1951
1944
pl53
PP557 à
p7049
ppl.38
p28- 36
pp545 à 555
p 30-49
p65l- 683
p 989-1021
p 567-568
pl- 8
p 97-101
p.20-21
P. 875- 891
n°1
pp 297-303
pp 74- 90
p. 3-91
139 CASILLAS • SIESS
140 SINCLAIR *
141 VIEST *
142 ROS •
143 VŒLLMY •
144 VOELLMY •
145 •
146 •
147 MAINS •
148 VOELLMY *
149 ROS *
150 LEONHARDT •
151 MAIER - • LEIBNITZ
152 f1DtS •
1.53 GllAF •
154 GRAF' •
155 SATTW •
156 BATHO, LASH • KIRKHAH
15 7 lfANHING •
l.58 THORLIIWll *
159 TtllRLIMAHN •
160 STUSSI *
161 GRANHOlH •
162 NElMARIC, SIESS VIEST
l6J TERASZ KIEVICZ
165 SATTW
- 81 Studies of Reinforced concrete beams
Fatigue trengh of 3/4 inch Stud shear connecter
Test of spiral shear connectors
Les constructions acier-béton, système Alpha
Civil Engineering studies Structural research séries Univ. of Illinois n°lJ4
Engineering test data Nelson stud welding, Lorain,Ohio.
Engineering Test data Nelson stud Welding, Lorain,Ohio
l'Ossature métal. (Bruxelles) Vol 3 n°4
Tests to Investigate the Influence of initial Porete Mig.Co. North ArlTON tonN.J. Bending Stresses on the Carrying Capacity of Composite Beams
Strenght of Alpha composite sections under Static and Oynamic Stresses.
Tests Made on Four Floor Panels Désigned According to the Alpha System.
Unpublishsd report, Swiss Fsdsrsl Mat.test.Lab (EMPA) Zurich
Porets Mfg. Co.,North Arlington
1957
1933
1945
1936
1937
Report of tests of composite steel blacks Unpublished report Fritz Engineering lab 1943 Lehigh University
Report of Tests of Composite Steel-concrete Unpublishsd report, Fritz EngiBesms neering Laborstory, Lehigh Univ.
Shrinkage test on two composite bsams
Triger in Verbundbsuweise
Gedsnken zur baulichen Durchbildung von Ourchsuftrigern in Verbund-Bauweise.
Versuche über dae Zueammenwirken von I-Trigern mit Eisenbetondecken
Versuche mit Spannbeton-Verbundtr§gern
Versuche Ober den Vercshiebewiderstand von Oübeln fOr Verbundtriger
Ueber Versuche mit Verbundtrigern Heft 10, Stahl-Tagung Karlsruhe
Theorie der Verbundkonetruktionen
Porete Mig.Co.North Arlington N.J.
Report n°149, Swiss Federal Mat.Test.Leb (EMPA,Zurich)
Der bauingenieur(Berlin) Vol25 n•e
Oie Beutechnik (Berlin)
Der Bauingenieur (Berlin), Vol. Z5 n•a
Der Bauingenieur (Berlin) Vol.25 n•a
Abhandlungen aus dem stshlbau
Wilhelm Ernst and Sohn Berlin
The properties of Composite beame, Consisting Journal !net. of Civ.Eng. of Steel Joists Encaaed in concrete, under Vol.11 n°4 Direct and Sustained Loading.
Combined Action of Concrete Slabe and Supporting Structural Steel Beame
Composite beams with atud shear connectors
Fatigue end stetic strength of stud shear connsctors
Zusammengesetzte Vollwendtriger
On composite beams and columns with particular regard to nsiled timber strcuctures
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05/1943
1945
1944
1950
1941
1950
1950
1951
1953
1939
1946
1958
1959
1947
1949
1951
12.1965
1962
166 BRITISH STANDART Part 10 code of Practice for fatigue Gr 9 BS 54000
31.0l.80
167 WASTLUNO OSTLUtt>
168 8.FOURE
169 8.FDURE
Essais de connecteurs acier béton
Essais de connecteurs acier béton
AIPC
Annales ITBTP n• 234
Annales ITBTP n°246
1952
06.1967
06.1968
pp.l-16
pp.284-2e6
pp.265-2~
pp.289-294
pp.297-303
pp.74-90
pp 61-114
pp.149-155
pp.18-38
pp.1287-1~
pp.249-69
pp.75-92
pp.1.8
pp. l-8
p.53
pp.833-836
PP• 977-9i.9
170 G.OLLGAARO RG.SLUTTER JV FISHER
Shear strength of Stud Connectors in lightweight and normal weigth condrete
- 82 -
* Bibliographie citée par 1911
171 O.J.Œll.ERS C.G.COUGHLAN
172 O.J.OEHLERS L.FOlEY
The shear stiffness of ssutd shear connections in composite beams
The fatigue strength of stud shear connections in coposite beems
AISC Engineering Journal
J.constructi.Steel Research n°6
Proc instr. civ. Engrs psrt 2
04.197 pp.55-64
1906 p. 273-2.84
06.1905 p.349-364
173 O.J.OEHLERS p.l-2.l Finite element simulation of the behaviour University of Warwick 01°1901
of concrete subjected to concentrated loeds Départment of Engineering reeearch report CE 10
174 llSJLUN> RASMUSSEN The carryinc cepacity of transversely loaded bolts and dowels embedded
175 H.BOOE W .HANENKAMP
176 J.H.OAHIELS
177 L.R.HOffATT P.J.OOWLING
170 - id -
179 R •• P.JOHNSON
100 T .BEISEL
181 R.TAYLOR O.RPLIJt A.G.PAPA SOZl»IENOS
102 T.IE)A !.LIN N.H.HAWLINS
183 R.J.HAINSTOHE J.B.HANZIES
184 K.VAN DAlEN
185 A.NISHIHURA T .QKtJtURA V.ARICA
186 S.HARAHARI RAO
187 OEtl.DIS - JOHNSON
188 KATO-SAKAHOTO OHTAl<E-TAKADA
189 ARRIBERT
in concrete (non publié)
Zur Traghëhigkeit von Kopfbolzen bei Zug Beenspruchung
Comportement statique de la fatigue de ponts mixtes avec et sens précontrainte de la delle.
The longitudinal bending behaviour of composite box girder bridges
- id - + correspndence
Verticel shear in continuous composite beeme
Bertrag zur berechnung von verbundkonstionen
Investigation on the use of deep bsunches incomposite construction
Besm bsr Anchorage in exterior Column-beam connections
Shesr connectors in steel concrets Composite beeme for bridge
Ph D.Thesis
Sheer connecter utilizing the reinfocing steels in composite gurder slabe
Composite construction test on small scele shear connectors
The strength of stud shear connections in composite beems.
Composite beeme using newly developed HShaped steel with protusions
Disussion sur l'EUROCODE n°4
Hdjlund Rsemussen consulting Engin. Copenhagen
Bauingenieur n°60
Annales ITB TP n• 309-301
Structural Engineer n°3 volume 56 B
Structurel Engineer n•z Vol1.111e 57 8
Proceeding inetitn Civil Engineere - Part 53
Univereitlt bibliothek Hannover Oipl0tn von Ooktor Ingenieur
Proceedings ACE Part 47
ACI Journal
Part II fatigue teste on beams Concrete
Queens University Kingston, Canada
17 th National Symposium on bridge and Structurel Engineering Tokyo
The institution of Engineere Australie
not published
10.1904 µ.l-18
1985 p.361-367
10-1973 P.361-367
09.1970 µ.53-60
06.1979 p.37-48
09 . 1972 p.109-2.05
03.1985
09.1970 P.43-54
06.1906 p.412.-42.2
10-1967 p.351-350
19p.l-2.63
12-1971 µ.35-47
06 - 1969 p.107-115
12 - 1986 p.l-34
Proceedings of the International 12 - 1985 p.309-316 Symposium steel in building AIBSE - LUXEMBOURG
Journée de présentation EUROCODE 4 - 2- 1906 ITBTP - Paris
- 83 -
A N N E X E 2
Tableau récapitulatif des essais réalisés
- 84 -
TABLEAU RECAPITULATlf DES ESSAIS SUR CONNECTEURS
ET POUTRES CONNECTEES
i~=~:=i==~:~::~======i=~=~===j~:=~:;~j======~~~~~~====i=~~~~=~===i====~=~=~:~~===~~:~~:==~~~==~==~7:;::~=~:=~~~:~=================1 1 1 1 1 1Poutres1Push-out1chargement1 et nombre d'essais réalisés 1 1---~~-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 IS: statique! 1 1 1 1 If: fatigue 1 1 1 1 1 1---------- 1 11933 1 VOEUHY 1 CH 142 4 1 statique hélicoide d'axe longitudinal 1
l 1933 1 BRUNNER 1 CH 142 1 " " 1 11935 1 VOELLHY I CH 143 2 1 retrait " I l 1935 1 VOELLHY 1 CH 148 2 1 S 1 l 1935 1 VOELLHY 1 CH 144 5 36 1 S + f il barre : 2, il hélice : 2, pas : 5, résistance béton : 2 essais l 1935 1 EHPA 1 CH 149 l 1 f puis S arceau et butée 1 l 1937 1 COLIHIIA lklivl USA 145 4 1 S hélicoide d'axe long 1 l 1939 1 GRAF 1 D 150 4 1 S arceau et butée boucles et boucles + rainurage de la membrure 1 l 19 39 1 BA THO 1 GB 156 2 1 S Connecteurs en U 1 l 1940 1 HORRISOH 1 CAN 157 l 1 1 S Connecteurs en I 1 11940 1 MEIER 1 D 151 3 1 S arceau et butée crochets inclinés+ l cornière à chaque about 1 11943 1 LEHIGH 1 USA 146 1 4 S Résistance du béton,hélicotde d'axe longitudinal (poutre 1 l 1943 1 HAINS 1 USA 147 4 1 S Hélicotde d'axe longitudinal 1 11943 1 LEHIGH lkliv. 1 USA 146 1 4 S arceau et butée profil H soudé verticalement 1 11943 1 LEHIGH lkliv. 1 USA 147 1 8 S Pull-out test sur L 142-481 SIESS 1 USA 5 88 1 56 S + f Connecteurs rigides constitués de profilés et plats soudés 142-481 SIESS 1 USA 5 1 8 S arceau et butée,essais à échelle réduite de U, cornières, Tés. 11944 1 R6S 1 CH 149 l2S,3D l21S,40 S + f arceau et butée tés, cornières, certains munis de crochets 147-501 VIEST 1 USA 8 1 1 3 S arceau et butée, 3 essais avec carrés 147-501 VIEST 1 USA 8 1 4 1 43 S Connecteurs en U : 39 essais,Plats : l essai; carrés : 3 11950 1 FUCHS 1 D 152 1 divers S arceau et butée, crochets et carrés, membrure soudée après béton-11950 1 GRAF 1 D 153 1 1 14 S arceau et butée, crochets seuls (barres cylindriques) (nagel 11950 1 GRAF 1 D 154 1 6 1 8 S, f arceau et butée, carré +crochets inclinés (barres plates) 1 11953 1 LAPSINS IOWA 1 USA 155 1 4 1 S arceau et butée, connecteurs en U 1 l 54-571 VIEST 1 USA 141 1 1 22 S Goujons à tête,a : 6 à 37 placés à un seul niveau. 1
j ____ _:. _____________________ ~------~---------------~~...:---------------------------------~-----------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 l 1955 1 SINCLAIR 1 USA 1 140 1 divers 1 f 1 ) goujons à tête il : 6 à 37 placés à un seul niveau 1 155-561 CASILLAS 1 USA 1 139 1 divers I S 1 ) " " " " I l 1956 1 VIEST 1 USA 1 135 1 1 6 1 S 1 Hélicotde d'axe longitudinal 1 l 1957 1 THORLIHANN 1 USA 1 158 1 l 1 1 f 1 goujon il : 6 il : 19 à tête placés à 2 niveaux 1 l 1958 1 1 USA 1 159 1 1 10 1 s + f 1 gOUJOn a = 6 1 11958 1 1 USA 1 159 1 0 1 24 1 S 1 Etude comparative de goujons droits 100 x 12 et de goujon cour-1 1 1 1 1 1 1 56 1 f 1 bés à 90° 12 x 57 de longueur totale identique. Effet de la 1 1 1 1 1 1 1 1 forme de la dallette (présence de renformis ou non) 1
1---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11961 1 CULVER 1 USA !cité 1 4 1 ? I S 1 1 1 1 ZARSECSNY 1 !par 90 1 1 1 1 I
1---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11931 1 SATTLER 1 D 1 165 1 2 1 6 1 S 1 résistance béton 38-49 Mpa. Présence d'une frette hélicoîdale. 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Espacement longitudinal des connecteurs ( 10 - 20 cm) 1 1---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 l 1 1 1 cité 1 1 1 1 1 11963 1 BALAKRISHHAN 1 USA !par 90 1 17 1 1 S 1 Goujons et connecteurs divers 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 l 1965 1 BARNARD 1 1 1 6 iso 1 1 S 1 goujons diamètre 12- 1 1 1 1 1 1 4hyper 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ===================================================================================================================================
- 85 -
TABLEAU RECAPITULATIF DES ESSAIS SUR CONNECTEURS
ET POUTRES CONNECTEES
================================================================================================================================== !Date 1 Auteur 1 Pays IN° Réf.I Nombre d'essais! Type de 1 Paramètres étudiés lors de l'essai push-out 1 1 1 1 1Poutres1Push-out1chargement1 et nombre d'essais réalisés 1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 i 11966 1 DAVIES IGB cité 90 1 8 1 34 1 S 1 Poutres échelle 1/4.Position transversale du goujon sur la 1 1 1 1 par 1 1 1 1 membrure, Espacement des connecteurs (poutre) 1 1 1 1 1 1 1 1 ferraillage transversal (poutre) 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11967 1 FOUR[ 1 f 1 10 1 0 1 12 1 S 1 Eprouvette pueh-out béton tendu - 6 essais à un seul connecteur! 1 1 1 1 1 1 1 1 3 cornières h = JO, 40, 50, es = el = 5mm = constante 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3U h:J0,35,40,eeetelvoieinede5mm 1 1 1 1 1 1 1 1 6 essaie à 2 niveaux de connecteurs (mêmes dimensions que 1 1 1 1 1 1 1 1 ci-dessus) 1
1------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11967 1 HAINSTONE 1 GB 1 9 1 1 11 1 S 1 goujon J;I : 19 H = 102 mm 1 1 1 1 1 1 23 1 f 1 " " 1 1 1 1 1 1 7 1 S 1 U 75 x 40x(L = lOO)eoudée en périphérie h: 6,3 mm 1 1 1 1 1 1 15 1 f 1 1 1 1 1 1 1 7 1 S 1 butée avec arceaux soudure h = 6, 3 mm 1 1 1 1 1 1 13 1 f 1 1 1 1 1 1 0 1 6 1 f 1 soudure h = 9, 5 mm 1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 Paramètres : Q max, Q min 1 11968 1 SLUTTER 1 USA 1 116 1 0 1 12 1 F 1 U hauteur 102 - longueur environ 150 mm 1 1 1 FISffER 1 1 1 1 35 1 F 1 goujons 19 x 102 mm 1
1 1 1 1 1 1 9 1 F 1 goujons 22 x 102 mm 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 -----------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 11968 FOURE 1 F 1 10 1 0 1 12 1 S 1 Eprouvettes push-out béton tendu 1
1 1 1 1 1 1 1 1 6 cornières de 50 nvn, 6 U de 40 mm 1
1-------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11969 1 NARAHARI RAO 1 AUS 1 186 1 3 1 30 1 S 1 Etude comparative de différents types de connecteurs : butée 1
1 1 IIndie 1 1 1 1 1 arceau, butée, U, crochets, cornière avec 2 ailes verticales 1 1 1 1 1 1 1 1 1 réalisée à l'échelle d'environ 1/2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 butées arceaux, crochets goujons Nelson. 1 1~---------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11970 1 UYANIK 1 USA 1 118 1 9 1 1 F 1 Fatigue de poutres munies d'un nombre réduit de goujons 12 x 501 1 1 JETTER 1 1 1 3 1 1 S 1 dont 3 poutres dimensionnées selon AASHO 1961. 1
1--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 l 1971 1 HENZIES 1 GB 1 44 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 25 1 F 1 Goujons 19 x 102,10 essais béton normal 15 essaie béton léger 1 1 1 1 1 1 1 15 1 F 1 U h = 7.6mm L = 102 essaie aile vers l'effort 1 1 1 1 1 1 1 1 1 6 eeaais effort inverse 1 1 1 1 1 1 1 9 1 F 1 Butées arceaux butées = carrés 25 x 25 mm 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Arceaux = h = 102 diamètre 12, 7 mm 1 1--------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11971 1 NISHIHURA 1 J 1 185 1 7 1 1 S 1 Barre transversale de 16 mm de diamètre supportée par une ou 1 1 1 ORlHJRA 1 1 1 1 27 1 S 1 deux nervures verticales. Le perçage de cette nervure varie en 1 1 1 ARIGA 1 1 1 1 1 1 forme et en importance. 1 1-------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 l 1971 1 TAYLOR 1 GB 1 181 1 8 1 35 1 S 1 Effet d'un renformis (6). Effet du ferraillage du renformis ( 8) 1 1 1 PLl.lt 1 1 1 1 1 1 De l'espacement (ou du nombre de connecteur goujons (6). Effet 1 1 1 PARASOZONEHOSI 1 1 1 1 1 d'un effort de bridage (6) Comepraison push-out/Push-off, inci-1 1 1 1 1 1 1 1 1 dence de l'excentricité de l'effort dans un essais push-out ( 9 ) 1
l-------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11970 1 CLARKE 1 GB 1 121 1 0 1 20minil f 1 Fatigue sous cisaillement giratoire d'amplitude variable 1 1 1 1 1 1 1 1 1 de gouj one Nelson 13 x 65 et 19 x 100 mm 1
1 -----------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 l 1972 1 HAWKINS 1 AUS 1 18 1 1 47 I S I Goujons 1 1 1 1 1 1 1 1 - propriétés mécaniques du métal du goujon 32 < Cïe < 70 1 1 1 1 1 1 1 1 62 < r < 85 kip/sin 1 1 1 1 1 1 1 1 - résistance du béton/cylindre l980<Rc<8990 190<Rt<S9l(lb/sqin~ 1 1 1 1 1 1 1 1 - ferraillage des dsllettes 1 1 1 1 1 1 1 1 - nature du béton = béton léger 1 1 1 1 1 1 1 1 - diamètre du goujon 19 et 22 mm 1 1 1 1 1 1 1 1 - ratio hauteur/diamètre du goujon 6 2,3 3,3 j
1--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------i
TABLEAU RECAPITULATIF DES ESSAIS SUR CONNECTEURS
ET POUTRES CONNECTEES
i~=~==i==~~~~~;======i=~:;;==j~:=~:;~j=~~~~;~=~7====~:i=~;~:=~:==i====~:;:~:~;::=:~~~~::=~~;:=~==~7:;::~=~~:~~~~~=================i 1 1 1 1 1Poutres1Push-out1chargement1 et nombre d'essais réalisés 1 1-----i ______________ i _______ i _______ i _______ i _______ i ___________ ï ________________________________________________________________ \
11978 1 HALLAM I AUS 1 120 1 0 1 18 1 f 1 Goujons 0 19- définition des courbes charge/glissement. I 1 1 1 1 1 1 1 1 lJ essais à sollicitations répétées( Qmax/Que = 0 ,2-0, 3-0, 1-0, 4 i 1 1 1 1 1 1 1 1 5 essais à amplitude variable. Etude de validité de la 1 1 1 1 1 1 1 1 1 loi de Miner, évolution des glissements suivant le nombre de 1 1 1 1 1 1 1 1 1 cycles appliqués 1 1-----~-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11978 1 VIRDI 1 AUS 1 30 1 O 1 12 1 f 1 Goujon 16 mm soudé sur tôle 10 mm incidence de la présence de 1 1 1 WOO 1 1 1 1 1 1 cavités coniques (45°) à la base des goujons. variable : 1 1 1 1 1 1 1 1 hauteur de la cavité de 0 à 25 mm 1 1-~~------------------~~----------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11979 1 JONES 1 AUS 1 32 1 O 1 8 1 S 1 barre longitudinale droite soudée Dia = 20, 24, 32, 36 mm 1 1 1 BOWLER 1 1 1 1 1 1 Re : 26, 5 à 36 MPa I 1 1 1 1 1 1 2 1 S 1 idem soudées sur plats espacés Dia = 24, 36 mm 1 1 1 1 1 1 1 4 1 S 1 barre longitudinale droite Dia = 20, 24, 32, 36 Re 26 1 1 1 1 1 1 1 1 1 à 29 1 1 1 1 1 1 1 2 1 S 1 idem ondulée soudée Dia 24 Re 23 à 29 MPa 1 i _____ i ______________ ï _______ i _______ i _______ i ___ : ___ i ___________ i_: ______ ~ ___________________________________________ ,
11980 1 PRCFIL MIXTE 1 f 1 29 1 8 1 O 1 S 1 Essai de plaques mixtes spéciales fonctionnant en poutres 1 1 L.N.(. 1 1 1 1 1 1 (procédé "profil mixte") 1 1--------------------------------------------------------------------,-------------------------------------------------------------1 I I 1 1 1 1 1 ARCEAUX 1 1 1 1 1 1 1 1 ------------------------------------ 1 11980 1 SEDOIK 1 f 1 l 1 I I 0 mm 114 16 20 20 20 1 14 16 16 16 1 •dont sollici- 1 1 1 1 1 1 1 1 r 111111 140 60 60 80 1001 40 60 80 1001 tations inver-1 1 1 1 1 1 1 1 Re 1 30 MPa 1 40 MPa 1 ses 1 1 1 1 1 1 l 30 1 S 1 nombre 1 l l Z Z Z 1 l &> 5* Z 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ------------------ ·------- 1 1 1 1 1 1 1 1 2 fois 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 14 1 f 1 0 : 16, r : 60, Re : 30 MPa I 1 1 1 1 1 1 1 -------- ------------------------------ 1 1 1 1 1 1 1 1 Qmax 1 0,5 QU 1 O, 7 Qu 1 0,9 Qu 1
1 1 1 1 1 1 1 ratio 1 1,0 0,51 0,13 0,33 0,55 1 0,27 0,47 0,64 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ----------------------------------------------- 1
1------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11981 1 CANCIANI 1 1 21 1 l? 1 6 1 S 1 Goujons diamètre 12 mm soudés horizontalement sur l'âme 1 1 1 PUHALI 1 1 1 1 1 1 - nature de la soudure (manuelle, automatique) 1 1 1 1 1 1 1 1 1 - distance axe goujon/nu parement 1 1 1 1 1 1 1 1 1 - incidence de la densité du fernillage. 1
1-------------------------------------~------------------------------~~--------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 i 11983 1 CASTAl.LIJCI 1 f 1 122 1 6 1 1 f 1 fatigue de poutres métalliques pour ponts mixtes sollicitées 1 1 1 SOCQUET 1 1 1 1 1 1 en flexion circulaire. Incidence de la nature du profilé 1
/ _____ ! ______________ !------~-------~-----~-------~----------1 sup~~~-~~~~...':'.~:~-:~~=~:~~-~:-=~~~~:~2 _______________ )
l 1984 1 BAOOUX 1 CH 1 50 1 1 1 1 support 1 IPE 180 HEB 240 HEB 240 1 1 1 BRYAN 1 GB 1 1 1 1 1 type connecteur 1 HVB 80 HVB 105 (connecteur HIL TI) 1 1 1 LEARY 1 GB 1 1 l 16XJ dont (( 15x3) S 1 Nb bacs étudiés 1 4 4 lx2 1 1 1 STARK 1 NL 1 1 1 1 ((lxJ) f 1 Nb essais sens bacs 1 l l 1 1 1 TSCtEM:RNECG 1 A 1 1 0 1 1 1 espacemt connec.(111111) 1 45 100 40àl00 1 1 1 pour Hilti 1 1 1 l 3x3 essais 1 ---------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 !sens becs 1 4 connecteurs HILTI par face 1
1 1 1 1 1 total essais Hilti = 48 1 divers:sur IPE 180 = fatigue l essai, résistance béton 2 essais 1 1 1 1 1 1 1 1 1 HVB 80 = chargement transversal sans bac l 1 1--------------------------------------------------------~~---------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 . 1
l 1984 1 HAWKINS 1 AUS 1 18 1 0 1 10 1 F 1 Goujons 19 mm 1 1 !MITCHELL 1 CAN 1 1 1 13 1 S 1 -type de chargement : alterné/statique 1 1 1 1 1 1 1 1 1 -bacs colleborsnts : avec/sens 1
1 1 1 1 1 1 1 1 -géométrie du bac f 1 1 1 1 1 1 1 1 -orientation du bec 1
1-----~----------------------------------------------~~--~---~~------~-----------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
11984 IROIK HANSVILLEI D 1 15 1 1 9 1 S 1 Mécanisme d'introduction des charges dans les poteaux mixtes 1 1 1 1 1 1 1 1 1 connectés par goujons Nelson de 22 mm de diamètre soudés sur la 1 1 1 1 1 1 1 1 1 membrure. Le paramètre est le nombre de niveaux de connecteurs.!
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11984 1 CANCIANI 1 I 1 134 1 6 1 1 S 1 goujons soudés horizontalement sur l'âme 1 1 1 PUHALI 1 1 1 1 1 1 I 1-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 11985 1 KATO et Al 1 J 1 188 1 11 1 20 1 S 1 Essais de profilés à membrure supérieure embossée 1 1 1 1 1 1 1 1 1 forme de l'embosaement. 1
1-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 l 1985 1 NADASl<AY 1 USA 1 23 1 1 1 S 1 "Stub Girder floor system" 1 1 1 BIJCl(NER 1 1 1 1 1 1 boulons 2,5 111111 dans le cadre de modèles réduits de plancher 1 1 1 1 1 1 1 1 1 mixtes à connecteurs concentrés 1
==================================================================================================================================
Ji
Titres parus
RAPPORTS DES LABORATOIRES
Série OUVRAGES D'ART
OA-1 - Les pierres . Altérations. Traitements. Alain Lootvoet (1986)
OA-2 - Corrosion des aciers dans lès bétons . Pierre Brevet, André Raharinaïv© (1987)
OA-3 - Comportement local de connecteurs acier/béton sollicités au cisaillement. Étude bibliographiqÙe.Pierre Trouillet (1987)
\.
1
ISBf\J 2-7208-3548-X
' .
/