-DEPARTEMENT DE LA SARTHE COMMUNE DE … · -créant un pont-route permettant le passage de la RD 310 au-dessus de la voie ferrée ... le Département de la Sarthe et SNCF Réseau

Désignation T.A. Nantes N° E17000058/44 du 14/03/2017

Arrêté préfectoral N° DIRCOL 2017-0135 du 01/04/2017 Page 1

-DEPARTEMENT DE LA SARTHE

COMMUNE DE ROUESSE-VASSE

ENQUETE PUBLIQUE UNIQUE

-Préalable à la Déclaration d’Utilité Publique (D.U.P.) -Concernant la suppression du passage à niveau 134 du domaine ferroviaire -Concernant le classement et déclassement de voirie

relative à la suppression du passage à niveau N° 134 sur le territoire de la

commune de Rouessé-Vassé

Enquête publique du 24/04/2017 au 24/05/2017

Rapport et conclusions

Première partie

RAPPORT

Daniel Bouillant Commissaire-enquêteur Désignation T.A Nantes N° E17000058/44 du 14/03/2017 Arrêté préfectoral N° DIRCOL 2017-0135 du 01/04/2017



1/Présentation de l’enquête



1a/Maître d’ouvrage et objet de l’enquête

Le Département de la Sarthe est en charge de la conduite des travaux destinés à supprimer le passage à niveau N°134 assurant le croisement de la route départementale N°310 avec la ligne de chemin de fer Paris-Brest sur la commune de Rouessé-Vassé en : -créant un pont-route permettant le passage de la RD 310 au-dessus de la voie ferrée -en recréant la RD 310 sur 700 m de long -en rétablissant l’ensemble des communications (voiries secondaires, accès riverains et circulation agricole) -en supprimant les installations du PN existant sur le domaine ferroviaire. L’organisation des travaux de suppression du PN a fait l’objet de la signature d’un protocole entre la Région Pays de la Loire, le Département de la Sarthe et SNCF Réseau.

L’enquête publique unique porte sur : 1-la déclaration d’utilité publique du projet de suppression du passage à niveau N° 134 2-la suppression du passage à niveau du domaine ferroviaire (arrêté préfectoral qui sera pris conformément à l’arrêté du 18/03/1991) 3-le classement et déclassement des voiries routières.

Une enquête parcellaire interviendra éventuellement ultérieurement.

1b/Cadre juridique

La décision de désignation du commissaire-enquêteur par le président du tribunal administratif de Nantes fait références aux dispositions suivantes : -Code de l’environnement et notamment ses articles L.123-1 et suivants. -Code de l’urbanisme -Code de l’expropriation et notamment son article L.11-1. -Loi 2002-276 du 27/02/2002 relative à la démocratie de proximité et notamment son article 139. -Loi 2010-788 du 12 juillet 2010 portant Engagement National pour l’Environnement -Décret 2005-935 du 2 août 2005 -Décret 2011-2018 du 29 décembre 2011 -Les listes départementales d’aptitude aux fonctions de commissaire-enquêteur établies au titre de l’année 2017.

L’arrêté d’organisation d’enquête publique émis par la préfecture de la Sarthe fait références aux dispositions suivantes : -Code de l’expropriation pour cause d’utilité publique et notamment ses articles L.112-1 à L.132-4 et R.111-1 à R.132-4. -Code de l’environnement et notamment ses articles L.123-1 à L.123-19, L.123-1, R.123-1 à R.123-27 et R.126-1 à R.126-4. -Code de l’urbanisme, et notamment ses articles L.123-14 à L.123-16 et R.123-23 et suivants. -La demande du Département de la Sarthe du 23 février 2017 sollicitant l’ouverture d’une enquête publique unique préalable à la déclaration d’utilité publique, suppression du passage à niveau, classement et déclassement de voirie. -Le dossier d’enquête publique unique préalable à la déclaration d’utilité publique, suppression du passage à niveau, classement et déclassement de voirie, déposé par le Conseil



départemental le 17 novembre 2016. -La liste départementale d’aptitude aux fonctions de commissaire-enquêteur établie pour l’année 2017. -La décision du tribunal administratif de Nantes en date du 14 mars 2017 désignant Mr Daniel Bouillant en tant que commissaire-enquêteur. -L’avis de l’Autorité environnementale du 22 février 2017.

Le dossier du Conseil départemental fait, pour sa part, références entre autres aux dispositions suivantes : Textes relatifs aux études d’impact -Code de l’environnement, articles L.122-1 à L.122-3 et R.122-1 à R.122-16, relatifs aux études d’impact des travaux et projets d’aménagements. Textes relatifs à la redistribution de voirie. -Code de la voirie routière, notamment les articles L.131-4 à L.131-8 et R.131-3 à R.131-11 pour la voirie départementale et également les articles L.141-3 à L.141-6 et R.141-4 à R.141-10 pour la voirie communale. Textes relatifs à la réalisation d’ouvrages en matière agricole. -Loi 85-729 di 18 juillet 1985 relative à la définition et la mise en œuvre des principes d’aménagements, complétée par la loi 87-557 du 17 juillet 1987 et plusieurs décrets. -Le code rural, notamment les articles L.112-2, L.112-3, L.352-1, L.123-24 à L.123-26 et R.123-30 à R.123-42 et R.123-43 à R.123-45. Textes relatifs au classement, à la réglementation et à l’équipement des passages à niveau. -L’arrêté préfectoral pris en application de l’arrêté ministériel du 18 mars 1991 relatif au classement, à la réglementation et à l’équipement des passages à niveau (NOR : EQU T9100264 A) du ministère de l’Equipement, du logement des transports et de la mer et plus particulièrement son article 3.

J’ajoute à ces listes, la délibération du Conseil municipal de Rouessé-Vassé en date du 15/12/ 2016.

1c/Présentation du projet

Le passage à niveau PN 134 est situé au croisement de la voie ferrée Paris-Brest et de la route départementale RD 310 sur la commune de Rouessé-Vassé (Sarthe). La RD 310 se prolonge vers l’ouest dans le département voisin de la Mayenne vers Evron et dessert notamment les carrières de Voutré situées à 5 km de Rouessé-Vassé. La RD 310 est un axe important et structurant. La circulation routière y est dense notamment en ce qui concerne les poids lourds. L’environnement routier est accidentogène. Après deux grandes lignes droites propices à la vitesse, le passage à niveau se situe dans une courbe serrée en venant de l’ouest et au bas d’une descente relativement accentuée. Les accidents et incidents constatés à ce passage à niveau ont conduit à son inscription sur la liste de passage à niveau préoccupants depuis 1997. La suppression du passage à niveau se fait par la création d’un pont-route permettant le passage de la RD 310 au-dessus de la voie ferrée et la construction de 700 m de voiries nouvelles empiétant sur des terres agricoles. La contrainte technique principale est la hauteur sous ouvrage de 6.50 m à respecter pour le passage des caténaires, gabarit à respecter pour le passage des T.G.V., la voie ferrée pouvant toujours être utilisée comme voie de délestage en cas d’avaries sur la ligne T.G.V. Le nouveau tracé routier est conçu pour être compatible avec une vitesse limitée à 90 km/h. Le projet intègre le rétablissement des voiries secondaires, des accès riverains et des circulations agricoles ainsi que la suppression du passage à niveau du domaine ferroviaire.



La commune de Rouessé-Vassé n’a pas de document d’urbanisme. L’ensemble de la zone d’étude est comprise dans la zone agricole. La commune se situe sur le territoire du Pays de la Haute Sarthe. Un SCOT est en cours d’élaboration à ce niveau. Le projet se situe dans une zone NATURA 2000 et une ZNIEFF de type 2. Le site NATURA 2000 a été désigné par arrêté du 30 janvier 2014 comme étant une Zone Spéciale de Conservation (ZSC) Il est soumis à ce titre à une étude des conséquences du projet sur l’environnement. Cette évaluation environnementale demandée par le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) a fait l’objet d’un avis rendu par ce dernier le 22/02/2017. La commune de Rouessé-Vassé est intégrée au parc naturel régional Normandie-Maine. Le dossier d’incidences au titre de la ‘loi sur l’eau’ n’entre pas dans le cadre cette enquête. Un classement/déclassement de voirie routière entre voirie départementale et communale interviendra à l’issue des travaux.

La suppression du PN actuel du domaine ferroviaire de la SNCF sera également prononcée.

1d/Composition, contenu du dossier à disposition du public. -Note de présentation non technique de 14 pages établie par les services du Conseil départemental reprenant : -Coordonnées du Maître d’ouvrage -Objet de l’opération soumise à enquête publique -Présentation du projet soumis à enquête -Dossier d’enquête publique préalable à la D.U.P de 51 pages établi par le Cabinet ARTELIA 8, Avenue des Thébaudières 44815 SAINT HERBLAIN Cedex et reprenant : -Coordonnées du maître d’ouvrage -L’objet de l’opération soumise à l’enquête -Les conditions de l’enquête -L’insertion de l’enquête dans la procédure administrative relative à l’opération -Au-delà de la D.U.P. -Textes régissant l’enquête -Plans, coupes, graphiques, profils divers -Etude d’impact et ses annexes de 218 pages établie par le Cabinet ARTELIA et comprenant : Section 1 : -Préambule Section 2 : -Résumé non technique Section 3 : - Description du projet d’aménagement Section 4 : - Analyse de l’état initial et de son environnement Section 5 : - Analyse des effets prévisibles du projet Section 6 : - Choix du projet retenu-Solutions de substitutions examinées Section 7 : - Documents de cadrage, de planification et les documents d’urbanisme réglementaires. Section 8 : - Mesures d’évitement, de réduction et de compensation des effets sur l’environnement Section 9 : - Evaluation des incidences sur le site NATURA 2 000 Section 10 - Analyse des conséquences prévisibles sur l’urbanisation Section 11 - Analyse des enjeux écologiques et risques potentiels liés aux aménagements fonciers Section 12 - Analyse des coûts collectifs des pollutions et nuisances Section 13 - Evaluation des consommations énergétiques du projet



Section 14 - Synthèse des hypothèses de trafics et des conditions de circulation Section 15 – Méthodologie de rédaction de l’étude-difficultés rencontrées

Annexe 1 : Inventaire faune et flore établi par le Cabinet :

A.E.P.E. Gingko 2, Av des Tilleuls 49250 Beaufort en Vallée

Annexe 2 : Synthèse des informations préalables à la réalisation éventuelle d’un dossier de demande de dérogation à la protection d’espèces protégées établi par le Cabinet THEMA ENVIRONNEMENT 1, Mail de la Papoterie 37170 CHAMBRAY-LES-TOURS

Annexe 3 : Recherche de la Campanule à feuilles de pêcher sur les emprises du projet. Dossier élaboré par le Cabinet THEMA ENVIRONNEMENT

-L’avis de l’Autorité environnementale -La décision de désignation du commissaire-enquêteur -L’Arrêté préfectoral d’organisation d’enquête -Registre d’enquête -Parutions Presse 1e/Etude d’impact Le dossier d’étude d’impact à disposition du public était bien documenté et m’a paru parfaitement dimensionné à l’importance du projet. La présentation était illustrée de nombreux plans, schémas et photos. Un inventaire précis du milieu physique et naturel a été effectué, d’autant plus justifié que le projet se situe en zone NATURA 2000 et dans une ZNIEFF de type 2. Toutes les mesures prévues pour la préservation de l’environnement y étaient exposées. 1f/Avis de l’Autorité environnementale L’avis a été rendu par le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) qui s’est réuni le 22 février 2017 à Paris-La Défense L’expertise réalisée par le C.G.E.D.D. aboutit à quelques remarques et demandes de compléments concernant : -L’analyse de l’état initial -L’analyse des impacts du projet et des mesures d’évitement, de réduction et de compensation, -Le suivi des mesures et de leurs effets. - Le résumé non technique L’avis de l’Autorité environnementale, indique que l’étude d’impact est globalement proportionnée aux enjeux du projet mais qu’elle souffre de certaines incohérences ou lacunes. L’Autorité environnementale a rendu un avis détaillé reprenant point par point tous les éléments de l’étude d’impact nécessitant des précisions et des approfondissements. L’Ae émet un certain nombre de



recommandations destinées à assurer une prise en compte exhaustive de tous les impacts de ce projet sur l’environnement en insistant sur les mesures compensatoires qui doivent être prises pour en limiter les effets. Le donneur d’ordre a émis un mémoire en réponse à toutes les remarques formulées par l’Ae répondant point par point à toutes les interrogations ou compléments d’informations demandés. L’avis de l’Autorité environnementale, de par son analyse très complète et claire, a constitué une synthèse très utile à la compréhension du dossier. 2/ORGANISATION DE L’ENQUETE 2a/Désignation du commissaire-enquêteur. Par décision N° E17000058/44 du 14/03/2017 du président du tribunal de Nantes a désigné le commissaire-enquêteur pour procéder à l’enquête (Mr Daniel Bouillant, directeur de banque à la retraite) 2b/Arrêté préfectoral d’organisation d’enquête Par Arrêté N° DIRCOL 2017-0135 du 1er avril 2017, Mr le préfet de la Sarthe a arrêté les conditions d’organisation de l’enquête en en précisant l’objet : Suppression du passage à niveau N° 134 à Rouessé-Vassé Ouverture d’enquête publique unique : -préalable à la déclaration d’utilité publique du projet sur le territoire de la commune de Rouessé-Vassé. -suppression du passage à niveau du domaine ferroviaire -classement et déclassement de voirie

2c/Prise de possession du dossier J’ai reçu par courrier le 17/03/2017, du tribunal administratif de Nantes un dossier dénommé : -Suppression du passage à niveau N° 134 à Rouessé-Vassé -Dossier d’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique -Classement-déclassement des voies et un autre dossier dénommé : -Suppression du passage à niveau N° 134 à Rouessé-Vassé ainsi que l’avis de l’autorité environnementale.

Le mercredi 28 mars, m’a été remis à la préfecture le dossier d’étude d’impact.

2d/Vérification en mairie de la complétude du dossier à disposition du public et visa des pièces Je me suis rendu à la mairie de Rouessé-Vassé le 5 avril à 14 h, une réunion étant prévue à 14 h 30 avec les représentants du Conseil départemental. J’ai, à cette occasion, pris connaissance de la configuration des lieux et vu avec Mme la secrétaire de mairie les conditions d’accueil du public. La salle de réunions du Conseil municipal a été mise à ma disposition pour la tenue des permanences. Le couloir d’accès qui disposait de chaises pouvant faire office de salle d’attente me permettant ainsi de pouvoir recevoir le public qui le désirait en toute discrétion. J’ai ensuite procédé au contrôle de la complétude du dossier. Cela m’a permis de constater que les dossiers envoyés en mairie ne correspondaient pas à la dernière mouture. Ils ne faisaient pas référence au déclassement du passage à niveau du domaine ferroviaire. J’en ai fait état au cours de la réunion qui a



suivi avec les représentants du Conseil départemental. Mr Le Coz, Chef de bureau, m’a remis les documents complets. J’ai pu, ensuite, procédé à la pagination et au visa de l’ensemble des pièces présentes au dossier.

2e/Entretien avec le maître d’ouvrage et visite des lieux. Réunion en mairie de Rouessé-Vassé le mercredi 5 avril à 14h30.

Compte-rendu.

Etaient présents : Mme Blanchard, Maire-adjoint de Rouessé-Vassé Mr Le Coz, Chef du B.E.G. au Conseil départemental Mme Koronkiewicz, du Conseil départemental Mr Lienhart, du Conseil départemental Mr Bouillant, commissaire-enquêteur

Mr Le Coz rappelle l’historique du dossier. Le PN 134 est inscrit au plan de sécurisation suite à différents accidents intervenus à ce passage à niveau dont un très grave ayant fait des victimes. L’objectif est donc de supprimer purement et simplement ce passage à niveau en réalisant un pont enjambant la voie ferrée. Les aspects techniques sont abordés et les nombreuses contingences liées à ce type de réalisation sont exposées. Les travaux seront réalisés en concertation avec la SNCF afin de limiter les perturbations du trafic ferroviaire. Il en est de même pour la circulation routière qui doit continuer à être organisée de manière optimale sachant qu’il faudra, à un moment ou à un autre, mettre en place une chaussée provisoire qui permettra de ne pas couper la circulation. Mme Koronkiewicz fait l’historique des négociations avec les propriétaires riverains et les exploitants agricoles qui seront impactés. Les transactions en cours sont exposées en reprenant les différentes situations. Au jour de la réunion, il n’y avait pas d’oppositions formelles à ces négociations mais ceci reste à confirmer. Ceci m’a permis d’avoir une ‘note d’ambiance’ quant à l’esprit dans lequel le projet est abordé par la population concernée. J’ai fait part de mon souhait que les riverains impactés par le projet soient personnellement informés de l’ouverture de l’enquête. La présentation se poursuit en étudiant sur plan les différentes modifications de voirie en précisant où se situeront les créations et les suppressions devant faire l’objet d’un classement/déclassement. Il est précisé que le Département n’a pas vocation à garder des délaissés dans son patrimoine. La partie de la RD 310 abandonnée sera démolie, remise en l’état initial et proposée à la vente ou reboisée. Les différentes contraintes écologiques et paysagères sont évoquées, l’avifaune, la flore et les chiroptères. La sauvegarde d’arbres constituant l’habitat d’insectes xylophages, de refuge de chiroptères et de chouettes sont repérés sur plan et l’ensemble des mesures de compensations m’a été exposé. Nous sommes ensuite allés sur le terrain après avoir vérifié l’exhaustivité du dossier déposé en mairie et fait un pré-repérage des points d’implantation de l’affichage. La visite sur place m’a permis de mieux appréhender la configuration des lieux et de pouvoir me faire une première idée de l’impact qu’aura le projet sur le paysage. Un repérage, sur le terrain, des nouvelles implantations de voiries aussi bien de la RD 310 que des voies d’accès et de desserte des propriétés riveraines, a également été l’occasion d’identifier les haies et arbres remarquables apparaissant dans le dossier. J’ai pu constater la densité du trafic routier et ferroviaire et l’implantation dangereuse de ce passage à niveau. Cette réunion et la visite sur place m’ont été très profitables et je remercie les collaborateurs des services du Département pour leurs explications précises et éclairées.



Visite chez les riverains le 24/05/2017

Je me suis rendu le 24/05/2017 chez Mr et Mme REDON ‘Le Chêne Vert’ à Rouessé-Vassé où j’ai rencontré Mr REDON. Cela m’a permis de constater la proximité de leur propriété avec la ligne de chemin de fer. Le chemin d’accès à leur maison d’habitation longe la voie en l’absence totale de clôture sur toute une partie créant un réel danger pour ses jeunes enfants. Mr et Mme REDON souhaitent que la condamnation physique du passage à niveau fasse l’objet d’une prolongation jusqu’à leur portail d’entrée.

J’ai également eu l’occasion de rencontrer Mr et Mme DOHIN ‘La Haie Bert’ Rouessé-Vassé.

Mr et Mme DOHIN m’ont fait part de leurs craintes quant au tracé de la nouvelle voie de desserte conduisant à la propriété de Mr et Mme REDON. Un des plans suscite le doute et laisse apparaître que cette voie de desserte serait accolée à un bâtiment et en supprimerait donc l’accès créant par ailleurs un délaissé le long de la voie de chemin de fer. Ils ne sont pas opposés à la création de cette voie mais veulent qu’elle soit implantée en limite de la voie ferrée. Cela réglerait le problème de l’obstruction de la porte de leur bâtiment. Mr et Mme DOHIN souhaitent garder leur entrée actuelle sur la RD 310. Un hypothétique nouvel accès par le fond de leur cours côté sud poserait des problèmes car le terrain à cet endroit est en pente et très humide ce qui le rend impraticable notamment en hiver. Mr et Mme DOHIN souhaiteraient connaître la largeur de la nouvelle voie de desserte et ce qu’il adviendra du terrain entre leur propriété et ce nouveau chemin d’accès ? Qui en assurera l’entretien ?

Visite chez Mr et Mme VALLEE

Afin de parfaire ma connaissance du terrain, je me suis rendu également chez Mr et Mme VALLEE. Située en partie Nord-ouest du hameau de ‘La Haie Bert’, la propriété de Mr et Mme VALLEE borde la RD 310 au Nord, la parcelle agricole D 728 à l’Ouest et la D 20 au Sud. Il est envisagé la création d’une voie d’accès partant de l’amorce de l’ancien chemin communal qui longeait ‘La Haie Bert’. L’accès à la propriété se fait actuellement directement sur la RD 310 à proximité de l’ancien chemin communal. Cet accès avait été autorisé il y a quelques années par les services de la DDE. Mr et Mme VALLEE souhaitent pouvoir le conserver à titre accessoire pour l’accès des véhicules lourds, la configuration de leur parc ne permettant à un poids lourd d’accéder à proximité de la fosse septique qui nécessite un entretien régulier. Bien qu’intéressés pour reprendre une partie du terrain de la parcelle D20 qui sera enclavé entre le nouveau chemin d’accès et leur propriété, Mr et Mme VALLEE expriment leur inquiétude quant à l’entretien de la partie résiduelle qui constituera un délaissé disant que le bout de chemin qui jouxte leur propriété n’est pas entretenu, alors, qu’en sera-t-il à l’avenir ?

2f/Information du public, mesures de publicité, contrôle de l’affichage

Un avis d’enquête publique a été publié dans le journal régional OUEST-FRANCE le 06/04/2017 et le 25/04/2017. L’organisateur de l’enquête publique a souhaité limiter la parution dans un seul journal. Un avis d’enquête était affiché sur le panneau d’affichage extérieur de la mairie. Six affiches de format A2 sur fond jaune ont été implantées aux abords du projet. J’ai procédé au contrôle de cet affichage sur place le samedi 8 avril 2017.A l’occasion de chaque permanence, j’ai également vérifié si l’affichage était toujours en place. Le dossier comportant : -l’étude d’impact



-le dossier D.U.P. -la note de présentation non technique -l’avis de l’Autorité environnementale était sur le site internet de la préfecture. Ce même dossier était également sur le site du Conseil départemental. Tous les riverains et propriétaires fonciers et exploitants agricoles directement concernés par le projet ont été individuellement avisés de l’ouverture de l’enquête par courrier du Conseil départemental. Je remercie, à cette occasion, les services du Conseil départemental qui ont fait diligence tout au long de cette enquête.

J’estime que le public a été suffisamment bien informé de la réalisation de l’enquête. La fréquentation, au cours des permanences, des personnes directement ou indirectement concernées par le projet en atteste.

2g/Concertation préalable et bilan de la concertation

Le projet a fait l’objet d’une large concertation préalable. Tous les riverains et tous les propriétaires de terres agricoles et exploitants ont été conviés à des réunions d’information en mairie de Rouessé-Vassé le 17 novembre 2011 et les 6 et 8 décembre 2011. Ils ont, par ailleurs, fait l’objet de rencontres individuelles destinées à les informer au cas par cas des impacts des travaux sur leur environnement et des conséquences sur l’emprise de leurs propriétés. La concertation préalable a permis de faire évoluer le dossier, de trouver des points d’accords et de poser les premiers jalons des négociations à venir concernant les futures acquisitions foncières. Les discussions et négociations avec les services du Conseil départemental ont toujours été empreintes d’une réelle volonté d’aboutir au meilleur compromis possible aux dires mêmes des interlocuteurs que j’ai pu rencontrés. 3/DEROULEMENT DE L’ENQUETE 3a/Les dates

-14/03/2017 : Désignation du commissaire-enquêteur - 17/03/2017 : Réception des premiers éléments du dossier -28/03/2017 : Prise de possession d l’ensemble du dossier à la préfecture -01/04/2017 : Arrêté d’organisation d’enquête -05/04/2017 : Vérification et visas du dossier en mairie de Rouessé-Vassé -05/04/2017 : Réunion et visite sur place avec les représentants du Conseil départemental -08/04/2017 : Vérification de l’affichage -24/04/2017 : Ouverture de l’enquête et première permanence -13/05/2017 : Seconde permanence - 24/05/2017 : Troisième et dernière permanence, clôture de l’enquête -30/05/2017 : Remise du procès-verbal de synthèse -10/06/2017 : Réception du mémoire en réponse -21/06/2017 : Remise du rapport d’enquête, des conclusion et de l’avis du commissaire-enquêteur

3b/Moyens mis à la disposition du commissaire-enquêteur/Conditions d’accueil/Climat de l’enquête.

Pour recevoir le public, je disposais de la salle du Conseil municipal de la mairie de Rouessé-Vassé. Le public disposait de bonnes conditions d’accueil. Il était en mesure de pouvoir



consulter le dossier et de s’exprimer en toute discrétion étant reçu tour à tour, le couloir d’entrée de la mairie faisant office de salle d’attente. Les services de la mairie ont mis à ma disposition toute l’aide matérielle qui pouvait m’être utile et je les en remercie. Il n’y a eu aucun incident au cours de cette enquête

3c/Déroulement des permanences

-permanence du 24/04/2017 9 personnes dont 3 couples 1 observation a été portée directement par un visiteur 5 commentaires oraux ont été reportés sur le registre par le commissaire-enquêteur

-permanence du 13/05/2017 5 personnes dont 1 couple 1 courrier postal avait été reçu en mairie et a été annexé au registre d’enquête 1 reproduction de photo-aérienne comportant une proposition d’aménagement a été remise et annexée au registre. 1 courrier a été déposé et annexé au registre 4 observations orales ont été reportées sur le registre par le commissaire-enquêteur

-permanence du 24/05/2017 3 personnes ont été reçues 2 observations ont été portées sur le registre d’enquête sous la dictée des déposants et signées par eux.

3d/Bilan de la participation du public

Malgré un nombre de visites qui peut paraître relativement restreint, le temps d’ouverture des permanences a été occupé à plein temps, chaque intervenant ayant eu le temps de prendre connaissance du dossier, de se renseigner et d’exposer sa vision du sujet.

3e/Clôture de l’enquête L’enquête a été clôturée le mercredi 24 mai à 18h30, heure de fermeture de la mairie. Le registre d’enquête a été clos conjointement par le représentant du maire et le commissaire-enquêteur comme il avait été ouvert. L’arrêté d’ouverture d’enquête de la préfecture faisant état de l’ouverture du registre par le maire. Au cours de cette enquête qui a duré 31 jours du 24/04/2017 au 24/05/2017, il a été tenu 3 permanences au cours desquelles : 9 personnes se sont présentées 1 courrier a été déposé en mairie 1 courrier a été envoyé par voie postale 1 photocopie de photo-aérienne comportant contre-proposition a été déposée. 1 inscription a été déposée sur le registre par le public 2 inscriptions ont été portées sur le registre sous la dictée des déposants 8 personnes se sont exprimées uniquement verbalement Aucun avis n’a été porté sur le registre électronique ouvert à la préfecture Le projet a fait l’objet de :



2 avis favorables 3 avis défavorables

1 contre-proposition Les autres visiteurs n’ayant pas exprimés d’opinion sur le projet.

4/PERMANENCES-OBSERVATIONS RECUEILLIES

Les observations ayant été relativement peu nombreuses, il est possible de les reprendre une à une sans avoir besoin de les coter.

Première permanence le lundi 24 avril 2017 de 9 h à 12 h.

Au cours de cette permanence, 9 personnes sont venues me voir dont 3 couples.

Mr et Mme DOHIN ‘La Haie Bert’ Rouessé-Vassé

Mr et Mme DOHIN souhaitent pouvoir garder leur entrée débouchant sur la RD 310 et que la vitesse soit réduite et/ou contrôlée par un radar voire envisager l’aménagement d’un carrefour. Ils souhaitent également conserver la largeur de l’ancien chemin qui fait maintenant partie de leur propriété. Ils s’interrogent également sur l’entretien du délaissé qui subsistera entre leur propriété et le nouveau chemin d’accès qui sera créé sur la parcelle D20 pour accéder au lieudit ‘Le Chêne vert’.

Les plans laissent apparaître que ce chemin d’accès vient se coller sur l’entrée de leur bâtiment annexe obstruant ainsi son entrée alors qu’une bande de terrain n’est pas utilisée en limite de la voie de chemin de fer. Accoler ce chemin d’accès en limite de propriété avec la voie de chemin de fer réglerait le problème. Mr et Mme DOHIN sollicitent également le réaménagement d’une clôture, arbustes (coupe bruit) pour cacher la ligne de chemin de fer. Quels seront par ailleurs les dédommagements pour la suppression des arbres fruitiers existants ?

Mr ROBERTS Directeur des carrières de Voutré (53)

Mr ROBERTS est venu se renseigner sur le projet. Suite à sa visite, il a envoyé un courrier dont la teneur suit : « Ayant compris lors de mon passage que le projet cité ci-dessus verra le jour dans quelques temps il me semble indispensable de vous faire part de la nécessité d’une concertation avec notre société par rapport au planning des travaux. Notre société expédie environ 400 trains/an soit un trafic de 800 trains (aller/retour). Chaque train au départ de la carrière emprunte ma voie ferrée à destination du Mans et donc passe par le passage à niveau actuel. Par ailleurs le principal de nos expéditions route emprunte la route départementale traversant la commune de Roussée-Vassé. Nous sommes très attentifs à la phase d’exécution de ce projet afin de minimiser ses impacts sur nos expéditions ».

Mr et Mme ROUSSEAU 41 bis rue du Gral Leclerc Sillé le Guillaume

Propriétaires de la parcelle D 734, Mr et Mme ROUSSEAU veulent s’assurer que leur parcelle ne sera pas impactée et que l’actuel accès sera libre.

Mr MASSOT Michel 35, Place du Marché aux bestiaux Sillé le Guillaume

Mr MASSOT ne voit pas l’utilité de construite un pont maintenant que la circulation ferroviaire va être en diminution voire même l’abandon de la ligne. Cela empiète sur des terres agricoles de bonne qualité. Je ne suis pas vendeur même d’une petite partie de la parelle D 921. « Je suis opposé au projet ».



Mr HEURTAULT ‘La Vallée’ 53600 St Georges sur Erve

Mr HEURTAULT est venu se renseigner sur les chemins d’accès. Il n’a pas d’objections à formuler.

Mr et Mme VALLEE ‘La Haie Bert’ Rouessé-Vassé

Mr et Mme VALLEE après s’être exprimés ont déclaré qu’ils déposeront un courrier reprenant leurs suggestions et interrogations. Les principaux éléments de ce courrier qui a été déposé sont les suivants : -Nous souhaitons garder notre entrée actuelle pour l’accès d’un gros véhicule (camion), utiliser le futur chemin pour faire une entrée devant notre maison et acquérir un peu de terrain afin d’agrandir notre cour qui est étroite. -Pour sécuriser l’accès à notre habitation qui est dangereux, nous souhaitons la mise en place d’un radar, à l’entrée et à la sortie du pont pour limiter la vitesse, avec un dégagement sur le côté pour le passage des voitures. -Pour le futur chemin, quelle sera sa largeur, sera t’il possible de passer à 2 voitures, qui fera l’entretien, sera-t-il goudronné et aménagé pour les écoulements de l’eau. -Quelle sera la durée des travaux et comment se fera la circulation pendant la construction du pont. -Y aura-t-il des nuisances sonores après la construction du pont ? -Quelles seront les prises en charges financières pour accéder à notre habitation ? »

Seconde permanence le samedi 13 mai 2017 de 9 h à 12 h.

Au cours de cette permanence, 5 personnes se sont présentées dont un couple et Mr et Mme VALLEE sont venus déposer le courrier repris au paragraphe précédent.

Mr BARRIER 41, Chemin de l’Ecole Rouessé-Vassé

Mr BARRIER trouve qu’il est trop tard pour réaliser ce pont compte tenu de la diminution du trafic ferroviaire. Mr BARRIER est éventuellement vendeur de toute la parcelle D 740

Mr MASSOT 35, Place du Marché aux bestiaux Sillé le Guillaume

Mr MASSOT a déposé la photocopie d’une photo-aérienne sur laquelle il a tracé une proposition d’aménagement du passage à niveau reliant en ligne droite les 2 parties de la RD 310. Il a également souhaité que soit consigné au registre que du terrain a été vendu 24 000 Euros l’hectare !.

Mr et Mme TIREAU ‘La Mare’ Rouessé-Vassé

Mr et Mme TIREAU s’inquiètent du niveau sonore engendré par la surélévation de la route en face de leur habitation. Quelle sera la visibilité en sortant du VC 9 notamment en ce qui concerne les véhicules venant de la Mayenne qui apparaîtront soudainement du haut de la côte. Ils souhaitent une limitation de vitesse et regrettent de ne pas disposer d’une imagerie du futur projet.

Mr et Mme TIREAU devaient déposer un courrier pour confirmer et préciser leurs observations. Je n’avais reçu aucun courrier à la clôture de l’enquête.

Mme REDON ‘Le Chêne Vert’ Rouessé-Vassé

Mme REDON n’a pas d’objections sur le projet par lui-même mais déplore l’absence de clôture le long de la voie ferrée qui est mitoyenne à leur habitation. Cela constitue un véritable danger pour ses enfants.

Mr et Mme VALLEE ‘La haie Bert’ Rouessé-Vassé



Mr et Mme VALLEE sont venus déposer le courrier repris plus haut.

Troisième permanence le mercredi 24 mai 2017 de 14 h à 18 h 30.

Au cours de cette permanence, j’ai eu 3 visites.

Mr MAHERAULT ‘Buffay’ Rouessé-Vassé

Mr MAHERAULT serait éventuellement acheteur de la partie résiduelle de la parcelle D 738 à condition de supprimer les arbres têtards car la réduction de la surface exploitable rend pratiquement impossible l’utilisation du matériel agricole. Mr MAHERAULT fait remarquer par ailleurs que la parcelle D 90 qu’il exploite en prairie se trouve coupée ce qui interdit l’accès à son point d’eau situé sur la D 89 privant ainsi les bovins qui sont sur les parelles D 91 et D92, qu’il exploite actuellement, de pouvoir s’abreuver.

Mr MASSOT 35, Place du Marché aux bestiaux Sille le Guillaume

Mr MASSOT est passé demander photocopie du registre où apparaissent ses déclarations.

Mr QUILLET Michel ‘Villegermain’ 72650 La Chapelle St Aubin

Mr QUILLET demande pourquoi ne pas faire le prolongement du chemin existant menant au lieudit ‘L’Epine’ qui aurait relié la RD 310 avec la route du bas (route de Torcé). Cela aurait réduit les coûts. Mr QUILLET exprime également son désaccord sur l’implantation de la nouvelle voie sur la parcelle D 90 qui la coupe en deux alors qu’il aurait été plus judicieux de l’implanter en limite de propriété. Sinon, quid de la petite bande de terrain restant. En cas de non satisfaction sur ce point, la famille QUILLET-LE DEUIL s’opposera à toutes négociations amiables.

5/ANALYSE DES OBSERVATIONS-MEMOIRE EN REPONSE-COMME NTAIRES DU C.E.

Les observations ont été reprises par thème dans le P-V de synthèse et sont reproduites ci-dessous. Elles sont suivies des réponses contenues dans le mémoire en réponse du Département de la Sarthe et mon propre avis sur chacun des sujets. 1/Souhait de pouvoir conserver leur entrée (Mr et Mme DOHIN-Mr et Mme VALLEE)

Réponse :

Compte tenu de la future configuration des lieux et conformément au futur tracé routier, il semble difficile de maintenir les accès existants particulièrement pour les époux DOHIN. En effet, les distances d’arrêt d’un véhicule par rapport un obstacle fixe ne semblent pas compatibles avec les prescriptions du règlement de voirie départemental (RVD).

Lorsque les études « projet » seront terminées, il sera alors possible de mesurer exactement cette distance réglementaire (distance d’arrêt).

En ce qui concerne les époux VALLÉE, il apparait que ceux-ci souhaitent bénéficier de deux accès : un accès pour un véhicule lourd directement sur la RD 310, et un autre accès (véhicule léger) sur la future voie de liaison qui regroupera les futurs accès riverains.

Dans ce cadre il semble difficile, a priori, d’accepter un accès direct sur la RD 310 particulièrement pour un véhicule lourd dont les manœuvres sont de facto plus difficiles et plus délicates en matière de sécurité routière.



Commissaire-enquêteur : Il paraît logique d’éviter les sorties de propriétés privées directement sur une route à forte fréquentation. Le Département étudiera après travaux les distances d’arrêt au droit des propriétés concernées afin de prendre une décision qui puisse donner satisfaction à ces riverains sans ignorer les contraintes réglementaires.

2/Souhait de mettre en place des mesures de limitation de vitesse

Réponse :

Au niveau des études actuelles (avant-projet, AVP) il n’est pas prévu dans le cadre de l’opération de limiter la vitesse en deçà de 90 Km/h. Il est difficilement justifiable, dans le cadre de travaux d’aménagement de ce type de maintenir une contrainte de limitation de vitesse. Néanmoins, lorsque les études de niveau « projet » seront arrêtées, les rayons des courbes et contre courbes imposeront (ou non) des contraintes de limitation de vitesse. Lors de la démarche de concertation, il avait été annoncé que le futur aménagement serait calculé avec une vitesse de référence de 90 Km/h sans pour autant rendre l’aménagement trop confortable qui pourrait alors entrainer des vitesses bien supérieures.

Commissaire-enquêteur : Cette réponse peut être mise en rapport avec la précédente qui limite les sorties directes sur une route départementale. Il s’agit cette fois d’une disposition du code de la route qui régit les limitations de vitesse dans le cadre de dispositions générales destinées à harmoniser des règles communes à tout le territoire. Il n’est pas possible de prendre des dispositions de limitation de vitesse à chaque sortie particulière de propriété privée.

3/Inquiétudes sur l’aspect sonore et visuel de la nouvelle configuration. Certains intervenants ont regretté l’absence d’une imagerie permettant de visualiser ou tout au moins de pouvoir imaginer l’architecture du projet.

Réponse :

Bruit dans l’environnement :

En ce qui concerne les nuisances sonores, celles-ci ne seront pas supérieures à celles actuellement existantes. En effet, le nombre de trains va être sensiblement réduit par la mise en service de la ligne LGV-BPL, le trafic routier sera plus fluide et il n’existera plus de bruit de freinage, de démarrage et de passage sur le platelage. (particulièrement pour le trafic des poids lourds).

Des campagnes de mesure de bruit seront menées avant et après réalisation des travaux pour vérifier l’incidence du projet dans son environnement.

Cet aménagement devrait apporter, in fine, une amélioration modérée du niveau de bruit généré par les trafics routiers et ferroviaires.

L’ouvrage de franchissement de la voie ferrée se situera à environ 270 m du lieu d’habitation de « La Mare ».

Commissaire-enquêteur : Je rejoins cette position et prends acte de la réponse. Certaines habitations seront plus éloignées du P.N. qu’elles ne le sont actuellement. De plus, il n’y aura plus de bruit de franchissement de la voie ferrée.

Impact visuel

Réponse :

Dans le cadre de l’enquête publique, le dossier mis à disposition du public ne comportait pas de visualisation du projet définitif et son impact visuel dans l’environnement.

Néanmoins, les talus des remblais seront plantés et des haies visant à diriger les chiroptères (chauves-souris) seront réalisées. L’objectif est d’intégrer au mieux l’ouvrage dans son environnement bocager. Mais aussi, le projet se situant en zone Natura 2000, une attention particulière sera donnée aux natures et essences des plantations à venir. L’objectif est de favoriser (à terme) le développement de la biodiversité aux abords du projet routier et de maintenir des corridors écologiques.

Le Département de la Sarthe mène depuis plus de 25 années une politique en faveur du développement des haies bocagères.



Commissaire-enquêteur : Les mesures de conservation et de compensation prévues me semblent de nature à rassurer les riverains. Certes, c’est sur l’aspect paysager que ce projet aura le plus d’impact. La nouvelle configuration des lieux s’intègrera peu à peu dans son environnement.

4/Quelle sera la visibilité en sortant du VC 9 notamment en ce qui concerne les véhicules venant de la Mayenne qui apparaîtront soudainement du haut de la côte ?

Réponse :

La visibilité au carrefour avec la VC 9 (RD 310/VC 9) restera identique à celle existante. En effet le futur projet routier viendra se raccorder à l’infrastructure existante à proximité de ce carrefour.

Commissaire-enquêteur : Tout dépend de la distance de visibilité et du temps de réaction nécessaire par rapport à la vitesse des véhicules en approche. La vitesse actuelle est limitée à 70 Km/h. Elle sera de 90 Km/h. Il est indiqué page 38 de l’étude d’impact : « Ce carrefour existant est à réaménager. Sa géométrie sera revue en fonction des modifications de la voie de rétablissement qui longera le remblai côté Nord. Il sera équipé d’un îlot séparateur sur la VC 9. Cet îlot contribuera à améliorer la sécurité des usagers de la voirie secondaire par la séparation des mouvements. De plus, il améliorera la perception de cette intersection par les usagers de la route principale. » Ces dispositions sont de nature à assurer la meilleure sécurité possible et devraient rassurer les riverains.

5/Prévoir un ‘refuge’ sur le côté afin de permettre aux riverains qui viennent de Rouessé de pouvoir tourner à gauche sans avoir à s’arrêter au milieu de la route si un véhicule arrive en face risquant ainsi d’être percuté par l’arrière.

Réponse :

Ce type d’aménagement « tourne à gauche par la droite » est maintenant fortement proscrit par les guides techniques. En effet, au niveau national, ce type d’aménagement se révélait plus dangereux que la situation initiale.

Toutefois, dans le cadre des études « projet », une surlargeur d’évitement pourrait être étudiée.

Commissaire-enquêteur : Il est indiqué page 39 de l’étude d’impact : « Le projet prévoit la création d’une voie de desserte reprenant l’amorce d’une ancienne voirie. Elle permettra la desserte des habitations du hameau par l’arrière et la desserte de la parcelle agricole contigüe en concentrant sur une seule voie, trois types d’accès (deux habitations et une exploitation agricole). Une surlargeur d’évitement pourra, éventuellement et si nécessaire, être réalisée face à l’accès futur permettant ainsi de contourner des véhicules en attente sur la voie principale (RD 310). » Je pense que la création de cette surlargeur est nécessaire.

6/Pourquoi n’a-t’il pas été envisagé de prolonger le chemin existant menant au lieu-dit ‘L’Epine’ qui aurait ainsi relié la RD 310 avec la route du bas VC 6 (route de Torcé) ? Cela aurait réduit les coûts.

Réponse :

Cette possibilité avait été envisagée au niveau des études préliminaires et n’a pas été retenue. Lors des premiers contacts, un refus a été opposé au Département. En effet, le chemin de l’épine est privé et de plus, il semblait difficile de pouvoir acquérir à l’amiable les emprises nécessaires sur la parcelle n°859.

Commissaire-enquêteur : Je prends acte de cette réponse.

7/L’implantation de la nouvelle voie d’accès entre la RD 310 et la VC 6 coupe en deux la parcelle D 90. N’aurait-il pas été plus judicieux de l’implanter en limite de propriété côté ouest ? Sinon, que deviendra la partie résiduelle formant un couloir de petite largeur longeant la parcelle D 91?

Réponse :



Dans le cadre de l’enquête publique, le positionnement qui figure sur les plans est symbolique. Dans le cadre de la définition du projet, la volonté du Département sera de réaliser cette voie au plus près de la parcelle N°91 de manière à ne pas créer une bande de terrain inutilisable et de conserver une certaine unité de la parcelle n°90.

La position de ce cheminement sera définie également en fonction de la présence de deux anciens pommiers situés sur cette parcelle. (conservation ou arrachage)

En ce qui concerne le point d’eau situé sur cette parcelle, en fonction du tracé, celui-ci sera déplacé et/ou un nouveau branchement sera réalisé de manière à maintenir la possibilité d’alimenter en eau les animaux.

Cette disposition est également applicable aux parcelles pour lesquelles il est nécessaire de maintenir une alimentation en eau pour un usage agricole, après demande formalisée.

Commissaire-enquêteur : Je prends acte de cette réponse qui est de nature à donner satisfaction aussi bien aux propriétaires fonciers (famille Quillet-Ledeuil) qu’à l’exploitant (Mr Mahérault).

8/Quel sera le calendrier-planning des travaux ? L’exploitant de la carrière de Voutré souhaiterait une concertation préalable afin de pouvoir prendre ses dispositions en matière d’organisation des transports de matériaux aussi bien par voie ferroviaire que par voie routière.

Réponse :

Le dossier est actuellement en phase « DUP ». La projection en termes de travaux et d’interventions sur le site est fixée à l’horizon 2019-2020.

Après la définition du projet et après les procédures de consultations et de mises au point des marchés de travaux, un planning prévisionnel précis de l’opération sera arrêté.

Les carrières de VOUTRÉ seront alors informées, dans le meilleur délai possible, de manière à pouvoir organiser leurs transports ferroviaires et routiers.

Effectivement, les phases opérationnelles de réalisation de l’opération vont nécessiter la mise au point plusieurs dossiers d’exploitation sous chantier (DESC).

Les contraintes de circulation seront communiquées aux responsables des carrières le plus en amont possible afin de permettre d’anticiper leur organisation.


9/Quelle sera la largeur de la voirie d’accès aux propriétés de ‘La Haie Bert’ et du ‘Chêne Vert’ ? Prévoir véhicules lourds. Deux véhicules pourront-ils s’y croiser ? Les nouveaux accès seront-ils goudronnés ? Qui en assurera l’entretien ? Seront-ils aménagés pour l’écoulement des eaux ?)

Réponse :

Le type de voirie sera défini lors des études de la phase « projet ». Néanmoins, la largeur de cette future voirie devra permettre le croisement de deux véhicules légers et également l’accès pour un poids lourd (camion de livraison, de déménagement, d’intervention, …).

Le revêtement sera en enduit routier (gravillonnage). Des fossés seront réalisés de manière à assainir la plateforme routière.

Les futurs accès seront définis en accord avec les riverains.

Il semble effectivement logique, à l’extrémité de cette voirie, de longer le domaine ferroviaire de manière à minimiser l’emprise dans la propriété des époux DOHIN et de maintenir les usages et accès de leur dépendance (cave).

Commissaire-enquêteur : Les réponses apportées me paraissent conformes aux souhaits exprimés à ce sujet par les riverains.



10/Quelles seront les prises en charge financières pour créer les nouveaux accès aux propriétés privées ?

Réponse :

Lorsque des travaux consécutifs à un aménagement de la part d’un gestionnaire de voirie sont réalisés de son fait et qu’il existe des conséquences sur la propriété privée, il existe une possibilité de prise en charge financière de certaines prestations de modification et de remise en état.

Dans ce cadre, les parties doivent se rencontrer lors l’établissement du projet définitif et convenir des modalités d’intervention avant la phase opérationnelle.


11/Comment l’actuel passage à niveau sera-t’il condamné ? Actuellement, il n’y a plus de clôture côté nord dans le prolongement du passage à niveau vers l’ouest le long de la propriété de Mr et Mme REDON (danger pour les enfants)

Réponse :

Lorsque les travaux de construction des rétablissements des voiries interceptées par la ligne SNCF et par le nouveau tracé de la RD 310 seront terminés et que la circulation automobile sera rétablie, la suppression

physique du passage à niveau ‘actuel) sera effective.

Le sujet des clôtures qui seront alors à reconstituer suite à la suppression du passage à niveau sera de compétence de SNCF Réseau qui est maître d’ouvrage de cette prestation.

Ainsi, le sujet des clôtures à construire entre la voie ferrée et le domaine privé est à discuter directement avec les correspondants de SNCF Réseau en charge de ce dossier.

Commissaire-enquêteur : Interrogée sur le sujet, la SNCF a exprimé sa volonté de donner satisfaction aux riverains en prenant des mesures de sécurisation notamment en érigeant une clôture.

12/Demande de précisions du commissaire-enquêteur.

Le plan n’indique pas l’accolement de la nouvelle voie d’accès vers ‘La Haie Bert’ et ‘Le Chêne Vert’ à la voie ferrée laissant ainsi apparaître un délaissé entre les deux. Le tracé sur le plan interdit tout accès à la cave de Mr et Mme Dohin.

Réponse :

Précision du futur tracé de la voie de liaison regroupant les accès riverains :

Le projet soumis à enquête publique est de niveau « AVP » (avant-projet). Ainsi, les représentations des futurs

tracés et emprises restent une « intention » mais ne sont pas figées.

En ce qui concerne la future voie de liaison qui regroupera les accès riverains de la Haie-Bert sur la RD 310, son tracé définitif sera initié au niveau de la phase « projet ».

L’objectif du Département est que cette voirie puisse répondre au mieux aux exigences et souhaits des riverains impactés par ce projet.

Dans ce cas particulier, comme cela a été indiqué supra, une attention particulière sera observée afin de conserver les fonctionnalités du hangar (cave) des époux DOHIN.

Commissaire-enquêteur : Je prends acte de l’engagement du Conseil départemental sur ce point.

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Précisions apportées par le Conseil départemental :

PROPOSITION DE MODIFICATION DU PROJET PRÉSENTÉ À L’ENQUÊTE



Lors de l’enquête publique et particulièrement dans le cadre de la permanence du samedi 13 mai, Monsieur MASSOT Michel a déposé une nouvelle proposition de tracé du rétablissement routier.

Celui-ci propose un tracé très rectiligne qui correspond à l’ancien tracé routier avant la réalisation de la voie ferrée.

Malheureusement, ce type de projet est irréalisable techniquement et financièrement du fait d’un tracé presque parallèle à la voie ferrée. L’ouvrage d’art à réaliser serait alors hors norme et sans aucune mesure avec la nature de ce projet.

Commissaire-enquêteur : Le dossier a fait l’objet d’études préalables qui ont abouti au projet qui apportait les meilleures réponses sur le plan technique et économique.

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Volet administratif : Les avis des gestionnaires de réseaux.

Il est rappelé dans l’étude d’impact que les différents gestionnaires de réseaux ont été consultés. Les déplacements de ces réseaux seront pris en compte lors des études de projet. L’incidence ne concerne que la phase travaux.

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COMMUNE DE ROUESSE-VASSE

ENQUETE PUBLIQUE UNIQUE



-Préalable à la Déclaration d’Utilité Publique (D.U.P.) -Suppression du passage à niveau 134 du domaine ferroviaire -Classement et déclassement de voirie

relative à la suppression du passage à niveau N° 134 sur le territoire de la

commune de Rouessé-Vassé

Enquête publique du 24/04/2017 au 24/05/2017

Rapport et conclusions

Deuxième partie

CONCLUSIONS ET AVIS

Daniel Bouillant Commissaire-enquêteur Désignation T.A Nantes N° E17000058/44 du 14/03/2017 Arrêté préfectoral N° DIRCOL 2017-0135 du 01/04/2017

Contexte et objet de la demande

La SNCF a entrepris un vaste programme de sécurisation des passages à niveau. Les passages à niveau les plus accidentogènes ont fait l’objet d’un inventaire ayant conduit à la création d’une liste de PN préoccupants. Le PN 134 situé au croisement de la ligne Paris-Brest et de la route départementale RD 310 sur la commune de Rouessé-Vassé est inscrit sur cette liste depuis 1997.



Le projet intègre la modification du tracé routier de la RD 310 et le rétablissement de voiries secondaires, des accès riverains et des circulations agricoles. Il empiètera sur des propriétés privées ce qui nécessitera des expropriations en cas de non règlement amiable. Cette procédure étant précédée d’une Déclaration d’Utilité Publique (D.U.P.) nécessitant une enquête préalable. Par ailleurs, les travaux envisagés se situent dans une zone de protection de la nature NATURA 2000 et d’une ZNIEFF de type 2. Ils sont soumis, à ce titre, à une étude d’impact. Cette étude d’impact a fait l’objet d’une évaluation environnementale par le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (C.G.E.D.D.) qui a été saisi pour avis par le préfet de la Sarthe. Ces éléments sont également constitutifs de l’obligation de procéder à l’organisation d’une enquête publique préalablement à la mise en œuvre des travaux d’aménagements.

Rôle de l’enquête publique

Le rôle de l’enquête est d’informer le public d’un projet susceptible d’avoir un impact important sur l’environnement. Le commissaire-enquêteur reçoit le public et recueille ses avis, suggestions, observations et éventuelles contre-propositions. Cela permet également de prendre en compte les intérêts des tiers et d’élargir les éléments d’appréciation nécessaires à l’information des autorités compétentes avant toute prise de décision. Dans les 8 jours à l’issue de l’enquête, le commissaire-enquêteur rencontre le porteur de projet et lui communique les observations et interrogations du public dans un procès-verbal de synthèse. Le porteur de projet est invité à répondre sous 15 jours. Dans un délai de 30 jours à compter de la date de clôture de l’enquête, le commissaire-enquêteur doit rendre son rapport, ses conclusions motivées et son avis au préfet. A la suite de ce rapport (en complément d’autres avis rendus par différentes instances) le préfet de la Sarthe est compétent pour prononcer l’utilité publique du projet et la suppression du passage à niveau du domaine ferroviaire par arrêté, la déclaration d’utilité publique emportant classement /déclassement de voirie.

Rappel du projet

La suppression du passage à niveau N° 134 consiste à créer un pont-route au-dessus de la voie ferrée et de procéder à la construction d’environ 700 m de voiries nouvelles. Le projet intègre le rétablissement de voies secondaires, des accès riverains et des circulations agricoles ce qui entraînera le classement/déclassement de voirie. Le passage à niveau sera supprimé du domaine ferroviaire de la S.N.C.F. La contrainte technique principale du projet réside dans la hauteur de 6.50 m pour le passage des caténaires, gabarit à respecter pour le passage des T.G.V., la voie ferrée pouvant toujours être utilisée comme voie de délestage en cas d’avaries sur la ligne T.G.V. Des remblais importants de l’ordre de 8 m de hauteur sont à prévoir.

Déroulement de l’enquête-Nombre d’observations

Il a été tenu 3 permanences au cours desquelles :

9 personnes se sont présentées 1 courrier a été déposé en mairie 1 courrier a été envoyé par voie postale 1 photocopie de photo-aérienne comportant contre-proposition a été déposée. 1 inscription a été déposée sur le registre par le public 2 inscriptions ont été portées sur le registre sous la dictée des déposants 8 personnes se sont exprimées uniquement verbalement Aucun avis n’a été porté sur le registre électronique ouvert à la préfecture Le projet a fait l’objet de :



2 avis favorables 3 avis défavorables

1 contre-proposition Les autres intervenants n’ont pas expressément exprimé d’avis pour ou contre ce projet. L’enquête a mobilisé uniquement les riverains qu’ils soient habitants, propriétaires fonciers et/ou exploitants agricoles. Qualité du dossier d’étude d’impact

Le dossier d’étude d’impact à disposition du public était bien documenté et m’a paru parfaitement dimensionné à l’importance du projet. La présentation était illustrée de nombreux plans, schémas et photos. Un inventaire précis du milieu physique et naturel a été effectué, d’autant plus justifié que le projet se situe en zone NATURA 2000 et dans une ZNIEFF de type 2. De ces différentes analyses ont été tirées les conséquences du projet sur l’environnement et d’en conclure sur les dispositions à prendre pour en diminuer les effets en exposant les mesures compensatoires envisagées. Le recours préalable à la note de présentation non technique permettait de prendre rapidement connaissance de l’ensemble du projet en s’appuyant également sur l’avis de l’Autorité environnementale. L’ensemble du dossier était également consultable sur le site internet de la préfecture où le public avait la possibilité d’adresser ses observations. Le dossier était aussi consultable sur le site du Département.. Avis de l’Autorité environnementale L’Ae porte son avis sur la qualité de l’étude d’impact et sur la prise en compte de l’environnement par le projet.

Le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) a indiqué que l’étude d’impact était globalement proportionnée aux enjeux du projet. Je partage totalement cet avis. L’Ae a fait remarquer qu’il fallait cependant apporter quelques précisions et approfondissements et recommande la prise en compte exhaustive de tous les impacts sur l’environnement afin de mettre en œuvre les mesures compensatoires pour en limiter les effets. Le mémoire en réponse à l’avis de l’Ae m’a été communiqué. Des réponses très précises ont été apportées sur chaque point et notamment toutes les dispositions prises pour protéger l’environnement ainsi que l’ensemble des actions qui seront mises en place pour compenser les impacts du projet sur la nature et la préservation de la faune et de la flore.

Qualité de l’information

Un avis d’enquête publique a été publié dans le journal régional Ouest-France les 6 et 25/04/2017. L’organisateur de l’enquête publique a souhaité limiter la parution dans un seul journal. L’Avis d’enquête était affiché en mairie (panneau extérieur) et des affiches format A2 sur toutes les voies convergeant vers le site du passage à niveau. Le dossier d’enquête était consultable sur le site internet de la préfecture ainsi que sur celui du Conseil départemental. De plus, toutes les personnes concernées directement ou indirectement par le projet : riverains, propriétaires fonciers et/ou exploitants agricoles ont été prévenus individuellement par courrier de la réalisation de l’enquête. C’est d’ailleurs cette initiative qui a généré les visites au cours des permanences. Le public a donc été



correctement et suffisamment informé de l’enquête et notamment les personnes personnellement impactées par le projet.

Compatibilité du projet avec certains plans, schémas et programmes

S.C.O.T. : La commune de Rouessé-Vassé se situe sur le territoire du Pays de la Haute-Sarthe. Un S.C.O.T. est en cours d’élaboration à ce niveau.

Documents d’urbanisme locaux : La commune de Rouessé-Vassé n’a pas de document d’urbanisme propre. Elle est donc soumise au Règlement Nationale d’Urbanisme (R.N.U.) Les travaux affecteront des terres en zone agricole. Une partie d’un jardin d’agrément se verra amputé de l’emprise d’une voie d’accès riverains à créer.

SDAGE Loire-Bretagne---SAGE Sarthe-Amont Le dossier d’incidence au titre de la ‘loi sur l’eau’ n’entre pas dans le cadre de cette enquête. Le dossier indique que les impacts sur les eaux superficielles et souterraines feront ultérieurement l’objet d’un dossier d’incidence au titre de la ‘loi sur l’eau’.

ZONES HUMIDES Selon l’étude d’impact, il n’y a pas de contrainte liée à la présence de zone humide sur le secteur d’étude.

NATURA 2000 ZNIEFF Le projet est en zone Natura 2000. C’est la raison qui conduit à élaborer une étude d’impact destinée à mesurer les conséquences du projet sur l’environnement et d’envisager les moyens à mettre en œuvre pour en limiter les effets.

Effets prévisibles du projet Le porteur de projet apporte d’emblée un certain nombre de réponses dans l’étude d’impact

-sur le milieu physique : C’est sur les terrassements et remblais que l’impact se fera le plus ressentir avec un volume de terre végétale enlevée de l’ordre de 7 000 m3 et un volume de remblai de 125 000 m3. -sur la ressource en eau et les milieux aquatiques : Les incidences sur l’eau concernent surtout la phase travaux. Les bassins envisagés amélioreront l’état actuel pour la phase d’exploitation. -sur le milieu naturel : -la flore : Une recherche sur la présence éventuelle d’une espèce protégée rare en Sarthe (la Campanule à feuille de pêcher) a été menée en 2015 et 2016. Sa présence n’a pas été confirmée. -la faune : Concernant les insectes xylophages, les rapaces nocturnes et les chauves-souris, un site potentiel (arbre creux) sera détruit par le projet. Celui-ci a fait l’objet d’une inspection spécifique. Il n’a pas été détecté de présence d’insectes xylophages. Pour les autres espèces, le projet n’apporte pas de risques supplémentaires (risques de collision déjà existants). -sur le milieu humain : Les incidences principales concernent les déplacements en période de chantier et les prélèvements de surfaces agricoles. -sur le paysage et le patrimoine : L’effet est nul sur le patrimoine (absence d’éléments) L’effet paysager sera localement conséquent prés du P.N. actuel s’estompe très rapidement en s’éloignant de l’ouvrage du fait du bocage qui ferme les vues dans les différentes directions. -sur l’hygiène, la santé, la sécurité et la salubrité publique : Les effets du chantier seront provisoires et



concernent le bruit et les poussières. Pour la période de fonctionnement, globalement l’ambiance sonore sera améliorée.

Synthèse des principales observations du public

Remarques générales qui ont été exprimées Intérêt général du projet L’enquête a mobilisé uniquement les riverains, qu’ils soient habitants, propriétaires fonciers et/ou exploitants agricoles. Ils se sont, pour la plupart, exprimés à titre personnel étant avant tout préoccupés par les conséquences des travaux sur leurs propriétés et des perturbations occasionnées sur leur vie quotidienne. En dehors de l’insertion paysagère, il n’y a pas eu d’observations directement liées à la préservation de la faune et de la flore. La dangerosité du passage à niveau a été évoquée par la plupart des intervenants.

Classement/ Déclassement de voirie. Aucune observation n’est à relever au titre du classement/déclassement de voirie.

Suppression du passage à niveau du domaine ferroviaire de la S.N.C.F. Une observation est à relever sur ce sujet concernant les préoccupations d’un riverain en matière de sécurisation

Remarques particulières et avis du commissaire-enquêteur

1/Avis favorables Les avis favorables exprimés étaient orientés sur la mise en sécurisation du passage à niveau compte tenu de sa configuration actuelle qui présente un réel danger. Les plus proches voisins sont fréquemment témoins des coups de freins brutaux qu’ils peuvent entendre de la part d’automobilistes surpris par l’apparition d’un passage à niveau fermé au sortir d’un virage au bas d’une côte. L’importante fréquentation des poids lourds sur la RD 310 accentue le risque d’accidents et leur gravité.

2/ Avis défavorables Les avis défavorables, au nombre de 3, se sont cantonnés à mettre en doute l’utilité d’un tel projet arguant du fait que la circulation ferroviaire allait diminuer avec la mise en service de la nouvelle ligne T.G.V. Il a été regretté, par ailleurs, que le projet empiète sur des terres agricoles de bonne qualité.

3/Proposition Une proposition de modification du tracé du projet présenté à l’enquête ne peut être retenue compte tenu des difficultés techniques qu’elle engendrerait et des coûts financiers qui en découleraient

4/Remarques et souhaits exprimés -Des riverains dont la propriété débouche sur la RD 310 souhaitent pouvoir conserver cet accès. Le règlement de voirie départementale de la Sarthe établit les distances d’arrêt d’un véhicule par rapport à un obstacle fixe de la manière suivante : 151 m à 90 km/h au minimum mais conseille de retenir une distance de 202 m à cette même vitesse. Ces critères de distances ne semblent pas, a priori, être respectés. Le Département propose de mesurer exactement cette distance réglementaire lorsque les études seront terminées avant de prendre une décision définitive.



-Souhait également des riverains de sécuriser leurs manœuvres pour accéder ou quitter la R.D. 310 Le nouveau tracé de la route a été étudié pour une circulation autorisée à la vitesse de 90 km/h. Il ne paraît pas possible de prendre une disposition particulière à chaque sortie de propriété privée. Le Département, dans l’étude, prévoit de reprendre la géométrie du carrefour entre la RD 310 et la VC 9. Par ailleurs, une surlargeur d’évitement est envisagée pour sécuriser l’accès aux hameaux de la ‘Haie Bert’ et du ‘Chêne Vert’.

-Nuisances sonores et aspect visuel Des campagnes de mesures de bruit seront menées avant et après réalisation des travaux pour vérifier l’incidence du projet dans son environnement. Les talus de remblais seront plantés et des haies seront réalisées. Une attention particulière sera donnée aux natures et essences des plantations à venir.

-Tracé de la voie à créer pour relier la RD 310 à la VC 6 Le tracé apparaissant sur l’avant projet coupe une parcelle laissant une bande de terrain rendue inexploitable de ce fait. La volonté du département sera de réaliser cette voie de manière à ne pas créer une bande de terrain inutilisable et de conserver une certaine unité de la parcelle. Un point d’eau sera rendu inaccessible à cause de la création de cette nouvelle voie. Celui-ci sera déplacé et/ou un nouveau branchement sera réalisé.

-Qualité des voiries d’accès aux propriétés de la ‘Haie Bert’ et du ‘Chêne Vert’ Le Département apporte toutes les réponses qui me paraîssent susceptibles de donner satisfaction aux futurs utilisateurs. Quant à une interrogation concernant le tracé en fond de parcelles D14 et D15, le département estime effectivement logique de longer le domaine ferroviaire afin de limiter l’emprise sur ces parcelles et de maintenir les usages et accès du bâtiment qui s’y trouve.

-Détermination des nouveaux accès aux propriétés privées et prise en charge financière. Les futurs accès seront définis en accord avec les riverains. Les possibilités de prise en charge des travaux imposés aux riverains seront négociées au cas par cas avec chacun d’eux.

-Calendrier des travaux Un planning prévisionnel et précis de l’opération sera arrêté. Les carrières de Voutré seront alors informées de manière à pouvoir organiser leurs transports ferroviaires et routiers.

-Condamnation et sécurisation de l’actuel passage à niveau. Le Département n’est pas maître d’ouvrage de cette partie des travaux. La SNCF, interrogée à ce sujet, s’est montrée rassurante quant à sa volonté de prendre toutes les dispositions nécessaires à la sécurisation des habitants du ‘Chêne Vert’ en procédant à la réalisation d’une clôture de séparation.Tous les engagements ou réponses apportées par le Département témoignent du souci du porteur de projet d’apporter les meilleures réponses aux préoccupations qui ont été exprimées par le public.

Le mémoire en réponse à l’avis de l’Autorité environnementale qu’il m’a été donné de connaître va dans le même sens pour apporter toutes les garanties en matière de préservation de l’environnement.

CONCLUSION GENERALE CONCERNANT L’ENQUETE PUBLIQUE PREALABLE A LA DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE



Le projet, objet de l’enquête, porte sur une opération susceptible d’affecter l’environnement et se situe dans une zone NATURA 2000. La procédure d’enquête publique relève donc du code de l’environnement. Il n’a pas été associé d’enquête parcellaire à la présente enquête. L’enquête parcellaire interviendra ultérieurement si elle s’avère nécessaire.

Il a été tenu 3 permanences au cours de cette enquête qui a duré 31 jours consécutifs du lundi 24 avril au mercredi 24 mai 2017. Les différentes visites au cours de ces permanences émanaient des riverains et propriétaires fonciers et/ou exploitants agricoles dont les préoccupations majeures concernaient les répercussions de la modification du tracé de la route départementale sur leur propriété ainsi que les répercussions en matière de circulation, de bruit et de modification de l’environnement.

L’ensemble des réponses apportées aux particuliers qui se sont exprimés aussi bien au travers du mémoire en réponse au P-V de synthèse de fin d’enquête que celui en réponse à l’avis de l’Autorité environnementale me semble de nature à apaiser les craintes exprimées.

Intérêt général, utilité publique du projet

Les différents éléments d’appréciation du caractère d’intérêt général du projet portent principalement sur : a/-le niveau d’atteinte à la propriété privée Les emprises foncières projetées sont limitées et les atteintes à la propriété privée me paraîssent réduites à leur strict minimum et en aucun cas disproportionnées à l’importance du projet. b/-coût financier Il ne m’est pas possible de pouvoir estimer personnellement le coût financier de l’opération, mais je constate que les chiffres annoncés recouvrent la totalité du projet. Ce cadrage budgétaire est un élément rassurant quant à la maîtrise du budget qui devrait pouvoir être contenu sauf à connaître des situations ou évènements imprévisibles. c/-inconvénients d’ordre social Les inconvénients d’ordre social sont extrêmement limités voire même nuls au regard de ce qu’apporte la mise en sécurisation de ce passage à niveau qui a connu des accidents graves dont certaines conséquences ont même été mortelles. d/-répercussions sur l’environnement Les répercussions sur l’environnement : aspect physique, faune, flore, font l’objet de mesures d’évitement, de réduction et de compensation qui devraient en atténuer les effets voire les annihiler.

Les techniques employées et les solutions proposées par le maître d’ouvrage me paraîssent les mieux appropriées pour sécuriser la circulation routière et ferroviaire et préserver la nature. Les différents moyens utilisés sont parfaitement adaptés à l’importance du projet.

L’intérêt général du projet ne fait aucun doute au vu des avantages qu’il procure notamment en ce qui concerne la sécurisation mise en place pour éviter des accidents aux conséquences dramatiques.



AVIS CONCERNANT L’ENQUETE PUBLIQUE PREALABLE A LA D ECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE.

-vu le code de l’environnement -vu la désignation du commissaire-enquêteur -vu l’arrêté d’organisation d’enquête -vu le dossier d’enquête publique -vu l’avis de l’Autorité environnementale -vu le registre d’enquête, les observations et courriers comportant les avis du public -vu le mémoire en réponse au P-V de synthèse -vu mon rapport d’enquête et mes conclusions

Considérant comme positif : -l’amélioration de la fluidité de la circulation -la mise en sécurité de la circulation routière et ferroviaire -la limitation de l’emprise du projet sur les propriétés privées au strict nécessaire -la maîtrise budgétaire affichée dans le dossier de présentation -la limitation des incidences sur le milieu humain, la santé et la salubrité publique notamment vis-à-vis des riverains -la création de bassins d’orage -les mesures compensatoires destinées à préserver la faune et la flore, -les mesures de suivi envisagées

mais, sans ignorer l’impact négatif : -que le projet aura sur le milieu physique avec une modification importante de l’aspect visuel des lieux avec une élévation d’environ 8 m du niveau de la route. -la destruction de vieux arbres -l’impact sur l’agriculture,

J’émets un avis favorable à la reconnaissance du caractère d’intérêt général préalable à la Déclaration d’Utilité Publique du projet de suppression du passage à niveau 134 situé sur la commune de ROUESSE-VASSE -

Fait à Gesnes le Gandelin le 21/06/2007

Le commissaire-enquêteur D. BOUILLANT



CONCLUSIONS CONCERNANT LA SUPPRESSUION DU PASSAGE A NIVEAU DU DOMAINE FERROVIAIRE DE LA S.N.C.F.

Rappel du projet

Le passage à niveau N° 134 au croisement de la ligne Paris-Brest avec la RD 310 sur la commune de ROUESSE-VASSE va être supprimé. Cette suppression va permettre de sécuriser la circulation ferroviaire et routière par la réalisation d’un pont-route surplombant la ligne de chemin de fer. A l’issue des travaux, l’actuel passage à niveau sera démantelé et la continuité de la voie ferrée sera ainsi rétablie après des travaux de dépose des installations et la pose de clôtures.

La suppression du passage à niveau du domaine ferroviaire fera l’objet d’un arrêté préfectoral aux termes de l’arrêté ministériel du 18 mars 1991 relatif au classement, à la réglementation et à l’équipement des passages à niveau.

Observations du public

Des riverains ont exprimé leurs préoccupations : « Actuellement, il n’y a plus de clôture côté nord dans le prolongement du passage à niveau vers l’ouest le long de notre propriété. L’accès à la voie ferrée est libre ce qui constitue un danger pour les enfants. »

J’ai donc interrogé la S.N.C.F. qui m’a fourni, en la personne de Mme Alexandra PETIT Directrice d’opération, la réponse suivante : « J’avais été alertée sur le sujet par une dame, sans doute Mme REDON, lors d’une visite sur le terrain. J’ai pris contact avec le mainteneur SNCF pour que la sécurisation de la zone soit améliorée dans les meilleurs délais, sans attendre l’échéance 2020 de l’opération de suppression du passage à niveau. Je cherche à obtenir confirmation de la date d’intervention et du métré de clôture à réaliser. En tout état de cause, si l’intervention n’était pas faite d’ici là, elle le serait bien évidemment pendant les travaux. J’ai bien noté votre demande et pour que vous puissiez apporter dans votre rapport une réponse précise en terme de dates et de métrés, je reviendrai vers vous dans les tout prochains jours. »

Les impératifs de calendrier ne m’ont pas permis d’obtenir une réponse avant la fin des délais impartis pour rendre le rapport d’enquête mais j’ai pris bonne note de la volonté de la SNCF de donner satisfaction à cette requête.

AVIS CONCERNANT LA SUPPRESSION DU PASSAGE A NIVEAU DU DOMAINE FERROVIAIRE DE LA S.N.C.F

.-vu la fiche individuelle classant le PN 134 -vu l’arrêté préfectoral 840 0157 du 11/01/1984 classant le PN 134 conformément à la fiche individuelle ci-dessus désignée -vu les textes relatifs au classement, à la réglementation et à l’équipement des passages à niveau -vu l’engagement de la S.N.C.F. de procéder à la sécurisation de la zone par la pose d’une clôture le long de la propriété de Mr et Mme REDON.



J’émets un avis favorable à la suppression du passage à niveau N° 139 sur la ligne Paris-Brest du domaine ferroviaire de la S.N.C.F. Fait à Gesnes le Gandelin le 21/06/2017

CONCLUSIONS CONCERNANT LE CLASSEMENT/DECLASSEMENT D E VOIRIE

Rappel du projet.

Le projet de suppression du PN 134 par la création d’un pont-route nécessite une dérivation de la RD 310 et l’abandon de la partie qui ne sera plus utilisée. Le projet intègre également le rétablissement des voiries secondaires, des accès riverains et des circulations agricoles suivant l’inventaire ci-dessous :

1-Chemin de rétablissement VC 6 (route du bas) Un chemin de rétablissement entre la RD 310 et la route du bas sera créé pour compenser la suppression du chemin rural actuel permettant de desservir la VC 6 depuis l’actuelle RD 310.

2-Accès aux bassins de rétention Deux voies d’accès aux 2 futurs bassins de rétention seront créées. Elles pourront également être utilisées pour accéder au domaine ferroviaire et ainsi favoriser l’entretien du secteur.

3-Chemin d’accès à l’antenne GSMR L’implantation d’une antenne GSMR est prévue sur une parcelle appartenant à la SNCF (située à proximité immédiate de l’actuel passage à niveau). Le maître d’ouvrage est tenu de rétablir les accès existants. C’est pourquoi, en prolongement du chemin de desserte reliant actuellement la VC 6 à la RD 310 et en pied de talus côté Sud, une voie de désenclavement sera créée entre le délaissé de la RD 310 au droit de la parcelle SNCF et l’actuel chemin de desserte. Ce nouveau chemin permettra de desservir les parcelles agricoles ou de loisirs situées de part et d’autre du délaissé.

4-Voie de rétablissement côté Nord La voie existante sera impactée dans sa partie Ouest. Elle sera donc déplacée vers le Nord en pied de talus, en prolongement de son tracé actuel. Elle viendra se raccorder sur la VC 6.

5-Voie d’accès La Haie Bert/ Le Chêne Vert Le projet prévoit la création d’une voie de desserte reprenant l’amorce d’une ancienne voirie. Elle permettra la desserte des habitations du hameau par l’arrière et la desserte de la parcelle agricole contigû en concentrant sur une seule voie, trois types d’accès (deux habitations et une exploitation agricole). Une surlargeur d’évitement pourra, éventuellement et si nécessaire, être réalisée face à l’accès futur, permettant de contourner des véhicules en attente sur la voie principale (RD 310).

La numérotation ci-dessus permet de se repérer sur la représentation graphique qui suit :



et peut également être résumée dans le tableau suivant :

Le classement/déclassement de la RD 310 relève des prérogatives du Conseil départemental Le classement/déclassement des voiries secondaires relève du conseil municipal de Rouessé-Vassé. La DUP emportant classement/déclassement de voirie.



Le conseil municipal de Rouessé-Vassé, par délibération du 15/12/2014, a donné son accord pour reprendre en voirie communale la partie de la RD 310 accessible pour les riverains et autres utilisateurs ainsi que toutes les liaisons de desserte énumérées ci-dessus.

AVIS CONCERNANT LE CLASSEMENT/DECLASSEMENT DE VOIRI E

-vu la délibération du conseil municipal de Rouessé-Vassé en date du 15/12/2014 -vu le code de la voirie routière -vu mes conclusions,

J’émets un avis favorable au classement/déclassement de la RD 310 par le Conseil départemental et au classement/déclassement des voiries secondaires, des accès riverains et des circulations agricoles dans la voirie communale par le Conseil municipal de ROUESSE-VASSE. La commune fera son affaire de la répartition entre chemins ruraux et voies communales. Fait à Gesnes le Gandelin le 21/06/2017

Le commissaire-enquêteur D. BOUILLANT

Liste des annexes



