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© www.mushum.com – Fondation de Recherche des 1ères Nations
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COPYRIGHT AUTEURS :
Mushum Masth Issiam
Sylvain GUIF
Louis COTE
« Comment garder un bon équilibre énergétique, physique,
mental et spirituel » est une œuvre mise à disposition gratuitement
par la Fondation de Recherche des 1ères Nations.
Le simple fait de lire le présent livre vous donne le droit de
transmettre à qui vous le souhaitez mais vous ne pouvez pas le
vendre.
Toutes reproductions, partielles ou totales, sous quelques formes et
procédés sont interdites conformément à l’article L.122-4 du Code
de la Propriété Intellectuelle. Toute personne procédant à une
utilisation du contenu de ce guide, sans une autorisation expresse
et écrite des auteurs, encourt une peine relative au délit de
contrefaçon détaillée à partir de l’article L 335-2 du même Code.
Vous pouvez imprimer ce livre si ça vous facilite la lecture mais
pensez aussi à la nature et à notre environnement.
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ÉDITO : 5
TOUTE UNE PHILOSOPHIE... 9
Les Premières Nations des Amériques sont souvent appelées
Amérindiens 9
Une remarquable spécificité anatomique et génétique 9
Cohésion et collaboration 10
Un mode de vie complet et intégré 11
Homme et Femme Médecine 12
Messagers des Ancêtres 12
Chamane ou Homme Médecine ? 13
Le travail avec l’énergie 13
L’aide des esprits 14
Les différents “mondes” 14
L’observation de la nature et de l’homme 16
Des observations et les constats reliés à divers problèmes de
la vie 17
Caractéristiques de la médecine traditionnelle amérindienne 18
COMPRENDRE LA SPIRITUALITE DES 1ERES NATIONS 21
Animées par une certaine spiritualité et un système de valeurs
simples mais fondamentales 21
La roue de la médecine 22
Un symbole cosmique 23
Les éléments 24
LES 4 TECHNIQUES ESSENTIELLES 27
Pourquoi l’énergie joue-t-elle un rôle si important dans les soins
et quels en est son usage ? 27
Quelles formes peuvent prendre les énergies 28
Quel est le rôle de l’Homme médecine 28
Quelles sont les méthodes pour se préserver 28
Les canaux énergétiques, selon les Premières Nations 29
Identification des canaux. 29
SOMMAIRE
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Techniques de rééquilibrage musculaires et articulaires, les
gestes de tous les jours 31
Un concept lié à certaines techniques modernes 31
Plus qu’une simple Herboristerie, une pharmacopée 33
Un apprentissage millénaire 33
La plante maîtresse 35
Le psychologique et la relation avec l’univers 37
Harmoniser ses Sens 39
Un moyen de bénéficier du Pouvoir, et d'améliorer sa vie 40
La renaissance de l'antique sagesse 40
La psychologie et le comportement humain 41
CONCLUSION 43
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ÉDITO :
De notre point de vue, nous observons une certaine
persistance, de la résistance et de la méfiance vis-à-vis des
médecines traditionnelles. Tantôt elle se repose sur des
fondements justifiés (uniquement) du point de vue de la
médecine scientifique, tantôt simplement sur de l’ignorance et
des préjugés rarement questionnés. C’est dommage. Ceci est
particulièrement vrai dans les pays du G20. Ces pays
hautement industrialisés ont tous un système de santé
publique très élaboré et technologiquement à la fine pointe. Le
biais semble lourdement pencher dans la direction de la
médecine scientifique comme étant la panacée.
On y constate aussi les plus hauts taux de consommation de
médicaments chimiques et des complications y sont reliées
(intoxication, effets négatifs, morts etc.) Beaucoup de
thérapies et traitements sont extrêmement coûteux et
inabordables pour un grand nombre de pays, surtout ceux qui
sont en développement comme l’Afrique.
L’OMS définit la médecine traditionnelle comme comprenant
diverses pratiques, approches, connaissances et croyances
sanitaires intégrant des médicaments à base de plantes,
d’animaux et/ou des minéraux, des traitements spirituels, des
techniques manuelles et exercices, appliqués seuls ou en
association afin de maintenir le bien-être et traiter,
diagnostiquer ou prévenir la maladie.
La médecine traditionnelle est basée sur les besoins des
individus. Différentes personnes peuvent recevoir des
traitements différents même si, selon la médecine moderne,
elles souffrent de la même maladie. La médecine
traditionnelle est basée sur une croyance que chaque individu
possède sa propre constitution et sa propre situation sociale
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qui entraînent des réactions différentes aux causes de la
maladie et au traitement.
La différence principale est simple. C’est le point de vue sur
l’Univers et l’homme qui est différent. Nous pensons que la
vision réductrice de la réalité touche à sa fin car elle a atteint
ses limites. On en voit bien les résultats. Sans
condescendance aucune, nous pensons qu’il s’agit d’une
simple incompréhension de la part de l’establishment
scientifique. Le monde scientifique, pour ne pas parler des
bureaucraties qui gèrent le domaine de la santé, est aussi lent
à réagir et à se transformer. Il y a une bonne raison pour ça.
La vision réductrice en est la cause.
Nous, les Premières Nations, ne jugeons ni condamnons
personne ; ce n’est pas très productif. Mais on ne peut pas
rester muets et prétendre que nous n’avons rien vu. Chaque
chose a sa place et dans sa proportion; c’est la nature des
choses. Les hommes et femmes médecine sont bien placés
pour savoir faire la différence entre leurs traitements et celles
de la médecine scientifique. Ils le voient chez leur peuple,
qu’ils ont l’engagement de servir durant toute leur vie.
Nous avons décidé que nous ouvrons nos portes à la
divulgation et la collaboration. Vous allez avoir l’occasion
d’apprendre nos méthodes et notre savoir sur, les techniques
énergétiques, le rééquilibrage musculaire et articulaire, les
plantes, la bonne harmonie entre le psychologique et le
spirituel selon les techniques ancestrales de soins des
Premières Nations des Amériques.
Ce livre ne vous donnera pas le trésor que vous cherchez.
Aucun livre, aucun prêtre, aucun maître, aucun guru, ne peut
le faire. Mais il vous permettra de découvrir où est le trésor, et
d'avoir la capacité d'aller jusqu'à lui, afin de vous en emparer.
Mon père m’a dit un jour :
” L’Homme Médecine doit être celui qui guide son peuple vers
le bien être. Son intention doit être que ça devienne inutile de
le visiter, et là il sera un bon Homme Médecine. D’ici là, mon
fils, travaille à aider ton peuple et à l’aimer.”
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TOUTE UNE
PHILOSOPHIE…
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Toute une philosophie...
Les Premières Nations des Amériques sont souvent
appelées Amérindiens
Venues d’Asie, plus précisément de Mongolie via la Sibérie et
le détroit de Béring, alors praticable à pied sec, sont arrivées,
il y a au moins 15 000 ans, un flux de personnes recherchant
des terres nouvelles. Ces arrivants dans la terre d’Amérique
ont façonné diverses cultures, ayant des pratiques de vie
selon leur habitat, ce qui a permis une grande cohésion pour
et entre les divers peuples qui se sont installés au cours des
millénaires. Ainsi est née une culture unique de lien avec la
terre et de respect de tout ce qui y vit. Conjointement, des
comportements et techniques différentes se sont développés
selon les différences de géographie, de climat et de culture.
Une remarquable spécificité anatomique et
génétique
Des recherches faites par des scientifiques, issus des
Premières Nations, ont démontré que malgré les
changements importants survenus au cour des siècles,
certains traits communs entre les Asiatiques et les Premières
Nations d’Amérique (amérindiens) sont restés intacts.
Prenons le cas d’une communauté du nord de la Mongolie qui
Certains traits
communs entre les
Asiatiques et les
Premières Nations
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parle le même dialecte que la nation Innu et Attikameck de
l’est du Canada.
Aussi, il existe une remarquable spécificité anatomique et
génétique qu’on trouve en commun chez les Mongoles et les
nations de l’est et du nord du Canada; chez 95% de la
population, on trouve une tache de naissance (“tache
mongoloïde”) situé à la hauteur du sacrum et qui est d’un bleu
presque pourpre.
Cohésion et collaboration
Une grande richesse de biens utiles et de connaissances s’est
développé dans les diverses communautés qui se sont
formées, et grâce à la cohésion entre nous, nous avons saisi
la chance de travailler ensemble et de contribuer et partager
entre nous. Nous avions le but commun d’enrichir chacune
des traditions, forgées au fil du temps.
La diversité des techniques
médicinales, herboristiques et
énergétiques a été transmise et
partagée au fur et à mesure que nos
peuples se sont côtoyés. La tradition
orale s’est affinée avec le temps, et
les communautés ont demandé à
leurs praticiens guérisseurs de vivre
uniquement de cet art et par cet art.
Ainsi est né l’Homme Médecine.
Le respect que la communauté avait pour cet homme lui
commandait à son tour de respecter ses pairs. Chaque
homme médecine a pu compter sur ce réseau de
communication à travers les Amériques ; il pouvait parler à
ses confrères des autres nations pour toujours améliorer ses
connaissances et les transmettre aux autres.
Mais tout ça a une origine commune. L’origine de notre
médecine et d’autres techniques est Mongole et Asiatique.
C’est le temps, la géographie différente et l’élaboration d’une
nouvelle culture qui a fait de nous et de nos traditions ce que
nous sommes aujourd’hui. La longue marche du temps a fait
L’origine de notre
médecine et d’autres
techniques est
Mongole et Asiatique
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des miracles. Nos techniques médicinales se sont avérées
vraiment bonnes.
Nos différentes communautés amérindiennes sont devenues
à travers le temps, l’observation de la nature et de l’homme,
des êtres humains en santé de tous les points de vue, que ce
soit physique, émotionnel, intellectuel et énergétique.
Un mode de vie complet et intégré
La grande richesse de notre culture a su
définir le rôle de chacun dans le
développement d’une meilleure vie et une
meilleure compréhension de la nature et de
ses habitants. Prenons à titre d’exemple notre
façon de faire la culture maraîchère : nous
l’adaptons au territoire au lieu d’adapter le
territoire à la culture. L’équilibre naturel est
préservé et cela contribue à la santé et la
vigueur des cultures et produit des récoltes
abondantes, sans pour autant fatiguer la
terre.
La version moderne de cette approche s’appelle
permaculture. Ou la façon d’élever les enfants : nous leur
donnons les outils de vie qui les amènent à développer le
respect des autres, ne fût-ce que par le simple respect qu’ils
ont reçu eux-mêmes. La culture de nos nations se veut
authentique car elle conçoit l’être humain dans sa globalité en
relation avec la terre et le cosmos.
” L’être humain doit impérativement se pencher sur la façon
dont il se définit. Il n’est pas supérieur à d’autres êtres
humains, ou à la nature et les animaux. Il existe en harmonie
avec tous ces éléments qui lui donnent vie. Grâce à son grand
don pour l’adaptation, il pourra revenir à lui-même et il
construira l’avenir des siens dans l’harmonie et la sagesse.”
Mushum Masth Issiam – Nation Innu
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Homme et Femme Médecine
La tradition Innu explique que, quand l’enfant commence à
marcher seul, il doit suivre dans les traces de son grand-père
pour être capable d’avancer dans la neige sans caler ou
s’enfoncer. Il y a un aspect symbolique et plus profond à cette
pratique. Il reste dans les pas de son grand-père jusqu’au jour
où il est prêt à se frayer son chemin lui-même. Il aura alors
approximativement 6 ans. Quand il est prêt, il recevra de ses
grands-parents une paire de raquettes qui lui permettront de
faire ses propres traces dans la neige (ses choix dans la vie).
C’est le moment où commencera son apprentissage d’homme
ou de Femme Médecine. Il commencera avec les techniques
ostéo-articulaires et d’herboristerie, que son grand-père et son
père lui enseigneront. Ensuite, uniquement quand il sera prêt,
il sera initié dans d’autres connaissances plus subtiles, dont la
psychologie, l’énergie et la spiritualité. Il lui faudra au moins
20 ans avant de bien maîtriser sa vocation, et il continuera à
apprendre durant toute sa vie.
Messagers des Ancêtres
L’Homme Médecine et la Femme Médecine, étant les
messagers des Anciens, ont le lien avec les énergies
subtiles identifiées, dans nos traditions, comme le
monde des Esprits, de l’Au-Delà. Ils seront à la fois
médecins du village, prêtres ou prêtresses (sans
caractère religieux), psychologues, conseillers ou
conseillères sociales, sages et mystiques…
Ce sont des personnes douées d’une force de
caractère à toute épreuve et, en même temps, dotées
d’une sensibilité extrême. Toute leur vie les entraîne à
développer ces caractéristiques. Détenteurs des
connaissances ancestrales et utilisant sciemment leurs
capacités intuitives, l’Homme et la Femme Médecine sont le
lien entre la terre-mère et la communauté. Ils agissent comme
catalyseurs. On pourrait donc dire que, d’un point de vue
physique, ils sont le lien et l’instrument qui permet à l’individu
de trouver son harmonie avec lui-même – physique,
émotionnelle, mentale et spirituelle -, et avec la Nature, le
Grand Esprit et la Terre Mère.
Quand l’enfant
commence à marcher
seul, il doit suivre dans
les traces de son
grand-père
L’homme-médecine
canalise l’énergie de la
Terre-Mère, réparatrice
et maternelle
Sitting Bull
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Chamane ou Homme Médecine ?
Le mot “chamane” vient de Sibérie et Mongolie. Même si
l’anthropologie en a fait un terme universel, aucun homme
médecine des Amériques n’apprécie se faire appeler ainsi. Le
fait est que l’homme-médecine et le chamane ne travaillent
pas de la même façon. Nous avons pu en comprendre les
différences fondamentales lors d’un dialogue avec un
chamane de Mongolie, il y a quelques années. Voici les
différences.
Le travail avec l’énergie
En bref, l’homme-médecine canalise l’énergie de la Terre-
Mère, réparatrice et maternelle, tandis que le chamane soigne
en devenant le canal de l’énergie du Ciel et des esprits, ce qui
le draine de sa propre énergie. L’homme-médecine se
branche à l’énergie de la Terre-Mère via sa “matrice”, à un
point particulier dans le ventre, quelques centimètres sous le
nombril.
Cette énergie circule entre la terre et le corps de l’homme où
elle est constamment régénérée tant que l’homme médecine
reste branché à la Terre-Mère. L’homme-médecine n’emploie
ainsi jamais sa propre énergie.
Le chamane se
branche par contre à
un monde de “réalité
non-ordinaire”
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Le chamane, quant à lui, emploie l’énergie du Ciel qu’il fait
passer à travers son corps. L’énergie emporte, au fil du
temps, des parties de son énergie vitale, qu’il le veuille ou non
et même s’il est en pleine forme. En fait, son énergie vitale ne
peut se renouveler dans sa “matrice” puisqu’il n’utilise pas
l’énergie de la Terre-Mère.
Cette façon de faire amène les chamanes à perdre des
«morceaux» d’eux-mêmes avec les années, à se vider de leur
énergie vitale propre et à mourir plus jeune.
L’aide des esprits
L’homme-médecine se branche donc à la Terre-Mère. Il va y
puiser toute l’énergie nécessaire à son travail après lui avoir
demandé la permission de s’y brancher et d’utiliser son
énergie pour soigner. Il demande aussi aux esprits de certains
animaux (à ne pas confondre avec animal totem) et des
éléments de la nature de l’accompagner pour l’aider à
soigner. Il ne «fusionne» jamais avec ces esprits ; il reste
connecté à la Terre Mère et aux esprits animaux.
Le chamane se branche par contre à un monde
de “réalité non-ordinaire” (appelé monde d’en-
haut ou monde d’en-bas) où il va à la rencontre
d’esprits, d’animaux ou d’humains, avec lesquels
il va éventuellement fusionner pour aller en
chercher la puissance et la force pour travailler.
Les différents “mondes”
Dans le chamanisme transculturel ou néo-chamanisme, on
travaille avec les esprits du “monde d’en-haut” et du “monde
d’en-bas” (réalité non-ordinaire où on rencontre des esprits
essentiellement bienveillants) et le “monde du milieu” (aspect
non ordinaire de la réalité ordinaire et des esprits
possiblement non bienveillants et/ou non passés dans la
lumière). Dans la philosophie des hommes-médecine, ces
mondes n’existent pas.
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Nous sommes entourés du monde des esprits et nous
sommes esprits, c’est ce qui nous permet d’aller dans leur
monde et d’entrer en contact avec eux puisque nous en
faisons aussi partie, explique Mushum Masht.
Lorsque l’homme-médecine a besoin d’une réponse, il se
connecte à la Terre Mère et fait une demande, tout
simplement, sans savoir qui va lui répondre. La réponse arrive
spontanément.
A propos du monde du milieu, il dit :
Les âmes non passées sont avec nous. Elles ne sont
cependant jamais négatives. Elles ont cependant quelque
chose qu’elles n’ont pas réglée de leur vivant. Elles restent
donc avec nous et nous demandent parfois de l’aide pour
compléter ce qui a manqué. Quand nous les rencontrons,
nous leur demandons alors la permission de les aider à
passer, comme à tout être vivant prêt à partir, et les aidons à
faire le dernier voyage.
Ces trois différences fondamentales, traditionnelles et
ancestrales, démontrent clairement qu’un homme-médecine
n’est pas un chamane. Même s’ils ne se rencontrent que
depuis quelques dizaines d’années, grâce aux moyens de
transport et de communications, les hommes-médecine des
Amériques se sont rendus compte qu’ils travaillent tous de la
même façon Ils ont une même spiritualité de base et
emploient des techniques identiques, toutes transmises
oralement, qui datent de plusieurs milliers d’années. Les
seules choses qui diffèrent sont les plantes qu’ils emploient et
les animaux qui les accompagnent
Principe de base de la médecine traditionnelle des 1ères
Nations. Notre médecine traditionnelle en est une
d’observation de la nature et de l’homme. Elle est ce qu’on
appelle “holistique”.
L’holisme est :
“La tendance dans la nature à constituer des ensembles qui
sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de
l’évolution créatrice”.
Une médecine
traditionnelle en est
une d’observation de la
nature et de l’homme
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L’holisme se définit donc globalement par la pensée qui tend
à expliquer un phénomène comme étant un ensemble
indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à
le définir. De ce fait, la pensée holiste se trouve en opposition
à la pensée réductionniste qui tend à expliquer un phénomène
en le divisant en parties. (Source Wikipedia)
Tout au cours de notre histoire, notre peuple,
traditionnellement très lié à notre Mère la Terre, c’est toujours
fié à la nature, que ce soit pour se nourrir ou simplement pour
vivre, et elle ne nous a jamais déçu. Il en est de même pour
notre médecine traditionnelle ; nos traditions de soins
prennent leurs racines profondes dans les dédales du temps
(des milliers d’années).
L’observation de la nature et de l’homme
Nous avons une relation au temps qui est très différente de
celle des blancs. Il ne nous détermine pas autant ; si on doit
observer pendant 10 ans pour trouver une solution, on la
trouve. Notre Mère nous la montre toujours. Vivre dans la
nature comme nous avons fait pendant des siècles vous fait
vivre plus lentement et plus délibérément. On apprend à
développer de la patience. Ainsi, l’observation de la nature et
de l’homme nous a presque toujours permis de trouver des
remèdes face aux diverses maladies qui sont apparues au
cours des millénaires.
Une belle histoire de mon Grand-père…
Une histoire vécue illustre bien ce que je
viens de vous expliquer. J’ai eu la
chance de connaître mon grand-père et
j’ai souvent appris à connaître certaines
plantes grâce aux histoires qu’il me
contait. Un beau jour, nous étions dans
la forêt et il me parla d’une plante qu’il
me montra. Et il me conta l’histoire
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suivante…
“Un marquis venant de France était à la recherche d’une
solution pour son infertilité. Il était venu en Amérique sur les
conseils d’un ami. Il lui avait recommandé d’aller voir l’homme
médecine traditionnelle de la nation Innu, réputé pour avoir
aidé plusieurs nobles français auparavant. Le marquis reçut
deux plantes, l’une d’elle étant celle que Papy me montrait, et
il repartit en France, plein d’espoir que tout allait se régler. Un
an après, il revient au Canada et il annonce à l’homme
médecine qu’il sera père et qu’enfin il pourra avoir un héritier.
Il demanda alors à l’Homme Médecine comment il avait trouvé
cette plante, et le guérisseur s’est fait une joie de répondre!
“Mon garçon, regarde la nature autour de toi et tu trouveras
toujours ce que tu cherches. Dans le cas de cette plante, j’ai
remarqué que les cervidés mâles mangeaient de cet arbuste
à profusion avant la période d’accouplement. Après ils
s’accouplaient avec plusieurs femelles dans la même journée
sans jamais s’épuiser. Suite à cette observation, nous avons
essayé sur des aînés de notre nation et ils reprirent un souffle
de jeunesse.
”
Belle histoire, non ? Je lui ai alors demandé “Qui t’a conté
cette histoire, Papy ?” et il m’a dit en souriant, “Ton arrière-
grand-père, mon petit”
Des observations et les constats reliés à divers
problèmes de la vie
De façon empirique, nous avons donc fait les observations et
les constats reliés à divers problèmes de la vie de tous les
jours. Nous avons développé des traitements et médecines
traditionnelles ayant toujours en tête le plus grand nombre, ne
nous limitant pas à notre propre nation, mais incluant toutes
les autres. C’est bien plus difficile et encore aujourd’hui, ça
relève d’une vraie science. Il suffit de voir la complexité de la
nature. Nous étions prêts à nous investir et travailler fort pour
mieux aider notre peuple ainsi que les autres.
“Les hommes d’aujourd’hui cherchent la connaissance, pas la
“Les hommes
d’aujourd’hui cherchent
la connaissance, pas
la sagesse. Les
connaissances se
rapportent au passé
alors que la sagesse
concerne l’avenir.”
P.A. Gill Homme
Médicine Innu Nation
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sagesse. Les connaissances se rapportent au passé alors
que la sagesse concerne l’avenir.”
P.A. Gill Homme Medicine Innu Nation
Vous comprenez maintenant que ces façons de fonctionner
étaient communes à toutes les traditions ancestrales de notre
Mère la Terre. Les Africains, les Asiatiques, les Aborigènes,
les Européens et nous Premières Nations des Amériques
avons vécu le même cheminement face à nos traditions
médicinales.
Caractéristiques de la médecine traditionnelle
amérindienne
Voici les caractéristiques principales des médecines
holistiques. Il s’agit d’un bref résumé car vous trouverez bien
sûr beaucoup sur le sujet dans nos formations.
Holistique : on prend soin du corps, du cœur, de l’âme et de
l’esprit
● préventive pas d’effets secondaires nocifs
● temps de guérison et de récupération plus rapide
● excellents résultats avec les problèmes chroniques
● milliers d’années d’expérience, de développement et
de résultats
● amélioration constante à travers des constats de
résultats et de réactions observés sur une longue
durée
● vise à restaurer l’harmonie, pour l’individu, sa famille,
sa communauté et pour la Terre
● vise la collaboration : comme vous savez entre-temps,
les hommes médecine se passaient constamment du
savoir et des méthodes, et/ou des problèmes.
L’évolution de la médecine traditionnelle a toujours été
une œuvre commune à toutes les nations.
La fonction de l’homme médecine est multiple : guérisseur,
psychologue, travailleur social, conseiller, gardien du bien être
de son peuple, homme sage et guerrier de la paix.
La fonction de l’homme
médecine est multiple
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Nous ne pouvons pas compter le nombre de personnes qui au
cours des siècles ont bénéficié de la sagesse de cette
médecine traditionnelle. Vu que nous étions 300 millions
(dans les Amériques) à l’arrivée des blancs, on peut
facilement soupçonner que le nombre est impressionnant.
Aujourd’hui davantage encore, nous sommes capables de voir
les résultats et de les démontrer de façon claire aux
personnes qui vivent encore dans le scepticisme face à nos
cultures de guérison.
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COMPRENDRE LA
SPIRITUALITE
DES 1ERES
NATIONS…
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Comprendre la spiritualité des 1ères Nations
Animées par une certaine spiritualité et un système
de valeurs simples mais fondamentales
Il est important de souligner que pour nous toutes ces
traditions, connaissances et pratiques ne valent pas grand-
chose si elles ne sont pas animées par une certaine
spiritualité et un système de valeurs simples mais
fondamentales. C’est le problème du monde actuel : absence
de connexion spirituelle et de valeurs fondamentales. Les
Premières Nations des Amériques vivent une très forte
relation spirituelle avec la Terre Mère. Elle nous anime dans
tout ce que nous faisons.
Quelques paroles pleines de sagesse le disent très bien…
“Chaque partie de la terre est sacrée pour mon peuple.
Chaque épine de pin étincelante, chaque plage de sable,
chaque brume dans les forêts sombres, chaque clairière et
chaque insecte bourdonnant est saint dans la mémoire et
l’expérience de mon peuple.”
“Vous devez apprendre à vos enfants que la terre en dessous
de leurs pieds est la cendre de leurs ancêtres. Ainsi ils
respecteront la terre. Apprenez à vos enfants que la terre est
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riche des vies de leurs parents. Apprenez à vos enfants ce
que nous avons appris aux nôtres, que la terre est notre mère.
Peu importe ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.
Si les hommes crachent par terre, ils crachent sur eux-
mêmes.”
“La Terre n’appartient pas à l’homme ; l’homme appartient à la
terre. L’homme n’a pas tissé la toile de la vie ; il en est un petit
brin. Peu importe ce qu’il fera à la toile, il le fera à lui-même.”
Chief Seattle Grand Chef de la nation Duwamish
La roue de la médecine
La roue de la médecine est, à l’origine, un cercle sacré
aménagé par les Premières Nations à l’aide de pierres, et
dont la représentation iconographique est devenue un
symbole de la culture spirituelle de nos peuples. Aussi
appelée cercle de la vie, la roue de la médecine est à la base
de toutes les traditions culturelles et spirituelles de nos
peuples. Ce symbole est utilisé aussi bien dans les rituels des
Hommes et Femmes Médecine que dans les explications de
la vie courante.
Ce cercle illustre aussi le parcours en spirale sur lequel nous
évoluons et voyageons toute notre vie, et même après, faisant
l’expérience d’une partie de notre être à chaque
circonvolution. C’est pourquoi nous disons que la Roue de la
Médecine est en mouvement et en changement, participant à
la magie de la vie et à notre bonheur, ou “pouvoir” personnel.
« La Terre n’appartient
pas à l’homme ;
l’homme appartient à
la terre. »
Chief Seattle
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Le “pouvoir” personnel d’un individu est défini par l’utilisation
de son libre arbitre. Par le terme de “médecine”, nous
pouvons comprendre toute pratique de vie visant à atteindre
notre juste équilibre psychique, physique et, aussi et surtout,
spirituel. Grâce à ce lien harmonieux, nous reconquérons
notre “pouvoir”, cette façon propre à chacun d’inscrire notre
chemin dans la vie d’une façon “juste” pour nous. C’est la
quête de chaque être vivant d’être en alignement conscient et
constant par rapport à la force de vie universelle, représentée
par notre mère la Terre et notre père, le Grand Esprit.
Un symbole cosmique
La roue de médecine est un symbole cosmique: elle
représente l’ordre du monde. Les points cardinaux ont tous
une particularité qui sert de guide à l’évolution de l’individu.
Le Nord apporte les
vents froids de l’hiver
qui purifient la Terre par
leur intensité et obligent
presque tous ses
habitants à passer une
partie de leur temps à
ne faire rien que se
réchauffer, se détendre
et se renouveler.
L’Est envoie les vents
tièdes du printemps qui
nous apaisent, nous
tourmentent et nous
forcent à nous ouvrir à
l’illumination et à la
sagesse qui sont les
dons de cette saison.
Le Sud apporte les vents chauds de l’été qui nous permettent
de nous ouvrir totalement à la croissance.
L’Ouest envoie les brises fraîches de l’automne qui nous
aident à aller à l’intérieur de nous-mêmes pour trouver nos
forces et nos faiblesses. Il régule aussi le rythme des saisons.
On retrouve cette symbolique cosmologique dans d’autres
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cultures anciennes, notamment en Afrique, en Asie et
Australie.
Les éléments
Les croyances liées à la roue de la médecine sont vivantes
chez les Premières Nations des Amériques. Nous nous en
servons pour les rituels, les guérisons ainsi que
l’enseignement de la voie à suivre dans la vie. Elle est le lien
entre nous et la Terre notre Mère. Pour nous la Terre est la
source de notre vie, celle de tout ce qui vit, elle est la fière
représentante de notre cercle sacré et de tout ce qui est
féminin. La roue de la médecine représente aussi le lien avec
le Grand Esprit, notre père bienveillant, celui qui au gré du
temps nous révèle les saisons et la puissance des éléments. Il
agit en symbiose avec notre mère la Terre. Les éléments sont
très importants pour nous et voici comment ils fonctionnent :
AIR (blanc – nord): énergie en circulation
Depuis longtemps, nous avons compris l’importance du
changement d’air pour les malades et surtout pour les
personnes qui sont en pleine santé car la maladie se tiendra
loin. L’air nous donne l’énergie purificatrice.
EAU (jaune – est): purification
À plusieurs égards, l’eau est le purifiant par excellence, que
ce soit dans le cas de thérapie de rééducation ou de remonter
Les moyens de
guérison se trouvent à
la fois autour de soi et
en soi
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l’énergie vitale de la personne. Le pouls doit couler comme
l’eau de la rivière.
TERRE (noir – ouest): Respiration primaire, cerveau, cœur et abdomen
La Terre NOTRE Mère est celle qui nous donne le plus, d’où
l’importance d’être attentionné. Elle a tout pour nous aider,
comme la terre qui soigne, tel que l’argile, la terre noire et
grasse et beaucoup plus encore. Elle calme notre esprit et
notre cœur par son amour.
FEU (rouge – sud): fondation de notre vitalité nous le représentons par la vitalité du rein.
Le feu, chaleur à l’état pur, nous procure la force, détruit ce
qu’il y a de mauvais en nous, nous aide à garder notre santé.
Le rein, fondation énergétique de notre corps, est le gardien
de notre force vitale.
La roue de la médecine est la solution à divers problèmes
parce que nous lui attribuons le pouvoir de restaurer un
équilibre physique, psychique, émotionnel et spirituel, en
créant un lien et une harmonie entre l’individu et le cosmos,
en permettant de prendre conscience que les moyens de
guérison se trouvent à la fois autour de soi et en soi.
La roue de la médecine nous sert depuis les quinze à vingt
dernières années comme une valorisation de l’identité des
Premières Nations d’Amérique. Elle est le lien intrinsèque qui
nous donne à tous la fierté de notre culture. La roue de la
médecine est toujours présente dans nos vies, et elle reflète
le retour aux sources qui sont le salut de nos peuples.
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LES 4
TECHNIQUES
ESSENTIELLES
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Les 4 techniques qui vous permettront de
garder un bon équilibre énergétique, physique,
mental et spirituel
1. Pourquoi l’énergie joue-t-elle un rôle si important
dans les soins et quel en est son usage ?
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Quelles formes peuvent prendre les énergies
Entre notre Père le Ciel et notre Mère la Terre, là-même où
nous vivons, des énergies subtiles circulent en permanence.
Certaines sont maléfiques, d’autres, bienfaisantes.
Progressivement et longuement familiarisé avec l’observation,
la reconnaissance et l’identification de ces énergies pouvant
prendre diverses formes (sortilèges, entités, fantômes,
poltergeists, vortex, possessions, envoûtements, etc.),
l’homme-médecine, en plus de ses fonctions de guérisseur du
corps, est aussi traditionnellement chargé par sa communauté
d’entretenir – ou de rompre – la communication avec ce
monde des esprits. « Jouer » avec ces énergies subtiles
demande une longue préparation, surtout de la part de l’aidant
ou du thérapeute, qui porte une lourde responsabilité éthique.
Quel est le rôle de l’Homme médecine
Ce rôle de l’homme-médecine, moins connu, est pourtant
l’une de ses fonctions fondamentales, et fait partie de son
ordinaire. C’est pourquoi il doit quotidiennement recourir à
certains rituels de libération, de purification et de protection
dans son travail de guérisseur. Ces rituels sont des outils
puissants, qu’il apprend à modeler et à approfondir dans un
apprentissage permanent, reposant toutefois sur des bases
traditionnelles stables apprises de ses ancêtres, ayant eux-
mêmes appris de leurs propres ancêtres.
Quelles sont les méthodes pour se préserver
Les traditions des Premières Nations, à travers les
connaissances rituelles de l’homme-médecine, qui, rappelons-
le, se veut avant tout un canal, possèdent des outils rituels
longuement éprouvés, pour faire face
à ces difficultés particulières de nature
souvent insaisissable, mais pourtant
réelles et pénibles. Plutôt que de se
perdre dans un palais des mirages, la
sagesse des Premières Nations
propose une approche unifiée, des
méthodes simples, réellement
efficientes, à travers lesquelles nous
pouvons tous trouver des bénéfices
durables en les mettant en pratique
L’homme-médecine
doit quotidiennement
recourir à certains
rituels de libération, de
purification et de
protection
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avec honnêteté et humilité.
Les canaux énergétiques, selon les Premières Nations
La première chose que doit faire celui qui désire parvenir à la
connaissance de l'énergie est d’examiner, avec la plus grande
attention, comment et d’où prennent naissance toutes les
choses naturelles, telles que les météores, les animaux, les
végétaux et les minéraux; comment se conservent-elles et
comment se détruisent-elles.
Ces différents effets s’opèrent par une même cause :
Chaque chose contient en soi un principe de vie, qui est aussi
celui de sa destruction; ce principe est le même dans tout et
c’est cet agent universel, qui, suivant ses différentes manières
d’agir, opère dans toutes les générations et les dissolutions
qui entretiennent et renouvellent sans cesse ce vaste univers.
Quand nous comprenons ceci nous pouvons travailler avec
l'énergie tout au long de notre vie et même
après.
La conception des canaux énergétiques
existe donc depuis toujours dans notre
culture et surtout selon la roue de la
médecine, elle est intimement relier à toute
pratique visant l'épanouissement de l'homme
et de sa santé.
Il est donc important de comprendre leur
synergie face aux techniques physiques.
Identification des canaux.
Il existe 6 canaux énergétiques dans notre façon de voir les
choses.
Deux de ses canaux sont reliés à notre mère la terre et au
grand esprit.
Ces deux premiers canaux sont considérés comme étant le
début et la fin de tout ce qui est et sera. Ils sont la connexion
entre l'homme la terre et le ciel, il servent à rattacher notre
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être et les deux grandes puissances pour garder l'énergie
vitale de notre corps.
Nous nous servons toujours de ces deux canaux dans les
techniques physiques pour améliorer le travail du thérapeute
en le guidant, tout comme une lumière nous guide dans la
nuit.
Si vous harmonisez ces deux canaux en permanence lors des
traitements, vous constaterez plus de facilité à soigner.
Les quatre autres canaux sont leurs enfants, ils sont les
quatre éléments.
L'air, l'eau, la terre, le feu sont des canaux secondaire qu'il ne
faut pas négliger puisqu'ils servent l'homme dans son
intégralité en parcourant le corps entier pour mieux l'aider et
ainsi soutenir leurs parents que sont les deux premiers
canaux.
L’air le premier enfant, est conjointement avec le Grand
Esprit, le mâle et le premier agent, la semence masculine et le
principe actif de toutes choses. L’air est l’esprit et le
réceptacle de l’âme.
L'eau le deuxième enfant, est conjointement avec notre mère
la terre, la femelle et le premier agent, la conception du
féminin et le principe actif de la vie. L'eau est le réceptacle de
la vie.
La terre le troisième enfant, patiente, est la matrice de toutes
les choses.
C’est le centre, le vase de toutes les influences célestes et de
la semence universelle, à partir de laquelle prennent
naissance tous les minéraux, végétaux et animaux.
Et enfin le dernier des enfants, le feu, le purificateur de toute
choses sur terre comme au près du grand esprit. Il est né de
la puissance du ciel et de la terre réunie. Cette union lui
procure une complémentarité qui augmente le travail de son
frère et ses sœurs.
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2. Techniques de rééquilibrage musculaires et
articulaires, les gestes de tous les jours
Un concept lié à certaines techniques modernes
Les peuples de tradition Innu, Attikameks ou autre ont
toujours été des nomades.
Depuis 12000 ans nous parcourons le territoire canadien et
même une petite partie du territoire de l'Est des États-Unis
actuel.
Depuis tout ce temps les voyages ont été l'occasion pour
notre peuple d'avoir un apprentissage de la nature et surtout
de l'homme.
Nous avons élaboré des techniques de travail au niveau
physique énergétique relié à la spiritualité de nos peuples.
Ces techniques, au fur et à mesure du temps, donc à peu
près 12000 ans, nous ont amenés à concevoir des concepts
relié à l'être humain telle que l'observation du corps humain
pour comprendre ce qui se passait chez les gens.
Nous avons toujours été dans la simplicité pour pouvoir aider
les autres parce qu'il était difficile de travailler en voyageant
aider les personnes de façon très lente.
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C’est dans cet optique et pour le bien être de nos peuples que
nos ancêtres nous ont appris l’importance des techniques de
soins, telles que les manipulations ostéo-articulaires. En
particulier celles-ci ont été et sont toujours très efficaces,
rapides et en grande partie indolores.
Nos concepts ont été très liés à certaines techniques
modernes comme l'ostéopathie la chiropractie. Les deux
précurseurs de ces deux techniques-là ne se sont jamais
cachés du fait qu'ils avaient élaboré leurs techniques à partir
des nôtres.
Terminons avec une histoire vraie. Vous avez sûrement déjà
entendu parler de l’ostéopathie ou de la chiropratique. Il se
trouve que le docteur Andrew Taylor Still (ostéopathie) et le
docteur Daniel David Palmer (chiropratie) sont venus
apprendre toutes les techniques au sein de certaines
Premières Nations des deux Amériques pour ensuite
développer les techniques modernes que vous connaissez
aujourd’hui. Elles sont largement basées sur notre philosophie
et nos techniques. Ce qui a manqué, ne fût-ce que par
respect, c’est que nous n’avons reçu aucun crédit pour ça.
L’ostéopathie est née de l’américain, inventeur de
machines agricoles et passionné d’anatomie, faisant à
l’occasion fonction de médecin et nommé Andrew
Taylor Still (1828-1917).
Il précisait dans ses enseignements que d’ajuster les
différentes parties du corps qui se trouvent mal
alignées permettait une circulation harmonieuse des
fluides.
La chiropraxie, ou chiropratique, a été proposée
presque à la même époque aux Etats-Unis, par Daniel
David Palmer (1845-1913)
Aujourd'hui je vous invite à venir connaître ces techniques
ancestrales et à apprendre tout le concept qui y est attaché
dans le respect des traditions.
Nos concepts ont été
très liés à certaines
techniques modernes
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3. Plus qu’une simple Herboristerie, une
pharmacopée
Un apprentissage millénaire
L’apprentissage des Premières Nations ainsi que l’expérience
accumulée, au cours des siècles de quête herboriste,
prouvent sans l’ombre d’un doute que nos traditions de
guérison par les plantes sont non seulement efficaces mais
ont aussi le pouvoir de nous rapprocher de notre Mère la
Terre.
Il y a plus de 5000 entrées dans la pharmacopée des
Premières Nations des deux Amériques. Il y a autour de 8000
façons de les utiliser.
Cette vaste connaissance des plantes et de leurs
combinaisons, et les résultats observés depuis des siècles
nous confortent dans le maintien de notre culture de
protection de la vie sous toutes ses formes.
Depuis au moins 8000 ans (la période la plus vieille
découverte par des archéologues), les Premières Nations ont
su guérir leur population en se servant de la puissance des
plantes et de divers éléments de la nature allant du simple
grain de terre à la grande puissance de certains animaux.
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Dans les faits, et dans toutes les traditions herboristes des
Premières Nations du monde, une simple règle existe. Les
plantes nous gouvernent. Pourquoi ? Parce qu’elles seules
ont le pouvoir de nous offrir une grande diversité de solutions
aux problèmes de santé, et ce sur tous les continents et pays.
Simplement dit, chaque continent aura sa variété de plante
qui a les mêmes caractéristiques de guérison qu’une autre en
provenance d’ailleurs.
Aujourd’hui, la médecine scientifique s’appuie sur la
pharmacologie moderne. Elle se base sur des recettes
chimiques qui ont un principe actif. La tendance réductionniste
pousse les scientifiques à se concentrer sur un seul principe
actif. Il est notable que cette industrie s’est basée à son
origine (début du 20ème siècle) sur de la connaissance de
pouvoirs curatifs de certaines plantes. Ces plantes étaient en
général bien connues dans la communauté médicale puisque
les méthodes à cette époque (jusque dans les années ’50)
étaient mixtes. Des remèdes de plantes étaient fréquemment
prescrits. Le plus célèbre exemple est le Cannabis. Oui, vous
avez bien lu. Toutes les composantes de cette plante étaient
intensivement utilisées pour en faire des vêtements, et toutes
sortes d’autres produits. En fait, il y a probablement plus de
30 000 utilisations possibles pour cette plante.
Nous, les Premières Nations d’Amérique avons appris les
vertus curatives des plantes aux blancs. Des extraits de
cannabis sativa furent utilisés pour une large variété de
conditions, jusqu’à ce que le gouvernement des USA en
décide autrement et que cette plante soit diabolisée dans la
presse par R. Hearst et son empire de quotidiens.
Plusieurs découvertes majeures des 50 dernières années
étaient basées sur cette même connaissance des plantes.
L’industrie continue à financer de la recherche sur des vertus
curatives des plantes, bien qu’elle ne veuille pas que cela
s’ébruite. Ce sont toujours des principes actifs issus des
plantes qui sont utilisés. Nous observons cela et ça démontre
à nouveau que, malgré le fait que l’homme se pense parfois
au-dessus de la nature et lui manque de respect, il ne peut
rien changer aux lois immuables de la nature. Elle est bien
plus intelligente que nous; il suffit d’en observer la complexité.
Nous voyons les
plantes comme un
tout. Nous savons par
expérience que
chaque plante dans la
pharmacopée a de
multiples fonctions.
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Chaque plante va travailler avec l’être humain d’une façon
adaptative. Il n’y a que la nature qui peut faire ça.
Nous voyons les plantes comme un tout. Nous savons par
expérience que chaque plante dans la pharmacopée a de
multiples fonctions. Ce sont les mélanges à des plantes
différentes qui vont activer l’un ou l’autre élément actif. Elles
ne peuvent être changées au gré de notre humeur. De plus,
nous ne pouvons mélanger les plantes comme nous le
voulons, mais bien comme la nature en a décidé. Peut-être
vous demandez-vous comment nous pouvons en être
certains, puisque chaque plante est unique et que la nature en
décide. C’est simple, souvenez-vous de la base de notre
médecine; elle en est une d’observation de la nature et de
l’homme, un travail empirique de plusieurs millénaires.
Les plantes, ainsi que leurs mélanges doivent vivre et
travailler ensemble pour le mieux-être des êtres vivants de
notre Mère la Terre. Les plantes peuvent être mélangées
selon leurs propriétés mais un autre élément détermine le
succès du mélange. Il faut en tout temps prendre en
considération qu’elles peuvent s’annuler entre elles. Donc,
pas d’effet. Comment avons-nous faits pour résoudre ce
problème ?
La plante maîtresse
Nous avons inventé le concept de
la plante maîtresse. La seule façon
d’assurer que la synergie des
plantes dégage sa pleine
puissance, est d’y ajouter une
plante qui sera le chef d’orchestre
et le maître de ces plantes, soit la
plante dite “maîtresse”.
Le concept de la plante maîtresse s’avère d’une importance
capitale dans toutes les synergies à notre connaissance. Il
s’agit toujours d’une plante qui va travailler comme régulateur.
Elle devient l’équilibre entre une plante à tendance acide et
une autre à tendance alcaline. Elle neutralise donc les effets
non souhaitables qui pourraient en découler.
Nous avons inventé le
concept de la plante
maîtresse
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Cette approche existe sous d’autres formes au sein d’autres
cultures. Il suffit de penser à la médecine chinoise ou encore
à celle des peuples aborigènes d’Australie. Il est certain que
les anciens tenaient à remettre aux nouvelles générations cet
héritage si magnifique.
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4. Le psychologique et la relation avec l’univers
Quel que soit votre âge, quel que soit votre métier, que vous
soyez marié ou célibataire; homme ou femme, pauvre ou
riche, quelque chose vous manque. Il se peut que vous ne
sachiez pas exactement de quoi il s'agit. Peut-être ne pouvez-
vous pas le définir. Vous avez seulement conscience de ce
que le besoin de cet insaisissable “quelque chose” est avec
vous depuis très longtemps.
Certains y ont aspiré, sous la forme de la gloire. Mais quand
la gloire est venue, elle les a privés de l'intimité et de
l'indépendance qui seules pouvaient leur permettre de vivre
comme ils le souhaitaient. Aussi le prix élevé à payer de la
gloire, est souvent la perte de la liberté.
D'autres ont cru se trouver dans l'acquisition de la richesse et
des biens matériels. pour la personne luttant pour arriver à
ses fins, la richesse semble être l’atout qui lui permette
d'obtenir tout ce que son cœur désire, certainement que
l'argent achètera beaucoup de choses. Mais pas tout. Ceux
qui sont pleins d'argent ne sont pas nécessairement les
personnes les plus heureuses qui soient sur terre. Certains
ne savent pas où sont leurs amis véritables, ils n'ont personne
en qui avoir confiance, ils ne savent jamais si on les aime
pour ce qu'ils sont, et non seulement pour ce qu'ils ont. Aussi,
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même des fortunes ne peuvent acheter cet insaisissable
“quelque chose”.
D'autres l'ont cherché dans la religion. La religion, avec son
insistance sur les valeurs spirituelles et morales, ne doit-elle
pas assurément apporter la paix de l'esprit, la réalisation
personnelle, et l'acquisition de cet insaisissable “quelque
chose” ?
Mais considérons le monde contemporain. La religion n'est-
elle pas souvent l'une des causes des conflits qui agitent de
nombreuses parties du monde ?
Jetons un regard sur l'histoire. Les plus grandes indignités
que l'homme a infligées à l'homme, n'ont-elles pas été le fait
de ceux qui se proclamaient "élus du Dieu unique", prétendant
que tous les autres dieux n'étaient que des imposteurs?
Même ceux qui confessent la même religion sont gravement
divisés au sujet des principes fondamentaux de leur foi, et des
millions d'hommes ont péri à cause de cela.
Dans notre monde souvent chaotique, livré au stress, à
l’inconscience, l’être humain, aveuglé par son égo, cherche
parfois dans plusieurs directions à la fois des réponses à ses
malaises métaphysiques et à ses angoisses terrestres.
Aussi s’égare-t-il parfois dans les méandres des psychologies
Nouvel Âge, qui bien souvent ne sont que des pièges ou des
prisons dorées, des mirages passagers qui nous confortent
peut-être un moment, mais le plus souvent, nous laissent
exsangues, tant matériellement que spirituellement.
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Harmoniser ses Sens
Les forces cachées, mais naturelles, qui sont en vous; qui
vous ont poussé à cette quête, vous ont mis en contact avec
ce livre, qui est lui-même la continuité du voyage de toute une
vie, pour découvrir le non-découvert ! Quête de la vie d'un
homme.
Il n’est peut-être pas de peuple qui ait été plus diffamé, plus
incompris que les Premières Nations d'Amérique. Ce peuple
noble et courageux a été méprisé, dénigré, et ce très
injustement. Si on les compare aux citadins contemporains,
ces gens certainement vivaient de façon “primitive” à une
époque mais ils ont une sagesse qui leur permet d'être en
harmonie avec leur environnement, et de le respecter.
Ils considèrent la Terre comme leur Mère, qui fournit leur
nourriture, leurs vêtements, leur abri, et qui, ainsi, mérite leur
attention aimante et leur protection. Au temps où ils étaient
des nomades, quand ils levaient le camp, ils recouvraient
leurs traces, laissant le terrain comme ils l'avaient trouvé, non
souillé par des débris humains, ou même des signes
d'occupation humaine.
Comparés aux gens qui vivent aujourd'hui dans des demeures
pourvues de chauffage central, et de tous les attirails d'une
société obsédée par la technologie, les Premières Nations
semblent avoir été “sauvages” comme on les appelait il n’y a
pas si longtemps et “non civilisés”. Mais pour les enfants,
chaque homme est un père, chaque femme, une mère. Aucun
n'est privé d'affection, ou maltraité, et les aînés sont honorés
avec la meilleure chère.
Les Premières Nations honorent et respectent la vie sous
toutes ses formes, et ils ne chassent que poussés par le
besoin. Ils considèrent même les animaux de la Mère Terre et
du Père le Ciel, les arbres et les autres plantes, comme leurs
frères et soeurs, dignes ainsi de leur respect et de leur
affection. Le meurtre, le crime violent, le viol et les sévices à
enfants, sont très rares, si ce n’est inexistant entre Premières
Nations.
Ils possèdent une compréhension profonde des mystères de
Les Premières Nations
honorent et respectent
la vie sous toutes ses
formes
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la vie, de la finalité de l'existence, et du monde naturel et des
forces de la Nature tout autour d'eux - une compréhension
qui échappe aux lettrés modernes, et qui excède la
“connaissance livresque” des professeurs savants.
Un moyen de bénéficier du Pouvoir, et d'améliorer sa vie
La “Roue de la Médecine” pourrait être définie comme “un
Cercle de Connaissance” qui restaure l'intégrité et donne
pouvoir à sa vie; la Roue Médecine est employée inégalement
par toutes les Nations d’Amérique, mais pour nombre d'entre
elles, c'était la principale méthode pour expliquer la vie, et un
moyen de bénéficier du Pouvoir, et d'améliorer sa vie.
La Roue Médecine a beaucoup d'usages, c'est une carte du
mental. Une carte qui guide son utilisateur dans la découverte
du Soi Intérieur, vers la divinité intérieure, et une
connaissance du but véritable de sa vie. C’est un instrument
de travail avec lequel on peut façonner son propre
développement personnel. C'était un laboratoire dans lequel
les tâches métaphysiques peuvent être exécutées en toute
sûreté.
La renaissance de l'antique sagesse
Jusqu'à une période récente, cette connaissance, cette
sagesse, semblait avoir été perdue. Mais, en réalité, elle était
gardée et protégée; et maintenant elle est accessible, portion
par portion, au chercheur authentique qui a un esprit ouvert,
un cœur pur, et qui est prêt à la recevoir. Car le moment est
venu, dans l'histoire humaine, d'une renaissance de l'antique
sagesse - une renaissance qui a été prédite dans les
légendes et les histoires des Premières Nations, et d'autres
cultures.
C'est le moment, pour les Premières Nations, de revenir aider
à sortir le genre humain de la voie de la destruction, vers
laquelle l'homme moderne se dirige, dans sa folie, son avidité
et son ignorance, et de le remettre dans la voie de la sagesse
et de la conscience élargie.
La psychologie et la
spiritualité des
Premières Nations va
vous aider à trouver
votre propre pouvoir
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La psychologie et la spiritualité des Premières Nations va
vous aider à trouver votre propre pouvoir - votre propre
“médecine”.
C’est une voie de découverte de vous même, de qui vous
êtes, ce que vous êtes, pourquoi vous êtes ainsi, et où vous
vous dirigez. C’est un apprentissage de la maîtrise de votre
vie, et de modelage conscient de votre destinée.
Les choses se mettent à se produire de façon “coïncidente”.
Puis vient la réalisation de la véritable merveille qu'est la
Nature, le monde naturel et de la reconnaissance que chaque
chose est vivante, et a son rôle à jouer pour le bien de tous.
Vous en viendrez à jouir du moment “Présent” et vous
anticiperez l'avenir avec un intérêt passionné.
Donc, bienvenue dans la Spiritualité des Premières Nations
une aventure passionnante et absorbante.
La psychologie et le comportement humain
La psychologie et le comportement humain fascine l'homme
depuis des siècles.
Ce n'est pas différent pour les peuples des Premières Nations
et ce depuis déjà des milliers d'années.
C'est par l'observation et les expériences empiriques que nos
peuples ont construit une Technique leur permettant
d'analyser le Comportement de l'homme par sa gestuelle, ses
expressions ainsi que son langage .
L'Homme et la Femme médecine sont détenteurs des
Techniques reliées à cet art qui peut aider les gens à tous les
niveaux de leurs vie, que ce soit pour la santé , la psychologie
ou la spiritualité.
Les thérapeutes de tous les horizons et même les patrons
d'entreprise auraient avantage à connaître ces techniques qui
ont déjà été enseignées à plusieurs Thérapeutes et
entrepreneurs en Europe et en Amérique pour le plus grand
bien de tous.
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Aujourd'hui en y ajoutant les Techniques modernes des
sciences comportementales (profiling ou profilage) que nous
avons étudiées pour aider notre peuple nous nous sommes
rendu à l'évidence que ce savoir, association entre les
anciennes et nouvelles Traditions, devait être diffusées pour
le plus grand bien de Tous.
Mushum Masth Issiam (Homme médecine), homme médecine
de la nation Innu de l'Est du canada sera heureux de partager
avec vous tout le savoir ancestral de son peuple et celui qu'il a
appris avec la science moderne et faciliter le travail des
professionnels de l’accompagnement.
Un thérapeute, un coach, un animateur ou tout simplement un
professionnel fréquentant un public, quelle que soit sa
méthode, a besoin de développer une analyse précise et
«scientifique» de l’observation pour améliorer sa
communication et ses résultats.
Les cours que Mushum Masth Issiam (Homme médecine)
enseigne, donne les outils nécessaires à une bonne
compréhension de l'homme, de ses pensées et surtout des
pensées profondes de son inconscient.
Vous pouvez voir grâce à la gestuel et les micros expressions,
le schéma mental et la réelle personnalité des personnes qui
dans le passé vous rendaient perplexe face à ce qu'ils sont.
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Conclusion
Nous tenons à souligner que nous respectons hautement
l’importance et le rôle essentiel de la médecine scientifique.
Le rapport de l’OMS contient certains passages qui méritent
d’être soulignés afin de créer un terrain de collaboration entre
ancien et nouveau monde qui fera une réelle différence pour
les principaux concernés : tous les êtres humains.
Nous pensons également que nous, les praticiens de la santé
voulons tous la même chose mais que nous différons dans
nos approches et principes de base. C’est tout. Ce n’est pas
plus signifiant que ça. Clarifier les points de vue, les méthodes
réciproques comme les diagnostiques, le rôle et la fonction
des plantes et de leurs préparations etc; voilà ce que ça
demande et nous vous attendons.
Vous pouvez vous mettre en action; vous pouvez commencer
à réfléchir pour vous-mêmes, faire des choix différents et agir
en conséquence. Vous avez tout le pouvoir, vous tous êtres
humains. Se peut-il que ce soient vos propres pensées qui
vous arrêtent…? Comme, je suis sans pouvoir face à la
bureaucratie sans visage… Regardez l’effet de l’Internet et les
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Médias Sociaux. Quand des personnes commencent à se
réunir et à créer des nouvelles façons de voir les choses,
alors tout se met en marche et un momentum est créé.
Vous avez votre libre arbitre. C’est un cadeau unique aux
êtres humains. Utilisez-le.
Découvrez toutes nos formations sur www.mushum.com
« L'être humain doit impérativement se pencher sur la façon
dont il se définit. Il n'est pas supérieur à d'autres êtres
humains, ou à la nature et les animaux. ».
Mushum Masth Issiam
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