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La puissance contenue dans le Ciel est à la mesure exacte de chaque problème d’ici-bas. Sagesse SANDESH - n° 15 - , sNdez! 15, Le Message de la Chinmaya Mission (mars 2013) ! Heureux Śhivarātri ! Célébration Maha Shivarâtri : Dimanche 10 Mars. Programme détaillé affiché ou sur demande. Nous comptons sur votre participation et votre aide ! Hari Om ! Le discernement peut être décrit comme étant la capacité intellectuelle de détecter un potentiel (invisible mais présent) dans une situation donnée, comme par exemple «voir» qu’il y a du riz dans la coque de paddy sans même avoir à le décortiquer physiquement. Il n'est pas nécessaire, ni même utile, d’opérer une séparation concrète des deux entités mélangées, il suffit de percevoir (un mot magnifique qui dit : voir « à travers » la situation ou l’objet), et de séparer mentalement intérieurement ses différentes composantes. Ainsi, un bon financier va «voir» une opportunité économique là où le simple profane ne comprend rien. Et il en va de même dans tous les domaines… Que ce soit au niveau de la recherche, des affaires ou de toute autre domaine, un spécialiste aura toujours la compréhension de ce qu’il y a de bon ou mauvais dans la situation et le parti que l’on peut en tirer. Cette faculté de discrimination (Vivéka) est la caractéristique essentielle qui différencie l'esprit humain des autres créatures. Elle est aussi présente dans le règne animal et même végétal, mais chez l'homme elle lui a permis d’atteindre des sommets dans tous les domaines. L’apprentissage, lui aussi, peut être analysé comme un développement progressif de la capacité de trier à travers les vérités et contre-vérités que l’on véhicule à propos de toute chose. Sur le plan spirituel, le discernement a un sens précis et plus profond : c’est la capacité de percevoir qu’il existe une réalité ultime dans cette situation inextricable dans laquelle se trouve aussi bien mon mental que le monde… Adi Śhankara nous dit (Tattva Bodh) que c’est la première qualité à avoir sur la voie du développement personnel : « Discerner c’est comprendre que Brahman qui est unique est le facteur éternel. Excepté Cela, tout est impermanent… ». A nous de jouer pour « y voir clair », à nous d’opérer un tri discriminatif dans tout ce mélange !. Avec Prem et Om, Au Service du Seigneur ! Satsangh avec Swami TEJOMAYANANDA (Conseils pour une vie de bonheur) LA RECETTE DU MALHEUR Nous menons nos vie de telle façon qu'il serait bien surprenant que nous ne soyons pas malheureux! Le paradoxe de la situation est qu’on veut atteindre le bonheur et le succès, mais qu’on se comporte d’une façon qui ne nous garantit que déception et échec. Quelle est cette recette ?... Ignorer ce que l’on a et avoir envie de ce que l’on n’a pas…. Quand notre attention est focalisée sur ce qu’on n'a pas, on ressent de l’insatisfaction et de la frustration. Par contre, si on se concentre sur ce qu’on a on se sent comblé et heureux. «Je me plaignais toujours de ne pas avoir de chaussures, jusqu'à ce que je rencontre ce garçon qui n'avait pas de pieds! De plus, ce que j'ai déjà a plus de valeur que ce que je serais susceptible d’obtenir dans un avenir incertain. «Un bon tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Certains hôtes ne s’occupent pas de leurs invités déjà arrivés et ne sont concernés que par ceux qui ne sont pas là. Un jour, un célèbre conférencier entre dans un auditorium et ne voit pour tout public qu’une petite poignée de personnes. Agacé, il se tourne vers l'organisateur : «Personne n'est venu ? Où sont les gens? » De la salle, une voix lui crie : « Ne vous en faites pas ! Les autres n’ont peut-être pas pu venir, mais moi je suis là ! Vous pouvez y aller ! » Jusqu'à ce que l’on obtienne l’objet que l’on désire, on y pense sans arrêt. Une fois qu’on l’a, on en profite un peu, puis il perd toute saveur. On tient sa présence pour acquise. On en oublie même l’existence parce que notre esprit est déjà tourmenté par le nouvel objet que l’on convoite. C’est ainsi que l’on reste toujours frustrés et malheureux. On évalue rarement la multitude de bienfaits dont on profite chaque jour. Toutes ces joies simples de la vie, telles qu’un vent frais, une bonne santé, l'amour de ses parents, etc., on ne s’en rend compte que si on en est privé. N’oubliez pas que notre comportement actuel va nous mener exactement « là » où se situe notre avenir. En sachant utiliser ce que l’on a, on peut obtenir ce que l’on n'a pas.

! Heureux Śhivarātri ! - CHINMAYA MISSION …€¦ · Le Manu Smriti est la base du droit Hindou. Il y a aussi 18 autres Dharma Shāstra spécifiques qui correspondent à différentes

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La puissance contenue dans le Ciel est à la mesure exacte de chaque problème d’ici-bas. Sagesse

SANDESH - n° 15 - , sNdez! 15,

Le Message de la Chinmaya Mission (mars 2013)

! Heureux Śhivarātri !

Célébration Maha Shivarâtri : Dimanche 10 Mars. Programme détaillé affiché ou sur demande. Nous comptons sur votre participation et votre aide !

Hari Om !

Le discernement peut être décrit comme étant la capacité intellectuelle de détecter un potentiel (invisible mais présent) dans une situation donnée, comme par exemple «voir» qu’il y a du riz dans la coque de paddy sans même avoir à le décortiquer physiquement. Il n'est pas nécessaire, ni même utile, d’opérer une séparation concrète des deux entités mélangées, il suffit de percevoir (un mot magnifique qui dit : voir « à travers » la situation ou l’objet), et de séparer mentalement intérieurement ses différentes composantes.

Ainsi, un bon financier va «voir» une opportunité économique là où le simple profane ne comprend rien. Et il en va de même dans tous les domaines… Que ce soit au niveau de la recherche, des affaires ou de toute autre domaine, un spécialiste aura toujours la compréhension de ce qu’il y a de bon ou mauvais dans la situation et le parti que l’on peut en tirer.

Cette faculté de discrimination (Vivéka) est la caractéristique essentielle qui différencie l'esprit humain des autres créatures. Elle est aussi présente dans le règne animal et même végétal, mais chez l'homme elle lui a permis d’atteindre des sommets dans tous les domaines.

L’apprentissage, lui aussi, peut être analysé comme un développement progressif de la capacité de trier à travers les vérités et contre-vérités que l’on véhicule à propos de toute chose.

Sur le plan spirituel, le discernement a un sens précis et plus profond : c’est la capacité de percevoir qu’il existe une réalité ultime dans cette situation inextricable dans laquelle se trouve aussi bien mon mental que le monde… Adi Śhankara nous dit (Tattva Bodh) que c’est la première qualité à avoir sur la voie du développement personnel : « Discerner c’est comprendre que Brahman qui est unique est le facteur éternel. Excepté Cela, tout est impermanent… ». A nous de jouer pour « y voir clair », à nous d’opérer un tri discriminatif dans tout ce mélange !.

Avec Prem et Om, Au Service du Seigneur !

Satsangh avec Swami TEJOMAYANANDA (Conseils pour une vie de bonheur)

LA RECETTE DU MALHEUR Nous menons nos vie de telle façon qu'il serait bien surprenant que nous ne soyons pas malheureux! Le paradoxe de la situation est qu’on veut atteindre le bonheur et le succès, mais qu’on se comporte d’une façon qui ne nous garantit que déception et échec. Quelle est cette recette ?... Ignorer ce que l’on a et avoir envie de ce que l’on n’a pas…. Quand notre attention est focalisée sur ce qu’on n'a pas, on ressent de l’insatisfaction et de la frustration. Par contre, si on se concentre sur ce qu’on a on se sent comblé et heureux. «Je me plaignais toujours de ne pas avoir de chaussures, jusqu'à ce que je rencontre ce garçon qui n'avait pas de pieds! De plus, ce que j'ai déjà a plus de valeur que ce que je serais susceptible d’obtenir dans un avenir incertain. «Un bon tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Certains hôtes ne s’occupent pas de leurs invités déjà arrivés et ne sont concernés que par ceux qui ne sont pas là. Un jour, un célèbre conférencier entre dans un auditorium et ne voit pour tout public qu’une petite poignée de personnes. Agacé, il se tourne vers l'organisateur : «Personne n'est venu ? Où sont les gens? » De la salle, une voix lui crie : « Ne vous en faites pas ! Les autres n’ont peut-être pas pu venir, mais moi je suis là ! Vous pouvez y aller ! » Jusqu'à ce que l’on obtienne l’objet que l’on désire, on y pense sans arrêt. Une fois qu’on l’a, on en profite un peu, puis il perd toute saveur. On tient sa présence pour acquise. On en oublie même l’existence parce que notre esprit est déjà tourmenté par le nouvel objet que l’on convoite. C’est ainsi que l’on reste toujours frustrés et malheureux. On évalue rarement la multitude de bienfaits dont on profite chaque jour. Toutes ces joies simples de la vie, telles qu’un vent frais, une bonne santé, l'amour de ses parents, etc., on ne s’en rend compte que si on en est privé. N’oubliez pas que notre comportement actuel va nous mener exactement « là » où se situe notre avenir. En sachant utiliser ce que l’on a, on peut obtenir ce que l’on n'a pas.

La foi c’est cet oiseau qui, dans l’obscurité profonde, sent venir la lumière de l’aube, …et se met à chanter Rabidrananth Tagore

Questions fréquentes sur l’Hindouisme :

33 – Qu’est-ce que la Shrîmad Bhâgavatam ? Le mot sanskrit Shrîmad Bhâgavatam signifie « Ce qui appartient au Seigneur » ou « Celui qui possède les (six) attributs de la Gloire Divine ». La Shrîmad Bhâgavata Purâna ou Shrîmad Bhâgavatam est communément appelée Bhâgavata ou Bhâgavatam et c’est incontestablement le plus volumineux et le plus populaire des Purânas. Ce récit dévotionnel raconte la saga des différents avatars (incarnations ou descentes sur terre) du Seigneur Krishna. La Shrîmad Bhâgavatam demeure inégalée en matière d’histoires, d’expressions et d’enseignements et elle traite tout à la fois de la dévotion, la connaissance et l’action dédiées au Seigneur. 34 – Qu’est-ce que le Yoga Vāśhishtha ? Le Yoga Vāśhishtha est un livre de 36 000 versets né sous la plume du célèbre Sage Vālmīki, l’auteur du Ramāyana. L’enseignement spirituel du Sage Vāśhishtha et les conseils qu’il donne à Shrī Rāma font le thème de ce traité de haute philosophie. La méthode employée par le Sage Vāśhishtha est unique parce qu’il transmet à Shrî Râma les vérités philosophiques les plus profondes en s’aidant de la narration d’innombrables histoires passionnantes. 35 – Que sont les Dharma Shâstras ? Combien y en a-t-il et qui les a écrits ? Les Dharma Śhāstras sont les travaux de différents sages. Ce sont des recueils de règles sociales qui décrivent les codes de conduite que doivent suivre les individus tout au long de leur vie. Le Dharma Shāstra de Manu, connu aussi sous le nom de Manu Smriti est le Dharma Shāstra fondamental puisqu’il a été établi pour toute la durée de notre Manvatara (ou humanité = période de temps avant l’apparition d’un nouveau Manu, voir question 36). Le Manu Smriti est la base du droit Hindou. Il y a aussi 18 autres Dharma Shāstra spécifiques qui correspondent à différentes périodes du temps. Ces 18 Dharma Śhāstras portent le nom de leur auteur : Apastamba, Devala, Gautama, Harita, Likhita, Parâshara, Bharadvâja, Samakha, Samvarta, Shatânîka, Satotraya, Shaunaka, Daksha, Vâsishtha, Vishnu, Vyâsa, Yâjnavalkya, Yama.

Le tirage de ce Sandesh a été rendu possible grâce à la dévotion de

Daisy MINATCHY

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Om Gam Ganapataye Namah

Les activités de la Chinmaya Mission Réunion : YOGA Mercredis 18H - 20H (Hâta Yoga) ANGLAIS Samedis 7H30 – 9H (Tous niveaux) TAMOUL Mercredis 16H – 17H30 (Tous niveaux) DANSE Mercredis 15H -16H30 (Bhârata Natyam) PEINTURE Samedis 14H - 16H Art Sacré et symbolisme) SATSANGH (Saint-Denis) Jeudis 18H30 – 19H30 (Tattva Bodh – Connaissance de la Vérité) SATSANGH (Saint-Louis) 1-Dimanche/mois 8H30 – 9H (B.G. Chapitre IX : Le Secret Royal) (24/03) VIDEOS DISCUSSIONS 1-Dimanche/mois 17H30 -18H30 (Dans les pas des Sages) - 17 Mars : Shri Ramana

Maharishi, (suite) KARMA YOGA Tous le Samedis de 9 h 30 à 12 h 30 (Travail d’entretien en équipe et repas)

Si vos pensées sont positives, encourageantes et dynamiques, tous vos défauts et toutes les tendances négatives qui vous entourent ne tarderont pas à disparaître. Sagesse

Histoire : Dhruva (2ème partie)

(Lui ayant appris la méditation et initié à un Mantra, le sage Narada avait demandé à Dhruva de méditer sur son Mantra en permanence…)

« Que ton cœur soit pur et exempt de toute agitation », lui enseigna-t-il. « Ressens à chaque instant que Son amour est présent dans ton cœur,… Médite sur Lui sans cesse,…Essaie de Le voir en tout lieu et dans tous les êtres,… Consacre-toi entièrement à Son culte et tu pourras Le réaliser au cours de ta vie présente. » Narada conseilla ensuite à Dhruva de se diriger vers la forêt de Madhuvanam sur les rives sacrées de la rivière Yamuna, pour pouvoir y pratiquer librement la méditation et des austérités (tāpas). Dhruva se prosterna devant son maître, et se retira dans la solitude de cette forêt pour y faire pénitence. Les premiers temps, son esprit fut agité. Mais bientôt il trouva une joie sans bornes dans la méditation. Il s'imposa des austérités (tāpas) extrêmement rigoureuses. Il entreprit en particulier des jeûnes terribles, ne mangeant que quelques feuilles séchées ou de l'herbe, ne buvant qu'une fois tous les neuf jours, ne respirant que de temps en temps… Il entra alors dans de longues périodes de Samâdhi. Au cinquième mois d’un tel régime, il avait complètement perdu conscience du monde extérieur et restait sans cesse plongé au plus profond de sa méditation. Il décida alors d'arrêter tous les mouvements de son corps et de ne tenir debout que sur la pointe de l’orteil d'un seul pied. La puissance de sa volonté était rendue si extrême par ses austérités que les trois mondes commencèrent à chavirer. La terre infléchissait sa course à cause de l'endroit où son doigt de pied appuyait le sol… Quand il arrêtait son souffle en Samadhi, l'air vital des trois mondes s'arrêtait lui aussi et toutes les créatures vivantes, pantelantes se mettaient à suffoquer… Le Seigneur avait maintenant hâte de conférer sa Vision (Darshan) à son nouveau dévot (Bhakta)… Chevauchant son aigle céleste, Garuda, il se posa gracieusement en face de lui. Lentement, Dhruva ouvrit les yeux. Il fut totalement ébloui par la présence du Seigneur Divin ! Il se prosterna de tout son long, mais ne put pas prononcer un seul mot, tant il était frappé par la splendeur de Śhrī Narāyana! Le Seigneur, plein d'amour et de bonheur, sourit, et en signe de bénédiction toucha Dhruva du bout de Sa conque divine. Sur-le-champ, le cœur de Dhruva fut inondé d'amour et d’une joie suprême, qui déborda vite par ses lèvres en un flot de louanges sur le Seigneur : « Salut à Toi, Seigneur de l'univers ! Secours des pauvres et des tourmentés ! Fasse que je puisse à jamais me délecter de Ta présence ! Fasse que mon esprit soit toujours en train de contempler Tes pieds de lotus bienheureux. Accorde-moi de n’être rien d’autre que ton propre Être éternel! » Narâyana lui dit : «Mon enfant, je connais bien la pureté de ton cœur et je vais par conséquent t’accorder une grâce. Mais auparavant, tu devras retourner chez ton père et gouverner le royaume jusqu'à ce que le temps qui t’a été alloué pour cela soit terminé. Quand tu auras joué ton rôle sur Terre, tu monteras dans la sphère céleste où résident les dévas, les gandharvas et les apsaras. Là, tous chantent constamment Mes louanges. Dans le ciel, tu occuperas à tout jamais une place éminente dans le firmament, et tu auras pour nom Nakshatra Dhruva... Dès lors, puisque tu seras devenu l’étoile polaire de l’ère du Verseau, tu indiqueras le bon chemin à tous les hommes de la Terre… » Sur ce merveilleux présage, le Seigneur s’effaça. Obéissant scrupuleusement à Ses ordres, Dhruva prît tout de suite le chemin du retour. Son père, ses mères et son frère, vinrent tous à sa rencontre sur un char splendide, et lui organisèrent une escorte d’honneur. Il se prosterna devant son père, salua affectueusement ses mères et embrassa tendrement son frère. Suruchi implora son pardon, Suniti l'embrassa avec des larmes de joie plein les yeux. Après quoi, Dhruva fut reconduit au palais avec faste et décorum et il y eut une grande liesse dans tout le pays. Dhruva succéda jeune à son père sur le trône. C’était un souverain sage et noble dont le règne fut particulièrement long et prospère. Vers la fin de sa vie, il quitta son palais, et se retira à l’Ashram Badarika dans l'Himalaya pour y renouer avec l'expérience divine qu’il avait eue dans sa jeunesse. Il passa encore toutes ses journées en prières et en méditation jusqu'à ce que finalement il perde à nouveau toute conscience physique. Lorsque le temps arriva pour lui d’abandonner son corps, il eut une vision éblouissante : celle d’un char céleste mené par deux serviteurs du Seigneur Vishnu, venu pour l’emporter jusqu’à la sphère céleste (le Vishnu-Loka). Il y devint, comme prédit, l'étoile polaire, celle qui guide le genre humain et brille pour l’éternité. Les Hindous l'appellent le Nakshatra Dhruva (Ndt : l’Alpha du Centaure)…. (Traduit du Bala Bhâgavatam)

Le coin du sanskrit : Bhâgavad Gîta, chapitre I (suite)

n ka'œ]e ivjy< k«:[ n c raJy< suoain c,

ik< nae raJyen gaeivNd ik< ÉaegEjIRivten va. 1-32. na kāṅkṣe vijayaṃ kṛṣṇa na ca rājyaṃ sukhāni ca | kiṃ no rājyena govinda kiṃ bhogair jīvitena vā ||1-32||

n ka']e ivjy< k«:[ = na kāṅkṣe vijayaṃ kṛṣṇa = je ne désire pas la victoire, ô Krishna n c raJy< suoain c = na ca rājyaṃ sukhāni ca = et non plus la royauté et le plaisir (le plaisir de gouverner) ik< nae raJyen gaeivNd = kiṃ naḥ rājyena govinda = à quoi bon régner, Ô Govinda ? ik< ÉaegEjIRivten va = kiṃ bhogaiḥ Jīvitena vā = à quoi bon même les plaisirs de la vie ? 1-32 - Je ne veux plus de la victoire, Ô Krishna ! Ni du royaume et ses plaisirs. A quoi bon régner, Ô Govinda ? A quoi bon même les plaisirs de la vie ?

ye;amweR kai'œ]t< nae raJy< Éaega> suoain c,

t #me=viSwta yuÏe àa[a<STy®va xnain c. 1-33. yeṣām arthe kāṅkṣitaṃ no rājyaṃ bhogāḥ sukhāni ca | ta ime 'vasthitā yuddhe prāṇāṃs tyaktvā dhanāni ca ||1-33||

ye;am! AweR kai'œ]t = yeṣām arthe kāṅkṣitaṃ nah = ceux-là, pour la cause desquels, nous voulons nous engager raJy< Éaega> suoain c = rājyaṃ bhogāḥ sukhāni ca = le plaisir et le bonheur du royaume t #me=viSwta yuÏe = te ime avasthitaḥ yuddhe: ils sont tous ici sur ce champ de bataille où àa[a<STy®va xnain c = prāṇāṃs tyaktvā dhanāni ca = ils vont perdre leur vie et leurs biens 1-33 -Ceux-là mêmes, pour lesquels nous voulons construire un royaume heureux et plein de joie, se trouvent tous là, sur ce champ de bataille, et ils vont y perdre leur vie et leurs biens.

AacayaR> iptr> puÇaStwEv c iptamha>,

matula> ñzura> paEÇa> Zyala> sMbiNxnStwa. 1-34. ācāryāḥ pitaraḥ putrās tathaiva ca pitāmahāḥ | mātulāḥ śvaśurāḥ pautrāḥ śyālāḥ saṃbandhinas tathā||1-34||

AacayaR> iptr> puÇa> tw @v c = ācāryāḥ pitaraḥ putrāḥ tatha eva ca = les maîtres, doyens, fils, et aussi iptamha> matula> ñzura> = pitāmahāḥ mātulāḥ śvaśurāḥ = les grands-pères, les oncles maternels, les beaux-frères paEÇa> Zyala> = les petits-fils, les beaux-frères, sMbiNxns! twa = saṃbandhinas tathā = ainsi que les connaissances (leurs parents) 1-34 - Eux, les maîtres, les pères, les fils et aussi les grands-pères, les oncles maternels, les beaux-pères, les petits-fils, les beaux-frères et tous les autres proches.

@taÚ hNtuimCDaim ¹tae=ip mxusUdn,

Aip ÇElaeKyraJySy hetae> ik< nu mhIk«te. 1-35. etān na hantum icchāmi ghnato 'pi madhusūdana | api trailokyarājyasya hetoḥ kiṃ nu mahīkṛte||1-35||

@tan! n hNt<u #CDaim = etān na hantum icchāmi = tous ceux-là je ne souhaite pas les tuer ¹t> Aip mxusUdn = ghnataḥ api madhusūdana = même tué, Ô Madhusudana (tueur de Madhu) Aip ÇElaeKy raJySy hetae> = api trai-lokya-rājyasya hetoḥ = même en échange de la souveraineté sur les trois mondes ik< nu mhIk«te = kiṃ nu mahīkṛte = que dire du désir de me magnifier ? 1-35 - Aussi je ne souhaite pas les tuer, même s'ils me tuent, Ô Madhusudana, même en échange de la souveraineté sur les trois mondes, et encore bien moins par soif de gloire.

inhTy xatRraò+aÚ> ka àIit> Sya¾nadRn,

papmevaïyedSmaNhTvEtanattaiyn>. 1-36. nihatya dhārtarāṣṭrān naḥ kā prītiḥ syāj janārdana | pāpam evāśrayed asmān hatvaitān ātatāyinaḥ ||1-36||

inhTy xatRraò+a = nihatya dhārtarāṣṭrān = en tuant les fils de Dhratarashtra n> ka àIit> Syat! jnadRn = naḥ kā prītiḥ syāt janārdana = quel plaisir sera le nôtre Ô Janardana (Protecteur des vivants)? pap< @v Aïyet! Asma< = pāpam eva aśrayet asmān = à coup sûr le péché retombera sur nous hTv @tan! Aattaiyn = hatva etān ātatāyinaḥ = en tuant ces agresseurs 1-36 – A quels plaisirs goûterons-nous après avoir tué les fils de Dhratarashtra, ô Janârdana ? A coup sûr nous commettrons un grand péché en tuant tous ces agresseurs.

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(Ass. Loi 1901) 10, rue Sainte Vivienne - Quartier Français – 97441 Sainte Suzanne - La Réunion - tél. 0262 58 24 39 – 0692 82 90 00