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Pont du Gard et Patrimoine 22 oct 2016 Auditorium rive droite Pont du Gard Le vêtement antique dans un contexte d’archéologie expérimentale Christiane Casanova, formation scientifique et pédagogique, passionnée par le sujet Nous aurons le plaisir de recevoir Christiane Casanova, demain, samedi 22 octobre à 15 h, au : Pont du Gard ; Amphithéâtre de la Rive Droite. (Parking gratuit pour les personnes ne possédant pas la carte d’abonnement, validation du ticket parking à demander à l’entrée de la salle) Thème de la conférence : « Le vêtement antique dans un contexte d’archéologie expérimentale », “La mode, phénomène qui a traversé les siècles, les millénaires, nous concerne tous de prés ou de loin. Chaque matin, nous nous habillons...Comment cela se passait-il il y a 2 000 ans ? Chez les hommes ou les femmes, les riches ou les sans grades, les jeunes ou les vieux ? Nous essayerons de répondre à ces questions à l'aide de vêtements reconstitués pour lesquels le drapé est primordial. Seront évoquées les cultures étrusques, romaines, phéniciennes, celtes, gallo-romaines. Histoire de chiffons ?...oui, mais surtout fil rouge pour appréhender la vie quotidienne des peuples antiques. Petit voyage dans le temps et l'espace.” C. Casanova-Lambert, n’est ni archéologue, ni latiniste, ni helléniste, ni historienne, mais une passionnée. Le vêtement antique s'est imposé à elle il y a 15 ans et sa formation scientifique et pédagogique, ainsi que sa curiosité, l'ont conduite vers l'archéologie expérimentale. Ses conférences, présentées dans le cadre d’organisations culturelles et muséographique (tout récemment le Musée De l’Arles Antique), sont toujours de grande qualité. Amicalement. Gérard Extier Midi Libre : Rencontrer Christiane Casanova-Lambert, c'est voyager 2000 ans en arrière et transformer l'expression "parler chiffons" en un exaltant cours sur l'histoire de la vie quotidienne des Romains, vue à travers leurs vêtements qu'elle réalise dans son atelier à Roquemaure, son "ludarium". La dénomination d'archéo-styliste a été taillé sur mesure pour cette autodidacte initialement professeur de biologie, naturaliste de formation, qui s'est spécialisée dans la reconstitution des vêtements des habitants de la côte méditerranéenne, du VIIIe siècle avant Jésus Christ à la chute de l'Empire romain au IVe siècle, en analysant l'iconographie romaine - vases, mosaïques, statues ... autant de témoignages figés de la mode antique. Ainsi, depuis 18 ans, elle s'est fait une place dans le milieu de l'archéologie expérimentale qui consiste à reconstituer l'usage et la fabrication d'objets anciens. Elle travaille avec de nombreux musées à Orange, Vaison-la-Romaine, Nîmes, Arles… pour n'en citer que quelques-uns et propose aussi défilés, ateliers et formations pour tous publics. Jeudi 26 mars, elle animera une conférence sur le sujet: "le vêtement antique dans un contexte d'archéologie expérimentale". Elle livre un avant-goût de cet exposé. Comment s'habillaient les Romains ? Le vêtement reflétait la position sociale. Ainsi le métrage utilisé pour se vêtir reflétait le niveau social d'un individu, de même que la qualité du tissu : tissage plus ou moins resserré, étoffe plus ou moins grossière ; la soie très rare car venant d'Inde, était réservée aux plus riches. Et, contrairement à ce que

« Le vêtement antique dans un contexte d’archéologie ...pdgp.logadap.net/IMG/pdf/presentation_de_mode_antique.pdf · Ainsi le métrage utilisé pour se vêtir reflétait le niveau

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Pont du Gard et Patrimoine 22 oct 2016 Auditorium rive droite Pont du Gard

Le vêtement antique dans un contexte d’archéologie expérimentale

Christiane Casanova, formation scientifique et pédagogique, passionnée par le sujet

Nous aurons le plaisir de recevoir Christiane Casanova, demain, samedi 22 octobre à 15 h, au :

Pont du Gard ; Amphithéâtre de la Rive Droite.

(Parking gratuit pour les personnes ne possédant pas la carte d’abonnement, validation du ticket parking à

demander à l’entrée de la salle)

Thème de la conférence : « Le vêtement antique dans un contexte d’archéologie expérimentale »,

“La mode, phénomène qui a traversé les siècles, les millénaires, nous concerne tous de prés ou de loin.

Chaque matin, nous nous habillons...Comment cela se passait-il il y a 2 000 ans ? Chez les hommes ou

les femmes, les riches ou les sans grades, les jeunes ou les vieux ?

Nous essayerons de répondre à ces questions à l'aide de vêtements reconstitués pour lesquels le drapé est

primordial. Seront évoquées les cultures étrusques, romaines, phéniciennes, celtes, gallo-romaines.

Histoire de chiffons ?...oui, mais surtout fil rouge pour appréhender la vie quotidienne des peuples

antiques. Petit voyage dans le temps et l'espace.”

C. Casanova-Lambert, n’est ni archéologue, ni latiniste, ni helléniste, ni historienne, mais une

passionnée. Le vêtement antique s'est imposé à elle il y a 15 ans et sa formation scientifique et

pédagogique, ainsi que sa curiosité, l'ont conduite vers l'archéologie expérimentale. Ses conférences,

présentées dans le cadre d’organisations culturelles et muséographique (tout récemment le Musée De

l’Arles Antique), sont toujours de grande qualité.

Amicalement.

Gérard Extier

Midi Libre :

Rencontrer Christiane Casanova-Lambert, c'est voyager 2000 ans en arrière et transformer

l'expression "parler chiffons" en un exaltant cours sur l'histoire de la vie quotidienne des Romains,

vue à travers leurs vêtements qu'elle réalise dans son atelier à Roquemaure, son "ludarium".

La dénomination d'archéo-styliste a été taillé sur mesure pour cette autodidacte initialement professeur de

biologie, naturaliste de formation, qui s'est spécialisée dans la reconstitution des vêtements des habitants

de la côte méditerranéenne, du VIIIe siècle avant Jésus Christ à la chute de l'Empire romain au IVe

siècle, en analysant l'iconographie romaine - vases, mosaïques, statues ... autant de témoignages figés de

la mode antique. Ainsi, depuis 18 ans, elle s'est fait une place dans le milieu de l'archéologie

expérimentale qui consiste à reconstituer l'usage et la fabrication d'objets anciens. Elle travaille avec de

nombreux musées à Orange, Vaison-la-Romaine, Nîmes, Arles… pour n'en citer que quelques-uns et

propose aussi défilés, ateliers et formations pour tous publics. Jeudi 26 mars, elle animera une conférence

sur le sujet: "le vêtement antique dans un contexte d'archéologie expérimentale". Elle livre un avant-goût

de cet exposé.

Comment s'habillaient les Romains ?

Le vêtement reflétait la position sociale. Ainsi le métrage utilisé pour se vêtir reflétait le niveau social

d'un individu, de même que la qualité du tissu : tissage plus ou moins resserré, étoffe plus ou moins

grossière ; la soie très rare car venant d'Inde, était réservée aux plus riches. Et, contrairement à ce que

suggèrent les péplums anachroniques des années 50, les Romains ne disposaient pas de moyens pour

blanchir les étoffes ; ainsi, les méthodes de coloration avaient un rendu plutôt terne.

Que nous aprend la pratique consistant à reproduire les vêtements de nos ancêtres ?

Le vêtement est un fil rouge pour déchiffrer la vie quotidienne de toute la pyramide sociale. Une pièce de

tissu à l'époque s'utilisait sans découpe, du fait de la valeur du tissu : le tissage manuel était une opération

pénible et difficile. Une étoffe avait à l'époque une valeur équivalente à plusieurs milliers d'euros. Ainsi

pour reproduire les vêtements, je pars de pièces de tissus, d'épingles à nourrices – les fibules de l'époque

étaient faites à partir de piquant de porc-épic ou de métaux précieux pour les plus riches.

L'expérimentation va jusqu'à porter plusieurs heures les vêtements ainsi recréés pour s'assurer de leur

fonctionnalité. C'est ainsi que l'on peut capter l'essence des civilisations antiques.

Quelles sont les similitudes entre la mode d'aujourd'hui et la mode antique ?

Les codes sont omniprésents. Dans l'Antiquité, il y avait obligation d'être habillé en fonction de son statut

social. Aujourd'hui, les jeunes par exemple adaptent leur style à l'image qu'ils veulent renvoyer.

La conférence promet aux participants de redécouvrir la civilisation gallo-romaine de façon interactive et

expérimentale. Pour avoir terminé cette conversation en tunique romaine, l'expérience est immanquable.

Définition : le costume est un ensemble de vêtements à un moment donné : costume de chevalier du Moyen Age, d’Arlésienne … A travers le vêtement, c’est toute la vie dans l’Antiquité qui nous apparaît. Pas beaucoup d’évolution du vêtement entre le I° s avJC et le IV° s apJC . Comment s’habillait-on il y a 4000 ans ? Avec quels tissus ? Quelle mode ? Les textiles Essentiellement la laine (moutons ; il y a 8000 ans, on ne tondait pas les moutons, on les brossait seulement, ignorant que la laine repoussait) et le lin (cultivé partout facilement) . Le chanvre, assez facile à cultiver, était utilisé surtout pour les cordages, les tresses … L’ortie, qui revient à la mode sous le nom de « rame » ou « ramie » La soie, importée d’Inde, coûtait très cher. Le coton n’était pas cultivé autour de la Méditerranée (pas en Egypte) ; importé d’Inde, très cher . Les vêtements présentés aujourd’hui ne sont pas sur des cintres, qui n’existaient pas . Ils sont pliés et étaient rangés dans des coffres. Ils sont souvent en coton (prix), mais sélectionnés pour leur qualité (aspect, couleur, souplesse …). Les couleurs : Couleur naturelle dans l’Antiquité, la teinture étant chère . Teintures végétales surtout . Teintures animales : le murex donnait la couleur pourpre, réservée aux puissants, à la famille impériale (Evêques encore) . La cochenille donnait une couleur rouge écarlate , ou « rose Barbie » (pas réservée aux filles dans l’Antiquité) ; elle vit sur certains chênes (Quercus coccifera : chêne

kermès) . Aujourd’hui, est élevée sur des cactus, au Mexique . Elle est encore utilisée comme colorant alimentaire . Le tissage : Sur métier subvertical uniquement, avec un cadre à dimension humaine ; la dimension des pièces d’étoffe en dépend . De chaque côté, la lisière : le fil effectue un demi-tour . Le fil vertical est le fil de chaîne, bien tendu, rectiligne. Le fil horizontal est le fil de trame : moins tendu, il ondule. Dans l’Antiquité, le tissu est utilisé le plus souvent dans le sens horizontal (vertical aujourd’hui). Actuellement : Fausse lisière : moins propre, moins solide, moins joli / vraie lisière . Teinture avant tissage : permet des motifs, des carreaux (plaid) . Dans l’Antiquité, seuls les Barbares (ceux qui ne parlaient ni grec ni romain) pratiquaient ainsi . Pliage selon l’usage dans l’Antiquité, et un nom différent selon l’usage (le plaid plié en diagonale devient un châle) . Actuellement :

_ vêtements à usage unique (veste, pantalon …) ; St Martin ne pourrait pas couper en deux son manteau . _ Grands rouleaux de tissu, dans lequel on coupe les morceaux du vêtement ; ils sont cousus ensuite . Antiquité : couper fragilise le tissu : on fabrique ou on achète la pièce entière, selon l’usage que l’on veut en faire. L’homme actuel a la même carte génétique que celui de l’Antiquité ; certains fonctionnent encore comme nos ancêtres … _ Le sari, en Inde, est une longue pièce de tissu (6m * 1m) , en soie . Il faut le passer autour de la taille (jupe), le nouer, le passer sur l’épaule (haut), puis sur la tête (qui doit être couverte (décence, politesse, et non religion). Trop long, l’excédent est rentré, puis passé sur le bras gauche.

En 1950 encore, seules les prostituées ou les miséreuses sortaient « en cheveux » . En 1945, on tondait les femmes qui avaient « trahi », « fauté » avec l’ennemi. Le drap : c’est le linceul à l’origine. On se roule dedans : c’est un drapé ; mais ça glisse : il faut le tenir avec une fibule (épingle) Le vêtement masculin : « exomide » (Dieu Vulcain) L'exomide ou exomis est, en Grèce antique, une tunique courte servant en général de tenue de travail,

utilisée par les marins, les soldats, et les ouvriers (libres ou esclaves).

exomide 1 pièce de tissu ; 2 angles noués sur l’épaule droite ; tissu passé sous l’épaule gauche ; + 1 ceinture (cuir, cordelette …)

Ex : Alix (BD) : pièce de tissu rouille, posée sur épaule droite, ceinture ; tissu étiré pour raccorder les 2 côtés.

Le vêtement féminin : Une pièce de tissu carrée, nouée autour de la taille ; le bas est ramené sur le devant en passant entre les jambes, et passée à la taille, le reste de tissu formant un petit « tablier » sur le devant : c’est le subligaculum (ancêtre de la culotte) ou le licinum (le subligar est le tablier) .

Etait-il porté par tous les romains ? Pas évident : pas de magasine « Elle », seuls les hommes écrivent …

Le soutien-gorge existait aussi : bandeau mammaire en fait : d'une brassière, composée d'une bande

nouée autour du corps, le strophium ou mamillare.

Autre vêtement : 1 pièce de tissu travaillé, avec franges (plaid) : les franges sont attachées entre elles : le tissu forme un « tube » (Celte) La couture : surjet le plus souvent ; propre et durable m : 2 pièces identiques cousues forment une tunique : le collobe (tenue de jardinier) ; pas de découpe du tissu pour le passage de la tête ou des bras donne l’illusion de manches. Si on ajoute 2 manches : tunique en T (Tshirt actuel)

Ce sont des vêtements de petit personnel, de teinte naturelle : « beige » clair . Si on est plus riche, on achète le tissu brut, et on le fait teindre ensuite . Pas de tailles différentes ; le vêtement est ajusté grâce à une ceinture Les enfants : 2 pièces d’étoffe permettent d’obtenir une tunique simple, portée par garçons et filles. La tunique longue, en T, (« chemise de nuit ») habille les intellectuels (pédagogue …) .

Pour obtenir une encolure en V, il suffit d’une pièce de tissu plus large devant que derrière .

Tunique longue, en T, belle étoffe, bien tissée :

_ Actuellement : djellaba, robe de moine … _Antiquité : Jésus, Apôtres, philosophes … sont représentés ainsi car ce ne sont pas des travailleurs ; (Jésus dit à Pierre : « Quitte ta tunique courte » ) .

Les vêtements dans l’Eglise catholique ou copte sont originaires de Rome.

La tunique de couleur, avec une bande de couleur différente (tissée ou cousue) : (2 tons de gris sur la photo) indique une position sociale importante : équestre (chevalier), percepteur …

Une bande de tissu rouge/bordeaux, cousue sur ou tissée dans le vêtement, indique un pouvoir politique élevé (sénateur …) . C’est le clave, ou laticlave (plus large).

Il y a 2000 ans, il faut être conforme à l’image de son rang, son rôle social. Tunique longue de teinte rouille, bande de motifs en bas et sur les manches : il faut beaucoup de tissu, la couleur et les motifs coûtent cher : c’est un riche commerçant ; mais pas de claves : pas de pouvoir politique ; s’il veut passer dans la classe politique : il marie sa fille à un politique .

Le manteau : Une grande pièce de tissu épais, drapé sur épaule droite, tenu par une fibule (épingle de nourrice) plus ou moins décorative (métal précieux, motifs …) La Chlamyde : carré de tissu, avec bande de couleur autour ; plié en 4 ; fibule pour maintenir, piquée 2 fois (protège l’étoffe, et évite qu’elle tombe et se perde) ; protège le bras gauche, et laisse le droit libre (épée, rennes …)

Vêtements féminins : La tunique : en tissu fin, voire transparent : « tunique collobe » : sans manches, côtés cousus, épaules non cousues (fibules, perles …) . (C’est la « chemise de nuit »).

C’est le Chiton grec . Cette tunique garantit la décence : elle ne montre ni les cuisses, ni la poitrine, ni le haut des bras, ni les jambes (jusqu’au talon). Par-dessus, la femme porte une tunique : 1° tunique : (photo) _ 2 pièces d’étoffe, de couleur ; la pièce avant est plus large que celle du dos : décolleté .

Il faut ajouter une ceinture Un ruban sur les cheveux indique une patricienne (descendante d’une famille à l’origine de la création de Rome) et donc libre.

Un voile, qui couvre toute la tête vers le II°s avJC (elle voit à travers le tissu) ; plus tard, le voile est sur la tête, relevé devant le visage : une femme ne sort pas tête nue.

2° tunique : _ le « peplum », en T, manches travaillées en courbes, pseudo-boutons : décence respectée schéma à faire _ 2° vêtement par-dessus, d’une seule pièce (grand rectangle), couleur rouille foncée ; des fibules créent des pseudos manches. Une ceinture à la mode empire (descend jusqu’en bas) . Ces vêtements sont toujours difficiles à enfiler : on ne vit jamais seul (famille, esclaves …) Les barbares portent des vêtements différents Un gaulois : _ Pantalon à carreaux ; entrejambe élargi pour pouvoir écarter les jambes (sarwell africain) ; resserré et croisé à la taille (ancêtre de la braguette) ; ceinture. C’est la braie gauloise) .

_ Tunique rouille _ Manteau : carré de tissu, à carreaux, tenu par une fibule.

Une femme : _ une tunique à carreaux ; _ une ceinture, avec une ou plusieurs bourses (monnaie, couteau, corne à boire …) . Les

romaines ne portent jamais rien à la ceinture. _ un châle.

Le temps passe …

Un gallo-romain , IV° s apJC : _ Tunique en T, encolure en pseudo V, couleur grise, longueur à mi-mollets _ pas de ceinture : nouvelle mode _ ancêtre de la blouse du maquignon Une femme : _ tunique sans manches (collobe) _ ni poche, ni ceinture _ une bourse, ou un panier à la main éventuellement

L’Eglise s’est installée ; elle influence la mode, impose la modestie. Manteau : ½ cercle, avec un angle coupé : le « cuculus » (la cucule actuelle des moines et confréries religieuses) ; version longue : le bardo-cuculus. Les enfants : même vêtements que les adultes (en plus petit). Le châle sur la tête pour les femmes (jusqu’au XX° s). La toge : manteau du citoyen romain, du sénateur (Empire) ; c’est la plus grande pièce de tissu (9m*1,4m), le plus grand vêtement existant ; c’est un rectangle avec 2 angles arrondis, pour draper :

_ poser sur épaule et bras gauche, passer dans le dos, revenir à gauche, repasser dans le dos, revenir à gauche S’il baisse le bras, tout tombe : il faut retourner sur lui-même le tissu stocké sur l’épaule. Avec le reste de tissu, il peut se voiler la face (deuil, vote blanc …). Il tient la mappa (« mouchoir ») dans la main gauche, pour donner le départ de la course de chars, l’ouverture des jeux … (actuel. : président de corrida)

Mariage : la femme porte un grand voile orange : le flameum (couleur flamme, symbole du foyer).