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Madagascar: Projet de Centralisation des Risques de la Microfinance Soumis par : Emerging Markets Group, Ltd. Jim Aziz, Consultant Principal Mamy Andriamahenina, Expert en Microfinance Thomas Pellerin, Gestionnaire de Projet A: FIRST Initiative En Référence à: Services de Consultance Contrat N° C280 Projet N°: FIRST 49.R280B Février 2006 Emerging Markets Group, Ltd. Emergingmarketsgroup.com Ce document est le résultat d’un projet financé par First Initiative (www.firstinitiative.org). Les points de vue qui y sont exprimés ne sont pas forcément ceux de First, et le texte est protégé par les droits d’auteur et d’autres droits de propriétés intellectuelles applicable, propriétés de First ou utilisés par autorisation. Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

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Madagascar: Projet de Centralisation des Risques de la Microfinance

Soumis par :

Emerging Markets Group, Ltd. Jim Aziz, Consultant Principal Mamy Andriamahenina, Expert en Microfinance Thomas Pellerin, Gestionnaire de Projet

A: FIRST Initiative En Référence à:

Services de Consultance Contrat N° C280

Projet N°: FIRST 49.R280B

Février 2006

Emerging Markets Group, Ltd. Emergingmarketsgroup.com Ce document est le résultat d’un projet financé par First Initiative (www.firstinitiative.org). Les points de vue qui y sont exprimés ne sont pas forcément ceux de First, et le texte est protégé par les droits d’auteur et d’autres droits de propriétés intellectuelles applicable, propriétés de First ou utilisés par autorisation.

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Typewritten Text
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Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance i

REMERCIEMENTS

Ce rapport a été préparé par Jim Aziz, Expert en systèmes d’informations sur les crédits, de Baja Group Consultants, pour Emerging Markets Group, Ltd., premier sous-traitant de First initiative, Emerging Market Economies, Ltd., sous le contrat n FIRST 49.R280B. Il a travaillé avec l’assistance de Mamy Andriamahenina, identifié comme étant un expert local en microfinance.

L’information contenue dans ce rapport est propriété de notre groupe et doit être respectée comme telle, vu que les informations lors des réunions de travail nous ont été confiées sur une base confidentielle.

L’information ci-après constitue la meilleure tentative de rapporter cette information, vu les difficultés de langues, et des efforts supplémentaires ont été déployés pour s’assurer que les commentaires soient factuels à la connaissance de l’auteur. La collecte de données précises a été difficile, non seulement pour l’auteur, mais pour la CSBF. Des informations ont dû être revérifiées plusieurs fois à cause des inconsistances.

Nous sommes reconnaissants pour la gentillesse et la collaboration des autorités de la Commission de Supervision Bancaire et Financière pendant les deux semaines de la mission ! La contribution du traducteur/interprète, Angelo Rarojo est également appréciée.

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance ii

Définitions:

Dans ce document, une Centrale des risques sera citée en tant que CR

Une CR est un dépôt d’informations ou une banque de données d’informations personnelles sur des individus et sur leur dettes ou leur mode de paiement/remboursement de l’obligation de crédit/emprunt qu’ils ont contracté auprès de plusieurs sources. Des informations publiques, de toute sorte, pourraient être incluses dans une base de données de CR. Une CR pourrait également contenir des informations similaires sur des PME qui inclurait des détails sur la structure de propriété. Normalement, une CR est une initiative privée.

Un Centre d’Echanges sur les Emprunteurs sera citée en tant que CE

Un « Centre d’Echanges sur les Emprunteurs» est un dépôt d’informations ou une base de données réservées à un groupe ou un secteur précis dans lequel on s’échange des informations sur des crédits au sein des membres de ce groupe/secteur (exemple : les entités supervisées par la Banque Centrale) et ces informations ne sont pas accessibles à ceux qui ne sont pas inclus dans ce groupe. Il n’est pas soumis aux droits du consommateur, ni de protections comme celles d’une CR.

Registre de Crédit

Toute base de données constituée d’historiques de crédits d’individus, de PME et d’entreprises et dont le but est de consolider l’information en fichiers individuels sur les crédits/emprunts, et qui est réservée à l’usage d’utilisateurs spéciaux (ayant une autorisation).

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance iii

ABREVIATIONS AND GLOSSAIRE

B of A Bank of Africa - BOA

CB CREDIT BUREAU – Centrale de Risques - CR

CBM Central Bank of Madagascar - Banque Centrale de Madagascar - BCM

CNMF National Microfinance coordination – Coordination Nationale de la Microfinance

CBMCR CBM credit Registry – Registre de Crédit de la BCM

CSBF Commission de Supervision Bancaire et Financière

LE Lender’s Exchange – Centre d’échanges sur les Emprunteurs - CE

MFI Microfinance Institution - Institution de Microfinance - IMF

MGA Monnaie locale – Madagascar Ariary

MOP Manner of Payment – Mode de paiement

NID National Identification Number - Numéro de la Carte d’Identité Nationale (CIN)

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance iv

INDEX

REMERCIEMENTS................................................................................................................................................... I INDEX ....................................................................................................................................................................... IV RESUME EXECUTIF ................................................................................................................................................1 SECTION 1 ..................................................................................................................................................................4

1.1 DETAILS DU PROJET ......................................................................................................................................4 1.2 ACTIVITE ......................................................................................................................................................4 1.3 COMMENTAIRES SUR LES ACTIVITES DU PROJET ...........................................................................................4 1.4 AUTRES COMMENTAIRES ..............................................................................................................................4

1.4.1 Introduction .............................................................................................................................................4 1.4.2 Le secteur des IMF à Madagascar ..........................................................................................................6 1.4.3 Livrables, selon la description de la mission.........................................................................................12 1.4.4 Autres Activités et Observations Correspondantes................................................................................26 1.4.5 prochaines etapes: .................................................................................................................................33 1.4.6 prochaine mission – atelier – semaine du 23 octobre 2006...................................................................33 1.4.6 Opinions Finales....................................................................................................................................33

SECTION 2 ................................................................................................................................................................35 2.1 PROGRESSION DES ACTIVITES .....................................................................................................................35

APPENDICE A : LA CHARTE DES DONNEES DE L’IMF ...............................................................................36 APPENDICE B: MODELE DE PLAN DE DEVELOPPEMENT .......................................................................38 APPENDICE C: REUNIONS..................................................................................................................................39 APPENDICE D : MODELES DE CLAUSES DE CONSENTEMENT POUR UN INDIVIDU.........................51 APPENDICE E : EVALUATION DE L’INFRASTRUCTURE ..........................................................................52 APPENDICE F : MODELES DE FORMATS DE DOSSIER SUR LES DONNEES ........................................54 ANNEXE G : MODE DE PAIEMENT...................................................................................................................56 APPENDICE H : DIAGRAMME DE LA DEMANDE DE RECHERCHE AUTOMATIQUE.........................57 APPENDICE I : RAPPORTS DES CONTACTS VENANT DE IMF.................................................................58 APPENDICE J: RAPPORT DE MISSIONS DE TERRAIN.................................................................................94

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 1

RESUME EXECUTIF

Le but de cette mission était d’entreprendre une étude de faaisabilité et de marché pour établir un bureau de crédit pour l'industrie de la microfinance à Madagascar. L'étude a été demandée par le CSBF, faisant partie de la CBM, qui autorise et dirige les institutions de microfinance (IMFs) à Madagascar. L'étude devait considérer trois options pour la création de ce bureau de crédit et fournir le raisonnement pour le choix d'une de ces options. Le projet était également de fournir un plan d'action de niveau élevé pour la création d'un BC.

L'étude recommande que, en fait, le BC proposé serait réellement un échange de prêteurs (lenders’ exchange) et la préférence première devrait d’augmenter et d’utiliser le registre existant, maintenu par la banque centrale de Madagascar, pour le stockage d'information de crédit des IMFs et que l'information serait accessible aux entités qui sont sous la surveillance directe de la banque centrale du Madagascar ou du CSBF qui est un bras du CBM. Les entités incluraient les banques et les IMFs agrémentées.

Conclusions : Le CSBF soutient la création d'un certain type de registre de crédit qui serait peuplé avec l'historique de remboursement d’emprunteurs auprès des IMFs. Cette mission de consltance a été initiée par le CSBF et leur appui de la création a été reconfirmé pendant cette mission.

Les lois actelles d'opérations bancaires et de secret bancaire ne tiennent pas compte de l'échange de l'information démographique et de crédit des emprunteurs, parmi les banques et les non-banques, ce qui exclut la création de n'importe quel type de registre de crédit de IMFs. Cette insuffisance devrait être adressée avec un supplément à la nouvelle loi de Microfinance qui tiendra compte de l'échange d'information de crédit de MFI, avec le consentement de différents emprunteurs. Une clause devrait être ajoutée à la l'ébauche de révision de la loi bancaire qui tiendrait compte de l'échange d'information entre des entités réglementées par le CBM.

Alors que l'extension du registre de Crédit existant de la Banqe Centrale de Madagascar est la meilleure option pour enregistrer l'information des IMFs, un certain nombre de changements doivent être fait à la base de données afin de permettre l’ajout d'information de IMF. Le registre actuel ne satisfait pas les meilleures pratiques pour les registres publics existants. Toutefois, des changements proposés peuvent être accomplis, au cours d'une période raisonnable, afin de satisfaire les meilleures pratiques et puis de tenir compte du placement de l'information des IMFs.

Le registre de crédit de la banque centrale a l'espace suffisant pour inclure tous les crédits actifs de toutes les IMFs. La capacité de la base de données a été déterminée pour être plus que suffisante pour ajouter les crédits de IMFs.

L’échange de prêteurs est la description appropriée du concept envisagé par le CSBF. Madagascar n'a aucune loi ni de règlement de reporting de crédit, et un bureau de crédit est formé sous ce type de cadre légal. Le cadre est principalement concentré sur des droits et des protections du consommateur. L'évidence empirique suggère que ce type de législation prend plusieurs années avant d’être mis en place, et l'expansion envisagée du registre de crédit de la banqe centrale limiterait l’échange des données démographiques et de crédits sellment ax institutions accréditées par la BCM, alors que un bureau de crédit serait disponible au marché général des fournisseurs de données et des utilisateurs de bureau de crédit.

L'information démographique et de crédit des emprunteurs auprès de IMFs est disponible dans le format automatisé. Aved quelques modifications au programme mineures, ces informations pourront être fournies au registre de crédit de la banqe centrale. Les meilleures pratiques en terme de données démographiques et de crédit sont en place dans beaucoup de différentes bases de données de IMFs.

Le soutien existe dans le secteur des IMFs pour la création d'un registre où leur information pourrait être enregistré et disponible pour accès. Une association de IMFs, APIFM, considère

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actuellement l'établissement d'un registre enregistrer l'information de ses cinq membres.

Le secteur des IMFs préfère que le registre soit confié et géré par le registre de crédit de la banqe centrale. MFI voient le registre de crédit de la banqe centrale en tant que support logique, et distributeur, de l'information démographique et du crédit de l'emprunteur. L'industrie des IMFs est concurrentiel et le CBMCR est vu comme un tiers neutre. En outre, l'industrie de MFI a déterminé que créer un registre propre de IMFs serait trop coûteux et compliqué. Le CSBF pourrait employer l'information dans le registre de crédit de la banqe centrale pour répondre à ses normes de reporting, tandis que les IMFs auraient accès à l'information démographique et de crédit, en faisant des demandes d’information de crédit.

Malgré quelques défis d'infrastructure, MFI ont trouvé une manière de recueillir et saisir l'information sur les emprunteurs dans leurs propres bases de données centralisées. Quelques régions du pays manquent de l'électricité de base et d'autres manquent de coverture de communications.. Pour surmonter ces insuffisances, beaucoup de MFI ont trouvé des moyens de capturer et mettre à jour des données reconnaissant la valeur de cette information à leurs opérations. Ils ont fixé la norme pour les petites IMFs, sans bases de données centralisées, pour suivre dans cette voie. Tandis que toutes les différentes succursales de IMFs ne sont pas nécessairement électroniquement liées à leur siège social, des informations sont fournies à la base de données de leur siège social, de manière raisonnable et opportune.

Les IMFs individuelles ont développé des plans stratégiques techniques robustes. Le management des IMFs comprend bien le besoin de technologies améliorées et déjà réfléchit à des plans d'action pour ces mises à niveau.

Il n'y a aucun obstacle, d'un point de vue d'infrastructure, à la création d'un échange de prêteurs pour IMFs. Toutes les informations de IMFs pourraient être fournies dans un format automatisé et la grande majorité de IMFs pourrait accéder à n'importe quel registre dans des délais raisonnables. Certaines IMFs ne pourraient pas consulter un exhange de prêteurs dans des délais raisonnables, mais elles ne seraient pas plus retardées qu'elles ne le sont déjà pour répondre aux demande de crédits.

La récente loi de microfinance # 2005 - liée à l'activité et à la réglementation des établissements de microfinance doit être mise en place. La loi a été passée en septembre 2005 mais attend toujours sa publication et l’établissement du décret d'application, qui la rendra active. La loi, entre autres activités, exigerait que toutes les IMFs à Madagascar soient accréditées. Actuellement il y a 10 IMFs accréditées, et approximativement 20 IMFs non accréditées et afin q’un registre soit effectif, la contributions de toutes les IMFs à la base de données est nécessaire. Le CSBF a l'autorité, au besoin, pour exiger de toutes les IMFs accéditées de fournir leurs informations propres à la base de données.

Les IMFs préfèrent fournir des informations positives et négatives de crédit à un echange de prêteurs. Cette vue représente les meilleures pratiques. Un certain nombre de registres, dans d'autres pays, incluent seulement l'information négative de crédit dans leur échange de prêteurs. Ne pas includre l'information positive évite d’identifier les emprunteurs responsables qui ont construit une réputation de pair avec leurs habitudes de paiement et, par prolongation, réduisent les opportunités de crédits.

Les IMFs sont prêtes à payer un prix raisonnable pour effectuer une recherche sur une base de données de IMFs. Les IMFs voient la valeur d'un registre et comprennent qu'il y a des coûts qui seraient récupérés par des frais de recherche.

Le Compte de Défi de Millénaire (MCA) est préparé pour fournir le financement d’un registre de crédit de IMFs. Ce groupe a mis de côté $250000 USD pour ce projet. Ils ont assigné $100000 pour le développement d’un logiciel et $150000 pour le matériel. Ils sont flexibles sur une possible redistribution entre ces centres de deux dépenses, selon les besoins du registre.

Le projet devrait procéder à la prochaine étape de l'activité d'expansion du registre de crédit de la banque centrale, qui tiendrait compte du placement de MFI d'information de crédit et

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démographique. Cette solution est la meilleure option et, suite aux changements des lois sur le secret bancaire, l'activité devrait débuter dés que possible pour commencer les modifications exigées pour leregistre.

Jusqu'à ce que un changement légal soit fait qui permettrait le partage d'information bancaire, l'information des IMFS devrait être séparé de l'information des banques dans le registre de crédit de la banque centrale de Madagascar. Les données des IMFs pourraient être maintenues dans la même base de données mais quand une recherche est accomplie, seule l'information de crédit des IMFs devrait être fournies pour les recherches réussies.

Un comité de coordination devrait être formé pour commnecer à traiter les problémes liés à l'expansion du registre de crédit exstant de la banque centrale. et de l'addition suivante d'information des IMFs aussi bien que l'information additionnelle des banques. Ce comité devrait inclure des représentants de la banque centrale et des IMFs afin d'aborder les problèmes décrits dans ce rapport et ceux qui surgiront en cours d'expansion du registre.

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SECTION 1

1.1 Détails du projet

Titre du projet Madagascar: Centralisation des Risques de la Microfinance

Code du projet Contrat n° FIRST 49.R280B

Durée Du 7 au 18 août 2006

Préparé par : Jim Aziz, Expert en CR, Consultant Principal, Mamy Andriamahenina, Expert en Microfinance, Consultant et Thomas Pellerin, Gestionnaire de projet

1.2 Activité Cette visite est la première dans le cadre du projet et elle présente les résultats de l’Etude de Faisabilité et de Marché pour la mise en place d’une Centrale de Risques pour le secteur de la microfinance à Madagascar, tout en soumettent un plan/une feuille de route de haut niveau pour ma création d’une CR.

Pour ouvrir la mission, une rencontre a eu lieu avec Guy Ratovondrahona, Secrétaire Général de la CSBF, Emma Randrianasolo, Directeur de la Microfinance à la CSBF et deux de leurs collaborateurs le 7 août 2006. Le CSBF constitue la contrepartie locale de ce projet. Une réunion de clôture et une revue verbale des résultats ont été établies avec les mêmes personnes le 18 août 2006.

Un total de 16 rencontres on été menées avec les parties prenantes. Il y eut aussi un nombre de réunions internes avec les consultant en microfinance et l’équipe de la CSBF.

1.3 Commentaires sur les activités du projet Le CSBF a fourni un bureau et des équipements pour l’impression, et a arrangé certaines rencontres avec des partenaires. Il y a un engagement sérieux de la part du secteur microfinance et de la BCM en ce qui concerne la création d’une centrale des risques pour les IMF. Les individus rencontrés ont donné – volontairement – leur temps et ont prodigué d’excellents points de vue sur les sujets de ce projet. Par exemple, le Directeur Général d’une IMF - Volamahasoa, ayant 5 agences dans une région située à 1000 Km d’Antananarivo, a pris le temps de rencontrer nos consultants, profitant d’une mission à Antananarivo, et a donné des informations précieuses.

Dans plusieurs cas, il nous a fallu revérifier plusieurs fois les informations, à cause des non concordances de certaines données qui nous ont été fournies. En conséquence, les résultats de ce rapport devraient être exacts.

1.4 Autres commentaires

1.4.1 INTRODUCTION

Le but final de ce projet est de renforcer le secteur de la microfinance Madagascar.

Le but principal de ce travail est de mettre en place une Centrale des Risques viable de la microfinance à Madagascar.

Pour atteindre ce but, l’objectif principal est de trouver un moyen de créer une base de données qui sera constituée d’informations sur des personnes et sur les crédits des emprunteurs des IMF.

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Pour atteindre cet objectif, un consultant expert a été recruté pour visiter Madagascar et conduire une étude initiale de faisabilité et de marché et pour évaluer et recommander une des trois options potentielles pour la base de données. Pendant la mission, les activités du consultant principal, Jim Aziz, consistaient entre autres des discussions avec de nombreuses IMF, des associations d’IMF, la plus grande banque privée, la CSBF, la CNMF et l’agence d’un bailleur. Le consultant en microfinance, Mamy Andriamahenina, a organisé, et a assisté à plusieurs de ces rencontres. Il a mené des recherches/entretiens par téléphone auprès de quelques IMF et a préparé des tableaux de données.

Les lois bancaires et sur la confidentialité ont été passées en revue, de même que les infrastructures de communication Madagascar. Le principal consultant a également tiré profit de ses expériences de situations similaires, dans plusieurs autres pays, pour exercer sa mission.

Les Systèmes de Centralisation des Risques, le secteur financier et l’impact économique qui en résulte

Les registres publics d’informations sur les crédits et les registres de crédits privés sont des éléments essentiels du cadre institutionnel nécessaire pour avoir un système financier moderne et qui fonctionne bien. Ils permettent l’élargissement du champ du secteur financier afin qu’un plus grand nombre de la population puisse y ait accès.

L’information sur les crédits qu’une Banque Centrale peut fournir aux banques primaires, et dans un sens plus large, les rapports sur les crédits qui peuvent être publiés sur le marché par des agences privées d’informations sur les crédits, deviennent de plus en plus importants de par le monde, et cela est renforcé par la demande d’informations exprimée par les banques privées, les IMF et d’autres intermédiaires financiers, ainsi que par des firmes privées, des détaillants, des employeurs, des propriétaires immobilier et d’autres encore.

Les superviseurs et régulateurs des banques et des IMF demandent plus d’informations de meilleure qualité sur les crédits pour mieux contrôler les risques liés aux crédits dans les institutions financières agréées.

Les études montrent un lien très étroit - dans le PIB - entre le nombre de déclarations de crédits d’une économie et le crédit privé. Les systèmes de centralisation des risques donnent aux établissements de crédits des opportunités d’étendre leurs produits à des individus qualifiés et à des PME sur la base de l’analyse de leurs actifs de crédits, antérieurs et en cours, avec des informations exactes et fiables. Le résultat obtenu est la baisse du coût des emprunts pour les consommateurs et moins de coût d’investigations et de charges pour les établissements de crédits. La population en général sera le plus grand bénéficiaire de ces améliorations.

Les recherches ont également montré que le niveau de vie dans les pays, où il y a quelque types de centrales de risques, est plus élevé que dans les pays où il n’y en a pas, comme l’information dans ces centrales de risques renforcent la croissance du marché du crédit en améliorant l’accès aux prêts.

Les centrales de risques les plus efficaces comportent des informations tant positives que négatives sur les crédits. Cela permet de reconnaître ceux qui honorent leurs responsabilités de remboursement, car ils se forgent une « garantie de réputation », ainsi que ceux qui ne remplissent pas leurs obligations.

En ayant une base de données dans lesquelles on peut vérifier les informations sur les dettes antérieures et/ou en cours, les coûts engendrés par les demandes de crédits seront réduits vu le niveau de détails et la fiabilité des données contenues dans la centrale des risques, et les établissements de crédits auront moins de soucis sur les possibilités de non-dits sur les dettes du demandeur.

En conséquence, le pourcentage de la population jouissant d’un accès au crédit, dans des pays où il y a une centrale des risques, est plus élevé que dans les pays où ces registres n’existent pas.

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Parmi les avantages pour les emprunteurs dits « bon payeurs », citons : L’augmentation du pouvoir d’achat Une plus grande disponibilité du crédit Moins de coût du crédit La motivation poussée par un historique de crédit positif, d’où une garantie de réputation

Parmi les avantages des établissements financiers ayant accès à la centrale des risques, citons : Des pratiques plus précises d’octroi de crédit Moins de défauts de paiements et de charges Moins de coûts d’investigations sur les demandeurs Augmentation de l’offre de prêts à plus de clients et à des montants plus élevés Une meilleure rentabilité.

Normalement, les centrales de risques publiques opèrent pour assurer la transparence des déclarations des institutions financières et pour maintenir un certain contrôle du processus d’octroi de crédit des IMF et des banques qui sont sous leur juridiction. D’un autre côté, les centrales de risques privées sont là pour répondre aux besoins du marché. Vu leurs différents mandats, les centrales publiques ne sont pas en place pour se substituer aux centrales privées. Quelque soit le modèle utilisé, un système efficace de centralisation des risques peut largement renforcer les capacités du système financier d’un pays à octroyer des crédits à des individus qualifiés et à des entreprises privées, surtout aux PME ainsi qu’aux entreprises commerciales. L’histoire a montré qu’une centrale des risques privée répond mieux aux besoins du marché et constitue la solution désirée pour un pays. Toutefois, les pays diffèrent et l’expérience montre que, quelque soit la forme de la centrale des risques, il y a toujours une solution locale.

Dans plusieurs pays semblables à Madagascar, le pourcentage de la population éligible aux, ou possédant une expérience dans les crédits, est tellement faible que ceux qui brassent les affaires sont réticents à investir les capitaux nécessaires à la mise en place d’une centrale des risque, car ils croient que cette centrale n’est pas rentable. Ainsi, c’est au secteur public de combler cette lacune. Cela semble être le cas à Madagascar en termes de potentiels pour une centrale des risques privée.

1.4.2 LE SECTEUR DES IMF A MADAGASCAR

Le secteur de la microfinance couvre la plupart du pays et existe depuis plus de quinze ans. La première IMF a été agréée en 1999 et est sous la supervision de la CSBF. Le nombre d’institutions agréées a atteint les 10 (dont une IMF qui travaille sous la régulation bancaire, mais supervisée par le groupe Microfinance de la CSBF) et le nombre d’IMF non-agréées est de 19. Seules les IMF agréées sont sous la supervision de la CSBF. Il est dit que quand la loi bancaire n° 2005-016 est appliquée, toutes les IMF non agréées devront avoir leur agrément et seront toutes supervisées par la CSBF.

Un tableau détaillé, inclus dans ce rapport dans l’Annexe A donne des informations pertinentes sur les IMF agréées et non-agréées, et leurs portefeuilles de crédits. Ces informations ont été obtenues pendant des entretiens en personne ou au téléphone. Un résumé de toutes les IMF agréées, est notée plus bas et les détails des entretiens par IMF sont écrites dans l’Annexe I.

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Nom de l’IMF Nombre de bureaux

Nombre d’encours de crédits % de portefeuilles à risques de 30 jours ou plus

CECAM 180 17466 6.0

OTIV/TANA 40 7111 6.0

OTIV/DIANA 5 1106 4.0

OTIV/SAVA 19 711 20.0

OTIV/ALAOTRA 12 4677 6.0

OTIV/TOAMASINA 26 3289 20.0

AECA 33 1044 19.0

ADEFI 44 6612 5.3

TIAVO 39 6553 10.0

SIPEM 9 907 5.0

TOTAL 407 49567 N.A.

Le tableau ci-dessous montre un résumé statistique des IMF non agréées :

Nom de l’IMF Nombre de bureaux

Nombre d’encours de crédits % de portefeuilles à risques de 30 jours ou plus

CEFOR 5 3128 5.4

VOLAMAHASOA 5 6563 12.0

APEM/PAIQ 4 570 3.0

SOAHITA 1 122 5.0

SAFF/FJKM 1 474 10.0

TIAVA 1 63 100

HARDI 1 169 2.0

HAINGONALA 3 6500 6.8

CDA 1 659 20.0

ACOA 8 2402 25.8

ODDER 12 200 15.0

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 8

Nom de l’IMF Nombre de bureaux

Nombre d’encours de crédits % de portefeuilles à risques de 30 jours ou plus

ICAR/FIVOY 9 523 4.0

VAHATRA 3 605 25.6

MAHAVOTSE 3 8712 0.1

SILAC 1 1029 11.0

TITEM 27 174 12.0

Entreprendre à M/car 7 1500 8.0

PRBM 2 1488 10.0

TSINJOAINA Non disponible Non disponible Non disponible

TOTAL 94 34881 N.A.

Comme mentionné plus haut, la CSBF estime qu’il y a environ 49476 encours de crédits au sein des IMF agréées, à la date du 31 juillet 2006. Il y aurait environ 34881 crédits en cours parmi les IMF non-agréées, (déterminé selon des contacts directs avec ces institutions, mais une d’entre elles n’ont pas pu être contactée), ce qui emmène le nombre total de crédits en cours dans les IMF à 84300. La population totale âgée de 18 ans et plus est de 8,5 millions et le nombre limité de crédits reflète l’aspect conservateur des pratiques de crédits à Madagascar. Ces pratiques conservatrices résultent de l’incapacité des IMF à déterminer ou vérifier les habitudes de remboursement et les dettes antérieures ou en cours d’un demandeur de crédit, ainsi que les capacités limitées des individus à gérer les remboursements.

Les IMF font surtout face à deux problèmes significatifs:

1. Le fait que l’emprunteur ne divulgue pas régulièrement l’état de leur situation d’endettement quand ils demandent un crédit présente la probabilité de leur incapacité à honorer leurs obligations, ce qui équivaut à des problèmes de défauts de paiement. Contrairement à d’autres pays, les IMF malgaches n’ont pas de territorialité. Cela veut dire que les emprunteurs peuvent contracter des prêts dans plus d’une institution sans que les autres IMF ne soient au courant des autres prêts contractés, ce, à case de la nature concurrentielle du secteur des IMF. Si une IMF ne peut pas découvrir un endettement existant et inavoué, il y a une forte probabilité pour que le crédit soit approuvé, malgré le défaut. Les IMF pensent qu’une CR est une étape positive pour enrayer ce problème.

2. L’incapacité de déterminer la volonté réelle de rembourser, de la part du demandeur. Le temps et l’effort pour déterminer cette volonté sont longs et, dans plusieurs cas, les investigations ne sont pas conclues, ce qui résulte au rejet de la demande de crédit ou à la diminution du montant alloué. Ces deux cas restreignent la croissance du portefeuille désirée par les IFM. Les dirigeants d’IMF croient également qu’une CR pourrait aider à faire face à cette situation.

Pour aborder ces problèmes, quelques IMF pourraient se partager des informations, d’une manière non officielle et par téléphone, sur une base limitée. Cet échange d’informations est né due à la nécessité, toutefois, en violation de la Loi sur le Secret Bancaire. L’existence d’une CR pour les IMF, avec une législation claire et amendée autorisant l’échange d’informations sur les données de crédits et l’identité,

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pourrait résoudre ce problème.

La Centrale des Risques de la Banque Centrale de Madagascar (CRBCM)

La centrale des risques a été créée en 1975 et fut informatisée en 1980. Elle contient des informations sur des crédits et des informations sur l’identité des emprunteurs, transmises par les banques sous la supervision de la Banque Centrale de Madagascar.

La base de données fonctionne avec le logiciel COBOL, sous Windows 95. Vu qu’il n’y a plus de mise à jour de ce système, l’institution prévoit de migrer vers la gestion de base de données sous ORACLE en 2007.

La CR engage 6 personnes – 2 cadres et 4 personnels d’appui. Les deux cadres sont : le responsable de la Centrale des Risques et le responsable informatique. Les rôles des 4 autres employés n’ont pas été spécifiés.

Actuellement, il y a 3000 crédits en cours et 4000 crédits intégralement remboursés dans la base de données de la CRBCM. Il y a également des copies sur papier des crédits placés dans la centrale, des informations remontant à 1975.

Tous les mois, toutes les banques primaires donnent à la CRBCM toutes leurs informations sur les crédits en cours, dont le montant est supérieur à MGA 10 millions (4850 Dollars US) 1. Une fois qu’un crédit est reporté dans la CR, il le sera toujours jusqu’à son remboursement intégral, même si le solde est inférieur à MGA 10 millions. Les informations sont transmises par les banques primaires à la CR par disquettes, sur un format standard. Toutes les informations qui ont été contenues dans la CR ont été sauvegardées, pour archives.

Les dirigeants des banques ont indiqué leur satisfaction, et croient que toutes les banques déclarent les informations requises sur les crédits.

Contrairement à quelques autres cas, les banques primaires de Madagascar n’ont pas d’accès direct à l’information stockée dans la CRBCM. Chaque mois, les banques reçoivent une disquette contenant la liste des crédits en cours et les crédits remboursés enregistrés dans la CRBCM.

Voici le processus de déclaration d’informations sur les crédits : Quand un nouveau crédit est déclaré, la banque (primaire) doit envoyer les informations suivantes sur

papier : Le nom, le(s) prénom(s) de l’emprunteur Sa date de naissance Son lieu de naissance L’adresse postale de l’emprunteur : numéro, rue, quartier, district, province, code postal Sa situation matrimoniale Optionnel : les noms du père et de la mère de l’emprunteur (nom de famille, prénom ou les deux) Le numéro de CIN pour les personnes physiques

1 Plusieurs suggestions retentissent en ce qui concerne le seuil du montant, certains vont jusqu’à 50 millions Fmg (8200 Dollars US).En fait, la monnaie officielle est le MGA ou Ariary et le seuil a été vérifié (auprès de cinq différentes sources) et il est de MGA 10 millions ou $ 4850.

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Nom de la société emprunteuse Le statut juridique de la société Le NIF (numéro d’identification fiscale) L’objet de l’activité de la société

La BCM assigne un code unique pour chaque emprunteur listé dans la base de données. Quand la nouvelle information est reçue d’une banque, la base de données de la CR est consultée pour voir si l’emprunteur est déjà codifié, sinon, on lui assigne un nouveau code. Si l’emprunteur est déjà codifié, le même code est utilisé pour le nouveau crédit déclaré et la banque déclarante est avisée si on a utilisé le même code ou si on en a assigné un nouveau. Les détails du prêt sont alors enregistrés dans la base de données de la CR. Les informations sur papier sont conservées auprès de la CR.

Une fois un code assigné, la banque qui fait la déclaration enregistre ce code dans sa propre base de données. Ensuite, chaque mois, les banques transmettent les informations suivantes – qu’ils doivent déclarer sur les crédits – à la centrale des risques :

Nom Nationalité Province Code assigné par la centrale des risques Solde du crédit Type de crédit Durée du prêt (court terme : moins de deux ans – moyen terme – 2 à 5 ans; Long terme – 5 ans et

plus) Nom de la société Objet de la société Types d’activités

Une fois l’information mise à jour – mensuellement – est placée dans la base de donnée de la CR, un programme est lancé pour extraire l’information sur les crédits en cours et ceux remboursés. Les clés de recherche, pour extraire ces informations, sont : les noms des emprunteurs et le code qui leur a été assigné dans la centrale des risques. Les encours de crédits sont calculés. Cette information est alors placée sur disquette et est envoyée aux sièges sociaux de chaque banque primaire. Les seuls détails qui y figurent sont limités aux noms des emprunteurs, et au solde de leurs dettes.

Ces informations sont limitées ces données cause de la loi sur le secret bancaire qui ne permet aucun échange d’information sur le crédit. Les dirigeants de banques pensent qu’en déclarant le nom de l’emprunteur, et son solde de dette, ils sont en conformité avec la loi. Ils ont également confirmé que les banques ne peuvent pas s’échanger directement – entre elles - des informations sur des crédits. Notons que la loi bancaire est actuellement en cours de révision.

Les dirigeants de banques indiquent qu’on pense à étendre la base de données de la CR pour y mettre les informations sur les IMF, dépendant des résultats de cette mission. Ils nous ont, en outre, indiqué que le financement existe pour cette extension, si l’inclusion des données sur les IMF est faisable.

L’on a demandé aux gestionnaires de la CRBCM de déterminer la capacité actuelle du système et l’espace disque utilisé. Il en est sorti que la base de données possède une capacité totale de 15 Giga octets. L’espace actuellement utilisé, avec 7000 crédits enregistrés, occupe 57 Mega octets, ce qui laisse

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plus de 14,9 Giga octets disponibles pour l’extension2.

Si la base de données de la CR est étendue, l’espace disque est plus que suffisant pour enregistrer les 84300 crédits au sein de différentes IMF. Le facteur inconnu est : quel sera l’impact de la migration vers le système de gestion de base de données Oracle sur l’espace disque quand il faudra étendre la base de données.

Les gestionnaires de la CR nous disent que la structure d’information peut être modifiée et que le système peut intégrer les données des IMF vu que les modifications d’informations ne sont pas importantes. Il est prévu que les modifications seront de nature mineure, donc, selon l’espace disque restant, les données des IMF peuvent être placées dans la Centrale des Risques.

Base de données des chèques impayés

A Madagascar, il est illégal d’émettre des chèques sans provisions. Une loi est prévue à cet effet. La loi a requis la création d’une base de données, ainsi que la déclaration des chèques impayés au sein de cette base de données. Ce qui préempte la loi sur le secret bancaire à propos des échanges d’informations. La base de données a été établie en 2000 et tous les chèques impayés y sont reportés et y sont maintenus. Le nombre actuel de chèques impayés dans cette base de données est inconnu, toutefois entre 8000 et 9000 chèques y ont été reportés en 2005.

Chaque mois, le Banque Centrale crée une disquette contenant les informations mises à jour sur les chèques impayés du mois en cours, et envoie l’information en format imprimé à toutes les banques.

La base de données sur les chèques est séparée de la CRBCM.

Chaque mois, la BCM doit rapporter tous les cas de chèques sans provisions à la Justice.

Les informations transmises à la BCM sur les chèques impayés sont : Le nom complet de l’émetteur Sa date de naissance Son adresse Sa profession La nature de son compte Son numéro de compte Le montant du chèque La date de paiement Le nom du bénéficiaire du chèque

L’information est transmise par les banques sur papier. Les responsables de la BCM enregistrent alors l’information dans la base de données des chèques impayés. 50000 chèques impayés sont enregistrés dans la base de données et les ajouts des 5 dernières années sont répartis ci-après :

2 Mamy Andriamahenina assure le suivi des discussions avec le groupe d’informaticiens de la CRBCM

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Année Nombre de chèques enregistrés dans la base de

données 2001 9615 2002 9418 2003 9983 2004 9370 2005 8759 Total 47145

Dans la section légale de ce rapport, il est écrit que les informations sur ces chèques impayés peuvent être échangées avec les banques et les IMF, vu qu’elles ne sont pas touchées par la loi sur le secret bancaire.

1.4.3 LIVRABLES, SELON LA DESCRIPTION DE LA MISSION

1. Collecte de données

Le contenu basique d’un dossier de crédit - d’un individu ou d’une entreprise - au sein d’une CR/CE sont divisés en quatre composantes. D’abord l’identité ou information sur la filiation ; ensuite l’expérience en information sur le crédit figurant dans l’objet du dossier de crédit ; puis, les informations sur les personnes autorisées à accéder à la CR/CE ayant vu le dossier ; enfin, la section pour les commentaires relatifs à l’objet du dossier. Les informations de filiation et les informations sur le crédit sont données, dans ce cas, par les IMF. Pour que les IMF prennent des décisions plus précises, l’information enregistrée dans une centrale des CR/CE devraient contenir les lignes suivantes, selon les meilleures pratiques :

L’identité: Le but d’inclure cette information est d’identifier personnellement l’individu ou l’entreprise, et cela permet d’enregistrer de manière exacte une information sur le crédit et d’extraire une information précise de la base de données quand une recherche d’informations est formulée à propos d’un demandeur de prêt :

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 13

Informations sur l’identité

* nom de l’individu – prénom(s) et nom de famille

* dénomination de l’entreprise – nom officiel, nom commercial et

style (s’il y en a)

* numéro de la carte d’identité nationale (individus)

* numéro d’identification fiscale (entreprises)

* Adresse – numéro, rue, quartier, district, province et code postal

Date de naissance de l’individu

Situation matrimoniale – nom du conjoint(e)

Nom de son employeur (pour les salariés)

* statut juridique de l’entreprise

* = information obligatoire

Lors de nos discussions avec les IMF, il a été déterminé que les informations obligatoires sont gardées dans leurs bases de données et que les programmes d’extraction pouvaient être lancés en « interne » dans leur département informatique, qui pourraient préparer l’information en format électronique, afin de les transmettre dans une CR/CE. Normalement, les IMF possèdent aussi le reste des informations.

Information sur le Crédit La meilleure pratique est citée ci-dessous. La disponibilité de cette information dissipera les préoccupations exprimées par les IMF sur ceux qui ne divulguent pas leurs dettes en cours au moment où ils demandent un prêt. Cela permettra également aux IMF de mieux évaluer la capacité de leurs clients à gérer des remboursements additionnels dans le cas où un autre prêt leur est accordé. Cela permettra aussi de reconnaître les demandeurs de prêts qui sont reconnus comme de bons payeurs et responsables, ainsi que les mauvais payeurs qui représentent de plus gros risques. Finalement cette information permettra aux IMF de déterminer plus rapidement si un demandeur de crédit est déjà endetté quelque part ou au sein d’une de leurs propres agences.

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Information sur le Crédit (Décrit comme étant une ligne commerciale)

Nom de celui qui accorde le crédit

Date où le montant du crédit est versé/viré

Montant total initial du crédit

Payer mensuellement

Durée du prêt (court, moyen ou long terme)

Date du dernier paiement/remboursement

Solde de paiement

*mode de paiement (1 à 9)

Garantie(s)

* le mode de paiement est détaillé dans l’annexe G

Toutes les IMF que nous avons rencontrées ont indiqué qu’ils ont ces informations sont disponibles au sein de leur base de données, sauf pour le mode de paiement, et il est également confirmé que les banques ont des informations similaires. Donc, si les meilleures pratiques sont appliquées, toues les informations sur les crédits devraient être enregistrées selon le format proposé ci-dessus.

Un format unique et validé pour les informations sur l’identité et sur le crédit devrait être accepté par tous les IMF quand ils transmettent ces données à la CR/CE. Des exemples de formats sont donnés en annexe B.

Les meilleures pratiques exigent qu’il n’y ait aucune restriction à propos de l’échange d’informations vu que celles-ci se rapportent à la taille de la structure, que le remboursement du crédit contracté soit en règle ou à risque (accusant un retard ou un non paiement).

Tous les crédits enregistrés dans les bases de données des IMF devraient être inclus dans une centrale des risques, quelque soit le solde et l’état de paiement.

Méthodes de collecte d’information: Actuellement, dans les pays développés, les données sont transmises à une CR de plusieurs façons : premièrement, par Internet ; ensuite par connexion directe ; troisièmement, par bande magnétique ; quatrièmement, par disquette. Tous ce moyens sont des méthodes efficaces, vu que celui qui transmet les données s’efforce de soumettre des données exactes et à un moment précis.

La meilleure pratique est que l’information est transmise mensuellement, et selon les fournisseurs de données dans la CR/CE, la soumission d’information par divers IMF devrait être échelonnée sur le mois pour s’assurer que toutes les informations sont promptement et efficacement placées dans la base de données.

A Madagascar, le moyen utilisé par les IMF pour transmettre les informations est via disquette et c’est ce

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qui est recommandé dans les phases initiales de la création d’une base de données (CR) des IMF ou pour l’extension de la CRBCM. Les informations transmises à la CRBCM, par les banques, sont sur disquette, donc la CRBCM est capable de gérer plus d’information en utilisant ce moyen. Comme l’Internet devient plus usité à Madagascar, les informations pourraient se transmettre sous format Excel et envoyés par e-mail. Pour le moment, toutefois, cela devrait se faire par disquette.

Dans les pays en développement, les données des institutions de crédit ne sont disponibles que sur papier et il est recommandé de ne pas imiter ces cas, vu l’effort requis pour saisir toutes les informations dans la base de données. Il y a aussi la probabilité, basée sur les preuves empiriques, que ceux qui transmettent l’information ne sont pas sûrs de garder toutes les vieilles données (sur papier) et celles qui sont nouvellement mises à jours toutes les 30 jours.

2. Evaluation du secteur de la microfinance

Rencontres avec les acteurs clés pour évaluer l’existant en matière de système d’informations sur les crédits pour de petits prêteurs, l’état actuel du secteur des IMF, ses prospections à moyen terme et la perception des parties prenantes à propos des risques causées par l’insuffisance des données sur la solvabilité et l’endettement des demandeurs de crédit.

Le marché actuel du micro crédit est tel qu’il n’y a que peu d’informations, relatives à l’endettement et à l’intention de rembourser, disponibles pour les institutions quand ils doivent décider de l’octroi ou non d’un prêt. Les institutions de crédit passent beaucoup de temps à tenter de confirmer une information qui leur est donnée par un demandeur, ce qui augmente les coûts inhérents au processus d’étude, ainsi que le délai de décision. Dans certains cas, des institutions demandent aux clients de soumettre une confirmation écrite de leurs opérations bancaires, ainsi que des opérations avec d’autres institutions de crédit – s’il en est – pour décider de l’octroi ou du refus d’un crédit.

Les IMF nous ont indiqué que leurs prévisions de croissance, à moyen et long terme, sont excellentes. Il y a une distance considérable entre le nombre d’épargnant et le nombre d’emprunteurs, et des efforts sont en cours pour convertir les épargnants en emprunteurs. Dans quelques IMF, les emprunts couvrent l’assistance aux entreprises ou aux activités de groupements féminins, et même des prêts immobiliers/logements, des prêts scolaires ou pour d’autres besoins de consommation. Cette expansion des raisons de prêts dépend du mandat de chaque IMF. L’expansion est évidente chez CECAM (l’IMF la plus large du pays) et SIPEM. La microfinance ne touche que 6% de son marché potentiel et couvre seulement 2% de la demande potentielle en matière de crédit3. La Bank of Africa, la banque qui a la couverture la plus large et un des grands acteurs de la microfinance, est optimiste concernant la croissance continue des IMF. La BOA donne des crédits – en gros – pour 6 IMF (dont 5 agréées), ainsi qu’à des coopératives. Les crédits octroyés par les IMF, financés par la BOA, sont au nombre total de 10000 (nouveaux crédits) et 40000 crédits de refinancement (information fournie par la BOA). Pendant la mission, il a été déterminé que 2 nouvelles IMF ont demandé leur agrément et ils espèrent être opérationnels d’ici la fin 2006. Ce qui est une bonne augure pour la croissance du secteur des IMF. L’information vient d’un représentant d’Opportunity International et a été confirmée par la CSBF.

Les IMF sont d’accord que le manque d’informations sur l’endettement d’un demandeur de crédit crée deux problèmes. Le premier est qu’on ne peut pas former une image complète de la structure de la dette de l’emprunteur, ni de sa capacité à gérer des remboursements supplémentaires, ce qui mène à des décision (de crédit) imprécises, d’où plus de défauts de paiement. Le second problème est que cette situation a engendré des pratiques restrictives en matière de crédits, ce qui entrave la croissance du secteur.

3 Country Level Effectiveness and Accountability Review (CLEAR), 2005

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Confidentialité/Restrictions sur l’accès à l’information et suggestions de moyens pour faire face ces contraintes. Bien que les personnes que nous avons rencontrées n’aient pas mentionné de préoccupations sur la confidentialité, les deux domaines décrits comme étant des restrictions sont : premièrement, la non déclaration des états de dettes et l’effort considérable à fournir pour tenter de découvrir l’endettement (des clients) ; deuxièmement, la difficulté de définir l’honnêteté/intégrité des demandeurs de crédit décrit dans leur déclaration d’intention de remboursement ; troisièmement, le délai prolongé pour résoudre ces problèmes. L’absence de la centralisation des risques est perçue comme une restrictions de par le fait que les IMF savent que s’il en avait une, leurs trois problèmes pourraient être résolus, et même si ce n’est pas une solution parfaite, une CR augmenterait en valeur et en importance dans le temps, avec le développement de la microfinance.

Se rapportant à la confidentialité, il y a des remarques concernant « le cadre réglementaire et les changements légaux ».

Les informations requises et la capacité de donner l’information Les personnes que nous avons rencontrées acceptent que l’identité et les détails des opérations de crédits des individus et des entreprises, au sein des IMF, soient des composants cruciaux d’une centrale des risques. L’intérêt d’avoir des informations sur les états financiers comme étant une composante de la nase de données a été manifesté. En fait, plusieurs personnes ont déclaré que toute information qui pourrait accélérer le processus de décision (de crédit) serait positive. Bien qu’il serait utile d’avoir des informations comme les chèques impayés, les actions en justice, les défauts de paiement du fournisseur de compte, la tendance n’est pas unanime. Un des problèmes est qu’à Madagascar, cette information n’est disponible qu’en « version papier ». Par exemple, les données du tribunal de commerce, les données sur les titres fonciers et l’immatriculation sont imprimés.

La mise en place d’une centrale des risques se fait par phases, quand la base de données est créée, pour enregistrer les informations les plus cruciales pour les utilisateurs. Dans ce cas, les IMF ont identifié les informations sur l’identité et sur les dettes comme étant les plus importantes. La construction de la base de données d’une CR est un travail complexe et fastidieux, et la patience est de rigueur et il faut comprendre que les données, en plus des éléments cruciaux, ne seront pas reportées dans la centrale en temps réel. Insérer des informations dans une base de données, c’est comme construire une maison, avec l’information sur l’identité comme fondation, l’information sur le crédit comme rez-de-chaussée et toutes les autres données comme toit. Remplir une base de données d’une autre manière poserait problème.

Ayant directement participé à la gestion d’une CR au Canada, et ayant observé la mise en place de CR dans plusieurs pays, le consultant valide cette approche comme étant la meilleure pratique et garante de succès. Les mises en places récentes de CR ayant suivi cette approche, d’un point de vue des CR privées, ont été faites au Kazakhstan, en Turquie, en République Dominicaine, et sont en cours en Russie et en Ukraine. Pour les CR publiques L’Egypte, la Cisjordanie et Gaza en sont des exemples et des plans similaires sont prévus aux Bahamas et au Monténégro.

Volonté, et capacité, des IMF agréées et non agréées de participer à l’échange formel d’informations, à des services payants d’une CR et à se conformer aux règles générales des normes de déclaration. Volonté et capacité de participer :

Les IMF acceptent, et désirent, de partager leurs informations et d’utiliser les services d’une CR ou d’un CE. Actuellement, il y a – par nécessité – des échanges d’informations verbaux, informels et limités entre les IMF. Cette activité indique qu’un processus plus formel, tel qu’une CR/CE, serait plus en règle.

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L’échange d’informations comporte quelques conditions/préoccupations (selon les IMF), toutes fondées et typiques de plusieurs pays où la mise en place de base de données sur les crédits est en considération. Ces conditions/préoccupations ne sont pas dans un ordre particulier d’importance :

1. Les IMF doivent fournir leurs informations avant de pouvoir faire des recherches sur les emprunteurs dans la CR/CE

2. La confidentialité des informations dit être assurée

3. Les données doivent être contrôlées par le CSBF, comme tierce partie, vu la concurrence entre IMF

4. La réoccupation subsiste dans le fait que certaines IMF pourraient débaucher les clients des autres en utilisant frauduleusement les informations d’une base de données.

5. La préférence est de donner les informations sur les mauvais payeurs en premier lieu

6. La méfiance que des IMF ne seraient pas honnêtes dans leurs déclarations et qu’elles ne donneraient pas toutes les informations, ou certaines informations, serait erronée

7. Informations jour ou périmées

Payer pour les services d’une CR/CE :

Les IMF seraient d’accord de payer un frais raisonnable pour rechercher des informations dans une CR/CE lors des investigations. Nous v’avons pas discuté de montant, toutefois, tous ont reconnu la valeur qu’une CR pourrait avoir dans l’aide qu’elle apporte pour les recherches sur les demandes de crédits. Les délais d’approbation seraient raccourcis et les coûts globaux des investigations vont diminuer, comme cela é été prouvé clairement dans le monde où un type de CR existe. Une suggestion était que le prix à payer devrait être un pourcentage du prix au détail, pour commencer, et augmenter graduellement vers le prix réel dans une certaine période.

Conformité avec les règles générales des normes de déclarations :

Les IMF n’ont pas eu de préoccupations relatives à ce domaine et le point de vue était que si toutes les IMF se conformaient à déclarer tous leurs crédits (dans une CR), cela constituerait une base de données honnête et fiable. Les règlementations pourraient dissiper certaines des inquiétudes notées dans la partie « volonté de participer » ci-dessus. Les meilleures pratiques demandent que des directives soient établies pour l’enregistrement des données, ainsi que pour l’utilisation des données par des utilisateurs autorisés de la CR.

Mesures incitatives pour les IMF non agréées pour qu’ils participent dans l’échange d’informations :

Actuellement, la CSBF a le pouvoir de demander que les IMF agréées transmettent leurs informations à une CR/CE. Quand la Loi sur la Microfinance est appliquée, cela sera difficile à cerner si la CSBF devait décider de rendre obligatoire l’enregistrement de ces données dans une CR/CE.

Sinon, voici des suggestions de moyens pour encourager toutes les IMF à participer :

Il est important de rappeler que les obstacles à l’échange d’informations sont « le manque de confiance » et « l’inquiétude de voir ses crédits/clients débauchés par la concurrence ». En même temps, toutes les IMF de Madagascar font face aux mêmes défisse rapportant à l’absence de centrale des risques et ils bénéficieront tous de la création de la CR, vu qu’ils contribuent avec leurs informations propres.

Un fait important à considérer, et à se rappeler, est que les meilleures pratiques ne prévoient pas de rémunération financière à une entreprise pour leur contribution d’informations dans une CR. En fait, le consultant n’est pas au courant si de telles pratiques ont cours dans un pays.

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Mesures incitatives :

1. La reconnaissance de la valeur de l’information contenue dans la centrale serait un outil nécessaire pour que toutes les IMF contribuent. La valeur primaire est de déterminer l’évolution de la structure de dettes d’un demandeur et de connaître son intention de rembourser. Une fois que les IMF reconnaissent et adoptent cette valeur, ils devraient normalement demander à accéder à la base de données de la centrale. L’accès serait alors accordé à la condition qu’ils fournissent d’abord leurs informations.

2. Si leur préoccupation est que les concurrents, qui ont consulté la base de données, débauchent leurs clients/produits, l’on pourrait imposer une condition qu’avant que tout utilisateur autorisé de la CR/LE ne fasse une recherche, il doit avoir le consentement écrit du sujet de recherche, c'est-à-dire, de celui qui a contracté le crédit. Ce consentement écrit fait partie des meilleures pratiques et un exemple de « déclaration/clause de consentement » est attaché en « annexe D ».

3. Pour des raisons de concurrence, s’il y a réticence d’avoir le nom d’une IMF avec un crédit, comme institution ayant octroyé le crédit, le nom pourrait être « masqué ». Ce qui veut dire : seul le type de secteur, de l’institution de crédit, serait montré et non le nom de l’institution. Avant de mettre cela en pratique, tous ceux qui fournissent les données devraient se mettre d’accord qu’aucun nom d’institution ne sera montré. Cela ne fait pas partie des meilleures pratiques, mais si cela constitue une solution pour que les IMF échangent leurs données, on pourrait l’adopter pour une période limitée.

4. Les preuves tangibles de la réduction des coûts d’investigations par l’utilisation les informations d’une CR/LE, et

5. Les preuves tangibles de la réduction des pertes de crédit par l’utilisation les informations d’une CR/LE

6. Donnent aux comités de crédit des données factuelles avec lesquels on prend de meilleures décisions de crédit

7. La garantie de meilleurs délais d’approbation de crédit. Les délais allongés dans l’approbation sont une préoccupation de tout le secteur, comme l’ont précisé les IMF que nous avons rencontrés.

Besoins et disponibilité, en terme de matériel et de logiciels, requis par les IMF pour fournir et extraire des informations à/d’une CR Les informations devraient être transmises à, et extraites de, une CR/CE de la manière la plus efficace possible. Ce qui veut dire qu’une IMF avec un réseau d’agences/bureaux, devrait avoir une base de données consolidée et centralisée de laquelle elle soumet des données sur les personnes et sur les crédits à une CR/LE. Elle devrait envoyer les informations chaque mois, et ses agences transmettent leurs informations individuelles à le CR/CE. Il a été noté que la grande majorité des informations personnelles et de crédits des IMF est stockée dans une base de données centrale et ces IMF peuvent en tirer des informations et les mettre sur disquette afin de les placer dans une CR/CE. Dans ce cas, il n’y a pas besoin de matériel ou de logiciel supplémentaire. Nous avons trouvé que plusieurs IMF, ayant des agences en zones enclavées, ont trouvé des moyens novateurs pour que les informations de ces zones éloignées soient placées dans la base de données centrale. Toutes les IMF connaissent l’importance de la base de données centrale et, quand ils n’ont pas de logiciel spécifique pour la base de données, ils gardent les historiques de crédits de leurs clients sur fichiers Excel. Ces fichiers Excel peuvent être copiés sur disquette et transmis à une CR/CE.

Toutes les IMF ont leur siège social dans les villes à forte densité de population avec accès à l’Internet et aux réseaux téléphoniques. Cela veut dire que si une CR/CE des IMF était accessible par Internet, ces

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IMF qui sont connectées à leur siège, et à l’Internet, pourrait faire des recherches d’informations et en trouver, en quelques secondes. Ces IMF enclavées, n’ayant pas accès à la base de données pourraient téléphoner une agence connectée à la base de données et cette agence ferait la recherche d’informations.

Les IMF n’ayant pas de base de données centrale pourraient contacter une société comme Orchid Systems, qui réussi à fournir un logiciel pour les bases de données de plusieurs IMF, et trouver une solution. L’activité de Orchid avec les IMF remonte à 1999 avec son premier client : la SIPEM. Depuis, ils ont fourni des solutions logicielles pour Volamahasoa, Tiavo, ONG PAIQ et Titem. Ils sont actuellement en pleine négociation avec CEACM (la plus grande IMF du pays) et OTIV les a contacté pour commander le logiciel.

Orchid propose le logiciel « Orchid Microfinance » qui gère des données de crédits avec une composante enregistrement de la date d’octroi de crédit.

Le matériel nécessaire est disponible à Madagascar.

3. Evaluation de l’infrastructure existante à Madagascar

A Madagascar, il y a deux types de fournisseurs de services Internet.

En premier lieu, ceux ayant une licence VSAT, qui ont également une licence de radiocommunications.

La licence VSAT leur permet une connexion au réseau Internet international. La radiocommunication leur permet une technologie « sans fil » pour la transmission de données.

En second lieu, il y a les Fournisseurs d’accès Internet (FAI) qui louent les infrastructures des opérateurs ayant une VSAT pour vendre des accès à Internet.

Trois sociétés possèdent la licence VSAT – Telma, DTS et Gulfsat.

Il y a quatre FAI, qui sont Simicro, Blueline, Wanadoo et Orchid.

Gulfsat possède Blueline et DTS possède Wanadoo.

Les sociétés de télécommunications étendent leur réseau, avec la fibre optique, et ils espèrent qu’elle soit totalement opérationnelle en 2009 avec une connexion à haut débit (pour l’Internet) pour toute l’Ile de Madagascar.

En ce qui concerne le téléphone, trois sociétés existent – Telma, qui a six licences de réseaux, et les sociétés de téléphonie mobile Orange et Celtel, qui ont chacun une licence GSM.

Les parties Nord et centrale de l’Ile sont totalement connectées à l’Internet et au téléphone. Le sud est couvert par le téléphone et sera bientôt entièrement connecté à l’Internet. Le problème de couverture nationale se pose dans la région de l’extrême sud où l’accès au téléphone et à l’Internet est encore limité, mais les opérateurs se penchent à connecter cette zone.

En résumé, à l’exception de quelques bureaux d’IMF dans les zones enclavées, l’infrastructure actuelle de Madagascar permettra l’accès des IMF à une CR/CE et permettra également la transmission de données via Internet quand la CR/CE des IMF sera prête à accepter les données requiérant ce moyen de transmission.

Une analyse détaillée des infrastructures de télécommunications est attachée en « annexe E ».

En ce qui concerne les IMF, leurs sièges sociaux sont situés dans des centres urbains, et ils ont une base de données centrale. Ils maintiennent des bases de données de sauvegarde, en cas de perte de la base principale. Ils ont des onduleurs pour faire face des coupures de courant et dans les agences équipées de PC, normalement, chaque ordinateur est équipé d’onduleur.

Pour le cas de la plus grande IMF du pays, la CECAM, ils ont 180 bureaux et 90 d’entre eux se trouvent

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dans des zones sans électricité. Pourtant, ils ont trouvé le moyen d’assurer que les informations de ces 90 bureaux arrivent dans la base de données centrale de la société, tous les 30 jours. La connaissance de la technologie est évidente pour chaque IMF rencontrée et leur plan à long terme reflète une planification solide pour intégrer leurs réseaux d’agences/bureaux et la compréhension qu’ils doivent suivre l’évolution de la technologie pour pouvoir croître. Pour la CECAM, ils planifient de mettre en place 18 centres de traitement de données en 2007, et vers la fin 2008 ils vont donner des PDA à tous les 180 bureaux et avec l’Internet sans fil (mais cela dépend de l’expansion des FAI), cela leur permettra de transmettre et d’enregistrer les données sur disquette au sein de leurs bureaux régionaux. Ce type de raisonnement est rassurant dans le sens que les IMF seront bien positionnées pour participer activement dans une CR.

4. Revue de la réglementation relative aux informations personnelles et informations sur les crédit pour une CR/CE

La loi n° 2005-016du 29 septembre 2005 « Relative à l’activité et le contrôle des institutions de microfinance » a été votée par le parlement et signée par le Président. Pour qu’elle soit effective, le Ministère des Finances doit la publier, puis un décret d’application doit être déposé auprès du gouvernement. Le décret devrait inclure des détails des obligations de capitaux pour les IMF. Ces obligations ont été validées par le Ministère des Finances, les IMF et les bailleurs, en juillet 2006. Il a été déterminé que la traduction des lois (en langue malgache) a été faite et a été transmise au Ministère des Finances en mai 2006. Par la suite, le Ministère a changé ses procédures et a décidé que la traduction et la proposition de décret d’application doivent être déposés en même temps. Le décret sera déposé début septembre et, à ce moment, la loi et le décret d’application seront publiés. Le Coordonnateur de la Microfinance estime que la loi sera effective d’ici la fin 2006.

La loi n°2005, malheureusement, ne fait aucune référence à/aux : informations sur le crédit ; la transmission de données sur les crédits au sein d’une CR ; la confidentialité des informations. Il y a une mention indirecte aux données dans la phrase finale du Titre II, Article 10, Section (e) « la limitation des services financiers à seulement les membres. La phrase finale qui suit cette section dit : ‘le décès d’un membre permet la consultation de son solde d’épargne ou de crédit au sein d’une institution’ ». Il est difficile d’interpréter d’une manière exacte ce que cette phrase veut dire, mais on pourrait dire que la consultation du solde de crédit d’un individu n’est pas autorisée, sauf en cas de décès de celui-ci. Si tel est le cas, par extension, les données sur cette personne ne pourront donc pas être transmises quelque entité que ce soit, pas même au sein d’une CR.

Toutefois, dans le Chapitre II – règles communes, article 70, troisième phrase, il est écrit : « l’autorité de supervision des institutions de crédit est mandatée à assurer le bon fonctionnement des institutions et du secteur de la microfinance ». Cela semble autoriser la CSBF, si celle-ci sentait que le sens de la phrase serait vrai, à demander que toutes les IMF agréées doivent rapporter leurs données dans une CR/CE et que si un amendement de la loi sur le secret bancaire (voir plus bas) est faite, alors la CSBF pourrait autoriser l’échange d’informations personnelles et d’informations de crédits comme étant « une mesure pour assurer le bon fonctionnement du secteur de la microfinance ».

La seule loi qui traite directement de la confidentialité de l’information, c’est l’article 40 de la loi bancaire de 19954 (et les IMF sont soumises à cette loi). Elle dit : « les membres de la commission, toute personne participant, ou ayant participé, au contrôle des institutions de crédit, vu les conditions spécifiées dans la présente section, sont tenus par le secret professionnel conformément aux passages de l’article

4 Loi n°95-030 relative à l’activité et au contrôle des institutions de crédit

Source: http://www.banque-centrale.mg/l95030.asp

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3785 du Code Pénal. Ce secret n’est pas opposable à la cour en cas de poursuite judiciaire. La CSBF est autorisée à échanger des informations avec ses contreparties, sous condition de réciprocité et étant donné que les contreparties sont soumises au même secret professionnel qu’à Madagascar ».

L’interprétation est que les informations bancaires ne peuvent pas être échangées avec d’autres institutions financières supervisées par la BCM. Ce qui voudrait dire qu’une CR pour les IMF ne pourrait pas fonctionner à cause de cette restriction. La CRBCM en fait une interprétation similaire et c’est pour cela qu’ils ne donnent aux banques que le nom de l’emprunteur et des informations générales. On pourrait argumenter que même cette information partielle, est en violation de la loi. Pour éclaircir ce problème, une rencontre a été tenue le mercredi 16 août ave M. Daniel Rakotonirina, consultant juridique à la CSBF. Il a participé dans l’élaboration de la loi bancaire de 1995. Il a confirmé que l’article 40 ne permet aucun échange d’information. Il a également confirmé que l’article 378 du Code Pénal confirme cette interdiction de partager les informations fournies à la CRBCM par les banques. Tout échange d’information par ce récipiendaire est donc interdit. M. Rakotonirina a aussi confirmé que l’article 70, de la nouvelle loi sur la microfinance, n’a pas été prévu pour autoriser l’échange d’information et, une fois de plus, l’article 378 du code Pénal le confirmerait.

Les articles 35 & 36 6 soulignent les rôles de la CSBF comme suit : Article 35 « il est institué la Commission de Supervision Bancaire et Financière – CSBF – de la République de Madagascar (), chargée de superviser le bon fonctionnement des institutions de crédit, de vérifier le respect - par ces institutions – des dispositions qui leurs sont applicables, et de sanctionner les infractions. En particulier, la CSBF examine les conditions d’opérations au sein des institutions de crédits, assure la qualité de leur situation financière et contrôle le respect des règles de la profession ».

Article 36 : « la CSBF est présidée par le Gouverneur de la Banque Centrale de la République de Madagascar. Elle est composée :

du Directeur du Trésor d’un membre désigné par le Ministère des Finances du Directeur Général de la Banque Centrale d’un magistrat de rang au moins égal à un conseiller de la Cour Suprême, et désigné par le Premier

Président de ladite Cour de trois membres choisis pour leurs compétences en financières et bancaires et leur honorabilité. Ils

sont nommés par le gouvernement pour trois ans sur proposition conjointe du Ministre des Finances et du Gouverneur de la Banque Centrale.

En cas d’absence du Gouverneur, la présidence de la Commission sera assurée par le Directeur Général de la Banque Centrale

- Le président de l’Association des Banques, ou son représentant, participe, sans droit de vote, aux débats de la Commission relatifs aux projets en application de l’article 41 de la présente loi ».

5 L’article 378 dit: “Les médecins, chirurgiens ainsi que les pharmaciens, les sages-femmes et toutes autres personnes dépositaires, par état ou profession ou par fonctions temporaires ou permanentes, des secrets qu'on leur confie, qui, hors le cas où la loi les oblige ou les autorise à se porter dénonciateurs, auront révélé ces secrets, seront punis d'un emprisonnement d'un mois à six mois et d'une amende de 25 000 à 150 000 francs”. 6 Loi n°95-030 relative à l’activité et au contrôle des institutions de crédit

Source: http://www.banque-centrale.mg/l95030.asp

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La loi bancaire actuelle est en cours de révision. Mme Emma Andrianasolo, directeur de la Microfinance à la CSBF, nous a informé que le premier draft de cette loi ne fait aucune référence au secret bancaire et toute suggestion, de cette mission, serait considérée à être incluse dans les révisions.

Il est suggéré qu’une phrase soit ajoutée à l’article 40, et fasse aussi partie de l’additif à la Loi sur la Microfinance, pour régler le problème de confidentialité, dont voici la proposition : les informations personnelles et informations de crédit peuvent être échangées, au sein d’une centrale des risques des banques ou des institutions de microfinance, avec le consentement écrit de l’emprunteur »

Cette phrase rend claire la condition qui doit exister pour qu’il y ait échange d’informations. Le résultats et que les prêteurs (IMF et banques) pourraient avoir à ajouter une « clause de consentement » à leur dossier de crédit et que l’emprunteur le signe. La raison d’avoir cette clause dans le dossier est que le consentement permettrait à l’institution financière de faire des recherches d’informations dans une CR/CE des IMF, en plus de l’échange d’information dans la CR/CE. Comme la recherche est faite avant que l’emprunteur ne signe ses documents de prêt, il sera nécessaire d’obtenir son autorisation avant de faire la recherche.

Il pourrait y avoir des situations dans lesquelles l’emprunteur, commettant des défauts de paiement, ne pourrait pas être éligible à d’autres prêts et ils ne voudrait pas que ses défauts de paiements soient mentionnés dans la CR/CE des IMF. Dans ce cas, une deuxième phrase serait insérée dans l’article 40, et fera aussi partie de la loi sur les IMF :

« L’information sur les défauts de paiement d’un emprunteur pourra être échangé au sein d’une CR de banque ou d’IMF, tant que son défaut n’aura pas été soldé »

Cela assurera que les informations négatives pourront être échangées au sein d’une CR, légalement.

Une liste d’exemples de clauses de consentement est en « annexe D ».

Il a été déterminé qu’une méthode plus rapide et plus efficace de régler ce problème serait de mettre l’additif dans la loi sur la microfinance. Cet additif serait préparé par le CSBF et transmis au Conseil des Ministres pour approbation. Une fois approuvée, il pourrait être soumis à la session ordinaire du Parlement en octobre. Il est important d’avoir cet additif au Parlement à cette période car la prochaine session sera en mai 2007 et il y aura l’élection en décembre 2006. Son introduction est basée l’application de la Loi sur la Microfinance et elle ne sera pas appliquée avant la fin 2006. Ces propositions d’additifs ont été revues par Mme Emma Andrianasolo (Directeur de la Microfinance à la CSBF) qui a suivi, et qui suivra, l’évolution de la situation de cette loi.

Il serait conseillé de créer une « clause de consentement » et de l’introduire dans le marché, aussitôt que possible, pour anticiper le passage de l’additif.

Sans changement de la loi, la création d’une base de données sur les crédits/la centrale des risques ne pourra pas se faire.

Obligations de déclaration à la CSBF pour les IMF

Aujourd’hui, on compte 10 IMF agréées et 19 non agréées. Les 19 n’ont aucune obligation de déclaration à la CSBF. Avec la prochaine application de la Loi sur la Microfinance, ces IMF devront toutes être soumises aux mêmes obligations que les 10 IMF agréées.

Mme Emma Andrianasolo, Directeur de la Microfinance au sein de la CSBF, rapporte que les exigences actuelles dans les déclarations des banques ont été appliquées aux IMF agréées. La CSBF est en train de créer des obligations spécifiques de déclaration, comme c’est inclus dans la nouvelle loi, pour que ce secteur reconnaisse ses différences par rapport aux banques, ainsi que le besoin d’avoir différents types de données financières.

Selon la taille du bilan de l’IMF, elle aura donc à faire des déclarations mensuelles ou trimestrielles.

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L’IMF donnera ses états financiers ; la concentration des prêts ; les détails des prêts aux actionnaires et aux membres du conseil d’administration ; les prévisions de pertes ; les cash flows ; la solvabilité ; les investissements et les détails de toutes les activités à l’étranger.

Des visites sur sites sont effectuées pour réviser la qualité des crédits.

La CSBF n’a aucune information sur le nombre d’emprunteurs pour chaque IMF agréée et elle a effectué une recherche de cette information pour satisfaire les besoins de cette mission. Cette mission leur a procuré une copie de notre analyse, ci-jointe en « annexe A ».

Le CSBF est entrain de faire des changements structurels pour mieux gérer le secteur des IMF.

La déclaration des IMF à la CSBF

Si les recommandations de cette mission sont suivies, pour étendre la CRBCM afin d’y inclure les données sur les crédits et emprunteurs des IMF, alors il faudrait écrire des exemples de programmes d’extraction pour obtenir toute information que la CSBF voudrait voir. Cette information pourrait inclure des détails de chaque portefeuille de crédit des IMF, que ce soit sur les bénéficiaires ou sur les crédits. Une fois les informations enregistrées à la CR l’extraction est aussi simple que comme suit le détail de l’information requise est identifiée par un cadre/comité de la CRBCM, un programmeur saisit les critères de recherches dans le programme, et l’information est extraite de la base de données. Toute cette information devrait correspondre aux déclarations faites à la CSBF par les IMF.

5. Les options pour établir un bureau de crédit / échange de prêteurs pour IMF

Il y a trois scénarios possibles à considérer pour l’établissement d’un bureau de crédit / échange de prêteurs.

En conduisant l'évaluation de chaque scénario, on doit aussi considérer le temps nécessaire pour terminer chacun de ces trois scénarios, afin de rendre l'information des IMFs disponible aux IMFs.

Scénario # 1 - établir un bureau de crédit de secteur privé, probablement avec un associé expérimenté dans le bureau de reporting de crédit d'un autre pays, de préférence avec un registre de IMFs.

Avantages :

1. L’expérience est importante en établissant n'importe quel type de registre de crédit étant donné qu’un tel partenaire se rendrait compte de tous les problèmes qui peuvent surgir dans la construction d’une base de données et de la façon de les traiter.

2. L'appui technique serait disponible.

3. Le partenaire saurait comment utiliser le registre et comment travailler avec les fournisseurs de données et les utilisateurs du système.

4. L’argent serait disponible pour l'investissement en capital

Inconvénients :

1. Afin d'établir un registre privé, les meilleures pratiques exigent qu'une loi de reporting de crédit et des règlements soient en place qui soient concentrés sur les droits et protections du consommateur. Basé sur l'expérience d'autres pays, ceci pourrait prendre deux à trois ans et retarderait considérablement la disponibilité d'information de crédit dans le secteur des IMFs.

2. La construction d'un registre ne se produirait pas tant qu’une loi soit sûre d’être passée et une agrémentation soit publiée. Etant donné que la construction d'un nouveau registre pourrait prendre deux à trois ans, en plus de deux ans pour la loi et des règlements, un registre prendrait quatre à cinq

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 24

ans avant d’être disponible pour les IMFs.

3. Le secteur privé n'investira pas en capital tant qu’ils ne connaitront pas les détails de la loi et des règlements et si la loi sera simple à utiliser pour un registre privé.

4. Le partenaire privé établissant le registre voudrait certainement une part du capital et cela entrainerait l’espoir d’un bénéfice. Etant donné que l'activité de recherches prévue soit limitée dans un avenir proche, cet espoir ne serait probablement pas sattisfait. Les registres générent leurs revenus de l'activité de recherche et, une fois que la base de données soit mature, d'autres produits et services.

5. Il existe l’incertitude de savoir si les IMFs partagerait leur information propre de crédit avec un registre privé.

6. Le manque de bases de données automatisées telles que des titres fonciers, de registre de gages et nantissements, d’enregistrements de cour et registres d’entreprises, réduit le potentiel de contenu d'un registre privé. Ce type d’information est pertinent pour tous les utilisateurs, y compris ceux au delà des opérations bancaires et du secteur des IMFs et représente les meilleures pratiques.

7. Le consultant, basé sur sa longue expérience, ne connait pas à ce jour un registre de IMF qui soit réussi. Il y a quelques registres de banque centrale qui contiennent l'information de IMFs, mais pas exclusivement. Le registre de Crédit de la banque centrale d'Egypte est un exemple où la grande partie de l'information est le crédit bancaire, mais quelques banques sont engagées dans l'activité de microfinance et, par conséquent, ces crédits peuplent la base de données du registre.

Scénario # 2 - une, ou toutes les deux, les associations de IMFs (APIFM ou AIM), ou le CNMF, établissent un registre de IMFs.

Avantages :

1. Ce type d’institution est au fait du marché des IMFs et les membres des associations seraient engagés à fournir des données et à soutenir le succès de cette entreprise ;

2. Il y a une demande pour un registre régional de IMFs à laquelle l’APIFM essaye de répondre;

3. Aucun besoin d'être préoccupé par la rentabilité, ne serait probablement pas à but lucratif ;

4. Aucun besoin de collecter au delà de l'information des IMFs, remplir une base de données, et ne serait qu’échange d'un prêteur sans le besoin de droits et de protections du consommateur ou n'importe quelle loi de reporting de crédit

5. Le financement pourrait être disponible par le compte de défi de millénium (MCA) qui a mis de côté $150 000 pour l'achat de matériel et $100 000 pour l'achat de logiciel pour un registre de crédit de IMFs.

Inconvénients :

1. Le CNMF n'a aucune intention d’établir une base de données et souhaiterait plutôt voir une base de données de IMFs logée au sein de la Banque Centrale de Madagascar ;

2. Les IMFs interviewées seraient peu disposées à fournir leurs données propres. Les données devraient peut-être être mandatées, pour le partage par le CSBF, ce qui serait une solution peu pratique.

3. Seule l’APIFM a exprimé sont intérêt dans la construction d’une base de données et c'est seulement une base de données régionale pour laquelle ils étudient actuellement des offres. La base de données proposée est dans un secteur rural où les fermiers ont besoin de crédit et les IMFs ont besoin de plus d'information de crédit ;

4. L’inexpérience des associations dans l’établissement d’une base de données complète de registre de crédit ;

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 25

5. Le coût de construire un registre est d’un grand souci pour eux et ils n’ont pas de source de financement ;

6. Etant donné que la banque centrale du Madagascar gère actuellement un registre de crédit, il serait contreproductif d’installer une base de données de IMFs séparée qui ne soit pas une partie du registre de crédit de la banque centrale et serait redondant.

Scénario # 3 - expansion de la base de données existante du registre de la Banque Centrale de Madagascar.

Avantages :

1. Favorisé par toutes les IMFs, le CNMF et le CSBF ;

2. Toutes les IMFs fourniraient volontairement leurs informations propres au registre de crédit

3. Le CSBF est crédible comme gardien responsable des données de crédit propres des IMFs et en tant que institution tiers objective;

4. La base de données est déjà en place et les seules dépenses seraient le coût des serveurs pour augmenter la capacité (si nécessaire) et les programmateurs pour ajuster la logique de système dans l’entrée et la recherche de données, et pour établir l'accès internet pour les recherches

5. La banque centrale de Madagascar a un site Web actif qui pourrait être reprogrammé pour inclure une fonction de recherche en ligne;

6. Les IMFs peuvent fournir les données de crédit et les données démographiques dans un format automatisé ;

7. Il n’y aurait aucun besoin de passage de loi de reporting de crédit. Ce qui est nécessaire est un supplément à la loi de microfinance, autorisant le partage de données entre IMFs, quand la loi devient active ;

8. Aucun besoin de droits et de protections du consommateur, dans le court terme ou moyen terme;

9. L’argent fourni par le défi de millénium (MCA) contribuerait à l’expansion ;

10. Opportunité d'éliminer le seuil pour le reporting des banques privées;

11. Le système deviendrait disponible pour les IMFs et les banques privées afin de fournir plus d'informations au secteur du crédit et permettre une plus forte croissance économique ;

12. Cela n’empecherait pas la création d'un registre de secteur privé étant donné que ce registre établirait une interface au registre de la Banque Centrale pour accéder aux IMFs et à l’information des banques privées. Cet exact scénario a été récemment approuvé en Egypte ;

13. Il a déjà été entrepris d’inclure les crédits des IMFs dans un registre de banque centrale, avec les crédits bancaires. L'exemple le plus récent est en Egypte.

Inconvénients :

1. Il est peu clair si le registre de crédit de la banque centrale a les ressources pour entreprendre une expansion a l’heure actuelle.

2. Alors que les IMFs cherchent à avoir de l’information sur des relevés de compte inclus dans une base de données de microfinance, ceci n’est pas pratique à ce moment. Les plus grands soucis se trouvent dans le manque de divulgation/révélation de dettes par les demandeurs de crédit, et l'incapacité d'établir le caractère de paiement, ce qu'un registre pourrait faire. L'information financière pourrait être incluse à une date ultérieure dans le moyen terme. Pour l’heure, afin de garder les modifications au programme simples, les informations financières ne seraient pas incluses.

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 26

Dans chacun des trois cas, il y a un besoin immédiat de passer un amendement aux lois de secret bancaire afin de permettre le partage d'information parmi IMFs et banques.

En résumé le choix clair est scénario # 3, pour ajouter les données de IMFs à la base de données existante du registre de crédit de la banque centrale dans le court et moyen terme, et pour le timing et la facilité de la création.

1.4.4 AUTRES ACTIVITES ET OBSERVATIONS CORRESPONDANTES

Numéro de Carte d’Identité Nationale (CIN)

Dans les pays où il y a un système de CIN pour chaque individu, la route à suivre pour la création d’une CR est moins compliquée.

Une CIN pour chaque individu rend plus simple et plus précise l’enregistrement des informations de crédit et des informations personnelles dans une base de données de CR. L’enregistrement de l’information d’une manière correcte est essentiel à la réputation de et à la confiance accordée à la base de données d’une CR. S’il n’y a pas de CIN, alors une grande variété d’informations personnelles devra être utilisée pour placer les données et l’expérience a montré que cette option est moins désirable.

A Madagascar, il apparaît que la CIN est fiable et le numéro de CIN devrait être utilisé comme une clé de recherche pour l’enregistrement et l’extraction d’une information au sein d’une base de données. Le Ministère de l’Intérieur est responsable de la CIN. Nous les avons contacté et ils nous ont informé que la population totale de Madagascar est estimée à 17 730 290. Environ 8 587 590 individus ont plus de 18 ans. Parmi eux, 6 975 000 possèdent la CIN, donc le taux de pénétration est de 81%. Le fait que 28 des 29 IMF à Madagascar ont dit qu’ils ne feront pas affaire à des personnes n’ayant pas de CIN, et que les IMF enregistrent le numéro de CIN dans leurs bases de données, confirme que la valeur « CIN » est une clé de recherche fiable.

Seuls les individus ayant un certificat de naissance peuvent obtenir une CIN.

Un problème a été soulevé à propos des étrangers n’ayant pas de CIN. Une fois encore, le fait le les IMF (sauf une) indiquent qu’ils ne traitent qu’avec les personnes ayant une CIN rend les choses difficiles. Il y a d’autres clés de recherche, dans le processus d’enregistrement et d’extraction d’informations, pour contrecarrer à l’absence de CIN. L’identification des étrangers résidents se fait normalement avec le passeport. MAHAVOTSE est la seule IMF qui ne demande pas la CIN, la raison en est qu’il n’est pas dans la culture de leurs clients d’en avoir7. Il serait prudent de faire l’analyse de leurs données pour s’assurer qu’il y a assez d’informations sur l’identité des clients pour les placer dans la base de données de la CRBCM.

Structure des noms et détails des adresses :

Deux autres clés de recherche pour l’enregistrement et l’extraction d’information dans une CR sont : le nom, et l’adresse de l’individu. A Madagascar, les structures de noms sont mieux détaillées que dans d’autres pays et les adresses sont plutôt précises. Ces facteurs permettront d’avoir une base de données complète et précise. Les IMF maintiennent ces informations détaillées dans leurs bases de données et peuvent les fournir à une CR.

Des exemples de formats de fichiers/données sont inclus en « annexe F »

7 Mamy Andriamahenina : discussion avec les IMF

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Codes séquentiels assignés

Le personnel de la CRBCM assigne manuellement un code séquentiel unique à chaque emprunteur dont le prêt est enregistré à la CR. En admettant que les informations de crédit des IMF seront placées à la CRBCM, une manière plus efficace de gérer les nouvelles données sera nécessaire quand le potentiel existe pour des informations supplémentaires sur les 84000 emprunteurs des IMF.

Vu la force de la CIN de même que celle des structures des noms et d’adresses la CRBCM devrait penser à éliminer l’assignement de code et se concentrer plutôt sur les autres clés d’identification pour le placement des informations dans la base de données de la CR.

Les nouvelles informations venant des IMF devraient être mises sur disquettes dans un format déterminé par la CRBCM. L’information serait ensuite enregistrée dans la base de données, sans avoir à assigner de code. Il serait logique de mettre les informations dans la base de données en se basant sur le numéro de CIN, le nom et l’adresse. Ces trois clés de recherches permettraient aux informations sur un emprunteur de correspondre à celles déjà incluses dans la base de données, sur ce même emprunteur. Le quatrième identifiant pourrait être la date de naissance.

Clauses de consentement

Les clauses de consentement servent aux buts suivants :

1. d’emmener la transparence au système de déclaration de crédits

2. en faisant comprendre aux emprunteurs qu’un recueil de leur historique de crédit existe, une telle information pourrait les encourager à être plus sérieux dans leurs remboursements.

3. les fournisseurs de données auraient l’assurance qu’il n’y aura pas de prospection dans la base de données vu que les seules recherches que l’on pourra y effecteur sont celles autorisées par les signataires de la clause de consentement.

4. L’utilisation continuelle de la clause de consentement va probablement faciliter l’acceptation de la déclaration de crédit et va donner une protection supplémentaire aux établissements de prêts contre les complaintes des clients et contre des poursuites judiciaires.

5. Bien que les clauses de consentement aient leurs inconvénients (la signature de la clause pourrait être considérée comme « forcée », donc n’engageant à rien, ils pourraient compliquer les transactions quand le client n’est pas disposé à signer, comme dans les crédits effectués par téléphone ou par Internet), elles donnent toutefois une forme de communication effective et révèlent l’existence et l’importance de la déclaration de crédit et les historiques de crédits.

La CSBF devrait valider un modèle standard de clause de consentement et ainsi exiger que les IMF incluent la clause dans tous les dossiers de crédit comme expliqué dans l’élément 4 de la revue règlementaire. Cette exigence devrait être appliquée le plus tôt possible. Si on doit prendre 12 mois pour préparer la CRBCM à accueillir les informations des IMF, la plupart des crédits auront un consentement signé vu que la majorité des crédits contractés sont de douze mois, ou moins. Une fois que la loi sur les IMF est appliquée, la même exigence d’inclure la clause de consentement devrait être faite pour les IMF actuellement non agréées. En fait, la plupart, sinon tous, des IMF non agréées voudraient ajouter cette clause, même avant l’application de la loi, donc ils devraient être mis au courant de l’exigence d’inclure la clause en même temps que les IMF agréées.

Des exemples de clauses de consentement sont en « annexe D ».

Déclarations

Les déclarations issues des informations transmises à la CR de IMF peuvent être des « yeux » pour aider

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 28

la CSBF à dénicher les tendances négatives de crédits, tout en faisant le suivi des IMF.

Une déclaration que la CSBF pourrait exiger des IMF pourrait avoir cette forme :

Nom de l’IMF Mois Nombre de

crédits en cours

MGA Encours de crédits

MGA Portefeuilles à risque de 30 jours ou plus

% de Portefeuilles à risque de 30 jours ou plus

MGA Portefeuilles à risque de 90 jours ou plus

% de Portefeuilles à risque de 90 jours ou plus

Mai 2006 2000 15.000.000 600.000 4,00% 300.000 2,00% Juin 2006 2100 15.500.000 986.000 6,36% 400.000 2,58% Juillet 2006

2200 16.000.000 1.100.000 6,9% 500.000 3,12%

L’exemple indique qu’il y a plus de défauts de paiement et que le département d’inspection devrait être alerté et prendre une décision de faire un contrôle par téléphone, ou de faire des visites « sur site » pour déterminer pourquoi il y a de plus en plus de défauts de paiements.

La CSBF devrait penser à exiger un rapport de ce type, dans un futur proche. Elle pourrait aussi exiger d’autres rapports de la part des IMF, et déterminer ce qu’ils sont.

Quand la CR des IMF est en place, de simples programmes d’extractions peuvent être conçus pour retirer une grande variété d’informations, directement de la base de données, sur les portefeuilles des IMF. Cela aidera la CSBF à faire le suivi des activités des IMF. Les déclarations ne seront limités que par la créativité/l’imagination des responsables de la CSBF.

Informations bancaires

La BCM indique qu’il y a un total de 78369 encours de crédits au sein des 7 banques du pays. De tous ces crédits, seuls 3000 sont enregistrés dans la CRBCM, donc moins de 4% des crédits en cours de tout le système bancaire. La BCM devrait penser éliminer le seuil actuel. La raison est que la base de données contenant les informations personnelles et les informations de crédits (actuels et passés) est en place, la logique de recherche pour extraire des informations sur les emprunteurs existe, et il n’y a aucune barrière légale à l’expansion qui va se faire. Avec cette expansion, les banques primaires pourraient avoir accès à des informations plus pertinentes sur les habitudes de crédit et de remboursement des personnes ou des entreprises, sur la structure des dettes et la confirmation des informations personnelles des demandeurs de prêts. Ce changement permettra aux banques d’octroyer des crédits sur base de meilleures informations, et de le faire d’une manière plus rapide et plus efficace.

Prêts remboursés auprès des IMF

Les historiques de crédits et les informations personnelles peuvent ajouter de la valeur à la fiabilité d’une centrale des risques en donnant des informations sur des emprunteurs supplémentaires, à l’usage des entités qui font des recherches dans la base de données. L’étude sur les IMF indique qu’il y a plus de 117000 entrées sur les personnes ayant remboursé intégralement leurs prêts. Cette information est maintenue dans les bases de données des IMF. Après l’enregistrement de tous les crédits en cours des IMF dans la CRBCM, un effort devrait encore fait de manière à obtenir des informations sur ces prêts remboursés et de le mettre également dans la CR.

Souscription annuelle des IMF

Pour essayer de financer les coûts opérationnels dune CRBCM, les meilleures pratiques suggèrent de faire

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payer une participation (aux IMF) pour chaque recherche d’information. Si besoin est, un frais plus élevé devrait être appliqué si la recherche est fructueuse, et si la CRBCM peut fournir donne l’information recherchée à l’IMF. Le montant de ces frais pourrait être déterminé après la projection des coûts opérationnels annuels de la CR et l’estimation du nombre possible de recherches d’informations, ainsi que le nombre de recherches fructueuses. Actuellement, il n’y a aucun moyen d’estimer le nombre de recherches fructueuses, toutefois, l’on a pu déterminé le nombre potentiel de demande d’informations.

L’étude sir les IMF a montré qu’en 2005, elles ont reçu un total de 135000 demandes de crédits. En admettant que les IMF vont effectuer une recherche d’informations sur chacun de ces demandeurs à la base de données de la CRBCM, on pourrait utiliser ce nombre comme facteur pour estimer les coûts d’opérations et établir le prix pour chaque demande d’information exprimée. Le prix sera établi sur la supposition que la CR est une entité n’ayant pas de buts lucratifs.

Accès via le web

Vu la projection d’avoir 135000 demandes d’informations, le meilleur moyen, et le plus pratique, pour gérer une telle demande est de le faire via un mécanisme automatisé. Il y a plusieurs moyens de le faire : premièrement par Internet, deuxièmement en utilisant un logiciel propre, et troisièmement, par lien direct d’ordinateur à ordinateur entre l’IMF et la CRBCM. Vu la situation actuelle Madagascar, la méthode la plus pratique est de la faire via Internet. La BCM aura donc à étendre son site web et y mettre un accès à la base de données de la CRBCM pour permettre une recherche, comme le suggèrent les meilleures pratiques.

Un exemple de tableau sur le processus de recherche automatisée via Internet est attaché en « annexe H »

Financement de l’extension de la CRBCM

Les responsables de MCA (Millennium Challenge Account) nous ont indiqué qu’ils ont mis de côté 250000 dollars pour la mise en place d’une centrale des risques des IMF. 100000 dollars pour le développement de logiciels et 150000 pour l’achat de matériel. Ces sommes peuvent être réajustées dans l’une ou l’autre ligne de dépenses selon les besoins de la CR. Cela sera déterminé en partie après la publication des résultats de cette mission. Cette somme devrait suffire pour étendre la CRBCM et y inclure les informations sur les crédits des IMF. Ceci inclurait le coût pour le personnel à recruter pour le changement de programmation pour se conformer aux meilleures pratiques et l’extension pour permettre aux données des IMF d’être enregistrées dans la base de données de la CRBCM.

Transfert des données à la CRBCM

Les IMF ont des bases de données informatisées. Les données exigées par la CRBCM peuvent être transférées par de simples programmes d’extraction installés par les informaticiens des IMF.

Changement de système à la CRBCM

Il y aura des changements mineurs de programmation au système actuel de la CRBCM. Toutefois, ils pourront être gérés avec facilité. Les informaticiens de la BCM sont bien qualifiés pour gérer ces changements. Le seul problème pourrait venir de l’upgrade imminent du système vers une gestion basée sur Oracle, ainsi que les impacts que cela pourrait avoir.

Recherche d’information

Il serait conseillé, selon les meilleures pratiques, de maintenir une trace de chaque recherche d’informations effectuée sur le dossier de crédit d’un individu et cette pratique devrait se faire au sein de

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 30

le CRBCM.

Plan de Développement

Un exemple de plan de développement est attaché en « annexe B ». Ce plan suggère qu’il y aurait un besoin d’étendre la base de données de la CRBCM. Toutefois, vu les discussions que nous avons eues, il pourrait y avoir assez de place pour enregistrer les données des crédits des IMF avec les données sur les prêts remboursés et les données sur les chèques impayés.

Contreparties Les contreparties de cette missions sont : la CSBF et la Banque Mondiale. Les responsables de la CSBF ont été des participants actifs de cette mission. Le coordinateur de projet de la Banque Mondiale, Mme Korotoumou Ouattara a été basée à Washington D.C. et ne reviendra pas à Madagascar avant le 26 octobre. Margaret Miller, le conseiller technique à la Banque Mondiale a pris un congé/une absence de 1 an et est prévue revenir en août 2007.

Feuille de route/Plan d’action pour l’avenir

Les éléments suivant doivent être considérés comme les étapes majeures à suivre dans le processus d’extension de la CRBCM - en admettant que toutes les parties acceptent que cette expansion de la CRBCM, pour accueillir les informations personnelles et les informations de crédits des IMF, soit le scénario le plus approprié.

Activité de gestion - à court terme Tâches Commentaires sur les tâches Département

responsable Obtenir un consensus sur l’expansion de la CRBCM comme moyen d’inclure les informations de crédit des IMF

Les discussions impliquent es IMF, la BCM et le groupe des bailleurs

CSBF

Etablir un comité pour surveiller les activités relatives à l’expansion de la CRBCM pour qu’elle incluse les données des IMF.

Le comité devrait être représentatif de la CSBF, du département informatique de la CRBCM, des IMF et de la CNMF

CSBF

Faire une liste des tâches, avec toutes les tâches, et faire un suivi régulier de l’accomplissement des tâches. La liste des tâches doit inclure la date d’accomplissement proposée pour chaque tâche

Il est important de garder un contrôle sur toutes les activités relatives à l’expansion de la CRBCM

CSBF

Déterminer si les IMF auront à payer un frais pour une recherche d’informations dans une CR.

Si le frais n’existe pas, un système de facturation doit être établi dans la CRBCM

CSBF

Activités judiciaires – à court terme

Tâches Commentaires sur les tâches Département responsable

S’assurer que la loi sur la microfinance est appliquée.

La loi a été signée, on attend la publication et le dépôt du décret d’application. Quand le décret est accepté, la loi sera effective

Juristes, CSBF et CNMF.

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 31

Tâches Commentaires sur les tâches Département responsable

Déposer un addendum à la loi sur la microfinance pour permettre l’échange d’informations de crédit et d’informations personnelles

Une fois la loi appliquée, le texte de l’amendement comportera la formulation que l’information pourra être échangée entre les IMF avec le consentement par écrit du demandeur de crédit et de l’emprunteur.

CSBF et juristes.

Elaborer la clause de consentement

La clause de consentement fait partie de l’amendement proposé à la loi sur la microfinance et des exemples sont fournis avec ce rapport

CSBF et juristes.

Faire en sorte que les IMF mettent la clause de consentement dans les dossiers de crédits

La clause doit être dans les dossiers pour couvrir à la fois les demandes faites la centrale des risques et l’envoi des informations à la centrale des risques. Il faut que les IMF agréées et non agréées le fassent dès que possible. Si des IMF non agréées retardent cette insertion, quand la loi sur la microfinance est appliquée, l’insertion (de la clause de consentement) doit être rendue obligatoire.

CSBF

Activités judiciaires – à moyen terme – phase 2 Tâches Commentaires sur les tâches Département

responsable Un contrat pour échanger et extraire les informations de la CRBCM devrait être élaboré

Une procédure formalisée devrait être mise en place qui inclurait les formats, la responsabilité pour l’exactitude des informations, la fréquence et le mode de transmission des données, etc., pour l’enregistrement des données des IMF dans la CRBCM

CSBF et juristes.

Eliminer les dispositions de confidentialité, pour l’échange d’informations bancaires, qui est stipulé par l’article 40 de la loi bancaire de 1995.

Déposer un amendement à la loi qui permettra l’échange d’informations avec le consentement signé des individus pour que les banques aient des informations de crédits détaillés quand ils font des investigations sur les emprunteurs.

CSBF et juristes.

Département Informatique de la BCM – à court terme Tâches Commentaires sur les tâches Département

responsable Vérifier la capacité de la base de données de la CRBCM

On nous a reporté que la capacité actuelle est de 15 Go, et 57 Mo sont utilisés, ce qui permettra l’extension et l’inclusion des 85000 crédits des IMF. Il faut revérifier cette information et déterminer l’impact de l’upgrade vers le système de gestion de données Oracle sur la capacité du système.

Département Informatique de la BCM

Déterminer le nombre maximum de crédits qui peut être ajouté à la base de données.

Les futurs plans pourraient inclure l’ajout des crédits remboursés auprès des IMF, qui totalise 118000 crédits, les informations sur les 50000 chèques impayés, de même que les crédits des banques. Il faut déterminer le nombre de crédits supplémentaires que la base de donner pourra supporter.

Département Informatique de la BCM

Evaluer l’impact que pourrait avoir l’élimination du code séquentiel de la CR, et le remplacer par le numéro de

En éliminant le code, on éliminera le besoin d’assigner un code à chacun de 84000 crédits des IMF. Les IMF indiquent, à l’exception d’une d’entres elles, qu’elles enregistrent le numéro de CIN. Y

Département Informatique de la BCM

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 32

Tâches Commentaires sur les tâches Département responsable

CIN comme clé de localisation de l’information

mettre une analyse de la base de données actuelle pour détermine le nombre de crédits bancaires incluant le numéro de CIN.

Changer la logique de recherche, pour l’enregistrement et l’extraction d’information, et la concentrer sur le numéro de CIN, l’adresse, le nom et la date de naissance

Déterminer le volume de programmation requis pour accomplir cette tâche avec la durée réelle et les coûts. Une fois le financement approuvé, et l’accord établi sur l’élimination du code, commencer le changement.

Département Informatique de la BCM

Déterminer si les données des IMF pourraient être inclus avec les données actuelles des banques ou si on doit créer une base de données séparée pour les IMF

La séparation pourrait être nécessaire vu que les informations bancaires ne peuvent pas être échangées jusqu’à ce que l’article 40 de la loi bancaire ne soit amendé pour permettre l’échange.

CSBF et Département Informatique de la BCM

Faire une évaluation complète de la CRBCM et voir si elle reflète la protection des données. Avec l’évaluation, déterminer les upgrades nécessaires et développer un plan d’implémentation (de l’upgrade).

Y inclure une évaluation de la sécurité de la base de données, des onduleurs, des systèmes de sauvegarde de secours, des systèmes parallèles, de la sécurité du bâtiment, des pare-feux et de l’accès aux salles d es ordinateurs

Département Informatique de la BCM

Département Informatique de la BCM – à court terme - Phase 2 Tâches Commentaires Responsable

Evaluer l’équipe actuelle du département informatique pour savoir s’il y a assez de personnel pour gérer les tâches notées ci dessous

Si l’on doit recruter plus de personnel, les responsables du MCA devraient être contactés et qu’ils considèrent les besoins de financement pour le recrutement.

Département Informatique de la BCM et CSBF

Mettre en place l’accès via le web pour les recherches et pour publier les résultats des recherches

Utilisé pour la transmission des informations de crédit et les informations personnelles à la CR, utilisé pour faire des recherches dans la base données, et pour donner les résultats des recherches. Cela nécessite la création d’un écran d’entrée de données, d’une page d’accueil et d’icônes d’accès… Un solide plan de sécurité devrait être en place pour sécuriser l’accès au site web.

Département Informatique de la BCM

S’assurer que l’accès via le web peut gérer 250000 demandes de recherche par an

Actuellement, les IMF reçoivent 136000 demandes de crédit par an. Permettre plus de 250000 demandes de recherche en une année, donne de l’espace pour l’extension qui pourrait éventuellement inclure les recherches effectuées par les banques.

Département Informatique de la BCM

Etendre et ajuster les champs dans les formats des données pour inclure les meilleures pratiques sir les informations personnelles et les informations de crédit.

Les champs des données sont déjà en place et ne demanderont que des ajustements mineurs

Département Informatique de la BCM

Programmer le système de manière à sauvegarder toutes les informations sur les recherches effectuées.

Enregistrer les recherches d’informations fait partie des meilleures pratiques. Ces demandes pourraient être données aux IMF pour les recherches fructueuses sur les demandes de crédits par des individus.

Département Informatique de la BCM

Développer un processus d’extraction de données à partir des recherches d’informations en utilisant une logique basée sur les clés de recherche

Le faire avec l’assistance d’un consultant technique Département Informatique de la BCM

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 33

Tâches Commentaires Responsable primaires. Donner des formats standard de donnée aux IMF pour les informations à fournir à la CR

Le faire avec l’assistance d’un consultant technique Département Informatique de la BCM

montrer les d’informations, selon les meilleures pratiques, sur les personnes et sur les crédits dans les recherches fructueuses dans un format standard

Le faire avec l’assistance d’un consultant technique Département Informatique de la BCM

Développer des procédures pour s’assurer que les informations venant des IMF sont exactes et à jour

Le faire avec l’assistance d’un consultant technique Département Informatique de la BCM

1.4.5 PROCHAINES ETAPES:

1. le comité de pilotage proposé devrait être mis en place et présidé par un cadre supérieur de la BPA. Le BPA devrait changer rapidement à cet égard.

2. les plans d’actions décrits ci-dessus devraient être activés et dont la priorité est d’appliquer la loi sur la microfinance et de déposer l’additif pour permettre l’échange d’informations des IMF.

1.4.6 PROCHAINE MISSION – ATELIER – SEMAINE DU 23 OCTOBRE 2006

Une mission de suivi, pour diriger un atelier avec divers partenaires dont la CSBF, les associations d’IMF, les IMF, la CNMF et d’autres participants désignés est programmé en octobre 2006. L’atelier serait une présentation sur les déclarations de crédit en général et une présentation sur les résultats et les recommandations de cette mission

Dans les discussions avec la CSBF, il ne serait pas possible de faire l’atelier pendant la semaine du 16 au 21 octobre vu que les gouverneurs des banques centrales de la COMESA tiendront leur conférence annuelle pendant cette date et la BCM est l’hôte de cette conférence. La semaine d’avant sera nécessaire à la préparation de cette conférence.

La semaine du 23 octobre est proposée par la CSBF et serait le moment opportun pour l’atelier.

1.4.6 OPINIONS FINALES

Actuellement, à cause des lois sur la confidentialité, les informations de crédit ne peuvent pas être échangées, et seul un additif à la nouvelle loi sur la microfinance pourra permettre ces échanges. Ce changement doit se faire avant qu’une centrale des risques de la microfinance ne puisse être activée. La question est : quelle sera la durée requise pour que ces changements se fassent ? Une fois le changement effectué, tous les éléments sont en place pour l’extension de la CRBCM qui pourra accueillir les données sur les crédits des IMF. La CRBCM devra être connectée à l’Internet, sur le site de la Banque Centrale, et qui permettra aux IMF d’accéder à l’information de la base de données quand ils font des recherches d’informations. Si le CSBF est confiant que l’amendement passera, alors l’activité peut commencer à temps pour que les changements à la centrale des risques qui permettront d’accueillir les données des IMF puissent être faits. Ces changements ne sont pas majeurs et pourront être faits en 6 9 mois.

Comme prouvé dans d’autres juridictions, tout succès sera directement lié à l’engagement et à la détermination des partenaires impliqués.

Une centrale des risques des IMF peut devenir une réalité et son efficacité sera aussi bonne que comme le

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 34

veulent les parties impliquées. Avec une attitude « ouverture d’esprit et ouverture des portes », et l’engagement de « trouver une solution » quand on entreprend des changements, une base de données des IMF est notre protée et dans un futur proche.

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 35

SECTION 2

2.1 Progression des activités

Activités (Etape 1)

Moyens de vérification de la progression Progression à ce jour

Commentaire ou recommandation

Commentaire sur la collecte de données

Inclus dans ce rapport accompli Les détails des données, pour une CR des IMF, sont fournis

Evaluer le secteur de la microfinance

Inclus dans ce rapport accompli Le secteur est prêt à opérer une centrale de risques, de tout type,

et les éléments sont en place pour que ce soit un succès

Evaluer l’infrastructure existante à Madagascar

Inclus dans ce rapport accompli L’infrastructure permettra une transmission automatisée des

données à une CR des IMF, de même qu’un accès via le web.

Faire une revue du cadre règlementaire

Inclus dans ce rapport accompli Il faut amender la loi sur le secret et créer une clause de

consentement pour échanger l’information.

Discuter des options pour la structure de la

CR des IMF

Inclus dans ce rapport accompli L’expansion de la CRBCM est la meilleure option.

Développer des plans d’action/feuilles de route

de hauts niveaux.

Inclus dans ce rapport accompli Décomposer pour les juristes, les informaticiens et les

gestionnaires. Organiser un atelier avec

la CSBF et les partenaires de la

microfinance

Proposé en octobre 2006 Non dû Prévu le 23 octobre 2006

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 36

APPENDICE A : LA CHARTE DES DONNEES DE L’IMF

Définition des Termes de la Charte des Données de l’IMF

‘O’ ou ‘N’ indique ‘Oui’ ou ‘Non’

Nom de l’Institution Nom de l’IMF ou de la Banque

Emprunteurs Actifs Nombre d’emprunteurs avec des en-cours de crédit

% Portefeuille à risque de 30 jours ou plus % des soldes sur emprunt en cours qui sont en arriérés de 30 jours ou plus si on se réfère au contrat

Agences Le nombre de localités ayant des agences au sein du réseau de l’IMF ou de la banque

Connexion ‘O’ ou ‘N’ si les agences dans le réseau IMF ou de la banque sont connectées par ordinateur

Base de données centralisée ‘O’ ou ‘N’ si l’IMF ou la banque a ses propres données sur sa démographie et ses crédits compilées dans une base de données centrale contenant les informations sur les crédits en-cours pour toutes les agences dans son réseau

Volonté de partager une base de données ‘O’ ou ‘N’ si l’IMF ou la banque donnera les données sur ses crédits à une base de données sur les IMF établie dans la centrale des risque de l’actuelle Banque Centrale de Madagascar

Numéro de CIN ‘O’ ou ‘N’ si les emprunteurs ont donné leurs numéros de CIN ou NIF et si les numéros sont enregistrés dans la base de données centrale des IMF ou de la Banque.

Prêts en cours à partir du 31/12/2005 Montant total du solde sur emprunt, en MGA, en cours à partir du 31/12 /2005.

Nombre d’emprunts octroyés en 2005 Le nombre d’emprunts menés à terme par l’IMF ou la Banque en 2005

% d’approbation Le pourcentage de demandes de crédits reçues, approuvées et financées en 2005.

Nombre de demandes de crédits Le nombre de demandes de crédits reçues par l’IMF ou la banque, en 2005

Comptes acquittés dans la base de données Le nombre de crédits acquittés que l’IMF ou la banque a archivés dans sa base de données centrale.

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 37

Institution Name Active borrowers

% Past Due 30 days and more

# branches

Link Centralized data base

Will share data base

ID #

Outstanding loans as at 31/12/2005 (MGA)

Number of granted loans in 2005

% of approval

Number of loan requests per year

Paid account in data base

BanksAll banks 61,339 70 Y YBank Of Africa 17,300 3.0% 53 Y Y Y Y 221,708,158,441 20,425 95.0% 21,500 25,000

Sub Total banks (1) 78,639 123 221,708,158,441 20,425 21,500 25,000MFILicensed MFICECAM 17,466 6.5% 180 Y Y Y Y 14,388,862,601 20,996 50.0% 41,992 21,000OTIV/TANA 7,111 6.0% 40 Y Y Y Y 2,510,874,683 7,360 50.0% 14,720 10,000OTIV/DIANA 1,106 4.0% 5 N Y Y Y 1,050,644,920 1,498 65.0% 2,304 3,000OTIV/SAVA 711 20.0% 19 N Y Y Y 1,215,260 774 50.0% 1,547 2,200OTIV/ALAOTRA 4,677 6.0% 12 N Y Y Y 4,901,659,373 2,698 63.0% 4,283 4,200OTIV/TOAMASINA 3,289 20.0% 26 N Y Y Y 1,325,832,175 3,252 55.0% 5,912 4,150AECA 1,044 19.0% 33 N Y Y Y 132,061,000 462 30.0% 1,540 2,100ADEFI 6,703 5.3% 44 Y Y Y Y 7,294,279,361 5,295 95.0% 5,574 6,700TIAVO 6,553 10.0% 39 N Y Y Y 835,393,938 660 33.0% 2,000 9,000SIPEM 907 5.0% 9 Y Y Y Y 1,845,685,539 890 88.0% 1,011 6,560Sub Total licensed MFI (2) 49,567 407 34,286,508,850 43,884 54.3% 80,883 68,910Non licensed MFICEFOR 3,128 5.4% 5 N Y Y Y 139,922,722 5,670 70.0% 8,100 6,800VOLAMAHASOA 6,563 12.0% 5 N Y Y Y 596,540,619 5,250 70.0% 7,500 6,600APEM/PAIQ 570 3.0% 4 N Y Y Y 88,709,000 1,280 80.0% 1,600 2,000SOAHITA 122 5.0% 1 N Y Y Y 11,584,950 75 15.0% 500 150SAFF/FJKM 474 10.0% 1 N Y Y Y 65,888,925 567 81.0% 700 500TIAVA 63 100.0% 1 N Y Y Y 158,500,623 0 0.0% 130 100HARDI 169 2.0% 1 N Y Y Y 31,740,000 185 50.0% 370 400HAINGONALA 6,500 6.8% 3 N Y Y Y 48,238,519 6,480 54.0% 12,000 7,800CDA 659 20.0% 1 N Y Y Y 1,396,770 200 70.0% 285 300ACOA 2,402 25.8% 8 N Y Y Y 2,044,928,031 2,402 77.0% 3,120 3,000ODDER 200 15.0% 12 N Y Y Y 12,240,844 159 60.0% 265 220ICAR/FIVOY 523 4.0% 9 N Y Y Y 112,047,940 766 37.0% 2,071 3,121VAHATRA 605 25.6% 3 N Y Y Y 19,880,139 556 40.0% 1,390 1,939MAHAVOTSE 8,712 0.1% 3 N Y Y N 142,300,421 9,168 95.0% 9,650 9,200SILAC 1,029 11.0% 1 N Y Y Y 360,100,314 1,170 90.0% 1,300 2,000TITEM 174 12.0% 27 N Y Y Y 5,100,000 198 50.0% 395 250Entreprendre à M/car 1,500 8.0% 7 N Y Y Y 368,460,514 1,800 60.0% 3,000 2,250PRBM 1,488 10.0% 2 N Y Y Y 109,217,800 1,400 70.0% 2,000 1,750TSINJO AINA Information unavailable

Sub Total non licensed MFI (3) 34,881 94 4,316,798,131 37,325 68.6% 54,376 48,380Sub Total All MFI 84,448 501 38,603,306,981 81,209 60.0% 135,259 117,290Total (1) + (2) + (3) 163,087 624 260,311,465,422 101,634 64.8% 156,759 142,290

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 38

APPENDICE B: MODELE DE PLAN DE DEVELOPPEMENT

Le diagramme ci-dessous est un modèle de plan de développement pour renforcer la capacité du serveur, permettant l’ajout de données supplémentaires sur la base de données; tout en donnant accès aux recherches de renseignement et au système de facturation. Le département informatique de la CRBCM créera un dossier d’évaluation, basé sur les besoins auxquels les données de l’IMF pourraient être ajoutées à leur base de données.

Développement

Installer le matériel informatique 0.5

Elaborer la Base de Données (Voir Collecte des Données)

Développer la page d’accueil d’utilisateurs 0.1

Elaborer les rapports des débits 0.25

Mettre en place les Niveaux de Sécurité 0.25

Elaborer le Module de Facturation 0.25

Installer le logiciel A/R 0.5

Etablir l’interface de facturation 0.5

Etablir le Mécanisme de Recherche 0.5

Compléter la Documentation 0.5

Evaluation Interne 1

Collecte des Données / TEST

(Inclut le TEST)

Chargement des Données Initiales 0.25

Projet Pilote

Planification du Projet Pilote 0.25

Pilote Initial 0.5

Deuxième Pilote 0.5

Durée Totale en Mois 16.14

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 39

APPENDICE C: REUNIONS

Réunion avec la Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF)

Date de la rencontre : 7 Août, 2006

Etaient présents : Guy Ratovondrahona (Secrétaire Général du CSBF), Emma Andrianasolo (Directeur de la Micro Finance, CSBF), Yves Razafintsalada (Asst. du Directeur de la MFI, CSBF) ainsi qu’un autre membre de bureau de la CSBF, Jim Aziz (Consultant du Registre des Crédits), Mamy Andriamahenina (Consultant IMF) et un interprète.

Les principaux points:

• La CSBF a initié l’activité de la centrale des risques de l’IMF;

• La BC est vitale étant donné qu’il est nécessaire d’augmenter le nombre de IMF à mettre en place

• Le fait que les demandeurs de crédits ne veillent faire une déclaration des crédits est un problème et se manifestera au fur et à mesure que le nombre de IMF augmente;

• La nouvelle loi sur l’IMF va engendrer plus de compétition;

• Il n’y a aucune restriction territoriale pour l’IMF;

• L’IMF partage des informations, officieusement;

• La CSBF a besoin de plus de données sur l’IMF et la BC pourra aider dans ce sens;

• Il y a 10 IMF avec autorisation officielle et 19 sans autorisation;

• La nouvelle loi exigera que toutes les IMF aient une autorisation officielle;

• S’accorder sur le fait que l’Article 40 de la Loi sur le Secret Bancaire empêche le partage d’information;

• Les banques n’octroient pas de prêts de MF mais donnent des fonds d’approvisionnement pour l’industrie IMF;

• Ne croît pas que les agences IMF puissent être rattachées à des Quartiers Généraux;

• Ne croît pas que les IMF ont des bases de données centrales;

• Il y a 3 ISPs dans le pays et Madagascar aura une couverture totale avant 2008;

• Aucune autre loi n’est prévue, pour le moment, en dehors de la nouvelle loi sur l’IMF;

• La CSBF aurait préféré élargir la CRBCM pour pouvoir inclure des informations sur les crédits IMF.

Réunion avec la Bank of Africa

Date de la rencontre: 7 Août, 2006

Etaient présents: Jean Jacques Chuk Hen Shun (Directeur de IMF), Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), Mamy Andriamahenina (Consultant IMF) et un interprète.

Les principaux points:

• La BC pourra intervenir pour résoudre le problème de manque de volonté de la part des demandeurs de crédits de faire une déclaration complète sur leur structure d’endettement;

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 40

• Donne des fonds à 6 IMF mais n’a pas de fonds propres;

• possède 53 agences et transfère des données à la CRBCM avec des CDs;

• Les clients doivent avoir des numéros de carte d’Identité Nationale pour traiter des affaires;

• Echange d’informations avec les autres banques, limité et informel;

• N’a pas de clause de consentement dans les contrats;

• Les agences ont l’internet et sont connectées à un serveur central pour email etc.;

• Tous les PC sont connectés à un onduleur et à un groupe électrogène vu l’inconsistance de l’approvisionnement en électricité;

• Pourrait probablement payer pour les relevés bancaires;

• Concernant les demandes de crédits, vérifier dans les principales bases de données des banques et la liste mensuelle de la BCM;

• A approuvé 95% des demandes de crédits reçues;

• Le Siège Social approuve la plupart des prêts bien que les agences possèdent une certaine autorité;

• Octroie des crédits commerciaux et de consommation;

• 2% des crédits connaissent un défaut de paiement de 300 jours ou plus;

• Garde les six points d’évaluation de crédits dans les bases de données avec les informations démographiques détaillées sur les emprunteurs;

• Pense pouvoir partager toutes les données à la centrale – aurait préféré que ce soit la CSBF qui s’en occupe

Réunion avec Volamahasoa (IMF)

Date de la rencontre: August 7, 2006

Etaient présents: Charlot Razakarivelo (Directeur Général), Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), Mamy Andriamahenina (Consultant IMF) et un interprète.

Les principaux points:

• Une IMF non-agréée qui fait une demande de licence pour pouvoir se conformer à l’imminente loi sur les IMF;

• 6284 emprunteurs dans 5 bureaux dont l’un ne dispose pas d’électricité mais fonctionne avec l’énergie solaire pour faire marcher son seul ordinateur portable, une imprimante laser et quatre ampoules électriques;

• Les agences ne sont pas connectées à cause du manque de couverture téléphonique pour quatre bureaux;

• Chaque bureau possède un PC où les données sont emmagasinées sur le Système « Orchid » ainsi que les données dans la base de données centrale;

• Etablit les noms des clients défaillants sur une « liste noire » et en envoie des copies sur les disques durs de leurs agences, tous les six mois;

• Garde les six points d’évaluation de crédits et les informations démographiques normales

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 41

comprenant le numéro de la carte d’identité nationale que tout le monde doit avoir pour traiter des affaires;

• Pense pouvoir partager des données avec une centrale des risques des IMF et ne voit aucun inconvénient à payer pour obtenir des dossiers de crédits graduellement jusqu’à ce que la vraie valeur de la centrale ait été prouvée;

• Quelques préoccupations concernant le fait que des demandeurs de crédits ne veuillent faire une déclaration de leur endettement;

• Une centrale des risques pourrait les aider à mettre les dettes en valeur et à déterminer un historique de leurs paiements;

• Pas de clause de consentement;

• Portefeuille à risque de 30 jours ou plus à 12.17% à cause du fait qu’ils opèrent dans des zones à hauts risques, du point de vue climat. Deux cyclones en 2005 puis une sècheresse a contribué à donner de tel niveau de défaillance;

• 53 agents comprenant 25 agents de crédit. Le comité de crédit approuve tous les emprunts pour éviter une complicité entre les agents de crédit et les emprunteurs;

• Crainte sentie parmi quelques IMF. Elles ont peur que les autres institutions leur volent des affaires si on met en place une centrale des risques – la centrale devrait être prise en charge par la CSBF;

• Ont juste besoin de savoir si un emprunteur a des crédits ou non et comment le crédit a été payé;

• Pourraient avoir accès à toutes les données IMF par le biais de l’internet;

• Croît que chaque IMF devrait avoir une méthode interne pour vérifier les crédits;

• Avant la fin de l’année 2007, Madagascar aura un nouveau système en fibre optique et les lignes téléphoniques aussi bien que les connexion s internet seront mises en place.

Réunion avec OTIV, Tana (IMF)

Date de la rencontre: 8 Août, 2006

Etaient présents: Pet Rakotoarivao Randrianiaina (Directeur), deux responsables IT de l’IMF, Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), Mamy Andriamahenina (Consultant IMF) et un interprète.

Les principaux points:

• Une IMF ayant une autorisation officielle avec quarante agences, dans la province de Antananarivo (Tana). Huit agences ont des PC et chacune de ces huit agences est responsable de cinq sous agences. Chacune des huit agences possède des systèmes de gestion;

• Les sous agences donnent des informations imprimées sur papier aux huit agences qui emmagasinent des bases de données individuelles. A tour de rôle, les huit agences chargent les informations sur leurs systèmes et enregistrent les informations mises à jour, via CD, à la base de données consolidée du siège social. Les informations sont mises à jour tous les mois;

• Des onduleurs sur tous les PC et les agences gardent les copies sur les CDs de chaque mois;

• Ne possède pas de système parallèle allant vers la base de données du siège social;

• La base de données principale fonctionne avec le système Microsoft SQL. Garde un historique des

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 42

informations, allant jusqu’à deux ans avant que le système soit créé.

• Pourrait donner des informations pour alimenter la base de données IMF, venant de leurs propres bases de données, dans un format automatisé;

• Le comité de crédit approuve les demandes de crédits qui sont alors acheminées vers les huit agences;

• Le numéro de la carte d’identité nationale est requis pour pouvoir traiter des affaires. Garde ce numéro ainsi que les informations sur une vaste démographie et sur les évaluations de crédit dans leur base de données;

• 6% des créances représentent des portefeuilles à risques de 30 jours ou plus;

• Problème avec la non déclaration d’endettement aussi bien que le temps qu’ils prennent pour mener des investigations approfondies avant d’aboutir à une décision sur un crédit;

• Pense qu’une centrale des risques est nécessaire et est prêt à payer à un prix raisonnable pour la conduite d’une recherche de renseignements – préfère que la CSBF soit responsable du traitement de la centrale;

• Sont prêts à partager leurs propres données – leur seule préoccupation étant le respect de la confidentialité ainsi que la protection de l’information;

• La base de données principale est vérifiée pour toutes les nouvelles demandes de crédits pour savoir si le demandeur n’avait aucun autre crédit avec aucune de leurs agences;

• Une concentration considérable des emprunts IMF pour les femmes – des comptes variant entre $30 et $150;

• Crédits en-cours estimés à 8000.

Réunion avec Millenium Challenge Account (Agence Donateur)

Date de la rencontre: 8 Août, 2006

Etaient présents: Jean Honore Rasamison (Gestionnaire, Projet Finance), un responsable du MCA, Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques) et un interprète.

Les principaux points:

• Financé par le Département d’Etat des Etats Unis;

• L’objectif de leur financement est d’augmenter l’accès de la population aux IMF et d’en améliorer l’environnement;

• Ils fournissent des fonds dans cinq zones géographiques et ce financement inclut la formation d’agents volontaires en gestion et crédit ; sur les stratégies à appliquer pour le traitement des demandes de crédits; les techniques de l’élevage et de l’agriculture; l’éducation sur l’entreprenariat

• Leur priorité consiste en la formation pour les IMF;

• Concernant les emprunteurs, ils essaient d’éduquer les habitants de la zone rurale sur le système de crédit et de créer ainsi une culture de crédit. Ils enseignent aux emprunteurs comment préparer les dossiers à soumettre quand ils demandent des crédits;

• Souhaitent aider le secteur des IMF sur le projet centrale des risques et ont réservé $250000 pour cela;

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 43

• $100000 pour le développement des logiciels et $150000 pour les matériels de hardware et se focalisent sur l’aide à apporter aux IMF avec ces fonds;

• Sont flexibles quant au perspective de réaligner ces fonds;

• Les IMF font face à des problèmes d’arriérés à cause de la non déclaration d’endettement et à cause de l’impossibilité pour les IMF d’exploiter les dettes et les informations sur les paiements;

• Il est nécessaire pour les IMF d’améliorer la qualité des crédits et d’augmenter les fonds à mettre à la disposition des emprunteurs;

• Il semble logique d’élargir la CRBCM pour qu’elle puisse inclure des informations sur les IMF.

Réunion avec l’Association Professionnelle des Institutions Financières Mutualistes (APIFM)

Date d la rencontre: 8 Août, 2006

Etaient présents: Saholy Janis Rasoarimalala (Secrétaire Général), Jim Aziz (Consultant Centrale des Risques) et un interprète.

Les principaux points:

• Réunit les cinq plus grandes IMF (avec plus de 400 bureaux) sont les membres de l’association;

• Le 30/6/2006 le groupe avait plus de 43000 crédits en cours;

• OTIV, ADEFI et URCECAM ont des bases de données centralisées. Tiavo est en train de mettre en place une base de données centralisée et le cinquième membre, AECA, ne possède pas de base de données centrale mais a seulement 306 crédits en cours;

• L’Association prévoit d’établir une base de données des statistiques mais pas sur les crédits individuels;

• La région du Lac Alaotra a demandé qu’on mette en place une centrale – beaucoup d’agriculteurs dans la région ont besoin de crédits et les IMF voudraient établir la centrale des risques pour compenser la non déclaration d’endettement, de la part des demandeurs de crédits;

• Tous les membres sont d’accord sur le principe de centraliser ainsi que sur le besoin de mettre en place une centrale des risques au niveau régional;

• Sont actuellement en train d’étudier les propositions pour la centrale régionale mais rien n’a encore été décidé;

• Ne voient aucun mal à partager les données avec une centrale des risques;

• L’enregistrement mettra en valeur la qualité des décisions de crédit.

Réunion avec la Banque Centrale de Madagascar (BCM)

Date de la rencontre: 9 Août, 2006

Etaient présents: Christian Rasolomanana (Directeur Général), Njiva Razanatsoa (Directeur de l’Enregistrement des Crédits de la BCM), un responsable du département informatique de la BCM, Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), Mamy Andriamahenina (Consultant IMF) et un interprète.

Les principaux points :

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 44

• La centrale était établie en 1975 et informatisée en 1980;

• Selon les études de faisabilité, ne rejette pas l’idée d’inclure des données IMF dans la centrale des risques qui actuellement contient des données de banques;

• Financement approuvé pour l’extension de la CR;

• L’historique des données de banque n’a jamais été purgé;

• Ont révisé le processus pour les nouveaux crédits, et les crédits existants, parallèlement avec le type de données qui viennent des banques;

De plus amples informations sur cette réunion et sur la discussion concernant la base de données des chèques renvoyés se trouvent dans la partie la plus importante de ce rapport de mission.

Réunion avec ADEFI (IMF)

Date de la rencontre: 9 Août, 2006

Etaient présents: Ramaroson Andriamangazato (Directeur Général), Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), Mamy Andriamahenina, (Consultant IMF) et un interprète.

Les principaux points:

• Une IMF ayant une autorisation officielle avec 44 agences et 6700 emprunteurs actuellement;

• Garde des enregistrements sur les 6612 emprunteurs acquittés dans une base de données séparée;

• Couvre 8 des 22 régions de Madagascar;

• Les agences ne sont pas connectées entre elles;

• Six bureaux régionaux sont en charge de 44 agences – ces agences envoient des données sur papier vers les six bureaux régionaux, qui enregistrent les informations sur leurs bases de données. Les six bureaux sont connectés au siège social et les informations sont chargées sur la principale base de données du siège social, chaque jour, par email;

• Six bureaux régionaux ainsi que le siège social possèdent un onduleur et le matériel qui va avec;

• Garde des informations détaillées sur les crédits et la démographie;

• Le numéro de la carte d’identité nationale est obligatoire;

• Pas de clause de consentement;

• Portefeuilles à risque de 30 jours ou plus: 5,31%

• Octroie 7000 crédits par an;

• Approuve 95% des demandes de crédits;

• Problème causé par la non déclaration d’endettement;

• N’approuve pas le crédit si le demandeur est déjà titulaire d’un crédit en cours, avec d’autres agences/bureaux;

• Pense qu’il est nécessaire de disposer des informations sur l’état d’endettement et de savoir comment les demandeurs s’acquittent de ces dettes;

• Est prêt à partager les données et à payer pour les recherches de renseignement;

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 45

• Se préoccupe plutôt de la véracité de l’information et de l’honnêteté des autres IMF quand elles envoient un rapport de leurs crédits vers une base de données centrale;

• Se sentirait mieux si la CSBF est responsable de la centrale des risques;

• Les enquêtes menées avant l’octroi de crédit sont détaillées – vérification avec les voisins sur terrain, vérification sur le métier du demandeur, interview avec les fournisseurs, essayer de savoir si le demandeur reçoit des lettres concernant ses affaires de la part des banques;

• Vérifier dans leur base de données centrale toutes les demandes de crédits pour savoir s’il y a des crédits en cours avec aucune de leurs agences;

• A revu l’infrastructure du pays et leur propre infrastructure.

Réunion avec ORCHID (Fournisseur de Système MIS)

Date de la rencontre: 11 Août, 2006

Etaient présents: Mamy Rajaobelina (Manager), Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), Mamy Andriamahenina (Consultant IMF) et un interprète.

Les principaux points:

• Le principal fournisseur de logiciel du secteur des IMF à Madagascar dont : VOLAMAHASOA, SIPEM, TIAVO, DIAQ ET TITEM;

• Sont actuellement en train de négocier pour fournir des logiciels à la IMF la plus importante du pays, CECAM, et pensent pouvoir commencer l’installation dans les mois qui viennent;

• OTIV les a contactés pour avoir des informations sur la fourniture de logiciels;

• Leurs logiciels gèrent les crédits, les bénéfices et la comptabilité. Le logiciel comprend un système de datation de crédit;

• Aucun obstacle majeur quand à l’établissement d’une centrale des risques pour les IMF – le seul problème serait le temps que mettront les IMF des zones isolés pour acheminer les données vers la base de données du siège social puis le transfert vers la centrale des risques des IMF. Toutes les IMF ont un siège social dans les grandes agglomérations et l’échange d’information est plus facile de ce fait.

• Ont revu l’infrastructure du pays;

• La centrale des risques implique le fait que les IMF avec une connexion internet pourraient avoir des accès plus rapides alors que celles des zones isolées auront besoin de plus de temps pour le faire.

Réunion avec l’Association des Institutions de Microfinance non Mutualistes (AIM)

Date de la rencontre: 11 Août, 2006

Etaient présents: Monique Andrianasolo (Présidente), Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), Mamy Andriamahenina, (Consultant, IMF) et un interprète.

Les principaux points:

• Il y a six membres dans l’association, dont cinq formels et un informel;

• N’ont aucun projet pour établir une base de données de l’association sur les crédits IMF, à cause

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 46

du coût élevé que cela implique;

• Les membres vont probablement partager des données avec une centrale des risques;

• Les membres se partagent quelques informations, de façon informelle;

• Tous les membres utilisent le numéro de la carte d’identité nationale;

• Ils vont probablement accepter de payer pour des recherches de renseignements sur une base de données IMF;

• A Madagascar les prêteurs à petite échelle incluent différents types d’associations – religieuses, sociales et communautaires mais aucune ne dispose de bases de données centralisées;

• L’industrie a une très bonne perspective d’avenir étant donné que les membres élargissent le genre de crédits qui ont bénéficié de prolongation;

• Tous les membres sont d’accord, accueillent favorablement le concept d’une centrale des risques des IMF.

Réunion avec la Société d’Investissement Pour La Promotion Des Entreprises Madagascar (SIPEM)

Date de la rencontre: 11 Août, 2006

Etaient présents: Monique Andrianasolo (Directeur Général), Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), Mamy Andriamahenina, (Consultant IMF) et un interprète.

Les principaux points:

• Une IMF avec autorisation officielle possédant neuf agences, couvrant cinq régions de Madagascar;

• Fondée en 1997 avec 900 emprunteurs actifs;

• Toutes les agences sont connectées entre elles par internet et intranet;

• A chaque employé est attribué un PC

• La base de données centrale se trouve à Tana. Les agences entrent les informations sur leurs PC puis elles les acheminent vers le siège social par Internet, en utilisant le logiciel Orchid;

• Il y a des onduleurs sur place et ils peuvent fournir des données en utilisant des disquettes ou tout autre support;

• Il y eut 950 prêts effectués en 2005 et ils pensent atteindre le chiffre de 1200 en 2006;

• Le pourcentage d’approbation est à 88%;

• L’utilisation du numéro de la carte d’identité nationale est obligatoire;

• Garde des informations détaillées sur la démographie et les crédits;

• Les défauts de paiement sont à 5% pour les portefeuilles à risque de 30 jours ou plus et 2% pour les portefeuilles à risque de 90 jours et plus, selon les contrats;

• Un certain nombre de IMF ont déjà pensé à mettre en place une centrale des risques mais le coût en est trop élevé, le temps nécessaire pour la mise en place serait assez long et ils étaient incertains sur le choix de l’institution qui en sera responsable, ils ont donc laissé tomber l’idée;

• La Banque Centrale de Madagascar devrait prendre en charge la centrale des risques pour les IMF étant donné son expérience, le personnel qualifié, la logistique et les équipements dont elle

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 47

dispose;

• Des problèmes avec la non déclaration d’endettement de la part des demandeurs et difficulté pour déterminer l’intention de l’emprunteur pour le remboursement;

• Ne voient aucun inconvénient à payer pour des recherches de renseignement, mais à prix raisonnable, vu la valeur ajoutée apportée par une centrale des risques;

• Appuient l’idée de la création d’une centrale des risques des IMF et sont prêts à partager les données;

• Les problèmes concernant ce partage serait de savoir si les données vont arriver à temps, le fait que leurs propres données soient exposées au regard des autres, le fait de devoir se conformer et envoyer des renseignements pour d’autres IMF et le fait de devoir fournir des données pour pouvoir accéder à la centrale des risques des IMF;

• Il y a de très bonnes perspectives d’avenir pour la IMF – ils ont étendu le genre de crédits qu’ils approuvent pour inclure des achats de biens de consommation.

Réunion avec Opportunity International, Australie

Date de la rencontre: 14Août, 2006

Etaient présents: Barclay O’Brien (Développement des Affaires et Directeur de Projets Spécifiques) et Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques)

Discussion liée au marché IMF à Madagascar et le fait que Opportunity, qui investit dans des IMF partout dans le monde, soit intéressé par un partenariat avec les IMF locales en vue de créer une banque IMF. Le marché IMF dispose de suffisamment d’opportunités pour se développer et au moins deux nouvelles IMF sont prévues être opérationnelles dès le début de 2007.

Réunion avec Daniel Rakotonirina, Consultant Juridique au CSBF concernant la loi sur la confidentialité

Date de la rencontre: 16 Août, 2006

Etaient présents: Emma Andrianasolo (Directeur des IMF auprès de CSBF), Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), et un interprète.

Les principaux points:

• Daniel était impliqué dans la création de la Loi Bancaire de 1995;

• Il comprend que la loi ne puisse permettre des échanges d’information entre les banques et les IMF;

• N’était pas au courant à propos du fait que la centrale des risques de CRBCM avait besoin d’information fournie par les banques au-dessus du seuil et que CRBCM rendait public des informations sur des crédits individuels;

• La nouvelle loi sur les IMF ne permettra pas de tel partage des données, même sous l’Article 70, étant donné que ceci n’était pas l’intention de la législation;

• Le scénario possible en vue de partager des données serait de proposer un additif pour la nouvelle loi sur les IMF, permettant ainsi le partage et le Parlement devra l’adopter;

• La meilleure figure de scénario serait que CSBF fournisse l’additif à un cabinet pour approbation avant de le présenter au Parlement pendant la session d’octobre 2006. Si ceci n’est pas possible, la

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 48

proposition devrait être déposée avant la prochaine session qui sera tenue en mai 2007. Une élection est prévue pour décembre 2006.

Réunion avec la Caisse d’Epargne et de Crédit (CECAM)

Date de la rencontre: 16 Août, 2006

Etaient présents: Gisèle Rakotondramanana (Directeur Général), Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), et un interprète.

Les principaux points:

• La IMF la plus importante à Madagascar;

• Une autorisation officielle avec 180 agences dont seulement 90 disposent de communication téléphonique;

• Couvre neuf régions;

• Les agences ne sont pas connectées et actuellement elles sont en train de négocier avec Orchid pour mettre un système en place;

• Le projet consiste à connecter toutes les agences dans les deux ans qui viennent – les agences des zones isolées utiliseront des PDAs;

• Projettent de mettre en place 18 centres de traitement de données avant le 31/12/2007;

• Chacun de leurs neuf bureaux régionaux possède une base de données centralisée où les informations sont gardées;

• Utilisent la base de données Excel pour stocker les informations;

• Utilisation d’un numéro de carte d’identité nationale obligatoire pour traiter des affaires;

• Gardent des informations détaillées sur la démographie et les crédits;

• Sont prêts à partager les données avec une centrale des risques des IMF et croît que la Banque Centrale devrait la prendre en charge;

• Le problème de la non déclaration d’endettement de la part des demandeurs;

• La majorité des demandeurs sont des emprunteurs de banque qui ont connu des défauts de paiement (dans leur remboursement) auprès de ces banques;

• La centrale des risques serait une solution pour une grande partie de leurs problèmes;

• Les portefeuilles à risque de 90 jours sont à 3,3% et les portefeuilles à risque de 30 jours sont à 6,5%;

• Reçoivent entre 40000 et 50000 demandes de crédits par an et approuvent 50%;

• Ne vérifient pas dans leur base de données principale pour les demandes de crédits;

• Ont connu leurs premiers profits en 2005;

• Financement fourni par la Bank of Africa, le Crédit Lyonnais, le recyclage des actions, les subventions et le Gouvernement de Madagascar.

Réunion avec la Coordination Nationale pour la Microfinance (CNMF)

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 49

Date de la rencontre: 17 Août, 2006

Etaient présents: Francis Blaise Rajoelina (Coordinateur National, CNMF), Ralinoro Ranarivelo (Inspecteur Principal, CNMF) Emma Andrianasolo (Directeur de la IMF auprès de CSBF), Yves Razafintsalada (Asst. du Directeur de MFI, CSBF), Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), et un interprète.

Les principaux points:

• Entièrement favorable à la création d’une centrale des risques des IMF;

• Ne trouve aucun intérêt à stocker des bases de données IMF;

• Pense que les bases de données devraient être stockées par CRBCM;

• Est conscient des problèmes concernant les lois sur la confidentialité et la restriction sur le partage des données;

• La loi sur les IMF est adoptée et signée par le Président. Le texte traduit de la loi était envoyé au Ministère des Finances en mai, mais à cause de changements dans les procédures, la publication de la traduction et celle du décret d’application doivent être effectuées ensemble. Ceci aura lieu en septembre 2006 et il est attendu que la loi devienne effective au plus tard le 31 décembre, 2006.

Réunion avec la Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF)

Date de la rencontre: 18 Août, 2006

Etaient présents: Guy Ratovondrahona (Secrétaire Général de la CSBF), Emma Andrianasolo (Directeur de la Micro Finance, CSBF), Yves Razafintsalada (Asst. du Directeur à l’IMF, CSBF), un autre membre du personnel de CSBF, Jim Aziz (Consultant, Expert en Centrale des Risques), Mamy Andriamahenina (Consultant IMF) et un interprète.

Les principaux points:

• Verbalement: ont revu les recommandations pour le résumé du plan d’action; ont pris connaissance du rapport; se sont mis d’accord sur les dates de l’Atelier en Octobre. Ont fourni une des copies du plan d’action. Liste de toutes les IMF. Répondu quelques questions.

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Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 51

APPENDICE D : MODELES DE CLAUSES DE CONSENTEMENT POUR UN INDIVIDU

MODELES DE CLAUSES DE CONSENTEMENT POUR UN INDIVIDU

La clause devrait être insérée dans les demandes de crédits contenant les informations fournies par le demandeur de crédit car elle fait partie de son information sur la démographie et le crédit

1. Le(s) soussigné(s) consent (ent) que (nom de l’IMF) obtienne de, échange avec ou révèle à une tiers partie et centrale(s) des risques n’importe laquelle et toute information, concernant le(s) soussigné(s) afin qu’elle puisse s’assurer de la véracité de cette information, mener des enquêtes sur le crédit et entrer et exécuter l’accord. OR;

2. Dans le but de (évaluer votre éligibilité pour nos services/vous fournir nos services/évaluer votre capacité pour remplir vos obligations financières), vous autorisez (nom de l’IMF) et ses agents ou ses ayants droits:’ à effectuer des échanges sur les informations vous concernant en terme de démographie et de crédit, de façon permanente, avec la Centrale des Risques de la BCM et donnez la permission à cette organisation de vérifier les informations concernant votre Personne, ou vos affaires, votre démographie et crédit, afin de pouvoir vous protéger, s’assurer que les informations sont complètes et précises et conformes à l’intégrité du système d’octroi de crédit’ OR;

3. Je déclare que toutes les informations fournies dans ma demande de crédit sont correctes. J’autorise (nom de l’IMF) à mener des enquêtes et vérifier la véracité de toutes les informations fournies par le biais de la centrale des risques, ou toute autre source. De plus je donne mon consentement pour que (nom de l’IMF) puisse donner l’information démographique et l’information sur le crédit à la centrale des risques et à toutes les autres entités de crédit.

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 52

APPENDICE E : EVALUATION DE L’INFRASTRUCTURE

Compagnies de téléphone portable

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 53

Celtel:

• Etabli en 1997 comme “Madacom”, change de marque et devient “Celtel” en Mars 2006

• 225 000 clients en Juin 2006 • 81 villes couvertes (Juin 2006) comprenant

les capitales régionales (16 sur 22) les villes localisées le long des grandes routes nationales (lieux stratégiques), les filières de croissance économique, les districts ruraux avancés – 35% du pays, principalement dans les zones où l’électricité est disponible

Orange:

• Etabli en 1998 comme “Antaris Madagascar”, change de marque et devient “Orange” en 2003

• 430,000 clients en Juin 2006 • 93 villes couvertes (Juin 2006) comprenant

les capitales régionales (18 sur 22), les villes localisées le long des grandes routes nationales (lieux stratégiques), les filières de croissance économique 1, les districts ruraux avancés – 45% du pays, dans les zones où l’électricité est disponible

ARTC (Autorité de Réglementation de la Télécommunication et de la Communication) nous rapporte que Telma, la compagnie nationale du téléphone fixe, utilisera aussi la technologie mobile (GSM) avant la fin de cette année (licence obtenue en 2005).

Les fournisseurs d’accès à Internet Il y a 3 FAIs actifs à Madagascar (Orchid a suspendu ses services de FAI au début de 2006) avec environ 500 000 utilisateurs en tout (source INSTAT, 2005), mais tous ces utilisateurs n’ont pas d’ordinateur à la maison. La plupart d’entre eux sont connectée au bureau ou à des cybercafés.

Dans un sondage conduit en 2005 (par INSTAT), 4,9% des Malgaches ont l’Internet chez eux, et 19% des foyers ont un ordinateur à la maison (estimation globale, connecté à Internet ou non).

Ce qui suit est une comparaison des FAI s:

DTS-Wanadoo Simicro - Netclub Blueline Orchid systems

Etabli en 1995 comme "DTS Madagascar", a changé de marque pour devenir "Wanadoo" en 2002

A une licence VSAT (connexion internationale).

Détient plus de 50% (pas de chiffres précis donnés par notre contact) du marché Internet à Madagascar en couvrant 20 villes (capitales provinciales pôles économiques)

Le FAI le plus avancé, en terme de technologie et de qualité des services (modem, ISDN, connexion s louées, connexion DSL, boucles locales radio et Wi-Fi)

Etabli en 1997

Couvre 7 villes (capitales provinciales et Antsirabe)

Cette compagnie détient environ 20% du marché

Principaux clients: compagnies et cybercafés

Technologie : connexion modem, ISDN, DSL

Etabli en 1999

Appartient à Gulfsat Madagascar, Co.

Possède une licence VSAT (connexion internationale).

Couvre 10 villes : capitales provinciales et pôles de croissance économique

Part de marché estimée : 25%

Utilise la connexion modem et des liaisons louées (nécessitant des lignes téléphoniques), mais utilise aussi la technologie sans fil (boucle locale radio et Wi-max), ce qui fait que environ 50% de leur clients ne dépendent pas des lignes téléphoniques

Etabli en 1999

A fourni des liaisons louées à des compagnies, cybercafés et organisations

60 – 70 clients en février 2006, tous à Antananarivo

A arrêté de travailler avec Telma (propriétaire d’une licence de connexion internationale) en mars 2006 et transféré ses clients à DTS-Wanadoo

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Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 56

ANNEXE G : MODE DE PAIEMENT

LANGAGE COMMUN POUR L’INDIVIDU, OU IMF, OU CREDIT COMME CELUI UTILISE POUR FAIRE UN RAPPORT DE CREDIT

Moyen de Paiement Normal (MDP)

Pour comprendre les habitudes d’un individu en terme de paiement, étant donné que ceci est lié à un individu, ou une IMF, ou un compte de crédit, il y a un Standard Mondial qui a été établi avec lequel les habitudes sont mesurées. Ce standard est basé sur un historique réel de remboursement et n’est pas subjectif. L’accent est mis sur les risques encourus par le contrat par rapport au moment où le dernier paiement a été effectué (la plus récente). Le MDP est inclus dans chaque historique de ligne commerciale/compte de crédit qui est inclus dans le rapport de crédit. Les définitions sont les suivants: Evaluation MDP - Trop récent pour être évalué; approuvé mais pas utilisé 0

o Paie (ou a payé) dans les 30 jours du dernier délai de paiement ; paie le compte comme convenu. Le compte est courrant 1

o Paie (ou a payé) dans plus de 30 jours du dernier délai de paiement, mais pas plus de 60 jours, et pas plus de une défaillance 2

- Paie (ou a payé) dans plus de 60 jours, et pas plus de deux défaillances dans le paiement 3 - Paie (ou a payé) dans plus de 90 jours du dernier délai de paiement mais pas plus de 120 jours et pas plus de trois défaillances 4 - Le compte connaît un défaut de paiement d’au moins 120 jours avec quatre ou plus de défauts de paiement mais n’est pas encore évalué comme un ‘9’ 5 - Effectue des paiements réguliers sous une réglementation de consolidation ou arrangements similaires 7 - Saisie (les détails du code devraient indiquer si la saisie était volontaire ou involontaire) 8

o Effacé, placé pour collection, adresse omise/inconnue 9

Le chiffre ‘6’ n’est pas classifié et peut être utilisé pour d’éventuelles classifications locales.

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 57

APPENDICE H : DIAGRAMME DE LA DEMANDE DE RECHERCHE AUTOMATIQUE

Diagramme de la Demande de Recherche Automatique par IMF sur la base de données du CRBCM

IMF reçoit

Demande de Crédit

IMF Accède

Site web Central CRBCM

Entre Données

sur écran

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Appareil de recherche

Interface

Appareil de rappoertage

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Résultat

Recherche

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 58

APPENDICE I : RAPPORTS DES CONTACTS VENANT DE IMF

Dossier sur collection de donnees sur IMF sans autorisation officielle Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : Association des Caisses OTIV Autonomes de Toamasina (ACOA) Forme légale ou statut : Institution de Financement Mutualiste Localisation du siège social : Toamasina Administrateurs

: 1. Mr Pascal Rakotomalala – Executive Secretary

2.

Activités microfinances : Crédit Epargne

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs Actfs : 2 402 Nombre de demandes recues : 3 120 Identification des emprunteurs : Carte d’Identité Nationale et Certificat de résidence Portefeuille a risque de 30 jours ou plus : 14,8 % Nombre d’agences : 4 avec 8 centres de service

Evaluation de la centrale des risques Information partagee sur les emprunteurs et les crédits : Oui, parce que cela aide à sécuriser les emprunts octroyés.

Données régionales à insérer dans la base des données Accès a la centrale des risques : Oui pour le paiement à l’accès mais le prix devrait être accessible à toutes les

IMF Clause de consentement : Devrait être consistante avec l’esprit de la Centrale des Risques. Système d’information et de gestion (sgi)

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 10 Onduleurs : 10 Programme : EXCEL (projet d’amélioration en cours)

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 59

Sauvegarde de données : Disque dur et copie imprimée éditée chaque mois

: Périodicité: mensuel

Moyen de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès difficile

Accès à la base de données Agents de crédit : Consultation directe sur ordinateur Partage Avec d’autres Imf : Non Réseau interconnecte : Non, les agences ne sont pas encore équipées en ordinateurs

D’autres informations pouvant être nécessaires à la centrale des risques Tireurs de chèques sans provision : Oui Charges fiscales : - Actions au tribunal : -

Dossier compilant les données sur IMF avec autorisation officielle Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : ADEFI – Action pour le Développement et le Financement des Micro entreprises Forme légale ou statut : Institution de Micro Finance Mutualiste Localisation du siège social : Antananarivo Administrateurs

: 1. Mr Ramaroson Andriamangazato– Directeur Général

2.

Activités microfinances : Crédit Epargne

: Autres à spécifier

Crédit ou emprunteurs Nombre d’emprunteurs Actifs : 6 612 Nombre de demandes reçues : 7 000

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 60

Identification De l’emprunteur : Carte d’Identité Nationale Portefeuille a risque de 30 jours et plus : 5,3 Nombre d’agences : 44 et 8 Bureaux Régionaux

Evaluation de la centrale des risques Partagé des informations sur les emprunteurs et les crédits

: La centrale des risques aidera dans l’évaluation de la solvabilité du client et dans sa capacité de remboursement de la dette.

Accès a la centrale des risques : Pas d’objection pour payer l’accès mais ceci ne devrait pas être prohibitif. Clause de consentement :

Système d’information et de gestion (sgi)

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 32 (12 dans les 6 Bureaux Régionaux et 20 dans les Sièges Sociaux Onduleurs : 32 Programme : ACE (Alliance Crédit Epargne), ORACLE. ACE est un logiciel conçu

spécifiquement pour les banques. Sauvegarde des données : Structure principale, Disque dur CD.

Des copies imprimées éditées systématiquement lors de chaque mise à jour.

: Périodicité: journalière.

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA. Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès limité dans quelques Régions comme Ambositra, Mahajanga et

Antsiranana.

Accès à la base de données Interne : Oui, aux 20 PC des Sièges Sociaux et des PC dans les Bureaux Régionaux. Base

de données entre Sièges et Bureaux Régionaux est mise à jour chaque semaine. Partagé Avec d’autres Imf : Oui avec SIPEM qui a les mêmes catégories de clients que ADEFI Réseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaires à la centrale des risques Tireurs de chèques sans provision : Oui Charges fiscales : Oui

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 61

Actions au tribunal : Oui

Dossier compilant donnees sur IMF avec autorisation officielle Date: 17/O8/2006

Identification Nom De l’institution : AECA – Association d’Epargne et de Crédit Autogérés Forme légale ou statut : Mutualiste Localisation du siège social : Marovoay Administrateurs

: 1. Mr Rafiliposaona –Président du C.A

2.

Activités microfinances : Crédit Epargnes

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs Actifs : 1 044 Nombre De Requêtes d’emprunts Par An : 1 540 Identification De l’emprunteur : Carte d’Identité Nationale Portefeuille a risque de 30 jours et plus : 19 % Nombre d’agences : 33

Evaluation de la centrale des risques Partage des informations sur les emprunteurs et les crédits : En faveur du partage des informations mais sur une base réciproque.

Accès a la centrale des risques : Oui au principe de service payant. Clause de consentement : Pas applicable mais devrait être considérée. Système d’information et de gestion (sgi)

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : Oui Onduleurs : oui Programme : EXCEL Sauvegarde des données : Disque dur, CD et copie imprimée

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 62

Moyens de communication Ligne fixe : - Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : -

Accès à la base de données Interne : Oui. Partagé Avec d’autres Imf : Non Réseau interconnecté : Non

Autres informations pouvant être nécessaires à la centrale des risques Tireurs de cheques sans provision : Oui Charges fiscales : - Actions au tribunal : -

Dossier compilant des donnees sur IMF avec autorisation officielle Date: 16/08/2006

Identification Nom De l’institution : Bank Of Africa (BOA) Forme légale ou statut : Banque – Compagnie à responsabilité limité Localisation du siège social : Antananarivo Administrateurs

: 1. Mr Jean Jacques Chuck Hen Shun

2.

Activités microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs Actifs : Nombre de demandes reçues : Identification des emprunteurs : Carte d’Identité Nationale Portefeuille a risque de 30 jours et plus : 3 % Nombre d’agences : 53

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 63

Evaluation de la centrale des risques Partagé de informations sur les emprunteurs et les crédits : Oui, si basé sur la réciprocité.

Accès a la centrale des risque : Oui pour accès payant Clause de consentement : - Système d’information et de gestion (sgi)

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : Toutes les agences sont équipées d’ordinateurs. Onduleurs : Oui Programme : Système IGOR et logiciels standards comme EXCEL, DBASE et ACCESS. Sauvegarde des données : Disque dur, CD et structure principale

:

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Téléphone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui.

Accès à la base de données Interne : Consultation directe sur ordinateur Partagé Avec d’autres Imf : Non Réseau interconnecté : Oui pour la plupart des agences.

Autres informations pouvant être nécessaires à la centrale des risques Tireurs de chèques sans provision : Oui. Charges fiscales : - Actions au tribunal : -

Dossier compilant des donnees pour IMF sans autorisation officielle Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : Conseil pour le Développement d’Andohatapenaka (CDA) Forme légale ou statut : Association Localisation du siège social : Antananarivo

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 64

Administrateurs : 1. Mr Daniel Anaclet – Manager

2.

Activités microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs Actifs : 659 Nombre de demandes reçues : 700 Identification des emprunteurs : Carte d’Identité Nationale et Certificat de Résidence Portefeuille a risque de 30 jours et plus : 20 % Nombre d’agences : 1

Evaluation de la centrale des risques Partagé des informations sur les emprunteurs et les crédits : Volontaire. Aide à sécuriser les emprunts octroyés.

Accès a la centrale des risques : Oui, pour un accès payant. Le coût est perçu comme le prix d’une bonne information sur les emprunteurs.

Clause de consentement : A considérer dans le cadre de la centrale des risques. Système d’information et de gestion (sig)

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 01 Onduleurs : 01 Programme : EXCEL Sauvegarde des donnees : Disque dur

: Périodicité: trimestriel

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui

Accès à la base de données Agents de crédit : Consultation directe sur Ordinateur Partagé Avec d’autres Imf : Oui, avec CEFOR et PAIQ

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 65

Réseau interconnecte : Non (seulement une agence)

Autres informations pouvant être nécessaires à la centrale des risques Tireurs de chèques sans provision : Charges fiscales : Actions au tribunal :

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR imf AVEC AUTORISATION OFFICIELLE Date: 16/08/2006

Identification Nom De l’institution : CECAM – Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuelle Forme légale ou statut : IMF Mutualiste Localisation des sièges sociaux : Antsirabe Administrateurs

: 1. Mrs Gisèle Rakotondramanana – Directeur Général

2.

Activités microfinance : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs Actifs : 17 466 Nombre de demandes reçues par an : 41 992 Identification des emprunteurs : Carte d’Identité Nationale Portefeuille a risque de plus de 30 jours et plus : 10 % Nombre d’agences : 179

Evaluation de la centrale des risques Partagé des informations sur les emprunteurs et les crédits

: Avis favorable sur le partage des informations si basé sur la réciprocité et la transparence.

Access a la centrale des risques : Pas d’objection pour en payer l’accès. Clause de consentement : - Système d’information et de gestion (sgi)

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 66

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : Bureaux régionaux et Sièges sont équipés en ordinateurs. Onduleurs : oui Programme : Excel mais procédure en cours pour l’achat d’un nouveau logiciel bancaire qui va

être géré sous ORACLE. Sauvegarde des donnees : Disque dur, structure principale et CD.

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Téléphone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui

Accès à la base de données Interne : oui Partagé avec les autres imf : Non Réseau interconnecté : Non

Autres informations pouvant être nécessaires à la centrale de risques Tireurs de chèques sans provision : Oui Charges fiscales : - Actions au tribunal : -

Dossier compilant donnees sur IMF sans autorisation officielle Date : 08/10/2006

Identification Nom De l’institution : Crédit Epargne et Formation (CEFOR) Forme légale ou statut : Association Localisation siège social : Antananarivo Administrateurs

: 1. Mr Samoela Andrianome – Manager

2.

Activités microfinances : Crédit Epargne

: Autres à spécifier : formation

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 67

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 3 128 Nombre de demandes reçues : 4 470 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale et certificat de résidence Portefeuille a risque de 30 jours et plus : 5,4% Nombre d’agences : 5

Evaluation de la centrale des risques Partagé information sur les emprunteurs et les crédits : Une volonté de partager les informations sur les emprunteurs mais basée sur la

réciprocité

Accès a la centrale des risques : Pas d’objection sur un accès payant mais le coût devrait être spécifié Clause de consentement : En cohérence avec la mise en place de la centrale des risques Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 07 Onduleurs : 07 Programme : Prêt et CBU Sauvegarde des données : Disque dur et CD

Imprime systématiquement après chaque mise à jour

: Périodicité : journalier

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Téléphone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, accès facile

Accès à la base de données Agents de crédit du bureau du district : transfert physique des agents de crédit des sièges sociaux ou consultation de la

liste noire éditée par les sièges sociaux et envoyée aux agences Partagé information avec les autres imf : Oui, avec CDA et PAIQ Réseau interconnecté : Non, les agences ne sont pas équipées d’ordinateurs

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de chèques sans provision : Oui.

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 68

Charges fiscales : - Action au tribunal : -

Dossier compilant données sur imf sans autorisation officielle Date: 17/08/2006

Identification Nom De l’institution : EAM – Entreprendre à Madagascar Forme legale ou statut : Association Localisation siege social : Antananarivo Administrateurs

: 1. Mr. Désiré Ranarisoa – Deputy Director

2.

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier: formations pour les micro entrepreneurs

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 1 500 Nombre de demandes reçues : 1 800 Indentification De l’emprunteur : Carte d’Identité Nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 10 % Nombre d’agences : 7

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : Positif, aide pour avoir une meilleure connaissance du marché et des emprunteurs

Acces a la centrale des risques : Adhère au principe de service payant Clause de consentement : pas d’objection pour la clause de consentement avant l’octroi de tout prêt Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 18 Onduleurs : 18 Programme : Excel Sauvegarde des donnees : Disque dur, CD et copies imprimées

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 69

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA network Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès limité

Accès à la base de données Interne : Oui. Echange de liste noire entre les agences et le QG. Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Oui. Charges fiscales : - Action au tribunal : -

Dossier Compilant Donnees Sur Imf Sans Autorisation Officielle Date: 17/08/2006

Identification Nom De l’institution : ICAR/FIVOY – Fitehirizana Vola Ifampisamborana Forme legale ou statut : Mutualiste Localisation siege social : Tsivory Administrateurs

: 1. Mr Toky Randriamiary – Coordinateur

2.

Activites microfinances : Crédit Epargne

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 523 Nombre de demandes reçues : 2071 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 4 % Nombre d’agences : 9

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 70

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : oui pour le partage des informations mais sur une base de réciprocité.

Acces a la centrale des risques : Oui sur le principe de service payant. Clause de consentement : -. Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 5 Onduleurs : 5 Programme : EXCEL Sauvegarde des donnees : Disque dur, CD et copies imprimées

Moyens de communication Ligne fixe : Région isolée Telephone mobile : Non Internet : Non

Accès à la base de données Interne : Oui. consultation directe sur ordinateurs. Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non

Autres informations escomptées dans une Centrale des Risques Données des chèques impayés : oui Taxation : - Poursuite en justice : -

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF SANS AUTORISATION OFFICIELLE Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : HAINGONALA Forme legale ou statut : ONG Localisation siege social : Ambositra Administrateurs

: 1. Mr Michel Rakotoniaina – Manager

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 71

2.

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 6 500 Nombre de demandes reçues : 12 000 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale et Certificat de résidence Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 6,8 % Nombre d’agences : 3

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : Favorable

Acces a la centrale des risques : Pas d’objection pour en payer l’accès mais le coût devrait être précisé Clause de consentement : Avec un consentement préalable des emprunteurs Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 05 Onduleurs : 03 Programme : CIEL COMPTA et EXCEL Sauvegarde des donnees : Disque dur et copies imprimées

: Périodicité: trimestriel

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile CELTEL Internet : Oui, la région est connectée mais l’accès est encore limité et difficile

Accès à la base de données Interne : Par ordinateur aux sièges et basé sur les listes éditées pour les agences Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non, les 3 agences ne sont pas connectées à internet

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 72

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Charges fiscales : Action au tribunal :

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF SANS AUTORISATION OFFICIELLE Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : HAINGONALA Forme legale ou statut : ONG Localisation siege social : Ambositra Administrateurs

: 1. Mr Michel Rakotoniaina – Manager

2.

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 6 500 Nombre de demandes reçues : 12 000 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale et Certificat de résidence Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 6,8 % Nombre d’agences : 3

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : Favorable

Acces a la centrale des risques : Pas d’objection pour en payer l’accès mais le coût devrait être précisé Clause de consentement : Avec un consentement préalable des emprunteurs

Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 05

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 73

Onduleurs : 03 Programme : CIEL COMPTA et EXCEL Sauvegarde des donnees : Disque dur et copies imprimées

: Périodicité: trimestriel

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile CELTEL Internet : Oui, la région est connectée amis l’accès est encore limité et difficile

Accès à la base de données Interne : Sur ordinateur aux sièges et basé sur la liste éditée pour les agences Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non, le 3 agences ne sont pas connectées à internet

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Charges fiscales : Action au tribunal :

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF SANS AUTORISATION OFFICIELLE Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : HARDI – Harmonisation des Actions pour la Réalisation d’un Développement

Intégré Forme legale ou statut : Association Localisation siege social : Antananarivo Administrateurs

: 1. Mrs Oméga Razanakolona – Coordinateur

2.

Activites microfinances : Crédit Epargne

: Autres à spécifier

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 74

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 169 Nombre de demandes reçues : 370 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale et Certificat de résidence Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 2% Nombre d’agences : 1

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits

: En faveur du partage d’information. espère qu’il y aura une base de données pour la Région de Analamanga.

Acces a la centrale des risques : Pas d’objection pour en payer l’accès mais ne devrait pas être prohibitif. Clause de consentement : La clause de consentement favorise la transparence de l’information sur les

emprunteurs. Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 01 Onduleurs : 01 Programme : EXCEL Sauvegarde des donnees : Disque dur et CD

: Périodicité: mensuel

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui

Accès à la base de données Interne : Consultation directe sur la base de données par les agents de crédit Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Oui Charges fiscales : Action au tribunal :

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 75

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF SANS AUTORISATION OFFICIELLE Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : MAHAVOTSE Forme legale ou statut : Projet financé par AFD. Processus d’institutionnalisation en cours. Localisation siege social : Ambovombe Administrateurs

: 1. Mrs Guillavenance

2.

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 8 712 Nombre de demandes reçues : 9 650 Indentification De l’emprunteur : La carte d’identité nationale n’est pas nécessaire. Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 0,15 % Nombre d’agences : 3

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : Oui, mais basé sur la réciprocité.

Acces a la centrale des risques : Oui pour un accès payant mais le coût ne devrait pas être prohibitif. Clause de consentement : Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 6 Onduleurs : 6 Programme : EXCEL et LOAN PERFORMER Sauvegarde des donnees : Disque dur et structure principale

:

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 76

Moyens de communication Ligne fixe : Non Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui

Accès à la base de données Interne : Partagée par le Siège vers les agences par le moyen de dossier électronique. La

base de données sera bientôt décentralisée. Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Pourrait être utile mais pas pertinent pour la Région d’ Androy où l’utilisation des

chèques est très limitée à cause de l’analphabétisme . Charges fiscales : - Action au tribunal : -

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF SANS AUTORISATION OFFICIELLE Date: 17/08/2006

Identification Nom De l’institution : ODDER – Organisme Diocésain de Développement Rural Forme legale ou statut : Association Localisation siege social : Taolagnaro Administrateurs

: 1. Mr Modeste Marie Fidèle Ralaikoa – Coordinateur

2.

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 200 Nombre de demandes reçues : 265 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 15 %

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 77

Nombre d’agences : 12

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : Oui pour le partage d’information mais sur une base de réciprocité.

Acces a la centrale des risques : oui pour le principe de service payant. Clause de consentement : -. Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 4 Onduleurs : 4 Programme : EXCEL Sauvegarde des donnees : Disque dur et copies imprimées

Moyens de communication Ligne fixe : TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès limité

Accès à la base de données Interne : Oui. Consultation directe sur ordinateur. Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision :Oui Charges fiscales : - Action au tribunal : - DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF AVEC AUTORISATION OFFICIELLE Date: 17/08/2006

Identification Nom De l’institution : OTIV – DIANA – Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola Forme legale ou statut : Mutualiste Localisation siege social : Antsiranana

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 78

Administrateurs : 1. Mr Youssouf Mahamoud – Directeur dis Opérations

2.

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 1 106 Nombre de demandes reçues : 2 304 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 4 % Nombre d’agences : 5

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : En faveur du partage d’information mais sur une base de réciprocité.

Acces a la centrale des risques : Oui pour le principe de service payant. Clause de consentement : Pas applicable pour le moment. Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 6 Onduleurs : 6 Programme : SAF 2000 et EXCEL Sauvegarde des donnees : Structure principale, Disque dur, CD et copies imprimées

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès limité

Accès à la base de données Interne : Oui. Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 79

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : oui Charges fiscales : - Action au tribunal : -

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF avec AUTORISATION OFFICIELLE Date: 17/08/2006

Identification Nom De l’institution : OTIV – SAVA – Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola Forme legale ou statut : Mutualiste Localisation siege social : Sambava Administrateurs

: 1. Mr Ahmed – Directeur des Opérations

2. Mr

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 711 Nombre de demandes reçues : 1 547 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 20 % Nombre d’agences : 19

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : En faveur du partage d’information mais sur une base de réciprocité.

Acces a la centrale des risques : Oui pour le principe de service payant. Clause de consentement : A considérer. Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : Oui Onduleurs : Oui

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 80

Programme : SAF 2000 et Microsoft ASQ Sauvegarde des donnees : Structure Principale, Disque dur, CD et copies imprimées

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès limité

La qualité des infrastructures (communications, accès à internet…) n’est pas bonne dans la région du SAVA.

Accès à la base de données Interne : oui. Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : oui Charges fiscales : - Action au tribunal : -

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF avec AUTORISATION OFFICIELLE Date: 17/08/2006

Identification Nom De l’institution : OTIV – TANA – Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola Forme legale ou statut : Mutualiste Localisation siege social : Antananarivo Administrateurs

: 1. Mr Randrianiaina Rakotoarivao – Directeur de Opérations

2. Mr Rakotoarinivo – Directeur Adjoint

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 7 111 Nombre de demandes reçues : 14 720

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 81

Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 6 % Nombre d’agences : 40

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits

: En faveur du partage d’information mais dur une base de réciprocité. Sinon, l’accès au CB sera restreint aux MFI qui donne effectivement des données.

Acces a la centrale des risques : Oui pour le principe de service payant. Clause de consentement : Pas applicable. Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 10 Onduleurs : 10 Programme : SAF 2000 et Microsoft ASQ Sauvegarde des donnees : Structure principale, Disque dur, CD et copies imprimées

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès limité

La plupart des zones rurales ne sont pas couverte par une infrastructure adéquate (communication, approvisionnement en énergie…)

Accès à la base de données Interne : Oui. Mais la base de données est fournie au niveau des 8 Bureaux Administratifs. Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Oui Charges fiscales : Oui Action au tribunal : oui

Toute information qui pourrait aider pendant l’évaluation d’une formalité de demande de crédit devrait être disponible dans la base de données de la BC.

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 82

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF avec AUTORISATION OFFICIELLE Date: 17/08/2006

Identification Nom De l’institution : OTIV – ZAM – Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola Forme legale ou statut : Mutualiste Localisation siege social : Ambatondrazaka Administrateurs

: 1. Mr – Directeur des Opérations

2.

Activites microfinances : Crédit Epargne

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 4 677 Nombre de demandes reçues : 4 283 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 6 % Nombre d’agences : 12

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : En faveur du partage d’information mais sur une base de réciprocité.

Acces a la centrale des risques : Oui au principe de service payant. Clause de consentement : Pas applicable pour le moment mais devrait être considérée

Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : Oui Onduleurs : Oui Programme : SAF 2000 et Excel Sauvegarde des donnees : Structure principale, Disque dur, CD et copies imprimées

Moyen de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 83

Internet : Oui, mais accès limité

Moyens de communication Interne : oui. Partage information avec les autres imf : Echange de liste noire avec CECAM et BOA dans la région spécifiée. Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Oui Charges fiscales : - Action au tribunal : -

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF SANS AUTORISATION OFFICIELLE Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : Projet d’Appui à l’Initiative des Quartiers (PAIQ) Forme legale ou statut : Projet (institutionnalisation de l’IMF en cours) Localisation siege social : Antananarivo Administrateurs

: 1. Mrs Mireille Ravololoniaina – Directeur de Opérations

2. Mr Harisoa Ranarison – Assistant Administrative et Financière

Activites microfinances : Crédit Epargne

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 1 280 Nombre de demandes reçues : 1 600 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale et Certificat de résidence Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 3% Nombre d’agences : 4

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : Positif, aide à avoir une meilleure connaissance du marché et des emprunteurs

Acces a la centrale des risques : Adhère au principe de service payant

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 84

Clause de consentement : La signature de la clause de consentement devrait être acceptée par l’emprunteur pendant la signature du contrat.

Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 02 Onduleurs : 02 Programme : ORCHID et SAARI Sauvegarde des donnees : Disque dur et copies imprimées

: Périodicité: journalière

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, accès facile

Accès à la base de données Agents de crédit du bureau du district : Transfert physique des agents du Siège ou consultation de la liste noire éditée par

les sièges sociaux et envoyée vers le bureau du district. Partage information avec les autres imf : Oui, avec CEFOR Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Oui. Charges fiscales : - Action au tribunal : -

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF SANS AUTORISATION OFFICIELLE Date: 17/08/2006

Identification Nom De l’institution : PRBM – Programme de Réhabilitation du Bas Mangoky Forme legale ou statut : Projet financé par la Banque Africaine de Développement Localisation siege social : Antanandava - Morombé

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 85

Administrateurs : 1. Mrs Noeline Rafarasoa – Chef du Département du Développement

de l’Agriculture

2.

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 1 488 Nombre de demandes reçues : 2 000 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 10 % Nombre d’agences : 2

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits

: En faveur du partage d’information. PRBM échange déjà des informations sur le crédit au niveau régional, avec BOA et VOLAMAHASOA

Acces a la centrale des risques : Adhère au principe de service payant. Clause de consentement : - Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 3 Onduleurs : 3 Programme : Excel Sauvegarde des donnees : Disque dur, CD et copies imprimées

Moyens de communication Ligne fixe : Non Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès limité

Accès à une base de données Interne : Oui, consultation direct de la base de données par les agents de crédit et transfert

de l’information vers le Siège. Partage information avec les autres imf : oui

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 86

Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Oui, même si les paysans n’utilisent pas de chèques pour des transactions. Charges fiscales : - Action au tribunal : -

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF SANS AUTORISATION OFFICIELLE Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : SILAC – Société Industrielle et agricole du Lac Alaotra Forme legale ou statut : Compagnie à Responsabilité limitée Localisation siege social : Antananarivo Administrateurs

: 1. Faly A. Ramelison

2.

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 1 029 Nombre de demandes reçues : 2 000 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 11 % Nombre d’agences : 1

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits

: Oui pour le partage d’information. Espère avoir une base de données pour la région d’Alaotra

Acces a la centrale des risques : Oui mais le coût de l’accès devrait être raisonnable.

: -

Système d’information et de gestion

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 87

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 6 Onduleurs : 6 Programme : Excel Sauvegarde des donnees : Disque dur, CD et copies imprimées

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès limité

Accès à la base de données Interne : Consultation directe de la base de données par les agents de crédit. Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Oui Charges fiscales : - Action au tribunal : -

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF avec AUTORISATION OFFICIELLE Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : SIPEM – Société d’Investissement Pour la Promotion des Entreprises à

Madagascar. Forme legale ou statut : Etablissement Financier–Compagnie à Responsabilité Limitée Localisation siege social : Antananarivo Administrateurs

: 1. Mrs Monique Andrianasolo– Directeur Général

2.

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 88

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 818 Nombre de demandes reçues : 1 200 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 5 % Nombre d’agences : 9

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits

: Favorable, car la centrale des risques sera utile pour identifier les mauvais clients, pour réduire le temps pour évaluer une demande de crédit et pour étendre le nombre de demandes. Chaque IMF devrait partager leurs informations sans aucune exception.

Le partage des données est une condition préalable à l’accès à la base de données. Acces a la centrale des risques : Oui pour l’accès payant mais ne devrait pas être prohibitif. Clause de consentement :

Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 21 (un PC pour chaque employé) Onduleurs : 21 Programme : ORCHID et EXCEL Sauvegarde des donnees : Structure principale, Disque dur et CD.

Edite sur papier Systématiquement à chaque mise à jour.

: Périodicité: journalier.

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA. Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès limité dans quelques Régions comme Moramanga et Antsiranana.

Accès à la base de données Interne : Oui, à travers le réseau de SIPEM Partage information avec les autres imf : Oui avec ADEFI qui a les mêmes catégorie de clients que SIPEM Reseau interconnecte : Oui.

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 89

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Oui Charges fiscales : - Action au tribunal : -

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF SANS AUTORISATION OFFICIELLE Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : SOAHITA Forme legale ou statut : Association Localisation siege social : Arivonimamo Administrateurs

: 1. Mrs Judith Ratiarison- Coordinateur

2.

Activites microfinances : Crédit Epargne

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 180 Nombre de demandes reçues : 815 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 5 % Nombre d’agences : 1

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : Nécessaire parce que ça aide à évaluer les risques sur les emprunteurs

Acces a la centrale des risques : Adhère au service payant mais le coût est à spécifier Clause de consentement : Devrait être considérée car cela permet d’avoir une meilleure transparence sur les

informations Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 01

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 90

Onduleurs : 01 Programme : EXCEL Sauvegarde des donnees : Disque dur et copies imprimées à la demande

: Périodicité : mensuel

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès limité

Accès à la base de données Interne : Consultation directe de la base de données par des agents d crédit Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Oui Charges fiscales : Action au tribunal :

DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF SANS AUTORISATION OFFICIELLE Date : 10/08/2006

Identification Nom De l’institution : TIAVA Forme legale ou statut : Association Localisation siege social : Ambatolampy Administrateurs

: 1. Mrs Faravololona Andriamanalina - Directeur

2.

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 63

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 91

Nombre de demandes reçues : 100 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale et Certificat de résidence Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 100% Nombre d’agences : 1

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits : Oui, mais sur une base de réciprocité

Acces a la centrale des risques : Oui, pour un accès payant mais le coût ne devrait pas être prohibitif Clause de consentement : Sans objection et conforme avec l’esprit de la centrale des risques Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 02 Onduleurs : 01 Programme : CIEL COMPTA et EXCEL Sauvegarde des donnees : Disque dur et copies imprimées

: Périodicité: journalier.

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès restreint

Accès à la base de données Agent de crédit : Consultation directe sur ordinateur Partage information avec les autres imf : Non Reseau interconnecte : Non, car il n’y a qu’une agence

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Oui Charges fiscales : - Action au tribunal : - DOSSIER COMPILANT DONNEES SUR IMF SANS AUTORISATION OFFICIELLE Date : 10/08/2006

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 92

Identification Nom De l’institution : VOLAMAHASOA Forme legale ou statut : Un projet lancé sous le financement de AFD. Est sur le point d’être

institutionnalisée. Localisation siege social : TOLIARY Administrateurs

: 1. Mr Charlot Razakarivelo– Directeur

2.

Activites microfinances : Crédit

: Autres à spécifier

Crédit et emprunteurs Nombre d’emprunteurs : 6 300 Nombre de demandes reçues : 9 450 Indentification De l’emprunteur : Carte d’identité nationale Portfeuille a risque de 30 jours et plus : 12 % Nombre d’agences : 5

Evaluation de la centrale des risques Partage information sur les emprunteurs et les crédits

: Favorable, mais le processus devrait être fait étape par étape.

- Liste rouge (clients recouvrables),

- Liste moire (clients à éliminer du système)

- Accès à internet sécurisé

- Système de communication rapide au sein du même réseau d’IMF.

- Accès au réseau de la centrale des risques,

- Personne autorisée à consulter Acces a la centrale des risques : Oui en principe mais devrait être fait progressivement (1st semestre 20%, 2nd

semestre 50%, 3rd semestre 75%, 4th semestre 100%) Clause de consentement Hésitation généralisée des clients dans la région, mais la liste des mauvais payeurs

devrait être partagée.

Anonymat du nom de l’Institution. Système d’information et de gestion

Matériels / équipement informatique Ordinateurs : 05 (incluant un ordinateur portable pour une agence) Onduleurs : 05

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 93

Programme : ORCHID et EXCEL Sauvegarde des donnees : Disque dur et CD.

Edite systématiquement des copies imprimées à chaque mise à jour.

: Périodicité: journalier.

Moyens de communication Ligne fixe : Accès au réseau TELMA pour deux des 5 agences Telephone mobile : ORANGE et CELTEL Internet : Oui, mais accès limité

Accès à la base de données Interne : Oui, à travers une échange de listes noires entre les agences. Partage information avec les autres imf : Non, pas pour le moment Reseau interconnecte : Non

Autres informations pouvant être nécessaire à la centrale des risques Tireur de cheques sans provision : Oui Charges fiscales : Oui Action au tribunal : Oui

Oui, mais en partant sur l’utilisation de la base de données MOU.

Madagascar: Centralization of the Risks of Microfinance 94

APPENDICE J : RAPPORT DE MISSIONS DE TERRAIN

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission i

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION .......................................................................................................................................................1

ABREVIATIONS ET SIGLES..................................................................................................................................II

RESUME EXECUTIF ............................................................................................................................................. III

OBJECTIFS ET DEROULEMENT DE LA MISSION...........................................................................................1

CONSTATS DE LA MISSION ..................................................................................................................................2

PROFIL DES IMF VISITEES .........................................................................................................................................2 Les Institutions à base de membres (mutualistes).................................................................................................2 Les Institutions à base de clients...........................................................................................................................2

IDENTIFICATION DES EMPRUNTEURS ET PROCESSUS CREDIT .....................................................................................3 L’utilisation de la carte d’identité nationale (CIN) ..............................................................................................3 Le processus de traitement des crédits .................................................................................................................3

COLLECTE, TRAITEMENT, STOCKAGE ET PARTAGE DES DONNEES PAR LES IMF .........................................................4 Collecte et traitement de données .........................................................................................................................4

INFRASTRUCTURE ......................................................................................................................................................5 PROBLEMATIQUES DE LA CENTRALE DES RISQUES.....................................................................................................6

Problèmes vis-à-vis des emprunteurs ...................................................................................................................6 Consultation des données sur la base de données des IMF..................................................................................6 Le portefeuille de crédit ........................................................................................................................................7 Seuil de déclaration et articulation avec la Centrale des risques de la Banque centrale.....................................7

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS........................................................................................................8

ANNEXE 1 : PROGRAMME DES VISITES AUPRES DES IMF.......................................................................10

ANNEXE 2 : RAPPORT DES VISITES AUPRES DES IMF ...............................................................................11

ANNEXES 3 : TABLEAU DE SYNTHESE DES ENTRETIENS AVEC LES RESPONSABLES DES IMF ..45

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 1

INTRODUCTION

Les visites de terrain effectuées auprès de quelques IMF ont comme objectif de répondre aux questionnements soulevés par la CSBF d’une part et FIRST Initiative d’autre part. La principale question formulée a été la suivante :

Considérant que les IMF ont toutes leur Siège respectif localisé dans des villes à densité de population élevée et où l’accès à l’Internet et au réseau de télécommunication est relativement facilité, comment « l’équipe » est elle arrivée à la conclusion selon laquelle toutes les IMF seraient en mesure d’accéder à la Centrale des risques et d’y transmettre les informations nécessaires dans les délais requis alors qu’elle n’a pas consulté la majorité des IMF implantée en dehors d’Antananarivo.

Par ailleurs, des questions subsidiaires ont été aussi adressées. Il s’agit en l’occurrence des suivantes : L’accès à la Centrale des risques devrait il être payant ? Et devrait- on traiter toutes les institutions

utilisatrices – banques et IMF – sur le même pied d’égalité ? En effet les banques participantes dans l’actuelle Centrale des risques gérée au niveau de la BCM ne paient aucun frais pour accéder aux informations sur les risques. Pour ce qui concerne les IMF et tel que relevé par l’étude, elles seraient disposer à payer des frais en contrepartie de l’accès à la Centrale des risques. Mais en définitif, il appartient à la CSBF de statuer sur la manière de régir l’accès à la Centrale des risques.

Quels seraient les seuils des risques à déclarer à la Centrale des risques pour les IMF ? Et quelles seraient les informations requises pour les crédits groupes (crédit à caution solidaire) ?

De ce qui précède, les visites sur terrain effectuée par la mission ont pour objet essentiel d’apporter des éléments de réponse par rapport aux questions posées ainsi que de confirmer ou d’infirmer i) l’intérêt des IMF pour la création d’une Centrale des risques ii) l’état des infrastructures déterminant l’accès et l’utilisation de la Centrale des risques.

Nous exprimons ici tous nos remerciements aux Responsables des IMF visitées sans le concours de qui cette mission n’aurait pu se dérouler dans les meilleures conditions.

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission ii

ABREVIATIONS ET SIGLES

ABM Accès Banque Madagascar

AECA Association d'Epargne et de Crédit Autogérée

CIN Carte d'Identité Nationale

CSBF Commission de Supervision Bancaire et Financière

IMF Institutions de microfinance

MGA Malagasy Ariary

OTIV Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola

PME Petite et Moyenne Entreprise

SIG Système d'Information et de Gestion

TIAVO Tahiry Ifamonjena amin'ny Vola

TPE Très Petite Entreprise

ZAM Zona Alaotra Mangoro

ZL Zone Littoral

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission iii

RESUME EXECUTIF

La mission s’inscrit dans le cadre de l’étude de faisabilité et de marché en vue de la mise en place d’un bureau de crédit pour l’industrie de la microfinance à Madagascar. En prolongement de la première mission effectuée au mois d’août 2006 par Emerging Markets Group, il a été recommandé d’effectuer des visites de terrain auprès de quelques IMF sélectionnées. Ainsi, les objectifs spécifiques de ladite mission consistait à :

Mieux apprécier l’environnement des IMF, surtout en ce qui concerne celles qui sont implantées en milieu rural

Connaître et comprendre le comportement des IMF par rapport au projet de mise en place d’une Centrale de Risques

Evaluer la capacité des IMF à fournir des informations et données fiables dans un délai raisonnable.

L’échantillon des institutions visitées comprend deux catégories d’IMF : Les IMF mutualistes ou à base de membres suivants : AECA (Marovoay), OTIZ/ZAM (zone Alaotra

Mangoro, OTIV/ZL (Zone Littoral Toamasina), et TIAVO (Fianarantsoa). Ces institutions interviennent à la fois en milieu urbain, semi urbain et rural.

Les IMF a base de clients (individuels) : MicroCred Madagascar, Accès Banque Madagascar (ABM) et la Première Agence Micro finance (PAMF). Nonobstant le fait que PAMF intervient déjà à Antsohihy, ces trois institutions, de création récente, interviennent essentiellement en milieu urbain.

Conclusions

Les informations démographiques sur les emprunteurs et les crédits sont disponibles dans le format automatisé. Néanmoins, des améliorations s’avèreraient nécessaires tant en ce qui concerne les programmes utilisés que les parcs informatiques, notamment pour les IMF à base de membres. Les prescriptions en la matière devraient prendre en compte la spécificité de chaque IMF en terme de méthodologie, de nombre et de niveau de complexité des opérations traitées.

Seuil de déclaration des risques : aucun seuil ne devrait être considéré dans la déclaration des données et informations sur les emprunteurs et les crédits. Les crédits octroyés à travers les groupes solidaires devraient être individualisés et déclarés au même titre que les autres types de crédit. Les IMF estiment que c’est à cette condition que la future Centrale des risques trouvera toute son efficacité et sa pertinence.

Sécurisation et confidentialité des informations : la conclusion préalable d’une charte ou d’une convention entre toutes les institutions participantes est suggérée afin de préserver l’intégrité des informations partagées.

Articulation avec la Centrale des risques de la Banque Centrale : Même si une Centrale des risques spécifiques pour les IMF pourrait être mise en place dans un premier temps, les moyens de l’articuler avec celui de la Banque Centrale devrait être étudiée à court terme. Cette alternative devrait répondre au souci que certains emprunteurs (toutes IMF confondues) pourraient accéder aussi bien aux services bancaires qu’à ceux offerts par les IMF, et ce en raison de leur profil socio-économique.

Rôle charnière des structures régionales : les Centres Administratifs ou Mutuelles des IMF mutualistes joueront un rôle fondamental dans la collecte et le traitement des informations fournies par les Caisses de base. Les informations traitées et transmise au Siège devraient davantage d’orienter vers l’historique et la démographie des emprunteurs. Cette considération n’exclut en rien l’importance des informations statistiques et financières fournies jusqu’à présent et nécessaires au pilotage de ces institutions.

Sécurisation des supports papiers : jusqu’à parfaite automatisation des IMF, les supports papiers conservés au niveau des caisses de base et/ou agences devraient faire l’objet d’un maximum d’attention et

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission iv

être préservés contre tout sinistre (vol, incendie, vol/perte) éventuel.

L’accès aux réseaux de communication et la régularité de l’approvisionnement en électricité demeurent cruciaux pour la collecte, le traitement et le partage des données. Cependant les avancées réalisées dans la couverture du pays par des réseaux de communication variés (mobile et fixe) et l’utilisation des technologies appropriés offrent aux IMF, dans une perspective à court et moyen terme, des opportunités réelles d’accès à l’Internet.

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 1

OBJECTIFS ET DEROULEMENT DE LA MISSION

Une mission de visites de terrain auprès de quelques institutions de microfinance (IMF) a eu lieu au cours du mois de décembre 2006 et au début du mois de janvier 2007. Il est à préciser que ladite mission complète les consultations effectuées au cours du mois d’août 2006 à Antananarivo avec les dirigeants des IMF ainsi que les principaux intervenants du secteur de la microfinance.

La mission qui s’inscrit dans le cadre de l’étude de faisabilité en vue la mise en place d’une Centrale de Risques pour les institutions de microfinance visait à :

Mieux apprécier l’environnement des IMF, surtout celles qui sont implantées en milieu rural Connaître et comprendre le comportement des IMF par rapport au projet de mise en place d’une

Centrale de Risques Evaluer la capacité des IMF à fournir des informations et données fiables.

La mission avait les objectifs suivants :

Connaître le support utilisé par les IMF pour identifier leurs emprunteurs et le processus de traitement de crédit

Cerner le processus de collecte, de traitement, de stockage et de partage des données au sein des IMF visitées

Apprécier l’état de l’accès des IMF à l’infrastructure de communication existante Adresser les problèmes ou contraintes soulevées par les IMF Formuler des recommandations, pour les parties prenantes du projet, en vue de la mise en marche du

projet.

La mission s’est déroulée selon le calendrier détaillé en Annexe 1 et elle a visité les IMF suivantes. À l’Ouest : AECA-Maroavoay À l’Est : OTIV/ZAM et OTIV/ZL Au Centre Sud : TIAVO À Antananarivo : MICROCRED Madagascar et Accès Banque Madagascar.

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 2

CONSTATS DE LA MISSION

Profil des IMF Visitées Les IMF visitées, comprennent deux catégories :

Les IMF mutualistes ou à base de membres : AECA, OTIV/ZAM, OTIV/ZL et TIAVO Les IMF à base de clients et toutes nouvellement créées : MICROCRED Madagascar, Accès Banque

Madagascar.

NB : L’institution dénommée Première Agence Micro finance (PAMF) appartient à la deuxième catégorie et figure parmi les institutions à visiter. Cependant, en raison de l’absence de ses responsables, elle ne pourra être contactée que dans la dernière semaine du mois de janvier.

LES INSTITUTIONS A BASE DE MEMBRES (MUTUALISTES)

AECA : Les AECA de Marovoay sont constituées par deux Associations Mutualistes d’Epargne et de Crédit (AMEC) : AECA – TAFITA (Rive droite du fleuve Betsiboka) et AECA – AVOTRA (Rive gauche). Ces deux mutuelles sont regroupées au sein de TAFATSAKA qui en constitue la structure faîtière.

Créée en 1996, les AECA est formées de 33 caisses avec un effectif de 2 700 membres adhérents. . Suite à la dégradation de la qualité de son portefeuille en 2001 et 2002, l’institution a traversé une période difficile marquée par la diminution de ses activités notamment en matière d’octroi de crédit. Actuellement, l’institution est en phase de redressement.

OTIV/ZAM : Créée en 1996 et localisée dans le Centre Est de l’île, le Réseau OTIV Zone Alaotra Mangoro (ZAM) est constitué de 18 caisses de bases affiliées à 12 Centres Administratifs (CA). C’est une Institution Financière Mutualiste qui regroupe actuellement plus de 18 500 membres et dont les activités consistent à collecter les dépôts et octroyer du crédit aux membres.

Ses zones d’intervention s’étend d’Anosibe An’Ala au Sud à Andilamena au Nord en passant par Moramanga et Ambatondrazaka où se situe le Siège de l’institution.

OTIV/ZL : Le Réseau OTIV Zone Littoral a démarré ses activités à partir de 1994. Actuellement, il compte 30 caisses organisées en 15 Centres Administratifs et compte 24 000 membres environ. Ses zones d’intervention sont localisées sur la Côte Est de l’Ile et s’étend de Mahanoro au Sud jusqu’à Maroantsetra au Nord. Le réseau OTIV/ZL offre à ses membres des services d’épargne et de crédit.

TIAVO : Le Réseau TIAVO intervient dans toute la Province de Fianarantsoa avec deux antennes pour deux régions distinctes (Plateaux et Littoral). A travers 60 caisses de base et de leurs démembrements, liés par des contrats d’affiliation avec l’Union Fitia, le Réseau assure à ses membres des services d’épargne et de crédit.

Créée en 1996, le réseau TIAVO compte actuellement près de 44 000 membres.

LES INSTITUTIONS A BASE DE CLIENTS

Les deux institutions suivantes viennent d’obtenir leur agrément de la CSBF et sont en phase démarrage.

MICROCRED – Madagascar : Ayant un statut d’Etablissement Financier, MICROCRED a octroyé ses premiers crédits au mois de décembre 2006. Après 5 ans d’opérations, cette institution envisage d’atteindre au moins 23 000 emprunteurs, réunissant les TPE et PME urbaines pour un portefeuille de crédit de l’ordre de 31 milliards de MGA.

Sur la base d’un mois d’activités, le nombre de crédits attribués a atteint 265. Afin de pouvoir proposer à

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 3

ses clients des produits d’épargne, MICROCRED souhaite se transformer à terme en Institution de Micro finance de niveau 3. MICROCRED dispose actuellement de deux Agences.

ACCES BANQUE Madagascar : Agréée récemment sous le statut de Banque Territoriale, Accès Banque est spécialisée en microfinance. Elle est en phase de démarrage et ses activités ne débuteront que vers début février 2007. A la différence des autres institutions de microfinance à base de clients, Accès Banque offre non seulement des services de crédit mais aussi des produits d’épargne et notamment des instruments de paiement (compte chèque).

Accès Banque Madagascar dispose actuellement de deux Agences qui vont ouvrir incessamment leurs portes à la clientèle.

Identification des Emprunteurs et Processus Crédit

L’UTILISATION DE LA CARTE D’IDENTITE NATIONALE (CIN)

Pour identifier leurs clients/membres emprunteurs, les institutions utilisent à l’unanimité la CIN. Outre les informations démographiques fournies dans la pièce d’identité, chaque IMF demande généralement d’autres informations comme : les informations sur le conjoint (e) si l’emprunteur est marié, la profession, l’adresse exacte avec le nom du hameau et le Fokontany correspondant pour les emprunteurs résidents en milieu rural.

Le défaut de présentation d’une CIN entraîne le rejet systématique de la demande, 100 % des crédits répertoriés au sein des IMF visitées comportent un numéro d’identité. Les IMF attachent une haute importance pour l’obtention des informations démographiques et toutes

autres informations jugées nécessaires à l’appréhension des risques sur le crédit.

LE PROCESSUS DE TRAITEMENT DES CREDITS

La différence fondamentale dans le traitement des demandes de crédit réside dans le fait que pour les IMF mutualistes, les élus décident en dernier ressort de l’octroi de crédit.

Le processus de traitement des demandes suit quasiment les mêmes étapes : Contact avec l’emprunteur Entretien et visite d’évaluation (patrimoine, situation active/passive, réputation et moralité) Analyse approfondie des dossiers et détermination de la capacité d’endettement et de remboursement Comité de crédit. Selon les institutions, les Comités peuvent comporter plusieurs niveaux selon le

montant et la nature des crédits sollicités Formalisation des documents : contrats et actes de garanties Décaissement effectif des prêts Suivi des remboursements.

Le délai des traitements de crédits varie d’une institution à une autre. Mais le constat majeur est que pour les institutions à base de membres, ce délai est relativement long et va de 15 à 21 jours contre 5 jours pour une institution à base de clients. Cette différence provient généralement du fait d’un certains nombres de facteurs : éloignement géographique, spécificité des demandes de crédit agricole, procédures internes.

Tous les institutions rencontrées ne font pas signer « une clause de consentement » à l’emprunteur. Toutefois, une institution a affirmé qu’elle serait en mesure d’inclure cette disposition dans une clause contractuelle. Une autre IMF estime que si l’autorité de tutelle, en l’occurrence la CSBF, l’exige alors elle

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 4

ferait signer une telle clause par ses emprunteurs.

Collecte, traitement, stockage et partage des données par les IMF D’une manière générale, le mode de collecte, de traitement et de conservation des données dépend de leur degré d’informatisation respectif et de la méthodologie de crédit adoptée (individuel, crédit groupe). Les détails des informations sont donnés en annexes sur la base des rapports d’entretien avec les Responsables des IMF concernées.

COLLECTE ET TRAITEMENT DE DONNEES

Pour le Réseau AECA, la collecte de données s’opère au niveau des caisses de base au moyen de deux registres : un registre d’adhésion et un registre d’octroi de crédit. Les données sont ensuite transmises sur support papier au niveau du Siège à Marovoay pour y être saisies, traitées et conservées sur fichier informatique. AECA utilise essentiellement le tableur Excel pour le traitement des données.

Concernant les trois autres institutions mutualistes : TIAVO, OTIV/ZAM et OTIV/ZL les données sont collectées au niveau des caisses de base et transmises aux structures régionales intermédiaires (Centres Administratifs pour les OTIV et Mutuelles pour TIAVO) où elles sont pré consolidées. Ces structures transmettent ensuite les données au niveau du Siège qui effectue la consolidation d’ensemble.

Il est à noter que les informations pour les Réseau OTIV, les informations démographiques ne sont pas transmises ni aux Centres Administratifs, ni au Siège mais conservées au niveau des caisses. Le problème de sécurisation des supports papiers se pose avec acuité en cas d’incendie, de perte/vol ou d’incendie.

Pour les quatre (4) institutions mutualistes concernés, la principale faiblesse réside dans le fait que pour une nouvelle demande de crédit présentée, ces institutions ne sont pas en mesure de connaître si l’emprunteur concerné a déjà contracté un crédit dans une autre caisse ou point de vente. Le Réseau AECA a essayé d’anticiper sur le problème posé en aiguillant de façon systématique les membres à adhérer dans des caisses desservant leur localité. Mais il reste que, cette initiative, certes louable, n’exclut pas la falsification éventuelle de certificat de résidence.

Pour les institutions à base de clients (MICROCRED et ABM), les informations sont collectées au niveau des Agences et transmises en temps réel au niveau du Siège. Grâce à l’accès permanent à l’Internet, les données consolidées peuvent être ensuite partagées à chaque Agence.

Il paraît évident que les IMF intervenant en milieu urbain sont favorisés par la facilité d’accès aux réseaux de communications.

Evaluation sommaire des SIG utilisé par les IMF

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AECA + 4 dont 2 en mauvais état

3 ordinateurs et SIG

Nombre et qualité insuffisants.

OTIV/ZAM + 14 Système Orchid

Système développé en interne sur Excel. (lourd et non convivial)

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 5

Exce

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OTIV/ZL + + + 22 Système Orchid

TIAVO + + + + 40 Qualité améliorée avec l’acquisition récente de Orchid.

MICROCRED

+ + 20 Chaque Agence est dotée de 7 PC.

ABM + + NC Parcs informatique jugée satisfaisant et performant

Temps réel ou différé

Temps réel

Temps réel

Les Réseaux OTIV/ZAM et OTIV/ZL insistent sur la lourdeur du système utilisé actuellement. Le remplissage des formulaires SIG (volumineux) à fournir mensuellement est perçu comme un véritable corvée par les caisses de base. Les réseaux OTIV ont effectué dernièrement une visite d’échange d’expérience et de démonstration du Système Orchid avec le Réseau TIAVO. Les responsables auraient apprécié les performances de ce système et envisage de s’en équiper en 2007. Les besoins d’investissement y afférents sont adressés dans le cadre de leur plan d’affaires respectif.

Les nouvelles institutions implantées, en l’occurrence l’ABM et MICROCRED, estiment qu’elles disposent d’un système d’information et de gestion performant pouvant répondre de façon efficace aux besoins d’une Centrale des risques.

Pour les quatre Réseaux mutualistes, les Responsables estiment qu’une remise à niveau de leurs parcs informatiques et système d’information et de gestion est préalablement nécessaire afin de leur permettre de participer de façon active à la Centrale des risques.

Infrastructure Dans la démarche adoptée, les six IMF reconnaissent à l’unanimité que l’accès aux infrastructures de communication et la régularité de l’approvisionnement en électricité sont des facteurs déterminants dans la collecte, le traitement et le partage des données.

Le tableau ci-après présente de façon synthétique l’état de l’accès des IMF aux infrastructures mentionnées ci-dessus. Il est certain que les progrès réalisés en matière de couverture du territoire par la téléphonie fixe et mobile contribueront à l’amélioration de la communication entre les Sièges des IMF et leurs démembrements.

Internet Téléphone fixe Téléphone mobile

Electricité Observations

AECA Non Oui mais difficilement

Oui Oui pour le Siège

Amélioration de l’accès au téléphone fixe en 2007.

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 6

Internet Téléphone fixe Téléphone mobile

Electricité Observations

OTIV/ZAM Oui pour le Siège

Oui Oui Oui Accès au portables de certaines localités en 2007

OTIV/ZL Oui pour le Siège

Oui Oui Oui Certaines localités comme Ilaka, Foulpointe… souffrent du délestage

TIAVO Oui mais accès limité

Oui Oui Oui (Siège et 11 mutuelles)

Amélioration de l’accès au portable en 2007.

MICROCRED Oui Oui Oui Oui Aucunes contraintes sauf délestage.

ABM Oui Oui Oui Oui Aucunes contraintes sauf délestage.

Problématiques de la Centrale des risques Les six IMF visitées sont unanime sur l’utilité de la Centrale des risques dans la mesure où l’accès à l’historique des crédits et les informations démographiques sur les emprunteurs leur permettraient i) d’économiser du temps dans l’instruction des demandes de crédit, ii) de mieux appréhender la capacité d’endettement et de remboursement des emprunteurs, iii) de mieux maîtriser les risques sur les crédits, et iv) de préserver la qualité de leur portefeuille.

Cependant, les IMF ont émis des certaines craintes par rapport à ce projet, considérant le libre accès à l’information :

le débauchage des clients d’une IMF par une autre la multiplicité des rapports à fournir le manque de transparence. Une IMF donnée pourrait ne pas déclarer toutes les données sur ses

emprunteurs et ses crédits

PROBLEMES VIS-A-VIS DES EMPRUNTEURS

Les problèmes évoqués vis-à-vis des emprunteurs sont essentiellement de deux ordres : le manque de transparence. Selon les explications fournies par une institution en démarrage, les

emprunteurs n’informent pas l’institution qu’ils ont déjà contracté un crédit chez une autre institution, la mauvaise foi qui se traduit habituellement par le non respect des échéances contractuelles ou le

détournement de l’objet de crédit. l’existence d’emprunteur qui contracte un crédit chez une institution pour rembourser un crédit

contracté chez une autre (crédit de cavalerie).

CONSULTATION DES DONNEES SUR LA BASE DE DONNEES DES IMF

Le constat est que pour les IMF mutualistes, les difficultés de partager des données (informations démographiques et historique de crédit) aux différents niveaux constituent un risque réel. La situation est que chaque caisse de base dispose effectivement des informations exhaustives sur leurs emprunteurs respectifs sans que ces informations ne soient partagées ni avec le Siège ni avec les autres caisses.

Donc, l’institution n’est pas en mesure de connaître qu’un client prétendant un crédit chez une de ses

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 7

caisses aurait éventuellement un crédit en cours chez une autre caisse. De ce point de vue, la mise en place d’une Centrale de risques serait d’un réel secours. Au demeurant, il importe que les IMF puissent préserver les répertoires (papiers) sur les emprunteurs et les crédits jusqu’au basculement définitif des données dans la future Centrale des risques.

LE PORTEFEUILLE DE CREDIT

Les données sur le portefeuille et les crédits figurent dans le tableau ci-dessous.

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En moyenne 2005 2006 AECA 48 7 559 10 ans Presque 100 % 1 600 98 % 291 183 OTIV/ZAM 3 310 ND 10 ans 10 % 2,5% 5 000 90 % 4 720 5 664 OTIV/ZL 2 500 ND 5 ans 10 % 8 % 3 000 95 % 1 612 2 900 TIAVO 8 300 1 500 10 ans 10 % 5 % 12 000 85 % 7 300 10 200 MICROCRED 265 0 10 ans 0 % 0 % 300 76 % 265 ABM Institution en démarrage.

ND : Non disponible

SEUIL DE DECLARATION ET ARTICULATION AVEC LA CENTRALE DES RISQUES DE LA BANQUE CENTRALE

Les six IMF consultées sont d’avis qu’aucun seuil ne devrait être observé et que tous les crédits contractés quelque soit leur montant devraient être déclarés.

Une institution a évoqué qu’une Centrale des risques spécifiques pour les IMF pourrait être mise en place dans un premier temps. Par la suite, l’on devrait chercher les moyens de l’articuler avec la Centrale des risques de la Banque Centrale. Ceci permettra de déceler d’éventuel chevauchement des risques dans la mesure où certains emprunteurs, en raison de leur profil socio économique, pourraient avoir accès aussi bien au circuit bancaire qu’aux services offerts par les IMF.

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 8

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

Les Responsables des IMF visitées sont conscients de l’utilité d’une Centrale de risques dans la mesure où elle leur permettrait d’économiser du temps dans l’instruction des demandes de crédit d’une part et de mieux appréhender les risques d’autre part.

En effet, l’exhaustivité et les détails des informations collectées et conservées au niveau des IMF permettraient d’alimenter dans de bonnes conditions une base de données centralisée.

Néanmoins, l’accès au réseau de communication et l’approvisionnement en électricité constituent pour l’heure les principaux facteurs limitants et ce malgré le fait que l’accès à ces services dans les zones urbaines est relativement meilleur.

Dans l’hypothèse où ces contraintes pourraient être évacuées à court et moyen terme, considérant le progrès effectué dans la couverture du pays en matière de communication au cours de ces dernières années et les perspectives pour les prochaines années, la sécurisation et la confidentialité des données demeurent le souci majeur des IMF.

De ce qui précède, les principales recommandations ressorties dans le cadre de cette étude ont trait aux aspects suivants :

Seuil de déclaration des risques : aucun seuil ne devrait être considéré dans la déclaration des données et informations sur les emprunteurs et les crédits. Les crédits octroyés à travers les groupes solidaires devraient être individualisés et déclarés au même titre que les autres types de crédit. Les IMF estiment que c’est à cette condition que la future Centrale des risques trouvera toute son efficacité et sa pertinence.

Sécurisation et confidentialité des informations : la conclusion préalable d’une charte ou d’une convention entre toutes les informations participantes est suggérée.

Articulation avec la Centrale des risques de la Banque Centrale : Même si une Centrale des risques spécifiques pour les IMF serait mise en place dans un premier temps, les moyens de l’articuler avec celui de la Banque Centrale devrait être étudiée à court terme. Cette solution devrait répondre souci que certains emprunteurs (toutes IMF confondues) pourraient accéder aussi bien aux services bancaires qu’à ceux offerts par les IMF, en raison de leur profil socio-économique.

Amélioration du système d’information et de gestion (SIG) : cette amélioration se ferait à deux niveaux : d’une part la remise à niveau du parc informatique notamment pour certaines IMF et d’autre part les logiciels utilisés. Les prescriptions en la matière prendraient en compte la spécificité de chaque IMF en terme de méthodologie, de nombre et de niveau de complexité des opérations traitées.

Rôle charnière des structures régionales : les Centres Administratifs ou Mutuelles des IMF mutualistes joueront un rôle fondamental dans la collecte et le traitement des informations fournies par les Caisses de base. Les informations traitées et transmise au Siège devraient davantage d’orienter vers l’historique et la démographie des emprunteurs. Cette considération n’exclut en rien l’importance des informations statistiques et financières fournies jusqu’à présent et nécessaires pour le pilotage de ces IMF

Sécurisation des supports papiers : jusqu’à parfaite automatisation des IMF, les supports papiers devraient faire l’objet d’un maximum d’attention et être préservés contre tout sinistre (vol, incendie, vol/perte).

L’accès aux réseaux de communication et la régularité de l’approvisionnement en électricité demeurent cruciaux pour la collecte, le traitement et le partage des données. Cependant les avancées réalisées dans la couverture du pays par des réseaux de communication variés (mobile et fixe) et l’utilisation des technologies appropriés offrent aux IMF, dans une perspective à court et moyen

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 9

terme, des opportunités réelles d’accès à l’Internet.

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 10

ANNEXE 1 : PROGRAMME DES VISITES AUPRES DES IMF

Date Institution Zone d’intervention Forme juridique Personnes rencontrees 18/12/06 AECA

Association d’Epargne et de Crédit Auto gérée

Marovoay Institution Financière Mutualiste

M. Rakotoniaina Clémént – Responsable Rive Gauche M. Rakotomiambina Hery – Vice Président TAFATSAKA M.Andrianady Serge Hubert Directeur

28/12/06 OTIV/ZAM Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola – Zone Alaotra Mangoro

Zone Lac Alaotra et Moramanga

Institution Financière Mutualiste

M. Andriatiana Rasolofomanana Directeur des Opérations

29/12/06 OTIV/ZL Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola – Zone Toamasina Littoral

Toamasina et Côte Est (Mahanoro à Maroantsetra)

Institution Financière Mutualiste

M. Indaonja Sapotsy Noël Agent de crédit M. Tsiverihasina Thierry Responsable Service Crédit M. Rasolofoniaina Guy Nemer Responsable Administratif et Financier

04/01/07 TIAVO Tahiry Ifamonjena Amin’ny Vola

Fianarantsoa (Fianarantsoa, Ambohimahasoa, Ambalavao, Ikalamavoany) Litttoral Sud Est (Manakara, Mananjary, Farafangana, Vagaindrano, Vohipeno)

Institution Financière Mutualiste

M. Randriambololona louis Bosco – Responsable Administratif et Financier. M. Andrianalison Albert Landry – Responsable des Engagements Mme Razanakolona Livaniaina – Responsable Réseaux Informatiques M. Randriatsiotsy Miguel Directeur de Opérations

08/01/07 MicroCred - Madagascar

Antananarivo Zones urbaines

Institution de microfinance non mutualiste – Société Anonyme

M. Michel Iams Directeur Général

12/01/07 Accès Banque – Madagascar GROUPE ACCES

Antananarivo Zones urbaines

Banque territoriale spécialisée en microfinance

M. Martin Spahr Directeur Général

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 11

ANNEXE 2 : RAPPORT DES VISITES AUPRES DES IMF

RRAAPPPPOORRTT AAEECCAA

I. DEMANDES DE CREDITS ET IDENTIFICATION DES EMPRUNTEURS

1. Quel support et quel numéro d’identité sont- ils requis pour l’instruction des dossiers de demande de crédit ?

Pour toute demande présentée, la carte d’identité nationale est exigée. Le numéro d’identité est utilisé pour l’identification de l’emprunteur.

2. Est-ce qu’une demande non revêtue d’un numéro d’identité est rejetée ?

Oui, toute demande ne comportant un numéro d’identité est rejetée.

3. Si un numéro d’identité n’est pas requis, quelle pièce l’IMF utilise-t- elle pour identifier l’emprunteur ?

Tous les crédits sont répertoriés exclusivement au moyen du numéro d’identité.

4. Quelles autres pièces d’identités sont demandées ? Dans l’affirmative, quelles sont-elles ?

Aucune autre pièce n’est demandée.

5. – Est ce que toutes les informations fournies une pièce d’identité sont notées ?

Oui, toutes les informations fournies sur une pièce d’identité sont notées. Elles sont les suivantes :

- Nom

- Prénom (s)

- Date de naissance

- Lieu de naissance

- Signes particuliers

- Numéro : format de 12 chiffres. Le 3ème chiffre indique le sexe (1 si masculin et 2 si féminin)

- Adresse :

Domicile

Arrondissement

- Profession

- Nom du père

- Nom de la mère

- Lieu d’établissement de la carte (Commune)

- Date d’établissement de la carte

- Signature du titulaire

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 12

Les informations sur les données suivantes sont aussi notées :

- Nom du hameau

- Fokontany

- Commune

6. - Quel pourcentage des crédits existants comporte un numéro d’identité ?

100 %

7. Quel pourcentage des crédits existants comportent les informations suivantes : nom, prénom (s), adresses (n° et nom de rue, quartier, ville, région), date de naissance ?

100 %

8. Quelles autres informations démographiques permettant d’identifier l’emprunteur sont- elles demandées ?

Eventuellement, ce sont les coordonnées du conjoint si l’emprunteur est marié. Les informations concernant l’identité du conjoint sont aussi recueillies.

9. Quelle importance l’IMF attache t elle pour l’obtention des informations requises ?

Diligence absolue.

10. Quel délai prend le traitement d’une nouvelle demande de crédit ?

15 à 20 jours.

11. Quelles sont les différentes étapes dans le traitement d’une nouvelle demande et comment l’IMF s’y prend elle pour s’ y conformer ?

Les différentes étapes sont les suivantes:

- Réception de la demande

- Visite d’évaluation effectuée par l’Agent de crédit

- Comité de crédit (proposition)

- Comité de gestion (décision)

- Organe central (établissement des contrats)

- Notification des caisses

- Décaissement

12. Est-ce que l’IMF fait elle signer à l’emprunteur une « clause de consentement » ?

Non

II. LA COLLECTE, LE TRAITEMENT, LE STOCKAGE ET LE PARTAGE DES DONNEES

1. Comment sont conservées les données dans l’IMF ? Copie dure (papier) ? base de données informatisées ? ….

Les données sont conservées sous forme papier au niveau des caisses de base ou guichet. Ces données sont enregistrées dans les documents suivants :

- Registre de crédit

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 13

- Carte d’adhérent

- Journal

Ces documents font l’objet d’un contrôle strict et sont acheminés au Siège pour y être saisis et traités sur ordinateur.

2. De combien d’ordinateurs l’IMF dispose t elle ? Quel est le ratio du nombre de postes par employé ou nombre de postes par caisse ou par point de vente ?

- 4 PC (y compris le Siège) dont 1 PIII et 1 PIV sont utilisé pour le traitement des crédits. Les deux autres ordinateurs ne servent qu’à des travaux de traitement de texte en raison de leur vétusté.

- Nombre de postes par Agence : aucune des guichets/caisses ne sont dotés de matériels informatiques.

- Nombre d’Agence : 33

3. Quel est l’effectif du personnel de l’IMF ?

Le nombre du personnel des AECA de Marovoay est de 7. Les élus bénévoles au niveau des caisses n’y sont pas inclus. Dans le cadre du redressement et de la restructuration du Réseau, ces élus seront en effet remplacés progressivement par des salariés à partir de 2007.

4. Est-ce que chaque caisse ou point de vente transmette t elle des données au Siège de l’IMF ?

Oui

5. Si c’est le cas, à quelle fréquence ?

A fréquence irrégulière, généralement tous les 3 mois pour des raisons de difficultés d’accès.

6. Si c’est le cas, quelles informations, et avec quel niveau de détails, sont- elles transmises au Siège de l’IMF ?

Les informations transmises au niveau du Siège des AECA comprennent les éléments suivants:

Le registre d’adhésion des membres

- Numéro d’adhésion : Exemple : 411101 où :

Les deux premiers chiffres expriment le numéro de la caisse,

Le 3ème chiffre exprime le genre (1 si masculin et 2 si féminin)

Le 4ème chiffre exprime le mode d’exploitation : 1 si propriétaire, 2 si métayage et 3 si activités non agricoles.

- Date d’adhésion : Exemple : 15/11/97

- Nom et prénom

- Numéro de la carte d’identité nationale : Exemple : 101 241 062 926

- Date et lieu de naissance

- Adresse

- Mode et superficie d’exploitation

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 14

- Lieu de l’exploitation

- Situation patrimoniale

Le registre des crédits

- Date d’octroi

- Numéro de l’octroi

- Numéro de la demande

- Numéro d’adhérent

- Nom et prénoms

- Objet de crédit

- Echéance

- Montant octroyé

- Intérêt à payer

- Garanties matérielles

- Signatures du Caissier et de l’emprunteur

L’état de situation de remboursement

- Date

- Capital remboursé

- Intérêt remboursé

- Mention de retard et pénalité

- Signatures : Caissier et emprunteur

7. Quel format est utilisé pour véhiculer les informations sur les nouveaux crédits ?

Les informations sur les nouveaux crédits sont élaborées sous forme de tableau et transmis au Siège sous forme papier.

8. Quel format est utilisé pour transmettre les informations sur les crédits encours ?

Le même format que pour les nouveaux crédits est utilisé pour les crédits encours.

9. Dans l’affirmative, quel est le support utilisé pour transmettre les informations ? papier, disquette, clé USB ou Internet ?

Les informations sont transmises sur support papier essentiellement ;

10. Si les informations ne sont pas transmises au Siège de l’IMF, quelles en sont les raisons ? Autrement dit est ce qu’il y a des difficultés particulières pour le faire ?

En cas d’intempéries, certaines zones deviennent inaccessibles.

11. Dans l’hypothèse où l’IMF dispose de matériels informatiques (ordinateurs), quel type de logiciel (s) est (sont) intégré(s) dans les ordinateurs pour la collecte et le traitement des données ?

AECA utilise « Excel » pour le traitement des données.

12. l’IMF utilise t elle le logiciel ORCHID ? Sinon, utilise t elle un quelconque système crée

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 15

à Madagascar ? Et de quel système s’agirait il ?

Non.

III. LES INFRASTRUCTURES EXISTANTES

1. L’IMF a-t-elle accès à l’Internet ?

Non pour le moment. Pour des besoins urgents, AECA négocie l’accès à l’INTERNET auprès de l’Agence BOA locale.

2. L’IMF dispose – t- elle de téléphone fixe ?

Oui

3. Si non, comment les caisses ou point de vente communiquent-t elles avec le Siège ?

Sans objet.

4. Est-ce que l’IMF dispose d’une structure régionale dont les caisses ou point de vente sont interconnectées entre elles ?

Non pas encore, mais l’implantation d’une Antenne locale par commune est sérieusement envisagée.

5. Si l’IMF ne peut pas encore accéder à ce service, quand pense t elle pouvoir en disposer ?

En 2007.

6. En l’absence d’un téléphone fixe, est ce que l’IMF dispose- t- elle de téléphone portable ?

Oui.

7. Est-ce que le local de l’IMF est approvisionné en électricité ?

Oui, mais approvisionnement limité à la ville de Marovoay uniquement.

IV. PROBLEMATIQUE D’UNE CENTRALE DE RISQUE

1. Quels problèmes l’IMF rencontre- t- elle avec ses emprunteurs ?

Le principal problème demeure les impayés qui sont liés à la structure de l’économie régionale basée sur une monoculture rizicole et donc une très faible diversification. En cas d’insuffisance de pluviométrie ou d’inondation, c’est l’économie de toute une région qui est malmenée avec des impacts négatifs sur la capacité de remboursement des emprunteurs.

2. Est-ce que l’IMF consulte sa base de données centrale pour vérifier si un emprunteur a déjà contracté un crédit chez une autre caisse ou point de vente ?

AECA a élaboré une liste noire qui est systématiquement consulté. Afin d’éviter qu’un emprunteur puisse bénéficier de crédit de deux ou de plusieurs caisses à la fois, chaque emprunteur est aiguillé vers le guichet de son localité sur la base d’un certificat de résidence.

3. Comment les responsables estiment- ils qu’une Centrale de Risques pourrait les aider ?

La zone de Marovoay est une zone d’immigration où la population y est très mobile.

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 16

Ainsi, les responsables des AECA estiment que la Centrale des risques serait très utile pour identifier l’historique de crédits de tout emprunteur localisé dans la zone de Marovoay.

4. Quelles informations les responsables souhaiteraient- il avoir dans la Centrale des Risques ?

- Nom de l’IMF,

- Information démographique sur le client,

- Nom de l’époux (se)

- Adresse (Fokontany et Commune)

- Historique sur les crédits dans d’autres IMF:

Montant

Durée

Date d’échéance,

Capital restant dû

Incident de remboursement éventuellement

5. Quel est le nombre de crédits sains répertoriés dans le portefeuille de l’IMF ?

48

6. Combien de crédits soldés (remboursés) y figurent t –ils ?

7 559

7. Durant combien de temps, l’IMF préserve t elle les informations sur les crédits ?

10 ans.

8. Quel est le pourcentage de crédits qui enregistre des retards de plus de 30 jours ?

95 %

9. Quel pourcentage de pertes sur prêts l’IMF a-t-il enregistré au cours des deux dernières années ?

2005 : 2 %

2006 : 3%

10. Combien de demande de crédit par an l’IMF reçoit elle ?

Le nombre de demandes reçues est de 1 600 environ.

11. Quel est le taux d’approbation par an ?

Ce taux est estimé à 98 %.

12. Quel est le nombre de crédits octroyés en 2005 ? et que est celui de 2006 ?

2005 : 291

2006 : 183

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 17

RRAAPPPPOORRTT OOTTIIVV//ZZAAMM

V. DEMANDES DE CREDITS ET IDENTIFICATION DES EMPRUNTEURS

1. Quel support et quel numéro d’identité sont-ils requis pour l’instruction des dossiers de demande de crédit ?

La carte d’identité nationale (CIN) est requise pour toute demande de crédit.

2. Est-ce qu’une demande non revêtue d’un numéro d’identité est rejetée ?

Oui.

3. - Si un numéro d’identité n’est pas requis, quelle pièce l’IMF utilise –t- elle pour identifier l’emprunteur ?

Sans objet, compte tenu de 1 et de 2.

4. - Quelles autres pièces d’identités sont demandées ? Dans l’affirmative, quelles sont elles ?

Aucune autre pièce d’identité n’est demandée.

5. – Est-ce que toutes les informations fournies sur une pièce d’identité sont notées ?

Oui, toutes les informations fournies sur une pièce d’identité sont sauf la filiation. Elles sont les suivantes :

- Nom

- Prénom (s)

- Date de naissance

- Lieu de naissance

- Signes particuliers

- Numéro : format de 12 chiffres. Le 3ème chiffre indique le sexe (1 si masculin et 2 si féminin)

- Adresse :

Domicile

Arrondissement

- Profession

- Lieu d’établissement de la carte (Commune)

- Date d’établissement de la carte

- Signature du titulaire

6. - Quel pourcentage des crédits existants comporte un numéro d’identité ?

100 %

7. Quel pourcentage des crédits existants comportent les informations suivantes : nom, prénom (s), adresses (n° et nom de rue, quartier, ville, région), date de naissance ?

100 %

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 18

8. Quelles autres informations démographiques permettant d’identifier l’emprunteur sont elles demandées ?

Les informations concernant la profession de l’emprunteur sont demandées.

9. Quelle importance l’IMF attache t elle pour l’obtention des informations requises ?

Haute

10. Quel délai prend le traitement d’une nouvelle demande de crédit ?

15 jours environ.

11. Quelles sont les différentes étapes dans le traitement d’une nouvelle demande et comment l’IMF s’y prend elle pour s’ y conformer ?

Les différentes étapes sont les suivantes:

- Réception de la demande

- Entretien avec l’emprunteur

- Visite d’évaluation effectuée par l’Agent de crédit

- Réception des pièces de garanties.

- Etude technique

- Comité de crédit

- Décaissement si accord du Comité de crédit

12. Est-ce que l’IMF fait elle signer à l’emprunteur une « clause de consentement » ?

Non

VI. LA COLLECTE, LE TRAITEMENT, LE STOCKAGE ET LE PARTAGE DES DONNEES

1. Comment sont conservées les données dans l’IMF ? Copie dure (papier) ? base de données informatisées ? ….

Les données sont conservées sous deux formes de support : papier (au niveau des caisses) et informatique (au niveau du Siège).

2. De combien d’ordinateurs l’IMF dispose t elle ? Quel est le ratio du nombre de postes par employé ou nombre de postes par caisse ou par point de vente ?

- 14 PC (y compris le Siège)

- Nombre de postes par Agence : 3 caisses sur 14 sont équipées chacune d’un PC.

- Nombre d’Agence : 18

3. Quel est l’effectif du personnel de l’IMF ?

Le nombre du personnel du Réseau OTIV/ZAM est de 105.

4. Est-ce que chaque caisse ou point de vente transmette t elle des données au Siège de l’IMF ?

Oui

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 19

5. Si c’est le cas, à quelle fréquence ?

Mensuelle, tous les 10 du mois.

6. Si c’est le cas, quelles informations, et avec quel niveau de détails, sont- elles transmises au Siège de l’IMF ?

Pour le Réseau OTIV, trois catégories d’informations sont transmises des caisses vers le Siège :

- informations statistiques :

Nombre de membres (adhérents et démissionnaires),

Crédit octroyé : nombre et montant

Crédit : nombre et encours

Epargne : nombre et encours

- Informations financières :

Bilan et

compte de résultat

- Liste nominative des crédits en retard de 90 jours et plus.

NB : Les informations démographiques concernant chaque emprunteur sont conservées au niveau des caisses de base.

7. Quel format est utilisé pour véhiculer les informations sur les nouveaux crédits ?

Les caisses de base transmettent les variations en terme de nombre et d’encours (crédit et épargne). Elles ne transmettent pas les informations sur les nouveaux crédits même si ces informations sont disponibles à leur niveau.

8. Quel format est utilisé pour transmettre les informations sur les crédits encours ?

Cf. point 6.

9. Dans l’affirmative, quel est le support utilisé pour transmettre les informations ? papier, disquette, clé USB ou Internet ?

Les informations sont transmises au Siège sur support papier appelé formulaire de système d’information et de gestion.

10. Si les informations ne sont pas transmises au Siège de l’IMF, quelles en sont les raisons ? Autrement dit est ce qu’il y a des difficultés particulières pour le faire ?

La principale raison évoquée est la lourdeur du système utilisé. En effet, le remplissage du formulaire SIG, très volumineux, s’avère fastidieux pour les préposés des caisses de base. Une autre raison est l’éloignement géographique notamment pour le cas de la Caisse localisée dans la Région de Nosy be An’ala.

11. Dans l’hypothèse où l’IMF dispose de matériels informatiques (ordinateurs), quel type de logiciel (s) est (sont) intégré(s) dans les ordinateurs pour la collecte et le traitement des données ?

Le Réseau OTIV/ZAM utilise essentiellement le logiciel Excel pour le traitement des données.

12. l’IMF utilise t elle le logiciel ORCHID ? Sinon, utilise t elle un quelconque système crée

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 20

à Madagascar ? Et de quel système s’agirait il ?

Non.

NB : les Réseaux OTIV/ZAM, OTIV/TANA et OTIV/DIANA envisagent d’acquérir le logiciel ORCHID. Ce projet nécessitera d’importants investissements en matériels, formation et ressources humaines.

VII. LES INFRASTRUCTURES EXISTANTES

1. L’IMF a-t-elle accès à l’Internet ?

Oui pour le Siège uniquement.

2. L’IMF dispose t elle de téléphone fixe ?

Oui pour le Siège et trois autres caisses : Ambatondrazaka (Fitaratra), Amparafaravola (Famonjena) et Moramanga (Fanamby).

3. Si non, comment les caisses ou point de vente communiquent t elles avec le Siège ?

Les autres moyens de communication utilisés sont :

- le BLU pour Andilamena,

- les téléphones portables pour les caisses localisées dans des zones couvertes par ces services (Rive Ouest du Lac Alaotra jusqu’à Andilamena).

- Support papier acheminé par taxi brousse.

4. Est-ce que l’IMF dispose d’une structure régionale dont les caisses ou point de vente sont interconnectées entre elles ?

Le réseau OTIV/ZAM est constitué de 12 Centres administratifs qui jouent le rôle de structure régionale. Les informations et données transmises par les caisses de base sont consolidées au niveau des Centre Administratifs qui les communiquent par la suite au Siège.

5. Si l’IMF ne peut pas encore accéder à ce service, quand pense t elle pouvoir en disposer ?

En 2007, les perspectives de couverture pour les services de télécommunication sont les suivantes :

- TELMA : couverture de l’ensemble de la zone du Lac Alaotra à l’exception d’Imerimandroso ;

- ORANGE et CELTEL : couverture des Communes de moyennes dimension.

6. En l’absence d’un téléphone fixe, est- ce que l’IMF dispose- -t elle de téléphone portable ?

Oui.

7. Est-ce que le local de l’IMF est approvisionné en électricité ?

Oui pour le Siège ainsi que 70 % des caisses de base.

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 21

VIII. PROBLEMATIQUE D’UNE CENTRALE DE RISQUE

1. Quels problèmes l’IMF rencontre- -t elle avec ses emprunteurs ?

Les problèmes rencontrés par l’institution concernent :

- la mauvaise foi des emprunteurs,

- détournement d’objet de crédit,

- le crédit de cavalerie (un emprunteur emprunte un crédit chez une institution pour rembourser un crédit contracté chez une autre institution et ainsi de suite).

- l’appareil judiciaire qui favoriserait plutôt les débiteurs.

2. Est-ce que l’IMF consulte sa base de données centrale pour vérifier si un emprunteur a déjà contracté un crédit chez une autre caisse ou point de vente ?

Les informations sur les crédits en retard sont disponibles au niveau de l’Union mais ne sont pas partagées au niveau des caisses.

3. Comment les responsables estiment- ils qu’une Centrale de Risques pourrait les aider ?

Les responsables du réseau OTIV/ZAM estiment que l’accès à une Centrale de risques permettrait aux IMF de mieux maîtriser les risques sur les crédits.

4. Quelles informations les responsables souhaiteraient- il avoir dans la Centrale des Risques ?

- Nom de l’IMF,

- Information démographique sur le client,

- Historique sur les crédits :

Montant

Durée

Date d’échéance,

Capital restant dû

Incident de remboursement éventuellement

5. Quel est le nombre de crédits sains répertoriés dans le portefeuille de l’IMF ?

3 310

6. Combien de crédits soldés (remboursés) y figurent t –ils ?

Les données y afférents ne sont pas disponibles au niveau de l’Union, mais elles le sont au niveau de chaque caisse de base.

7. Durant combien de temps, l’IMF préserve t elle les informations sur les crédits ?

10 ans.

Les documents et informations seront archivés sur une période de 10 ans.

8. Quel est le pourcentage de crédits qui enregistre des retards de plus de 30 jours ?

10 %

9. Quel pourcentage de pertes sur prêts l’IMF a-t-il enregistré au cours des deux dernières années ?

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 22

2004 : 2,5 %

2005 : 2,5 %

2006 : non disponibles

10. Combien de demande de crédit par an l’IMF reçoit elle ?

Le nombre de demandes reçues est de 5 000 environ.

11. Quel est le taux d’approbation par an ?

Ce taux est estimé à 90 %.

12. Quel est le nombre de crédits octroyés en 2005 ? et que est celui de 2006 ?

2 005 : 4 720

2 006 : 5 664

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 23

RRAAPPPPOORRTT OOTTIIVV//ZZLL

I. DEMANDES DE CREDITS ET IDENTIFICATION DES EMPRUNTEURS

1. Quel support et quel numéro d’identité sont-ils requis pour l’instruction des dossiers de demande de crédit ?

La carte d’identité nationale (CIN) est requise pour toute demande de crédit.

2. Est-ce qu’une demande non revêtue d’un numéro d’identité est rejetée ?

Oui.

3. Si un numéro d’identité n’est pas requis, quelle pièce l’IMF utilise –t- elle pour identifier l’emprunteur ?

Sans objet, compte tenu de 1 et de 2.

4. Quelles autres pièces d’identités sont demandées ? Dans l’affirmative, quelles sont elles ?

Aucune autre pièce d’identité n’est demandée..

5. Est-ce que toutes les informations fournies sur une pièce d’identité sont notées ?

Oui, tous les renseignements fournis sur une pièce d’identité sont sauf la filiation. Elles sont les suivantes :

- Nom

- Prénom (s)

- Date de naissance

- Lieu de naissance

- Signes particuliers

- Numéro : format de 12 chiffres. Le 3ème chiffre indique le sexe (1 si masculin et 2 si féminin)

- Adresse :

Domicile

Arrondissement

- Profession

- Lieu d’établissement de la carte (Commune)

- Date d’établissement de la carte

- Signature du titulaire

6. Quel pourcentage des crédits existants comporte un numéro d’identité ?

100 %

7. Quel pourcentage des crédits existants comportent les informations suivantes : nom, prénom (s), adresses (n° et nom de rue, quartier, ville, région), date de naissance ?

100 %

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 24

8. Quelles autres informations démographiques permettant d’identifier l’emprunteur sont – elles - demandées ?

Les informations complémentaires demandées sont :

- profession de l’emprunteur ;

- Nom du conjoint(e)

- Nombre de personnes à charge dont enfants

- Revenus

9. Quelle importance l’IMF attache t elle pour l’obtention des informations requises ?

Haute

10. Quel délai prend le traitement d’une nouvelle demande de crédit ?

15 jours au maximum.

11. Quelles sont les différentes étapes dans le traitement d’une nouvelle demande et comment l’IMF s’y prend elle pour s’ y conformer ?

Les différentes étapes sont les suivantes:

- Réception de la demande au niveau des caisses

- Entretien avec l’emprunteur

- Analyse des dossiers et appréhension des risques

- Commission d’Instruction de Crédit (Agent de crédit et Gérant)

- Commission de crédit (Elus)

- Formalisation des dossiers

- Décaissement si accord du Comité de crédit

12. Est-ce que l’IMF fait elle signer à l’emprunteur une « clause de consentement » ?

Non

II. LA COLLECTE, LE TRAITEMENT, LE STOCKAGE ET LE PARTAGE DES DONNEES

1. Comment sont conservées les données dans l’IMF ? Copie dure (papier) ? base de données informatisées ? ….

Les données sont conservées sous deux formes de support : papier (caisse) et informatique.

2. De combien d’ordinateurs l’IMF dispose t elle ? Quel est le ratio du nombre de postes par employé ou nombre de postes par caisse ou par point de vente ?

- 22 PC (y compris le Siège)

- Nombre de Centres administratifs : 15

- Nombre de postes par Centre administratif : 1

- Nombre d’Agence/point de services : 30

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 25

3. Quel est l’effectif du personnel de l’IMF ?

Le nombre du personnel du Réseau OTIV/ZAM est de 152

4. Est-ce que chaque caisse ou point de vente transmette t elle des données au Siège de l’IMF ?

Oui

Le circuit des informations est le suivant : les Caisses de base transmettent les informations à leur Centre administratif (CA) respectif pour consolidation. Les CA les transmettent à leur tour au Siège de l’IMF à Toamasina. Il est à noter que le Siège ne disposent pas de détails sur les données concernant les Caisses de base mais celles consolidées au niveau de chaque CA. Finalement, les données pour l’ensemble du Réseau sont consolidées au niveau du Siège sous la forme d’un tableau de bord.

5. Si c’est le cas, à quelle fréquence ?

Mensuelle, tous les 10 du mois.

6. Si c’est le cas, quelles informations, et avec quel niveau de détails, sont transmises au Siège de l’IMF ?

Pour le Réseau OTIV/Toamasina, trois catégories d’informations sont transmises des caisses vers le Siège :

Informations statistiques

- Nombre de membres (actifs et inactifs),

- Crédit octroyé : nombre et montant

- Genre : femme, homme

- Forme juridique : personne physique, personne morale

- Crédit : nombre et encours, crédit aux dirigeants et personnes apparentées.

- Epargne : nombre et encours

Informations financières

- Bilan

- Compte de résultat

- Situation des fonds propres

- Ratio de liquidité

- Ratio de solvabilité

- Taux de capitalisation

Rapport sur la situation des crédits en retards

- Balance âgée du portefeuille : retard

A moins de 30 jours

Entre 30 et 60 jours

Entre 60 et 90 jours

Supérieur à 90 jours.

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 26

- Situation de remboursement et taux de délinquance

NB : Les informations démographiques concernant chaque emprunteur sont conservées au niveau des caisses de base.

7. Quel format est utilisé pour véhiculer les informations sur les nouveaux crédits ?

Les caisses de base transmettent les variations en terme de nombre et d’encours (crédit et épargne). Elles ne transmettent pas les informations détaillées sur les nouveaux crédits bien que ces informations soient disponibles à leur niveau. En effet, le rapport sur les crédits octroyés ne distingue pas les nouveaux crédits.

8. Quel format est utilisé pour transmettre les informations sur les crédits encours ?

Cf. point 6.

9. Dans l’affirmative, quel est le support utilisé pour transmettre les informations ? papier, disquette, clé USB ou Internet ?

Les informations sont transmises au Siège sur support papier. Toutefois, un début d’informatisation est en cours.

10. Si les informations ne sont pas transmises au Siège de l’IMF, quelles en sont les raisons ? Autrement dit est ce qu’il y a des difficultés particulières pour le faire ?

Les difficultés rencontrées sont généralement liées à l’éloignement géographique (cas des caisses localisées dans la région de Mananara Nord), l’état des voies de communication. En exemple, l’Ile de Sainte marie est desservie de façon aléatoire par des vedettes. Le départ du personnel engendre aussi parfois des perturbations dans la transmission des données.

11. Dans l’hypothèse où l’IMF dispose de matériels informatiques (ordinateurs), quel type de logiciel (s) est (sont) intégré(s) dans les ordinateurs pour la collecte et le traitement des données ?

Le Réseau OTIV/Toamasina Littoral utilise essentiellement le logiciel Excel et Accès pour le traitement des données et Ciel Compta pour la comptabilité.

12. l’IMF utilise t elle le logiciel ORCHID ? Sinon, utilise t elle un quelconque système crée à Madagascar ? Et de quel système s’agirait il ?

Non.

NB : le Réseau OTIV/Toamasina Littoral, à l’instar des autres Réseaus OTIV, envisage d’acquérir le logiciel ORCHID. Toutefois, ce projet ne nécessitera d’important investissement et ne pourra être réalisé sans l’appui des bailleurs de fonds.

III. LES INFRASTRUCTURES EXISTANTES

1. L’IMF a-t-elle accès à l’Internet ?

Oui pour le Siège uniquement.

2. L’IMF dispose--t- elle de téléphone fixe ?

Oui.

3. Si non, comment les caisses ou point de vente communiquent t elles avec le Siège ?

Les autres moyens de communication utilisés sont :

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 27

- les téléphones portables pour les caisses localisées dans des zones couvertes par ces services.

- Support papier acheminé par taxi brousse.

4. Est-ce que l’IMF dispose d’une structure régionale dont les caisses ou point de vente sont interconnectées entre elles ?

Le réseau OTIV/Toamasina Littoral est constitué de 15 Centre administratif qui jouent le rôle de structure régionale. Les informations et données transmises par les caisses de base sont consolidées au niveau des Centre Administratifs avant d’être transmises au Siège.

5. Si l’IMF ne peut pas encore accéder à ce service, quand pense t elle pouvoir en disposer ?

- A partir de 2007.

6. En l’absence d’un téléphone fixe, est ce que l’IMF dispose t elle de téléphone portable ?

Oui.

7. Est-ce que le local de l’IMF est approvisionné en électricité ?

Oui pour le Siège.

Les localités telles que Foulpointe et Ilaka sont approvisionnées au moyen de groupe électrogène avec des délestages fréquentes. Pour Ilaka, l’électricité n’est branchée qu’à partir de 6 heures du soir.

IV. PROBLEMATIQUE D’UNE CENTRALE DE RISQUE

1. Quels problèmes l’IMF rencontrent t elle avec ses emprunteurs ?

Les problèmes rencontrés par l’institution concernent :

- le non maîtrise des activités par les emprunteurs en terme de marché et de prix,

- détournement d’objet de crédit,

2. Est-ce que l’IMF consulte sa base de données centrale pour vérifier si un emprunteur a déjà contracté un crédit chez une autre caisse ou point de vente ?

Non ;

3. Comment les responsables estiment ils qu’une Centrale de Risque pourrait les aider ?

Les responsables du réseau OTIV/Toamasina Littoral estiment que l’accès à une Centrale de risques permettrait aux IMF de mieux connaître la capacité de remboursement et d’endettement des emprunteurs.

4. Quelles informations les responsables souhaiteraient il voir dans la Centrale des Risques ?

- Nom de l’IMF,

- Information démographique sur le client,

- Historique sur les crédits :

Montant

Durée

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 28

Date d’échéance,

Capital restant dû

Incident de remboursement éventuellement

5. Quel est le nombre de crédits sains répertoriés dans le portefeuille de l’IMF ?

2 500

6. Combien de crédits soldés (remboursés) y figurent t –ils ?

Données non disponibles ;

7. Durant combien de temps, l’IMF préserve t elle les informations sur les crédits ?

5 ans.

8. Quel est le pourcentage de crédits qui enregistre des retards de plus de 30 jours ?

10 %

9. Quel pourcentage de pertes sur prêts l’IMF a-t-il enregistré au cours des deux dernières années ?

8 % en moyenne.

10. Combien de demande de crédit par an l’IMF reçoit elle ?

Le nombre de demandes reçues est de 3 000 environ.

11. Quel est le taux d’approbation par an ?

Ce taux est estimé à 95 %.

12. Quel est le nombre de crédits octroyés en 2005 ? et que est celui de 2006 ?

2 005 : 1 612

2 006 : 2 900

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 29

RRAAPPPPOORRTT TTIIAAVVOO

I. DEMANDES DE CREDITS ET IDENTIFICATION DES EMPRUNTEURS

1. Quel support et quel numéro d’identité sont-ils requis pour l’instruction des dossiers de demande de crédit ?

La carte d’identité nationale (CIN) est requise pour toute demande de crédit.

Autrefois, le Réseau TIAVO a toléré l’absence de CIN pour des crédits cautionnés par certaines ONG (exemple Inter Aide) en milieu rural. Actuellement, la CIN est exigée pour toute demande de crédit présentée.

2. Est-ce qu’une demande non revêtue d’un numéro d’identité est rejetée ?

Oui pour le cas du Réseau TIAVO.

3. Si un numéro d’identité n’est pas requis, quelle pièce l’IMF utilise- t- elle pour identifier pour l’emprunteur ?

Sans objet, compte tenu de 1 et de 2.

4. Quelles autres pièces d’identités sont demandées ? Dans l’affirmative, quelles sont elles ?

Tout emprunteur doit présenter un certificat de résidence délivré par le Bureau du Fokontany de son lieu de résidence.

5. Est que toutes les informations fournies sur une pièce d’identité sont notées ?

Oui, toutes les informations fournies sur une pièce d’identité sont notées. Elles sont les suivantes :

- Nom

- Prénom (s)

- Date de naissance

- Lieu de naissance

- Signes particuliers

- Numéro : format de 12 chiffres. Le 3ème chiffre indique le sexe (1 si masculin et 2 si féminin)

- Adresse :

- Domicile

- Arrondissement

- Profession

- Nom du père

- Nom de la mère

- Lieu d’établissement de la carte (Commune)

- Date d’établissement de la carte

- Signature du titulaire

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 30

En plus de ces informations, les emprunteurs doivent présenter :

- une photo d’identité,

- un certificat de résidence,

- les pièces d’identité (CIN) du conjoint,

- les coordonnées de l’employeur pour les salariés.

6. Quel pourcentage des crédits existants comporte un numéro d’identité ?

100 %

7. Quel pourcentage des crédits existants comportent les informations suivantes : nom, prénom (s), adresses (n° et nom de rue, quartier, ville, région), date de naissance ?

100 %

Les Agents de crédit établissent également un plan de situation géographique du domicile de l’emprunteur avec notamment le nom du hameau (milieu rural), le nom de la Commune.

8. Quelles autres informations démographiques permettant d’identifier l’emprunteur sont – elles demandées ?

Eventuellement, les coordonnées du conjoint si l’emprunteur est marié ainsi que tout lien de parenté avec les membres et/ou employés de TIAVO.

[le client Rakoto est parent, conjoint de ………….., et est employé à la Société X N° de téléphone fixe et/ou portable………………]

9. Quelle importance l’IMF attache t elle pour l’obtention des informations requises ?

Haute

10. Quel délai prend le traitement d’une nouvelle demande de crédit ?

3 semaines environ.

11. Quelles sont les différentes étapes dans le traitement d’une nouvelle demande et comment l’IMF s’y prend elle pour s’ y conformer ?

Pour le cas du Réseau TIAVO, les différentes étapes dans le traitement d’une nouvelle demande sont:

- Réception de la demande

- Instruction du dossier par l’AC,

- Commission de crédit (techniciens et membres élus) au niveau de la section ou de la mutuelle selon le montant, le type de crédit et le pourcentage par rapport aux fonds propres de la Caisse.

- Comité de prêt au niveau Union

12. Est-ce que l’IMF fait- elle signer à l’emprunteur une « clause de consentement » ?

Non, mais pourrait être introduit dans une clause contractuelle.

II. LA COLLECTE, LE TRAITEMENT, LE STOCKAGE ET LE PARTAGE DES DONNEES

1. Comment sont conservées les données dans l’IMF ? Copie dure (papier) ? base de

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 31

données informatisées ? ….

Les données sont conservées sous deux formes de support : papier (caisse de base) et informatique (Mutuelle et Union).

2. De combien d’ordinateurs l’IMF dispose t elle ? Quel est le ratio du nombre de postes par employé ou nombre de postes par caisse ou par point de vente ?

- 40 PC (y compris le Siège)

- Nombre de postes par Mutuelle : 3

- Nombre d’Agence : 60, regroupées en 11 Mutuelles

A terme, l’objectif de TIAVO est d’équiper tout point de service avec de matériels informatiques.

3. Quel est l’effectif du personnel de l’IMF ?

Le nombre du personnel de TIAVO est de cent cinquante (150).

4. Est-ce que chaque caisse ou point de vente transmette t elle des données au Siège de l’IMF ?

Oui

5. Si c’est le cas, à quelle fréquence ?

Mensuellement mais bientôt à une fréquence hebdomadaire avec la mise en place de ORCHID.

6. Si c’est le cas, quelles informations, et avec quel niveau de détails, sont- elles transmises au Siège de l’IMF ?

Les informations sur les crédits sont transmises au Siège de l’IMF avec les détails suivants :

- Nom de la Caisse : Exemple : FIVOARANA

- Numéro de la caisse : Exemple : 01

- Localité : Exemple : Morafeno

- Mois de : Exemple : Octobre 2006

- Numéro de compte : format 0 ###, exemple : 0389,

- Genre : H pour homme et F pour femme,

- Numéro du prêt : format ### : exemple : 901

- Catégorie de prêt : la catégorie se réfère à l’objet du prêt. Exemple : GCV pour Crédit « Grenier Commun Villageois »,

- Date d’octroi,

- Capital initial,

- Mode de remboursement : U pour Unique, M pour mensuel,

- Date d’échéance,

- Capital restant dû : en abréviation CRD,

- Retard :

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 32

Inférieur à 30 jours,

Entre 30 et 60 jours,

Entre 60 et 90 jours,

Entre 90 et 180 jours,

Supérieur à 180 jours,

Total

Les informations démographiques ne sont pas communiquées au Siège. Elles sont conservées au niveau des caisses de base et archivées sur papier.

7. Quel format est utilisé pour véhiculer les informations sur les nouveaux crédits ?

Les informations sur les nouveaux crédits sont transmises sous forme de tableau.

8. Quel format est utilisé pour transmettre les informations sur les crédits encours ?

Même format que 7.

9. Dans l’affirmative, quel est le support utilisé pour transmettre les informations ? papier, disquette, clé USB ou Internet ?

Les informations sont transmises sur support papier et sur CD.

10. Si les informations ne sont pas transmises au Siège de l’IMF, quelles en sont les raisons ? Autrement dit est ce qu’il y a des difficultés particulières pour le faire ?

Les informations sont transmises au Siège mais parfois avec du retard. Les raisons sont souvent liées à l’insuffisance de contrôle ou à une mauvaise organisation du travail.

11. Dans l’hypothèse où l’IMF dispose de matériels informatiques (ordinateurs), quel type de logiciel (s) est (sont) intégré(s) dans les ordinateurs pour la collecte et le traitement des données ?

Le Réseau TIAVO vient d’acquérir le logiciel ORCHID. Le basculement des données sur ce système est en cours. TIAVO utilise également les logiciels Excel et Access pour la gestion des données sur les crédits/épargnes et le logiciel SAARI pour la comptabilité.

12. l’IMF utilise t elle le logiciel ORCHID ? Sinon, utilise t elle un quelconque système crée à Madagascar ? Et de quel système s’agirait il ?

Cf. 11

III. LES INFRASTRUCTURES EXISTANTES

1. L’IMF a-t-elle accès à l’Internet ?

Oui mais accès encore limité.

TIAVO envisage de mettre en place un intranet (serveur LINUX) pour faciliter la communication entre le plateau (Région de Fianarantsoa) et le littoral Sud Est.

2. L’IMF dispose t elle de téléphone fixe ?

Oui.

3. Si non, comment les caisses ou point de vente communiquent t elles avec le Siège ?

Les caisses communiquent avec le Siège par l’intermédiaire des Mutuelles au nombre de

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 33

11 et lesquelles disposent soit de téléphone fixe soit de téléphone portable.

4. Est-ce que l’IMF dispose d’une structure régionale dont les caisses ou point de vente sont interconnectées entre elles ?

Oui, le Réseau est constitué de 11 mutuelles, toutefois les caisses ne sont pas interconnectées entre elles.

5. Si l’IMF ne peut pas encore accéder à ce service, quand pense t elle pouvoir en disposer ?

Sans objet.

6. En l’absence d’un téléphone fixe, est ce que l’IMF dispose t elle de portables ?

Oui pour les zones couvertes par des téléphones portables.

Les zones d’implantations des caisses TIAVO sont couvertes par les services de TELMA et par l’un ou l’autre des fournisseurs ORANGE ou CELTEL à l’exception d’Ikalamavoany.

7. Est-ce que le local de l’IMF est approvisionné en électricité ?

Oui pour les 11 Mutuelles et le Siège.

IV. PROBLEMATIQUE D’UNE CENTRALE DE RISQUE

1. Quels problèmes l’IMF rencontrent t elle avec ses emprunteurs ?

Les problèmes rencontrés avec les emprunteurs concernent surtout la mauvaise foi et le manque de transparence. Certains emprunteurs (cas des commerçants itinérants) quittent leur domicile à l’insu de l’institution.

2. Est-ce que l’IMF consulte sa base de données centrale pour vérifier si un emprunteur a déjà contracté un crédit chez une autre caisse ou point de vente ?

Pour le moment, le contrôle des engagements de chaque emprunteur reste encore problématique.Toutefois, avec son nouveau système d’information, l’ORCHID, TIAVO dispose désormais d’une base de données qui offre la possibilité de faire des recherches multi critères.

3. Comment les responsables estiment ils qu’une Centrale de Risques pourrait les aider ?

La Centrale des risques pourraient aider les IMF à analyser les capacités d’endettement et de remboursement des emprunteurs.

4. Quelles informations les responsables souhaiteraient il avoir dans la Centrale de Risques ?

- Nom de l’IMF,

- Information démographique sur l’emprunteur,

- Historique sur les crédits :

Montant

Durée

Date d’échéance,

Capital restant dû

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 34

Incident de remboursement éventuellement

- Secteur d’activités de l’emprunteur

- Expérience de l’emprunteur (adéquation profil/activités)

5. Quel est le nombre de crédits sains répertoriés dans le portefeuille de l’IMF ?

Le nombre de crédits sains répertoriés dans le portefeuille de TIAVO est de 8 300.

6. Combien de crédits soldés (remboursés) y figurent t –ils ?

Le nombre de crédits soldés est de 1 500.

7. Durant combien de temps, l’IMF préserve t elle les informations sur les crédits ?

10 ans.

Les documents et informations seront archivés sur une dizaine d’années.

8. Quel est le pourcentage de crédits qui enregistre des retards de plus de 30 jours ?

Pour le Réseau TIAVO, ce pourcentage est de l’ordre de 10 %.

9. Quel pourcentage de pertes sur prêts l’IMF a-t-il enregistré au cours des deux dernières années ?

Le pourcentage de pertes sur prêt en 2005 est de 5 %. Le pourcentage pour 2006 n’est pas encore disponible.

10. Combien de demandes de crédit par an l’IMF reçoit elle ?

Le nombre de demandes reçues au 31/10/2006 est de 12 000 environ.

11. Quel est le taux d’approbation par an ?

Ce taux est estimé à 85 %

12. Quel est le nombre de crédits octroyés en 2005 ? et celui de 2006 ?

2005 : 7 300

2006 : 10 200

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 35

RRAAPPPPOORRTT MMIICCRROOCCRREEDD

I. DEMANDES DE CREDITS ET IDENTIFICATION DES EMPRUNTEURS

1. Quel support et quel numéro d’identité sont- ils requis pour l’instruction des dossiers de demande de crédit ?

La carte d’identité nationale (CIN) est requise pour toute demande de crédit.

2. Est-ce qu’une demande non revêtue d’un numéro d’identité est rejetée ?

Oui pour le cas de MICROCRED.

3. Si un numéro d’identité n’est pas requis, quelle pièce l’IMF utilise- t- elle pour identifier pour l’emprunteur ?

Sans objet, compte tenu de 1 et de 2.

4. Quelles autres pièces d’identités sont demandées ? Dans l’affirmative, quelles sont elles ?

Tout emprunteur doit présenter un certificat de résidence délivré par le Bureau du Fokontany de son lieu de résidence.

5. Est que toutes les informations fournies sur une pièce d’identité sont notées ?

Oui, tous les renseignements fournis sur une pièce d’identité sont fournis. Elles sont les suivantes :

- Nom

- Prénom (s)

- Date de naissance

- Lieu de naissance

- Signes particuliers

- Numéro : format de 12 chiffres. Le 3ème chiffre indique le sexe (1 si masculin et 2 si féminin)

- Adresse :

Domicile

Arrondissement

- Profession

- Nom du père

- Nom de la mère

- Lieu d’établissement de la carte (Commune)

- Date d’établissement de la carte

- Signature du titulaire

6. Quel pourcentage des crédits existants comporte un numéro d’identité ?

100 %

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 36

7. Quel pourcentage des crédits existants comportent les informations suivantes : nom, prénom (s), adresses (n° et nom de rue, quartier, ville, région), date de naissance ?

100 %

8. Quelles autres informations démographiques permettant d’identifier l’emprunteur sont- elles demandées ?

Eventuellement coordonnées du conjoint si l’emprunteur est marié. Les informations concernant l’identité du conjoint sont aussi recueillies.

9. Quelle importance l’IMF attache t elle pour l’obtention des informations requises ?

Haute

10. Quel délai prend le traitement d’une nouvelle demande de crédit ?

1 à 5 jours.

11. Quelles sont les différentes étapes dans le traitement d’une nouvelle demande et comment l’IMF s’y prend elle pour s’ y conformer ?

Pour le cas de MICROCRED, ces différentes étapes sont les suivantes:

- contact avec le client

- réception de la demande

- Visite d’évaluation effectuée par l’Agent de crédit

- Comité de crédit

- Décaissement si accord du Comité de crédit

12. Est-ce que l’IMF fait elle signer à l’emprunteur une « clause de consentement » ?

Non

II. LA COLLECTE, LE TRAITEMENT, LE STOCKAGE ET LE PARTAGE DES DONNEES

1. Comment sont conservées les données dans l’IMF ? Copie dure (papier) ? base de données informatisées ? ….

Les données sont conservées sous deux formes de support : papier et informatique.

2. De combien d’ordinateurs l’IMF dispose t elle ? Quel est le ratio du nombre de postes par employé ou nombre de postes par caisse ou par point de vente ?

- 20 PC (y compris le Siège)

- Nombre de postes par Agence : 50

- Nombre d’Agence : 2

3. Quel est l’effectif du personnel de l’IMF ?

Le nombre du personnel de MICROCRED est de cinquante (50).

4. Est-ce que chaque caisse ou point de vente transmette t elle des données au Siège de l’IMF ?

Oui

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 37

5. Si c’est le cas, à quelle fréquence ?

Quotidiennement (en temps réel).

6. Si c’est le cas, quelles informations, et avec quel niveau de détails, sont-elles transmises au Siège de l’IMF ?

Toutes les informations concernant le client et les opérations effectuées sont transmis au Siège :

- informations sur le client (identification)

- opérations effectuées : décaissement, remboursement,

- rapport sur la situation de recouvrement.

7. Quel format est utilisé pour véhiculer les informations sur les nouveaux crédits ?

Deux cas peuvent se présenter :

- pour un renouvellement, seules les données concernant les activités du client sont actualisées,

- pour une nouvelle demande (nouveau client) : les informations sont consignées sur quatre type de formulaire :

Formulaire 1. : état des garanties : caution ou garant, garanties réelles,

Formulaire 2 (6 pages) : la formulaire 2 est une fiche d’évaluation des activités projetées, situation patrimoniale (actif et passif) et toutes autres informations jugées pertinentes,

Formulaire 3 : références : voisinage et connaissance du client. Le formulaire trois a pour objet de recueillir toute information permettant d’avoir un jugement sur la moralité et la solvabilité du client.

Formulaire 4 : check list permettant de s’assurer que toutes les étapes à observer dans l’instruction d’un dossier ont été respectées.

8. Quel format est utilisé pour transmettre les informations sur les crédits encours ?

Les informations sur les crédits en cours sont consignées sur une fiche de suivi comportant les éléments suivants :

- Liste des clients ayant remboursé,

- Numéro du client,

- Date de remboursement,

- Montant remboursement,

9. Dans l’affirmative, quel est le support utilisé pour transmettre les informations ? papier, disquette, clé USB ou Internet ?

Les informations sont transmises sur support papier et sur internet.

10. Si les informations ne sont pas transmises au Siège de l’IMF, quelles en sont les raisons ? Autrement dit est ce qu’il y a des difficultés particulières pour le faire ?

11. Dans l’hypothèse où l’IMF dispose de matériels informatiques (ordinateurs), quel type de logiciel (s) est (sont) intégré(s) dans les ordinateurs pour la collecte et le traitement des données ?

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 38

MICROCRED utilise « Bankers Realm MFO de Craft Silicon » qui est un logiciel de gestion de prêt intégré avec une interface avec la comptabilité.

12. l’IMF utilise t elle le logiciel ORCHID ? Sinon, utilise t elle un quelconque système crée à Madagascar ? Et de quel système s’agirait il ?

Non.

III. LES INFRASTRUCTURES EXISTANTES

1. L’IMF a-t-elle accès à l’Internet ?

Oui

2. L’IMF dispose t elle de téléphone fixe ?

Oui

3. Si non, comment les caisses ou point de vente communiquent t elles avec le Siège ?

Sans objet.

4. Est-ce que l’IMF dispose d’une structure régionale dont les caisses ou point de vente sont interconnectées entre elles ?

Non

5. Si l’IMF ne peut pas encore accéder à ce service, quand pense t elle pouvoir en disposer ?

Sans objet.

6. En l’absence d’un téléphone fixe, est ce que l’IMF dispose t elle de téléphone portable ?

Oui. Tous les Agents de crédit de MICROCRED sont dotés de téléphones portables.

7. Est-ce que le local de l’IMF est approvisionné en électricité ?

Oui

IV. PROBLEMATIQUE D’UNE CENTRALE DE RISQUE

1. Quels problèmes l’IMF rencontrent t elle avec ses emprunteurs ?

MICROCRED a démarré ses activités au mois de décembre 2006. Les problèmes rencontrés par l’institution concernent surtout le manque de transparence des emprunteurs. En effet, certains emprunteurs qui ont déjà contracté des crédits avec une autre institution n’informent pas toujours l’institution de leur situation d’endettement.

2. Est-ce que l’IMF consulte sa base de données centrale pour vérifier si un emprunteur a déjà contracté un crédit chez une autre caisse ou point de vente ?

Oui

3. Comment les responsables estiment ils qu’une Centrale de Risque pourrait les aider ?

Une Centrale de risques pourrait aider MICROCRED à connaître l’historique des crédits qu’un client aurait éventuellement contracté chez une d’autres IMF et donc leur permettrait d’économiser du temps dans le traitement et l’analyse des demandes de crédit

4. Quelles informations les responsables souhaiteraient il voir dans la Centrale des

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 39

Risques ?

- Nom de l’IMF,

- Information démographique sur le client,

- Historique sur les crédits :

Montant

Durée

Date d’échéance,

Capital restant dû

Incident de remboursement éventuellement

5. Quel est le nombre de crédits sains répertoriés dans le portefeuille de l’IMF ?

265.

Il s’agit du nombre de crédit consentis depuis le démarrage des activités de MICROCRED, soit un mois d’activités.

6. Combien de crédits soldés (remboursés) y figurent t –ils ?

Néant. Les crédits ne sont pas encore arrivés à leur échéance.

7. Durant combien de temps, l’IMF préserve t elle les informations sur les crédits ?

10 ans.

Les documents et informations seront archivés sur une dizaine d’années.

8. Quel est le pourcentage de crédits qui enregistre des retards de plus de 30 jours ?

Néant.

9. Quel pourcentage de pertes sur prêts l’IMF a-t-il enregistré au cours des deux dernières années ?

Néant

10. Combien de demande de crédit par an l’IMF reçoit elle ?

Le nombre de demandes reçues est de 350 environ.

11. Quel est le taux d’approbation par an ?

Ce taux est estimé à 76 % sur la base de un mois d’activités.

12. Quel est le nombre de crédits octroyés en 2005 ? et que est celui de 2006 ?

2006 : 265

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 40

RRAAPPPPOORRTT AABBMM

I. DEMANDES DE CREDITS ET IDENTIFICATION DES EMPRUNTEURS

1. Quel support et quel numéro d’identité sont-ils requis pour l’instruction des dossiers de demande de crédit ?

Oui, la carte d’identité nationale (CIN) est requise pour toute demande de crédit.

2. Est-ce qu’une demande non revêtue d’un numéro d’identité est rejetée ?

Oui pour le cas de ABM.

3. Si un numéro d’identité n’est pas requis, quelle pièce l’IMF utilise- t- elle pour identifier pour l’emprunteur ?

Sans objet, compte tenu de 1 et de 2.

4. Quelles autres pièces d’identités sont demandées ? Dans l’affirmative, quelles sont-elles ?

La présentation d’un certificat de résidence délivré par le Bureau du Fokontany du lieu de résidence de l’emprunteur est requise. Dans l’instruction des demandes de crédit et selon le profil de chaque client, ABM exigerait toute information jugée pertinente pour l’appréhension des risques sur les crédits.

5. Est que toutes les informations fournies sur une pièce d’identité sont-elles notées ?

Oui, toutes les informations fournies sur une pièce d’identité sont notées. Elles sont les suivantes :

- Nom

- Prénom (s)

- Date de naissance

- Lieu de naissance

- Signes particuliers

- Numéro : format de 12 chiffres. Le 3ème chiffre indique le sexe (1 si masculin et 2 si féminin)

- Adresse :

Domicile

Arrondissement

- Profession

- Nom du père

- Nom de la mère

- Lieu d’établissement de la carte (Commune)

- Date d’établissement de la carte

- Signature du titulaire

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 41

6. - Quel pourcentage des crédits existants comporte un numéro d’identité ?

Sans objet. L’ABM ne démarre effectivement ses activités qu’à partir du mois de février 2007.

7. Quel pourcentage des crédits existants comportent les informations suivantes : nom, prénom (s), adresses (n° et nom de rue, quartier, ville, région), date de naissance ?

Sans objet

8. Quelles autres informations démographiques permettant d’identifier l’emprunteur sont-elles demandées ?

Eventuellement les coordonnées et les informations sur le conjoint sont exigées si l’emprunteur est marié légalement.

9. Quelle importance l’IMF attache t elle pour l’obtention des informations requises ?

Haute

10. Quel délai prend le traitement d’une nouvelle demande de crédit ?

1 à 5 jours.

11. Quelles sont les différentes étapes dans le traitement d’une nouvelle demande et comment l’IMF s’y prend elle pour s’ y conformer ?

Pour le cas de l’ABM, ces différentes étapes sont les suivantes:

- contact avec le client

- réception de la demande

- Visite d’évaluation effectuée par l’Agent de crédit

- Comité de crédit

- Décaissement si accord du Comité de crédit

12. Est-ce que l’IMF fait elle signer à l’emprunteur une « clause de consentement » ?

Non.

Selon le Directeur Général de l’ABM, considérant que l’institution est supervisée par la CSBF, à la demande de cette dernière, ABM ferait signer par ses emprunteurs une clause de consentement.

II. LA COLLECTE, LE TRAITEMENT, LE STOCKAGE ET LE PARTAGE DES DONNEES

1. Comment sont conservées les données dans l’IMF ? Copie dure (papier) ? base de données informatisées ? ….

Les données seront conservées sous deux formes de support : papier et informatique.

2. De combien d’ordinateurs l’IMF dispose t elle ? Quel est le ratio du nombre de postes par employé ou nombre de postes par caisse ou par point de vente ?

- Nombre de PC : non communiqué

- Nombre de postes par Agence : non communiqué

- Nombre d’Agence : 2

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 42

Le Directeur Général de l’ABM estime que l’institution est suffisamment pourvue d’ordinateurs et pourra satisfaire à toute demande d’informations concernant les emprunteurs et les crédits

3. Quel est l’effectif du personnel de l’IMF ?

Non communiqué mais évalué par le missionnaire à une quinzaine environ.

4. Est-ce que chaque caisse ou point de vente transmette t elle des données au Siège de l’IMF ?

Oui

5. Si c’est le cas, à quelle fréquence ?

Quotidiennement (en temps réel).

6. Si c’est le cas, quelles informations, et avec quel niveau de détails, sont- elles transmises au Siège de l’IMF ?

Toutes les informations concernant les clients ainsi que les opérations effectuées sont transmises au Siège :

- informations sur le client (identification)

- opérations effectuées : décaissement, remboursement,

- rapport sur la situation de recouvrement.

7. Quel format est utilisé pour véhiculer les informations sur les nouveaux crédits ?

Le format qui sera utilisé est en cours d’élaboration.

8. Quel format est utilisé pour transmettre les informations sur les crédits encours ?

Sans objet

9. Dans l’affirmative, quel est le support utilisé pour transmettre les informations ? papier, disquette, clé USB ou Internet ?

Les informations sont transmises sur support papier et sur internet.

10. Si les informations ne sont pas transmises au Siège de l’IMF, quelles en sont les raisons ? Autrement dit est ce qu’il y a des difficultés particulières pour le faire ?

Sans objet

11. Dans l’hypothèse où l’IMF dispose de matériels informatiques (ordinateurs), quel type de logiciel (s) est (sont) intégré(s) dans les ordinateurs pour la collecte et le traitement des données ?

ABM utilise « un Système d’Information et de Gestion développé en interne adapté au contexte malgache » qui est un logiciel de gestion de prêt intégré avec une interface avec la comptabilité. Ce système est déjà utilisé par le Groupe Accès dans d’autres pays.

12. l’IMF utilise t elle le logiciel ORCHID ? Sinon, utilise t elle un quelconque système crée à Madagascar ? Et de quel système s’agirait il ?

Non.

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 43

III. LES INFRASTRUCTURES EXISTANTES

1. L’IMF a-t-elle accès à l’Internet ?

Oui

2. L’IMF dispose t elle de téléphone fixe ?

Oui

3. Si non, comment les caisses ou point de vente communiquent t elles avec le Siège ?

Sans objet.

4. Est-ce que l’IMF dispose d’une structure régionale dont les caisses ou point de vente sont interconnectées entre elles ?

Non

5. Si l’IMF ne peut pas encore accéder à ce service, quand pense t elle pouvoir en disposer ?

Sans objet.

6. En l’absence d’un téléphone fixe, est ce que l’IMF dispose t elle de téléphone portable ?

Oui.

7. Est-ce que le local de l’IMF est approvisionné en électricité ?

Oui

IV. PROBLEMATIQUE D’UNE CENTRALE DE RISQUE

1. Quels problèmes l’IMF rencontrent t elle avec ses emprunteurs ?

Sans objet.

2. Est-ce que l’IMF consulte sa base de données centrale pour vérifier si un emprunteur a déjà contracté un crédit chez une autre caisse ou point de vente ?

Oui, ABM le fera.

3. Comment les responsables estiment ils qu’une Centrale de Risque pourrait les aider ?

Une Centrale de risques pourrait aider les IMF à connaître l’historique des crédits qu’un client aurait éventuellement contracté chez une d’autres IMF et aussi d’évaluer ses capacités de remboursement et d’endettement.

4. Quelles informations les responsables souhaiteraient il voir dans la Centrale des Risques ?

- Nom de l’IMF,

- Information démographique sur le client,

- Historique sur les crédits :

Montant

Durée

Date d’échéance,

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 44

Capital restant dû

Incident de remboursement éventuellement

5. Quel est le nombre de crédits sains répertoriés dans le portefeuille de l’IMF ?

Sans objet.

6. Combien de crédits soldés (remboursés) y figurent t –ils ?

Sans objet.

7. Durant combien de temps, l’IMF préserve t elle les informations sur les crédits ?

Les informations seront préservées en permanence dans le système de base de données.

8. Quel est le pourcentage de crédits qui enregistre des retards de plus de 30 jours ?

Sans objet.

9. Quel pourcentage de pertes sur prêts l’IMF a-t-il enregistré au cours des deux dernières années ?

Sans objet.

10. Combien de demande de crédit par an l’IMF reçoit elle ?

Sans objet.

11. Quel est le taux d’approbation par an ?

Sans objet

12. Quel est le nombre de crédits octroyés en 2005 ? et que est celui de 2006 ?

Sans objet.

Projet de centralisation des risques de la Microfinance: Rapport de Mission 45

ANNEXES 3 : TABLEAU DE SYNTHESE DES ENTRETIENS AVEC LES RESPONSABLES DES IMF

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-, lie

n de

pare

nté av

ec de

s me

mbre

s ou d

es

emplo

yés d

e l'IM

F.

Infor

matio

ns su

r le

conjo

int-e

- Inf

orma

tions

sur le

co

njoint

-e-

Les

infor

matio

ns s

ur le

con

joint-

e-

de

l'emp

runte

ur

sont

requ

ises.

Proje

t de

cent

ralis

ation

des

risq

ues d

e la

Micr

ofina

nce:

Rap

port

de M

ission

47

Ques

tions

AE

CA

OTIV

/ZAM

OT

IV/Z

L TI

AVO

MICR

OCRE

D AB

M Ob

serv

atio

ns

9 Qu

elle i

mpo

rtanc

e l’IM

F at

tach

e t el

le po

ur l’o

bten

tion

des i

nfor

mat

ions

requ

ises ?

Ha

ute

Haute

Ha

ute

Haute

Ha

ute

Haute

To

utes

les s

ix (6

) IMF

atta

chen

t un

e ha

ute

impo

rtanc

e à

l'obte

ntion

de

s inf

orma

tions

re

quise

s.

10

Quel

délai

pre

nd le

trait

emen

t d’u

ne n

ouve

lle d

eman

de

de cr

édit

? 15

à 20

jour

s 15

jour

s 15

jour

s 21

jour

s 1 à

5 jou

rs 1 à

5 jou

rs

11

Quell

es s

ont l

es d

iffér

ente

s ét

apes

dan

s le

traite

men

t d’

une

nouv

elle

dem

ande

et c

omm

ent l

’IMF

s’y p

rend

ell

e pou

r s’ y

conf

orm

er ?

Réce

ption

de la

de

mand

e

Vi

site d

'évalu

ation

Co

mité

de cr

édit

Co

mité

de ge

stion

Or

gane

centr

al (d

écisi

on)

Form

alisa

tion

Réce

ption

de la

de

mand

e

En

tretie

n ave

c l'e

mpru

nteur

Visit

e d'év

aluati

on

Réce

ption

pièc

es

de ga

ranti

es.

Etud

e tec

hniqu

e

Comi

té de

créd

it (d

écisi

on)

Réce

ption

de la

de

mand

e

En

tretie

n ave

c l'e

mpru

nteur

Visit

e d'é

valua

tion

Co

mmiss

ion

d'ins

tructi

on de

cré

dit.

Comm

ission

de

crédit

(déc

ision

)

Form

alisa

tion

Réce

ption

de la

de

mand

e

En

tretie

n ave

c l'e

mpru

nteur

Visit

e d'év

aluati

on

Comm

ission

de

crédit

.

Comm

ission

de

prêt

au ni

veau

de

l'Unio

n (élu

s)

Fo

rmali

satio

n

Conta

ct av

ec le

cli

ent

cepti

on de

la

dema

nde

Visit

e d'év

aluati

on

par l'

AC

Co

mité

de cr

édit

(déc

ision

)

Conta

ct av

ec le

cli

ent

cepti

on de

la

dema

nde

Visit

e d'év

aluati

on

par l'

AC

Co

mité

de cr

édit

(déc

ision

)

Pour

les

ins

titutio

ns d

u typ

e mu

tualis

te (4

pr

emièr

es

colon

nes),

la dé

cision

d'oc

troi d

e cré

dit e

st pr

ise p

ar le

s élu

s. Le

s tec

hnici

ens

s'occ

upen

t de

l'in

struc

tion

des

doss

iers

et les

pr

ésen

tent e

n Com

ité de

créd

it.

12

Est-c

e qu

e l’IM

F fa

it ell

e sig

ner

à l’e

mpr

unte

ur u

ne

« clau

se d

e con

sent

emen

t » ?

No

n No

n No

n No

n No

n No

n No

n app

licab

le

Proje

t de

cent

ralis

ation

des

risq

ues d

e la

Micr

ofina

nce:

Rap

port

de M

ission

48

Tabl

eau

2 : C

olle

cte

- Tr

aite

men

t – S

tock

age

et p

arta

ge d

es d

onné

es

Ques

tions

AE

CA

OTIV

/ZAM

OT

IV/Z

L TI

AVO

MICR

OCRE

D AB

M Ob

serv

atio

ns

1 Co

mm

ent

sont

con

serv

ées

les d

onné

es

dans

l’IM

F ?

Copi

e du

re (p

apier

) ? b

ase

de

donn

ées i

nfor

mat

isées

Copie

dure

(pap

ier) e

t ba

se de

donn

ées

infor

matis

ée.

Copie

dure

(pap

ier) e

t ba

se de

donn

ées

infor

matis

ée.

Copie

dure

(p

apier

) et b

ase d

e do

nnée

s inf

orma

tisée

.

Copie

dure

(pap

ier) e

t ba

se de

donn

ées

infor

matis

ée.

Copie

dure

(pap

ier)

et ba

se de

do

nnée

s inf

orma

tisée

.

Copie

dure

(p

apier

) et b

ase

de do

nnée

s inf

orma

tisée

.

Les

donn

ées

sont

cons

ervé

es s

ous

forme

pa

pier e

t infor

matiq

ue.

2 De

com

bien

d’o

rdin

ateu

rs l’

IMF

disp

ose

t ell

e ? Q

uel e

st le

ratio

du

nom

bre

de p

oste

s pa

r em

ploy

é ou

nom

bre

de p

oste

s pa

r ca

isse o

u pa

r poi

nt d

e ven

te ?

4 14

22

40

20

No

n com

muniq

ué.

Mais

estim

e que

l'in

stitut

ion es

t su

ffisam

ment

pour

vu

d'ord

inateu

rs et

pour

ra sa

tisfai

re à

toute

requ

ête.

3 Qu

el es

t l’ef

fect

if du

per

sonn

el de

l’IMF

?

7 10

5 15

2 15

0 50

15

4 Es

t-ce

que

chaq

ue c

aisse

ou

poin

t de

vent

e tra

nsm

ette

t ell

e de

s do

nnée

s au

Sièg

e de

l’IM

F ?

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Les

infor

matio

ns

sont

trans

mise

s de

s Ag

ence

s (po

int de

vente

ou ca

isse)

.

5 Si

c’es

t le c

as, à

que

lle fr

éque

nce ?

Tr

imes

trielle

Me

nsue

lle

Mens

uelle

Me

nsue

lle m

ais

bientô

t heb

doma

daire

. Jo

urna

lière

ment

en

temps

réel.

Jo

urna

lière

ment

en te

mps r

éel.

La te

ndan

ce e

st la

rédu

ction

de

la pé

riode

et

vise à

obten

ir les

infor

matio

ns en

temp

s rée

l.

6 Si

c’es

t le c

as, q

uelle

s inf

orm

atio

ns, e

t ave

c qu

el ni

veau

de

déta

ils, s

ont t

rans

mise

s au

Si

ège d

e l’IM

F ?

Très

détai

llé: r

egist

re

d'adh

ésion

des

memb

res,

regis

tre de

s oc

trois,

situa

tion d

e re

mbou

rseme

nt.

Détai

llé: N

ombr

e de

memb

res,

Monta

nt et

nomb

re de

créd

it oc

troyé

, Mon

tant e

t no

mbre

créd

it en

cour

s, mo

ntant

épar

gne e

t nom

bre

épar

gnan

ts, bi

lan,

comp

te de

résu

ltat,

liste

nomi

nativ

e des

cré

dits e

n reta

rd de

plu

s de 9

0 jou

rs.

Détai

llé: N

ombr

e de

mem

bres

, Mo

ntant

et no

mbre

de

créd

it octr

oyé,

Monta

nt et

nomb

re

crédit

enco

urs,

monta

nt ép

argn

e et

nomb

re

épar

gnan

ts, bi

lan,

comp

te de

résu

ltat,

liste

nomi

nativ

e de

s cré

dits e

n re

tard à

30, 6

0, 90

jou

rs et

plus.

Détai

llé av

ec

infor

matio

n dé

mogr

aphiq

ue,

infor

matio

ns su

r les

crédit

s (mo

ntant,

ob

jet, n

ombr

e, mo

de

de re

mbou

rseme

nt,

date

d'éch

éanc

e, ca

pital

resta

nt dû

) et

les re

tards

(1, 3

0, 60

90

jour

s et p

lus)

Détai

llé:

infor

matio

n sur

le

clien

t, opé

ratio

ns

effec

tuées

(d

écais

seme

nt,

remb

ourse

ment)

et

rapp

ort s

ur la

sit

uatio

n de

remb

ourse

ment.

Détai

llé:

infor

matio

n sur

le

clien

t, opé

ratio

ns

effec

tuées

(d

écais

seme

nt,

remb

ourse

ment)

et

rapp

ort s

ur la

sit

uatio

n de

remb

ourse

ment.

Nive

au

de

détai

ls sa

tisfai

sant

mais

l'age

ncem

ent d

es in

forma

tions

diffè

re d

'une

IMF

à une

autre

.

Proje

t de

cent

ralis

ation

des

risq

ues d

e la

Micr

ofina

nce:

Rap

port

de M

ission

49

Ques

tions

AE

CA

OTIV

/ZAM

OT

IV/Z

L TI

AVO

MICR

OCRE

D AB

M Ob

serv

atio

ns

7 Qu

el fo

rmat

est

util

isé p

our

véhi

culer

les

info

rmat

ions

sur l

es n

ouve

aux c

rédi

ts ?

Ta

bleau

Ta

bleau

de va

riatio

n en

term

e de n

ombr

e et

enco

urs d

e cré

dit.

Table

au de

va

riatio

n en t

erme

de

nomb

re et

en

cour

s de c

rédit

.

Table

au

Table

au

En co

urs

d'élab

orati

on

Table

au

et lis

te so

nt les

for

mats

géné

ralem

ent u

tilisé

s.

8 Qu

el fo

rmat

est

util

isé p

our t

rans

met

tre le

s in

form

atio

ns su

r les

créd

its en

cour

s ?

Même

table

au qu

e po

ur 7.

me ta

bleau

que

pour

6.

Même

table

au qu

e po

ur 6.

me ta

bleau

que

pour

7.

Table

au av

ec la

lis

te de

s clie

nts

ayan

t rem

bour

sé,

numé

ro du

clien

t, da

te de

re

mbou

rseme

nt,

date

de

remb

ourse

ment.

Idem

9 Da

ns l’a

ffirm

ative

, que

l est

le su

ppor

t util

isé

pour

tran

smet

tre le

s in

form

atio

ns ?

pap

ier,

disq

uette

, clé

USB

ou In

tern

et ?

Papie

r Pa

pier

Papie

r Pa

pier e

t sup

port

CD.

papie

r et In

terne

t pa

pier e

t inter

nent

10

Si le

s in

form

atio

ns n

e so

nt p

as tr

ansm

ises

au S

iège

de l

’IMF,

que

lles

en s

ont

les

raiso

ns ?

Aut

rem

ent d

it es

t ce

qu’il

y a

des

diffi

culté

s par

ticul

ières

pou

r le f

aire ?

Intem

périe

s et

diffic

ultés

d'ac

cès

dans

certa

ines z

ones

.

Lour

deur

du sy

stème

uti

lisé e

t éloi

gnem

ent

géog

raph

ique.

Lour

deur

du

systè

me ut

ilisé e

t élo

ignem

ent

géog

raph

ique.

Insuff

isanc

e de

contr

ôle et

mau

vaise

or

ganis

ation

du

trava

il.

Aucu

ne di

fficult

é po

ur la

tra

nsmi

ssion

des

infor

matio

ns.

Sans

objet

Pl

us l

es I

MF s

ont

rami

fiées

et

plus

elles

s’é

loign

ent

des

centr

es u

rbain

s, plu

s la

trans

miss

ion de

s don

nées

devie

nt dif

ficile

.

11

Dans

l’h

ypot

hèse

l’IM

F di

spos

e de

m

atér

iels

info

rmat

ique

s (o

rdin

ateu

rs),

quel

type

de l

ogici

el (s

) est

(son

t) in

tégr

é(s)

dan

s les

or

dina

teur

s po

ur

la co

llect

e et

le

traite

men

t des

don

nées

?

EXCE

L EX

CEL

EXCE

L, AC

CESS

et

SAAR

I pou

r la

comp

tabilit

é.

ORCH

ID, E

XCEL

, AC

CESS

et S

AARI

po

ur la

comp

tabilit

é.

BANK

ERS

REAL

M MF

O de

Cra

ft Si

licon

avec

int

erfac

e ave

c la

comp

tabilit

é.

SYST

EME

D'IN

FORM

ATIO

N ET

DE

GEST

ION

déve

loppé

en

inter

ne.

Les

institu

tions

mu

tualis

tes u

tilise

nt tou

s EX

CEL

pour

la g

estio

n et

le tra

iteme

nt de

s do

nnée

s.

TIA

VO s

'est

réce

mmen

t équ

ipé d

u log

iciel

ORCH

ID e

t a

manif

estem

ent a

mélio

ré so

n SIG

.

12

l’IMF

utilis

e t

elle

le lo

gicie

l OR

CHID

?

Sino

n, u

tilise

t ell

e un

que

lconq

ue s

ystè

me

crée

à M

adag

asca

r ? E

t de

que

l sys

tèm

e s’a

gira

it il ?

NON

NON,

mais

souh

aite

en ac

quér

ir. NO

N, m

ais

souh

aite e

n ac

quér

ir.

OUI

Non

Non

OTIV

/ZAM

et O

TIV

/ZL

ont a

nnon

cé le

ur

préfé

renc

e pou

r ORC

HID.

Proje

t de

cent

ralis

ation

des

risq

ues d

e la

Micr

ofina

nce:

Rap

port

de M

ission

50

Tabl

eau

3 : I

nfra

stru

ctur

e N°

Qu

estio

ns

AECA

OT

IV/Z

AM

OTIV

/ZL

TIAV

O MI

CROC

RED

ABM

Obse

rvat

ions

1 L’

IMF

a-t-e

lle ac

cès à

l’Int

erne

t ?

Non

Oui (S

iège e

t 3

Caiss

es)

Oui (S

iège)

Ou

i mais

accè

s lim

ité.

Oui

Oui

L'acc

ès à

inter

nent

est e

ncor

e diffi

cile e

n milie

u rur

al.

2 L'I

MF d

ispos

e t el

le du

télép

hone

fixe

? Ou

i Ou

i Ou

i Ou

i Ou

i Ou

i To

us l

es s

ièges

des

IMF

visi

tés d

ispos

ent

du

télép

hone

fixe.

3 Si

non

, com

men

t les

cais

ses

ou p

oint

de

vent

e co

mm

uniq

uent

t e

lles

avec

le

Sièg

e ?

Dépla

ceme

nt ph

ysiqu

e

Utilis

ation

du

BLU

pour

des

loc

alités

éloi

gnée

s (A

ndila

mena

…)

4 Es

t-ce

que

l’IMF

disp

ose

d’un

e st

ruct

ure

régi

onale

don

t les

cais

ses

ou p

oint

de

vent

e son

t int

erco

nnec

tées

entre

elles

?

Non m

ais en

visag

e d'i

mplan

ter un

e an

tenne

loca

le pa

r co

mmun

e.

Oui (1

2 Cen

tres

Admi

nistra

tifs)

Oui (1

5 Cen

tres

Admi

nistra

tifs)

Oui (1

1 Mutu

elles

) Pa

s de s

tructu

re

régio

nale

mais

conn

ectio

n dire

cte

entre

2 Ag

ence

s et

le Si

ège.

Pas d

e stru

cture

giona

le ma

is co

nnec

tion

direc

te en

tre 2

Agen

ces e

t le

Sièg

e.

Les

IFM

dispo

sent

toutes

de

struc

ture

régio

nale

inter

média

ire à

l'exc

eptio

n des

AEC

A.

5 Si

l’IM

F ne

peu

t pas

enc

ore

accé

der à

ce

serv

ice, q

uand

pen

se t

elle

pouv

oir

en

disp

oser

?

En 20

07

Couv

ertur

e des

loc

alités

non e

ncor

e co

uver

tes à

partir

de

2007

.

Couv

ertur

e des

loc

alités

non e

ncor

e co

uver

tes à

partir

de

2007

.

Couv

ertur

e des

loc

alités

non e

ncor

e co

uver

tes à

partir

de

2007

.

Sans

objet

Sa

ns ob

jet

Le p

rogr

ès co

nstat

é en

mati

ère

de té

lépho

nie m

obile

se

ra b

énéfi

que

pour

les

institu

tions

inter

vena

nt en

mi

lieu r

ural.

6 En

l’ab

senc

e d’

un té

lépho

ne fi

xe, e

st c

e qu

e l’IM

F di

spos

e t el

le de

por

tabl

es ?

Ou

i Ou

i Ou

i Ou

i Ou

i (tou

t AC

est

équip

é de

porta

ble).

Oui (t

out A

C es

t éq

uipé d

e po

rtable

).

Pres

que

toute

les I

MF o

nt ac

cès

au s

ervic

e de

tél

épho

nie

mobil

e. Le

s loc

alités

no

n en

core

co

uver

tes le

sero

nt à p

artir

de 2

007.

7 Es

t-ce

que

le lo

cal

de

l’IMF

est

appr

ovisi

onné

en él

ectri

cité ?

Ou

i mais

ap

prov

ision

neme

nt lim

ité à

la vil

le de

Ma

rovo

ay

seule

ment.

Oui p

our le

Sièg

e et

70 %

des C

aisse

s de

base

.

Oui p

our le

Sièg

e

Déles

tage f

réqu

ent

pour

les a

utres

loc

alités

(Ilak

a, Fo

ulpoin

te…)

Oui p

our le

Sièg

e et

les 11

Mutu

elles

. Ou

i Sièg

e et

Agen

ces

Oui S

iège e

t Ag

ence

s L'a

ppro

vision

neme

nt en

élec

tricité

est

déter

mina

nt da

ns

la co

mmun

icatio

n de

s do

nnée

s. Il

reste

pr

oblém

atiqu

e po

ur c

ertai

nes

locali

tés s

ituée

s en

mi

lieu r

ural.

Proje

t de

cent

ralis

ation

des

risq

ues d

e la

Micr

ofina

nce:

Rap

port

de M

ission

51

Tabl

eau

4 : P

robl

émat

ique

s de

la C

entr

ale

des

risqu

es

Ques

tions

AE

CA

OTIV

/ZAM

OT

IV/Z

L TI

AVO

MICR

OCRE

D AB

M Ob

serv

atio

ns

1 Qu

els p

robl

èmes

l’IM

F re

ncon

trent

t e

lle

avec

ses e

mpr

unte

urs ?

Im

payé

s. Ec

onom

ie ré

giona

le no

n div

ersif

iée, b

asée

sur

la mo

nocu

lture

du

riz.

Mauv

aise f

oi,

détou

rnem

ent

d'obje

t de c

rédit

, ma

nque

de

trans

pare

nce.

Non m

aîtris

e de

s acti

vités

par

les em

prun

teurs

(prix

et m

arch

é),

détou

rnem

ent

d'obje

t de

crédit

.

Mauv

aise f

oi,

manq

ue de

tra

nspa

renc

e.

Manq

ue de

tra

nspa

renc

e. N'

a pas

enco

re

octro

yé du

cré

dit.

La m

auva

ise fo

i et le

man

que

de tr

ansp

aren

ce so

nt les

deu

x prin

cipau

x pro

blème

s des

IMF

vis-à

-vis d

e leu

rs cli

ents.

2 Es

t-ce

que

l’IMF

cons

ulte

sa

ba

se

de

donn

ées

cent

rale

pour

rifier

si

un

empr

unte

ur a

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con

tract

é un

cré

dit c

hez

une a

utre

caiss

e ou

poin

t de v

ente

?

Oui s

ur la

base

d'un

e lis

te no

ire.

Non

Non

Non p

our le

mo

ment

mais

bientô

t.

Oui

sans

objet

. La

vér

ificati

on d

e l'e

ndett

emen

t d'un

emp

runte

ur a

u se

in de

s ins

titutio

ns

mutua

listes

re

ste

enco

re

prob

lémati

que.

3 Co

mm

ent

les r

espo

nsab

les

estim

ent

ils

qu’u

ne C

entra

le de

Risq

ue p

ourra

it les

aid

er ?

Accè

s sur

l'hist

oriqu

e de

créd

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capa

cité

d'end

ettem

ent d

'un

empr

unteu

r don

né.

Ma

îtrise

des r

isque

s su

r les c

rédit

s.

Accè

s sur

l'h

istor

ique d

e cré

dit, la

capa

cité

d'end

ettem

ent

d'un e

mpru

nteur

do

nné.

Ma

îtrise

des

risqu

es su

r les

crédit

s.

Accè

s sur

l'h

istor

ique d

e cré

dit, la

ca

pacit

é d'e

ndett

emen

t d'u

n emp

runte

ur

donn

é.

Maîtr

ise de

s ris

ques

sur le

s cré

dits.

Accè

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dit, la

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dits.

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pacit

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donn

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Maîtr

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s ris

ques

sur le

s cré

dits.

Toute

s les

infor

matio

ns s

ur le

s cré

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devra

ient

alime

ntés

le Ce

ntrale

des

risq

ues.

Aucu

n se

uil d

e dé

clara

tion

de d

evra

it êtr

e ob

servé

selo

n tou

s les

Re

spon

sable

s des

IMF

renc

ontré

s.

4 Qu

elles

in

form

atio

ns

les

resp

onsa

bles

so

uhait

eraie

nt il

voi

r da

ns la

Cen

trale

des

Risq

ues ?

Nom

de l'I

MF,

infor

matio

n dé

mogr

aphiq

ue su

r les

clien

ts, hi

storiq

ue

sur le

s cré

dits a

vec

menti

on po

ur to

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retar

d ou i

ncide

nt de

re

mbou

rseme

nt.

Nom

de l'I

MF,

infor

matio

n dé

mogr

aphiq

ue

sur le

s clie

nts,

histor

ique s

ur le

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re

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rseme

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de l'I

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matio

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mogr

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s clie

nts,

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ique s

ur

les cr

édits

avec

me

ntion

pour

tou

r reta

rd ou

inc

ident

de

remb

ourse

ment.

Nom

de l'I

MF,

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n dé

mogr

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nts,

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s cré

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ur

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ur le

s cré

dits a

vec

menti

on po

ur

tour r

etard

ou

incide

nt de

re

mbou

rseme

nt.

5 Qu

el es

t le

nom

bre

de

créd

its

sain

s ré

perto

riés d

ans l

e por

tefe

uille

de l

’IMF

? Né

ant. T

ous l

es

crédit

s figu

rant

dans

le

porte

feuille

sont

en re

tards

. IMF

en

3 310

2 5

00

8 300

26

5 Ins

titutio

n en

déma

rrage

Proje

t de

cent

ralis

ation

des

risq

ues d

e la

Micr

ofina

nce:

Rap

port

de M

ission

52

Ques

tions

AE

CA

OTIV

/ZAM

OT

IV/Z

L TI

AVO

MICR

OCRE

D AB

M Ob

serv

atio

ns

voie

de

redr

esse

ment.

6 Co

mbi

en d

e cr

édits

sol

dés

(rem

bour

sés)

y

figur

ent t

–ils

? 7 5

59

Non d

ispon

ible

au ni

veau

Sièg

e. No

n disp

onibl

e au

nive

au

Sièg

e.

1 500

0

Institu

tion e

n dé

marra

ge

Les

IMF

mutua

listes

con

sulté

es o

nt gé

néra

lemen

t de

s diffi

culté

s pou

r sav

oir si

un

empr

unteu

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né a

jà co

ntrac

té un

cré

dit a

uprè

s de

l'un

e de

ses

ca

isses

. TIA

VO se

mble

être

sur l

a bo

nne

voie

avec

so

n nou

veau

SIG

.

7 Du

rant

com

bien

de

tem

ps, l

’IMF

prés

erve

t ell

e les

info

rmat

ions

sur l

es cr

édits

?

10 an

s 10

ans

5 ans

10

ans

10 an

s (e

nvisa

gé)

Institu

tion e

n dé

marra

ge

Les

donn

ées

sont

géné

ralem

ent a

rchivé

es s

ur u

ne

dizain

e d'a

nnée

s, no

tamme

nt po

ur

les

IMF

ancie

nnes

.

8 Qu

el es

t le

pour

cent

age

de c

rédi

ts q

ui

enre

gist

re d

es re

tard

s de p

lus d

e 30 j

ours

?

95%

10

%

10%

10

%

0 Ins

titutio

n en

déma

rrage

Le

taux

de

porte

feuille

à ri

sque

à p

lus d

e 30

jour

s es

t élev

é à 10

% po

ur 3

IMF

sur 6

.

9 Qu

el po

urce

ntag

e de

per

tes

sur p

rêts

l’IM

F a-

t-il e

nreg

istré

au co

urs d

es d

eux d

erni

ères

an

nées

?

2005

: 2 %

2006

: 3 %

2,50%

8%

5%

Sa

ns ob

jet,

l'insti

tution

vien

t de

déma

rrer s

es

activ

ités.

Institu

tion e

n dé

marra

ge

Taux

de pe

rtes é

levé p

our O

TIV/

ZL

10

Com

bien

de

dem

ande

de

créd

it pa

r an

l’IMF

reço

it ell

e ?

1 600

50

00

3000

12

000

350 s

ur la

base

de

un m

ois

d'acti

vités

.

Institu

tion e

n dé

marra

ge

11

Quel

est l

e tau

x d’ap

prob

atio

n pa

r an

? 98

%

90%

95

%

85%

76

%

Institu

tion e

n dé

marra

ge

Taux

d'ap

prob

ation

moy

enne

de

91,25

% p

our l

es

IMF

mutua

listes

.

12

Quel

est l

e no

mbr

e de

cré

dits

oct

royé

s en

20

05 ?

et q

ue es

t celu

i de 2

006 ?

20

05 : 2

91

2006

: 183

2005

: 4 72

0

20

06: 5

664

2005

: 1 61

2

2006

: 2 90

0 20

05: 7

300

2006

: 10 2

00

2006

: 265

Ins

titutio

n en

déma

rrage