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BRGMfiNTIiPSISI AU SIIVICI ei IA Tiltf
ETUDE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE
D'AMENAGEMENT DE VERSANT DU VIGNOBLE
DE LA COMMUNE DE REUIL
(MARNE)
J.N HATRIVAL
l^ots clés : aménagement - Vignoble
N» de la carte è 1/50000 concernée : 157
R 35275 CHA 4S 92
Juin 1992
BRGM - CHAMPAGNE-ARDENNEPolo T<xlinolog.que Honti foimon . 12. >ue Clcn«n( Ad«f . B P. o' 27 . 5105 1 Reim» cede»
Tél. : (33) 26 61 65 55 TcI«oi..p« : (33) 26 05 08 6Ó
BRGMfiNTIiPSISI AU SIIVICI ei IA Tiltf
ETUDE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE
D'AMENAGEMENT DE VERSANT DU VIGNOBLE
DE LA COMMUNE DE REUIL
(MARNE)
J.N HATRIVAL
l^ots clés : aménagement - Vignoble
N» de la carte è 1/50000 concernée : 157
R 35275 CHA 4S 92
Juin 1992
BRGM - CHAMPAGNE-ARDENNEPolo T<xlinolog.que Honti foimon . 12. >ue Clcn«n( Ad«f . B P. o' 27 . 5105 1 Reim» cede»
Tél. : (33) 26 61 65 55 TcI«oi..p« : (33) 26 05 08 6Ó
SOMMAIRE
Pages
1 - INTRODUCTION 1
2 - SITUATION 1
3 - MORPHOLOGIE 1
4 - GEOLOGIE 4
5 - MOUVEMENTS DE TERRAIN 7
6 - HYDROGEOLOGIE 10
7 - CARTE DES PENTES 12
8 - ECOULEMENT NATUREL DES EAUX 14
9 - EROSION 14
10 - AMENAGEMENTS 15
SOMMAIRE
Pages
1 - INTRODUCTION 1
2 - SITUATION 1
3 - MORPHOLOGIE 1
4 - GEOLOGIE 4
5 - MOUVEMENTS DE TERRAIN 7
6 - HYDROGEOLOGIE 10
7 - CARTE DES PENTES 12
8 - ECOULEMENT NATUREL DES EAUX 14
9 - EROSION 14
10 - AMENAGEMENTS 15
LISTE DES FIGURES
Figure 1 - Plan de situation
Figure 2 - Plan de localisation
Figure 3 - Coupe du sondage réalisé
Figure 4 - Carte géologique
Figure 5 - Coupe géologique
Figure 6 - Schéma hydrogéologique
Figure 7 - Carte des pentes
Figure 8 - Zonage
LISTE DES FIGURES
Figure 1 - Plan de situation
Figure 2 - Plan de localisation
Figure 3 - Coupe du sondage réalisé
Figure 4 - Carte géologique
Figure 5 - Coupe géologique
Figure 6 - Schéma hydrogéologique
Figure 7 - Carte des pentes
Figure 8 - Zonage
1 - INTRODUCTION
La commune de REUIL (Marne) envisage d'aménager le coteau, situé en zone
d'appellation "Champagne" au Nord-Est de TINCOURT, afín de le planter
partiellement en vigne.
Cette zone est située sur une série de glissements emboîtés ; de plus, la nature
argileuse et calcaire des couches, impliquées dans la structure glissée, conduit à un
régime hydrogéologique à priori complexe, qui doit être pris en compte pour que
l'aménagement n'aggrave pas les risques naturels de mouvements de terrain. L'étude
géologique et hydrogéologique du site a été confiée au BRGM Champagne-Ardenne.
SITUATION
La commune de REUIL est située dans la vallée de la Marne (51), en rive
droite, entre EPERNAY à l'Est (12 km) et DORMANS à l'Ouest (12 km).
La zone étudiée est située à 2 km environ, au Nord-Est du village au-dessus de
la route Tincourt-Villers-sous-Chatillon, entre la cote 170 m et la bordure du plateau à
245 m ; elle est localisée entre les lieux-dits : "Les Jacotines", "Le Beauregard" et
"Les Chalodins" (figures 1 et 2).
MORPHOLOGIE
La zone étudiée constitue la partie haute du versant Nord de la vallée. Elle
forme deux cirques superposés, associés à des replats, l'ensemble étant caractéristique
des mouvements de terrains emboîtés.
1 - INTRODUCTION
La commune de REUIL (Marne) envisage d'aménager le coteau, situé en zone
d'appellation "Champagne" au Nord-Est de TINCOURT, afín de le planter
partiellement en vigne.
Cette zone est située sur une série de glissements emboîtés ; de plus, la nature
argileuse et calcaire des couches, impliquées dans la structure glissée, conduit à un
régime hydrogéologique à priori complexe, qui doit être pris en compte pour que
l'aménagement n'aggrave pas les risques naturels de mouvements de terrain. L'étude
géologique et hydrogéologique du site a été confiée au BRGM Champagne-Ardenne.
SITUATION
La commune de REUIL est située dans la vallée de la Marne (51), en rive
droite, entre EPERNAY à l'Est (12 km) et DORMANS à l'Ouest (12 km).
La zone étudiée est située à 2 km environ, au Nord-Est du village au-dessus de
la route Tincourt-Villers-sous-Chatillon, entre la cote 170 m et la bordure du plateau à
245 m ; elle est localisée entre les lieux-dits : "Les Jacotines", "Le Beauregard" et
"Les Chalodins" (figures 1 et 2).
MORPHOLOGIE
La zone étudiée constitue la partie haute du versant Nord de la vallée. Elle
forme deux cirques superposés, associés à des replats, l'ensemble étant caractéristique
des mouvements de terrains emboîtés.
i-igure I
CARTE DE SITUATION
Extrait de la carte ICN Paris- Laon à 1/100.000
i-igure I
CARTE DE SITUATION
Extrait de la carte ICN Paris- Laon à 1/100.000
Figure 2
PLAN DE LOCALISATION
Ejctrait de la carte IGN n" 157 à 1/25.000
Figure 2
PLAN DE LOCALISATION
Ejctrait de la carte IGN n" 157 à 1/25.000
GEOLOGIE
La géologie du coteau, en place, peut être établie d'après les affleurements et
d'après les sondages réalisés à proximité du secteur étudié. Il a été possible d'établir
la succession suivante, de haut en bas :
- limon argilo-sableux, brunâtre, d'épaisseur variable de 2 à 5 mètres. Ces
limons recouvrent tout le plateau,
- marne calcaire beige clair, épaisse de quelques mètres (Ludien supérieur)
- calcaire gris-beige, massif, ou vacuolaire, très dur, en grande partie
silicifié, surtout dans la partie supérieure. L'épaisseur de ce niveau est
variable de 6 à 10 m (Ludien moyen)
- argile plus ou moins calcaire, verte, alternant avec des marnes blanchâtres
et des calcaires blancs à grains fins, disposés en bancs décimétriques.
L'épaisseur de ce niveau est d'environ 10 m (Ludien moyen et inférieur)
- calcaires argileux, souvent grumeleux, et calcaires tuffacés et calcaires
compacts, alternant avec des marnes blanchâtres. Présence de très
nombreux débris coquillers. A la base, présence d'une couche d'argile
compacte de 3 mètres d'épaisseur. L'ensemble de ces couches atteind une
dizaine de mètres (Marinésien)
- alternance de :
- calcaire blanc, dur, compact,
- calcaire grumeleux, beige,
- calcaire argileux tendre,
- calcaire blanchâtre avec argile verte,
- marnes blanchâtres ou verdâtres,
- marne sableuse,
- argile verte,
- argile blanche.
L'épaisseur des bancs est variable de un décimètre à 2 mètres ; l'épaisseur
totale de la couche est d'environ 20 mètres (Lutétien supérieur).
GEOLOGIE
La géologie du coteau, en place, peut être établie d'après les affleurements et
d'après les sondages réalisés à proximité du secteur étudié. Il a été possible d'établir
la succession suivante, de haut en bas :
- limon argilo-sableux, brunâtre, d'épaisseur variable de 2 à 5 mètres. Ces
limons recouvrent tout le plateau,
- marne calcaire beige clair, épaisse de quelques mètres (Ludien supérieur)
- calcaire gris-beige, massif, ou vacuolaire, très dur, en grande partie
silicifié, surtout dans la partie supérieure. L'épaisseur de ce niveau est
variable de 6 à 10 m (Ludien moyen)
- argile plus ou moins calcaire, verte, alternant avec des marnes blanchâtres
et des calcaires blancs à grains fins, disposés en bancs décimétriques.
L'épaisseur de ce niveau est d'environ 10 m (Ludien moyen et inférieur)
- calcaires argileux, souvent grumeleux, et calcaires tuffacés et calcaires
compacts, alternant avec des marnes blanchâtres. Présence de très
nombreux débris coquillers. A la base, présence d'une couche d'argile
compacte de 3 mètres d'épaisseur. L'ensemble de ces couches atteind une
dizaine de mètres (Marinésien)
- alternance de :
- calcaire blanc, dur, compact,
- calcaire grumeleux, beige,
- calcaire argileux tendre,
- calcaire blanchâtre avec argile verte,
- marnes blanchâtres ou verdâtres,
- marne sableuse,
- argile verte,
- argile blanche.
L'épaisseur des bancs est variable de un décimètre à 2 mètres ; l'épaisseur
totale de la couche est d'environ 20 mètres (Lutétien supérieur).
- calcaire gréseux, tendre, jaunâtre, glauconieux, avec des passages sableux
très fossilifères. Epaisseur 10 à 12 mètres (Lutétien moyen),
- sable quartzeux, gris, grossier à moyen, légèrement glauconieux, non
argileux. Leur épaisseur est d'environ 18 mètres (Cuisien),
- argiles localement très silteuses, noires, fossilifères. Des niveaux de sable
fin, siliceux, ainsi que des couches ligniteuses sont intercalées très
irrégulièrement. L'épaisseur de cette assise atteint une trentaine de mètres
(Sparnacien),
- sable fin, siliceux, généralement bien trié, beige. L'épaisseur de ce niveau
est d'environ 10 mètres (Thanétien),
Les couches décrites ci-dessus représentent le Tertiaire ; elles reposent sur la
craie blanche, assez homogène, fissurée, dont l'épaisseur totale atteint près de
400 mètres.
La base des versants est recouverte par des formations superficielles
colluvionnées, argileuses, à blocaux et blocs de calcaires ou de meulière.
Les pentes elles-mêmes sont couvertes de formations superficielles de nature
variée, leur épaisseur variable peut atteindre 4 à 5 mètres.
Les replats des glissements principaux sont occupés par des formations limono-
argileuses, comparables à celles du plateau.
Le point bas du replat inférieur est occupé de manière permanente par une
zone humide sur laquelle se développe une végétation caractéristique (roseaux) ;
l'accumulation des débris végétaux a permis la formation d'une couche de tourbe
noire qui a été recoupée sur deux mètres d'épaisseur par un sondage réalisé à la tarière
à main (figure 3).
- calcaire gréseux, tendre, jaunâtre, glauconieux, avec des passages sableux
très fossilifères. Epaisseur 10 à 12 mètres (Lutétien moyen),
- sable quartzeux, gris, grossier à moyen, légèrement glauconieux, non
argileux. Leur épaisseur est d'environ 18 mètres (Cuisien),
- argiles localement très silteuses, noires, fossilifères. Des niveaux de sable
fin, siliceux, ainsi que des couches ligniteuses sont intercalées très
irrégulièrement. L'épaisseur de cette assise atteint une trentaine de mètres
(Sparnacien),
- sable fin, siliceux, généralement bien trié, beige. L'épaisseur de ce niveau
est d'environ 10 mètres (Thanétien),
Les couches décrites ci-dessus représentent le Tertiaire ; elles reposent sur la
craie blanche, assez homogène, fissurée, dont l'épaisseur totale atteint près de
400 mètres.
La base des versants est recouverte par des formations superficielles
colluvionnées, argileuses, à blocaux et blocs de calcaires ou de meulière.
Les pentes elles-mêmes sont couvertes de formations superficielles de nature
variée, leur épaisseur variable peut atteindre 4 à 5 mètres.
Les replats des glissements principaux sont occupés par des formations limono-
argileuses, comparables à celles du plateau.
Le point bas du replat inférieur est occupé de manière permanente par une
zone humide sur laquelle se développe une végétation caractéristique (roseaux) ;
l'accumulation des débris végétaux a permis la formation d'une couche de tourbe
noire qui a été recoupée sur deux mètres d'épaisseur par un sondage réalisé à la tarière
à main (figure 3).
Figure 3
Département : Marne
Commune : Reuil
COUPE LITHOLOGIQUE
o«
L
B
C
.O
."DC
I" O%-QCQ.
6_
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiIIIIHIIIIIIMIIIII
Tourbe brune à racinesTourbe brune et argilegrise
y w w w M
O.iS
0.4S
Tourbe brune peu arg ileus
Tourbe brune grossière nobreux élénents figurésArgile bVun-h'oir .'Matière*organique
Argile verte honogéne
1.49
1.75
2.00
Figure 3
Département : Marne
Commune : Reuil
COUPE LITHOLOGIQUE
o«
L
B
C
.O
."DC
I" O%-QCQ.
6_
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiIIIIHIIIIIIMIIIII
Tourbe brune à racinesTourbe brune et argilegrise
y w w w M
O.iS
0.4S
Tourbe brune peu arg ileus
Tourbe brune grossière nobreux élénents figurésArgile bVun-h'oir .'Matière*organique
Argile verte honogéne
1.49
1.75
2.00
5 - MOUVEMENTS DE TERRAIN
La structure du secteur étudié correspond à la superposition de deux grands
glissements de terrain, de type essentiellement rotationnel ; un troisième, situé entre
les deux principaux apparait dans la partie orientale. La figure 4 représente, en plan,
la structure du secteur, abstraction faite des formations superficielles ; la figure 5
représente cette structure en coupe.
La surface d'arrachement du premier glissement apparait entre les cotes 240 et
210 m ; elle occupe la presque totalité de la partie haute du versant. Le pied de cette
surface est occupé par des formations colluviales de bas versant ; la pente elle-même
étant recouverte par des formations superficielles argilo-limoneuses à blocs et blocaux
de calcaire silicifié. Le replat correspondant est bien marqué dans la morphologie ; ilapparait entre les cotes 195 et 205 m. Sa superficie est d'environ 2 hectares, avec une
longueur d'environ 500 m et une largeur variant de 20 à 80 m.
La surface d'arrachement du deuxième glissement apparait entre les cotes 195
et 175 m, elle occupe la totalité du talus inférieur à aménager. Dans la partie
orientale, la base est recouverte par des formations superficielles colluvionnées, la
pente étant recouverte de formations superficielles. Le replat correspondant couvre
toute la partie méridionale du secteur à aménager à la cote 175 m environ. Sa
superficie dépasse 5 hectares.
Le troisième glissement visible est beaucoup plus petit, la surface de
glissement entaille le replat supérieur du premier glissement. Aucun affleurement sûr
ne permet de détailler sa structure.
Ces glissements apparemment anciens paraissent stabilisés dans les conditions
actuelles d'occupation du sol.
Plusieurs petits glissements de type rotationnel ont été observés dans la partie
haute du versant ; ils découpent le rebord du plateau et la surface primitive du grand
glissement, ils lui sont évidemment postérieurs ; leur morphologie indique une mise
en place assez récente. Ces mouvements se développent vraisemblablement grâce à la
présence de la couche de marne calcaire superposée aux calcaires partiellement
silicifiés.
5 - MOUVEMENTS DE TERRAIN
La structure du secteur étudié correspond à la superposition de deux grands
glissements de terrain, de type essentiellement rotationnel ; un troisième, situé entre
les deux principaux apparait dans la partie orientale. La figure 4 représente, en plan,
la structure du secteur, abstraction faite des formations superficielles ; la figure 5
représente cette structure en coupe.
La surface d'arrachement du premier glissement apparait entre les cotes 240 et
210 m ; elle occupe la presque totalité de la partie haute du versant. Le pied de cette
surface est occupé par des formations colluviales de bas versant ; la pente elle-même
étant recouverte par des formations superficielles argilo-limoneuses à blocs et blocaux
de calcaire silicifié. Le replat correspondant est bien marqué dans la morphologie ; ilapparait entre les cotes 195 et 205 m. Sa superficie est d'environ 2 hectares, avec une
longueur d'environ 500 m et une largeur variant de 20 à 80 m.
La surface d'arrachement du deuxième glissement apparait entre les cotes 195
et 175 m, elle occupe la totalité du talus inférieur à aménager. Dans la partie
orientale, la base est recouverte par des formations superficielles colluvionnées, la
pente étant recouverte de formations superficielles. Le replat correspondant couvre
toute la partie méridionale du secteur à aménager à la cote 175 m environ. Sa
superficie dépasse 5 hectares.
Le troisième glissement visible est beaucoup plus petit, la surface de
glissement entaille le replat supérieur du premier glissement. Aucun affleurement sûr
ne permet de détailler sa structure.
Ces glissements apparemment anciens paraissent stabilisés dans les conditions
actuelles d'occupation du sol.
Plusieurs petits glissements de type rotationnel ont été observés dans la partie
haute du versant ; ils découpent le rebord du plateau et la surface primitive du grand
glissement, ils lui sont évidemment postérieurs ; leur morphologie indique une mise
en place assez récente. Ces mouvements se développent vraisemblablement grâce à la
présence de la couche de marne calcaire superposée aux calcaires partiellement
silicifiés.
8
C O M M U N E DE REUIL(Marne)
CARTE GEOLOGIQUE
Echelle : 1/2.000
LégendeNouvMtnt dt u m i n indtn
L1»1t» luptfrliutt d«II turfaci d'trrichiMnt
Liait* inferitun de
11 iurfíc* d'trnchiMnt
HQUV«BI«IH dt U r n l n rictnt
Surf«« d'trnchtamt•t rtpltt
Uputten
T<rr«1ni remjntís
dint un g! luenant
it £i)c*lrtt
Stblt cakitrt IturfMU)
Figure 4
Figure 5
5COMMUNE DE RUEIL
(MARNE)
COUPE GEOLOGIQUE
W.
Ecnc¡U:'i¡^'*ooy\oo m
LEGENDE
< 30
Formations superficielles
Colluvions de bas versant
Terrains remaniés des replats
Limon des plateaux
Calcaire silicifié
Calcaire massif
\ \
\ 1
1
Marne et calcaire
Argiles et calcaires
Sable calcaire (tuffeau)
Sable quartzeux
Argiles, sable, lignite
Craie
Figure 5
5COMMUNE DE RUEIL
(MARNE)
COUPE GEOLOGIQUE
W.
Ecnc¡U:'i¡^'*ooy\oo m
LEGENDE
< 30
Formations superficielles
Colluvions de bas versant
Terrains remaniés des replats
Limon des plateaux
Calcaire silicifié
Calcaire massif
\ \
\ 1
1
Marne et calcaire
Argiles et calcaires
Sable calcaire (tuffeau)
Sable quartzeux
Argiles, sable, lignite
Craie
10
Les formations superficielles des pentes fortes sont affectées par d'assez
nombreux mouvements de type reptation.
6 - HYDROGEOLOGIE
Compte tenu de la nature lithologique des terrains, le régime hydrogéologique
est de type multicouches. Tous les bancs de calcaire induré sont plus ou moins
fissurés, les fissures ouvertes observées pouvant atteindre quelques centimètres. Ces
niveaux ainsi que les couches sableuses constituent des aquifères potentiels. Les
couches argileuses, au contraire, sont très imperméables et constituent autant de
supports de nappe possibles. L'association de ces deux types de roches sur le site
engendre plusieurs nappes aquifères permanentes ou temporaires.
La coupe transversale des terrains affectés par les glissements superposés est
donnée sur la figure 6. Cette coupe permet de constater la nature des couches mises en
contact par les glissements et de déterminer la continuité ou non des différents
aquifères. On peut ainsi voir qu'il existe trois niveaux aquifères principaux alimentés
par les nappes de la série en place :
- les calcaires plus ou moins silicifiés du Ludien moyen, reposants sur les
marnes, sont généralement très fissurés et karstiques, ils contiennent une
nappe perenne qui émerge à la cote 225 m environ. C'est cette nappe qui
est captée dans le versant pour l'adduction d'eau potable de la commune,
- les sables du Cuisien, reposant sur les argiles du Sparnacien, et le tuffeau
superposé, sont aquifères. Ils seraient mis en contact, dans le glissement,
avec les calcaires ludiens et avec les marnes et calcaires marinésiens. L'eau
n'est donc pas retenue, avec mise en pression, en cet endroit : elle s'écoule
vraisemblablement sous la surface du replat inférieur, en donnant naissance
à la zone humide,
- le Sparnacien, essentiellement argileux, se comporte comme une couche
imperméable, cependant il comporte des niveaux sableux lenticulaires, qui
sont généralement gorgés d'eau, qui peut être mise en pression lorsque les
lentilles sont isolées dans les argiles.
10
Les formations superficielles des pentes fortes sont affectées par d'assez
nombreux mouvements de type reptation.
6 - HYDROGEOLOGIE
Compte tenu de la nature lithologique des terrains, le régime hydrogéologique
est de type multicouches. Tous les bancs de calcaire induré sont plus ou moins
fissurés, les fissures ouvertes observées pouvant atteindre quelques centimètres. Ces
niveaux ainsi que les couches sableuses constituent des aquifères potentiels. Les
couches argileuses, au contraire, sont très imperméables et constituent autant de
supports de nappe possibles. L'association de ces deux types de roches sur le site
engendre plusieurs nappes aquifères permanentes ou temporaires.
La coupe transversale des terrains affectés par les glissements superposés est
donnée sur la figure 6. Cette coupe permet de constater la nature des couches mises en
contact par les glissements et de déterminer la continuité ou non des différents
aquifères. On peut ainsi voir qu'il existe trois niveaux aquifères principaux alimentés
par les nappes de la série en place :
- les calcaires plus ou moins silicifiés du Ludien moyen, reposants sur les
marnes, sont généralement très fissurés et karstiques, ils contiennent une
nappe perenne qui émerge à la cote 225 m environ. C'est cette nappe qui
est captée dans le versant pour l'adduction d'eau potable de la commune,
- les sables du Cuisien, reposant sur les argiles du Sparnacien, et le tuffeau
superposé, sont aquifères. Ils seraient mis en contact, dans le glissement,
avec les calcaires ludiens et avec les marnes et calcaires marinésiens. L'eau
n'est donc pas retenue, avec mise en pression, en cet endroit : elle s'écoule
vraisemblablement sous la surface du replat inférieur, en donnant naissance
à la zone humide,
- le Sparnacien, essentiellement argileux, se comporte comme une couche
imperméable, cependant il comporte des niveaux sableux lenticulaires, qui
sont généralement gorgés d'eau, qui peut être mise en pression lorsque les
lentilles sont isolées dans les argiles.
Figure 6
11
S.COMMUNE DE REUIL
schema hydrogéologique
N.
Aoo
Echelle: 1/14-00
LEGENDE
nappe aquifêre
12
- les sables fins du Thanétien, reposant directement sur la craie qui les draine,
sont vraisemblablement peu aquifères,
- les sables Cuisiens et le tuffeau Lutétien des glissements eux-mêmes
peuvent être alimentés par les niveaux sableux du Sparnacien, cette nappe
n'est pas captive, elle émerge notamment à la source des marais à la cote
145 mètres (point BSS n° 157/3/54).
La coupe transversale montre également que les minces strates aquifères du
Lutétien supérieur et éventuellement du Marinésien peuvent trouver un exutoire
naturel à travers les terrains des glissements.
L'ensemble du secteur, malgré le caractère défavorable du type multicouches,
semble donc assez convenablement drainé.
La nappe supérieure des calcaires ludiens a été captée sur le versant à la cote
220 m environ. Le captage n'est pas totalement étanche, la surverse s'écoulant dans
une rigole avant de disparaître dans les formations superficielles.
7 - CARTE DES PENTES
La pente naturelle étant un des éléments prépondérant dans la stabilité des
terrains, une carte des pentes a été établie à partir des levées topographiques réalisées
par le Cabinet Binner d'Epemay (figure 7).
Les coupures retenues, représentées par des couleurs, sont les suivantes :
- vert clair : pentes de 00 à 10%
- vert foncé : pentes de 10 à 20%
- jaune : pentes de 20 à 30%
- orange : pentes de 30 à 40%
- rouge : pentes de 40 à 50%
- violet : pentes supérieures à 50%
12
- les sables fins du Thanétien, reposant directement sur la craie qui les draine,
sont vraisemblablement peu aquifères,
- les sables Cuisiens et le tuffeau Lutétien des glissements eux-mêmes
peuvent être alimentés par les niveaux sableux du Sparnacien, cette nappe
n'est pas captive, elle émerge notamment à la source des marais à la cote
145 mètres (point BSS n° 157/3/54).
La coupe transversale montre également que les minces strates aquifères du
Lutétien supérieur et éventuellement du Marinésien peuvent trouver un exutoire
naturel à travers les terrains des glissements.
L'ensemble du secteur, malgré le caractère défavorable du type multicouches,
semble donc assez convenablement drainé.
La nappe supérieure des calcaires ludiens a été captée sur le versant à la cote
220 m environ. Le captage n'est pas totalement étanche, la surverse s'écoulant dans
une rigole avant de disparaître dans les formations superficielles.
7 - CARTE DES PENTES
La pente naturelle étant un des éléments prépondérant dans la stabilité des
terrains, une carte des pentes a été établie à partir des levées topographiques réalisées
par le Cabinet Binner d'Epemay (figure 7).
Les coupures retenues, représentées par des couleurs, sont les suivantes :
- vert clair : pentes de 00 à 10%
- vert foncé : pentes de 10 à 20%
- jaune : pentes de 20 à 30%
- orange : pentes de 30 à 40%
- rouge : pentes de 40 à 50%
- violet : pentes supérieures à 50%
Figure 7
13 C O M M U N E DE REUIL(Marne)
CARTE DES PENTES
Echelle : 1/2.000
Légende
14
La carte fait nettement apparaître que la partie haute du versant est toute
entière affectée par des pentes supérieures à 30% avec la plus grande partie affectée
par des pentes supérieurs à 40%. Dans la partie occidentale apparaissent les pentes les
plus fortes, supérieures à 50%.
Pour la partie inférieure du versant, les pentes sont plus étalées, avec des
pentes inférieures à 20% mais également des pentes supérieures à 50%, très
localisées.
Les pentes des parties déjà aménagées en vigne à l'Ouest comme à l'Est du
secteur, sont inférieures à 40%.
Les replats des glissements forment deux grandes zones où les pentes ne
dépassent pas 20%.
8 - ECOULEMENT ACTUEL DES EAUX
La totalité du versant étant actuellement boisé, le ruissellement est peu
important et de type diffus. Les eaux sont en grande partie utilisées par la végétation,
le surplus s'écoulant momentanément suivant la plus grande pente. Aucune trace de
ravinement important n'a été observée.
L'eau s'écoulant de la prise de l'adduction suit une petite rigole avant de se
perdre par infiltration.
9 - EROSION
Aucune trace d'érosion importante n'a été observée sur l'ensemble du secteur,
seuls les petits glissements de terrain du haut du versant et les mouvements de
reptation entraînent un déplacement des terres vers l'aval.
14
La carte fait nettement apparaître que la partie haute du versant est toute
entière affectée par des pentes supérieures à 30% avec la plus grande partie affectée
par des pentes supérieurs à 40%. Dans la partie occidentale apparaissent les pentes les
plus fortes, supérieures à 50%.
Pour la partie inférieure du versant, les pentes sont plus étalées, avec des
pentes inférieures à 20% mais également des pentes supérieures à 50%, très
localisées.
Les pentes des parties déjà aménagées en vigne à l'Ouest comme à l'Est du
secteur, sont inférieures à 40%.
Les replats des glissements forment deux grandes zones où les pentes ne
dépassent pas 20%.
8 - ECOULEMENT ACTUEL DES EAUX
La totalité du versant étant actuellement boisé, le ruissellement est peu
important et de type diffus. Les eaux sont en grande partie utilisées par la végétation,
le surplus s'écoulant momentanément suivant la plus grande pente. Aucune trace de
ravinement important n'a été observée.
L'eau s'écoulant de la prise de l'adduction suit une petite rigole avant de se
perdre par infiltration.
9 - EROSION
Aucune trace d'érosion importante n'a été observée sur l'ensemble du secteur,
seuls les petits glissements de terrain du haut du versant et les mouvements de
reptation entraînent un déplacement des terres vers l'aval.
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1 O - AMENAGEMENTS
Compte tenu de la nature pétrographique des terrains et du régime
hydrogéologique local, il apparait que les risques de mouvement de terrains de grande
ampleur sur la zone du projet d'aménagement sont faibles. Par contre, les risques de
mouvement de terrain de plus faible amplitude restent élevés pour la partie du versant
situé dans lez zones à forte pente. Pour ne pas augmenter ces risques, il conviendra de
ne pas procéder à des déplacements de terre importants, notamment en surchargeant la
partie haute du versant ou en déchargeant, tant soit peu, la partie basse. Compte tenu
de ces risques assez élevés de mouvements superficiels dans les zones à forte pente
(supérieure à 40%), il est fortement déconseillé de procéder au défrichement dans ces
zones (figure 8).
Les chemins à réaliser pour permettre l'exploitation du site devront entailler le
moins possible le versant, le tracé de ces chemins sur le projet d'aménagement sont
situés correctement dans la mesure où ils sont implantés sur les zones des replats, ce
qui permettra d'éviter d'entailler le versant à pente forte.
Le chemin existant actuellement au-dessus des vignes, dans la partie
occidentale, présente un talus à pente très forte, dépassant la pente d'équilibre naturel
habituelle. Il est a craindre que ce talus soit affecté par des écroulements locaux.
D'autre part, il recoupe des bancs calcaires qui présentent de nombreuses fissures
ouvertes qui serviront de drains et qui auront ainsi tendance à assainir les terrains
situés au-dessus. Il faudra veiller à ce que l'eau émergeant à la faveur de ces fissures
soit collectée correctement par un fossé étanche et évacuée jusqu'au réseau par des
conduites étanches afin d'éviter son infiltration dans les terrains situés en contrebas.
L'eau de la surverse de la prise d'eau devra également être évacuée de manière
étanche, de façon à ce qu'elle ne s'infiltre pas dans les terrains des formations
superficielles.
Les deux bassins de réception temporaire des eaux sont situés convenablement
du point de vue hydrogéologique, à condition de vérifier par deux sondages à la
tarière mécanique, que l'épaisseur de la couche imperméable du sous-sol est bien
suffisante en ces points pour éviter toute infiltration des eaux dans les terrains déjà
remaniés des glissements.
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1 O - AMENAGEMENTS
Compte tenu de la nature pétrographique des terrains et du régime
hydrogéologique local, il apparait que les risques de mouvement de terrains de grande
ampleur sur la zone du projet d'aménagement sont faibles. Par contre, les risques de
mouvement de terrain de plus faible amplitude restent élevés pour la partie du versant
situé dans lez zones à forte pente. Pour ne pas augmenter ces risques, il conviendra de
ne pas procéder à des déplacements de terre importants, notamment en surchargeant la
partie haute du versant ou en déchargeant, tant soit peu, la partie basse. Compte tenu
de ces risques assez élevés de mouvements superficiels dans les zones à forte pente
(supérieure à 40%), il est fortement déconseillé de procéder au défrichement dans ces
zones (figure 8).
Les chemins à réaliser pour permettre l'exploitation du site devront entailler le
moins possible le versant, le tracé de ces chemins sur le projet d'aménagement sont
situés correctement dans la mesure où ils sont implantés sur les zones des replats, ce
qui permettra d'éviter d'entailler le versant à pente forte.
Le chemin existant actuellement au-dessus des vignes, dans la partie
occidentale, présente un talus à pente très forte, dépassant la pente d'équilibre naturel
habituelle. Il est a craindre que ce talus soit affecté par des écroulements locaux.
D'autre part, il recoupe des bancs calcaires qui présentent de nombreuses fissures
ouvertes qui serviront de drains et qui auront ainsi tendance à assainir les terrains
situés au-dessus. Il faudra veiller à ce que l'eau émergeant à la faveur de ces fissures
soit collectée correctement par un fossé étanche et évacuée jusqu'au réseau par des
conduites étanches afin d'éviter son infiltration dans les terrains situés en contrebas.
L'eau de la surverse de la prise d'eau devra également être évacuée de manière
étanche, de façon à ce qu'elle ne s'infiltre pas dans les terrains des formations
superficielles.
Les deux bassins de réception temporaire des eaux sont situés convenablement
du point de vue hydrogéologique, à condition de vérifier par deux sondages à la
tarière mécanique, que l'épaisseur de la couche imperméable du sous-sol est bien
suffisante en ces points pour éviter toute infiltration des eaux dans les terrains déjà
remaniés des glissements.
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Figure 8
COMMUNE DE REUIL
(Marne)
ZONAGE
Echelle : 1/2.000
ïiV-"^*> Légende
ss:SZ
+
^ ^^ Zone à ne pas défricher
+
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Figure 8
COMMUNE DE REUIL
(Marne)
ZONAGE
Echelle : 1/2.000
ïiV-"^*> Légende
ss:SZ
+
^ ^^ Zone à ne pas défricher
+
17
Pour les mêmes raisons, les caniveaux de jonction entre ces deux bassins
devront absolument être étanches : une surveillance périodique de leur étanchéité
devra être assurés (mensuellement par exemple), pendant toute la durée de leur
fonctionnement.
De même, le transport de l'eau des bassins jusqu'au réseau d'évacuation devra
être fait dans les conduites étanches munies d'un dispositif de contrôle de leur
étanchéité (vannes et manomètres), le contrôle de leur étanchéité devra être assuré
comme pour les caniveaux.
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Pour les mêmes raisons, les caniveaux de jonction entre ces deux bassins
devront absolument être étanches : une surveillance périodique de leur étanchéité
devra être assurés (mensuellement par exemple), pendant toute la durée de leur
fonctionnement.
De même, le transport de l'eau des bassins jusqu'au réseau d'évacuation devra
être fait dans les conduites étanches munies d'un dispositif de contrôle de leur
étanchéité (vannes et manomètres), le contrôle de leur étanchéité devra être assuré
comme pour les caniveaux.