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JUIN 2016 – N° 876 – PRIX : 3 EUROS www.marchesdefrance.fr

 · pommade à l’élixir miracle, ce métier s’appuyant très fort sur la crédulité des gens pour qui ces remèdes fabuleux, voir ces poudres de perlin-pin-pin, deve- naient

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JUIN 2016 – N° 876 – PRIX : 3 EUROS

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Medicis_Bilan_Forain_A4-2015-12.indd 1 08/12/2015 17:21

5 Éditorial ________________________________

6 Infos tous azimuts ________________________

Parrainage 67 Foires et braderies ________________________

8 Actualités _______________________________

Moustique tigre, comment se protéger ? 8Ce qui a changé au 1er mai 10RSI ACOSS : Echéancier de cotisations

et contributions sociales 2016 (extrait) 1214 Bon à savoir _____________________________

Les marchés de Touraine 14Interdiction des véhicules polluants 15La transmission d’entreprises 16

18 Tribune libre _____________________________

Manifestations 18Fête de la Gastronomie 18Billet d’humeur 19

20 Actions de la Fédération ___________________

Montréal, Mars 2016 20Lettre au Ministre de l’Agriculture,

de l’Agro-alimentaire et de la forêt 2122 Les syndicats qui bougent__________________

Les marchés du Nord 22Syndicat du Loir et Cher 23

24 La vie des syndicats_______________________

30 Nécrologie ______________________________

30 Petites annonces

SOMMAIRE

Société d’éditionpour le commerce non sédentairePetites annonces - Abonnement14, rue de Bretagne, 75003 Paris

Tél. : 01 48 87 43 80

S.A. au capital de 22 870 eurosR.E. 72 B 5585 Paris

ISSN : 1142 - 4915

Organe d’éducation et d’informationdes professions et industriesdes commerçants des foires et marchés toutes catégories

Alimentation : viandes, poissons,biscuiterie, fruits et légumes

B.O.F. - Produits manufacturésDémonstrateurs - Brocanteurs

Abonnement annuel : 61euros

Directeur de la publication :Monique Rubin

Commission paritaire n° 1112 G 826332e trimestre 2016

Dépôt légal à parution

Chevillon Imprimeur26, boulevard Kennedy, 89100 SensTél. : 03 86 65 04 78

3Syndicaliste Forain - Juin 2016

Disponible sur le site www.rsi.fr > Documentation

Sommaire

04 Préparer son projetChoisir une activité Choisir un statut juridique Choisir un statut fi scal Choisir un régime de protection sociale 16 Se lancer dans la création Construire son projet Enregistrer son activité Déclarer ses salariés Se protéger contre les dommages

24 Connaître sa protection socialeLes principes Les cotisations Les prestations Les cas particuliers de créateurs 42 Le micro-entrepreneurQui peut devenir micro-entrepreneur ?

2016Artisans, industriels et commerçants,

professionnels libéraux

1re édition

PRÉPARER SON PROJET

SE LANCER DANS LA CRÉATION

CONNAÎTRE SA PROTECTION SOCIALE

OBJECTIFENTREPRISE

Créateurs d’entreprise, artisans, industriels et commerçants,

professionnels libéraux

DÉCOUVREZ LE GUIDEOBJECTIF ENTREPRISE 2016

ans vouloir plonger dans le culte d’une époque passée, c’estavec une pointe de nostalgie tout de même, que, au hasard de la

lecture d’un magazine, je me suis trouvée face à ce titre accro-cheur :

«CAMELOTS, CHARLATANS, BONIMENTEURS…»

Il est vrai que dans les foires et marchés, les badauds étaient inter-pellés par ces artistes qui avaient le don de vendre tout et n’importe quoi, de lapommade à l’élixir miracle, ce métier s’appuyant très fort sur la crédulité desgens pour qui ces remèdes fabuleux, voir ces poudres de perlin-pin-pin, deve-naient la panacée pour combattre toutes les maladies !!!

Les camelots, marchands ambulants, déployaient un bagout qui exerçait une vé-ritable fascination sur la clientèle ! Proposant des cartes postales à la vaisselle, enpassant des couteaux aux chapeaux, ils pouvaient être aussi crieurs de journaux !

Tous certes hâbleurs, blagueurs, un peu arnaqueurs mais tous avec le même com-bat : apporter la gaieté et la vie sur les foires et marchés !

Mais qui sont aujourd’hui les dignes descendants de cette culture ?

Nos démonstrateurs et posticheurs !!! dont nous avons grand besoin encore au-jourd’hui pour diffuser ce petit grain de folie qui plait tant à nos clients !

Pour autant, faut-il qu’ils soient de vrais professionnels, respectueux des règleset us et coutumes de la profession, et c’est dans ces conditions que les repré-sentants des organisations professionnelles locales mettront tout en œuvre pourles accueillir sur nos marchés !

MONIQUE RUBIN,PRÉSIDENTE

EDITORIAL

S

5Syndicaliste Forain - Juin 2016

Plus de 500 nouveaux adhérentsBravo à tous continuez, vous gagnez !

ous êtes adhérent(e), satisfait(e) de la qualité des services et des prestations de la Fédération des Marchés de France. Parlez-en autour de vous et motivez vos collègues à nous rejoindre !

5 bonnes raisons de faire adhérer à la Fédération :1. Le contrat d’assurance spécial MACIF : 100 % SANS FRANCHISE2. La défense indispensable des intérêts de chaque adhérent3. L’assistance pour tout problème (Mairies, RSI, DDPP, fiscalité, social…)4. La promotion des marchés et de la profession5. La communication et l’information

Pour chaque nouveau filleul qui adhère à la Fédération, le parrain bénéficie d’un remboursement de10 D dans le mois qui suit ! Plus vous ferez de parrainages, plus vous aurez de remboursements ! ❖

Parrainage 201610 C offerts*

Pour chaque nouvel adhérent qui ne figure pas dans le listing fédéral

*offre cumulable. Pas de limite au nombre de parrainages !A renvoyer à votre syndicat ou à la FNSCMF avec le chèque au montant de la cotisation de votre syndicat

Fédération Nationale des Marchés de France

Parrainez, c’est gagné !

V

Nom du parrain : Nom du filleul :

Prénom : Prénom :

Téléphone : Téléphone :

Email : Email :

N° d’adhérent à la F.N.S.C.M.F. : Adresse :

INFOS TOUS AZIMUTS

6Syndicaliste Forain - Juin 2016

FOIRES ET BRADERIES

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7Syndicaliste Forain - Juin 2016

Braderie d’Armentières(Nord)

Samedi 2 juillet 2016 de 8h à 9h

Grande braderie du Nord

Rue de Dunkerque, de Lille,Deceuninck, Kennedy, Saint-Vaast, Place de Gaulle

Organisée par le Syndicat des Marchés de France duNord.

Renseignements : Tél. : 06 82 58 95 12 - 06 75 00 60 24www.fnscmf.fr

Braderiede Sainte-Savine (Aube)

Samedi 24 septembre 2016

La mairie de Sainte-Savine s’étantdésangagée de l’organisation de lafoire braderie de la ville depuis plu-sieurs années, le syndicat Marchésde France de l’Aube en collaborationavec la mairie se charge de la remiseen place de cette manifestation le24 septembre 2016.Chers commerçants, vous pouvez nous contacterà l’adresse mail : [email protected] vous communiquerons tous les éléments ad-ministratifs dès que possible.Nous vous attendons nombreux.

Syndicalement vôtreDominique SON

Braderiede Valence (26)

Les dimanche 3et lundi 4 juillet 2016

En centre ville (plus de 200 expo-sants).Inscription sur dossier : SyndicatMarchés de France Drôme-ArdècheContact : Monique Rubin : 06 08 92 59 18 ou [email protected]

Champcueil (91)Marché du mercredi après-midi

Notre commune (91) a mis en place un marché lemercredi après-midi. Sont déjà présent : boucher,poissonnier, primeurs, olives et légumes secs. Afind’étoffer notre marché, nous souhaitons accueillird’autres commerçants.Contact : [email protected] ou 01 64 99 72 75

e moustique « tigre » vitau plus près de cheznous. Il est de petitetaille, environ un demi-centimètre. Il se déplace

peu. Il naît et vit chez nous, près de noshabitats, en zone urbaine principale-ment. Il nous pique en fin ou début dejournée, pond ses œufs dans des petitsvolumes d’eaux stagnantes que l’ontrouve sur nos balcons et nos jardins :vases, soucoupes, gouttières mal vi-dées, pneus usagers mais aussi creuxd’arbres ou plantes tropicales suscepti-bles de retenir l’eau. Les larves peuventmême se développer dans un bouchonde bouteille rempli d’eau.Les œufs pondus peuvent résister plu-sieurs mois au froid et à l’assèchementet éclore lorsque les conditions clima-tiques sont à nouveau favorables (cha-leur, luminosité).Il a été observé pour la première foisdans le sud-est de la France en 2004.Depuis, il est définitivement implanté enFrance. C’est pourquoi il est importantd’apprendre à vivre avec.

Comment éviterqu’il ne prolifère chez vous ? Parce que le moustique vit près de noshabitations : la lutte contre sa proliféra-tion est l’affaire de tout un chacun. Nous pouvons tous agir dès le prin-temps pour détruire les larves et éviterqu’il ne se reproduise et qu’il ne proli-fère. Il faut donc vider les eaux stagnanteschez nous.• Vider les coupelles des plantes et toutce qui retient de petites quantités d’eau(jouets des enfants, mobiliers et déco-rations de jardin, pneus usagers…). • Changer l’eau des vases et photo-phores au moins toutes les semaines.Idéalement remplacer l’eau par du sablehumide.

• Bâcher ou recouvrir d’une mousti-quaire les réserves d’eau (fût, bidon,piscine).• Attention aux gîtes naturels : creuxd’arbres, bambous cassés dont chaquetige brisée et creuse devient alors un ré-ceptacle. Les vider.• Ramasser les déchets verts, eux aussipeuvent devenir des récipients d’eau etabriter les œufs du moustique.• Etre vigilant et ranger à l’abri de lapluie tout ce qui peut contenir de l’eau(seaux, arrosoirs).Pour éliminer les lieux de repos desmoustiques :• Débroussailler et tailler les herbeshautes et les haies.• Elaguer les arbres.• Ramasser les fruits tombés et les dé-bris végétaux.

• Réduire les sources d’humidité (limi-ter l’arrosage).• Entretenir votre jardin.

Il est important de connaître et d’adopter les bons gestes pour éviterque le moustique tigre ne se reproduise et ne s’implante dans noshabitations. Il convient également de se protéger de ses piqûres.

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ACTUALITÉ

Moustique tigre :comment se protéger?

8Syndicaliste Forain - Juin 2016

Pour protéger son habitation :

• Il est important de vérifier le bonécoulement des eaux de pluie et deseaux usées.

• Siphon de cour piège à sable : main-tenir à la surface une pellicule d’huileblanche végétale.

• Gouttière : penser à retirer les feuillesainsi que tous les végétaux et tous lesencombrants. Si après entretien, l’eaucontinue de stagner : il faut retirer etremplacer les éléments hors d’usage. Sice n’est pas possible, vérifier le bonécoulement des gouttières, les faire ré-parer si elles sont en mauvais état.

• Vide sanitaire : il suffit de placer unegrille moustiquaire aux bouches d’aéra-tion.• En cas d’inondation, prévoir de ré-parer les conduites endommagées.Conseil : cuveler en cas de risque per-manent d’inondation.• Fosse septique  : pour assurer unebonne étanchéité il faut poser un couver-cle ou changer les joints de la fosse.• Climatiseurs : penser à vider les rete-nues d’eau.

Quels sont les symptômes du Zika ?Suite à la piqure de moustique, les symp-tômes apparaissent après un temps d’in-cubation allant de 3 à 12 jours.La majorité des personnes infectées parle virus (on estime 70 à 80 % des cas)ne développent aucun symptôme.Dans sa forme classique, le virus peutprovoquer un syndrome pseudo-grippalet des éruptions cutanées possiblementprurigineuses avec ou sans fièvre, desdouleurs articulaires, des douleurs mus-culaires, des conjonctivites, des mauxde têtes, et des œdèmes des mainset/ou des pieds. Les complications sontpeu fréquentes mais certains cas decomplications neurologiques post-in-fectieuses ont été constatés. Ce syn-drome se caractérise par une paralysieascendante progressive qui peut attein-dre les muscles respiratoires.Les femmes enceintes risquent detransmettre le virus au fœtus, ce quipeut engendrer de graves anomalies dudéveloppement cérébral chez l'enfant.

Existe-t-il un traitement spécifique du Zika ?Il n’existe pas à ce jour de traitementspécifique contre le Zika. Le traite-ment est avant tout symptomatique(traitement de chacun des symp-tômes) et repose notamment sur laprise d’antalgiques (comme le paracé-tamol), et le repos.Il est important de consulter un méde-cin en cas de signes évocateurs, toutparticulièrement pour les femmes en-ceintes compte-tenu des complicationschez l’enfant à naître. ❖

ACTUALITÉ

9Syndicaliste Forain - Juin 2016

Ce qui a cpour le

i le mois de mai est celui dumuguet, de la Fête du tra-vail, il est aussi synonyme denouvelles réglementationspour les employeurs, les in-dépendants et les salariés. Le

point sur les changements intervenusdepuis le 1er mai 2016.  

S

ACTUALITÉ

10Syndicaliste Forain - Juin 2016

Depuis le 1er mai, un nouveau Code des douanes est entré en vigueur avec des procédures dématérialisées censées permettre aux entreprisesde gagner du temps et d’être plus compétitives à l’international.Plusieurs modifications pour les entreprises sont entrées en vigueur le 1er mai 2016. Tarifs réglementés des notaires,dématérialisation des procéduresde douane, télépaiement au RSI,nouveau permis de conduire : tour d’horizon.

Télépaiement des cotisations au RSIParmi les vingt mesures que le RSI (ré-gime social des indépendants) s’est en-gagé à mettre en place pour améliorersa qualité de service figure la possibilitéde télépaiement. Effective depuis mai2016 (soit l’échéance du premier tri-mestre), elle permet aux chefs d’entre-prise soumis au régime des TNS(non-salariés) de régler leurs cotisationstrimestrielles par télépaiement. Ce nouveau moyen de paiement des co-tisations est gratuit et offre plus de sou-plesse dans la gestion de la trésorerie,notamment avec une répartition auchoix des sommes dues entre un ou plu-sieurs comptes bancaires. L’assurégarde le contrôle sur le paiement de sescotisations et toute modification de l’or-dre de télépaiement est possible jusqu’àla date d’échéance, midi. Le ou lescomptes bancaires sont débités aprèscette date. 

Baisse des frais de notaireDans le cadre de la loi pour la crois-sance, l’activité et l’égalité des chanceséconomiques, dite loi Macron, le décret

changé au 1er mai es entreprises

du 26 février 2016 sur la réforme des ta-rifs réglementés des professions dedroit est entré en application le 1er mai.  Le décret établit, pour chaque presta-tion, une liste exhaustive du coût duservice rendu auquel s’ajoute une ré-munération calculée en fonction de ladurée moyenne nécessaire à la réalisa-tion de l’acte. Pour les petites transac-tions (cessions de parties communesou parking) les tarifs sont plafonnés à10 % du prix de vente, avec un plancherà 90 euros, alors qu’ils pouvaient allerjusqu’à 30 % de la valeur du bien aupa-ravant. Autre principale nouveauté de la ré-forme : les remises sur certaines pres-tations. Une réduction qui n’excède pas10 % peut être appliquée sur les frais denotaire lors de transactions sur desbiens supérieurs à 150 000 euros. Maisattention, cette remise est facultative,donc au bon vouloir du professionneldu droit.  Ces dispositions s’appliquent auxsommes perçues par les notaires pourles prestations effectuées à compter du1er mai 2016. C’est-à-dire les actes si-gnés après cette date ou les actes nonsignés mais ayant donné lieu au verse-ment par le client d’un acompte oud’une provision, ou à l’engagement defrais par l’un des notaires, avant le1er mars 2016.  

Dématérialisation des DouanesLa mise en place du nouveau Code desdouanes de l’Union a eu lieu le 1er mai2016. Il est principalement axé sur la dé-matérialisation des procédures. Ces rè-gles et régimes douaniers applicablesdans l’ensemble de l’Union européenneoffrent une plus grande sécurité juri-dique et une uniformité aux entrepriseseuropéennes. En rationalisant la législa-tion et les procédures douanières ellespermettent, par exemple, de dédouanerles marchandises auprès d’un seul bu-reau en Europe. Les opérateurs écono-miques peuvent espérer gagner enrapidité.  

Dans le cadre de cetteentrée en application,la douane françaiselance un plan d’accom-pagnement des entre-prises. Objectif : fairegagner aux entreprisesfrançaises des parts demarché à l’internationalgrâce à la fluidité deséchanges et la maîtrise desrisques sur les plates-formes lo-gistiques.  Toutes les dispositions ne sont pas ef-fectives au 1er mai 2016. Certaines,comme le dédouanement, ne verrontconcrètement le jour qu’en 2019 ou2020.  

Nouvel examen pour le permis de conduireDepuis le 2 mai 2016, 1 000 nouvellesquestions réparties en neuf thèmes (dis-positions légales, le conducteur, laroute, les autres usagers, la réglemen-tation, les équipements de sécurité...)

ACTUALITÉ

11Syndicaliste Forain - Juin 2016

attendent les candidats à l’examen ducode du permis de conduire.  La forme de l’examen en elle-mêmen’est pas modifiée, il y a toujours40 questions et 35 bonnes réponses re-quises pour valider le passage. Cetteépreuve théorique dure toujours 25 mi-nutes mais est désormais encadrée pardes agents extérieurs agréés par l’État,laissant plus de temps aux inspecteursdu permis de conduire pour délivrer lepapier rose de l’examen final. ❖

Cas des artisans, industriels et commerçantsPour la retraite de base, les taux decette cotisation sont ainsi fixés :• 17,65 % du revenu du Plafond Annuelde la Sécurité Sociale (PASS) soit...

• 0,50 % de la part du revenu supé-rieure au PASS. (Comme pour le régimegénéral des salariés, cette cotisation« déplafonnée » n’est pas génératrice dedroits à la retraite)

Les cotisants artisans, industriels et commerçants reçoivent dès la réalisation de la Déclaration Sociale des Indépendants (DSI),l’échéancier de paiement de leurs cotisations et contributions sociales personnelles obligatoires pour 2016...

ACTUALITÉ

RSI ACOSS

Echéancier de cotisations et con* hors régime simplifié

12Syndicaliste Forain - Juin 2016

Cotisations Bases du calcul Taux

Maladie-maternité Totalité du revenu 6,50 %

Indemnités journalières Revenu dans la limite 0,70 %de 193080 C

Retraite de base Revenu jusqu’à 38616 C 17,65 %Revenu au delà de 38616 C 0,50 %

Retraite complémentaire Revenu dans la limite de 37 546 C 7 %Revenu compris entre 37 546 C et 154 464 C 8 %

Invalidité- décès Revenu dans la limite de 38 616 C 1,30 %

Allocations familiales Totalité du revenu professionnel 2,15 % à 5,25 %

CSG-RDS Totalité du revenu + cotisations sociales obligatoires 8,00 %

Formation professionnelle* Sur la base de 38 616 C 0,25 %

Contribution Sociale Généralisée-Remboursement de la Dette Sociale

* Cotisation 2016 à payer en 2017 pour les commerçants (registre de Commerce) ou artisans non-in-crits au registre des Métiers. Si l’entreprise compte un conjoint collaborateur la base de calcul passe à0,34 %. Pour les artisans (inscrits au répertoire des Métiers 0,29 % sauf Alsace 0,17 %.

Tableaux récapitulatifs des taux pris en compte dans l’échéancier 2016

Les cotisations minimales :nouvelles bases de calcul en 2016Si le revenu professionnel est déficitaireou inférieur aux montants indiquésdans la colonne « bases de calcul », lecotisant paie des cotisations minimales(sauf cas particuliers).Il n’existe aucune cotisation minimaleen matIère d’allocations familiales et deCSG-RDS et, depuis 2016, au titre del’assurance maladie-maternité et de laretraite complémentaire. Ces cotisa-tions sont calculées suivant le revenuprofessionnel réel.Les cotisations minimales sont calcu-lées sur la même base (4 441 C soit11,50 % du PASS) sauf la cotisation mi-nimale indemnités journalières qui restecalculée sur la base de 40 % du PASSsoit 15 446 C.Ainsi, la cotisation minimale de retraitede base permet de valider 3 trimestresde retraite de base en 2016 au lieu de 2en 2015 et 1 seul les années antérieures.

1. Les échéances2. Les cotisants mensualisés :l’échéancier 2016 vaut avis d’appel decotisation :3. 12 prélèvements mensuels le 5 ou le20 de chaque mois.4. Les cotisants en paiement trimes-triel : l’échéancier 2016 indique lessommes à payer en février, mai, aôut etnovembre. Les assurés reçoivent un avisd’appel avant chaque échéance trimes-trielle. Paiement par chèque, prélève-

13Syndicaliste Forain - Juin 2016

ntributions sociales 2016 (extrait)é du micro entrepreneur

Cotisations Bases du calcul Taux Montant minimal annueldes cotisations

Indemnités journalières 15 446,00 C 0,70 % 108,00 C

Retraite de base 4 441,00 C 17,65 % 784,00 C

Invalidité-Décès 4 441,00 C 1,30 % 58,00 C

Formation professionnelle* 38 040,00 C 0,25 % 95,00 C

* Pour les commerçants ou artisans non-inscrits au répertoire des Métiers.

Tableau récapitulatif du montant des cotisations minimales 2016

Modalités de calcul des cotisations et contributions sociales1. La base de calcul des cotisationsLes cotisations sociales personnellessont calculées sur la base du revenuprofessionnel de l’assuré pour l’annéeN-2 (année en cours = 2016 moins 2 ans= 2014) jusqu’à la déclaration des reve-nus de l’année N-1 (année précédantesoit 2015)...

En cas de baisse de revenus, les as-surés peuvent demander un recalcul deleurs cotisations provisionnelles sur unrevenu estimé, les cotisations ne pou-vant être inférieures au cotisations mi-nimales sauf pour les cotisationsmaladie, retraite compléméntaire, allo-cations familiales et CSG-RDS...

ment automatique, virement bancaireou télépaiement.5. En 2016, obligation de paiement parvoie dématérialisée6. En cas de revenus professionnels2015 supérieurs à 20 % du PASS(7723D), les assurés devront obligatoi-rement effectuer par voie dématérialisée(prélèvement, virement ou télépaie-ment) le paiement de leurs cotisationsaprès avoir effectuée la Délaration So-ciale des Indépendants (DSI). ❖

Payez vos cotisations avec mon compte sur www.rsi.frGrâce au télépaiement, anticipez et maîtrisez le règlement de vos cotisationssociales.Un service à la carte➔ Choisissez le montant à régler.➔ Ventilez le règlement sur un ou plusieurs comptes bancaires.➔ Modifiez l’ordre de paiement jusqu’à la date d’échéance.

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ACTUALITÉ

algré la concurrencede la grande distri-bution et l’évolutiondes modes deconsommation, lecommerce non sé-

dentaire conserve une place importanteen Indre-et-Loire. C’est le principal en-seignement qu’il faut retenir de la der-nière enquête sur les marchéshebdomadaires réalisée par l’Observa-toire de l’économie et des territoires dela Touraine.Chaque année, l’OE2T dresse ainsi unétat des lieux du commerce non séden-taire dans le département. La dernièremouture s’accompagne égalementd’une étude sur dix ans.❯ 123 marchés. Premier chiffre à rete-nir : l’an passé, l’Indre-et-Loire comptait123 marchés hebdomadaires. Soixanteet onze communes – soit plus d’un quartdes collectivités du département – dis-posaient ainsi d’un rendez-vous régu-lier. Sachant que plus de la moitié desmarchés se concentrent dans l’agglo-mération de Tours ou dans les grandesvilles, 73 % des habitants d’Indre-et-Loire bénéficient ainsi d’une offre com-merciale non sédentaire.

Pour l’Observatoire économique, cemaillage territorial est satisfaisant ;d’autant plus que trente deux com-munes du département disposent d’unmarché hebdomadaire alors qu’ellessont dépourvues de grande surface ali-mentaire.❯ Amboise devant Tours et Joué. Dansle détail, il apparaît que dix-sept mar-chés seulement (sur 123) comptent plusde cinquante vendeurs chaque semaine.Le marché le plus important du dépar-tement est celui d’Amboise avec 210étals, devant le marché Velpeau du di-manche à Tours (149 étals et le marchéde Joué-lès-Tours (144 étals). Toutefois,avec 130 étals pour une population de3 884 habitants, la ville de Bourgueilprésente le meilleur taux d’équipement(36,6) devant Loches (34,4) Amboise(21,7), Richelieu (21,1) et Langeais(20,9). A Tours, le taux d’équipement estseulement de 7,28 étals pour 1 000 ha-bitants.❯ 3 000 vendeurs. Concernant l’offrecommerciale, les marchés de Touraineont rassemblé l’an dernier plusde 3 000 vendeurs dontune large majorité demarchands alimentaires.93 % des marchés deTouraine proposent aumoins un étal de fruitset légumes. 80 % dispo-sent d’un étal de boucheriecharcuterie. « Ces marchéssont de véritables vitrines des pro-duits locaux », souligne l’OE2T.

❯ 600 étals en moins. S’il reste dyna-mique, le commerce non sédentairen’en connaît pas moins une lente éro-sion en Touraine. En dix ans, cinq mar-chés ont disparu en Touraine, surtoutdepuis 2010.Dans le même temps, près de 600 mar-chands ont jeté l’éponge, dont 400 surla ville de Tours. « Ce sont les marchésde plus de 20 vendeurs qui sont lesplus fragilisés », note l’Observatoireéconomique en pointant les baissesimportantes à Chambray, Tours, Sainte-Maure ou Montbazon.Poissonneries, fleuristes et marchandsde vêtements se font de plus en plusrares.En revanche, certains marchés tirenttrès bien leur épingle du jeu et se ren-forcent. C’est le cas notamment àLoches, Chinon et Joué-lès-Tours quiont vu leur nombre d’étals augmenterces dix dernières années. ❖

Le commerce non sédentaire enregistre une érosion dans le département. Toutefois, 73 % des habitants disposent toujours d’un marché hebdomadaire.

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BON À SAVOIR

Les marchés de Touraine

14Syndicaliste Forain - Juin 2016

Vu le règlement...

Arrêtent Article 1er

A compter du 1er juillet 2016, la circula-tion est interdite sur l’ensemble desvoies de la commune de Paris, à l’ex-ception des voies listées en annexe auprésent arrêté pour les catégories de vé-hicules suivantes :• Véhicules de catégorie M2, M3, N2 etN3 au sens de l’article R.311-1 du Codede la route répondant à une norme eu-ropéenne antérieure à la norme« Euro 3 » tous les jours de 8h à 20h• Véhicules de catégorie M1 et N1 ausens de l’article R.311-1 du Code de laroute répondant à une norme euro-péenne antérieure à la norme « Euro 2 »et les véhicules de catégorie L au sens

de l’article R.311-1 du Code de la routerépondant à une norme européenne an-térieure à la norme « Euro 1 » du lundi auvendredi de 8h à 20h, excepté les joursfériésArticle 2L’interdiction fixée à l’article 1er ne s’ap-plique pas :➔ aux véhicules d’intérêt général prio-

ritaire tels que définis au 6.5 de l’artR.311-1 susvisé

➔ aux véhicules d’intérêt général bé-néficiant de facilités de passage telsque définis au 6.6 de l’art R.311-1susvisé

➔ aux véhicules du Ministère de la Dé-fense

➔ aux véhicules des associationsagrées de Sécurité Civile

➔ aux véhicules des professonnels ef-fectuant des opérations de déména-gement

➔ aux véhicules d’approvisionnementdes marchés parisiens, dûment ha-bilités par la Mairie de Paris, pourl’approvisionnement de ceux-ci

➔ aux véhicules frigorifiques et ca-mions citernes

➔ aux véhicules spécialisés non affec-tés au transport des marchandisestels que définis à l’annexe 5 de l’ar-rêté du 09/02/2009 susvisé, ex-cepté les autocaravanes (mentionVTSU sur la carte grise ou VASP surle certificat d’immatriculation)

➔ aux convois exceptionnels munisd’une autorisation préfectorale(cf art. R.433-1 du Code de la route).

BON À SAVOIR

Une avancée de la Fédération Nationale des Marchés de France

Interdiction des véhicules polluants

15Syndicaliste Forain - Juin 2016

Arrêté n° 2016 P instaurant des restrictions de circulation pour certaines catégories de véhicules en fonction de leur niveau d’émission de polluants atmosphériques (extrait)

Les aides proposées par la Ville de ParisA destination des professionnels souhaitant remplacer un véhicule utilitaire ou un poids lourd par un autre utilitaire à motorisation éléctrique ou GNV, neuf ou d’occasion.Ces aides concernent l’acquisition, la location longue durée ou la location avec option d’achat.

Aides d’un montant de 15 % du prix d’achat HT d’un véhicule hors option et hors bonus éventuel de l’Etat dans la limite de :• 3 000 D pour un VUL électrique ou GNV dont le PTAC est inférieur ou égal à 2,5 tonnes• 6 000 D pour un VUL électrique ou GNV dont le PTAC eststrictement supérieur à 2,5 tonnes• 9 000 D pour un Poids Lourd électrique ou GNV

Un seul véhicule est subventionnable par entreprise. Aide réservée aux TPE de moins de 10 salariés.

✓ Gratuité du stationnement des véhicules électriques ou GNV (et de certains véhicules hybrides rechargeables )sur la voie parisienne

✓ Développement de l’offre de véhicules utilitaires Utilib’ à un tarif attractif✓ Déploiement d’un réseau de bornes de recharge électriques universellesnormale et accélérée à des tarifs attractifs ✓ Développement de stations service équipées de GNV (Gaz Naturel pour Véhicules)

Articles concernant la transmission etsuccession : Après l’article L. 2224-18 du Code Géné-ral des Collectivités Territoriales, il estinséré un article L. 2224-18-1 ainsi ré-digé :

« Art. L. 2224-18-1. – Sous réserved’exercer son activité dans une halle ouun marché depuis une durée fixée pardélibération du conseil municipal dansla limite de trois ans, le titulaire d’uneautorisation d’occupation peut présen-ter au maire une personne comme suc-cesseur, en cas de cession de son fonds.Cette personne, qui doit être im-matriculée au registre du com-merce et des sociétés, est, encas d’acceptation par le maire,subrogée dans ses droits et sesobligations.

« En cas de décès, d’incapacitéou de retraite du titulaire, le droitde présentation est transmis à sesayants droit qui peuvent en faireusage au bénéfice de l’un d’eux. Adéfaut d’exercice dans un délai desix mois à compter du faitgénérateur, le droit deprésentation estcaduc. En cas de re-prise de l’activité parle conjoint du titulaireinitial, celui-ci enconserve l’anciennetépour faire valoir sondroit de présentation.

« La décision du maire est notifiée autitulaire du droit de présentation et ausuccesseur présenté dans un délai dedeux mois à compter de la réception dela demande. Toute décision de refus doitêtre motivée. »Le chapitre IV titre II du livre I de la2e partie du Code Général de la Pro-priété des Personnes Publiques estcomplété par une section 7 ainsi rédi-gée : « Utilisation du domaine public dans lecadre de l’exploitation de certaines acti-vités commerciales

« Art. L. 2124-32-1. – Un fonds decommerce peut être exploité sur le do-maine public sous réserve de l’exis-tence d’une clientèle propre.

« Art. L. 2124-33. – Toute personnesouhaitant se porter acquéreur d’unfonds de commerce ou d’un fonds agri-cole peut, par anticipation, demanderà l’autorité compétente une autorisa-tion d’occupation temporaire du do-maine public pour l’exploitation de cefonds. « L’autorisation prend effet à compterde la réception par l’autorité compé-tente de la preuve de la réalisation dela cession du fonds.

« Art. L. 2124-34. – En cas de décèsd’une personne physique exploitant unfonds de commerce ou un fonds agri-cole en vertu d’une autorisation d’oc-cupation temporaire du domainepublic, l’autorité compétente délivre àla demande de ses ayants droit, sauf siun motif d’intérêt général s’y oppose,une autorisation d’occupation tempo-raire du domaine public identique àcelle accordée à l’ancien titulaire pourla seule poursuite de l’exploitation du

fonds, durant trois mois. « Si les ayants droit ne pour-

suivent pas l’exploitationdu fonds, ils peuvent,dans le délai de six moisà compter du décès, pré-senter à l’autorité compé-

tente une personnecomme succes-

seur. En casd’acceptationde l’autoritécompétente,cette per-

sonne estsubrogéedans lesdroits eto b l i g a -tions del ’ a n c i e ntitulaire.

Suite à la multitude d’interventions que nous avons effectuées auprès de très nombreuses mairies, syndicats ou adhérents, il apparaît que l’application de cette loi semble généralement mal interprétée.

BON À SAVOIR

Succession(loi du

16Syndicaliste Forain - Juin 2016

« La décision est notifiée aux ayantsdroit ayant sollicité l’autorisation ouayant présenté un successeur ainsique, le cas échéant, au successeurprésenté. Toute décision de refus estmotivée. ❖

Rappel : ces nouvelles disposi-tions ne suppriment pas le carac-tère inaliénable et imprescriptibledu domaine public.Précision : Selon le Conseil d’Etat,le droit de présentation prévu parla loi PINEL, ne s’applique en prin-cipe qu’aux autorisations délivréesà compter du 18 juin 2014 (CE,24 novembre 2014, n° 352402).

BON À SAVOIR

17Syndicaliste Forain - Juin 2016

n ou transmission d’entreprises u 18/06/2014 dite loi Pinel)

Réponses à vos questions :

Un maire peut-il, en cas de départ en retraite donc de cession, refuser le repreneur sur le même emplacement ?Oui mais il doit justifier son refus parmi les motifs suivants :

• l’intérêt général, le bon fonctionnement du marché (activité sur représentée...)• le respect du Règlement municipal de marché (ancienneté- assiduité)

dans le respect du principe d’égalité de l’accès au domaine public• absence d’immatriculation au RCS du successeur,• exercice par le successeur d’une activité distincte de celle du cédant ;• ordre public, sécurité et salubrité publiques

Attention, son refus ne peut pas être « discriminatoire »

Que veut dire « subrogée dans ses droits et ses obligations » ?Si le Maire accepte la transmission, l’autorisation d’occupation du domaine public étant délivrée pour une activité, voirepour un produit, le repreneur doit continuer la même activité, à la même place, paiera le même tarif et devra se confor-mer à toutes les obligations auxquelles était soumis le vendeur.

Peut-on transmettre sa place sur un marché et continuer à exercer sur d’autres marchés ?Non. Pour que votre repreneur puisse bénéficier de l’autorisation dont vous étiez titulaire, il doit fournir la preuve de laréalisation de la cession du fonds donc de votre radiation.Attention aux conséquences d’une radiation !!!

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter : [email protected]

TRIBUNE LIBRE

18Syndicaliste Forain - Juin 2016

es manifestations succè-dent aux manifestations.Chacune a droit à son lotde casseurs dont on nesait pas bien s'ils font ou

non partie des manifestants. Le blocagedes dépôts pétroliers et les grèves destransports viennent aujourd'hui para-chever l'impression de désordre.Il est inadmissible que la liberté de ma-nifester se transforme en permis de cas-ser et d'empêcher ceux qui le veulent detravailler.Les commerçants de centre-ville, en par-ticulier dans l'ouest de la France, sontparticulièrement frappés. Ils ne sontplus les seuls et c'est désormais l'en-semble de l'activité économique denotre pays qui risque de subir l'impactde mouvements qui pénalisent aussibien les PME que leurs salariés.Il est temps de mettre fin aux outrancesdans les mots ou les actes. Respecterceux qui travaillent devrait être la prio-rité de tous. ❖

MONIQUE RUBIN

L

Manifestations :respecter ceux qui travaillent

devrait être la priorité

Opération “La soupe desMarchés de France danstous ses états”. Pour leplus grand plaisir de laclientèle, les Marchés deFrance participeront à lafête de la gastronomie2016.N’hésitez pas à nous en-voyer vos meilleurs re-cettes de soupe avecvotre photo, nous les pu-blierons ! A vos mar-mites... Rendez-vous survos marchés le 23, 24, 25septembre 2016...www.marchesdefrance.fr

TRIBUNE LIBRE

19Syndicaliste Forain - Juin 2016

activité économique, onle sait, n’est pas relui-sante, que ce soit sur lesMarchés, sur les Foires etBraderies, mais aussi dans

les Commerces qui ne sont pas épargnés.Des bruits de couloirs me parviennent,insinuant que le Syndicat ne fait rien pouraméliorer la situation.A ceux là, je dirai :– Commencez par participer aux Assem-blées Générales et aux Réunions de votreOrganisation Professionnelle, à voustenir informés de ce qui est réellementfait, car naturellement c’est toujours ceuxqui en savent le moins qui en disent leplus.– Soyez réactifs aux nombreux mails quivous sont adressés de façon régulière etsoyez dans la proposition au lieu d’êtredans le dénigrement, en clair : Soyezconstructifs.

– Ne perdez pas la mémoire, remémorezvous les discriminations dont nous avionstous fait les frais et qui aujourd’hui, grâcesaux actions du Syndicat, ont été gom-mées, même s’il reste encore beaucoup àfaire.– Rassemblez autour de vous, carl’UNION fait la FORCE– Enfin, donnez vous les moyens d’êtreambitieux en restant positifs et combatifs.Le Syndicat ne fera pas, seul, le travail àvotre place, il faut que chacun apporte sapierre à l’édifice, que chacun mouille lachemise et tire dans la même direction.Au risque de me répéter, rien ne peut sefaire sans vous. De la même manière quevous vous levez le matin pour aller cher-cher votre pain quotidien parce qu’il en vade votre survie, vous devez agir au côtéde votre Organisation quand elle vous ledemande et à chaque fois que cela est né-cessaire pour que vous ayez une chance

d’être entendu et pris au sérieux. Le sim-ple paiement d’une cotisation ne vousdispense pas d’être un élément ACTIF,elle ne vous immunise contre rien si vousn’usez pas des piqures de rappel lorsquela situation l’exige.Pour conclure, je dirai que cette conjonc-ture difficile provoque, certes, beaucoupde découragements, beaucoup de désil-lusions, mais dites vous bien que le Com-merce Non Sédentaire n’en fait pas seulles frais. Cela est au contraire une occa-sion pour nous de nous affirmer, de dé-montrer qu’au moment où certains ontbaissé les bras, les Professionnels Am-bulants que nous sommes peuvent rele-ver la tête, se retrousser les manches endevenant plus inventifs, plus rigoureuxdans notre gestion, bref, plus PROFES-SIONNELS.Meilleurs Affaires à tous, ❖

PATRICK LAW THU

L

Syndicat de la Réunion

Billet d’humeur

Nous avons conscience des dif-ficultés que vous rencontrez au

quotidien, mais nous nous devons d’êtreoptimistes, car le commerce de proxi-mité a de l’avenir, il saura d’adapter depar ses structures. Les politiques com-mencent à prendre au sérieux notrecause. Il faut dire qu’ils partent parfoisde loin et ont autorisé dans certains casde vastes constructions en périphérie,sans se soucier des dégâts portés auxcentres-villes. Il est enfin temps de nousfaire entendre, que les élus mettent enplace une véritable politique des cen-tres-villes, avec une place certaine pourles indépendants, qui font la richesse etla diversité de nos cœurs de villes et vil-lages. » Francis PALOMBI, présidentconfédération des commerçants deFRANCE Ce grand projet national des Sociétés dedéveloppement commercial (SDC), quis’inspire d’un modèle québécois, fut aucentre des débats lors des deux jour-nées organisées par l’institut d’adminis-tration public du grand MONTREAL,présidées par DENIS PAGE et auxquellesj’ai eu le privilège d’assister.En étant au service du développementéconomique, social et urbain, ces SDCdoivent être force d’échanges, de repré-sentation et de proposition, tout en sa-chant que, dés lors qu’une majoritésouhaite se rassembler, tout entrepre-neur doit obligatoirement contribuer fi-nancièrement !Madame Martine PINVILLE, secrétaired’état en charge du commerce, répondqu’il y a un réel enjeu lié au commercede proximité, du dynamisme écono-mique à la cohésion sociale : « le gou-vernement est très attaché à cetteproblématique et dresse le constat dedésertification des centres villes auquelil y a urgence d’apporter des ré-ponses !! »Pour elle, la loi PINEL n’est pas suffi-sante et « avant l’été, des propositionsseront formulées afin de mieux accom-pagner les collectivités ! mais tous les ac-teurs artisans, commerçants sédentaires

2016, l’année du rassemblement des Très Petites Entreprisesdu Commerce et de l’Artisanat.

ACTIONS DE LA FEDERATION

Montréal mars 2016

20Syndicaliste Forain - Juin 2016

Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent !!

Steve jobs, 1997

Monique RUBIN, Martine PINVILLE, Olivia POLSKI, Francis PALOMBI,Patrick VIGNAL, lors du débat sur les centres villes à Montréal

Seule une loi cadre pourrait lever les obs-tacles juridiques, avec un aménagementréglementaire !Les commerçants des marchés de Francesont de loin les précurseurs en la ma-tière, car de nombreuses contributionsvolontaires assises sur les droits de placeet validées par les municipalités ont étéinstaurées. Pour autant, nous nous trou-vons aujourd’hui confrontés à certainsrefus, d’élus comme de collègues, etnotre requête formulée dans toutes lesrésolutions finales de congrès depuisplus de 10 ans, afin d’obtenir une taxed’animation nationale, abondée par lescns, a toujours été rejetée par nos diri-geants sous prétexte que créer un «nou-vel impôt » serait inacceptable dans lemonde du commerce!!Certes, face au plus de 50% de chargessociales et fiscales que nous avons àpayer au quotidien, ce serait insupporta-ble, mais comme toutes les nouvellescontraintes budgétaires sont condition-nées à la volonté politique, que l’on di-minue de 10% nos charges pour affectercette épargne ainsi constituée à des pro-jets commun de dynamisation commer-ciale ; C’est uniquement dans cesconditions que les SDC pourraient ainsivoir le jour sur grand nombre des mar-chés de FRANCE!!!! ❖

MONIQUE RUBIN

ou non, professions libérales, élus,chambres consulaires devront s’impli-quer »Madame OLIVIA POLSKI, maire adjointeau commerce, à l’artisanat à la mairie dePARIS a dressé un bilan des actions en-gagées par la mairie au sein desquelleson peut retenir la pérennisation et le dé-veloppement de nouveaux services pourles marchés alimentaires dans le cadredu renouvellement des délégations deservice public et souhaite que PARISpuisse s’inspirer du modèle canadien.Patrick VIGNAL député, constate que lapaupérisation des centres villes est laporte ouverte à tous les dangers, il fautdonc densifier les cœurs de ville, les em-bellir, travailler avec tous pour les rendreattractifs et de citer ce proverbe africain«ce que tu fais pour moi, si tu le fais sansmoi, tu le fais contre moi...»Et nous, FEDERATION des MARCHES deFRANCE, constatant que les propos émispar les différents intervenants sont ceuxqu’elle n’a de cesse de mettre en avantdepuis des mois, posons les interroga-tions suivantes :Comment valider un système de cotisa-tions obligatoires, étant donné la libertéd’association ou de syndicalisation d’or-dre constitutionnel, les mentalités trèscontrastées, le caractère individualistede chaque commerçant???

ACTIONS DE LA FEDERATION

21Syndicaliste Forain - Juin 2016

Intervention en faveur des bouchers charcutiers

e geste de solidarité est ren-due possible par le fait quela municipalité a bien vouluconfier aux représentants duSyndicat, la gestion de la bra-derie des tullistes et celle de laSaint Maxellende.

L’organisation de ces deux manifesta-tions leur ermet de ristourner, une partiedes droits de réservation perçus auprèsdes commerçants participant, aux œu-vres sociales de la ville.En la circonstance, des remerciementsont été adressés aux commerçants.L’occasion également pour CharlineBrassens de mettre en exergue la criseéconomique sévère qui impacte forte-ment la profession.

A noter que deleur côté, la muni-cipalité de Cau-dry et le Syndicatapportent leurconcours à la dy-namisation dumarché, à tra-vers la mise enplace d’anima-tions ponc-tuelles. ❖

Entouré d’élus et de membres du CCAS, le Maire de Caudry Guy Bricout a eu le plaisir de recevoir, en mairie, Charline Brassens et Jean-Noël Lévêque, respectivement Présidente et vice-président du Syndicat des marchés de France du Nord, pour la remise d’un chèque de 1 000 K au profit du CCAS de la ville.

C

LES SYNDICATS QUI BOUGENT

Syndicat des marchés de France du Nord

Un chèque de 1 000 Epour le CCAS de la ville de Caudry

22Syndicaliste Forain - Juin 2016

u cœur de cette commune de 200habitants, ce marché fréquenté parune quinzaine de commerçants estdevenu le rendez-vous incontourna-ble chaque vendredi après-midi. La

clientèle fidèle s’est d’ailleurs étendue au-delà deMornay-Berry et chaque semaine c’est l’évène-ment, voir la fête puisque régulièrement des ani-mations diverses ont lieu sur le site de ce marché.De plus, c’est avec grand plaisir et fierté que lacommune a installé à l’entrée de celle-ci 2 beauxpanneaux «MARCHES DE FRANCE».c’est donc tout naturellement que le syndicat duCher propose pour la prochaine étape la signaturede la chartre pour le developpement des marchesde France. ❖

CO-PRESIDENTSOLLIVIER FERAUD - SÉBASTIEN LEBŒUF

SECRÉTARIAT/RÉDACTIONGENEVIÈVE CARRAZ

LES SYNDICATS QUI BOUGENT

Syndicat des marchés de France Cher/Indre

Marché de Mornay-Berry

23Syndicaliste Forain - Juin 2016

Recherche de commerçants non sédentairesMarché dit de Sainte Marguerite

mercredi matin de 9h à 13h – rue Édouard Vaillant à Faches Thumensil (59155)

Ce petit marché de quartier est essentiellement basé sur l’alimentaire. Cependant, nous avons perdu en très peu detemps notre boucher et poissonnier. Il est actuellement composé de deux maraichers, un vendeur de fruits, une rôtis-serie, un fromager et une marchande de gaufres.Pour la bonne vitalité du marché, il est nécessaire de retrouver au minium un boucher et dans l’idéal un poissonnier ettout autre commerçant susceptible de trouver sa clientèle sur ce marché. La clientèle est principalement composée depersonnes agées et jeunes parents.

Contact : Mathilde Carpentier, Animatrice FISAC Hôtel de Ville – 50, rue Jean Jaurès 03 20 62 61 80

Félicitations du syndicat des commerçants des marches de FranceCher/Indre-en-Berry aux élus ainsi qu’aux membres de l’association des habitants de la commune de Mornay-Berry pour la création, le fonctionnement, le dynamisme de ce joli marché situé en zone rurale.

A

VIE DES SYNDICATS

Var

24Syndicaliste Forain - Juin 2016

VIE DES SYNDICATS

25Syndicaliste Forain - Juin 2016

Union régionale des Syndicats des marchésde France en île-de-France

Réunion du 12 avril 2016Evelyne Garnotel, Plessis Robinson

Bernard Lecoq, Démonstrateurs

Jacky Latessa, Aubervilliers-Pantin

Michel Mourgère, Président URIF

Josiane Zanoni, Démonstrateurs

Christiane Latessa, Aubervilliers-Pantin

Bernard Galtier, Est Vald’Oise

J.C. Simiot, Corrèze

Roland Ringa, Marchés parisiens

Didier Gevril, Clamart

Atallati, Puce de Montreuil

Maria Da Silva, Drancy

Mokrane Attouche, Aubervilliers-Pantin

Mehad Abid, Noisiel

Michel Belloussoff, FranciliennePrésents : 13 syndicats.16h40, Michel Mourgère, Président del’URIF, ouvre la séance. Il commence parsaluer la ré-élection de Bernard Galtierau Conseil Fédéral et son statut de Vice-Président.Puis, il fait constater que sur les 38 syn-dicats enregistrés en Ile-de-France, ungrand nombre ne vienne jamais aux réu-nions de l’URIF. Faut-il continer à lesconvoquer car cela représente un coût(circulaire, affranchissement,...) ? Pour prendre la décision, il fait un tourde table. Certains sont plutôt favorablespour leur laisser une dernière chance.Donc, M. Mourgère convoquera les pré-sidents, trésoriers et secrétaires lors dela prochaine réunion. Il faut absolumentles obliger à régler la cotisation annuelleà l’URIF, car c’est obligatoire en respectdes statuts.Bernard Galtier précise que si les syndi-cats ne font plus partie de l’URIF (pournon-paiement de la cotisation), il fautrécupérer les adhérents de ces syndi-cats car il ne pourraient plus être repré-sentés par l’URIF en cas de problème.Michel Mourgère s’excuse de ne pasavoir encore présenté Jean-Claude Si-miot,vice-président des marchés de Cor-rèze et qui présentera le e-marché.

Présentation des médailles

Ces médailles seront attribuées aux per-sonnes ayant réalisé des actions ponc-tuelles et continuelles pour le bondéveloppement de nos marchés. Ellesseront remises aux commerçants, maisaussi à d’autres personnes (mairie, ad-joint, etc.). Michel Mourgère lit un petit discourspour honorer d’avance ceux qui vont larecevoir. Ce discours s’appuie surtoutsur la fraternité, la solidarité et le dé-vouement envers les autres. Le bureaude l’URIF va établir et déposer un régle-ment pour bénéficier de ces médailles(bronze, argent et or) pour que l’URIFcontinue à pouvoir faire cette action.Lors de cette réunion, trois médaillesd’argent vont être remises : 1re médaille : Roland Ringa, qui a reprisau pied levé le syndicat dont le prési-dent venait de décéder et qu’il la trèsbien fait progresser2e médaille : Evelyne Garnotel, qui acontinué le travail de secrétariat deDenis Garnotel après son décès et sonimplication au sein de l’URIF3e médaille : Jacky Latessa, qui a fait untrès gros travail à Aubervilliers où lesgros problèmes ne manquent pas

Congrès de Foix

Michel Mourgère déplore que seule-ment 12 syndicats aient envoyé leurpouvoir à l’URIF.Bernard Galtier : un très beau congrès,très bien organisé. Nous avons été reçuschaleureusement par des gens char-mants et disponibles.Intervention de l’avocat de la fédération,Monsieur Dokan. Il va être beaucoupplus décisif et attaquant pour défendreles marchés (pour les trois marchés,l’action en cours continue). Bernard Gal-tier insiste sur le retour des listingconcernant l’activité des commerçants ;il faut que chacun soit représenté par uncode APE. Actuellement, on délivre desautorisations de déballage de deuxmois à des non-commerçants. Il faudraitque ces deux mois soient consécutifs,en une seule fois et non pas étalés dansle temps. Les commerçants coopératifs :en contrepartie de prix très intéres-sants, les clients assurent le fonction-nement d’un magasin. Seul, leresponsable est salarié.

Maria Da Silva souligne que ces maga-sins sont financés par la MACIF.Si l’on veut contrer juridiquement cesmagasins, il faut que les syndicatsconcernés soient en règle, c’est-à-direque leurs assemblées générales soientfaites et enregistrées à la fédération.Michel Mourgère appuie les décisionspréconisées par Bernard Galtier, à sa-voir créer de nouvelles équipes sur lesmarchés où il n’y a plus de syndicat. Unenouvelle journée de formation syndicaleest prévue mais la date reste à fixer enfonction des disponibilités de MoniqueRubin.Didier Gevril : les maires sont tout-puis-sants en ce qui concerne les droits deplace, les déplacements de marchés. Ilestime donc qu’il est très difficile deprendre de nouvelles adhésions dansces conditions. Pour acquiescer à cela,Michel Mourgère considère qu’en cas delitige, c’est l’URIF qui se chargera duconflit, mais à la seule condition que lesyndicat soit en règle et qu’il ait réglé sacotisationà l’URIF, car c’est obligatoire.Un autre problème se pose très sou-vent : un commerçant a une carte, maisil ne peut pas être représentatif sur sesautres marchés. Ce problème sera étu-dié à la prochaine réunion. Un desgrands problèmes de l’URIF, c’est lemanque de communication entre lessyndicats.Didier Gevril revient sur ses affirmationspour dire que les décisions prises par lafédération ne sont pas assez détermi-nées. Bernard Galtier lui répond, avecdes exemples, que lorsque les adhé-rents sont présents et décidés, les éluslocaux cèdent.

Le e-marchéJean-Claude Simiot est venu de Brivespour nous présenter une action réaliséeà Tulle en Corrèze depuis un an. Leurserreurs de démarrage commencent àêtre toutes estompées et le e-marchéfonctionne très bien. Les clients âgésviennent de moins en moins au marchéet les jeunes n’y sont pas encore assi-dus. Le e-marché est mis en place sur lemarché pour contrer les drive desgrandes surfaces. Leur site est mis en place et financé parune société privée, donc aucun inves-tissement de départ pour les commer-çants.

VIE DES SYNDICATS

Ile-de-France

26Syndicaliste Forain - Juin 2016

Un emplacement doit être réservé sur lemarché, de préférence dans le milieu.Un animateur regroupe le matin toutesles commandes passées sur internet etpayées. Les clients ne peuvent récupé-rer leurs commandes qu’en venant surle marché. A Tulle, ils ont constaté que les clientss’attardent un peu plus sur le marché.Cet animateur a pour charge la déli-vrance des commandes. Il doit en plus tenir le site à jour (varia-tion des prix). Il est rémunéré par la so-ciété qui prélève à chaque commerçant18 % du montant de ses commandes.Bernard Lecoq n’est pas d’accord sur leprincipe, car il estime que les clients neseront pas tenus de venir personnelle-ment retirer leur commande.J.C. Simiot : cette nouvelle forme devente concerne des clients qui ne ve-naient pas au marché mais la seulefaçon de récupérer leur commande,c’est de venir sur le marché, ce qui crééeun lien social et plus de communicationentre commerçant et client. Maria Da Silva présente une forme de e-marché sur le marché de Drancy (quifonctionne très bien). Le site a été en-tièrement financé par les commerçantsgrâce à la caisse d’animation. Une per-sonne, rémunérée par une société pri-vée, collecte les commandes le matin.Il n’y a pas de paiement en ligne mais di-rectement sur le marché lors de la récu-pération de la commande. Pour elle, cen’est pas un frein aux ventes tradition-nelles, mais un service en plus.

Michel Mourgère pense qu’il faut réagirtrès vite et faire un essai sur 1 ou 2 mar-chés. Ne pas choisir des marchés troppopulaires mais ceux ciblés par uneclientèle un peu “ bourgeoise ”.

Adhésion au C.C.F.C.C.F. : Confédération des Commerçantsde FranceCet organisme se bat pour le maintien dupetit commerce en centre-ville. L’adhésionest de 250 euros par an. La fédération étant membre actif au seinde cette confédération, l’URIF pourrait yêtre en qualité de membres associés,c’est-à-dire sans droit de vote. La propo-sition est acceptée à l’unanimité.

Arrivée de la Présidente,Monique Rubin et Nadine Villier, Secrétaire généraleStage Hygiène : prochaine réunion le23 mai 2016

Questions diversesProblème de la taxe sur les déchets à Nan-terreLe concessionnaire doit fournir des contai-ners pour le tri des déchets. MoniqueRubin demande de faire très attention aumontant de cette taxe, car elle est très im-portante en région parisienne. Il faut arri-ver à trouver des solutions raisonnables. Nadine Villier veut avoir connaissance desfrais en ce qui concerne le tri sélectif pour

pouvoir argumenter et monter des dos-siers corrects.Bernard Galtier informe que, chez lui, unsédentaire paie environ 380 euros par anpour le tri des déchets. Il faut donc exigerun pourcentage très raisonnable.Michel Mourgère lit les lettres des troismunicipalités avec lesquelles l’URIF est enprocès. Elles ne veulent pas divulger leurscomptes d’exploitation prétextant que ceschiffres doivent être tenus secrets. NadineVillier affirme que c’est totalement faux ?Maria Da Silva demande si une lettre ou-verte aux maires concernés, dans le Pari-sien du 93, aurait un impact. Michel Mourgère, Monique Rubin et Na-dine Villier sont très sceptiques quant auxrésultats de cette action.

Europa CityLe maire du BLanc Mesnil s’oppose fer-mement à l’ouverture de ce centre de230 000 m2 de galeries marchandes.Une réunion aura lieu le jeudi 14 avril àla mairie. Maria Da Silva, Evelyne Gar-notel et Michel Belloussof se proposentd’y assister pour représenter l’URIF.

Nouvelle sortieLa prochaine réunion envisagera la date,en octobre, pour une soirée dans un ca-baret parisien. L’ordre du jour étantépuisé, la séance est levée à 19h30 et setermine par le pot de l’amitié. ❖

EVELYNE GARNOTELSECRÉTAIRE

VIE DES SYNDICATS

27Syndicaliste Forain - Juin 2016

ASSEMBLEE GENERALE CCI de la Vendée le 15 mars 2016

COMPTE RENDU.Représentants le Syndicat Marchés deFrance département de la VendéeMme Josette BERTHOMÉ, Présidente duSyndicat Marchés de France départe-ment de la Vendée, Secrétaire-adjointefédérale,M. Dominique TIRGOUINE Secrétairegénéral du Syndicat Marchés de Francedépartement de la Vendée, Administra-teur national du RSI,M. André BERTHOMÉ Trésorier du Syn-dicat Marchés de France départementde la Vendée.Invités présents :Madame Monique RUBIN Présidente dela Fédération nationale des Marchés deFrance,Madame Nicole PLESSIS adjointe aumaire de Saint-Jean-de-Monts,Monsieur Joël MONVOISIN maire d’An-gles, représenté par M. CALLIEZ adjointau commerce, Monsieur Jean-Pierre BOILEAU adjointau maire du Château-d’Olonne,Monsieur Fabrice CHABOT maire de l’Ile-d’Olonne, représenté par Monsieur Sté-phane VIOLLEAU adjoint au maire, Monsieur Jean-Michel ARNAUD, coordi-nateur DPI – MACIF.Invité excusé :M. Luc BOUARD maire de la Roche sur Yon.Invité absent non excusé : M. Anthony VALENTINI Directeur géné-ral de la CCI de Vendée. La Présidentesouhaite la bienvenue à toutes les per-sonnes présentes, elle fait observer uneminute de silence à la mémoire de noscollègues disparus au cours de l’année.Rapport moral de la Présidente :Mme BERTHOMÉ nous fait part des in-terventions syndicales faites auprès desnombreuses communes ainsi que la ren-contre avec les Maires et élus responsa-bles des commissions de marchés. Lesprincipaux sujets abordés étaient lessuivants :• les règlements de marchés • les attributions d’emplacements • les tarifs des droits de place • Les déplacements de marchés liés auxtravaux urbains

• Mais aussi, beaucoup de problèmespersonnels rencontrés par nos adhérents.Elle souligne les bonnes relations entre-tenues avec les municipalités et l’ambi-tion qui anime notre organisationprofessionnelle dans la défense et l’amé-lioration de nos marchés. Elle relate letravail effectué auprès de plusieurs com-munes dans l’élaboration d’un règlementde marché – Le Fenouiller – l’Ile d’Olonne– St Jean de Monts et celui en cours avecles communes du Château d’Olonne,Sainte Foy, Olonne sur Mer ou des com-missions de marché sont mises en place.Elle remercie la Fédération ainsi que l’en-semble des maires de Vendée qui ontadressé leurs vœux de prospérité à notreSyndicat et aux commerçants des mar-chés de Vendée. Elle relate les nom-breuses actions auxquelles notresyndicat à participé au cours de l’année – Inauguration du marché de l’Iled’Olonne avec une distribution de sacscabas des marchés de France offerts parla Fédération. Elle remercie cette Muni-cipalité de soutenir son marché et lecommerce de proximité et fait remar-quer que ce nouveau marché prend del’essor malgré son début en saison hi-vernale.– Commune de Jard sur Mer, renouvelle-ment du marché de Noël comme l’anpassé l’animation et les friandises étaientau rendez-vous, avec une touche sympa-thique supplémentaire par la distributiondes sacs cabas des marchés de Franceégalement offerts par la Fédération.– Participation avec le camion publici-taire St Moret à l’opération « votez pourvotre marché préféré ».Le marché de laChaume aux Sables d’Olonne était can-didat, malgré le mauvais temps lesclients ont apprécié l’accueil chaleureuxqui leur a été réservé. – Accompagnement dans le projet duChâteau d’Olonne de promouvoir unmarché plus important tout en veillant àson bon équilibre, condition indispen-sable dont il sera tenu compte. DEPLIANTS DES FOIRES ET MARCHÉS DE VENDÉEElle précise que les flyers « jours desmarchés de Vendée » seront édités cetteannée à 45 000 exemplaires. Cette édi-tion n’a été rendue possible qu’avec laparticipation financière de la MACIF etdu CREDIT MUTUEL. Elle remercie aunom de tous les commerçants des mar-chés de Vendée ces deux groupes pourleur cofinancement.CHARTES DES MARCHÉSUne Charte pour le développement desMarchés de France à été signée avecMadame Carole DELGA secrétaire d’état

chargé du commerce de l’artisanat de laconsommation et de l’économie socialeet solidaire, Madame Marylise LEBRAN-CHU ministre de la décentralisation etde la fonction publique, MonsieurJacques PELISSARD Président de l’As-sociation des Maires de France et Ma-dame Monique RUBIN Présidente de laFédération Nationale des Marchés deFrance. Plusieurs Maires ont déjà signécette convention avec le Syndicat desMarchés de Vendée. BARBATRE – LAGUERINIERE – L’AIGUILLON SUR MER –JARD SUR MER – SAINT JEAN DEMONTS.D’autres signatures sont encours : Mairies de LA ROCHE SUR YONet des SABLES D’OLONNE.FORMATION DE PLACIERSElle informe l’assemblée, que suite àune très forte demande des communes,une journée « d’informations des pla-ciers » sera prochainement program-mée. Cette journée sera pilotée par laFédération nationale avec le concoursde la Présidente madame RUBIN.PARRAINAGEElle rappelle que La Fédération encou-rage l’adhésion denouveaux adhérentsen offrant un chèque de 10 C au parraindéjà adhérent, CONGRÈS 2016Elle évoque la participation du syndicatde Vendée au 95e Congrès des Syndicatsdes commerçants des Marchés deFrance qui s’est tenu à Foix dans l’Ariègeau mois de février. Avant de terminerson rapport Madame BERTHOMÉ lanceun appel à toutes les bonnes volontésqui souhaitent s’investir dans la défensede notre profession et les incite à se pré-senter à l’élection du conseil d’adminis-tration. Elle remercie l’assemblée de sonattention. Le rapport est adopté à l’una-nimité.Rapport financier :Le trésorier nous communique le bilancomptable de l’année 2015. Après avoirdétaillé les comptes de résultats il nousfait part d’un actif financier de 3749 C.De ce fait, il est décidé de ne pas aug-menter la cotisation en 2017. Le rapportest adopté à l’unanimité.

VIE DES SYNDICATS

Vendée

28Syndicaliste Forain - Juin 2016

Intervention de Madame MoniqueRUBIN

La Présidente de la FNCMF nous remer-cie de son invitation et dit tout le plaisirqu’elle a de se retrouver parmi nous.Elle développe des différentes préoccu-pations qui ont animées les débats lorsdu congrès 2016 à Foix.- problèmes des commerces illicites- la règlementation sur les ventes au dé-ballage- l’économie collaborative (internet,« l’ubérisation ») qui échappe souventaux charges sociales.- l’obligation faite aux maires de consul-ter les organisations professionnellesconformément à l’article L2224-18 ducode des collectivités territoriales.- la réactualisation des règlements demarchéChacun de ces sujets a fait l’objet d’unéchange très instructif avec l’assemblée.Monsieur CALLIEZ adjoint au commercede la commune d’Angles nous fait partdes projets d’animations envisagéspour les marchés de sa ville ainsi que ladécision municipale d’autoriser l’im-plantation du marché de manière heb-domadaire au lieu de tous les quinzejours actuellement. Il souligne l’ententecordiale que la municipalité entretientavec les commerçants.Monsieur Jean-Pierre BOILEAU adjointau maire du Château-d’Olonne annoncel’intention municipale de restructurer lemarché de sa commune. Cette décisionfait suite à une demande croissante denouveaux commerçants. Il félicite LaPrésidente pour son engagement dansla promotion des marchés.Madame Nicole PLESSIS adjointe aumaire de Saint-Jean-de-Monts nous faitremarquer toute l’importance que tien-nent les marchés dans sa commune : unmarché alimentaire tous les jours de lasemaine sous les halles, un marché dusoir en période estivale, quatre marchésde plein air alimentaire et manufacturésdont les plus importants accueillent, ensaison, environ 300 commerçants. Elleexplique, suite à la nécessité de réamé-nager le centre ville, que des travaux

sont envisagés selon des tranches et uncalendrier bien définis. Elle confirmeque le périmètre actuel du marché seraimpacté pendant la durée des travaux.Elle précise que la municipalité propo-sera, dans le cadre d’une véritableconcertation, la solution la mieux adap-tée aux commerçants déplacés. Interpellée sur une augmentation ex-cessive des droits de place en 2015, ellereconnait, qu’effectivement, la munici-palité a ressenti le fort mécontentementdes commerçants à ce sujet. Il lui estproposé de faire un moratoire sur lesdroits de place pendant la durée des tra-vaux.Elle informe l’assemblée de l’élabora-tion d’un règlement de marché et la vo-lonté municipale d’instaurer, dansl’intérêt général, une véritable collabo-ration avec les commerçants, particuliè-rement avec ceux représentants notreprofession au sein de la commission desmarchés.Monsieur Stéphane VIOLLEAU adjointau maire de l’Ile d’Olonne nous informede l’évolution favorable de ce nouveaumarché. Il explique les projets qui vontêtre mis en œuvre pour répondre à l’at-tente des commerçants. Il fait part de lasatisfaction des habitants de sa com-mune de bénéficier à travers ce marchéd’un véritable commerce de proximité.Pour conclure, il remercie sincèrementMadame BERTHOME pour tous lesconseils et l’aide qu’elle a apportée lorsde la création de ce marché.Monsieur Jean-Michel ARNAUD, coordi-nateur DPI MACIF confirme le véritablepartenariat qui lie depuis son origine laMACIF et La Fédération des marchés deFrance. Il répond volontiers aux ques-tions relatives aux garanties offertes parle groupe MACIF. Il informe l’assembléeque des fonctions de délégués MACIFsont à pouvoir.Monsieur Dominique TIRGOUINE mem-bre du bureau RSI des pays de la Loireet du conseil d’administration nationalrappel l’obligation légale faite à tous lestravailleurs indépendants d’être affiliésà un régime de sécurité sociale. Ces dis-positions obligatoires sont rappelées ré-gulièrement par les tribunaux et la coureuropéenne de justice. Il explique lesprestations sociales liées aux cotisa-tions : la retraite, la santé (alignées surle régime général) la retraite complé-mentaire, l’invalidité-décès, les indem-nités journalières. Il détaille l’aidesociale attribuée aux indépendants ac-tifs et retraités en 2015 par le RSI despays de la Loire. L’assemblée pose desquestions relatives au RSI auxquelles ilrépond volontiers.

Nominations dans les commissions demarché. Les commerçants désirants sié-ger dans les commissions de marchésont invités à se faire connaitre. Il estpris acte des candidatures. Les commis-sions de chaque commune seront réac-tualisées en fonction des souhaits émispar l’assemblée.Elections au conseil d’administration.Après le dépouillement des bulletins devotes il ressort que sont élus au conseild’administration du syndicat des com-merçants des marchés de Vendée. (Parordre alphabétique)Ben Yahia Mohamed BACHIR, ArianeBAZIN VOINEAU, Dominique BECAUD,Marcelle BEDUNEAU, André BER-THOMÉ, Josette BERTHOMÉ, Marc DE-LAIRE, Christiane DUVAIL, JérômeGABORIT, Isabelle JAUNET, FrançoisMALLET, Fabrice MANDIN, BernardMOULINEAU, Pascaline NORBERT, Na-thalie ROMPILLON, Dominique TIR-GOUINE.

Questions diverses.

Un membre de l’assemblée s’interrogesur la règlementation concernant uneextension d’activé pour laquelle l’em-placement sous les halles a été attribué(Fromager qui élargit son étal par lavente de vin) Un commerçant fait par des difficultésrencontrées auprès de la Chambre ducommerce dans le cadre du renouvelle-ment de sa carte professionnelle « d’ac-tivité ambulante » Accueil, délai deréception…Le syndicat s’informera sur les réponsesadaptées qu’il convient d’apporter à cesdeux interventions. Plus aucune ques-tion n’étant formulée, La Présidente re-mercie toutes les personnes présentespour leur participation à cette assem-blée et les invite à se restaurer au buffetcampagnard offert par le syndicat. ❖

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL, DOMINIQUE TIRGOUINE

LA SECRÉTAIRE-ADJOINTECHRISTIANE DUVAIL

LA PRÉSIDENTEJOSETTE BERTHOMÉ

VIE DES SYNDICATS

29Syndicaliste Forain - Juin 2016

Les petites annoncessont reçues directementau bureau du journal,14, rue de Bretagne75003 Paris,par courrier, C.C.P.La Source 32 435 70 K.Aucune annonce ne serainsérée si le paiementn’accompagne pasle texte.Forfait de 5 lignes (30 lettres, signesou espaces par ligne) : 46K T.T.C.Pour les adhérentset les abonnés : 5 lignes,forfait T.T.C. : 23K.Supplémentpour un encadré : 10 %.Supplémentpour les annonces domiciliées au journal :3K.Le chèque postalou bancaire devra êtrelibellé au nom de laSociété d’éditionpour le commercenon sédentaire.

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Bulletin d’abonnement

❏ Abonnement au Syndicaliste Forain 61 D

Joindre un chèque à l’ordre de la SECNS 14, rue de Bretagne – 75003 Paris

Nom .................................... Prénom ............................Adresse ......................................................................................................................................................................

VÉHICULES

ANNONCESNÉCROLOGIES

Bonjour à tous,  C’est avec beaucoup de tristesse que nous venonsd’apprendre le décès d’un de nos collègues de mar-ché, Greg âgé de 45 ans, le compagnon de Beryl Cas-tegnaro wurtz de Villefontaine.

Syndicat de Béziers/Sète

Henri Laborde dit “Rousqui” s’en est allé et c’est avecconsternation que nous avons appris son décès à Agdele 8 mai 2016. Le syndicat des Commerçants des Machés de Francede Béziers/Sète présente à sa compagne Lucienneainsi qu’à ses filles Cathy Veret et Christine Patrac àses petits enfants Pricillia - Lidia - Emily - Naomi - etJade le témoignage de notre amitiés ainsi que noscondoléances les plus sincères.

André Maurice, s'en est allé.C'est avec consternation que nous apprenons le décèsde notre collègue André-Maurice le 1er mai 2016.Le Syndicat de Béziers/Sète, présente en cette dou-loureuse épreuve à Lorette sont épouse à toute la fa-mille BOURGINE/LAGARDE le témoignage de toutenotre amitié et compatissons à votre peine.

LE PRÉSIDENT

30Syndicaliste Forain - Mai 2016

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Macif - Mutuelle Assurance des Commerçants et Industriels de France et des cadres et salariés de l’industrie et du commerce. Société d’assurance mutuelle à cotisations variables. Entreprise régie par le Code des assurances.Siège social : 2 et 4, rue Pied-de-Fond 79037 Niort Cedex 9.

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