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Formation Pascale TOSCANI 14 et 15 novembre 2012 Fonctions cognitives et stratégies d’apprentissage Pascale Toscani, Maitre de conférences Enseignant-chercheure IFUCOME Colloque le 5 et 6 juin « quand les neurosciences viennent éclaircir les apprentissages ». ANGERS faire une préinscription car pas de place pour tout le monde Questionner et se questionner, anticiper, s’organiser, produire des idées nouvelles, chercher, explorer, se situer dans l’espace, comparer, se situer dans le temps, utiliser le mot correcte, mémoriser, sélectionner. OBJECTIFS : Développer les techniques, partager avec les collègues et pouvoir s'appuyer sur cette formation pour aider nos élèves. Faire des rappels : les choses se transforment dans notre cerveau, c'est cette information qui est fondamentale. C'est cette transformation qui est importante. Sur le mot OUTIL : il y en a .. mais attention les exercices tout fait ne servent à rien il faut une prise de conscience de l'enfant. L'intégration individuelle est fondamentale. Les mécanismes cognitifs sont fondamentaux. Dans la récréation d'outils il faut l'essentiel des infos mais sans plus. Mémoire procédurale : transformation des informations. Prise de conscience de cette modifiabilité pour produire des outils pour les élèves. Toute procédure cognitive passe par une intégration individuelle, nous devons d’abord intégrer les mécanismes pour pouvoir ensuite créer des outils aux élèves. Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE - ASH 91

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Formation Pascale TOSCANI14 et 15 novembre 2012

Fonctions cognitives et stratégies d’apprentissage

Pascale Toscani, Maitre de conférences Enseignant-chercheure IFUCOME Colloque le 5 et 6 juin « quand les neurosciences viennent éclaircir les apprentissages ». ANGERS faire une préinscription car pas de place pour tout le monde

Questionner et se questionner, anticiper, s’organiser, produire des idées nouvelles, chercher, explorer, se situer dans l’espace, comparer, se situer dans le temps, utiliser le mot correcte, mémoriser, sélectionner.

OBJECTIFS : Développer les techniques, partager avec les collègues et pouvoir s'appuyer sur cette formation pour aider nos élèves. Faire des rappels : les choses se transforment dans notre cerveau, c'est cette information qui est fondamentale. C'est cette transformation qui est importante.

Sur le mot OUTIL : il y en a .. mais attention les exercices tout fait ne servent à rien il faut une prise de conscience de l'enfant.L'intégration individuelle est fondamentale. Les mécanismes cognitifs sont fondamentaux.Dans la récréation d'outils il faut l'essentiel des infos mais sans plus.

Mémoire procédurale : transformation des informations. Prise de conscience de cette modifiabilité pour produire des outils pour les élèves.

Toute procédure cognitive passe par une intégration individuelle, nous devons d’abord intégrer les mécanismes pour pouvoir ensuite créer des outils aux élèves.

Le traitement de l’information : cela doit être très clair.

Traitement de l’information

Analogie rapide cognitif lentMLT MCTDépend des schèmes de reconnaissance

Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

Et bien sûr, des émotions du plaisir, de l’estime de soi, de l’ »absence de menaces, etc…

Le procédural est sur les mécanismes de compréhension. Toute l’information que l’on a depuis l’origine de ce que l’on est, est dans le procédural. Le cognitif lent est ce que le cerveau va percevoir mais on ne perçoit que dans la mesure où cela a du sens pour nous.Moins on a de chose dans la tête moins on est capable d’apprendre.

Entre le cognitif lent et l’analogie rapide, il y a les émotions, le plaisir et dépendent des schèmes de reconnaissance.

Pour chercher l'info vous comprenez ce que je dis car ce que l'on appelle dans notre cerveau, c'est tout ce que l'on a déjà mémorisé c'est le procédurale (mécanisme de compréhension) c'est bien ou mal : mécanismes procéduraux. Quand les mécanismes sont bien intégrés alors on peut gérer les catastrophes. Toutes les émotions et le contenu.

Il ne suffit pas d'entendre pour que les informations aillent dans le cerveau il faut du temps. 5 sens puis traiter puis filtrer : c'est un 1er chemin de compréhension

Apprendre Pour comprendre il ne suffit pas d’entendre pour que l’info aille dans le cerveau. Il n’est pas suffisant de dire que nous avons 5 sens puis que la mémoire fasse du tri et ne reviendra en mémoire de travail que l’info filtrée. Cela ne suffit pas mais c’est un premier élément de compréhension.

Notre cerveau est une étrange machine à traiter l’information. Nous pourrons au mieux expliquer comment traiter l’info mais il y a des tas de choses que nous ne maitriserons pas et notamment la maitrise du sujet. (Comment la personne a été mise en condition pour apprendre… environnement et contexte) pour pouvoir s’adapter à l’information qui nous arrive le cerveau va faire un travail extraordinaire et complexe, il va s’y adapter pour que l’inforamtion qu’il doit inté&grere ne diffère pas de ce qu’il a déjà.

Si mon explication part sur ce que je vois mais que je ne nomme pas, nous n’allons pas partir sur le même schéma. Si nous avons considéré que c’était un B et non le chiffre 13, le cerveau va devoir développer une énergie considérable et abandonner l’idée première ; mon premier paterne ou schème était de dire que c’était un B et non un 13, il y a un délai pour le cerveau et accepter de changer de schème ou paterne. (Perception catégorique d’après Gärdenfors, 2007). Ce délai va faire que la personne va rater toutes les premières informations le temps de s’adapter. Il y a 30 paternes différentes, c'est-à-dire autant que de Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

personnes présentes dans la salle. On ne peut pas comprendre ce que dit Pascale comme le dit Pascale.

Le premier type de traitement de l’information est la survie, et le domaine des émotions.

L’histoire : pub sur un analgésique particulier qui n’a pas fonctionné. Pas adapté au sens de lecture marocain.Lire dans un sens et dans un autre n’est pas pareil et il ne suffit pas d’inverser les vignettes ou le sens de lecture pour comprendre. L’objectif du cerveau est de modifier la réalité extrinsèque à la réalité intrinsèque. D’où la nécessité de travailler sur la modifiabilité des paternes pour en adopter d’autres.

Deuxième image : une femme à l’envers que l’on voit différemment à l’endroit. Notre cerveau traite en fonction de ce que l’on est habitué à voir. Il va donc rectifier de lui-même l’image. Le cerveau organise l’information.

Un enfant ou un adulte qui ne comprend pas est un enfant qui ne reconnait pas un paterne. Il y a plein de raison à ne pas le reconnaitre… culturelles, sociales, cognitives, expérientielles.Les modèles reconnaissables par l’élève rendent faciles les apprentissages pour lui, celui qui ne les reconnait pas ne traduit pas, et ce n’est aucunement un problème d’intelligence, d’absence de motivation, ou de volonté.Aucun enfant ne peut s’approprier un pattern s’il ne le reconnait pas la trace de reconnaissance de pattern est la voie royale d’entrée pour la mémorisation.Le travail autour du pattern commence par la verbalisation des représentations.

Il faut se dégager de notre tradition logico-verbale.

Des représentations des patterns c’est comme un puzzle. C’est comme si on donne à l’enfant un puzzle de 1000 pièces sans donner la photo et on lui dit de le faire. C’est celui qui a la reconnaissance générale, c'est-à-dire du contexte général qui va s’en sortir.

L’enfant va forcément se construire un pattern. Les enfants dès 3 mois ont déjà un pattern numérique, ils sont capables de dénombrer. C’est donc à partir de son pattern d’origine que l’on travaille. C’est à nous de comprendre là où l’enfant en est, il ne peut pas le dire lui-même car il devra passer par le langage et expliquer. La modification des patterns peut durer des années.

Allier taxonomies de Bloom et intelligences multiples (ça c génial)

Les fonctions du cerveau

Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

1ère fonction du cerveau : la survie (repérer qu’il n’y a pas danger : certains enfants ont appris à ne pas apprendre…) Sonia LUPIEN « mamouth.com »Si nous n’étions pas animés par ce mécanisme nous serions tous morts et l’humanité n’aurait pas survécu. Dans une fraction de seconde quand on entend une information le cerveau se demande si je suis menacée, est-ce que mon égo est menacé. C’est un mécanisme très puissant et notamment dans l’apprentissage. Je ne dis rien, pour ne pas menacer mon égo. Quand on entend, quand on est môme, qu’on est nul, pas gentil… on a du mal à apprendre. L’enfant de lui-même ne fait pas ça. S’il a été aimé et choyé il ne se sent pas en danger d’apprendre. Il y a un mécanisme qui va se mettre en place (glandes surrénales coiffées  pas des hormones et notamment adrénaline pour pulser et bon stress, le cortisol mauvais stress qui anesthésie le cerveau et la mémorisation. C’est un mécanisme biologique et non psychologique. Quand nous faisons ça une fois lors d’un examen, ça passe, mais un enfant qui ne réussit pas va stresser à chaque fois qu’un exercice est raté, cela finira pas être chronique et dès lors qu’il se mettra dans un moment de réflexion le cerveau aura une réaction de stress. Pour éviter de stresser, l’enfant va donc éviter d’apprendre. Il faut donc expliquer aux enfants ce mécanisme pour qu’il se désengage de cette action-réaction du cerveau.

Une grande partie des dysfonctionnements viennent du contexte scolaire. (Comparaison avec les écoles finlandaises où le stress n’existe pas). Il y a un travail de conscience et de compréhension de « l’homme » qui n’existe pas chez nous en France.

2ème fonction : les émotionsLes émotions (attention à celles qui sont toxiques : si l’émotionnel est négatif, l’information est rejetée)Sans émotions pas d’humanité…Le bon stress nous permet d’agir, le mauvais stress inhibe.

Aujourd’hui, nous sommes dans des conditions de vie qui sont tellement compliquées que les cerveaux humains ne font plus la différence entre le bon et le mauvais stress. Vous avez du stress relatif, il faut au cerveau une capacité d’inhibition pour sortir du contexte. Le contexte oblige le cerveau à traiter l’information. Quand on arrive au travail, à l’école.. on est déjà en condition de stress, le cerveau est déjà en situation de « gilet pare balles ».

C’est quoi le stress ?J’ai la chair de poule, mes poils se redressentJe deviens tout blancJe sens que j’ai tout à coup très chaudMon cœur bat tout à coup très viteJe trembleMes muscles se durcissentMes mains sont moites…

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Dans toute situation où je dois faire quelque chose de difficile : un contrôle une performance sportive, quand je dois prendre la parole,…

Le cerveau des enfants est en train de muter, pour pouvoir se mettre au travail ils ont besoin de stress, de bruit…

Y a-t-il des stresseurs ?L’écoleLes jeux d’ordinateurLes contrôlesLe bruitLes transports en communLes conditions de vieLes changements de vieUne mauvaise image de soiLa peur de l’échec, peur de ne pas y arriver, de mal faire.

Il est nécessaire et notamment en maternelle d’établir un système de sas avant d’entrer en collectif.

Alors, que faire ?Mon corps a plusieurs manières de se défendre : soit fuir, soit résister (c’est ce que font les animaux)

Pourquoi ça marche comme ça ?Nos hormones d’adrénaline et de cortisol interagissent avec le cerveauEn situation de stress, le cerveau va demander aux glandes surrénales de libérer les hormonesC’est à l’adrénaline, que l’on doit les manifestations physiquesLe cortisol atteint le cerveau et interagit avec l’hippocampe.

Le mauvais stressLe stress ne rend pas malade c’est la réponse du corps qui peut le faireCréer des maux de tête, de l’hypertension, des troubles alimentaires, des maux d’estomacsEn situation de stress absolu on fuit, ce n’est plus nous qui réfléchissons c’est notre cerveau reptilien qui agit par un mécanisme absolu.

Le stress relatif est lié à une situation qui nous est propre (aller chez le dentiste…)

Le problème aujourd’hui c’est que le cerveau ne fait plus la différence entre Pour chercher l'info vous comprenez ce que je dis car ce que l'on appelle dans notre cerveau, c'est tout ce que l'on a déjà mémorisé c'est le procédurale ( mécanisme de compréhension) c'est bien ou mal : mécanismes procéduraux. Quand les mécanismes sont bien intégrés alors on peut gérer les catastrophes. Toutes les émotions et le contenus. Le train, les railS et il faut mettre quelque chose: C'est le percevoir dans les 5 sens mais cela doit avoir du SENS.

Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

Maximum 7 plus deux moins deux. On en reparlera pour la mémoire. Les chèmes de reconnaissances ou paternes.Il ne suffit pas d'entendre pour que les informations aillent dans le cerveau il faut du temps. 5 sens puis traiter puis filtrer : c'est un 1er chemin de compréhensionLes deux stress. Il fait devant tout stress relatif comme si c’était un stress absolu. Ce n’est plus moi qui gère mais mon cerveau ce qui veut dire que devant une copie, une évaluation il est difficile pour l’élève de maitriser son stress. C’est la multiplicité de ce que vit l’enfant aujourd’hui qui fait la différence. La société change et l’enfant avec. Une demi-heure de télé le matin mange 50% de capacité attentionnelle de la journée. Les enfants s’ennuient de plus en plus car l’information est ailleure.

Burn out : les enfants empilent du stress et n’ont plus la capacité de réagir à son environnement. Ils se dégagent de sa propre existence. Ils n’en peuvent plus, n’arrivent plus à trier l’important, plus de filtrage…

L’absence d’adrénaline qui est une difficulté de pulsion de vie. C’est ce que vie la personne qui va modifier ses apports hormonaux.

Le tress relatif ?C’est ce qui nous permet de juger raisonnablement de la situation

Qu’est ce qui est le plus stressant ? 4 facteurs de stressSituations menaçantePersonnalité menacéeImprévisibilitéNouveauté

Vidéo de Cain Robinson

3ème fonction du cerveau : traiter les nouveaux apprentissages

C’est seulement une fois que les enfants ont réussi à gérer les deux premières fonctions que la 3ème peut enfin opérer.

Avant d’aller à l’école, les enfants ont énormément de choses à gérer. Il est important d’accueillir ces enfants dans un contexte favorable à l’école. Créer un lieu où l’enfant peut déposer ce qui l’empêche ou l’empêcherait d’apprendre.

Il est nécessaire de redire aujourd’hui ce qui est normal et ce qui ne l’est pas.

Point d’étape…Qu’est ce qui pour vous est une information fondamentale ? Qu’est ce qui peut être traduit en geste pédagogique et didactique ?Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

Qu’est ce qui est à transmettre aux enfants ?

Le facteur émotionnel : dans l’apprentissage importance accordée aux émotions. C’est important pour l’apprentissage si on ne tient pas compte des émotions pour apprendre. - Si c’est de la redécouverte et pas de la nouveauté, est-ce que ça vous

met en difficulté ? - oui car on va le garder plus à l’esprit. - Est-ce que vous pouvez en faire plus que le garder à l’esprit ?- oui le mettre plus en œuvre. - Comment ? - Dans le quotidien on a tendance à ne plus favoriser l’écoute, l’accueil

par faute de temps. C’est dans l’ordre des choses, l’émotion arrive avant et si on ne le prend pas en compte on ne laisse pas l’enfant entrer dans les apprentissages.

- Là vous nous avez donné des choses qui sont prouvées scientifiquement, avant c’était plus empirique et aujourd’hui on en comprend le sens.

- Concrètement qu’est-ce que ça peut changer ? sur le terrain ? - …- Il faut arrêter de savoir mais il faut arriver à mettre en place. partager

nos compétences, créer une belle pédagogie interne.

- Avec toute cette formation fondamentale liée au stress, c’est la peur de jouer aux apprentis sorciers. Accueillir les enfants, qui vont avoir un contrôle, faire un sketch mais moi toute seule je veux bien le faire mais je n’ai pas de recul.

- A partir de quand je passe thérapeute ? - Si l’enfant commence à parler de ses stress et que ça va plus loin que

l’école, attention l’enfant va peut-être me demander d’accueillir alors que ce n’est pas l’endroit.

- On est dans des neuro-mythes et dans des psycho-mythes. L’enfant qui vient dire quelque chose n’est pas dans une thérapie, il n’attend pas que vous résolviez le problème. Quand nous n’allons pas bien, on le dit et ça nous soulage de le dire, pas besoin d’analyser et surtout ne pas analyser.

- L’idée que j’ai est que l’élève peut ouvrir des vannes. - Je ne dois pas être dans la dérive car je ne dois pas donner du sens à ce

qui n’en a pas. On interprète toujours à partir de notre psyché.

Concrètement pour accueillir ?- Souvent en début de séance on fait le lien avec la séance précédente,

on peut intégrer à ce moment d’écoute « comment tu te sens aujourd’hui ? » ajouter « avec ce sujet-là ».

- Parfois on est maladroit avec les questions. - « est ce que vous aimez traiter ce sujet-là, oui pourquoi, non

pourquoi ? » Ça suppose en travail d’origine en amont dans la classe dans la première quinzaine en repositionnant les valeurs, « c’est quoi

Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

l’école ? », « qu’est-ce qu’on y fait à l’école, dans la classe ? » sans y mettre de moralité.

Ne pas y mettre une moralité de mauvais goût. Récapitulatif de ce gros paquet émotionnel. Il faudrait chaque début d'année poser les valeurs. C'est important à tous les niveaux. Allons chercher nos enfants là où ils sont. Ayons des lieux où ils peuvent exister en collectif sans perdre leur humanité. « Le travail coopératif » Jim HAWDEN. Monsieur qui a beaucoup d'intelligence. Il est génial car il a beaucoup d'humour et en même temps il dit l'essentiel. Le w coopératif : 6 items et 6 compétences. CF la ChenellièreLe travail coopératif : les enfants sont en ilots et ils travaillent par quatre. Chaque enfant a besoin des 3 autres pour arriver à la compétence. Une seule école : école d'archi à Lille. Aller chercher les différents besoins, cours pratiques, à plusieurs, ils créent leurs compétences. Aucun cours théorique. Pour dépasser ces émotions ces blocages s'aider des autres est plus facile. Utiliser des compétences à plusieurs. Aller chercher, aller puiser.

« Le stress total et relatif, je ne savais pas qu’un stress relatif pouvait donner un stress total. Ça me questionne mais je n’ai pas de solution

Ça peut devenir de la phobie mais la phobie est pathologique. Il y a des manifestations que l’on ne peut pas gérer mais le corps est une manifestation qui n’a pas forcément avoir avec du concret et du conscient. Nous avons tous des réponses inconscientes à nos problèmes conscients. Tant qu’on ne le fait pas avec la voix on le fait avec le corps. Nous avons des pathologies de l’ordre de la névrose (timidité) je peux être conscient du mécanisme que je mets en marche. Mais l’anorexique peut savoir qu’il faut qu’il mange pour survivre dans l’ordre de la névrose. Quand il est dans la psychose c’est quand il ne se rend pas compte et qu’il continue à maigrir parce qu’il se trouve trop gros.

Le mot phobie scolaire n’existe pas. La phobie scolaire : la psychose phobique, origine psychiatrique. On ne

peut pas agir sur sa peur. La peur et la phobie sont deux choses différentes.

Dépression chronique : les bipolaires c'est la mania quo - dépression. Cela est une psychose. »

« Les patterns : que faire et comment apporter et anticiper à l’avance toutes les possibilités de l’image, du mot… pour apporter une réponse et orienter l’enfant vers ce qu’on travaille.

o Renvoi au constructivisme, c’est nous qui construisons la connaissance et la compétence en fonction de ce que j’ai compris

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Brain storming : se soucier des représentations des élèves (5 ou 6). Quand quelqu’un prend la parole et donne une information, on remercie l’interlocuteur pour l’encourager à en dire plus, ou le valoriser.

Faire répéter, ou faire redire, faire le tour des représentations qui sont différentes.

L'intérêt de travailler sur les patterns, lien avec la flexibilité mentale, parfois quand on travaille pour lâcher un pattern et aller vers un autre il faut arriver à lâcher prise. L'apprentissage c'est un jeu de quille : tout tombe et on reconstruit tout.

Toujours partir de l’analyse des représentations pour permettre aux enfants de renoncer à leur pattern.

C’est en travaillant sur un autre pattern que l’enfant peut changer de pattern.

Cela suppose que l’élève ne soit pas menacé, qu’il est aussi du plaisir. Pour l’enfant qui a construit son pattern et à qui on demande de changer c’est favoriser un contexte Secure pour qu’il l’accepte.

Plus je modifie, que j’utilise la plasticité mentale et plus je développe le réseau neuronale. La plasticité dure toute la vie. Le cerveau termine sa maturation dans le 3è décennie de la vie. Nous sommes intelligents finalement dans le sens neurologie dans cette troisième décennie. Après nous disposons de tout ce que nous avons besoin pour réagir intelligemment. Nous n’allons pas faire maturer notre cerveau de la même manière. Nous aurons à jouer avec toutes les cordes de notre arc dans cette troisième décennie. Aucun cerveau ne fonctionne à la même vitesse. La plasticité n’à rien avoir avec la dégénérescence cérébrale. Il n’est plus envisageable de donner un programme commun aux élèves dans cet esprit-là.

Nous ne sommes pas dans les mêmes représentations que les canadiens.

Nous sommes formatés par Piaget. Plein d'expériences ont été invalidées à ce jour. Tous les enfants ne sont pas obligés de passer du concret à l'abstrait.

Nous avons évoqué les aides personnalisées. Dès lors qu’on demande à un enfant qui a raté de refaire son exercice on conditionne encore plus son conditionnement. Les enseignantes qui ont des enfants en aide personnalisée pourraient travailler cette approche de ce que l’enfant peut ressentir et nous ash on pourrait intervenir sur cette notion de stress. »

En fonction de ce que nous avons compris là, pour continuer à nourrir notre fil rouge, nous allons passer à la taxonomie de Bloom.

Lien TAXONOMIE DE BLOOM et ce que l'on a fait aujourd'hui

Définition de la taxonomie de Bloom : A quoi cela peut servir ?Aux évaluations, on se situe dans un degré spécifique et l'évaluation de la tâche doit être dans la même logique. Nous avons différents étages liés à la ZPD. La taxonomie de Bloom et la ZPD sont intrinsèquement liées. Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

En terme taxonomique, les enfants ne sont pas toujours au même niveau en fonction des sujets déterminés. Au niveau de la globalité du sujet que l'élève connait. Cela sera en fonction de son pattern.

Evaluation CréerSynthèse EvaluerAnalyse AnalyserApplication AppliquerCompréhension ComprendreConnaissance Se Souvenir

Bloom 1956 Anderson et Krathwolh

La connaissanceElle est définie comme le plus simple rappel d'un matériel appris précédemment et constitué de faits spécifiques. C'est lorsque ce qui est demandé doit être restitué exactement. La faculté requise est la mémoire.La connaissance se définit par le souvenir de ce qui a été appris.Verbes possibles : définir, identifier, distinguer, acquérir, rappeler, reconnaitre.

8 façons d'apprendre, d'enseigner et d'évaluer. Helen McGrath Huit façons d'enseigner, d'apprendre et d'évaluer - 200 stratégies utilisant les niveaux taxonomiques des intelligences multiples

La compréhension C'est un niveau qui permet de conférer du sens au contenu présenté. C'est une transformation de ce qui a été appris sous une autre forme (interprétation, représentation...). L'information devient disponible pour une utilisation future. Comprendre, c'est être capable de percevoir la signification d'un élément donné. Exemple de verbes : Définir, Identifier, Distinguer, Acquérir, Rappeler, Reconnaître. On ne mémorise quelque chose uniquement si l'on sait à quoi cela va servir.

L'applicationElle se réfère à la capacité d'appliquer le matériel appris...

L'analyseElle est la capacité de distinguer les parties d'un tout, les relations entre elles. Il s'agit d'organiser les informations en catégories. L'apprenant doit être conscient de son acte cognitif.

Synthèse : La synthèse est la capacité à regrouper les catégories afin de former une représentation générale qui va être utilisée en tant que telle.

L'évaluation Elle est la capacité de juger de la valeur de la synthèse sur des critères spécifiques.Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

C'est un niveau où l'apprenant consolide ses pensées et devient plus réceptif aux pensées des autres. Pour parler à un enfant il faut parler de façon plus complexe que lui. Sinon on en fait un déficient mental.

EXERCICES INDIVIDUELSA l'aide d'une règle à mesurer, déterminer la longueur de la pièce dans laquelle vous êtes (APPLICATION)Quel est le 2nd article de la constitution ? Muni de copies des articles de la Confédération et de la Charte des Droits de l'homme, vous établirez une comparaison entre ces documents et discuterez des similitudes et des différences (CONNAISSANCES)Trouvez et écrivez une question pour chaque niveau de la taxonomie (ANALYSE)Reformulez en vos propres mots, la morale de la fin de la fable et expliquez là (COMPREHENSION)

CF Ancien document 1ère formation

Le tangramComment est-ce que vous savez si vous êtes dans la ZDP ou pas ?Comment le sait-on ?

Faire seul : on donne une tâche plus compliquée.La ZPD, C'est la différence entre ce que l'enfant peut faire seul et ce qu'il peut faire accompagné. Ce qu'il fait seul, il le fait enrichi de ce qu'il a appris à faire avec l'autre. Il est dans l'apprentissage dans la mesure où il est dans l'obstacle. Dans l'appropriation il y a effectivement ce que j'ai appris et ce que les autres m'ont fait comprendre mais je suis capable d'anticiper sur une difficulté supérieure.

Si l'enfant est en situation recherche. La médiation (interaction sociale)Vous dire qu'un enfant apprend dans la mesure où il n'est pas capable de maitriser tout seul ce qu'il apprend. Son niveau de gestion de savoir et de niveau cognitif il ne le maitrise pas. Il doit modifier sa structure cognitive et modifier son pattern tout seul. On ne modifie pas ses structures cognitives tout seul.

C'est quoi une fonction cognitive ? Ce qui sert à traiter les informations, la mémoire (aller chercher l’information…) tout le contexte cognitif qui permet de sa structure cognitive à modifier son pattern pour apprendre.

Les fonctions cognitives : savoir traiter l'information, tout le contexte cognitif.CF Valy

Faites-vous la différence entre la compétence et la performance ?

Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

Compétence : La performance est la mise en œuvre de la compétence ce n'est pas ce qui est visible. La compétence est infiniment supérieure à la performance. Sur le plan cognitif : quand un élève répond à un contrôle, c'est sa performance et cela n'a rien à voir avec sa compétence réelle. Pour répondre à la performance l'élève doit réduire son champ de compétence pour cibler la dde du contrôle. La tâche met en évidence des compétences cognitives qui seraient différentes sur une autre tâche. Quand un élève plante à un devoir ce n'est pas pour cela qu'il n'a pas compris.

L'analyse de la tâche (7 paramètres)A partir de la carte des clowns

Champ conceptuel référent - univers de

contenus

Jeu N

Champ conceptuel extrait

Cartes, planches, couleur, dessin,

orientation

N

Modalité de présentation

Planche, cartes N

Modalité de réponse Sur la planche NNiveau d'abstraction

du contenuPeu élevé N

Niveau de complexité (NB sources)

Couleur, position (orientation) 2 informations

O

Type de traitement (Séquentiel / simultané)

Séquentiel O

Alain MOAFaire le parallèle entre ces deux points : la taxonomie de Bloom (pyramide) et l'analyse de la tâche (ZPD) et garder l'idée de pattern... (puzzle) LIEN PERMANENTCF les clowns. 9 cartons il faut retrouver le carton qui correspond à une des images clown. Il faut globalement traiter les informations en même temps. Un élève de CP en difficulté, est-ce que par rapport au clown le jeu lui pose problème ?Pour que l'enfant soit dans sa ZPD il faut plus de oui que de non au moins 4. Il doit être dans le n + 1 sinon il n'est pas en apprentissage.

Quand on fait une analyse de la tâche. On fait l'analyse de la tâche telle qu'elle l'est.

Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

Tâche du SUDOKUAnalyse de la tâche, Demain, on va lister les fonctions cognitives, on va dévier sur la mémoire et l'attention, Liens entre les patterns, la taxonomie, les fonctions mnésiques et attentionnelles et la tâche à effectuer. Lecture du film : CREA

TANGRAMComment est-ce que vous savez si vous êtes dans la ZPD de l’élève ?

C’est la différence entre ce que l’enfant peut faire seul et ce qu’il peut faire accompagné. Ce qu’il fait seul, il le fait enrichi de ce qu’il a appris à faire avec l’autre. Il est dans l’apprentissage dans la mesure où il est dans l’obstacle. Dans l’appropriation, il y a effectivement ce que j’ai appris et ce que les autres m’ont fait comprendre mais je suis capable d’anticiper sur une difficulté supérieure.

Si l’enfant est en situation de recherche.

L’enfant peut être en ZPD et pas motiver à faire.

La médiation (interaction sociale).Un enfant apprend dans la mesure où il n’est pas capable de maitriser tout seul ce qu’il n’est pas capable d’intégrer. Il est dans un niveau de gestion cognitive et de savoir qu’il ne maitrise pas. Ce qu’on lui propose est à un niveau supérieur, il doit développer des compétences cognitives, modifier sa structure cognitive et modifier son pattern pour apprendre.

Les fonctions cognitives : savoir traiter l’information, tout le contexte cognitif qui permet de donner sens à un savoir. Quand on modifie le pattern on modifie les fonctions cognitives. Quand on demande à un enfant d’apprendre il faut être sûr qu’il ne le sait pas déjà et quelle fonction cognitive on veut mobiliser chez lui. Implicitement quand on demande à un élève de maitriser un savoir on lui demande de maitriser la fonction cognitive.

Un pattern, taxonomie, ZPDCf intervention de Pascale du 3/2/2012

Deuxième journée

Petit bilan Si vous aviez à partager l’information à vos collègues…

Concernant les patterns : Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

La connaissance, peut être invalide. Ce que l’on sait aujourd’hui peut être invalide demain. Le pattern est un environement qui peut être modifiéEn termes de connaissance, nous organisons les apprentissages, les manières d’être autour des connaissances et on va être de plus en plus bouleversés. Il y a de grandes résistances à ne pas vouloir intégrer. Ne rien vouloir changer est une psychorigidité. Les connaissances scientifiques évoluent très vite, il est nécessaire d’y faire face. Si on ne s’intéresse pas à comment fonctionne le cerveau on va dans le mur. Le cerveau fonctionne par analogie parce qu’elle fait écho à une autre, à quel pattern faisons nous référence…Donner le maximum d’information avant de commencer un apprentissage. Les gens disent « Freud a dit »… « oui mais moi je suis pas d’accord avec Freud » Il faut combattre l’étudiant qui se forge un pattern égocentrique, lui tout seul n’est pas d’accord avec un élément et cela ne suffit pas pour se construire un pattern. Il faut prendre connaissance de tout ce qui se dit pour se faire une opinion.

Le stressDans le cas du stress absolu, le cerveau est dans un système de défense primaire. La méthode du SPIN (sonia lupien, presse universitaire de St Hypollite « par amour du stress »)Une séance à faire c’est quoi pour toi le stress ? Les enfants partagent leur stress mais il ne faut pas à ce moment polémiquer en groupe sur ce que l’adulte entend. Selon ce qui est traduit par l’enfant et l’importance de ce qui est dit, on reprend plus tard.

Le rire fait baisser le taux de cortisol (hormone du mauvais stress)Travailler en 6eme sur le stress est un travail sur du long terme, une année n’est pas trop pour désengager un habitus.

Qu’est ce qui peut aider à faire changer les représentations sur l’élève dans les équipes ? Sans travail d’équipe ce n’est pas jouable.

- Concernant les fonctions du cerveau. Il y a trois fonctions, il ne fait qu'une chose... il est programmé pour apprendre. Survie, les émotions et enfin des apprentissages. Elles sont hiérarchisées sauf si on aborde un pattern que l'enfant connait bien. - Concernant la taxonomie et l'analyse de la tâcheBloom et Alain Moal. Il faut lier la taxonomie de Bloom et la ZPD pour cibler au mieux sa zone d'apprentissage en étant capable d'analyser les paramètres cognitifs.

Petit exercice sans consigne et sans aide, « chercher tout seul à comprendre ce qu’il faut faire à partir de l’image. Ensuite faire l’exercice et écrire une consigne ».

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Cet exercice est un sudokuPlacer 4x le rond rouge, 6x le rond bleu, 6x le rond jaune, 6x le carré rouge, 4x le carré bleu et 5 x le carré jaune

Beatrice. [email protected] pour commander le DVD de Pascale TOSCANI tiré du livre

Les fonctions sont gérées toutes en même temps mais on les appelle les unes après les autres.Le nombre de sources d’informations est à traiter en simultané ou en séquentiel. La vitesse de traitement de l’information se traite au-delà de la volonté

Vous allez faire la tâche ... prise de notes christine BaudellePuis vous allez :- faire l'analyse de la tâche

* univers de contenu : logique, déduction, organisation spatiale* référent : Sudoku* modalités de présentation : grille, jeu, papier, crayons de couleur* modalités de réponse : dessiner les formes et les couleurs* nombre de sources d'information : horizontalité, verticalité, forme,

couleur, traitement, des indices (compréhension de la négation, prise en compte des formes neutres, le critère d'une pièce et d'une place unique dans le rectangle de 6.)

* Type de traitement :(séquentiel ou simultané) Séquentiel-Pointer les fonctions cognitivesQu'est ce que doit savoir faire l'élève pour réussir la tâche ? Ou une autre forme de questionnement : qu'est ce que l'élève aura du mal à faire où peut-on faire l'hypothèse que certains traitements seront difficiles ?- Définir une consigne par niveau taxonomiqueJ'aimerais que vous puissiez définir une consigne par niveau taxonomique ? S'il est au niveau 1,2,3,... que peut-on lui proposer ? Les fonctions sont gérées toutes en même temps mais on les appelle les unes après les autres. Le nombre de sources d'informations est à traiter en simultané ou séquentiel. La vitesse de traitement se traite au - delà de la volonté.

Qu'est ce que l'attention ?Elle filtre et analyse les informations qui nous arrivent. Traitement des informations et trie. Dès lors que nous avons 5 sens et le cerveau va prendre les informations. C'est une vigilance. C'est un acte involontaire. C'est tout sauf faire attention. Lien indissociable entre les mémoires et l'attention. L'attention c'est tout le fonctionnement du cerveau Il y a eu un travail d'élagage. On ne gère pas les phénomènes d'attention. Le boulot de notre cerveau est de capter tout ce qu'il y a dans notre environnement. La concentration est un terme que l'on n'utilise pas en neurologie. C'est un terme français. L'attention n'est pas limitée dans le temps. Nous sommes Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

tout le temps sur le fonctionnement de l'attention. Le phénomène attentionnel c'est la mobilisation de l'ensemble de l'outillage du cerveau. Quand on dit qu'un élève a des difficultés d'attention cela ne veut rien dire. C'est un diagnostique médical. Il faut qu'il gère son attention en fonction de son système cognitif. Les phénomènes déclenchant, les stimuli. Attention intrinsèque et extrinsèque.

Exercices * Vous allez mémoriser ces 10 premiers mots et en même temps vous allez taper sur vos cuissesChat - tapis - antenne - lit - soulier - ciel - téléphone - arbre -poisson - ordinateur - La moyenne est de 7.

* Maintenant vous allez mémoriser ces dix autres mots en disant bla bla bla.Ordinateur - maison - perroquet - porte - étagère - tasse - stylo - tableau - maison - photographie - foulard - La moyenne est de 5.

* Encore une autre série de mots mais sans catégoriser. Chemin - clé - ampoule - sac - râteau - pantalon - escalier - baguette- fenêtre Beaucoup de 10. Moi j'ai été génée.

L'attention ... c'est tout faire sauf faire attention nous v'là bien. C'est le mécanisme neurologique le plus complexe. C'est un ensemble de processus cognitifs extrêmement complexes, c'st une manière de connecter le monde extérieur et intérieur.Mais il y a plein de manières d'être attentif. Ce n'est ni simple ni évident.Son rôle est de sélectionner et de privilégier les informations à traiter sur la base de leur nouveauté, leur pertinence et bien sûr, de notre motivation. Plus l'élève fait des choses identiques moins son système attentionnel ne fonctionne. La routine tue notre système attentionnel.Varier les approches, varier les supports. En termes de taxonomie de Bloom et fonction de notre pattern, on est capable d'utiliser des mots, des phrases nous sommes tout en haut. On leur demande de faire une pertinence. Les étapes pour qu'ils aillent dans le pattern il va falloir du temps. Il y a des nouveautés mais pas trop car s'il n'y en a trop l'enfant va se dégager.

La motivation Tout les enfants sont motivés mais s’il est dégagé, son cerveau ne se met plus en place. L'attention est indissociable de la perception et de la mémoire.Quand un enfant ou un adulte a des troubles de l'attention, il est bien difficile de savoir si l'origine des troubles vient de la perception de l'attention ou de la mémoire.En effet... si je traite mal l'information, est-ce parce que j'ai du mal à savoir ce qu'est une information nouvelle ? Ou est-ce parce que je ne sais pas comparer la nouvelle information que j'ai déjà en mémoire ? Ou même parce que je ne sais pas sélectionner une information ...Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

Quand il y a quelque chose qui bute cela signifie que son cerveau capte et travail.Le stimulus intervient quand on lance l'activité. L'attention est toujours en activité. L'attention c'est comme un TGV qui fait le tour du monde et parfois il s'arrête à une gare. Arrêter sur image, on oblige le système attentionnel à s'arrêter. Quand le prof parle tout le temps, il empêche le cerveau de s'arrêter. Il faut que le prof SE TAISE.

L'attention soutenue, la vigilanceC'est un état d'alerte qui nous permet d'être perceptifs aux informations. Elle varie selon l'heure, la condition physique, psychologique, la motivation, le contexte extérieur.Un pic en fin de matinée et en milieu de l'après midi.Les performances attentionnelles augmenteraient progressivement au cours de la semaine. Le blues du lundi.. c'est vrai aussi pour l'attention. Ce type d'attention peut être perturbé à cause de certains troubles psychiatriques, des lésions cérébrales, la prise de certains médicaments.Le trouble de la vigilance nuit à toutes les tâches cognitives, même pour les tâches les plus fondamentales, comme entrer en communication avec l'autre. * Question à propos du mercredi réintroduit dans le calendrier : Cela sera mieux pour les enfants. * Nous sommes dans le pays où il y a le plus d'heures dans une journée et le moins de jours travaillés sur l'année scolaire.

L'ATTENTION SELECTIVE L'attention sélective... sélectionne ! Mais pas n'importe quoi ! Elle sélectionne les informations que l'on juge pertinentes... Reste à s'entendre sur le pertinent ! L'attention sélective est donc un filtre qui aura pour rôle de transmettre les informations à la mémoire. Elle engage un travail important de distinction entre une information pertinente et non pertinente. Il faut, pour cela, inhiber les "distracteurs".On peut avoir une information avec un distracteur ... une chanson dans notre traite, un air de musique... Leur demander d'appeler les distracteurs et apprendre à les repousser.Si nos ados aiment travailler en écoutant de la musique ou regarder la télévision, ils doivent comprendre que l'énergie qu'ils donneront à mettre en place des filtres attentionnels, fera qu'ils auront d'autant moins d'énergie mobilisable pour traiter l'information.Il ne faut pas apprendre dans le bruit lorsque les enfants sont en "construction des apprentissages".Adulte, c'est différent. Notre cerveau dispose de filtres suffisamment puissants pour inhiber les distracteurs.Les enfants perdent l'épistémologie du savoir, ils surfent sur le savoir. Ils sont capables de contacter une cinquantaine d'informations mais ils ont du mal à créer des liens entre toutes ces informations. Il faut leur apprendre l'épistémologie du savoir.

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LA FLEXIBILITE ATTENTIONNELLEC'est notre capacité à changer notre cible attentionnelle. C'est une adaptation à l'environnement. Exemple : lors d'un repas, choix d'une conversation ou saut de puce sur plusieurs conversations. C'est aussi sur l'ordinateur, lorsque vous gérez plusieurs sources d'informations que vous descendez en bas de l'écran. Stéphan Bloco qui travaille sur ce thème là explique ce qu'ils font avec internet, leur cerveau sera collectif. Il y a un risque. Quand ils entendent cela ils sont atterrés. Cela devrait faire parti des dangers. Vous pouvez en avoir consciences ou ne pas en avoir conscience.Vous n'avez pas besoin de votre volonté pour éviter de tomber du trottoir, vous pouvez agir et remarque l'obstacle qui vous aurait fait tomber, bien plus tard.Vous pouvez aussi partager votre attention en deux tâchesMais pour cela pas besoin d'être super prof ou super cuisinier. Votre cerveau ne peut faire deux choses à la fois que si l'une des tache est prise en charge par votre mémoire procédurale qui requiert peu de ressources attentionnelles. Le cerveau hiérarchise les choses à faire.

C'est ce que l'on appelle l'attention diviséeLe but de l'apprentissage est d'automatiser le plus possible les tâches que nous devons réaliser pour qu'elles nécessitent le moins d'attention possible.L'attention est nécessaire à la perception, la compréhension la mémorisation.L'objectif de l'apprentissage est d'avoir le plus de chose dans le procédurale.Elle va sélectionner les info qui sont dans le procédurale. L'attention va favoriser ce qui est dans le procédurale. L'attention et la mémoire sont liées. L'attention qui sélectionne les infos travaille pour la mémoire à LT.Ce qu'il y a dans la mémoire procédurale ne se perd pas. Si c'est erroné cela va être difficile de changer. Il va y avoir du travail mais c'est possibleDès sa naissance le bébé oriente son attention de manière reflexe ou involontaire.L'attention volontaire ne s'acquiert que dans la deuxième année.Le facteur de l'attention est lié à la fois à des mécanismes biologiques, et à des mécanismes sociaux et psychologiques. L'attention "s'éduque" dès le plus jeune âge de l'enfant, il s'agit de l'aide à discriminer l'information à privilégier, en lien avec la maturation cérébrale.A 6 ans, un enfant en général dispose des ressources attentionnelles nécessaires pour apprendre. Pour garder une bonne performance attentionnelle, il faut pouvoir bénéficier de traitements de l'information nouveaux.Tout le monde peut avoir des troubles de l'attention, par exemple, c'est le cas quand vous oubliez un rendez vous important. La psychanalyse dirait que vous vous enfermez dans un conflit intérieur, c'es aussi vrai lorsque nous sommes surmenés.Lorsqu'il y a des troubles attentionnels important, chez l'ado ou l'adulte, sans raison psychologiques, l'hypothèse se tourne alors vers un dysfonctionnement cérébral.Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

* L'ordinateur est en train de modifier la neurogénèse des enfants. L'enfant devient une plante par rapport aux infos qui lui arrive. Comme il est inactif ce sont les informations qui captent le cerveau. On pique son psychique, leur espace disponible dans leur cerveau.

REFORMULATION DE L'ATTENTIONL'attention est le pré-requis de tout apprentissage Elle est indispensable pour apprendre.L'attention est en lien avec les automatismesPour éduquer rééduquer l'attention il faut être conscient de son déficitLa sélection des infos doit se travailler en amont du traitement ce qui veut dire que si vous dites aux élèves ce qu'il fat traiter avant qu'ils traitent, vous favorisez et la compréhension, et le remaniement des fonctions neurologique pour traiter la nouvelle information. Nous attendons souvent que l'élève fasse une synthèse des informations mais seuls,,, (peu) d'élèves pourvus de capacités attentionnelles très fortes, pourront le faire.L'élève ordinaire, lui a besoin.. de la synthèse avant de commencer. Cette base installée, cette facilitation du choix des informations pertinentes, leur permettra de gagner du temps sur la compréhension.On peut difficilement donner de l'énergie pour l'attention et la compréhension en même tempsDonner à l'élève tout ce qui est important de comprendre, lui donner au début. On doit donner les clefs du pattern pour que l'élève puisse réussir.L'attentionEndogène

* On dirige et maintient son attention sur un élément de l'environnementExogène

* Les stimulations viennent de l'extérieur, en dehors de tout effort conscient.L'audio visuel hypertrophie l'attention exogène au détriment de l'endogène. La conséquence de cela c'est que le cerveau modifie continuellement ses focalisations cognitives et ses engagements intellectuels. L'autre problème, c'est que le cerveau prend l'habitude de compter sur ces sollicitations pour relancer son intérêt et sa vigilance. L'enfant devient alors incapable de maintenir son attention par lui même. Il semble juste important de rappeler que les fonctions d'apprentissage et de mémorisation dépendent directement de l'attention. Lors de problème d'attention c'est donc tout l'appareil cognitif qui est touché. Ce problème d'attention exogène suppose une gestion des flux multiples et donc, une faible tolérance pour l'ennui... Cette attention éclatée est quasiment antinomique avec l'attention construire à l'école.ATTENTION aux sources que l'on utilise, prendre uniquement les sources

sures. Les neuro sciences sont vulgarisées. Fiche à faireL'attention est le pré requis de tout apprentissageFaire une synthèse demande une forte capacité attentionnelle

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Si on dit aux élèves de façon explicite ce que l'on cherche ce que l'on doit retenir, travailler, on facilite le geste attentionnel.On ne peut pas solliciter l'attention trop longtemps. Il faut varier les activités, prévoir des pausesIl est important de laisser du temps à l'élève pour intégrer seul, le nouveau savoir.Le silence du professeur est nécessaire pour la compréhension et la mémorisation.Pour augmenter l'attentionProposer un choix de supports, de contenus, de temps, travail en équipe, des projets.Personnaliser l'apprentissage, solliciter la mémoire épisodique, faire du lien avec les expériences de l'élève.Surprendre, dynamiser, veiller aux temps de pause.

LA MEMOIRELa mémoire est une situation dans laquelle nous retenons de façon volontaire ou involontaire, certains faits plus que d'autres.La mémoire..... encore un petit exercice.regroupement de lettres, des petits paquets et il faut les redonnerrhd, vtg,trt, ttv rsc mri cvp vts psv vdd , VSP, DRH, TGV, RTT. VTT, CRS IRM, PVC; SVT, SVPLa mémoire c'est cela. Donner du sens, transformer, restituer, faire des liens, catégoriser. Notre mémoire de l'implicite vers l'explicite, ce qui veut dire que nous avons une très grande partie de notre mémoire dont nous n'avons pas conscience 90 % et une toute petite partie de la mémoire explicite.La mémoire explicite : contient la mémoire sémantique et épisodique.La mémoire sémantique est celle que l'on utilise à l'école, les patterns, sont dedans, c'est la connaissance de notre monde. Notre MS est plus ou moins élaborée en fonction de nos patterns. ELLE dépend la mémoire explicite.La mémoire procédurale : elle nous est personnelleLa mémoire épisodique : Sur un même événement les gens n'en n'ont pas le même souvenir. Il est quasi impossible d'avoir la même mémoire d'un événement passé. Je peux retrouver consciemment des élèves. La MP est une mémoire des habitudes acquises que nous ne gérons plus. On ne dés-apprendra à parler, à conduire, ... ce sont les apprentissages premiers qui restent sceller dans notre mémoire. Quand on fait appel à la mémoire de l'enfant on fait appel à toutes ses mémoires. Nous vivons des événements dans un contexte particulier. Tout est très très lié. Il est même souhaitable quand on fait un cours de rappeler des histoires qui sortent du contexte pour favoriser la mémoire.Tout doit passer dans la MP, comme cela il y a de la place pour les nouveaux apprentissages. La répétition favorise la mémoire sémantique.Petit rappel concernant le processus d'apprentissage

Traitement de l'information

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Cognitif lent : conscience Analogique rapide : inconscientMémoire sémantique Mémoire procédurale

Mémoire épisodiqueLa MS être répétée.

Les trois mémoires sont très très liées. On traite les trois mémoires ensemble.

La mémoire c'est : MémoireDeux manièreS de rappeler l'info, explicite

impliciteDans trois blocs de mémoire Sémantique épisodique

Procédural

C'est l'analyse de l'erreur qui nous permet de lire la mémoire de l'enfant. Le jeu, l'imagination place les fonctions cognitives. Il faut prioritairement travailler cela à l'école maternelle.

ConclusionEt avec les élèvesLeur expliquer les différentes mémoires en jeu dans l'apprentissage. Un élève sait parfaitement sa leçon une heure après l'avoir apprise, mais il n'en aura retenu que 20 ou 50 % le lendemain.Un souvenir n'est pas un livre rangé sur un rayonnage mais un livre éclaté dont toutes les pages ont été éparpillées dan sle cerveau. Evoquer un souvenir, c'est le reconstituer en récupérant le plus grand nombre de pages.Il faut "apprendre" 6 fois en temps espacé pour que l'apprentissage s'installe.Plus on grandit, plus on est capable d'engrenger et de faire les rappels.La répétitions facilite la Mtion. Elle renforce la liaison entre les neurones.Analyser en profondeur l'information renforce sa consolidationLEs moyens mnémotechniques facilent la mémorisationLA technique de catégorisation facilite la mémorisationL'association facilite l'apprentissageLes info données en début de cours seront mieux mémorisées qu'à la fin. Donner la synthèse en début de cours. On se rappelle encore plus quand on a encodé au début.Il n'est pas toujours nfécessaire d'apprendre par coeur, car la simple utilisation fréquente d'une information, c'est à dire sa pratique régulièe, ralentit la dégradation de sa trace en constituant autant de répétition naturelles d'apprentissage.Pour apprendre intelligemment il faut comprendre : pour comprendre La trace mnésique d'une info est fragile tant qu'elle n'a pas été suivie d'un épisode de sommeil lors de la nuit suivante.Un cours appris le soir sera mieux mémorisé le soir que le matin.Les informations importantes doivent être dégagées des autres,Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91

les tableaux clairs , les photocopies aérées , propre.L'environnement visuel sonore, ne doivent pas être surchargés.Le nombre d'informations doit être calculé, l'environnement doit être sécurisant (parasites intérieur) le calme est nécessaire (parasites extérieurs)Je dois maitriser mes émotions pour permettre à la mémoire de travail de fonctionner.Si je ne réactive pas les informations elle seront perdues en grande partie.Si j'ai trop d'info à traiter, je serai en surcharge cognitive.Avant de commencer le traitement de l'info j'ai besoin de connaitre à quelle information déjà elle fait appel.

Compte rendu à deux mains… Valérie CHEDOZ – ddec91 et Christine BAUDELLE- ASH 91