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L’église tournée vers l’extérieur. Adapté de l’enseignement que Dennis McCallum un des pasteur et fondateurs de Xenos Christian Fellowship à Columbus (OH, USA) a donné à la convention « Evangelism the unexpected Adventure » en Juillet dernier et qui regroupait des auteurs comme Lee Strobel, Mark mittelberg etc.) NB : Par évangélisation les orateurs de cette conférence n’entendent pas un évènement comme une campagne d’évangélisation dans la rue. Mais principalement évangéliser dans nos relations avec notre entourage… NB2 : L’enseignement suivant est parfois incisif mais tellement vrai, et est comme un souffle d’air frais sur un sujet dont on a tellement besoin d’entendre parler et qui fait souvent grincer des dents. Cet enseignement m’a beaucoup encouragée. J’espère qu’il vous encouragera également. Ce soir je vais parler un peu de la différence entre une église qui est une église activement tournée vers l’extérieur, une communauté de personne qui sont excitées à l’’idée de toucher les autres par l’évangile © unexpresso.wordpress.com . Août 2014. Traduit et adapté avec l’autorisation de l’auteur.

unexpresso.files.wordpress.com€¦ · Web viewresponsabilité à nous, travailleurs ou responsables de ces groupes de tenter de rallumer le zèle et la joie de partager Christ. PARTIE

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L’église tournée vers l’extérieur.

Adapté de l’enseignement que Dennis McCallum un des pasteur et fondateurs de Xenos Christian

Fellowship à Columbus (OH, USA) a donné à la convention « Evangelism the unexpected

Adventure » en Juillet dernier et qui regroupait des auteurs comme Lee Strobel, Mark mittelberg

etc.)

NB : Par évangélisation les orateurs de cette conférence n’entendent pas un évènement comme 

une campagne d’évangélisation dans la rue. Mais principalement évangéliser dans nos relations 

avec notre entourage…

NB2 : L’enseignement suivant est parfois incisif mais tellement vrai, et est comme un souffle d’air 

frais sur un sujet dont on a tellement besoin d’entendre parler et qui fait souvent grincer des dents.

Cet enseignement m’a beaucoup encouragée. J’espère qu’il vous encouragera également. 

Ce soir je vais parler un peu de la différence entre une église qui est une église activement tournée

vers l’extérieur, une communauté de personne qui sont excitées à l’’idée de toucher les autres par

l’évangile , avec l’alternative : une église qui s’est repliée sur elle-même, une église qui a perdu cette

vision.

La différence est vraiment frappante. J’ai été responsable de beaucoup de groupes et j’ai vécu les deux. J’ai

été dans de nombreux groupes/églises qui se sont ensuite repliés sur eux-mêmes. C’est dur, c’est

douloureux quand cela arrive à une église…J’ai aussi été dans des églises de maisons ou des églises locales

qui sont à fond pour évangéliser, et adorent ça, et qui n’en ont jamais assez.

C’est de ce contraste que je veux parler ce soir. Et peut-être donner quelques pistes pour savoir comment

nous motiver et amener nos groupes à nous tourner vers l’extérieur. D’ailleurs tout groupe passe par

différentes phases et se retrouve un jour bloqué en termes d’évangélisation. Il est alors de notre

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responsabilité à nous, travailleurs ou responsables de ces groupes de tenter de rallumer le zèle et la joie

de partager Christ.

PARTIE 1 : UNE PRESCRIPTION BIBLIQUE

Tout d’abord, soyons bien clairs que la Bible nous appelle bel et bien à cela. Il ne devrait y avoir aucun

doute dans notre esprit. Je ne sais pas combien d’entre vous ici, lisez des livres chrétiens, magasines ou

trucs du genre. Mais l’idée que l’église devrait se focaliser sur l’évangélisation n’est pas une opinion

majoritaire parmi les chrétiens.

En fait les études menées par Pew, Lifeway et Barna montrent que la majorité des chrétiens

évangéliques aux Etats Unis disent ne pas avoir partagé l’évangile une seule fois dans l’année écoulée.

L’évangélisation n’intéresse pas du tout l’église en Amérique. Les livres … je parlais de cela avec Lee Strobel

(qui a écrit Case for Christ traduit en français sous « Jésus la parole est à la défense » et présent à la

conférence), les livres sur l’évangélisation ne se vendent pas. Ce n’est pas ce que l’église veut entendre en

Amérique.

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Et c’est un problème. Une partie du problème vient du fait que la majorité d’entre nous, ne sont pas

convaincus que Dieu nous appelle à cela. C’est faux, Dieu nous appelle vraiment à cela.

Jésus envoie le corps de Christ en mission :

Je vais me tourner vers quelques passages pour voir ça d’un peu plus près

- Jean 20.21 :

J’aime ce passage où Jésus revient vers les disciples après être ressuscité et leur dit «  La paix soit 

avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ».

Il fait le parallèle ici. « Comme dieu m’a envoyé c’est comme ça que je vous envoie… »

Pourquoi Jésus est-il venu ?

- Prenons Luc 19, 10 : « le  fils de l’homme est venu chercher ce qui était perdu ».

« Bien sûr que c’est pour cela que  Jésus est venu ! »allez-vous me dire. Jésus est venu pour la seule

et unique raison que que celle de gagner et sauver des personnes perdues, les êtres humains .

Or Jésus nous dit (Jean 20.21) : « comme le père m’a envoyé, je vous envoie ». Donc je crois que

cela veut dire que nous devons aller chercher et sauver ce qui est perdu.

- Jean 3.17: “ En effet  Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour 

que le monde soit sauvé par lui.”

Oui, on n’est pas là pour juger le monde, on n’est pas ici pour condamner le monde. On est là pour

secourir le monde.

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- Et qu’en est-il de Jean 10.10 ?

« Le voleur  ne vient que pour voler égorger et détruire ; moi je suis venu afin que les brebis aient la 

vie et qu’elles l’aient en abondance. »

La vie. Bien sûr ! C’est ce que Jésus amène aux gens. Et « tout comme le père m’envoie moi je vous 

envoie ». Nous devons aller et amener la vie aux gens, c’est ça l’évangile. La vie de Dieu

- Ou regardons encore cette citation de Paul, la meilleure selon moi ( 2 Corinthiens 5.19-20)

« En effet, Dieu était en Christ : il réconciliait le monde avec lui-même en ne chargeant pas les 

hommes de leur autres, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous sommes donc des 

ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu adressait par nous son appel, nous supplions au nom de 

Christ « soyez réconciliés avec Dieu ! ».

Etre des ambassadeurs, c’est à cela que nous sommes appelés. Je déteste lire des commentateurs

bibliques qui analysent ce passage et déclarent simplement « c’est la vision que Paul avait de lui-

même et des autres apôtres, comme s’il ne parlait pas des autres chrétiens ». C’est Faux,

complètement faux !

Le contexte immédiat de ce passage (note de la traductrice : une règle d’interprétation interpréter

dans le contexte du passage) est que « tous sont en christ et sont de nouvelles créatures » , le

contexte de notre passage c’est nous tous, l’église. Le corps du christ.

Et bien sûr, et c’est ce que je développerais dans mon atelier demain Dieu ne nous a pas envoyés

en solitaire. Il a envoyé l’église, le corps de christ, ensemble. Il nous a donné une direction mais

aussi la manière d’y arriver : en équipant le corps de christ.

Pour être une église centrée sur l’extérieur, les gens doivent être conscients et convaincus

qu’il faut sortir de soi-même et aller vers l’extérieur.

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PARTIE 2 L’EVANGELISATION DE NOS JOURS

Mais parlons un peu de l’état de l’évangélisation de nos jours, dans un contexte occidental et industriel (…)

C’est très difficile.

Je fais cela depuis longtemps et cela ne devient pas plus facile. Je pense qu’on est dans un champ

assez hostile. En fait, même si les gens veulent bien nous écouter, il y a une hostilité générale, une

certaine aversion.

Je crois aussi qu’on ne peut s’en prendre qu’à nous même. Je pense que les expériences malheureuses

de beaucoup de personnes avec des églises, ou des chrétiens bizarres ou encore le légalisme font que

les gens sont en général rebutés par le message.

J’ai été dans des pays où vous pouvez aller à la rencontre de gens et leur parler de Christ. Ils n’en ont

jamais entendu parler et ils ont hâte d’en savoir plus. Ce n’est pas comme ça ici en général. Mais peut-

être que c’est en train de changer.

Pourtant de nombreuses personnes rencontrent encore Christ.

Cependant, il y a des fruits en grand nombre. Rich. Mason, membre des églises Vineyard ,

partageait ce matin que son église voyait chaque année des milliers de personnes venir à Christ. Wow.

Dans pour une église locale. C’est fantastique. Un autre exemple, nous , dans nos groupes, nous avons

vu des centaines de conversions. Tous les jours on reçoit un ou plusieurs emails nous apprenant la

conversion de quelqu’un, et c’est excitant. Tout le monde est encouragé par ça.

Les fruits en évangélisation sont pour ceux qui ont vraiment cela à cœur.

Si c’est un truc qu’on fait de temps en temps, on ne verra pas de résultat. Il faut nous investir, il

faut y croire et le vouloir. Mais surtout, il faut semer abondamment. Dans la parabole du semeur, le semeur

ne jette pas une ou deux graines à droite ou à gauche, il sème beaucoup de graines. Nous savons que peu

de graines vont toucher le sol fertile et c’est pour cela qu’il faut en semer beaucoup. Pour que certaines

atteignent justement le sol fertile.

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Il est possible à une église repliée sur elle-même de changer de trajectoire. J’ai fait partie d’un groupe de

maison dans cette situation. On s’était tellement éloigné du but, qu’on ne savait même plus à qui partager

notre foi. On commençait à envisager d’arrêter notre groupe et de se joindre à d’autres groupes. On était

dans une impasse et on s’est mis à prier ensembles. On s’est mis à genoux pour prier. Et 6 mois plus tard

tout avait changé. On avait beaucoup de nouvelles personnes, et des gens qui venaient à Christ. C’était un

groupe d’adultes, pas des jeunes et on a tellement grandit qu’on a même planté une autre église. Les

choses peuvent changer !

Il y a un autre problème, si l’on veut porter du fruit. Gagner quelqu’un à Christ, n’est en fait que la

première étape. On ne verra pas beaucoup de croissance à travers l’évangélisation à moins de gagner les

batailles qui suivent. C’est un combat spirituel que de voir quelqu’un venir à Christ, mais ça amène à une

deuxième bataille qui est encore plus difficile : la transition de quelqu’un qui vit pour lui vers quelqu’un qui

est prêt à devenir un disciple engagé. Selon des études, plus de la moitié des gens qui viennent à Christ, ne

font pas le pas suivant de devenir disciple. Cette moitié à tendance à partir à la dérive et à s’évaporer dans

la nature. Si on ne gagne pas cette deuxième bataille, on ne verra rien se produire au long terme. Cela

implique de suivre les gens au long terme. C’est aussi difficile et important que les efforts d’évangélisation.

Alternatives à l’évangélisation

Quelle alternative avons-nous si on n’évangélise pas ? Si c’est difficile, qu’allons-nous faire à la

place ?

- On pourrait se tourner vers un spirituel « érotique » ? Chercher des moments forts avec le Saint

Esprit ? Voir si on peut avoir de nouvelles expériences spirituelles?

- Allons-nous commencer à prêcher un évangile social ? Est-ce qu’on va juste être des gens « bien » ?

Est-ce qu’on va seulement habiller, aider, guérir les gens, ou les nourrir et pourtant les laisser aller

en enfer ? Ce n’est pas assez !

- Ou peut-être qu’on pourrait commencer un club biblique où on pourrait discutailler entre nous

pendant des heures et des heures de points de doctrine ? Tout mais pas ça !

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Et si… et s’il n’y avait pas d’alternative ? On pourrait le formuler ainsi, l’alternative à une église qui

évangélise c’est la mort… la mort d’une église locale.

Une fois que la vie qui coule des nouveaux chrétiens disparaît, on se trouve réduit à astiquer

l’argenterie. C’est comme si on était sur le Titanic. On a heurté l’iceberg, on coule, mais au moins tout

sera propre et étincelant. Tout le monde astique le cuivre sur un bateau qui coule. Cela ne sert à rien !

Quand on devient un groupe replié sur nous-mêmes et que nous avons perdu ce contact, que nous

n’avons plus aucune idée de comment partager notre foi, alors on a de gros ennuis spirituellement.

Et tel est le cas parce qu’une énorme partie de l’impulsion pour la croissance spirituelle personnelle

vient de la nécessité d’aider le nouveau flux de personnes. S’il n’y a personne de nouveau, il devient

vite évident, qu’il n’y a pas besoin de nouveaux responsables, et de toute façon il y a d’autres

personnes plus avancées que nous qui sont là pour s’occuper de tout. Le groupe devient mort, il n’y a

plus d’excitation… La vie chrétienne que nous menons devient une distorsion massive de ce qu’elle est

vraiment. Si nous sommes dans cette situation, nous devrions être déprimés. Si nous sommes dans

cette situation, nous devrions souffrir ensembles et venir devant dieu et n’avoir aucun repos jusqu’à ce

que le vent tourne et que nous voyions à nouveau des gens venir à Christ dans l’église […]

Au travers des années, j’ai vu très peu de groupes (j’en supervise une centaine) ne pas porter de

fruits quand ils ont cela à cœur et qu’ils sont actifs pour partager leur foi. Au contraire, ces groupes

grandissent et voient des gens venir à Christ. Tous les groupes n’ont certes pas les mêmes fruits,

mais il y a une réelle croissance pour les groupes qui veulent cela de tout leur cœur.

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PARTIE 3 LE PRIX A PAYER

Si nous voulons une église tournée vers l’extérieur, il y a un prix à payer. Il va falloir

accepter de laisser de côté nos habitudes évangéliques. On ne peut pas à la fois s’accrocher à nos

vieilles traditions chrétiennes et en même temps s’attendre à voir beaucoup de gens post-

modernes venir à Christ.

Les gens sont contre la religion, c’est-à-dire le traditionalisme. Et les traditions ne sont pas

bibliques. Paul voulait être tout pour tous, il est sorti de sa tradition rabbinique pour les Grecs. Il

agissait comme eux, sans le pécher et le libéralisme qui allait avec.

- Pas de politique :

On va devoir abandonner nos conversations sur la politique ou l’identification à un parti politique.

Si vous avez à cœur d’être une église qui va vers les autres, et que vous vous déclarez ouvertement

appartenir à telle ou telle mouvance politique, vous venez d’éliminer la moitié ou une bonne partie

de votre champ de mission ! Car maintenant cela veut dire que quelqu’un doit abandonner son

identité politique pour venir à Christ ! Ce n‘est pas normal ! Il faut laisser ça hors de l’église. Vous

pouvez parler de politique, mais pas dans l’église !

- Langage : Il va falloir également abandonner notre langage chrétien et notre langage politiquement

correct. Il faut laisser de côté notre tendance à être choquées si on entend des choses profanes,

dérangeantes ou carrément sales ! Ce n’est pas la fin du monde !

Il faut qu’on soit prêt à se mélanger avec de vraies personnes, pas des personnes chrétiennes qui se

comportent comme des chrétiens. Et c’est le prix que nous devons être prêts à payer.

- Moins sensibles : Il faut aussi être prêt à être moins ‘sensibles ». Il faut se préparer à voir ou

entendre des choses qui vont nous faire bouillir. Il ne faudra pas le laisser paraître parce que nous

devons aimer les autres comme Jésus l’a fait à la fête de Matthieu. Imaginez ce qui devait se passer

à cette soirée où il y avait des collecteurs d’impôts, des prostituées …

- Contres attaques : Il faut également être prêt à rencontrer des attaques de la part de l’ennemi.

Décider de réintégrer l’évangélisation dans son église, c’est comme si on présentait une cible à

l’ennemi et qu’on lui disait « Hé Satan ! Par ici ! Qu’est-ce que tu vas faire ? » C’est exactement ce

que l’on fait quand on décide d’évangéliser. Et il va y faire quelque chose ! Ça c’est sûr !

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- Se préparer à avoir le cœur brisé : Préparez-vous également à avoir le cœur brisé. Vous

commencez vraiment à vous attacher à quelqu’un à qui vous partagez votre foi depuis des années.

Il semble tout d’un coup plus à l’écoute et curieux et du jour au lendemain c’est « non merci » et

c’est fini. Ca brise le cœur ! Cela peine beaucoup ! Je me demande si ce n’est pas pour ça que

beaucoup de gens laissent cela de côté. Peut-être qu’ils se disent « si je m’implique je vais être

blessé ». Et ils veulent se protéger. Oui, mais il me semble que le prix n’est pas si élevé que ça.

Quel est le pire qu’il puisse vous arriver ? Etre blessé par quelqu’un ? Mais leur problème à eux,

est bien pire que le nôtre ! Ils ne connaissent pas Dieu. Ces deux choses ne sont pas à égalité.

PARTIE 4 : LES AVANTAGES DE L’ EVANGELISATION

Il y a également beaucoup d’avantages à avoir une église qui évangélise.

- La Vie :

La vie coule dans tout le groupe en conséquence de l’évangélisation. Si vous avez déjà été

dans un groupe, ou une église de maison, et vu une nouvelle personne devenir chrétienne, vous

avez pu voir que le groupe entier devient plus vivant. Tout le monde est excité à l’idée d’être là. Il

faudrait avoir un cœur très froid pour ne pas être content de cela. Les questions que les nouvelles

personnes amènent, nous font courir vers des livres pour nous aider à y répondre. Etudier devient à

nouveau passionnant, on n’est plus juste entre nous, des vieux croyants qui nous disons des choses

que tout le monde connait déjà. Le nouveau croyant donne un regain d’énergie et répond au

pourquoi nous devons étudier la parole : il y a des nouvelles personnes qui ne savent pas ça et elles

ont besoin d’entendre la parole de dieu

Et le groupe grandit. Bientôt il n’y a plus assez de chaises, ça ne va plus. Ca ne devient plus

possible. Les personnes qui avaient l’évangélisation à coeur finissent par ne plus supporter cela et

en concluent qu’ils ont besoin de nouveaux responsables pour soutenir la création d’un nouveau

groupe. Même s’il le faut, ils le feront eux-mêmes ! Ils deviennent volontaires pour s’équiper et

volontaires pour devenir responsables de groupe.

- Vision :

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Assister à ce processus nous donne une vision et un but. Assister à cela nous fait nous

projeter et conclure : « dieu est vraiment à l’œuvre là ». Et il n’ y a vraiment rien de mieux pour un

vrai chrétien, que de savoir qu’il participe à quelque chose d’incroyable que Dieu est en train de

faire.

- Occupation.

On risque de devenir plus occupés. Et j’aime être occupé surtout pour quelque chose qui

en vaut la peine ! C’est une chose que d’être occupés par des trucs qui ne font aucune différence et

qui sont juste occupants. Mais être occupé par des choses qui ont vraiment de l’importance, c’est

ça c’est quelque chose ! Je déteste les églises endormies, je préfère bien mieux être dans une église

où les gens se plaignent d’être occupés.

- Prier va devenir plus urgent et important que dans une église repliée sur elle. Quand on

évangélise il y a des combats spirituels à mener et ils se combattent en prière. On va devoir se

retrouver pour prier.

Prier, c’est si difficile. Notre esprit divague, c’est dur d’être régulier, et on est par nature centrés

sur nous-mêmes. On est distraits. On va donc avoir besoin de nous retrouver en groupe pour

pouvoir continuer à garder ensemble nos yeux fixés sur notre but et prier pour que des personnes

entrent dans le royaume de Dieu.

- Croissance : nous verrons aussi une croissance interne pas seulement externe. Les gens finissent

par sentir leur côté charnel et leur besoin d’avancer « il faut que j’arrête de faire n’importe quoi 

avec Dieu, il faut que je prenne ça plus au sérieux  parce qu’il y a de jeunes chrétiens ici qui 

dépendent de moi comme si je savais mieux qu’eux. » Et la grandir devient impératif. Un sentiment

général de réalité s’installe. On ne fait pas semblant, c’est bien vrai ! C’est bien en train de se

produire ! Quel sentiment !

Alors que dans d’autres églises, les paroles sont là mais on ne voit rien se produire. On dirait que ce

n’est pas réel.[…]

-Evangélisation: Quand un groupe comprend l’importance de l’évangélisation et s’y met, ce qui se

produit c’est …. encore plus d’évangélisation !

Les nouvelles personnes qui arrivent ont des cercles d’amis qui vont être choqués d’apprendre que

leur ami est devenu chrétien. Et ils vont avoir des portes grandes ouvertes. D’ailleurs on va pouvoir

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rencontrer leurs amis aussi. On se rend compte que les opportunités se multiplient dans des

situations comme ça. Très vite vous allez être dépassés par les opportunités !

Et c’est un des avantages de se tourner vers l’extérieur. C’est de mieux en mieux !

- But et unité dans l’église

C’est biblique. Ce n’est pas la seule chose qui permette à l’église d’être unie. Paul nous donne 7

raisons en Ephésiens 4. On a beaucoup de bases pour l’unité. Mais Paul nous enseigne qu’un

aspect clé pour expérimenter l’unité ensemble, c’est notre unité de but. Atteindre les gens pour

Christ.

Philippiens 1.27 : » j’entendrai dire de vous que vous tenez ferme dans un même esprit, combattant 

d’un même cœur pour la foi de l’Evangile »

Qu’est-ce que cela veut dire « se battre » ? Paul veut dire que les chrétiens se battent contre

l’ennemi qui essaie de contenir l’évangile et qu’ils se battent pour essayer de le répandre. Il

souhaite que les chrétiens tiennent ferme, ensembles, dans un même esprit.

Et qu’est-ce que c’est bien, d’être dans un groupe avec des gens qui comprennent ça : on est là-

dedans ensembles !

Et en Philippiens 2.2 Paul dit : « rendez ma joie parfaite en vivant en plein accord. Ayez un même 

amour, un même cœur, une unité de pensée. » C’est la vision de Paul pour l’église de Philippe, Paul

leur dit « je veux entendre les autres dire ça à votre propos les gars » car c’est de l’évangélisation

dont il parle selon le contexte du passage !

PARTIE 5 COLOSSIENS 4 ET PISTES POUR SE METTRE EN MARCHE

VERS PLUS D’EVANGELISATION

Parlons un peu de ce qu’on peut faire pour atteindre notre but : comment voir notre groupe en marche

vers plus d’évangélisation.

Faisons un petit survol de Colossiens 4, qui est selon moi le meilleur passage sur l’évangélisation de tout le

nouveau testament

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« Persévérez dans la prière, veillez-y dans une attitude de reconnaissance. Priez en même temps 

pour nous, que Dieu nous ouvre une porte pour la parole afin que je puisse annoncer le mystère de 

Christ, à cause duquel je suis emprisonné, et que je le fasse connaître de la façon dont je dois en 

parler.

Conduisez-vous avec sagesse envers les gens de l’extérieur et rachetez le temps. Que votre parole 

soit toujours pleine de grâce et assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à 

chacun.» Colossiens 4.2-6

Voilà le conseil de Paul sur le sujet :

a) Priez. Remarquez que c’est ce qui vient en premier.

Evangéliser par la prière

b) Vivez avec sagesse.

Evangéliser par notre manière de vivre

c) Notre parole.

Puis Paul parle de notre conversation. Evangéliser par nos discussions.

Voilà trois manières d’aborder l’évangélisation. Et l’ordre n’est pas mauvais quand on y réfléchit ! Il ne

serait pas bête de suivre cet ordre-là. C’est probablement un peu chronologique.

Voyons chaque point en détail.

o Priez.

o Tout d’abord Paul nous dit de persévérer dans la prière. Ce n’est pas une prière impulsive

dont il parle comme celle que l’on pourrait faire si la police nous flashait pour

dépassement de vitesse.

C’est une prière disciplinée. C’est le type de prière où on a besoin d’être à plusieurs pour

prier plus longtemps et pour rester centré sur notre but. C’est une prière d’intercession,

orientée vers le service. J’en parlerais plus en détail demain pour ceux que cela intéresse.

Romains 12 nous demande d’être joyeux, patients dans les afflictions et fidèles en prière. © unexpresso.wordpress.com . Août 2014. Traduit et adapté avec l’autorisation de l’auteur.

Evangéliser par la prière, selon Paul, c’est être vigilant. Paul parle ici de sensibilité

spirituelle. Le contexte dans lequel se passe l’évangélisation, c’est l’activité de l’ennemi de

Dieu. Il faut donc être vigilant et observer les agissements de l’ennemi ou sentir une

ouverture quand elle se présente… C’est en prière que nous tentons de développer cela.

C’est être à l’écoute en prière. On vient devant dieu pour prier pour nos amis non

chrétiens et on lui demande : « que dois-je faire maintenant ? Aide- moi à comprendre ce

que je vois chez mon ami. »

Paul dit également d’être joyeux. Etre reconnaissant cela veut juste dire introduire la foi.

Quand nous avons la foi, quand nous croyons ce que dieu nous a dit dans la parole, on est

reconnaissants. Quand nous croyons que nous avons une incroyable opportunité de

participer au plus grand projet qui ait jamais existé dans l’histoire de l’humanité et que

nous pouvons participer au changement du cours de l’histoire, nous serons reconnaissants.

Quel honneur et quel privilège de pouvoir faire cela. Merci Seigneur ! Et en remerciant

Dieu, on se rend davantage compte de pourquoi on peut être reconnaissant ! Par

conséquent nos prières changent. On perd ce ton plaintif et notre prière devient une prière

victorieuse. Et on aura besoin de cela.

Et Paul ajoute ; priez pour nous. Il demande la prière d’intercession pour eux et pour lui. Il

pense que ça va faire une différence, alors qu’il est à Rome en prison. On sait qu’il

témoignait activement à ses gardes prétoriens. Il se prépare à continuer de témoigner et

notamment devant César. Il l’a bien fait entendre. En Philippiens 1 il demande qu’il prie

pour qu’il soit zélé quand il y ira.

o Une des choses pour laquelle Paul demande de prier, c’est que Dieu ouvre une porte pour

le message.

Ouvrir des portes, c’est une des choses que la prière d‘un groupe permet. On vient devient

dieu et on dit «  Dieu on ne sait pas à qui parler ou bien où aller. Est-ce que tu veux bien 

nous ouvrir des portes ? » Une porte ouverte qu’est-ce que c’est ? C’est quand Dieu guide

des croyants vers une personne qui est réceptive. Et c’est un incroyable avantage si on a ça.

Vous parlez à quelqu’un et dieu vous a amené vers elle parce qu’il sait que cette personne a

soif. On lit dans un passage célèbre de 1 Samuel que «  dieu ne voit pas comme un homme 

voit. Il ne regarde pas à l’apparence, il regarde au cœur ».

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Dieu sait exactement ce qui se passe dans le cœur des gens. Et il y a des personnes qui

adoreraient savoir qu’ils peuvent connaître Dieu par Christ, si seulement quelqu’un le leur

disait. Mais comment trouver ces personnes, et il y en a probablement des milliers dans

notre ville ? Nous pouvons demander à dieu de nous les montrer ou de nous amener vers

elle.

N’était-ce pas alors que Pierre était en train de prier que dieu lui a donné une vision

d’animaux qui descendaient du ciel ? Dieu avait déjà envoyé des gens de la maison de

Corneille pour aller à la rencontre de Pierre. Dieu travaillait déjà chez Corneille, il lui avait

montré comment trouver Pierre. Dieu travaillait aussi chez Pierre pour lui dire d’aller chez

Corneille. Dieu organise tout. Ça, c’ est la marque que Dieu agit. C’est comme cela qu’il agit

souvent. On entend souvent ce genre d’histoire.

J’ai un exemple récent d’une fille d’un de nos groupes. Elle se rendait chez ses parents

qu’elle n’avait pas vus depuis quelques temps et elle est tombée sur une fille de son

quartier qu’elle n’avait pas vu depuis le collège. Donc elles discutent , puis notre amie dit à

la fille « ah il faut que j’y aille » et la fille lui demande : « tu vas où« ? « à une étude 

biblique ». Son amie répond «AH mais je voudrais  vraiment aller à une étude biblique ! » .

Vraiment pas mal ! Dieu les a fait se rencontrer. Cette fille est venue à une étude et elle

était super contente d’entendre la parole de dieu.

Et l’eunuque Ethiopien alors ? Il était seul sur son charriot et lisait quoi ? Esaïe 53 ! (parmi

tous les passages bibliques c’était justement celui-là qu’il lisait) Et Dieu télé transporte

Philippe là-bas, Philippe va vers lui et lui demande « tu lis quoi ? » Le mec lui dit « je ne 

comprends pas ça, tu peux m’expliquer ? »

Wow ! N’importe qui pourrait évangéliser dans cette situation ! C’est une occasion de

malade. Et Dieu fait vraiment ce genre de choses

Que dire de la femme samaritaine? Jésus envoie ses disciples en ville, et il se met à attendre

au puit. Attendre quoi ? C’était cette femme qu’il attendait. Il savait qu’elle allait venir. Il est

écrit ‘Jésus du passer par la Samarie » Pourquoi passer par la Samarie ? Ce n’était pas par-

là que les Juifs passaient normalement à l’époque. S’il devait passer par là c’est qu’il devait

y rencontrer quelqu’un. Dieu avait organisé une rencontre. Il savait qu’il allait toucher cette

femme et qu’ainsi beaucoup viendraient à croire.

Dieu organise ce genre de rendez-vous.

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Paul en Actes 16, fait un rêve une nuit et voit un Macédonien qui le supplie « viens en

macédoine et aide-nous » ? C’est ce qui l’a amené à Thessalonique, de Philippe et aux

églises là-bas.

Dieu dirige l’Eglise. Et c’est ce qui va arriver à des gens qui prient. Il faut donc que nous

venions devant Dieu en s’attendant à ce qu’il nous ouvre des portes. Cela fera une grande

différence !

o Ensuite Paul dit « priez pour que je puisse parler clairement’. Il faut prier pour que Dieu

nous donne une clarté dans notre intelligence. Je ne sais pas si vous avez déjà vécu ça.

Vous parlez à quelqu’un, vous essayez de partager l’évangile et tout d’un coup il y a des

trucs super qui vous viennent à l’esprit. Vous vous rappelez de passages ou de trucs et vous

vous demandez d’où tout ça vient. Ça, c’est le Saint Esprit qui donne un coup de boost à

votre intelligence et vous êtes très étonnés que ça se soit si bien passé. C’est exactement

ça quand dieu nous aide à parler.

o On peut également prier pour que Dieu appuie ce que l’on dit dans l’esprit de l’autre. On

a beau expliquer l’évangile à quelqu’un, ça peut lui passer au-dessus de la tête. Mais le

message peut transpercer le cœur quand dieu appuie notre témoignage de sa puissance.

Dieu peut faire cela. Dieu doit oindre notre parole de puissance spirituelle.

Et d’ailleurs, on remarque dans beaucoup de passages de la Bible, des gens profondément

touchés en entendant quelqu’un parler. Ils savent que la personne qui parle a raison. Et

c’est vraiment quelque chose de spécial. C’est Dieu. C’est le seul qui peut nous donner cela.

Ça peut donc être une bonne idée que de se mettre à prier. Ça nous aiderait beaucoup si on

veut évangéliser !

Prier… c’est bien de commencer par cela. Avec mon groupe « mort » on avait décidé de

prier. C’était la seule chose qu’on pouvait faire. On n’avait personne à qui parler. On

tournait en rond depuis trop longtemps, la seule chose qu’on pouvait faire c’était de nous

tourner vers Dieu.

Et on a commencé à se retrouver pour prier, on a fait une liste de nom, de gens qu’on ne

connaissait pas forcément beaucoup, un voisin ou un collègue, le pompiste à la station-

service. Bref ,on s’était dit «  commençons à prier pour des gens en particulier « et c’est ce

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qu’on a fait. Certains finirent par devenir chrétiens et bizarrement on a vu d’autres

personnes arriver alors qu’on ne priait pas pour elles.

Mais Dieu tient compte du fait que l’on prie, je pense que ça a de l’importance, il veut que

nous fassions cela avant de nous ouvrir des portes.

La plupart de nos groupes se retrouvent régulièrement pour prier pour ça en particulier.

Certains de nos groupes ne font pas ça. Et quand on compare comment les groupes se

portent il n’est pas surprenant de voir que les groupes qui prient régulièrement vont deux

fois mieux que les autres. (et d’ailleurs je suis surpris que ce ne soit pas 4x mieux)

Pourquoi est-ce que nous souffrons dans l’évangélisation ? Peut-être que Jacques a la

réponse « vous ne recevez pas parce que vous ne demandez pas ». Ça, ça pourrait être

gravé sur beaucoup de pierres tombales spirituelles de chrétiens « il ne recevait pas parce 

qu’il ne demandait pas . RIP.»…

Parlons maintenant de l’évangélisation par nos vies

o Le témoignage de notre vie

En fait par-là, on parle de témoigner à travers son intégrité et son amour. C’est à dire d’être

quelqu’un qui vit devant le monde qui le regarde, et là je repense au titre d’un livre de Francis

Schaeffer (« the church in front of the watching world »), quand il est sorti j’étais à la fac, et je me

disais oui on nous regarde. On nous observe, nous les chrétiens.

Certaines personnes sont hostiles, peut –être même des gens de notre famille et ils nous observent.

Dieu n’a pas encore dit son dernier mot. Parfois des gens qui ont de la famille hostile au message, qui

détestent qu’ils soient devenus chrétiens, il leur faut des années pour commencer à être plus ouverts

et réaliser «  il s’en sort très bien, bien plus que moi, il a quelque chose, peut-être que ce n’est pas 

qu’une passade ». Et ils s’ouvrent alors et ensuite des membres de notre famille viennent à Christ.

C’est grâce au style de vie des croyants que cela arrive.

Je déteste entendre ou apprendre qu’un groupe de notre groupe d’églises est considéré comme

odieux, et abrasif. J’ai déjà vu des voisins écrire des lettres pour se plaindre de groupes de chrétiens.

C’est affreux et il faut que l’on combatte cela avec tout ce que l’on a !

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On vit devant un monde qui nous observe. Il faut qu’on réalise que nous représentons Dieu ici.

Quand on fait un doigt d’honneur dans les bouchons ou qu’on soule un pauvre serveur parce que rien

n’est assez bon pour nous, il faut que l’on réalise qu’il y a quelque chose de plus important ici que

comment on se sent à ce moment précis.

La Bible nous enseigne que nous devons démontrer l’amour de dieu soit en aimant les gens de

l’extérieur mais aussi entre nous chrétiens. Et je suis sûr que vous connaissez bien le passagede Jean

13, où Jésus dit «  je vous donne un nouveau commandement aimez-vous les uns les autres comme je 

vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. C’est à cela que tous reconnaitront que vous 

êtes mes disciples si vous vous aimez les uns les autres. »

Se retrouver dans un groupe de chrétiens qui ont investi dans une profondeur relationnelle et un

amour ensemble, c’est vraiment agréable. Tout le monde peut le sentir et le voir car ce n’est pas

normal. Ce n’est pas ce qu’on voit d’habitude dans un groupe. Et cela amène des questions urgentes

« comment est-ce possible » « qu’est-ce qu’ils ont ? »

Plus tard dans le passage de Jean 17, Jésus prie et dit « Je ne prie pas pour eux seulement (disciples) 

mais encore pour ceux qui croiront en moi à travers leur parole, afin que tous soient un comme toi, Père 

tu es en moi et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous pour que le monde croie que tu 

m’as envoyé. »

Il y a un autre livre qui m’a beaucoup influencé quand j’avais 19 ans, c’est aussi de Francis Schaeffer. Il

s’intitule « la marque du chrétien ». C’est un tout petit article, mais vraiment excellent. Francis

Schaeffer remarque, que basé sur la logique de ce que Jésus dit ici, si nous n’avons pas un amour

visible les uns pour les autres, le monde peut donc en conclure que le Père n’a pas envoyé le Fils ! C’est

assez pressant !

Il est très important que nous construisions un certain niveau de relations communautaires, et que

nous apprenions à nous aimer les uns les autres, l’avenir de personnes, leur destin éternel pourrait

dépendre de cela.

Si on est chacun dans notre coin, si on ne se connaît pas ou ne s’aime pas, et si on ne veut rien

changer, si on parle derrière le dos des autres, …nous avons un sérieux problème! Il faut nous

repentir. Et comprendre l’urgence de se faire aider. Si vous ne savez pas quoi faire. Il faut tout d’abord

chercher de l’aide, il faut se faire conseiller. Et il faut aller réparer ces relations. Il faut faire quelque

chose pour restaurer cette unité vitale qui est tellement essentielle…

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Si jamais on réunissait un groupe de nouveaux croyants. Et si on leur demandait de donner leur

témoignage. 8-9 personnes sur 10 dirait probablement, « j’ai senti l’amour dans ce groupe, c’était un 

truc vraiment viscéral. « Il y a sans doute d’autres trucs mais ils ont senti cet amour.

C’est si vous avez cela, l’amour, que vous verrez l’évangélisation se développer dans votre église. Mais

on ne peut pas faire semblant.

Jésus dit en Matthieu 5 qu’on est la lumière du monde et qu’on ne devrait pas le mettre sous un

boisseau. Il faut le mettre à l’évidence pour que tous voient nos bonnes œuvres et glorifier dieu qui est

au ciel… Je me rappelle que je passais complètement à côté de cela les premières années où j’ai

commencé à lire ma bible. Je connaissais la partie sur » laisser sa lumière briller » mais j’avais zappé

que cela se faisait par nos bonne œuvres. Car c’est dans ce contexte que Jésus dit « que votre lumière

brille ». C’est être quelqu’un que les gens considèrent comme vraiment bon. Etre plus gentil, plus

aimant, plus à l’écoute que les autres. Et cela attire, les gens veulent en savoir plus.

Parlons maintenant de l’évangélisation à travers notre parole.

o Témoigner dans nos conversations

Dans notre texte de Colossiens 4, voyons le dernier verset

« Que votre parole soit toujours pleine de grâce et assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il 

faut répondre à chacun. » Colossiens 4.6

Ça veut dire quoi « pleine de grâce ». Est-ce, comme le disent certains commentateurs, il faut que nous

ayons un discours agréable, qu’on se comporte de manière courtoise ? Qu’on soit accueillant, qu’on ne

juge pas quand on parle aux autres ? On pourrait l’entendre comme ça.

Ou alors, comme l’entendent d’autres commentateurs bibliques, dire que notre parole doit toujours

être pleine de grâce, c’est dire que quand on parle de choses spirituelles, on est centré sur ce concept

de la grâce ? Qu’on trouve des moyens de parler de la grâce des qu’on aborde un sujet spirituel ?

Ce message de la grâce est très important !

« Assaisonné de sel », c’est ce qui va rendre le message acceptable quand on parle de grâce.

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o Partager l’évangile

Je pense que si vous voulez vous mettre en marche avec votre groupe vers plus d’évangélisation,

qu’il faut que les gens soient capable d’énoncer clairement la bonne nouvelle et de le faire sans

partir dans tous les sens. Ils devraient être capables de détailler les bases de l’évangile, la bonne

nouvelle.

Je sais que certains d’entre vous ce soir pourraient ne pas être croyants. La bonne nouvelle,

qu’est-ce que c’est ?

Dieu vous aime. C’est la première partie. Dieu vous aime et il veut être avec vous. Il veut être

avec vous pour toujours. C’est ce que la Bible enseigne. «  Car Dieu a tant aimé le monde … ».

Jean 3.16

Dieu vous aime. Mais il y a un mais. Il est aimant mais il est aussi un Dieu juste. Il est un dieu de

justice. Il n’est pas seulement le créateur de l’univers mais il en est aussi le juge. Il ne peut pas

juste regarder ailleurs et prétendre que tes mauvaises actions ne se sont jamais produites juste

parce que c’est toi. Il ne va pas regarder seulement quand ce sont des personnes comme Adolf

Hitler et juger ce qu’il a fait, mais pas juger ce que tu as fait toi. Tu n’es pas spécial. On a tous fait

des choses mauvaises. On a tous fait du mal intentionnellement. On savait que c’était mal, mais

on l’a quand même fait. Et on l’a fait plein de fois. On est coupable. Et ça c’est une barrière entre

nous et Dieu. Mais le troisième point est que Dieu a fait quelque chose pour ça. Dieu a vu ce

dilemme. C’est le dilemme des Ecritures. Comment est-ce qu’un Dieu saint et juste peut –il

s’approcher de ses créatures pécheresses et obscènes… même s’il les aime ?

Et la solution que dieu a trouvé est tellement extrême, tellement farfelue ! Il a décidé d’y aller

lui-même, il s’est dit « je vais revêtir une forme humaine, je vais intercéder pour eux,  je vais 

mourir pour eux, je vais subir ma propre peine pour le pécher à leur place ».

C’est l’histoire du juge juste qui doit juger son propre fils pour homicide. Les gens s’interrogent,

« ce juge a toujours été juste mais il aime vraiment son fils. Ok son fils  est un looser, mais son 

père l’aime vraiment ». Les gens se demandent « va-t-il abandonner sa justice et l’acquitter ou 

abandonner son fils et le condamner ? » Après avoir examiné toutes les preuves le juge déclare

son verdict : coupable ! 10 ans de rétention criminelle. Tout le monde dans le tribunal est

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étonné car le fils l’a bien mérité, mais comment peut-il faire ça à ton propre fils ? A ce moment

de silence, le juge se lève et se met à la barre des témoins et dit « c’est moi qui vais purger la 

peine pour lui ».

Oui c’est ce que Dieu a fait. Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique pour que

quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.

Et c’est la dernière partie. Il faut dire à Dieu « Ok, je veux ça, je veux que la mort de Christ 

compte pour moi !  S’il  a payé pour tous  les pêchers, je veux qu’il paie pour les miens. ». Ça, ça

s’appelle recevoir Christ. Et c’est ce que Lee Strobel nous invitait à faire dans son enseignement

d’hier soir. C’est l’intention qui compte, il n’y a pas de phrases spéciale à dire. Dites à Dieu

quelque chose du genre « je veux que ça compte pour moi »…

o Partager notre histoire.

Ensuite, les gens de l’église doivent savoir comment partager leur histoire. C’est un

problème d’équipement. Nous devons enseigner aux jeunes croyants, comment partager

l’évangile, et quelques passages qu’il serait bien de mémoriser pour appuyer ce qu’ils disent. Il

faut qu’ils soient prêts pour que si cela vient sur le tapis ils aient quelque chose de correct à

partager et il faut aussi qu’ils soient prêts à partager leur témoignage. Ça peut avoir tellement

d’impact que cela vaut le coup de s’entrainer. Ça vaut le coup de réfléchir à l’avance à comment

je vais expliquer ça, comment je vais m’exprimer.

Vous devriez avoir une version courte, une version moyenne et un version longue de votre

témoignage (10min) que vous pouvez adapter selon la situation. Il faut être capable de décrire

l’essentiel des changements que Dieu a faits dans votre vie et faire attention à ne pas aller dans

tous les sens, et à partir dans des digressions interminables. Il faut aller au but. Et arriver à la

conclusion suivante, comme le disait Rich aujourd’hui à partir du passage de Jean 9 « j’étais 

aveugle et maintenant je vois ». En gros c’est ça. Peu importe votre version.

J’aime beaucoup les commentaires que j’ai lu récemment de John White concernant notre

témoignage dans son livre « The Fight ».

« Comme un témoin à la barre, vous êtes obligés de dire toute la vérité et rien que la vérité.  Dire 

la vérité cela veut dire, partager  ce qui s’est réellement passé plutôt qu’une version enjolivée de © unexpresso.wordpress.com . Août 2014. Traduit et adapté avec l’autorisation de l’auteur.

ce qui vous est arrivé. Vous ne devez ni  exagérer ni minimiser ce qui s’est passé dans votre vie ou 

ce qui se passe maintenant. Dire toute la vérité cela veut dire que lorsqu’il  y  a une opportunité  

ne rien omettre. Cela veut dire être prêt à être un livre ouvert pour les autres. C’est à dire 

partager non seulement les triomphes que vous avez expérimenté mais également vos doutes, 

vos peurs et les défaites. Faire moins que cela ferait de vous un témoin malhonnête. Vous n’avez 

rien à cacher. La vérité elle-même a infiniment plus de force que la version édulcorée de la vérité 

que votre vanité pourrait préférer. »

Dites la vérité. Dites comment vous êtes venus à Christ.

Il va falloir équiper nos amis à être capable de partager cela afin qu’ils soient prêts quand les

opportunités se présenteront.

o Le rôle de l’apologétique

Qu’en est-il de l’apologétique, c’est-à dire être capable de donner des preuves et argumenter en

faveur du christianisme ?

Je pense que c’est bien, je pense que c’est important. Ce n’est pas l’évangile, mais ça peut aider

les gens qui réfléchissent. On a beaucoup de gens qui réfléchissent dans notre culture

occidentale, on est plus rationnels qu’avant. Je pense que les gens ont besoin de savoir qu’il y a

des raisons de croire cela.

Sinon pourquoi Pierre dit-il ce qui suit ?

1 Pierre 3.15-16 «  Soyez toujours prêts à défendre l’espérance qui est en vous, devatn tout ceux 

qui vous en demande raison , mais faîtes-le avec douceur et respect.. »

Mais attention, on n’est pas dans un combat de coq. On n’est pas là pour gagner une discussion.

Mais avec gentillesse et respect on doit pouvoir dire « il y a beaucoup de raisons de croire que

c’est vrai ». Et ça fera une différence.

Il y a eu tout une période dans la dernière décennie où on nous disait dans les cercles chrétiens

que l’apologétique est une perte de temps, « c’est le cœur qui amène les gens à dieu, ce truc 

d’apologétique est une grosse perte de temps, ça détourne l’attention ».

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Mince alors, peut-être que Pierre n’avait pas bien compris ! Je me demande bien pourquoi il

disait cela dans le passage qu’on a lu. Il dit bien que ce n’est pas une perte de temps et qu’on

doit être prêt. Remarquez qu’il dit bien « soyez prêts », ça veut dire qu’il y a un travail à faire en

amont,… quand l’opportunité de discuter se présente il est trop tard. Il faut étudier avant pour

être prêt quand les opportunités arrivent et être capable de répondre aux questions.

Dernière remarque très importante à ce propos. N’acceptez jamais la responsabilité de tout

prouver. Il faut enseigner à nos groupes que les non chrétiens vont essayer de nous mettre dans

la position suivante « si tu peux prouver ça, alors on en parlera »

Et à chaque fois qu’on accepte ça, on n’ira nulle part.

Il n’y a pas de preuve pour la vision du monde qu’offre le christianisme, ni pour n’importe quelle

autre vision d’ailleurs. Personne ne peut prouver une conception du monde. Dire que l’une

d’entre elle doit fournir des preuves pourrait être comparé à la situation suivante : deux

personnes se promènent en forêt et arrivent à un embranchement. L’un dit « c’est le chemin 

de droite qui nous ramènera. Je pense que j’ai déjà été pris  ce chemin » . Et l’autre lui dit « ah 

oui ? Vas-y  prouve le ! » Je n’ai pas besoin de le prouver. Il faut choisir un chemin. Aucun de

nous ne voit où mène le chemin. ..

Ça c’est vraiment ce qui se passe si quelqu’un nous demande une preuve absolue. Le chrétien ne

se doit pas de tout prouver.

Mais je crois néanmoins, que dans le point de vue chrétien il y a bel et bien des éléments super

persuasifs. Et que ces éléments s’ajoutent pour arriver à une forte possibilité, non pas à une

preuve sans appel. Parler de preuve n’est pas correct, c’est un terme trop fort. Et si nous

sautons là-dedans nous n’arriverons nulle part.

Voilà un peu quelques réflexions pour nous aider à aller vers plus de fruits en évangélisation.

Célébrer l’évangélisation.

Je voudrais faire une dernière remarque. Il faut célébrer l’évangélisation. C’est biblique. Par exemple la

bible nous parle de baptême. L e baptême, c’est en partie la célébration d’une conversion, de quelqu’un qui

vient à croire. Les baptêmes publics sont vraiment très encourageants.

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Nous, dans nos groupes, nous aimons aussi partager les histoires de conversions. A chaque fois que

quelqu’un amène quelqu’un à Christ ou qu’il est là quand quelqu’un se convertit, il envoie dans les jours

d’après, un email à notre grosse liste de diffusion. On a plusieurs milliers de personnes qui sont inscrites.

On en a deux, une pour les étudiants et une pour tout le reste.

C’est tellement encourageant de recevoir ça ! Et je suis persuadé que cela a été un élément clé pour

développer plus d’évangélisation dans nos groupes. Il nous a fallu des années pour mettre ça en place. Au

début c’était moi qui envoyais ces mails dès que j’entendais parler de quelqu’un. […] On ne fait pas ça pour

soit on fait ça pour les autres. Si on ne partage pas les victoires que Dieu a gagnées, alors on prive le corps

de Christ d’un grand encouragement. Il y a des gens qui n’aiment pas faire ça parce que ça leur fait bizarre.

Ils disent qu’ils ne veulent pas se vanter. Ce n’est pas se vanter à moins que vous croyiez vraiment que c’est

vous qui avez converti cette personne. Vous partagez juste que vous avez eu la chance d’être là quand Dieu

a agi dans la vie de quelqu’un. Et ce n’est pas du tout se vanter. C’est être fier en dieu pas se vanter selon la

chair.

C’est tellement encourageant juste de voir des gens venir à Dieu ici, là, partout. Ça devient quelque chose

de réel, et d’actuel. Peut-être que dans tel ou tel groupe on n’a pas vu quelqu’un venir à Christ depuis des

semaines, des mois (ou même des années – ajout) – beaucoup de groupes se retrouvent dans des saisons

sèches pendant de grandes périodes- et c’est bon de savoir que d’autres voient beaucoup de conversions.

Ça aide à se dire « notre tour viendra ».

Célébrer ce que dieu fait, aide le moral des troupes. Souvent quand une église abandonne l’évangélisation,

c’est parce qu’il y a une perte d’espoir, parce que les gens sont découragés. Ils pensent que c’est trop dur,

qu’ils ne peuvent pas le faire.Et ça c’est quelque chose que je recommande aux églises. Demander aux gens

de transmettre les histoires de conversion…

Pour conclure, une église qui évangélise est une église qui grandit. On ne passera pas de 0 à 10000

personnes en quelques années, ça ce n’est pas de l’évangélisation c’est plutôt un transfert de gens d’autres

églises. La croissance liées à l’évangélisation est quelque chose qui va être très graduel, ça ne sera qu’un

petit peu chaque année… mais votre église grandira. Vous serez bénis par Dieu, parce que vous travaillez à

Son œuvre, car vous n’êtes pas désobéissants vous ne vous détournez pas de son appel en lui disant « non

on ne va pas faire ça ». Vous lui dîtes « oui on va s’efforcer d’aller dans ce sens, on va essayer, on va faire

quelque chose et voir ».

Je n’ai pas parlé de ça mais cet appel inclus la mission à l’international. Notre appel est clairement

international, dans tout le monde. Regardons ce que Paul dit des Thessaloniciens (il les loue). Qu’est-ce que

cela serait fantastique qu’on dise ça de votre église ?

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« En effet, non seulement la parole du Seigneur a retenti depuis chez vous en Macédoine et en Achaïe, mais 

c’est aussi partout que votre foi en Dieu s’est fait connaître… » 1 Thessaloniciens 1.8

Ça c’était un bon groupe. J’espère qu’on pourra décrire toutes nos églises de cette manière !

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