_ World War Helmets - Casque Adrian Modèle 15 _

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Casque Adrian modle 15

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FicheDnomination : "Casque du modle gnral" (modle 15) dit "casque Adrian".Conu par le contrematre Louis Kuhn pour la socit JAPY et command par l'intendant Adrian.Destin une utilisation gnrale.Coiffe en cuir (2 variantes de fabrication successives).Aration et ajustement de la taille, par des plaques d'aluminium ondules.Jugulaire en cuir rglage par boucle coulissante.Insigne : attribut mtallique de l'arme.Caractristiques : fabriqu en 4 pices mtalliques.Fabriqu partir de 1915.Distribu partir de 1915.Pays d'origine : France.Priode d'utilisation : premire guerre mondiale jusqu'aux annes 40.Matriaux : tle d'acier lamin de 0,7 mm.Tailles : 3 tailles de bombes, A, B et C divises en 9 sous-tailles grce aux jeux de plaquettes ondules (de A1, A2... C3). 9 tailles de coiffes du 54 au 62, correspondant aux 9 sous-tailles de bombes.Poids : de 670 g 750 g suivant les tailles.Couleur : bleu horizon ou moutarde.

Infanterie, fabrication Japy.

Infanterie, fabrication Cie Coloniale.

Artillerie, fabrication Phares Auteroche.

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Troupes d'Afrique, fabrication Dupeyron.

Historique

Indissociable de l'homme d'arme du moyen-ge, le casque est peu peu tomb en dsutude et au dbut du 20me sicle, seule lacavalerie arbore encore des casques tincelants. Des prototypes sont pourtant en cours d'essais comme le casque Detaille ou un casqued'artillerie, mais quand la guerre clate en 1914, c'est coiff du kpi que les soldats franais font face l'invasion allemande.Il s'agit d'abord d'une guerre de mouvement, puis le front se stabilise aprs la bataille de la Marne en septembre 1914 et les belligrantss'enterrent dans des tranches, dans une guerre de position. Les blessures ne sont plus provoques par des tirs directs, sauf pendant lesassauts, mais par la retombe des clats d'obus et autres shrapnells envoys par l'artillerie adverse. Dans cette situation, les trois quartsdes blessures, dont 88% de mortelles, se situent la tte.Les cavaliers, devenus fantassins, sont les mieux lotis. Leurs casques dbarrasss du cimier et recouverts d'une housse de tissu, sont unpeu plus efficaces que les kpis des autres corps.Une calotte mtallique de 0,5 mm d'paisseur, est distribue lors de l'hiver 1914, pour tre place dans le kpi et protger le crne desclats divers. Appel cervelire, elle est fabriqu 700 000 exemplaires. Cependant son port est inconfortable et sa protection insuffisante.C'est pourquoi le 21 fvrier 1915, le ministre de la guerre, suivant la recommandation du gnral Joffre, dcide de l'adoption d'un casqued'acier. Le casque propos par les entreprises Franck et Siraudin est rejet d'emble, car fabriqu en acier tremp il peut se fracasser l'impact et se rvler dangereux. Le choix se porte un temps sur le modle propos par le peintre militaire Georges Scott, mais son mode defabrication trop complexe le fait abandonner.Le colonel d'intendance Louis Auguste Adrian propose alors un casque qui allie facilit de production et efficacit. Il a t conu, en avril1915 sur ses indications, par le contrematre Louis Kuhn des usines Japy. Accept, il est command 1 600 000 exemplaires le 5 juin 1915,mais sa distribution commence seulement lors des grandes offensives de septembre 1915.Il est dsign officiellement "casque du modle gnral", mais il gardera le nom de son initiateur Louis Adrian et aussi le millsimenonofficiel de modle 1915.Les premiers casques sortent des usines Japy Frres Paris (rue Albouy) et Beaucourt, prs de Belfort. Cependant, dpass parl'ampleur de la tche, Japy fait appel d'autres entreprises de ferblanterie. C'est ainsi que seront amens fabriquer des casques Adrian :La Compagnie Coloniale, Reflex, Le Jouet de Paris, La Socit des Phares Auteroche, Dupeyron, La Compagnie des Compteurs, Delmas etles arsenaux de Brest et Cherbourg. Plus de 7 millions d'exemplaires sont fabriqus ds la premire anne.La France ne disposant pas d'un acier permettant l'emboutissage de la bombe en une seule pice, elle est ralise en trois picesassembles ensuite. On emploie des tles d'acier lamin, trait au four Martin, de 7/10mes d'paisseur.Le casque a une forme assez classique, avec une visire et un garde-nuque, un cimier destin amortir les chocs verticaux le surmonte. Ilest prvu de reprsenter chaque arme par un simple attribut mtallique agraf sur l'avant.Plus de vingt millions de casques Adrian seront produits. La France en fournira plusieurs de ses allis, dont certains le fabriqueront par lasuite. L'Adrian sera aussi export. On en retrouve donc en Italie, Belgique, Serbie, Roumanie, Russie, Hollande, Grce, Pologne,Tchcoslovaquie ou Yougoslavie.La carrire de l'Adrian ne s'arrte pas avec l'armistice. Bien que des tudes pour lui trouver un successeur soient entreprises ds 1920 (ellesaboutiront au Mle 26), il reste majoritaire dans les annes 20 et mme 30. Il repartira en guerre en 39, repeint en kaki, aux cots du nouveaumodle. Nombre d'Adrian seront rutiliss par des organismes tels que la Croix Rouge, la Dfense passive, la Protection civile, les sapeurspompiers de petites communes rurales etc.En octobre 1915, Louis Auguste Adrian est promu au grade de commandeur de la Lgion d'Honneur, pour l'ensemble de son travail. Le nomd'Adrian reste attach au casque du Poilu. Malgr ses dfauts, bombe trop prs du crne, fabrication en plusieurs pices, le casque Adrianmodle 15 est le premier casque moderne au monde, et sera le prcurseur d'une grande ligne au sein de l'arme franaise jusqu'en 1945.De nombreux soldats lui devront la vie.

Cervelire.

Louis Auguste Adrian.

ConstitutionLa bombe :

La description ci-dessous est celle du casque des tablissements JAPY. Nous verrons par la suite les diffrences apportes par les autres ferblanteries.


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Ce casque est dsign, tord, 1er type par les collectionneurs. En effet, il est exclusif de JAPY qui n'a pas fabriqu d'autre type tout au long de la production. Il est reconnaissable aupremier coup d'il par son cimier plus fin et lanc que les autres fabrications et son raccord visire garde-nuque sans rivet, que l'on dit tord soud, alors qu'il est bras.La bombe du casque Mle 15 est emboutie dans une plaque de tle d'acier lamine de 7/10mes d'paisseur. Cet acier trait au four Martin, se prte facilement l'emboutissage froid.Cependant la complexit de la pice amne la fabriquer en quatre parties : la calotte, le cimier, la visire et le garde-nuque.

Vue de face (Japy). Vue de cot (Japy).

Vue de dos (Japy). Vue de dessus (Japy). Fentes d'attribut.

Puits d'aration et perforations pour les rivets du cimier (Japy).

Calotte, vue de face. Vue de cot. Vue de dos.

La calotte.

La calotte est faite d'une feuille de tle passe dans une presse emboutir. L'opration est ralise en deux passes successives, sur des matrices circulaires. Elle a alors une formehmisphrique. Le bord est moulur pour permettre le sertissage ultrieur de l'ensemble visire-garde-nuque. Une gorge est mnage intrieurement, 5 mm du bord, par repoussagedu mtal. Elle a une largeur de 5 mm et une profondeur de 3 mm. Elle forme extrieurement, le bourrelet semi-cylindrique caractristique du Mle 15. Les 5 mm de mtal restants endessous, formeront le jonc de sertissage de l'ensemble visire garde-nuque.Une excroissance est emboutie sur le sommet, puis dcalotte, formant ainsi une aration de 5 x 1,5 cm, protge par un retroussis de 4 mm. Deux fentes de 7 x 1,5 mm espaces de35 mm sont mnages sur l'avant. Elles recevront l'attribut du corps d'affectation. Enfin, la calotte est passe sur un tour grande vitesse pour tre lisse. En dernire opration, elleest ovalise en force sur une forme.

Le cimier.


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Cimier, partie avant (Japy). Partie arrire (Japy).

Vue de l'intrieur (Japy).

Un cimier dcoup dans une feuille d'acier, est faonn par repoussage. Il est galb laforme exacte du sommet de la bombe et comporte trois nervures de raidissement. Uneencoche est pratique sur chaque cot, de faon mnager un espace entre la bombe et lecimier au niveau du puits d'aration, permettant la circulation de l'air.

L'ensemble visire garde-nuque.

La visire et le garde-nuque, de formes ogivales, sont dcoupsdans une tle de mme nature que la calotte et cintrs. Ils sontcalculs pour former avec l'horizontal, un angle de 22 pour la visireet 45 pour le garde nuque. Leur largeur dans l'axe longitudinal, va de50 et 45 mm respectivement, pour les bombes A, 50 et 55 mmpour les bombes C.Les deux pices sont assembles entre elles par leurs extrmits quise chevauchent (Fig. 1). Celles du garde-nuque sont tailles entenons, par limination sur la longueur du chevauchement, du mtaldevant former le jonc de bordure, afin de ne pas provoquer desolution de continuit (Fig. 2).Elles sont ensuite prsentes sur les extrmits de la visire etmaintenues part une lgre brasure. Enfin le bord vif infrieur del'ensemble est pli mcaniquement sur l'extrieur afin de former lejonc de bordure (Fig. 3). Celui-ci tout en liminant le bord coupant eten raidissant l'ensemble, participe en outre la consolidation del'assemblage latral des ailes du casque.

Schma d'assemblage visire couvre-nuque (Japy).

L'assemblage.

Tte d'un rivet de cimier (Japy). Vue de profil. Rivets fendus du cimier vus de l'intrieur (Japy).

Agrafe-crampon avant (Japy). Agrafe-crampon arrire (Japy). Agrafe-crampon latrale (Japy). Agrafe-crampon latrale dplie (Japy).L'ensemble visire garde-nuque forme maintenant un genre d'entonnoir invers, dans l'ouverture suprieure duquel se loge avec prcision la bordure infrieure de 5 mm conserve

sur la calotte. Il vient en bute dans l'angle du bourrelet priphrique et il est maintenu fermement dans cette position. Le tout est pass alors dans une sertisseuse, qui rabat la bordurede la calotte sur l'intrieur de l'ensemble visire garde-nuque, le maintenant solidement en place.Le cimier est fix par quatre rivets fendus en aluminium, deux latraux et un chaque extrmit. Ils ont une tte hmisphrique de 7 mm de diamtre.Enfin des agrafes crampons en tle ou en cuivre, sont soudes aux quatre points cardinaux de la bombe. Destines maintenir le systme de coiffe et d'aration, elles comportent deuxbranches de 30 x 5 mm. La base des deux agrafes latrale se prolonge vers l'extrieur, par une enchapure enfermant un d mtallique rectangulaire de 10 x 20 mm, faisant officed'attache de jugulaire.

Les diffrences de fabrication.

Examinons maintenant les diffrences de fabrication apportes au modle de JAPY, par les autres fournisseurs.

Au niveau de la calotte, on ne relve aucune diffrence significative.C'est au niveau de l'ensemble visire garde-nuque que les diffrences sont le plus visibles. En effet si Japy conserve l'assemblage dcrit plus haut, les autres fabricants l'inversent, (sauf


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sur une partie de la production de la Cie Coloniale et du Jouet de Paris). Ce sont les extrmits de la visire qui sont dcoupes en tenon et qui viennent chevaucher le garde-nuque. Enoutre deux rivets maintiennent l'ensemble. Ils sont tte ronde ou plate et disposs verticalement ou obliquement suivant les fabricants (voir photos ci-dessous).

Cie Coloniale, 2 rivets verticaux tte ronde. Cie Coloniale, variante avec visire sous garde-nuque. Cie des compteurs, 2 rivets obliques tte plate.

Phares Auteroche, 2 rivets obliques tte plate. Phares Auteroche, variante: 2 rivets verticaux tte plate. Dupeyron, 2 rivets obliques petite tte plate.

Dupeyron, 2 rivets obliques tte plate. Le jouet de Paris, 2 rivets verticaux tte ronde. Le jouet de Paris, variante avec visire sous garde-nuque.

Reflex, 2 rivets obliques tte ronde. Reflex, 2 rivets verticaux tte ronde. Reflex, 2 rivets verticaux tte plate.

Les dimensions de cet ensemble varient aussi avec les fabricants, donnant au casque un profil plus ou moins cintr.Par exemple, pour une taille B chez Japy, la largeur du garde-nuque est d'environ 15 mm au niveau du raccord avec la visire et 45 mm dans l'axe du casque. Les mmes mesuresdonnent 17 et 45 mm chez Reflex, 18 et 46mm au Jouet de Paris, 20 et 47 mm la Cie Coloniale, 20 et 50mm la Cie des compteurs et chez Dupeyron.Ces dimensions sont des moyennes car il existe quelques disparits, certainement en fonction des priodes de fabrication.Il faut aussi rappeler qu'il existe une mode parmi les vieux briscards, qui consiste plier la visire et le garde-nuque vers le bas, pour marquer leur anciennet.

Japy. Dupeyron. Le jouet de Paris.

Cie Coloniale. Cie des compteurs. Reflex.


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Phares Auteroche. Dupeyron "personnalis". Japy "personnalis".

Les cimiers quant eux, offrent galement des diffrences certaines.Celui de Japy est facilement reconnaissable par sa ligne lance et fine, ses nervures bien marques et ses pointes allonges. Reflex, le Jouet de Paris, La Cie des Compteurs etDupeyron mettent en uvre une extrapolation de ce cimier, beaucoup plus empte aux pointes courtes. Quelques rares casques des Phares Auteroche sont galement munis d'uncimier de ce type. Des petits dtails de proportions et la dcoupe, permettent quand mme de diffrencier ces cinq fabricants entre eux. Enfin la plus grosse partie de la production desphares Auteroche et la Cie Coloniale utilisent des cimiers pointes arrondies.

Japy.

CieColoniale.

Phares Auteroche 1er type, variante moins frquente.

Phares Auteroche 2me type.


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Dupeyron.

Reflex.

Le Jouet de Paris.

Cie des compteurs.En ce qui concerne les agrafes latrales enchapant les passants de jugulaire, les autres fabricants se dmarquent du montage Japy.

En effet, chez Japy la languette enchape le passant puis est replie sur elle-mme, le tout est soud au niveau de l'agrafe, ce qui permet une certaine flexibilit de l'ensemble.Chez les autres fabricants, on emploie un montage moins fragile. La languette n'est pas replie sur elle-mme mais coupe ras du jonc de sertissage et soude sur celui-ci.L'ensemble est ainsi parfaitement rigide.

Montage flottant Japy. Vu de profil. Montage soud, Cie Coloniale. Vu de profil.


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Montage soud, Reflex. Montage soud, Dupeyron. Montage soud, Le Jouet de Paris. Montage soud, Phares Auteroche.

Sur cette fabrication Reflex, la languette n'a pas t coupe et soude ras du jonc. Son prolongement est soud sur l'aile par dessus le rivetage.

Les montages atypiques.

A une poque indtermine et pour des raisons inconnues, certains fabricants ont produit des casques avec des attaches de jugulaire prenant appui sur les ailes. Une petite languettemtallique bouts arrondis, maintien le passant sur l'intrieur de l'aile du casque. Elle est fixe de part et d'autre, par les rivets qui solidarisent la visire et le garde-nuque.Ce montage est obligatoirement fait avant l'assemblage final, puisque le jonc de sertissage le recouvre partiellement. Ce n'est donc pas une rparation mais une conception d'usine.D'ailleurs les agrafes-crampons latrales sont simples et identiques celles de l'avant et de l'arrire.Ce systme fragilise le sertissage de la bombe et on comprend qu'il n'ait pas t prennis.

Fixation de la jugulaire sur l'aile, Phares Auteroche. Fixation de la jugulaire sur l'aile, Cie Coloniale. Autre exemplaire de la Cie Coloniale.Enfin, on trouve parfois quelques rparations effectues en unit ou des erreurs de fabrication.

Les rparations consistent essentiellement en des rajouts de rivets. C'est le cas sur les casques Japy, dont la jonction visire garde-nuque a tendance coulisser, pouvant provoquer ledessertissage de la bombe. Un rivet de renfort est parfois ajout pour contrer ce dfaut.Autre rparation, les agrafes de coiffe sont rpares par rivetage avec des petits clous mats.


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Japy renforc par un rivet. Rparation d'une agrafe dessoude. Anomalie, ce casque des Phares Auteroche n'a reu qu'un rivet.

Erreur de fabrication, agrafe latrale l'arrire. Vue d'ensemble des trois passants.

La peinture.

La bombe, maintenant compltement assemble, est dirige vers l'atelier de peinture. Elle y reoit sur toutes ses faces, une couche de vernis bleu, l'arographe. La teinte utiliseest un bleu ciel tirant sur le gris de fer clair, assorti au bleu horizon des nouvelles tenues. Elle est ensuite suspendue dans un four tuve o elle sera soumise une temprature de 120durant 1 heure 30, au terme de laquelle la peinture aura sch et pris une teinte gris bleu clair.Dans un premier temps les attributs sont monts en usine et peints avec le casque. Ensuite ils seront peints et livrs sparment.A la sortie de l'atelier de peinture, les bombes sont rparties par lots, correspondant aux sous-tailles indiques sur la commande. Le tour de tte correspondant est inscrit la craiedans le fond. Il servira aux ouvriers qui en sont chargs, de mettre le marquage, les plaques ondules et la coiffe adquats. En effet les casques sortent d'usine entirement termins leur pointure dfinitive.

Evolution de la peinture.

On se rend compte trs vite que cette peinture est trop claire et trop brillante pour permettre une dissimulation efficace du porteur. Des casques sont alors repeints sur le terrain, l'arographe lorsqu'il y en a de disponible ou tout simplement au pinceau. De nombreuses peintures sont utilises, non seulement militaires comme le gris artillerie destin aux canons oule gris de fer bleut, mais aussi d'autres de rcupration. Mais la plupart des hommes badigeonne son casque de boue, procd efficace et adapt au terrain. Cependant le service desant constate que les projections de boue sche lors d'une blessure la tte, facilite l'infection de la plaie. Le procd est donc interdit et l'intendance distribue des couvre-casquesen tissu. Le couvre-casque crasseux au bout de quelques temps est aussi nocif que la boue et il est interdit son tour en 1916. Entre temps on a dcouvert qu'il suffisait de laisser lapeinture plus longtemps dans le four pour qu'elle devienne plus mate et plus fonc. La cuisson est donc porte 2 heures. Pour tous les casques produits antrieurement, de la peinturede caractristiques quivalentes, est envoye dans les corps de troupe o ils sont repeints.Les troupes d'Afrique ont t dotes d'un uniforme kaki. Dans un premier temps elles peroivent des casques bleus, qu'elles repeindront en kaki beige dit moutarde. Puis les casquesseront produits directement en moutarde. La Coloniale et la Lgion porteront un panachage de casques bleus et moutarde ainsi que les troupes du Levant.Derniers avatars, les casques encore en service la fin des annes 30 seront repeints dans le mme kaki que les casques Mle 26. Dans la Gendarmerie, ils seront repeints en noir dsles annes 20.

Peinture d'usine primitive, gris bleu clair. Peinture d'usine primitive, bleu clair. Peinture d'usine tardive, gris bleu fonc.


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Peinture manuelle, gris bleu fonc. Peinture manuelle, bleu chasseur. Peinture de rcupration (le bleu clair d'origine transparait).

Peinture manuelle, gris bleu fonc. Peinture manuelle plus claire. Peinture manuelle tirant sur le gris.

Peinture d'usine tirant sur le gris. Peinture d'usine mate. Peinture manuelle gris artillerie.


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Peinture manuelle moutarde. Peinture d'usine moutarde. Peinture manuelle kaki (annes 30).

Les tailles.

Les bombes sont fabriques en trois tailles, dsignes A, B et C, respectivement d'undveloppement intrieur de 60, 63 et 66 cm. Pour pouvoir recevoir les neuf tailles de coiffesprvues, du 54 au 62, chaque taille de bombe est subdivise en trois sous-taillesnumrotes de 1 3 (Voir tableau).Le jeu entre le bord du casque et la coiffe est rattrap par une garniture base deplaquettes ondules en aluminium de 3/10mes. Ces plaquettes ont pour triple objectif : decaler la coiffe, de contribuer l'aration du casque et de participer l'ovalisation. En effetles plaquettes avant et arrire ont une paisseur relative (amplitude de l'ondulation)infrieure celle des plaques latrales. Les plaquettes ondules en aluminium sont taillesdans des bandes de 35 mm de large. Les paisseurs relatives sont de 1,5 ; 2 ; 3 ; 3,5 et 5mm. Les plaques de 1,5 et 3 mm sont destines l'avant et l'arrire du casque, lesplaques de 2 ; 3,5 et 5 mm aux cots. Les ctes du casque ont t dtermines de faonque chaque sous-taille de mme rang reoive un jeu de plaquettes ondules identique. C'estainsi que les sous tailles A1, B1 et C1 reoivent toutes trois un jeu de 3 mm l'avant et l'arrire et de 5 mm sur les cots. A noter que les tailles A3, B3 et C3 ne reoivent que desplaquettes latrales de 2 mm (voir tableau).Ces plaquettes sont maintenues par les agrafes-crampons en mme temps que la coiffe.

Sous-taille de la Bombe : A1 A2 A3 B1 B2 B3 C1 C2 C3

Dveloppement intrieur : 60 cm 63 cm 66 cm

Hauteur : 105 mm 110 mm 115 mm

Axe longitudinal 201 mm 210 mm 219 mm

Axe transversal 181 mm 190 mm 199 mm

Tailles coiffe 54 55 56 57 58 59 60 61 62

Plaquettes avant/arrire 3 1,5 nant 3 1,5 nant 3 1,5 nant

Plaquettes latrales 5 3,5 2 5 3,5 2 5 3,5 2

% du total desfabrications 1% 7% 25% 25% 16% 10% 10% 4% 2%

Epaisseur en mm des plaquettes d'alu ondules, sur les casques Mle 15.

Il semble que certains fabricants n'aient fourni qu'une, voire deux tailles de bombe. Par exemple sur un chantillon de 63 casques examin pour raliser cette tude, nous avonstrouv 20 bombes A, soit 32%. Le % des bombes A produites tant de 33%, l'chantillon est valable.Sur ces 20 bombes, 10 sont dues aux "Phares Auteroche". Il n'a pas t possible de trouver d'autres bombes de ce fabricant, de tailles B ou C. Impossible galement de trouver desbombes A, marques : Cie Coloniale, Cie des compteurs, Jouets de Paris ou Reflex. Ceci reste bien entendu confirmer ou infirmer.

Jeu de plaquettes de 3 et 5 mm pour les tailles A1, B1, et C1. Jeu de plaquettes de 1,5 et 3,5 mm pour les tailles A2, B2, et C2. Jeu de plaquettes de 2 mm pour les tailles A3, B3, et C3.

Positionnement des plaquettes pour les tailles A1, B1, et C1. Positionnement des plaquettes pour les tailles A2, B2, et C2 Positionnement des plaquettes pour les tailles A3, B3, et C3.

Mesurage de l'paisseur d'une plaquette. Mesurage de la taille d'une bombe.

Comment dterminer la taille d'une bombe dont le marquage estabsent.La mesure des axes ne donne pas de bons rsultats. En effet lesdimensions du tableau ci-dessus sont donnes pour une bombe en sortied'usine. Elles ne tiennent pas compte de l'ovalisation ralise en unit.En effet les casques sortent d'usine avec une ovalisation standard neconvenant pas forcment toutes les ttes. C'est pourquoi, lors de laperception du casque l'ovalisation peut tre amliore par un procdtrs simple reprenant le principe du casse-noix. Deux barres de boisparallles sont disposes de part et d'autre de la bombe au niveau dubourrelet. Elles sont relies aux extrmits cot casque, par un ligaturesouple, telle une courroie, d'une vingtaine de centimtres. Il suffitd'exercer une pression maitrise, aux extrmits restes libres, pourmodifier l'ovalisation. Ce procd fait varier la dimension des axes parcontre les dveloppements de la calotte sont invariables.Il est plus commode de mesurer le dveloppement extrieur avec unmtre de couturire dispose sur le pourtour de la moulure desertissage. On obtient pour la taille A : 62,5 cm, pour la taille B : 65,5 cmet pour la taille C : 68,5 cm. Ces dimensions sont quelques mm prs,en effet suivant les fabrications, les moulures de sertissage sont plus ou


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moins prominentes.

A noter qu'il existe galement des plaquettes gaufreslatrales dont la partie centrale comporte des ondulations de laprofondeur requise, mais dont les extrmits sont amincies.Pour ce faire, les ondulations extrmes sont d'une profondeurdcroissante, jusqu' tre identiques celles des plaquettesavant et arrire. Ce procd permet un raccord en douceurentre les plaquettes de tailles diffrentes.On trouve ces plaquettes beaucoup moins frquemment que lemodle courrant.

Plaquette latrale extrmits amincies. Autre exemple de plaquette latrale extrmits amincies.

La coiffe :

Les coiffes existent en neuf tailles allant du 54 au 62. Le dveloppement intrieur de la coiffe termine va, cm par cm, de 54 62 cm, correspondant aux neuf sous-tailles de bombe(Voir tableau). Chaque coiffe est compose d'un bandeau et d'un turban.

1er type.

Coiffe 1er type, cuir fauve. Coiffe 1er type, cuir noirci.

Le bandeau est dcoup d'un seul tenant dans un morceau de cuir de mouton glac, de 15 18 cm de large suivant la taille obtenir. La plupart du temps le cuir est noirci mais il peut trelaiss naturel.Un des cot est festonn l'emporte-pice, sur une largeur de 6 7 cm, pour obtenir sept dentstriangulaires bout arrondi. Chaque dent comporte un illet son extrmit destin au passagedu cordon de serrage.L'autre cot du bandeau est ourl sur 5 mm puis cousu sur le bord d'un turban de drap. Ce turbanest fabriqu, par mesure d'conomie, partir de drap prlev sur des effets usags. On y trouvedonc, du drap garance de pantalon, du noir de tunique d'officier, du gris de fer bleut, dumoutarde et bien sur, du bleu horizon. Il est confectionn de deux paisseurs de tissu,assembles par deux coutures de lisire, renforces par deux lignes de surpiqures.Il est perc de huit trous qui reoivent les agrafes crampons de la bombe. L'ensemble est fermpar deux coutures en zigzag, une pour le cuir et une pour le drap.Le cuir est rabattu ensuite l'intrieur de faon former un rempli par-dessus le turban.

Le bandeau et les dents sont dcoups d'un seul tenant. Vue intrieure. Turban de drap.

Vue de dessous. Vue de dessus. Autre face du turban de drap.

2me type.

Afin d'conomiser le cuir en vitant les chutes trop importantes, il est dcid en 1916, de dcouper sparment le bandeau et les dents, dont le nombre passe de sept six.Le second type de coiffe est donc compos d'un bandeau de cuir sur lequel sont cousues six dents dcoupes sparment. Le cuir peut tre noirci ou fauve. Il faut noter que l'onrencontre des panachages, bandeau d'une couleur et dents d'une autre. L'ensemble est cousu sur le turban de drap, dans les mmes conditions que prcdemment. Sur les fabrications


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tardives des annes 20, le turban est en feutre.

Type 2, cuir beige. Type 2, cuir naturel. Type 2, cuir noirci. Type 2, cuirs panachs. Type 2, cuirs panachs.

Le bandeau et les dents sont dcoups sparment et cousus. Vue intrieure. Turban en drap.

Vue de dessous. Vue de dessus. Turban en drap.

Exemples de turbans

Le turban se compose de deux bandes de drap de 35 40 mm de large, cousues l'une surl'autre par quatre piqures la machine. C'est la pice maitresse de la coiffe, puisque c'est sur luique le bandeau de cuir est cousu et que les agrafes crampons se referment.Comme on l'a vu le turban est fabriqu partir de drap de rcupration, chutes ou uniformesusags. On trouve donc du garance, du gris de fer bleut, du bleu chasseur ou du tissu fin noir,auxquels viendront s'ajouter du bleu horizon ou du kaki. On peut trouver des turbans faits de deuxtissus diffrents.Sur les coiffes fabriques dans les annes 20, le feutre fait son apparition, il sera repris sur lescoiffes Mle 26.

Position des agrafes sur le turban.

Drap de pantalon garance. Drap de capote gris de fer bleut. Drap de tunique d'officier, noir.


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Drap bleu chasseur. Drap bleu horizon. Panachage de 2 draps bleu horizon diffrents.

Drap moutarde. Panachage de 2 draps, garance et bleu horizon. Feutre (annes 20).

La jugulaire :

Jugulaire complte.

La jugulaire est constitue d'une sangle de cuir de chvre (de mouton sur les tout premiersexemplaires) de 57 cm de long pour 15 mm de large. Une de ses extrmits enchape une bouclecarre chelle, l'aide d'un rivet.L'autre ct coulisse librement dans un des ds du casque puis dans la boucle de rglage et enfinse fixe sur le deuxime d grce un second rivet. Elle n'est pas dmontable. Sa faible paisseur,de 0,5 1 mm, la rend fragile.Les rivets utiliss sont soit les faux illets, soit les rivets tubulaires. Dans la moiti des cas, lesdeux rivets sont identiques. Dans l'autre moiti des cas, la mme jugulaire comporte deux types derivets diffrents: la boucle est maintenue par un rivet fendu et l'attache par un des rivets habituels.Ceci laisse supposer l'arrive sur la chaine d'assemblage de jugulaires boucles pr-montes.La teinte du cuir est fauve, havane, ou brun tirant plus ou moins sur le rouge.

Jugulaire monte avec un rivet en faux oeillet chaque extrmit. Jugulaire monte avec un rivet tubulaire chaque extrmit.

Variante de rivet en faux oeillet. Autre variante de rivet en faux oeillet. Jugulaires en cuir marron (en haut) et cuir fauve (en bas), boucle prmonte avec un rivet fendu.

Les jugulaires tresses.

Traditionnellement les coiffures d'officier portaient des distinctives. Ce n'est plus le cas avec le casque Adrian. Cependant, certains officiers, voulant se dmarquer de la troupe,achtent dans le commerce des jugulaires en cuir tress, mises sur le march leur intention.Il en existe une multitude de modles, plus ou moins luxueux, aux dtails plus ou moins fouills. Les tressages comportent 3 ou 5 lanires et la fermeture est assure par des boucles ardillon de diffrents modles.

Jugulaire de confection trs soigne, tressage 5 lanires, boucle laiton, attaches par boutons.

Dtail du tressage. Dtails de confection. Dtails de confection et fermeture.


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Autre exemplaire. Boucle diffrente. Attache diffrente. Variante de montage.

Exemplaire avec tressage 3 lanires. Boucle rectangulaire. Attaches rivetes.

Autre exemplaire avec boucle ovale. Lanire bout carr. Attache parisienne.

Les marquages :

Des marquages sont apposs dans les bombes et sur les coiffes.

Les bombes.

Dans le fond de la bombe, les fabricants tamponnent leur identit et la pointure (ou taille) du casque complet, l'encre noire.La raison sociale du fabricant se retrouve sous plusieurs formes.Japy se contente de son initiale : J. Le Jouet de Paris l'inscrit en toutes lettres mais galement en initiales sur les casques destins l'tranger. La Compagnie Coloniale a un logocompos d'une ancre entoure des initiales CC, les Phares Auteroche une rosette douze branches. La Cie des compteurs, Reflex et Dupeyron apposent un cachet rond incluant outreleur raison sociale, la taille.La taille du casque est indique soit sous sa forme complte, par exemple : A3 - 56, abrge : A3, ou simplement : 56. Dans des intrieurs bien prservs, on peut parfois trouver lataille la craie, servant guider les ouvriers chargs de la finition.

Phares Auteroche 1er type, taille A3-56. Phares Auteroche 2me type, taille A2-55. Phares Auteroche 2me type, taille A3-56. Phares Auteroche 2me type, taille A3-56.

Cie Coloniale, taille B1-57. Cie Coloniale, taille B3-59. Cie Coloniale, taille B3-59. Cie Coloniale, taille C1-60. Cie Coloniale, taille C2-61. Cie Coloniale, taille C3-62.

Le Jouet de Paris, taille B1-57. Le Jouet de Paris, taille B2-58. Le Jouet de Paris, taille B3-59. Le Jouet de Paris, taille B3-59.

Le Jouet de Paris export, taille B2-58. Le Jouet de Paris export, taille B3-59. Japy, taille B2-58. Japy, taille B3-59.


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Reflex, taille B2-58. Reflex, coque de taille B. Reflex, taille B1-57. Cie des compteurs, coque de taille B. Cie des compteurs, taille 59

Dupeyron, coque de taille A. Taille inscrite la craie en usine. Taille inscrite la craie en usine. Taille inscrite la craie en usine.

Les coiffes.

Sur les coiffes du 1er type, la taille est estampe dans le cuir sous sa forme complte, par exemple : B1-57, abrge : B1, ou simplement : 57.Sur les coiffes du 2me type, ces mmes indications sont tamponnes au verso du bandeau ou d'une dent. Rarement figure une marque de fabricant, exemple : SM.On peut trouver galement des tampons relatifs l'unit d'appartenance.

1er type, taille 57. 1er type, taille 57. 1er type, taille 57. 1er type, taille 60. 1er type, taille 56.

2me type, taille 56. 2me type, taille 57. 2me type, taille 59. 2me type, taille 58 fabrication SM. 2me type, taille 61.

Unit et matricule. Unit et matricule. Matricule estamp.

Les couvre-casques :

Couvre-casque rglementaire bleu clair, dlav par l'usage, avec le tampon de la commission de contrle. Vue de dos.


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La peinture trop claire et luisante des premiers exemplaires, conduit divers palliatifs pour attnuer leur visibilit.La plupart des hommes badigeonnent leur casques de boue, procd efficace et adapt au terrain. Cependant le servicede sant constate que les projections de boue sche lors d'une blessure la tte, facilitent l'infection de la plaie. Leprocd est donc interdit et l'intendance distribue un couvre-casque en tissu compter de novembre 1915.Il est compos de deux pices de toile bleu clair identiques. Elles ont une forme semi-elliptique et sont runies entre ellespar une couture rabattue. Les cots rectilignes sont bords par un ourlet dans lequel est pass un ruban, destin serrerl'ensemble sur le casque.L'urgence et le nombre de casques quiper, font utiliser une grande varit de tissus et de teintes allant du blanc au kakien passant par diverses nuances de bleu. L'exposition au soleil et aux intempries a tt fait de dlaver les couvre-casques.Pour viter que l'attribut ne soit masqu certains poilus le remontent par-dessus le tissu. Beaucoup plus rarement, il en vade mme du cimier.Finalement on s'aperoit que le couvre-casque, devenu crasseux au bout de quelques temps, est aussi nocif que la boue. Ilest interdit son tour en 1916. On a, d'ailleurs, entre temps trouv le moyen d'amliorer l'aspect de la peinture.

Vue de dessous.

L'Artillerie spciale :

L'arrive des chars, mis en uvre sur le front par l'Artillerie Spciale, implique de nouveaux quipements. Le casque reste l'Adrian du modle gnral. Cependant, il n'est pas du toutadapt car la visire empche de s'approcher des fentes de vise et autre piscopes.Le gnral Estienne, commandant l'Artillerie Spciale, rclame un modle de casque adapt. Devant la lenteur de l'Intendance lui donner satisfaction, il prconise ses troupes demodifier eux-mmes leurs casques Adrian du modle gnral. La visire gnante doit tre coupe environ 2 cm du bourrelet de sertissage et le mtal restant, retourn sur lui-mmevers l'intrieur pour viter les blessures. On trouve cependant, des cas de retournement du mtal vers l'extrieur.Il est recommand de recouvrir cette partie, d'une paisseur d'environ 1 cm de drap pour amortir les chocs. Certains rembourreront ce drap, d'autres le recouvriront d'un bandeau decuir maintenu aux extrmits par des rivets, d'autres enfin laisseront le mtal nu. Il demande galement d'ter le cimier et de le remplacer par une plaque mtallique. Cetterecommandation sera peu suivie, car la plaque obstrue l'aration. Ces modifications tant effectues en unit de faon artisanale, les variations sont multiples.

Mle15 modifi A.S. Vue de face. Vue de profil.

Les protections faciales :

Les visires.

Essais de la visire Polack 2me modle, par des officiers de l'Intendance militaire.

Si la protection du crne est bien assure par le casque, il n'en va pas de mme pour le visage et lenombre de "gueules casses" est consquent.De nombreuses protections sont proposes qui ne seront pas retenues, d'autres seront testes. Lesplus clbres sont celles du mdecin major Polack et celles de Jean Dunand.Il s'agit de visires mtalliques, s'emboitant sur le casque et maintenues par une sangle ou bien, fixes demeure et pivotantes pour tre releves. La vision se fait par des fentes pratiques dans le mtal.Quelques milliers d'exemplaires seront tests, mais ces dispositifs s'avrent encombrant et inaptes aucombat, si ce n'est en position de veilleur.

Visire Polack du second modle, monte sur un Mle15.


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Ce modle relevable, ncessite le raccourcissement de la visire du Mle 15, ainsi que la dpose de l'attribut.

La visire Polack 1er modle s'emboite sur la visire du Mle 15. Visire Dunand du dernier modle, en position releve. Vue de face.

9 vues de la visire Dunand du dernier modle photos F. Coune.

Dtail de l'axe de rotation. Embotement vu de dessus. Embotement vu de dessous.

Dtail du crochet latral. Visire Dunand monte sur un casque d'essai Dunand.

Le masque pour quipage de char.

Il s'agit d'un quipement de fabrication anglaise, dont la France s'est procur quelques exemplaires. Il sera port la fin de la guerre par les quipages de chars de combat, pour seprotger des clats l'intrieur du vhicule.Il s'agit d'un masque mtallique recouvert de cuir et doubl de drap, la vision se fait par des fentes et il est prolong par une cte de maille protgeant le bas du visage. Il est maintenupar deux sangles de toile qui se nouent derrire la tte.


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Vue de face. Port avec le Mle15 modifi A.S. Port avec le Mle15 modifi A.S.

Vue de l'intrieur. Dtail des fentes de vision. Etiquette mode d'emploi britannique.

Les casques du commerce :

Il existe, sur le modle de l'Adrian, des fabrications civiles disponibles dans le commerce. On peut les rpartir en deux grandes catgories : les casques de chapelier, destins l'achat personnel des officiers et les casques pour collectivits apparus dans les annes 20.

Les casques de chapelier.

Pour des raisons videntes de discrtion, les officiers portent dans les tranches les mmes effets que la troupe. Cependant, pour se distinguer dans les dfils et crmonies,nombre d'entre eux se procurent dans le commerce, des casques allgs fabriqus leur intention. Ces casques sont en vente chez les chapeliers, les matres-tailleurs ou les grandsmagasins.Ils ont la forme d'un Adrian, portent un attribut, la jugulaire est souvent tresse, mais pas forcment.On peut les classer en trois catgories : les casques en mtal lger, les casques en lige et les casques en feutre.Une grosse majorit des casques en mtal lger est en aluminium. L'inconvnient de cette matire est que la peinture y adhre mal, de nombreux exemplaires survivants sont caills.La coiffe est soit une coiffe Mle 15 classique, soit une coiffe spcifique neuf petites dents. L'aration se fait sous le cimier, par des ouvertures circulaires.La jonction entre la visire et le garde-nuque est maintenue par deux rivets placs horizontalement, configuration qui n'existe pas sur le casque rglementaire.

Casque en aluminium, vue de face. Casque en aluminium, vue de profil. Casque en aluminium, vue de dessous.

Autre exemplaire repeint en kaki. L'intrieur est peint en noir. Autre exemplaire avec coiffe type civil 9 dents.

Les casques en lige (parfois en carton) sont fabriqus sur le mode des casques tropicaux. Le lige est recouvert l'intrieur d'une doublure et l'extrieur, de de toile cire oupeinte. Le cimier et l'attribut sont mtalliques. L'attribut est parfois en laiton brillant.Comme sur le casque tropical, la coiffe se rsume un bandeau en basane ou en carton compress et l'aration en une petite ouverture circulaire grillage.


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Casque en lige, attribut en laiton. Casque en lige peint en marron. Le cimier est en aluminium.

Vue intrieure, rivets du cimier et aration gillage. Marque du fabricant. Etiquette de taille multinationale.

Autre modle de casque en lige. Casque en lige revtu de toile cire, le cimier est en aluminium. Vue intrieure, rivets du cimier et aration gillage.

Enfin, les casques en feutre sont fabriqus comme des chapeaux, par moulage la vapeur. Le feutre pais est teint en bleu horizon, le cimier et l'attribut sont mtalliques.

Casque en feutre Manufrance, catalogue 1915. Vue de profil, le cimier est en tle. Vue de dos.

Vue de dessus. La jugulaire doit tre normalement noire ou fauve. Vue intrieure.

Les casques pour collectivits.

Prsent souvent tord comme destin l'Italie, ce casque apparat dans les annes 20.La forme gnrale est celle de l'Adrian Mle 15. Il est dpourvu de fentes d'attribut et sa peinture est gnralement rsda. Sur l'avant, la taille est indique sous forme d'un chiffreestamp dans le mtal, les chiffres 5, 6 et 7 semblent correspondre aux tailles A, B et C du modle gnral. La coiffe est gnralement neuf dents en carton bouilli, mais on trouveaussi parfois des coiffes militaires. Elle est maintenue par des agrafes. L'aration se fait par deux ouvertures circulaires sous le cimier. Celui-ci est diffrent des Mle 15 et plus proche


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des cimiers modle 23 et 26.Ce casque est destin tre vendu aux services publiques ou municipaux, ainsi qu' toutes les collectivits civiles ayant besoin d'un casque de protection (Croix rouge, usines etc.). Anoter que l'on retrouvera sur le mme principe, des casques du Mle 23 puis 26, en diffrentes finitions, y compris chrome.

Casque pour collectivits, taille 6. Vue de profil. Vue de dessous.

Taille estampe. Exemplaire de taille 7. Dtails. Arations circulaires.

Exemplaire de taille 5. Vue de profil. Coiffe en carton bouilli.

AttributsLes attributs modle 15 :

Attribut d'Infanterie, recto verso.

Traditionnellement dans l'arme franaise, la coiffure est reprsentative d'une arme ou d'un service, par le biais desa forme ou de ses ornements. On se devait donc de rompre l'uniformit du nouveau casque par un signe distinctifsimple et compatible avec la fabrication industrielle du casque.Il est dcid de crer des attributs mtalliques se fixant par une agrafe-crampon sur le devant du casque. Par soucisde rationalit, on en limite dans un premier temps le nombre sept, dans les quels on s'efforce de ranger tous lescorps existant. D'autres seront crs avant et aprs la fin de la guerre. Ces attributs reprennent la symbolique djexistante, en l'adaptant. Tous comportent les lettres RF (Rpublique Franaise).Ils sont raliss en tle de 4/10mes, emboutie et dcoupe l'aide de matrices. A l'arrire, une languette de 5 mmest soude en son milieu, sur 35 mm. Les extrmits restant libres, sont destines tre insres dans les fentesmnages sur le casque, puis replies l'intrieur.Leur adoption se fait attribut par attribut et s'tale sur l'anne 1915. Dans un premier temps, les attributs sont montssur les casques et peints en usine Par la suite ils seront livrs sparment et monts en unit, permettant ainsi unedistribution plus souple des stocks de casques.

Grenade 12 flammes.

La grenade 12 flammes est le plus rpandu des attributs. Symbole ancien de l'Infanterie, il est reconduit en fvrier 1915. Il est ensuite tendu aux cyclistes (17 juin 1915) lacavalerie, sauf les spahis (28 juin 1915), la Gendarmerie et au Train (mars 1916). Pour se distinguer, la prvt le peint en blanc. Il est finalement destin tous les corps sans attributspcifique (octobre 1916).Il existe une grande varit de dessins diffrents de cet attribut, notamment au niveau des flammes.


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Diffrents dessins de la grenade, attribut de l'Infanterie, Cavalerie et corps divers.

Grenade brochant sur canons croiss.

Cet attribut, adopt en fvrier 1915, reprend la symbolique du Mle 1879 de l'artillerie. On distingue trois types de dcoupe du motif, ainsi que plusieurs dessins de flammes. Il existedes frappes de cet attribut en laiton, destins aux casques de chapeliers. On peut aussi trouver des casques orns de l'attribut Mle 1879.

Artillerie, dcoupe intgrale des canons. Le dernier est un attribut de chapelier en laiton.

Artillerie, dcoupe partielle des canons.

Artillerie, canons non dcoups, suivi d'attributs Mle 1879 dont un mont de faon artisanale pour l'Artillerie d'Afrique.

Cor de chasse.

Il est attribu en fvrier 1915 aux chasseurs alpins et pieds, puis tendu aux BILA. Les chasseurs d'Afrique le portent quelques fois, de manire non rglementaire. Des variantesexistent au niveau du pavillon, de l'embouchure et du nombre de tours du corps. Il en existe frquemment des exemplaires personnaliss.


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Chasseurs, diffrents dessins du cor de chasse. Les trois derniers sont personnaliss.

Cuirasse et pot en tte.

Cet attribut reprend en fvrier 1915, l'insigne dj ancien du Gnie. Il est tendu aux transmissions et aux arostiers. Des variantes existent au niveau des dtails de la cuirasse. Unpremier modle, fragile car trop dcoup au niveau du faisceau, a t remplac par un deuxime dcoupe plus large Des insignes de shako sont parfois employs en lieu et place.

Gnie, 1er modle.

Gnie diverses variantes.

2 attributs de shako en laiton, rutiliss et un attribut acier antrieur 1915.

Croissant.

Cet attribut est destin aux troupes d'Afrique du nord, communment appeles "Arme d'Afrique". Il s'agit des Chasseurs d'Afrique, des Spahis, des Zouaves et des Tirailleurs (LaLgion porte la grenade d'Infanterie). D'abord quipe de casque grenade bleue, l'Arme d'Afrique percevra les croissants en aot 1915. Le tout sera ultrieurement peint enmoutarde.Il existe deux variantes de croissant, le croissant plat et celui en relief. Il existe des personnalisations : les croissants repeints en rouge pour les Zouaves, en bleu pour les tirailleurs et enjaune pour les Spahis. Certains rgiments font frapper des attributs leur chiffre.

Croissant plat. Personnalis, mtal gratt. Peint en rouge : Zouaves. Peint en bleu : Tirailleurs.

Croissant en relief. Croissant en relief. Artisanal, 1er Zouaves. Artisanal, 11me RTA.

Grenade brochant sur ancre cable.

Cet attribut est distribu l'infanterie coloniale ainsi qu'aux tirailleurs coloniaux et sngalais. Il est aussi employ par la marine. Comme pour les autres attributs grenade, il existedes variantes dans le dessin des flammes.

Diffrents dessins de flammes sur ces attributs de l'Infanterie coloniale.


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Caduce.

Cet attribut reprend la symbolique dj ancienne du corps mdical, un caduce entour de feuilles de laurier et de chne. Il est destin au service de sant. L'insigne de kpi degrande tenue est parfois mont en lieu et place.

Service de sant.

Insigne de kpi de grande tenue.

Les attributs crs avant la fin de la guerre :

Deux attributs supplmentaires sont crs avant que la guerre ne se termine.

Epes, drapeaux et faisceau.

L'attribut de l'intendance reprend la symbolique de l'insigne de kpi de grande tenue, embouti sur une plaque d'environ 70 mm de diamtre. Il ne sera cr qu'en mars 1916. L'attributde kpi est souvent port sa place.

Plaque de 70 mm. Insigne de kpi de grande tenue (laiton).

Heaume brochant sur deux canons croiss.

L'attribut de l'Artillerie Spciale, bien que dcrit seulement en 1919, a exist dans les derniers jours de la guerre, sur les Mle 15 modifis de l'arme. Il sera utilis entre les deuxguerres, surtout sur les diffrents modles de casques d'quipage mais aussi sur quelques Adrian.Il est embouti sur une rondache de 65 mm et existe en deux versions diffrencies par la forme du heaume.

Rondaches de l'Artillerie Spciale du 1er type, dit " coup court". 2me type, dit " coup long".

Les attributs crs aprs-guerre :

Dans les annes 20, interviennent des modifications en ce qui concerne la Gendarmerie, l'Aronautique militaire et les troupes coloniales.

Grenade argente et grenade dore.

Pendant la guerre, la Gendarmerie prsente dans la zone des armes (Prvt) porte sur ses casques Mle 15, la grenade peinte en blanc pour se distinguer des autres troupes.C'est par une dcision du 10 fvrier 1921 que le casque Mle 15 en service dans la gendarmerie est peint en bleu fonc et orn de la grenade spcifique, de mmes dimensions que lagrenade d'infanterie et de cavalerie mais estampe en maillechort nickel. Il est prcis que l'agrafe crampon est en fer bleui. Le rglement du 6 septembre 1921 prcise que l'agrafecrampon est en fer-blanc.L'additif la description des uniformes de la gendarmerie en date du 30 novembre 1927, dfinit et attribut la grenade en laiton la Garde Rpublicaine Mobile.


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Mle 15, Prvt. Mle 21, Gie dpartementale. Mle 27, Garde Rpublicaine Mobile. Mle 27, Variante. Mle 27, Variante.

Etoile aile.

L'Aronautique militaire est dote de cet attribut ds 1923, bien qu'il ne soit au BO qu'en 1924. Il remplace plusieurs insignes non officiels utiliss jusque l.

Attribut Mle 23 de l'Aronautique militaire.

Ancre cble.

Elle est attribue en 1929, l'ensemble des troupes coloniales et la Marine. Elle remplace la grenade sur ancre de l'Infanterie coloniale ainsi que la Grenade sur canons croissutilise par l'Artillerie coloniale. On trouve parfois sa place l'ancre en laiton destine au casque tropical en lige.

Attributs Mle 29.

Les coles.

Les casques des coles sont souvent orns de l'attribut de shako en laiton.

Ecole spciale militaire St Cyr. Ecole militaire d'Infanterie. Ecole militaire d'Infanterie et chars de cbt /c 1925.

Les attributs trangers :

La plupart des pays auxquels la France a livr des Mle 15, y montent un attribut, le plus souvent aux armes nationales. D'autres comme l'Italie n'en utilisent pas.Voici les principaux (il en existe d'autres variantes) :

Belgique Tchcoslovaquie. Siam (Thalande). Pologne. Chasseur Polonais.


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Grce. Roumanie. Roumanie (roi Carol II). Serbie. Yougoslavie. Russie.

Plaque "Soldat de la grande guerre".

Plaque de la grande guerre sur son carton d'expdition. Carton d'expdition.

Plaque de la grande guerre grave. Plaque de la grande guerre grave.

Plaque de la grande guerre grave. Plaque de la grande guerre grave (noter la diffrence de police du 4).

Par un dcret 18 dcembre 1918, le gouvernement franais attribueen signe de reconnaissance, un casque chaque officier et soldat ayantappartenu une formation dans la zone des armes.L'article 1er prvoit que le casque reu, portera le nom et le grade suivide la mention "Soldat de la Grande Guerre 1914-1918". L'article 2 prvoitque la famille d'un soldat dcd, pourra faire la demande de ce mmecasque.Les soldats encore sur les rangs gardent leur casque la dmobilisation,les autres reoivent un casque prlev sur les stocks de faon alatoire.Le problme de l'inscription est rsolu par la cration d'une plaque enlaiton repouss de forme elliptique s'adaptant la visire. Dsigne"plaquette souvenir", elle est orn en son milieu d'un cartouche ovale.L'inscription "Soldat de la grande guerre 1914-1918" est inscrite dans samoiti infrieure. La moiti suprieure est vierge et destine y graver lenom et le grade du rcipiendaire. De part et d'autre, un rameau de lauriercourre jusqu' la pointe. A chaque extrmit, une perforation reoit uneattache parisienne, fournie avec la plaque, destine la fixer au casque.

Attache parisienne fournie. Boulon de casque de pompier. Fixation de fortune.

Il semble que ces plaques soient distribues vers la mi-1919 et notamment aux participants aux dfils de la victoire, qui ne les porteront cependant pas cette occasion. Lesdmobiliss recevront leur plaque par la poste, par les soins des centres dmobilisateurs.Dans la pratique, un nombre important de vtrans, ne fixera jamais sa plaque et la grosse majorit ne la fera jamais graver.Pour liquider les stocks, l'Intendance fera monter des plaques vierges sur des casques neufs de stock, qui seront vendus dans les foyers et mme par correspondance, soulevantl'indignation des anciens combattants.A la mobilisation de 1939 on pourra voir encore, quelques rservistes ayant coiff leur vieil Adrian muni de sa plaque.

Quelques exemplesInfanterie ou cavalerie :


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Grade de sous-lieutenant. Chevrons d'anciennet. Repeint gris artillerie. Rivets latraux personnaliss.

Repeint gris artillerie. Repeint kaki.

Arme d'orient. Infanterie, chevrons d'anciennet. "Soldat de la grande guerre". Repeint kaki (1939).

Artillerie :

Officier "Soldat de la grande guerre". Personnalis, rgiment de DCA.


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"Soldat de la grande guerre". Attribut Mle 1879.

Artillerie d'Afrique. Artillerie d'Afrique. Artillerie, annes 20. Officier.

Repeint kaki (1939). Officier, attribut Mle 1879.

Gnie :

Repeint bleu fonc. Attribut 1er type. Gnie, "Soldat de la grande guerre". Attribut style shako.

Chasseurs et Intendance :


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Attribut personnalis, 1er bataillon. Attribut de shako. Attribut centre vert. Attribut personnalis.

Chasseur, "Soldat de la grande guerre". Intendance. Intendance, "Soldat de la grande guerre".

Infanterie coloniale ou Marine :

Attribut Mle 29.

Attribut Mle 29.

Troupes d'Afrique :

Croissant peint en rouge : Zouave. Attribut centre vert : Maroc. Repeint en blanc ? Croissant peint en bleu : Tirailleur.


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Officier, repeint en kaki (1939). Croissant peint en rouge: Zouave.

Service de sant :

Officier. Afrique du nord ou Levant. Attribut de kpi.

Aronautique militaire aprs 1923 :

Utilisations diverses :

Ecole spciale militaire St Cyr. Garde Rpublicaine Mobile. Prfecture de police de Paris. Police monte de Paris (1923).

Rutilisation pompier, dcap et verni.

Rutilisation pompier, chrom.

Repeint en noir et perc pour la fixationd'une plaque de pompier.

Dfense passive, 1939.

Casques du commerce :


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Casque d'officier en mtal lger. Casque en aluminium. Casque d'officier en aluminium. Casque en lige.

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