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programme du 2 octobre au 3 nov. 2013 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film Alabama Monroe

02.10 au 03.11 2013

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Saint-Nazaire • le Fanal

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programme du 2 octobre au 3 nov. 2013le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

salleJacques

Tati

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film

Alab

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calendriersemainedu 2 au 8octobre mercredi 2 jeudi 3 vendredi 4 samedi 5 dimanche 6

Alice n’est plus ici (VO) 20h30 + débat 18h15 - - 19hBoulevarddu crépuscule (VO) - - 20h30 + débat - 14h45Alabama Monroe (VO) - 16h et 20h30 15h ciné-café 19h 16h45 et 21h(1re semaine) et 18h et 21h15

semainedu 9 au 15octobre mercredi 9 jeudi 10 vendredi 11 samedi 12 dimanche 13

Alabama Monroe (VO) - 16h 18h 20h30 15h et 21hAya de Yopougon (VO) - 20h30 16h15 18h30 19h15Ini Avan (VO) - 18h15 20h30 + débat 16h30 17h15Coup de pouce ! 19h L’instant fragile… suivi à 20h15 Rencontres au Burkina Faso

semainedu 16 au 22octobre jeudi 17 vendredi 18 samedi 19 dimanche 20

La vie domestique 16h15 18h30 17h,19h 16h et 20h15(1re semaine) 20h30 + débat et 21hTuez Charley Varrick ! (VO) 18h 16h15 - 18h(1re semaine) et 20h30Qui voilà !(1re semaine) - - - 11h15 + brunch

semainedu 23 au 29octobre mercredi 23 jeudi 24 vendredi 25 samedi 26 dimanche 27

La vie domestique 16h30, 20h30 19h 17h15 19h 16h30Tuez Charley Varrick ! (VO) - 15h et 20h45 - 18h15La bataille de Solférino 18h30 17h 19h 17h15 14h30(1re semaine) et 20h45 et 21h et 20h15Qui voilà ! 15h + goûter 16h + goûter - 11h15 + brunch

semainedu 30 octobreau 5 novembre mercredi 30 jeudi 31 vendredi 1er samedi 2 dimanche 3

La bataille de Solférino 16h15 19h15 19h15 17h 20h30Mon âme par toi guérie 20h30 17h 17h 21h30 15h30(1re semaine) et 21hLa danza… (VO) 18h 21h 14h30 19h 18hRose et Violette 15h + goûter 16h + goûter - 11h + brunch 11h + brunch

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Boulevarddu crépusculedrame/romance de Billy Wilder• USA • 1950 • ressortie décembre2012 • noir et blanc • 1h50• VOSTFavecWilliam Holden, GloriaSwanson, Erich Von Stroheim…• Oscar 1951 du Meilleur Scénario, dela Meilleure Musique et de la MeilleureDirection artistique / Golden Globes1951 de la Meilleure actrice, du Meilleurréalisateur, de la Meilleure musiqueet du Meilleur Film

Norma Desmond, grande actrice dumuet,vit recluse dans sa luxueuse villa deBerverly Hills en compagnie de Max vonMeyerling, son majordome qui fut aussison metteur en scène et mari. Joe Gillis,un scénariste sans le sou, pénètre parhasard dans la propriété et Norma luipropose de travailler au scénario dufilm qui marquera son retour à l’écran,Salomé. Joe accepte, s’installe chezelle, à la fois fasciné et effrayé par sesextravagances et son délire, et devientbientôt son amant…

«Un portrait au vitriol et pourtantétonnamment lucide de la junglehollywoodienne, à l’audace narrativeinégalable». Laurent Pécha – Écran Large

«Un petit bijou d’humour noir».Les Échos – La rédaction

film présenté et analysé par l’associationVersion Originale, vendredi 4 octobre,à 20h30. En partenariat avec SCALAréseau de salles de cinéma associativesde Loire-Atlantique dans le cadre de lacirculation Grands classiques

AlabamaMonroedrame musicalde Felix Van Groeningen• Belgique • 28 août 2013• couleur • 1h52 • VOSTFavec Johan Heldenbergh,Veerle Baetens, Nell Cattrysse…• Prix du Public Panorama et LabelCinémas Europa au Festival de Berlin2013 / Meilleur scénario et Meilleureactrice à Tribeca

Didier et Élise vivent une histoire d’amourpassionnée et rythmée par la musique.Lui, joue du banjo dans un groupe deBluegrass Country et vénère l’Amérique.Elle, tient un salon de tatouage et chantedans le groupe de Didier. De leur unionfusionnelle naît une fille, Maybelle…une adaptation de la pièce de théâtrede Johan Heldenbergh.

«En fragmentant la chronologie, FelixVan Groeningen (La Merditude deschoses) semble vouloir battre en brèchel’émotion. Il la travaille, au contraire,en profondeur : peu à peu, AlabamaMonroe prend son envol, brise le cadred’une dramaturgie qui enfermerait sespersonnages dans le mélo. S’il n’est

question ici que de sentiments, ils semuent en folle énergie de vie ou dedésespoir, ils s’affrontent au silencede l’univers. Maybelle projette sonimagination inquiète dans les étoiles, lepère s’en prend au Créateur, la mère veutrenaître sous un autre nom, Alabama…Les cris, les pleurs deviennent, tout àcoup, le langage d’une sensibilité fragileet désemparée. Comme la musique, quiapporte tantôt vitalité, tantôt tristessedélicate. Grand succès en Belgique, cefilm est fait autant avec les tripes qu’avecpudeur». Frédéric Strauss – Télérama

« (…) les deux acteurs phares du film (…)donnent à ce chant d’amour ombrageuxune énergie aussi rare qu’enivrante».Vincent Thabourey – Positif

«Un mélodrame poignant porté par desacteurs formidables et une BO sublime».Kevin Bertrand – aVoir-aLire.com

du 4 au 6 octobre du 3 au 6 octobre(1re semaine)du 10 au 13 octobre

ciné-classic

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Alice n’estplus icidrame/romancede Martin Scorsese• USA • 1974 • ressortie juin 2012• couleur • 1h52 • VOSTFavec Ellen Burstyn, KrisKristofferson, Harvey Keitel• Oscar 1975 de la Meilleure actriceBAFTA Awards Londres 1975 : Meilleurfilm, Meilleur scénario, Meilleure actrice,Meilleur actrice dans un second rôle

Alice, âgée de huit ans, rêve de devenirune star… 27 ans plus tard, elle est mariéeet mère d’un insupportable gamin. À lamort de son mari, elle part chercher dutravail comme chanteuse, et se retrouveserveuse de snack. La chance de sa vieapparaît enfin sous les traits de David,un propriétaire de ranch divorcé.

«Revoir Alice n’est plus ici, c’est re-trouver un Scorsese alors invincible,et retrouver l’envie de revoir tout soncinéma, vite».Fabien Reyre – Critikat.com

«Alice n’est plus ici est à Scorsese ceque À l’est de Shanghaï est à Hitchcockou Tirez sur le pianiste à Truffaut.Comme ces autres anomalies, il complèteet éclaire l’univers de son auteur».Thomas Sotinel – Le Monde

Alice n’est plus iciL’illusion de la liberté

Alors qu’il vient de tourner Mean Streets(1973), qui l’impose comme réalisateurphare de la «Nouvelle vague» améri-caine, Martin Scorsese souhaite changerde registre. Sur les conseils d’un autrecinéaste, tout aussi majeur, Francis FordCoppola, Ellen Burstyn recommandeScorsese à la Warner. Et contre touteattente, l’homme qui, un an plus tôt,s’était plongé au cœur d’un universurbain et masculin se passionne pourle scénario d’Alice n’est plus ici : «Jevoulais commencer à explorer lesrapports et les sentiments entre leshommes et les femmes, voir commenton pouvait gâcher ses rapports avecquelqu’un, puis tomber de nouveauamoureux et recommencer les mêmeserreurs», confie-t-il.

De fait, Scorsese signe un portrait touten justesse d’une femme des années70, déchirée entre son imaginaire«hollywoodien» et le climat de l’époque,propice à l’émancipation. Tout en sedéfendant de réaliser un film féministe,le cinéaste s’inscrit dans la tradition des«women’s pictures», ces mélodramesdes années 40 centrés autour d’unpersonnage de femme. Pour autant,Scorsese le cinéphile ne saurait sesatisfaire d’une œuvre purementréférentielle. Il n’hésite pas à briserl’atmosphère onirique du début en nousramenant brutalement à la réalité banaleet mortifère de la petite ville du Nouveau-Mexique où dépérit la protagoniste. Carchez le cinéaste, le lyrisme est forcémentteinté d’ironie satirique.Dans le rôle-titre, Ellen Burstyn, parfaitexemple de l’Actor’s Studio, est frémis-sante de vitalité et de sensibilité, passantde la mère courage à la femme enfant,puis à la femme amoureuse. Une œuvreméconnue dans la filmographie deScorsese à redécouvrir impérativement.

Rencontre littérature et cinéma avecle romancier Tanguy Viel, en partenariatavec le comité de lecture Auteur etlecteurs dans la ville (L’Écrit parle / laMaison des Écrivains Étrangers et desTraducteurs),mercredi 2 octobre à20h30.

18h – 19h30 :conversation avec Tanguy Viel autourde son dernier livre La disparition deJim Sullivan (Éditions de Minuit), suivied’une lecture par l’auteur. Entrée libre.20h30 :projection du film Alice n’est plusici de Martin Scorsese, suivie d’unéchange avec Tanguy Viel.Tarifs habituels de la salle.

du 2 au 6 octobre

littérature

et cinéma

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Ayade Yopougonfilm d’animation de MargueriteAbouet et Clément Oubrerie• France • 17 juillet 2013• couleur • 1h24avec Aïssa Maïga,Tella Kpomahou, Jacky Ido …

Fin des années 1970, en Côte d’Ivoire àYopougon, quartier populaire d’Abidjan.C’est là que vit Aya, 19 ans, une jeunefille sérieuse qui préfère rester étudierà la maison plutôt que de sortir avec sescopines. Aya partage ses journées entrel’école, la famille et ses deux meilleuresamies : Adjoua et Bintou, qui ne pensentqu’à aller «gazer» en douce à la nuittombée dans les maquis. Les choses segâtent lorsque qu’Adjoua se retrouveenceinte par mégarde. Que faire ?D’après la BD Aya de Yopougon deMarguerite Abouet et Clément Oubrérie.

«Tout déborde de vie (…), les couleursvibrent (…). L’évocation des années 1970est savoureuse». Cécile Mury – Télérama

«Critique sociale en pointillé (…), Ayade Yopougon est aussi un manuel dedébrouillardise à l’usage des jeunes filles(…). Réjouissant». Anne Diatkine – Elle

jeudi 10 octobre à 20h30,projection dans le cadre du Lancementdu Prix Pelloutier BD 2014 «À corpset désaccords» en partenariat avecle Centre de culture populaire

Ini Avan -Celui qui revientdrame de Asoka Handagama• Sri Lanka • juillet 2013• couleur • 1h44 • VOSTFavec Dharshen Dharmaraj,Subashini Balasubramaniyam,Niranjani Shanmugaraja…• Programmation ACID (Association ducinéma indépendant pour sa diffusion)Cannes 2012

De nos jours, au nord du Sri Lanka… Aprèsdeux ans passés dans un camp de réha-bilitation sous contrôle gouvernemental,un ex combattant de l’armée rebellevaincue retourne dans son village. Il yretrouve la femme qu’il a aimée, etentreprend de revenir à une existencenormale. Coupable, aux yeux des villa-geois, d’avoir survécu, il est très viterattrapé par les haines et les fantômesdu passé. Une rencontre inattendue vapeut-être changer le cours de son destin.

Le récit se déroule au nord de l’île, dansla région de Jaffna, où se concentre laminorité tamoule du Sri Lanka. La pé-ninsule de Jaffna, à quelques dizainesde kilomètres de la côte indienne, alongtemps été sous le contrôle dumouvement séparatiste des TigresTamouls (LTTE) en lutte contre le gouver-nement de Colombo depuis le début desannées 80. Cette guerre civile a duréprès de 30 ans, et causé la mort de prèsde 100 000 personnes, appartenant aux

trois communautés cinghalaise, tamouleet musulmane. Elle a pris fin en mai2009, après l’écrasement du LTTE parl’armée gouvernementale, et la mortde son chef historique, VellupillaiPrabhakaran.

«Servi par une image remarquable etune grande finesse d’interprétation, avecune mention spéciale pour DharshenDharmaraj qui incarne le personnageprincipal, Ini Avan nous aspire dans saquête identitaire en réussissant à concilierla gravité de son sujet avec un humouret une tendresse inattendus. Une at-mosphère qui doit beaucoup à l’autregrand rôle du film, une rescapée tamouledont l’Histoire pourrait ne retenir quele statut de victime mais qui par sonentêtement et son espièglerie offreune issue aussi subtile qu’imprévue».Frédéric Ramade, cinéaste

Asoka HandagamaReprésentant le plus respecté mais aussile plus controversé de ce que l’on pourraitappeler la «3e génération du cinémasri-lankais», Asoka Handagama, né en1962, avait commencé à se faire connaîtreà l’international, avec deux longsmétragessortis en France au début des années2000 : This is my Moon et Flying with oneWing. Ce mouvement de reconnaissanceest brutalement stoppé en 2005 avecl’interdiction qui frappe, avant mêmed’avoir été vu, son 5e long métrage,Akshraya (rebaptisé depuis GoodbyeMum). Ini Avan - Celui qui revientmarque, comme pour le «héros» dufilm, le retour du cinéaste dont on étaitsans nouvelle depuis 8 ans.

soirée-débat, vendredi 11 octobreà 20h30, film présenté et analysé parDaniel Dos Santos, rédacteur de la revueZinzolin, avec le soutien de l’ACOR,association des cinémas de l’Ouestpour la recherche

du 10 au 13 octobre du 11 au 13 octobre

BD et cinéma

ciné-débat

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La viedomestiquedrame social de Isabelle Czajka• France • 2 octobre 2013• couleur • 1h33avec Emmanuelle Devos,Julie Ferrier, Natacha Regnier,Héléna Noguerra,Laurent Poitrenaux…

Juliette n’était pas sûre de vouloir venirhabiter dans cette banlieue résidentiellede la région parisienne. Les femmes iciont toutes la quarantaine, des enfantsà élever, des maisons à entretenir et desmaris qui rentrent tard le soir. Elle estmaintenant certaine de ne pas vouloirdevenir comme elles. Aujourd’hui, Julietteattend une réponse pour un poste im-portant dans une maison d’édition. Unposte qui forcément changerait sa viede tous les jours.

Libre adaptation par la cinéaste du romanArlington Park de la Canadienne RachelCusk, le scénario de La vie domestique

est centré sur Juliette (EmmanuelleDevos), 42 ans, mariée, deux enfants, quihabite une maison agréable près du Parcde Marly. Aujourd’hui, elle a un dîner àpréparer pour des amis qui viennent cesoir, il faut qu’elle termine un article etqu’elle aille animer son atelier d’écritureau lycée. Avant de partir, il faudrait aussilancer une machine et téléphoner à lababy-sitter. Enfin et surtout, elle attendaujourd’hui une réponse pour un posteimportant dans une maison d’édition.

Marianne (Natacha Régnier), Betty (JulieFerrier) et Inès (Héléna Noguerra), ontelles aussi des maris, des enfants, desvoitures et de belles maisons près du

Parc de Marly. Après l’école, ellesprennent ensemble un petit café, et cetaprès-midi, elles iront au centre com-mercial. Marianne attend son troisièmeenfant, elle doit recevoir la nouvellejeune fille au pair. Betty doit faire lescourses et emmener Louise à son coursd’équitation. Inès passera la fin del’après-midi avec ses enfants au squareavant de rentrer chez elle passer la soiréeseule avec eux. Son mari est si souventabsent. Ce matin, toutes ces femmessont préoccupées par tout ce qu’ellesont à faire, mais un jour, elles sedemanderont toutes ce qu’elles ontfait de leur vie.

«J’aime la pertinence et le regardd’Isabelle Czajka sur les personnes etsur la réalité, un regard très pointu ettrès féminin dans un environnementtrès quotidien. Elle parle de chosesextrêmement politiques : la justice,l’égalité, vivre ensemble, commentfonctionne un couple, les arrangementsde la vie, les rêves aboutis ou non, letemps qui passe… Des questions exis-tentielles qui nous concernent tous.»Patrick Sobelman,producteur du film (Agat films)

en avant-programme de laprojection du jeudi 17 octobre

La ciblecourt-métrage d’Isabelle Czajka• France • 2002 • couleur • 11’avec Catherine Vinatier,Julie Durand

La vacation de Valérie, intérimaire,est annulée. Alors qu’elle traîne dansun salon commercial, une enquêtricedébutante lui fait passer un test deconsommation qui ne se passe pascomme prévu.

Film et court-métrage présentés parl’association Version Originale, jeudi 17octobre à 20h30, avec un intervenantà confirmer.

du 17 au 20 octobre(1re semaine)du 23 au 27 octobre

ciné-débat

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Tuez CharleyVarrick !film policier de Don Siegel• USA • 1973 • ressortie 24 juillet2013 • couleur • 1h51 • VOSTFavecWalter Matthau, Joe DonBaker, Felicia Farr…

Charley Varrick cambriole une banqueavec sa femme et un acolyte. Mais ilcomprend vite que la somme énormequ’il a dérobée appartient à la mafia,qui lance un tueur à ses trousses…

Tuez Charley Varrick !(1973) - Polar solaire«Dès la séquence d’ouverture de CharleyVarrick, Siegel livre une formidableleçon de mise en scène. En quelquesminutes à peine, le cinéaste campe lesenjeux du récit, sans qu’un seul plan soitinutile, et donne le ton du film. Certes,il s’agit d’un thriller d’action, mais teintéd’ironie et marqué par la revanche du«petit» sur le «gros». Tout en brouillantsans cesse les pistes et en nous donnantle sentiment que le crime organisé gardeune longueur d’avance sur Varrick, Siegelorganise l’espace comme un vaste terrainde jeu, où le manipulateur n’est pasforcément celui qu’on croit. Prostituées,revendeur d’armes, faussaire, ou simplebanquier provincial – les personnagessont des pions que Varrick et son ennemisans visage déplacent sur un échiquiergrandeur nature avec maestria».Solaris Distribution

«(…) un polar comme on savait les faireen ce temps-là».Emile Breton – L’Humanité

La bataillede Solférinocomédie dramatiquede Justine Triet• France • 18 septembre 2013• couleur • 1h34avec Lætitia Dosch, VincentMacaigne, Arthur Harari…• Programmation ACID (Association ducinéma indépendant pour sa diffusion)Cannes 2013

6 mai 2012, rue de Solférino. Lætitia,journaliste télé, couvre les présiden-tielles. Mais débarque Vincent, l’ex,pour voir leurs filles. Gamines déchaî-nées, baby-sitter submergé, amant va-guement incrust, avocat misanthrope,France coupée en deux : c’est di-manche, tout s’emmêle, rien ne vaplus !

«Comédie flippée, proche parfois d’AfterHours de Scorsese, sur une journéetournant au cauchemar, La Bataille deSolférino est également un film épiquemêlant amour et politique».Stéphane du Mesnildot – Cahiers du Cinéma

«Véritable «Red Bull» cinématogra-phique, ce premier long-métrage déploieune énergie folle faite de tensionpermanente et d’hystérie collectivepour dresser un portrait sociétalinquiétant. Ébouriffant».Virgile Dumez – aVoir-aLire.com

Parole de cinéaste«On n’entre pas dans ce récit, on y estembarqué, on est jeté dedans. On estdans un appartement parisien, collé àdes personnages, un beau matin déjàsurvolté. C’est que c’est un jour pascomme les autres dans la capitale, etil y a un monde fou. L’étau humain, ducoup, se resserre autour des protago-nistes qui sont très vite en zone rouge.En fait, ce n’est pas grand chose si l’onprend un peu de recul, si on s’élève, sion respire plus calmement. Mais rienà faire, la tension monte, le rythmes’accélère, la bataille fait bientôt ragedans un décor urbain des grand jours.Avec une impressionnante maîtrise ducadre et un sens précis de la mise enscène, Justine Triet va nous faire suivrede tout près un mini drame humain.Accrochée à son propos pour ne pasle perdre dans cette foule de la rue deSolférino, la jeune réalisatrice nouslivre un film touchant, intime et justesur notre condition d’animal social».Jérôme le Maire, cinéaste

du 17 au 20 octobre(1re semaine)du 25 au 27 octobre

du 23 au 27 octobre(1re semaine)du 30 octobreau 3 novembre

coup decœur

coup decœur

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La Danzade la realidadbiopic d’Alejandro Jodorowsky• Chili • 4 septembre 2013• couleur • 2h10 • VOSTFavec Brontis Jodorowsky, PamelaFlores, Jeremias Herskovits…• Avertissement : des scènes, despropos ou des images peuvent heurterla sensibilité des spectateurs

«M’étant séparé de mon moi illusoire,j’ai cherché désespérément un sentieret un sens pour la vie». Cette phrasedéfinit parfaitement le projet biographiqued’Alexandro Jodorowsky : restituerl’incroyable aventure et quête que futsa vie. Le film est un exercice d’auto-biographie imaginaire.Né au Chili en 1929, dans la petite villede Tocopilla, où le film a été tourné,Alejandro Jodorowsky fut confronté àune éducation très dure et violente, ausein d’une famille déracinée. Bien que lesfaits et les personnages soient réels, lafiction dépasse la réalité dans un universpoétique où le réalisateur réinvente safamille et notamment le parcours de sonpère jusqu’à la rédemption, réconci-liation d’un homme et de son enfance.

«Galerie de monstres, parades dou-loureuses, abîmes de la subjectivité,grand cirque convulsé de l’Histoire :Jodorowsky ne quitte jamais la lignede crête du cinéma visionnaire».Jacques Mandelbaum – Le Monde

«Mêlant imaginaire, réalité et allégorie,l’auteur de Santa Sangre déploie sontalent visionnaire au service d’un récitplein de folie et de sagesse».Gaël Reyre – Les Fiches du Cinéma

Mon âmepar toi guériedrame de François Dupeyron• France • 25 septembre 2013• couleur • 2h04avec Gregory Gadebois, CélineSallette, Jean-Pierre Darroussin,Marie Payen…d’après le roman de FrançoisDupeyron Chacun pour soi, Dieus’en fout (Éditions Léo Scheer)

Frédi perd sa mère. Cette dernière luia transmis un don. Il ne veut pas enentendre parler mais il est contraint,forcé de reconnaître que ses mainsguérissent… Il s’interroge. D’où vientce don ? Qu’importe, il l’accepte…

Un voyage magnifiqueet brillant d’humanité«Mon âme par toi guérie est un miraclede finesse. Comme cette lumière du sudde la France que François Dupeyron faitdescendre sur ces êtres ordinaires,extraordinairement beaux de petitesfêlures et de grandes souffrances. Lescorps sont meurtris, les âmes aussi.Grégory Gadebois (le Tony de Angel etTony) est là pour les soigner. Il embrassele rôle d’un homme qui a reçu de samère le don de guérir par l’apposition desmains. Celui de comprendre où résidele mal chez l’autre tient d’une évidencequi s’impose à lui. Une dimensionsurnaturelle qui s’inscrit avec natureldans le récit. Il ne faudrait pas changerune virgule à ce scénario, tant l’arti-culation et la délicatesse de ses ellipses

servent la vérité de l’évolution de sespersonnages d’écorchés. Tous sonttouchants à l’extrême. Jean-PierreDarroussin, en père qui cherche uneraison de continuer après le décès deson épouse. Céline Sallette, amoureuseau cœur brisé et à l’esprit qui s’égaredans les bulles de champagne. MariePayen, la mère courage délaissée.Et Gadebois, bien sûr, en montagne desensibilité. François Dupeyron lesaccompagne dans un voyage initiatiquesingulier qui laissera sa marque sur lecinéma français de 2013».C.C. Studio Live, sept 013

«Mon âme par toi guérie… Ce très beautitre dit bien la nature de ce film lyriqueet romanesque, à la fois bien ancré dansla réalité mais s’en détachant pour ne passe laisser emprisonner par la banalité,pour mieux rechercher la vérité multipledes êtres et des événements. FrançoisDupeyron signe une œuvre audacieuse,originale, inclassable, libre. Et en mêmetemps parfaitement accessible, ouverte,accueillante. Il a eu toutes les peinesdu monde à mener son projet à bien,tous les décideurs, et en particulier lesincontournables chaînes de télévision,estimant qu’il était justement trop original,trop inclassable. Il a fallu l’entrée en jeud’un producteur-distributeur vraimentindépendant, Paulo Branco, pour queMon âme par toi guérie existe. C’estmaintenant à nous, salles de cinéma, età vous, spectateurs, de jouer : faisonsde ce film un beau succès, pour prouveraux décideurs qu’ils ont tort de ne pascroire en l’audace et en la liberté».Gazette Utopia – septembre 2013

du 30 octobreau 3 novembre

du 30 octobreau 3 novembre(1re semaine)du 7 au 10 novembre

coupde cœur

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Qui voilà ?Petits filmset grands sentiments

8 petits films d’animation de 4’réalisés par Jessica Laurén• Suède • 2 octobre 2013• couleur • 32 ‘ • à voir dès 2 ansavec la voix d’Hippolyte Girardot

Au sein d’un univers aux couleurs pastels,Nounourse et ses amis jouent, se ba-garrent et se réconcilient. Sur des sujetsréalistes teintés d’humour, voici 8 his-toires pour aborder le quotidien des toutpetits : dormir pour la première fois chezun copain, être malade, être le meilleur,faire le ménage, avoir un petit frère…

Qui voilà ? est l’adaptation au cinémades albums jeunesse suédois du mêmenom de Stina Wirsén. Chaque épisodereprésente un album et parle de questionsquotidiennes auxquelles sont confrontésles plus jeunes enfants : Qui est seul ?Pourquoi le chat est-il tout jaune alorsque ses parents non ? Qui n’arrive pasà dormir ?…

Rose et VioletteUn programmede 3 courts-métrages• couleur • 48’ • à voir dès 6 ans

La chose perdued’Andrew Ruhemann et Shaun Tan• Australie/Grande-Bretagne • 2009• couleur • 15’• Cristal d’Annecy (meilleur court-métrage d’animation) 2010 - Oscar dumeilleur court-métrage d’animation2011

Sillonnant la plage à la recherche decapsules de bouteilles, un garçon fait larencontre d’une chose «à l’air bizarre,triste et perdu» dans l’indifférencegénérale. Soudain, elle s’anime et joueavec le garçon. Mais que faire de cettechose perdue, dans une ville mécanique,uniforme et grise, dont l’angoissanttrain-train ne laisse aucune place à ladifférence…

Aleksandrde Rémy Dereux, Maxime Hibon,Juliette Klauser, Raphaëlle Ransonet Louise Seynhaeve• France • 2010 • couleur • 5’• Prix du Meilleur court-métrage pourenfants, Festival de Sapporo - Japon,2011

Aleksandr le tricoteur a oublié depuislongtemps la raison pour laquelle il vitsuspendu au-dessus des nuages avecson village qui survit au froid grâce àses tricots. Jusqu’au jour où il tombeet doit faire face à l’inconnu et à ce quivit en-dessous…

Rose et Violettede Luc Otter et Claude Grosch• Canada/Luxembourg • 2011• couleur • 28’• Prix du Meilleur moyen-métraged’animation, Festival international dufilm pour enfants Montévidéo - Uruguay2012 / Prix de la meilleure animationFestival de Mondorf-les-Bains/Luxembourg 2012 / Meilleur filmd’animation Halifax - Canada 2011

Le cirque Igor a recruté deux nouvellesacrobates : les sœurs siamoises, Roseet Violette. Attachées l’une à l’autre par unbras, elles pirouettent et rebondissentsous les projecteurs du grand chapiteau.Elles sont promises à un grand succès,mais l’arrivée de l’homme le plus fortdu monde au sein de la troupe vient toutcompliquer. L’amour et la jalousie s’enmêlent, jusqu’à ce qu’une représentationvire au drame et sépare les deux sœurs…Heureusement, l’histoire se terminebien !

du 20 au 26 octobre du 30 octobreau 3 novembre

cinémômes

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Coupde pouce !

Une soirée particulière, mercredi

9 octobre, pour présenter 2 films en

lien avec Saint-Nazaire : le docu-

mentaire de Frédéric Serpantié

et du jeune nazairien Victor Billet

tourné au Burkina Faso

et le court-métrage de fiction

de Xavier Champagnac, tourné

à Saint-Nazaire. Un coup de pouce

à de jeunes réalisateurs pour

leur permettre de présenter

leur travail au public nazairien,

remercier les équipes de tournage

et les personnes et collectivités

ayant apporté un soutien aux

films.

L’instant fragilede nosretrouvaillescourt-métrage de fictionde Xavier Champagnac• France • 2013 • couleur • 28’avec Damien Bonnard,Alice Le Strat, Fleur Monharoul…

Alex, journaliste local, vit avec Adèle, unerelation faite d’habitude et de monotonie.Il interviewe Élodie, jeune coiffeuse etne reste pas insensible à son charme.Cette rencontre l’aidera t-il a révélerses véritables sentiments ?

«Une tranche de vie que XavierChampagnac filme sur le port de Saint-Nazaire, au Conservatoire de danse, maisaussi de l’autre côté de la Loire, à Saint-Michel Chef-Chef et Tharon plage. PourXavier Champagnac, c’est une belledécouverte: «J’ai choisi Saint-Nazairepour sa beauté singulière, mélancolique,son côté portuaire et industriel», confiele réalisateur, qui tourne là son premiercourt-métrage après avoir réalisé desdocumentaires et assuré la missionde régisseur dans plusieurs films».Cathy Ryo – L’Écho de la Presqu’île

mercredi 9 octobre à 19h,projection suivie d’un échange avecle réalisateur. Entrée libre dans lamesure des places disponibles.

Rencontresau Burkina Fasodocumentaire de Victor Billetet Frédéric Serpantié• France • 2013 • couleur • 1h05

La découverte de quatre ethnies duBurkina Faso : les Mossis, les Peuls, lesGourounsis et les Lobis. Une rencontreau cœur de l’Afrique.

En se faisant hôtes discrets, au sein desvillages, les deux jeunes réalisateurs ontété confrontés, en juillet et août 2012,à la diversité culturelle et aux quotidiensde ces familles. Le film a été présentéau cinéma La Clef de Paris en juillet2013, avec le soutien de l’Université LaSorbonne nouvelle.

Les réalisateursÉtudiants à Paris en cinéma (BTSaudiovisuel et Licence de cinéma),passionnés par l’art et le cinéma, ils yvoient un moyen d’expression soupleet universel. Frédéric Serpentié a desorigines burkinabè, il a vécu au BurkinaFaso de 4 à 9 ans. Victor Billet est né eta passé son enfance et son adolescenceà Saint-Nazaire.

mercredi 9 octobre à 20h15,projection suivie d’un échange avecles réalisateurs. Entrée libre dans lamesure des places disponibles.

mercredi 9 octobre mercredi 9 octobre

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à voir le moisprochain• Just the wind de Bence Fliegau(avec Amnesty International)

• Une chambre en villede Jacques Demy (avec VO)

• Unfair world de Filippos Tsitos(avec la MEET et VO)

• Dans un jardin je suis entréde Avi Mograbi

• Les enfants des mille joursde Claudia Soto Mansilla et JacoBidermann + Septembre Chiliende Bruno Muel, Théo Robichetet Valérie Mayoux

• Paysages manufacturésde Jennifer Baichwal (avec le CCP)

• Le grand tourde Jérôme Le Maire

• Décentralisation du Festivaldes 3 Continents

• • •

La programmation cinéma de lascène nationale c’est :salle Jacques Tati,33, bd Victor Hugoà Saint-Nazaire

programmationdu jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans,demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiairede la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séancecommence par le film !l’accueil cinéma est ouvert1/2 heure avant les séances

informationspratiquescinéma

tarifs

salle classée Art et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

et, depuis 2013,

labellisée Jeune public

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

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les projections ont lieu salle Jacques Tati33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazairetéléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr co

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