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JEUDI 7 AVRIL 2011 - 3 JOUMADAAL-AWAL 1432 - N° 6225 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 PAGE 4 PAGE 5 Les résidents claquent la porte des commissions Photos : Samir Sid Photo : NewPress Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L A GRÈVE L ARGEMENT SUIVIE SANTÉ La protesta gagne la Fonction publique LES SOUSCRIPTEURS A ADL RÉPONDENT À MOUSSA : PAGE 6 «Ce n’est pas à nous de trouver des solutions» «Ce n’est pas à nous de trouver des solutions» La victoire des gardes communaux La victoire des gardes communaux IL S OBTIENNENT GAIN DE CAUSE IL S OBTIENNENT GAIN DE CAUSE PAGE 4

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JEUDI 7 AVRIL 2011 - 3 JOUMADA AL-AWAL 1432 - N° 6225 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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Les résidentsclaquent

la porte descommissions

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«Ce n’est pasà nous detrouverdes solutions»

«Ce n’est pasà nous detrouverdes solutions»

La victoiredes gardes

communaux

La victoiredes gardes

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ILS OBTIENNENT GAIN DE CAUSEILS OBTIENNENT GAIN DE CAUSE

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Préambule Cette Déclaration des Droits de l’homme en Algérie, comme son nom l’indique, n’est pas valable pour les femmes.

Article premier Tous les Algériens naissent libres et égaux et doivent avoir un appartement trois pièces/cuisine au minimum. Tous ceux qui n’en ont pas, doivent attendre dans un esprit de fraternité.

Article 3 Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Éviter quand même les faux-barrages.

Article 4 Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont tolérés dans certains pays arabes frères.

Article 5 Nul ne sera soumis à la torture, sauf s’il ne veut pas avouer qu’il voulait manifester sur la voie publique alors que son père a béné cié d’une pièce/cuisine juste après le départ des pieds-noirs. Article 6 Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique. S’il est de Oued Koriche, il doit le signaler au commissariat le plus proche.

Article 7 Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimina- tion. hum !

Article 8 Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la Constitu- tion ou par la loi. En principe.

Article 9 Nul ne peut être arbitraire- ment arrêté, détenu ou exilé. (Cet article n’est valable qu’à l’étranger).

Article 10 Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. (Ne pas tenir compte de cet article intraduisible en arabe classique)

Article 11 Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que la culpabilité de celui qui l’a dénoncée soit légalement établie.

Article 12 Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance. Tous ses emails ne seront lus qu’une seule fois.

Article 13 1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’une wilaya. 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays avec Air Algérie.

Article 14 Tout homme a le droit de répudier sa femme juste en prononçant la phrase : «Femme, tu es répudiée !» à trois reprises. Il peut le faire aussi en lui envoyant 3 emails successifs.

Article 15 1. Tout individu a droit à une nationalité. 2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

Article 16 Nul ne peut empêcher un homme valide, vêtu d’une parka de se rendre en Espagne la nuit, assis sur un Zodiac avec d’autres citoyens.

nocente jusqu’à ce que sa culpabi-

Article 17 1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété. 2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété. Sauf si un ponte lui pique son terrain avec la complicité d’un maire corrompu.

Article 18 Toute personne a droit à la liberté de pensée,

de conscience et de religion musulmane ; ce droit implique la liberté de changer de conviction ainsi que la liberté de

manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le

culte et l’accomplissement des rites.

Article 19 Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. (Pour plus de renseignements, faire le 17).

Article 20 Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association paci ques. A condition qu’elle soit seule ou avec son frère.

Article 21 1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement imposés. 2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays. 3. La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections propres et honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au bourrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote. Si la personne est malade, l’administration se réserve le droit de voter à sa place.

Article 24 Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques. Y compris les week- ends (jeudi-vendredi-samedi-di- manche) et les ponts de l’Aïd.

Article 25 Malheureusement, cet article a été perdu durant le transport jusqu’à l’imprimerie.

Article 26 1. Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémen- taire et fondamental. L’enseigne- ment élémentaire est obligatoire. Durant sa scolarité, et par la suite, celle de ses enfants et petits-en- fants, le citoyen est tranquille puisque M. Benbouzid sera là pour y veiller.

Article 27 1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scienti que et aux bienfaits qui en résultent. 2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scienti que, littéraire ou artistique dont il est l’auteur. Les auteurs d’émeutes ne béné cient d’aucune protection.

Article 29 1. L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible. 2. Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et a n de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique et populaire. 3. Ces droits et libertés ne pour- ront, en aucun cas, s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations unies.

Article 30 Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interpré- tée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

Article 23 1. Toute personne a droit au travail, à condition qu’il y ait du travail. 2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un bas salaire. 3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfai- sante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par 2 douzaines de M’hajeubs. 4. Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Article 2 Chaque Algérien peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclara- tion, sans distinction aucune, notam- ment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. Sauf s’il est de Sétif.

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Et le Conseilde la fiscalité ?

Gelé depuis près de dix ans, le Conseil nationalde la fiscalité devait être réactivé à la

demande des opérateurs écono-miques qui restent toujours enattente. Ils ont reçu l’assurance quela Direction générale des impôts

ne comptait pas en assurer la pré-sidence, préférant laisser l’initiative

aux opérateurs qui revendiquentcet espace d’échangedepuis longtemps.

Il semble qu’une crise couve ces derniers temps ausein du Forum des chefs d’entreprises. En effet, oncroit savoir que plusieurs de ses membres n’ont pas du

tout apprécié le fait que trois adhérents aient pris l’initiatived’adresser une lettre ouverte au président de la Républiquedans laquelle ils dénoncent une affaire d’escroquerie maisqui est signée au nom du Forum des chefs d’entreprises. Lesmécontents ont demandé à Hemiani, le président du Forum, deprendre des sanctions contre les initiateurs de cette lettre.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats du dernier sondagePensez-vous qu’en dépit de sa longue

absence des terrains, Benchikha devraitquand même convoquer Megheni

pour le match retour contre le Marocen juin prochain ?

OUI : 76,03%NON : 17,13 %SANS OPINION : 6,84 %

Pensez-vous que l’Aqmi constitueréellement un danger en Libye ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

PP

Retard Les bénéficiaires des

100 logements participa-tifs de Bourouba ne sontpas près d’avoir leursappartements.

Inscrite en 2001, la réali-sation de ce projet a étéconfiée à deux orga-nismes sur décision de laDirection du logement dela wilaya d’Alger. Mais l’at-tente de ces familles pour-rait durer encore quelques

années, puisquele terrainaffecté parl’APC deBouroubas’avèreinadapté.

ERISCOOPERISCOOPJeudi 7 avril 2011 - Page 3

La lettre et le Forumdes chefs d’entreprises

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Edité par la SARLSIÈGE :

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Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

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Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

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CONSTANTINE

9, rue Bouderbala(ex, rue petit), Constantine

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ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui

1re étage, Sétif.Tél. : 036 91 48 59Fax : 036 84 18 37

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

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MASCARARue Senouci Habib

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BOUIRAGare Routière. Lot N°1.

3e étage - Tél. : 026 94 2919

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5, rue des Aurès - BatnaTél./Fax : 033.80.24.20

BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

BORDJ-BOU-ARRERIDJ2, rue Cherifi Mohamed

(près du cinéma Vox)Tél./Fax : (035) 68-10-52

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Le Centre commercial deBab Ezzouar nous écritSuite à notre Périscoop paru

dans l’édition du mercredi 6avril, le centre commercial deBab Ezzouar nous a fait parve-nir les précisions suivantes :

«1/ Concernant les CinémasMultiplex, un processus estactuellement en cours à unstade avancé.

Les contacts établis tantavec les autorités compétentesqu’avec l’exploitant doiventdéboucher sur l’ouverture de 8salles de cinéma d’ici la fin del’année.

2/ S’agissant des jours d'ou-verture et de l’amplitude horai-re, nous contestons la tendan-ce du texte paru le mercredi6/4/2011, et vous informonsque, d’une part, il est de tradi-tion en Algérie que les clientsfassent leurs achats le vendre-di matin, le centre commerciallaissant la liberté aux commer-çants qui le désirent de fermerleurs portes entre 12h et14h30.

3/ La direction du centre sefélicite de l'étroite collabora-tion avec les locataires, à l’ex-ception de quelques-uns quine s’acquittent pas, depuis uncertain nombre de mois, deleur loyer.

Enfin, une moyenne de 500000 clients/mois fréquentent lecentre commercial et de loisirsde Bab Ezzouar, qui font unsuccès du premier centre com-mercial et de loisirs d’Algérie.»

Conclavechez Harraoubia

Abdelaziz Belkhadem, Amar Tou,Tayeb Louh et Rachid Harraoubia sesont réunis longuement,mardi dernier, au ministè-re de l’Enseignementsupérieur, a-t-on apprisde bonne source. Cesquatre ministres s’y sontretrouvés pour discuterdes affaires du FLN, ajou-te notre source.

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 7 avril 2011 - PAGE 4

Irane Belkhedim - Alger(Le Soir) - Hier, quelque 84%des employés de la Fonctionpublique se sont mis engrève, selon le Snapap. Lemouvement est qualifié de«réussi», malgré «les pres-sions et les menaces» de l’ad-ministration qui ont étéconstatées dans certaines

wilayas (Djelfa, Mascara,Tébessa et Tizi-Ouzou).

«Nous en sommes satis-faits, car la grève a été large-ment suivie», a déclaré le pré-sident du syndicat, BelgacemFelfoul, précisant que le sec-teur des collectivités locales(communes et wilayas) a étéle plus touché puisqu’il a enre-

gistré 80% de taux de partici-pation.

«Par ce débrayage, nousavertissons le gouvernementsur l’urgence de la situation. Ildoit prendre les décisionsnécessaires et répondre auxpréoccupation des travailleursde la Fonction publique afind’améliorer leur niveau de vieet leur situation socioprofes-sionnelle», a-t-il estimé.

Déterminé à aller jusqu’aubout, le secrétariat général duSnapap a indiqué que le gou-vernement dispose d’une

semaine pour répondre auxrevendications soulevéessinon la protesta reprendrapour une longue durée.«Cette grève sera suivied’autres», indique le syndicatdans un communiqué rendupublic.

Une plate-forme de 11points de revendications a étésoumise aux autorités detutelle.

La promulgation de l’en-semble des statuts particulierset de leurs régimes indemni-taires, l’harmonisation des

taux du régime indemnitaireconcernant les corps com-muns (40% pour tous), l’inté-gration de l’ensemble descontractuels et vacataires auniveau de la Fonctionpublique, l’installation duconseil supérieur de laFonction publique, l’augmen-tation de la prime scolaire à 2000 DA, des allocations fami-liales à 1 200 DA pour chaqueenfant constituent, entreautres, les revendications desfonctionnaires.

«Pour l’heure, les autorités

ne nous ont pas contactés. Il ya quelque temps, nous avonsengagé des négociations entant que fédération avec lesreprésentants de différentssecteurs tels que les minis-tères de l’Éducation, duTravail, de l’Intérieur…Certains points ont été réso-lus et d’autres non. Nous sou-haitons négocier avec le gou-vernement ou ses représen-tants pour régler définitive-ment certaines questions», asoutenu Belgacem Felfoul.

I. B.

Le Syndicat national autonome des personnels del'administration publique affirme que de nouvellesprotestations seront prévues si le gouvernement neprend pas en charge «dans un délai d’une semaine»les revendications des fonctionnaires.

F.-Zohra B. - Alger (LeSoir) - Alors que les médecinsrésidents annonçaient, hier,lors d’une conférence depresse, qu’ils boycottaient

désormais les commissionsinstallées au niveau du minis-tère de tutelle, le premier res-ponsable du secteur a, encoreune fois, déclaré qu’il n’était

pas du ressort de son dépar-tement d’annuler le servicecivil.

Répondant aux questionsde la journaliste de la radioChaîne I, Djamel Ould-Abbèsa expliqué que leurs revendi-cations ne concernent pas lesecteur de la santé, notam-ment pour ce qui est de larevendication essentielle, àsavoir l’annulation du servicecivil.

«Cette question doit êtreétudiée dans un cadre large,

au niveau du gouvernement.Le service civil dépend d’uneloi et ne peut être changé quepar la loi.

Cela dit, le service civil doitêtre organisé, je leur garantisle plateau technique et lesconditions de travail néces-saires ainsi que le logementde fonction. Ce service estdestiné à assurer la couvertu-re du territoire national et laprise en charge des patientsau niveau des régions isoléesdu pays», a expliqué le

ministre. Il annoncera aussi leprojet de réalisation de troisuniversités au sud du pays etqui «permettront à cescontrées de ne plus dépendredu nord du pays pour le recru-tement de médecins spécia-listes».

S’agissant de l’annulationdu service national, elle n’estpas possible, assure l’invitéde la radio, du fait qu’il estconsacré par la Constitution.Le ministre a aussi appelé lesmédecins résidents à revenir

sur leur décision de maintenirles actions de protestation.

Le ministre de la Santé aaussi assuré que tous les syn-dicats ont été entendus auniveau de son départementdurant les quatre derniersmois.

S’agissant des paramédi-caux, Djamel Ould-Abbès arappelé que toutes leursrevendications ont été satis-faites à travers la signature desix décrets.

F.-Z. B.

SANTÉ

Les résidents claquent la portedes commissions

Les médecins résidents passent la vites-se supérieure. Ils ont organisé hier un sit-indevant la présidence de la République. Ils necomptent pas mettre fin à leur grève illimitéeavant que des assurances ne leur soientdonnés au sujet de la suppression du servi-ce civil.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Entre lesrésidents et le ministère de la Santé, c’est leclash. Le collectif autonome des médecins rési-dents ne considère plus le département d’OuldAbbès comme un interlocuteur.

Les événements se sont précipités après laréunion de lundi des commissions auxquellesavaient pris part les résidents mandatés. Lesreprésentants des résidents y ont en effetappris que le ministère de la Santé n’avait nul-lement l’intention de trouver une solution à leurrevendication principale, à savoir le service civil.

C’est à ce moment que les résidents ont décidéde se retirer des trois commissions installéespar le ministère de la santé.

Une décision que commente le docteurBenhabib, un des porte-paroles du collectif. «Auniveau des commissions, on nous proposaittout juste une amélioration du service civil, or cequ’on demandait c’est d’abord que soit fait lebilan de la mise en œuvre du service civil quenous considérons comme un échec», explique-t-il en ajoutant que l’expérience avait montréque l’instauration du service civil avait montréses limites. Il en veut pour preuve la situationque vivent les résidents dans les zones recu-lées et qui se retrouvent souvent isolés et sansplateau technique. Il n’est pas rare qu’un car-diologue se retrouve sans matériel ou qu’ungynécologue soit affecté dans une structuredénuée de tous moyens.

Les résidents estiment que la couverture à100% du territoire national en médecins spécia-listes est une utopie au regard de l’immensitédu territoire. Les résidents ont proposé uneévaluation de la mise en œuvre du service civilet se disent prêts à attendre le temps qu’il fau-dra aux autorités pour trouver la meilleure for-mule pour couvrir le territoire en spécialistes etôter le caractère obligatoire du service civil.

Pour se faire entendre, ils ont adressé unelettre ouverte au président de la République. Lesit-in organisé hier signait la fin d’un simulacrede dialogue avec le ministère de la Santé. Lesrésidents sont en attente d’un interlocuteur quisoit en mesure de répondre à leurs doléances.En attendant, ils restent mobilisés.

La grève illimitée est toujours maintenue.Les résidents ne comptent pas baisser les bras.

N. I.

Le MDN rassureles anciens militairesradiés pour affections

non imputablesau service

Le ministère de la Défense nationale arassuré hier les anciens militaires radiésdes rangs de l'Armée nationale populaire(ANP) pour affections non imputables auservice quant au traitement «diligent etéquitable» qui sera réservé à leurs dos-siers.

«Dans le cadre de la prise en chargedes doléances exprimées par les anciensmilitaires radiés des rangs de l'Armée natio-nale populaire (ANP) pour affections nonimputables au service, le ministère de laDéfense nationale informe l'ensemble despersonnes concernées de l'institution decommissions qui sont chargées d'examineret, éventuellement, réexaminer les dossiersdéposés, au cas par cas, sur la base desdocuments d'expertise médicale, enconcertation avec les services habilitésrelevant de la région militaire territoriale-ment compétente», indique le ministèredans un communiqué.

«A ce titre, le ministère de la Défensenationale invite les intéressés qui n'ont pasencore déposé leurs dossiers à se rappro-cher des bureaux régionaux des pensionsmilitaires munis des pièces attestant de leurétat en leur possession», précise la mêmesource. «Tout en assurant les concernés dutraitement diligent et équitable qui seraréservé à tous les dossiers, le ministère dela Défense nationale maintient le contactpermanent avec les représentants desrequérants, à l'effet de les tenir régulière-ment informés de l'évolution du processusde prise en charge de leurs requêtes»,conclut le ministère.

LA GRÈVE LARGEMENT SUIVIE

La protesta gagne la Fonctionpublique

DJAMEL OULD-ABBÈS INVITÉ DE LA RADIO CHAÎNE I :

«Les médecins résidents doivent faire preuvede pondération»

Invité de l’émission Tahaoulet de la Radio nationa-le Chaîne I, Djamel Ould-Abbès, ministre de la Santé,de la Population et de la Réforme hospitalière, a appe-lé hier les médecins résidents à plus de pondérationet de sagesse et à éviter de prendre les malades enotages dans le cadre de leurs actions de protestation.Le ministre a assuré que la principale revendicationdes résidents, à savoir l’annulation du service civil,«dépasse de loin les prérogatives de son secteur».

COMMUNIQUÉ

Tamer El-Mahdi aux cadres d’OTA : «Vous devez êtrefiers de vos réalisations»

C’est dans une ambiance conviviale, autourd’un déjeuner, qu’a eu lieu le traditionnelManager’s Day qui rassemble l’ensemble descadres de l’entreprise d’Alger et de toutes lesrégions du pays. Le directeur général Tamer El-Mahdi a tenu à féliciter tous les cadres d’OTApour la qualité de leur travail et leurs efforts quiont permis à Djezzy de consolider sa place deleader et de dépasser ainsi le cap des 15 mil-lions. «Je vous remercie pour votre engage-ment, votre dévouement et votre capacité à rele-ver les plus grands défis au service de l’entrepri-se et du client. Je suis fier de vous. Et vousdevez tous être fiers de ce que vous faites», a

précisé le directeur général. Par ailleurs et, àtitre exceptionnel, la direction générale a invitéles meilleurs employés d’OTA pour 2010 ainsique ceux du premier trimestre 2011. Cesemployés primés ont été gratifiés de très beauxcadeaux et de diverses autres récompensespour leurs efforts et leur compétence. «Vousfaites honneur à l’entreprise, leur a déclaréTamer El-Mahdi. Je vous félicite pour vos per-formances qui témoignent de la qualité de votretravail.» Le directeur général a mis aussi l’accentsur l’épanouissement professionnel et social detous les employés, quelle que soit leur positiondans la hiérarchie de l’entreprise. «Nous

sommes une grande famille liée par les liens dela solidarité, de la transparence et de la perfor-mance», a-t-il précisé. Un débat très franc etfécond a eu lieu. Ce qui a permis au directeurgénéral de répondre à toutes les questions desemployés qui ont souligné, à leur tour, leur atta-chement à l’entreprise et leur engagement total.Tamer El-Mahdi les a remerciés en leur délivrantà l’occasion un message d’optimisme et d’en-couragement.

Après plus de six heures de débats etd’échanges, le Manager’s Day s’est terminédans la bonne humeur, la cohésion et l’espritd’équipe.

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 7 avril 2011 - PAGE 5

Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) -S’exprimant hier à l’occa-sion d’une conférence de presse,organisée au siège du FFS, àAlger, le président de l’Associationdes souscripteurs du programmeAADL 2001, Layachi Akil, a étécatégorique : «Il fallait nous propo-ser de choisir nous-mêmes les cri-tères d’accès, lorsque l’AADL avaitun million de logements à offrir.Maintenant qu’elle n’en a plus que4 000 à distribuer pour des milliersde souscripteurs, elle veut nousrenvoyer la balle et dégager ainsisa responsabilité. Cela démontreon ne peut plus clairement l’inca-pacité d’un secteur en panne

d’idées et de solutions à gérerconvenablement un programmeou encore un manque de respon-sabilité flagrant.»

Ainsi, Layachi Akil, qui a ajoutéqu’il incombait au ministre del’Habitat, Nourredine Moussa, detrouver une solution à un problèmequ’il a lui-même créé, n’y est pasallé par trente-six chemins pourdire : «Si vous êtes incapable degérer convenablement un dossier,partez et cédez la place à quel-qu’un d’autre.» Toujours dans lemême sillage, pour le président del’Association des souscripteurs2001, les propositions faites par lepremier responsable du secteur

de l’habitat, entre autres laisser lessouscripteurs choisir eux-mêmesles critères pour bénéficier des4 000 logements restants ou enco-re l’organisation d’un tirage ausort, laissent clairement entendrequ’il n’y a jamais eu de critères dèsle départ. C’est pour cette raisonque Layachi Akil a appelé le prési-dent de la République à intervenirpour l’ouverture du dossier del’AADL qui, a-t-il insinué, «contientbeaucoup d’anomalies».

Par ailleurs, ce dernier s’estinterrogé sur le refus du walid’Alger de leur délivrer l’agrémentde leur association de bienfaisan-ce après leur avoir pourtant donnél’accord de création. «Un bienfai-teur a fait don d’un terrain de 14 haà Draria pour notre associationafin de construire des logementspour les souscripteurs de 2001,mais nous sommes toujours blo-qués par le refus du wali d’Algerde nous délivrer un agrément.Cette situation perdure depuis une

année et nous sommes plus enmesure de patienter encore long-temps», a-t-il ajouté.

Enfin, Layachi Akil, a affirméque bien des souscripteurs ayantreçu des engagements de la partde l’AADL (reçu de versement etdécision d’affectation), n’ont à cejour pas été remboursés ni bénéfi-cié d’un logement, contrairementaux propos du directeur généralde l’AADL et du ministre del’Habitat. Il est à savoir que dessouscripteurs ont montré aux jour-nalistes sur place des documentsprouvant l’existence de pareilscas, à l’exemple de BougharRedad qui a signé le 14 janvier2003 avec le directeur commercialde l’AADL et le P/APC de Bab El-Oued, une décision d’affectationde logement en cours de réalisa-tion sur laquelle est mentionné lenuméro de versement (5 520), ladate (3/12/2001) et le montant(140 000 DA).

M. M.

Pour les souscripteurs au programme AADL 2001, laproposition du ministre de l’Habitat, qui consiste à leurlaisser le choix des critères à retenir pour les futursbénéficiaires des 4 000 derniers logements à offrir ouencore l’organisation d’un tirage au sort, démontre, onne peut plus clairement, «l’incapacité d’un secteur àgérer convenablement un dossier».

Abder Bettache - Alger (LeSoir) -Très attendues par les tra-vailleurs de l’administration desdouanes, les dispositions régis-sant la carrière des agents dedouane seront effectives avant lafin du second trimestre de l’annéeen cours, avec effet rétroactif àpartir de janvier 2008.

Le statut particulier a étéapprouvé par les deux partiesalors que le régime indemnitaireest actuellement à l’étude à laDirection générale de la Fonctionpublique. Pour ce dernier point,«sa finalisation est une questionde temps», d’autant, a-t-on ajou-té, que «des instructions fermesont été données pour mener àterme cette opération qui concer-ne une quinzaine de milliers detravailleurs du secteur desdouanes».

Sur un autre plan, on apprendque le nouveau statut particulierpréfigurera l’administration desdouanes qui aura à créer deuxnouveaux grades dans le corpsactif des douaniers. Il s’agit desgrades d’agent de surveillance (leplus bas dans le corps desagents) et de contrôleur généralen chef (le plus haut concernant

les officiers supérieurs). Ce quipermettra, ajoute-t-on, «d’élargirle plan de carrière des douanierset d’améliorer la hiérarchie desgrades».

Ce nouveau statut viendramettre fin, également, à unesituation de «stagnation profes-sionnelle d’un grand nombre dedouaniers».

Ainsi, le corps actif sera com-posé de trois catégories dis-tinctes : le corps des agents(agents de surveillance, agentsde contrôle et brigadiers), lecorps des officiers (officiers debrigade, officiers de contrôle etles inspecteurs principaux) et lecorps des officiers supérieurs (lesdivisionnaires, les contrôleursgénéraux et les contrôleurs géné-raux en chef).

«Grâce au plan de carrièreainsi prévu, tout agent aura lapossibilité de progresser systé-matiquement durant sa carrière,soit par le biais du concours inter-ne soit par la promotion excep-tionnelle», avait expliqué récem-ment M. Djazouli, le directeur desressources humaines à laDirection générale des douanes.Le nouveau statut donnera l’op-

portunité aux agents douaniersde bénéficier d’une promotiontous les dix ans en fonction despostes budgétaires disponibles,et ce même sans passer par unconcours interne. Il offre aussiaux agents relevant du corpscommun la possibilité d’intégrer, àleur demande, le corps actif. Lescorps communs comptent près de700 agents à travers le territoirenational dont essentiellement lesingénieurs informaticiens, lesadministrateurs et les attachés

d’administration. Il prévoit égale-ment l’intégration dans le corpsdes actifs de tous les guidessahariens, recrutés jusqu’icicomme contractuels, au regardde leur important rôle dans la luttecontre la contrebande.

Quant au corps des assimilés,il bénéficiera de mesures simi-laires leur permettant d’obtenirles mêmes avantages que lecorps actif en matière de régimeindemnitaire.

A. B.

LE RÉGIME INDEMNITAIRE SERA PROMULGUÉ EN MAI PROCHAINAU JOURNAL OFFICIEL

Revalorisation salariale attendue pour 15 000 douaniers

La Fédération nationale des auto-écoles menace d’une grève. Un délaide 15 jours est accordé au ministèredes Transports pour répondre à sesrevendications.

Rym Nasri - Alger (Le Soir)- Dénonçant le«rejet» de la tutelle de la majorité de ses reven-dications, la Fédération nationale des auto-écoles accorde un délai de 15 jours à celle-cipour les satisfaire .

«Passé ce délai, le conseil national se réuni-ra le 23 avril prochain pour décider d’un préavisde grève», a indiqué le secrétaire général de laFédération, Ahmed-Zinedine Aoudia, hier à Alger.

Il précisera qu’après la réunion de coordina-

tion tenue le 7 mars dernier avec le ministère desTransports, «outre la permission de passer lesdeux examens du code et manœuvres aux can-didats âgés de 17 ans et celui de circulation unefois atteint 18 ans, seul l’ajournement a étéacquis en réduisant la période séparant les exa-mens d’un mois à 15 jours».

L’intervenant a ainsi rappelé les revendica-tions de la corporation. «Nous plaidons pour lacréation d’une commission nationale technique àlaquelle prendrait part la Fédération pour la réso-lution des problèmes du secteur», dit-il.

La corporation a appelé également à l’annula-tion de la candidature libre au permis de condui-re et s’oppose à «l’attribution des agrémentspour ouvrir des auto-écoles aux personnes retrai-

tées». Quant au congé annuel qui s’étale surdeux mois, les professionnels estiment qu’il doitêtre revu.

Soulignant le manque «flagrant» d’examina-teurs, le président de la Fédération des auto-écoles s’interroge : «Pourquoi mettre à la retraiteles anciens examinateurs alors qu’on peut profi-ter de leur expérience en attendant la relève ?»

Toutefois, il a affirmé que la tutelle a promisde renforcer le secteur avec 93 nouveaux exami-nateurs avant fin mai prochain. Or, poursuit-il,«selon nos informations, ces examinateurs nesont pas prêts car ils n’ont passé ni stage niconcours». Il a souligné, également, qu’«aucuncircuit d’examen de conduite n’est conforme».

R. N.

AUTO-ÉCOLES

La Fédération menace d’une grève

LES SOUSCRIPTEURS AADL 2001 RÉPONDENT À NOURREDINE MOUSSA :

«Ce n’est pas à nous de trouver des solutions»ALGER FACE À

LA CRISE LIBYENNECes armes

qui font peurPays voisin de la Libye, un pays qui

s’englue chaque jour davantage dansles rets de la guerre civile, l’Algérie necache pas ses inquiétudes face à l’intru-sion manifeste de l’AQMI dans le conflitainsi que la grande circulation desarmes.

Ces inquiétudes, évoquées par leministre algérien délégué chargé desAffaires maghrébines et africaines,Abdelkader Messahel, comme de pro-bables dommages collatéraux que l’enli-sement de la situation en Libye pourraitgénérer dans la sous-région du Sahel,sont partagées par le ministre britan-nique des affaires étrangères, AlistairBurt.

La préoccupation est aussi anglaise,d’autant que le constat est égalementfait par les membres du Conseil de sécu-rité de l’ONU.

Abdelkader Messahel a, animantavant-hier une conférence conjointeavec le ministre britannique des Affairesétrangères, tenu à le faire remarquer.«La situation actuelle en Libye peutinduire des dommages collatéraux dansla région. Nous avons constaté, et nospartenaires en sont informés, qu’il y abeaucoup d’armes qui circulent enLibye.

Tout le monde a remarqué égalementqu’il y a actuellement des mouvementsd’AQMI dans la région», a dit Messahel,avertissant que «si les choses perdu-rent, elles pourraient aggraver la situa-tion dans le Sahel, surtout que cetterégion est déjà caractérisée par une acti-vité terroriste. Les armes qui pourraientêtre récupérées risquent d’avoir desconséquences graves. Le constat a étéfait par l’Algérie mais aussi par d’autrespays, y compris ceux membres duConseil de sécurité de l’ONU».

Cependant, si les deux ministresalgérien et britannique, qui ont coprésidéla 5e session de la commission bilatéra-le algéro-britannique, partagent le risquedes «dommages collatéraux» que leconflit en Libye pourrait induire dans larégion du Sahel, ils restent sur des avisassez éloignés quant aux moyens desolutionner la crise libyenne.

L’Algérie, contrairement à la Grande-Bretagne qui, elle, est engagée dans ladémarche des alliés occidentaux, seconforme à la position de l’Union africai-ne (UA). Cette dernière maintient de pré-coniser un dialogue entre les Libyens.«L’Algérie et l’UA sont favorables à undialogue inclusif interlibyen qui laisse lechoix au peuple d’exprimer librementson point de vue», a précisé Messahel.

D’ailleurs, l’Algérie comme l’UnionAfricaine ont boycotté la récente confé-rence de Londres dédiée à la criselibyenne. Le ministre britannique desAffaires étrangères a dit regretter cettedéfection. Mais selon Messahel, sonhomologue britannique n’est pas restéinsensible aux arguments algériens :«J’ai donné au ministre britannique lesraisons de l’absence de l’Algérie à laconférence de Londres sur la Libye etelles ont été bien comprises.» Cela dit,l’Algérie se conforme aux décisions desNations unies, la résolution 1973 y com-pris.

La crise Libyenne, certes différem-ment appréciée par les deux pays quantà la manière de la résoudre, n’affectepour autant pas la relation bilatéraleentre Alger et Londres. Les coopérationséconomiques et commerciales ont étéqualifiées d’excellentes par les deuxministres.

Le volume des échanges commer-ciaux entre les deux pays est passé, cesdernières années, de 1 à 2 milliards dedollars.

Sofiane Aït-Iflis

EN GUISE DE SOLIDARITÉ AVEC LES TRAVAILLEURSD’UNE ENTREPRISE PUBLIQUE

Batna sous la menaced’une grève générale

Les syndicalistes de la wilaya de Batna affiliés à l’UGTA menacentd’une grève générale au niveau de la wilaya de Batna, en guise desolidarité avec les travailleurs d’une entreprise publique locale relevantdu secteur des travaux publics.

Selon des sources syndicales, «le département de Amar Ghoulrefuse d’appliquer une décision de justice rendue au profit des tra-vailleurs et a décidé de liquider l’entreprise qui dispose d’un porte-feuille managérial important dans la région».

Ainsi, malgré les doléances et autres démarches entreprises parles représentants des travailleurs tant au niveau local que national, leministère des Travaux publics ne semble pas accorder une oreilleattentive aux doléances des travailleurs.

Face à cette situation, les cadres syndicaux de la région menacentd’une grève générale qui risque de paralyser toutes les activités de larégion.

A. B.

Le régime indemnitaire des fonctionnaires de l’admi-nistration des douanes est sur le point d’être finalisé, a-t-on appris hier de source proche de la direction natio-nale de l’UGTA. Son entrée en vigueur est prévue audébut de mai prochain, au lendemain de sa publicationdans le Journal officiel.

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 7 avril 2011 - PAGE 6

Tarek Hafid - Alger(Le Soir) - Leur combatn’aura pas été vain. Lespouvoirs publics ont finale-ment accepté tous lespoints de la plateforme derevendications des gardescommunaux. Hier après-midi, la nouvelle a provo-qué une explosion de joieparmi les contestatairesqui tenaient un sit-indepuis plus de 72 heures àla place des Martyrs.

Les représentants desgardes communaux ontexpliqué que la plateformede revendications a étéacceptée suite à l’interven-tion du général major ElHamel, le directeur géné-ral de la Sûreté nationale.L’un des acquis les plusimportants étant, sans nuldoute, la retraite pour ceuxqui ont rejoint le corpsdurant la période de 1994à 2000.

Mais ce retournementde situation intervient suiteaux menaces proféréespar le ministre del’Intérieur et desCollectivités locales.

A partir deTamanrasset, où il accom-pagné le président de laRépublique, Daho Ould-Kablia avait déclaré qu’ilprendrait des mesuresfermes contre ceux quiparticipaient au mouve-ment de contestation.

Outre les menaces de latutelle, les hommes enbleu ont enduré le pire cesderniers jours.

La situation a mêmefailli dégénérer, mardi soir,lorsqu’un groupe compo-sé d’une quinzaine dejeunes s’en est pris vio-lemment aux gardes com-munaux. Selon des témoi-gnages recueillis hier, l’at-taque s’est produite à latombée de la nuit. «Lesbaltaguia sont arrivés de larue de Djamaâ Lihoud.

Certains étaient armés desabres, d’autres ont tirésur nous avec divers pro-jectiles, dont des fuséeséclairantes», a expliqué ungarde communal.

L’attaque a fait neufblessés. Certains d’entreeux ont été évacués auservice des urgencesaprès avoir reçu des coupsavec des objets conton-dants. Notre interlocuteurs’interroge encore sur lerôle joué par les forces depolice au cours de la nuit

précédente. «Nous avionsremarqué que l’impres-sionnant dispositif policierqui a été instauré depuis lejour de notre arrivée venaitsoudain d’être levé. Audébut, nous pensions quec’était juste la relève entreunités de police. Il s’avèreque c’est à ce momentprécis que les baltaguianous ont attaqués. Lespoliciers anti-émeutes sontintervenus bien après eninstallant un dispositif trèsrestreint entre la place des

Martyrs et la Basse-Casbah», assure-t-il.

Les gardes commu-naux rencontrés hier affir-ment avoir fait preuve deretenue afin d’éviter que lasituation ne dégénère.«Nous sommes ici unique-ment pour réclamer nosdroits. Ce n’est pas degaîté de cœur que nousavons abandonné nosfoyers pour rester sous lesoleil et le froid», a lancéun jeune de Chlef.

T. H.

Les gardes communaux ont finalement obte-nu gain de cause. Hier, en fin d’après-midi, lesautorités ont décidé d’accepter l’ensemble deleurs revendications, notamment celle relative àl’accès à la retraite aux gardes communaux quise sont engagés de 1994 à 2000.

INCENDIE À TÉBESSA

Deux morts et 8 blessésgraves

Dans la nuit de mardi à mercredi suite à un coup-cir-cuit électrique, un incendie s’est déclenché dans unemaison située au niveau du quartier populaire d’El-Merdja, à la sortie nord-est de la ville.

Les bidons remplis de carburant entreposés (desti-nés à la contrebande ?) à l’intérieur de cette habitationont aggravé l’incendie qui a fait 2 morts et 8 blessésgraves.

Saâdallah Djamel

Mettre en contact des recru-teurs du secteur économiqueet des chômeurs en quêted’embauche est l’objectif duSalon d’emploi algérien dédiéaux ingénieurs et professions«techniques».

Cette première édition, organiséesur deux jours (elle s’achèveraaujourd’hui), à l’hôtel El-Biar, àAlger, a vu la participation d’entre-prises publiques et même de multi-nationales à travers des stands oùl’on réceptionne les CV de candi-dats aux postes proposés.

Selon les gestionnaires des res-sources humaines des firmes pré-sentes, ils trouvent beaucoup de dif-ficultés à recruter des cadres en«position senior», des directeurs deprojet compétents et expérimentés.«Il y a beaucoup de concurrence.

C’est une monnaie rare, ce qui faitqu’ils sont instables et partent aubout de deux ou trois ans. On leuroffre des salaires faramineux et ilest difficile de les maintenir assezlongtemps», indique-t-on. Et pources profils, certains recourent à lamain-d’œuvre étrangère pour satis-faire aux besoins de leurs entre-prises. D’autres se sont plaints dumanque de cabinets de recrutementspécialisés. «Pour le personnelcommercial, à titre d’exemple, lescabinets qui activent sur le marchéne vous proposent pas des commer-ciaux spécialisés nous recherchons(dans l’électricité)», souligne ungestionnaire des ressourceshumaines exerçant dans une multi-nationale. Par ailleurs, le constat estamer en matière de formation. «Lesoffres de formation que proposentl’université comme les centres de

formation professionnelle, ne sontpas en adéquation avec les métiersde notre entreprise. Pour les ingé-nieurs, ils n’acquièrent que desgénéralités et nous sommescontraints de les former pendantdeux années encore», constate lereprésentant d’une entreprisepublique. En tout état de cause, lemarché de l’emploi en Algérie offrebeaucoup d’opportunités, notam-ment dans les métiers de l’environ-nement, les solutions industrielles,et même en langues étrangères,l’anglais surtout.

Le Salon d’emploi dédié auxingénieurs et professions tech-niques (Algeria EngineeringEmployment Forum) est l’occasionde discuter directement avec desrecruteurs d’entreprises créatricesd’emplois.

L. H.

SALON D’EMPLOI DÉDIÉ AUX INGÉNIEURS

Les profils que recherchentles pourvoyeurs d’emplois en Algérie

Cette dernière mise endemeure enjoint à lasociété allemande de res-pecter les nombreusesremarques concernant lesgrands retards enregistrésdans l’exécution destâches dont elle a été ladestinataire, et ce, confor-mément au cahier des

charges. Le contrat passéà la fin 2007 avec cettesociété allemande ayantdonné naissance à lasociété de l’eau d’Annabaet d’El-Tarf (SEATA) quin’a pas permis d’obtenirles résultats escomptés,pourtant bien définis dansle cahier des charges.

Ce constat, bien queconnu déjà, a fait l’objetd’interventions à la récen-te session de l’Assembléepopulaire de wilaya (APW)d’Annaba, consacrée àl’hydraulique.

Le partenariat avec lasociété allemande stipulaitnotamment l’améliorationde la dotation quotidienneen AEP et la prise en char-ge de la réfection desréseaux d’eau potable etd’assainissement et deprotection de la populationde ces deux wilayas

contre les inondations. Yfigure également la remiseen l’état des routes et destrottoirs qui ont subi desdégradations du fait d’in-terventions de la société.

Comme il y était pres-crit la prise de dispositionsnécessaires pour luttercontre les maladies àtransmission hydrique(MTH), la pollution par lesrejets des eaux uséesdans la mer et les coursd’eau. Mais le point le plusimportant dans ce docu-ment concernait tout unprogramme de formationdu personnel algérien àtravers un véritable trans-fert technologique le pré-parant à prendre en char-ge, à terme, la gestion decette société.

Mais rien de tout celan’a été fait, en dépit deplusieurs remarques etinstructions faites par lesautorités locales et mêmepar le ministre desRessources en eau, lorsde sa visite de travail etd’inspection en décembre

2009 à Annaba et El-Tarf. Pour M. Boulahbel,

directeur de l’hydrauliqueà Annaba, que les autori-tés locales ont chargéd’entreprendre l’exécutiondu programme du secteur,cette résiliation peut êtreprononcée à l’amiable,après les résultats de l’au-dit.

Tout comme elle pour-rait être traitée par laChambre internationale decommerce au cas oùGelsenwasser porterait lecontentieux devant cettejuridiction.

Pour sa part, le walid’Annaba qui intervenaitau cours de cette sessiona mis en exergue l’énormeretard pris par le partenai-re allemand dans l’exécu-tion des projets hydrau-liques pour lesquels l’Etata consacré ces dernièresannées pour la wilayaprès de 20 milliards dedinars. Mais, fait-il remar-quer, les espoirs placésdans ce partenaire n’ontpas été à la hauteur des

dotations financières. A lafaveur de cette évaluationdu secteur de l’hydrau-lique, le wali, MohamedGhazi, a annoncé la pro-grammation d’une série derencontres pour passer enrevue l’ensemble des pro-blèmes rencontrés parchaque secteur.

Ces rencontres consis-tent en l'évaluation du tra-vail accompli et, partant,décider des correctifs àapporter pour améliorerles choses.

L’importante Directiondu logement et des équi-pements publics (DLEP) aété choisie pour l'inaugu-ration de cette série derencontres présidées parle chef de l'exécutif dewilaya et auxquelles pren-dront part la secrétairegénérale, la Direction dela planification et de l'amé-nagement du territoireainsi que le trésorier géné-ral de la wilaya, outre l'en-semble des responsablesde la DLEP.

A. Bouacha

LA GESTION DE L’EAU À ANNABA ET EL-TARF

Inévitable résiliation du partenariatavec Gelsenwasser

ILS OBTIENNENT GAIN DE CAUSE

La victoire des gardes communaux

Émission du billet de 2 000 DAà compter du 28 avril,

pas de retrait des autres billetsL'émission d'un nouveau billet de banque de

2 000 DA, décidée récemment par le Conseil de lamonnaie et du crédit (CMC), se fera à compter du 28avril 2011, a appris hier l'APS auprès de la Banqued'Algérie qui a écarté tout retrait des autres billets encirculation. «Le retrait du billet de 1 000 dinars n'estaucunement à l'ordre du jour, ni les autres billets debanque actuellement en circulation, qui continueront àêtre normalement échangés dans les transactions», adéclaré à l'APS le directeur général de l'Hôtel des mon-naies de la Banque d'Algérie, M. Hamlet Abdelaziz.

Réuni le 24 mars dernier en session ordinaire, leCMC avait «édicté le règlement portant création d'unnouveau billet de banque d'une valeur faciale de deuxmille (2 000) dinars algériens».

Le Conseil avait adopté, lors de la même réunion,un règlement portant émission et mise en circulationde ce nouveau billet.

«La nouvelle coupure circulera concomitammentavec les autres billets de banque et contribuera aurafraîchissement de la monnaie fiduciaire et à sa dis-ponibilité accrue», avait alors expliqué la Banqued'Algérie.

APS

Une troisième et dernière mise en demeure,avant résiliation du contrat de la gestion délé-guée de l’eau par l’opérateur allemandGelsenwasser, est entrée en vigueur cettesemaine.

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Le Soird’Algérie Réflexion Jeudi 7 avril 2011 - PAGE 7

Ambiance de révolution L’histoire, la psychologieet la sociologies’interrogeront longtempssur le rapport entre legeste de MohamedBouazizi et la fulguranteouverture de l’espritarabe à l’idéedémocratique.

Si l’on devait se contenter d’une formuleelliptique pour expliquer ce rapport, on pourraitdire que ce qui, en Mohamed Bouazizi, a tou-ché les Tunisiens est exactement ce qui, dansles Tunisiens, a touché les Égyptiens. C’est cetinflux nerveux qui s’est propagé d’un homme àun peuple, puis d’un pays à plusieurs autres.En mettant le feu à son corps, Bouazizi aembrasé l’âme tunisienne, lui donnant ce «sur-sum corda» qui l’a hissée au niveau à partirduquel l’être humain ne craint plus rien : ni lescoups, ni la prison, ni la mort. A partir de cetinstant, les Tunisiens n’étaient plus les mêmes.Ils étaient méconnaissables à leurs propresyeux, en même temps qu’à ceux de la planète.Bouazizi n’a pas libéré un peuple, il a libéréune psychologie commune à une aire culturel-le. Il n’a bien sûr rien prémédité. La politique nel’intéressait pas, ni l’histoire. Son horizon étaitson gagne-pain, une charrette qu’il rêvait deremplacer par un véhicule motorisé pour moinssouffrir dans son travail et mieux pourvoir auxbesoins de sa famille. Mais son geste fatal adéclenché une indignation qui s’est étendue àsa petite ville, puis à de plus grandes villes,puis à la capitale où elle arriva sous la formed’un énorme nuage de colère.

Si l’unité arabe n’existait pas politiquement,elle existait psychiquement. C’est ce qu’a démon-tré le sacrifice de Bouazizi. L’être profond desArabes a été bouleversé par ce qu’il a vu en Tuni-sie, et c’est ce qui explique le phénomène decontagion qui a ébahi le monde. Il y avait unBouazizi dans la tête de chaque manifestant tuni-sien, il y avait un Tunisien dans la tête de chaquemanifestant égyptien, il y avait un Tunisien et unÉgyptien dans la tête de chaque Yéménite, etainsi de suite. La révolution pour la démocratieest d’abord une révolution culturelle, elle a signéla fin d’un modèle devenu anachronique dans lemonde moderne. Ce qui s’est passé ne relèvepas du simple changement politique, mais duchangement systémique, de la rupture épistémo-logique. Le despotisme étant le produit d’une cul-ture, sa remise en cause est fondamentalementla remise en question d’une conception du mondequi a fini par craquer à l’entrée du troisième millé-naire après une résistance qui a duré des siècles.C’est son ancienne représentation de la religion,de la société, de l’homme, de la femme, de la poli-tique, qui empêchait le monde arabe de tendrevers la démocratie. Il évoluait dans un universmental où le despotisme était quelque chose quiallait de soi. En terre orientale, la culture des«Mille et Une Nuits» est présente dans l’esprit dessujets autant que dans celui des despotes. Et iln’y a pas pire despotisme que celui qui s’exerceau nom du sacré : l’islam, la tradition, ou la révo-lution du 1er Novembre 1954 chez nous. Le pou-voir a assis son despotisme sur la monopolisationde la Révolution, et son principal adversaire, l’is-lamisme, a monopolisé l’islam pour justifier letotalitarisme qu’il nous préparait.

D’autres peuples ont ressenti l’indignationpartie de Sidi Bouzid, mais pas les despotesparce que eux ne sont pas accessibles à cesétats d’âme qui ne les concernent pas. Vivantdans un autre monde, en vase-clos, l’onded’indignation ne pouvait les atteindre. Dansleurs pays, la vie nationale tourne autour deleurs personnes ; leurs entourages les flat-tent, les embaument, les divinisent. La flagor-nerie et la servilité leur font croire qu’ils sontdes êtres prédestinés, la gloire de leurspeuples, leurs libérateurs, leurs guides, leurspères-nourriciers… D’où leur sincère incom-préhension, leur stupeur, lorsque le peuples’est dérobé sous leurs pieds. N’est-ce pasl’air qu’affichaient Ceausescu et Madameavant d’être fusillés ?

Le sentiment de citoyenneté incubait dansl’inconscient arabe depuis des années. Le tra-vail se faisait en silence dans les profondeursde chacun. Ceux chez qui il s’est précocementformé et qui l’ont manifesté ont été emprison-nés, exilés ou assassinés. Dans le monde,beaucoup de choses changeaient parallèle-ment. Internet vint offrir à la «poussière d’indi-vidus» qu’étaient les peuples des sources d’in-formation illimitées et leur proposer forums dediscussion et espaces de rencontre plus com-modes que les cafés, les salles ou les placespubliques. WikiLeaks, avec ses révélationssensationnelles, ajouta son grain de sel. Onétait quelques dizaines, on devient des cen-taines, puis des milliers à partager de mêmespréoccupations. Les idées se rejoignent, lesgrains de poussière s’agrègent, les gouttelettess’accumulent, le vase se remplit. La chargeexplosive est prête, il faut juste placer dedansun détonateur, mais personne n’en a. Il fallaitou que le destin s’en mêle, ou que le hasardfasse bien les choses. Ce fut finalement un bat-tement d’ailes de papillon au pays d’Abou-l-Qacem Echabbi qui libéra l’énergie nucléairecontenue dans les grains de poussière.

L’idée qu’un fils de président puisse accé-der à la présidence d’un pays ne choque pasen soi. C’est la façon dont il y accède qui peutêtre contestée. Il y a eu un père Bush prési-dent et un fils Bush président, sans que qui-conque y trouvât à redire dans le pays le pluslibre du monde car le fils a été proposé par leparti républicain après des primaires, et lesAméricains l’ont librement choisi par deux fois.Mais qu’arriverait-il si un président américainou français installait à la Maison-Blanche ou àl’Elysée son fils sans élections, ou à l’issued’élections truquées ? Passons, car ce n’estmême pas imaginable. Il y a eu un mari prési-dent et une épouse présidente en Argentine,sans que personne s’en offusquât parce que lepeuple l’avait voulu. Il y a eu en Inde une mèrechef de gouvernement et un fils chef de gou-vernement, sans que cela soit vu comme uneatteinte à la démocratie car dans les deux casle peuple les avait élus.Il y a eu au Liban unprésident qui a succédéà son frère, mêmechose. D’autresexemples peuvent êtrecités. Mais Castro arefilé le pouvoir à sonfrère, Kim il Sung à sonfils Kim il Jong, et cedernier a présenté aupeuple coréen l’an der-nier son successeur quin’est autre qu’un de sesfils. Hafez al-Assad adésigné son fils Bacharpour lui succéder, et il afallu tordre le cou à laconstitution parce qu’iln’avait pas l’âge requis.Dans aucun de ces casil n’y a eu d’électionsdémocratiques.

Le nuage qui s’était formé au-dessus deTunis se mit en mouvement. Il zappa la Libyepour aller se fixer au-dessus du Caire où l’ondede choc était parvenue à «Oum-Eddounia». Aupays des Pharaons, quelques centaines d’É-gyptiens avaient frémi à la vue des images télé-visées venues du pays d’Hannibal. Leur sangne fit qu’un tour, et ils sortirent dans la rue.D’autres centaines, puis des milliers d’hommeset de femmes, de Coptes et de Musulmans, demilitants et de sans-parti, les rejoignirent et letout devint une masse impressionnante.

La frilosité de chacun disparait au contactdes autres, les peurs individuelles se capitali-sent pour donner le courage collectif. On lais-se tomber son emploi du temps, ses obliga-tions, ses intérêts personnels. L’effet d’entraî-nement donne la dose d’inconscience qu’onn’avait pas. On se colle aux autres, on se soli-darise d’eux, on n’est plus timide. On marche,on manifeste, on fonce dans le tas. Il poussedes ailes à chacun, on affronte les forces del’ordre, on prend des coups. On voit tomber lespremières victimes, on se découvre une âmede martyr. On n’a plus peur des matraques,des gaz lacrymogènes, des balles. Le lende-main, on est encore là, à «Maydan Tahrir»,

près de la grande Bibliothèque d’Alexandrie,ou dans d’autres villes du Delta. On passe lapremière nuit dehors, puis la seconde, puis laénième… Comme autrefois Pharaon, le des-pote s’indigna de l’apparition d’une hérésiechez son peuple. Ne pouvant tolérer que sonculte soit abjuré, il sévit impitoyablementcomme son lointain ancêtre, Mineptah, fils etsuccesseur de Ramsès II, contre l’idée mono-théiste portée par Moïse. Les historiens ontidentifié Mineptah comme étant le Pharaoncontre lequel s’est élevé Sidna Moussa, et samomie a été retrouvée intacte à la fin du XIXe

siècle dans la nécropole de Thèbes, confir-mant le verset coranique où il est dit que Pha-raon sera «sauvé dans son corps afin qu’il soitun témoignage pour la postérité» (XX, 91-92).

Quand les peuples se soulèvent, ils ne rai-sonnent pas, ils se vengent. Les ventres crientfamine ; les âmes crient liberté. On ne décidepas d’imiter pour imiter. Les gens savent qu’ily va de leur vie, qu’ils peuvent rester invalidespour le restant de leurs jours, être emprison-nés et torturés. Ce n’est donc pas un jeu demime. On se soutient dans l’engagementcomme les supporters d’une équipe de footballse soutiennent lors d’un match capital. C’estau stade que les esprits se chauffent, qu’onentre en transe, qu’on devient quelqu’und’autre que celui qui vient d’acheter son billetd’entrée. On rentre sain d’esprit pour suivre lematch décisif, on frise la folie pendant sondéroulement. Dans l’ambiance électrisée,dans l’effervescence générale, le «moi» sedissout et devient un grain agglutiné àd’autres, une gouttelette grossissant uneflaque. Selon qu’il soit seul ou en groupe, l’in-dividu ne fait pas les mêmes choses. Seul, ilest dirigé par sa raison personnelle. En grou-pe, celle-ci ne le commande plus. Elle laisseplace à une motivation collective qui fait faire àchacun ce que son entendement ne lui auraitjamais dicté. On devient capable de tout. Prisisolément, aucun Arabe ne serait devenu unmanifestant, nul n’aurait bravé le despote. Nonpar lâcheté, mais parce que l’homme, animal

grégaire, ne fait lesgrandes choses qu’enassociation avec sescongénères. Une foisqu’on retrouve sa solitu-de, à la sortie du matchou à la fin de la manif, onredevient «normal». Per-sonne en France ne saitpourquoi il y a eu Mai1968.

Le nuage né à Tunistraversa la mer Rouge etstationna au-dessus deSanâa. Là-bas, une pen-sée nouvelle avait galva-nisé les descendants dela reine de Saba. «Quoi ?En Tunisie et en Égypte ily avait des despotes etdes peuples d’hommes,alors que chez nous il y a

un despote mais pas d’hommes ? Mieux vautmourir en hommes que vivre en esclaves !»C’est sous pareille impulsion que les chosesont dû se déclencher. L’instinct grégaire, c’estune idée infusée à la foule, une injectiond’adrénaline générale. On oublie qui on est, onmet de côté son ego, on se sent en sécuritédans la multitude. On découvre le miracle del’action collective, on soulève des voitures,brise des barrières infranchissables. On parta-ge le croûton de pain et la cruche d’eau, onaime les autres, on se dissout dans la mer-veilleuse sensation du «Nous».

Dix millions de personnes sont sorties dansles différentes villes du Yémen certains jours.Avec combien de voix, fraude comprise, a étéélu la dernière fois Ali Abdallah Saleh ? EnIndonésie, Suharto est parti en 1998 au boutde 500 morts. En Tunisie, en Égypte, auYémen, on n’a pas atteint ce chiffre. Sur lechemin du retour, le nuage s’appesantit dansle ciel libyen. Après les insultes et lesmenaces, le despote fit tinter les sous dupétrole pour amadouer ses compatriotes puis,las, envoya Sukhoï, Mig et Mirage bombarderles insurgés. On croyait revivre la SecondeGuerre mondiale : tous les Alliés étaient là, ilne manquait que le maréchal Rommel en face.

Actuellement, le nuage se promène entreManama, Amman et Damas, sans avoir enco-re jeté son dévolu sur l’une ou l’autre de cescapitales. Mais il n’a pas oublié l’Afrique duNord où deux ou trois cieux l’attendent.

Une révolution est une fête, une commu-nion, une libation. Et comme on est en terremusulmane, on retrouve la foi, on se remémo-re la «sira» du Prophète, son combat contreles idoles de La Mecque, son «djihad» contrel’oligarchie mecquoise. On se rappelle desscènes du film Ar-Rissala (Le Message). Les«Allahou Akbar» qui fusent des gosiers héris-sent le poil, on sent près de soi la présencedes anges de Dieu, on pleure de joie, on sesent purifié, on a envie de donner de soi auxautres… Les chants patriotiques donnent lachair de poule, on les entonne à pleins pou-mons, les cheveux se dressent sur la tête. Onest patriote, on fabrique l’histoire, on est exal-té. On embrasse le drapeau, on l’embue deses larmes, on s’en revêt. On retrouve l’estimede soi, la fierté d’être tunisien, égyptien, libyen,yéménite, bahreïni, syrien, jordanien, maro-cain… Et puis il y a cette tension contre l’en-nemi commun, l’ennemi de tous, l’ennemi dela nation, l’ennemi de Dieu. Il est la cause detous les malheurs du pays et de ses habitants,c’est lui le coupable, il doit s’en aller.

A cette tension intérieure, à cette force psy-chique, à ces facteurs qui ont été à l’origine detoutes les révolutions enregistrées par l’histoi-re, il faut ajouter un facteur inédit, peut-êtreplus déterminant que tous les autres, celui dela couverture médiatique permanente : lesrévolutions tunisienne et égyptienne ne sesont pas déroulées à huis clos, mais au vu etau su de l’humanité. C’est ce qui les a sau-vées. Elles ont été retransmises en direct partoutes les chaînes de télévision. Les révoltéssont suivis pas à pas par les caméras, ils s’ex-priment au micro, ils se voient à la télé, et larépression est montrée au monde entier, augrand dam des despotes. Les chefs desgrandes puissances parlent d’eux, s’adressentà eux, leur expriment leur respect et les rassu-rent sur la finalité de leur lutte : devenir deshommes libres. Ils réagissent à l’évolution desévènements nuit et jour, leurs cabinets seréunissent sans désemparer, ils appellent autéléphone les despotes, l’ONU s’empare de laquestion... Les manifestants n’occupent passeulement les places de leurs pays, ils occu-pent la scène mondiale, ils sont au centre del’univers. Il ne leur pousse plus des ailes, ilssont propulsés par des réacteurs nucléaires.Comment douteraient-ils de l’issue de leurcause ? Qu’est-ce qui pourrait les arrêter ? Lecitoyen arabe est né, c’est l’électeur dedemain, le député de demain, le ministre, lechef de gouvernement et le président de laRépublique de demain. Il n’a pas attenduqu’Al-Azhar, Zitouna, ou quelque «alem» indé-pendant lui dise que la démocratie est «halal».Ils ne le lui ont pas dit dans le passé, ils ne lelui diront pas dans l’avenir. Le peuple tunisienmériterait largement le prix Nobel de la paixauquel on veut le proposer : il a rendu ungrand service à l’humanité.

Le monde arabe est au printemps, l’Algé-rie en hiver. Les âmes sont recroquevillées,les esprits gelés et les gestes frileux. Oncherche un abri chaud, on tire la couverture àsoi, on se dispute les vivres. On a oublié leschants patriotiques revigorants, le chœur s’estdispersé, les voix se sont éteintes. Mais unjour le mauvais temps passera et le soleilluira, interdisant à notre ciel le nuage né à SidiBouzid. Parce qu’on aura fait le nécessaireauparavant. N. B.

Par Nour-Eddine Boukrouh

Le monde arabe est auprintemps, l’Algérie enhiver. Les âmes sontrecroquevillées, lesesprits gelés et lesgestes frileux. Oncherche un abri chaud,on tire la couverture àsoi, on se dispute lesvivres. On a oublié leschants patriotiquesrevigorants, le chœurs’est dispersé, les voixse sont éteintes.

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 7 avril 2011 - PAGE 8

ILS ONT RÉPONDU À L’APPEL COMMUN DU CNAPEST ET DE L’UNPEF

Grève, rassemblement et marchedes enseignants à Tizi-Ouzou

Requinqués par une capacitéde mobilisation que beaucoup nesoupçonnaient pas jusqu’à il y aquelques semaines encore, lesresponsables et adhérents duConseil national autonome desprofesseurs de l’enseignementsecondaire et technique (Cnapest)et l’Union nationale des person-nels de l’éducation et de la forma-tion (Unpef) avaient la mine on nepeut plus réjouie, hier, au toutdébut du rassemblement qui, il estvrai, a drainé des centaines d’en-seignants des divers paliers del’éducation et des travailleurs.

Tous étaient là pour crier leurrejet de «l’incompétence, le mépriset l’arrogance» de celui qui a réunitous les suffrages contre sa per-sonne : le directeur de l’éducation.Ce dernier aura été la cible privilé-giée des animateurs des deux syn-dicats, lors de leur prise de parole,consacrée presque exclusivementsur ses «méfaits». Tel que consi-gné sur le texte de l’appel, le mou-vement piloté par les deux syndi-cats s’est articulé autour de plu-sieurs revendications, dont ladénonciation de la gestion, quali-fiée d’opaque, du dossier relatif

aux arriérés financiers et la régula-risation de toutes les situationspendantes, le respect du droit àl’exercice syndical, l’intégrationimmédiate des contractuels et leversement régulier de leurs traite-ments, réitérer l’option de l’autono-mie de gestion des œuvressociales, la réouverture de la mai-son de l’enseignant, la dénoncia-tion des abus de pouvoir du direc-teur de l’éducation et la dénoncia-tion de la non-application de l’effetrétroactif concernant les profes-seurs coordinateurs. Ceci, entreautres revendications socioprofes-sionnelles.

Le sit-in agrémenté de discoursdes responsables des deux syndi-

cats a été suivi par une marche àtravers quelques-unes des artèresprincipales du centre-ville de Tizi-Ouzou avant que la foule, enca-drée par des policiers très discrets,atteigne le siège de la wilaya, peuavant midi.

Profitant de l’aubaine que leuroffrait cette manifestation, desfonctionnaires, organisés en col-lectif autonome depuis quelquesjours à peine, sont venus faireentendre leurs voix et appelerleurs collègues «ayant fait l’objetd’agissements arbitraires du direc-teur de l’éducation» à les rejoindreet constituer une entité distinctepour agir ensemble.

«Les victimes du premier res-ponsable du secteur à Tizi-Ouzoune se comptent plus tant elles sontlégion», a affirmé une ex-respon-sable de département.

M. Azedine Phot

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COMMÉMORATIONDU 54e ANNIVERSAIRE

DE LA MORTDE LARBI TÉBESSI

À TÉBESSA

Le colloquedérive de son

orbiteL’université de Tébessa a

abrité, mardi, un colloque magh-rébin, le 6e du genre, sur la pen-sée réformatrice, en commémo-ration du 54e anniversaire de lamort du savant Cheikh LarbiTébessi sous l’égide de l’asso-ciation culturelle Cheikh-Larbi-Tébessi. Le colloque parrainépar le FLN a été fortement mar-qué par un maquillage politiqueet s’est longuement étalé sur l’in-tervention des représentants duConseil de la nation, de l’APN etdu bureau politique du FLN quiont lu les lettres d’excuses deleurs responsables pour leurabsence au colloque. AboudjerraSoltani a pris la parole devantune assistance composéeessentiellement des autoritéslocales, civiles et militaires, etd’élus. Après la pause-café, lasalle s’est vidée pour laisserplace aux quelques intellectuelset conférenciers issus des uni-versités du pays.

On notait l’absence remar-quée du penseur réformateurmarocain, le docteur Saïd Megh-naoui, ainsi que celle d’écrivainset de penseurs. Ce colloque cul-turel, maquillé politiquement, adérivé de son orbite.

Saâdallah Djamel

«Autour de la relation thérapeu-tique» est un thème qui sera au centredes débats de la journée régionale depsychiatrie qu’organise, le 9 avril, àl’hémicycle de l’APW de Tizi-Ouzou, laSociété algérienne de psychiatrie.

Selon le Dr Boudarène, psychiatre et repré-sentant de cette société savante regroupant denombreux psychiatres du pays, la relation thé-rapeutique est un facteur déterminant dans la

réussite de l’acte de soin. Il s’agit d’un projetcollaboratif, une sorte de pont requérant l’ins-tauration d’une relation de confiance tout aulong du processus curatif entre le médecin etson patient. «De la qualité de cette relationdépend, en effet, la suite de l’histoire de lamaladie et l’avenir de la santé du sujet.»

La compétence médicale peut s’avérerinopérante et pourrait même déboucher surl’échec, si l’impératif de la relation thérapeu-

tique n’est pas pris en compte, selon le Dr Bou-darène qui conçoit cette notion (la relation thé-rapeutique) comme «une botte secrète qui nes’apprend pas sur les bancs de la faculté demédecine mais qui prend progressivementforme dans l’esprit du médecin en devenir.»

Près d’une vingtaine de conférences serontanimées par des spécialistes et des nomsconnus de la psychiatrie en Algérie lors decette journée thématique. S. A. M.

Journée thématique autour de la relation thérapeutiqueen psychiatrie dans la ville des Genêts

Cette distribution n’a pas man-qué de susciter le désappointe-ment des habitants de Haï Zitou-ne (quartier des Oliviers).

Ce quartier n’est rien d’autrequ’un bidonville qui a vu le jour audébut de l’année 1994, où denombreuses familles issues descommunes d’Aïn Bouyahia Tachtaet Tachata Zougagha, fuyant l’in-sécurité qui régnait dans leszones rurales, sont venues seréfugier dans des habitations defortune.

Depuis 17 ans, quelque 450familles vivotent, à la merci detous les fléaux, dans ce quartier

n’ayant jamais connu de travauxde viabilisation. Au fil des années,ces réfugiés sont devenus plusnombreux et le quartier Haï Zitounest devenu un bidonville où lesconditions de vie ont été etdemeurent des plus déplorables.

Les occupants de ce bidonvillese disent marginalisés. «Nousavons été ignorés par les autori-tés locales, le maire s’est servi denous, nous n’avons été que desbulletins dans les urnes qui ontfait de lui le premier responsablede la commune», nous ont-ilsdéclaré hier matin devant le siègede la mairie, dont l’accès a été

bloqué par quelque 600 citoyens.Ces derniers étaient décidés àn’arrêter leur action qu’à la seulecondition qu’ils soient entenduspar les hautes autorités de lawilaya.

D’autres, encore plus déçus,ont affirmé que les responsableslocaux leur avaient promis qu’unquota de 68 logements parmi les150 logements sociaux seraientaffectés aux habitants de HaïZitoune. «Aujourd’hui, la donne achangé», affirment-ils.

Cependant, un responsableadministratif, contacté à ce sujet,apporte une précision.

Selon lui «pour les habitantsde ce quartier, une programmespécial de construction de loge-ments est inscrit». Par contre,

dans la commune voisine El-Attaf,une liste nouvellement affichée,comportant les noms de 117bénéficiaires de logementssociaux, n’a soulevé aucun tollé,même si certains demandeursnon retenus se sont manifestésen se présentant à la commissiond’écoute de leurs doléances, ins-tallée dans la salle des fêtes, aucentre-ville.

«Il est vrai, et nous en témoi-gnons, que la distribution n’a souf-fert d’aucun vice et que ceux quiont bénéficié d’un logement leméritent vraiment», ont affirmédes citoyens rencontrés devant letableau d’affichage, et ce, «mêmesi nous nous n’en avons pasbénéficié», ont-ils ajouté.

Karim O.

EL-ABADIA (AÏN-DEFLA)

Les habitants du bidonvilleHaï Zitoune ferment le siège de l’APC

BRÈVES DE BÉJAÏA«Sans nos fusils,

il n’y aura pas de répit»Les propriétaires de fusils de chasse ne décolèrent pas face au

mutisme de l’administration de la wilaya de Béjaïa à propos de leurunique revendication, à savoir la restitution de leurs biens confisquésdepuis 1993, consécutivement aux recommandations des pouvoirspublics dans le cadre du plan anti-terroristes.

Après avoir organisé trois sit-in devant le siège de la wilaya sanssuccès, ces derniers reviennent à la charge, le 11 de ce mois, en pro-mettant un rassemblement plus important.

Kamel Gaci

Les étudiants toujours en grève Les étudiants de l’université de Béjaïa, à l’instar des autres facultés,

n’ont pas rejoint leurs amphithéâtres depuis l’entame du mouvement deprotestation déclenché suite aux nouvelles dispositions émanant duministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.Les comités autonomes des étudiants de Béjaïa organisent quotidien-nement des sit-in au niveau des deux campus universitaires afin des’enquérir des nouvelles informations relatives à leurs cursus et notam-ment pour maintenir la pression sur les instances concernées.

Notons par ailleurs, que des centaines d’étudiants ont décidé departiciper à la «marche nationale millionnaire et pacifique» le mardi 12avril à Alger. K. G.

Ils étaient nombreux, hier, les enseignants et travailleursde l’éducation de Tizi-Ouzou à répondre à l’appel lancé pourun rassemblement devant le siège de la Direction de l’édu-cation suivi d’une marche en direction de la Wilaya.

La commission de distribution de logements de la daïrad’El-Abadia, nord-ouest d’Aïn-Defla, vient de publier uneliste de bénéficiaires de logements sociaux, au nombre de150, réceptionnés dans le quartier de Sidi-Saâd.

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DIRECTION DU COMMERCE DE MOSTAGANEM

Débrayage largement suivi et activités portuaires paralysées

Les accidentsde la

circulationfont 3 morts en

une semaineà Remchi

Le bilan des accidents de lacirculation s’alourdit de jour enjour. Tout le monde a peur deprendre la route. Dans la peti-te bourgade de Sidi Beddiaf,dans la daïra de Remchi, deuxjeunes âgés de 26 et 32 ans quiroulaient à bord d’une mobylet-te ont été fauchés par un véhi-cule qui venait d’effectuer undépassement dangereux. Lesdeux malheureuses victimesont rendu l’âme sur les lieux.

Ce drame vient s’ajouter àcelui qui a coûté la vie à unadolescent sur ce même tron-çon routier. Selon les statis-tiques, l’axe routier Tlemcen-Maghnia-Remchi détient le tris-te record des accidents mortelsde la circulation. En revanche,on note une sensible baissed’accidents sur le tronçonTlemcen-Oran depuis la miseen service de l’autoroute.

Grogne desmarins

pêcheurs deGhazaouet

Les gens de la mer ont enta-mé une grève d’une semaineau port de pêche de Ghazaouetpour dénoncer les conditionsde travail devenues insoute-nables. Dans un communiqué,les travailleurs du port dénon-cent «la gestion chaotique desespaces portuaires qui sont liésaux activités de la pêche», leproblème de maintenance, l’ac-costage encombrant et l’insalu-brité de la halle à marée.

Sur le plan social, les princi-pales revendications concer-nent les indemnisations deséquipages en période d’inacti-vité, due au repos ou auxintempéries. Par ailleurs, ilstiennent à être impliqués dansle choix du nouveau port depêche…

Lestravailleurs

de la DUCen grève

Les travailleurs de l’urbanis-me observent une grève de 3jours. Ils revendiquent la révi-sion du statut particulier pour lecorps technique et le régimeindemnitaire ainsi que lesprimes de risque. La titularisa-tion des vacataires et contrac-tuels figure aussi dans la plate-forme de revendications.

M. Zenasni

Pour rappel, la grève a étéenclenchée le 3 avril. Les fonction-naires réclament la révision du sta-tut particulier, un nouveau régimeindemnitaire et l’octroi de la primeindemnitaire forfaitaire du revenu

commun (IFRC). Le statut actuel,promulgué en 2009, ne répond pasaux aspirations des fonctionnaires,dira le coordinateur syndical. Lesinspecteurs et autres agents de laDCP affectés au contrôle de confor-

mité des produits au niveau du portde Mostaganem ont paralysé leursactivités, puisqu’aucune autorisationd’admission de produits n’a été déli-vrée, sauf pour les céréales, lapoudre de lait et les produits dange-reux. Ces fonctionnaires ont refuséd’assurer le service minimum, mal-gré les risques liés aux denréespérissables et le mécontentementdes importateurs. Dans le chef-lieu

de wilaya, la grève est largementsuivie. Selon la plateforme du col-lectif syndical, ce débrayage inter-vient en réponse à la sourde oreilleque fait la direction générale. Lesyndicat de la DCP de wilaya lanceun appel aux pourparlers avec leministère du Commerce pour queles travailleurs recouvrent leursdroits légitimes les plus élémen-taires. A. B.

Le collectif des fonctionnaires de la direction du contrôledes prix et de la répression des fraudes commerciales comptepoursuivre le mouvement de grève jusqu’au 6 avril, selon le motd’ordre lancé par la FNTCT.

MARCHE DES ÉTUDIANTS À ORAN

Brutalité policière et colère des protestataires

Alors que les étudiants en archi-tecture du système classique sonten grève depuis près de deux mois,les dernières mesures du ministèrede l’Enseignement supérieur lesconcernant ont été la goutte d’eauqui a fait déborder le vase à Oran.

Et pour cause, c’est en appre-nant que selon un futur décret àpromulguer, les étudiants en archi-tecture du système classique dansles universités ne pourront pasobtenir de diplôme d’ingénieurd’Etat — celui-ci étant uniquementattribué aux étudiants des grandesécoles —, les étudiants de l’USTOont décidé de sortir dans la rue.C’est spontanément qu’une centai-ne d’étudiants de l’Ecole d’architec-ture ont organisé une marche, enempruntant le grand boulevard quimène vers le rond-point de l’USTO,

où se trouvent les sièges des socié-tés et des administrations. Aux slo-gans de «Harraoubia incompétent,Non au statut de la honte, étudiantsen architecture lésés, marche paci-fique…», les jeunes étudiants pro-testataires étaient déterminés àaller au bout de leur action avec cesouci de crier haut et fort leur senti-ment d’angoisse et de frustration.Une première fois, les agents depolice pris au dépourvu ont biententé de les dissuader de marcher,allant même jusqu’à leur demander«jusqu’où vous voulez aller !»

Mais alors que les étudiantsavaient atteint le rond-point, leurprogression fut stoppée par desvéhicules de police. Sur ce, lesjeunes s’installent à même le sol,brandissant leurs cartes d’étudiantet donnant de la voix. L’arrivée des

URS sonnera la charge. Très rapi-dement, des policiers, d’une maniè-re extrêmement brutale, s’attelèrentà disperser les jeunes sans distinc-tion entre filles et garçons. Coupsde pied, coups de poing et mêmedes insultes pleuvent sur les étu-diants. Nombre d’entre eux ont ététraînés sur plusieurs mètres sansaucun ménagement et jetés toutaussi brutalement dans les four-gons de police. D’autres ont reçudes coups qui les ont fait basculersur le sol, alors que d’autres encorese protégeaient la tête. Des journa-listes et des photographes présentssur les lieux ont pris des clichés etfilmé les scènes, ce qui n’a pas étédu goût de certains policiers en civilqui tentèrent de les empêcher defaire leur travail. Un journaliste d’ElWatan se verra confisquer sonordre de mission qui lui sera par lasuite restitué. Durant la répressiondes étudiants un fait choquant n’estpas passé inaperçu : un agent depolice fera passer les automobi-

listes et des bus en plein milieu desétudiants qui étaient encore en par-tie sur la chaussée leur faisant cou-rir le risque de se faire faucher.

D’ailleurs, une étudiante et unétudiant ont été légèrement bous-culés par une voiture, provoquantcrise de nerfs chez des étudiantes,ahuries face à une telle brutalité.D’autres ont été particulièrementchoqués par les jurons et lesinsultes proférés à leur encontre.

Après plus d’une heure, il y a euune autre tentative de marchermais cette fois pour demander lalibération de leurs camardes arrê-tés. Les jeunes étudiants n’ont pasréussi à aller très loin et c’est enca-drés et encerclés par les policiersqu’ils ont rejoint leur université.Nous apprendrons, par la suite, quel’ensemble des interpellés ont étélibérés au moment où des membresde la LADDH étaient venus s’en-quérir de la situation auprès desprotestataires.

Fayçal M.

Les cancéreux d’El-Bahia protestentLes cancéreux se trouvent dans une

situation dramatique. Ils sont privés desoins depuis 15 jours sans que cela sus-cite de la part des responsables locaux etdes gestionnaires du secteur de la santéla moindre réaction.

Les malades ont dû recourir à la protestation,mardi matin, devant la direction du CHUO pourexiger leurs séances de radiothérapie, annuléesdepuis plus de 15 jours du fait de la énième pannedes équipements. Ces hommes et femmes nepeuvent plus supporter autant de mépris. «Lesdeux appareils de radiothérapie sont en panne, lepremier depuis 15 jours, le second depuis une

semaine. Nous venons tous de très loin et nosséances sont reportées de semaine en semaine,sous le prétexte à chaque fois de la panne desappareils», explique, les larmes aux yeux, unefemme d’El-Bayadh. Une autre de surenchérir : «Ilne me reste qu’une séance de radiothérapie, com-ment vais-je faire ? J’ai des enfants jeunes que j’ailaissé seuls à la maison.»

Une détresse doublée d’un sentiment d’injus-tice. «Dans cet hôpital, personne ne vous accordele respect, on nous traite comme des minables,comme des chiens. Pourquoi font-ils ça ? Ils n’ontqu’à nous tuer une bonne fois pour toutes, au lieude nous laisser ainsi mourir à petit feu…», lâcheun homme excédé qui a encore 6 séances de

radiothérapie programmées. Tous ces maladessont issus de milieux défavorisés. Après deuxheures d’attente, un fonctionnaire, en l’absencedu DG, se montrera enfin et leur demandera de seprésenter au service de radiothérapie sous pré-texte que tout était rentré dans l’ordre. En fait, cefût là un ultime mépris, car les malades qui se pré-cipitèrent vers le service entendront un agent leurdire : «Maken walou (il n’y a rien), ça ne marchepas, c’est pas la peine d’attendre…» Le plus dra-matique, c’est qu’il existe à Messerguine uncentre de lutte contre le cancer qui dispose d’unéquipement ultramoderne mais qui ne prend pasen charge les malades du CHUO !

F. M.

APRÈS LES PROPOS DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR

Des gardes communaux de Bouira indignés

D’après leur porte-parole, AliouatLahlou, l’un des membres fonda-teurs de la garde communale auniveau de la wilaya de Bouira et chefde détachement de la garde commu-nale d’Ath Mansour dans la daïra deM’chedallah, les réponses que le

ministre de l’Intérieur vient de rendreaux revendications des gardes com-munaux sont en deçà des attentes.

En outre, les propos tenus laveille qualifiant les gardes commu-naux protestataires d’indisciplinésont choqué plus d’un, dira notre

interlocuteur qui ajoutera qu’au ryth-me où vont les choses, ce sera sondépart qui sera exigé par les gardescommunaux.

Notons qu’après le rassemble-ment observé devant le siège de lawilaya, les protestataires se sontdirigés vers le siège de la délégationde la garde communale de la wilayasise à la cité administrative et unelettre a été remise au délégué dewilaya de la garde communale où il

est fait état du rejet des derrièresmesures prises par le ministre del’Intérieur, tout comme il est réitéréeleur solidarité vis-à-vis des gardescommunaux qui viennent d’être sus-pendus de leur travail.

A la fin, M. Aliouat dira que la pro-testation se poursuivra et se soldera,si les choses restent en l'état, pardes actions de rue dans toutes lesdaïras du pays.

Y. Y.

LOGEMENTS SOCIAUX À BLIDA

Les non-bénéficiaires de Boufarik en colère

Ils menacent de squatter les logements au casoù leurs noms n’y figureraient pas d’autant,disent-ils, que des citoyens non originaires de

Boufarik en ont bénéficié. Ils demandent ainsi quesoit appliqué l’avantage de l’ancienté dans ledépôt de dossier car, précisent-ils, les bénéfi-

ciaires actuels sont pour la plupart ceux qui occu-pent actuellement les écoles depuis les années1990. A noter que les protestataires ont tentéd’agresser, lundi dernier, le P/APC de Boufarik etn’était l’intervention des forces de sécurité, lasituation aurait tourné au drame. M. B.

TLEMCEN

Des scènes d’interpellations (plus de 6) et de brutalité poli-cière contre les protestataires ont émaillé la marche pourtantpacifique des étudiants de l’Ecole d’architecture de l’USTO, à lapériphérie d’Oran, hier matin.

Ils étaient des dizaines de délégués communaux et de chefsde détachement de la garde communale de la wilaya de Bouira àse rassembler, hier, dès la matinée, devant le siège de la wilayapour exprimer leur indignation après les propos tenus par leministre de l’Intérieur concernant leur action de protestation.

Des dizaines de citoyens de Boufarik, qui observent un sit-in depuis trois joursdevant le siège de la daïra, exigent l’annulation pure et simple de la liste d’attributiondes 62 logements sociaux à Boufarik, récemment affichée.

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C ’est fou ce que peuventcacher la susceptibilité etl'ego démesuré de cer-

taines grosses cylindrées de la téléet du showbiz... Johnny Hallyday,rock star jamais en retard d’une actuplus ou moins croustillante entreennuis de santé, de famille et démê-lés avec le fisc, s’est en effet fendud’une drôle d’exigence juste avant lasoirée spéciale que lui consacraitTF1, l’autre samedi, avec un grandshow sur scène suivi d’un reportage.Ayant rompu professionnellement etamicalement parlant d’avec sondésormais ex-producteur (Jean-Claude Camus), ainsi que de sonphotographe officiel (Daniel Angeli),le Johnny en question ne voulait plusde leur tronche à ses côtés sur desimages d’archives ! Une exigence àla Soviet qui donnera des visagesfloutés sur une chaîne se targuant detransparence et de libertés... Un telcaprice de star effacera-t-il à jamaisles ex-collaborateurs de la carrièreforcément évanescente du vieux roc-keur se voulant toujours «idole desjeunes» ? Pas si sûr même si la staréchappe encore à la maladied’Alzheimer en laissant entendre larenaissance artistique avec un nou-vel album Jamais seul où le jeunechanteur-compositeur MathieuChedid est plus que béquille pourjambe de bois. Ce dernier lui a eneffet tricoté une douzaine de chan-sons dynamiques, moins «variétés»

et toutes destinées à offrir au Jean-Philippe Smet une sorte de cure dejouvence. Reste que les caprices destar sont vieux comme le rock...

Basse-cour et têtes à claquesSur la même chaîne, TF1, on ne

badine pas avec les audiences. Pourpreuve, c’est le dernier programmede téléréalité «Carré VIIIP» qui dis-paraît des grilles deux semaines seu-lement après son lancement. Décriépour sa vulgarité, ce dernier avortonde la télé d'enfermement sera doncremplacé, dès demain vendredi, parla série américaine phare de la chaî-ne, «Les Experts Miami». A la bonneheure, la maison des têtes à claquesse voulant stars sans talent ni tempé-raments artistiques avérés a doncfermé ses portes. Exit la Marjolaine(ex de «Greg le millionnaire») troparrogante, les Benoît et Thomas (ex-«Secret Story 4») trop bêtes etméchants avec leurs réparties imbé-ciles, les Afida Turner (ex-«SecretStory 2») la foldingue qui a cru bonde laisser tomber son nom d’origine(sûrement Hafida) pour un blasefranco-américanisé, exit égalementtous ces colocataires qui auront jon-glé avec le faux pour quelques eurosde plus. Cela veut-il dire que la télé-réalité, la télé-poubelle pour certainsqui voyait le jour il y a dix ans (le Loftsur M6) n’est plus que souvenir.Apparemment non, puisque TF1 (etla grosse maison de productionEndemol) remet le couvert à la pro-chaine rentrée avec une nouvelle

saison 5 de «Secret Story». Legerme promotionnel de médiocritéayant pris, les journalistes, chroni-queurs et autres spécialistes ontbeau se pincer le nez aujourd’hui,tous ont applaudi à ce genre d’émis-sions, qui bien que bas de gamme,met en scène leur côté pitoyable,leurs instincts primaires, leursdéfauts de basse classe sociale.D’autres rendez-vous sont déjà prisavec cette médiocrité et la prise deparole nombriliste rend à César cequi lui appartient... Les rebelles de lagrammaire, les insurgés de l’ortho-graphe, la basse-cour de petites star-lettes autoproclamées (avec ou sansstring racoleur) vont encore rivaliserd’imagination pour défier le bon goût.Ils font ce qu’ils veulent avec cegenre de télé-poubelle mais on pour-rait leur être utile en leur conseillantpour «l’un ou l’autre de leurs pro-grammes surfant sur le vocable detéléréalité d’inviter notre Bob Dylannational, le bien nommé Baâziz. Ilbousterait les audiences que négligenotre ENTV (...) et donnerait un boncoup de pied dans la fourmilière deségos démesurés... Faire tomber lestabous en mettant en avant le sexe,l’homosexualité, l’adultère, l’inceste,etc., n’interdit aucunement une pin-cée de virilité et de franc-parler à laBaâziz. Les candidats à la célébritéregarderaient alors par deux foisavant de venir nous gonfler la zapet-te avec du n’importe quoi et du toutbête. A eux de voir, nous on a tout vudepuis cet avril 2001 où commençait

la célébrité, entre guillemets, desLoana, Streevy, Kenza, Aziz, etc. Dixans, déjà !»

Bouffée d’oxygène, de sincérité...

Et en parlant d’années qui pas-sent comment faire l’impasse sur labelle surprise que nous faisait F3avec le divertissement rétro consa-cré à Salvatore Adamo ! Tous sesamis étaient là (Patrick Sébastien,Isabelle Boulay, Laurent Baffie,André Torrent, Olivia Ruiz, AnnieCordy, etc.) et là, point de guille-ments à mettre sur la célébrité, sur lanotoriété du chanteur qui berça de savoix si particulière nos belles annéesd’insouciance... Laurent Boyer enmaître de cérémonie aura damé lepion à M6 qui n’en finit pas de nousirriter les papilles gustatives avec son«Top chef» (de la bouffe, rien que dela bouffe avec des ados en chefscuistots) ou TF1 qui faisait dans lefeuilleton franchouillard avec «Clem»ou encore F2 qui remplissait sa caseavec la série américaine à rallonge«The Closer». Avec Adamo, c’est 50ans de carrière placés sous le signede l’émotion, de la nostalgie et dessurprises. Des images d’archives (nifloutées, ni caviardées selon lescaprises de Johnny Hallyday...) et de«Vous permettez monsieur ?» à «CeGeorges» (en duo avec Olivia Ruiz)on a pu mesurer le succès mérité duplus belge des Français. Adamoreviendra sur son enfance en Sicile,son arrivée en Belgique, ses pre-

miers pas de chanteur, ses débuts enFrance et l’accompagnement d’unpère parti trop tôt en le laissantorphelin et chargé de famille... Quede sincérités, que d’émotions nonfeintes dans cette soirée exception-nelle qui aura fait la part belle auxvrais amis ! De quoi donc nous rabi-bocher d’avec une télé qui tend ànous lasser avec ses fausses fasci-nations sur papier glacé.Ces dernières années, la vie privéedes politiques par exemple a pas-sionné les médias, cela a commencéen 2007 avec l'élection de Sarkozy.Ses problèmes conjugaux, son divor-ce, son mariage avec Carla Bruni ouencore le mystérieux enfant deRachida Dati. Ajouté au feuilletondes stars jetables de la télé-réalité, leras-le-bol avait grand besoin d’unebouffée d’oxygène ! Nous l’auronsheureusement pleinement appréciéavec Salvatore Adamo.Un répit en attendant une autre saga,une autre déferlante de célébrités àmettre entre guillemets. Notre petitdoigt nous dit que les mariages prin-ciers anglais (le 29 avril avec Kate etWill) et monégasque (le 2 juillet surun bout de France de 2 km2), on n’estpas sorti de l’auberge des têtes àclaques... Se rabattre sur quoi,alors ? Sur l’ENTV ? Là, c’est une autre paire demanches qui mènera droit à un phé-nomène de société judicieusementenfariné dans et par de véritables«phénomènes» politiques...

M. N.

Par Mourad N.

en coinen coinL’L’SSooiirr nnuumméérriiqquuee Jeudi 7 avril 2011 - PAGE10

Célébrités rentables, célébrités jetables...

Sauvegarde des données importantesUn ordinateur, ou son disque dur, peut à toutmoment s’arrêter et sans avertissement. Quand ilcontient tous vos documents personnels, lettres,photos, musique, vidéo, etc., dans de nombreusescas ces données ne peuvent pas être récupérées.Assurez-vous d’avoir une sauvegarde de toutesvos données importantes si cela venait à arriver.

Protégez votre ordinateurAssurez-vous de protéger votre ordinateur contreles surtensions, les baisses de tension, etc.Chaque utilisateur d'ordinateur devrait avoir uneprotection contre les surtensions sur son ordina-teur ou sa ligne téléphonique. Ceci est possible àl'aide d’un onduleur.

Mise à jour de tous vos programmes et systè-me d’exploitationIl n’existe pas de logiciel ou pilote de matériel par-fait. Après que le développeur eut publié son pro-gramme, il peut découvrir des erreurs et des ver-sions de mise à jour pour corriger ces problèmessont publiées ultérieurement. Dans le cas des prin-cipaux logiciels et systèmes d'exploitation, il peut yavoir plusieurs centaines de mises à jour et de«Service Packs». S'assurer que votre ordinateur etses programmes sont à jour peut aider à prévenirdes problèmes.En plus de mettre à jour un logiciel, les pro-grammes qui utilisent d'autres sous-programmesou plugins peuvent aussi avoir besoin des mises àjour, par exemple, il est très important de s'assurerque tous les plugins de votre navigateur Internetsont également mis à jour.

SécuritéChaque ordinateur connecté à Internet ou à unautre réseau doit être protégé. Si vous utilisezMicrosoft Windows, nous vous recommandonsd'avoir un programme antivirus installé et exécutésur l'ordinateur. C'est aussi une bonne idée d'avoirun programme de détection de logiciels mal-veillants en cours d'exécution qui aide à la détec-tion des logiciels espions ou malveillants qu'unanti-virus ne peut faire. Enfin, chaque utilisateurd'ordinateur devrait aussi être pleinementconscient des autres risques de sécurité tels queles courriers en chaîne, le phishing, le spam...

Prenez le temps de lire et comprendre les mes-sages affichésUne des erreurs les plus courantes pour les nou-

veaux utilisateurs d'ordinateur est de faire vitesans la lecture de la zone de texte de dialogue ousa compréhension. Avant de cliquer sur n'importequel bouton OK ou Installer, assurez-vous quevous comprenez ce que vous faites. Si vous necomprenez pas, cliquez sur le bouton Annuler oufermez la boîte. En outre, lors d'une installation,faites attention aux cases à cocher. Souvent, lesprogrammes libres, plugins et mises à jour ont descases à cocher qui demandent d'autoriser cer-taines options à installer sur l'ordinateur. Parexemple, lors de l'installation du plugin AdobeFlash, il y a souvent une case à cocher pour instal-ler un anti-virus supplémentaire, pare-feu, la barred'outils, ou un autre programme. Si elle n'est pasdécochée (souvent cochée par défaut), ces pro-grammes seront installés et peuvent causer desproblèmes.

Nettoyez l'ordinateur proprementGarder un ordinateur «physiquement propre» peutaider au bon fonctionnement de votre machine,aider à prévenir les problèmes tels que la sur-chauffe et vous aider à protéger contre des dys-fonctionnements. Les utilisateurs de MicrosoftWindows peuvent exécuter ScanDisk pour vérifierle disque dur pour les erreurs et Defrag pourconserver les données sur le disque dur bien orga-nisées et avoir un accès rapide a leurs données.

Profitez pleinement de tous les boutons de lasouris Beaucoup de nouveaux utilisateurs d'ordinateurutilisent seulement le bouton gauche de la souris.Utilisez également le bouton droit pour accéder aumenu contextuel. Par exemple, si vous sélection-nez le texte puis cliquez-droit sur ce texte, il feraapparaître un menu qui vous permettra de copier,couper, et effectuer de nombreuses autresoptions, la même chose s'applique aux fichiers.Bien que la plupart des utilisateurs utilisent déjà lamolette de la souris pour faire défiler de haut enbas sur une page web, cette roue peut aussi sou-vent être utilisée comme un tiers-bouton enappuyant sur la souris.

Utilisez les fichiers d'aide Chaque programme comprend un certain typed'aide en ligne qui peut souvent être accessible enappuyant sur la touche F1. Si l'aide incluse nerépond pas à vos questions, une recherche surInternet ou l'utilisation des services d'aide en lignepeuvent répondre à ces questions.

Familiarisez-vous avec les raccourcis cla-vierChaque utilisateur d'ordinateur devrait se familiari-ser et utiliser les raccourcis clavier. La connaissan-ce de ces raccourcis peut augmenter considéra-blement votre productivité sur l'ordinateur et faireque votre expérience globale d'un ordinateur soitbeaucoup plus agréable.

Utilisez efficacement les moteurs de rechercheInternetSi vous ne trouvez pas ce que vous voulez,essayer d’écrire votre texte entre guillemets. Parexemple, si vous recherchez aide informatiquevous allez avoir toutes les pages qui contiennent àla fois informatique et aide et pas nécessairementles pages qui proposent une aide informatique. Sivous faites aide informatique entre guillemets, cesera uniquement les pages qui proposent une aideinformatique.

Se déplacer rapidement entre les champsd'une page web Si vous remplissez un formulaire en ligne, e-mail,ou champ de texte, vous pouvez vous déplacerrapidement entre chacun des champs en appuyantsur la touche Tab ou Maj + Tab pour revenir enarrière. Par exemple, si vous remplissez votre nomet le champ suivant est votre adresse e-mail, vouspouvez appuyer sur la touche Tab pour passerdans le domaine e-mail.

Connaissez vos raccourcis navigateur Internet ?Il y a des douzaines de différentes touches de rac-courci qui peut être utilisé avec les navigateursInternet (voir notre précédent papier). Voiciquelques-uns. - En appuyant sur Alt + D dans n'importe quel

navigateur Internet aura pour effet de déplacer lecurseur dans la barre d'adresse. C'est un excellentmoyen d'entrer rapidement une adresse Internetsans avoir à cliquer sur le curseur avec la sourisdans la barre d'adresse. - Maintenez la touche Ctrl enfoncée et appuyez surla touche + ou - pour augmenter ou diminuer lataille du texte. - Appuyez sur la touche d'effacement arrière oumaintenez enfoncée la touche Alt + flèche gauchepour revenir une page. - Appuyez sur F5 pour rafraîchir ou recharger unepage web. - Appuyez sur F11 pour faire écran de l'écran dunavigateur Internet complet.

- Appuyez sur Ctrl + B pour ouvrir vos signetsInternet. - Appuyez sur Ctrl + F pour ouvrir la boîte derecherche du texte dans la page web active.

Profitez de la navigation par onglets Profitez pleinement de la navigation par ongletsdans tous les navigateurs Internet aujourd'hui.Pendant la lecture d'une page Web si vous tombezsur un lien, vous pouvez être intéressé par ouvrirce lien dans un nouvel onglet et peut donc êtreconsulté plus tard. Un nouvel onglet peut êtreouvert en maintenant la touche Ctrl enfoncée et encliquant sur le lien ou si vous avez une souris avecune roue de cliquer sur le lien avec le bouton cen-tral de la souris.

Essayez d'autres navigateurs La plupart des utilisateurs d'ordinateurs utilisent lenavigateur par défaut qui est fourni avec l'ordina-teur, avec Microsoft Windows, il s'agit d'InternetExplorer. Il existe plusieurs navigateurs alternatifsqui sont tous libres à télécharger et utiliser, et peu-vent avoir des fonctions que votre navigateuractuel ne possède pas. Voici quelques-uns :Google Chrome, Mozilla Firefox, Opera.

Assurez-vous que votre navigateur et ses plu-gins sont à jour Chaque navigateur Internet peut avoir plusieursplugins supplémentaires pour lui donner des fonc-tionnalités supplémentaires. Par exemple, AdobeFlash est un excellent moyen de lire les films etautres contenus animés sur Internet. Compte tenude ces plugins, la mise à jour est essentielle pourla stabilité de votre ordinateur et sa sécurité.

Une petite astuce pour mon ami MouradInsérer rapidement des accents et caractèresspéciaux avec un clavier QWERTYSi vous avez besoin d'insérer des caractères avecdes accents et autres caractères spéciaux, télé-chargez AX, un petit utilitaire Windows qui vouspermet de taper n'importe quelle lettre et appuyezsur la touche F8 pour faire défiler les accents pourcette lettre. Par exemple, si vous vouliez avoir un«é» avec un accent, tapez «e» et puis appuyez surF8 pour obtenir «é». A chaque fois que vous tapezF8, vous changez l’accent (aigu, grave…). Lien :http://vulpeculox.net/ax/

Nacer Aouadi

ASTUCES WINDOWS

Conseils d'utilisation d'un ordinateur

SNS

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 7 avril 2011 - PAGE 11

[email protected]

LIBRAIRIE POINT-VIRGULE(STAOUELI, ALGER)ll Jeudi 7 avril à 14h : LeilaAslaoui Hemmadi signera sonlivre : Le cartable bleu (EditionsDalimen).

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE(PLACE EMIR-ABDELMAKL-DER, ALGER)ll Samedi 9 avril à 14h : L’auteu-re, Leila Aslaoui Hemmadi, seraprésente à la librairie du Tiers-Monde pour une vente-dédicacede son livre intitulé : Le cartablebleu (Editions Dalimen).

LIBRAIRIE EL-IJTIHAD(9, RUE HAMANI, EX-RUECHARRAS)ll Samedi 9 avril 2011 à 14h : Il y a 55 ans, Henri Maillot détour-nait un camion d’armes au profitdu FLN/ALN.

Rencontre autour du livre Deschemins et des hommes (EditionsMille-Feuilles) en présence del’auteur Mohamed Rebah.

CENTRE CULTUREL AÏSSA-MESSAOUDI DE LA RADIOALGÉRIENNE (21, Bd DESMARTYRS, ALGER) :ll Jeudi 7 avril à 19h30 :Concert de l’ensemble turc HalilKaraduman et du Ibnou SinaGroup (Algérie).

BIBLIOTHÈQUE JEUNESSE(38, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER) :ll Lundi 11 avril à 14h :Conférence sur «La relationentre le professeur et l’élève et ledéveloppement du niveau intel-lectuel», animée par les profes-seurs Wafa Hadji, Wassila Mela-di, Ratiba Bratchi, Mustapha

Ghandoussi et l’artiste MansourMohamed Halima.

SALLE POLYVALENTE DEL’INSTITUT CULTUREL ITALIEND’ALGER (4 BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR, ALGER) ll Jusqu’au 14 avril 2011 : Expo-sition de photographies «Les mai-sons musées. Le goût d’habiteren Italie».

CENTRE CULTURELFRANÇAIS D’ALGERll Jeudi 7 avril à 19h : Concertd’Angélique Ionatos et KaterinaFotinaki : chant et guitare. Dans lecadre du Printemps des poètes.

GALERIE D’ART DE L’HÔTELHILTON D’ALGER :ll Jusqu’au 30 avril :Exposition de peinture «Couleursen folie» de l’artiste Soraya

Habbes.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) ll Jusqu’au 7 avril : Projectiondu film Harry Potter 7 de DavidYates à 20h.ll 8 et 9 avril : Projection du filmHarry Potter 7 de David Yates à14h, 17h et 20h.ll Jusqu’au 7 avril : Semaineculturelle de Aïn Témouchent àAlger.ll Vendredi 8 avril à 10h :Représentation théâtrale intituléeLe voyage des amis, par l’asso-ciation Besma d’Alger.

BIBLIOTHÈQUE DAR EL-ANISDE AÏN-BENIAN ll Vendredi 8 avril à 15h : Ani-mation culturelle et éducative inti-tulée «Ma grand-mère m’a dit»par l’association El-Adjib d’Alger.

ll Jeudi 14 avril à 15h : A l’occa-sion de Youm el-Ilm, exposition delivres jusqu’au 24 avril 2011.

THÉÂTRE RÉGIONAL ABDEL-MALEK-BOUGUERMOUH DEBÉJAÏA :ll Jeudi 7 avril : Exposition depeinture des artistes BarbaraAmokrane (Pologne), MinaBouiche et Seïf El-Islam Cherbal.

COMPLEXE CULTURELLAÂDI-FLICI (ALGER) :ll Jeudi 7 avril à 19h : Concertde variétés avec Leïla Benmerah.

ÉCOLE SUPÉRIEURE D’INFORMATIQUE (ALGER) :ll Samedi 9 avril : Dans le cadrede «L'Algérie à l'heure du web» etlors de la première tenue du TEDx Alger, Akim El-Sikamaya donne-ra une conférence sur le thème

de la culture à l'ère des nouvellestechnologies de l'information.

-THÉÂTRE RÉGIONALDE BATNAJusqu'à la fin du mois d’avril:Première édition du «Printempsthéâtral» de Batna.

-MAISON DE LA CULTURE DE TISSEMSILTJeudi 7 avril à 17h :Concert de l’Orchestre sympho-nique national (et de sa chorale)sous la direction du maestroRachid Saouli.

-MAISON DE LA CULTURE DE TIARETVendredi 8 avril à 18h30 :Concert de l’Orchestre sympho-nique national (et de sa chorale)sous la direction du maestroRachid Saouli.

Un Algérien, qui, l’année dernière,a séjourné durant plus de huitmois à Shanghai, nous a confirméqu’on ne trouve pas le bleu deShanghai dans cette ville chinoise.El-Hadi Boumaza a été respon-sable du pavillon algérien à l’expouniverselle de Shanghai. Notrepavillon national avait abrité uneexposition de ce costume. «Lebleu de Shanghai a été exposéavec un texte d’explication (…) Cequi a suscité l’intérêt des visiteurschinois, notamment les plus âgésd’entre eux qui ont connu le vête-ment. Des journalistes lui ont éga-lement consacré quelquesarticles», nous a écrit Boumaza.«J’ai personnellement porté lebleu de Shanghai et j’ai eu l’occa-sion d’en expliquer l’origine à denombreux Chinois intrigués parma tenue», ajouta-t-il.Dans le texte d’explication, il estexpliqué que le bleu Shanghai aété introduit en Algérie, entre lesdeux guerres mondiales, par desmarins chinois. Des opérations detroc s’étaient développées entreles dockers algériens et cesmarins qui venaient pour la plupartdu port de Shanghai. Les marinschinois prenaient des produitslocaux et donnaient, en échange,leurs costumes de travail. Avec letemps, les dockers algériens ontpris l’habitude de porter le bleu deShanghai qui constituait pour euxun vêtement nouveau et presqueluxueux pour la période.Au lendemain de la SecondeGuerre mondiale, la salopetteaméricaine avait remplacé ce bleude travail. Mais des couturiers ontcontinué à le fabriquer et à le com-mercialiser dans la région pour«fixer» un marché en plein essor.Ce phénomène s’est égalementrépandu dans les autres ports dela Méditerranée où l’on voyait lamode du bleu de Shanghai sedévelopper à partir des annéescinquante. C’est aussi à cetteépoque que le costume «bleu deShanghai» a commencé à êtrefabriqué dans la région de Mar-seille pour être commercialisé defaçon régulière jusqu’à nos jours.Cela explique pourquoi certainsl’appellent aussi le «bleu Mar-seille».Aussi étrange que cela puisseparaître, on ne trouve plus le bleuShanghai à Shanghai.Ce costume est-il un patrimoinealgérien ou chinois ?

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

Shanghaisurprises

C’est entre 1860 et 1866 que furentédifiés, sous Napoléon III, lesarcades du front de mer supportant

les deux boulevards entre le squareGuynemer (square Sofia) et la place Bre-non (Port Saïd). Prix de ce chantier : 7,5millions de l’époque pour une conces-sion de 99 ans au bénéfice d’un amo-diataire anglais, Sir Morton Peto,auquel s’est substitué une société demême nationalité.

L’ensemble, agencé sur plus de1 500 m, avec ses bâtiments à arcadesfait face à la baie d’Alger. Sous cesarcades voûtées on y trouvait l’ancienhôtel de ville, la Banque de l’Algérie, labrasserie Grüber, le Trésor public.

Dans son livre La nuit coloniale,publié en 1962 (éditions René Julliard)et republié en 2011 (éditions Alger-Livres), Ferhat Abbas écrit : «Sur l’em-placement du vieux marché de BabAzzoun où, en avril 1832, les soldats

français du corps expéditionnaire ven-daient des bracelets de femmes enco-re attachés à des poignets coupés,s’est édifié un quartier riche, celui desbanques : Compagnie algérienne, Cré-dit foncier, Banque de l’Algérie, SociétéGénérale, etc.

Dans le même quartier, entre la ruede la Liberté et le boulevard Carnot, lePalais des Délégations financières,transformé en 1984 en celui de l’As-semblée algérienne…» P. 185 et 186.

Le front de mer entre hier et aujour-d’hui

Parallèlement, la rue Bab Azzoun aconnu de grands changements. Lesbaraques turques furent démolies, ycompris le bagne où fut emprisonnéCervantès.

À l’est du square Port Saïd (ex-place Bresson), le bastion central relievia un ascenseur le front de mer à lagare centrale d’Alger située en contre-bas.

Tout au long du boulevard Carnot(aujourd’hui Bd Zirout-Youcef) s’élèvedu nord vers le sud, le palais de l’As-semblée nationale, la Banque centraled’Algérie (1918), l’hôtel Aletti (construiten 1929 par les architectes Bluysen etRichard), l’hôtel de ville et la préfectured’Alger (actuelle wilaya) édifiée en1913.

Derrière le Bd Carnot (Zirout-You-cef) existait une ancienne caserne mili-taire siège aujourd’hui du Centre cultu-rel français (adresse : 7, rue HassaniIssad).

[email protected]

L’Orchestre symphonique national (OSN) fera esca-le aujourd’hui et demain dans la région de l’Ouarse-nis. L’ensemble orchestral, accompagné de sa cho-

rale et deux interprètes Faïza Amel et Sid-AhmedGotaï, se produira ce soir à la maison de la culture deTissemsilt où il gratifiera le public d’un florilège musi-cal sous la baguette du maestro Rachid Saouli. Ainsi,le public aura à apprécier en ouverture du programmeune œuvre puisée du répertoire du compositeur fran-çais Georges Bizet intitulée Farandole suivie de laSymphonie n°40 de Wolfgang Amadeus Mozart, avant

d’enchanter les convives avec des mélodies Dansehongroise n°1 de Johannes Brahms. La chanteuseFaïza Amel interprétera l’œuvre très connue desFrères Rahabani, Zahret el madayn interprétée par ladiva libanaise Faïrouz, puis enchaînera avec un extra-it de Danses polovstiennes d’Aleksander Borodine,avec adaptation de paroles de Rabah Kadem. La suitedu programme sera consacrée au patrimoine musicalalgérien avec Amine, amine de Athmane Bali etAngham el Djazaïr de Ali Maâchi, œuvres arrangéespar Kadem et qui clôtureront la première partie du

spectacle. S’ensuivront des œuvres de Ahmed WahbiWahran, arrangée par Saouli et interprétée par Sid-Ahmed Gotaï. La chorale accompagnera l’ensembleorchestral dans Qalbi ya Bladi de El Hadi R’djeb, YaErrayah de Dahmane El-Harrachi et Gouraya, un titrearrangé par Saouli, avant de clore la soirée avec unecantate scénique du compositeur Carl Orff, intituléeCarmina Burana. L’OSN ralliera demain Tiaret pour unautre concert à la maison de la culture de la ville

K. B.

Une rencontre autour du livre Deschemins et des hommes est organi-sée samedi 9 avril à 14h à la librai-

rie El- Ijtihad (9, rue Hamani, Alger).Mohamed Rebah, auteur de cet ouvra-ge publié en 2009 aux éditions MilleFeuilles, donnera une communicationsur la fameuse opération de détourne-ment d’un camion d’armes par HenriMaillot, le 4 avril 1956.Mohamed Rebah nous explique quecette initiative répond au souci d’appor-ter un meilleur éclairage à ce haut faitd’armes du combat libérateur, avecnotamment beaucoup plus de détailsque ce qu’il a rapporté dans son livre.Il espère, d’ailleurs, que cela susciteraun débat fructueux grâce à la présenced’historiens, d’hommes et de femmesde culture, de moudjahidine... Sonappel sera certainement entendu, pourque nul n’oublie et témoigne de ces

pages glorieuses de notre histoire. A cetitre, Mohamed Rebah nous rappellequ’il a passé personnellement quatreannées à recueillir les témoignagesd’anciens combattants de la Wilaya IVhistorique pour écrire ce livre, et celasans compter le travail de recherche

bibliographique et d’archives. Ce devoirde mémoire l’incite, aujourd'hui, àrendre hommage à Henri Maillot, unhéros de la Révolution.Dans sa contribution à l’écriture de l’his-toire, Mohamed Rebah précise quel’opération de détournement d’un char-gement d’armes au profit de l’ALN(Armée de libération nationale) a eu lieule mercredi 4 avril 1956. Son auteurn’est autre qu’Henri Maillot, aspirantréserviste dans l’armée française et mili-tant du PCA (Parti communiste algérien)clandestin. Le camion détourné vers laforêt de Baïnem, à l’ouest d’Alger,contenait 123 mitraillettes, 140 revol-vers, 57 fusils, un lot de grenades etdivers uniformes.Un tel haut fait d’armes a été loué parAbane Ramdane en personne, qui «fitconnaître son projet de promouvoir l’as-pirant Maillot comme lieutenant» (selon

Mohamed Teguia, officier de l’ALN ethistorien).Mohamed Rebah, tout en évoquant lerôle-clé joué par Henri Maillot, souligneque cet acte héroïque a probablementprécipité la signature des accords FLN-PCA. A la suite de son intégration dansle FLN au mois de juin 1956, le PCAclandestin peut désormais déclarerqu’«il n’existe qu’une seule arméecontrôlée par le FLN».Pour mémoire, Henri Maillot est tombéau champ d’honneur le 5 juin 1956,dans le djebel Derraga (rive gauche duCheliff). «Maurice Laban, BelkacemHannoun et Djilali Moussaoui sont mortsà ses côtés, les armes à la main», écritMohamed Rebah. Henri Maillot avait 28ans. Son camion d’armes détourné, lui,est entré dans la légende, souligne l’au-teur de Des chemins et des hommes.

Hocine T.

TOURNÉE DE L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE NATIONAL

Musique classique dans l’Ouarsenis

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DR

HOMMAGE À HENRI MAILLOT

Rencontre avec Mohamed Rebah

ALGER, UN LIEU, UNE HISTOIRE

Front de merLLee ffrroonntt ddee mmeerr ccoonnssttiittuuee uunnee bbeellllee bbaallaaddee qquuiiccoommmmeennccee aauu bboouulleevvaarrdd ZZiirroouutt--YYoouucceeff ((eexx--rruuee CCaarrnnoott)) eett ssee pprroolloonnggee ttoouutt aauu lloonngg dduubboouulleevvaarrdd CChhee--GGuueevvaarraa ((eexx-- bboouulleevvaarrdd ddee llaaRRééppuubblliiqquuee)).. IIll ffuutt aamméénnaaggéé ssuurr lleess ppllaannss ddeell’’aarrcchhiitteeccttee FFrreeddeerriicc CChhaasssseerriiaauu..

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 7 avril 2011 - PAGE12

FOOTBALLLIGUE 1

(19E JOURNÉE)

Quatre matchesavancés

Quatre matchs de la 19e journéedu Championnat d'Algérie de Ligue1 sont avancés au mercredi 13avril, a indiqué hier la Ligue natio-nale de football (LNF). Ces quatrerencontres sont MC Alger - CRBelouizdad, JS Kabylie - CA Bordj-Bou-Arréridj, USM El Harrach - ESSétif et AS Khroub - MC Oran. Celéger réaménagement vise à per-mettre aux clubs engagés en com-pétitions de la CAF d’organiserleurs déplacements et par la mêmeoccasion respecter les échéancesdu calendrier, précise la LNF. Lesquatre autres rencontres de la 19e

journée se dérouleront le vendredi15 avril. Quant à la 20e journée deLigue 1, elle aura lieu le vendredi22 et le samedi 23 avril.

STARTMercredi 13 avril 2011(16h)A Alger (lieu à déterminer) : MCAlger - CR Belouizdad A Tizi-Ouzou : JS Kabylie - CABordj-Bou-Arréridj A Mohammadia : USM Harrach -ES Sétif A El Khroub : AS Khroub - MCOran

Vendredi 15 avril (16h)A Saïda : MC Saïda - WA Tlemcen A El-Eulma : MC El Eulma - ASO A Médéa : USM Blida - USMAnnaba A Béjaïa (18h) : JSM Béjaïa - USMAlger

6E TOURNOI DE LAPRESSE SPORTIVE

32 équipesengagées

L’Organisation nationale desjournalistes sportifs algériens(ONJSA) a procédé hier au siègedu Comité olympique algérien, autirage au sort de la 6e édition dutournoi de la presse. Le tirage ausort de cette compétition, qui varegrouper 32 équipes, s'est dérouléen présence des présidents duCOA, le Dr Rachid Hanifi, et de laLigue nationale de football (LNF),Mohamed Mecherara, et du respon-sable des sports militaires, le géné-ral Megdad Benziane, ainsi que desreprésentants des équipes enga-gées. Les qualif ications qui sedérouleront, selon la formule «élimi-nation directe» en un seul match,auront lieu à partir de la semaineprochaine. La finale du tournoi estprévue le 3 mai 2011, coïncidantavec la Journée mondiale de laliberté de la presse.

Les rencontres se dérouleronten deux fois 30 minutes. En cas dematch nul, il sera procédé directe-ment aux tirs au but. En parallèle,un tournoi pour les partenaires dela presse nationale sera organisé àcette occasion.

Programme des 16es de finale1- Le Temps - Al-Ahrar 2- Planète Sport - Al-Bilad 3- Ennahar – Al-Ahdath 4- Al-Khabar – Al-Adjouaa 5- La Tribune - Sawt El Moualikine 6- El Moudjahid - Compétition 7- Jeune indépendant - Liberté 8- Wakt El-Djazaïr - El-Ouma 9- Association des photographes -ENTV 10- ENRS - Maracana 11- Horizons - El-Watan 12- Echourouk - Echibek 13- Dépêche de Kabylie – El-Haddaf et Buteur 14- APS - El Massa 15- Nouvelle République – El-Djazaïr El Jadida 16- El-Fadjr - Echaâb

COUPE D'ALGÉRIE SENIORS (1/4 DE FINALE)

Outre l'affiche entre la JSK et leCRB, prévue au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, deuxautres rencontres opposeront deséquipes de la Ligue 1. Il s'agit de MCAlger-MC Oran et USM Harrach-MCSaïda. Troisième du championnat, leCRB se rendra ainsi à Tizi-Ouzoupour donner la réplique à la JSK,dans une rencontre indécise où lemoindre pronostic serait difficile, tantce rendez-vous s'annonce a prioriéquilibré. Même s'ils bénéficieront del'apport de leur public, les Kabyles,auréolés de leur qualification aux 1/8es

de finale de la Coupe de la CAF,devront rester vigi lants face auChabab, qui n'est que rarement ren-tré bredouille de son déplacement àla ville des Genêts.

La JSK, qui a perdu toutes seschances de jouer pour le titre, miseénormément sur cette épreuve poursauver sa saison, comme l'a si bienaffirmé son président, Moh-ChérifHannachi. Le CRB, de son côté, croiten ses possibilités de rééditer le coupde 2009, après avoir réussi à décro-cher Dame coupe, aux dépens duCABB Arréridj.

Le MC Alger, où rien ne va plusen championnat, a réussi dimanche àréagir en se qualifiant brillammentaux 1/8es de finale de la Ligue deschampions d'Afrique après sa largevictoire devant le Dynamos Harare (3-

0). Les Vert et Rouge, complètementlibérés sur le plan psychologiqueaprès sept matches sans victoire,accueilleront le MC Oran avec l'objec-tif de composter leur billet pour le der-nier carré.

Le Mouloudia, qui s'est qualifiéaux dépens de la JSM Béjaïa, devrafaire face à une équipe du MCO, quine veut pas quitter la compétition ensi bon chemin, d'autant qu'en cham-pionnat, les Hamraoua occupent lapremière partie du tableau (4es, 26points). L'entraîneur du Doyen,Noureddine Zekri, va certainement sebaser sur l'excellent état d'espritactuel du groupe pour essayer dedécrocher la deuxième qualificationen moins d'une semaine.

L'ES Sétif a hérité du «petit pou-cet» de ces quarts de finale, en l'oc-currence l'AB Merouana (Ligue 2),dans une rencontre où le tenant dutrophée ne devrait pas rencontrer dediff icultés pour passer en demi-finales. Toutefois, Dame coupe a sou-vent réservé des surprises de taillepour les favoris. L'ESS qui se rendraà Merouana est appelée à faire preu-ve de vigilance face à une équipe quin'aura rien à perdre, puisque sonobjectif majeur reste le maintien enLigue 2. Enfin, le stade du 1er-Novembre d'El-Mohammadia (Alger)sera le théâtre d'une opposition quipromet entre l'USM Harrach et le MCSaïda, deux équipes qui aborderontce rendez-vous avec l'objectif decontinuer leur aventure. LesHarrachis, qui restent sur deuxdéfaites de rang en championnat,dont une à domicile face à l'ASOChlef (3-1, sont appelés à réagir etpasser l'écueil du MCS, véritablerévélation de la saison.

Le MC Saïda, qui avait éliminél'ASO Chlef (1-0) en 1/8es de finale,aura une belle carte à jouer d'autantque les coéquipiers de LounèsBendahmane se trouvent dans une

bonne spirale. Les demi-finales de laCoupe d'Algérie, prévues le 18 avril,seront probablement animées par

quatre équipes de la Ligue 1, ce quidonnerait un cachet particulier àl'épreuve populaire.

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Les quarts de finale de la Coupe d'Algérie de football offriront ven-dredi et samedi un plateau royal avec en tête d'affiche le choc JSKabylie-CR Belouizdad, alors que le tenant du trophée, l'ES Sétif, évo-luera sur du velours face à l'AB Merouana.

CAN-2012 : À DEUX MOIS DU MATCHMAROC-ALGÉRIE

Les Marocains entretiennentle suspense sur le lieu du derbyLe président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Ali

Fassi-Fihri, a affirmé que la priorité était donnée au complexe sportifMohammed V de Casablanca pour abriter la rencontre Maroc- Algérie le 4 juinprochain, pour le compte de la 4e journée des qualifications à la Couped’Afrique des nations (CAN-2012). «Plusieurs membres de la FRMF étaientd’accord pour désigner le complexe sportif Mohammed V de Casablancacomme enceinte devant accueillir la rencontre, précisant que la priorité étaitdonnée à la capitale économique du Maroc», a indiqué Fassi-Fihri dans unentretien à l’hebdomadaire sportif marocain de langue arabe El-MassaeErriadhi, paru hier. «Nous allons procéder à des tournées périodiques au com-plexe de Casablanca afin de déceler des lacunes et des insuffisances dansl’optique d’effectuer des rénovations, s’enquérir de l’état de la pelouse et réunirles meilleures conditions pour l’accueil d’un grand nombre de spectateurs», a-t-il dit. La domiciliation de la manche retour Maroc-Algérie n’a pas encore ététranchée officiellement, selon la presse sportive marocaine.

Un différend aurait surgi entre partisans de son organisation au nouveaustade de Marrakech et les tenants de son accueil au complexe Mohammed Vde Casablanca. Revenant sur la défaite du onze marocain lors du match aller àAnnaba, le 27 mars dernier, le président de la FRMF a déclaré que cette défaiteéquivalait à une grande gifle inattendue. «Nous avons reçu à Annaba une gran-de gifle qui n’était pas dans nos prévisions car nous espérions un résultat positifqui devait se concrétiser par une victoire ou au moins un match nul», a soulignéFassi-Fihri Le président de la FRMF a estimé que les joueurs marocains n’ontpas su négocier ce derby maghrébin en leur qualité de professionnels capablesde maîtriser leurs nerfs ajoutant que leur comportement négatif leur a fait perdreleur concentration et leur calme. Ce comportement nerveux a également carac-térisé le sélectionneur de l’équipe marocaine Eric Gerets juste après avoirencaissé le but sur penalty en début de la rencontre, a-t-il fait remarquer. A l'is-sue de la troisième journée des qualifications disputée les 26 et 27 mars, lesquatre équipes qui composent le groupe D, à savoir l'Algérie, le Maroc, laCentrafrique et la Tanzanie, comptent quatre points chacune.

LIGUE 2 (20E JOURNÉE)

NAHD - CAB en vedetteLa 20e journée du Championnat

professionnel de Ligue 2 de football,prévue vendredi, sera incontestable-ment dominée par l'affiche entre lesdeux dauphins, le NA Hussein Dey etle CA Batna, qu'abritera le stade deRéghaïa. La 19e journée avait étéfavorable aux deux équipes qui ontécarté du podium trois formations :l'ES Mostaganem, battue à domicilepar le NAHD (1-0), le RC Kouba, tenuen échec par le CS Constantine (1-1),et l'USM Bel-Abbès, forcée au parta-ge des points par la lanterne rouge, leCR Témouchent (2-2). Mais vendredi,un des deux nouveaux dauphinspourrait faire les frais de ce match ausommet et être évincé à son tour encas de revers doublé d'un succès despoursuivants qui sont au nombre dequatre, voire six si l'O Médéa et leMSP Batna se mettent de la partie.Les Sang et Or, après un début diffici-le avec l 'entraîneur MustaphaHeddane qui a remplacé Mohamed ElKourdi, ont le vent en poupe et par-tent avec un léger avantage pourajouter trois nouveaux points à leurescarcelle. Le leader de la L2, leCSC, devrait évoluer sur du veloursen accueillant, à huis clos, la modesteformation du SA Mohammadia, 12e duchampionnat avec deux pointsd'avance sur le premier relégable. LesSanafir, qui n'ont plus goûté à la vic-toire depuis trois matches, auront unebelle occasion de reprendre leur envolavant une fin de saison qui s'annoncedifficile vu la «meute» d'équipes quiles poursuit. Au stade du 1er-Novembre de Batna, le MSPB (8e)reçoit l'USMBA (5e) dans un match àsix points.

Deux unités seulement séparentles deux équipes qui croient toujoursen leurs chances d'accession, ce quipromet du spectacle même si lesjoueurs risquent d'être pénalisés parl'absence du public pour cause dehuis clos. Le RCK (5e) effectuera unpérilleux voyage à Aïn-Témouchentpour donner la réplique à la lanternerouge, le CRT, qui refuse d'abdiquer

même avec neuf points de retard surle premier non-relégable. Une victoiredes Koubéens est plus que nécessai-re pour se repositionner après avoirété longtemps parmi le trio de tête.Les deux autres prétendants à l'ac-cession, l'ESM (4e, 30 points) et l'ASMOran (7e, 28 points), seront eux aussien appel face à deux équipes mena-cées par la relégation, la JSM Skikda(12e, 22 points) et le Paradou AC (11e,23 points) en l’occurrence. Aprèsavoir longtemps végété dans les pro-fondeurs du classement, Skikdis etPacistes ont sorti la tête de l'eau etredressé quelque peu la barre mais ilsrestent toujours menacés par la relé-gation, ce qui va compliquer la mis-sion de l'ESM et de l'ASMO, à larecherche de points pour garder lecontact avec le peloton de tête. Enfin,le MO Constantine (14e, 21 points),qui vit l'une de ses plus graves crisessportives depuis sa création, avec sa14e place, à un point du relégable ABMerouana, devra impérativementbattre en déplacement l'US Biskrasous peine de voir son avenir en L2s'assombrir encore davantage. Larencontre O Médéa-AB Merouana aété reportée à une date ultérieure, lesvisiteurs devant disputer samedi leurquart de finale de Coupe d'Algériecontre le tenant du titre, l'ES Sétif.

Vendredi 8 avril (15h) A Skikda : JSM Skikda - ESMostaganem A Réghaïa : NA Hussein Dey - CABatna A Batna (à huis clos) : MSP Batna -USM Bel-Abbès A Aïn-Témouchent : CRTémouchent - RC Kouba A Constantine (à huis clos) : CSConstantine - SA Mohammadia A Baraki : Paradou AC - ASM Oran A Biskra : US Biskra - MOConstantine * La rencontre O Médéa - ABMerouana a été reportée à une dateultérieure.

STARTVendredi 8 avrilA El-Harrach (15h30) : USMHarrach-MC Saïda A Bologhine (18h00) : MC Alger-MC Oran

Samedi 9 avril (15h) A Merouana : AB Merouana- ESSétif A Tizi-Ouzou : JS Kabylie-CRBelouizdad

ASM ORANL’avenir de Boualem en question…

A Oran, un bruit court à propos de la future destination de MohamedBoualem «Hamia», l’actuel meneur de jeu de l’USMH où il évolue sous formede prêt depuis le début de cet exercice. Produit et propriété de l’ASMO, le jeuneprodige serait sur les tablettes de l’USM Alger. Le club du groupe ETRHB resteà l’écoute des pourparlers entamés ces derniers jours par la direction de l’USMEl-Harrach avec le joueur qui sera en fin de contrat avec l’équipe de Médina-Djedida en juin prochain. La direction du club asémiste tente d’en tirer profit ense basant sur un avenant porté sur le contrat de prêt qui l’autorise à négocier untransfert définitif du joueur au profit de l’USMH ou bien à… l’étranger. Or, avecl’intention des gars de Soustara de se porter candidats à l’acquisition deBoualem, le dossier pourrait connaître une autre tournure. Ainsi, les dirigeantsde l’ASMO ont accepté de négocier avec ceux de… l’USMA pour le transfert dujoueur en contrepartie d’un appréciable pactole. Pendant ce temps, lesHarrachis réclament un respect des clauses portées sur le contrat de prêt signédurant l’intersaison. Le feuilleton Boualem pourrait connaître de nouveauxrebondissements très prochainement.

M. M.

Sommet à Tizi-Ouzou,classique à Bologhine

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 7 avril 2011 - PAGE14

CONTRIBUTION

Les critères de qualité en matière de for-mation des jeunes athlètes dépendent princi-palement des contrôles externes et internes.

• Le contrôle externe regroupe à la foisl’environnement politique et législatif, qui obli-ge les centres d’entraînement à prendre encompte certains aspects clés, et le type decontrôle et d’assistance mis en place par lesinstitutions sportives (qui jouent un rôle cléprincipalement via les fédérations), le plussouvent par l’intermédiaire de cahiers descharges définissant des critères de qualité etpar le biais de la formation des entraîneurs.

• Le contrôle interne fait référence aux ini-tiatives prises par les centres d’entraînementeux-mêmes en matière de critères de qualitéet de niveau de professionnalisation.

Critères de qualité relatifs aux systèmeset aux structures

Critères de qualité liés à l’organisation dela formation

• L’organisation des systèmes de forma-tion des jeunes sportifs de haut niveaudépend de nombreux facteurs : histoire desinstitutions sportives nationales et locales /clubs, géographie, économie et populationdu pays, développement économique desdifférents sports du pays, etc.

Chaque fédération, club, collectivité localedoit prendre en compte cet environnementpour mettre en place un système de forma-tion sportive efficace. Cependant, la plupartdu temps, la qualité de certains modèlesdépend plus de la volonté de chaque structu-re de formation (centre, club, etc.) de s’impli-quer réellement dans une politique de forma-tion saine et efficace que des politiquesmenées et du soutien apportés par les minis-tères ou les fédérations.

• Environnement politique et légalDans certains pays, en France, en

Grande-Bretagne ou en Irlande par exemple,des règlements (lois étatiques ou édictéespar les organisations sportives) relatifs à l'or-ganisation et à la promotion des activitésphysiques et sportives peuvent apporter uncadre général à l’organisation de la formationdes jeunes athlètes de haut niveau.

La plupart des Etats membres de l’Unioneuropéenne prend en compte le sport dehaut niveau dans son système éducatif(emplois du temps, promotion du sport àl’école…). Douze Etats membres ont desclasses «sport étude». Dix-neuf Etatsmembres ont même des écoles spécialisées,n’accueillant que des jeunes sportifs de hautniveau.

En Belgique, en Slovénie et au Portugal,un statut spécifique a même été créé pourles jeunes sportifs prometteurs. Enfin, ontrouve des centres de formation gérés pardes clubs professionnels ou des investis-seurs privés en France ou en Grande-Bretagne.

• Le rôle des institutions sportivesLes fédérations peuvent mettre en place

des politiques visant à contrôler, promouvoiret développer la formation des jeunes ath-lètes de haut niveau

Rôle des centres d’entraînementEn fonction des sports, des pays et des

institutions sportives, les centres d’entraîne-ment ont plus ou moins d’autonomie dansleur organisation et leur philosophie.

Critères de qualité relatifs à l’existencede cahiers des charges

• La mise en place de cahiers descharges est un facteur clé de succès dudéveloppement de la formation sportive dansde nombreux pays. Les cahiers des chargespeuvent être très différents de l’un à l’autre :en termes de contenu, en termes d’organisa-tion des contrôles, en termes d’avantagesapportés aux centres qui répondent aux exi-gences, etc.

• Environnement politique et légalCertains Etats ont mis en place un certain

nombre de lois encadrant la gestion descentres d’entraînement. Ces lois peuventimposer à ces structures de respecter uncahier des charges.

Par exemple, en France, selon la LoiBuffet de 1999, les centres d’entraînementdoivent respecter un certain nombre de cri-tères, contrôlés par le ministère de la Santé,de la Jeunesse et des Sports, pour obtenirl’agrément de ce dernier et pouvoir accueilliret entraîner des jeunes sportifs de hautniveau.

• Rôle des institutions sportivesDans certains Etats, les fédérations ont la

possibilité d’adapter ces textes à leur propresport. Ceci permet de cumuler la sécuritéapportée par le cadre législatif et de respec-ter les spécificités inhérentes à chaque sport.

• Rôle des centres d’entraînementEn l’absence de textes législatifs ou de

règlements fédéraux, certains centres d’en-traînement peuvent rédiger et mettre enplace leur propre cahier des charges.

Critères de qualité relatifs aux effectifsdes centres d’entraînement

• Les effectifs des centres d’entraînementdépendent de nombreux facteurs : populationtotale du pays, règles du sport, économie dusport, organisation du sport, etc. La tailletotale des effectifs en formation a un impactmajeur sur les performances d’un sport.

Cela peut avoir un impact sur le pourcen-tage d’athlètes réussissant à atteindre le hautniveau, et sur le niveau sportif atteint par cesmêmes athlètes.

• Environnement politique et légalSeuls les fédérations et les centres d’en-

traînement peuvent décider de la taille deseffectifs des jeunes sportifs de haut niveauintégrés dans leurs structures.

• Rôle des institutions sportivesLes fédérations peuvent limiter le nombre

de jeunes sportifs intégrés dans leurs struc-tures. Certaines fédérations peuvent mêmeimposer aux clubs possédant leur proprecentre d’entraînement une taille d’effectifmaximum.

Critères de qualité relatifs aux sys-tèmes de détection des jeunes talents

• La détection de jeunes talents est l’unedes composantes essentielles d’un systèmede formation de jeunes sportifs de hautniveau. Les différents systèmes de détectiondépendent, comme les systèmes de forma-tion eux-mêmes, de nombreux facteurs :

Type de sport, histoire et institutions spor-tives nationales et locales, géographie etpopulation du pays, économie du sport /pays, etc.

Le succès des systèmes de détection destalents dépend de leur capacité à s’adapter àces spécificités. Il est également clé que cessystèmes ne soient pas uniquement baséssur des critères sportifs.

• Environnement politique et légalLa plupart des décisions concernant les

politiques de détection sont prises par lesfédérations.

• Rôle des institutions sportivesPeu d’Etats membres ont mis en place

des politiques de détection multisports (cespolitiques nécessitent une coordination poli-tique et logistique importante avec les éta-blissements scolaires).

Critères de qualité relatifs au finance-ment de la formation

• Le financement de la formation dejeunes sportifs de haut niveau est clé pour laréussite d’un système de formation.

Le financement dépend de plusieurs fac-teurs : l’économie du sport dans le paysconcerné, la popularité du sport dans lepays, les résultats obtenus au plus hautniveau, l’implication des pouvoirs publics etdes partenaires privés.

• Environnement politique et légalLe niveau d’implication des pouvoirs

publics dans le financement de la formationdes jeunes sportifs de haut niveau varie sen-siblement d’un Etat à un autre.

L’Etat, par l’intermédiaire du ministère encharge du sport de haut niveau, les fédéra-

tions et les collectivités locales assurent unepartie de ce financement dans la grandemajorité des pays de l’Union européenne. Lapart privée de l’investissement est prise encharge par les clubs (ce qui est par exemplele cas de beaucoup d’Etats concernant lefootball et le basket) et aussi via les loteriesnationales dans certains pays (Autriche,Grande-Bretagne, République tchèque,France, Portugal…).

Critères de qualité relatifs à la formationsportive des jeunes athlètes de haut niveau

L’entraînement sportif est bien sûr l’activi-té principale des centres.

I. L’athlèteI.I) Durée et période d’entraînementL’entraînement ne doit altérer ni la santé,

ni l’équilibre psychologique, ni la formationscolaire/professionnelle d’un jeune athlète dehaut niveau.

Ainsi, la durée de l’entraînement peutêtre un problème dans certains sports (princi-palement pour les sports à maturité précoce)et la façon dont les centres d’entraînementgèrent ce paramètre peut parfois être crucial.

• Environnement politique et légalDans certains pays, la durée des entraî-

nements est limitée par certaines lois ainsique par des conventions collectives (danscertains sports professionnels) ou desconsignes officielles diffusées par l’Etat ou lemouvement sportif.

Ces limitations sont principalement misesen place en fonction de l’âge des athlètes eten termes de calendrier (par exemple, desdurées minimum entre deux compétitions).

Rôle des institutions sportivesLa durée de l’entraînement est souvent

fixée par les fédérations, qui connaissentparticulièrement bien les spécificités de leursport. La durée des entraînements varie enfonction des sports et de l’âge des jeunessportifs.

Certains cahiers des charges spécifient ladurée minimale et maximale des entraîne-ments.

• Entraînement quotidien• 10 à 12 heures d’entraînement hebdo-

madaire• Les joueurs ne peuvent s’entraîner plus

de 18 heures par semaine (compétitionsinclues)

• Un jour ou deux demi-journées de repos• Une séance de condition physique par

semaine• Un planning d’entraînement annuel est

établi par le coach et validé par le directeurtechnique national.

En Angleterre, en fonction de l’âge desjoueurs, une durée minimum d’entraînement(hors compétitions) doit être proposée auxjoueurs évoluant au sein des académies defootball et, en même temps, un minimum etun maximum de matchs sont autoriséschaque saison.

En outre, dans de nombreux pays, etdans de nombreux sports, une distinction estréalisée entre âge de pratique et âge mini-mum de participation à des compétitions.Dans les pays où les centres sont gérés parles fédérations, il revient à ces dernières defixer la durée des entraînements.

• Rôle des centres de formationLa durée des entraînements dans le sport

de haut niveau est très variable d’un sport àun autre. Dans certains cas, une charged’entraînement journalière plus importanteest nécessaire.

C’est le cas des sports très techniques(comme le tennis) ou très spécifique (nata-tion).

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MÉTHODOLOGIE DE FORMATION DES JEUNES TALENTS SPORTIFS

Modalités de fonctionnementdes centres de formation

Par le Dr Bounemri Zaki Saliha, maître de conférences, enseignantehandball à l’INFS/STS à Dély-Ibrahim

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 7 avril 2011 - PAGE15

BASKET-BALLFINALE DE LA COUPE FÉDÉRALE,

GSP-NBS, CE VENDREDI

Pour un trophéesymbolique à Miliana

Les deux premiers de lapremière phase duChampionnat de superdivi-sion de basket-ball, le GSPétroliers et son dauphinl’ASPTT Alger, se retrouve-ront vendredi après-midi àMiliana pour animer la finalede Coupe fédérale de bas-ket-ball, avec pour objectif,l’obtention du titre symbo-lique de cette phase.

L’instance fédérale a éga-lement programmé d’autresmatches qui mettront auxprises les équipes selon leclassement de la premièreétape, à savoir le 3e contre le4e, 2e, 5e contre le 6e, et cejusqu’aux derniers (15e -16e).

Les matches (1er - 2e) et(3e - 4e) auront lieu sur terrainneutre, alors que les autresmatches sont programméssur le terrain du club le mieuxclassé. C’est le match GSP-NBS qui attire l’attention,dont le vainqueur décrocheraun trophée somme toute

honorifique. Le GS Pétroliers,invaincu en trente matches,partira largement favori, avecl’espoir d’obtenir un 3e suc-cès sur son adversaire aprèsceux acquis lors de la pre-mière étape. Cependant, leshommes de MerouaniBrahami savent se transcen-der dans les grandes occa-sions et sont en mesure debattre leurs adversaires dujour comme ils l ’ont faitdevant le WA Boufarik.

Le match WAB (3e) – TBBBlida (4e) programmé àBoumerdès, deux clubs de laMitidja aura un caractèrederby. Le TBB Blida, l’actueldétenteur de la Couped’Algérie, tentera de prendresa revanche sur le Widad quil’avait battu à deux reprisesen Championnat.

A l’issue de ces matches,les huit clubs jouant les play-off seront répartis en deuxgroupes de quatre chacun (Aet B) pour jouer six matches

(aller-retour). Les deux pre-miers de chaque groupe ani-meront les demi-finales(aller-retour et belle éventuel-le) dont les vainqueurs dispu-teront la finale également enaller-retour et belle éventuel-le.

M. A.

StartVendredi 8 avril A Dar-El-Beida (15h) : CRBDB – O BatnaA Skikda (15h) : AB Skikda– USM AlgerA Sidi Bel-Abbès (16h) :OM Bel-Abbès – CRBTémouchent A Tipasa (16h) : USMMHadjout – ASPTT Alger A Miliana (16h) : GSPétroliers – NB Staouéli.

Samedi 9 avril (15h)A Boumerdès : WA Boufarik– TBB BlidaA Constantine : CSMConstantine – IRBB Arréridj.

VOLLEY-BALLFINALE DE LA COUPE D'ALGÉRIE

SENIORS-MESSIEURS : MBB-NRBBA, CE VENDREDI(15H) À BATNA

Entre deux spécialistesLe MB Béjaïa et le NRBB Arréridj vont se

retrouver pour la troisième fois en finale de laCoupe d'Algérie de volley-ball (messieurs) àl’occasion de la 45e édition de l'épreuvequ'abritera ce vendredi la salle Opow deBatna. Les deux heureux finalistes sontd'ailleurs de véritables habitués de cetteépreuve populaire qu'est Dame Coupe,notamment lors de la dernière décennie aveccinq finales pour le NRBBA (2000, 2004,2009, 2010 et 2011) et également pour leMBB dont quatre consécutives : 2006, 2007,2008, 2009 et 2011.

Avec deux victoires au palmarès, le MBB(2006-2008) et le NRBBA (2004-2009) vise-ront donc un troisième trophée. Toutefois, leNRBBA, tout auréolé par son premier titre his-torique en Championnat d'Algérie aux dépensdu GS Pétroliers, caresse le rêve d'offrir à laville Bordj-Bou-Arréridj son premier doublé

(tous sports confondus). En revanche, le MBBéjaïa s'est classé à la 3e place derrière leNRBBA et le GSP. Il y a lieu de souligner quele NA Hussein Dey détient le record de vic-toires en Coupe d'Algérie (11 trophées), suividu MC Alger (10), de la DNC Alger (6) et duHydra AC (4).

Comment ils se sont qualifiésMB Béjaïa1/8es de finale : MB Béjaïa - OMK El-Milia 3-0 1/4 de finale : MB MB Béjaïa - O. El-Kseur 3-1Demi-finale : MB Béjaïa - GS Pétroliers 3-1

NRBB Arréridj 1/8e de finale : NRBB Arréridj - RC M'sila 3-0 1/4 de finale : NRBB Arréridj - O. Médéa 3-0 Démi-finale : NRBB Arréridj - ES Béthioua 3-1

HANDBALLCHAMPIONNAT NATIONALE UNE MESSIEURS

(3e JOURNÉE DE LA 2e PHASE)

Encore une étape pleine d’enjeuxSans discontinuer, les sociétaires de la

première division messieurs de handball ani-meront, demain, la troisième étape de laseconde phase aller. A la lecture des affiches,force est de constater que toutes les confron-tations méritent d’être suivies, mais c’estimpossible d’avoir ce merveilleux don d’ubi-quité.

Au niveau du play-off, les quatre confron-tations sont intéressantes. D’abord, il y a celledevant mettre aux prises le Groupement despétroliers avec la Jeunesse de Skikda, ensui-te celle prévue entre Saïda et El-Biar.Cependant, le duel entre El-Oued et BordjBou-Arréridj et celui programmé entre Barakiet Boufarik ne sont pas à sous-estimer.

Quant à la lutte pour le maintien, le chocqui sera abrité par la ville de Sétif, où leslocaux recevront les Auressiens d’Aïn-Touta,est attendu avec impatience. Même les troisautres confrontations sont considérées

comme des «finales» tellement le spectre dela relégation plane sur les locataires de cettepoule. L’essentiel est que les animateursdans les différentes salles se respectent pourle bien de tous.

O. K.

StartVendredi 8 avrilPlay-offA Bordj-El-Kiffan (15h30) : GSP-JSESA Saïda (11h) : MCS-HBCEBA El Oued (15h30) : OEO-CRBBAA Baraki (15h30) : CRBB-GSB

Play-downVendredi 8 avril (15h30)A Sétif : TRS-ESATA Douéra : TRBB-ABBA El-Biar : CRBEE-ABBA Tizi-Ouzou : JSK-CCL

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La politique des centres d’entraînementpeut néanmoins avoir une influence sur ladurée des entraînements. En effet, lescentres ont la responsabilité de personnaliserles séances d’entraînement, adaptées àchaque individu. L’aspect qualitatif de l’en-traînement est donc la clé pour limiter levolume horaire. Cependant, ceci est parfoisdifficilement applicable aux sports collectifs

Age minimum pour la pratique sportiveintensive

A l’instar de la durée d’entraînement,l’âge auquel un jeune athlète débute la pra-tique intensive d’un sport pour atteindre lehaut niveau ne doit altérer en rien son état desanté, son équilibre psychologique et sonparcours scolaire.

Cette problématique est très sensibledans les sports à maturité précoce et il estintéressant d’analyser comment les centresd’entraînement traitent cette question. Ceciest d’autant plus important dans la mesureoù cette question de l’âge minimum pour lapratique intensive est très délicate puisque,dans de nombreux cas, la différence entrel’âge biologique et l’âge chronologique n’estpas prise en compte.

• Environnement politique et légalQuelques pays ont mis en place des lois

définissant un âge minimum à la pratiquesportive intensive. Il est intéressant deconstater que parfois certaines règles impo-sent uniquement un âge minimum de partici-pation d’un athlète aux compétitions avecune équipe nationale.

• Rôle des institutions sportivesAu vu des différences pouvant exister

selon les sports, il revient aux fédérations defixer cet âge minimum. Néanmoins, les fédé-rations se contentent simplement d’émettredes recommandations et non des obligationsauprès des clubs et des centres d’entraîne-ment.

Dans les pays où l’entraînement intensifest pris en charge par les fédérations, cesont ces dernières qui décident quel est l’âgeminimum requis pour commencer l’entraîne-ment.

• Rôle des centres de formationDans le cas des sports à maturité tardive,

la plupart des centres d’entraînement intè-grent le fait qu’il n’est pas nécessaire (voirecontreproductif) d’imposer à un jeune sportifde commencer l’entraînement intensif demanière trop précoce.

Dans le cas des sports à maturité préco-ce, où il est souvent conseillé de commencerl’entraînement intensif très tôt, le plus impor-tant n’est peut-être pas d’imposer un âgeminimum mais de rendre obligatoire l’accom-pagnement scolaire, psychologique et médi-cal du jeune athlète, souvent éloigné de safamille.

EffectifsLe nombre d’athlètes composant les

effectifs des centres d’entraînement a uneincidence directe sur la qualité de l’entraîne-ment.

• Environnement politique et législatif• Rôle des institutions sportivesLes fédérations, par le biais des cahiers

des charges, s’assurent qu’un nombre mini-mum ou maximum d’athlètes soit respectédans les centres.

L’effectif des promotions influe égale-ment sur le nombre d’entraîneurs requisdans un centre d’entraînement.

• Exemple : le cahier des charges rédigépar la Fédération anglaise de football concer-nant les Académies impose un nombre maxi-mum de joueurs pour chaque catégorie.Ainsi, des moins de 9 ans aux moins de 14ans, les promotions ne doivent pas dépasser30 joueurs, des moins de 15 ans aux moinsde 16 ans, elles ne doivent pas dépasser 20joueurs, des moins de 17 ans aux moins de21 ans, elles ne doivent pas dépasser 15joueurs.

• En France, le cahier des charges de laFédération d’athlétisme impose un nombreminimum d’athlètes (6) par centre mais éga-lement un ratio d’un entraîneur pour 4 à 15athlètes.

De la même manière, le cahier descharges du basket-ball français impose aux

centres de constituer des promotions d’aumoins 5 joueurs et de 15 joueurs au maxi-mum.

Dans les pays/sports où les fédérationssont les principaux responsables de la forma-tion des jeunes athlètes de haut niveau, ellesdécident des effectifs des meilleurs centresdu pays.

• Rôle des centres d’entraînementLa plupart des centres d’entraînement de

sports collectifs ont diminué les effectifs deleurs promotions pour se concentrer sur laformation de leurs meilleurs joueurs.

Certains centres ont également mutualiséleurs moyens en créant des structures com-munes, espérant ainsi augmenter le nombrede joueurs atteignant le très haut niveau.

Leur volonté est également d’améliorerl’encadrement des joueurs (médical, servicesau quotidien…)

Recrutement / Origine géographiquedu jeune sportif

La prise en compte de l’origine géogra-phique des athlètes par un centre d’entraîne-ment lors du processus de recrutement peut-être considérée comme une bonne pratiquedans la mesure où il est peut être très difficileet contre-productif pour des athlètes dedéménager et vivre loin de leur famille dès leplus jeune âge. Ce problème est d’autantplus important pour les sports à maturité pré-coce (les jeunes athlètes ont souvent besoinde quitter leur domicile plus tôt), pour lessports d’équipe (il est difficile de resterproche de son domicile s’il n’y a pas d’équipeévoluant au niveau requis) et pour les paysoù des populations peuvent vivre loin descentres d’entraînement.

• Environnement politique et législatifIl n’y a aucun règlement concernant l’ori-

gine géographique des athlètes. Cependant,dans la pratique, étant donné l’organisationrégionale du sport, de nombreux jeunes ath-lètes trouvent souvent un club à proximité deleur domicile parental.

• Rôle des institutions sportivesLes fédérations devraient mettre en place

un règlement interdisant les transferts quiobligeraient des joueurs de moins de 14 ansà déménager de leur région de domicile.

En Angleterre, le cahier des charges descentres de formation des clubs profession-nels (Académies) stipule, sur le fondementde l’article 19 du règlement Fifa concernantles transferts de joueurs, qu’un joueur âgé demoins de 18 ans ne peut s’engager dans uncentre d’entraînement à plus d’une heure etdemie de son domicile.

• Rôle des centres d’entraînementLa politique des centres est très différente

d’un sport et d’un pays à un autre.Dans certains pays, les centres se

concentrent avantage sur la formation d’ath-lètes locaux.

Dans le football, par exemple, les centresde formation ont des approches très diffé-rentes : certains se concentrent essentielle-ment sur la région alors que d’autres mènentdes politiques de recrutement aux quatrecoins du pays voire aux quatre coins dumonde (malgré les statistiques réalisées parde nombreux centres montrant que lesjoueurs locaux arrivent plus souvent à deve-nir professionnels). Critères de qualité relatifsà l’encadrement des athlètes

II.I) Formation et formation continuedes entraîneurs

Les entraîneurs sont l’un des facteursclés de succès d’un centre d’entraînement.

Leur responsabilité dans la réussite ducentre est très importante : celle-ci s’étendde la politique de recrutement à la finalisationde la formation d’un athlète avant son passa-ge dans l’élite.

Les entraîneurs ont parfois l’avenir (spor-tif mais aussi professionnel) de certains ath-lètes entre leurs mains. Il est donc indispen-sable qu’i ls puissent bénéficier d’uneformation de haut niveau (pour comprendreles risques qu’un athlète de haut niveau peutencourir et pas seulement les risques liés àl’entraînement) et d’une formation continuede qualité (la science de l’entraînement estune science assez récente et des nouvellesméthodes d’entraînement sont identifiéeschaque année).

B. Z. S.

Page 15: 07042011

Le Soird’Algérie Monde Jeudi 7 avril 2011 - PAGE 16

CÔTE-D’IVOIRE

Les conditions de la reddition de Gbagbo définies par Ouattara

Les conditions de la redditionde Laurent Gbagbo en Côte-d'Ivoire ont été fixées par le prési-dent Alassane Ouattara et nonpar la France, a affirmé hier lechef de la diplomatie française,Alain Juppé, qui avait réclamé laveille un document de renoncia-tion de l'ex-chef d'Etat.

«Le président Ouattara a fixé les condi-tions» des négociations avec LaurentGbagbo pour son départ. «Ce n'est pas laFrance qui fixe les conditions, c'est le pré-sident ivoirien légitimement élu. Elles ontété conduites par le représentant spécialdes Nations unies avec c'est vrai la facili-tation de notre ambassadeur», a préciséAlain Juppé devant l'Assemblée nationale.

«Les conditions fixées par le présidentOuattara sont très claires : il exige queLaurent Gbagbo accepte sa défaite et

reconnaisse la victoire du président légiti-mement élu, nous en sommes là aujour-d'hui et hélas la parole est revenue auxarmes», a-t-il ajouté. Mardi, lors d'une

audition parlementaire, le ministre desAffaires étrangères avait affirmé : «Nousexigeons (ainsi que) le secrétaire généraldes Nations unies, qui est exactement sur

la même ligne, que le départ de M. Gbag-bo soit précédé par la publication d'undocument sous sa signature dans lequel ilrenonce au pouvoir et reconnaît Ouattaracomme président.»

«Nous avons également indiqué àl'Onuci (force de l'Onu) que nous souhai-tions que toutes les dispositions soientprises pour sécuriser physiquementGbagbo et sa famille et qu'il appartiendraensuite à l'Onuci et aux autorités ivoi-riennes de décider de la suite à donneraux conditions de départ de Gbagbo»,avait-il ajouté. Mercredi, le ministre a misl'échec des négociations mardi sur lecompte de «l'intransigeance de LaurentGbagbo». «Naturellement, ni l'Onuci ni laforce Licorne ne participent aux combatsqui se déroulent en dehors du champ de larésolution 1975» de l'Onu, réclamant laneutralisation des armes lourdes, a-t-ilaussi rappelé.

Quinze cadavres ont été repé-rés en mer, une cinquantaine depersonnes ont été secourues,mais environ 130 étaient encoreportées disparues hier après lenaufrage d'une embarcationchargée d'immigrés clandestinsau large de l'île de Lampedusa,selon les gardes-côtes italiens.

«Nous avons secouru et tirévivantes de la mer 48 personnestandis que 15 corps ont été repé-rés par l'équipage de l'hélicoptè-re», a déclaré à l'AFP le capitainede vaisseau Vittorio Alessandro,porte-parole des gardes-côtes.

Ces personnes faisaient partied'un groupe transportant environ200 réfugiés de nationalité soma-lienne et érythréenne et se trou-vaient à environ 70 km au sud-ouest de la petite île italiennequand leur embarcation a chavi-ré.

A 8h45 GMT, environ 130autres candidats à l'immigrationétaient toujours portés disparus.

«Nous gardons encore espoircar nos navires et hélicoptèresont jeté toutes sortes de bouéesde sauvetage et de canots pneu-matiques pour permettre aux per-sonnes de s'y accrocher», a ajou-té l'officier de marine.

L'embarcation en détresse aalerté dans la nuit les autoritésmaltaises grâce à un téléphonesatellitaire et la capitainerie duport de Lampedusa a envoyérapidement «deux vedettes et unhélicoptère», selon un communi-qué des gardes-côtes italiens.

«Arrivée sur place vers 4h (2hGMT), la première vedette aréussi à localiser l'embarcation àla dérive et en situation de gravedanger», selon le communiqué. A

cause de la tempête, de la houleet «l'excitation à bord de l'embar-cation», "le bateau s'est retournéet les personnes à bord sont tom-bées à l'eau», a expliqué le capi-taine Alessandro.

«L'obscurité et les conditionsmétéo ont rendu difficiles les opé-rations de recherche des naufra-gés qui sont encore en coursavec l'aide des vedettes et d'unbateau de pêche dérouté vers lazone», selon le communiqué.

Les gardes-côtes ont indiquédans un premier temps que lebateau de migrants provenait

«probablement de Tunisie» maisils ont précisé plus tard qu'il arri-vait de Libye. L'embarcation,

longue d'environ 13 mètres, étaitpartie il y a deux jours de Zuwa-rah, en Libye. Les autorités ita-

liennes ont indiqué que le naufra-ge a eu lieu «loin des côtes ita-liennes», dans les eaux «de com-pétence» maltaises.

La marine militaire maltaisen'a toutefois pas pu intervenir etavait pour cela demandé l'aidedes gardes-côtes italiens avantde prendre le commandementdes opérations dans la matinée.

L'Italie est confrontée depuisle début de l'année à une vagued'immigration exceptionnelleavec plus de 22 000 arrivées surson territoire, essentiellement enprovenance de Tunisie.

Ces dernières semaines, prèsde 2 000 réfugiés africains(Somaliens, Erythréens surtout)sont également arrivés en prove-nance des côtes libyennes.

Israël accusé d'être responsable d'un raidaérien sur le territoire soudanais

Khartoum a accusé les autoritésisraéliennes d'avoir tué deux Sou-danais lors d'un raid aérien à Port-Soudan dans l'est du pays. En 2009,des attaques similiaires sur le terri-toire soudanais avaient été attri-buées à l'Etat hébreu.

Les autorités soudanaises ont accusé hierIsraël d'avoir mené un raid aérien sur un véhi-cule ayant fait deux morts mardi soir à Port-Soudan. «Nous avons des éléments indiquantque l'attaque a été menée par Israël. Noussommes absolument sûrs de cela. Mais nousn'en connaissons pas la raison», a déclarélors d'une conférence de presse à Khartoum leministre soudanais des Affaires étrangères, AliAhmed Karti.

A une question portant sur l'identité desdeux victimes, il a répondu : «Nous ne savonspas qui étaient ces gens. Ils étaient juste descitoyens soudanais revenant de l'aéroport.»

«Ces derniers jours, il y a eu des alléga-tions d'Israël comme quoi le Soudan soutientdes groupes islamiques. Ce n'est pas vrai.Quand Israël fait de telles allégations, il tentede justifier ce qu'il a fait hier», a-t-il ajouté.

Des journaux israéliens ont imputé hier ceraid à l'armée israélienne.

«L'armée israélienne a mené une attaqueau Soudan», titre notamment le quotidien àgrand tirage Yédiot Aharonot.

«Les appareils venus de la mer Rouge ontliquidé des hommes recherchés en Afrique»,

a-t-il précisé en citant prudemment desmédias étrangers.

Israël HaYom, quotidien gratuit proche duPremier ministre israélien Benjamin Netanya-hu, annonce : «Liquidation au Soudan».

Interrogée par l'AFP, l'armée israéliennes'est refusée à tout commentaire.

Un responsable soudanais avait fait étatmardi soir d'«une attaque contre une petitevoiture qui se dirigeait de l'aéroport de Port-Soudan (...) vers la ville. Il y avait deux per-sonnes dans la voiture et elles ont toutes lesdeux été tuées».

L'avion, non identifié, venait de la merRouge et est retourné dans cette directionaprès sa frappe, lancée mardi vers 22h (19hGMT), avait-il ajouté sans préciser le motif del'attaque ou l'identité des personnes tuées.

Des raids similaires en 2009 au Soudancontre de présumés convois d'armes à desti-nation du mouvement islamiste Hamas, quicontrôle la bande de Ghaza, avaient été attri-bués à l'armée israélienne.

Naufrage meurtrier d'un bateau de migrantsau large de Lampedusa

Gbagbo. Ouattara.

Un bateau transportant environ 200 migrants a faitnaufrage à 70 kilomètres au sud-ouest de Lampedusaen raison de conditions météorologiques difficiles.Seuls 48 migrants ont été repêchés vivants.

Phot

os:D

R

Page 16: 07042011

- 250 g de fraises - 3 cuillerées à soupede yaourt - 1 cuillerée à café deconfiture de fraises - 20 cl de crèmefraîche - 40 g de sucre - Laver les fraises, leséqueuter, les couper enquatre, ajouter le sucreet le yaourt, mixer lemélange.

- Monter la crème enchantilly, incorporerdélicatement laconfiture. - Alterner dans laverrine une couche depurée de fraises et unecouche de crèmechantilly en terminantpar une couche decrème chantilly, décoreravec des morceaux defraises.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 7 avril 2011 - PAGE 17

[email protected]

Il y a beaucoupde raisons tout àfait légitimespour lesquellesun enfant peutrefuser un repas,même de façonrépétée :

Son repas précédent esttrop copieux.Il mange trop entre lesrepas.Il est fatigué ou stressé,le soir par exemple.Il traverse une période oùil grandit moins et a doncmoins besoin de manger.Levez tous ces doutesavant de vous dire quevotre enfant «est difficile»ou pire encore, qu'il ouelle «a un problème avecla nourriture».La grande angoisse desparents, c'est que leurs

enfants n'aient pas,parce qu'ils refusent demanger ou qu'ils refusentcertains aliments, tousles nutriments dont ils ontbesoin. L'angoisse estgénéralement injustifiée,les enfants ne se laissantpas mourir de faim…Mais, ne serait-ce quepour vous rassurer, voiciquelques suggestionsd'échanges possibles :

•De la soupe, descrudités ou des purées àla place des légumescuits•Des compotes ou jus defruits à la place des fruitsentiers•Des yaourts, du fromageou autres laitages à laplace du lait•Des œufs, des laitages,ou des légumineuses, àla place de la viande.

Il est dit que boire des sodasédulcorés pendant lagrossesse augmente lerisque d’accouchementprématuré. Selon la quantitéconsommée, de 1 à plus de4 sodas par jour, lespourcentages annoncésvont de 27% à 78% derisque en plus ! Une autreétude suggérerait que «l’aspartame favorise à longterme les risques de cancer,notamment du foie et dupoumon». Pourtant, ces informationssont à prendre avec despincettes.Au final, la 2e étude porte surdes souris en gestation et

n’est donc pas assurémenttransposable à l’homme.Quant à la première, lespourcentages annoncéssont des risques relatifs. Que retenir en pratique decette histoire ?Les excès d’édulcorantscomme de tout autreingrédient et aliment ne sontjamais bons. Le faux sucreest donc à consommer avecmodération. Il n’est pas

recommandé deconsommer 4 sodas parjour, light ou non, et que l’onsoit enceinte ou non. Par ailleurs, il convient ausside comparer les édulcorantsavec le «vrai» sucre, dont latoxicité a été largementdémontrée en cas d’excès.Trop de sucre favorise lediabète, l’infarctus et lecancer. A méditer !

Perdre «la gonflette»1) Rentrer le ventre enbloquant la respirationpendant quelquessecondes (10 s ) ; 2) relâcher larespiration lentementtout en décontractant leventre, 3) faireplusieurs séries (2 ou 3assez rapidement, puisle temps passant, deplus en plus de sériesselon vos possibilités,votre temps, votredisponibilité ; 3) terminer par un

relâchement total.N.B.: il y a desvariantes,: a) mêmechose mais en lefaisant plus vite etplusieurs fois . b) enle faisant allongée(s)et en suivant lesmêmes étapes. Avecl'entraînement etl'assuidité vous serezsatisfaite du résultat.Même pratique pourperdre le doublementon.

Mon enfant

ne mange pas !

Où que l'on soit, on peut faire cet exercice

La fatigue visuelle est à ce jourle seul symptôme que l’on peutattribuer avec certitude autravail et aux loisirs sur écran.Bénigne, la fatigue visuelle estcependant extrêmementfréquente : les personnes quipassent de longues heuresdevant un écran souffrent defatigue visuelle.Le risque est d’autant plusimportant que l’on restelongtemps devant l’écran etsans s’octroyer de pausesrégulières.

Verrine aux fraises et yaourt

Aspartame et autres édulcorants : ce qu'il faut savoir

Roulé de dinde aux cornichons -4 escalopes de dinde

- 1 poivron rouge émincé - 1 oignon émincé

- 1/2 boîte de maïs égoutté - 100g de fromage rouge

râpé - 100g de cornichon coupé

en rondelles - 2 cuillères à soupe de

crème fraîche - Sel, poivre

- Étaler les escalopes dedinde sur un plan de travail etles aplatir à l'aide d'unrouleau à pâtisserie le plusfinement possible. - Habiller un grand papier filmavec les filets de dinde,couvrir toute la surface avecle fromage râpé, ajouter unecouche de cornichon, unecouche de poivron rouge etoignon émincé et finir avecune couche de maïs, saler et

poivrer et arroser le tout avecla crème fraîche, rouler lesescalopes en serrant bienavec la main pour lui donnerla forme de boudin ens'aidant du papier film etfermer les deux bords commeun bonbon. - Remplir la marmite ducouscoussier de 3 litres d'eauet porter à ébullition et placerle roulé de dinde dans le hautdu couscoussier, couvrir bien

avec du papier sulfurisé etlaisser cuire à la vapeurpendant 25 minutes, laisserrefroidir. - Retirer délicatement lepapier film et enduire le rouléavec le beurre. - Faire cuire dans un fourpréchauffé à 180°C jusqu’àce qu’il soit doré. - Couper le roulé de dinde entranches épaisses.

-1 c. à s. de sucre - 2 c. à s. de vinaigre

blanc - 5 c. à s. d'huile

tournesol - 1 c. à s. de moutarde

- 1 c. à s. d'eau - Sel, poivre

- Avec un batteurélectrique, mélanger lesucre et le vinaigre jusqu'à

ce que le sucre soitcomplètement dissous. - Ajouter la moutarde etbien mélanger. - Ajouter l'huile en fin filet(comme pour unemayonnaise). - Saler et poivrer. - et au finalajouterl'eau (en fonctiondes goûts).

Sauce chinoise

Quels sontles troubles

visuels que l’onpeut attribueraux écrans ?

Q uestion

Phot

os:D

R

Page 17: 07042011

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son œuvre Son œuvre

Île----------------

Eue----------------

Mesures

Mesures----------------

Arrêta

Précieux----------------

Appris----------------

NoteRadium

----------------Cycle

----------------Subtiles

Pronom----------------

Aperçu----------------Fin de nuit

Crack----------------

Article----------------

RôtiraiSalutromain----------------Paresseux----------------Golfe

Issue----------------Aliénation

----------------Rigolé

Possessif----------------

DéchetRobe

----------------Pare-balles----------------

Tige

Solution----------------

Tendre

Dans lacage

----------------Passéel’heure

Allonge(inv.)----------------Sélénium----------------PareilAurores

----------------Apprécia

Ville de Tunisie

----------------Préfixe

Gros titres----------------

Obligea

Stations----------------

Rame

Fruit----------------

Cour

Attaques----------------

Forêt

Processus----------------

Saboter

Article----------------

Contrat

Tempête----------------

Erreur

Caches----------------

Bruits

Préposition----------------

Fleuve

Astres----------------

Chiffre

Île----------------

Négation

Conjonction----------------

Pur----------------

SingulierS’esclaffe

Article----------------Etain (inv.)

Terre----------------

Pays----------------

Radon

Profit----------------Volume(pho.)----------------PronomInstinctifs

----------------Titre

Cil----------------

Tic

Son œuvre----------------

Erbium

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de12 représentants du romantisme.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Comporte deux hémistiches»

1- GOETHE2- LAMARTINE3- DELACROIX4- HUGO5- HOLDERLIN

6- MUSSET7- BERLIOZ8- VIGNY9- CHATEAU-BRIAND

10- GERICAULT11- SCHUMANN12- ROUSSEAU

MOT RESTANT = VER

A H S C H U M A N N R OT C H U G O H O L D E UE Y X G O E T H E L R SA N I A L SU G O M I EB I R A N AR V C R M UI Z A L E D E N I T U VA O I L R E B T E S S EN D G E R I C A U L T R

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

RASJDIR-ABERDEENERE-OTARIE-METRAAA-MU-CIL-D-SERTL-PETALE-PEC-TAISOUTANE-VIPERE-OOV-RIE-TOLEDE-TNCASES-POLICE-CIAILES-PAU-EE-CARLEES-TERRER-RA-AIDS-FRIAND-SERONSA-GRONDE-BIP-TAMDEROUTE-LACERE-E-SALES-SET-TA-D-ACIER-HAVANE-PASBANS-VAN-VU-NO-AOLE-CENTRE-VIRAIUE-CANTON-RE-TINT-MENEES-SENTENTINODORE-TA-ERE-L

SOIREE-NOUERA-JASITES-LOUVRE-COUERES-DOUTES-TOURMES-DE-MER-POLIEES-SERIES-RAIS-NN-GEMIRA-FUIT-TTTORNADE-LIEN-AR--LOTIE-NIER-AMERLESINSEPARABLES-

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-ZAKARIA-TUNIS-QMOT-RANGE-RAVISAOO-BA-DE-AGIRA-SU-ARBRE-CREVE-CSFIDELE-FRENE-PRADOIVE-----T-DAIMIDEE-P-----DONNA-EU-FA----NOTE-NPS-MENTI-PIRE-D-O-HARDI-VIES-MES

EVOLUA-BEAT-LENTTUNIS-NERF-PORTEE-TE-SERT-MIME-R-BENIIZGUEN-ESSE

LETTRESLETTRESFINLANDEFINLANDE

------FINNOIS---HELSINKI------HALONEN---------OULU-----------BALTIQUE----BOTNIE--------SUEDE--------PAPIER--------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : France

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

STRASBOURG

1- ÎLE2- FOOTBALLEUR3- CINÉASTE4- PRÉSIDENT5- PORT6- SOMMET

DANS LESALPES

7- EMPEREUR8- ECRIVAIN9- CAPITALE10- FLEUVE

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 7 avril 2011 - PAGE 18

Page 18: 07042011

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSUniversitéanglaise

----------------Rongeur

Sans sucre----------------Engagements

Adverbe----------------Possessif

Brome----------------

Situé----------------

Garanti

Etain----------------Gai----------------Pied de vigne

Coutumes----------------Possessif

----------------Maladie

Possessif----------------Démonstratif----------------

Allonge

Titre----------------Décodés(inv.)----------------Platine

Ancien----------------

Article----------------Handballeur

Enleva----------------

Titre----------------

MembreAlliée

----------------On y met le pied

Touchée----------------Vieux Continent----------------Vire

Planta----------------

TrompéGros flocon

----------------Ville

américaine

Peinture----------------

VacarmeSaison----------------Radon (inv.)----------------Fin de journée

Possessif----------------

Aride

Fin de partie

----------------Astate

Pour deux----------------

SupportOn y vote

----------------Caisses

----------------Lançais

Pays----------------

Auteuraméricain

Prêtonsserment----------------Pli----------------Calme

Molybdène----------------Personnel

----------------Cri d’arène

Rigole----------------

Dormeur----------------

TrouPossessif

----------------Pays

Adjoint----------------Plateforme

Utilise----------------

Evier

Casse-cous----------------Trompeuses

Tourisme----------------

Hahnium

Article----------------

Route

Traités----------------

Panser

Capitale----------------

Récipient

Bévue----------------

Rêves

Particulières----------------

InfinisVille deLibye

----------------Rives

Touffue----------------

Bave----------------Squelette

Part (pho.)----------------

Encore----------------

Prime

Poisson----------------

Qualités

Indéfini----------------

Esclavegrec

Détective----------------

Entourés

Région deFrance

----------------Impôt (dés.)

Cheminée----------------

Clore

Pâtre----------------

Barque

Aluminium----------------Paresseux

(inv.)Hurlement

----------------Dissimulés

Façonner----------------

TomberFin de série----------------

Sucer(pho.)

Couleurs----------------

Nobel français

Interjection----------------

Note----------------

WilayaObtus

----------------On s’y lave

Gourdin----------------

Gêne

Dépôt----------------

Noirâtre

Derniers----------------Protections

Lac américain----------------Etain----------------AlimentPossessif

----------------Institut

Article----------------

Cou

Consonnedouble----------------Empesta----------------PoissonCuve

----------------Elus

Tic----------------

Joua à laJSK

Idiots----------------Echéances

Ample----------------

Insecte----------------

GosseFin de série----------------Indurations

Poète italien

----------------Viril

Implique----------------Rapidement

Palace----------------Sanctionné

Chrome----------------

Sain

Membres----------------

Porte lesvoiles

Rappel----------------

Ravi----------------Interjection

Berger----------------

Défalqué(pho.)

Singe----------------

Radon

Ingurgité----------------Possessif

Gallium

Réserve----------------

Bernée

Interpelle----------------

Organe----------------

LiquideAngoissante----------------

Ville duBrésil

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 7 avril 2011 - PAGE 19

Page 19: 07042011

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Sahli Hachemi,Ihaddaden, Seconda, Abtroun, Lebane,Fadel, Abbas, Ladjouz, parents et alliésont la douleur de faire part du décès deleur chère mère, grand-mère, sœur ettante

Sahli née Ihaddaden Salihaà l’âge de 86 ans.

La levée du corps aura lieu à sondomicile, sis 9, rue Emile-Lacanaud (ex-Duc-des-Cars), aujourd’hui jeudi 7 avril2011, à 12 h.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La famille Zaouia de Tala-Allam

(Tizi-Ouzou) a la douleur de faire partdu décès de son fils

Zaouia Nacer, dit Bambisà l’âge de 51 ans.

L’enterrement aura lieu aujourd’huijeudi 7 avril au cimetière de M’douha.La levée du corps se fera à midi, à partirdu domicile familial sis à Tala-Allam.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Les famille Hadji et Hassini de

Tlemcen, Zenata, ont la douleur de fairepart du décès de leur chère sœur et épou-se

Hadji Fatima épouse Hassinisurvenu le 6 mai 2002 à Tlemcen, àl’âge de 55 ans.

En cette douloureuse circonstance,nous demandons à tous les proches et lesamis de la défunte d’avoir une pieusepensée pour son âme.

Repose en paix, Fatima. A Dieu nous appartenons, à Dieu

nous retournons.––––––––––––––––––––

Il y a 3 ans,dans la journée du7 avril 2008, dispa-raissait notre chèreet regrettée mèreBenkenadil Fatmaépouse Benmoussalaissant derrièreelle un grand vide.

En ce triste sou-venir, nous demandons à tous ceux quiont connu notre mère d’avoir une pieusepensée pour la défunte. A Dieu nousappartenons, à Lui nous retournons.

Repose en paix, chère mère.Ta fille Rabia, fidèle à ta mémoire.

F071011/B14

––––––––––––––––––––A la mémoire de

Hettak TaharLe jeudi 24 mars 2011 fut une jour-

née noire et triste pour nous tous, quandtu nous as quittés à jamais pour unmonde meilleurs.

Ta présence est éternelle dans lescœurs de Nounou, Sadek, Nassira,Zahida, Malika ainsi que ton épouse. Tuas été un homme brave et généreux.

En cette douloureuse circonstance,nous prions Dieu pour que le Paradissoit ta demeure éternelle. F123443

––––––––––––––––––––Voilà cinq ans,

le 4 avril 2006, quetu es parti, très chermari, père et grand-père

BouicheBoubekeur

pour un mondemeilleur, laissantun vide derrière toique nul au monde ne peut remplacer.Ton absence pèse très lourd.

En ce douloureux souvenir, tafemme, tes filles, tes fils et tes petites-filles prient Dieu Tout-Puissant de t’ac-cueillir en Son Vaste Paradis.

Repose en paix, très cher mari. F123439

––––––––––––––––––––A la mémoire

de mon époux BensalemMohamed

Tu es parti,mais tu resterasvivant tant que jevivrais. Toi et moi,on faisait un. Ondit que les êtres nemeurent que lorsqu’on les oublie, maison ne peut pas oublier tous les bonsmoments de joie et de bonheur et lesrares moments de colère, ce qui a pimen-té notre vie. Je suis fière d’avoir été tonépouse, fière de nos trois enfants. Lamort, c’est juste une absence, et un jour,je serais présente à tes côtés, inch’Allah.On ne peut pas échapper à la volonté deDieu. Personne n’est à l'abri.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

Je t’aime, Mohamed.Nassima. F123423

––––––––––––––––––––Il y a de cela

18 ans, nous a quit-tés notre cher père

Salah Taffarlaissant un videirremplaçable.

En ce doulou-reux souvenir, il estdemandé à tousceux qui l’ontconnu et aimé pour sa sagesse, sa bontéet sa générosité, à tous ceux à qui il adispensé le savoir et l’amour du pro-chain d’avoir une pieuse pensée en samémoire. Puisse Dieu l’accueillir en SonVaste Paradis. F123415

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

ANNIVERSAIRE–––––----------------------A notre cher et adorable

Dini RiadPour ta premièrebougie, que tusouffleras demain8 avril 2011, lafamille Atmani, tamaman Nadia et testantes Amina etHakima te souhaitentun joyeux anniversaireet une vie pleine de joie etde réussite.

CARNET

¢πb¥b «∞NOµW «∞IOUœ¥W©∂IU _•JU «∞IU≤uÊ ̧Ær 09/13«∞LRŒ̧ ≠w 40œ¥ºL∂d0991«∞L∑FKo °U∞πLFOU‹ ô ßOLU «∞LUœ… 71«∞∂Mb «∞∏U≤w ∞Ib¢r ¢πb¥b «∞NOµW «∞IOUœ¥W ∞KπLFOW «∞L∫KOW «∞LºLU… «∞d«°DW«∞d¥U{OW ∞KBr ∞uô¥W ±FºJd «∞LF∑Lb… ¢∫X ̧Ær 530°∑U̧¥a21/40/3002±Id≥U : ±bß̧W °uØ∑U» 72®U̧Ÿ ±∫Luœ±FºJd, ≈ßr Ë∞IV «∞dzOf «∞πb¥b •LU¥bÍ ±∫Lb.«∞FMu«Ê: 20®U̧Ÿ îd°u‘ ≥U®Lw •w «∞Nu«¡ «∞πLOq -±FºJd.

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Les révolutions tuni-sienne et égyptienne,les contestationspopulaires en Libye,

en Syrie, au Yémen, auMaroc et en Algérie, reven-diquant plus de démocra-tie, de libertés et de justicesociale provoquent unlarge débat parmi les poli-tologues et les chercheursen sciences socialesarabes et maghrébines.Les analyses et constatsfaits à chaud sur les évène-ments actuels se distin-guent de ce que nousavons l’habitude de lire, ence sens qu’ils ouvrent despistes de réflexion sur cesEtats arabes et maghrébinspost-indépendance. Ainsien va-t-il de l’article publiépar les Syriens SalamKawakibi et BassmaKodmani dans le numérode mars du Monde diplo-matique. Analysant le rôledes armées dans les paysarabes, les deux cher-cheurs se demandent pour-quoi les sociétés tunisien-ne ou égyptienne «enviennent à se réjouir del’intervention des mili-taires, voire à la récla-

mer» ! Observant «le poidshistorique de l’armée dansla construction de l’Etat-nation après les indépen-dances», ils pointent le faitque la plupart des diri-geants arabes «ont toutentrepris» pour «la margi-naliser et la neutraliser» enlui «accordant des privi-lèges économiques consi-dérables» et en «attribuantdes subsides conséquentsaux généraux».

Tandis qu’en parallèle,ils mettaient en place «unsystème complexe d’appa-reils de sécurité», lesquelsont vu leur «mission deprotection de l’Etat semétamorphoser en protec-tion du régime», prenant aufil des ans de plus en plusde poids jusqu’à devenirdes «gestionnaires directdu politique» et de «la viepublique». Au point où rienne semblait échapper àleur contrôle. «Les diri-geants peuvent dormirtranquilles», écrivent lesdeux chercheurs : «Leshommes de la sécurités’occupent de tout – tou-jours plus de sécuritéentraînant toujours moins

de politique.» Et de carac-tériser ces régimes par leterme de «sécuritocratie»(al amnocratya, en arabe)forgé par le chercheur sou-danais Haydar Ibrahim.

Pour ces deux auteurs,ce système complexesécuritaire assumant «unrôle de bouclier entre l’Etatet la société», fonctionnanten circuit fermé», ayant«pour tâche première d’en-tretenir la peur et d’empê-cher le développement deliens entre les citoyens», amontré ses limites face auxinsurrections massives.Celles-ci, écrivent les deuxauteurs, ont eu pour effet«de séparer les institutionsqui servent le régime decelles qui se posent en ser-viteurs de l’Etat – au pre-mier plan l’armée», laquelle«tenue éloignée des tâchesde maintien de l’ordre»peut ainsi «jouer le rôle degarante de la transition».C’est ce qui s’est passé enTunisie et en Égypte !

Dans son livrePrintemps de Tunis (édi-tions Albin Michel),Abdelwahab Meddeb faitune lecture anthropolo-

gique des systèmes poli-tiques arabes. Ainsi il meten relief la relation existan-te entre «émirat et dictatu-re». Il nous rappelle que«les régimes qui tuentleurs jeunes portent eneux, quelle que soit leurnature, la rémanence del’émirat. Cette forme auto-cratique perpétue le pou-voir absolu. C’est la struc-ture tyrannique etdespotique qui, au long del’histoire, s’est adaptée à laréalité islamique. De cetarchaïsme procèdent lesdictatures qui sévissentsur la rive sud de laMéditerranée». Concernantla Tunisie, gouvernée parun parti-Etat, Meddeb citecomme exemple l’ex-prési-dent Bourguiba, dont l’au-torité «procède de l’émi-rat».

Ses interventions, assu-re-t-il, le transformaient «enun Haroun al-Rachid desMille et une Nuit, autocrateredresseur de torts, sus-pendant la procédure judi-ciaire pour s’improviserjusticier distribuant lesatisfecit et le blâme, lechâtiment et la récompen-

se». Concluant : «Ainsi leprésident se double d’unchef de parti et d’un émir.C’est ce qui parachève lafigure du dictateur dont ahérité Ben Ali, à laquelle ila ajouté la figure du voyouet du mafieux» !

Deux approches doncqui permettent de jeter unelumière crue sur les sys-tèmes de gouvernance despays arabes et maghrébinsface aux insurrectionspopulaires !

H. Z.

Pays arabes, entre «sécuritocratie»et émiratPPANORAMAANORAMA

Quel est le point commun entre Zerhouni et Hortefeux ? A voirleurs successeurs en Algérie et en France, on les regretteraitpresque.

J’ai dit presque !

Ce qui m’intrigue dans la visite que vient d’effectuerAbdekka à Tamanrasset, ce n’est pas tant qu’il ait avaléautant de kilomètres entre son palais assiégé à Alger et lesud du pays pour n’y passer finalement qu’une heure etdemie, juste le temps d’avaler un verre d’eau qu’on a eu lagentillesse de lui tendre là-bas, contrée où l’eau est rareet précieuse. Non ! Ce n’est pas cela. Ce qui m’a haute-ment interpellé, c’est le fait que le chef de l’Etat en grèven’ait pas pipé mot durant l’heure et demie de sa présencedans la capitale de l’Ahaggar. Rien ! Pas une syllabe n’estsortie de sa bouche. Ô ! Je ne m’attendais pas non plus àce qu’il prononce un discours… fleuve en plein sud et enpleines chaleurs. Même si un discours fleuve ou même undiscours oued, ou à défaut un tout petit discours flaqued’eau minuscule aurait amené une vague de fraîcheur surun pays asphyxié. Non ! Très franchement, je ne m’atten-dais ni à un grand ni à un petit discours. Je ne m’atten-dais pas non plus à des annonces fracassantes sur l’ou-verture promise, et les réformes à venir. Là, réellement, jene m’attends plus à grand-chose depuis longtemps. Non !Mais par contre, je me serais attendu à quelques mots,quelques bribes de mots du châtelain sur l’eau. On lui a

offert un peu d’eau dans une région désormais branchéeà l’eau potable, il a bu dans le verre, a rendu le verre, s’estpassé la langue sur les lèvres, et… rien ! Moi, on me ten-drait un verre d’eau, j’aurais l’extrême obligeance de diremerci. Plus encore, pour Tam qui voit enfin l’eau arriverdans ses maisons, ça n’aurait pas fait scandale siAbdekka s’était permis quelques commentaires sur cetteeau offerte. Comment a-t-il trouvé ce breuvage ? A-t-ilperçu un goût particulier à cette eau ? Par rapport à cellequ’il boit dans son palais assiégé, l’eau de Tam est-elleplus légère, ou au contraire plus lourde, plus chargée enoligoéléments ? L’eau potable de Tam est-elle vraimentpotable ? Plutôt salée, ou plutôt neutre ? A-t-il décelégrâce à son palais, celui dans sa bouche, pas celui où ilhabite, bien sûr, un taux de potassium élevé ? Le pH decette eau de Tam a-t-il du caractère, de la présence enbouche ? La robe de cette eau envoûte-t-elle les sens ? Leminimum, quoi ! Le minimum que l’on puisse faire dansce cas-là, le cas d’un homme ayant fait 2 000 kilomètresjuste pour boire un verre d’eau et qui repart sans dire sicette eau est bonne, lui a plu, a étanché sa soif ou, aucontraire, ne lui laissera pas un souvenir impérissable. Cequi, en soi, n’est pas interdit. On peut dire du mal d’uneeau que l’on vous propose à 2 000 kilomètres de chez soi.Car, et les sages de l’Ahaggar pourront le confirmer,toutes les eaux ne sont pas bonnes à boire. Je fume duthé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Un p’tit mot gentil, c’est tout de mêmepas la mer à boire !

POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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CE MONDE QUI BOUGE

Par Hassane Zerrouky