1 M oi? J'écoute l'ém ission "SANTE A VEN DRE" Tous les m ardis, de 8 h à 8 h 30 ou à 13 heures surR adio G alère FM :88.4 M HZ J'appelle en ligne : 04.91.08.28.10 J'envoie m es infos parfax :04.91.08.28.13 parcourriel: [email protected]V EU T - O N PERDRE NOTRE SEC U ?
3 Programme des Etats Gnraux de la Sant et de l'Assurance
Maladie ACCUEIL 9h La Scurit sociale de 1945 9h30 Le dficit de la
Scurit Sociale n'existe pas 10h La mdecine de ville 10h30 L'hpital
PAUSE 11h La Politique du mdicament ? 11h30 La 5me branche: les
personnes ges et les handicaps BUFFET 14 h Les usagers paient
lourdement la rforme 14h25 Qui gre la scurit sociale ? (Etatisation
/ privatisation ) 14h50 PROPOSITIONS POUR UNE POLITIQUE DE SANTE
16H AGIR : APPEL A L'ACTION PERMANENTE
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4 Le dficit de la Scurit Sociale n'existe pas
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5 LA PROTECTION SOCIALE (FRATERNITE AU CONCRET) Aide sociale :
Aide sociale : (Droit personnel et subjectif) Chmage
Rgimescomplmentaires Mutuelles Mutuelles Associations Rgimes
spciaux Rgimes autonomes Rgime Agricole Rgime Gnral URSSAF ATMP
CPAM CRAM CAF EST MENACE !! Rgime Gnral
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6 IL Y A FORCEMENT UN COUPABLE DE LA DERIVE DES DEPENSES
Pendant que je vous parle, la scurit sociale perd 23 000 euros par
minute ! Philippe DOUSTE BLAZY POUR FAIRE PEUR AUX FRANCAIS : LE
TROU DE LA SECU
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8 Les dpenses de sant augmentent, ..et cest trs bien ainsi 90
milliards en 1998 120 milliards en 2002 143,50 milliards en
2004
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9 En 2002, la dpense de sant en France est dans la moyenne des
pays industrialiss, plus faible que celle de pays comme les
tats-Unis, l'Allemagne et le Canada. Il y a des faons beaucoup plus
stupide de dpenser largent des franais !
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10 Depuis 40 ans les dpenses augmentent un rythme > de 2 %
la croissance Source : Eco-sant OCDE 2003, DREES et Rapport du Haut
Conseil sur l Assurance Maladie 2004 EVOLUTION COMPAREE DEPENSES
SANTE ET PIB
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11 Peut-on parler de dficit propos dun service public qui nest
pas en mesure de fixer lui mme ni ses recettes, ni ses dpenses ?
Ecart moyen : 5 jours dencaissement, 2,5 % du total DES COMPTES
STRUCTURELLEMENT NON MAITRISES.. ? Source : Commission des comptes
/ DEEF
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12 CE QUE LON NE DIT PAS
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13 Projet de loi de finances pour 2005 Rapport conomique,
social et financier
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14 LES MALADES NE MERITENT PAS D ETE PROTEGES 1977 : Plan Weil
: baisse du taux de remboursement des mdicaments. 1979 : Plan
Barrot : augmentation de 1% des cotisations. Budget bloqu. 1981 :
Plan Questiaux : augmentation des cotisations; taxe auto. 1982 :
Plan Questiaux II : Cotisation des pr-retraits; Taxe alcool +
tabac. 1985 : Plan Dufoix : Dremboursement 40 % de 279 mdicaments.
1986 : Plan Sguin : Exclusion de la prise en charge 100% hors ALD.
1987 : Plan Sguin : Augmentation des cotisations 0,4%; TVA
/medicaments 5,5% 1989 : Plan Evin : rduction remboursement des
mdicaments. 1990 : Plan Evin II : Taxe sur la publicit des
Laboratoires. 1991 : Plan Evin III : Dremboursements
(Antiasthniques). 1991 : Plan Bianco : Augmentation des cotisations
0,9%, du Forfait Hospitalier. 1993 : Plan Weil : Baisse de 5 % du
remboursements, du Forfait Hospitalier. 1996 : Plan Jupp : premire
vritable tentative de rforme du systme. 1998 : Plan Aubry :
dremboursement des mdicaments. Blocage des honoraires. 2004 : Le
dmantlement de notre systme de scurit sociale par Douste Blazy 2005
: Dremboursements massifs par Frdric Van Roekeghem et la HAS
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15 NOUS SOMMES MAL PRIS EN CHARGE zLa matrise comptable conduit
rationner les soins des salaris. yFermeture de lits dhpitaux
ynumerus clausus et pnurie de mdecins zLe taux de remboursement en
France est un des plus bas des pays de lOCDE y17 ime rang parmi les
pays industrialiss yla plus mauvaise prise en charge en
Europe.
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16 IL Y A FORCEMENT UN COUPABLE DE LA DERIVE DES DEPENSES LEtat
cause la faillite de la scu ET DRAMATISE POUR FAIRE PEUR AUX
FRANCAIS
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17 POURQUOI MANQUE T-IL DES RECETTES ? Rduire les charges
sociales pour accrotre la comptitivit 1977 : Exonration des
entreprises qui embauchent des jeunes (Pactes pour lemploi) de
Raymond BARRE. 1986 : Exonrations SEGUIN en juillet 1986, 1989 :
CRE et lexonration pour lembauche dun premier salari, 1991 : Exo -
jeune. 1993 : Suppression des cotisations patronales sur les bas
salaires. 2005 : Exonration du SMIC La baisse des prlvements
obligatoires est prconise par Jacques DELORS, dans son livre Blanc
pour la Croissance, la Comptitivit et lemploi en Europe. Rsultat :
dveloppement des travailleurs pauvres, temps partiel. - Cf
lidologie no librale dveloppe par lconomiste autrichien Friedrich
Hayek dans les annes 60 relaye par le le rapport de lOCDE et
louvrage de P. Rosanvallon qui portent le mme titre : La crise de
lEtat providence
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19 En janvier 2002, il existait 34 mesures d'exonrations de
cotisations sociales pour un montant de prs de 20 milliards d'euros
dont 11% la charge des organismes sociaux.
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20 LEtat cause la faillite de la scu. Source : ACOSS
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21 Exonrations des cotisations en millions d'euros 187%19 479
TOTAL 151%792 Mesures destines aux employeurs de personnels de
maison 768%951 Mesures en faveur de l'emploi dans certaines zones
gographiques -1%2 454 Mesures d'insertion en faveur des jeunes et
personnes en difficult 295%15 282 Mesures gnrales d'encouragement
la cration d'emplois et la rduction du temps de travail volution
1995 2002 2002 Grandes catgories de mesures d'emploi Un
environnement complexe
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22 LETAT NE DOIT PAS ETRANGLER LA SECU Recettes non verses
yTaxe tabac non reverse : 8 milliards d'euros yTaxe alcool non
reverse : 2,7 milliards d'euros yTaxe automobile non reverse : 3
milliards d'euros Exonrations non compenses entre 1991 et 2002 :
24,8 milliards d'euros Avances des Prestations : RMI, AAH, CMU,
AME, FNS yPrestations de service pour le compte de lEtat
Cotisations non recouvres : yPrvoyance d'entreprise : 0,4 milliards
d'euros 32 000 euros par minute !
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23 REDISTRIBUER LA RICHESSE Entre dbut des annes 80 et le
milieu des annes 90 la part des salaires perd 10 % de PIB (150
milliards deuros).
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24 Des flux financiers complexes entre lEtat et la scurit
sociale privent ces rgimes dune partie des recettes qui devraient
leur tre affectes. Source : RAPPORT DU HAUT CONSEIL POUR LAVENIR DE
LASSURANCE MALADIE (2004) LEtat cause la faillite de la scu.. "Ces
diffrents mouvements de fonds aboutissent une situation d'une telle
opacit que seuls quelques rares spcialistes en France, sont
capables d'en dnouer le fil".
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25 - Affectation la Scurit Sociale des ressources de nature
fiscale : * taxes diverses * contribution sociale gnralise - Non
remboursement par l'tat la Scurit Sociale d'une partie des
nombreuses exonrations de cotisations - Non remboursement par l'tat
d une partie des prestations verses pour son compte par la Scurit
Sociale (exemple : le RMI) tat / Scurit Sociale : des relations
financires troubles
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26 La part des cotisations diminue au profit des impts et taxes
affects (CSG..). Structure des recettes des rgimes de Scurit
Sociale en %, pour les annes 1996, 1997, 1998 et 2002
611,312,511,5Autres 2820,5 8,5 5,1Impts et taxes affects 6668,2
7983,3Cotisations 2002199819971996 organisation et financement :
les grandes lignes (1) Transferts, subventions de l'tat, recours
contre tiers
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27 Source : Commission des comptes / DEEF DOU VIENNENT LES
RECETTES ?
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28 tat / Scurit Sociale : des relations financires troubles
L'arrive de nombreuses recettes fiscales pour financer les dpenses
de Scurit Sociale a conduit la cration, par les Pouvoirs Publics,
de nombreux tablissements publics chargs de grer ces ressources : -
le Fonds de Solidarit Vieillesse (FSV) - la Caisse d'Amortissement
de la DEtte Sociale (CADES) - le FOnds de financement de la REforme
des Cotisations patronales de scurit Sociale (FOREC) - le Fonds de
Rserve des Retraites (FRR) - le Fonds d'Indemnisation des Victimes
de l'Amiante (FIVA).
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29 zen dcembre 1995 (EXOS) zen dcembre 2003 (FOREC) Dette
cumule de la scurit sociale
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30 La C.R.D.S z Contrairement la CSG, ce nest pas un mode de
financement de la Scurit Sociale z mais un petit coup de baguette
magique sur le fameux Trou de la Scu rsultant des ordonnances de
1996
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31 Comment marche ? z La Caisse dAmortissement de la Dette
Sociale rachte les cotisations sociales non payes par les
entreprises : 18 Milliards deuros en cumul de 90 95), puis en
Septembre 1997 : 13,25 milliards d euros, puis en 2003, le FOREC...
z et ngocie avec les banques un emprunt correspondant qui est ct en
Bourse sous la forme dobligations garanties par lEtat
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32 POUR SUPPRIMER LE TROU DE LA SECU Supprimons la SECU
?!!!
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33 LA SECU EST MENACEE PAR DES GROUPES DE PRESSION
SECURITESOCIALE LABORATOIRESPHARMACEUTIQUES SYNDICATS DE MEDECINS
Un budget colossal qui intresse beaucoup de monde
MEDEFASSURANCESMUTUELLES Les scnarios dinspiration librale
monopolisent le discours..
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34 LASSURANCE COMPLEMENTAIRE : UN DANGER On ne peut demander
une entreprise de remplir une fonction antinomique avec sa vocation
premire : le profit. Privatiser lassurance maladie signifie que lon
change lobjectif. Lobjectif de la scurit sociale est de mutualiser
le risque. Lobjectif de lassurance prive est de slectionner les
risques
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35 Plus les assurs paient de leur poche, plus le systme est
cher Jean de Kervasdou, in Le Monde, 15 mai 2004. Compars aux
rgimes payeur unique ou systme intgr de financement et de
production des soins, les rgimes payeurs multiples peuvent accrotre
la pression sur les dpenses Source : ECO SANTE 2004
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36 DEVELOPPER LES COMPLEMENTAIRES : UN MAUVAIS SYSTEME Compars
aux rgimes payeur unique les rgimes payeurs multiples accroissent
les dpenses Source : co-Sant OCDE 2003.
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37 LE REGIME COMPLEMENTAIRE DALSACE - MOSELLE Une cotisation de
1,65% sur l intgralit du salaire verse l'URSSAF du dpartement o est
situe l'entreprise mme quand le sige social est hors des 3
dpartements (L.242-13 du CSS) SOIT 1500 2000 FF par an pour une
couverture 100 % Une cotisation de 1,5 % sur les pensions de
retraite perues de la Scurit sociale et des rgimes complmentaires a
t institue. (dcret 89-540 du 3/08/89) A partir du 1 er janvier
1997, les chmeurs et les pr-retraits sont astreints au versement
d'une cotisation de 1% applique leur revenu (allocation chmage,
allocation pr-retraits).
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38 Nous pouvons rver de continuer bnficier dun luxe inou : une
assurance Maladie obligatoire qui finance 100 % des dpenses de sant
! Parce que la socit y accorde une importance particulire Bien
poser le problme
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39 LES DEPENSES DE SANTE CEST BON POUR lECONOMIE zLa sant
produit autant de valeur qu elle ne consomme de richesse. zle
secteur reprsente 9 % des emplois et 10 % de la richesse. zle
secteur soutient lindustrie pharmaceutique fortement exportatrice.
zLe hpitaux sont des employeurs importants zLa scurit sociale
contribue au dveloppement conomique