REGLEMENTGENERALSUR LES

BATISSES EN SITE RURAL

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Ministère de la Région wallonneDirection générale de l'amé nagement

du territoire, du logement et du patrimoineDivision de J'aménagement et de J'urbanisme

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RGBSR / L E PLA T E A U LI MO N EUX BR AB AN ÇO N

Des villagesDes Paysages

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Conception: Fondation rurale de Wallonie (FRW)Croquis réalisés par la FRW, certains d'après les posters" RGBSR" duMinistère de la Région wallonneCrèdit photographique: sauf indication contraire, les illustrations sontdues aux auteurs

Editeur responsable: Danielle SARLET, Directrice générale,Ministère de la Région wallonne, DGATLP,rue des Brigades d'Irlande, 1 - 5100 Jambes© MRW, DGATLP, 1997

Droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pays.Toute reproduction, même partielle, du texte ou de l'iconographie de cetouvrage est soumise à l'autorisation écrite de l'éditeur. Toute copie oureproduction, par quelque procédé que ce soit, photocopie, microfilm,bande magnétique, disque ou autre, constitue une contrefaçon passibledes peines prévues par la loi.

Dépôt légal: D/1998/5322/20

ISBN: 2-87401-028-6

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RGBSR / LE PLATEAU LIMONEUX BRABANÇON

Table des matières

Préface

Introduction

LE CADRE REGIONAL

Les silhouettes villageoises et le paysage

Traits d'histoire socio-économique

Séquences architecturales et sous-régions

L'APPLICATION DU RGBSR

L'implantation

L'intégration au relief et à la voirie

Le volume

Les façades

Les matériaux et leur mise en œuvre

5

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8

8

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12

14

14

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CONSEILS À LA RESTAURATION DE L'HABITATTRADITIONNEL BRABANÇON 40

Le volume

L'articulation des volumes entre eux

Les matériaux

Les ouvertures

Les abords

Bibliographie

Adresses utiles

40

41

41

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44

44

III3

RGBSR / LE PLATEAU LIMONEUX BRABANÇON

Préface

Si, d'une manière générale, la règle, le droit, suivent les faits,combien cela doit-il être vrai pour tout ce qui touche au cadre devie.

En effet, dans un domaine où tant de réalités s'interpénètrent, seconcurrencent les unes les autres, la règle juridique se développeau fur et à mesure que s'estompent les contraintes mêmes de lanature. Dans un environnement qui est commun à tous, la règle nerecrée-t-elle pas, explicitement ou non, des conditions de vie ensociété auxquelles chaque individu échappe sans cesse davantagegrâce aux progrès technologiques?

Par ailleurs, ne dit-on pas qu'en s'attachant à une pratique ou à unobjet, le folklore, la tradition, dans leur sens le plus commun,annoncent la mort fonctionnelle de cette pratique ou de cet objet?

C'est bien entre ces deux écueils - la sauvegarde culturelle ou laprospective coupée de toute racine - qu'il faut resituer le courantde pensée auquel participe le Règlement Général sur les Bâtissesen Site Rural.

Honni par d'aucuns, puis apprécié par d'autres, ce texteréglementaire a manifestement atteint le monde de l'architecture.Pourquoi s'en étonner? Les premiers symptômes profonds de lacrise du cadre bâti en milieu rural sont contemporains de la loiorganisant le recours obligatoire à un homme de l'art (1938) lors detoute production architecturale: dès cette époque, «l'architecturesans architecte» avait vécu.

Née au temps les plus reculés avec le milieu urbain, une tellepratique innovait en milieu rural: cela allait y remplacer la règletacite de tous par l'art explicite de quelques «étrangers».

Stimulé par la vaste reconstruction qui suivit la dernière guerremondiale, le véhicule du modèle culturel dominant trouvait às'imposer sous le couvert réuni de la liberté d'expression du«compositeur» et de l'individualisme débridé du «client».

Un des premiers à souffrir, à décrire, puis à dénoncer lephénomène, fut un peintre paysagiste, Jean FRANÇOIS, que lamodestie et la justesse de jugement conduisirent à la Chaired'Architecture Civile de l'Université de Liège.

Dès 1946, pourfendant les méfaits urbanistiques et architecturauxd'une reconstruction inscrite dans nos premiers plans particuliersd'aménagement, le Professeur FRANÇOIS appelait de tous sesvœux une réglementation du bon sens, celle de l'observation, del'intégration, de la modestie dans l'acte de bâtir.

III5

Il6

Aujourd'hui, un tel règlement existe et tente d'apporter uneréponse à une époque où, dans de si nombreux villages, on refaitfamilièrement, comme souvent par le passé, «du neuf avec duvieux».

Toutefois, la meilleure mise en œuvre de ce règlement ne pourrapleinement produire ses effets que si chacun est sensibilisé à sonapplication et que s'instaure entre services, administrations,auteurs de projet, candidats bâtisseurs, un dialogue autour d'unprojet qui les concerne à des titres divers: le cadre de vie.

C'est dans cette perspective d'une sensibilisation de tous que laprésente brochure a été conçue.

Michel LEBRUN

RGBSR / LE PLATEAU LIMONEUX BRABANÇON

Introduction

Le Plateau limoneux brabançon,des villages et des paysages faitpartie d'une série depublications relatives auRèglement Général sur lesBâtisses en Site Rural(R.G.BS.R.).

La présente brochure se situeentre la publication LeRGBSR,Pourquoi?, Comment? r ­

document d'explicationgénérale des objectifs et desimplications du règlement - etles dépliants de présentationdes différents villages où leRGBSR s'applique. Elle serapporte à une région agro­géographique donnée, livrantses principales caractéristiquesainsi que les conseils de mise enapplication du règlement sur ceterritoire.

La première partie "Le cadrerégional» présente la régiondans ses caractéristiquespaysagères, historiques, socio­économiques et sous­régionales.

La seconde partie"r;application du RGBSR»présente parallèlement lescaractéristiques de l'habitatrelatives à l'implantation, auvolume, aux matériaux et lesarticles du RGBSR qui s'yrapportent. Des conseilspratiques d'application ainsique la mise en évidence desavantages tant privés quepublics qui résultent de cetteapplication complètent lechapitre.

Enfin, en troisième et dernièrepartie, le problème de larestauration de l'habitattraditionnel est abordé par desconseils complémentaires auRGBSR.

L'application de règles d'urbanisme, sans tenir compte du contexte localou régional est vouée à l'échec.Tout en donnant de nombreuses pistes d'application, cette publicationmet en évidence le lien étroit existant entre les qualités de la régiondonnée et le texte des prescriptions ainsi que la nécessaire adaptationde celles-ci en fonction du contexte précis.

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Le cadre régionalLes silhouettes villageoises et le paysage

A che val sur la frontière provinciale entre leBrabant wallon et le Hainau t, limité au No rd parla pénéplaine flamande et la périphéri ebruxelloise, et au Sud par le sillon industriel, lePlateau limoneu x brabançon effectue latransition en tre la Hesbaye à l'Est, y compris sonang le namurois, et le Plateau limoneu x hennuyerà l'Ouest.

: Ministère de la Région w allonne, Carte des régions agro­géographiques d'après Ch .Christiens

Atlas de la Walloni e, carte Iû : relief, N amur, 1982

Appa rte na nt au Massif brabançon, le terri toireest découpé par de nombreuses va llées et au tantde crêtes ou de rep lats qui obéisse nt auxramifications parfois profondes des bassins de laDyle et de la Senne-Sennette. Il laisse au Sud-Estdes promontoires et p lateaux régna n t à 140-160m et au Sud-Ouest, un relief plus mollementondulé qui frise à pe ine les 100 m d 'altitude; ils'abaisse très sens iblemen t vers le No rd, àl'approche du vas te bassin de l'Escau t, no n sansquelqu es acciden ts de terrain.

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Par ailleurs, la lente approche de la plaineflamande scinde grosso modo la région en deuxzones : à l'Est, de caractère plus hesbignon, leterrain est assez sableux sous la couche de li­mon, ce qui favori se un drainage efficace po ur lagra nde culture céréalière; à l'Ouest, le sol un peuplu s lourd et plus humide est notammentpropice aux herbages.

RG BSR 1 LE P L AT E A U L I M O N EU X BR A B A N ÇON

En matière d 'habitat, cette scission Est-Ouestdemeure prégnante.

En ultime prolongement de la He sbaye, les "Paysde Wavre et de Nivelles", décidém entbrabançons, font voir une organisationterritoriale ass ez nettement basée sur de sstructures villageoises agglomérées.

De grosses fermes et qu elques hameaux formentde s relais au sein d 'horizons cultiv ésrelativement ouverts, qui n'exclu ent pas çà et làune faibl e di spersion intercalaire.

Villag e agricole de Steenkerque

Au demeurant, l'urbanisation des campagnes àpartir de la capitale bruxelloise perturbe demanière décisive la perception du bâti tradi­tionnel dans le N ord, de Wavre à Braine-l'Alleud.

Plus spécifiqueme nt hennuyer, le vas te "Pays deSoignies" (qui englobe plus ou moins Seneffe,mais su rtou t Braine-le-Comte et Enghien) sedémarque par un habitat très d iffus où le villagetenait un rôle de foyer paroissial, rassemblantainsi un nombre assez impressionnant de petits

L'interpénétration des réalitésgéographiques conditionne ainsi lesmodes de peuplement et les typesd'exploitations agricoles, y compris dans

hameaux, de fermes de bonne ampleur maisaussi d 'exploitations moins démonstrat ives etpourtant assez isolées. Le fon ctionnementagricole y est davantage tourné vers l'élevage etune culture plus intensive ou de proximité; lemodèle fland rien n 'est pas loin.

leurs expressions architecturales, où lesmatériaux de construction jouent aussiun rôle d'identification paysagère.

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Traits d'histoire socio-économique

A l'origine, la région est couverte de grandesforêts. Dès les 12' et 13' s., celles-ci son tp rogress ivement défr ichées, donnant à la fois dubois de cons truc tion, un indispensablecombus tible et de nouvelles terres à ensemencer.Ces défrichements trouent le pa ysage pour yinsta ller villages et cultures, ne laissant que derares vastes étend ues de bois.

L'agricu lture peu t alors se développer et rest er lemoteur de la région jusqu'au tournant des 19"et20' s.. La région est d' abord vouée pour moitié àla grande culture céréalière et pour le reste àl'éleva ge, aux plantes fourragères et à d iversesrécoltes vivrières.

A l'Est su rtout et dans une certaine mesure auSud, ce sont les grands domain es qui s'imposent,qu'ils soient promus par des seigneurs locaux oudes abbayes. Avec eux, la tra dition d u "grenier àblé" hesbignon trouve de solides échos. Un rela tifmorcellement de ces grosses fermes n'aura lieuqu 'au début du 20' s..

A l'Ouest, le tableau est plus m itigé, malgréquelques propriétés laïques ou ecclésias tiques.L'importan ce des carrières de calca ire ou "petitgranit" développées à partir des 14' et IS"s. dan sla zone de Feluy-Arquennes, puis Soignies, etl'organ isat ion des voies de com munication au x18' et 19' s., en relation avec les bassinsindustriels de Mons, Charleroi et Bruxelles,influenceront l'essor de la région .

Ancienne cure d'Oisquercq (1766)

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Dès le l S' s., la brique fait son appa rition dans larégion, son u tilisation connaîtra une explosion au18' s., au cours d uquel les briqueteri es semultiplient, signa nt ains i une architecture quiuse au principal de la terre cu ite (briques ettuil es), laissan t aux d ifférentes pierres locales(calcaire gréseux, calcaire carbonifère, grès diverset même schisteux) le soin d'affermir l'assiettedes bâtisses et certains pans de murs, ains i queles encad reme nts d 'ouverture.

RGI3 SR / L E P L AT E A U LIMON EUX B RA BANÇ ON

A ces activités s'ajou ten t cellesde petites entreprises locales.Le réseau hydrographique de laDyle et de la Senne favorisel' implantation de moulins : versle Nord, ils font naître, dès le17e s ., diverses papeteries quiécoulent leurs produits àBruxelles et Louvain . Ailleurs,les moulins à eau et à vent,fonctio nnen t p lus tra dition­nellement su r les ressources de scampagnes (grain, huil e).

Fila tures et m étiers à tiss eroffrent également des revenusappréciab les à la population, entrava illant à domicile d 'abord,puis en manufacturesorganisées.Après 1850, les nouvellesinfrastructures decommunication entre lesba ssins hou illers du Centre etBruxelles motiveront le déve­loppement de nombreusesindustries, telles les Forges deClabecq.

Ma isons d 'ouvriers carr iers et tailleurs de pierre à Soign ies

Ces conditions d'apparence favorable au planéconomique ne peuvent faire oublier la fou le desmodestes paysans et manoeuvrie rs qu i gravitentautour de s grandes exp loitations et de s jeunesfoyers industriels. Les témoignages de leur viedifficile et de leur pa tient labeur restent vivacesvia leurs modèles d 'habitat : modestes fermettes,maisons ouvrières, constructions à moindre fraisqui, en p lein 19"s., faisaient encore usage de laterre ou "bauge" ainsi que du colombage àpa nneaux de torchis.

L'organisation actuelle du territoire etson appa rente "m odernité" ne peuventeffacer ni les disparités géograph iques quidessinent des pays variés, ni lesspécificités socio-économiques qui setraduisent dans le détail au sein de sous­régions plus ou moins bien définies.

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Séquences architecturales et sous-régions

Louvain­la-Neuve• •Ottignies

•Court.St . [tiennl'

•Couture _St-I iermain

•Genappe ARCHITECTURE

• " BRABANÇONNE"Vi Il l'fS·~.V i ll e

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NAMUROISE_ , ..r' - ' -..;;/

l a Hulpe.Waterloo•

Braine · l'Alleud••

Braine· le.Château

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Braine- le -Comle• Nivelles

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Soignies•

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Seneffe• Pont· à·Celles

le Roeulx----:=~H..'"_age •."" ,./ '- ' - ' - ' -"

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ARCHITECTURE" HE NNUYERE"

MONS

Les différent es caractéristiquesdu Plateau limon eux braban çonet sa situation géographique enfont un territoire aux multiplesfacettes architecturales. C'es tpourquoi, parallèlement à sonstatut de cha rn ière, l'influencecroisée des régions limitroph eset les par-ticu larités locales ydistinguent plusieurs "Pays",dont les limites strictesdemeurent pourtant assezflou es. Les bouleversements dubâti traditionnel dep uis lem ilieu du 19' s ., avecl'émergence de différentscen tres industriali sés et, plusrécemmen t, le développem entd 'une urbanisation descampag nes n'y sont pasétrangers .

D'emblée, une grande limite d 'orientation Nord­Sud , pa ssant à hauteur de Nivelles, sépare le"Pays hennu yer" du "Pays brabançon"; celui-ciest recoupé dan s sa marge Sud, où il subitl'influen ce du Namurois, avec un habitat qui usede volumes un peu plus hauts et plu s forts.

Mellet : influence du Namurois dans la pointe orientale du Hainaut

•12

R GB SR / LE P LATEAU LI M O N E U X BRABA NÇO N

Dans le "Pays de Nivelles", qui s'é tend parGenappe jusqu'à Wavre (L), les villages son tassez ra massés, mais l'habita t s'y implan te demanière variée; les séquences join tives restentrares et tardives. De grosses fermes en carrés'imposen t parfois au coeur de s villages, ou elless'isolent dan s le paysage ouvert des campagnesenvironnantes.En de hors des grandes zo nes de "ru rbanisation",la trame bâtie apparaît moins diffuse qu'àl'Ouest.

Dans le "Pays de Soignies", relayé par Braine-le­Comte et Enghie n (2), règne un bâti de moyenneà pe tite ampleur, réuni en quelques villages assezlâches, disséminé en nombreux hameaux oudispersé dans le maillage des campagnes .

Incidence du calcaire greseux du bruxel lien à Ways

Logis d'une grosse fer me inscrite dans le villaged'Houtain -le-Val

Cet éparpillement de l'habitat induit un dé­coupage territorial serré en pe tites parcelles etune di sposition très libre des con structions,sur tout vers le Nord-Oue st.

A ces considérations générales se superposentdes typologies con structives qui confirm ent lapartition tranchée de la région maiss'i nd ivid ualisent aussi par l'usage de matériauxlocaux, par la disposition en plan des logis et deleurs dépendances, par des volumétriessens iblemen t d ifférentes... Le tout est auréolé destructu res pa ysagères très nuancées.

Brique ct pi erre d e taille calca ire à Naast

Au total, le Plateau limoneux brabançon apparaît bien comme une zone hétérogène,pénétrée d'inf luences diverses, parfois lointaines, dont les racines géographiques ethistoriques colorent richement les paysages.

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L'application du RGBSRL'implantation

Les types de sol, la présence de l'eau, lescourbes de niveaux et l'accessibiliténaturelle des lieux jettent les basesessentielles de l'organisation territoriale.

Le découpage du parcellaire,l'implantation des bâtisses et la trame desvoies de communication en sontl'illustration .

Au sein de ce maillage du paysage, l'habitatdép loie ses caractéri stiques d 'implantation, tantôten liaison directe avec le réseau des rues, tantôtplus librement, à l'écart des noyau x villageois.

D'ordinaire, c'es t le logis qui commandel'organisation des lieu x, depuis l'expressionsimple de la maison d' un artisan jusqu 'audéveloppement de la ferme à cour.

Au coeur des villag es, qu 'ils demeurent aérés ouqu'ils se soient densifiés au fil d u temps, les bâtis­ses principales s'ouvrent géné raleme nt su r lavoirie, parfois en retrait pour ménager un espacede service qu e viend ra encadrer l'une ou l'au trepetite dépendan ce.

Relativement moins fréquente, l'implantati on dulogis perpendiculairement à l'alignement régitdes ensembles plus développés, où les fonctionsagricoles se démarquent davantage : la grangeoccupe un volume d istinct, souvent accessib ledepuis la rue, sinon via la cour; di stribuées dansdes locaux moins importants, les étables

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clôturent l'ensemble vers les champs et/ ou àfront de voirie, en retour d' équerre su rl'habitation.

Ainsi mêlées dans les villages et hameauxd'importance, maisons et dépendances ani­ment l'espace-rue grâce au jeu desalignements, différenciés selon la hiérarchiedes fonctions, des volumes et des typesd'habitation. Les vides interstitielsannoncent une cour, un jardin, un vieuxverger sur pâture ou une simple prairie.

RGB SR / LE PL AT E A U LIMO NE U X BR AB A N ÇO N

Depuis le cœur villageois, où que lques sé­quences mitoyennes des 19' et 20' s. limitent uneplace, un carrefour ou un an cien relais decha ussée, l'habitat va en se diluant vers lapériphérie, sans m onotonie.

De grosses fermes jad is iso lées s'en trouventprog ressivemen t int égrées à la trame bâti e,assurant de leur silho ue tte plus décisive ladiversité harmonieu se du bâti.

A m oins d' avoir elles-mêmes favorisé lerassemblement d 'une communau té villageoise,ce qu i pe u t s'observer dans le quart Sud-Est de larégion.

A l'Ouest de la contrée, en dehors des noyauxd'habitat grossis avec le temps, l'éparp illementdes maisons permet de s modes d 'implan tationtrès libres, peut-être mieux choisis au gré dessites .

Cet isolement relati f a ramifié le réseau deschemi ns pour desservir de s fermes qui gardentune envergure très m oyenne à petite.

Les modes d'implantation dépendent directement du rôleassigné à chaque construction, en étroite relation avec latrame parcellaire, mais également sur base du réseau deschemins qui organise la vie communautaire et liaisonne lesdifférentes activités du monde rural ,

En complément, muretsd 'appoint et barrières , haies declôture, pe tales, drèvesarborées et pe tits bosquetscontribue nt à la vieillesignalétique du territoire.

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LeRGBSR

La règle urbanistiquegénérale - nrl. 322/ 14 ni - et la règleparticulièreet caractéristiquedu Plateau limoneuxbrabançon - nrl. 322/ 16 ni - définissen t l'implantationdubâtiment. C'est l'application deces articles qui vagarantir la cohérence de l'espace-rueen fonction de lat rame parcellaire el des éléments decontinuité existants(front de bâtisse, haie, arbre, mur, talus,...).

"L'implantation des volumes et l'aménagement de leursabords respecteront le reliefdu sol et se feront en fonctiondes lignes de force du paysage, bâti ou non bâti, AINSIQUE DE LA TRAM EPARCELLAIRE." (322/14 a))

«Compte tenu que, parvolume principal, il y a lieu d 'entendre le volume possédant le cubage le plus importantet que, sans préjudicede l'application de l'article322/14,f, le volume principal pourra être complété par unvolume secondaire distinct, ce même volume principal (ou l'ensemble qu'il forme avec un volume secondaireadossé à Ul l de ses pignons) sera implanté

soit sur l'alignement(parallèlcmeni ouperpendiculairement à celui-ci)

soit sur une limite parcellairelatérale, avec un volumesecondaire implanté surl'alignement et éventuellementdistinct du volume principal(322/16 a ï)».

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RGBSR / LE PLATEAU LIMONEUX BRABANÇON

En pratique

1. L'alignement

C'est la limite entre le domaineprivé et le domaine public.

Construire sur l'alignement nesignifie pas toujours établirtoute la longueur de la façadeavant sur la limitepublic/privé. D'autres cas defigure sont possibles et serencontrent fréquemment dansles villages.

_______ Alignement

Par exemple

un angle de bâtisse sur l'alignement dans lecas de l'implantation de la maison dans unecourbe de la voirie

l'implantation d'un volume secondaire surl'alignement permettant d'établir la façadeprincipale en recul

__..L-= ~-t::;.'t.....,;;a=lignl!ml!nt

_. _._._._._._.axe de voirie

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dlinernent

<;'-d~de

VOirie

L'élargissement des voiries et l'accroissement dela circulation automobile dans les villages rendparfois ce mode d'implantation traditionnel peusécurisant et peu pratique (pas de possibilité deparking, maison proche d'un virage... ).

Dans certains cas, on devra donc «déplacer»l'alignement: une partie du terrain privé devientalors domaine public.

Par exemple

le long d'une voirie à grande circulation

-'-'-'-'- -,- axede voirieà grande circulation

_0-_.__. __. .-"_L.__il._lill._=._...L.JllillLLL=Wlll.JlLWJJL,a Ilçnemen f-

_.-.-'-' -.-" _. axe de voirie

à grande circulation

bâtiment existant-,

III17

dans un virage ou uncarrefour

cénmsnr eXISTam-,

En pratique, on peut considérerqu'un recul d'environ 5 mètresde la maison par rapport à lavoirie est suffisant pour leparcage d'un véhicule.

Au lieu d'un alignement monotone deconstructions...

...la création d'un excédent de voiriepermettant de manoeuvrer en toute sécurité

2. La limite parcellaire latérale etl'implantation du volumesecondaire sur l'alignement

volumeseœooarre

-------

1,1•volume

secondaire d,j,u.u=u;

~.::m_-,---=-=-~-_

La limite parcellaire latérale est la limite entredeux propriétés privées

Dans certains cas, cette règle peut être assouplie,notamment en fonction de l'orientation (pignonmitoyen orienté Sud). Un recul d'1,9ü m parrapport à la limite parcellaire peut alors êtretoléré (en fonction du recul minimum imposé parle code civil permettant la création d'ouvertures).La plantation d'une haie sur la limite permettrade U resserrer U l'espace tout en garantissantl'intimité des habitants.

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Implanté tantôt parallèlement, tantôtperpendiculairement à la voirie, un volumesecondaire sur l'alignement permet denombreuses variantes. Le choix de l'une parrapport aux autres se fera en fonction desbesoins, du parcellaire, de l'orientation, duvoisinage....

III18

RGBSR / LE PLATEAU LIMONEUX BRABANÇON

Quels sont les avantages que l'on peutretirer de cette règle d'implantation?

Pour la qualité de l'espace-rue - intérêt collectif

~,,'_._._.-.~.-._._,_.-.-._,_._._._._,_._._.

La maison doit être considérée comme faisantpartie d'une chaîne, dont les maillons sontdisposés en fonction des accidents de terrain, dutracé de la voirie, de l'orientation...Chaque nouvelle maison doit s'intégrer danscette chaîne, pour ne pas en casser la continuité.

Utiliser l'alignement ou la limite pa!,cellairelatérale garantit cette CONTINUITE.

Pour le constructeur - intérêt privé

Une meilleure occupation du terraindisponible

En effet, ces prescriptions permettent d'utiliserla surface de la parcelle de manièrerationnelle.

Un choix plus large d'implantations

Par rapport aux prescriptions urbanistiquesd'un lotissement classique qui ne tolèrentgénéralement qu'une seule possibilitéd'implantation (dans une zone deconstruction avec front de bâtisse obligatoireet recul latéral de 4 mètres de part et d'autre),le règlement offre plusieurs possibilités,notamment le long des différentes limitesparcellaires.

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IN avantà 1C e~t~:~r ,VOIRIE

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m~jUVOIRIE

Un aménagement plus fonctionnel desespaces extérieurs

VOIRIE

iilPpentis 1 r:zone jar~in,bien

1 protegee".-. 1 l<::i

VOIRIE

Construire sur une limite latérale peut permettrede résoudre des problèmes de voisinage,d'intimité ou de nuisance :en effet, l'imposition des reculs latéraux entraîneparfois des conflits d'utilisation des zoneslatérales, comme le voisinage d'une zone Nordservant d'entrepôt de matériaux divers et d'unezone Sud aménagée en jardin.

limites latérales-====t:::--~

VOIRIE

zone d'intimité

L'utilisation des volumes secondaires (garage,appentis...) articulés au volume principal permetd'accentuer l'intimité des espaces privatifs.

III19

L'intégration au relief et à la voirie

Traditionnellement, l'efficacité d'unmode d'implantation résulte toujoursd'une bonne mise en relation à la voirieet du respect des courbes du relief.

Sur terrain plat ou en très légère déclivité, lesconstru ctions trouvent spontanément leur placeen bordure de la rue ou autour d'une courdirectement accessible depuis la voirie. Tou teforme de circulation s'y effectue sans entrave, deplain-pied.

Localement au sein des villages, qu elquesbâ tisses doiven t s'adap ter aux contraintes plusmanifestes du terrain naturel, en adoptant lasolu tion la plus simple et la plus directe.

Là où les pe ntes sO!'t fortes, le réseau deschemins s'adapte. Etagées de la sorte sur lescourbes de niveaux les mieu x exposées, lesbâ tisses s'encastrent dans le terrain, profitant durelief pour établir des caves sous le logis, parfoisdoté aussi d 'un emmarcheme nt d 'accès.

La na ture plus fermée des dépendances permetégaleme nt l'enterrement pa rtiel des volumes.Leur agencement tient compte des circu lationsnécessaires aux activités agricoles.

Les terrassements nécessaires sont ains i réduits àleur plus simple express ion, tirant justementprofit du relief pour affermir les fondations desbâtisses et di stingue r leur hiérarchie par lesformes architecturales.

~--------

C'est toute l'en tité villageoisetraditionne lle qui exprime lerappo rt équilibré entre sonorganisation et le sol qu 'elleoccupe, y no uant d'étro its liensavec les lignes de for ce dupaysage et le réseau des rues,

•20

RGBSR / L E P LATE AU L IMO NE UX B R AB A N Ç O N

~ Le R.G.B.S.R.

Les règles urbanistiques générales - art.322/14 a)et b)

définissent la ligne de conduite à adopter lors d'unenouvelle construction .'

"L'implantation des volumes et l'aménagement de leursabords respecteront le reliefdu sol et seferonten fonction deslignesdeforce du paysage, bâti ou non bâti, ainsi que de latrameparcellaire." (322/14aJ)

"Les garages à ruesesituerontde plain-pied avec le domainepublic de la voirie." (322/14 b))

• Plutôt qu'une multiplication de tranchéesd'accès aux garages individuels

pour l'accès au sous-sol

.. des solu tions qui rendent minimales lesmodifications du sol

ou à travers le talus du chemin

1 En pratiqueTerrain plat par rapport à la rue:

• et qui considèren t le devant-de-porte commeun espace à plusieurs usages

• les maisons s'implanten t au même niveau quela rue, les accès au garage et à la maison sontde plain-pied par rapport à la rue.

terrain naturel 7 VOi ri e voirie

terrain naturel..:::..:...----">=----'-'=voirie7

voirie

•21

Terrain ascendant par rapport à la rue :

su r l'ali gnement :

la maison s'implan te parallèlemen t à la voirie : accès au garage et à la ma ison au même niveauqu e la rue

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• avec recu l par rapport à la ru e (sur une limitelatérale) et un volume secondaire su rl'alignem en t

ga rage en annexe au même niveau que la rue etmaison en recul avec accès par ra pport au niveaud u terrain

---. natllre\

t erraInf------::::J _ - - -7

VOIrI ~ __ - - 1-__-+_ ,/

•22

RG BSR / L E P LATEA U L IMO N E U X B R AB A N Ç O N

la maison s' implante perpendiculairement à lavoi rie:

soit garage à rue avec recul, accès latéral à lamaison à un niveau supérieur ou accès en pignonau même niveau que la rue;

soit accès lat érau x au garage et à la maison, à desniveaux ada p tés à la pente du terrain .

•23

Terrain descendant par rapport à larue:

Les accès au garage et à la maison se trouven tau niveau voirie; la maison est cons truite su ivan tla pente

7 voirie

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---

•24

Si la pente est faible, les accès au garage se fontdoucement suiva nt la pen te du terrain.

RGIl SR / L E PLATE A U LI MO NE U X BR ABA NÇO N

Quels sont les avantages que l'on peutretirer de ces règles relatives aux niveaux ?

Pour la qualité de l'espace-rue- intérêt collectifDe la même manière que pour les implantations,construire en rel at ion avec la rue permetd 'assurer une continuité d ans l'aménagement desespaces-rues,

Ce tte valorisa tio n de l'espace collectifs'accom pagne d 'une animation naturelle de larue (circula tion ralenti e par les implantationsproch es et au niveau de la ru e, sen timen t desécu rité pour les riverains encou rageant lesconversations, les rencontres, les circulation spiétonnes de maison à maison),

Pour le constructeur- intérêt privé

Cons truire sans bouleversement inutile duterrain naturel coûte moins cher qu 'uneimplantation en remblais / déblais importants.

L'implantation du garag e à rue et au m êmeniveau su pprime les travaux coûteuxd 'aménagement d e rampes d e ga rage avecleur cortège d e murs de sou tènemen t, talus,pavages, etc...

Aménager l'entrée de la m aison au niveau d ela voirie su pprime les escaliers extérieu rsd 'accès, leur coût, leur en tretien et leurinconfort (notam me nt l'h iver).

Amén ager sa maison d e tell e manière que lespièces d e vie se retrouvent au niveau dujardin permet d 'éviter les terrassessuspen dues, un peu dérisoires en milieu ru ral,et de bénéficier d'un contact bien plusagr éable et direct avec le jardin ...

•25

Le volume

Les niveaux de la maison par rapport au terrain et à la rue, les hauteurs souscorniche, la pente de la toiture et les proportions longueur/largeur/hauteur souscorniche et sous faîte définissent le VOLUME de la maison.Avec l'implantation, le volume est un élément déterminant qui donne sesproportions à l'espace-rue.

Déployé e avec une for te dominante horizontale,la volumétrie des bâtisses de la contrées'apparente d 'u ne part à celle de la Hesbayebraban çonne et de l'autre, à celle du terroir hen­nuyer. Tributaire de ces influences cro isées, levolume de base s'étire plus ou moins forteme nten longueur sous une toiture assez généreus e,dont la pen te moyenne avoisine les 50 degrés.

Ici comme ailleurs, la chronologie desconstru ctions et leur hiérarchie fonctionnelleinduisent de nécessaires nuances dans lapercep tion du bât i.

Au cœur des villages, en dehors des demeu resplus cossues de cer tains, les maisons construitesdepuis le 19' s. se démarquent da vantage par uneélévation de deu x niveaux dégressifs, parfoiscouronnée d 'un ultime étage en gagé po ur moitiédan s la toiture.

Traditionnellement, dans de grosses fermes, lelogis hau sse volontiers son gaba rit en s'appuyantsur d 'amples cav es et en se dotant d 'un spacieuxgrenier; même s 'il abrite rarement deux niveau xhabitables, son volume assure une forme detran sit ion en tre le corps imposant de la gra nge etle registre bas des étables, écuries, etc. Un sim pleportail clôture l' ensemble, la silhouette d 'unpo rche s'y démarquant exceptionnellement.

•26

R G B S R / LE PL ATE AU LIMO NEUX BR ABANÇO N

Petites et moyennes fermes entretiennent assez longtemps la tradi tion d 'une volumétrie lon gue etbasse, où les diverses composan tes se dé ma rquent par de faibles décrochements et des retoursd 'équerre, par quelques appentis, sinon par le seul traitement des façades.

A l'Ouest surtout, le besoin d 'espaces de viesuppléme ntaires ressenti au fil du temps seconcrétise par un allongement du volumeprincipal et / ou par un approfondissementminimal.

Vers l'Est et le Sud, l'amplification par su­perposition d 'un niveau souvent en gagé dan s lescombles est plus fréquente; elle peut s'opérerparallèlement à un accroissement du bâti parl'arrière.

S'ils rectifient sens iblemen t la volumétrieancienne des cons tructions , notamment par leredressement des toitures dont la pente oscillealors en tre 45 et 40 degrés, ces aménagementsrespectent l'ha rmonie des proportionstraditionnelles et leur simplicité fonctionnelle.

A l'Est, le volume d 'habitation se caractériseparfois par une grande lucarne qui vientprolonger la travée axiale d 'entrée, sur unmodèle qualifié de "brabançon".

Pour le reste, l'éclairage des combles par de pluspetites lucarnes est fonction de l'ampleur duvolume sous toiture; les bâtisses simples en son tsouven t dépourvues.

Le jeu subtil et rythmé de toutes ces donnéesvolumétriques, bien articu lées entre elles,construit l'équilibre global de l'espacevillageois et de chaque édifice rural enparticu lier.

•27

Le R.G.B.S.R.

Lesdifférentes caractéristiques des volumes du Plateaulimoneux brabançonpermettent de définirdes [ourchettesà l'intérienr desquelles se choisiront les proportions et lapente des toitures. Les règles urbanistiques générales -art.322/14 c) et fi et la règ!« urbanistique particulière -art.322/16 b) définissent ces éléments.

"Les vollimes principaux comprendrO/lI une toiture àdeux versants droits de même inclinaison et de mêmelongueur de pente; les volumes secondaires éventuelscomprendront une toiture en pente d'un 011 de deuxversants. Les toitures seront en harmonieavec le typede toiture propre aux constructions traditionne lleslocales. Elles ne comprendront ni débordementmarquant, ni élément saillant d étruisant la volumétrieprincipale.

Les souches de cheminée seront r éduites en nombre etsituées à proximit édu faîtage." (322/14 ci)

"Les volum es secondaires éven tue ls jouxteront levolume principal 011 s'y articuleront, Le niveau desgoutt ières des uolumes secondaires sera inférieur àcelui des gouttières du volume principal." (322/14 fi)

-1. ]de1,7

à 2

Niveau partiellementengagé dans la toiture

Niveau comp let

"Le plan du volume principal s' inscrira dans unrectangle capable dont le rapport façade/pignon seracompris entre 1,7 et 2.

La hauteur sous goutt ière du volume principal seraéquivalente au maximum à trois niveaux, dont linpartiellement engagédans le volume de la toiture.

La pente des versants de toiture sera comprise entre 40et 5 0 degrés." (322/16 b)

•28

1

i-- ---- - -1 ·----- ·--1;

RGBSR / LE PLATEAU LIMONEUX BRABANÇON

En pratique

Lorsque la maison s'intègre dans un espace déjàconstruit, la hauteur sous corniche sera fonctionde la hauteur moyenne des corniches observéedans le voisinage.

Il en ira de même pour la détermination de lapente exacte de la toiture.

Les débordements de toiture

Les fenêtres de toiture

Les tabatières (fenêtres dans le plan de la toiture)permettent d'assurer l'éclairement des comblesaménagés, tout en gardant au volume unecompacité compatible avec les volumestraditionnels.

Les volumes traditionnels brabançons sontcompacts. Leurs proportions, leur forme et lapente de la toiture en déterminent le gabarit. Lefaible débordement de toiture en assure lacompacité.

En couverture traditionnelle, le dépassement deschevrons assurant l'écartement des eaux estsouvent associé à la réalisation d'une corniche debois ou de pierre ou d'une frise de briques. Dansle cas d'une nouvelle construction, on adopterades solutions pour lesquelles le débordement detoiture sur la façade n'excède pas celui observélocalement.E,,\pignon, les rives seront SANSDEBORDEMENT.

D D

Parfois, les lucarnes sont présentes en assez petitnombre sur le logis, placées en léger retrait parrapport à la gouttière du toit. Elles sontgénéralement à croupe. Dans le cas d'unenouvelle construction, c'est l'observation localede cette tradition qui déterminera le nombre, lesdimensions et la forme des éventuelles lucarnesde toiture.

A l'Est de la région seulement, une lucarnepassante axée sur l'entrée du logis permet parfoisde répondre aux besoins d'éclairement descombles aménagés, tout en s'inspirant de latradition. DD DO

III29

Quels sont les avantages que l'on peutretirer de ces règles concernant le vo lume?

POlir la qllalitédel'espace-rue- intérêt collectif

Associ é à l'implantation et auxniveaux, le vo lu me com plète laphysionomie d e la rue. Lerespect d' u n ga ba rit général,dans d es formes et d espro portions d éfini es permet d edonner une homogénéité à larue.

Pour le cons tructeur - intérêt privé

Si l'on observe une rue d 'habitattraditionnel, on se rend com pteque la di versité d e l'espace-ruees t obtenu e par la d iversi té desim p lanta tions et le jeu d eséléments de liaison d e maison àmaison (annexe, haie, mur,talu s...), associés au tracé d e lavoirie.Par contre , vo lumes et maté­riaux font preuve d e bea ucoupd 'unité et de simp licité. Cesdeu x as pects d e l'espace-rue enconstituent tout le charme.

Concevoir un volu me simple, peu découpé,coiffé d 'u ne toiture à deux versants, sa nsd ébordement ni décou pe inutile permet d eréaliser d e sé rieus es économies (à ré investir dansu n aménagement intérieur ou un matériau deparement d e qualit é ?) .

•30

Ce tte sim plici té du volu me permet égalemen t,dans bien d es cas, de réd u ire les problèmesd 'exécution et d 'entre tien liés à cer tains élémentssurajoutés (étanchéité des lucarnes, noues destoitures, en tretien su pplémentaire d es so us­corn iches...).

RGBS R / LE P L A T E A U LIMONE UX BR A B A N Ç O N

?.

La décomposition de la mais on en un volumeprincipal et une ou des annexes sous forme devolumes secondaires permet d 'obtenir un jeu dema sse qui, bien conçu, sera supé rieu r en qualitéarchitectur ale à un seul volume au x formestourmentées.

D'autre part, - et la prolifération de s cabanes dejardin et au tres remises à outils sur les parcellesde s loti ssements le prouve - il est souvent biennécessaire de di sp oser d 'un espacesuppléme ntaire de rangemen t ou de br icolage : leconcevoir dè s le départ com me un volumefaisant partie de la maison (mais éven tuelleme ntmoins "fini") permet au ssi de concevoirl'implantation de la ma ison en augmentant sonintimité et en réduisant les nuisances éventuelles .(voir point 1. L'implantation)

•31

Les façades

C'est à travers les portes et les fenêtresque se lis ent des m orceaux d'his toirevillageoise. C'est dans leur dialogueavec les pans de murs que secomprennent les faç ades et leurév olution.

Les conditions de vie et de travail, exprimées parle plan des bâtiments, trouvent un écho certaindan s l'élévation des façades. S'y ajou tent desparamètres cons tructifs et ma tériels qui régissen tla stabilité d u rapport entre les pleins (murs) etles vides (portes et fenêtres), ainsi qu e le degré definition des encadrements d 'ou vertu res et au treséléments architecton iques.

•32

Dan s cette région où le modèletyp ologique de la maison ruraleconnaît de nombreu sesvariantes architectu rales et sed istribue souvent en plusieursbâtiments, les façadesconnaissen t tout au tant dedifférences. Elles su iventpourtant une règle générale : leregistre horizontal des murs estcontreba lancé par la dimensionélevée et verticalisante de souvertures, généreu ses à l'avantde l'habi tation, p lus modestes àl'arrière et quasi inexista ntesaux pignons. Nombreuses aulogis, elles sont moins présentesaux dép endan ces.Leur déploiement estéga lemen t réglé par unecertaine sy métrie qu i favoriseun éclairage équilib ré deslocaux, selon leur hiérarchie.

R GB SR / L E PL A TE A U LI M O N E U X B R A B A N Ç O N

En Brabant sur tou t, la partition en double-corpsde certaines habitations affirme d'une part leurprépondérance sur les dépendances agricoles etd 'autre part, au sein de séquences plus den­sément bâties, elle accentue le rythme régulier del'espace-rue.

L'u sage des matériaux du cru etle tra vail des tailleurs de pierredonnent aux diverses ba ies etdétails con structifs la touchestylistique finale.

A l'Est, un certain goù t baroqueou maniériste côt oie les effetsplus sobres du classicisme àtravers le matériau clair etd'apparence légère qu'est lecalcaire gréseux du Bruxellien.

A l'Ouest, le calcaire gris bleu du Carbonifèreproduit des effets moins sou ples, su ivan t parfoisune rythmique précise qu i le fait alterner avec labrique.

Plus au Nord, l'emploi très économe du matériaup ierreux accentue la simplicité des bâtisses; lebo is, auxiliaire nécessaire pour assurer lesportées, s'y rencontre parfois en encadrementsd 'ouvertures.

Divers langages architecturaux se dévoilent ainsipar les façades, au gré du temps, des matériaux,des moyens, de s modes et des circuitscommerciaux. Jusqu'à l'aube du 20° s., ils signentdes compositions dont le style demeure attachéau terroir et à son ambiance de vie.

•33

Le R.G.B.S.R.

La prescription urbanistique générale - l'art . 322/14 d )reprend notamment la dominante verticaledesouvertures comme caractéristique à perpétuer dans lesnonvelles constructions. votontoirement peu détaillée,elle n'empêche nullement ['affirmation du caractèrecontemporain dans le parti architectural de la maison.

"L 'ensem ble des baies sera caractéri sé par unedominante verticale et totalisera une surface inférieureà celle des parties pleines des élévations, en ce noncompl'is les toitures." (322/14 a))

Cet article est valable pour n'i mporte quellerégio n, car d 'un bout à l'au tre de la Wallonie, lesouvertures des façades traditionnelles ont uneallure verticale: c'est leur répartition particulièredans la façade et le ra pport entre les pleins(m urs) et les vides (por tes et fenêtres) quicarac térisent une rég ion ou une époque. Condroz Gaume

1

En pratique• C'est l'ENSEMBLE des baies

qui doit totaliser une surfaceinférieure à la surface totaledes murs : il est donc tout àfait possible d'adapter lesouvertures de chaque façad een fonction des besoins, del'orientation, etc...

• « L'ensemble des baies seracaractérisé par unedominante verticale » nesign ifie pas qu' il soitobligatoire de reproduire lesfaçades traditionnelles. Biend'autres compositions sontpossibl es, respectant l'alluregénérale verticale.

•34

Plateau limoneux brabançon Ardenne

Un exemple (parmi d'autres) d 'une façade contemporaine dont les ouvertures sontcaractérisées par une dominante verticale.

RGBSR / LE PLATEAU LIMONEUX BRABANÇON

Quels sont les avantagesque l'on peut retirer de cette règleconcernant les façades?

Pour la qualité de l'espace-rue- intérêt collectif

Le respect de cette règle permet, commepour les volumes, de conserver à l'espace­rue, son homogénéité.

Pour le constructeur- intérêt particulier

Ni véritable avantage ou inconvénient dansl'application de cette règle: il s'agit plutôtd'une tendance à respecter qui peut prendrede multiples formes selon le projet, sasituation, son programme, les goûts duconstructeur ... ou le talent de son architecte.

Une autre caractéristique des façadesbrabançonnes est leur planéité. Lacomposition particulière de la façade due à larépartition et au type des ouvertures suffit àqualifier les pans de murs. Nul besoind'avancées et de retraits successifs pouranimer les façades.En construction neuve, il devrait en aller demême: une architecture de qualité sereconnaît par la pureté de sa composition etnon par une série d'artifices aussi coûteuxqu'inutiles.

iii35

Les matériaux et leur mise en œuvre

Autrefois, les maisons étaient construitesà l'aide de matériaux issu s del'environnement immédiat de laconstruction :pierre de la carrière locale,bois des forêts , ardoise du sous-sol,brique et tuile cuites en argile extraite dusol, enduit à base de terre et de sablelocaux.

Ce phénomène d'utilisation desmatériaux disponibles localement ouimp ortés d'une région proche a permis dedonner à chaque village une harmonie etune homogénéité perceptibles à deuxniveaux:

la percept ion lointaine de la silhouette du village dans lepaysage

Les matériaux des murs

Au-delà de la brique rouge, omniprése nte dès le17" -18e s., bon nombre de matériaux pierreuxs'agencent dans les murs pour en définir lesdétails de composition ou même des élévationscomplètes. Globalem ent, ils d ivisent la région endeu x grand es zones.L'une, d 'appartena nce braban çonne, estprincipa lement typée par l'u sage du calcairegréseux d u Bruxellien (mieux connu com me"pierre de Gobertange"). Allié à la brique, il seretrouve depuis les confins de Wavre jusqu 'auxalentours de Nivelles et Fleurus. Un grèsferrugineu x de même âge s'y mêle ou le

•36

la perception rapprochée des espaces-rues compo sés demaisons aux tonalités semblables.

remplace, en tre Wavre et Baisy-Thy, enric hissantla gamme coloristique.L'au tre zone, hennuyère, est plus typée par lecalcaire carbonifère crinoïdique ou "petit granit"extra it à Felu y-Arqu ennes, Ecaussinnes etSoignies. Tout efois, son usage reste assez limitéen mil ieu rural: dès que l'on s'é loigne descarr ières, la roche apparaît parcimoni eusementdans les bâ tisses qui adopten t le style économed it "tourna isien",

RG BSR / LE PLAT E A U L I M O N E U X BRAB ANÇON

D'au tres roches, plus locali sées , prennent lerelais, essentielleme nt sous for me de moellonsbruts, tels les schistes et quartzophyllad es deVillers-la-Ville; certaines ont connu de s efforts detaille par fois très réussis: l'arkose verte deClabecq, le psammite d 'Ecaussinnes ou le calcairebeige de l'Yprésien, aux confins d 'Enghien.Quant au "porphy re" de Bierghes et Quenast, ilest réservé au pa vage de s rues, cours et devant­de-port es.

Presque paradoxalem ent, da ns un contextetraversé par des cou rants d 'urbanisation,quelques témoins d 'une architecture encolombage et même en terre crue (ou "ba uge")subsistent çà et là.

Par souci de salubrité et d 'entretien, le badigeonde cha ux blanc ou teinté d 'ocre fait aussi parti edes matériaux régionaux, de même que l'enduitlisse au 19' s.

Les matériaux des toitures

Depuis l'abandon progressif du cha um e, c'es t latu ile profilée en S ou "panne" qui protège lamajorité des toitures . Généralement d'un rougefran c, elle le cède à de s tonalités noirâtres dans lesud-est de la région. Privilégiée par la proximitéde la Meuse et de la Sambre, cette portion duterritoire use plus ab ondamment de l'a rdoise; parm iméti sme, la tu ile en copie la teinte.

D'emblée, l'ardoise désigne des bâtisses assezexcep tionnelles . A l'occasion, au sein d 'un mêm eensemb le, elle peu t cô toyer la tuile noire ourouge, di stinguant ainsi les locau x principaux, dem ême qu' une certaine évolu tion au fil du temps .

Si les tonalités rouge foncé de labrique et de la tuile dominentlargement, elles sont nuancées pa r lesteintes plus subtiles des pierres

locales, le badigeon clair, les effetssombres des toitures d'ardoises ou detuiles noires.

•37

1 Le R.G.B.S.R.

La prescription urbanistique générale - nrt . 322114 e) et laprescription urbanistique particulière - art.322116 c)définissentles MATERIAUX du bâtiment.

1 En pratique

Les matériaux figurant dans la liste de l'article322/ 16 c) ne sont pas nécessai rement tousutilisables partout dans la région .

Le cho ix sera notamment guidé par l' observationde l'environnement local.

Préférez la bri qu e faite main à la briquemécanique pour sa " patine ", plus proche desparements traditionnels .

Ajustez le choix de la tei nte de s briques et destuiles à celles des maisons traditionnelles.

Les joints seront non contrastés, fondus dans latonalité et la surface de la brique, de manière àuniformiser l'en semble.

•38

"La tonalité et la texture des matériaux de parementdes élévations et de la couverture des toitures d'unmême volume s 'harmoniseront entre elles et avec cellesdes volumes voisins existants dont les caractéristiquesrépondent au présent arrêté, ou avec celles du volumeancien, en cas de reconstruction, de transformation oud'agrandissement de celui-ci." (322/14 e))

"Le matériaude parement des élévations sera :• soit le calcaire tendre;• soit une brique locale de teinte foncée;• soit une brique recouverte d'un badigeon de teinte

blanche, le badigeon étant exécuté dans un délaimaximal dedeux ans à dater de l'octroi du permis.

Le matériau de couverture des toitures sera :• soit l'ardoise naturelleou artificielle;• soit une tuile de teinte gris foncé, brune ou rouge."

(322 /16 ci)

En ce qui concerne la mise en oeuvre de la pierre,l'observation de la tradition rurale donne desindications quant au format et au mod e d 'assisedu moellon couramment utilisé dans le village.

La mise en oeuvre d u joint, en léger retrait, sonépaisseur et sa teinte ont égalemen t une grandeimportance dan s l'aspect final du pa rement.

Les matériaux " parasites " (briques fantaisistes,bois,...) jouant la carte du rustique doiventrésolument être écartés.

RGBSR / LE PLATEAU LIMONEUX BRABANÇON

Quels sont les avantages que l'on peutretirer de ces règles sur les matériaux?

Pour la qualité de l'espace-rue- intérêt collectif

En vues lointaine et plus rapprochée, les tonalitéset les textures des matériaux d'une régiondéfinissent un paysage particulier. S'inscrire danscette palette permet ;

de ne pas briser une harmonie construite au fildu temps,de conserver au village son identité et sonappartenance régionale.

Pour le constructeur- intérêt privé

La palette de la région est suffisamment largepour permettre un choix non frustrant.N'oublions pas que personnaliser sa maisonrelève de l'architecture et est bien autre chosequ'adopter un matériau ou un coloris étrangersau lieu, pour se singulariser... Construire dansune région, c'est créer "son chez soi" mais c'estaussi s'insérer dans un environnement qui a sespropres caractéristiques architecturales etpaysagères.

Il39

Conseils àla restauration de l'habitatLe RGBSR s'applique également aux travaux detransformation des bâtiments traditionnels.Lors d'une restauration, c'est l'ensemble deséléments de la maison qui doit être pris encompte afin d'assurer la réussite globale del'opération.La conservation des éléments fondamentaux dela maison (volume, toiture, ouvertures

Le volume

Avant

Son rapport: longueur -largeur - hauteur

principales, matériaux) permettra d'assurer laconservation de la valeur patrimoniale de lamaison.

Mais conserver ne veut pas dire figer; ceséléments sont susceptibles d'évoluer sansdéfiguration.

Après

aménagement des cellules agricoles désaffectées

construction d'annexes en appentis sous formede volumes secondaires

Les proportions du pignon

-.""-----..:::,1,,,,,

- J

BUREAU ATELIER

Sa compacité (pas de décrochements dans lesfaçades)

NE MODIFIEZ PAS CES PROPORTIONS, ELLESPERMETTENT D'IDENTIFIER LE VOLUMECOMME APPARTENANT A LA REGION DUPLATEAU BRABANÇON

III40

UTILISATION MAXIMALE DU VOLUMESANS MODIFICATION DE SES PROPORTIONS

RGB S R / LE PL ATE A U L I MONE U X BRABA NÇON

traditionnel du Plateau limoneux brabançonL'articulation des volumes entre eux

(petit ensembles, grands quadrilatères)

AvantEn forme de U, de L, en deu x volumes paralèles,en pe tit ou grand quad rilatère, les ensemblesbâtis marquent le paysage d 'autant dephysionomies d ifféren tes :

~ jFQ~

~û~NE MODIFIEZ PAS CES CARACTERISTIQUES,ELLES APPORTENT DIVERSITE ETCOHERENCE AU PAYSAGE BATIBRABANÇON .

Les matériaux

Les matériaux traditionnels assurent la cohérencepaysagère brabançonne et lui donnent uneidenti té propre.

AprèsEvitez les ruptures de volume; respec tez lesteintes des ma tériaux existants .

Dissociez les nouveaux bâtimen ts d uqu adrilatère afin de conserver intacte, lasilhouette de celui-ci .

CONSTRUCTION DE NOUVEAUX VOLUMES,DANS LE CAS DE GRANDES FERMES.

Dans une restau ration, respectez les ma tériauxexistants, leur texture et leur tonalité .

•41

Les ouvertures

Avant Après

Les lignes verticales, le rythme, le rapport despleins et des vides de la ou des façades.

1i1t

i Îi mtr, , , 1 ,

1' ,

1, ,

1 11 i . : ' : ,

1 1 1Prises de lumière supplémentaires, sans rupturedu rythme, de la lisibilité et des lignes verticalesde la façade.

L'ouverture de la porte de la grange. fi fi

1 1 1~

fi

• 1La restauration d'un bâtiment ancien passesouvent par la transformation des ouvertures dela maison. MODIFIEZ EN PRIORITE LESFAÇADES LES MOINS CARACTERISTIQUES

fi fi(généralement les pignons et les façadesarrières). En façade avant, respectez les Il 1 1caractéristiques de verticalité et de lisibilité dela façade.

III42

R GB SR / LE PL A T E A U LI M O N E U X BRAB ANÇO N

Les abords

La configuration des abords découle del'implantation judicieuse de la maisontraditionnelle par rapport au terrain naturel et àla rue. Leur aménagement respectera le caractèrerural et la cohérence de l'espace-rue.

En résumé, lorsque vous intervenez :

m réf léchissez à votre plan d'aménagement enfonction des éléments fondamentaux de lama ison et non l'inverse

• portez vos efforts et votre budget sur leurpréservation et leur valorisation : ilsgarantissent la sauvegarde de l'hab itattraditionnel dans ses caractéristiques lesplus spécifiques, identifiant le patrim oined'une région

Des exemples d 'aménagement d 'abords simpleset peu coû teux qui ne transforment pas ledevant-de-porte en jardinet urbain et quis' insc rivent dans la continuité de la ru e.

• personnalisez vo tre maison grâce auxéléments plu s secondaires qui necaractérisent pas le patrimoine, sanstransformer celui-ci en folklore: il méritemieux que cela...

•43

Bibliographie

LE RGBSR, POURQUOI? COMMENT?, Ministère de la RégionWallonne, 1995.

Architecture rurale de Wallonie, Pays de Soignies et de Nivelles,Centre d'Histoire de l'architecture et du bâtiment de l'U.CL., éd.Pierre Mardaga, Liège, 1992.

Recensement des villages et hameaux de la région brabançonneayant conservé une valeur patrimoniale d'ensemble(Ch.HERMAN, Etude réalisée pour la DGATLP, 1995).

Adresses utiles

Direction Générale de l'Aménagement du Territoire,du Logement et du Patrimoine (DGATLP)

rue des Brigades d'Irlande, 1 - 5100 JAMBESTél. (081) 3321 11 - Fax. (081) 33 21 10

Directions extérieures de la DGATLP

Brabant wallonDirection de Wavrerue de Nivelles, 881300 Wavre - Tél. (010) 23 12 11

HainautDirection de MonsPlace du Béguinage, 167000 Mons - Tél. (065) 32 80 11

LiègeDirection de Liègerue des Guillernins, 16 - 344000 Liège - Tél. (04) 252 01 76

44

LuxembourgDirection d'Arlonplace des Chasseurs ardennais, 46700 Arlon - Tél. (063) 22 03 69

NamurDirection de NamurBoulevard Frère Orban, 55000 Namur - Tél. (081) 24 61 11

MINI5TERE DE LA REGION WALLONNE

Ce document a été réalisé par la Fondation rurale de Wallonie