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La Meuse et la France

dans l’économie mondiale

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1.L’évolution démographique change la face du monde

• montée en puissance des pays émergents

• l’Asie, futur pôle économique dominant

• la Chine, nouveau pôle industriel, « usine du monde » acteur majeur du commerce mondial

• l’Inde, spécialisation dans les services

• vigueur américaine, du Nord au Sud

• langueur européenne

• l’Afrique, la natalité la plus vigoureuse la mortalité hélas aussi

Demain ?

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2. L’économie se dématérialise progressivement

• il y a de plus en plus de valeur « intellectuelle » dans les produits

(recherche, développement, design, marketing, informatique, logistique…)

Valeur de la matière première dans une paire de basket : 5 %

• les industries sont donc, - beaucoup moins liées à la proximité du sol et du sous-sol

- beaucoup plus demandeuses de personnel qualifié de personnel bon marché de services

• elles sont donc aussi beaucoup plus mobiles géographiquement

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3. La mondialisation est le troisième phénomène majeur

• mondialisation économique

• " culturelle et sociale

• " des problèmes d’environnement

• " des problèmes de santé

• mondialisation politique et juridique déficiente

… La planète est devenue un village

… sans Conseil municipal

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Mondialisation économique

• des produits - matières premières (depuis longtemps : pétrole, métaux, céréales, café, cacao, papier…..)

- produits de consommation (Coca Cola, Nestlé, Nike, Microsoft…)

- argent : circule sur un marché ultra rapide- travail non qualifié : s’achète au lieu choisi

• des échanges - Commerce mondial : croît d’année en année

- transactions financières > 10 000 milliards de usd / jour

- transports de voyageurs - l’information : se multiplie de manière

exponentielle devient une matière première essentielle

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Mondialisation économique (suite)

• des entreprises - Multinationales (1/3 du commerce mondial)

- pour les autres : export, import, « joint ventures », « sourcing », partenariats, sous-traitance, délocalisations…

• des techniques - transferts de technologie par les entreprises, les Etats, - formation : l’Inde forme plus d’ingénieurs que les USA, - recherche : il n’y a jamais eu autant de chercheurs - copies : un produit courant est copié en 6 mois

un produit complexe en 2 ans

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Mondialisation des problèmes d’environnement et de santé

• effet de serre : Modifications climatiques

• problèmes d’accès à l’eau à l’énergie aux matières premières

• surproduction de déchets

• développement de pandémies : sida, malaria, grippe aviaire, ESB…

• génétique et questions de bio-éthique : OGM, clonage…

….L’homme surconsomme et détruit sa planète….

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« Sur le plan de l’environnement, la société vit à crédit. Jusqu’à présent, l’environnement est considéré comme un sous-système de l’économie. Au cours du 21ème siècle, l’économie de marché devra s’adapter à une nouvelle règle de jeu : elle sera probablement un sous-système de l’environnement, tant les pressions seront fortes sur le plan de l’énergie, de l’eau, des déchets ».

Geneviève FERONE - Fondatrice de Core-Rating - 2004

« Le développement durable est devenu un principe fondamental tant pour la prospérité économique et sociale à terme, que pour l’interaction du marché et de la démocratie ».

Conseil d’administration de la Société BMW - 2000

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Mondialisation politique déficiente

• gouvernance mondiale limitée ONU, OMC, TPI, etc…ont une efficacité qui n’est pas à la hauteur

des enjeux.

• maffias mondiales trafics de drogue, d’armes, d’êtres ou organes humains,

terrorisme, piratage informatique mondiaux,….mais polices, justices nationales.

• paradis fiscaux mondiaux….mais services fiscaux nationaux.

• Le nombre de pauvres augmente dans les pays riches comme dans les pays pauvres.

….mais les organisations internationales et Etats ne

savent pas faire face.

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• L’économie se mondialise à toute allure. La politique est prisonnière d’un territoire, et se fragmente en micro nationalismes identitaires.

• Or, le marché a besoin d’être régulé. Le capitalisme a toujours imposé des règles aux marchés. Un marché sans règles = la loi de la jungle.

« Une économie de marché ne peut fonctionner correctement que dans un cadre institutionnel, politique et éthique qui en assure la stabilité et la régulation ».

Maurice ALLAIS, Prix Nobel d’économie

La gouvernance politique étant déficiente, le marché est devenu un génie tout puissant sorti de sa

bouteille.

… Anxiété, manque de confiance en l’avenir…

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4. Première conséquence pour les entreprises : une concurrence de plus en plus intense• pression sur les prix Baisse des marges,

Concentration des marques, « Sourcing », sous-traitance,

délocalisations…

• infidélité du client Moindre visibilité.

• accélération du temps Réagir plus vite.

• activités cycliques Cycles de production de plus en plus rapides

heurtés

erratiques• sous ou sur-capacités de production : prix bas sous-investissement prix remonte surinvestissement prix baisse, etc…

…. un environnement plus difficile et moins prévisible ….

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L’entreprise doit s’adapter

• Etre réactive abandonner un marché, un produit, conquérir de nouveaux marchés

• " flexible adapter les outils de travail les lieux de travail l’organisation du travail le temps de travail

• " mobile Se rapprocher de ses matières premières (sidérurgie)

ses donneurs d’ordre (automobile) ses marchés (distribution,

logistique) sa main-d’œuvre

ses prestataires de service• " innovante Produits, Process, distribution…

(« atteindre la frontière technologique où les produits se vendent cher et les demandes galopent »).

• baisser ses coûts

… ou elle dépose le bilan, est rachetée, liquidée …

Les « métropoles »

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5. Seconde conséquence pour les entreprises : des opportunités fantastiques• Croissance démographique 6 milliards de consommateurs économique (9 milliards en 2050)

• La démocratie progresse accès plus ouvert aux marchés

• La richesse se redistribue marchés nouveaux dans les pays

- en développement (Amérique Latine, Asie)

- producteurs de pétrole…..

• L’évolution technique et démographique bouleverse les situations : des créneaux sont à prendre.

Mittal Steel, entreprise indienne, est devenu en 30 ans le premier aciériste mondial.

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En somme :

• L’avenir d’une entreprise dépend - moins de sa puissance installée,

- de plus en plus de ses performances,

- et de sa vitesse d’évolution.

(La valeur boursière de Google a dépassé celle de General Motors).

• Performance et management sont directement liés.

• Les entreprises qui ont de faibles performances auront des difficultés. Les entreprises qui ont de bonnes performances auront de nombreuses opportunités.

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6. Et la France ? Des atouts évidents : • Pays riche, 6ème puissance économique mondiale

• Culture ancienne, système éducatif développé

• Gouvernance correcte : système démocratique, des lois, des tribunaux, des contrôles

• Position géographique favorable entre l’Europe du Nord et du Sud

accès à la mer

• Population formée, habituée au travail, sérieuse

• Bonnes infrastructures de communication : routes, autoroutes, voie ferrée, canaux, télécom

• Accès aisé à l’énergie : électricité, pétrole, gaz

• Accès aisé au financement : banques, établissements financiers

• Système de santé efficace

• Marché important : 63 millions d’habitants à bon pouvoir d’achat

• L’Euro est une monnaie solide

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Des domaines d’excellence :

• Rôle historique dans l’histoire des démocraties

dans la construction de l’Europe

• Langue parlée par 300 millions de personnes

• De belles entreprises mondiales :

Airbus, Air Liquide, Arcelor, Danone, Essilor, L’Oréal, Michelin,

Renault, Sanofi-Aventis, Total…

• Des domaines d’excellence au niveau mondial :

Agroalimentaire, aéronautique, armement, automobile, énergie, espace, ferroviaire, luxe, nucléaire, pharmacie, services informatiques, tourisme.

• Qualité de la vie enviée dans le monde entier.

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Mais des faiblesses !

• Un pays vieillissant : le renouvellement des générations n’est plus assuré,

notre effectif dépend de l’immigration.

• Un Etat obèse : ratio emplois publics = 1,7 fois la moyenne européenne.

• Un Etat bavard : 40 000 pages de textes législatifs et réglementaires/an.

• Un Etat cher : dépenses annuelles = recettes annuelles + 50 milliards d’€.

• Un Etat endetté : 1 100 milliards d’€ (+ les retraites…).

• Des déficits sociaux partout : Unédic, Sécurité sociale

• Des décisions lourdes de conséquences : les 35 heures !

et combien de nos lois et décrets !

• L’incapacité de réduire la pauvreté.

Ce pays n’a pas pris conscience de la nécessité de l’efficience

(bonne efficacité à coût réduit).

emplois privés

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Dans les entreprises aussi, des faiblesses :

• un capitalisme sous capitalisé,

• pas assez de grosses PME,

• une réactivité insuffisante de l’appareil productif à la demande,

• une recherche privée limitée,

• un dialogue social insuffisant,

• une culture managériale encore insuffisamment diffusée,

• un manque de pugnacité à l’international,

• les 35 heures ont détourné les salariés du travail.

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Conséquence : la France décroche !

Une grave perte de compétitivité industrielle entraîne :

• Perte de parts de marché

• Régression dans le commerce mondial

• Balance commerciale déficitaire

• Baisse des implantations externes

• Perte d’établissements industriels

• Croissance économique médiocre

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Que faire ? Se reprendre (Rapport Camdessus)

Rien n’est écrit dans le ciel, l’avenir dépend de nous.

Vers une nouvelle croissance : le développement durable.

Poursuite simultanée de la création de richesses et de la cohésion sociale

par le renforcement mutuel des réformes introduisant

une meilleure efficacité économique sociale

Méthodes :

• Disposer d’une perspective stratégique à moyen, long terme

• Corriger nos carences en matière de débat social

• Utiliser des méthodes qui ont démontré ailleurs leur efficacité.

dans le respect de l’environnement

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Concrètement :

• Vers une économie de la connaissance : former pour le 21ème siècle

• Une politique de soutien pour les PME : favoriser les PME innovantes alléger les contraintes administratives financer les initiatives

• Travailler plus, c’est-à-dire plus vieux plus jeunes vers un contrat de travail unique à durée indéterminée protéger les personnes, pas les emplois

sortir des 35 heures par tous assouplissements

réaffirmer la place indispensable du travail

• Faire le tri parmi les réglementations

• Agiliser l’Etat et maîtriser la dépense publique

• Faire l’Europe, espace privilégié de notre croissance