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Les agents Les agents physiques physiques
antimicrobiensantimicrobiens
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Introduction Introduction
Influence importante de certains agents physiques sur le développement microbien : température, radiations.... pH, pression osmotique,
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Objectifs de ces agents :
Stabilisation de l’aliment : traitement bloquant ou freinant le développement et les enzymes microbiens Exs : congélation, réfrigération, acidification…..
Stérilisation de l’aliment : traitement détruisant les microorganismes et leurs spores ainsi que les enzymes et les toxines de l’aliment et débouchant donc sur des conserves stériles qui peuvent être transportées et stockées à température ambiante (puisque plus de microorganismes)
Sélection d'une partie la flore de l'aliment : développement d’une flore particulière ayant une action recherchée, par exemple dans le développement d’arômes, de conservation…Ex : Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus
du yaourt…..4
De tous les facteurs physiques, température et radiations sont les seuls pouvant permettre une destruction absolue des microorganismes
Pour cette raison, température et radiations font l'objet de multiples applications en microbiologie hospitalière et alimentaire.
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A côté de ces deux grands procédés de destruction, existence de nombreux autres procédés de contrôle :
- la filtration, procédant par séparation éliminant les microorganismes, - l’atmosphère contrôlée inhibant le développement de certains microorganismes - la salaison ou le sucrage procédant par diminution de l'aw empêchant la croissance des microorganismes,
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Principaux agents physiques antimicrobiens
- Température- Rayonnements (irradiation)- Filtration- Atmosphère modifiée- Conservateurs (sucre, sels, produits acides) :
voir agents chimiques
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Plan Plan 1- Les températures élevées1- Les températures élevées
2- Le froid 2- Le froid 3- Les rayonnements3- Les rayonnements
4- La filtration4- La filtration5- L’atmosphère modifiée5- L’atmosphère modifiée
6- Les conservateurs 6- Les conservateurs
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1- Action des 1- Action des températures élevéestempératures élevées
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1-1- Caractéristiques de l’influence de la température
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1-1-1- Relation entre croissance et 1-1-1- Relation entre croissance et températuretempérature
T°C
r
Bilan : - il existe une température où la capacité de
croissance est maximale. C'est la température optimale Topt
- avant la Topt la capacité de croissance augmente régulièrement avec la température (conséquence de l'influence de la température sur la vitesse des réactions chimiques)
- après la Topt, la capacité de croissance diminue (due aux effets délétères de la température sur les protéines ou d'autres molécules)
Remarque : aux températures supérieures à la T max : - plus de croissance - les microorganismes ne sont pas toujours tués
(cela dépend de la valeur de la température et du microorganisme).
Exemple typique avec les Enterococcus qui - ne cultivent pas au-delà de 46°C, - mais qui supportent l'action de 60°C durant 30
minutes…
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1-1-2- Influence de la température sur la 1-1-2- Influence de la température sur la destruction microbiennedestruction microbienne
Soit No microorganismes d’une culture microbienne soumis à une température constante assez élevée pour exercer un effet nuisible sur ceux-ci
Réalisation de la mesure du nombre N de germes revivifiables en fonction de la durée t d'exposition à cette température
Tracé des courbes N = f(t) et log N = f(t)
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N
0,00E+00
2,00E+04
4,00E+04
6,00E+04
8,00E+04
1,00E+05
1,20E+05
0 2 4 6 8 10
N
log(N)
3,00
3,50
4,00
4,50
5,00
5,50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
log(N)
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• Bilan : la décroissance de la population microbienne est exponentielle en fonction du temps, ce qui peut s’écrire :
•dN/N = - kdt, •dN étant le nombre de microorganismes inactivés dans l’espace de temps dt.
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Conséquence 1La durée nécessaire pour
obtenir, à une température donnée, une diminution importante du nombre de germes est d’autant plus longue que le produit au départ est plus contaminé
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Conséquence 2L’efficacité d’une destruction thermique dépend donc de la charge initiale du produit en microorganismes.Nécessité :
- de limiter au maximum la contamination d'un produit alimentaire ou pharmaceutique, même si celui-ci doit ensuite être stérilisé
- de nettoyer convenablement les objets à stériliser.
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1-1-3- Relation entre la température 1-1-3- Relation entre la température d’exposition et la durée d’exposition d’exposition et la durée d’exposition
1-1-3-1- Etude expérimentale
Soit un jus de maïs à pH 6,1 contaminé par 1,15 105 spores par cm3. Est déterminée la durée nécessaire à la destruction de toutes les spores en fonction de la température
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1-1-3-2- Interprétation
Plus la température est élevée et plus la destruction est rapide.
Phénomène de destruction suivant une décroissance logarithmique.
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1-1-4- Paramètre important : la durée de 1-1-4- Paramètre important : la durée de réduction décimale Dréduction décimale D
1-1-4-1- Définition
Durée de chauffage permettant, à une température donnée - de diviser par 10 la concentration bactérienne considérée, - donc de réduire de 90 % cette population.
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1-1-4-2- Détermination expérimentale
Soit 106 bactéries/mLD = durée pour avoir 105 bactéries /mL. D = durée pour passer de 106 à 105
bactéries/mL, d'où la dénomination réduction décimale.
D peut varier de 0,2 à 2 minutes suivant les microorganismes.
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Thermosensibilité des spores de Clostridium botulinum
1-1-4-3- Influence de la température sur D
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"courbe TDT = courbe de temps de destruction thermique » par les conserveurs
log(D) = -k + constante
D et sont reliés par une relation exponentielle
ConséquencesGénéralement :
- toute augmentation de la température diminue la durée nécessaire à la destruction.
- et toute diminution de la température augmente la durée nécessaire à la destruction.
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1-1-4-4- Influence de la souche sur les valeurs de D
Si pour une température donnée une souche a une valeur de D supérieure à celle d’une autre souche, cela signifie que :
- sa réduction décimale prend plus de temps - donc qu’elle est plus résistante à la chaleur, à la
température considérée.Ex de comparaison :
À = 1, les deux souches ont le même D et seront donc réduites de façon identique pour la même durée de chauffage
À < 1, DA < DB : A est donc plus sensible que B (B sera détruite moins vite)
À > 1, DA > DB : A est donc plus résistante que B (B sera détruite plus vite)
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Remarques concernant les valeurs de DDurée constante pour une température
donnée. Une des valeurs les plus importantes est
celle obtenue à 121°C, température de stérilisation de référence.
Quelques exemples de D121°C :Bacillus stearothermophilus 5,0 minClostridium sporogenes1,5 minClostridium botulinum 0,21 minBacillus coagulans 0,05 min
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1-1-5- Autres paramètres influençant 1-1-5- Autres paramètres influençant l’influence de la température l’influence de la température
Influence du milieu de stérilisation La présence d'eau, de nitrites… accélère la stérilisation.
Nature des microorganismes présents dans le milieu
Les formes végétatives des levures et des moisissures, les spores de moisissures, les bactéries non sporulées (en particulier les bacilles Gram-) sont détruites par des traitements thermiques modérés. La destruction des spores bactériennes nécessite un traitement thermique plus élevé.
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Conclusions : Paramètres fondamentaux de l’efficacité de la
destruction des germes par chauffage et donc de la stérilisation d’un aliment
La charge microbienne initiale,La durée de chauffage,La température choisie.
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