100 coups de coeur

Art de vivre en LAnguedoc, roussiLLon & Provence

Sète 100 coups de cœur

Sète, ville muse. Ici, l’art, le génie des couleurs, la poésie des mots, la création sont innés. Méditerranée, étang de thau, canaux, etc. Ici, l’eau habite la ville. Sète y a ancré ses traditions, son caractère et son identité culturelle. L’île singulière se forge un destin, entre mémoire et avant-garde, coloré par un métissage des cultures vivifiant. D’ici, on part en mer ou en voyage immobile, dans un bateau ou avec des pinceaux. Sète respire. Sète inspire.

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Lieux mythiques

Commencez cette balade en prenant de la hauteur, à pied ou en voiture selon votre courage. Le Mont Saint-Clair (1), cette colline en forme de baleine qui donna son nom à la ville (Cette, comme cetus* en latin), offre un panorama unique à 360°. Repère de navigation, on exploite ses terres au

moment de la construction de la ville en 1666, avec notamment des vignes. Les « baraquettes », construites par les viticulteurs, ont depuis laissé place à de belles villas contemporaines. Dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette, vous trouverez un ex-voto datant de 1941, laissé en remerciement par

six marins perdus en mer pendant trois jours. Observez au pied de la ville le Môle Saint-louiS (2). Cette jetée, longue de 650 m, constitue la première protection édifiée en 1669 pour protéger le port des tempêtes. À son extrémité, une niche dans la mu-raille extérieure abrite une croix devant laquelle se signent, encore aujourd’hui, les pêcheurs partant en mer.

Au large du môle, une « terre insolite » : le briSe-laMe (3). Construit en 1855 également pour protéger le port, cet ouvrage, extraordinaire pour l’époque, mesure 2,5 km. Les Sétois aiment à y venir le dimanche en famille pour pique-niquer et se baigner, barbecue, parasol et glacière sous le bras. En redescendant, faites halte au CiMetière Marin (4), immortalisé par le poète sétois Paul Valéry. Pierres tombales blanches éclaboussées de

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Ce sont des lieux. Ce sont des gens. Dans cette ville faiseuse de héros,

où ces jouteurs endiablés tout de blanc vêtus remportent la Saint-

Louis comme on trouve un trésor, persiste ce petit supplément d’âme

venu d’on ne sait où, et qui lui confère ce caractère singulier. Est-ce

la mer qui jette sur les plages immenses ses ailleurs ? Ou le soleil qui

éclabousse d’or et d’argent la moindre parcelle d’eau ? Est-ce son « italienneté » qui

rejaillit avec enthousiasme ? Ou la couleur sur les façades ou les barques à voile

latine ? Les lieux ont inspiré les hommes. Tout est poésie : ses ponts en ribambelle,

le ballet des chalutiers, le belvédère époustouflant du mont Saint-Clair, l’alignement

graphique des parcs à huîtres sur l’étang de Thau. Georges Brassens, Jean Vilar, Paul

Valéry, Desnoyers, Di Rosa, etc. Ils y sont nés, ou l’ont aimée et adoptée.

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* Sète trouverait son origine dans la forme qu’a le mont Saint-Clair vu des villes alentour, faisant penser à une baleine (cetus en latin) surplombant la mer .

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soleil face à la mer y procurent un sentiment de douce éternité. Il fut le cimetière des riches, aisance reflétées par certaines sépultures : chapelles, mausolées, statues. Paul Valéry y est enterré, ainsi que Jean Vilar, autre Sétois célèbre, homme de théâtre et fondateur du festival d’Avignon.

Retournez vers la ville. Vous êtes dans le Quartier Haut (5), le plus vieux quartier de Sète, à l’origine celui des ouvriers qui ont travaillé à la construc-tion du port, avant de devenir celui des pêcheurs souvent italiens, du fait de sa proximité avec le port. À voir : la Mama, du sculpteur sétois Richard Di Rosa, en hommage à la Mama italienne ; ou en-core, le n° 26 de la rue Villaret-Joyeuse, décoré de peintures inspirées de la BD. Mais aussi les nombreux ateliers d’artistes dans la grande rue Haute, et l’église Saint-Louis, la plus ancienne de

passe, le sentiment marin persiste sur ce bout de terre, nez au vent sur l’étang de Thau. Cabanes de pêcheurs en bois, barques, longs filets de pêche séchant à l’ancienne, grand bazar plein de charme et humour en bandoulière. Ici, on n’oubliera pas de vous saluer, alors soyez polis ! Points d’orgue : la fête de la pointe courte en juin, et la pêche à la dorade en septembre. On s’y dispute les meilleures places !

Enfin, l’étang de tHau (8), 18 km de long et 5 de large. Une lagune d’eau de mer riche d’une exceptionnelle diversité écologique, permettant une conchyliculture des plus productives, quoique en délicatesse comme partout ces temps-ci. On y trouve des huîtres et des moules, mais aussi de nombreux coquillages. La balade dans les petits villages qui bordent l’étang vaut le détour.

la ville. Elle est surmontée de la vierge Regina Maris, reine des mers qui veille sur les pêcheurs. Sillonnant la ville, les canaux, dont le Canal royal (6) où l’on se donne en spectacle lors des populaires tournois de joutes estivaux. La tradition a plus de trois siècles, héritée dit-on des chevaliers stationnés à Aigues-Mortes qui, attendant leur départ pour les croisades, s’entraî-naient au combat en troquant leurs chevaux contre des barques. Ici, le jouteur est roi ! Les joutes, plus qu’un sport, sont un esprit et un rituel. Le rêve de tous : gagner le prestigieux Tournoi de la Saint-Louis.

Sur la rive droite du canal Royal, à l’écart de la ville : la Pointe Courte (7), un quartier pittoresque à l’identité forte, voué depuis toujours aux métiers de la pêche. On appelle ses habitants les « pointus ». Malgré le temps qui

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CultureMIAM, l’art modeste a 10 ansLe Musée international des arts modestes (MIAM) est un lieu à l’écart des courants traditionnels. Sa vocation exploratoire a donné à découvrir des artistes du monde entier, émergents, anonymes ou réputés, confronta-tion entre art contemporain, arts populaires et arts singuliers. Défricheur de chemins de traverse, le MIAM fête ses dix ans et présente jusqu’au 2 octobre 2011 l’exposition Les Territoires de l’Art modeste, 12 exposi-tions en une, ouvrant un panorama sur presque tous les champs de la création explorés par le musée : arts graphiques ou numériques, musique, architecture, etc. Tous les mois, un focus et des rencontres autour de l’une des expositions.23, quai de Lattre de Tassigny - 34200 Sète – 04 99 04 76 44www.miam.org

théâtre Molière : bientôt aux chais SkalliUn gros chantier de restauration attend le théâtre sétois qui fermera ses portes à la fin de la saison, en juin. 15 M€ de travaux pour la mise aux normes et l’amélioration du confort pour les artistes et les spec-tateurs. Alors, en attendant la réouverture en octobre 2013, les spectacles seront délocalisés non loin, dans les chais Skalli, lesquels feront l’objet de travaux pour être opérationnels en janvier 2012. Insolite et pro-metteur. De moindre capacité (400 places), les chais Skalli pourraient endosser une vocation cabaret, avec possibilité d’y manger pendant ou après le spectacle. Quant à sa pérennisation comme salle de spectacle, la question reste posée. C’est le souhait du directeur du Théâtre Yvon Tranchant, qui y verrait l’occasion d’élargir la programmation et d’offrir un lieu de répétition libé-rant la scène du théâtre. Avenue Victor Hugo - 34200 Sète - Tél. : 04 67 74 32 52 www.theatredesete.com

théâtre de Poche, éclectiqueActivité intense (60 spectacles par an) pour ce petit théâtre qui réalise 60 % de sa programmation sur le Festival d’Avignon. 29, grande rue Haute – 34200 Sète – Tél. : 04 67 74 02 83 www.theatredepoche.org

2 QueStionS à Hervé di roSa, artiste-explorateur, fer de lance de la « Figuration libre », fondateur avec Hervé Belluc du MIAM.

dix ans dans le rétro… et alors ?Hervé di rosa : On a tenu ! C’était un pari un peu fou. Une posture de précurseurs, croi-sant art contemporain et art populaire, et qui bénéficie aujourd’hui d’une belle résonnance nationale et même internationale. Chaque exposition a été une expédition, une vraie expérience collective pour réduire le fossé entre les gens et l’art contemporain. Je pense qu’on a réussi.

les autres projets du MiaM ?H.d.r. : Nous organisons une première co-production avec la Maison Rouge-Fondation Antoine de Galbert, en juin à Paris et en octobre à Sète : Winnipeg mon amour, un voyage culturel pour découvrir une communauté artistique féconde, cinéastes, photographes, plasticiens, vidéastes, peintres, etc.

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15 tHéâtre de la MerUne scène hors normes sur la corniche, avec la Méditerranéeen toile de fond. Route de la Corniche – 34200 Sète Tél. : 04 67 74 98 86

16 la MaiSon d’iMageS doCuMentaireSL’association CéTàVOIR organisatrice du festival ImageSingulières en fera un pôle ressources pour la photographie documentaire : expositions, rencontres, conférences, dédicaces, centre de documentation. Ouverture prévue en juin.4, rue Raspail – 34200 Sète Tél. : 04 67 18 27 54

17 l’HiStoire du Port de SèteVisite guidée pour un voyage dans le temps. Remontez jusqu’au 29 juillet 1666, jour de l’inauguration du port de Sète débouché maritime du Canal du Midi…Office de Tourisme – Tél. : 04 99 04 71 71

18 éCole de JouteS de la Marine85 enfants de 3 à 16 ans y apprennent la pratique des joutes.34200 Sète – Tél. : 06 23 05 64 32

Voile latine de Sète et du bassin de thauVocation initiale de l’association : sauvegarder le patrimoine navigant de Méditerranée. Puis elle s’est étendue à tout le patrimoine maritime, tradi-tions, gestes et savoirs. L’association s’est installée dans le dernier chantier traditionnel sétois. Atelier et aire de carénage permettent d’échanger les savoir-faire. En projet : créer un sentier du patrimoine maritime sétois, un lieu de ressources et un espace de transmission des gestes.24, rue des Chantiers – La Plagette – 34200 Sète – Tél. : 04 67 74 32 60

CRAC, recherche et créationAtelier de création, de recherche et d’exposition, le Centre régional d’art contemporain (CRAC) accueille des œuvres originales souvent complexes. 26, quai Aspirant Herber – 34200 Sète – Tél. : 04 67 74 94 37

Musée Paul Valéry, collections face à la merBientôt un an qu’il a fait peau neuve sous l’impulsion de la conservatrice Maïthé Vallès-Bled : redistribution des espaces, nouveau parcours muséographique et politique d’expositions temporaires plus dynamique afin d’amener un plus large public à découvrir les collections permanentes, notamment celle de Paul Valéry. Des Journées Paul Valéry auront désormais lieu chaque année en septembre. Autre initiative : faire des jardins du musée une scène de rencontres artistiques pluridisciplinaires. Rue François Desnoyer – 34200 Sète – Tél. : 04 99 04 76 16

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19Les festivals

MuSiCaSète festival de musique classique et traditionnelle en avriliMageSingulièreS festival de photographie documentaire, 15 jours à partir de l’ascension.K-live festival de musiques actuelles et culture urbaine, début juinQuand Je PenSe à Fernande festival de chansons fran-çaises, mi-juin

aCte iii SCène 7 festival de théâtre amateur, mi-juinWorldWide FeStival festival de musiques actuelles et électro, début juillet Jazz à Sète festival de Jazz, mi-juilletleS voix viveS de Méditerranée en Méditerranée (poésie contemporaine) fin juillet.FieSt’a Sète festival de musique du monde, début aoûtinFraCtion festival international d’art performance, mi-septembre

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André Cervera, voyage en peinture« J’ai grandi près du port à Sète, c’était déjà une invitation au voyage, raconte le peintre, mais j’ai commencé par des voyages imaginaires. » Puis l’Afrique, l’Amérique latine, la Chine, etc. L’artiste rattaché à l’École de Sète, qui vit et travaille à Poussan de l’autre côté du bassin de Thau, se nourrit de rencontres. Et collecte de la matière et du poétique. Très imprégné par la figuration libre, il s’en détache et endosse le qualificatif d’« impression-niste latin ». Dans son atelier sous les toits, le peintre jette les couleurs sur des toiles qui racontent des bouts de vie avec une exubérance exaltée et une technique personnalisée. Tout l’inspire. Comme la Chine en ce moment : « Ce qui m’intéresse, c’est l’humain dans cette Chine traditionnelle qui disparaît et qui cohabite encore avec une nouvelle Chine ultra-moderne. » www.cervera.fr

Galerie Plurielle, artistes singuliersCette jeune galerie accueille la pluralité des expressions et des supports tout en conservant une ligne philosophique poétique. Parmi les artistes fétiches de Marie-Josée : Philippe Tête et ses animaux rigolos, Annie Quedrue-Streliski et ses sculptures callipyges, Gérard Paul et ses reflets lumineux.65, grand rue Mario Roustan – 34200 Sète – Tél. : 04 67 43 37 71www.galerieplurielle.fr

Galerie Yves Faurie, passion peintureCette galerie un peu atypique est celle d’Yves Faurie, féru d’art contemporain. Elle présente de beaux noms, comme Di Rosa, Combas ou Pradelié, mais aussi Marie Hugo, arrière-petite-fille de Victor Hugo, qui y expose ses sculptures et encres.5, rue Lazare Carnot – 34200 Sète – Tél. : 04 67 51 94 10

La Chapelle, vocation artistiqueElle est longtemps restée fermée. Jusqu’à ce que l’équipe de l’association CéTàVOIR lance le projet de la rénover pour en faire un lieu d’exposition. Depuis 2009, le festival ImageSingulières y installe une partie de ses photos. Autres expositions dans l’année.Rue Borne – 34200 Sète – Tél. : 04 99 04 70 00

Dock Sud, couleurs et lumières du sudPoussez la porte de cette galerie sur les quais et laissez-vous happer par les couleurs. L’accueil est chaleureux et généreux en explications sur les artistes, des Sétois comme Desnoyer, Blondel, Fusaro, Vivi Navarro, Dupuy, Rouzaud, etc. Et bien sûr Puyuelo, dont Dock Sud est le représentant. Depuis un an, Martin Bez a créé une pépi-nière d’artistes en Chine d’où il ramène quelques œuvres. 2, quai Aspirant Herber – 34200 SèteTél. : 04 67 74 00 77 – www.dock-sud.com

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28 librairie CatHoliQue gavaudanUne référence locale. Elle a conservé sa spécialité religieuse (livres, santons, chapelets…), complétée par un fonds de livres scolaires (infaillible), ouvrages médicaux, littérature classique ou régio-nale. La boutique est ouverte de 7h30 à 19h30 non-stop. Pratique.1, rue Gambetta – 34200 Sète Tél. : 04 67 74 82 78

29 librairie Jean raCineLa petite sœur de la Librairie catholique, les santons en moins. Solides références en histoire régionale. 16, quai du Maréchal De Lattre de Tassi-gny – 34200 Sète – Tél. : 04 67 74 72 23

30 livreS d’oCCJoyeux capharnaüm et rayonnages un peu bancals. Histoire, littérature étran-gère, sciences humaines, philosophie, polars, voile et marine, psychologie. 81, grand rue Mario Roustan 34200 Sète – Tél. : 04 67 51 16 73

31 Magazine atyPiQueSÀ la tête de ce magazine coloré et pêchu sur les alternatives écologiques et solidaires, Raquel, une jeune journa-liste bouillonnante de détermination. Un mag « ni “baba”, ni “bobo”, 100 % indé-pendant, artisanal made in Languedoc-Roussillon ». Pas de leçon ni de théorie, mais du concret pour prouver que l’on peut faire des choses tout près de chez soi pour l’environnement et l’économie locale. En kiosque, dans les magasins bio et sur commande sur Internet. 68, rue Louis Roustan – 34200 Sète – Tél. : 04 67 51 14 82 – www.atypiques-mag.fr

32 éditionS SingulièreSLes éditions Singulières rassemblent essais, livres d’opinions, livres d’art et romans (comme L’appel du pivert royal, thriller de Arnaldo Correa). En parallèle ont été fondées Les Nouvelles Presses du Languedoc, 400 titres d’histoire régio-nale, patrimoine, tourisme et cuisine. Le guide Dix balades autour de l’étang de Thau sortira fin mai 2011.18, impasse Gaffinel – 34200 Sète Tél. : 04 67 51 60 80

Le Flo des mots, à lire et à goûterLibrairie-cave à vin, un double concept pur bonheur. Sur la porte, « Entrez libres ! ». Soirées mensuelles Prête-moi ton livre, dégustation de vins ou jeux de société. Au fond de cet ancien chai, installez-vous pour un thé ou une bruschetta. Le plus : les petits commentaires de Katia glissés dans les livres, « bof… », « se lit comme une fable », « superbe ! ».6, quai Suquet – 34200 Sète – Tél. : 04 67 51 31 83

L’échappée Belle, choix multiplesUne enfilade de pièces, chacune sa spécialité. Mention spéciale au secteur jeunesse, livres pour enfants, BD et autres mangas. On aime : se poser dans le patio pour feuilleter des ouvrages.7, rue Gambetta – 34200 Sète – Tél. : 04 67 43 64 54

La nouvelle librairie sétoise, un art de lireMezzanine, fauteuils club et guéridon, promesse de rencontres littéraires, dédicaces et autres lectures, ou des moments simples pour se poser. Tout un art de lire… Noëlle et Jean-Mathieu animent ce lieu où les mots sont choyés et partagés.7, rue Alsace-Lorraine – 34200 Sète – Tél. : 04 67 74 43 21

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Balade Georges Brassens


dans les pas de Georges BrassensLe plus illustre des Sétois, poète, jouteur de mots, est né à Sète en 1921. Sa famille vit alors modeste-ment dans une rue montante, au 29, rue de l’Hospice, depuis rebaptisée 54, rue Georges Brassens (33). Sa grand-mère qui l’emmène à l’école ruse sur le trajet afin de le tromper sur la des-tination finale. Car le petit Jo n’aime guère l’école… Alors, elle passe par les jardins du Château d’eau (34), au cœur de la ville, pour voir nager les pois-sons. Au lycée Paul-Valéry (35), autrefois école pri-maire et collège, Jo est un élève dissipé, uniquement intéressé par les cours de français. C’est là qu’il fait les rencontres de l’amitié éternelle, parmi lesquelles Victor Laville. Tous sont passionnés de musique et rêvent de destins artistiques à Paris. La bande de copains refait le monde, « rôdaille » en ville et fait les 400 coups dans les rues étroites qui dégringolent vers le port (36). Aux beaux jours, ils vont à la plage. Jo affectionne particulièrement l’étang de Thau (37), qui lui fournit des coquillages pour les filles ! Il aime rejoindre le phare en bateau et s’y baigner. « Des bateaux, j’en ai pris beaucoup, mais le seul qui ait tenu le coup, qui n’ait jamais viré de bord… naviguait en père peinard sur la grand-mare des canards et s’app’lait les Copains d’abord », dit la chanson.

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s38espace Georges Brassens, rencontre intimeAvec sa muséographie joliment mise en scène, l’Espace Georges Brassens invite à un voyage dans l’univers du chanteur poète, comme un instant d’in-timité. Sa jeunesse, ses débuts à Paris, sa carrière, etc. En fond sonore, la voix de Brassens qui raconte et qui chante ces rengaines éternelles passées dans la mémoire collective. Le fonds documentaire mis à la disposition de tous dispose de 5500 fiches numé-risées de documents divers. Consultation gratuite.67, bd Camille Blanc – 34200 Sète – Tél. : 04 99 04 76 26.Tous les jours (sauf lundi et jours fériés d’octobre à mai). 38

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Ils auraient eu le même âge. Ils ont usé leur fond de culotte ensemble sur les bancs de l’école, partagé leurs rêves et leur passion pour la musique. Victor Laville, an-cien journaliste à Paris-Match et qui lança Brassens vers le succès, est le dernier de la bande de copains à pouvoir témoigner. Coquin de sort ! Il le fait avec bonheur, inlassable conteur d’un homme hors du commun cher à son cœur.

30 ans sans lui… Qu’est-ce que ça représente ?Victor Laville : C’est beaucoup et, en même temps, une bonne partie de ma retraite a été tournée vers lui… Paradoxalement, je l’ai plus côtoyé que de son vivant, tellement nous étions pris par nos métiers ! Je sais la chance de l’avoir eu comme ami proche et je lui dois bien de témoigner. Le fil ne s’est jamais rompu entre nous, c’est extraor-dinaire ! Il était plus attaché aux gens qu’aux lieux, et le noyau de copains d’enfance, c’était sacré. Quand on se revoyait, on retrouvait le Jo de toujours.

Que dirait-il de ces commémorations ? Et de notre époque ?V.L. : Il aurait été satisfait d’avoir été reconnu, mais sans plus. La notoriété lui pesait et, en même temps, il en était heureux. Il avait une grande conscience de la brièveté de la vie. Il disait souvent : « À quoi bon… ». C’est ce qu’il aurait dit sur l’Espace Georges Brassens : « À quoi bon ! Il faut laisser faire ». Quant à l’époque, je le vois bien dire :« Ce n’est pas brillant ! » en haussant les épaules et en levant les yeux au ciel. Ce qui le qualifiait, c’était la liberté, la tolérance et la générosité. Et en ce moment, ça manque pas mal.

Quel souvenir marquant de ses débuts gardez-vous ?V.L. : Je me souviens de Jo venant nous faire écouter ses premières chansons, La chasse aux papillons, Margot, Les bancs publics, etc. Il voyageait dans sa tête et observait la vie : c’était un gars très sensible. Et timide. Il avait un trac fou. Jo était le contraire de son apparence ! Je l’attendais derrière le rideau, et en retournant en scène, il me disait : « Il faut le faire ! ». Avant que je le présente à Patachou, il en avait tellement bavé… Patachou m’a dit : « Un jour, il sera plus célèbre que moi ! »


Visite audioguidée Sur les pas de Brassens

Disparu en 1981, le sétois le plus illustre a véritablement « vécu » sa ville au point de vouloir être enterré sur la plage !

g Un itinéraire sur les lieux de son enfance et de sa jeunesse : sa maison natale, le jardin du château d’eau, les années passées au lycée Paul Valéry….avec des extraits d’inter-view de Georges lui-même et des anecdotes et com-mentaires de Victor Laville, l’ami de toujours.Durée : 1h30Location Office de tourisme : 5€60, Grand rue Mario RoustanTél. : 04 99 04 71 71

g Et pour ceux qui souhaitent lui rendre un dernier hommage, rendez vous au cimetière le Py où il repose (boulevard Camille Blanc) tout près de l’Espace Brassens.

3 questions à Victor Laville, l’ami de toujours

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Le film qui va durablement lier Sète au cinéma français, c’est celui d’Agnès Varda, la Pointe Courte (41), avec un Philippe Noiret débutant. Tourné en 1954 dans le quartier éponyme de la ville, le film a remporté l’enthousiasme des pêcheurs qui furent nombreux à se porter volontaires comme figurants. Il marquera le début de la nouvelle vague. En 2007, Agnès Varda renoue avec Sète pour son film Les Plages d’Agnès, dont la séquence sur Sète se termine par un bateau glissant sous leS PontS MétalliQueS de la Pointe Courte (42) et fait tran-sition avec les ponts de Paris. Les plages de Sète seront souvent capturées par les cinéastes. En 1971, la Plage du

Lieux de tournage


lazaret (43) séduit Claude Sautet qui fait tourner la lumineuse Romy Schneider, Yves Montant et Sami Frey dans César et Rosalie. la CriQue de nau (44), entre le Théâtre de la mer et la Corniche, accueille en juin 2009 l’équipe du téléfilm Panique, avec Richard Anconina et Alessandra Martines (diffusé en mai 2010 sur TF1). Ajoutées à des prises de vue d’Uzès et de Beaucaire, ces images formeront une ville imaginaire. En février 2010, José Alcala choisit la pointe courte mais aussi leS PlageS de Mèze (45) et leur décor ostréicole sur l’étang de Thau pour y tourner Coup d’éclat avec Catherine Frot. Sète, c’est aussi un Port de CoM-

MerCe (46). C’est là que Cédric Anger, le réalisateur du film L’Avocat avec Benoit Magimel, vient tourner une scène en juin 2009. Le film, l’histoire d’un avocat plongé dans le monde impitoyable des affaires, est sorti en janvier 2011.

le bobar (47) est un bar populaire sur le quai Maximin Licciardi. Ambiance marine et convivialité orchestrées par le patron Gilbert Nocca, ancien pêcheur reconverti en chef cuistot. L’endroit a plu à l’acteur-réalisateur Olivier Loustau pour le tournage de son court-métrage Face à la mer, en avril 2010. Il raconte : « J’ai découvert Sète en tant qu’acteur sur La graine et le mulet. J’ai aimé sa beauté

L e charme singulier et très photogénique de la ville de Sète attire de nombreux tournages de films. Sa lumière, sa

poésie, sa personnalité à la fois carte postale et ville portuaire, ses canaux, la mer, frappent l’œil des cinéastes qui viennent fixer sur la pellicule un supplément d’âme autant que des images. D’Agnès Varda à Abdellatif Kechiche, en passant par Sautet, ou Salvadori, petit tour en terres cinématographiques.

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méditerranéenne, la proximité avec les gens, le caractère fort et la fierté. Sète n’est pas seulement une carte postale, c’est une ville qui sent le poisson ! Et j’ai aimé au Bobar la simplicité du lieu, les photos en noir et blanc et la person-nalité de Gilbert, mémoire vivante de l’histoire des pêcheurs. » Une vraie rencontre. Le projet est né, histoire de trois marins disparus en mer et en toile de fond le malaise de la profes-sion de pêcheur. Aux beaux jours, le Bobar pousse ses tables et ses chaises sur le quai, et Gilbert aligne planchas et brochettes de poissons. « Le luxe, c’est de manger du poisson frais sur le quai ! », affirme Olivier Loustau. En 2005, il faisait partie du casting de La graine et le mulet, le film aux quatre Césars. Cette chronique familiale hu-maniste se passe à Sète et la caméra

d’Abdellatif Kechiche s’installe sur le Quai d’orient (48) et aux abords du Môle (49), mais aussi sur l’île de tHau (50), insolite cité baignée d’eau, érigée sur une langue de terre face à l’étang. C’est là que le réali-sateur, qui cherche des comédiens, croise un animateur socioculturel qui lui ouvrira des portes, comme celui de l’appartement où est tournée la scène du couscous dominical. La plupart des comédiens et figurants ont été recrutés sur Sète.

Le long du canal Royal, quai de Bosc, l’ancien chai avait été un garage auto. Au cours de l’été 2009, il devient un salon de coiffure pour les besoins du film de Pierre Salvadori, De vrais mensonges, avec Nathalie Baye et Audrey Tautou (sorti en décembre 2010). Le décor sétois est idéal et tout le tournage est finalement rapatrié à Sète. Depuis, Le DéCor (51) est resté dans son jus cinématographique et s’est transformé en restaurant-bar à vins : couleurs vives, déco hétéro-clite des années 70, fauteuils club, piano, patio. Richard Holstein, maître des lieux, a fait partie de l’équipe du film. la villa Stella Suza (52), demeure du peintre François Desnoyer rue René Cassin sur le mont Saint-Clair, a aussi servi pour le film. Les Sétois se souviennent bien du tournage, notamment parce qu’il a occasionné une fermeture du quai de Bosc et quelques gênes de circulation.

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Bars et gastronomie

Paris-Méditerranée, esprit bistrotÀ l’écart des quais noirs de monde, dans une ruelle tranquille, le voyage Paris-Méditerranée se fait dans l’esprit bistrot, donc convivial. Une déco dynamique, banquettes rouges et expo de photos ou peintures sur les murs. Le menu s’annonce sur ardoise, inspiration sud et soleil, produits frais locaux. Le chef y tient. Le chef ? Tout un poème… Nicolas Dubois, qu’on se le dise, est volontiers facétieux, voire un brin déjanté. Mais rigoureux et inventif. Les succès à la carte : poêlée d’encornets à la soubressade, risotto à l’encre et bouillon à la poutargue, moelleux au chocolat. Pour les vins, Nicolas Dubois revendique sa préférence pour les Languedociens, « que des amis ! ». 47, rue Pierre Semard – 34200 Sète – Tél. : 04 67 74 97 73

Le Social, l’âme du Quartier HautIncontournable. Un bar singulier, qui résiste avec bonne humeur. Sans chichi, ce n’est pas le genre de la maison. On cultive plutôt le parler vrai et le partage autour d’un verre ou d’un repas. La carte est à géométrie variable : sétoise avec le patron Pierre, brésilienne avec Verinha. Sur le comptoir, une pile de Courrier international et des bouquets de fleurs. Aux beaux jours, Le Social s’étale dans la rue, avec vue sur le grand large. Siège de la Jeune lance sétoise, le bar est aussi très mar-qué par la pêche, et la pétanque, qui se pratique joyeusement sur la placette en face. À l’occasion du « bar des sciences », on y rencontre des chercheurs du CNRS ou des profs d’université. Vous avez dit diversité ?35, rue Villaret-Joyeuse – 34200 Sète – Tél. : 04 67 74 54 79

Le quatorze, façon bodegaL’architecte sétois Guy Falco a conçu un endroit comme il les aime, pour y manger ou y déguster un verre de vin et des tapas. Banquettes multicolores, patio à la végétation luxu-riante, ambiance méditerranéenne à l’écart des bruits de la ville… Tapas de 2 € à 20 €, vins de la région de 14 € à 25 €. Attention : réouverture en mai.14, quai Rhin et Danube – 34200 Sète – Tél. : 04 67 18 22 10 www.le14sete.fr

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L’AmeriKclub, face à la merTerrasses en bois, parasols rouges, cap sur la mer. Et le sentiment immobile de manger sur le ponton d’un vieux gréement… En bas, les vagues se brisent sur les rochers. Ambiance maritime pour ce restaurant racheté par les frères Pourcel, perché sur les falaises rocheuses de Sète. En cuisine, Sébastien Flament, ancien chef étoilé mont-pelliérain qui met dans les assiettes poissons, coquillages et crustacés magnifiés. Formules de 19 à 34 €, animations musicales en soirée. 5, rue Lazare Carnot – 34200 Sète – Tél. : 04 67 74 20 89

Ô dit Vin, tapas et convivialitéTentures rouges, salon cosy, tonneaux en guise de tables, exposition, grandes ardoises annonçant la sélection des crus de la région. Dans ce bar à vin-tapas, les fourneaux sont à portée de vue et de nez derrière le comptoir, où se démènent Pierre, maître tapas, et Carole. Le plus : soirée sushi le dernier jeudi du mois.12, quai Rhin et Danube – 34200 Sète – Tél. : 04 67 46 94 35

Les Binocles, inventions et traditionsUne table sans prétention, hormis celle de régaler ses clients. Mickaela aime cuisiner, les produits de saison uniquement, et ça se sent. Elle innove et invente, à l’exception des recettes traditionnelles sétoises qu’elle respecte à la lettre, comme la baudroie en bourride. Fan de lunettes, elle les expose au mur en clin d’œil. Goûtez son mille-feuille de parmesan, sa purée de carottes au jus d’orange et son jambon cru italien… Formule de 22 à 29 €.25, rue Pierre Sémard – 34200 Sète – Tél. : 04 99 04 98 35

Dans les secrets de l’œnologieSollicitez et flattez vos papilles... Au Domaine de Listel et au Mas Rouge, découvrez le vin des Sables et le Muscat, décryptez les arômes, apprenez les accords mets/vins, visitez les chais de production ou la chaine d’embouteillage.Domaine de Listel – Renseignement à l’Office de Tourisme – Tél. : 04 99 04 71 71Le Mas Rouge – 30, ch. de la poule d’eau 34110 Vic-la-Gardiole – Tél. : 04 67 51 66 85

60 bar le PaSSageDans ce quartier à part de la ville, le bar tient bon la barre. Aux murs, des photos noir et blanc du tournage du film d’Agnès Varda La pointe Courte. Au menu : grillades de poissons, magrets, andouillettes, merguez. Aux beaux jours, les tables investissent le quai, accueillant aussi bien les pêcheurs du coin que les touristes de passage.1, quai Mistral – 34200 Sète – Tél. : 04 67 74 21 25

61 l’entonnoirC’est la cantine des halles de Sète : toile cirée sur les tables au milieu des allées, poissons et coquillages dans les assiettes. Attention à ne pas tarder, il y a peu de places.Les halles de Sète – Tél. : 06 73 14 91 43

62 leS aMiS de georgeSAmbiance cabaret parisien. Le patron chante Brassens pendant le repas.38, rue Maurice Clavel – 34200 Sète – Tél. : 04 67 74 38 13

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Cianni, Paradiso : tielles façon grand-mèreImpossible de passer à Sète sans goûter sa spécialité venue de la mer : la tielle, tourte à base de poulpe et de sauce tomate pimentée. Dans les boutiques des frères Cianni, Alain et Thierry, la photo de leur grand-mère Adrienne, la première à commercialiser la tielle à Sète. Sa recette fait encore recette et leurs tielles se sont fait un nom. Vous les trouverez aussi sous les halles.24, rue Honoré Euzet et 11, quai de la Résistance 34200 Sète – Tél. : 04 67 74 16 23 et 04 67 74 26 48

La ferme de la mer, un mas ostréicoleSe faufiler dans les coulisses d’un mas ostréicole et découvrir un des métiers les plus typiques de Sète, passionnant mais difficile. Stéphane Saez est conchyliculteur sur l’étang de Thau. Il explique avec bonheur la culture des coquillages, huîtres et moules sur son exploitation La Grande Bleue à Marseillan. Un film et une exposition photos complètent la visite. Et pour finir, dégustation d’huîtres tout droit sorties de l’étang de Thau ! Tarif : 7 €, gratuit pour les moins de 13 ans. Av. Louis Tudesq – 34140 Bouzigues – Tél. : 04 67 78 33 19

L’Ostréidé, vente directeOn ne peut pas plus direct… De son exploitation sur le port de Loupian, Christophe Fournier rapporte coquillages, huitres et moules, qu’il vend dans sa petite boutique L’Ostréidé et sur les marchés de la région. Cet été, il lance une gamme de plats cui-sinés qui seront vendus au magasin : moules farcies, encornets farcis, salade de poulpe, anchois marinés,… Ouvert du mardi au samedi (10h – 12h30, 17h – 19h30) et le dimanche matin. 83 bis, Grand Rue Mario Roustan – 34200 Sète Tél. : 04 67 53 99 47

Coquillages...

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Conserverie Azais PolitoC’est la première conserverie artisanale de spécialités sétoises, créée en famille en 1963, celle qui lança la commercialisation de la soupe de poisson à la sétoise. Depuis, les secrets de fabrication se transmettent de père en fils. Fidèle à la filière halieutique régionale, la conserverie achète ses poissons uniquement à la criée de Sète et d’Agde. On retrouve leurs spécialités aux Halles de Sète, en poissonneries, épiceries fines, traiteurs, cavistes et grandes surfaces.Parc Aquatechnique - rue de Bruxelles 34200 Sète – Tél. : 04 67 51 89 89


...et crustacés

Chez Vaudo, dégustation sous les hallesGrand succès, surtout les week-ends et le mercredi jour de marché à Sète, pour cette tradition gourmande très prisée des Sétois : s’installer à l’une des petites tables à disposition au milieu des halles, commandez des huîtres à Simon, Philippe ou Annie, ainsi qu’un petit verre de blanc au bar voisin. Un bonheur simple dans le cœur battant de la ville, ambiance galéjade bon-enfant. Vous pouvez aussi emporter, ou composer votre plateau à emmener chez vous. Attention : arrivez tôt, car l’étal est vite dévalisé…Halles centrales à Sète

69 CHez FrançoiS, oStréiCulteurL’adresse est courue des Sétois comme des touristes. Le décor est simple, mais c’est dans l’assiette que ça se passe ! Car ici, on est ostréi-culteur avant d’être restaurateur. Tout droit du filet à la fourchette. Les plateaux de coquillages (de 10 à 70 €) suffisent à combler les appétits gourmands. 8, quai Général Durand 34200 Sète - Tél. : 04 67 74 59 69

70 leS deMoiSelleS duPuy, autHentiCité gourMandeC’est un petit restaurant niché sous une treille, sur les quais du port de Sète. Sa terrasse s’ouvre directe-ment sur les bateaux, et offre une conviviale et authentique ambiance de pêche. Le patron, Gilles Dupuy, peintre et architecte, est une figure locale. Aux fourneaux, Sakrani travaille avec bonheur les poissons et coquillages en provenance de la criée voisine. Pensez à réserver, surtout le week-end.4, quai Maximin Licciardi 34200 Sète - Tél. : 04 67 74 03 46

71 Marinello, leS bonS PetitS PlatSPassez la porte et les bonnes odeurs vous kidnappent. Puis vient la vision fumante des gamelles qui mijotent sur le feu, comme à la maison. Et le ballet joyeux des cuisinières en tablier. Chez Guylaine Marinello, on mitonne sous les yeux des clients des plats à base de poissons, coquillages et crustacés, mais aussi des tielles, qui s’emportent comme des gourmandises. 3, rue Lazare-Carnot 34200 Sète - Tél. : 04 67 46 10 10

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68Balade : catamaran et mas conchylicoleNul besoin d’être initiés : Jean-Luc Tollemer vous emmène sur son catamaran direction la lagune de Thau et c’est vous qui pilotez. Au gré de la balade, petite halte dans un mas conchylicole pour visiter et déguster, avant de rejoindre le cordon de dunes pour une pause baignade si le temps le permet. Huit personnes à bord. La journée : 80 €.Jean-Luc Tollemer – Tél. : 06 19 55 16 41

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Métiers typiques

Sète, ville portuaire où chalutiers côtoient les gigantesques navires de commerce. Dans cette ville contrastée, des métiers perdurent et traversent le temps : les métiers de la mer.

Le « Jean Licciardi », un des derniers chalutiers en bois de Sète, est amarré sur le quai Maximin Licciardi. ÉrIC LICCIarDI, pêChEur (72), a pris la suite de son père et de son grand-père : « Je voulais être électro-mécanicien, mais je n’avais pas de boulot. J’ai supervisé la construction du bateau. Et j’en suis tombé amoureux ! La pêche est devenue une passion ». Le matin, il part à cinq heures avec son équipage pêcher le poisson de fond. Et termine sa journée vers dix-huit heures, après la criée. « C’est un métier de fou, difficile physiquement… Le plus dur, c’est la mer démontée ». Son inquiétude : la disparition du métier, plombé par des charges de plus

en plus lourdes. Aujourd’hui, le crieur de la criée ne crie plus. ÉrIC MontE, CrIEur (73) depuis 28 ans, petit-fils de pêcheur et fils de crieur, pianote sur un ordinateur. À partir de 15h30 dans sa cabine, il se concentre sur la pêche du jour qui défile, 750 lots à l’heure. Il évalue les prix et les affiche sur l’écran des acheteurs, assis dans la salle voisine, le doigt sur la télécommande déclen-chant l’achat. « Le temps de la criée, je suis en apnée, confie-t-il, je regrette de ne plus être en contact direct avec les acheteurs, surtout pour régler les coups de gueule ! ». Éric se dit le “Robin des Bois“ de la criée : « Ce qui m’importe, c’est le juste prix ! »

Fabriquer et réparer les filets, c’est le travail d’angE CaLLI, fILEtIEr (74) de père en fils sur sept générations. De-puis les années 1970, le métier s’exerce à terre. Qu’il s’agisse du filet pour chalutier

ou du filet pélagique, Ange travaille sui-vant les méthodes traditionnelles, même si les logiciels sont venus à la rescousse pour établir les plans. À chaque bateau et à chaque type de pêche son filet : « C’est comme un costume sur mesure ! » Des gestes répétitifs mais précis, une œuvre mathématique et de patience.

Sur le port de commerce, l’équipe des dix lamaneurs se partagent l’amarrage des énormes bateaux à raison de quatre par jour en moyenne. Une manœuvre déli-cate autant que dangereuse. Parmi eux, gÉrarD MErLo (75). Les horaires sont fluctuants, et on travaille en équipe. « C’est plaisant, on est tout le temps sur l’eau ! Mais c’est un métier physique : on est toujours en train de forcer et les amarres sont très lourdes. Le plus difficile, c’est le froid, raconte Gérard, il faut 4 ou 5 ans pour être un bon lamaneur ».

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76Jouteur, forcément !Olivier Soula, ostréiculteur à Mèze, est un grand gaillard de 1,85 m. Un air débon-naire, mais qui, une fois armé d’une lance et d’un pavois, ne s’en laisse pas conter ! Jouteur depuis l’âge de 7 ans, il avait déjà gagné le Championnat de ligue et le Championnat de France en 2000, et le prestigieux Tournoi de la Saint-Louis en 1998, mais jamais devant son fils Raphaël, 13 ans. Blessé à l’épaule, le Sétois de 39 ans, n’avait pas jouté depuis un an. Toutefois, il s’est inscrit en 2010 pour son fils : « J’ai serré les dents ! ». Et il a gagné. Une fierté, « un honneur même ».

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Modetoké, chapeau bas !Gaëlle Baudais est une modiste à l’imagination fournie. Elle fabrique ses matières, réalise elle-même ses teintures et ses chapeaux ressemblent à des « poteries textiles » tant la liberté de forme est grande. Chaque pièce est unique et vous pouvez passer commande : bibis, chapeaux de cérémo-nie ou, pour tous les jours, pour le froid ou le soleil, mais aussi des créations plus extravagantes pour occasions spéciales. De 15 à 300 €.46, grand rue Mario Roustan – 34200 Sète Tél. : 04 67 18 03 77www.toke-art-modiste.com

Miyagi, créateur japonaisIl a travaillé chez Kenzo. Mais c’est la culture japonaise qu’il aime à montrer dans ses créations, sans pour autant négliger les tendances actuelles. Deux collec-tions par an et des pièces à partir de 75 €. Mais aussi un spencer façon kimono, 215 €, ou une sublime robe façon Kenzo 145 €.31, grand rue Mario Roustan 34200 Sète – Tél. : 04 67 53 11 27

L’entrepôt de K, vintageDes vêtements de marque (Isabel Marand, Lacroix, Maje, Barbara Bui, Sonya Rykiel, Gauthier, Chanel…), des chaussures, des sacs et des bijoux fantaisistes. Du beau, du vintage, du seventies, et même de quoi se déguiser… Fouillez, essayez, et demandez conseil à Karine qui connaît bien son stock. 7, rue Louis Blanc – 34200 Sète – Tél. : 04 67 43 40 64

ueno en Avril, raffiné et ludiqueCatherine aime le Japon et propose une sélection d’accessoires et objets déco dans l’esprit du pays du soleil levant. Jolie place aux thés et aux articles pour enfants. On aime : les cakes de Bertrand, cette collection ultra-raffinée et tellement féminine de sacs, pochettes autres minaudières. Des idées pour toutes les occasions.16, rue Alsace Lorraine 34200 Sète – Tél. : 04 67 43 78 66 www.ueno-en-avril.com

81Paloma Olivares, perle noireDe la Polynésie, Paloma a rapporté la perle de Tahiti, appelée « perle noire » qui naît dans l’huître Pinctada Margaritifera, dans les lagons paradisiaques de ce bout du monde. Mystérieuse, nacrée et délicate-ment irisée, la perle inspire à la créatrice des bijoux contemporains aux lignes épurées. À l’éclat de la perle, Paloma marie parfois le corail ou la bakélite.34200 Sète – Tél. : 06 29 62 54 21 www.palomaolivares.com

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La Boutik de Lily, rien que pour les enfants…Blanc, vert et rose pour cette jolie boutique bien ordonnée de dépôt-vente pour les enfants. On y trouve vêtements, jouets, livres, petit mobilier, objets de déco, articles de puériculture, le tout en excellent état. Sa démarche : générer un acte d’achat alternatif. Son dada, c’est de sélectionner des créatrices peu distribuées, pour le côté ludique, joyeux, pratique et confortable de leurs vêtements, comme Miss Grignette et Ricotin, La Chamelle ou Toddlin Town.42, grand rue Mario Roustan – 34200 Sète Tél. : 04 67 78 82 65 – www.laboutikdelily.com

thé Créations, bijoux en argentSarah et Massimiliano font tout eux-mêmes. Leur matière préférée : l’argent massif. Le cuir aussi. Sobre fantaisie et élégance à des prix raisonnables. Vous trouverez aussi des accessoires comme des sacs ou des ceintures.17, rue Paul Valéry à 34200 Sète – Tél. : 04 67 53 97 12

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La Petite Marchande, un brin de folieMarie fonctionne au coup de cœur. Les créateurs qu’elle ex-pose dans sa boutique sont hétéroclites à souhait : tous styles, mariage d’imprimés, de matières et de couleurs. Comme cette petite robe en jersey d’un feuillage rouge et gris, son ruban de dentelle et sa jupe de satin gris à pois (129 €), ou cette tunique à pois, rayures et fleurs (55 €). De quoi s’amuser en se composant un look inédit et audacieux.39, grand rue Mario Roustan – 34200 Sète – 06 80 12 23 64

La fée main, créer en s’amusant La petite boutique est spécialisée dans les loisirs créatifs. C’est la caverne d’Ali Baba pour qui aime bricoler, s’amuser, inventer, fabriquer de ses propres mains… Laure organise des ateliers tous les jours du lundi au samedi, à la demande et sur rendez-vous, sur les thématiques au choix (perles, déco patch, peinture, mosaïque, pâte Fimo). Par groupe de quatre personnes. Prix : 15 € pour 2h30. Avis aux enfants (à partir de 6 ans) et aux adultes créatifs !5, rue Louis Blanc (face mairie) - 34200 Sète - Tél. : 04 67 78 83 29

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89 l’anCre, âMe Marine C’est un lieu à part, où flotte une âme marine. Comme le dit son nom, L’Ancre propose d’abord du matériel destiné aux profession-nels de la pêche (accastillage, cordage, etc), le sens du service en plus. Mais on y trouve aussi tout ce qu’il faut d’outillages et autres matériels de bricolage et quincaillerie. Ainsi que des éléments de décoration marine et vêtements de la gamme Amor-Lux.2, quai Aspirant Herber - 34200 Sète Tél. : 04 67 74 49 04

90 le CoMPtoir deS HalleS, CaMPagne CHiCC’est délicat et élégant, façon campagne chic. On y retrouve la tendance des tons gris, taupe ou beige, dans un agencement qui donne envie de se poser pour boire une tasse de thé. 8, rue Frédéric Mistral - 34200 Sète Tél. : 04 67 78 26 38

91 deSign’Heure, FaiSeurS de luMièreIls travaillent essentiellement pour des archi-tectes et des professionnels de la décoration. Mais leur show-room est visible sur rendez-vous. Créateur, éditeur et diffuseur d’objets design, Design’heure s’est fait un nom dans la projection décorative. Cette maison fait appel à des designers français, comme Christian Gavoille, de Perpignan. Son créneau : esthé-tisme et créativité. La poésie faite lumière… 3, quai Aspirant Herber - 34200 Sète Tél. : 04 67 53 99 63 - www.designheure.com

Pescatore, l’art et la matièreC’est la « rouille à la sétoise » qui a fait la renommée du designer François Liguori, un travail du métal et une patine singulière. Son imagination créatrice s’est exercée sur les meubles et sur les luminaires, d’inspirations diverses : industrielle pour la collection Cargo, ou ostréicole pour la collection Ostréa qui donne une seconde vie aux perches d’huîtres. La dernière née s’inspire des poissons en tous genres, qu’il décline en cadres comme autant de mini-œuvres d’art. Un univers à part. Parc aquatechnique – 3, rue de Rome – 34200 Sète Tél. : 04 67 43 21 74 - www.pescatore.fr

La Décoratrice, déco et papillesPoussez la porte et vous entrez dans un univers coloré, joyeux, légèrement décalé. Sans parler des bonnes odeurs qui vous assaillent, car au fond de la boutique, à midi, Carole est aux fourneaux. Piano en zinc et gigantesque frigo rose donnent le ton. L’espace salon de thé, cosy, s’étale dans la cou-rette bien fraîche quand il fait beau. Un concept mixte qui marie avec bon-heur la gourmandise des yeux et des papilles.13, rue Alsace Lorraine 34200 Sète Tél. : 04 67 18 81 71 www.ladecoratrice.com

Le Phare, brocante, marineC’est un joyeux capharnaüm, une adresse incontournable pour les amateurs de chine. Dans un local voisin, Stéphane Carretero présente une collection d’objets de marine anciens : lampes-tempête, instruments de navigation, sextants, etc. Et à côté encore, son restaurant Comme à la maison qui reçoit en effet dans une atmosphère de maison de famille, avec une cuisine traditionnelle.216, rue Gilbert Martelli – 34200 Sète Tél. : 04 67 74 16 40

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Le plan découverteC’est l’incontournable. La base pour partir à la découverte de Sète, l’objet utile à portée de main pour se déplacer facilement. D’un côté le plan des rues et les circuits de promenades à pied. De l’autre, le plan de la ville en relief avec tous les sites touristiques à ne pas manquer, déclinés en huit langues en vente 1 €. Petit plus : une réduction de 2 € sur une visite audioguidée.

Visites en jeux de piste Quoi de mieux que déambuler tranquil-lement dans la ville, à son rythme, tout en apprenant mille choses ? Les visites audioguidées ressemblent à un jeu de piste. Une façon ludique de découvrir Sète sous différents angles : «Sur les pas de Brassens», «Le site panoramique des Pierres Blanches», «Quartier Haut : le petit Naples et son cimetière marin».

96 Offrez le restaurant !Sète sait aussi jouer sa carte gourmande, et valoriser son patrimoine culinaire.Offrez un chèque-cadeau Qualité Res’Thau d’une valeur de 30 € (valable un an). Il est échangeable dans une des vingt bonnes tables de Sète et du pays de Thau partenaires.

97 Des sOuvenirs en bOutiqueUne babiole ou un produit gourmand… On aime tous ramener un petit souvenir après un agréable séjour. La boutique de l’Office de tourisme propose des produits et spécialités de Sète : vins, conserves, biscuits, livres, CD, DVD, affiches et divers souvenirs autour de Georges Brassens, ou des célèbres joutes.

98 billetterie De l’Office : spectacles et festivals de Sète, et 60 000 événements en France.

99 DécOuverte insOlite de Sète et de l’étang de Thau en Kayak à faire en famille (Kayak méditerranée), et sortie Nature les mercredis après-midi et jeudi matin en juillet et août.

100 DécOuverte insOlitede l’étang de Thau en voilier avec un skipper professionnel, ou sortie en cata-maran de course pour les amateurs de sensations fortes, en toute sécurité.

Et merci aux Sétois passionnés, rencontrés au gré de notre reportage-balade, qui ont su si bien raconter leur ville et transmettre l’esprit de cette île singulière d’où l’on ne revient pas indemne. Quand on en revient…

Le City PassC’est le sésame-découverte de Sète à petit prix. Il offre un itinéraire de visite audioguidée, l’accès à un, deux ou trois musées (Espace Brassens, Musée Paul Valéry ou MIAM), une boisson de bienvenue dans un restaurant partenaire et un cadeau typique. De 8 à 23 € selon la formule. Gratuit pour les moins de 10 ans qui partent avec un jeu de piste, un livret jeux et coloriages, et un tour de manège.

Les coffrets cadeaux Sète BoxEt si vous offriez Sète en boîte ? Plusieurs formules au choix. «100 % essentiel» (15 €) : visite audioguidée, une bouteille de vin de pays et une spécialité locale. «Décou-verte et terroir» (à partir de 45 €) : le coffret «100 % essentiel» et un chèque cadeau Qualité Res’Thau. «Douce nuit» (à partir de 52 €) : le coffret «100 % essentiel» et une nuit avec petit déjeuner. «Ville passion» (à partir de 82 €) qui réunit les trois.

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Office de tourisme60, Grand’rue Mario Roustan - 34200 Sète Tél. : 04 99 04 71 71

Les bons plans de l’office de tourisme

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Office de Tourisme H H H H60, Grand Rue Mario Roustan - 34200 SÈTET 33 (0)4 99 04 71 71 Ouvert toute l’année (sauf Noël et jour de l’an)

Le City PassA partir de 8 € (gratuit pour les enfants de -10 ans)Pour découvrir la ville et ses musées avec 50 % de réduction.

Les itinéraires audio-guidés 5 € avec jeu de piste inclus pour les enfants (- 12 ans)

“ Sur les pas de Brassens dans sa ville natale ”,“ Le pittoresque Quartier Haut : le petit Naples ”,“ Le site panoramique des Pierres Blanches ” (vue sur la Méditerranée et les parcs à huîtres de l’Etang de Thau).

Les visites guidées du terroir 6 à 7 € La criée aux poissons de Sète, une ferme conchylicole à Marseillan, le domaine viticole de Listel.

Les découvertes insolitesA partir de 18 € / bateau

Sorties en kayak, en voilier, en catamaran (rando - découverte et baptême)

Le plan découverte de Sète 1 € Le plan des rues et 8 itinéraires de promenade à piedLe + : économisez 2 € sur la location d’un itinéraire audio-guidé

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