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programme du 11 juin au 20 juillet 2014 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film Xenia

11.06 au 20.07 2014

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Saint-Nazaire • Jacques Tati

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programme du 11 juin au 20 juillet 2014le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

salleJacques

Tati

photodu

film

Xenia

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calendriersemainedu 11 au 17 juin jeudi 12 vendredi 13 samedi 14 dimanche 15

Noor (VO) 19h 15h30, 18h45 17h15, 21h 20h45Artemisia 20h30 + débat - 19h 18h45L’étrange créature du lac noir (VO) - 17h, - 15h15

20h30 + débatTante Hilda ! (1re semaine) - - 10h45 + goûter 10h45 + goûter

17hsemainedu 18 au 24 juin mercredi 18 jeudi 19 vendredi 20 samedi 21 dimanche 22

Adieu au langage - 19h 17h15, 18h45, 19h30 19h3020h30 + présentation

Night moves (VO) - 16h45 15h 17h15, 21h 17h15, 21hPalerme (VO) - 20h30 + débat (avant-première)Tante Hilda ! 14h30 - - 10h45 15h30(dernière semaine) + goûter + goûter salé

semainedu 25 juin au 1er juillet mer 25 jeu 26 ven 27 sam 28 dim 29 lun 30 mar 1er

Adieu au langage - 19h 15h30 17h30 19h 20h45 -Le bonheur… (reprise) - 20h30 17h 21h 15h15 - 19hDans la cour - - 20h45 19h 17h 17h 21hIda (VO) - 17h15 19h - 20h30 19h 17hCapelito et ses amis 15h 11h + goûter11h + goûter

+ goûter 16h30 + goûter

semainedu 2 au 8 juillet mercredi 2 jeudi 3 vendredi 4 samedi 5 dimanche 6

Tristesse Club 21h 19h 15h + ciné-café 21h15 19het 19h30

Les chiens errants (VO) 18h30 16h15, 21h 17h 16h15 20h45Charulata) (VO) 16h15 - 21h15 19h 15h15Charlot a 100 ans 15h - - - 11h + goûter

+ goûter et 17h30

semainedu 9 au 15 juillet mercredi 9 jeudi 10 vendredi 11 samedi 12 dimanche 13

Fruitvale Station (VO) 18h45 19h 15h 21h 17h15, 21h15Xenia (VO) 20h30 16h30 16h45, 21h15 16h, 18h30 19hLe Dieu éléphant (VO) 16h30 20h45 19h15 - 15hLéo et Fred 15h30 + goûter 15h30 + goûter - 11h + goûter 11h + goûter

semainedu 16 au 20 juillet mercredi 16 jeudi 17 vendredi 18 samedi 19 dimanche 20

Le lâche (VO) 20h15 - 16h30 17h45 15hBlack coal (VO) 16h30 18h30 20h 19h15 16h30, 20h15The activist (VO) 18h30 16h30, 20h30 18h 16h, 21h15 18h30L’ogre de la Taïga 15h + goûter - 15h + goûter 11h + goûter 11h + goûter

fête

duciné

ma

fête

duciné

ma

Fermeture pour congés annuels le 20 juillet. Reprise le 21 août.Attention ! Fin de validité des cartes 6 entrées : 20 juillet.

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Noordrame de Çagla Zencirciet Guillaume Giovanetti• France / Turquie / Pakistan• avril 2014 • 1h18 • VOSTFavec Noor, Uzma Ali,Baba Muhammad, Gunga Sain,Mithu Sain• Sélection ACID Cannes 2013• Grand Prix Festival de Dieppe 2012 /Prix Spécial du Jury Festival Méditerra-néen de Rome 2012 / Prix de la Meilleurefiction Asian American InternationalFilm Festival New York 2013 / Prix duMeilleur acteur pour Noor VancouverWomen Film Festival 2014 / Prix duPublic Festival Des Images Aux Mots,Toulouse 2014 / Prix du Meilleur LongMétrage, Prix du Meilleur Réalisateuret Prix de la Création Artistique SilkRoad Film Festival Dublin 201

Noor veut être un homme. Il ne fait pluspartie des Khusras, la communautédes transgenres du Pakistan. Et il adéfinitivement tourné la page de l’histoired’amour qu’il a eue avec l’un d’entre eux.Désormais, il a un travail d’homme dans

un centre de décoration de camions,et il sait ce qu’il veut : trouver unefemme qui l’acceptera tel qu’il est…

Paroles de cinéastes«Noor, c’est le nom du personnageprincipal. Un ancien transgenre ouKhusra au Pakistan. Son rêve : avoirune barbe et des moustaches et trouverl’amour d’une femme. Le vieux sage,Maître Baba, lui indiquera le chemin.Au bout, le lac sacré, fréquenté autre-fois pas les fées. Là-bas, les prièress’exaucent. Mais la route est longueet périlleuse. Au-delà de la quêteidentitaire, c’est d’abord la recherchede l’autre. Ce qui pourrait être unedéfinition du cinéma, de tout acte decréation. Comme la danse, cœur du filmet source à laquelle Noor s’abreuvepour se trouver. Tous deux arts dutemps, poétiques du temps. Le tempsest la valeur revendiquée, essentielle.Le film prend son temps et le désir despersonnages est avant tout la recherchedu temps, non pas perdu, mais partagé.Comme le dit Baba : «Je ne veux riend’autre que le temps passé ensembleavec ma femme, et celui qu’il nous resteencore à vivre tous les deux.» À la foisréaliste et onirique, le film est boule-

versant de simplicité et touche ainsi auplus profond. Il s’accroche à l’amourcomme le reflet de la lumière sur l’eaulimpide du lac rêvé. La magie existe…Noor est un film libre qui parle deliberté, alors entrons dans la danse !»Laurent Salgues et Oriol Canals, cinéastes

« Inspiré de l’histoire vraie de sonacteur principal, ce parcours initiatiqueà la croisée du conte, du road-movie etdu documentaire, s’invente au milieudes préjugés une sérénité boulever-sante.» Noémie Luciani – Le Monde

«Dans ce road-trip, Noor ne voit pas sesrêves se réaliser. Mais il en revient aprèsavoir appris des gestes de danse. Unemanière gracieuse, d’une douceurcomparable à celle de ce petit film, dese mouvoir et d’onduler dans le grandballet des genres et des identitéssexuelles.» Clément Ghys – Libération

«Premier long métrage de fiction dedeux documentaristes, Noor est unobjet cinématographique d’une grandepuissance émotionnelle et visuelle et,mieux encore, d’une beauté à peu prèsinédite.»Roland Hélié – Les Fiches du Cinéma

du 12 au 15 juin

coup decœur

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Artemisiabiopic d’Agnès Merlet• Italie / Allemagne / France• 1997 • reprise mars 2012• couleur • 1h38avec Michel Serrault,Valentina Cervi, Miki Manojlovic,Emmanuelle Devos…

Italie, 1610. Artemisia Gentileschi, jeunefemme de dix-sept ans, fille du peintreOrazio, connaît la même passion queson père pour la peinture. Mais unefemme ne peut pas entrer à l’Académieet encore moins peindre un modèlemasculin nu. Sa rencontre avec AgostinoTassi, artiste rompu aux dernière tech-niques de l’art de peindre, va déterminerencore plus sa vocation et elle obtientde son père qu’Agostino lui enseignece qu’elle ignore encore, l’art de laperspective. Agostino va surtout luiapprendre la passion…

«Artemisia raconte l’histoire d’unedouble initiation, l’art de peindre et l’artd’aimer. Son père, Orazio, se sert desa fille pour se procurer des richesses.Trop préoccupé par ses affaires, il négligele lien affectif avec Artemisia. Il la trahitpour réussir dans la vie professionnelleet sociale. Pour se sauver, Artemisiareprend contact avec la créativité quilui vient des entrailles et reprend enmain sa propre destinée. Cela peut

rappeler les contes de fées comme danscelui des frères Grimm La jeune fille sansmains. Ce sont toujours les héroïnesqui se font couper les mains et jamaisles héros. Parce que c’est la créativitéau féminin qui a été réprimée par laculture patriarcale. Agostino de son côtélui fait découvrir une nouvelle formede liberté en l’initiant à la perspective,mais aussi une autre manière de joueravec son corps. C’est à travers la quêteanatomique à laquelle elle se livre qu’elledécouvre le désir sexuel. Ce qui m’aintéressée, c’est de travailler sur cesentiment trouble qu’on ressent aumoment de la naissance de la sexualitéet qui peut aboutir à la création artis-tique. Elle découvre l’amour et la réalitédu sexe d’une manière brutale, sur lechemin d’un apprentissage artistique,dans une sorte d’inconscience. Et celala transforme.» Agnès Merlet

Film présenté en partenariat avec leCentre de Culture Populaire pour laclôture du Prix Fernand Pelloutier.La projection du jeudi 12 juin à 20h30sera suivie d’une rencontre-débatavec Chantal Montellier, auteure debandes dessinées et créatrice del’association Artemisia et Lalie Walker,écrivain en résidence au CCP : Quelleplace pour les femmes artistes dansnotre société d’hier et d’aujourd’hui ?Comment s’articulent les rapports entreles femmes et les hommes dans lesdomaines de la création artistique ?Quelles influences pour la constructionde nos imaginaires ?

L’étrangecréaturedu Lac NoirSF – fantastique de Jack Arnold• USA • 1954 • ressortie copierestaurée novembre 2012• noir et blanc • 1h20 • 2D• VOSTF • à voir en familleavec Richard Carlson,Julie Adams, Antonio Moreno,Richard Denning,Ricou Browning…

Au cœur de l’Amazonie, un paléontologuedécouvre un fossile de main appartenantà une espèce inconnue. Persuadé qu’ils’agit du chaînon manquant entrel’homme et le poisson, il rassembleune expédition pour exhumer le restedu squelette. L’équipe décide alors dedescendre le fleuve en bateau, s’en-fonçant dans un territoire sauvage etpoisseux, sans se douter que les eauxabritent encore l’étrange créature…

«Je revois le film au moins une fois paran. Le «Gillman» reste encore aujourd’huil’un des designs de créature que jepréfère, et il représente à mon avis – aumême titre que l’Alien de Giger – lepinacle de l’art du monstre en costume.Avec la créature de Frankenstein, c’esttout simplement mon monstre préféré.»Guillermo Del Torro

du 12 au 15 juin

ciné-classic

ciné-débat

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«Classique absolu du film de monstreset pionnier du cinéma en relief, L’étrangecréature du lac noir est un des filmsles plus célèbres des années 1950.Maître incontesté du genre, Jack Arnoldréunit tous les ingrédients du grand filmd’aventures : forêt tropicale menaçante,expédition de scientifiques rivaux et bruneérotique en maillot de bain. Mais le cloudu spectacle reste sans conteste lemonstre des eaux stagnantes, créaturemillénaire à mi-chemin entre l’hommeet l’amphibien dont les nageoires etles branchies saillantes ont fait frémirplusieurs générations de spectateurs.Aux côtés de Frankenstein ou de KingKong, le monstre appartient au cerclefermé des figures emblématiques ducinéma fantastique et continue de susci-ter un culte bien entretenu.»Carlotta Films

ciné-débat vendredi 13 juin à 20h30 :film présenté et analysé parl’association Version Originale

avant-première

Palermecomédie de Emma Dante• France/Italie/Suisse• sortie 2 juillet 2014 • couleur• 1h34 • VOSTFavec Emma Dante,Alba Rohrwacher, Elena Cotta,Renato Malfatti, Dario Casarola…• Prix d’interprétation féminine Festivalde Venise 2013 pour Elena Cotta

Un dimanche d’été. Le sirocco soufflesans relâche sur Palerme quand Rosaet Clara, en route pour célébrer lemariage d’une amie, se perdent dansla ville et débouchent dans une ruelleétroite : Via Castellana Bandiera. Aumême moment, une autre voitureconduite par Samira, dans laquelle estentassée la famille Calafiore, empruntela ruelle dans le sens opposé. Ni Rosani Samira, vieille femme têtue, n’ontl’intention de faire marche arrière.Enfermées dans leurs voitures, lesdeux femmes s’affrontent dans un duelsilencieux, le regard plein de haine,sans boire ni manger, sans dormirjusqu’au lendemain. Plus obstinéesque le soleil de Palerme et plus duresque la férocité des hommes autourd’elles. Puisque comme dans tout duel,c’est une question de vie ou de mort…

«La réalisatrice, Emma Dante, figure deproue du théâtre contemporain italienqui a largement exploré dans sesspectacles le thème de la famillecadenassée entre tension et folie,s’essaie pour la première fois à laréalisation avec un certain aplomb.Elle dote cette situation d’immobilismesocial d’une lecture inspirée par leswesterns américains où deux person-nages s’observent longuement avantde dégainer. Autour des deux femmesagrippées obstinément à leur volant,la vie se suspend. Les observateursbavassent et osent des paris sur larésolution de l’intrigue, comme desspectateurs passifs. Les élémentsdu western sont largement représentés :face à face, ruelle, poussière, chaleur,lumière aveuglante, observateurs per-chés… silence. Pour Emma Dante c’estsurtout l’occasion de questionner lasociété sicilienne, son passéisme aumoment d’affronter des problèmescontemporains comme la position dela femme, de l’homosexualité mais aussil’influence de la mafia sur le quotidien. »lepasseurcritique.com

en avant-programme de la soiréedu 19 juin, un court-métrage seraprésenté (programmation en cours)

Soirée-débat en partenariat avecVersion Originale, jeudi 19 juin à20h30 : film présenté par l’associationet un invité (à confirmer).

du 13 au 15 juin jeudi 19 juin

ciné-débat

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Adieuau langagedrame de Jean-Luc Godard• Suisse • 21 mai 2014• couleur • 1h10 • version 2Davec Héloïse Godet,Zoé Bruneau, Kamel Abdelli…• Prix du Jury – Cannes 2014

Le propos est simple. Une femmemariée et un homme libre se rencontrent.Ils s’aiment, se disputent, les coupspleuvent. Un chien erre entre ville etcampagne. Les saisons passent.L’homme et la femme se retrouvent.Le chien se trouve entre eux. L’autreest dans l’un. L’un est dans l’autre. Etce sont les trois personnes. L’ancienmari fait tout exploser. Un deuxièmefilm commence. Lemême que le premier.Et pourtant pas. De l’espèce humaineon passe à la métaphore. Ça finira pardes aboiements. Et des cris de bébé.

«En découvrant Adieu au langage, filmtrès beau, le plus triste de son auteur,on comprend que la présence deJean-Luc Godard à Cannes n’auraitpas eu de sens. De la part de cet artistemonstre qui a fait du langage le cœurbattant de son œuvre, un film avec untel titre ne pouvait qu’être une lettre

d’adieu, et c’est ce qu’il est. La lettred’un homme qui a donné sa vie aucinéma, qui a transformé en profondeurl’histoire de son art, et qui nous écrità nous, ses spectateurs, de sa retraitede Rolle, en Suisse, pour nous direqu’il a fini.Adieu au langage est un film dont onressort laminé par une immense mé-lancolie. Comme Godard le formuledans une autre lettre, sublime, adresséeau Festival de Cannes pour «expliquer»son absence, il y opère « le (faux-)raccord avec sa prochaine destinée».Voilà donc pour le programme, qui sedéroule sous le signe des feuillesd’automne et de la neige, du sang et de lamerde, de la souffrance et de la mort,rien de moins. «Je suis là pour vousdire non, et pour mourir», dit une jeunefemme qui semble parler pour l’auteur.Le vieil ermite dit ici sa fatigue d’unmonde qui n’est plus le sien, le mondeGoogle où «la non-pensée contaminela pensée». Il dit sa fatigue des mots,«virussé» par l’ordre policier, signe queceux qui ont perdu la guerre par lesarmes (soit, chez Godard, les nazis)sont les vrais vainqueurs de l’Histoire.Il y a de la misanthropie, comme toujourschez Godard. Mais si ce film émeut tant,c’est qu’il est aussi généreux. Adieuau langage est le testament par lequelGodard lègue son œuvre au monde.La nature, omniprésente, le cri d’un bébé,à la fin du film, en sont les signes, au

même titre que le dialogue qu’il necesse d’entretenir avec le spectateur.En inscrivant, par exemple, sur la dernièreimage le sous-titre «Don’t know whenwe’ll be back» («on ne sait pas quandon reviendra»). En sublimant lesimages, surtout. En les rendant, litté-ralement, subliminales.Par une sorte de miracle qui tient à lapuissance de suggestion de l’auteur, ilfait affleurer à partir des images d’Adieuau langage des projections mentales,à commencer par celles de ses filmspassés : un rivage arboré évoque celuioù Anna Karina se demandait quoi fairedans Pierrot le Fou, une Foire du livre,celle de Sarajevo dans Notre musique,un bateau-bus du lac Léman, le Costa-Concordia de Film socialisme, unesalle de douche, la salle de bains oùPiccoli lisait en fumant son cigaredans Le Mépris…Dans un même tourbillon, il entraîne,en saturant ses plans de couleursfluorescentes, les chefs-d’œuvre de lapeinture : une chambre marron dontla fenêtre s’ouvre sur des champs detournesol pour Van Gogh, des coquelicotsmulticolores pour Warhol, un paysagede rivière arboré pour Monet, un sexede femme pour Courbet… Et c’estmagnifique. «AH DIEUX», «OHLANGAGE», lit-on sur les intertitres.Tout est fini. La bande-son résonnecomme un requiem, et l’art demeure.Cela vaut bien de faire danser unedernière fois Ava Gardner en technicolor.Même s’il faut entrecouper l’image delongs écrans noirs.»Isabelle Reignier – Le Monde

Séance du vendredi 20 juin à 20h30 :le film sera présenté par MartineJehanno, membre de l’associationVersion Originale. Elle pourra êtresuivie d’un échange avec les spectateursqui le souhaitent.

du 19 au 22 juin(1re semaine)du 26 au 30 juin(2e semaine)

Cannes2014

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Night movesthriller écolo de Kelly Reichardt• USA • avril 2014 • couleur• 1h52 • VOSTFavec Jesse Eisenberg, DakotaFanning, Peter Sarsgaard…• Grand Prix du Festival du Cinémaaméricain de Deauville 2013

Josh travaille dans une ferme biologiqueen Oregon. Au contact des activistesqu’il fréquente, ses convictions écolo-giques se radicalisent. Déterminé à agir,il s’associe à Dena, une jeune militante,et à Harmon, un homme au passé trou-ble. Ensemble, ils décident d’exécuterl’opération la plus spectaculaire deleur vie…

«Night Moves, de Kelly Reichardt, quisuit trois activistes écolos dépasséspar les événements et rongés par laculpabilité, est un grand film. Point.Allez-y sans façon. C’est promis, il voustiendra au corps longtemps. Parce qu’ilest à la fois réaliste et romanesque,chronique à suspense et drame psy-chologique sculpté dans le thriller.Kelly Reichardt porte haut les couleursd’un cinéma ici défendu : auteur etpopulaire, exigeant et divertissant.

Il n’est question ni de lièvre ni de tortuedans ce thriller écolo, mais pourtantde morale et d’un militant, Josh, minépar les conséquences d’un acte –l’explosion d’un barrage. Réalisatricejusque-là confidentielle mais courantdans le même sens – le choix, le librearbitre, les conventions – en des filmsépurés (Wendy et Lucy, La dernièrepiste…), Reichardt s’applique, une foisn’est pas coutume, et tant mieux, àraconter les faits (préparation du coup)et l’intimité (la culpabilité) à travers unrécit qui joue la tension dramatique.Rarement bouillonnement psycholo-gique d’un personnage, joué à fleur depeau par Jesse Eisenberg, aura été écritavec autant de minutie et de pertinence.Kelly Reichardt touche au cœur – aucœur d’un monde où chacun, finalement,reste seul avec sa conscience. Le tempsd’un film. Et bien après.»Éric Libiot – L’Express

Fêtedu cinémaLa Fête du Cinéma fêtera ses30 ans en 2014 durant 4 jours :du dimanche 29 juin au mercredi2 juillet inclus.

La nouvelle mécanique tarifairemise en place avec succès l’andernier est de nouveau proposéeau public avec un tarif unique de3,50 euros la séance, appliquéà l’ensemble des spectateursdès la première séance.

Afin d’installer La Fête du Cinémacomme un rendez-vous dontle public retiendra les dates,l’opération débute désormaischaque année le dernier dimanchedu mois de juin. En outre,l’opération se déroule sur deuxsemaines cinématographiques :le dernier jour de l’événementest en effet un mercredi, jourdes sorties des nouveaux films,ce qui permet aux spectateursd’avoir accès à un choix de filmsencore plus large.

Avec neuf films à l’affiche :reprises, nouveautés, films dupatrimoine, films pour le jeunepublic, la salle Jacques Tati fêtele cinéma !

du 19 au 22 juin Fête du cinémadu 29 juinau 2 juillet

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Le bonheurest pour demaindrame d’Henri Fabiani• France • 1962 • ressortieversion restaurée mars 2014• noir et blanc • 1h33avec Jacques Higelin,Irène Chabrier, Henri Crolla,Jean Martinelli…

L’histoire d’Alain, un jeune homme quivient de quitter ses parents et se retrouveperdu à Saint-Nazaire, dans l’environ-nement des chantiers navals, au momentde la construction du Paquebot France.Il y rencontre la solidarité et la cama-raderie auprès d’un ouvrier caréneuret l’amour auprès d’une jeune employéedes chantiers. Il rêve d’une vie où «onne perd pas sa vie à vouloir la gagner .

Ce sont les images du lancement duPaquebot France que nous donne àvoir Henri Fabiani dans les premièresminutes de son film tourné en 1960.D’autres plans montrent ensuiteune foule en liesse, une populationnazairienne fière de ce fleuron de laCompagnie générale transatlantique,sorti tout droit de ses chantiers.

«Le bonheur est pour demain estl’unique long-métrage de fiction d’HenriFabiani, qui s’était, jusqu’alors, illustrépar ses talents de documentariste.Henri Fabiani, très attaché à la condi-tion ouvrière, filme avec empathie etminutie les hommes au travail dans lechantier naval. Aussi bien à travers debeaux plans d’ensemble, pour mettreen valeur le travail collectif, les entréeset sorties d’usine, que dans de grosplans bien cadrés sur leurs activitéspersonnelles comme professionnelles.On est ainsi au plus près des travauxde carénage, de soudure… Le regardhumaniste, voire idéaliste, de Fabianil’incite à ne nous montrer que la bonté,la solidarité et la fraternité de ceshommes. Un film plein de candeur,de douceur et de tendresse, que l’onredécouvre aujourd’hui dans une versionrestaurée et comme une vraie curiosité.»aVoir-aLire.com

Dans la courcomédie dramatiquede Pierre Salvadori• France • 23 avril 2014• couleur • 1h37avec Catherine Deneuve,Gustave Kervern, Féodor Atkine,Pio Marmai…

Antoine est musicien. À quarante ans,il décide brusquement de mettre fin à sacarrière. Après quelques jours d’errance,il se fait embaucher comme gardiend’immeuble. Jeune retraitée, Mathildedécouvre une inquiétante fissure surle mur de son salon. Peu à peu, sonangoisse grandit pour se transformer enpanique : et si l’immeuble s’effondrait…Tout doucement, Antoine se prendd’amitié pour cette femme qu’il craint devoir sombrer vers la folie. Entre déra-pages et inquiétudes, tous deux formentun tandem maladroit, drolatique etsolidaire qui les aidera, peut-être, àtraverser cette mauvaise passe.

«Grâce à des envolées burlesques età une sensibilité à fleur de caméra,Pierre Salvadori réussit à raconterdeux solitudes en pleine détresse sansjamais sombrer dans la déprime. Quedu bonheur.»Barbara Théate – Le Journal du Dimanche

«Le huitième long-métrage de PierreSalvadori en vingt ans de carrière est,nettement, le plus réussi. Pourquoi ?Simple. Il est le plus désespéré, donc leplus beau.»Jacques Mandelbaum – Le Monde

«Une «mélancomédie» élégante surdes dépressifs qui réapprennent à vivre.Pierre Salvadori délaisse les comédiessophistiquées et signe son film le plusintime et émouvant.»Romain Blondeau – Les Inrockuptibles

Fête du cinémadu 26 juin au 1er juillet

Fête du cinémadu 27 juin au 1er juillet

reprise

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Fête du cinémadu 26 juin au 1er juillet

Fête du cinémaséance du 2 juilletdu 2 au 6 juillet

Idadrame de Pawel Pawlikowski• Pologne / Danemark• février 2014 • noir et blanc• 1h22 • VOSTFavec Agata Kulesza, AgataTrzebuchowska, Joanna Kulig,Adam Szyszkowski…

Dans la Pologne des années 60, avantde prononcer ses vœux, Anna, jeuneorpheline élevée au couvent, part à larencontre de sa tante, seul membre desa famille encore en vie. Elle découvrealors un sombre secret de famille datantde l’occupation nazie.

«Un bijou d’esthétisme aux émotionsenfouies qui nous emplissent d’unsentiment fort de mélancolie. L’undes grands films de cette année.»Frédéric Mignard – aVoir-aLire.com

«Dans un noir et un blanc qui sont lescouleurs de ses souvenirs, et un formatcarré qui encadre les visages commedes tableaux, rythmé par le saxo deColtrane et la transcription par Busonid’un choral de Bach, porté par une jeuneactrice d’autant plus bouleversante qu’ellen’est pas actrice (Agata Trzebuchowska),Ida est un film épuré d’une beauté àcouper le souffle.»Jérôme Garcin – Le Nouvel Observateur

«Ce très beau film, ponctué de superbesimages à l’élégance dépouillée, se gardebien de verser dans le discours pours’en tenir à la vérité – parfois terrible –des êtres.»Arnaud Schwartz – La Croix

Tristesse Clubcomédie dramatiquede Vincent Mariette• France • 4 juin 2014 • couleur• 1h30avec Ludivine Sagnier,Vincent Macaigne, LaurentLafitte, Noémie Lvovsky…

Si vous aimez les jeux de pistes, lesvieilles Porsche, les sœurs qui n’ensont pas, les pères pas vraiment morts,les lacs et leurs secrets : bienvenueau Club.

Qu’il s’agisse de Tristesse Club ou devos courts-métrages précédents, onretrouve toujours des personnagesun peu dépressifs, marginaux, quivoudraient être dans le monde maisqui n’y parviennent pas complètement.Je ne peux que le constater aussi, disonsque ça vient naturellement. Pour monpremier court métrage, Le Meilleur amide l’homme, j’ai dirigé Jules-EdouardMoustic en lui demandant de jouercomme Bill Murray dans les films deWes Anderson, d’en faire le moinspossible. Il fallait le tempérer, l’emmenervers une forme de lenteur et qu’il em-mène le film avec lui. Que le personnagedicte, en quelque sorte, le tempo dufilm, son ton. Il en va de même avecVincent Macaigne que j’ai dirigé dans unautre court, Les Lézards. Par exemple,

Vincent a quelque chose qu’avaitDepardieu quand il est en écoute : ilbouge imperceptiblement les lèvreset répète ce que dit son partenaire. Jene sais pas si c’est inné ou de la tech-nique, mais cela rend le personnagetrès vivant, même s’il n’a rien à dire.Adapter le tempo d’un film aux carac-térisations de ses personnages rendpeut-être plus criante cette impressiond’un monde où ils n’arrivent pas ànégocier avec le monde comme il va.

Pourquoi ce titre, Tristesse Club ?Le film parle de mort, de deuil, mais ilest aussi léger. Je voulais un titre quiassocie ces deux idées. Et puis TristesseClub me fait penser à un nom de cocktailet, allez savoir pourquoi, ça me plaîtbien.Je me suis rendu compte, aprèscoup, que c’était aussi le titre d’unechanson de Houellebecq.

Selon vous, que raconte Tristesse Club ?C’est l’histoire d’une famille qui se crée.C’est en tout cas le point de départ.Comment des personnages qui ne seconnaissent pas ou très mal, sont censésapprendre à se connaître et au boutdu compte font le deuil d’un mêmehomme. Je souhaitais qu’à la fin dufilm, on puisse leur imaginer un avenircommun. Le début d’une histoired’amour entre Bruno et Chloé et un lienfraternel renoué entre Bruno et Léon.

Entretien avec le réalisateur réalisépar Jean-Baptiste Thoret

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Les chienserrantsdrame de Tsai Ming-liang• Taiwan / France • mars 2014• couleur • 2h18 • VOSTFavec Lee Kang-Sheng,Lu Yi Ching, Lee Yi-Cheng,Lee Yi-Chieh…• Grand Prix du Jury – Mostra deVenise 2013

Un père et ses deux enfants vivent enmarge de Taipei, entre les bois et lesrivières de la banlieue et les rues plu-vieuses de la capitale. Le jour, le pèregagne chichement sa vie en faisantl’homme-sandwich pour des apparte-ments de luxe pendant que son fils etsa fille hantent les centres commer-ciaux à la recherche d’échantillonsgratuits de nourriture. Chaque nuit, lafamille trouve refuge dans un immeubleabandonné. Un soir d’orage, il décided’emmener ses enfants dans un voyageen barque.

« (…) film sublime qui organise lacirculation entre le monde des vivants etcelui des morts, entre espace physiqueet espace mental, entre rêve et réalité.Dès le premier plan (…) le spectateur estplongé dans un état de quasi-hypnosedont il ne sortira pas.»Isabelle Regnier – Le Monde

« (…) Les Chiens errants se composed’un assemblage de matériaux brutsqui forment l’absolu du cinéma : desplans, des lumières, des sons, des corps.À quoi s’ajoute naturellement cet élémentdont Tsai Ming-liang est peut-être leplus grand maître contemporain : letemps.» Olivier Séguret – Libération

ciné-classicautour deSatyajit Ray

La salle Jacques Tati a le plaisir

de vous présenter en juillet,

trois films, réédités en avril 2014,

qui attestent de la diversité d’un

auteur dont chaque œuvre,

quelle que soit sa dimension,

quelle que soit son importance

dans l’histoire du cinéma, nous

rapproche de l’homme Satyajit

Ray, le poète bengali : Charulata,

Le Dieu éléphant et Le lâche.

À raison d’un film par semaine

à partir du 2 juillet.

«Ne jamais avoir vu

le cinéma de Ray, c’est

comme vivre sur cette

planète sans voir le

soleil, ou la lune.»

Akira Kurosawa

Charulatadrame de Satyajit Ray• Inde • 1964 • ressortieavril 2014 • noir et blanc • 1h57• VOSTFavec Madhabi Mukherjee,Soumitra Chatterjee,Sailen Mukherjee, Dilip Bose…• Ours d’Argent du Meilleurréalisateur, Festival de Berlin 1965

À Calcutta, en 1880, Bhupati, qui éditeet imprime chez lui un journal politique,La Sentinelle, est persuadé que safemme, Charulata, est douée pourl’écriture. Il demande à son jeune cousinAmal, hébergé à la maison, de faire ensorte que sa femme passe à l’acte sansqu’elle sache que son mari est à l’originede ce désir et de cette commande. EntreCharulata et Amal naît une complicité,de l’amitié, de l’écriture et de l’amour.

«La longue déambulation de Charulata,à l’ouverture du film, est probablementce que Ray a filmé de plus somptueux.Les mouvements de caméra y atteignentune grâce et une gravité qu’on rencontreseulement chez Dreyer et chez Mizoguchi.La caméra est moins occupée à montrerl’espace qu’à régler ses mouvementssur la nature intérieure du personnage.»Charles Tesson – Satyajit Ray,Ed. Cahiers du Cinéma

Fête du cinémaséance du 2 juilletdu 2 au 6 juillet

Fête du cinémaséance du 2 juilletciné-classicdu 2 au 6 juillet

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ciné-classicdu 9 au 13 juillet

ciné-classicdu 16 au 20 juillet

du 9 au 13 juillet

Le Dieu éléphantfilm policier de Satyajit Ray• Inde • 1978 • ressortie avril2014 • couleur • 1h52 • VOSTF• à voir en familleavec Soumitra Chatterjee,Siddhartha Chatterjee,Santosh Dutta…

À Bénarès, le détective Felu, aidé deson compagnon Tapesh et de Jatayu,écrivain pour enfants, est chargé deretrouver une statuette volée, repré-sentant le dieu éléphant Ganesh. Alorsque ses soupçons se portent rapidementsur un gangster local, la fête Durga seprépare et un curieux personnage, quise fait appeler l’Homme-Poisson, attireles foules avec sesmiracles. La lecture deTintin au Congo, parmi d’autres choses,sera d’un grand secours aux trois amispour démêler les fils de l’intrigue…

«Le meurtre d’un homme innocent etdésarmé a toujours beaucoup d’efficacitédans un thriller parce qu’il manifestela cruauté du méchant. Cela ajoute àla tension du drame, et les enfantsapprécient cela autant que les adultes.On ne peut s’empêcher de penser àHitchcock chaque fois qu’on construitune scène de suspense. Hitchcocka imposé les normes pour de tellesscènes, et on ne peut ignorer sa méthodeau risque de relâcher la tension.»Satyajit Ray

Le lâchecomédie dramatiquede Satyajit Ray• Inde • 1965 • ressortie avril2014 • noir et blanc • 1h14• VOSTFavec Soumitra Chatterjee,Madhabi Mukherjee, HaradhanBannerjee…

Comme il se rend à Hashimara pourpréparer un film, Amitabha tombe enpanne dans une petite ville. Recueillipour la nuit par le propriétaire d’uneplantation de thé, il reconnaît en sonépouse une femme qu’il avait aiméepuis abandonnée et qui vit, aujourd’hui,insatisfaite de son mariage. Amitabhapropose à la jeune femme de partiravec lui…

«Le lâche est une tentative d’histoired’amour triangulaire, directe et moderne,quelque chose que je n’avais jamais faitauparavant. Amitabha n’écrivait paspour le cinéma dans le scénario original.J’ai fait de mon héros un écrivain decinéma parce que l’idée m’a frappé :ce serait une belle situation ironiquequ’un auteur de scénarios soit lui-mêmeengagé dans une histoire romantiqueproche du genre de celles qu’il pourraitécrire.» Satyajit Ray

FruitvaleStationdrame de Ryan Coogler• USA • janvier 2014 • couleur• 1h25 • VOSTFavec Michael B. Jordan,Melonie Diaz, Octavia Spencer,Kevin Durand, Ariana Neal…• Un Certain Regard – Prix du Regardvers l’Avenir – Festival de Cannes 2013/ Prix du Public et Prix de la RévélationCartier – Festival du Cinéma Américainde Deauville 2013 / Grand Prix du Jury– Fiction américaine – Sundance FilmFestival 2013 / Meilleur premier film –Independent Spirit Awards –Los Angeles 2014

Le 1er janvier 2009 au matin, Oscar Grant,22 ans, croise des agents de police dansla station de métro Fruitvale, San Fran-cisco. Le film raconte les vingt-quatreheures qui ont précédé cette rencontre.

«À travers cette chronique attachantequi bascule dans l’horreur, Ryan Cooglerdénonce de manière réaliste le racismeordinaire et les bavures policières.»Stéphanie Belpêche – Le Journal du Dimanche

«Premier film de Ryan Coogler, FruitvaleStation est d’une rare maîtrise. Loinde sanctifier la victime, le réalisateurmontre le jeune homme avec ses défauts(immaturité, petits trafics) et son milieu(chômage, ghetto black). Résultat : lefilm a été remarqué à Sundance où leréalisateur a obtenu le Grand Prix dujury. C’est mérité : d’autant plus quel’acteur, Michael B. Jordan, 26 ans, estexcellent. Du «cinéma-guérilla»,à valeur sociale ajoutée : belle réussite.»François Forestier – cinema.nouvelobs.com

coup decœur

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Xeniacomédie dramatiquede Panos H. Koutras• Grèce / France / Belgique• 18 juin 2014 • couleur• 2h08 • VOSTFavec Kostas Nikouli, Nikos Gelia,Patty Pravo, AggelosPapadimitriou…• Sélection Un Certain Regard– Festival de Cannes 2014.

À la mort de leur mère, Dany et son frèreOdysseas, 16 et 18 ans, prennent la routed’Athènes à Thessalonique pour retrouverleur père, un Grec qu’ils n’ont jamaisconnu. Albanais par leur mère, ils sontétrangers dans leur propre pays etveulent que ce père les reconnaissepour obtenir la nationalité grecque.Dany et Ody se sont aussi promis departiciper à un populaire concoursde chant qui pourrait rendre leur viemeilleure. Ce voyage mettra à l’épreuvela force de leurs liens, leur part d’enfanceet leur amour des chansons italiennes.

«C’est un film qui donne la pêche, uneodyssée tour à tour souriante et dra-matique de deux gamins à la recherchede leur père. C’est Xenia, coup de cœurd’Un Certain Regard : le film trouve sanscesse des solutions joyeuses, inventivespour faire avancer son récit d’appren-tissage foutraque et charnel, à l’imagede l’esprit de débrouille qui anime seshéros dans un pays en crise. Une boufféed’énergie, l’affirmation que la vie et lavariété italienne sont plus fortes quel’abandon familial, l’ultra-libéralisme etl’homophobie. Xenia est le nouveau filmde Panos Koutras, trublion du cinémagrec,plus Almodóvar qu’Angelopoulos :un vrai saut qualitatif après Strella, en2009, et surtout une ouverture joyeuseau monde et, potentiellement, au public.»Aurélien Ferenczi – Télérama

Black coalthriller de Yinan Diao• Chine • 11 juin 2014 • couleur• 1h46 • VOSTFavec Fan Liao, Lun-mei Gwei,Xue-bing Wang…• Prix de la Critique – Festival interna-tional du Film Policier de Beaune 2014/ Ours d’Or du Meilleur Film et Oursd’Argent du Meilleur Acteur – Festivalde Berlin

En 1999, un employé d’une carrièreminière est retrouvé assassiné et soncorps dispersé aux quatre coins de laMandchourie. L’inspecteur Zhang mènel’enquête, mais doit rapidement aban-donner l’affaire après avoir été blessélors de l’interpellation des principauxsuspects. Cinq ans plus tard, deuxnouveaux meurtres sont commis dansla région, tous deux liés à l’épouse dela première victime. Devenu agent desécurité, Zhang décide de reprendredu service. Son enquête l’amène à serapprocher dangereusement de lamystérieuse jeune femme.

«Un polar à la sauce mandarine quiraconte la violence terrible de la sociétéchinoise actuelle et qui n’est pas sansévoquer A Touch of Sin, le dernier JiaZhang-ke. Les figures du privé solitaireet de la femme fatale sont ici totalementrefondues et revigorées au contact d’uneChine hivernale, grisâtre, écrabouilléeentre la déréliction du communisme etles ravages du libéralisme. Tout cela estcertes sombre sauf que la mise en scènede Yinan est d’une puissance et d’unenetteté de tous les instants. À chaqueplan, quelque chose palpite, on est saisi,sans un instant de relâchement. Sujetdéprimant mais film galvanisant.»Serge Kaganski – les Inrockuptibles

The activistthriller politique de Cyril Morin• USA / France • 11 juin 2014• couleur • 1h30 • VOSTFavec Chadwick Brown, MichaelSpears, Circus-Szalewski,Ron Roggé, Alena Von Stroheim,Tonanzin Carmelo…

Fin février 1973, pendant l’insurrectionde Wounded Knee (Dakota, USA), Marvinet Bud, deux activistes indiens, sont misen détention et gardés par deux policiers.Anna, la femme de Marvin est mortequelques mois plus tôt dans un accident.Pour quelles raisons recevront-ils lavisite d’un conseiller de Nixon ? D’unsénateur ? D’une star hollywoodienne ?Quel est le rôle du président dans cetteaffaire ? Et quel est ce secret que dé-tenait Anna avant de mourir ? En cesannées 70, le monde change et la tensionmonte petit à petit dans ce poste depolice éloigné de tout…

Lors de sa sortie américaine, la pressea été très enthousiaste :«Brillant»The Village Voice«Une totale réussite»Life In L.A«Un film important, à voir absolument»Hollywood Progressive«Le film laisse son empreinte, bienaprès qu’il soit terminé»L.A. Splash Magazine

Les spectateurs américains ont égale-ment très bien accueilli le film et, commel’ont révélé les débats avec le publicorganisés en fin de projection, ontsouvent été stupéfaits de découvrir cepan de leur histoire qui ne leur est pasenseigné.

du 9 au 13 juillet du 16 au 20 juillet du 16 au 20 juillet

Cannes2014

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Tante Hilda !comédie d’animationde Jacques-Rémy Girerdet Benoît Chieux• France / Luxembourg• février 2014 • couleur • 1h29• à partir de 6 ansavec les voix de Sabine Azéma,Josiane Balasko, Gilles Détroit,François Morel…

Tante Hilda, amoureuse de la nature,conserve dans son musée végétal desmilliers de plantes du monde entier.Beaucoup sont en voie de disparition.Parallèlement, une nouvelle céréale,Attilem, mise au point par des industriels,se cultive avec si peu d’eau, sans engrais,et produit des rendements si prodigieux,qu’elle apparaît comme la solutionmiracle pour enrayer la faim dans lemonde et prendre le relais du pétroledont les réserves s’épuisent. Mais lacatastrophe n’est pas loin…

« Il y a de quoi dégoûter n’importe quides OGM en douceur dans cette fabletendrement drôle qui sait faire rire,sourire pour mieux délivrer un messageimportant.» Caroline Vié – 20 Minutes

«Depuis La Prophétie des grenouilles,et sa cocasse arche de Noé, et surtoutMia et le Migou, Jacques-Rémy Girerddéfend l’écologie en traits ronds et enteintes pétulantes. Ici, il invente carré-ment le film d’animation catastrophe…»Guillemette Odicino – Télérama

Capelitoet ses amiscourts-métrages d’animationde Rodolfo Pastor• Espagne • avril 2014 • couleur• 40’ • à partir de 3 ans

Capelito, le petit champignon en pâteà modeler, réussit à changer de formeen se touchant le nez. Il revient avecses amis, prêt à vivre huit nouvellesaventures étonnantes : L’alchimiste :Capelito essaie de devenir invisible.Le tricot : Capelito rejoint ses amis lesmoutons. Le moustique : un moustiqueprofite que Capelito soit malade pourlui voler son nez. Le petit chat : Capelitorecueille un petit chat malade. Lesmartiens : des créatures venues del’espace veulent voler l’eau présentesur Terre. Le piège : Capelito rencontreun petit renard. La potion magique :Capelito aperçoit une sorcière qui sesert d’une potion magique. Le cirque :Capelito est impressionné par l’éléphantclarinettiste du cirque…

Huit nouvelles histoires inédites etpleines de surprises avec notre cherchampignon, toujours aussi astucieuxet plein d’humour !

Charlot a 100 ansCharlie Chaplin a débuté sa carrièrecinématographique en février 1914.Pour célébrer cet anniversaire, nousvous proposons un programme de 3courts-métrages mettant en scène lecélèbre personnage de Charlot.• à voir en famille à partir de 8 ans !

Charlot patineUSA • 1916 • 24‘ • muetavec Charles Chaplin, Edna Purviance,Eric Campbell, Lloyd Bacon…Charlot, garçon de restaurant travailleet crée une panique folle, en cuisinecomme dans la salle. Mais il n’a qu’unepassion : le patinage…

L’ÉmigrantUSA • 1917 • 24‘ • muetavec Charles Chaplin, Edna Purviance,Eric Campbell, Henry BergmanÉmigrant aux États-Unis, Charlot rencon-tre sur le bateau deux autre aspirantesau pays de la liberté, Edna et sa mère.Ensemble, ils échappent aux pickpocketsqui sévissent sur ces navires…

Charlot PolicemanUSA • 1917 • 21’ • muetavec Charles Chaplin, Edna Purviance,Eric Campbell, Henry Bergman…Charlot le Vagabond entre dans unemission de bienfaisance et décide des’engager dans la police. Il est aussitôtaffecté dans un coin dangereux, EasyStreet, où l’herculéen Eric Campbellfait régner la terreur…

en partenariat avec SCALA, réseaude salles de cinéma associatif en Loire-Atlantique

cinémômes

du 14 au 15 juin(1re semaine)du 18 au 22 juin(dernière semaine)

Fête du cinémaséance du 29 juindu 25 au 29 juin

Fête du cinémaséance du 2 juilletdu 2 au 6 juillet

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Léo et Freddessin animé de Pal Toth• Hongrie • 1987 • sortie France2013 • couleur • 41’ • VF• à partir de 2/3 ans

Léo, le lion et Fred, le dompteurprésentent ensemble de fabuleuxnuméros de cirque et vivent dans lamême roulotte, dans un quotidienmouvementé et plein de surprises.Très complices, même si Léo donnedu fil à retordre à Fred, ils sont à la foisfarfelus et attachants.

Un programme composé de plusieurshistoires attachantes et drôles poursuivre ces personnages jusqu’à leurretraite musicale...

Les histoires :• Les piqûres et boutons de moustiquescréent de vrais problèmes à Léo et Fred• Léo réussit à trouver une supercachette • Les amis de Léo découvrentqu’il n’est jamais allé à l’école • Avecl’arrivée de l’hiver, Léo se transformeen lion des neiges • Léo passe encatégorie poids lourd puis doit fairerégime • Léo et Fred, devenus vieux,font leurs adieux en musique.

L’ogrede la Taïgaprogramme de courts-métragesd’animation russes• février 2013 • couleur• 52’ • VF • à partir de 4 ans

Des contes slaves qui font la part belleà la ruse et à l’intelligence...

Le chat et la renardede Konstantin Bronzik • 2004Abandonné dans les bois par son maître,un chat fait la connaissance de larenarde. Pour obtenir d’elle le gîte etle couvert, il lui fait croire qu’il est legouverneur de Sibérie.

Les trois chasseursde Sergeï Merinov • 2010Trois chasseurs, attrapés par le géantde la forêt, doivent raconter chacunleur tour une histoire au sujet d’unanimal sans jamais prononcer sonnom. Ils auront la vie sauve seulementsi le géant ne trouve pas l’animal dontil s’agit…

La petite Khavroshkade Inga Korjnera • 2007Khavroshka, la petite orpheline, estconsidérée comme une domestiquepar la marâtre et ses trois filles.Heureusement, son amie la vacheveille sur elle.

Gare aux loups !de Natalia Berezovaya • 2005Un bélier et une chèvre fuient leur pro-priétaire à la recherche d’une vie meil-leure... Ils se cachent dans un bois et seréchauffent auprès d’un feu de camp àl’ambiance un peu particulière...

cinémômes

du 9 au 13 juillet du 16 au 20 juillet

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à voirdu 21 août au30 septembre• Party Girlde Marie Amachoukeli,Claire Burger et Samuel TheisCaméra d’Or Festival de Cannes2014

• Le cœur battantde Roberto Minervini

• Sans toit, ni loid’Agnès Varda (copie restaurée)

• Reprise de la Quinzainedes réalisateurs Cannes 2014du 10 au 23 septembre

• • •

La programmation cinémade la scène nationale c’est :salle Jacques Tati,33, bd Victor Hugoà Saint-Nazaire

programmationdu jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €• 12-14 ans 4 €*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans,demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiairede la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séancecommence par le film !l’accueil cinéma est ouvert1/2 heure avant les séances

informationspratiquescinéma

tarifs

salle classée Art et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

et, depuis 2013,

labellisée Jeune public

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

photo du film : Party Girl

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conceptio

ngraphiqu

eJu

lien

Coch

in–www.ju

liencochin.fr

réservations à partir du 11 juin02 40 22 91 36 – www.letheatre-saintnazaire.fr

présentation de saison• mardi 24 juin à 20h30• mercredi 25 juin à 19h30