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SOMMAIRE ................................................................................................................................ 1 1.2 Rapport de présentation Présentation du projet PLU approuvé en Conseil de Territoire le 20 mars 2018 Modification simplifiée approuvée en Conseil du Territoire du 18 décembre 2018

1.2 Rapport de présentation Présentation du projet€¦ · Commune de La Courneuve _ Rapport de Présentation Plan Local d’Urbanisme 3 Partie 1. Choix pour établir le PADD Le

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SOMMAIRE

................................................................................................................................ 1

1.2 Rapport de présentation

Présentation du projet

PLU approuvé en Conseil de Territoire le 20 mars 2018Modification simplifiée approuvée en Conseil du Territoire du 18 décembre 2018

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Partie 1. Choix pour établir le PADD ..................................................... 3

I. Axe 1 : Pour une ville solidaire .......................................................................... 4

II. Axe 2 : Le cadre de vie comme support de développement de la ville ............. 5

III. Axe 3 : Pour des centres réaffirmés .............................................................. 8

Partie 2. Justifications du dispositif règlementaire ........................... 12

I. Cadrage général sur la révision du PLU ......................................................... 12

II. Les principes du zonage ................................................................................. 15

III. Les principes du règlement ......................................................................... 32

Partie 3. Evaluation environnementale ............................................... 58

I. Résumé non technique ................................................................................... 58

II. Articulation du PLU avec les autres plans et programmes ............................. 66

III. Justification des choix réalisés au regard de l’environnement et présentation des composantes environnementales du projet .................................................... 82

IV. Analyse des incidences du PLU sur l’environnement et présentation des mesures envisagées .............................................................................................. 97

V. Les incidences et les mesures spécifiques aux opérations identifiées de renouvellement urbain et aux secteurs d’urbanisation future ............................... 127

VI. Analyse des incidences notables prévisibles du PLU sur le réseau Natura 2000 138

VII. Méthodes et limites de l’évaluation environnementale .............................. 157

Partie 4. Indicateurs de suivi du PLU ............................................... 161

I. Contexte ....................................................................................................... 161

II. Indicateur par thématique ............................................................................. 161

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Partie 1. Choix pour établir le PADD

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du PLU, introduit par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000, constitue une pièce obligatoire du PLU, dont le contenu est défini aux articles L.151-5 du code de l’urbanisme. Il a pour objet de définir les orientations générales des politiques d'aménagement, d'équipement, d'urbanisme, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques, tout en prenant en compte les grandes orientations définies au niveau supra-communal et en respectant les principes légaux de développement durable précisés aux articles L.101-1 et L.101-2 du code de l’urbanisme.

Dans la mesure où il définit le projet de ville et fixe les grands objectifs d'évolution de celle-ci pour les dix prochaines années, le PADD constitue la pièce maîtresse du PLU. Il est également un cadre de référence à l’intérieur duquel doivent s’inscrire et s’accorder les interventions des différents acteurs tout au long de la vie du PLU, pour concourir ensemble à l’évolution souhaitée du territoire. Il n’a pas de portée réglementaire, il n’est pas opposable aux autorisations d’urbanisme, toutefois, le règlement et le zonage du PLU doivent être cohérents avec le PADD.

Le projet porté par la commune de La Courneuve et piloté par l’EPT Plaine Commune est détaillé au travers de trois axes forts englobant un ensemble de thématiques transversales et d’orientations spatiales sur la base des enjeux exposés dans le rapport de présentation du PLU. Ces trois axes comprennent des grandes orientations elles-mêmes détaillées en objectifs. Les trois axes ainsi définis pour la commune sont :

- Axe 1 : Une ville solidaire ; - Axe 2 : Le cadre de vie comme support de développement de la ville ; - Axe 3 : Pour des centres réaffirmés.

Plusieurs objectifs thématiques ont été identifiés pour aboutir à la définition des axes et permettre un développement maîtrisé de la ville :

- Une ambition forte de maintien de l’activité économique destinée aux habitants ;

- Un projet environnemental au bénéfice de tous ; - Favoriser le développement des mobilités actives sur le territoire ; - Garantir des formes urbaines respectueuses de l’environnement ; - Assurer le maintien du caractère pavillonnaire des secteurs d’habitat

individuel ; - Renforcer les centralités du territoire et développer le commerce de proximité

dans les quartiers ; - Construire des logements permettant de favoriser le maintien des habitants

sur le territoire ;

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- Protéger les populations des pollutions ; - Réaliser des équipements publics adaptés à l’augmentation de la population.

Dans sa rédaction, le PADD reprend, dans un premier temps et pour chacune des orientations énoncées, les constats significatifs du Diagnostic qui y sont relatifs afin de situer les orientations d’aménagement dans leur contexte réel. Dans un second temps, la définition de ces orientations s’appuie sur les constats mis en avant pour déterminer et mettre en place le projet d’aménagement de la ville de La Courneuve.

De ce fait, le PADD permet un véritable lien entre les enjeux qui sont ressortis du diagnostic (les besoins réels de la commune, ses atouts à conforter, à préserver, ses logiques à affirmer) et les projets et développements souhaités par la commune.

I. Axe 1 : Pour une ville solidaire

La volonté de composer une ville solidaire suppose d’œuvrer en faveur d’un développement tourné vers les habitants.

a. Réaffirmer l’équilibre entre habitat et emploi

L’analyse socio-économique réalisée dans le Diagnostic territorial a révélé que La Courneuve dispose d’une offre importante d’emploi adaptée aux actifs qui résident à La Courneuve. Cette offre se localise principalement dans les zones d’activité qui représentent une part importante de la surface communale (près d’un quart) mais qui sont peu denses en terme d’emploi. Elle est également présente au sein de certains tissus résidentiels comme au Sud de la gare où il subsiste des activités artisanales.

La Courneuve est un territoire dynamique du point de vue démographique. La réalisation de grands projets urbains (KDI, Six-Routes, Babcock, la poursuite de la rénovation urbaine des 4000) et de projets situés dans le diffus devraient amener d’ici une quinzaine d’années, à la construction de près de 5000 logements et à l’arrivée de nouveaux habitants et actifs.

Face à ces constats, le PADD fixe trois objectifs :

- Préserver l’équilibre activités-habitat à l’échelle de la commune en créant autant d’emplois que d’actifs occupés résidants supplémentaires ;

- Conforter la présence d’entreprises productives en phase avec la sociologie de la ville (bénéficiant aux actifs locaux) en assurant notamment la promotion des éco-industries sur le territoire ;

- Préserver la mixité fonctionnelle qui peut exister dans certains quartiers et l’encourager dans certains autres.

L’enjeu est donc de parvenir à préserver la dynamique économique de la ville en favorisant l’implantation d’entreprises et la création de nouveaux emplois destinés aux Courneuviens.

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b. Pour un maintien de la population Courneuvienne et l’accueil de nouveaux habitants

La population présente sur le territoire de La Courneuve est jeune et familiale, ce qui induit d’importants besoins en grands logements mais également en logements de taille moyenne pour faciliter la décohabitation. La baisse récente de la taille moyenne des ménages dans le parc social témoigne d’une amélioration de la prise en charge de ces besoins, qui demeurent importants. Cela est le fruit de la reconstruction d’un nombre de logements sociaux plus important que le nombre de logements démolis et d’une diversification en faveur de plus petites surfaces. En revanche la taille moyenne des ménages dans le parc locatif privé augmente, pouvant témoigner d’une accentuation de la sur-occupation dans ce parc.

Les ménages disposent majoritairement de ressources faibles. Afin de maintenir cette population sur la ville, il est nécessaire de poursuivre le développement d’une offre à vocation sociale. Les grands projets de construction de logements qui seront réalisés d’ici quinze ans (KDI, Six-Routes, Babcock) permettront de répondre quantitativement aux besoins des Courneuviens (décohabitation, maintien sur place des jeunes couples avec enfants) et d’attirer de nouveaux habitants.

Au regard de ces constats, le PADD fixe quatre grands objectifs :

- Poursuivre les efforts engagés pour répondre aux besoins des Courneuviens et notamment les plus fragiles à travers le développement de l’offre sociale ;

- Améliorer les parcours résidentiels des ménages locaux ; - Equiper la ville tout le long de son développement ; - Améliorer l’offre de services à la population.

Au-delà des prescriptions issues des documents de planification de la Région Ile-de-France (SDRIF) et de l’EPT de Plaine Commune (SCOT, PLH,..) sur l’offre de logements à créer, il s’agit de diversifier les formes de logements, afin :

- de répondre aux besoins des familles de La Courneuve et de favoriser leur maintien sur le territoire ;

- de favoriser les processus de décohabitation déjà engagés.

Dans cette perspective, le PADD fixe un objectif de construction de 500 nouveaux logements par an sur 6 ans puis de 200 logements par an pour les 9 années suivantes, soit un total d’environ 5 000 d’ici 15 ans.

II. Axe 2 : Le cadre de vie comme support de développement de la ville

Le second axe du PADD porte sur l’amélioration du cadre de vie des habitants de La Courneuve et de l’image de la ville.

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a. Développer une trame verte sur l’ensemble la ville

La Courneuve dispose d’un atout majeur en matière de biodiversité avec la présence de la zone Natura 2000 et du Parc Départemental Georges Valbon. Toutefois, cet élément majeur de la trame verte régionale, intercommunale et communale est isolé des espaces urbanisés de La Courneuve par l’autoroute A1. Dans les espaces urbanisés, la trame verte urbaine est quasiment inexistante. Elle se développe en « mosaïque » en prenant appui sur de rares espaces verts disséminés dans le tissu urbain et sans réelle continuité.

La trame bleue est peu présente sur le territoire de La Courneuve. En effet les rus et les cours d’eau ont majoritairement été canalisés. Toutefois, même si elle n’est pas visible, l’eau est présente sur le territoire. Ainsi, le niveau des nappes phréatiques qui remonte, et qui affleure, cause régulièrement une inondation des niveaux inférieurs sur certains secteurs urbanisés de la commune.

Le réseau d’assainissement des eaux pluviales est majoritairement unitaire, mais des opérations récentes ont engagé la déconnexion des réseaux (séparation des eaux pluviales et eaux usées).

La population de la commune est impactée par les changements climatiques (augmentation de la fréquence des canicules et des événements climatiques extrêmes (inondation par ruissellement et/ou remontée de nappe, mouvement de terrain …).

Au regard de ces constats, le PADD fixe trois objectifs majeurs :

- Assurer une triple fonctionnalité (écologique, sociale et patrimoniale) de la Trame Verte et Bleue ;

- Développer la trame verte du territoire en s’appuyant sur les secteurs de projets ;

- Respecter les objectifs de conservation du site Natura 2000 et intégrer les orientations supra-territoriales (schémas et documents cadres : SDRIF, SCOT, PDUIF, SRCE et CDT).

b. Aménager l’espace public pour faciliter les mobilités actives

La Courneuve est une ville morcelée avec de grandes enclaves infranchissables, héritées de son passé industriel, et des coupures liées à des infrastructures (voies ferrées, Autoroutes A1 et A86). Le réseau viaire est saturé sur les grands axes, et des problèmes de stationnement sont observés sur la ville, contribuant à encombrer la chaussée et à limiter la qualité de la desserte en bus.

Les voies sont ainsi peu accueillantes pour les piétons, les personnes à mobilité réduite et les cyclistes. Il est nécessaire de redonner de la lisibilité aux parcours vers les stations de tramway, de RER et de métro. Les cheminements secondaires passant par les sentes, les espaces publics des grands ensembles, et les rues secondaires sont à valoriser.

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Le développement des mobilités doit permettre de reconnecter le Parc des sports et le Parc Georges Valbon aux espaces urbanisés.

Au regard de ces constats, le PADD fixe plusieurs objectifs :

- Mettre en valeur le Parc Georges Valbon au sein du territoire communal ; - Créer une trame paysagère principale reliant les différents fragments du

territoire et participant au développement des continuités vertes ; - Préserver, requalifier et améliorer la lisibilité des espaces verts privés et les

espaces publics ou privés existants ou en projet ; - Développer un réseau d’itinéraires alternatifs, de liaisons actives paysagères,

accessibles aux piétons, aux personnes à mobilité réduite et aux vélos, constituant un véritable « réseau vert » à La Courneuve reliant les quartiers et les lieux de vie (équipements majeurs, parcs et squares, habitats, services…), en relation avec les villes limitrophes. Favoriser une ville plus mobile qui facilite les circulations actives et limite la place de la voiture, afin d’offrir une qualité plus grande dans les espaces publics pour le piéton et le cycliste, limiter le bruit et être plus en sécurité ;

- Ouvrir les grandes emprises qui constituent des ruptures dans la ville et renforcer les liaisons inter-quartiers, en créant de nouveaux itinéraires piétons mais également des percées visuelles.

Pour rendre la ville à tous les usagers, les grands axes routiers seront requalifiés pour permettre l’insertion de pistes cyclables continues sur le territoire communal et en lien avec les communes limitrophes. Le plan de développement des mobilités sera combiné à la trame verte du territoire. La réalisation des grands projets urbains (Babcock, KDI,…) devra permettre de créer de nouvelles liaisons et d’ouvrir ces grandes emprises. Les espaces publics traversés seront requalifiés et végétalisés.

c. Protéger les habitants des pollutions et nuisances et développer un territoire économe en énergie et en ressources

Le territoire de La Courneuve a hérité d’importantes nuisances (qualité de l’air, bruit, pollution des sols) liées au réseau routier existant qui le traverse et qui participe à la desserte du territoire métropolitain. Du fait des fortes densités de population présentes sur le territoire, et de la multiplicité des sources de nuisances, une part importante des habitants y sont exposés, tout comme dans le reste du cœur de l’agglomération parisienne.

Pour respecter l’environnement et préserver la santé des habitants, le PADD fixe pour objectifs :

- Favoriser la construction d’une ville bioclimatique organisée autour de microclimats locaux (ensoleillements, vents, humidité des sols et de l’air …), pour s’adapter au changement climatique et éviter les phénomènes d’îlots de chaleur urbains à travers la renaturation des espaces publics ;

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- Favoriser, à travers les règles du PLU, une conception bioclimatique des bâtiments et des logements afin de bénéficier des apports passifs (solaires, ventilations naturelles, etc …) générés par les formes urbaines ;

- Valoriser la gestion des eaux pluviales dans les paysages ; - Traiter les eaux pluviales par un dimensionnement conséquent de la

rétention ; - Maîtriser l’exposition des populations actuelles et futures aux risques

sanitaires et aux nuisances, notamment aux abords des grandes infrastructures en adaptant la construction des bâtiments d’habitation dans les secteurs les plus exposés ;

- Valoriser la place de la végétation dans son rôle de filtre des polluants atmosphériques, et notamment en affirmant le rôle du Parc Georges Valbon comme l’un des grands poumons verts du cœur de l’agglomération parisienne, au côté du Parc de Vincennes et du Bois de Boulogne ;

- Associer les différents partenaires du territoire dans le tissage d’une trame verte paysagère englobant les infrastructures, et s’inscrire notamment dans un principe à long terme d’effacement des ruptures paysagères et urbaines et de résorption des nuisances de l’autoroute A1 ;

- Mettre en œuvre le principe d’éloignement vis-à-vis des infrastructures pour les futures constructions à vocation d’habitat et les équipements sensibles ;

- Prendre en compte l’enjeu environnemental spécifique du Parc Georges Valbon inhérent à la proximité des grandes infrastructures autoroutières et en considérant le défi de la couverture de ces infrastructures à long terme ;

- Limiter la diffusion des nuisances sonores ; - Assurer la connaissance et la prise en compte des sites et des sols pollués.

Leur identification vise à intégrer leur traitement au plus tôt dans le processus d’aménagement ;

- Adopter une stratégie type « Négawatt » : réduire les consommations, optimiser les équipements, développer les énergies renouvelables dans chaque opération urbaine (solaire, microéolien…) ;

- Valoriser la présence des équipements de desserte énergétique, en incitant à la connexion au réseau géothermique.

III. Axe 3 : Pour des centres réaffirmés

Malgré une dynamique démographique importante et la présence d’équipements métropolitains d’envergure, les polarités qui se dessinent sur le territoire n’en constituent pas des éléments structurants.

a. Réaffirmer la ville dans la métropole en l’organisant autour du Parc et de deux centres dynamiques

La ville de La Courneuve est fortement fragmentée du fait de la présence des infrastructures de transport régionales et locales. Un seul centre fort se dessine sur le territoire dans le quartier des Quatre- Routes autour de la polarité commerciale.

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Malgré la présence d’équipements structurants et du pôle administratif, le quartier Champagnole-Mécano ne dispose pas d’une structure de centre.

Le commerce est assez peu qualitatif et éparse sur le territoire communal. Il n’existe pas de réelle dynamique en dehors des Quatre-Routes. Les importants projets immobiliers à venir (KDI, Six-Routes, PRU des 4000 Ouest et nord, Babcock… environ 3500 logements) devraient permettre de recréer des polarités sur le territoire.

Un « centre naturel » formé par le Parc Georges Valbon, à rayonnement métropolitain, est présent au Nord de la commune, mais il est dissocié des centralités urbaines.

Au regard de ces constats, le PADD fixe trois objectifs :

- Assurer une meilleure intégration de la polarité naturelle du Parc Georges Valbon en assurant une diffusion de la nature en ville depuis le parc et gommer les ruptures avec les centralités urbaines ;

- Développer deux secteurs d’intensification urbaine pour absorber les coupures : les Quatre- Routes et le centre-ville ;

- Requalifier et conforter les pôles de commerces et de services de proximité. Ils sont le moteur de l’économie résidentielle et une source d’emplois de proximité. Il s’agit donc de régénérer et de diversifier l’offre commerciale en veillant à la satisfaction des besoins locaux et à la création d’une offre commerciale susceptible de participer au renforcement de l’attractivité de La Courneuve.

La confrontation du centre urbain attractif des Quatre- Routes et de celui du centre-ville va permettre de gommer les fractures et d’amener une nouvelle couture entre les quartiers, afin de donner une nouvelle lisibilité à la ville. Ces deux centres aux fonctions mixtes vont devenir des espaces suffisamment attractifs du point de vue de l’offre commerciale structurante, des équipements, des emplois, des transports et de la population, pour créer de nouvelles pratiques du territoire chez les Courneuviens et leur permettre de s’approprier ces espaces.

Dans le centre-ville, le nouveau centre qui s’organise à l’interface entre le RER B et la gare des Six-Routes va devenir un pôle important de la ville. Ce gain d’attractivité ainsi que le travail qui sera mené sur le traitement qualitatif de l’espace public (traversée des grands axes, carrefours, désenclavement des grandes emprises..) et des cheminements, permettront de connecter les quartiers des 4000 Nord, 4000 Ouest, Chabrol, du Centre-ville et de la gare.

La réalisation de ces deux centres est conditionnée par la mise en œuvre des grands projets de développement urbain qui conduiront à la création de nouveaux quartiers. A l’échelle de la ville, il est nécessaire de phaser les secteurs de projet afin de promouvoir la construction d’un centre autour de la gare RER B et des Six-Routes. En cela, la réalisation des projets de KDI et des Six-Routes doit être prioritaire. Ces futurs quartiers vont devenir des pièces centrales de La Courneuve et devront répondre à des objectifs de mixité, de programmation, de densité et de qualité des formes architecturales et urbaines permettant d’affirmer leur attractivité. En lien avec

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la réalisation de ces opérations, il est essentiel de préserver du foncier pour les équipements (scolaires, sportifs…) nécessaires à l’arrivée de nouvelles populations et pour rendre la ville plus attractive à tous.

Aussi, avec la réalisation du projet portant sur les halles, Babcock va devenir un point d’ancrage pour le développement culturel de la ville dans le cadre du CDT de la Culture et de la Création.

b. Affirmer l’image d’une ville métropolitaine

La ville de La Courneuve bénéficie de la présence d’un patrimoine architectural majeur varié hérité de l’histoire (culturel, agricole, contemporain, industriel, urbain) qui justifie le label Ville et Pays d’Art et d’Histoire. Elle offre une diversité architecturale qui marque l’identité de La Courneuve, en termes de hauteur, d’implantation du bâti dans la parcelle, d’ouverture des îlots, et d’une mixité des fonctions et des formes bâties (forte fonction habitat / activités et mixité des formes d’habitat).

Le PADD fixe trois objectifs :

- Mettre en valeur le patrimoine urbain et paysager ; - Promouvoir une co-construction nature et architecture ; - Assurer une écriture architecturale à la hauteur des enjeux métropolitains.

La conservation et la mise en valeur du patrimoine sur le territoire communal participe à la mise en valeur de l’image et du cadre de vie. Le PLU visera à la valorisation du patrimoine architectural de la ville et s’en servira comme levier pour la mise en œuvre de projets urbains de qualité (Babcock, Mécano,…). L’enjeu est de poursuivre la mutation des secteurs urbains situés à proximité des pôles de transport actuels et futurs, d’identifier les secteurs de densification permettant de répondre à la volonté de développement de la ville, tout en préservant les secteurs pavillonnaires et la programmation économique des zones d’activités. Dans les projets urbains, la notion de paysage est privilégiée, en valorisant les rapports entre architecture et nature, pour les logements mais également pour les pôles d’activités. L’objectif est de mettre en valeur les jardins privés et collectifs qui constituent une grande richesse pour la ville et qui doivent être davantage révélés depuis l’espace public. Certains de ces jardins, dépendants d’immeubles collectifs, doivent rester traversants. Les opérations doivent favoriser la construction de paysages de proximité par la création d’espaces publics de quartier. Le règlement du projet de PLU fixe comme objectif de promouvoir des architectures ambitieuses contemporaines, innovantes et respectueuses de l’environnement, d’échelle métropolitaine, sur les secteurs d’enjeux majeurs.

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IV. Axe 4 : Une consommation de l’espace équilibré

o Renforcer l’équilibre entre zones urbaines (de l’ordre de 3/5ème) et

zones naturelles (de l’ordre de 2/5ème ) – ancienne répartition 2/3 et

1/3 ;

o Permettre la mise en œuvre d’un objectif égal à zéro de la

consommation des espaces et d’étalement urbain supplémentaire ;

o Encourager la densification des projets de logements comme en

activités (bonus de constructibilité) ;

o Encourager la superposition des fonctions dans certaines zones

mixtes ;

o Limiter la consommation d’espaces naturels et introduire des objectifs

environnementaux et paysagers dans les projets de construction en

cohérence avec la Trame Verte et Bleue et Paysage.

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Partie 2. Justifications du dispositif règlementaire

I. Cadrage général sur la révision du PLU

a. Les objectifs de la révision

Le PLU de la Courneuve a été approuvé le 7 février 2008 et a fait depuis l’objet de quatre modifications, d’une révision simplifiée et d’une mise en compatibilité (déclaration de projet) permettant la réalisation de divers projets dont le dernier en date est celui du pôle fiduciaire de la Banque de France sur le Site BABCOCK Nord.

Dans le contexte de métropolisation du territoire Francilien, de réalisation de projets urbains d’envergure prévus sur la commune de La Courneuve mais aussi des évolutions légales et réglementaires en matière d’urbanisme, le PLU de la commune apparaît aujourd’hui obsolète et nécessite une profonde révision afin d’anticiper et encadrer les grands enjeux urbains à venir.

Par délibération du Conseil Municipal du 15 décembre 2014 la ville de La Courneuve a donc prescrit la révision générale de son document d’urbanisme afin de poursuivre les objectifs suivants :

- Mettre à jour les diagnostics notamment territoriaux, sociodémographiques, économiques, fonciers et environnementaux en sus des nouveaux diagnostics à établir en raison des évolutions législatives, - Permettre et encadrer la réalisation des projets et opérations d’aménagement en cours ou à venir sur la commune que sont notamment : o L’évolution et la requalification du quartier du Centre-ville qui nécessite l’élaboration d’un projet urbain notamment avec la reconversion du site KDI (sous maîtrise foncière EPFIF) ; o La reconversion du site Sud de BABCOCK (sous maîtrise foncière EPFIF), et la réflexion liée aux équipements ; o L’arrivée programmée d’une gare du Grand Paris sur le carrefour des Six-Routes à horizon 2023 qui engendre une réflexion majeure sur la création d’un nouveau quartier aux abords de la gare ; o La nécessité de construire de nouveaux équipements pour accueillir les habitants des quartiers précités ; o Les opérations de Renouvellement Urbains notamment aux 4000 Nord et Ouest.

- Respecter les orientations amenées par la loi SRU de 2000 en matière d’équilibres territoriaux que sont : o 1. l'équilibre entre le renouvellement urbain, un développement urbain maîtrisé, le développement de l'espace rural, d'une part, et la préservation des

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espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et des paysages ; o 2. la diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l'habitat urbain et dans l'habitat rural, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, notamment commerciales, d'activités sportives ou culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics, en tenant compte en particulier de l'équilibre entre emploi et habitat ainsi que des moyens de transport et de la gestion des eaux ; o 3. une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automobile, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, sites et paysages naturels ou urbains, la réduction des nuisances sonores, la sauvegarde des ensembles urbains remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature."

Plusieurs délibérations ont abouti à la reprise, par Plaine Commune, des procédures engagées par la ville de La Courneuve :

- La délibération du Conseil municipal de la Courneuve du 18 décembre 2014 prescrivant la révision du Plan local d’urbanisme et définissant les objectifs poursuivis ainsi que les modalités de la concertation ; - La délibération du Conseil municipal de la Courneuve du 17 décembre 2015 demandant la poursuite de la procédure de révision par Plaine Commune ; - La délibération du 19 janvier 2016 du Conseil communautaire de Plaine commune acceptant d’achever les procédures engagées par la Commune de La Courneuve, dont la révision générale du PLU ; - La délibération du 14 avril 2016 du conseil municipal de la Courneuve portant débat autour des orientations du programme d’aménagement et de développement durable du PLU de la Courneuve ; - La délibération du 28 Juin 2016 du Conseil Territorial de Plaine Commune favorable à l’application immédiate de la réforme du droit de l’urbanisme issue de l’ordonnance du 23 septembre 2015 et du décret du 28 décembre 2015 ;

La délibération du 28 juin 2016 du Conseil Territorial de Plaine Commune prenant acte de la tenue du débat sur les orientations générales du PADD du PLU de La Courneuve.

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b. Les principales évolutions du PLU

Les évolutions du zonage et les dispositions réglementaires définies par le Plan Local d’Urbanisme se justifient par :

- la prise en compte des évolutions législatives et réglementaires apportées par l’adoption de la loi ALUR (Loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) le 24 mars 2014 et l’adoption du SDRIF le 18 octobre 2013 ;

- la mise en œuvre du projet politique et urbain de la municipalité et de l’EPT Plaine Commune.

Les dispositions nouvelles apportées par les lois dites GRENELLE II et ALUR non prises en compte dans l’actuel PLU, qui génèrent des évolutions portant notamment sur :

- les règles de densité, de densification et de mutabilité des actuelles zones UA et UD ;

- le respect de l’environnement et la consommation des espaces naturels ; - la pollution des sols ; - le stationnement ; - la protection du patrimoine bâti.

L’enjeu de ce nouveau PLU est d’intégrer au PLU les orientations des documents cadres que sont le SDRIF ainsi que le SCOT, le PLD et le PLH communautaires. Il s’agit de prendre également en compte les préconisations des Contrats de Développement Territorial du Territoire de la Culture et de la Création et du Pôle Métropolitain du Bourget.

Ce PLU est rédigé selon la nouvelle codification de la partie règlementaire du livre 1er du Code de l’Urbanisme (décret n°2015-1738 du 28 décembre 2015) et répond aux dernières exigences en matière de droit de l’urbanisme. L’élaboration de ce nouveau PLU, conduit, par rapport au précédent à :

- Simplifier le règlement et le zonage par une diminution du nombre de zones ; - Adapter les dispositions réglementaires traduisant les objectifs poursuivis

dans chaque secteur de la commune ; - Favoriser un urbanisme de projet permettant l’émergence de projets évolutifs

et négociés ; - Densifier le long des axes et dans la zone d’activités Mermoz ; - Renforcer les règles de végétalisation et l’intégration du Parc George Valbon

dans la ville par le développement de la Trame Verte et Bleue ; - Redessiner les linéaires commerciaux et artisanaux afin de redynamiser le

centre-ville ; - Adapter les normes de stationnement afin de respecter la loi en vigueur ; - Favoriser la construction de projets qualificatifs et innovants par la mise en

œuvre de bonus de hauteur (performance énergétique et/ou environnementale, mixité fonctionnelle) ;

- Prendre en compte les caractéristiques des secteurs de projet.

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II. Les principes du zonage

a. L’évolution du zonage

En application de l’article R151-18 du code de l’urbanisme, le règlement délimite les zones urbaines ou à urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger.

La Courneuve étant une commune déjà très urbanisée, elle ne compte plus que deux types de zones : les zones urbaines (U) et les zones naturelles (N). Le zonage et le règlement du PLU s’attachent à traduire les réalités et les spécificités du tissu urbain existant. Ils sont conçus comme un dispositif de « pilotage » de l’évolution urbaine et un outil de mise en œuvre du projet politique inscrit dans le PADD. Il intègre les nécessaires évolutions des constructions existantes, offre des possibilités de renouvellement au sein du tissu urbain, définit les règles de construction des nouvelles implantations et protège les zones naturelles.

Le précédent PLU de 2008 comptait 6 zones urbaines, déclinés en 20 secteurs et une zone naturelle composée de 3 secteurs. Par rapport à ce précédent PLU, le nombre de zones et de secteurs du projet de PLU a été réduit afin de simplifier la compréhension du territoire, de répondre au mieux au projet de ville et de favoriser un urbanisme négocié et de projets. Les différentes zones du plan du PLU déterminent principalement la programmation du territoire et les formes urbaines.

Le projet de PLU est composé de 5 zones urbaines sans distinction en secteurs. Au sein de ces zones, des nuances sont apportées par les indications portées aux plans graphiques (hauteur, fonctions, pleine terre, biotope par surface…) permettant de faire émerger des projets à la morphologie et aux caractéristiques à l’échelle des différents tissus urbains et des milieux de la commune.

Le projet de PLU conserve une seule zone naturelle composée de 5 secteurs afin de préserver au maximum les secteurs naturels à enjeux, tout en répondant aux spécificités du territoire.

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b. Les zones urbaines

Les zones urbaines dites « zones U » correspondent aux secteurs déjà urbanisés de la commune. Elles couvrent 444 ha, soit environ 59 % du territoire communal. Elles ont vocation à accueillir un tissu qui correspond autant aux fonctions résidentielles qu’à celles d’activités, de services, d’équipements publics ou d’intérêt général. Aussi bien dans le PLU de 2008 que dans le projet de PLU ces zones urbaines correspondent essentiellement à la partie Sud du territoire de La Courneuve, soit au sud de l’A1.

La subdivision des espaces urbanisés (U) en plusieurs zones vise à :

- tenir compte de la vocation dominante de chacune des zones (économie, habitat individuel ou collectif, équipements,…) ;

- marquer la volonté de respecter les spécificités des tissus urbains rencontrés et de conforter les caractéristiques morphologiques existantes : natures, densités, aspect architectural, occupation du sol et admettre une mutation plus ou moins importante du tissu urbain selon les sites.

Le PLU limite le nombre de zones et de secteurs, au profit d’un zonage de projet, qui assure la déclinaison spatiale du PADD. Pour chaque zone, le projet d’évolution et de préservation du tissu est défini par le règlement qui y est associé. Le PLU délimite cinq zones urbaines, organisées en trois grandes catégories :

- une zone urbaine mixte (UM), au sein de laquelle peuvent être implantées des habitations, mais également équipements et activités compatibles avec la fonction résidentielle ;

- des zones urbaines “ spécialisées “ dédiées exclusivement : o aux activités économiques (UE) o à l’habitat individuel (UH) o à l’habitat collectif issu de Grands Ensembles (UC)

- une zone urbaine verte (UV) qui permet la construction d’équipements publics respectant et valorisant la nature environnante.

Le règlement du PLU a été établi afin de permettre la mise en œuvre de l’objectif de densification de 15% sur le territoire communal d’ici 2030 soit +15% des espaces de la population et des espaces d’habitat.

D’une part, le tissu urbain mixte classé en UM permet d’accueillir davantage de logements et de répondre aux objectifs de densification. En effet, soit la forme urbaine actuelle dans le diffus constituée de pavillonnaires ou petits collectifs peut muter compte tenu des nouvelles règles (R+ , bonus de constructibilité, CES de 60% …) soit les mutations peuvent concerner des parcelles d’activités économiques pouvant accueillir des opérations de logements en étage et activités à rez-de-chaussée (Mécano, Champagnole, Babcock…). D’autre part des opérations d’envergure sont prévues en tissu mutable principalement sur l’opération de la ZAC des Six-Routes.

b.1. La zone UC

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Description de la zone La zone UC est une zone principalement dédiée à l’habitat collectif. Elle est caractérisée par un tissu urbain constitué de grands ensembles situé au Nord et à l’Ouest du territoire ainsi que des quartiers en renouvellement urbain.

Ainsi, la zone UC couvre :

- les quartiers des 4000 Nord et des 4000 Ouest. Le zonage en UC autour des 4000 Ouest s’est étendu par rapport au zonage du PLU de 2008 afin de permettre à la majorité du tissu urbain du quartier de La Tour de profiter de projets de renouvellement urbain ;

- le secteur du Cour des Maraîchers s’étendant au-delà de la rue de la Convention, le long de l’allée du Progrès. Ce secteur étant initialement en zone UA dans le PLU de 2008, son changement de zonage rendra possible le projet de rénovation urbaine dont il fait l’objet.

Cette zone porte un enjeu de renouvellement des ensembles d'habitat collectif, afin de permettre l'émergence de projets de qualité en lien avec le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) en complément de l’offre de logements adaptés dans d’autres quartiers.

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Elle correspond notamment à l’objectif de « maintenir la population Courneuvienne » sur le territoire, défini au PADD. Pour cela il s’agit donc de :

- Développer l’offre sociale pour répondre au besoin en logement notamment des habitants les plus fragiles en permettant l’obtention d’une bonus de majoration de la hauteur constructible pour les opérations comportant 50% ou plus de logements locatifs sociaux ;

- Préserver les commerces de proximités et favoriser leur implantation dans certains secteurs ;

- Améliorer le cadre de vie général des habitants par la mise en place d’une conception plus paysagère de l’architecture et de la ville.

La zone UC du projet de PLU couvre 9% du territoire communal.

Principaux objectifs règlementaires et leurs applications Les principaux objectifs réglementaires poursuivis par le projet de PLU en zone UC consistent à :

- Permettre le renouvellement des secteurs de grands ensembles des 4000 et du quartier Convention ;

- Préserver les polarités commerciales de proximité en mettant en place des périmètres et des linéaires de commerces souples avec possibilité d’obtention d’un bonus de majoration de la hauteur constructible ;

- Favoriser le développement de projets architecturaux innovants et ambitieux du point de vue de l’environnement et de l’énergie par l’obtention d’un bonus de majoration de la hauteur constructible ;

- Développer des projets qualitatifs, avec l’utilisation de matériaux extérieurs pérennes ;

- Améliorer la qualité urbaine et paysagère avec l’application d’un coefficient de biotope et de pleine terre à chaque terrain d’assiette de projet ;

- Améliorer l’habitabilité des logements à rez-de-chaussée et la réversibilité des fonctions en recommandant une hauteur sous poutre comprise entre 3,50 et 4,10 mètres pour les rez-de-chaussée ;

- Favoriser la mixité des fonctions ; - Favoriser la valeur paysagère des espaces de pleine terre ; - Favoriser le passage de la faune dans le tissu urbain par l’application de

dispositions particulières concernant le clôturage des parcelles ; - Développer des espaces collectifs de ressourcement au sein des grandes

opérations en les imposant pour les constructions de plus de 35 logements ; - Gérer la rétention et infiltration des eaux de pluie à la parcelle.

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b.2. La zone UE

Description de la zone La zone UE est à vocation économique. Elle contient les secteurs d’activités déjà établis sur le territoire de La Courneuve.

Ainsi, la zone UE couvre :

- Le quartier Mermoz, entre l’A86 et la liaison A86-A1, s’étendant vers l’Avenue Waldeck Rochet sur la partie nord ;

- Le sud du site Eurocopter ; - Le quartier Rateau ; - Le secteur sud-est du quartier de la Gare, mais également quelques îlots

industriels plus ponctuels pris dans le tissu urbain mixte ; - Le secteur sud-ouest du quartier Balzac-Braque.

Cette zone a pour objectif de favoriser la densification et le renouvellement des parcs d’activités et l’accueil de nouvelles entreprises sur le territoire. Elle permet notamment de répondre aux enjeux du PADD et, en particulier, de « réaffirmer l’équilibre entre habitat et emploi » sur le territoire. Il s’agit donc de :

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- Conforter la présence d’entreprises productives en phase avec la sociologie de la ville ;

- Initier une stratégie d’intensification du foncier économique en mobilisant toutes les possibilités offertes par les zones d’activités existantes ;

- Clarifier les usages des zones d’activités en les recentrant sur les activités productives ;

- Maintenir un front bâti d’activités productives le long de la RN2, en interdisant le changement de destination des sols pour du commerce sauf sur les secteurs ayant déjà mutés dans ce sens ;

- Evaluer l’opportunité de développement tertiaire à proximité des gares RER B et GPE.

La zone s’inscrit également en cohérence avec les orientations du SDRIF 2013 de la Région Ile-de-France de densifier la zone Mermoz.

La zone UE couvre l’ensemble des secteurs d’activités présents sur le territoire de La Courneuve, soit 20% du territoire communal.

Principaux objectifs règlementaires et leurs applications Les principaux objectifs réglementaires poursuivis par le projet de PLU en zone UE consistent à :

- Renforcer les activités économiques présentes dans la zone en interdisant les changements de destination vers le commerce et l’habitat ;

- Densifier les zones d’activités en permettant la construction de bâtiments plus élevés par l’obtention d’un bonus de majoration de la hauteur constructible ;

- Diversifier le type d’activités présentes ; - Favoriser le développement de projets architecturaux innovants et ambitieux

du point de vue de l’environnement et de l’énergie par l’obtention d’un bonus de majoration de la hauteur constructible ;

- Développer des projets qualitatifs, avec l’utilisation de matériaux extérieurs pérennes.

- Améliorer la qualité urbaine et paysagère des zones d’activités avec la prise en compte de coefficient de biotope et de pleine terre applicables aux terrains d’assiette des projets ;

- Gérer la rétention et l’infiltration des eaux de pluie à la parcelle.

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b.3. La zone UH

Description de la zone La zone UH couvre les quartiers à dominante pavillonnaire déjà présents sur le territoire de La Courneuve.

Cette zone UH reprend majoritairement le zonage établi par le PLU de 2008 en UG.

Ainsi, la zone UH couvre :

- Les secteurs pavillonnaires du quartier Quatre-Routes, en retrait par rapport aux axes de la N186 et de la N2. Le découpage de ces secteurs ont été revu par rapport au PLU de 2008 afin de les rendre plus lisibles et unitaires ;

- Le secteur pavillonnaire, à la limite du territoire communal, le long de la rue Raspail ;

- Le secteur le long des rues Nungesser et Coli à l’est du quartier Waldeck Rochet ;

- Le secteur le long de l’avenue Albert 1er, donnant sur l’avenue Waldeck Rochet ;

- Le secteur le long de l’impasse Edgar Quinet et au nord de la rue du Chevalier de la Barre situées dans le centre-ville ;

- Le secteur le long des rue Lucienne et Georges Magnier, au nord du quartier de La Tour ;

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- Le secteur le long des rues Beaufils et Léo Delibes, à l’est du quartier de La Tour ;

- Les secteurs le long de la rue Guilletat et de l’impasse Saint-Lucien, à l’est de l’avenue Roger Salengro.

L’enjeu de la zone UH est de conserver et de préserver les caractéristiques du tissu bâti existant en offrant toutefois une capacité d’évolution maîtrisée aux constructions existantes. Pour ce faire, il s’agit de préserver les cœurs d'ilots verts, d’éviter la division des logements et des parcelles, et d’améliorer la qualité architecturale et environnementale des constructions.

Par ces objectifs, la zone UH permet notamment de « maintenir la population Courneuvienne » sur le territoire, conformément au PADD, et notamment de développer une offre pavillonnaire (maisons de villes avec petits terrains), mais également de répondre aux orientations paysagères, avec la préservation du patrimoine architectural et végétal des quartiers pavillonnaires.

La zone UH du projet de PLU couvre 6% du territoire communal.

Principaux objectifs règlementaires et leurs applications Les principaux objectifs réglementaires poursuivis par le projet de PLU en zone UH consistent à :

- Assurer la préservation de l’identité pavillonnaire du tissu urbain dans le respect des orientations du PADD, notamment en limitant la division pavillonnaire et parcellaire ;

- Lutter contre l’habitat indigne et les marchands de sommeil ; - Faire participer le tissu urbain à la Trame Verte et Bleue du territoire, en

préservant les cœurs d’ilots repérés au plan graphique (EPP) et en imposant un taux de pleine terre applicable à chaque terrain d’assiette de projet ;

- Préserver la vocation d’habitation des quartiers ; - Privilégier la qualité architecturale et urbaine dans les projets ; - Favoriser le développement de la biodiversité (faune et paysage) dans le tissu

urbain par l’application de dispositions particulières concernant le clôturage des parcelles ;

- Gérer la rétention et infiltration des eaux de pluie à la parcelle.

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b.4. La zone UM

Description de la zone La zone UM est une zone mixte qui englobe les tissus urbains en mutation de la commune et faisant l’objet pour certains de projets urbains en cours de réflexion (Carrefour Six-Routes).

Cette zone contient principalement les secteurs directement desservis par les transports en commun lourds existants et en projet.

Ainsi, la zone UM couvre :

- le quartier Quatre-Routes autour des axes de la N186 et de la N2. Dans ce quartier, les îlots initialement en UC dans le PLU de 2008, le long de la rue Anatole France, ont été intégrés à la zone UM permettant de renforcer la lecture homogène du tissu bâti sur l’ensemble du quartier Quatre-Routes ;

- le quartier Sud de la gare RER ; - le quartier du Centre-ville en prenant en compte le carrefour Six-Routes,

l’ouest du quartier Verlaine (jusqu’à l’avenue Roger Salengro) ainsi que l’est du quartier de La Tour ;

- le quartier à l’est de la rue Edgar Quinet ; - le secteur situé au nord du Cimetière de La Courneuve et au sud de l’avenue

Waldeck Rochet aura vocation à accueillir un équipement public sur un site très contraint par une très forte pollution

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Cette zone a pour objectif de favoriser la mixité des fonctions à plusieurs échelles et a vocation à être densifiée ainsi qu’à recevoir une grande partie de la croissance démographique du territoire. Les projets qui s’y développeront seront mixtes et combineront habitat, emplois, équipements et services. La zone UM permet notamment de « réaffirmer l’équilibre entre habitat et emploi » et de « renforcer les centralités du territoire », conformément aux orientations du PADD. Il s’agit donc de :

- Conforter le quartier Quatre-Routes comme centre majeur de la commune notamment par la mise en place d’une OAP sectorielle Quatre-Routes et par la requalification des pôles de commerces et de services de proximité ;

- Requalifier le quartier du centre-ville pour y faire émerger une nouvelle centralité, par la création d’une OAP sectorielle Champagnole-Mécano et d’une OAP de secteur d’aménagement Six-Routes/Schramm, qui permettront de mettre en place des projets négociés et en cohérence avec les enjeux du secteur ;

- Assurer le développement culturel de la ville par la mise en place de l’OAP sectorielle Friche Industrielle Babcock, qui viendra encadrer la restructuration des halles ;

Les dispositions du règlement du PLU associées à cette zone ne s’appliquent pas sur le périmètre de l’OAP de secteur d’aménagement Six-Routes/Schramm.

La zone UM du projet de PLU couvre 22% du territoire communal.

Principaux objectifs règlementaires et leurs applications Les principaux objectifs réglementaires poursuivis par le projet de PLU en zone UM consistent à :

- Renforcer l’attractivité commerciale du centre-ville et des Quatre-Routes, comme le prévoit le PADD, en mettant en œuvre des périmètres et linéaires spécifiques dédiés au commerce et à l’artisanat. Les commerces ne peuvent être implantés que dans ces périmètres ou linéaires commerciaux, afin de renforcer l’effet de pôle. Dans les linéaires stricts le changement de destination des locaux est interdit ;

- Perpétuer et développer la mixité des fonctions, en autorisant les habitations, mais également l’ensemble des activités compatibles avec la proximité des habitations, afin de maintenir , développer et rapprocher les lieux de vie et d’emplois. Cette mixité est favoriser par la mise en place d’un bonus de majoration de la hauteur constructible ;

- Limiter les déplacements dans la ville en offrant une zone fonctionnelle mixte autour des axes de transports et disposant d’emplois en liens avec le profil des actifs Courneuviens ;

- Favoriser la présence de la Trame Verte et Bleue dans les espaces urbanisés en imposant un recul planté de 5m entre les constructions et les limites d’emprises publiques, le long de la majorité des axes constitutifs de la Trame Verte et Bleue ;

- Permettre le renouvellement de la ville sur elle-même ;

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- Favoriser le développement de projets architecturaux innovants et ambitieux du point de vue de l’environnement et de l’énergie par l’obtention d’un bonus de majoration de la hauteur constructible ;

- Développer des projets qualitatifs, avec l’utilisation de matériaux extérieurs pérennes ;

- Améliorer la qualité urbaine et paysagère avec l’application d’un coefficient de biotope et de pleine terre applicable à chaque terrain d’assiette de projet ;

- Gérer la rétention et l’infiltration des eaux de pluie à la parcelle ; - Favoriser le passage de la faune dans le tissu urbain par l’application de

dispositions particulières concernant le clôturage des parcelles ; - Développer des espaces collectifs de ressourcement au sein des grandes

opérations en les imposant pour les constructions de plus de 35 logements.

b.5. La zone UV

Description de la zone La zone UV est une zone permettant la construction future d’équipements sportifs et de loisirs tout en préservant et affirmant les éléments paysagers structurants.

La zone UV couvre la majeure partie du secteur du Parc interdépartemental des sports de Marville, en zone NL dans le PLU de 2008. Elle a été conçue pour intégrer l’évolution du Parc interdépartemental des sports de Marville entre le Parc départemental Georges Valbon et l’autre partie du Parc des sports située à Saint-Denis en zonage UM, tout en permettant à la zone N de conserver son caractère et ses aménagements naturels et paysagers. De ce fait, la zone UV permet notamment

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de « protéger les habitants des pollutions et nuisances et [de] développer un territoire économe en énergie et en ressources », conformément au PADD. Il s’agit donc de :

- Favoriser les constructions bioclimatiques en limitant l’artificialisation des sols et en recommandant l’utilisation de matériaux naturels et adaptés aux espaces ;

- Valoriser la gestion des eaux pluviales en les intégrant dans les paysages naturels ;

- Valoriser le rôle de filtre des polluants atmosphériques de la végétation sur la zone permettant de mettre à distance et de protéger le Parc Georges Valbon des zones urbaines avoisinantes (zone UM côté Saint-Denis) ;

- Limiter la diffusion des nuisances par la mise en place d’une trame noire.

La zone UV du projet de PLU couvre 2% du territoire communal.

Principaux objectifs règlementaires et leurs applications Les principaux objectifs réglementaires poursuivis par le projet de PLU en zone UV consistent à :

- Conforter la polarité d’équipements sportifs dans un environnement paysager ; - Limiter l’artificialisation des sols et permettre l’infiltration de l’eau ; - Renforcer les liens avec le Parc Georges Valbon ; - Renforcer les qualités paysagères du site ; - Favoriser le développement de la biodiversité par le développement d’une

végétation dense et locale et par l’incitation à la création d’une trame noire.

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c. La zone naturelle

Description de la zone Se situant en première couronne de la banlieue parisienne, déjà fortement urbanisée et desservie par les transports en commun existants et projetés, les espaces à caractère naturel de La Courneuve sont en très grande majorité des espaces publics ouverts, accueillant des activités de loisirs, des équipements ou encore des jardins familiaux. La commune comprend également un parc d’intérêt métropolitain voire régional, le Parc départemental Georges Valbon.

En application de l’article R.151-25 du code de l’urbanisme, la zone N couvre les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison, soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espaces naturels.

La préservation de espaces naturels au travers de la zone N participe du respect de l’orientation du SDRIF de 2013 visant à pérenniser la vocation des espaces verts publics existants, de valoriser les espaces ouverts privés insérés dans la ville dense, d’optimiser l’ensemble des fonctions ou des services que rendent ces espaces. Il prévoit que les espaces paysage sans valeur agronomique doivent permettre la constitution de parcs urbains publics ainsi que de lieux de détente et de sports, particulièrement dans les secteurs les plus déficitaires en espaces verts.

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Le Parc départemental et ses abords sont classés en zone Naturelle N de protection des paysages.

En application des dispositions de l’article L.151-13 du code de l’urbanisme, le règlement peut, à titre exceptionnel, délimiter dans les zones naturelles, agricoles ou forestières des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées dans lesquels peuvent être autorisés :

1° Des constructions ;

2° Des aires d'accueil et des terrains familiaux locatifs destinés à l'habitat des gens du voyage au sens de la loi n° 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage ;

3° Des résidences démontables constituant l'habitat permanent de leurs utilisateurs.

Il précise les conditions de hauteur, d'implantation et de densité des constructions, permettant d'assurer leur insertion dans l'environnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone.

Il fixe les conditions relatives aux raccordements aux réseaux publics, ainsi que les conditions relatives à l'hygiène et à la sécurité auxquelles les constructions, les résidences démontables ou les résidences mobiles doivent satisfaire.

Ces secteurs sont délimités après avis de la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime.

La zone N comprend 5 secteurs :

- Le secteur Nl qui comprend les grands sites d’équipements de plein air ; - Le secteur N 2000 qui correspond au périmètre de la zone Natura 2000 ; - Le secteur Nl 2000 sur le site du centre équestre situé en zone Natura 2000 ; - Le secteur Ne correspondant aux infrastructures de transports et leurs

délaissés ainsi qu’au cimetière de la commune ; - Le secteur N strict qui correspond au site des Essences.

Ainsi, la zone N couvre :

- la totalité du Parc Georges Valbon pour son caractère de réservoirs de biodiversité à l’échelle de la ville ;

- le secteur du Terrain des Essences voué à être intégré au Parc Georges Valbon ;

- le centre équestre ;

- la majeure partie du Cimetière de La Courneuve ;

- une partie au sud du secteur de Marville ;

- les terrains de sport de plein air de la commune (rue Rosa Parks et rue de la Prévoté) classés en zone urbaine dans le PLU de 2008 mais intégrés à la

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zone naturelle aujourd’hui afin de pérenniser leur valeur d’espace verts majeur inséré dans le tissu urbain de la ville ;

- les grandes infrastructures routières et leurs délaissés sont également intégrés au zonage N car ils constituent des corridors écologiques majeurs pour le déplacement de la faune et de la flore. Ces délaissés routiers possèdent une part importante de végétation et traversent le territoire de La Courneuve de l’est à l’ouest et du nord au sud permettant alors de relier les grandes entités paysagères et les espaces verts dans le tissu urbain.

La zone N du PLU couvre 41% du territoire communal.

Principaux objectifs règlementaires et leurs applications Les principaux objectifs réglementaires poursuivis par le projet de PLU en zone N consistent à :

- Préserver les espaces naturels et la zone Natura 2000 en limitant les usages et affectations des sols sur les secteurs Nl 2000 et N 2000 aux installations, extensions et rénovations de constructions existantes ;

- Permettre une constructibilité compatible avec les activités existantes (équipements, parcs, jardins) et en veillant à limiter au maximum l’impact pour l’environnement par la mise en place des surfaces constructibles maximales pour tous les secteurs de la zone N ;

- Répondre aux objectifs du PADD de raccrocher les espaces naturels à la ville et de favoriser le développement d’une trame verte en s’appuyant sur les infrastructures ;

- Soigner l'insertion architecturale et paysagère des constructions ; - Favoriser la conception bioclimatique des constructions en imposant de

respecter les obligations réglementaires en matière de performance énergétique, majorée sur le calcul de l’enveloppe. La valeur du Bbio, qui rend compte de la qualité globale de la conception de l’enveloppe et de l’isolation du bâtiment, indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre, sera inférieure de 20% à la valeur maximale autorisée par la réglementation ;

- Permettre la réalisation des équipements temporaires nécessaires aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 ;

- Développer des projets qualitatifs, avec l’utilisation de matériaux extérieurs pérennes, de co-constructions nature et architecture respectueuses de l’environnement et intégrées au paysage ;

- Favoriser le passage de la biodiversité (végétation, avifaune et faune).

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d. Le bilan des surfaces

Le PLU de 2008 affichait une surface du territoire communal de 7 428 590 m², alors que le projet de PLU affiche une surface de 7 505 121 m². Cette évolution de la surface du territoire communal s’explique par la précision des outils numériques et cartographiques. Une évolution semblable avait été relevée lors du passage du POS au PLU (en POS 7 251 500m²).

L’équilibre entre les zones urbaines et naturelles n’a pas été perturbé dans le cadre de la révision du PLU, même si quelques changements ont été effectués. Les zones

Evolution de la répartition des surfaces

% sur surface

totale

% dans zones

urbaines et

naturelles

% sur surface

totale

% dans zones

urbaines et

naturelles

Zone et secteurs Surface (m²) Zone et secteurs Surface (m²)

Zones urbaines 4 957 735 67% % dans zones

urbainesZones urbaines 4 424 712 59% % dans zones

urbaines

UA 948 972 1 869 199 38% UM 1 631 846 22% 37%

UAa 175 456 25%

UAb 28 118

UAc 107 035

UAd 40 075

UD 309 963

UDa 145 133

UM 114 447

582 866 12%

UC 176 354 8% UC 680 822 9% 15%

UCr1 76 838

UCr2 329 674

2 067 779 42%

UE 599 047 28% UE 1 532 433 20% 35%

UEa 482 156

UEb 203 698

UEc 623 488

UEd 17 558

UEe 46 252

UEm 75 938

UEs 19 642

9%

UG 437 891 6% UH 451 882 6% 10%

UV 127 729 2% 3%

100% 100%

Zones naturelles 2 470 855 33%% dans zones

NaturellesZones naturelles 3 080 409 41%

% dans zones

Naturelles

N2000 1 596 315 21% 65% N2000 1 627 925 22% 53%

NL2000 99 192 1% 4% NL2000 101 815 1% 3%

NL 775 348 10% 31% NL 110 604 1% 4%

N strict 167 810 2% 5%

Ne 1 072 255 14% 35%(dont infrastruct.

dans NE) 391 699 5% 13%

TOTAL 7 428 590 100% 100% 7 505 121 100% 100%

PLU de 2008

Projet de PLU

Projet de PLU

PLU de 2008

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urbaines représentent 59% de la surface de la ville au lieu de 67% en 2008 et les zones naturelles 41% au lieu 33% en 2008. Dans le cadre général, et par l’augmentation des surfaces en zones naturelles, le projet de PLU met en place une stratégie de préservation et de développement de ces espaces naturels, en restant compatible avec le développement souhaité de La Courneuve.

L’évolution vers des surfaces naturelles plus importantes vient principalement :

- du passage des infrastructures majeures (autoroute A86, A1, voies ferrées et leurs délaissés) en zone Ne (Naturelle équipement) alors que le PLU de 2008 les rattachait au zonage urbain se situant à proximité (souvent économique ou habitat). Ces infrastructures classées en zone Ne représentent 5% de la surface totale de la ville. Ce choix de classement se justifie par une mise en cohérence avec la Trame Verte et Bleue, les voies et les espaces longeant ces infrastructures constituant des supports essentiels au développement des continuités écologiques traversant la commune.

- de l’insertion du Terrain des Essences au sein de la zone N afin de prévoir son intégration future au Parc Départemental Georges Valbon.

Ces choix de zonage participent à conforter le développement de la Trame Verte et Bleue sur le territoire de La Courneuve et à l’échelle de l’EPT de Plaine Commune, conformément aux objectifs du PADD.

Au sein des zones urbaines qui représentent désormais 59% de la surface du territoire communal, certaines zones sont restées relativement stables notamment :

- l’habitat collectif issu des grands ensembles (UC) qui passe de 12 à 15 % des zones urbaines (soit de 8 à 9% de la surface totale) ;

- l’habitat pavillonnaire (UH anciennement UG) qui passe de 9 à 10% des zones urbaines (soit de 6% de la surface totale) ;

- la zone urbaine mixte (UM anciennement UA, UD et UM) qui passe de 38 à 37% des zones urbaines (soit de 25 à 22% de la surface totale).

L’évolution la plus importante provient du zonage économique qui passe de 42 à 35% des zones urbaines (soit de 28 à 20% de la surface totale). Cela résulte principalement du passage des infrastructures de transport en zone Ne (A86, A1 ainsi que les voies ferrées).

e. Consommation des espaces naturels Comme développé précédemment, la ville de La Courneuve comportait 33% de son territoire en zonage N en 2008. Aujourd’hui 42% du territoire est constitutif de ce zonage. Cette augmentation du pourcentage résulte d’un équilibrage entre ajouts et suppressions au sein de la zone naturelle. En effet en 2008, notamment le secteur du carrefour des Six Routes jusqu’à Marville était placé en zone naturelle, cependant aujourd’hui la majeure partie de ce secteur (20 ha) a été intégrée à la zone urbaine. Il s’est agit de prendre en compte l’artificialisation réelle des sols ainsi que la mutabilité du territoire et ses vocations futures. En effet, le carrefour des Six Routes est un territoire déjà urbanisé et fort d’enjeux pour le développement futur de la Ville de La

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Courneuve qu’il était important d’intégrer aux zones urbaines afin de rester en cohérence avec les dispositions particulières exigées en zone N. Aussi, dans le but d’intégrer l’évolution du Parc interdépartemental des sports de Marville en interface directe entre le parc Georges Valbon et le reste du parc des sports classé en UM sur la commune de Saint-Denis, la majeure partie de l’emprise de Marville (12.8 ha) a été classée en zone urbaine verte, permettant de gérer et préserver les continuités paysagères du territoire. Aussi, le secteur au nord du cimetière de la Courneuve a été classé en UM afin de rendre possible l’établissement de Paris Centre Chrétien sur 1.6 ha

A l’inverse, principalement, la totalité du Terrain des Essences est passé d’un zonage urbain à un zonage naturel au vu de son développement futur et son intégration au Parc Georges Valbon, tout comme les infrastructures routières et leurs délaissés, participant à la cohérence des continuités écologiques à l’échelle de la ville.

Comme noté précédemment, ces changements participent à la mise en place d’une stratégie consistant à préserver, conforter et renforcer les espaces naturels et la cohérence environnementale (continuités écologiques, réservoirs de biodiversités, espaces verts intégrés au tissu urbain,…) à l’échelle du territoire de La Courneuve, en accord notamment avec l’objectif égal à zéro de la consommation des espaces et d’étalement urbain supplémentaire développés dans le PADD.

III. Les principes du règlement

a. Présentation générale du règlement

a.1. Mode d’emploi du règlement Le règlement permet de connaître les règles applicables à un terrain donné. Préalablement à la lecture des règles applicables à la zone qui couvre le terrain, il est nécessaire de se référer au titre I « Dispositions générales ». Ce titre I présente les législations relatives à l’occupation des sols s’appliquant en sus des dispositions du PLU et les dispositions qui s’ajoutent à celles définies par le règlement de la zone.

Après avoir relevé le nom de la zone correspondant au terrain sur le plan de zonage, la lecture du document s’effectue de la manière suivante :

- lecture du chapitre correspondant à la zone présentant le corps de règles applicables au terrain, et dans certains cas, les dispositions propres à certains secteurs de la zone ;

- lecture des dispositions graphiques indiquées au plan de zonage ; - lecture des annexes du PLU, qui rassemblent des dispositions réglementaires

spécifiques qui ne relèvent pas directement du PLU, et qui peuvent préciser les règles applicables sur certains terrains.

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Le lexique, annexé au règlement, définit un certain nombre de termes utilisés dans le règlement. Le préambule du lexique précise que les définitions doivent être prises en compte pour l'application du règlement du PLU et de ses documents graphiques. En cas de divergences d'écritures, les dispositions du règlement prévalent. Toutefois, ces définitions ne peuvent prévaloir sur les définitions réglementaires apportées notamment dans le code de l’urbanisme.

a.2. Les règlements de zone Dans chacune des zones, le préambule, après une définition générale de la zone, attire l’attention des constructeurs sur l’existence des risques naturels marquant le territoire communal. Le préambule précise qu’il revient aux maîtres d’ouvrage de prendre les dispositions techniques nécessaires et adaptées pour garantir la pérennité et la stabilité des ouvrages et des constructions à édifier.

Chaque règlement de zone se décline en trois chapitres :

- Le chapitre A est composé de trois articles : o L’article 1 détermine les destinations et sous-destinations qui sont

autorisées sur la zone. Seules les sous-destinations qui figurent dans cet article sont admises ;

o L’article 2 détermine ce qu’il est interdit de construire dans la zone ou dans le secteur donné et ce qui est soumis à conditions particulières ;

o L’article 3 porte sur la mixité sociale et fonctionnelle au sein de la zone.

- Le chapitre B est composé de quatre articles. Il précise les caractéristiques d’implantation, de volumétrie et d’aspect des constructions :

o L’article 1 précise les règles d’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives, à l’espace public et au sein d’une même parcelle. Il indique également les règles de hauteur ;

o L’article 2 fixe les règles relatives à la qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère. Il précise les caractéristiques extérieures des constructions et des clôtures ;

o L’article 3 porte sur le traitement des espaces extérieurs non bâtis ; o L’article 4 permet de déterminer le nombre de places de stationnement

exigé en fonction du projet de construction. Il fixe également les modalités de leur réalisation.

- Le chapitre C est composé de deux articles :

o L’article 1 précise comment le terrain doit être desservi par les voies de circulation publiques ou privées afin d’être constructible ;

o L’article 2 définit les règles en matière d’infrastructures et réseaux de communication.

b. Présentation des principes règlementaires

Les principes règlementaires mettent en place à la fois des outils règlementaires (définies dans le règlement écrit de chaque zone et dans les dispositions générales)

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et des outils graphiques (présentés dans les différentes cartes en annexe). Ils permettent de répondre à cinq objectifs globaux, notamment fixés dans le PADD, à savoir :

- Diversifier les fonctions urbaines et les formes d’habitat ; - Intensifier le tissu urbain en préservant le cadre de vie ; - Préserver et valoriser les ressources naturelles, respecter l’environnement et

prendre en compte les risques ; - Sauvegarder le patrimoine ; - Faciliter les mobilités actives et favoriser un aménagement paysager des aires

de stationnement.

Pour chaque objectif défini sont présentés les différents outils permettant d’y répondre. Toutefois, la mise en place d’un outil peut permettre de répondre à plusieurs objectifs. Son classement a alors été établi selon sa pertinence.

De plus, il est à noter que les modalités d’application des outils graphiques sont définies dans le règlement et les dispositions générales.

b.1. Diversifier les fonctions urbaines et les formes d’habitat La diversité des fonctions urbaines constitue l’un des objectifs du PLU introduit par la loi SRU dans l’article L.101-2 du code de l’urbanisme.

Le PADD du projet de PLU de La Courneuve entend :

Préserver l’équilibre habitat-emploi à l’échelle de la commune en créant autant d’emplois que d’actifs occupés résidants supplémentaires ;

Préserver la mixité fonctionnelle qui peut exister dans certains quartiers et l’encourager dans certains autres.

Aussi, le PADD identifie un enjeu de maintien de la diversité à La Courneuve, en réaffirmant la mixité sociale. Il entend « poursuivre les efforts engagés pour répondre aux besoins des Courneuviens et notamment des plus fragiles à travers le développement de l’offre sociale dans un contexte de marché tendu », en assurant un parcours résidentiel au sein de la commune, en réaffirmant la mixité sociale et en améliorant le cadre de vie.

Pour répondre à ces enjeux à la fois en terme de mixité fonctionnelle et de mixité sociale, le projet de PLU met en place les outils règlementaires et graphiques précisés à la suite.

1. Outils règlementaires

Les destinations des constructions en zone UM La zone UM est une zone mixte où par définition la mixité fonctionnelle prévaut. Le contenu du Chapitre A (Destination des constructions, usages des sols et natures d’activité) du règlement de la zone UM vise à permettre le maintien d’une diversité des fonctions urbaines, nécessaire au renforcement de l’attractivité urbaine et à la réduction des déplacements automobiles. Le règlement permet l’implantation d’habitations mais également de bureaux, d’équipements, d’artisanat, de commerces etc.

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Si elles ne sont pas interdites sur la zone, les constructions à usage de commerce, d’artisanat ou d’hôtel sont soumises à conditions particulières et ne peuvent pas être implantées sur l’ensemble de la zone. Cette disposition vise à renforcer et pérenniser les polarités et les centralités existantes sur le territoire. Les activités industrielles, ainsi que les activités d’entreposage sont interdites sur la zone.

Les destinations des constructions en zone UE La zone UE à vocation économique et d’équipements ne répond pas au principe de mixité fonctionnelle à l'échelle de la zone mais à l'échelle de la commune. La définition de zones spécifiques pour les activités matérialise la volonté de la commune de maintenir et pérenniser l’activité économique et l’emploi sur la ville, en offrant les conditions nécessaires à leur maintien.

La définition d’une zone à vocation économique permet également de répondre au SDRIF qui indique qu’il “importe de permettre aux entreprises de se maintenir ou de s’implanter, notamment lors des opérations de restructuration urbaine, en développant en particulier des produits immobiliers compatibles avec leurs exigences de fonctionnement et leur environnement urbain“.

Afin de renforcer la vocation active de la zone et de favoriser la création de nouveaux emplois, les équipements et les commerces ne sont plus admis dans la zone UE, sauf indication ponctuelle spécifique repérée au plan graphique 1.6 Plan de Zonage. L'inscription de la vocation spécifique d'activités permet de tenir compte de la difficile cohabitation entre le logement et certaines activités, en termes de circulation, de nuisances... Elle permet à la commune de disposer d’un éventail complet de solutions pour accueillir tous types d’entreprises.

Afin de favoriser la densification des zones d’activités économiques et répondre ainsi aux objectifs du SDRIF et du PADD, la hauteur admise des constructions a été relevée.

La hauteur des rez-de-chaussée en zone UM et UC Afin de faciliter les mutations des pieds d'immeubles, pour l’implantation d’activités ou de logements, il est demandé que les rez-de-chaussée aient une hauteur sous poutre comprise entre 3,50 mètres au moins et 4,10 mètres au plus, et que la structure des bâtiments n’y fasse pas obstacle (une structure par points peut par exemple faciliter la mutabilité). Ce principe favorise la mixité fonctionnelle en rendant possible la mutabilité et la réversibilité des rez-de-chaussée des constructions à long terme.

Majoration de la hauteur constructible en zone UM et UC La mise en place d’un bonus de majoration de la hauteur constructible permet à la fois la diversification des fonctions urbaines mais également des formes d’habitat.

Dans un premier temps, afin de favoriser la mixité des fonctions au sein d’une même opération, le projet de PLU permet des majorations de la hauteur constructible dans

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le cas de constructions qui justifient d’un programme de logements et d’activités (article 3 du chapitre A) pour les zones UM et UC.

La zone UM est l’espace privilégié pour développer les fonctions résidentielles tout en encourageant une diversification des fonctions économiques. Ce principe vise à développer l’offre urbaine de proximité : la recherche d’une multifonctionnalité des espaces par une dispersion dans le tissu résidentiel d’activités non génératrices de nuisances permet de diminuer les déplacements au sein de la commune. L’affirmation de la mixité fonctionnelle du tissu urbain traduit l’un des cinq objectifs énoncés par le SDRIF pour le tissu urbain existant, visant à “ assurer un meilleur équilibre entre les habitants et les emplois “. Il assigne “au tissu urbain existant la mission d’accueillir les besoins de renouvellement et de desserrement des emplois actuels mais également une légère part de l’augmentation nette des emplois, pour accompagner l’accroissement net de la population “. Cette affirmation répond aussi au projet de PDUIF et au PLD qui, concernant le défi relatif aux formes urbaines, l’aménagement et l’espace public, définit un enjeu de densification de la ville “ en favorisant la mixité des fonctions urbaines (activités économiques, logements, commerces, loisirs, etc.) “.

Dans un second temps, pour favoriser la mixité sociale, le règlement de la zone UM du projet de PLU permet à tout programme de logements comportant au moins 50% de logements locatifs sociaux au sens de l'article L. 302-5 du code de la construction et de l'habitation de bénéficier d'une majoration de la hauteur constructible dans les conditions définies à l’article B1 et dans les limites définies à l’article 3 du chapitre A.

Les modalités d’application et de réalisation de ce bonus de majoration de la hauteur constructible sont définies par l’article 1 du chapitre B du règlement du projet de PLU.

Servitude de taille minimale (STM) en zone UM En zone UM, une règle concernant la taille minimale des logements a été mise en place afin de répondre aux besoins des habitants et de contenir les phénomènes de division parcellaire et division des habitations. Ainsi, la réalisation de programme de logements créant de 2 à 15 logements devra comporter au minimum 50% de logements supérieurs à 65m² SDP. Pour les programmes de logements créant plus de 15 logements le pourcentage minimum de logements de surface supérieure à 65m² de SDP est porté à 70%, comme défini à l’article 3 du chapitre A du règlement.

La mise en place de cet outil permet de répondre aux orientations du PADD et notamment celles portant sur le « maintien de la population Courneuvienne et l’accueil de nouveaux habitants ».

Mixité sociale en zone UM Le projet de PLU met en place des dispositions afin de favoriser la construction de logements sociaux. Ainsi, les opérations de plus de 70 logements devront disposer d’au moins 30% de logements sociaux. Cette disposition se traduit dans la zone UM par des règles définies dans le chapitre A, article 3 et participe à la diversification des formes d’habitat.

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2. Outils graphiques

Secteurs de maintien de l’industrie

Le PADD affiche l’ambition de « maintenir les activités d’artisanat, dans le secteur Sud de la gare en particulier en les préservant d’une éventuelle mutation en logement ». Pour traduire cet objectif, le règlement a développé un outil graphique « secteurs de maintien de l’industrie ». Le projet de PLU identifie donc sur le plan 1.6 Plan de Zonage, des secteurs dans lesquels le maintien des changements de destination de l’activité vers de l’habitation sont interdits, dans les conditions définies à l’article 3 du chapitre A.

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Périmètres et linéaires commerciaux et hôteliers

Le PADD énonce l’enjeu de « requalifier et conforter les pôles de commerces et de services de proximité. Ils sont le moteur de l’économie résidentielle et une source d’emplois de proximité. Il s’agit donc de régénérer et diversifier l’offre commerciale en veillant à la satisfaction des besoins locaux et à la création d’une offre commerciale susceptible de participer au renforcement de l’attractivité de La Courneuve ». Pour assurer cet objectif, le projet de PLU identifie des secteurs, et linéaires de voies où l’implantation de nouveaux commerces est autorisée ou obligatoire. En dehors de ces périmètres ou linéaires, l’implantation de nouveaux commerces est interdite afin d’éviter une dilution de l’offre. Ces périmètres sont repérés aux documents graphiques du projet de PLU (1.6 Plan de Zonage) et définis à l’article 3 du chapitre A ru règlement.

Les périmètres et linéaires commerciaux souples concernent la zone UM, UC et UE. Sur ces linéaires et périmètres, la construction de locaux commerciaux ou artisanaux à rez-de-chaussée est autorisée. Afin de favoriser l’implantation de commerces de proximité, cette mesure peut être accompagnée d’une majoration de la hauteur constructible dans les conditions définies par l’article 1 du chapitre B.

Les linéaires commerciaux stricts sont situés dans la zone UM autour du carrefour des Quatre Routes. Ces linéaires ont été fixés en réponse à la fragilité des cellules d’activités présentes et de l’importance de cette polarité commerciale pour la ville et

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pour Plaine Commune. Sur ces linéaires, la totalité de la surface des locaux à rez-de-chaussée situés sur rue doivent, en cas de construction, de reconstruction ou de réhabilitation lourde être destinés à l’exercice d’activités artisanales ou de commerces de détail. Dans les mêmes termes que précédemment, cette mesure peut être accompagnée d’une majoration de la hauteur constructible dans les conditions définies par l’article 1 du chapitre B.

b.2. Intensifier le tissu urbain en préservant le cadre de vie Dans le cadre de l’élaboration du projet de PLU, le dispositif de gestion de la densité a été réinterrogé en fonction des objectifs poursuivis : admettre une intensification urbaine, œuvrer pour une évolution des constructions existantes, préserver certains tissus pavillonnaires, tout en accroissant les exigences en matière de végétalisation des parcelles et de rétention et infiltration des eaux pluviales. Ce constat a conduit :

- à la simplification des règles d’implantation en limites séparatives ; - à la refonte des règles d’implantation des constructions en zone UM ; - à l’introduction de surfaces minimales de Pleine Terre et de Coefficients de

Biotopes par Surface (CBS) ; - à l’introduction de règles graphiques pour la gestion des hauteurs maximales,

permettant ; - et à l’introduction d’obligations de végétalisation minimum des terrains.

Ainsi, et pour permettre d’intensifier le tissu urbain tout en préservant le cadre de vie, le projet de PLU met en place les outils règlementaires et graphiques précisés à la suite.

1. Outils règlementaires

Implantation et volumétrie Les règles d’implantation des constructions et de volumétrie sont explicitées à l’article 1 du chapitre B. Cet article fixe l’implantation des constructions et autres occupations et utilisations du sol par rapport :

- aux voies et emprises publiques ; - aux limites latérales entre deux propriétés aboutissant au domaine

public ou aux voies privées, ainsi qu’aux limites du fond de propriété ; - aux constructions les unes par rapport aux autres sur un même terrain.

Il détermine également la hauteur maximale des constructions et les conditions de mise en œuvre des dépassements de hauteurs permis pour les zones UM, UC et UE.

L’harmonie entre les nouvelles constructions, le tissu urbain et la voirie est recherchée. Le projet de PLU reprend certaines des dispositions existantes et vient conforter l’objectif de proportionnalité entre la hauteur des bâtiments et le recul par rapport à la voirie, constitutif d’un cadre de vie agréable et d’un espace public qualitatif pour les habitants et les usagers.

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Les règles d’implantation et de volumétrie des futures constructions réalisées en zone UM, ont fortement évolué depuis le précédent PLU. Les hauteurs maximales ont été rehaussées.

Qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère Défini à l’article B.2, la qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère fait partie des nouvelles dispositions de ce règlement. Se basant notamment sur la charte Qualité Construction Neuve de Plaine Commune, ce chapitre établit des prescriptions concernant l’aspect des façades des constructions, leur volumétrie, les matériaux employés pour les façades, les toitures, les clôtures, ainsi que des prescriptions sur l’aménagement et la restauration des constructions existantes.

La mise en place de ces règles contribue à « Promouvoir des architectures ambitieuses contemporaines, innovantes et respectueuses de l’environnement, d’échelle métropolitaine » tel qu’il l’est défini dans le PADD notamment sur les secteurs d’enjeux majeurs :

o Les secteurs de grands projets du centre-ville (Six-Routes - Schramm) ;

o Les secteurs de mutation ; o Les secteurs autour des pôles multimodaux et les stations de

transport en commun.

Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) Dans le but d’un encadrement plus spécifique de l’évolution et du développement de certains secteurs de la ville, le projet de PLU met en place plusieurs Orientations d’Aménagement et de Programmation, chacune développée dans un prochain chapitre (p.46 du présent rapport de présentation_Présentation du projet). Elles permettent à la commune de pouvoir générer un développement maitrisé tant en terme de densité du tissu urbain qu’en terme de cadre de vie et sont garantes de projets urbains de qualité.

Majoration de la hauteur constructible En plus de favoriser la mixité sociale et fonctionnelle, l’obtention d’un bonus de majoration de la hauteur constructible est également possible pour les constructions faisant preuve d’exemplarité énergétique et/ ou d’exemplarité environnementale. Ainsi, il favorise la construction bioclimatique des bâtiments sur la commune. Ce bonus de majoration de la hauteur constructible est possible en zone UM, UC et UE, et les critères énergétiques et environnementaux sont définis à l’article 2 du chapitre B.

Les modalités d’application et de réalisation de ce bonus de majoration de la hauteur constructible sont définies par l’article 1 du chapitre B du règlement du projet de PLU.

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2. Outils graphiques

Hauteurs plafond

Afin d’adapter les règles générales de hauteurs maximales aux différentes caractéristiques du territoire aux enjeux et aux tissus urbains particuliers, le projet de PLU met en place un outil graphique de hauteurs plafond permettant de déterminer des sur-hauteurs ou sous-hauteurs ponctuellement. Ces hauteurs plafond sont repérées au plan graphique 1.6 Plan de Zonage. La règle d’application de ces hauteurs plafond est définie par l’article 1 du chapitre B.

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Retraits paysagers

A reprendre si la carte de paysage n’est pas la bonne

Les retraits paysagers correspondent à la marge de recul végétalisée imposée le long de certains axes entre la voirie ou l’espace public et les constructions. Ils sont explicités dans le règlement des zones UC et UM, d’une part aux articles B.1 qui fixent l’implantation des constructions par rapport aux voies de circulation publique et d’autre part aux articles B.3 qui déterminent le traitement végétal de la marge de retrait par rapport à la voirie. Ces retraits paysagers sont repérés au plan graphique 1.6 Plan Paysage.

Les axes le long desquels ces retraits paysagers sont mis en place correspondent à ceux développer dans le PADD comme « Trame Verte à développer à travers les projets urbains ». Aussi, ils répondent aux enjeux développés dans l’OAP « Trame Verte et Bleue » à savoir :

- la préservation de la biodiversité ; - la préservation des paysages ; - et le développement des continuités écologiques.

Ces retraits constituent des espaces partiellement de pleine terre, plantés, et qui participent ainsi fortement à la renaturation de la ville.

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Les retraits paysagers permettent également l’éloignement des constructions par rapport aux limites publiques et contribuent à :

- la mise à distance des constructions vis-à-vis des nuisances des voies de circulation (bruits, pollution,…) ;

- la filtration des polluants par les plantations ; - l’ombrage et le rafraichissement des façades ; - la création d’espaces de rencontre entre le domaine public et le domaine

privé ; - la création de lieux de ressourcement.

Le projet de PLU répond et contribue aux orientations prises par la commune dans le cadre du PADD à la fois dans la volonté exprimée de développer une Trame Verte et Bleue sur l’ensemble de la ville mais également dans la protection des Courneuviens contre les pollutions et les nuisances et ainsi préserver le cadre de vie.

Coefficient de Biotope par Surface (CBS) et Taux de Pleine Terre

Le Coefficient de Biotope par Surface est un outil établissant le taux de surfaces végétales ou végétalisées (toitures végétalisées, surfaces semi-ouvertes, mur de gabions, …) pour chaque unité foncière portée au document graphique. Son calcul intègre la pleine terre.

La pleine terre et le CBS sont des atouts majeurs de la renaturation de la ville ainsi que de la préservation des sols, de l’infiltration des eaux pluviales et de la limitation

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des phénomènes d’îlots de chaleur. Un taux minimum de pleine terre a été fixé selon les différents secteurs de la commune.

Dans le projet de PLU, ces coefficients sont définis à l’article B.3 et aux documents graphiques 1.6 Plan Paysage.

Alors que le taux de pleine terre était déjà présent dans le précédent règlement du PLU, le coefficient de biotope par surface (CBS) est un nouvel outil qui introduit une toute nouvelle approche de la conception combinée de la ville et de la nature en promouvant la diversification des surfaces végétales. Sa mise en place permet la conception de projets plus qualitatifs au sol mais également sur l’enveloppe sur bâtiment, correspondant aux orientations prises par le PADD notamment dans l’axe 2 : « le cadre de vie comme support de développement de la ville ».

Les deux outils (CBS et taux de pleine terre) sont aujourd’hui mis en complémentarité afin de créer un tissu végétal qui s’adapte en fonction des secteurs de La Courneuve (destinations des constructions, morphologie du tissu urbain, …). Dans ce sens, et en lien avec le PADD et l’OAP Trame Verte et Bleue, les taux de pleine terre et les CBS ont également été intensifiés dans les secteurs en frange du Parc Georges Valbon (secteur Marvile, terrain des essences, cimetières,…).

Sur la commune, le taux de pleine terre varie entre 10% et 70%. Le coefficient de biotope varie, quant à lui, de 20 à 100%.

Le Coefficient de Biotope par Surface a pour vocation d’encadrer les projets d’aménagement à venir dès l’étape de leur conception et sur l’ensemble de leur terrain d’assiette. Sa mise en place n’a pour but ni d’établir la vision finale du territoire ni de faire l’état de l’existant mais de préserver et de favoriser un cadre de vie agréable tant pour les habitants que pour les usagers des espaces publics.

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Espaces Paysagers à Protéger (EPP) et Espaces Boisés Classés (EBC)

A reprendre en cohérence avec la carte paysage actuelle

Les documents graphiques du projet de PLU repèrent les espaces paysagers privés ou publics (cœurs d’îlot, parcs, …) à protéger comme défini dans les DISPOSITIONS GENERALES. Ces Espaces Paysagers à Protéger (EPP) constituent des espaces constructibles dans les termes de l’article 1 du chapitre B et la totalité de l’EPP doit être préservée ou reconstituée sur le terrain d’assiette du projet. Ils sont repérés au plan graphique 1.6 Plan Paysage.

Les Espaces Boisés Classés (EBC) sont à conserver en application des dispositions de l’article L 130-1 du code forestier. Ils sont inconstructibles et participent à l’établissement de la Trame Verte et Bleue sur le territoire communal. Ils sont repérés au plan graphique 1.6 Plan Paysage.

Au même titre que les EPP, ces espaces boisés ont un rôle très important dans la renaturation de la ville et participent à la protection ainsi qu’à l’amélioration du cadre de vie urbain. La mise en place de ces deux outils graphiques est en cohérence avec les objectifs énoncés dans le PADD et notamment ceux qui visent à « Développer une Trame Verte sur l’ensemble de la ville » et à « Affirmer l’image d’une ville métropolitaine ».

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b.3. Préserver et valoriser les ressources naturelles, respecter l’environnement et les habitants, et prendre en compte les risques

Pour permettre de préserver et valoriser les ressources naturelles, de respecter l’environnement et de prendre en compte les risques, le projet de PLU met en place les outils règlementaires et graphiques précisés à la suite.

1. Outils règlementaires

Gestion des eaux pluviales Le règlement de chaque zone met en avant la gestion des eaux pluviales à l’article 2 du chapitre C. Y est exprimée la volonté de gérer les eaux pluviales en accord avec les principes et objectifs liés à la Trame Verte et Bleue, cette gestion participant à l’amélioration du cadre de vie général. En ce sens, le règlement différencie la gestion de l’eau des pluies « courantes » (les précipitations inférieures à 8mm) et la gestion de l’eau des pluies « exceptionnelles » (les précipitations supérieures à 8mm et inférieures à 40 mm, correspondant à la fréquence décennale). Cette différenciation permet dans un premier temps d’imposer une infiltration des eaux pluviales courantes à la parcelle et, dans un second temps, de mettre en place des dispositifs de stockage de l’eau des pluies exceptionnelles prioritairement à l’air libre, notamment dans le but de limiter la saturation des réseaux d’assainissement public. L’article permet de valoriser la gestion des eaux pluviales dans les paysages naturels et urbains, en accord avec l’objectif de « protéger les habitants des pollutions et nuisances et développer un territoire économe en énergie et en ressources » développé dans le PADD. Il préconise notamment de maximiser les surfaces perméables et en particulier les espaces de pleine terre ainsi que de mutualiser les ouvrages de gestion des eaux pluviales dans le cas d’opérations d’ensemble. Aussi, il préconise l’insertion paysagère et à l’air libre de la gestion des eaux pluviales par la mise en place de noues, de bassins à ciel ouvert ou encore d’espaces multifonctionnels pouvant être exceptionnellement submergés tels que les aires de stationnement (pour l’eau des pluies exceptionnelles) par exemple.

Gestion des déchets L’article 2 du chapitre C défini les modalités d’applications de la gestion des déchets. Autant que possible, l’apport volontaire de proximité est privilégié, permettant une meilleure performance de la gestion des déchets tant au niveau économique qu’au niveau qualitatif. De plus, pour les opérations d’aménagement de grande envergure est imposée la mise en œuvre de conteneurs et compacteurs enterrés dans les modalités définies à l’article 2 du chapitre C.

Dispositifs de production d’énergie alternative Afin de respecter l’environnement et de valoriser les ressources naturelles, le règlement du projet de PLU impose, pour tout projet de construction, de rénovation

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ou de réhabilitation, d’envisager le raccordement au réseau de chaleur géothermique de la ville de La Courneuve.

Aussi, afin de valoriser ces dispositifs de production d’énergie alternative, le règlement autorise leur installation en façade ainsi qu’en toiture. Ils devront être intégrés aux sites et aux bâtiments afin de préserver le cadre de vie de tous.

Ces modalités sont définies par l’article 2 du chapitre B et répondent aux enjeux permettant de « développer un territoire économe en énergie et en ressources », comme défini dans le PADD.

Dispositifs d’implantation des antennes relais et d’exposition aux champs magnétiques Les dispositions générales du règlement exposent à l’article 17 du chapitre A, les dispositions particulières pour les antennes relais et l’exposition aux champs électromagnétiques. Afin de protéger la population et plus particulièrement les personnes sensibles des ondes radioélectriques provenant les antennes relais, le règlement impose une distance précise à respecter entre les établissements recevant des personnes sensibles et l’implantation d’une antenne relais. De la même manière il recommande la non proximité entre les établissements sensibles et les zones exposées à un fort taux de champs électromagnétiques. En effet, au delà d’un certain seuil, les champs électromagnétiques peuvent constituer un risque pour la santé de l’Homme. Il s’agit alors de mettre en place des mesures de prévention permettant de réduire les expositions.

Risques et nuisances Les outils de prise en compte des risques et des nuisances ont été évoqués précédemment et permettent également de répondre notamment à l’objectif d’intensifier le tissu urbain en préservant le cadre de vie. Ils ont des rôles et des échelles d’action complémentaires.

Il s’agit des outils suivants :

- Qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère ; - Retraits paysagers ; - Coefficient de Biotope par Surface et taux de Pleine Terre. - OAP (plus particulièrement l’OAP TVB)

b.4. Sauvegarder le patrimoine Commune au label Ville et Pays d’Art et d’Histoire, La Courneuve hérite d’un patrimoine architectural varié : culturel, agricole, contemporain, industriel,… Les orientations du PADD visent à « affirmer l’image d’une ville métropolitaine » notamment par une mise en valeur de patrimoine urbain et paysager.

Un nouveau diagnostic patrimonial a été réalisé dans le cadre de la révision du PLU de 2008 afin de mettre à jour et de requalifier le patrimoine architectural de la ville (1.5.3 Fiches Patrimoine et Plan Patrimoine). Il met en place des fiches descriptives

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des bâtiments remarquables de la commune, des fiches correspondant aux séquences remarquables ainsi que des fiches typologiques regroupant des familles de bâtiments. Ces fiches émettent des recommandations quant à la préservation et la protection des différents éléments répertoriés.

Le projet de PLU prend en compte ces différents éléments afin de protéger le patrimoine architectural de La Courneuve en mettant en place les outils règlementaires et graphiques précisés à la suite.

1. Outils règlementaires

Protection du bâti L’article 2 du chapitre B du règlement expose les travaux permis sur les bâtiments à protéger au titre de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme. Afin que les travaux et projets à réaliser soient à la fois en cohérence avec le diagnostic patrimonial établi et qu’ils puissent être élaborés en négociation avec la ville, le projet de PLU se réfère aux pièces relatives au patrimoine. Les travaux et projets à réaliser doivent s’accorder avec les recommandations énoncées dans ces pièces.

2. Outils graphiques

Plan Patrimoine Le Plan Patrimoine, en annexe 1.5.3 du projet de PLU, reprend graphiquement les différents bâtis et séquences urbaines repérés dans les fiches relatives au patrimoine. Un code couleur spécifique permet de retrouver la famille dans lequel se situe chaque bâtiment et ainsi son degrés de protection. Cette carte patrimoine est à mettre en relation avec les recommandations de préservation énoncées dans les différentes fiches ainsi qu’avec l’article 2 du chapitre B du règlement du projet de PLU.

b.5. Faciliter les mobilités actives et favoriser un aménagement paysager des aires de stationnement

Afin de répondre aux objectifs du PADD en matière de mobilité et d’amélioration du cadre de vie, le projet de PLU met en place des outils permettant à la fois d’entrer dans une dynamique de diminution de la place de la voiture en ville et de l’intensification des déplacements en vélos mais aussi d’accompagner la conception des espaces de stationnement par des aménagements paysagers. Les outils mis en place sont précisés à la suite :

1. Outils règlementaires

Aménagement paysager des aires de stationnement Dans le but d’accompagner la réalisation des aires de stationnement par des aménagements paysagers préservant un cadre de vie agréable pour les usagers, le projet de PLU intègre dans son règlement des modes de réalisation paysagers

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spécifiques des aires de stationnement à l’air libre. Ces modes d’aménagement sont définis à l’article 3 du chapitre B. Les aires de stationnement de plein air doivent être plantées (1 arbre pour 100m² d’aire de stationnement) et faire l’objet d’un traitement paysager adapté au milieu urbain dans lequel l’espace de stationnement s’insère. De plus, le règlement impose l’utilisation de matériaux perméables pour les espaces utilisés par les véhicules.

Stationnement des véhicules motorisés L’article 4 du chapitre B du règlement vient déterminer les règles relatives au stationnement. Il est à noter que la proximité des points de desserte en transports en communs structurants est prise en compte dans le nombre de place de stationnement demandé pour chaque destination de construction. De plus, cette proximité est élargi de 100m par rapport au PLU de 2008.

Dans l’objectif de réduire et l’impact écologique lié aux déplacements motorisés et la consommation foncière liée à la création d’espaces de stationnement, le règlement permet la mutualisation des places de stationnement, dans le cadre d’opérations mixtes, lorsque ces dernières font l’objet d’une occupation alternative jour-nuit.

Aussi, des dispositions particulières pour les véhicules électriques sont énoncées par l’article 4 du chapitre B, conforment aux articles R.111-14-2 et suivants du Code de la Construction et de l'Habitation.

La mise en place de ces outils permet de favoriser la complémentarité des usages et de réduire de façon significative la place du stationnement dans l’espace urbain et les nuisances qu’il peut causer. En ce sens, ils répondent également à l’orientation du PADD voulant « Protéger les habitants des pollutions et nuisances et développer un territoire économe en énergie et en ressources ».

Stationnement des cycles Afin de permettre et de favoriser le développement des modes de déplacement doux, la définition de l’espace nécessaire à la création du stationnement des cycles et des deux roues s’est vue modifier. Pour l’habitat, ces nouvelles normes prennent en compte l’évolution des types de ménages avec 0,75m² par logement jusqu’au T2 et 1,5m² par logement du T3 au T5 et plus. Aussi, la norme pour les bureaux a été augmentée (1,5% de la SDP).

De plus, le projet de PLU se réfère à une note sur le stationnement des vélos en annexe n°1.5.3. Cette note vient en complément de l’article 4 du chapitre B où sont définies les normes pour le stationnement des cycles.

c. Les orientations d’aménagement et de programmation (OAP)

Les orientations d'aménagement et de programmation comprennent, en cohérence avec le projet d'aménagement et de développement durable, des dispositions portant

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sur l'aménagement, l'habitat, les transports et les déplacements (L151-6 du Code l’Urbanisme).

Les nouveaux décrets du code l’urbanisme ont amené une réforme des OAP et de leur intégration au sein du PLU. Il existe désormais trois types, au lieu des deux existants précédemment :

- Les OAP thématiques ont pour vocation de fixer des orientations portant sur une thématique déterminée (transports et déplacements, paysage, habitat, Trame Verte et Bleue, énergie,…). Elles peuvent porter sur toute ou partie du territoire. Le présent projet de PLU de La Courneuve comprend une OAP thématique Trame Verte et Bleue Paysage qui s’applique sur l’ensemble du territoire communal de La Courneuve.

- Les OAP sectorielles exposent des orientations sur un secteur particulier du territoire couvert par le PLU. Elles définissent des prescriptions, opposables aux demandes d’autorisation d’urbanisme et qui viennent compléter le(s) règlement(s) sur le(s)quel(s) elles s’insèrent. Ces prescriptions peuvent être de plusieurs ordres : qualité architecturale, urbaine et paysagère, programmation, paysage, etc. Le périmètre des quartiers ou secteurs auxquels ces orientations sont applicables est délimité dans le ou les documents graphiques du règlement. Le projet de PLU de La Courneuve compte cinq OAP sectorielles : « Friche industrielle Babcock », « Quatre routes », « Champagnole-Mécano », « Terrain des Essences » et « Marville ».

- Les OAP de secteur d’aménagement s’appliquent sur un secteur spatialisé et défini au plan graphique. Ces OAP remplacent le règlement du PLU de la zone. Seuls sont opposables aux projets d’aménagement le schéma d’aménagement qui fixe les principales caractéristiques d’organisation spatiale du secteur, et le texte de l’OAP qui précise les objectifs permettant de décrire le projet d’urbanisation attendu sont opposables aux projets d’aménagement. Le projet de PLU de La Courneuve compte une OAP de secteur d’aménagement «Six Routes - Schramm » :

Le choix d’inscrire des orientations d’aménagement au projet de PLU marque la volonté politique d’encadrer plus spécifiquement l’évolution de certains secteurs.

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c.1. Localisation des OAP

c.2. Friche industrielle Babcock - OAP sectorielle La friche Babcock est située au Sud de la commune de La Courneuve en limite d’Aubervilliers. Cet ancien secteur industriel est délimité par les rues Émile Zola à l'Ouest, et Raspail à l'Est, et le futur Centre Fiduciaire de la Banque de France au Nord. Le périmètre est compris dans la zone UM du PLU.

L’emprise de la friche Babcock représente une superficie de 4,3 ha d’un seul tenant. Sur cette emprise subsistent des bâtiments industriels d’une architecture remarquable : le bâtiment des bureaux de l’entreprise datant de 1923, et les grandes halles voutées, en béton armé, bénéficiant d’un éclairage zénithal. Elles couvrent une surface d’environ 30 000 m².

L’OAP formalise et spatialise les objectifs du PADD et permet de répondre aux enjeux du territoire à l’échelle de ce secteur :

Conserver et reconvertir la majeure partie du patrimoine architectural existant,

afin de créer une polarité rayonnant à l’échelle métropolitaine d’une part, et

véritablement ancrée dans la vie locale, d’autre part ;

Faire émerger un quartier mixte, ayant la culture et la création comme fil rouge

dans ses programmes comme dans ses usages ;

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Donner à la population une offre de logements pour tous à proximité des

bassins d'emplois ;

Permettre les déplacements doux inter-quartiers et en direction des stations

de transports en commun.

Ces principes se traduisent par l’introduction d’un nouveau maillage Est-Ouest au Nord de l’emprise de Babcock qui permet de relier la rue Emile Zola et la rue Raspail, une mixité fonctionnelle des futurs programmes, et des objectifs de préservation et de valorisation du patrimoine bâti.

c.3. Quatre Routes - OAP sectorielle L’emprise de l’OAP sectorielle des quatre routes est de 76 ha. Ce secteur est situé au Sud-Est de la commune de La Courneuve en limite d’Aubervilliers, Bobigny, Pantin et Drancy. Il s’articule autour du carrefour du 8 mai 1945 qui constitue une centralité à la fois en termes de commerces (marché et boutiques), de transports en commun (métro ligne 7, tramway T1, gare routière) et d’équipements. Les formes bâties sont variées avec la présence d’immeubles de logements collectifs le long des avenues Jean Jaurès et Paul Vaillant Couturier, et de pavillons en second front. La présence des pavillons et de leurs jardins privés permet de créer, en complément des parcs et des squares publics, une trame verte « en pas japonais » qui s’étend au travers des ilots pavillonnaires. L’OAP du quartier des Quatre-Routes formalise et spatialise les objectifs du PADD et permet de répondre aux enjeux du territoire à l’échelle de ce secteur :

Organiser les déplacements doux en direction des stations de transports en

commun, notamment en rendant identifiables les axes de rabattement ;

Reconnecter le secteur des Quatre- Routes au reste du territoire de La

Courneuve (Babcock, quartier Sud de la gare, Centre-ville) qui est aujourd’hui

en partie isolé par les infrastructures et grands axes de transport (autoroute,

voies ferrées, pont Palmer). ;

Développer et préserver les espaces verts publics et privés (cœurs d’ilots des

secteurs pavillonnaires) qui participent à la Trame Verte et Bleue du territoire ;

Renforcer le rayonnement de la centralité à l’échelle de la Courneuve et de

Plaine Commune par la réalisation de projets urbains (secteur du marché, ilot

des pointes, ilot Féry), une requalification des commerces et la construction

de nouveaux équipements ;

Préserver les caractéristiques du tissu pavillonnaire, en particulier la présence

des cœurs d’ilots non bâtis ;

Limiter la division du tissu pavillonnaire du quartier des Quatre-Routes.

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c.4. Champagnole-Mécano - OAP sectorielle Le périmètre de l'OAP Champagnole-Mécano s’étend sur 11 ha et est soumis aux règles des zones UM et UH du PLU. Il est constitué des ilots compris entre la rue de la convention et la rue Gabriel Péri à l'exception de l'ilot Michelet ainsi que des ilots situés à l'est de l'Hôtel de ville jusqu’au Pont Palmer. Champagnole-Mécano est un lieu de polarité pour l’ensemble de la ville grâce à une concentration importante d’équipements culturels et de services publics : centre administratif, médiathèque, cinéma l’Etoile, conservatoire à Rayonnement Régional Aubervilliers-La Courneuve, Maison de la Citoyenneté, Centre Municipal de Santé.

C’est un secteur mixte où cohabitent habitats, commerces et activités, équipements et services. Malgré l’hétérogénéité du bâti, le quartier possède un patrimoine urbain et architectural intéressant, qu’il soit d’origine industrielle (Mécano, Champagnole), domestique (maisons individuelles, immeubles HBM) ou lié à l’édilité publique (hôtel de ville, anciens bains douches reconvertis…). Le quartier fait le lien entre les Six-Routes avec sa future gare du Grand Paris Express en 2023, les quartiers des 4000 à l’ouest, le quartier Convention au nord, et le quartier de la gare et Babcock au sud. Il doit jouer un rôle d’articulation et de liaison entre ces différents secteurs.

L’OAP formalise et spatialise les objectifs du PADD et permet de répondre aux enjeux du territoire à l’échelle de ce secteur :

Organiser les déplacements doux en direction des stations de transports en

commun. Identifier les parcours actifs vers les arrêts de tramway et les gares,

en améliorant leur qualité, leur sécurité et leur identité dans la ville ;

Reconnecter le quartier au reste du territoire de la Courneuve malgré les

coupures liées aux infrastructures de transport (voie départementale rue de la

Convention, doublée par le tramway, voies ferrées et autoroute, pont Palmer) ;

Développer et préserver les espaces verts publics et privés qui participent à la

Trame Verte et Bleue du territoire ;

Requalifier les commerces et les services existants pour créer des pôles de

proximité ;

Préserver les caractéristiques du tissu pavillonnaire ;

Préserver et mettre en valeur le patrimoine remarquable ;

Conforter la fonction de services publics et de lieux d'échanges pour tous.

Ces principes ont pour objectif de conforter la vocation mixte de centre-ville, de pôle d’équipements et de services. Cela passe par des actions pour renforcer l’accessibilité du quartier, conforter les cheminements doux vers les transports en commun (les gares et arrêts du tramway) et les traversées piétonnes. Cela suppose de renforcer la visibilité des équipements et leur inscription dans un tissu urbain plus lisible et aéré. Cela se traduit également par la protection et la mise en valeur des éléments patrimoniaux d’architecture et la pérennisation de linéaires commerciaux et d’activité qualitatifs pour créer des pôles de proximité en accompagnement de la polarité administrative.

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c.5. Marville - OAP sectorielle L’OAP de Marville se justifie du fait de l’évolution du zonage apporté dans le PLU. Actuellement en zone NL, ce secteur passera en zone UV pour pouvoir permettre la reconstruction d’une piscine obsolète sur le parc des sports, en limite de Saint-Denis.

L’Orientation d’Aménagement et de Programmation (OAP) de Marville permet de formaliser et spatialiser les objectifs du PADD et de répondre aux enjeux du territoire à l’échelle de ce secteur :

• Conforter la vocation sportive et loisirs de ce site ; • Aménager le parc des sports avec un renforcement de la trame paysagère ; • Renforcer l’insertion du parc des sports dans la ville et améliorer son

accessibilité ; • Renforcer les liaisons avec le Parc Georges Valbon ; • Aménager des lieux de rencontres intergénérationnels dans les zones de

mutations végétalisées et de loisirs ; • Permettre la réalisation d’une piscine afin d’accueillir les JOP 2024 sur le

territoire de la Seine-Saint-Denis.

c.6. Terrain des Essences – OAP sectorielle

L’OAP sectorielle mise en place sur les Terrain des Essences permet d’encadrer le projet d’évolution de ce secteur naturel en lien direct avec le Parc Georges Valbon tout en permettant l’accueil des JOP de 2024 au sud du terrain. Ce projet se compose de trois grandes étapes :

- Phase 1 : Avant les JOP il s’agit de renaturaliser le site et d’en améliorer l’accessibilité et les usages ;

- Phase 2 : Pendant les JOP le Terrain des Essences accueillera les infrastructures temporaires et les espaces nécessaires, tout en permettant le développement d’un réseau vert ;

- Phase 3 : Après les JOP, le site des Essences a pour vocation d’être intégré au Parc Georges Valbon par le développement d’une nouvelle structure végétale et paysagère.

Les principes d’aménagement développés dans cette OAP sont en cohérence et répondent aux objectifs territoriaux du PADD. L’OAP Terrain des Essences permet notamment de :

- Améliorer la qualité écologique des aménagements en mettant en place la végétalisation en strates végétales diversifiées en accompagnement des activités humaines ;

- Développer et préserver les espaces verts publics et privés qui participent à la Trame Verte et Bleue du territoire ;

- Développer la trame verte du territoire en s’appuyant sur les secteurs de projets.

c.7. Six Routes Schramm – OAP de secteur d’aménagement L’OAP de secteur d’aménagement constitue un outil pour la mise en œuvre souple et évolutive du projet urbain. L’enjeu est de prendre en compte toutes les hypothèses

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possibles afin d’imaginer un projet souple et évolutif dans le temps. Il devra être à même d’accepter les changements programmatiques, les temps variés et parfois inconnus de mutabilité, les incertitudes propres à tout projet urbain. L’OAP Six Routes – Schramm permet de fixer les grandes lignes et les premiers invariants du projet.

Cette OAP a été conçue à partir d’études urbaines et devra prendre une forme opérationnelle sous forme de 2 ZAC (Zone d’Aménagement Concertée) : l’une sur le centre-ville (secteur dit Schramm), l’autre autour de la gare des Six-Routes.

Le périmètre de l’OAP comprend le quartier des Six routes situé autour de la future gare de métro et le quartier du centre-ville situé au Nord de la gare RER B de La Courneuve, et s’étend sur 32 ha.

Situé en limite communale de La Courneuve, le secteur du carrefour des Six-

Routes est à la fois une entrée de ville marquée par le signal de la Tour

Entrepose, et un espace central entre des quartiers aux visages contrastés.

Les cités des 4000 Ouest et Nord, le Parc Départemental Georges Valbon et

le centre-ville sont en théorie reliés par le carrefour des Six-Routes. En

pratique, la voiture permet de transiter d’une partie à l’autre, mais la

configuration de l’infrastructure fractionne l’espace urbain et rend difficiles les

parcours piétons et cyclables ;

Le secteur centre-ville comprend l’emprise de KDI, entre le boulevard Pasteur,

la rue Gabriel Péri et les infrastructures ferrées du RER B et autoroutières de

l’A86 et s’étend à l’est jusqu’au square Jean Moulin inclus. Il fait le lien entre

les Six-Routes et sa future gare, et les 4000 au nord et à l’ouest, avec le

quartier Convention au nord-est, et la gare RER et le quartier de la gare au

sud. Il est à la fois un secteur de renouvellement et un lieu de polarité pour

l’ensemble de La Courneuve, grâce à une concentration importante

d’équipements culturels et de services publics (centre administratif,

médiathèque communautaire, cinéma l’Etoile, conservatoire de musique,

Maison de la Citoyenneté…).

La logique d’aménagement proposée à l’échelle du secteur de l’OAP de secteur d’aménagement élargit et développe les enjeux et objectifs définis dans le PADD. L’OAP marque ainsi l’objectif que :

Le carrefour des Six-Routes sera restructuré en un espace plus compact et

l’avenue Salengro, revue elle aussi dans son gabarit, sera accompagnée d’un

espace paysagé majeur qui fera le lien entre la gare des Six-Routes et le Parc

Georges Valbon ;

Redonner de la cohésion entre les différents quartiers de La Courneuve et

affirmer une nouvelle centralité ;

Penser la programmation, les formes urbaines et les parcours pour créer des

parcours et des interactions entre chacune des parties ;

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Donner au quartier sa fonction de centre-ville et son identité notamment par la

création d’espaces publics généreux et fédérateurs dans la continuité des

espaces publics devant Mécano ;

Faire émerger une nouvelle densité, ouverte par la mutation du site KDI,

permettra de réinvestir et densifier ce quartier pour lui permettre d’assumer

son rôle de centre-ville :

o en apportant une nouvelle densité de logements à l’architecture

contemporaine ;

o en permettant le maintien et la valorisation de l’habitat pavillonnaire

existant ;

o en y affirmant la place de l’espace public comme lien entre les

quartiers, comme lieux de rencontre fédérateurs, comme vecteurs

d’une nouvelle image de l’institution municipale ;

o en confortant les fonctions existantes (commerces, équipements

publics).

La mutation de ce secteur va permettre l’émergence d’un nouveau quartier à vocation résidentielle préservant une certaine mixité des fonctions par le maintien du commerce, d’activités et la création de nouveaux équipements. Autour du site de KDI, le tissu urbain déjà constitué doit être encadré par des prescriptions urbaines, architecturales et paysagères, afin de garantir la qualité et la bonne insertion des projets ponctuels, qu’il s’agisse de construction nouvelle ou de réhabilitation.

L’OAP s’organise autour de 7 grandes thématiques :

Qualité de l’insertion architecturale, urbaine et paysagère ;

Mixité fonctionnelle et sociale ;

Qualité environnementale et la prévention des risques ;

Les besoins en matière de stationnement ;

La desserte par les transports en commun ;

La desserte des terrains par les réseaux.

c.8. OAP Trame Verte et Bleue et paysage – OAP thématique L’OAP Trame Verte et Bleue et paysage est effective sur l’ensemble du territoire de La Courneuve. Sa mise en place marque la volonté de préserver et de favoriser les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques de la commune. L’OAP considère la présence du Parc départemental Georges Valbon comme un atout indéniable dans l’établissement de la Trame Verte et Bleue de la ville et comme poumon vert et cœur de biodiversité à l’échelle de la Métropole.

L’OAP Trame Verte et Bleue formalise et spatialise les objectifs du PADD et permet de répondre aux enjeux du territoire à l’échelle de ce secteur :

- Connecter les différents espaces naturels de la commune et renforcer les liens entre le Parc Georges Valbon et les espaces verts en milieu urbain ;

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- Améliorer la qualité écologique des aménagements en mettant en place la végétalisation en strates végétales diversifiées en accompagnement des activités humaines ;

- Favoriser les sols perméables et renaturer les secteurs de forte imperméabilisation ;

- Protéger et valoriser les espaces naturels en fond de parcelle participant à l’établissement de la Trame Verte et Bleue en « pas japonais ».

L’OAP s’organise autour de six chapitres :

- Cadre générale ; - Conforter les réservoirs de biodiversité et les continuités écologiques

participant à la Trame Verte et Bleue supra-communale ;

- Faire de la Trame Verte et Bleue un élément fort de composition urbaine à l’échelle communale ;

- Faire de la Trame Verte et Bleue un support des modes actifs ; - Diversifier les ambiances paysagères et les usages sur la TVB ; - Zooms et spécificités des secteurs et continuités identifiées.

d. Présentation des emplacements réservés et des servitudes d’utilité publique

Il est à noter qu’un travail de mise à jour des emplacements réservés a été réalisé avec les différents bénéficiaires afin de supprimer les emplacements déjà réalisés (aménagement d’espaces publics, logements sociaux construits, aménagement de la tangentielle nord désormais T11 …) et de supprimer ceux qui n’étaient plus opportuns (ex : A16 au bénéfice de l’Etat …). Ce travail a aussi permis de clarifier les bénéficiaires entre la Ville et l’EPT Plaine Commune (confusion sur le statut des espaces publics).

Ce travail a abouti à distinguer plus clairement les emplacements réservés qui sont des polygones et correspondent à une surface précise, des servitudes de localisation qui correspondent à des intentions (sous forme de flèches ou de pastilles de localisation des emplacements) aux contours moins définis car des études doivent contribuer à finaliser les emprises définitives.

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Partie 3. Evaluation environnementale

I. Résumé non technique

a. Etat initial de l’environnement et enjeux du territoire

a.1. Etat initial La commune de la Courneuve est assise au sein d’une terrasse alluviale qui constitue la partie sud de la plaine de France. Son relief est globalement plat, légèrement incliné du Sud-est au Nord-Ouest, avec une altitude comprise entre 30 et 45m (hors relief particulier du parc départemental).

Localement, le relief, profondément remanié par les aménagements urbains, présente une large dépression contenue entre trois talwegs qui marque les limites communales. Mais les principales « ruptures » topographiques sont principalement liées à la présence des axes de déplacements, notamment autoroutier, et en particulier l’A1, qui coupe la partie Sud (ville habitée) de la partie Nord (parc départemental). De façon plus spécifique, un certain nombre de bâtiments contribuent, par leur taille, également à générer des ruptures infranchissables.

Les sols du territoire sont typiques du bassin parisien et de la banlieue proche de Paris. La géologie communale repose sur des terrains sédimentaires, avec un profil crayeux marqué. Toutefois, les premiers sols rencontrés sont, sur la quasi-totalité du territoire (y compris le parc départemental Georges Valbon), des sols remaniés (remblais, sols artificialisés)

Du fait du relief et des sols profondément remaniés, le territoire de la Courneuve ne présente plus aucun cours d’eau (naturel ou artificiel) au cœur de la commune, le réseau historique ayant été réintégré au réseau d’assainissement. Seule la rivière « Le Croult », qui marque l’extrême limite Nord-Ouest du territoire, est présent, mais celui-ci se rejette dans la vieille mer, avant de rejoindre la Seine (Environ 3km à l’Ouest).

En revanche, la commune est assise sur des structures géologiques qui offrent plusieurs couches successives d’aquifères souterrains, notamment la nappe de l’Eocène supérieur, affleurante par endroit, l’aquifère profond des sables de l’albien (-850m NGF au niveau de la commune), qui constitue une importante réserve d’eau potable pour l’ensemble du bassin parisien, ou encore l’aquifère du Dogger (-1600 à -1800m) qui constitue une ressource géothermique (exploitée).

De par sa position au sein du bassin parisien, le territoire courneuvien est intégralement équipé en réseaux de distributions et de collecte des eaux. L’alimentation en eau potable est assurée, comme pour l’ensemble du département, par le SEDIF, qui alimente la commune via le pompage de la Marne à l’Usine de Neuilly-sur-Marne, au sein d’un réseau interconnecté.

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L’assainissement, principalement unitaire sur la commune, est quant à lui organisé à travers un réseau hiérarchisé, sous les voiries, se rejetant principalement dans le collecteur départemental sous l’Ex-RN186. Les eaux usées sont ensuite acheminées, via les collecteurs du SIAAP, jusqu’à la STEP « Seine Aval », à Achères.

Les réseaux séparatifs d’eaux pluviales sont encore peu développés. On note toutefois la particularité de la partie Nord de la commune (parc départemental), qui dispose d’un réseau de drainage propre, et de la présence d’un collecteur d’eau pluvial départemental le long de l’ex-RN186 et de la voie ferrée. Le reste du réseau séparatif est présent sur les secteurs ayant fait l’objet de renouvellement urbain.

Bien que le territoire de la Courneuve soit avant tout un territoire urbain dense, la présence, sur la moitié Nord de la commune, du Parc Départemental Georges Valbon fait de la Courneuve un territoire essentiel pour la biodiversité à l’échelle du département de Seine Saint-Denis, et aux portes de la capitale. Ce parc départemental est d’ailleurs reconnu pour son intérêt écologique à plusieurs titre, notamment du fait de son intégration au réseau Natura 2000 « Site de Seine-Saint-Denis », et de la présence de plusieurs ZNIEFF de type I et II et zones humides

Le reste de la commune est cependant, à l’inverse, peu dense en matière de biodiversité : Ainsi, au sein de la « zone urbaine », les espaces verts représentent une part plus réduite : les 80Ha restant étant par ailleurs répartis autour de 15 autres grandes entités, complétées par un jeu d’espaces ouverts associées au bâtis, de continuités d’espaces plantés et de délaissés (infrastructures, espaces non bâtis des zones d’activités).

La présence du parc permet donc ainsi de « compenser » la pauvreté des milieux naturels urbains de la Courneuve. Grace à cet équilibre toutefois, la diversité spécifique communale, tant pour la flore que pour la faune, est en général supérieure à la moyenne de l’ensemble des villes de Seine Saint Denis.

Dans la réalité cependant, les continuités écologiques sont actuellement peu présentes sur la commune. Le SRCE d’Ile de France identifie le parc comme un réservoir de biodiversité, mais ne retranscrit pas de continuités à préserver ou à créer entre les parties Nord et Sud de la commune. A l’échelle de Plaine Commune, le territoire de la Courneuve s’inscrit au sein de la ville « mosaïque », et les relais de biodiversités sont constitués en petits pas japonais, disséminés via les parcs et jardins en cœur des zones urbanisées. Toutefois, à l’échelle communale, on note la présente d’une trame verte qui peut d’ores et déjà s’appuyer sur le réseau de voiries, que ce soit par le biais des délaissés des accotements ou bien des plantations en alignement.

Sur le plan climatique, cette dualité Nord/Sud se retrouve également, avec un territoire au climatique tempéré océanique typique du bassin parisien, mais marqué par un important effet d’ilot de chaleur sur la partie Sud. A contrario, au Nord, le parc départemental agit comme un véritable « régulateur » thermique, dont l’effet est visible à l’échelle du département. Les analyses sur les évolutions liées au changement climatique montrent qu’il est à attendre une diminution du nombre de

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journées « froides » et une augmentation du nombre de journées « chaudes », de l’ordre d’une dizaine de jours au minimum chacun dans le cas le plus favorable, et à l’horizon 2050.

Au-delà de la problématique des gaz à effet de serre, qui impact le territoire au-delà de la commune, cette dernière est soumise à une problématique plus spécifique liée à la qualité de l’air. Par rapport à sa population communale, les polluants en lien avec le trafic routier sont émis dans une proportion supérieure à sa part départementale. Ce rapport tend à montrer des émissions de polluants automobiles fortement «hérités», ce qui correspond à la présence de grandes infrastructures de transit sur le territoire.

En résulte une qualité de l’air dégradée sur l’ensemble du territoire, mais encore plus fortement au fur et à mesure que l’on s’approche du grand réseau routier, avec une exposition de la population importante, du fait de la densité de l’habitat sur ces mêmes secteurs.

La commune bénéficie toutefois d’émissions et de consommations énergétiques, rapportées par habitant, plus faibles que la moyenne nationale. Cet atout est renforcé par la présence du réseau de chaleur géothermique, qui offre un potentiel d’alimentation énergétique local, renouvelable et non émissif. Outre ce réseau de chaleur, le potentiel de développement des Energies renouvelables sur la commune est principalement lié à l’énergie solaire (panneaux solaires thermiques et photovoltaïques), les systèmes éoliens et le bois-énergie ne présentant qu’un intérêt ponctuel dans un contexte très urbain comme celui de la Courneuve.

Sur le plan humain, le territoire de la Courneuve est soumis à un ensemble de risques et nuisances diverses. Si les risques naturels sont peu présents (aléa de retrait/gonflement d’argile modéré par secteur, dissolution du gypse au sud, et risques d’inondations en sous-sols), la présence d’industries et de grands axes de déplacements impliquent des risques technologiques (avec toutefois une seule activité SEVESO identifiée sur le territoire, mais un risque de pollution des sols marqué) sur les zones concernées : zones d’activités, et en bordures d’autoroutes et voies ferrées(transport de matières dangereuses).

Mais la principale nuisance présente sur la commune est l’ambiance acoustique fortement dégradée du fait des infrastructures routières : près des ¾ de la commune est couvert par un arrêté de classement sonore des infrastructures de transport terrestre, et la population est fortement exposée aux bruits (3/4 de la population en zone de gêne sérieuse, et plus d’un quart en zone de bruits significatifs), en dépit de la mise en œuvre des PPBE.

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Le paysage de la Courneuve, au-delà de la rupture existante entre la partie Nord, constituée par un parc départemental à caractère paysager, et une partie Sud Urbaine dont les paysages sont hérités de l’urbanisation par opération successives, est marqué par la présence des grandes infrastructures. Celles-ci « découpent » le territoire en grandes unités plus ou moins homogènes (Quartiers des 4000, zone d’activité Mermoz…), mais au sein desquelles se juxtaposent des formes urbaines très différentes, formant Si les éléments marquant du paysage bâti courneuvien sont principalement dus aux bâtiments de grandes dimensions, tant pour l’habitat (barres des 4000, tours de grandes hauteurs) que pour l’industrie (friches industrielles Babcock, KDI, eurocopter…) ou le bureau (tour Entrepose actuellement en friche), il convient de noter également que certains quartiers de la ville offre des paysages de faubourgs pavillonnaires typiques du bassin parisien.

a.2. Enjeux du territoire Les principaux enjeux à l’échelle de la commune portent sur 4 grandes thématiques :

Avoir une vigilance accrue sur le devenir des abords du parc Valbon et à son prolongement écologique

Protéger les populations des nuisances et risques (générer des formes urbaines « écran » au bruit et à la pollution)

Favoriser les espaces verts intra-urbain, notamment avec des végétaux adaptés et « anti-pollution »

Favoriser la gestion de l’eau à la parcelle

Bien que la commune, sur sa partie Sud, soit d’ores et déjà intégralement artificialisée, et ne comporte pas de secteurs « à enjeux » pour la préservation de l’environnement, on notera cependant que vis-à-vis des potentialités de développement pressenties, 3 secteurs constituent particulièrement des points de vigilance :

Le secteur des Six-Routes / Schramm, du fait des potentialités de mutations urbaines, notamment en lien avec l’arrivée de la gare du Grand Paris Express

Le terrain des essences, du fait de sa proximité avec le site Natura 2000.

La plaine des sports de Marville, du fait du nécessaire développement des équipements sportifs sur un secteur au contact du site Natura 2000

b. Articulation du PLU avec les autres plans et programmes

L'évaluation environnementale a permis de vérifier la compatibilité ou la prise en compte par le PLU des schémas, plans et programmes concernant le territoire.

Ainsi, le projet de PLU apparait compatible avec :

Le SDRIF 2030

Le SCOT de Plaine Commune

Le SDAGE Seine Normandie 2016-2021

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En outre, Le PLU s’inscrit dans la lignée et décline à l’échelle de la commune les grandes orientations définies par l’ensemble des plans analysés :

Le SRCE d’Ile de France

Le SRCAE d’Ile de France

Le PPA

Le PDUIF d’Ile de France

Le PCET de Plaine Commune

La trame verte et bleue de Plaine Commune

Les plans régionaux de gestion des déchets

Les Contrats de Développement Territorial

c. Présentation et justification du projet

Il convient au préalable de noter que la révision du PLU répond en priorité à des objectifs généraux visant à adapter les règles d’urbanismes dans l’optique de permettre le développement démographique et urbain de la commune, notamment dans un soucis de compatibilité et de cohérence avec les orientations et objectifs définis dans les documents supra-communaux que sont le SDRIF, le SCOT et le PLH de Plaine Commune, ainsi que les CDTs.

Ces objectifs principaux portent ainsi sur :

La simplification du zonage, et la préparation aux mutations à venir du tissu urbain, économique et démographique de la commune ;

La modernisation de l’écriture des règles et des outils afin de favoriser un urbanisme plus opérationnel, et tourné vers la réalisation des objectifs définis dans le projet de territoire plutôt que vers l’application d’une règle stricte ;

La « grenellisation » du document, avec une plus grande intégration des enjeux environnementaux, et notamment les enjeux relatifs à la trame verte et bleue, aux nuisances et au changement climatique

Le projet de révision du PLU comprend ainsi :

La définition d’un nouveau Plan d’Aménagement et de Développement Durable, intégrant les objectifs liés à la prise en compte des enjeux environnementaux, ainsi que les objectifs de développement du territoire, au regard des aménagements prévus notamment dans le cadre du Grand Paris ;

La révision du zonage, notamment avec la création d’une zone de mixité et de densification « UM », ainsi que le développement des zones N afin de dessiner la trame verte et bleue du territoire ;

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La modification des règles et des prescriptions graphiques

La définition d’Orientations d’Aménagement et de Programmation, par secteurs, ainsi qu’une OAP Transversale pour affirmer la définition de la trame verte et bleue communale

L’identification d’emplacements réservés et de servitudes de localisations pour la création d’équipements et d’infrastructures.

Le projet de PLU est ainsi calibré afin de permettre la construction, à l’horizon 2033, de 5000 nouveaux logements, correspondant à une population supplémentaire d’environ 13 900 habitants. En matière de développement économique, le PLU prévoit 1 nouvel emploi pour chaque nouvel actif sur le territoire, soit la création d’environ 9 450 emplois.

d. Incidences de la mise en œuvre du PLU sur l’environnement et mesures envisagées pour éviter et réduire les incidences potentielles négatives.

d.1 Consommation d’espaces, biodiversité et milieux naturels

Incidences potentielles Compte tenu du caractère déjà fortement urbanisé de la commune de la Courneuve, le PLU n’entrainera pas d’augmentation de la capacité de consommation foncière à l’échelle globale du territoire.

Cependant, le projet de PLU intègre une modification du zonage qui tend à rééquilibrer les zones urbaines et les zones naturelles. Cet équilibrage conduit à :

Une ouverture d’environ 9.45ha de nouveaux secteurs à l’urbanisation.

Une réduction de zones urbaines au profit des zones naturelles de l’ordre de 54.9 ha

Au global, le potentiel de consommation foncière global de la commune sera réduit d’environ 45.5ha.

Toutefois, à une échelle plus fine, les aménagements urbains pourront prendre place sur des milieux naturels urbains (jardins, espaces publics, espaces ouverts associés aux ensembles collectifs), et induire ponctuellement une destruction d’habitats susceptibles d’accueillir des espèces protégées.

Les principaux espaces d’intérêts écologiques de la commune sont préservés des constructions, notamment les secteurs identifiés en ZNIEFF, et site Natura 2000, qui conserve son zonage spécifique le préseservant.

Le PLU respecte les composantes de la Trame Verte et Bleue identifiée par le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ainsi que par la Trame verte et bleue de Plaine commune, en préservant le réservoir de biodiversité du parc, et en renforçant le rôle de la ville Mosaïque par la définition de règles pour les nouvelles

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constructions. Il permet en outre de préserver la trame verte urbaine, notamment en définissant des continuités associées aux linéaires de déplacements modes doux à créer sur le territoire.

Principales mesures Le Plan de zonage du PLU traduit l’évolution favorable des zones naturelles, notamment à travers la définition de 2 secteurs :

La zone Ne, qui tisse une trame de continuités écologiques sur les délaissés des infrastructures de transports terrestre

La zone N stricte du terrain des essences, afin d’accueillir un projet de renaturation de cet ancien tènement militaire.

Par ailleurs, le PLU renforce les règles en matière de végétalisation des espaces libres des constructions, et met en œuvre 2 nouveaux outils visant à renforcer la présence de la nature en ville et à tisser la trame verte et bleue communale :

Un coefficient de biodiversité spécifique (CBS) et de Pleine Terre (PLT), qui impose la réalisation d’un minimum de surfaces éco-aménagées au sein de chaque opération, et variable selon les secteurs des territoires

Une Orientation d’Aménagement et de Programmation transversale spécifique à l’élaboration de la trame verte et bleue communale.

d.2 Ressource et gestion de l’eau

Incidences potentielles Compte tenu de l’absence de réseau hydrographique de surface sur la commune, le projet de PLU préserve les milieux aquatiques et humides en inscrivant au sein des zone N du PLU les milieux aquatiques et zones humides du parc Georges valbon et des bassins de la molette.

Globalement, le développement urbain pourra entrainer une imperméabilisation des sols, principalement sur 8.2 ha de secteurs non aménagés en zones urbaines. Toutefois, une imperméabilisation des sols reste possible sur les espaces verts insérés au sein du tissu urbain.

La mise en œuvre du PLU ne présente pas d’impact direct sur les captages d’alimentation en eau potable.

Le développement urbain, et en particulier l’accueil de populations nouvelles, va entrainer une hausse de la demande en eau potable, de l’ordre de 1.17 millions de m3 par an, ainsi que des rejets d’assainissement, estimés à 18 625 équivalents habitants (45.6% d’augmentation). Ces augmentations sont acceptables aux regards des capacités d’alimentation et des capacités résiduelles moyennes de traitement disponibles.

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Principales mesures Le PLU met en œuvre des prescriptions visant à limiter l’artificialisation des parcelles urbanisables, notamment par le maintien d’une superficie minimale de pleine terre par opération.

En outre, le règlement précise que les eaux pluviales doivent être préférentiellement infiltrées, ou gérées à la parcelle, sans dégrader le fonctionnement hydraulique actuel.

d.3 Ressources naturelles

Incidences potentielles Le développement de l’urbanisation et des constructions, entrainera une augmentation des consommations énergétiques liées au fonctionnement des bâtiments, principalement pour les besoins de chauffage et de froid, d’eau chaude sanitaire, d’éclairage et d’électricité spécifique, ainsi que pour les déplacements.

Ce développement engendrera en conséquence des émissions supplémentaires de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, notamment dus aux systèmes de chauffage des logements, mais également des nouveaux trafics générés. Ces trafics resteront mesurés, et la qualité de l’air de la commune ne sera pas dégradée significativement.

Principales mesures Le PLU met en œuvre un principe de densification du tissu urbanisé, notamment déclinés en orientations d’aménagement et de constructions, visant à limiter les consommations énergétiques liées à son développement urbain, notamment vis-à-vis de l’efficience du lien ville/transport.

En outre, le projet de PLU dispose d’un certains nombres de règles incitante à une amélioration des performances énergétiques et écologiques du bâti, notamment pour permettre d’accroitre la constructibilité des constructions (bonus de hauteur).

Le PLU dispose de règles permettant l’implantation des énergies renouvelables au sein des opérations de construction.

d.4 Risques et nuisances

Incidences potentielles Le territoire reste peu exposé aux risques naturels, et le PLU n’induit pas d’évolutions particulières impliquant une hausse significative de l’exposition des populations et personnes aux risques naturels.

Le PLU ne génère pas d’incidence particulière vis à vis des risques technologique. La définition du zonage permet en outre de limiter les risques de conflits d’usages entre les secteurs d’activités et les secteurs d’habitation.

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De même, il n’est pas susceptible de modifier significativement l’ambiance acoustique et la qualité de l’air de la commune. La densification du centre-ville pourra augmenter légèrement le nombre de personnes exposées aux nuisances des infrastructures de transport.

Principales mesures Le PLU mets en œuvre plusieurs principes de mises à distance des grandes infrastructures de transport, à travers le plan de zonage et l’élaboration de l’OAP Trame Verte et Bleue, qui permettent de réduire :

Les risques liés aux Transports de Matière Dangereuse (TMD)

Les nuisances acoustiques en façade des bâtiments

L’exposition des populations à une qualité de l’air dégradée

d.5 Paysages

Incidences potentielles Les évolutions portées par le PLU ne sont pas de nature en engendrer une évolution globale et directe de la morphologie urbaine de la commune et de ses paysages. Toutefois, la densification permise par rapport au document en vigueur est susceptible de modifier les perceptions locales, notamment le long des axes.

Le projet de PLU intègre les enjeux identifiés dans le diagnostic et l’état initial de l’environnement en matière de préservation des paysages actuels de la partie Nord du territoire, et en particulier du parc départemental Georges Valbon, en maintenant les zonages « N2000 » et « NL2000 » associés au parc.

Principales mesures Le projet de PLU intègre la préservation du patrimoine bâti notable de la commune, lequel est identifié au plan de zonage.

L’articulation entre de nombreuses règles du projet de PLU contribue à assurer un développement qualitatif des futures constructions, ainsi que leur insertion dans le tissu urbain environnant.

II. Articulation du PLU avec les autres plans et programmes

L’objectif de ce chapitre est de décrire l’articulation du PLU avec les autres documents d’urbanisme et les plans ou programmes faisant l’objet d’une évaluation environnementale, avec lesquels le PLU doit être compatible ou bien qu’il doit prendre en considération. Les plans et programmes faisant l’objet d’une évaluation environnementale sont mentionnés dans l’article L122-4 du code de l’environnement. Il s’agit entre autres des SCOT, des SDAGE, des Plans Départementaux d’Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA), des Schémas Départementaux des Carrières (SDC), des Schémas Régionaux Climat-Air-Énergie (SRCAE) et des Schémas Régionaux de Cohérence Écologique (SRCE).

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En l’absence de définition juridique précise de la notion de compatibilité, la jurisprudence du Conseil d’État permet de considérer qu’« un projet est compatible avec un document de portée supérieure lorsqu’il n’est pas contraire aux orientations ou aux principes fondamentaux de ce document et qu’il contribue, même partiellement, à leur réalisation ». Ainsi un PLU est compatible si ses dispositions ne sont « ni contraires dans les termes, ni inconciliables dans leur mise en œuvre » avec les orientations des documents de niveau supérieur.

a. La compatibilité avec les plans et programmes

a.1 Le SDRIF 2030 Le schéma directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) est un document de planification stratégique. Il a pour objectif de maîtriser la croissance urbaine et démographique, l’utilisation de l’espace tout en garantissant le rayonnement international de cette région. Il oriente résolument le territoire régional dans une relation vertueuse entre développement urbain et transport.

Le SDRIF 2030 a été approuvé par décret en Conseil d’État, le 27 décembre 2013.

Rappel des orientations environnementales du SDRIF 2030 Sur le territoire de la Courneuve, et selon la carte « orientations réglementaires et carte de destination générale des différentes parties du territoire », les orientations environnementales du SDRIF portent sur :

L’urbanisation et la densification de la partie Sud de la Commune, et en particulier aux abords des Six Routes ;

La préservation et la valorisation des espaces verts et de loisir du parc départemental Georges Valbon ;

La création d’espace vert au cœur du centre-ville à proximité de la gare de RER B.

Analyse de la compatibilité Le projet de PLU a pour objectif d’assurer la densification de la partie Sud du territoire communal tout en préservant les espaces verts existants et en développant une trame verte et bleue, et inscrit ces objectifs dans son PADD.

Il répond donc aux orientations du SDRIF en :

Assurant la densification de la partie Sud du territoire, à travers la création d’une zone mixte « UM », la définition d’une OAP programmatique aux abords sur le quartier des 6 routes, et en inscrivant des règles visant à autoriser des bonus de constructibilité selon des critères environnementaux.

Préservant l’espace naturel du parc Georges Valbon, en maintenant le zonage N2000 protégeant le site Natura 2000 associé au parc, et en étendant les zones naturelles sur le terrain des Essences

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Assurant la création d’espaces verts en cœur de ville, à travers la définition d’une OAP trame verte et bleue, dans les OAPs des secteurs de projet, et à travers les prescriptions inscrites dans le règlement.

Le projet de PLU est donc pleinement compatible avec les orientations réglementaires développées dans le SDRIF en vigueur.

a.2 Le SCOT de Plaine commune Les SCOT définissent notamment les objectifs relatifs à l’équilibre social de l’habitat et à la construction de logements sociaux, à l’équilibre entre l’urbanisation et la création de dessertes en transports collectifs, à l’équipement commercial et artisanal, aux localisations préférentielles des commerces, à la protection des paysages, à la mise en valeur des entrées de ville et à la préservation des risques. Ils déterminent les espaces et sites naturels ou urbains à protéger et peuvent en définir la localisation ou la délimitation.

Le SCOT de Plain Commune a été approuvé au conseil communautaire du 23 octobre 2007, modifié le 15 décembre 2009. La version en vigueur correspond à la dernière Mise en compatibilité du 17 décembre 2013. Le SCOT est actuellement en cours de révision.

Rappel des orientations environnementales du SCOT de Plaine Commune Sur le plan environnemental, le DOO du SCOT intègre une carte des objectifs du SCOT, qui précise, pour le territoire de la Courneuve :

Les principaux éléments de la trame verte, en particulier sur le parc Georges Valbon, mais également le long de la RD301 sur le quartier des Six Routes, et la présence de plusieurs espaces verts insérés dans le tissu urbain

La mise en réseaux des transports collectifs (ligne 12 du métro, Tramway T1), et notamment leur convergence au niveau des Six Routes

Analyse de la compatibilité La mise en œuvre d’une trame verte et bleue à l’échelle du territoire communal, en lien avec les communes périphériques, ainsi que la densification des quartiers desservis par les lignes de transports collectifs identifiés dans le SCOT permettent de répondre aux orientations développées par celui-ci.

Le PLU est compatible avec les orientations déclinées dans la trame du SCOT en vigueur.

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a.3 Le SDAGE Seine Normandie 2016-2021 Le SDAGE Seine-Normandie - schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux - est un document de planification qui fixe les grandes orientations de la politique de l’eau sur le bassin de la seine et des cours d’eau côtiers normands.

Le SDAGE du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands a été approuvé par arrêté n°96-1868 du 20 septembre 1996, et modifié par les arrêtés du 19 octobre 2000, 21 février 2003, 20 Novembre 2009 et 20 décembre 2015 par le Préfet de la Région Ile-de-France.

La version en vigueur porte sur la période 2016-2021.

Rappel des orientations environnementales du SDAGE Seine Normandie 2016-2021 Le projet de SDAGE Seine-Normandie 2016-2021 se donne 8 grands défis déclinés en orientations :

Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques :

Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques :

Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les micropolluants.

Protéger et restaurer la mer et le littoral.

Protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potable actuelle et future.

Protéger et restaurer les milieux aquatiques et humides :

Gérer la rareté de la ressource en eau :

Limiter et prévenir le risque inondation

Analyse de la compatibilité Le projet de PLU est concerné 7 des 8 des défis du SDAGE en vigueur :

Objectif du SDAGE Compatibilité du projet avec le SDAGE

Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques

Le PLU prend en compte les 2 orientations et les différentes dispositions relatives à ce défi, en visant à poursuivre la dépollution du territoire par le rappel des enjeux liés à la réalisation des opérations d’aménagement sur les sites pollués du territoire.

En outre, les différentes règles de gestion des eaux pluviales associées aux zones visent à assurer la maitrise des rejets pluviaux en milieu urbain, par la déconnexion

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des réseaux, la réduction de l’imperméabilisation des sols et l’amélioration de la rétention et de l’infiltration, à l’échelle de chaque opération.

Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques

La gestion alternative des eaux pluviales préconisée au sein du PLU pour les opérations d'aménagement et de construction, associée à la mutation du tissu industriel ancien et à la dépollution des sols permettra de réduire les risques associés au ruissellement puis au transfert des pollutions diffuses vers les nappes.

Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les micropolluants.

Bien que le PLU ne soit pas directement concerné par la thématique des micropolluants, les différentes règles de gestion des eaux pluviales mises en œuvre participeront à limiter les transferts de micropolluants vers les milieux aquatiques du territoire.

En outre, le zonage du PLU organise le territoire de manière à :

Préserver les espaces naturels comprenant les milieux aquatiques du parc Georges Valbon

Concentrer les secteurs industriels, de façon à ce que la diffusion des pollutions reste limitée à des périmètres d’interventions réduits

Ces principes s’accordent donc avec l’objectif de reduction de la pollution des milieux aquatiques.

Protéger les captages d'eau pour l'alimentation en eau potable actuelle et future

Bien que le territoire de la Courneuve et ses alentours ne soit pas directement concerné par un captage d’alimentation en eau potable, la densification du tissu courneuvien engagée dans le projet de PLU permettra d’éviter d’autant les impacts sur des territoires périrubains comprenant des captages.

De manière indirecte, le projet de PLU participe donc à la préservation des captages.

Protéger et restaurer les milieux aquatiques et humides

Outre les règles en matière de gestion des eaux pluviales urbaines qui participent in fine à la protection des milieux aquatiques et humides, le PLU participe à cet objectif en :

Préservant les milieux aquatiques et humides de surface au sein du territoire, par la

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protection des milieux naturels du parc Georges Valbon qui accueillent ces milieux

Inscrivant un objectif de création de la « promenade bleue » qui s’inscrit dans une logique de restauration des fonctions de l’ancien ru Saint Lucien et la vieille Mer

Gérer la rareté de la ressource en eau Le développement démographique et urbain présenté dans le PLU générera des besoins supplémentaires en eau potable, restant toutefois en dessous des capacités de production des captages alimentant actuellement le territoire.

Limiter et prévenir le risque d'inondation Compte tenu du caractère d’ores et déjà très artificialisé du territoire, le projet PLU ne prévoit pas d’artificialisation substantielle supplémentaire des sols sur le territoire.

La gestion alternative des eaux pluviales des différentes opérations d'aménagement et de construction devraient permettre de limiter le ruissellement et donc les risques inondation.

En outre, le projet de PLU intègre les risques liés aux inondations en rappelant les secteurs soumis aux phénomènes de remontées de nappe, et prescrivant des règles spécifiques à l’aménagement des sous-sols.

Le PLU s’inscrit donc dans le respect des orientations du SDAGE Seine Normandie 2016-2021, et est compatible en compte les objectifs associés à la gestion des eaux et à la préservation des milieux aquatiques du document.

En outre, le projet de PLU répond aux orientations spécifiques aux documents d’urbanismes :

En évitant l’urbanisation des secteurs de potentialité de zones humides, et en limitant de manière globale les zones ouvertes à l’urbanisation.

En fixant par le règlement d’une part minimale de surface non imperméabilisée et éco-aménageable (coefficients de pleine terre et de biodiversité),

En traduisant dans les règles les prescriptions départementales pour limiter l’imperméabilisation, privilégier l’infiltration à la parcelle et réduire les surcharges des réseaux,

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En traduisant le principe ERC (Eviter, Réduire, Compenser), en traduisant dans le règlement les objectifs de mutation du tissu urbain artificialisé en intégrant une plus grande place aux espaces perméables et végétalisés.

a.4 Le PGRI Seine Normandie 2016-2021 Le PGRI du bassin Seine-Normandie – Plan de Gestion des Risques d’Inondation - est un document de planification qui cadre les politiques locales de gestion des crises d’inondation en combinant la réduction de la vulnérabilité, la gestion de l’aléa, la gestion de crise, les gouvernances et la culture du risque sur le bassin de la seine et des cours d’eau côtiers normands.

Le PGRI du bassin Seine Normandie a été approuvé par le préfet coordonnateur du bassin par arrêté le 7 Décembre 2015, et son application est entrée en vigueur le 23 Décembre 2015.

La version en vigueur porte sur la période 2016-2021.

Rappel des orientations environnementales du PGRI Seine Normandie 2016-2021 Le PGRI 2016-2021 regroupe 4 grands objectifs pour le bassin :

Réduire la vulnérabilité des territoires

Agir sur l’aléa pour réduire fortement le cout des dommages

Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés

Mobiliser tous les acteurs pour consolider les gouvernances adaptées et la culture du risque

Outre les grands objectifs (déclinés en 63 dispositions) à l’échelle du bassin, le PGRI fixe des objectifs spécifiques sur 16 Territoires reconnus comme à Risques d’Inondation les plus importants (TRI). Ces territoires, qui regroupent 376 communes, comptent notamment la Métropole Francilienne. Toutefois, la commune de la Courneuve, qui reste éloignée de la Seine et ses cours d’eau affluents, n’est pas intégrée dans ce TRI.

Analyse de la compatibilité

Le projet de PLU est concerné par l’ensemble des objectifs du PRGI, à des degrés divers

Objectif du PGRI 2016-2021

Compatibilité du projet avec le PGRI

Réduire la vulnérabilité des territoires

Le projet de PLU prend en compte l’état actuel des risques d’inondation sur la commune de la Courneuve, et limite la

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constructibilités sur les secteurs avérés en matière de risque.

En outre, les nouvelles règles mises en œuvre au sein du PLU révisées permettront, sur les secteurs de mutation urbaine, d’améliorer l’écoulement des eaux pluviales et le ruissellement, de manière à réduire la vulnérabilité des enjeux pré-existants.

Agir sur l’aléa pour réduire fortement le cout des dommages

les différentes règles de gestion des eaux pluviales associées aux zones visent à assurer la maitrise des rejets pluviaux en milieu urbain, par la déconnexion des réseaux, la réduction de l’imperméabilisation des sols et l’amélioration de la rétention et de l’infiltration, à l’échelle de chaque opération. Ces règles sont définies de manière a améliorer la gestion de l’aléa, en réduisant à la source les risques d’inondation par une plus grande prise en compte des volumes à prendre en compte dans le cas d’évènements pluviaux. Sur les secteurs concernés par la remontée de nappe, l’adaptation des règles en matière de création de sous-sols participera également à anticiper les couts liés aux dommages sur les biens, en réduisant les risques d’inondation de ces espaces.

Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés

Les règles de gestion des eaux pluviales déclinées dans le PLU encadrent les volumes de rétention ainsi que la fréquence des évènements pluviaux à prendre en compte, conformément aux recommandations de la direction de l’eau et de l’assainissement de Seine-Saint-Denis. Ces prescriptions de dimensionnement visent à assurer la bonne gestion des évènements pluviaux majeurs, afin de réguler les effets de pics et favoriser le retour à la normale de l’écoulement des eaux sur le territoire communal, ainsi qu’en réduisant les effets retards sur les territoires en aval.

Mobiliser tous les acteurs pour consolider les gouvernances adaptées et la culture du risque

La présentation des différents risques d’inondations dans le rapport de présentation du PLU, ainsi que la traduction de leur prise en compte au sein des différentes pièces graphiques et réglementaires permet de partager la connaissance du risque d’inondation avec l’ensemble des acteurs et populations du territoire. Ce partage participe ainsi à améliorer la gouvernance ainsi que la connaissance en matière de culture du risque.

b. La prise en compte des plans et programmes

b.1 Le Schéma Régional de Cohérence Écologique

Présentation Le Schéma Régional de Continuités Ecologiques (SRCE) est le volet régional de la Trame Verte et Bleue dont l’élaboration est fixée par les lois Grenelle I et II. Ce document cadre régional est co-élaboré par l’Etat et le Conseil régional, en

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association avec un Comité Régional « Trames verte et bleue » et l’ensemble des partenaires régionaux concernés par le schéma et sa mise en œuvre.

Approuvé par délibération du Conseil régional du 26 septembre 2013, le schéma régional de cohérence écologique (SRCE) d’Ile-de-France a été adopté par arrêté préfectoral du 21 octobre 2013

Le SRCE est décliné à travers 3 cartes :

La carte des composantes, qui présente les éléments actuels constitutifs de la trame verte et bleue régional, et les enjeux associés

La carte des objectifs, qui traduit la prise en compte des enjeux identifiés

La carte de Paris et de la petite couronne, qui ajoute des précisions sur le territoire du cœur de la région

Articulation du PLU avec les orientations Le projet de PLU intégre les objectifs de préservation et de renaturation du SRCE en maintenant le zonage « N2000 » sur le parc Georges Valbon, qui constitue le principal réservoir de biodiversité du territoire, et qui accueille également l’ensemble des continuités identifiées par le SDRIF.

En outre, la mise en œuvre d’une OAP Trame verte et bleue et les règles qui y sont associées s’inscrit également dans l’objectif de revaloriser les espaces de la trame herbacée identifiée sur la moitié Sud de la Commune.

b.2 Schéma Régional Climat-Air-Énergie

Présentation Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) doit permettre à chaque région de définir ses objectifs et orientations propres afin de contribuer à l’atteinte des objectifs des 3x20 et engagements nationaux, à l’horizon 2020. Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie d’Île-de-France (SRCAE) été approuvé à l’unanimité par le Conseil régional le 23 novembre 2012 et le préfet de la région l’a arrêté le 14 décembre 2012

Le document du SRCAE porte plus spécifiquement des objectifs et orientations sur les thématiques suivantes : Bâtiment, Énergies renouvelables et de récupération, Consommation électrique, Transports, Urbanisme et aménagements, Activités économique, Agriculture, Mode de consommation durable, Qualité de l’air, Adaptation au changement climatique.

Articulation du PLU avec les orientations Le SRCAE d’Ile de France présente un objectif spécifique associé à l’urbanisme et l’aménagement, qui vise « Un développement du territoire francilien économe en énergie et respectueux de la qualité de l’air ».

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Le Projet de PLU de la Courneuve s’inscrit dans la lignée de cet objectif, en permettant d’assurer la densification des territoires déjà urbanisés, et tout particulièrement en lien avec les pôles de dessertes multimodale. La création d’une zone mixte « UM » répond à l’orientation URBA 1.2 « Promouvoir la densification, la multipolarité et la mixité fonctionnelle afin de réduire les consommations énergétiques ».

En outre, l’ensemble des règles présentées dans le PLU permettent de participer à la réalisation des objectifs relatifs aux autres thématiques du SRCAE :

Bâtiment : amélioration des performances énergétiques et rénovation des bâtiments existants ;

Energies renouvelables : Valorisation du réseau de chaleur, possibilités de développement des EnR ;

Transport : participer au report modal et à la rédiction des déplacements en voiture particulière, à travers la densification à proximité des grandes gares du territoire.

On notera que le PLU a particulièrement pris en compte l’orientation « ENR 1.1 A » mobiliser les outils d’aménagement du territoire et d’urbanisme pour permettre le développement des réseaux de chaleur et de froid, en conditionnant les bonus de constructibilité au respect de critères de performances énergétiques et environnementales renforcées en intégrant le raccordement aux réseaux de chaleur et le recours aux énergies renouvelables et de récupération.

b.3 Le Plan de Protection de l’atmosphère

Présentation Compte tenu des niveaux de pollution atmosphériques sur le territoire d’ile de France, un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) a été pour assurer diminution notable des émissions de polluants atmosphériques d’origine industrielle, , et un second a été engagé, en 2011, afin de prolonger la période d’application des mesures, en révisant les engagements du premier PPA pour les faire porter sur la post 2013.

24 actions ont été étudiées pour réduire les émissions de polluants atmosphériques, basées d'une part sur des mesures réglementaires et d'autre part sur des actions incitatives (objectifs, concernant le transport routier, mesures d'accompagnement et études).

Après un premier Plan de Protection de l’Atmosphère pour l’Ile-de-France (PPA IDF) adopté en 2006 pour couvrir la période 2005 – 2010, un second PPA révisé a été approuvé le 25 Mars 2013 par Arrêté inter-préfectoral n° 2013 084-0001.

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Articulation du PLU avec les règles Au regard des mesures et actions incitatives du PPA en vigueur en lien avec les documents d’urbanisme, le projet de PLU répond aux objectifs fixé :

Par la mesure réglementaire n°8 « définir les attendus relatifs à la qualité de l’air à retrouver dans les documents d’urbanisme », en :

Présentant les éléments de connaissance de la qualité de l’air du territoire (émissions et concentrations) dans l’état initial de l’environnement

Visant à assurer une analyse de l’évolution des émissions dans le cadre de la mise en œuvre du PLU à travers l’évaluation environnementale

Inscrivant les enjeux et orientations relatifs à la qualité de l’air dans le PADD

Traduisant, dans les règles, les différents éléments visant à :

o Réduire les émissions polluantes (densification à proximité des pôles de transports collectifs, limitation des places de stationnement, création de continuités modes doux…)

o Réduire l’exposition des populations à travers les règles d’aménagement et de construction (Préservation de bandes inconstructibles par la création de zones N en bordures des grandes infrastructures, délimitation des zones d’activités industrielles, limites d’implantations et recul aux abords des principales voiries, règles de végétalisations pour assurer des effets de filtres…)

En outres, ces différents éléments permettent également de répondre à la « promotion d’une gestion optimisée des flux de circulation et le partage multimodal de la voirie ».

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27% de la population est exposéee au dépassement de la valeur limite annuelle de PM10 (données 2012 source : Airparif)

b.4 Le Plan de Déplacement Urbain d’Ile de France

Présentation Le projet respecte le Plan de Déplacements Urbains d’Ile de France, approuvé en juin 2014 par le Conseil régional d’Île-de-France dont l’objectif majeur est de garantir pour tous une mobilité durable, afin de lutter concrètement contre le problème de santé publique que constitue la pollution. Il a pour but de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 dans un contexte de croissance globale des déplacements estimée à 7%. 3 objectifs sous-tendent la réalisation de cette diminution :

une croissance de 20 % des déplacements en transports en commun ;

une croissance de 10 % des déplacements en modes actifs (marche et vélo) ;

une diminution de 2 % des déplacements en voiture et deux-roues motorisés.

Articulation du PLU avec les orientations Les défis et orientations du PDUIF en vigueur sont les suivants :

Construire une ville plus favorable aux déplacements à pied, à vélo et en transports collectifs,

Rendre les transports collectifs plus attractifs,

Redonner à la marche de l’importance dans la chaine de déplacement,

Donner un nouveau souffle à la pratique du vélo,

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Agir sur les conditions d’usage des modes individuels motorises,

Rendre accessible l’ensemble de la chaine de déplacement,

Rationnaliser l’organisation des flux de marchandises et favoriser l’usage de la voie d’eau et du train,

Faire des Franciliens des acteurs responsables de leurs déplacements.

Le projet de PLU s’inscrit dans la lignée de ces orientations, en :

Assurant la densification du territoire sur des secteurs desservis par les transports collectifs, et en intégrant particulièrement l’urbanisation des secteurs à proximité des futures grandes gares du territoire (Gare des 5Six Routes, RER B)

Traduisant dans l’OAP Trame verte et bleue, dans les OAP d’aménagement, avec des servitudes de localisation et des emplacements réservés, les objectifs associés au développement des continuités modes doux, pour :

o Accroitre la part modale de la marche et du vélo

o Améliorer l’accessibilité aux transports collectifs et favoriser le report modal,

Réglementant le stationnement, notamment à proximité des gares de métro et de tramway, afin de limiter l’utilisation de la voiture particulière au profit des autres modes

Rationnalisant les fonctionnalités du territoire pour organiser les flux routiers pour la desserte des zones d’activités, par la définition d’un zonage adapté et de règles de surtrame limitant les secteurs pouvant être soumis à d’importants flux de camions.

b.5 Le PCET de Plaine Commune

Présentation Face aux enjeux du dérèglement climatique, aux enjeux sociaux présents sur le département, et au regard de l’importance des secteurs des transports et des logements dans les émissions de gaz à effet de serre, le conseil général de Seine-Saint-Denis a lancé, fin des années 2000, la construction de son Plan Climat Energie Territorial.

Le PCET constitue ainsi un cadre stratégie recoupant 10 axes structurant un programme d’actions plus opérationnelles.

Le PCET départemental de Seine-Saint-Denis a été adopté définitivement le 25 Juin 2010.

Articulation du PLU avec les orientations Le PLU prends en considération les différents axes développés dans le PCET de Plaine commune, et notamment :

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Axe 1 : Réduire les émissions de gaz à effet de serre des logements et des bâtiments tertiaires :

o En favorisant les bâtiments à forte effcicacité énergétique et alimentés par des Energies renouvelables, par l’application du bonus de constructibilité conditionné à des performances environnementales et écologiques

Axe 3 : Garantir le droit à l’énergie en prévenant les risques de précarité énergétique des habitants :

o En favorisant la rénovation urbaine au sein du tissu d’habitat existant (zone UM)

Axe 4 : Construite une ville bioclimatique adaptée aux changements climatiques ; Axe 5 : Réduire les émissions de gaz à effet de serre des déplacements domicile-travail ; Axe 7 : Rendre les transports collectifs plus attractifs pour réduire l’usage de la voiture individuelle :

o En organisant la densification du territoire, en accord avec les projets de développement des infrastructures de transport collectifs majeurs du territoire de demain

Axe 6 : Reporter l’usage de la voiture pour les courtes distances (inférieures à 5km) sur les modes actifs (vélo, marche)

o En favorisant la création de nouvelles continuités modes doux au travers des futures opérations d’aménagement.

Axe 8 : Promouvoir une meilleure gestion des flux de marchandises sur le territoire pour réduire le fret routier

o En maintenant les zones d’activités industrielles au plus proches des grands axes de dessertes routière afin d’éviter le dispersion des flux de camions au sein des zones d’habitation et de centre ville.

o En préservant les capacités de reconnexion au réseau ferré de la Zone d’activité Mermoz

b.6 La Trame verte et bleue de Plaine commune

Présentation La trame verte et bleue de Plaine Commune décline, à l’échelle de la communauté d’agglomération, les éléments de la trame régionale du SRCE. La TVB de Plaine Commune a été approuvée par le conseil communautaire le 15 décembre 2015.

Elle décline l’organisation des continuités écologiques selon une approche croisée de l’écologie, du social et du paysage. trois domaines sont ainsi identifiés :

Le domaine de la Seine Confluence

Le domaine des grands parcs et jardins qui couvre la partie nord de Plaine Commune

Le domaine de la ville mosaïque au Sud de Plaine Commune

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Articulation du PLU avec les orientations Les orientations et règles développées dans le projet de PLU viennent développer les orientations de la TVB de plaine commune à l’échelle du territoire communal.

Ainsi, le plan de zonage permet de respecter l’organisation du territoire :

En préservant le domaine des grands parcs par le maintien des grandes zones naturelles en partie Nord du territoire

En renforçant les milieux naturels insérés dans le tissu urbain de la zone Sud, favorisant le foisonnement de la ville mosaïque par le jeu des pas japonais à travers :

o Des règles graphiques assurant le maintien des espaces verts existants (Emplacements boisés classés, espaces paysagers protégés)

o Des règles générales pour la réalisation des opérations, prescrivant notamment le maintien de superficies minimales éco-aménagées, et des règles de végétalisation des espaces libres.

En outre, le projet de PLU comprend une Orientation d’Aménagement et de Programmation thématique « TVB », qui vient mettre en cohérence les orientations à l’échelle de la commune.

b.7 Les plans régionaux de gestion des déchets

Présentation En Île-de-France, la planification de la gestion des déchets est régionale, contrairement aux autres territoires français où elle est départementale pour ce qui concerne les déchets non dangereux et les déchets de chantier. La planification a pour objet de mobiliser les acteurs du territoire sur des objectifs de réduction et de gestion des déchets avec un impact environnemental minimal.

Les différents plans de gestion des déchets en vigueur sont :

le plan de réduction des déchets d’île-de-france (PREDIF) adopté en 2011 ; le plan régional d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PREDMA),

adopté en 2009,

le plan régional d’élimination des déchets dangereux (PREDD), adopté en 2009,

le plan régional d’élimination des déchets d’activités de soins (PREDAS), adopté en 2009.

En outre, un plan régional de prévention et de gestion des déchets de chantiers issus du bâtiment et des travaux publics (predec) est actuellement en cours d’élaboration

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Articulation du PLU avec les orientations Le PLU ne constitue pas un outil préférentiel pour la gestion des déchets, et ne dispose pas de leviers d’actions majeurs au regard de cette thématique.

Toutefois, le PLU intègre les orientations visant à réduire la production des déchets, améliorer le tri et la réutilisation des déchets valorisables en :

Prescrivant des règles visant à assurer le tri dans les futurs logements, et préconisant des orientations pour favoriser une plus grande lisibilité de la chaine de tri

Maintenant le zonage sur les grandes zones d’activités industrielles du territoire, de façon a permettre le maintien et le développement des activités liées aux éco-industries du recyclage et de la réutilisation d’ores et déjà présentes sur le territoire.

Le projet de PLU ne prévoit et n’identifie pas spécifiquement la création d’équipements relatifs à la gestion des déchets, de type déchetterie, centre d’enfouissement, d’incinération ou de valorisation.

b.8 Les plans régionaux de gestion des carrières

Présentation La Seine Saint-Denis, comme l’ensemble des départements de la première couronne de la région parisienne (et la capitale), ne dispose pas de Schéma départemental des Carrières s’imposant sur le territoire.

Articulation du PLU avec les orientations Le projet de PLU ne prévoit et n’identifie pas spécifiquement de zones ou d’équipements destinés à l’exploitation de carrières.

Il convient de noter que les constructions envisagées dans le cadre du projet de PLU (dont 5000 logements) nécessiteront d’importants volumes de matériaux de constructions, comme pour l’ensemble du territoire d’Ile de France.

On notera que la réalisation du réseau du Grand Paris Express est susceptible, compte tenu des excavations prévues, de constituer une importante source de matériaux pour la région.

b.9 Les Contrats de Développement Territorial

Présentation La commune de la Courneuve est inscrite au sein de 2 Contrats de Développement territorial :

Le territoire de la culture et de la création de Plaine Commune

Le pôle métropolitain du Bourget, pole d’excellence aéronautique

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Articulation du PLU avec les orientations Le Programme d’Aménagement et de Développement durable du projet de PLU a été élaboré en déclinant les orientations supra-territoriales présentées dans les 2 CDT.

Le Projet de PLU de la Courneuve intègre les différentes orientations visant à équilibrer le développement du territoire, ainsi que les actions définies dans les CDT, et notamment :

La préservation de l’espace naturel du parc départemental Georges Valbon ;

Le maintien et le développement de la zone économique et d’activité Mermoz, en intégrant notamment le développement de pôles de logistiques urbaines et de d’éco-industries ;

L’intégration des projets de transports en commun que sont la gare des Six Routes et la gare « Dugny la Courneuve » du tramway T11 ;

Le développement de la trame verte par le biais des délaissés des grandes infrastructures de transport ;

La réalisation des opérations d’aménagement d’ensemble ciblées sur la Courneuve : Les Six Routes et la friche Babcok

L’amélioration de la qualité de l’habitat, notamment en matière de performance énergétique ;

III. Justification des choix réalisés au regard de l’environnement et présentation des composantes environnementales du projet

a. Rappel des enjeux environnementaux et perspectives d’évolutions tendancielles de l’environnement en l’absence de révision du PLU en vigueur

La commune de la Courneuve est une commune de la proche couronne parisienne, qui s’inscrit dans un contexte d’artificialisation et d’urbanisation très prononcé.

Ainsi, le territoire communal ne présente plus, dans son état actuel, de milieux agricoles en dehors d’espaces de proximités types jardins ouvriers ou jardins partagés, ne disposant pas de fonctions de production. Par ailleurs, les milieux « naturels » encore présents sur la communes sont intégralement constitués d’espaces en réalité fortement modifiés par l’homme (parcs et jardins urbains, espaces de délaissés en accompagnement des constructions, friches), et offrant le plus souvent en priorité une fonction de « récréation » pour les habitants. Seul le parc départemental de la Courneuve, compte tenu de ses dimensions, et de son inscription au réseau Natura 2000 en qualité de « Site de Seine Saint-Denis », présente des espaces pouvant valoir refuge de biodiversité à une échelle supra-communale.

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Sur le plan du milieu humain, la commune de la Courneuve est déjà fortement investie par des fonctions urbaines variées : habitat, avec notamment de grands ensembles collectifs ; activités économiques, avec plusieurs zones d’activités industrielles insérées dans le tissu urbain), mais également des fonctions « supports », à travers la présence de grandes infrastructures qui participent à l’irrigation du Grand Paris (Autoroutes A1 et A86, RER B, TLN…). Cependant, la proximité de la commune avec la capitale contribue à assurer son attractivité démographique, et l’offre foncière des grandes zones d’activité permet également d’offrir des potentialités de développement pour certaines activités industrielles spécifiques (notamment en lien avec l’écologie industrielle).

On rappellera également que la commune de la Courneuve dispose d’ores et déjà d’un Plan Local d’Urbanisme, datant de 2008, qui encadre les possibilités d’aménagement et de construction au sein du territoire. En dépit de l’ancienneté de ce document, celui-ci intègre actuellement un certain nombre de règles visant à assurer un certain degré de prise en compte de l’environnement. En outre, la Courneuve s’inscrit dans une dynamique supra-territoriale qui, depuis plusieurs années, s’organise autour de grands schémas, plans et programme qui viennent préciser selon les différentes thématiques, les orientations à prendre pour l’aménagement du territoire, et notamment en matière de prise en compte des enjeux environnementaux. Au-delà des documents de portée régionale (SDRIF, SRCAE, SRCE, PPA…), on notera plus particulièrement les engagements portés par l’intercommunalité de plaine commune et s’appliquant plus spécifiquement au territoire de la Courneuve : SCOT, PPBE, Trame Verte et Bleue, CDT « Territoire de la Culture et de la Création ».

De ce fait, et en l’absence de la révision du PLU, l’évolution de l’environnement de la Courneuve ne devrait pas générer de grandes modifications substantielles, compte tenu :

De l’absence de zones « A urbaniser » sur la commune, ce qui évite les risques de consommation foncière sur les zones naturelles et agricoles, et limite les effets liés aux emprises de projet en zone naturelle, ainsi que les effets liés à l’artificialisation des sols (notamment pour la gestion des eaux pluviales) ;

D’une délimitation des différentes fonctions déjà affirmée dans le PLU en vigueur, ce qui réduit les nuisances liées à la cohabitation des fonctions (habitat et activité), aux risques technologiques et de pollution des sols, et préserve notamment les espaces les plus vulnérables au regard des sensibilités environnementales, telles que les secteurs d’habitat pavillonnaire ;

D’une poursuite de la transformation de la morphologie du tissu urbain et des paysages par le biais de la rénovation urbaine, notamment à travers la poursuite des Grands projets de renouvellement urbain (GPRU), mais sans incidences sur les grands ensembles paysagers du territoire et en particulier de la zone « Nord » et du parc départemental Georges Valbon.

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D’une affirmation de la nécessité de création et la valorisation d’espaces publics et d’espaces verts de qualité, compte tenu du déficit en superficie par habitant déjà identifié comme enjeu dans le PLU en vigueur.

En outre, l’évolution du territoire communal de la Courneuve doit être fortement marquée par la réalisation de projets d’ampleurs à l’échelle du Grand Paris (création du métro automatique du Grand Paris Express et de la gare des Six Routes, projets liés à l’accueil des JOP 2024…), qui sont encadrés par leurs propres procédures environnementales(études d’impacts notamment), et ainsi intégrer les mesures d’évitement, de réduction et de compensation des incidences négatives sur l’environnement.

De ce fait, l’évolution de l’environnement devrait se limiter aux effets liés à l’accroissement démographique attendu sur le territoire communal, notamment en matière :

De consommations et de rejets (eau potable, assainissement, déchets, consommations énergétiques…)

De modification de l’exposition des populations aux nuisances, du fait d’une modification de la répartition des habitants concernés par les projets de renouvellement urbain, ainsi que du fait de l’accroissement démographique et de l’augmentation de la densité, en particulier aux abords des principaux axes de déplacements.

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b. Les ambitions environnementales du projet de PLU et l’explication des choix opérés

Il convient au préalable de noter que la révision du PLU répond en priorité à des objectifs généraux visant à adapter les règles d’urbanismes dans l’optique de permettre le développement démographique et urbain de la commune, notamment dans un soucis de compatibilité et de cohérence avec les orientations et objectifs définis dans les documents supra-communaux que sont le SDRIF, le SCOT et le PLH de Plaine Commune, ainsi que le CDT.

Ces objectifs principaux portent ainsi sur :

La simplification du zonage, et la préparation aux mutations à venir du tissu urbain, économique et démographique de la commune

La modernisation de l’écriture des règles et des outils afin de favoriser un urbanisme plus opérationnel, et tourné vers la réalisation des objectifs définis dans le projet de territoire plutôt que vers l’application d’une règle stricte.

La « grenellisation » du document, avec une plus grande intégration des enjeux environnementaux, et notamment les enjeux relatifs à la trame verte et bleue, aux nuisances et au changement climatique

La conduite de l’évaluation environnementale, dans une démarche itérative parallèle et intégrée à la rédaction du projet de PLU, a concrètement participé à assurer la prise en compte des enjeux environnementaux du PLU à chaque étape de l’élaboration du projet de PLU.

Ainsi, les choix opérés pour assurer la préservation de l’environnementaux ont reposé sur une définition progressive des enjeux du territoire et des enjeux propres aux différentes composantes et outils offertes dans le PLU. La hiérarchisation des enjeux environnementaux du territoire, issus du diagnostic de l’état initial, a ainsi conduit notamment à définir, tout au long du projet, les thématiques nécessitant une plus grande prise en compte à chaque étape du PLU. En effet, compte tenu des contraintes héritées du territoire (tant en termes d’infrastructures et d’équipements présents au sein du territoire qu’en termes de projections d’évolutions dans le respect des documents cadres), un certain nombre d’arbitrages ont dû être pris, limitant parfois les effets souhaités de la préservation de l’environnement. D’une manière générale, les choix mis en œuvre dans le cadre du PLU ont été pris dans un souci de cohérence des aménagements à l’échelle de l’ensemble de la commune vis-à-vis de la préservation de l’environnement, mais également pour favoriser une plus grande appropriation de cet environnement par les habitats et usagers du territoire.

Ainsi, le premier parti pris environnemental du projet de PLU a été de rappeler les enjeux identifiés dans le diagnostic et à prendre en compte pour tout projet d’aménagement et de construction dès le PADD. A ce titre, il a été retenu de

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regrouper les principaux enjeux environnementaux dans une seule et même orientation, « Le cadre de vie comme support de développement de la ville ». Cette inscription parmi les 3 orientations principales du PADD vise d’abord à indiquer que la prise en compte de ces enjeux environnementaux relève d’une importance équivalente aux enjeux de développement humains, sociaux et démographiques. Le choix des termes de cette orientation traduit, ensuite, la volonté d’associer la prise en compte de l’environnement à l’enjeu du « cadre de vie », pour ainsi transformer les contraintes associées notamment à la préservation des milieux naturels, à la réduction des nuisances et à l’adaptation au changement climatique en opportunités pour améliorer la vie des habitants de la Courneuve et offrir une plus grande qualité de l’urbanisme.

Ces principaux enjeux mis en évidence ont dès lors guidé les principaux choix retenus pour élaborer le PLU, et ce depuis le choix des outils mis en œuvre (au premier lieu duquel se retrouve le plan de zonage) jusqu’à l’écriture de la règle, de manière fine et adaptée aux différents contextes des quartiers.

L’élaboration d’une trame verte et bleue communale a constitué le principal élément environnemental ayant orienté l’élaboration du PLU. Sur la base du diagnostic, des objectifs clairs ont été définis quant à l’élaboration de cette trame verte et bleue et notamment :

La préservation du site Natura 2000 L’intégration des orientations des trames supra communales du SRCE et de la

TVB de Plaine Commune La renaturation du tissu urbanisé de la partie Sud de la commune, et la

recréation de continuités écologiques actuellement peu fonctionnelles Le développement de l’offre en espaces verts de proximités, dans l’optique

d’améliorer le cadre de vie des habitants (en réponse à une demande exprimée dans le cadre du diagnostic citoyen) et de réduire les effets de l’ilot de chaleur urbain

L’élaboration de cette première trame verte et bleue communale s’est traduite par la mise en œuvre une Orientation d’Aménagement et de Programmation transversale spécifique. Le choix de cet outil spécifique a été retenu afin de permettre de d’assoir à la fois les principes généraux associés à cette trame verte et bleue pour l’ensemble de la commune, mais également d’en localiser les différentes composantes (tant pour l’espace public que pour l’espace privé), de définir des prescriptions strictes pour les éléments invariants et d’aller au-delà, avec des préconisations à destination des maitres d’ouvrages des opérations d’aménagement et de construction.

Toutefois, compte tenu de l’enjeu, les principes développés dans l’OAP TVB ont été développés à travers l’ensemble des éléments et pièces du PLU, dans l’optique d’assurer sa bonne prise en compte à toutes les étapes de conception des projets. Ainsi, les principes d’application de la TVB communale reposent notamment également sur :

La définition du plan de zonage, qui maintien la préservation des grands espaces naturels du Nord de la commune, et en particulier du parc départemental Georges

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Valbon (Natura 2000), et qui retranscrit les grandes continuités écologiques des délaissés d’infrastructures à valoriser ;

La mise en place d’outils graphiques spécifiques tels que les Espaces Boisés Classés et les Espaces Paysagers Protégés ;

La définition d’une nouvelle règle pour l’application du coefficient de biotope par surface et de maintien de la pleine terre, qui s’appuie sur les différentes trames identifiées dans l’OAP TVB pour assurer une intensification de la végétalisation directement au cœur de la commune ;

Par l’établissement des règles de traitement des espaces extérieurs, notamment en faveur de la végétalisation et du maintien des capacités de déplacement des espèces.

Ainsi, pour assurer la prise en compte des enjeux de la trame verte et bleue, c’est l’ensemble des outils du PLU qui a été mobilisé.

On notera toutefois que l’OAP trame verte et bleue intègre également la prise en compte des autres thématiques environnementales à enjeux, dans une rédaction qui croise les objectifs associés à la trame verte avec les autres objectifs définis dans le PADD, tel que la prise en compte des nuisances.

Ainsi, si cette thématique ne fait pas, quant à elle, l’objet d’une OAP spécifique, elle se retrouve traitée également dans les autres pièces du PLU, telles que :

Le plan de zonage, qui, à travers la mise en œuvre des zones naturelles sur les délaissés des principales voiries, vise également à assurer un recul de l’implantation des constructions vis-à-vis des axes de circulation, dans l’optique de réduire l’exposition des futures populations. En outre, la modification des différentes zones urbaines et les destinations associées à ces zones visent à éviter les principales nuisances liées à la cohabitation des fonctions (habitations et activités industrielles notamment)

La mise en place d’outils graphiques qui déterminent les implantations possibles pour les activités et commerces dans les secteurs à vocation principale d’habitation

La définition des OAP sectorielles et de secteurs d’aménagement, qui viennent préciser les principes d’aménagements des zones, et notamment sur le secteur « Six Routes – Schramm », dans le cadre de l’arrivée du futur métro du Grand Paris Express

La définition des règles au sein des différentes zones, qui visent à assurer une prise en compte du tissu urbain et des principaux axes de circulation en définissant des règles de recul, de traitement de façades, de volumes…. Afin de réduire les niveaux de bruits reçus au sein des constructions

Enfin, la thématique de l’adaptation au changement climatique répond quant à elle du croisement de la prise en compte de l’ensemble des thématiques traitées par le PLU, y compris les thématiques liées à l’urbanisme (notamment en matière de densités des constructions et d’objectifs de constructions). Ainsi, cette thématique se retrouve traitée à travers les choix qui ont été mis en œuvre vis-à-vis de la trame

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verte et bleue (notamment pour limiter l’artificialisation des sols et favoriser la pleine terre par le biais de l’outil du coefficient de biotope), de la gestion des eaux (en favorisant les ouvrages de gestion des eaux pluviales naturalisés et à l’air libre), de la gestion des déplacements doux (associés à la création de cheminement portés par la trame verte et bleue, mais aussi en favorisant la création de places de vélos à travers le règlement…). On notera à ce titre que le PLU retient la règle du « bonus de constructibilité » sous réserve de performances écologiques et/ou énergétiques, qui constitue un moyen incitatif d’accroitre l’adaptation des aménagements au changement climatique, en favorisant en particulier leur autonomie énergétique.

Au-delà de ces principaux sujets, mis en avant dans le PADD, le règlement du PLU veille à assurer la prise en compte de l’ensemble des thématiques environnementales, dans le respect des équilibrages nécessaires pour permettre le développement urbain.

A ce titre, la démarche itérative de l’évaluation environnementale s’est basée sur un jeu d’aller-retour afin de définir le bon niveau des différents curseurs à mettre en œuvre dans le cadre du PLU. Une première proposition « très optimiste » sur le plan de l’environnement a ainsi été proposée pour la définition des principaux outils du PLU (tels que le plan de zonage ou les sur trames graphiques). Sur la base de ces premières propositions, une lecture de la réalité technique de l’application des règles a été réalisée (par exemple, des tests de capacité). Les niveaux de performances environnementales ont été ensuite ajustés à un niveau acceptable au regard des objectifs de développement de la commune. Au regard des validations effectuées, des principes d’évitement, réduction et compensations ont ensuite été définis, de manière plus fine, au sein des règles, pour assurer l’adéquation avec les principes définis initialement.

On notera cependant que l’élaboration du PLU ne permet pas de répondre à l’ensemble des problématiques posées par l’aménagement urbain, et qu’un certain nombre de mesures environnementales n’ont pas pu être retenues, car non applicables vis-à-vis du processus d’autorisation d’urbanismes. En effet, un certain nombre de principes de réductions et de compensations répondent des processus opérationnel d’aménagement, et notamment de l’équilibrage réalisé entre l’aménagement des espaces publics et des espaces privés. C’est notamment le cas pour la trame verte et bleue (et son application via le CBS), qui ne peut être traité qu’à une échelle d’ensemble (principe de masse critique) prenant en compte une échelle supérieure à celle de la seule assiette de l’opération soumise à permis.

Enfin, certaines thématiques mises en avant dans le diagnostic et le PADD n’ont pu faire l’objet d’une prise en compte dans les pièces obligatoires du PLU.

En effet, sur certaines thématiques (notamment la pollution des sols), le PLU ne peut entrainer un traitement approprié des problématiques du fait :

D’un manque de connaissances fines des problématiques, qui ne peuvent être appréhendées à l’échelle communale ;

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D’une articulation entre le diagnostic de l’état initial et le projet, qui doit être traitée à l’échelle de l’opération, pour assurer la compatibilité entre les 2 ;

De l’absence d’outils réglementaires propres au PLU pour répondre aux enjeux identifiés (en l’absence d’études complémentaires).

Le PLU rappelle toutefois les informations et procédures (notamment les obligations réglementaires propres à chaque thématique) à engager vis-à-vis de ces enjeux, dans les dispositions communes du règlement, au-delà des orientations du PADD.

c. Les outils réglementaires mis en œuvre par le projet du PLU

c.1. Justification des choix retenus pour la délimitation des zones

Evolution des zones en faveur de l’environnement (comparaison avec le PLU initial) Bien que le territoire communal (hors parc départemental) soit d’ores et déjà largement urbanisé, Le projet de PLU modifie sensiblement le plan de zonage par rapport au PLU de 2008 dans sa dernière version en vigueur (mise en compatibilité - n°7 du 19 Décembre 2013), notamment pour tenir compte des enjeux environnementaux.

A ce titre, Le PLU permet une augmentation globale des superficies de zones « naturelles » et une réduction des zones urbanisées du fait de plusieurs principes d’équilibrages retenus au sein du territoire :

Un maintien strict des secteurs intégrant l’enveloppe du site Natura 2000, toujours inscrits dans le projet de PLU en zone N2000 ou NL2000.

Un reclassement en zone naturelle du secteur dit « des Essences », passant de la zone UE à la zone « N », à l’exception des tènements en continuités immédiates avec la future gare de la ligne T11

Un déclassement des zones N sur 2 secteurs faisant l’objet de projets urbains avancés :

o Sur le secteur des Six Routes, le long de l’ex-RN301 (hors talus de l’autoroute A1 faisant lui l’objet d’un maintien en zone Ne). Ce secteur, actuellement en zone N du fait de la présence de l’important terre-plein et des espaces paysagers de pied d’immeuble en bordure de la voie, est compris dans la zone des réaménagements de l’ANRU et dans le périmètre du projet de la gare (GPE) des Six Routes, et correspondra donc au rattachement à l’ensemble du secteur de projet. On notera que, bien que le déclassement de cette zone N se fera au profit de la zone UM, ce secteur sera réglementé par le biais de l’OAP de secteur.

o Sur la plaine des sports de Marville, qui, compte tenu des évolutions attendues en matière d’équipements sportifs (et notamment dans le cas d’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024), a été considéré en grande partie comme une « zone urbanisée » UV et non plus comme un espace « naturel ».

Un classement en zone naturelle « Ne » des grands axes de transit et surtout de leurs délaissés (Autoroutes, RER, Ligne T11), notamment en bordure Sud de l’autoroute A1, afin de favoriser l’extension du parc départemental au-delà de la rupture formée par cet axe, mais également pour favoriser le dessin de

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la trame verte urbaine, et la mise à distance vis-à-vis des nuisances routières (bruit, pollution).

Un classement en zone naturelle « NL » de plusieurs plateaux sportifs insérés dans la partie sud de la commune, notamment les terrains du lycée Jacques Brel, ou rue Anatole France.

c.2. Mise en place d’orientations d'aménagement et de programmation Le PLU met en œuvre des règles spécifiques sur certains secteurs de projets. Ces règles, qui peuvent prendre la forme des prescriptions ou de préconisations en complément des règles de droit commun, sont détaillées dans la partie 2 III. C.

c.3. Évolution des superficies et capacités d’accueil En dehors de la production de logements, le projet de PLU ne présente pas d’objectifs quantitatifs en matières de productions de superficies de constructions et ne quantifie pas les potentialités offertes par l’évolution des règles de densification du territoire.

c.4. Mise en place d’outils réglementaires spécifiques en faveur de l’environnement

Au-delà des différentes zones et des règlements associés à celles-ci, notamment en matières d’emprises au sol et d’aménagement des espaces non bâtis, le PLU identifie par le biais de surtrame graphiques annexées au plan de zonage, les éléments à protéger en raison de leur intérêt dans le maintien des corridors écologiques, ou pour des raisons de valorisation paysagère et du cadre de vie.

Dispositions graphiques et règlementaires pour la définition d’une part minimale de surfaces non imperméabilisées ou éco-aménageables (Article L.123.1.5 du CU) Le PLU met en place une sur trame graphique, défini à l’échelle du parcellaire, qui impose le maintien d’une proportion minimale de superficie en pleine terre, et la réalisation d’une proportion minimale de surface éco-aménagée par rapport au terrain d’assiette de toute opération d’aménagement et/ou de construction.

Cette sur trame s’appuie ainsi sur un redécoupage de la commune en différents secteurs, indépendants des zones N et U, et disposant chacun de 2 coefficients :

Un coefficient de Pleine Terre (PLT), établi entre 10% (pour les zones denses du centre-ville) et 70% (en zone Natura 2000)

Un coefficient de biodiversité surfacique (CBS), établi entre 20% et 100%

Le CBS (dont le PLT constitue une part intégrante) offre tout un panel d’options d’aménagement paysager et de végétalisation aux concepteurs pour inventer des réponses adaptées et contextualisées aux projets permettant de préserver voir de valoriser la biodiversité, l’aménagement de surfaces en pleine terre restant le dispositif le plus optimal au regard des objectifs poursuivis :

lutte contre les îlots de chaleur urbains ;

réintroduction de la nature en ville ;

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création d’une trame verte propice à la biodiversité ;

amélioration de la qualité de vie.

Dispositions graphiques et règlementaires en faveur du paysage et des milieux naturels (articles L. 151-23 du CU) : Le PLU identifie plusieurs éléments linéaires, surfaciques ou ponctuels à protéger en raison de leur intérêt dans le maintien des corridors écologiques communaux et/ou paysagers.

Ainsi sont protégés dans le PLU les éléments de paysage, immeubles, sites et secteurs à protéger ou à mettre en valeur (articles L. 151-23 du CU), en particulier les espaces de petits parcs, jardins et squares publics, cœurs d’ilots privatifs qui contribuent à l’aération du tissu urbain et participent pleinement au rôle de « pas japonais » définis dans la trame verte et bleue de la communauté d’agglomération Plaine Commune.

Sur ces Espaces Paysagers Protégés (EPP), définis sur le plan graphique, le règlement des zones UM, UH et UC impose que :

50% de la surface de cet E.P.P. doit être préservée, et la totalité de la surface de cet E.P.P. doit être préservée ou reconstituée

(surfaces de pleine terre et plantations) sur le terrain d’assiette de l’opération.

On notera que les EPP sont le plus souvent implantés selon 2 parcelles contiguës ou plus, ce qui favorisera d’autant plus la préservation de cœurs d’ilots de dimensions suffisantes pour le développement d’une végétation diversifiée.

Dispositions graphiques et règlementaires en faveur du patrimoine bâti (Article L 151-19 du CU) Le plan de zonage identifie les éléments bâtis remarquables ainsi que différents éléments patrimoniaux (séquences patrimoniales ou ensemble) à préserver.

Les travaux réalisés sur des éléments bâtis à protéger au titre de l’article L 151-19 du Code de l’Urbanisme et identifiés au plan de zonage, doivent respecter les éléments définis au sein des fiches d’identification du patrimoine présentées en annexe du PLU. Tout projet soumis à l’autorité publique peut être refusé ou accepté sous réserve d’observations ou de prescriptions s’il n’est pas en cohérence avec ces éléments.

c.5. Les Espaces Boisés Classés (EBC) Le PLU doit assurer des dispositions de protection des boisements notamment dans les secteurs les plus urbanisés de la commune et mettre en place des protections adaptées à la préservation des espaces nécessaires à la valorisation de la biodiversité, au bon fonctionnement des milieux naturels et aux grandes continuités écologiques dont certains ensembles forestiers, les grandes continuités écologiques, les milieux relais et les continuités écologiques urbaines identifiées.

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Le projet de PLU n’apporte pas d’évolution par rapport aux Espaces Boisés Classés (EBC) déjà définis dans le PLU de 2008, dans sa dernière version en vigueur (n°7). Il classe ainsi 2 EBC :

Le Square du Moulin Neuf Le mail de l’abreuvoir

Au total, le PLU compte un total de 11 803m² d’Espaces Boisés Classés.

Les emplacements réservés et les servitudes de localisation Le projet de PLU identifie des emplacements réservés et servitudes de localisation, localisés précisément au plan de zonage, pour la réalisation d’équipements ou d’infrastructures publiques portés par des collectivités.

Ces emplacements réservés et servitudes de localisation portent sur :

L’extension ou la création de groupes scolaires ; L’aménagement d’un terrain d’entrainement de défense incendie ; L’extension du Parc Georges valbon sur le terrain des Essences ; Le réaménagement, l’élargissement, la création ou le prolongement de voiries

et la création d’espaces de stationnement ; La création, l’extension ou la requalification de cheminements piétons.

Ces emplacements réservés et servitudes de localisation sont susceptibles d’entrainer la réalisation de projets d’aménagements qui pourront avoir des incidences environnementales spécifiques. Ces incidences potentielles sont mises en évidence ci-après au sein de la partie 4 « analyse des incidences du PLU sur l’environnement et présentation des mesures envisagées ».

d. Les différentes composantes du projet de PLU : habitat, économie, infrastructures

Les composantes du projet de PLU sont la résultante des orientations, objectifs et engagements pris dans le cadre du PADD. Elles comprennent également les outils spécifiques et non obligatoires déclinés dans les différentes pièces du PLU et qui participent à la réalisation des objectifs, ou à préciser ces derniers selon des secteurs ou des thématiques.

Les différentes composantes du projet de PLU constituent, d’une certaine manière, la « base » de l’évaluation environnementale.

Développement de l’habitat En matière de développement de l'habitat, le PLU prévoit la construction de 5000 nouveaux logements supplémentaires sur une période de 15 ans (horizon 2033), soit une augmentation de l’ordre de 34% par rapport au parc actuel (14 656 logements en 2013 d’après l’INSEE)

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La production estimée devrait être répartie selon :

Environ 3500 logements réalisés dans le cadre d’opérations programmées, y compris dans les secteurs ANRU : secteur des Six Routes, Babcock, KDI…

Environ 1500 nouveaux logements réalisés dans le tissu « diffus ».

Au-delà du volume de production de logements neufs, le PLU ne précise toutefois pas d’objectif pour :

La résorption de la vacance ; La démolition de logements existants ; La rénovation ou la réhabilitation de logements ;

Afin d’accompagner ce développement, le PLU met en œuvre plusieurs mesures spécifiques, en accompagnement de la délimitation des zones à destination d’habitat et des règlements qui y sont associés :

Une Orientation d’Aménagement et de Programmation «de secteur », sur

le secteur dit « Six Routes – Schramm ». Cette OAP se substitue au

règlement des zones présentes au sein du périmètre de l’OAP. Les

orientations définies dans l’OAP visent à encadrer plus précisément la

programmation et les formes urbaines, notamment pour la répartition de

l’habitat.

5 OAP sectorielles, qui viennent orienter, de façon non prescriptives, le

développement urbain au sein des périmètres définis.

o Sur le secteur dit « Champagnole-Mecano »

o Sur le secteur dit « Friche industrielle Babcock »

o Sur le secteur dit « Marville »

o Sur le secteur dit « 4 Routes ».

o Sur le secteur dit « Terrain des Essences »

Développement économique Le PLU projette le maintien des activités économiques du territoire, dans un objectif d’équilibrage avec le développement démographique en prévoyant la création d’un nouvel emploi pour chaque nouvel actif occupé résidant.

A ce titre, le PLU maintient le principe de zonage « UE » pour la délimitation des secteurs à vocation économique, et notamment sur les espaces à vocation industrielle que sont les zones d’activités Mermoz et Rateau.

Le PLU « encadre » l’implantation des activités économiques artisanales commerciales, en les limitant aux zones UM et UC, dans des secteurs délimités au plan graphique par une sur-trame de « polarité commerciale » ainsi que par une sur-trame autorisant la destination hôtelière uniquement sur un secteur en zone UE.

De plus, le PLU met également en œuvre 2 sur-trames, présentées au plan graphiques, qui prescrivent :

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Une obligation d’implantation de commerces en rez-de-chaussée des bâtiments implantés autour du carrefour des 4 Routes

Une obligation de maintien des activités industrielles en rez-de-chaussée sur plusieurs secteurs délimités au sein du quartier Sud-gare (5 secteurs définis).

En outre, les orientations d’Aménagement et de Programmation intègrent également plusieurs prescriptions et préconisations visant à encadrer le développement économique sur les secteurs stratégiques de la commune :

En précisant la programmation et l’implantation préférentielle des activités économiques sur le secteur des Six Routes, avec :

o une offre de commerces et de services accompagnant l’arrivée de la gare du Grand Paris Express

o une programmation d’offre de bureaux, notamment à travers la rénovation de la tour Entrepose

o Un développement commercial en rez-de-chaussée le long des façades du boulevard Pasteur, et en liaison avec le quartier de la Mairie sur le secteur dit « KDI ».

En préconisant un aménagement assurant une mixité des fonctions intégrant une programmation offrant des activités économiques sur le secteur de l’ancienne friche Babcock

Développement des infrastructures et équipements La hiérarchisation du réseau de voirie de la commune n’est pas affecté par le PLU, qui ne prévoit pas la création de nouvelles voiries routières de transit. Toutefois, est identifiée la création de voies visant à améliorer la desserte des tissus urbains :

Le prolongement de l’impasse Bloch-Praeger à travers la zone industrielle Rateau le long de l’A86 par la mise en œuvre d’un emplacement réservé de création de voiries

La définition de 6 intentions de liaisons par la mise en œuvre de servitudes de localisation, pour assurer la création de voiries au cœur de quartiers en mutations sur la zone Sud de la commune.

Le PLU prévoit, en matière de modes alternatifs à la voiture particulière, le renforcement du maillage du réseau de cheminements doux, notamment par la création de nouveaux itinéraires modes actifs, qui ne devraient pas générer la création d’infrastructures lourdes (cheminements légers en accompagnement de la trame verte). A ce titre, le PLU traduit plusieurs éléments contribuant à ce renforcement au sein de l’OAP transversale« Trame verte et Bleue » :

L’identification des parcours de circulations actives primaires et secondaires. Sont ainsi prescrit :

o La requalification et végétalisation des parcours existants o La réalisation de liaisons projetées

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La formalisation du dimensionnement minimal des cheminements à aménager au sein des cœurs d’ilots existants ou à créer.

On notera par ailleurs que ces intentions de créations de cheminements sont pour certaines traduites en intention de liaisons piétonnes, par la définition d’un total de 6 servitudes de localisations

Ces principes sont de nature à limiter les incidences environnementales qui liées à l’aménagement des infrastructures : réduction des milieux naturels sur les emprises des projets, imperméabilisation des sols et modification des écoulements, incidences indirectes liées aux trafics sur des voies nouvelles (qualité de l’air, bruit). On notera cependant, plus spécifiquement, la servitude de localisation traduisant la volonté d’une liaison mode doux par franchissement de l'A1 pour accéder au Parc Georges Valbon depuis les 4000 nord, laquelle présente des incidences spécifiques liées à la phase chantier, et, en phase d’exploitation, sur le site Natura 2000 (détails des incidences étudiés spécifiquement ci-après).

Le PLU définit, pour l’ensemble de la commune un total de 12 emplacements réservés pour la réalisation des équipements et infrastructures :

1 ER pour la création d’une voie circulée

4 ER pour l’élargissement ou le réaménagement de voiries existantes ou de carrefours

1 ER pour la création d’un espace de stationnement

1 ER pour l’élargissement d’un trottoir

2 ER pour la création d’équipements : groupe scolaire et un terrain d’entrainement à la défense incendie

I ER pour l’extension du parc Georges Valbon.

On notera également qu’outre les servitudes de localisation pour la création de liaisons de desserte, le PLU compte également 4 servitudes de localisation pour la création d’équipements publics : 3 groupes scolaires.

Enfin, il convient également de noter que le PLU intègre la réalisation d’équipements sur 2 secteurs spécifiques sur la moitié Nord de la commune, mais ne faisant pas l’objet d’emplacement réservé :

La plaine des Sports de Marville, à travers la réalisation d’équipements sportifs encadrés par une OAP spécifique

L’aménagement du terrain des Essences, avec l’aménagement des équipements de la gare du T11, encadrés par la définition de la zone UE.

On notera en outre que ces 2 secteurs sont potentiellement susceptibles d’accueillir des équipements liés aux jeux Olympiques.

La création des équipements et infrastructures n’est pas de nature à induire des impacts globalement notables sur l’environnement, compte tenu :

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De leur insertion dans le tissu principalement urbanisé de la commune (zone Sud)

De la nature des infrastructures de déplacements envisagées (liaisons de dessertes internes aux quartiers, modes doux)

De la localisation fine des équipements de groupes scolaires, localisés au sein du tissu urbain et éloignés des principales infrastructures routières, ce qui limite le risque d’exposition aux risques et nuisances qui y sont liées (qualité de l’air, ambiance acoustique)

Toutefois, plusieurs incidences spécifiques à la création de quelques équipements peuvent d’ores et déjà être identifiées :

Une réduction des superficies de milieux naturelles et une imperméabilisation des sols, ainsi qu’une modification des vues riverains et du paysage proche dans le cadre de l’aménagement d’un groupe scolaire sur le site du square du Moulin neuf ;

Une réduction des superficies de milieux naturels et une imperméabilisation des sols liées à la création d’équipements sportifs sur la plaine des sports de Marville.

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IV. Analyse des incidences du PLU sur l’environnement et présentation des mesures envisagées

NB : l’ensemble des détails des calculs effectués sont présentés en partie VI - méthodologie de l’évaluation environnementale.

a. Analyse de la compatibilité du PADD avec les enjeux environnementaux Cette analyse de compatibilité des orientations permet de vérifier que les orientations et les objectifs en matière de développement économique et d’équité sociale ne sont pas absents des objectifs environnementaux, et que les propositions de développement économique et social sont compatibles avec les objectifs environnementaux du PLU.

Ce premier stade de l’évaluation permet une intégration des contraintes environnementales, économiques et sociales dans la première formulation des orientations et des objectifs.

Le projet d’aménagement et de développement durables (PADD) du PLU de la Courneuve vise principalement à définir une stratégie de développement urbain qui tient compte à la fois du contexte communal hérité, ainsi que des enjeux liés au développement à l’échelle métropolitaine du Grand Paris. Pour ce faire, le PADD présente donc un projet de rééquilibrage du territoire qui intègre d’une manière globale les éléments du développement durable, tant sur plan environnemental et social que sur le plan économique.

Pour ce faire, le PADD s’organise autour de 4 axes principaux clairement définis, déclinant un total de 7 orientations qui constituent l’armature du projet de développement urbain :

Axe 1 : « Pour une ville solidaire », qui traduit les objectifs en matière de

développement de l’habitat et de l’emploi, à la fois pour les habitants actuels

et pour les futurs courneuviens. Cet axe s’articule autour de 2 orientations

principales :

o Orientation 1 : Réaffirmer un équilibre entre habitat et emploi, afin de permettre créer autant de nouveaux emplois que la ville accueillera de nouveaux habitants.

o Orientation 2 : Pour un maintien de la population courneuvienne et

l’accueil de nouveaux habitants, pour faciliter le parcours résidentiel au

sein de la commune

Axe 2 : « Le cadre de vie comme support du développement de la ville»,

qui constitue l’axe visant à assurer la prise en compte de l’environnement au

sein des différentes opérations de renouvellement de la ville sur elle-même. 3

orientations composent cet axe :

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o Orientation 1 : Développer une trame verte et bleue sur l’ensemble de la ville, pour assurer la prise en compte de la triple fonctionnalité, écologique, patrimoniale et sociale, de cette trame paysagère en s’appuyant sur les secteurs de projet

o Orientation 2 : Aménager l’espace public pour faciliter les mobilités

actives, pour mieux relier le parc départemental aux habitants de la

commune, et relier les différents fragments du territoire en offrant des

itinéraires alternatifs à la voiture

o Orientation 3 : Protéger les habitants des pollutions et nuisances et

développer un territoire économe en énergie et en ressource, pour

préserver les habitants des contraintes héritées du territoire,

notamment en matière de nuisances sonores et de qualité de l’air, et

pour intégrer dans tout projet les enjeux liés au changement climatique

et aux économies d’énergies.

Axe 3 : «Pour des centres réaffirmés», qui participe à dessiner

l’organisation urbaine de la Courneuve de demain. 2 Orientations participent à

cet effet :

o Orientation 1 : Réaffirmer la place de la ville dans la métropole en

l’organisant autour du Parc et de deux centres dynamiques, qui

réaffirme l’importance des quartiers 6routes/KDI et des 4 routes, mais

également du parc départemental Georges Valbon comme une

véritable centralité

o Orientation 2 : Affirmer l’image d’une ville métropolitaine, pour

préserver le patrimoine communal tout en affirmant le dynamisme

nécessaire pour prendre sa place à l’échelle métropolitaine.

Axe 4 : Une consommation de l’espace équilibré

o Renforcer l’équilibre entre zones urbaines (de l’ordre de 3/5ème) et

zones naturelles (de l’ordre de 2/5ème ) – ancienne répartition 2/3 et

1/3 ;

o Permettre la mise en œuvre d’un objectif égal à zéro de la

consommation des espaces et d’étalement urbain supplémentaire ;

o Encourager la densification des projets de logements comme en

activités (bonus de constructibilité) ;

o Encourager la superposition des fonctions dans certaines zones

mixtes ;

o Limiter la consommation d’espaces naturels et introduire des objectifs

environnementaux et paysagers dans les projets de construction en

cohérence avec la Trame Verte et Bleue et Paysage.

Les différents enjeux environnementaux mis en évidence dans le cadre de l’état initial de l’environnement sont pris en compte dans le projet de territoire.

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a.1 Analyse thématique des orientations du PADD

Thème Enjeux mis en évidence

dans l’EIE Prise en compte des enjeux dans le PADD

Consommation d’espace

Préservation du site Natura 2000

Réduction de l’artificialisation des sols actuels

Le PADD rappelle l’objectif de limitation de l’artificialisation des sols

Biodiversité et milieux naturels

Préservation du site Natura 2000 et protection des milieux naturels dans les aménagements à proximité

Renforcement de la qualité écologique des aménagements

Définition d’un projet de mise en liaison des espaces verts

Création d’espaces de pleine terre

Le PADD prend en compte les orientations supra communales, notamment vis-à-vis du site Natura 2000

Le PADD présente des orientations visant à assurer le développement de la trame verte à travers les projets, et rappelle sa triple fonctionnalité (écologique, sociale, patrimoniale), et reliant les différents fragments du territoire

Le PADD rappelle l’importance du maintien des cœurs d’ilots au sein de chaque opération

Ressource en eau

Redécouverte du fil de l’eau à l’échelle de la commune

Mise en œuvre d’une gestion des eaux pluviales « au plus proche » pour limiter les débordements

Déconnexion des eaux usées et eaux pluviales

Mutualisation des espaces de gestion des eaux pluviales pour des usages récréatifs et paysagers dans les espaces publics et privés

Inscription dans une démarche partenariale supra-communale pour assurer l’adéquation du développement communal avec les capacités régionales (assainissement, eau potable)

Le PADD présente plusieurs orientations qui visent à :

o Traiter les eaux pluviales à la parcelle o Valoriser leur gestion dans les

paysages

Risques et nuisances :

Risques technologiques et

nuisances acoustiques, déchets

Développement des possibilités de mutualisation de réutilisation des ressources

Intégration des différentes fonctions dans la ville en prenant en compte les sources de risque

Organisation urbaine et architecturale pour réduire l’exposition aux nuisances

Connaissance des zones polluées afin de traiter les problématiques associées au plus tôt dans les projets

Facilitation de l’accès et de la lecture de la chaine du tri

Le PADD identifie et formule les orientations visant à prendre en compte les nuisances :

o Acoustiques o Qualité de l’air

Notamment par un principe de réduction de l’exposition vis-à-vis des voiries

Le PADD affirme la volonté de préserver les zones d’activités, notamment en clarifiant les destinations de ces zones, pour favoriser la prise en compte des risques et nuisances

Le PADD identifie la volonté d’un positionnement des « éco-industries », favorable à la réduction et à la valorisation des déchets

Le PADD rappelle l’intérêt du travail sur les formes urbaines, architecturales et sur l’aménagement des bâtiments pour préserver des nuisances liées aux voiries

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a.2 Analyse transversale des orientations du PADD Le PADD met en avant un axe environnemental principal (Axe 2), qui tend à rassembler et à mettre en lumière les enjeux diagnostiqués et les orientations établies pour les prendre en compte. Toutefois, plusieurs autres éléments du PADD peuvent également contribuer à assurer la prise en compte des enjeux environnementaux.

Le PADD ne présente pas d’estimation quantifiée des projections en matière de superficies de plancher à vocation économiques, de rénovations ou réhabilitations de l’habitat, ni des évolutions à attendre en matière d’habitants et d’emplois.

La préservation du parc départemental Georges Valbon est clairement affirmée dans le PADD, et l’accueil du développement urbain (5000 nouveaux logements et l’accueil d’activités et services) est prévue dans le tissu urbain de la Courneuve, d’ores et déjà largement artificialisé. Le PADD ne conduit pas à une consommation foncière et territoriale nouvelle, « en extension ».

Le PADD présente un axe spécifique pour assurer la bonne prise en compte et le traitement des sols pollués

Risques naturels

Rappel des contraintes liées aux risques naturels dans le document réglementaire

La prise en compte des risques naturels, qui reste limitée sur la commune, n’est pas traduite dans le PADD, mais cet

enjeu est traduit à travers les autres pièces réglementaires du PLU.

Climat, Air, énergie

Création de cœurs d’ilots favorisant la régulation bioclimatique sur l’ensemble du territoire

Densification des constructions à proximité du réseau de chaleur pour renforcer l’efficacité de desserte

Prise en compte de la réhabilitation du parc ancien dans le cadre des opérations de renouvellement urbain

Inscription de la commune dans le grand territoire pour favoriser des déplacements durables

Le PADD vise à favoriser la construction d’une ville bioclimatique

Le PADD rappelle également les orientations liées à la démarche Negawatt et assure les possibilités de développement des énergies renouvelables

Le PADD vise au développement des modes actifs, notamment par la création d’un réseau d’itinéraires « modes actifs » adossé à la trame verte

Paysages

Réduction des ruptures topographiques pour limiter les coupures paysagères

Maintien des tissus caractéristiques des paysages urbains de la Courneuve

Le PADD affirme le maintien et le développement de l’offre pavillonnaire communale, et vise la mise en place d’outils pour le maintien du patrimoine bâti local

Le PADD oriente les projets pour faciliter l’ouverture des grandes emprises, pour faciliter les percées visuelles

Le PADD dispose d’une orientation visant à valoriser le patrimoine architectural de la ville, notamment les grands ensembles urbains industriels de qualité

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A contrario, le PADD permet de clarifier le cadre dans lequel le renouvellement de la ville sur-elle-même devra s’opérer, et intègre les dimensions environnementales nécessaire à la prise en compte des principaux enjeux identifiés dans le diagnostic. 5 axes forts s’en dégagent :

La densification urbaine, qui se traduit par un parc de logements plus importants, tout en maintenant les espaces verts existants et l’équilibre actuel vis-à-vis des zones d’activités et d’emplois ;

La préservation du parc départemental Georges Valbon, qui constitue le poumon vert de la commune et des territoires périphériques ;

Le développement de la trame verte et bleue, qui vise notamment à réduire l’artificialisation des sols et à développer au plus proches des espaces de nature « ordinaires », relais de la trame verte dans le tissu urbain ;

La préservation vis-à-vis des nuisances, en intégrant la proximité des grandes infrastructures héritées, principales sources de bruit et d’émissions polluantes, au projet de développement communal ;

Le bioclimatisme et l’adaptation au changement climatique, qui constituent plus généralement des enjeux environnementaux globaux, mais dont l’importance est renforcée au regard des enjeux sociaux de la commune.

D’une manière générale, le PADD traduit la bonne prise en compte des problématiques environnementales actuelles et spécifiques au territoire, dans l’optique d’offrir un développement urbain équilibré. Compte tenu du contexte, ces orientations ne peuvent générer d’incidences négatives significatives sur l’environnement naturel du territoire. A contrario, les orientations du PADD visent à permettre au territoire de faire plus de places à la nature en ville, à travers la préservation des espaces d’intérêts écologiques majeurs comme à travers la création d’espaces de natures plus ordinaires, au sein de chaque quartier. Enfin, le PADD articule l’ensemble de ces problématiques avec la question sociale, ce qui doit permettre d’offrir à l’ensemble des habitants, actuels et futurs, une amélioration de leur cadre de vie.

De plus, le PADD ouvre sur la prise en compte d’enjeux environnementaux, faute d’être « traités » par le biais des procédures réglementaires d’autorisation d’urbanisme, trouve un relais essentiel. Les acteurs de l’aménagement (élus, maitres d’ouvrages maitres d’œuvres…), au travers du PLU, peuvent ainsi y trouver un rappel des éléments à prendre en compte pour leurs projets.

Ainsi, le PADD inscrit la prise en compte :

Des problématiques liées au développement urbain à l’échelle supra-communale et des impacts cumulés au regard des ambitions portées : l’accroissement démographique et économique (notamment en termes d’emplois) attendu à l’échelle du bassin parisien, appelle à une anticipation de la hausse de la demande en eau potable, en capacité de traitements des eaux usées, ainsi que des déchets. Le rappel de ces enjeux, dans le diagnostic et le PADD, vise à engager la mise en réseau des acteurs (notamment les Personnes Publiques Associées à l’élaboration du document d’urbanisme),

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pour définir les orientations nécessaires au traitement de ces problématiques, qui ne sauraient être traitées à la seule échelle communale ;

Des problématiques liées au bon déroulement du montage opérationnel des projets, sur certaines thématiques (notamment la pollution des sols),

b. Les incidences et les mesures du projet sur la consommation d’espace

b.1 Incidences de la mise en œuvre du PLU sur la consommation foncière

En matière de consommation foncière, compte tenu de l’urbanisation actuelle de la commune (dont on peut considérer qu’en dehors du « Parc départemental et de ses abords », au Nord de l’autoroute A1, la commune est totalement « urbanisée »), le projet de PLU ne générera pas de consommation foncière nouvelle « en extension urbaine ». Le PLU ne propose d’ailleurs aucune zone « A urbaniser ».

En effet, d’une part, la commune ne dispose d’aucune zone agricole pouvant faire l’objet de consommation foncière, et d’autre part, l’ensemble des milieux « naturels » de la commune sont des espaces verts « urbains » aménagés en lien avec les zones urbanisées environnantes. Toutefois, au sens stricte du terme, le PLU permet une consommation foncière limitée, répartie sur 4 secteurs de milieux « semi-naturels » :

Sur la bande végétalisée à l’Ouest de l’ex RN301, entre le carrefour des Six Routes et l’autoroute A1, pour environ 1ha ;

Sur la plaine des sports de Marville, pour environ 6,5ha

Sur le « terrain des Essences », pour environ 1,5ha

Sur les jardins partagés implantés au le long de la Bordure sud de l’autoroute A1, à l’extrémité Est du territoire (environ 4500 m²)

Sur le secteur « Nord cimetière », au nord du cimetière de la Courneuve et au sud de l’avenue Waldeck Rochet (environ 1.6 ha)

Soit un total de consommation foncière maximale potentielle de l’ordre de 11.09 ha.

La plaine des sports de Marville permet la réalisation d’équipements sportifs. Toutefois, la « plaine des sports » constitue d’ores et déjà un espace « aménagé » et non compté dans la consommation foncière, en dehors de l’espace défini pour la réalisation d’un bâtiment d’équipement présenté dans l’OAP. En effet, les espaces non artificialisés des différents plateaux sportifs sont constitués de terrains de sports extérieurs, en pelouses entretenues, qui sont d’ores et déjà intégrés aux zones « urbanisées ».

Au global, on peut cependant estimer que la mise en œuvre du projet de PLU, et notamment de la production de logements envisagée à 15 ans dans le PADD, constitue un moyen d’éviter la consommation foncière, par le renouvellement urbain et la densification du tissu urbain existant. A ce titre, on retiendra que, en prenant en compte les objectifs de densité mentionnés dans les orientations réglementaires du SDRIF (Schéma Directeur de la Région Île-de-France) 2030, la réalisation des 5000 logements en secteurs d’extensions urbaines représenterait une consommation

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foncière pouvant aller jusqu’à 142 ha (à raison de 35 logements par hectare au minimum).

Mesures d’évitement Le PLU évite la consommation foncière au sein de l’espace Natura 2000 du parc départemental Georges Valbon, en maintenant le zonage en zone naturelle « N2000 » qui interdit toute construction, hors équipements nécessaires aux besoins de fonctionnement et de gestion du parc.

Mesures de réduction Le projet de PLU réduit notablement les possibilités d’urbanisation par rapport au document d’urbanisme antérieur en réduisant les possibilités d’urbanisation sur les secteurs :

De la majeure partie du « terrain des Essences », soit 21.5 ha, pour lesquels le projet de PLU réduit la zone « UE b » à vocation économique et d’équipements existante au profit de la zone naturelle « N stricte ».

Autour des grandes infrastructures de transport, en préservant les délaissés des constructions par la transformation des zonages « U » en zones naturelles « Ne », soit environ 25.4 ha de délaissés

Sur le plateau sportif rue Anatole France (Stade Géo-André), avec une réduction de la zone « UA » au profit de la zone naturelle « NL », pour 6.3ha ;

Sur les terrains de sport du Lycée Jacques Brel, pour lesquels le zonage « UD » évolue également au profit de la zone naturelle « NL », pour 1.7ha.

Au total, le projet de PLU entraine une réduction des zones urbaines au profit des zones naturelles de l’ordre de 54.9 ha.

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Impacts résiduels

Le projet de PLU entrainera, par rapport aux capacités actuelles, une diminution des potentialités de consommations foncières de l’ordre de 45.5 ha, et favorisera la densification du tissu existant. Le statut de protection des principaux espaces « naturels » de la moitié Nord de la commune est, en outre, toujours préservé.

Mesures de compensation Au-delà de l’évolution des superficies des différentes zones, qui répartissent les potentialités de consommations foncières sur l’ensemble du territoire communal, le projet de PLU dispose, pour l’ensemble des zones, de règles de maintien de superficies de pleine terre, qui favorisent, dans les secteurs de consommation foncière, le potentiel de réversibilité des sols sur le long terme.

c. Les incidences et mesures du projet sur les milieux naturels et les fonctionnalités écologiques

c.1 Incidences de la mise en œuvre du PLU sur les espaces naturels remarquables reconnus

Des espaces naturels remarquables du territoire sont présents sur la commune, et concentrés sur la moitié Nord du territoire. Il s’agit de :

ZNIEFF de type I n°110020475 PARC DEPARTEMENTAL DE LA COURNEUVE

ZNIEFF de type II n°110020468 - PLANS D'EAU ET FRICHES DU PARC DEPARTEMENTAL DE LA COURNEUVE

Ces 2 ZNIEFF sont toutefois inclus en quasi-intégralité au sein du périmètre du site NATURA 2000 FR1112013 - Sites de Seine-Saint-Denis, dans l’enveloppe portant sur le « parc départemental de la Courneuve », en dehors des bassins des molettes.

Le PLU maintien le classement de l’intégralité de l’enveloppe du site Natura 2000, et donc des 2 ZNIEFF comprises dans cette enveloppe, au sein de 2 zones naturelles « N2000, et NL2000 ». Ce zonage interdit toute construction nouvelle, hors aménagements liés aux usages du parc. En zone NL2000 (centre équestre du parc départemental) est toutefois autorisée la gestion des constructions existantes et, en cohérence avec les enjeux écologiques de ce secteur déjà aménagé.

Le bassin des molettes est en outre classé en zone « Ne », qui préserve des constructions, hors équipements publics tels que le cimetière, ou les bassins actuels.

Ce classement permet ainsi de préserver les milieux naturels constitutifs des ZNIEFF et des zones Natura 2000, en limitant les effets d’emprises sur les ensembles végétaux du parc, les milieux aquatiques et friches déterminantes.

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c.2 Incidences de la mise en œuvre du PLU sur les espaces naturels ouverts « ordinaires »

La mise en œuvre du PLU est susceptible d’engendrer des effets d’emprise sur des milieux naturels principalement insérés au sein de l’enveloppe urbaine, principalement sur la partie « Sud » de la commune, mais également sur quelques secteurs singuliers de la partie « Nord ».

Sur la partie Sud, les impacts diffus seront d’abord liés à la mutation urbaine de terrains déjà) partiellement construits ou en dents creuses. Du fait des diverses règles associées pour l’aménagement des espaces libres de construction, les effets d’emprises devraient toutefois être cantonnés à des effets temporaires durant les phases de travaux d’aménagement et de constructions. Les phases de chantier pourront en effet entrainer la suppression temporaire, ou d’entrainer un « déplacement » des espaces naturels existants. Ces effets porteront principalement sur les milieux ouverts de type jardins ou prairies entretenues, ainsi que des éventuels arbustes et arbres les accompagnants, sur les espaces d’accompagnement des immeubles existants.

Bien que ces effets puissent concerner l’ensemble de la partie sud «urbanisée » de la commune, on notera en particulier quelques secteurs pouvant accueillir des aménagements :

l’aménagement du quartier des Six Routes, qui entrainera des effets d’emprises notables sur l’espace vert longeant la rive gauche de l’ex-RN301.

La plaine des sports : le projet de PLU autorise la réalisation d’équipements sportifs, et notamment de bâtiments (gymnases, équipements associés au fonctionnement de la plaine des sports) sur les espaces semi-naturels existants. On notera toutefois que ces espaces concernent actuellement des milieux fortement anthropisés (terrains de sports en pelouses végétales, arbres et haies en alignement principalement), et dont l’intérêt écologique intrinsèque reste limité. Toutefois, ces espaces constituent des milieux relais pour les espèces présentes au sein du site Natura 2000 situé à proximité immédiate.

On notera, à l’inverse, que le projet de PLU devrait avoir une incidence positive sur le terrain des Essences : suite à la dépollution de cet ancien site militaire, les terrains ont été laissés à nus (terrains ensablés/engravillonné), d’autres ont été plantés de végétaux. La transformation de la zone UE en zone NL (hors secteur sud-est) devrait contribuer, à terme, à une reconquête du site par des milieux naturels, tel que défini dans le projet d’aménagement du quartier métropolitain autour de la gare T11 « Dugny – La Courneuve ».

L’ensemble des projets de réaménagement, d’extension ou de création de voiries projetés (soit en emplacement réservés, soit en servitudes de localisation) sont situés au sein du tissu urbain existants, et n’impactent ainsi pas de milieux naturels. Quelques cheminements modes doux sont susceptibles d’affecter des espaces végétalisés (notamment la création d’un cheminement doux entre la sente de

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l'Esseau et l'avenue Marcel Cachin), mais ces aménagements sont associés à la trame verte et bleue, et devrait in fine contribuer à une amélioration qualitative et quantitative des milieux naturels.

Toutefois, il est à noter que la création d’un groupe scolaire sur le square du Moulin neuf est susceptible de remette en cause tout ou partie des milieux naturels présents sur le square. Il s’agit toutefois de pelouses fortement entretenues, ne présentant qu’un faible intérêt sur le plan écologique.

Enfin, le projet de PLU introduit de nouveaux outils et prescriptions qui ont pour objet la création d’espaces verts et d’aménagements à vocation écologique pour l’ensemble des aménagements urbains et constructions. Compte tenu du contexte déjà largement « artificialisé » de la commune, ces outils devraient donc participer, à l’échelle communale, à une plus grande proportion et une plus grande diversité d’espaces verts « ordinaires ». Ils constituent ainsi des mesures, présentées ci-après :

Mesures d’évitement : Le projet de PLU identifie, sur l’ensemble du territoire, plusieurs espaces naturels urbains, et les classe en « Espace Paysager Protégé » (EPP). Ce classement induit que tout projet d’aménagement prenant place sur ces espaces devra :

Préserver 50% de la surface nette de cet E.P.P à l’état existant

reconstituer la totalité de la surface de cet E.P.P. par des espaces de pleine terre plantés sur le terrain d’assiette de l’opération, dans le cas ou l’EPP ne saurait être conservé intégralement.

Mesures de réduction Le projet de PLU prescrit, pour toute opération d’aménagement et de construction, la préservation d’un minimum de superficie en « pleine terre », c’est-à-dire sans revêtement de surface autre que naturel (végétalisation, plantations, terre meuble et perméable), ni espace de sous-sols. Le projet de PLU défini, par la mise en œuvre d’une sur-trame graphique, différents secteurs sur lesquels le taux de préservation de la pleine terre est plus ou moins élevé. Ces outils permettent ainsi de réduire les impacts des aménagements urbains, en particulier sur les secteurs bénéficiant de grands espaces de pleine terre.

En zone UM, le projet de PLU prescrit, pour toute opération de plus de 35 logements, la réalisation « d’espaces de ressourcements », espaces partagés extérieurs devant être majoritairement végétalisés, qui participeront à réduire les effets d’emprise au sein des périmètres aménagés.

Plus spécifiquement, sur le secteur des Six Routes, l’OAP « de secteur » comprend également des prescriptions visant à assurer la qualité environnementale,

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notamment en déclinant graphiquement les principes d’aménagement de la trame verte et bleue à l’échelle de l’opération. Cette OAP intègre notamment des espaces de renforcement de la biodiversité et des secteurs de patrimoine végétal à préserver qui contribueront à réduire les incidences du projet (à l’échelle du territoire communale) sur les éléments naturels de l’état actuel.

Impacts résiduels

Le projet de PLU devrait entrainer, par rapport au tissu existant, mais également par rapport aux possibilités d’urbanisations offertes par le PLU en vigueur, des mutations urbaines significatives. Bien que ces mutations s’inscrivent dans un tissu urbain déjà très artificialisé, des impacts résiduels sur les milieux naturels ouverts urbains restent possibles, et peuvent potentiellement être non négligeables sur certains secteurs

On rappellera toutefois que, au-delà du document d’urbanisme, les procédures d’aménagement et de constructions doivent également répondre à la législation en matière de préservation de la biodiversité, et notamment à travers la réalisation d’études d’impacts et de dossiers de dérogations relatifs aux espèces protégées qui doivent permettre d’assurer, à travers un exercice d’évaluation environnementale des projets, la mise en œuvre de la démarche « Eviter, Réduire, Compenser ».

Mesures de compensation : Au-delà de la proportion minimale de pleine terre, le projet de PLU prescrit également, pour toute opération d’aménagement, la réalisation d’éco-aménagements, ayant pour objet d’accroitre la place des éléments végétaux au sein de l’opération. Le projet de PLU défini, par la mise en œuvre d’une sur-trame graphique conjointe à la su-rtrame de la pleine terre, différents secteurs sur lesquels le coefficient de biodiversité est plus ou moins élevé. Le projet de PLU explique également quels sont les éléments favorables à la biodiversité, et les règles de calculs pour l’atteinte du coefficient de biodiversité mentionné par secteur.

Cet outil constitue la principale mesure visant à compenser les effets de l’artificialisation induite des sols par les aménagements urbains et les constructions diverses.

En outre, le règlement du projet de PLU prescrit, par zone, diverses obligations quantitatives et qualitatives de plantations, qui favoriseront la réalisation de nouveaux espaces naturels ordinaires, insérés sur l’ensemble du tissu urbanisé de la commune.

Le projet de PLU dispose également d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation (OAP) « transversale », s’appliquant sur l’ensemble des zones définies par le PLU, y compris sur l’OAP de secteur « Six Routes / Schramm », et décrivant les principes de déclinaison de la trame verte et bleue communale. Cette OAP décrit les principes qui doivent conduire à la prise en compte des espaces naturels au sein de l’ensemble des aménagements publics et privés, dans l’optique

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de compenser les effets de l’artificialisation potentielle des sols. L’OAP présente une série de préconisations à destination des projets, et comprend également plusieurs prescriptions, par type d’opérations, ou en lien avec des orientations graphiques insérées dans l’OAP.

c.3 Incidences de la mise en œuvre du PLU sur le patrimoine boisé et arboré

Le patrimoine boisé et arboré de la commune, hors espaces de natures communes types bosquets, plantations en alignement et plantations ornementales, est constitué par :

les espaces présents au sein du parc départemental Georges Valbon

les ensembles boisés des délaissés de l’autoroute A1 et de la liaison A1/A86, en particulier le parc du moulin Fayon

2 espaces boisés classés (Le Square du Moulin Neuf et le mail de l’abreuvoir)

Le projet de PLU n’entraine pas d’incidences sur ces espaces, puisque l’ensemble des grands massifs du parc départemental ainsi que les délaissés concernés sont classés en zone naturelle. Par ailleurs, les 2 EBC identifiés sont maintenus. Les autres espaces diffus ne présentent pas de protection particulière.

D’une manière générale, par rapport au document d’urbanisme en vigueur, le développement du patrimoine boisé et arboré devrait être favorisé par le projet de PLU. Le développement de la trame arborée sur les espaces publics, en lien avec les axes de déplacement, et les règles de plantation des espaces libres permettront le développement du patrimoine arboré sur le territoire communal.

On notera que 2 des groupes scolaires programmés dans le projet de PLU (Joliot-Curie et Square du Moulin Neuf) sont susceptibles d’entrainer la suppression de quelques arbres isolés présents au sein des espaces publics ouverts identifiés pour la localisation de ces projets.

De même, l’intention de réalisation d’un ouvrage de franchissement « mode doux », au-dessus de l’autoroute A1, entre le quartier des 4000 Nord et le parc, est susceptibles d’impacter des boisements au sein du site Natura 2000.

Bien que ces boisements soient identifiés à enjeux faibles, il conviendra de mettre en œuvre, dans le cadre des études opérationnelles du projet, les processus visant à affiner la connaissance de ces enjeux, ainsi qu’a mettre en œuvre les mesures visant à éviter, réduire et compenser ces incidences.

Mesures d’évitement Le projet de PLU maintient le classement sur les espaces boisés classés actuels, et protège des impacts directs un total de 1.2 ha d’espaces boisés classés.

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Impacts résiduels

Le projet de PLU ne devrait pas entrainer d’incidences notables sur le patrimoine boisé et arboré de la commune. Aucun des grands ensembles de boisement identifié n’est impacté par une zone urbanisable ou un projet. Toutefois, ponctuellement, la réalisation des aménagements et équipements rendus possibles par le PLU sont de nature à entrainer une suppression et une reconstitution des arbres ornementaux insérés dans le tissu urbanisé.

Mesures de compensations Le règlement du PLU précise les règles de traitement des limites et les règles de végétalisation des espaces non bâtis, en précisant notamment le nombre d’arbres devant être plantés.

L’OAP «transversale » trame verte et bleue (TVB) précise les principes des plantations en alignement de voirie, en identifiant les continuités à préserver et à compléter, ainsi qu’en préconisant les aménagements nécessaire à l’amélioration de leur qualité écologique.

En outre, l’OAP TVB décrit les règles d’aménagement ou de réaménagement des cheminements, en prescrivant la plantation d’arbres sur les bandes de pleines terres créées.

c.4 Incidences de la mise en œuvre du PLU sur les fonctionnalités écologiques

Le projet de PLU n’est pas de nature, a priori, à remettre en cause les continuités écologiques existantes. On notera que le SRCE comme la trame verte et bleue de Plaine Commune n’identifient pas de continuités écologiques à préserver ou à créer au sein du territoire communal.

Le projet de PLU apporte, par rapport au document en vigueur, plusieurs nouvelles règles et outils qui participent à la définition de la trame verte et bleue communale, à la préservation des continuités existantes identifiées et à leur renforcement. Parmi les différents outils incitatifs, prescriptifs ou non, qui devraient favoriser l’extension, le maillage, et la mise en réseau à l’échelle supra-communale des continuités écologiques, on compte notamment :

La rédaction d’une orientation d’aménagement et de programmation « transversale » à l’ensemble du territoire et des opérations, portant sur la trame verte et bleue communale. Cette OAP présente les principes du maillage des continuités écologiques de la Courneuve, en rappelant notamment les différentes fonctions associées à celles-ci. Plusieurs cartes, insérées dans l’OAP, permettent de distinguer les corridors et relais constitutifs de la trame verte et bleue de la Courneuve. En outre, l’OAP comprend plusieurs règles prescriptives qui participent à la création de nouvelles continuités, ou au développement des continuités existantes,

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notamment en lien avec les cheminements modes doux et l’aménagement des futurs cœurs d’ilots

L’extension des zones N, par le biais de la création de secteurs « Ne » sur l’ensemble du territoire le long des principales infrastructures de transport, ainsi que sur les délaissés qui les accompagnent. Cette extension de la zone N sur ces secteurs permet d’identifier et de protéger les continuités existantes (qui constituent notamment des linéaires importants et ininterrompus pouvant être utilisés notamment pour les grands déplacements de la faune terrestre), et d’inciter à leur valorisation par des plantations adéquates (en lien avec les préconisations de l’OAP TVB).

La définition d’une « sur-trame » visant au maintien de la pleine terre et à la valorisation écologique des aménagements (par le coefficient de biodiversité), et dont les différents secteurs ont été délimités pour correspondre aux connexions de la trame verte et bleue à préserver ou à créer, identifiées dans le diagnostic environnemental et traduites dans le PADD.

Les différentes règles de préservation et de création des espaces végétalisés en cœurs d’ilots, qui participent à renforcer la trame de la « ville mosaïque » définie dans la trame verte et bleue de Plaine Commune, par le biais de la reconstitution des pas japonais.

Impacts résiduels

L’ensemble de ces éléments contribue à un impact positif sur les continuités écologiques, et il n’y a donc pas d’impacts résiduels

d. Les incidences et mesures du projet sur la ressource en eau

d.1 Les incidences directes de la mise en œuvre du PLU sur les milieux aquatiques et humides

L’intégralité des milieux aquatiques et humides identifiés sur la commune de la Courneuve sont situés sur la partie Nord de la commune, au sein du parc départemental Georges Valbon. L’ensemble de ces milieux sont donc préservés des aménagements du fait du zonage en zone naturelle N2000 et NL.

Une zone de présomption de zone humide identifiée porte toutefois sur la zone sud du territoire, sur la frange Nord de la Zone d’activité Mermoz le long de l’autoroute A1. Le PLU ne réglemente pas strictement l’aménagement et lesconstructions au sein des zones de présomption des zones humides. On rappellera cependant que la réglementation en vigueur incite à la délimitation des zones humides (études pédologiques et floristiques) en préalable à tout aménagement, et la réalisation de compensations si nécessaire.

Les incidences potentielles sur les nappes aquifères devraient rester limitées, et fonction des projets d’aménagements selon les conditions de réalisation de sous-sols (notamment pour les stationnements), ainsi que la mise en œuvre éventuelle de systèmes de pompage (notamment pour l’alimentation énergétique avec des pompes à chaleur sur nappe).

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Mesures de réduction Les incidences potentielles du PLU sur le secteur de présomption de zone humide sur la zone d’activité Mermoz sont réduites par la définition de la Zone N en bordure de l’autoroute A1.

Le règlement du PLU précise en outre que les projets d’aménagement devront prendre en compte la présence de la nappe et adapter les techniques constructifs pour les sous-sols.

Impacts résiduels

Le territoire de la Courneuve ne présente pas de milieux aquatiques de surface ni de zone humide avérée, en dehors des espaces préservés du parc départemental Georges Valbon. Les impacts résiduels portent sur la sensibilité de la nappe, mais devraient être limités à l’aménagement des sous-sols.

Mesures de compensation L’OAP Trame verte et bleue définie les conditions de réalisation d’une continuité de la trame bleue, appelée « promenade bleue », entre le quartier des 4000 Nord (à partir des ouvrages de gestion des eaux pluviales existants), et la vieille mer en limite Nord de la Commune. Cette orientation précise les conditions de réalisation de cette continuité, qui devrait permettre la recréation de milieux humides et/ou aquatiques sur le territoire.

Ces éléments sont également repris dans l’OAP de secteur d’aménagement Six Routes – Schramm.

d.2 Les incidences de la mise en œuvre du PLU sur l’imperméabilisation des sols

Compte tenu du caractère urbanisé de la commune, et du taux très élevé de l’artificialisation et de l’imperméabilisation actuelle des sols sur la partie Sud du territoire, le projet de PLU ne devrait pas entrainer un accroissement global de l’artificialisation des sols par rapport à la situation actuelle.

Toutefois, le projet de PLU permet la réalisation de plusieurs aménagements sur des secteurs actuellement non imperméabilisés, et pourra donc induire, localement, une augmentation de l’imperméabilisation des sols sur ceux-ci. Les secteurs concernés, et les surfaces potentiellement imperméabilisées estimées en l’état actuel de définition des projets sont :

Le secteur de la gare du tram T11, soit environ 0.7 ha

La bande végétalisée de la RD 301 entre le carrefour des Six Routes et l’autoroute A1, soit 1.2ha

La partie Nord de la plaine des sports de Marville, soit environ 6.3ha

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La partie nord du cimetière de la Courneuve sur le secteur « Nord Cimetière » (environ 1.6 ha)

Au total, ces grands secteurs représentent un potentiel maximal d’imperméabilisation de l’ordre de 9.8 ha

Toutefois, il convient de noter que la mutation des tissus urbanisés au sein de la commune, comprenant pour partie des secteurs perméables (jardins, espaces verts associés aux collectifs, espaces publics…), peut également entrainer une imperméabilisation de ces sols, en fonction des projets d’aménagement des projets.

Cependant, en dépit d’un potentiel de densification plus important que dans le cadre du PLU en vigueur, le projet de PLU ne devrait pas générer une imperméabilisation des sols plus importante, du fait d’un grand nombre de règles nouvelles dont la mise en œuvre devrait participer à limiter l’imperméabilisation nouvelle, voire, du fait de la rénovation des secteurs urbains actuels, de participer sur certains secteurs à une désimperméabilisation des sols. L’ensemble des règles contribuant à cette incidence potentielle sont détaillées ci-après.

Mesures de réduction La définition du coefficient d’emprise au sol (CES), au sein du règlement de chaque zone, mais aussi et surtout la définition de la sur-trame du coefficient de pleine terre (PLT) visent à réduire l’imperméabilisation des sols associées aux opérations. Est ainsi imposé, à l’échelle du tènement foncier de chaque opération, le maintien d’un minimum de superficies perméables, permettant l’infiltration naturelle des eaux.

Au-delà du coefficient de pleine terre et de son caractère prescriptif par rapport à l’imperméabilisation des sols, le coefficient de biodiversité constitue également un outil incitatif participant à la réduction des superficies totalement imperméabilisées.

A l’échelle de la commune, les potentialités d’imperméabilisation des sols sont donc réduites de 10% au minimum pour chaque opération. La répartition des différentes zones du coefficient de pleine terre devrait toutefois contribuer à réduire l’imperméabilisation potentielle du territoire de 41% maximum.

Le règlement du PLU rappelle en outre que tout aménagement doit viser à limiter l’imperméabilisation des sols

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Impacts résiduels

Au global, le projet de PLU n’est pas de nature à accroitre l’imperméabilisation des sols. Toutefois, des modifications de la répartition des espaces perméables et imperméables sont à attendre, du fait de la mutation du tissu urbain existant.

Mesures de compensation Le règlement du PLU précise que l’infiltration sur l’unité foncière doit être la première solution recherchée pour l’évacuation des eaux pluviales recueillies sur l’unité foncière, ce qui a pour objectif de compenser l’artificialisation des sols vis-à-vis de la gestion des eaux pluviales. En outre, le PLU défini les règles de gestion des eaux pluviales imposées à chaque opération, en compensation des incidences de l’imperméabilisation induite par ces dernières.

Le PLU ne prévoit et ne localise pas la réalisation de systèmes de gestion des eaux pluviales ou d’équipements spécifiques (noues, bassins…) à cette fin.

Enfin, l’OAP « transversale » Trame Verte et Bleue identifie les secteurs à forte imperméabilisation des sols et les secteurs perméables, et rappelle les principes qui doivent conduire, sur ces secteurs, à préserver, voir à améliorer la perméabilité globale des sols du territoire.

d.3 Les incidences de la mise en œuvre du PLU sur la ressource en eau potable

Le territoire de la Courneuve n’est inscrit dans aucun périmètre de protection des captages, et ne se situe pas en amont hydraulique immédiat des principales sources d’alimentation en eau potable du territoire.

Le projet de PLU n’est pas de nature à entrainer d’incidence directe, ou indirecte notable sur la ressource en eau potable. En outre, par rapport au document en vigueur, le projet de PLU n’est pas de nature à générer des pressions supplémentaires sur les différentes nappes identifiées sur la commune.

d.4 Les incidences de la mise en œuvre du PLU sur les besoins en eau potable

La gestion qualitative et quantitative de l’eau potable est jugée actuellement satisfaisante dans le territoire. Les perspectives d’évolution du PLU (environ 13 900 nouveaux habitants et 9450 emplois) à l’horizon 2033 vont engendrer des besoins supplémentaires en eau potable, qui peuvent être estimés à environ 1.17 millions de m3 par an (sur la base d’une consommation moyenne annuelle par habitant de 2012, recalculée pour 2014, soit 62.8 m3 d’eau par an et par habitants).

Pris individuellement, les besoins d’alimentation en eau potable futurs de la commune de la Courneuve (3 204m3 par jour en moyenne à l’horizon 2033) peuvent

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être largement couverts par les capacités résiduelles de distribution actuellement constatés de l’usine de Neuilly-sur-Marne (356 000m3 de capacité résiduelle en moyenne journalière), et de l’ensemble du réseau du SEDIF.

On rappellera toutefois que l’appréciation de l’adéquation entre les besoins et la ressource en eau potable ne peut s’apprécier à l’échelle communale seule. Cette adéquation s’inscrit toutefois dans les schémas de développement supraterritoriaux (et notamment régionaux pour ce qui est de l’alimentation en eau potable).

Enfin, les aménagements futurs étant situés sur des terrains déjà desservis par le réseau d’eau potable, leur réalisation nécessitera des extensions et des renforcements limités des réseaux.

d.5 Les incidences de la mise en œuvre du PLU sur les besoins en assainissement

Le traitement des eaux usées de la commune de la Courneuve est actuellement assuré par la station d’épuration « Seine Aval », à Achères, qui constitue l’une des stations du réseau du SIAAP. Elle présente une capacité nominale d’épuration de 7.5 millions équivalents-habitants et d’une capacité résiduelle de 10.5% en 2013 équivalents habitants en jour moyen, soit environ 787 500 habitants.

Pris individuellement, le développement démographique envisagé dans le cadre du PLU engendrerait une hausse des rejets d’effluents d’environ 18 625 équivalents habitants en moyenne, soit une augmentation de 45.6% par rapport aux rejets actuels.

À l’horizon du PLU, hors eaux non domestiques, l’augmentation de la charge d’assainissement sur la STEP de « Seine Aval » représentée par le développement de l’habitat et de la population résidente de la commune de la Courneuve, ainsi que des emplois associés ne représenterait donc que 2.38% des capacités résiduelles moyennes de la station, ce qui constitue une part acceptable sans risque d’excès de rejets.

On notera qu’au regard de la part de la population projetée, à l’horizon 2033 de la Courneuve par rapport à la population totale raccordée à la STEP (0.7%, correspondant aux 55 000 habitants de la commune à l’horizon 2033. environ en 2033 pour 7 500 000 équivalents habitants pour la part de l’agglomération parisienne couverte par le rayon d’action de STEP), l’augmentation marginale de la part de la Courneuve reste limitée.

On rappellera toutefois que l’appréciation de la capacité de traitement des eaux usées ne peut s’apprécier à l’échelle communale seule. Cette adéquation s’inscrit toutefois dans les schémas de développement supraterritoriaux (et notamment régionaux pour ce qui est de l’alimentation en eau potable).

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Les différents aménagements nécessiteront des extensions et des renforcements limités des réseaux d’assainissement, l’ensemble des zones étant raccordées au réseau d’assainissement collectif.

e. Les incidences et mesures du projet sur les ressources naturelles

e.1 Les incidences de la mise en œuvre du PLU sur les consommations énergétiques

Le projet de PLU a défini une orientation d’aménagement et de programmation sur le quartier des Six Routes - Schramm, dans l’optique d’assurer l’articulation « urbanisation/transport » dans le cadre de l’arrivée du réseau du Grand Paris Express, et pour contribuer à l’intégration urbaine et environnementale de la future gare des Six Routes.

Cette nouvelle organisation urbaine, poussée par le projet de PLU, devrait favoriser la densité urbaine sur le secteur, avec plus de 1100 logements situés dans l’aire d’influence directe de la future gare de métro (quartier des Six Routes), ce qui contribuera à la réduction des consommations énergétiques, à la fois du fait de l’efficacité des formes urbaines, de la performance énergétique des constructions, et de la réduction des besoins de déplacements individuels motorisés.

Sur le reste du territoire, le PLU identifie également les secteurs sur lesquels le tissu urbain doit préserver ou renforcer la mixité fonctionnelle, en particulier vis-à-vis de l’implantation de commerces (et d’activités industrielles dans une moindre mesure) en rez-de-chaussée des tissus d’habitats. Cette mixité fonctionnelle contribuera également à réduire les besoins de déplacements motorisés des habitants et employés du territoire communal, et les consommations énergétiques associées.

Cet aspect est renforcé sur le quartier des 4 routes, par la définition de « linéaires de polarités commerciales strictes » pour lesquels l’implantation de commerces en rez-de-chaussée est rendue obligatoire, du fait de la prescription associée au règlement de la zone UM.

Le développement de l’urbanisation, et en particulier des 5000 nouveaux logements envisagés, entrainera une augmentation des consommations énergétiques liées au fonctionnement des constructions, principalement pour les besoins de chauffage et de froid, d’eau chaude sanitaire, d’éclairage et d’électricité spécifique.

Des hausses de consommations sont également à attendre du fait du développement, plus limité, des équipements et activités économiques diverses.

La réalisation d’opérations de constructions plus denses et la mise en œuvre d’une règlementation thermique plus exigeante contribueront à la réduction des consommations énergétiques associées aux nouvelles constructions. Par rapport au document en vigueur, le projet de PLU autorise des hauteurs plus importantes, ce qui contribuera à limiter les pertes énergétiques calorifiques à l’échelle du bâti.

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On notera toutefois que les phases de réalisation des aménagements et futures constructions entraineront également des consommations énergétiques en « phase chantier ».

L’augmentation du nombre de logements, et le développement de l’activité, entrainera une augmentation des besoins en déplacement, et notamment des déplacements motorisés. Les règles de stationnement associées aux constructions pourront contribuer à accroitre les déplacements de véhicules individuels de l’ordre, et ainsi entrainer une hausse des consommations énergétiques associées (non estimable en l’état).

Cet accroissement des consommations énergétiques liées aux déplacements devrait toutefois être limité, du fait d’un développement urbain localisé dans un tissu dense et couvert en intégralité par des réseaux de transports collectifs performants. On notera à ce titre que la commune de la Courneuve doit accueillir, au niveau du carrefour des « Six Routes », une future gare du réseau du grand Paris Express, qui devrait contribuer très fortement à limiter les consommations énergétiques liées aux déplacements, en proposant un offre à l’échelle métropolitaine plus efficace, notamment en proposant de nouvelles connexions entre les territoires, participant à réduire les distances parcourues, et offrant une performance énergétique par kilomètre/personne parcourue plus élevée.

Mesures de réduction Pour tirer pleinement parti de cette mixité et proximité des transports, le projet de PLU comprends plusieurs orientations visant à la création de nouveaux axes de déplacements doux. A ce titre, l’OAP « trame verte et bleue » prescrit les cheminements « modes doux » à créer à travers la réalisation des aménagements d’ensemble. Les prescriptions et préconisations associées à l’aménagement de ces cheminements (dimensions, végétalisation, paysagement) devraient contribuer à inciter à l’utilisation des modes doux, réduisant d’autant les consommations énergétiques par l’évitement d’un certain nombre de déplacements motorisés.

Impacts résiduels

Du fait de l’important développement territorial et démographique engagé par le PLU, les consommations énergétiques du territoire devraient s’accroitre à l’horizon 2033.

Toutefois, la part des consommations énergétiques par habitant devrait baisser au fur et à mesure de l’amélioration énergétique des bâtiments. De même, il est à attendre une baisse de la part relative des consommations énergétiques liées aux déplacements, du fait des efforts engagés par le PLU pour favoriser l’intermodalité.

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Mesures de compensation En compensation des consommations énergétiques nouvelles générées par les opérations et constructions rendues possibles par le projet de PLU, celui-ci autorise, dans le règlement de l’ensemble des zones, l’installation de l’ensemble des systèmes de production d’énergie renouvelables, sous réserves des conditions d’intégration au bâti et du respect des autres réglementations en vigueur

En outre, le PLU dispose d’une règle spécifique en zone UM pour permettre des bonus de constructibilités, conformément aux éléments définis dans « l’Arrêté du 12 octobre 2016 relatif aux conditions à remplir pour bénéficier du dépassement des règles de constructibilité prévu au 3° de l'article L. 151-28 du code de l'urbanisme », et notamment les conditions relatives aux performances énergétiques du bâti.

e.2 Les incidences de la mise en œuvre du PLU sur la qualité de l’air et les émissions de gaz à effet de serre

L’accueil de nouveaux habitants engendrera une augmentation du trafic routier (véhicules légers en particulier). Toutefois, compte tenu de l’accroissement restreint du nombre de place de stationnement (limité notamment à 0.7 places par logements dans les zones UM et UC) par rapport au nombre de nouveaux logements (+5000) et l’augmentation de la population (+13 900 habitants), l’augmentation du trafic devrait restée modérée, de l’ordre de 7 000 nouveaux déplacements en voitures particulières par jour.

Cette augmentation de trafic, même si elle est limitée, se traduira par un accroissement des émissions de polluants et des gaz à effet de serre (GES), qui se traduira par une très légère dégradation de la qualité de l’air à proximité immédiate des axes qui traversent les secteurs urbanisés du centre-ville.

En prenant comme hypothèse que l’ensemble des trafics générés seraient reportés sur l’intégralité de l’axe de la RN186 sur la distance de sa traversée de la commune de la Courneuve (soit 2.6km), on peut estimer à l’horizon 15 ans la hausse des émissions annuelles au sein du périmètre de la commune à environ :

712 tonnes de de CO2,

1.1 tonne de NOx

19 kg de particules fines (PM).

A titre de comparaison, les émissions générées par le trafic actuel sur l’ex RN186 (entre 21 859 et 25 166 véhicules/jour en 2014), représenteraient environ 9 950 à 11 500 tonnes de CO2 par jour, 6 à 7 tonnes de NOx et 170 à 196 kg de particules fines (sur la base d’un parc de véhicule pris à l’horizon 2030).

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La hausse des déplacements ne représenteraient ainsi qu’une augmentation de 0.62% des émissions globales de GES sur la commune (par rapport aux émissions de 2014 d’après les chiffres d’Airparif), et de 0.3% des émissions de NOx.

Si cette évolution peut contribuer à une exposition plus importante des habitants, du fait des émissions supplémentaires le long des axes et d’un phénomène de densification global du tissu urbain, on rappellera que :

D’une part, le territoire subit pour la majeure partie d’un trafic « hérité », lié à sa position vis-à-vis des grandes infrastructures routières qui traversent le territoire

D’autre part, le projet de PLU a identifié et pris en compte les enjeux relatifs à la présence de ces principales infrastructures, et a défini dans le projet d’aménagement les moyens et orientations de lutter contre l’exposition vis-à-vis de ces principales sources de pollutions.

En outre, on notera que d’une manière générale, l’évolution tendancielle de la situation en matière d’émissions polluantes est une tendance globalement à la baisse, du fait de l’amélioration progressive du parc automobile du fait des normes qui ont été, et qui continuent progressivement d’être mises en place en matière d’émissions polluantes. De ce fait, globalement, l’exposition globale des populations du territoire de la Courneuve devrait être réduite par rapport à la situation actuelle, ou par rapport à l’évolution tendancielle, en l’absence des mesures définies par le projet de PLU comme suit.

Mesures d’évitement Par rapport au document en vigueur, afin d’éviter l’augmentation de l’exposition des populations aux secteurs de pollution identifiés, le projet de PLU met en œuvre un principe de «mise » à distance des constructions vis-à-vis des principaux axes routiers. Ainsi, le plan de zonage étend les zones naturelles « NL » au sein de la partie Sud « urbanisée » du territoire communal, le long des axes autoroutiers, ce qui permet d’éviter la construction de logements et activités économiques (bureaux notamment) au contact des voiries, dans les zones marquées par les plus grandes concentrations polluantes relevées.

Mesures de réduction Dans l’optique de réduire les effets inévitables des émissions liées aux déplacements à moyenne et longue distance, le PLU vise à favoriser la densification du tissu bâti, et notamment de l’habitat et des commerces, à proximité des principales stations de transport collectif (RER, métro et tramway principalement). A ce titre, le projet de PLU tire parti de l’arrivée d’une gare du Grand Paris Express pour réorganiser le tissu urbain environnant, et défini une OAP qui inscrit l’objectif de densification et la réalisation de 1500 logements (soit près d’un tiers de l’effort de construction communal projeté dans le cadre du projet de PLU) au sein de la zone de chalandise de la gare. Cette inscription devrait permettre un report modal plus important des

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véhicules individuels vers les transports collectifs, et notamment le métro, mode de transport non émissif en local.

Par ailleurs, comme pour les consommations énergétiques, les mesures favorisant la réalisation du maillage modes doux, notamment définies dans l’OAP Trame verte et Bleue, contribuent à la réduction des déplacements motorisés et des émissions polluantes qui leurs sont associées.

En complément de l’extension de la zone naturelle en bordure des principaux axes autoroutiers du territoire, le projet de PLU développe, au sein de l’OAP TVB, des principes visant atténuer les effets des émissions polluantes liés à la génération de trafics sur les grands axes. Ainsi, le PLU identifie les secteurs dans lesquels un renforcement du filtre végétal est à assurer. Il préconise également les types de plantations à réaliser, dans l’optique de maximiser le phénomène de filtration.

Impacts résiduels

Du fait de l’important développement territorial et démographique engagé par le PLU, les émissions de polluants atmosphériques et de GES devraient s’accroitre à l’horizon 2033. Toutefois, compte tenu des évolutions tendancielles, l’augmentation de ces émissions devrait rester limitée, voire être en baisse.

Ponctuellement, de nouvelles populations sont toutefois susceptibles d’être exposées à une qualité de l’air dégradée, à proximité des grands axes routiers.

e.3 Les incidences de la mise en œuvre du PLU sur les sols, les ressources minérales et renouvelables

Le projet de PLU n’entraine pas de modifications du contexte sur les sols et les ressources minérales et renouvelables (hors ressources énergétiques et aquatiques, détaillées ci-avant) vis-à-vis de l’évolution tendancielles permise par le document en vigueur.

La mise en œuvre du projet de développement décliné dans le PLU, et notamment la construction des 5000 logements et activités associées, entrainera une importante hausse de la demande en ressources minérales, nécessaires pour la réalisation des bâtiments, mais également des voiries et d’une partie des espaces publics et espaces extérieurs.

Le projet ne modifie pas la situation existante vis-à-vis de la production de ressources minérales, et n’autorise pas l’implantation de carrières d’extractions de matériaux bruts.

En matière de ressources renouvelables (hors ressources énergétiques), compte tenu du contexte communal, le PLU ne présente pas d’orientations visant à favoriser spécifiquement le développement de l’exploitation de matériaux renouvelables. Toutefois, le maintien de grandes zones industrielles (zones UE), et notamment de la zone d’activité Mermoz, au sein de la commune, présentant déjà une orientation

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marquée avec l’implantation de diverses entreprises de la filière des éco-industries (Papres, Bartin…) contribuera à favoriser le développement de la réutilisation et du traitement des ressources renouvelables. A ce titre, le projet de PLU permettra notamment l’implantation du projet d’ECT, pour la fabrication de substrats fertiles de substitution consistant à associer du compost à des granulats de démolition ou à des terres dépolluées pour reconstituer de la terre végétale, sur la parcelle dite de la « noue fondrière », le long de l’autoroute A1.

On notera que les enjeux mis en évidences dans la démarche environnementale ont prioritairement mis en évidence les enjeux relatifs à la préservation des éléments arbustifs et arborés du patrimoine communal (haies, bosquets, et boisements au sein du parc départemental), ce qui limite les potentialités de valorisation de ces ressources à destination de l’urbanisme.

Bien que le territoire communal n’accueille actuellement aucun centre de traitement de déchets ou d’épurations, et que les documents d’orientations supracommunaux n’identifient pas le territoire de la Courneuve comme un territoire d’implantation d’un tel équipement, le projet de PLU ne présente pas d’interdiction quant à l’installation d’un équipement de valorisation de la biomasse.

Le projet de PLU autorise également l’utilisation de matériaux renouvelables pour les aménagements et constructions, ainsi qu’au tri des déchets, dans la poursuite de la démarche initiée à l’échelle de Plaine Commune (réemploi des briques de Babcock pour la réalisation d’espaces publiques par exemple).

f. Les incidences et mesures du projet sur les risques et les nuisances

f.1 Les incidences de la mise en œuvre du PLU sur les risques naturels Le projet de PLU n’est pas susceptible de générer une incidence notable, positive ou négative, quant à l’accroissement des phénomènes de risques naturels sur le territoire par rapport au scénario d’évolution tendanciel dans le cadre du document en vigueur. La variation du risque d’inondation par une potentielle augmentation du ruissellement reste toutefois, localement, possible.

Toutefois, compte tenu de la densification plus importante portée par le projet de PLU, ce dernier est susceptible de générer potentiellement une plus grande exposition des biens et des personnes dans les secteurs de risques naturels. On notera toutefois que s’agissant de risques de dissolution du gypse et d’inondation des sous-sols par remontée de nappe, les incidences potentielles restent limitées à des dégâts matériels, que les projets d’aménagement et de construction doivent prendre en compte ces aléas et la réglementation en vigueur.

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Mesures de réduction Le PLU défini, pour chaque zone, des règles de gestion des eaux «à la parcelle » qui favorisent la rétention des eaux pluviales, réduisant ainsi les risques liés aux débordements de la nappe et à la surcharge des réseaux d’assainissement.

Les constructions en sous-sol devront tenir compte de la présence et du niveau de la nappe souterraine, mais ne présente pas de prescription spécifique vis-à-vis du risque et des secteurs concernés.

Impacts résiduels

Le projet de PLU ne présente pas d’impact spécifique vis-à-vis des risques naturels, et devrait permettre de réduire les aléas liés au ruissellement pluvial.

f.2 Les incidences de la mise en œuvre du PLU sur les risques et nuisances technologiques et la pollution des sols et des nappes

D’une manière générale, par rapport au document en vigueur et à l’évolution tendancielle, le projet de PLU n’est pas susceptible de générer d’incidences particulières quant à l’évolution des risques et nuisances technologiques. En effet, le territoire n’accueille à l’heure actuelle aucune activité à risque et ne s’inscrit dans aucun périmètre de plan de prévention des risques technologiques (PPRT). La densification de l’habitat et la hausse de population projetée dans le cadre du projet de PLU n’est donc pas susceptible d’être accompagnée d’une hausse de l’exposition de la population vis-à-vis de ces risques.

On notera toutefois que la commune est traversée par un grand nombre d’axes de déplacements susceptibles d’accueillir du transport de matières dangereuses (TMD) : autoroutes, voies ferrées, mais également les Ex-RN traversant la commune en son sein, notamment pour la desserte de la zone d’activité Mermoz. La densification le long de ces axes peut ainsi conduire à une exposition de nouvelles populations à ces risques.

Au regard de la pollution des sols, si le document d’urbanisme ne constitue pas un outil permettant de traiter directement les problématiques associées à cette thématique, on notera que le projet de PLU peut contribuer à la transformation de tènements d’activités industrielles, potentiellement pollués, en tènements d’habitats ou d’activités économiques non polluantes (commerces, bureaux), en particulier au sein du quartier des Six Routes/KDI. Ces transformations, au regard de la législation en vigueur, qui impose le traitement des sols pollués pour assurer la compatibilité des fonctions au regard des niveaux de pollutions mesurés, sont de nature à inciter au traitement des sols et à la réduction de pollutions potentielles.

On notera que les secteurs de maintien de l’industrie sont susceptibles de générer des nuisances relatives à la mixité fonctionnelle par étage.

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Mesures d’évitement Par rapport au document d’urbanisme en vigueur, le projet de PLU maintien les grands tènements d’activités essentiel au fonctionnement économique du territoire (notamment la Zone d’activité Mermoz et du râteau), mais entraine une réduction des zones d’activités « UE » insérées dans les tissus à vocation d’habitat (UC, UH, UM).

Cette réduction des superficies des petites zones d’activités, et la sectorisation des grandes zones d’activités, constitue un outil permettant d’éviter les secteurs de contacts et de conflits d’usages, évitant ainsi d’autant l’exposition des populations aux nuisances induites par certaines activités économiques (activités industrielles émissives, à risques, data-centers, risques liés à la manutention logistique…)

Mesures de réduction L’extension de la zone NL en bordure des principales infrastructures de déplacements (RER, autoroutes), qui vise à éviter la surexposition des populations aux nuisances acoustiques et qualité de l’air, constitue également un moyen de mettre à distance les constructions et de réduire l’exposition des populations vis-à-vis des risques de transport de matière dangereuse

Impacts résiduels

Du fait de la transformation d’un territoire d’ores et déjà urbanisé, de la réduction des superficies associées aux activités industrielles et de leur maintien au sein de secteurs dédiés, les impacts résiduels du PLU en matières de risques et nuisances technologiques sont non significatifs.

Mesures de compensation Les dispositions générales du PLU rappellent les enjeux liés à la pollution des sols identifiés dans le cadre de l’évaluation environnementale (présence d’activités polluantes, héritages industriel fort, importance des remblais sur l’ensemble du territoire). Il informe et alerte ainsi les porteurs de projet sur la nécessité de prendre en compte l’enjeu de la pollution des sols dans la conception des projets, notamment pour la conduite de diagnostic techniques (que le PLU ne peut prescrire), et la mise en place, selon les cas, d’Evaluation Quantifiées des Risques Sanitaires (EQRS).

f.3 Les incidences de la mise en œuvre du PLU sur les nuisances acoustiques

L’accueil de nouveaux habitants engendrera une augmentation du trafic routier (véhicules légers en particulier). Toutefois, compte tenu de l’accroissement limité du nombre de place de stationnement par rapport au nombre de nouveaux logements (+5000) et l’augmentation de la population (+13 900 habitants), l’augmentation du trafic devrait restée modérée, et sans incidence réelle sur les niveaux de bruits mesurés au sein de la commune.

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Toutefois, de même que pour la qualité de l’air, l’accroissement de la densité urbaine générale de la commune peut contribuer à une exposition plus importante des habitants, dans les niveaux sonores actuellement constatés. On rappellera que :

D’une part, le territoire subit pour la majeure partie d’un trafic « hérité », lié à sa position vis-à-vis des grandes infrastructures routières qui traversent le territoire

D’autre part, le projet de PLU a identifié et pris en compte les enjeux relatifs à la présence de ces principales infrastructures, et a défini dans le projet d’aménagement les moyens et orientations de lutter contre l’exposition au bruit

Les mutations urbaines rendues possibles par le projet de PLU devraient toutefois conduire à une évolution des formes urbaines favorable à une redistribution des façades exposées aux sources de bruit, et à la création de cœurs d’ilots en secteurs calmes.

Mesures d’évitement Par rapport au document en vigueur, afin d’éviter l’augmentation de l’exposition des populations aux principales sources de bruit du territoire (Autoroutes, RER), le projet de PLU met en œuvre un principe de «mise » à distance des constructions vis-à-vis des principaux axes routiers. Ainsi, le plan de zonage étend les zones naturelles « NL » au sein de la partie Sud « urbanisée » du territoire communal, le long des axes autoroutiers et du RER, ce qui permet d’éviter l’augmentation des populations exposées à ces sources de bruit

Mesures de réduction Le PLU met en place, le long des principaux axes routiers, une bande de recul paysagère qui permet notamment de réduire le niveau des nuisances sonores en façade des futures constructions qui s’implanteront le long de ces axes.

L’OAP « de secteur » des Six Routes préconise et prescrit en outre un ensemble de règles visant à assurer une intégration urbaine des constructions dans l’optique de réduire l’exposition aux nuisances acoustiques. Ces règles portent sur :

la mise à distance des bâtiments, leur volumétrie et leur orientation vis-à-vis des infrastructures,

l’organisation interne des logements, dans le but de favoriser l’exposition des pièces de vies sur les secteurs calmes (notamment les cœurs d’ilots)

les niveaux de performance à atteindre en matière d’isolation acoustique

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Impacts résiduels

Bien que le PLU induise l’arrive de nouvelles populations dans des secteurs d’ambiance acoustique urbaine marquée, les mesures d’évitement et de réductions mises en places permettent de limiter les impacts résiduels à des niveaux non significatifs.

Ponctuellement toutefois, une vigilance restera nécessaire quant à la construction de nouveaux bâtiments exposés aux nuisances acoustiques des grands axes.

Mesures de compensation Les prescriptions et préconisations de la trame verte et bleue en faveur des cœurs d’ilots végétalisés constituent, indirectement, des moyens de compenser l’implantation des constructions en bordures des axes bruyants, en contribuant à offrir des façades donnant sur des zones calmes.

f.4 Les incidences de la mise en œuvre du PLU sur les déchets L’accueil de nouveaux habitants va engendrer une augmentation de la production de déchets qui peut être estimée à 5 530 tonnes supplémentaires environ par an à

l'horizon 2033 (soit environ 34.3%. d’augmentation par rapport aux 16 116 tonnes

produites en 2016). Ce surplus de déchets devra être pris en charge par Plaine Commune qui gère actuellement la collecte des déchets.

La réalisation des nouvelles constructions et aménagements générera également des déchets de chantiers, dans des proportions non quantifiables.

On notera en outre que la commune de la Courneuve accueille plusieurs structures économiques en lien avec le traitement et la valorisation des déchets, notamment au sein de la zone industrielle Mermoz. Le PLU maintien les capacités d’accueil et de développement de ces types d’activités, comme mentionné dans la partie « les incidences et mesures du projet sur les ressources naturelles ».

Mesures de compensation Le projet de PLU intègre un ensemble de règles, pour l’ensemble des zones, visant à assurer la mise en place de locaux de gestion des déchets au sein des constructions et sur l’espace public, notamment pour permettre l’exécution du tri des déchets et l’optimisation de la collecte des recyclables.

Ces règles sont notamment renforcées pour les opérations urbaines de grandes tailles (plus de 8000m² de surface de plancher, ou plus de 3ha d’assiette), dans l’optique de garantir une plus grande intégration urbaine des systèmes de stockage, facilitant ainsi la collecte au sein de l’espace public.

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g. Les incidences et mesures du projet sur les paysages D’une manière générale, le projet de PLU n’est pas de nature à générer des incidences notables sur les paysages de la Courneuve, vis-à-vis de l’évolution tendancielle rendu possible par le document d’urbanisme en vigueur. En effet, compte tenu du caractère fortement urbanisé (sur la partie Sud) de la commune, les principales modifications paysagères potentielles sont liées sur la transformation du tissu urbain, et relève directement des projets opérationnels, notamment au regard de leur qualité architecturale.

Par rapport au document en vigueur, le projet de PLU autorise une densité urbaine plus élevée, qui peut conduire à une modification locale des perceptions visuelles (hauteurs légèrement plus importantes, modifications de la perception le long de axes…). Toutefois, ces évolutions ne sont pas de nature en engendrer une évolution globale et directe de la morphologie urbaine de la commune.

Le projet de PLU intègre les enjeux identifiés dans le diagnostic et l’état initial de l’environnement en matière de préservation des paysages actuels de la partie Nord du territoire, et en particulier du parc départemental Georges Valbon, en maintenant les zonages « N2000 » et « NL2000 » associés au parc.

Toutefois, il est à attendre, dans le cadre du projet urbain poursuivi, une poursuite de l’évolution des ambiances paysagères déjà débutée sur les décennies précédentes dans le cadre de la rénovation urbaine, avec les mutations des tissus urbains pré-existants, entrainant une valorisation plus importante des espaces publics et espaces ouverts associés aux bâtiments.

Les premiers éléments de projets connus permettent d’identifier les secteurs sur lesquels les requalifications urbaines et des paysages sont attendues :

Le secteur des Six Routes - Schramm et du centre-ville ;

La plaine des sports ;

Les abords immédiats de la gare de la de Dugny-La Courneuve sur la ligne T11 sur le terrain dit « des Essences ».

C’est toutefois l’ensemble de l’image de la Courneuve qui sera valorisée.

Mesures de réduction Le projet de PLU intègre la préservation du patrimoine notable de la commune, lequel est identifié au plan de zonage et accompagné en annexe d’une fiche préconisant les conditions de prise en compte de l’élément bâti. Le règlement précise que ces éléments devront être dûment pris en compte dans l’élaboration de tout projet lié aux bâtiments à protéger au titre de l’article L 151-19 du Code de l’Urbanisme et identifiés au plan de zonage.

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Mesures de compensation L’articulation entre de nombreuses règles du projet de PLU (implantation, emprise au sol, hauteurs, volumétries, traitement des espaces libres, aspect des constructions…) contribue à assurer un développement qualitatif des futures constructions, ainsi que leur insertion dans le tissu urbain environnant.

En zone UM et UC, le règlement prescrit la création, pour toute opération de plus de 35 logements, d’espaces de « ressourcements », espaces mutualisés favorable à la création d’espaces paysagers. Le PLU rappelle en outre (en l’absence de possibilité de réglementer) que les enjeux associés à la gestion de ces espaces doivent être pris en compte dans l’élaboration des projets pour faciliter l’entretien et la tenue dans le temps de ces projets.

Le projet de PLU intègre, à travers la rédaction d’une OAP « transversale », les enjeux liés à la valorisation des paysages, en l’adossant au développement de la trame verte et bleue. L’OAP rappelle donc les fonctionnalités « paysageres » associées aux espaces verts et aux continuités naturelles à préserver ou à créer au sein de la commune.

Enfin, le projet de PLU intègre plusieurs Orientations d’Aménagement et de Programmation, de secteur et sectorielles, qui préconisent les grands principes d’implantations des bâtiments, la préservation des axes de vues et la création de nouveaux axes, dans le but de valoriser les paysages au sein de chaque quartier.

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V. Les incidences et les mesures spécifiques aux opérations identifiées de renouvellement urbain et aux secteurs d’urbanisation future

a. OAP de secteur d’aménagement Six Routes – Schramm

Compte tenu de l’état d’avancement du projet des Six Routes, et notamment de la réalisation d’une étude d’impact relative à ce projet parallèlement à l’élaboration de l’OAP, l’analyse des incidences du projet reprend les éléments mentionnés, de manière résumée, dans l’étude d’impact.

Descriptif du projet L’OAP du secteur Six Routes Schramm porte sur le réaménagement urbain du secteur allant de la gare du RER B jusqu’à l’autoroute A1 en passant par le carrefour dit des « Six Routes », lequel doit accueillir la future gare du grand Paris Express.

L’OAP est divisée en deux sous-secteurs : le périmètre autour des Six Routes et le périmètre autour du site de KDI nommé ‘’Schramm’’.

L’OAP porte donc sur la transformation du tissu urbain existant, afin d’assurer une plus grande mixité des fonctions urbaines et une densification du quartier, à proximité des grands pôles d’échanges de transport collectifs futur du territoire.

Les intentions d’aménagement intègrent :

La préservation des qualités morphologiques urbaines et paysagères existantes

Une intégration des différentes échelles afin d’assurer les effets de transitions entre l’ancien et le nouveau

La création d’espaces publics, notamment avec la définition d’une nouvelle trame verte en continuité au sein des 2 secteurs, et accueillant les liaisons modes doux

Une gestion des eaux pluviales différenciées

Une prise en compte des risques et nuisances environnementales liées aux axes de transport.

Sur le secteur Six Routes, la programmation totale prévoit la construction d’environ 90 000m², répartis comme suit :

78 700m² sdp logements, soit environ 1120 logements

4 600 m² sdp bureaux

2 550 m² sdp commerces / services

2 500 m² sdp activités

1 555 m² sdp équipements

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Sensibilités environnementales Compte tenu de l’implantation du secteur, en partie urbanisée du territoire et à proximité d’infrastructures routières et ferroviaires majeures, les sensibilités environnementales sont principalement liées à l’intégration urbaine vis-à-vis des constructions existantes (formes urbaines, démographie, patrimoine, servitudes et réseaux, paysages urbains et riverains), ainsi que vis-à-vis des risques et nuisances associées aux infrastructures (qualité de l’air, acoustique).

On notera cependant, de façon plus spécifique, des sensibilités environnementales liées à la présence de la nappe phréatique à des niveaux élevés sur la partie Nord du secteur, ainsi que la proximité avec le parc départemental Georges Valbon.

Enfin, on notera que la présence du réseau de chaleur géothermique constitue un atout pour l’alimentation du quartier et une opportunité pour son développement.

Incidences prévisibles de l’aménagement De nouvelles surfaces imperméabilisées seront créées par le projet, modifiant les écoulements naturels, et augmentant le coefficient de ruissellement des bassins versants concernés.

Bien qu’aucun espace naturel remarquable ne sera impacté, le projet induira une transformation des espaces naturels existants, au profit d’une reconfiguration de nouveaux espaces végétalisés.

La réalisation du programme urbain va induire un trafic supplémentaire sur les voiries existantes. Sur le secteur des Six Routes, les estimations de l’étude d’impact indique que cette hausse de trafic devrait toutefois être limitée (de l’ordre de 320 unités supplémentaires de véhicules particuliers en heures de pointe).

Bien que l’accroissement des niveaux sonores devrait rester limité, la densification du site en termes d’habitat est susceptible de générer un accroissement de l’exposition au bruit liés à la circulation automobile : les futurs bâtiments implantés le long des axes seront fortement impactés par les nuisances sonores des infrastructures de transport terrestres.

Aucune influence significative sur la qualité de l’air n’est à attendre.

Mesures de réduction Le projet comportera des aménagements favorisant les modes doux (piétons, vélos) en substitution à la voiture pour les déplacements de proximité. Ces dispositions seront de nature à limiter la production de gaz à effet de serre.

Les sous-sols des bâtiments seront implantés au-dessus du toit de la nappe pour limiter tout impact.

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Les impacts et mesures sur l’eau des différents projets du programme seront précisés ultérieurement dans les dossiers Loi sur l’Eau relatifs aux différents aménagements.

La création de nouveaux espaces paysagers et leur interconnexion participera à la construction de la une trame verte sur le territoire. L’implantation de gîtes à chauve-souris est envisageable. Compte tenu du caractère globalement très urbanisé du secteur, le réaménagement des quartiers prévus dans l’OAP devrait participer à un accroissement, in fine, des milieux naturels du site (notamment à travers la création des éléments paysagers et de gestions de l’eau qui permettront de dessiner une trame verte et bleue au sein du quartier).

Sur le plan urbain, outre les éléments du plan guide visant à intégrer les bâtiments existants dans la forme urbaine du quartier, plusieurs éléments batis seront concervé et rénovés, tels que le bâtiment de l’ancien Moulin Fayvon.

Certains réseaux, notamment d’assainissement des eaux usées, devront être redimensionnés afin d’absorber les nouveaux effluents.

Compte tenu de l’exposition à plusieurs infrastructures de transports terrestres classées, les façades des bâtiments à usage de logements situés au premier rideau devront bénéficier d’un isolement acoustique de plus de 38 dB(A) (pour une distance entre le bâtiment et la voie comprise entre 0 et 15m)

Certaines actions peuvent être envisagées pour limiter la pollution à proximité d’une voie donnée, comme par exemple :

la réduction des émissions polluantes à la source (limitation de vitesses à certaines heures ou en continu, restrictions pour certains véhicules, etc.),

la limitation de la dispersion des polluants (revêtements routiers spéciaux absorbants, murs végétalisés ou écrans physiques relativement efficaces pour protéger les riverains des polluants particulaires, etc.).

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b. Terrain des Essences

Descriptif du projet Le projet d’aménagement du terrain des Essences s’inscrit dans la création, à une échelle plus large, d’un nouveau quartier métropolitain liée à la création de la nouvelle gare du tramway T11, sur les communes de la Courneuve et Dugny.

Bien que le site des Essences puisse constituer, le cas échant, un lieu d’accueil pour des installations sportives temporaires lors des Jeux Olympiques de 2024, le projet d’aménagement du terrain des Essences porte sur :

La création de la gare du tramway T11 et de son parvis

L’aménagement d’un nouveau parc, en extension du parc départemental georges valbon (création de nouvelles zones humides, pépinières urbaines, jardins partagés, prairie

L’accueil d’un écomusée en façade de la RD 114.

Sensibilités environnementales Les sensibilités environnementales de l’ilot des Essences reposent sur :

La sensibilité à la pollution des sols, compte tenu de l’historique du site. Les sols ont toutefois préalablement à la cession des terrains (anciens terrains militaires)

La proximité du site Natura 2000, qui entoure l’ilot à l’Ouest et à l’Est, et notamment à la mobilité des blongios entre les bassins

La présence des infrastructures de transports aux abords du site (voie ferré, RD 114), qui offrent à la fois une desserte importante du site, mais génèrent également des nuisances notament aux franges vis-à-vis du bruit.

Incidences prévisibles de l’aménagement Les incidences de l’aménagement du terrain des Essences devraient globalement être très positives sur le plan de l’environnement, puisque le projet concerne la renaturation de terrains anciennement artificialisés et laissé en attente et minéralisés depuis la fin de l’usage du site. En outre, l’aménagement d’une nouvelle frange du parc sur le site améliorera la continuité des liaisons écologiques entre les branches Ouest et Est du site Natura 2000.

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Les incidences potentiellement négatives sont liées :

A la compatibilité des aménagements prévus, notamment les parcs et jardins publics, vis-à-vis des niveaux de pollution résiduels des sols

A l’aménagement et à l’artificialisation de l’espace public de la gare et la création de l’écomusée

A l’accroissement de la fréquentation au sein de la Zone Natura 2000 du fait de l’amélioration de la desserte depuis la future gare

Mesures de réduction Les principales mesures de réduction sur ce secteur à enjeux ont porté sur la délimitation et le choix du zonage, qui réduit au strict nécessaire les espaces urbanisables pour l’aménagement de la gare du tramway T11.

La réalisation des aménagements devra être conforme à la réglementation en vigueur en matière de pollution des sols, en assurant la réalisation d’une évaluation quantifiée des risques sanitaires selon les scénarios d’expositions retenus pour le projet final. La mise en place de système de phytorémédiation pourra être envisagée.

c. Plaine des sports Secteur de Marville

Descriptif du projet Le secteur de la plaine des sports/secteur de Marville correspond à la partie Courneuvienne de l’actuel parc interdépartemental des sports, qui s’étend à l’Ouest sur la Commune de Saint-Denis.

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Sur ce secteur, compte tenu des réflexions en cours pour le développement de plusieurs projets d’équipements, le projet de PLU met en place une nouvelle zone « Uv », qui traduit la fonction réelle du secteur, et qui permet une mise en cohérence du zonage avec celui de la commune voisine de Saint-Denis.

L’OAP vise à assurer la possibilité de renforcer la vocation de plateau sportif du secteur et le développement de nouveaux équipements, en assurant l’intégration de ces projets dans l’environnement, et notamment vis-à-vis de la trame verte et du site Natura 2000 proche.

Sensibilités environnementales Les sensibilités environnementales de la plaine des sports découlent principalement de sa fonctionnalité actuelle :

Une sensibilité importante en matière de gestion des eaux, compte tenu des nombreux terrains extérieurs naturels présents sur la plaine ;

Une sensibilité vis-à-vis des milieux naturels, mais limitée par la présence d’espaces verts peu intéressants pour la biodiversité (pelouses régulièrement tondues, haies monospécifiques…

… mais des capacités de déplacements notables pour les espèces animales, et notamment les oiseaux en lien avec le site Natura 2000.

En outre, la position du site par rapport à la RD 301 à l’Est et de l’A1 au Sud génère des sensibilités liées au dimensionnement de l’axe, en matière de paysage (intégration de la façade Est du site), de desserte multimodale, ainsi que des risques et nuisances liées aux trafics.

Incidences prévisibles de l’aménagement Les principales incidences environnementales de l’aménagement de la plaine de Marvilles concernent :

L’accroissement de l’artificialisation des sols, et notamment les incidences induites en matière :

o De gestion des eaux, avec une augmentation du ruissellement, et une baisse de la capacité d’infiltration des eaux.

o De réduction de la superficie des espaces naturels

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L’accroissement de l’exposition des populations aux nuisances générées par les infrastructures de transport terrestre, et notamment la qualité de l’air dégradée en limite de l’A1.

Les modifications paysagères du site, et notamment de la perception visuelles depuis le site et depuis la RD 301, à travers la réduction du caractère ouvert de celui-ci.

La génération de trafics liés aux nouveaux équipements et de l’augmentation des nuisances associées (bruit, qualité de l’air)

Mesures de réduction Les principes d’aménagements présentés dans l’OAP encadrent les possibilités d’urbanisation du secteur de la plaine des sports, dans l’objectif de réduire au minimum les incidences potentielles :

En maintenant la plus grande partie de la plaine en secteur réservé pour des équipements de plein air, limitant ainsi les risques d’artificialisation des sols

En assurant des principes paysagers (maintien des cônes de vues, traitement des franges par des espaces paysagers et naturalisés), et en préconisant la végétalisation de l’ensemble du site à travers les aménagements à réaliser.

En préconisant la réalisation d’une frange naturelle en limite sud du site le long de l’autoroute A1, dans l’optique de créer un filtre végétal pour réduire la diffusion des polluants atmosphériques,

En précisant les principes de liaisons piétonnes, notamment avec le parc départemental Georges Valbon, et également en lien avec la création d’une continuité vers le sud en direction de la future Gare du Grand Paris Express des Six Routes.

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VI. Analyse des incidences notables prévisibles du PLU sur le réseau Natura 2000

Le territoire de la Courneuve comprend le Parc départemental Georges Valbon, espace semi-naturel d’un total de 415 Hectares, dont 317 Ha sont classés en zone Natura 2000 du fait de la valeur patrimoniale ses milieux humides notamment.

La présence du réseau Natura 2000 au sein de la commune justifie en particulier la réalisation d’une évaluation environnementale du document d’urbanisme, et appelle donc à une analyse des incidences du projet sur réseau Natura 2000, et sur le site Natura 2000 concerné comme présenté ci-après.

a. Présentation du site Natura 2000 : Sites de Seine Saint Denis (FR 1112013)

a.1 Caractéristiques du site La commune de la Courneuve comprend le parc départemental Georges Valbon, qui compte en son sein l’une des 15 enveloppes du site Natura 2000 « Sites de Seine-Saint-Denis ».

Cette Zone de Protection Spéciale (ZPS) est composée de 15 enveloppes réparties sur l’ensemble de la Seine-Saint-Denis : Parc départemental Georges Valbon, Parc départemental de l'Ile Saint-Denis, Parc départemental du Sausset, Bois de la Tussion, Parc départemental de la Fosse Maussoin, Parc départemental Jean Moulin les Guilands, Futur parc départemental de la Haute Isle, Promenade de la Dhuis, Plateau d'Avron, Parc des Beaumont à Montreuil, Bois de Bernouille à Coubron, Forêt de Bondy, Parc national de Sevran, Bois des Ormes.

Le site « Sites de Seine Saint-Denis » a été classé en Zone de Protection spéciale en 2006. Son document d'objectif a été adopté en 2011. Son animation a été confiée par le préfet au Conseil Général de Seine-Saint-Denis. La superficie totale de la zone Natura 2000 "Sites de Seine-Saint-Denis" (FR1112013) est de 1157Ha.

Le site, sur la totalité de ses 15 enveloppes, se compose plus précisément des milieux suivants :

Classe d'habitats % couvert

Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 5

Marais (végétation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, 1

Pelouses sèches, Steppes 1

Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées 5

Prairies améliorées 12

Forêts caducifoliées 35

Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) 21

Zones de plantations d'arbres (incluant les Vergers, Vignes, Dehesas) 10

Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) 10

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D’après les documents du site Natura 2000, les enjeux de conservation du site Natura 2000 «Sites de Seine Saint Denis » reposent sur :

La pérennisation et l’amélioration de modes de gestion adaptés à la conservation des espèces cibles ;

Le maintien de l’équilibre entre fréquentation du public et bon fonctionnement écologique des espèces et des milieux ;

L’intégration des enjeux écologiques de la zone dans l’aménagement du territoire, notamment au regard de la connectivité des milieux favorables entre eux ;

La diffusion des messages liés à la protection du site Natura 2000.

Le classement du site en ZPS relève d’un patrimoine ornithologique exceptionnel en milieu urbain : 21 espèces listées dans l’Annexe I de la Directive « Oiseaux » (les espèces les plus menacées d’extinction) fréquentent de façon plus ou moins régulière les parcs et forêts de la Seine-Saint-Denis. Parmi ces espèces, 10 ont été retenues sur l’arrêté de classement :

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a.2 Ecologie du parc départemental Georges Valbon Le parc départemental Georges Valbon, qui constitue la plus importante de ces entités (317ha classés, soit 27,4% des 15 entités), représente un enjeu majeur pour la préservation de la biodiversité du fait de sa taille au sein de la première couronne parisienne.

8 espèces inscrites à l'annexe I de la Directives Oiseaux ont été recensées sur la zone Natura 2000 au sein du Parc Georges Valbon et ont contribué à sa définition :

Espèce Statut

Martin pêcheur d'Europe Résident

Hibou des marais Etape migratoire et hivernage

Butoir étoilé Etape migratoire et hivernage

Pic Noir Résident

Blongios nain Nidification

Pie-grièche écorcheur Etape migratoire

Gorge bleue à miroir Etape migratoire

Bondrée apivore Nidification

La valeur patrimoniale importante du parc départemental Georges Valbon repose principalement sur la présence de ses milieux humides. Cependant, soumis à un potentiel d’évolution fort, les enjeux de conservation de ces milieux restent également élevés, notamment vis-à-vis des populations de Blongios, Butor, Martin pécheur et de sterne.

En effet, d’après les documents du site Natura 2000, le parc Georges Valbon constitue le seul site connu de reproduction régulière du Blongios nain sur le périmètre Natura 2000 de la Seine Saint-Denis. Il offre également des conditions favorables pour le transit migratoire et l’hivernage de plusieurs espèces de l’annexe I de la Directive Oiseaux.

L’ensemble des zones humides constitue des habitats à enjeux actuels et potentiels forts. Les milieux ouverts de la partie nord, en particulier la grande prairie, qui accueille par ailleurs de nombreuses espèces d’oiseaux, et les boisements de la partie sud constituent des habitats à enjeux moyens.

En ce qui concerne les milieux ouverts, la valeur patrimoniale du parc est considérée comme moyenne, avec une évolution future moyenne principalement concentrée dans la zone nord du Parc. Les milieux boisés sont quant à eux de valeur plus faible, mais tend à évoluer progressivement vers un enjeu de conservation moyen.

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3 Espèces sont particulièrement indiquées comme faisant l’objet d’un enjeu de conservation fort : le Blongios nain, le Butor étoilé et le Martin pécheur d’Euro ; le Blongios nain étant la seule espèce référencée comme ayant une valeur patrimoniale forte à l’heure actuelle. Ces espèces sont inféodées aux milieux humides, leurs habitats sont à préserver.

Cet enjeu de préservation est d’autant plus fort que le Blongios nain fréquente la continuité reliant aujourd’hui le vallon écologique au bassin des Molettes (hors site Natura 2000), tel que la montré l’étude menée par Ecoter en 2011 : cette continuité est constituée d’une végétation arbustive / arborescente pour partie composée d’Aubépine entre le vallon écologique et l’avenue du Général de Gaulle avant de rejoindre les bassins de Molette en traversant la RD114. Cette voie est en remblais par rapport à cette continuité. Aussi, lorsque les oiseaux passent d’un plan d’eau à l’autre, le Blongios nain notamment, le passage au niveau de la RD114 est à basse altitude et constitue une menace.

a.3 Objectifs de conservation et gestion Le Document d'Objectifs (DOCOB) du site Natura 2000 « Sites de la Seine-Saint-Denis », Zone de Protection Spéciale FR 1112013, a été approuvé en Février 2011. Il présente :

Une analyse du contexte territorial dans lequel s’inscrit l’intégralité du site, en identifiant notamment les mutabilités potentielles du territoire et ses évolutions possibles, afin de définir l’évolution des pressions sur les milieux naturels

Les enjeux associés au site Natura 2000

Les objectifs de développements durables (ODD) définis pour le site, ainsi que le programme d’actions qui en découle, à la fois en matière d’animation et de gestion, mais également de fréquentation, de communication et de suivi.

Le DOCOB « sites de la Seine-Saint-Denis » compte 4ODD regroupant un total de 20 Objectifs Opérationnels et 35 actions. La mise en œuvre de ces actions est programmée sur une période de 2011 à 2016, et hiérarchisée selon 3 niveaux de priorités.

Ce DOCOB est également décliné à l’échelle de chaque entité composant le site Natura 2000 de Seine-Saint-Denis. Ainsi, à l’échelle du parc départemental Georges Valbon, il est décliné :

Le diagnostic écologique, identifiant les périmètres d’inventaire et de protection des milieux naturels, l’occupation des sols, la cartographie des habitats, et les inventaires avifaunistiques

Le diagnostic socio-économique

La synthèse des enjeux, notamment déclinée par espèce, ainsi que par milieu

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En synthèse, le croisement de l’ensemble de ces éléments a permis la définition d’une cartographie des enjeux par milieu et par espèce qui croise :

La valeur patrimoniale actuelle

Le potentiel d’évolution future

Les enjeux de conservation

Sur la commune de la Courneuve, le DOCOB a identifié les projets urbains sur le site ou en limite proche suivant :

ZAC Départementale de la gare de Dugny-la Courneuve (aujourd’hui quartier métropolitain de Dugny – La Courneuve)

PRU Vieux Barbusse – Grand ensemble Nord

Aménagement du carrefour des Six Routes en place urbaine et station ligne 12.

Aménagement du pôle gare Dugny-La Courneuve.

Tracé du Chemin des Parcs entre le parc départemental de Villetaneuse, le parc Georges Valbon et le parc J. Duclos.

Développement du pôle du Bourget

Il a également identifié les éléments de planification urbaine proches, et notamment, sur la base des documents en vigueur au 29 Septembre 2010, pour le territoire de la Courneuve :

La destination des zones NL aux abords de la ZPS, ainsi que la zone UEb du terrain des Essences et leurs règles associées en matière d’emprise au sol, de hauteur et de traitement des espaces livres et de plantation

Les emplacements réservés proches, à savoir : o La création d’un terrain d’entraînement de lutte contre les incendies, en

limite Est de la commune o La création des bassins de retenue des molettes (réalisés) o La Création d’un espace vert en compensation de l’urbanisation

partielle de l’aire des vents sur le terrain des Essences o L’extension du parc départemental Georges Valbon au-delà de la voie

de la Grande Ceinture, en limite Nord-est de la commune o L’ouverture de la Tangentielle Nord aux voyageurs o Le prolongement de l’avenue de la République vers le parc o La création de la sente publique du Croult o La création d’un groupe scolaire

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b. Présentation des enjeux du PLU vis-à-vis du site Natura 2000 Compte tenu de la présence d’une des enveloppes du site Natura 2000 dans la zone du projet de PLU, les enjeux de ce derniers vis-à-vis du site et du réseau Natura 2000 peuvent a priori être considérés comme très élevés. En effet, l’élaboration du nouveau document d’urbanisme de la commune de la Courneuve est susceptible de générer, potentiellement, des incidences directes au sein du site, en fonction des projets d’aménagement et de construction pouvant être autorisés au sein du site, et notamment sur les principaux milieux et habitats d’espèces déterminants ayant conduit à la désignation du site Natura 2000.

D’après le DOCOB, on peut remarquer que les principales zones à enjeux écologiques forts identifiées au sein de l’enveloppement du Parc départementale Georges Valbon sont concentrées sur la partie Nord de l’enveloppe (milieux aquatiques et humides), et principalement en dehors du territoire communal de la Courneuve.

Au sein de la commune, les enjeux forts concernent la frange Nord, correspondant au « grand lac ». On notera en outre que le bassin des molettes, bien que situé sur la commune de la Courneuve mais en dehors de l’enveloppe du site Natura 2000, est identifié enjeu écologique fort.

Le reste du parc, sur la commune de la Courneuve, est inscrit en enjeux écologiques moyens (espaces boisés) à faibles (zones de prairies), en particulier sur les Limites Sud et Ouest du parc, le long de l’autoroute A1 et de l’ex-RN301.

Enfin, on notera que la majeure partie du Parc, sur le territoire de la Courneuve, fait l’objet d’un niveau de fréquentation « fort ».

En outre, le projet de PLU peut être à l’origine d’incidences indirectes sur le site Natura 2000 identifié, du fait :

De la présence, au sein du territoire communal mais en dehors de l’enveloppe du site Natura 2000, de milieux naturels pouvant être semblables à ceux du site Natura 2000 (prairies semi-naturelles, forêts artificielles et zones de plantations d’arbres, eaux douces intérieures), ou d’espaces pouvant constituer des milieux relais pour les espaces déterminantes et présentes au sein du site Natura 2000. De ce fait, l’ensemble du territoire communal est susceptible de disposer de liens fonctionnels plus ou moins marqués avec le site Natura 2000 ;

De pressions anthropiques induites sur le site Natura 2000 qui peuvent potentiellement être accrues ou réduites en fonction des orientations développées dans le projet d’aménagement.

Les enjeux du PLU vis-à-vis du site Natura 2000 « Sites de Seine-Saint Denis » portent donc également, comme précisé dans le DOCOB, sur l’attention portée aux « connectivités fonctionnelles des espèces qui fréquentent les entités du site Natura

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2000 ». Le DOCOB précise que « la matrice urbaine du département recèle des éléments éco-paysagers susceptibles d’être favorables pour le déplacement des oiseaux : parcs et jardins, friches, jardins pavillonnaires, délaissés d’infrastructures routières et ferroviaires, bassins de rétention, talus d’infrastructures linéaires… »

La façon dont ces éléments facilitent ou empêchent la dispersion des espèces, et la capacité de ces espèces à franchir les zones défavorables, sont déterminants pour comprendre la connectivité écologique du réseau d’entités qui composent la ZPS ».

On regardera notamment les connexions pouvant avoir lieu entre les différentes enveloppes du site Natura 2000 « Sites de Seine Saint-Denis », et en particulier, les connexions entre le parc départemental Georges Valbon et les enveloppes les plus proches du parc du Départemental de l’Ile Saint-Denis à l’Ouest, et du Parc Départemental du Sausset à l’Est.

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Les principaux liens fonctionnels potentiels entre les espaces naturels de la commune et le site Natura 2000 « Sites de Seine Saint-Denis » au sein de l’enveloppe du parc départemental Georges Valbon reposent sur :

Les connexions terrestres, présentent principalement du fait de la proximité entre le parc et les espaces naturels et urbains du reste de la commune. Ces liens terrestres sont toutefois fortement réduits du fait de la présence des importantes infrastructures de transport terrestres qui segmentent le territoire. Cette segmentation, au sein du territoire de la Courneuve, est en particulier marquée :

o par l’autoroute A1 qui sépare quasi-intégralement le parc départemental en partie Nord du territoire, au reste de la partie Sud de la commune, qui comprend la quasi-totalité des secteurs « urbanisés » de la commune. Cette infrastructure, du fait de ses dimensions (2x3 voies, avec bandes de séparation et de sécurité, pour une largeur de 35m au minimum), du trafic supporté (plus de 100 000 véhicules/jour) et de son implantation en talus grillagé, constitue une barrière quasi imperméable aux déplacements de la faune terrestre Toutefois, les voiries actuelles qui traversent l’autoroute (à vocation principalement routières, et ne présentant pas à l’heure actuelle d’aménagement écologiques pouvant jouer le rôle de support de continuités écologiques) ainsi que la présence de la ligne de chemin de fer de la tangentielle Légère Nord (TLN) offrent des points de connexions limités, mais existants, au droit de l’Ex-RN301 (sous le pont de l’A1), de la RD 114 (pont au-dessus de l’A1) et du passage de la voie ferrée (sous le pont de l’A1)

o par l’Ex-RN301 qui sépare le parc de la plaine des sports départementale, en marquant la limite entre ces 2 ensembles, selon un axe Globalement Nord/Sud. Bien que le trafic soit plus limité que sur l’autoroute A1 (entre 20 et 35 000 vehicules par jour moyen en 2014), cet axe présente également des dimensions imposantes (en 2x3 voies) qui limite les perméabilités vis-à-vis des déplacements de la faune.

Des connexions aériennes, du fait de la présence d’habitats similaires et

accessibles entre l’ensemble du territoire communal et les entités du site

Natura 2000. Ces connexions sont d’autant plus importantes que le site

Natura 2000 est déterminé au titre de la directive « Oiseaux », ce qui traduit la

présence d’espèces disposant de fortes capacités de déplacements aériens,

et pouvant fréquenter les espaces périphériques proches du site Natura 2000.

Les liens hydrauliques restent possibles, mais sont aujourd’hui peu fonctionnels, du fait de l’absence de cours d’eaux entre la partie Nord et la partie Sud du territoire, et de capacités de ruissellements limitées du fait de la présence des infrastructures qui « encadrent » le site Natura 2000.

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c. Effets potentiels du PLU sur les habitats et espèces d’intérêt communautaire de la zone Natura 2000 "Sites de Seine Saint Denis »

c.1 Effets directs En dépit d’effets d’emprises potentiels au cœur même du site Natura 2000 dans l’enveloppe du parc départemental Georges Valbon, le projet de PLU ne devrait pas avoir d’effets directs sur le site Natura 2000 « Sites de Seine Saint-Denis ».

En effet, le projet de PLU maintien les règles du document d’urbanisme en vigueur, en reportant le zonage « N2000 » et « NL2000 » actuel. Les règles associées à ces 2 zones n’autorisent aucune construction, en dehors des projets liés aux fonctions d’accueil, de gestion et de loisir du parc départemental Georges Valbon.

Les effets directs potentiels liés aux zones jouxtant le site Natura 2000 sont également limités, du fait de différents paramètres :

Au Sud : o les enjeux écologiques de la frange Sud du parc sont considérés, au

sein du DOCOB, comme faibles. En outre, le centre équestre fait déjà l’objet d’une forte fréquentation ;

o la présence de l’autoroute A1, qui constitue une barrière non réaménageable, et agit ainsi comme une « protection » pour le site Natura 2000 vis-à-vis d’impacts potentiels (mouvements de terres, évolution de l’ensoleillement, dispersions d’espèces invasives…) au regard d’éventuels aménagements pouvant prendre place en limite sud de l’autoroute ;

A l’Ouest, o les enjeux écologiques de la Frange Ouest du parc sont globalement

faibles, en dehors de l’extrémité des massifs boisés qui viennent jusqu’en bordure de la RN-301, considérés en enjeux écologiques moyens

o la présence de l’Ex-RN301, dont l’implantation présente les mêmes effets que l’autoroute A1 ;

A l’Est, o Les enjeux écologiques sont globalement considérés comme

« moyen » au sein du DOCOB, mais la zone n’est que faiblement fréquentée ;

o Toutefois, le terrain des Essences apparait, au sein du DOCOB, comme un site urbanisé, avec un projet de mutation urbaine pour la création d’une ZAC. On notera que le site :

n’est aujourd’hui plus urbanisé, ce qui limite son intérêt écologique ;

fait l’objet, pour sa plus grande partie, d’un projet de renaturation, ce qui constitue une opportunité plus importante de reconquête d’une « friche » composée de sols en sables et minéraux stabilisés.

o L’évolution du plan de zonage et des différentes pièces du projet de PLU est favorable à une plus grande préservation du site Natura 2000.

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En effet, la transformation de la zone « UE » en zone « N strict » limite fortement les possibilités d’aménagements au contact du site Natura 2000, et permettant ainsi d’éviter les effets directs sur le site. Compte tenu du projet de renaturation, de l’évolution des propriétés foncières et de ce passage en zone N strict, on notera en outre que l’Emplacement Réservé existant dans le PLU de 2008 a été levé dans le projet de PLU.

On notera toutefois que l’intention de réalisation d’un ouvrage de franchissement « mode doux », au-dessus de l’autoroute A1, entre le quartier des 4000 Nord et le parc, est suceptible d’impacter des boisements au sein du site Natura 2000.

Bien que ces boisements soient identifiés à enjeux faibles, il conviendra de mettre en œuvre, dans le cadre des études opérationnelles du projet, les processus visant à affiner la connaissance de ces enjeux, ainsi qu’a mettre en œuvre les mesures visant à éviter, réduire et compenser ces incidences.

c.2 Effets indirects

La pollution des eaux (surface et nappe) Les enjeux vis-à-vis de la pollution des eaux sont principalement concentrés, sur le territoire de la Courneuve, sur la question de la qualité des nappes affleurantes présentes sur le territoire communal, et notamment au regard de leur rôle d’alimentation des milieux aquatiques et humides constitutives de la zone Natura 2000.

Les effets indirects de la mise en œuvre du projet de PLU sur la pollution des nappes alimentant le parc départemental devraient toutefois restées fortement limitée. D’une part du fait du sens de l’écoulement des nappes, globalement orientées du Nord-est vers le Sud-est. Ce sens découlement induit que l’ensemble des risques de pollutions pouvant être potentiellement constatés au sein de la zone Sud de la commune de la Courneuve ne sont pas de nature à impacter la qualité des eaux au sein de la zone Natura 2000. De même, l’implantation des projets en secteur Nord (terrain des Essences, plaine des sports) ne sont pas susceptibles de générer des risques potentiels sur les zones à enjeux forts des lacs et bassin.

De plus, d’une manière générale, il a été mis en évidence que l’évolution globale du territoire dans le cadre de la mise en œuvre du projet de PLU (du fait de la transformation des zones d’activités en zones d’habitat, commerces et bureaux) devrait favoriser la dépollution des sols, diminuant ainsi le risque de lessivage des polluants vers la nappe. De plus, aucun projet d’implantation d’activité potentiellement polluantes n’est spécifiquement mis en avant dans le cadre du PLU.

En matière d’hydrographie de surface, on notera que le territoire communal n’accueille actuellement pas de cours d’eau, en dehors de la Vieille Mer, en limite Nord du territoire communal (et marquant la limite du parc), et qui ne constitue donc

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pas un vecteur potentiel de contamination polluante depuis le territoire de la Courneuve vers le parc.

L’aménagement potentiel des franges extérieures du parc peut contribuer à un risque potentiel de pollution, par le ruissellement (et en particulier en phases de chantiers d’aménagement). Toutefois, compte tenu de la présence des infrastructures faisant « barrière », et des prescriptions en matières de gestion des eaux inscrites dans le projet de PLU, les effets indirects à travers le ruissellement sur la qualité des eaux sont non significatif.

Augmentation de la fréquentation L’accroissement démographique projetée dans le cadre du projet de PLU (+13 900 habitants à l’horizon 2033) induit la présence d’une population résidente plus importante à proximité immédiate du parc, et pour lesquels l’attrait de celui-ci risque d’induire une augmentation de la fréquentation du parc.

Cette augmentation de la fréquentation devrait en outre être accrue du fait d’une desserte facilité par :

La création de la gare du T11 et l’aménagement d’une entrée depuis le terrain des Essences

La réalisation d’une passerelle mode doux depuis le quartier des 4000 Nord.

Cependant, compte tenu du contexte supra-communal, et notamment des projets de gare développés à l’échelle métropolitaine (Gare de Métro du Grand Paris des Six Routes, Ouverture aux passagers de la gare ferroviaire de la TLN sur le terrain des Essences), manifestations exceptionnelles, notamment dans le cadre des Jeux olympiques) l’augmentation de la fréquentation du parc devrait principalement être liée à une amélioration de la desserte à l’échelle supra-communale (que le PLU « accompagne » toutefois, dans un soucis de compatibilité avec les documents supra-communaux).

On rappellera que le parc départemental Georges Valbon, sur le territoire de la Courneuve, constitue d’ores et déjà un secteur de fréquentation « Forte » à l’heure actuelle.

On rappellera également que le DOCOB du site Natura 2000 « sites de Seine Saint Denis » note que « jusqu’présent, sur la plupart des entités, la fréquentation a été plutôt bien maîtrisée et les nuisances envers les habitats et les espèces se sont avérées relativement limitées. »

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Les incidences de l’augmentation de la fréquentation de la zone Natura 2000 au sein du parc départemental Georges Valbon propres au PLU devraient ainsi rester non significatives au regard de l’évolution globale de sa fréquentation dans le territoire métropolitain.

Risque d'altération et de mutation des franges et espaces relais en bordure extérieure du site Bien que le projet de PLU n’induise pas de risques d’altération des habitats au sein du site Natura 2000, celui-ci est susceptible d’entrainer des mutations sur les autres espaces semi-naturels présents au sein de la commune, et notamment sur les zones « Naturelles » au franges du site.

Bien que les milieux concernés ne présentent pas nécessairement un potentiel écologique fort, certains de ces milieux sont susceptibles de constituer des espaces relais, en extension de l’enveloppe du site Natura 2000. Indirectement, l’évolution des superficies et de la qualité écologique de ces espaces peut entrainer des incidences sur le cycle biologique des espèces déterminantes de la zone Natura 2000.

Le projet de PLU est ainsi susceptible de générer :

Des altérations sur le terrain de Essences, au contact direct de la zone Natura 2000 (et notamment entre 2 branches du site). Sur ce secteur, le projet de PLU réduit, par rapport au document en vigueur, les zones urbanisables au profit de « zones naturelles ». Il est donc à attendre un effet potentiellement favorable au regard du site Natura 2000, à travers une plus grande potentialité de reconquête des friches, composées de milieux actuellement dénués de végétation (matériaux minéraux stabilisés).

Des altérations sur la plaine des sport : le projet de PLU entraine une évolution sensibles des coefficients d’emprise au sol, des formes urbaines (hauteurs….en attente de validations) Toutefois, la création des équipements sportifs, portés par des structures publiques, au sein de ces zones devrait s’inscrire dans une logique de maintien de l’esprit de « parc » qui devrait ainsi éviter les incidences significatives sur les espèces déterminantes et autres espèces présentes au sein de la Zone Natura 2000.

Des altérations sur les milieux naturel sur le reste de la Commune (partie « Sud », au-delà de l’autoroute A1) : compte-tenu du caractère très artificialisé de l’état actuel de la zone Sud de la commune, les orientations développées dans le PLU devraient favoriser la préservation et le développement des espaces végétalisés, tant en quantité qu’en qualité. A ce titre, le PLU devrait donc participer à augmenter les aires de vies des espèces contactées au sein du site Natura 2000, ce qui constitue un effet potentiellement positif.

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Effets de coupures et d’isolement et participation à la connexion entre sites Le projet de PLU ne présente pas d’éléments pouvant contribuer à créer ou accroitre les effets de coupures entre l’enveloppe du site Natura 2000 et les espaces naturels périphériques, ainsi qu’avec les autres enveloppes Natura 2000 du site de Seine Saint-Denis. Le PLU ne prévoit pas la création de nouvelle infrastructure susceptible d’accroitre l’isolement du site Natura 2000 par rapport aux espaces périphériques.

A contrario, la définition de la trame verte et bleue communale au sein du projet de PLU favorise la préservation et le renforcement des liens fonctionnels entre les différents milieux naturels. On notera à ce titre que la trame verte prend notamment en compte les fonctionnalités associées aux grandes infrastructures, qui assurent notamment les connexions avec les autres enveloppes du site Natura 2000 «Sites de Seine Saint-Denis » que sont le parc du Sausset et le parc de l’Ile Saint Denis.

Plus spécifiquement, on pourra noter une forte réduction des effets de coupures entre les 2 Branches de l’enveloppe du site Natura 2000 sur la partie Nord du terrain des Essences, du fait de la réduction de la Zone UEb en zone N strict. Cette modification du zonage constitue une opportunité de reconquête des friches pour reconstituer des liaisons naturelles (terrestres principalement) actuellement inexistantes, et sécuriser les déplacements aériens des blongios, notamment avec les bassins de la Molette.

Les incidences indirectes de l’ensemble de ces orientations mise en œuvres dans le projet de PLU sur le site Natura 2000 devraient donc principalement être positives quant aux connexions naturelles entre le site et sa périphérie.

Effets liés à l’évolution des trafics sur les axes au contact de la zone Natura 2000 Compte tenu des incidences du projet de PLU sur les trafics supplémentaires générés à l’échelle de la commune, et de l’importance des trafics actuels des axes au contact de la zone Natura 2000, il n’est pas à attendre d’effet significatif liées à l’évolution des nuisances issues de ces axes.

En effet, le report des trafics supplémentaires éventuels sur ces axes, au regard du trafic de transit supporté, n’est pas de nature à :

Accroitre le niveau sonore au sein du site Natura 2000

Générer une hausse sensible des niveaux de pollutions atmosphériques et des dépôts sur les franges intérieures du site Natura 2000.

On notera par ailleurs que le DOCOB de l’enveloppe du site Natura 2000 du parc départemental Georges Valbon intègre les contraintes actuelles induites par l’importance du réseau de voirie en bordure du site (A1, ex-RN301) et de la TLN.

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d. Mesures pour éviter, réduire et compenser les incidences potentielles du PLU sur le site Natura 2000

Le projet de PLU préserve intégralement le périmètre du site Natura 2000, à travers le maintien du zonage spécifique « N2000 et NL2000), interdisant toute constructions, en dehors de celles prévues en lien avec la gestion du site.

D’une manière générale, le PLU met en œuvre, sur le reste du territoire, un ensemble de mesures qui participeront à l’amélioration du contexte écologique du territoire, et notamment :

La définition d’une OAP « Trame verte et bleue »

Un accroissement des zones naturelles (hors zones Natura 2000), et notamment du terrain des Essences

La mise en place de coefficients de biodiversité et de pleine terre par opération

L’intégration d’orientations à visée environnementales dans les différentes OAP sectorielles et de secteurs d’aménagement.

e. Effets résiduels et conclusion des incidences de la mise en œuvre du PLU sur le site Natura 2000

e.1 Effets résiduels Le projet de PLU ne présente pas d’incidences directes sur le Site Natura 2000 « Sites de Seine Saint-Denis ». Les différents projets autorisés ou portés à travers le projet de PLU peuvent, du fait des mutations urbaines, générer potentiellement des incidences.

Toutefois, au regard de l’ensemble des mesures développées par le projet de PLU, il n’est pas à attendre d’effets résiduels sur le site Natura 2000 au regard de la qualité des eaux, d’altération des milieux naturels et d’effets de coupures des continuités écologiques. Le PLU intègre en effet ces problématiques, notamment à travers la définition de la trame verte et bleue communale, et devrait même avoir des effets positifs pour l’insertion environnementale du site Natura 2000 dans le tissu urbanisé.

Ponctuellement, la réalisation de projets aux franges extérieures du site (terrain des Essences, plaine des sports) pourra entrainer des mutations de tissus naturels. Ces projets restent toutefois limités, et les incidences restent à préciser en l’état de définition actuelle. Ils ne sont pas de nature à générer des incidences significatives sur le site Natura 2000. La définition précise des projets (qui devront faire l’objet de leur propre analyse des incidences au regard du site Natura 2000), permettra de définir l’intégralité des mesures visant à éviter, réduire et compenser les effets éventuels au regard des espèces et habitats d’espèces déterminants du site.

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Seule la hausse de la fréquentation du site, générée par l’accroissement démographique communal projeté par le PLU, constitue un effet résiduel indirect de la mise en œuvre du PLU. Toutefois, compte tenu du contexte actuel (forte fréquentation du site) et futur (amélioration globale de l’accessibilité du site du fait de la mise en œuvre de grands projets supra-communaux : gare GPE des Six Routes, mise en service de la TLN), les effets résiduels propres au PLU sur la fréquentation du site Natura 2000 devraient rester non-significatifs.

e.2 Lecture des effets résiduels au regard du DOCOB Concernant les effets résiduels, on rappellera que le DOCOB du site Natura 2000 « sites de Seine Saint Denis » note que « jusqu’présent, sur la plupart des entités, la fréquentation a été plutôt bien maîtrisée et les nuisances envers les habitats et les espèces se sont avérées relativement limitées. ». Les principes de gestion du site Natura 2000 constituent donc un moyen opérationnel efficace pour absorber la hausse de fréquentation générale du site Natura 2000.

Vis-à-vis des projets identifiés dans le DOCOB, on notera le projet de la ZAC sur le terrain des Essences, dont les incidences potentielles avaient été prises en compte dans le document de gestion. Compte tenu de l’évolution du projet sur le territoire de la Courneuve, et des orientations prises par le PLU (réduction de la zone UE au profit de la zone N strict), les incidences potentielles négatives identifiées seront fortement réduites, ce qui constitue une évolution très positives vis-à-vis de la préservation du site Natura 2000.

On notera en outre que le projet s’inscrit en lien avec la création de la gare de la

TLN, d’ores et déjà en construction pour partie sur la Zone Natura 2000, et dont la

ligne qui lui sert de support traverse la zone Natura 2000 concernée.

Il convient de noter toutefois que l’évolution de la plaine des sports de Marville n’est pas identifiée comme l’un des secteurs à enjeux dans le DOCOB. Bien que le projet de PLU vise à favoriser l’intégration de ce projet par rapport à la proximité du site Natura 2000, et notamment sur ses franges, une analyse spécifique des incidences restera à mettre en œuvre dans le cadre des études opérationnelles des projets prenant place sur ce secteur.

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e.3 Conclusions Le projet de PLU n’est pas de nature à générer des incidences négatives significatives sur l’état de conservation de l’enveloppe du parc départemental Georges Valbon, du site Natura 2000 « Sites de Seine Saint-Denis », ainsi que sur le réseau Natura 2000.

En l’état, le projet de PLU ne présente pas d’effet résiduels susceptible de remettre en cause le cycle biologique des espèces déterminantes ayant contribué au classement du site, ni d’altérer les habitats d’espèces correspondant.

Enfin, le projet de PLU présente un effet potentiel positif fort, au regard des éléments contenus principalement dans la trame verte et bleue communale, sur l’amélioration de l’insertion de l’enveloppe du parc dans le tissu urbain, et sur la connexion des différentes enveloppes constitutives du site Natura 2000 « Sites de Seine Saint-Denis » entre elles.

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VII. Méthodes et limites de l’évaluation environnementale

a. Cadre général

Cette évaluation environnementale est réalisée conformément à la circulaire du 12 avril 2006 relative à l’évaluation de certains plans, schémas, programmes et autres documents de planification ayant une incidence notable sur l’environnement.

L’évaluation environnementale est une démarche qui permet de s’assurer que l’environnement est effectivement pris en compte, dans les mêmes conditions que les autres thématiques abordées dans le plan, afin de garantir un développement équilibré du territoire. Elle est l’occasion de répertorier les potentialités environnementales de celui-ci et de vérifier que les orientations, envisagées dans le plan, ne leur portent pas atteinte.

L’évaluation environnementale doit s’appuyer sur l’ensemble des procédés qui permettent de vérifier la prise en compte :

des objectifs de la politique de protection et de mise en valeur de

l’environnement, qui doivent se traduire par des engagements aussi précis

que ceux relatifs à l’aménagement et au développement,

des mesures pour limiter les incidences négatives et renforcer les effets

positifs des orientations retenues.

La démarche de l’évaluation environnementale comporte plusieurs phases

d’étude :

l’analyse de l’état initial de l’environnement dégageant les enjeux et les

objectifs environnementaux,

l’évaluation des incidences des orientations sur l’environnement, à chaque

étape de l’élaboration du projet,

la recherche de mesures réductrices et correctrices d’incidences, sur la base

de l’évaluation,

le suivi et le bilan des effets sur l’environnement, lors de la mise en œuvre du

plan au moyen d’indicateurs.

Il est précisé que l’avis du Préfet est préparé sous son autorité par la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement en liaison avec les services de l’État concernés. L’avis porte à la fois sur l’évaluation environnementale et sur l’intégration de l’environnement dans le Plan Local d’Urbanisme.

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b. L’évaluation environnementale du PLU

b.1 La démarche d’évaluation environnementale appliquée au PLU La démarche d’évaluation s’est déroulée en 5 grandes phases :

analyse de l’état initial de l’environnement et identification des grands enjeux environnementaux du territoire (profil environnemental),

analyse de la compatibilité des orientations du PADD avec les enjeux environnementaux du territoire,

analyse des incidences du plan sur l’environnement,

propositions de recommandations et de mesures d’accompagnement susceptibles de développer, renforcer, optimiser les incidences potentiellement positives, ou de prendre en compte et de maîtriser les incidences négatives,

préparation des évaluations environnementales ultérieures en identifiant des indicateurs à suivre, afin de pouvoir apprécier les incidences environnementales effectives du PLU.

Il est toutefois à noter que, compte tenu du processus itératif de la démarche d’élaboration du PLU et de l’évaluation environnementale, ces étapes ont été reproduites autant de fois que nécessaires, afin d’améliorer continuellement le projet.

b.2 Caractérisation de l’état initial Les données nécessaires à la caractérisation de l’état initial de l’environnement ont été recueillies auprès des différents organismes compétents, par entretiens et visites de terrain, durant l’année 2015. Ces données ont été actualisées, dans la mesure du possible en 2017 avant arrêt.

L’analyse de l’état initial du territoire a ainsi permis d’établir un bilan environnemental détaillant les atouts et faiblesses de chaque dimension de l’environnement et de définir les enjeux par thématique, les enjeux transversaux et les enjeux territorialisés.

Dans le cadre de l’état initial de l’environnement, les organismes suivants ont été consultés au cours de l’année 2015 et 2017 : ATMO Rhône-Alpes, OREGES, Conseil Général de Seine Saint-Denis, Communauté d’agglomération de Plaine Commune, DRIEE et DRIEA/UT93, SILA, SEDIF, SIAAP,SIAH.

b. 3 Évaluation des incidences du PADD À partir des sensibilités recensées dans l’état initial de l’environnement, les principales incidences du projet de PADD ont été définies. Les grandes orientations du PADD ont été analysée au regard des différents enjeux environnementaux (consommation d’espace, risques naturels, milieu naturel, ressource en eau, espaces agricoles, risques technologiques et pollution des sols, nuisances acoustiques, qualité de l'air, maîtrise de l’énergie, émissions de gaz à effet de serre, patrimoine et paysage…) identifiés sur le territoire.

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b.4 Évaluation des incidences du PLU et proposition de mesures d’évitement, de réduction et de compensation

Chaque composante du projet de PLU a été analysée au regard des différents enjeux environnementaux (consommation d’espace, risques naturels, milieu naturel, ressource en eau, espaces agricoles, risques technologiques et pollution des sols, nuisances acoustiques, qualité de l'air, maîtrise de l’énergie, émissions de gaz à effet de serre, patrimoine et paysage…) identifiés sur le territoire. Les caractéristiques environnementales des sites d’urbanisation future ont été précisées afin d’évaluer les incidences de leur aménagement.

Par ailleurs, afin d’élaborer une analyse quantifiée des incidences du PLU sur l’environnement, plusieurs ratios ont été utilisés :

Données générales :

o nombre de logements prévus à l’horizon 10 ans : 5000

o nombre d’habitants supplémentaires : 13 900, correspondant à 2.78

nouvel habitant par logement produit (donnée statistique communale

moyenne du nombre de personne par ménage en 2016, INSEE)

o nombre d’emplois créés à l’horizon 10 ans : 9 450 correspondant à 1

emploi pour 1 nouvel actif résident, sur la base d’un taux d’activité de

68% (INSEE, 2016)

Données pour la gestion de l’eau :

o consommation annuelle d’eau potable par habitant : 62.8m3/habitant/an

(moyenne du SEDIF 2012 recalculée pour 2014)

o émissions d’eaux usées générées : 1 habitant = 1équivalent habitant

(EH), et un emploi = 0.5EH

Données pour l’artificialisation des sols calculés à partir du Coefficient Pleine

Terre PLT

Données pour les trafics, la qualité de l’air et l’acoustique :

o Il a été estimé que chaque nouveau logement contribue à 1.4

déplacements en voiture par jour (0.7 voiture par logement et 1 aller-

retour par véhicule par jour).

Données pour les déchets :

o Production de déchets tout compris : 398 kg/han/habitant (chiffres

Plaine Commune 2016)

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c. Les limites de la démarche La méthode d’évaluation environnementale reprend, en l’adaptant, le contenu de l’étude d’impact des projets, à la différence près que, visant des orientations d’aménagement du territoire, les projets qui en découlent ne sont pas encore connus. Il est donc précisé que les enjeux à prendre en compte et les mesures à proposer ne sont ni de même nature, ni à la même échelle et au même degré de précision que ceux évalués dans le cadre d’un projet d’aménagement localisé et défini dans ses caractéristiques techniques.

Les incidences des actions du PLU ont pu être quantifiées lorsque cela était possible (estimation de la consommation d’espace, des effets d’emprise, du nombre de logements, du trafic engendré,…).

Toutefois, l’élaboration de l’évaluation environnementale s’est heurté à plusieurs difficultés ayant conduit à certaines imprécisions ou à une moindre prise en compte que souhaité des paramètres environnementaux :

Du fait de la difficulté à prendre en compte, au sein de l’élaboration du PLU, certaines thématiques appelant à une action supra-communale (gestion des déchets, gestion de l’eau, matériaux…)

Du fait de l’impossibilité de quantifier certains paramètres (modélisations liées aux transports, expositions des personnes aux bruits, quantification précises des zones naturels et/ou perméables en tissu urbain…

De l’appropriation de nouveaux outils de l’urbanisme, rendus utilisables par les dernières réformes ayant été appliquées pendant la période d’élaboration du projet.

Du fait du recul obligatoire sur certaines prescriptions réglementaires proposées et non retenues, compte tenu de la nécessité d’aboutir à un document réaliste, et, en l’absence de retours d’expériences suffisantes sur certaines thématiques.

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Partie 4. Indicateurs de suivi du PLU

I. Contexte

La loi Engagement National pour le logement, adoptée le 13 juillet 2006, impose aux communes disposant d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU), la réalisation d’une analyse triennale de ce plan au regard de la satisfaction des besoins en logements et, le cas échéant, de l'échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants.

En vertu de l’article L.153-23 du code de l’urbanisme, cette analyse doit donner lieu à un débat en Conseil de Territoire. A l’issue de ce débat, le Conseil de Territoire délibère sur :

- - l’opportunité de déterminer les secteurs à l’intérieur desquels un dépassement des règles relatives au gabarit, à la hauteur, à l’emprise au sol et au coefficient d’occupation des sols est autorisé pour permettre l’agrandissement ou la construction de bâtiments à usage d’habitation,

- - ou sur l’opportunité d’une mise en révision ou révision simplifiée afin d’atteindre les objectifs fixés en la matière.

L’article R.123-2 du code de l’urbanisme dispose que le rapport de présentation “précise les indicateurs qui devront être élaborés pour l’évaluation des résultats“ du plan en matière de logements.

II. Indicateur par thématique

Seront mis en œuvre pour la réalisation du bilan triennal et pour le suivi du PLU ; les indicateurs suivants, selon leurs disponibilités, qui seront confrontés aux orientations et objectifs énoncés dans le PADD.

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Thématique Sous-thématiques

Indicateurs Sources

Démographie

Evolution de la démographie (nombre d’habitants, de ménages, taille moyenne des ménages, …)

Objectif de densification du SDRIF : Augmentation de 15% de la densité humaine et de la densité moyenne des espaces d’habitat à l’horizon 2030 dans « les espaces urbanisés à densifier à proximité des gares ».

RGP INSEE

SDRIF

Habitat Construction Neuve

- Nombre de logements produits par an Suivi par

typologie de forme de logements produits

(pavillonnaire, maisons de ville, collectifs, …)

- Suivi par type d’opérations (diffus ou opérations

d’ensemble, …) - Suivi du nombre de logements produits et leur

répartition par quartier

RGP INSEE Permis de construire

Logements Sociaux

Nombre de logements construits et caractéristiques

Services Ville

Vacance Nombre de logements vacants RGP INSEE

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a. Les indicateurs de suivi environnemental

Problématique à caractériser

Indicateur proposé État Initial 2017

Source de la donnée

Fréquence du suivi

Utilisation des sols et consommation d'espace

Évolution des surfaces artificialisées

NC La Courneuve Tous les 2 ans

Évolution de la taille moyenne des parcelles

NC La Courneuve Tous les ans

Évolution de la densité moyenne dans les opérations d’aménagement

NC La Courneuve Tous les ans

Milieux naturels

Évolution de la superficie des milieux naturels de la commune

250 ha OBDU Tous les 5 ans

Surface de pelouses 130 000m² Plaine Commune

Tous les 2 ans

Surface de massifs floraux 5 600m² Plaine Commune

Tous les 2 ans

Surface de massifs de vivaces

6 300m² Plaine Commune

Tous les 2 ans

Surface de massifs arbustifs

46 253m² Plaine Commune

Tous les 2 ans

Linéaire de haies 3 589m Plaine Commune

Tous les 2 ans

Nombre d’arbres des espaces publics

3 907 (2007)

Plaine Commune

Tous les 2 ans

Énergie Nombre d’installations de dispositifs de production d’énergie renouvelable

Base 0 La Courneuve Tous les ans

Nombre de logements réhabilités

Base 0 La Courneuve Tous les ans

Nombre de places de stationnements privées créées

Base 0

La Courneuve Tous les 2 ans

Consommation énergétique et émissions de GES par habitants

NC

Plaine Commune

Tous les 5 ans

Gestion des eaux usées et des eaux pluviales

Capacité résiduelle de la station d’épuration en équivalents habitants en moyenne

SEDIF Tous les 2 ans

Augmentation des surfaces imperméabilisées

Base 0 La Courneuve Tous les ans

Gestion de l’eau potable

Consommation annuelle par habitant

62.8m3

(2014) SEDIF Tous les 5

ans

Déplacements Linéaire de cheminement piétons et cycles créés

260m (2007)

Plaine Commune

Tous les ans

Nombre d’arceaux de stationnement installés sur la voie publique

78 (2007) Plaine Commune

Tous les ans

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Nombre d’accidents 131 (2015) DRIEA IF Tous les ans

Nombre d’accidents impliquant un piéton

20 (2015) DRIEA IF Tous les ans