MERCREDI 13 AVRIL 2011 - 09 JOUMADA EL AOUEL 1432 - N° 4977 - PRIX: ALGÉRIE : 10 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166

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Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

LA MARCHEDES ÉTUDIANTS

EMPÊCHÉE

Des blessés à Alger

P. 2

DES ZONES D’OMBREPERSISTENT

Chute de Gbagbo

P. 7

LES PARAMÉDICAUXREPRENNENT LE TRAVAIL P. 3

AVEC DEUXMINISTRES

DANS UN «NOMAN’S LAND» P. 5

Valse diplomatiquepour trouver

une issue au conflit

Libye

P. 7

De notre envoyée spéciale à Bordj Badji MokhtarGhania Oukazi

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K.

E V E N E M E N T02 Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Le Quotidien Fax Pub: 041.32.69.06Fax et Rédaction

041.32.51.36 /32.69.06Président

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Quel avenir pour laCôte d’Ivoire? Laurent Gbagbo, le président ivoirien sor-

tant, a été arrêté, son clandéfait et apparemment hors d’état de soutenir unerésistance à la prise de pouvoir effective en Côted’Ivoire du président Alassane Ouattara. Est-ce que cela permet de penser que la cri-se ivoirienne est terminée ? Paris et certainsanalystes l’affirment parce que ayant rendu res-ponsable unique de cette crise Gbagbo, coupableà leurs yeux d’avoir entraîné son pays dans laguerre civile par son refus d’accepter le résul-tat de l’élection présidentielle ayant consacréla victoire de son rival, Alassane Ouattara. Leurvision optimiste de l’avenir en Côte d’Ivoire està tempérer au regard des défis auxquels va êtreconfronté le président élu et désormais réelle-ment aux commandes du pays. L’urgence des urgences pour Alassane Ouat-tara est de réaliser la réconciliation nationaledes Ivoiriens. Ce qui n’est pas une mince affairedans un pays où le conflit politique a suscitédes divisions et des haines profondes. Vain-queurs, Ouattara et son clan ne peuvent cepen-dant ignorer que près de cinquante pour centde leurs compatriotes sont partisans de Gbag-bo. Auront-ils la sagesse politique de tenircompte de cette réalité et en conséquence dene pas se livrer à la «chasse aux sorcières» etaux règlements de comptes qui raviveront indu-bitablement le feu de la guerre civile ? Dans son premier discours à la nation aprèsl’arrestation de son rival, Ouattara a pris desengagements dans ce sens, en appelant ses par-tisans et les forces armées de son camp à nepas exercer de vengeance et à promettre la miseen place d’une commission nationale pour la ré-conciliation et la vérité, à l’instar de celle ayantfait ses preuves en Afrique du Sud. Sauf queOuattara n’est pas Nelson Mandela, dont il n’ani le charisme ni l’autorité. «Ado», comme le surnomment ses partisans,

devra d’abord et avant touts’imposer à son propre clan,dont les agissements et lescomportements n’incitent pasà parier qu’il veut la réconci-

liation avec ses adversaires pro-Gbagbo. Le premier test de la volonté de réconcilia-tion nationale va être pour le président élu le sortqu’il réservera à son prédécesseur, maintenant sonprisonnier. «Ado» a annoncé qu’il sera jugé, maissans préciser qu’il le sera en Côte d’Ivoire ou parle Tribunal pénal international qui instruit le dos-sier des crimes de guerre et contre l’humanitécommis en Côte d’Ivoire. Les deux cas de figuresont à haut risque pour Ouattara et son camp.Dans le premier, il y a le risque d’une justice ex-péditive qui rendrait aléatoire la réconciliationnationale. Dans le second, celui de voir le campOuattara lui aussi impliqué dans les crimes com-mis en Côte d’Ivoire. L’idée d’un procès fait àGbagbo exclut en tout cas la solution de sonexil dans un pays susceptible de l’accueillir. La démarche vers la réconciliation nationa-le n’est pas la seule difficulté à laquelle Ouatta-ra va devoir s’attaquer. Il y a aussi celle de larelance économique du pays. L’économie de laCôte d’Ivoire est exsangue, le pays pratiquementà l’arrêt, ses infrastructures et ses entreprises àreconstruire. «Ado» est sur ce plan en terrainqu’il connaît et bénéficie en théorie d’une répu-tation qui l’aidera à trouver les fonds et aidesinternationaux pour engager le redémarrage éco-nomique de la Côte d’Ivoire. Mais il est clairque ce volet de l’action du nouveau pouvoir ivoi-rien va être conditionné par la capacité de Oua-tarra et de son camp à ramener la paix et à fairela réconciliation des Ivoiriens. Il y a aussi que Ouattara devra faire la dé-monstration qu’il n’est pas « l’homme de la Fran-ce », comme le qualifient ses adversaires. Pource faire, le départ des forces françaises station-nées en Côte d’Ivoire doit constituer l’un de sesobjectifs, aussitôt le calme et la sécurité reve-nus dans le pays.

Quel avenirpour la Côte d’Ivoire ?

Kharroubi HabibM. Aziza

Des milliers d’étudiants arri-vant de différentes universi-tés et écoles supérieures ont

bravé hier, l’interdit. Ils se sont ras-semblés à la place Emir Abdelkaderet à la Grande Poste, pour entamervers 11h, leur marche en direction dela Présidence. Des blessés ont été en-registrés dans les deux camps, étu-diants et policiers, lors d’affronte-ments. Malgré la présence massivedes forces de l’ordre, les étudiants ontréussi à forcer le cordon sécuritaire.Des échauffourées s’en sont suiviesentre étudiants et éléments anti-émeutes. Les étudiants ont, tout demême, marché en prenant le chemindu boulevard Mohamed V, pour at-teindre le Palais du gouvernement etenfin la rue Pékin, près d’El Moura-dia. Un groupe est arrivé près du ly-cée Descartes en se mêlant aux mé-decins résidents qui étaient déjà surplace. Un autre groupe a été bloquéprès de l’Hôtel Saint Georges. Toutau long de leur parcours, les étu-diants scandaient des slogans hosti-les au pouvoir. Des blessés ont étéenregistrés tant parmi les manifes-tants que la police qui tentait, à cha-que fois, de repousser les protesta-taires. Les renforts des éléments dela sécurité continuaient à affluer, aufur et à mesure, mais c’était peineperdue, les étudiants avaient déjàpris place en occupant la rue près dulycée Descartes. Dès que les élé-ments anti –émeutes s’approchaientd’eux, ils scandaient «on n’est pas desvoyous, on est des étudiants» et d’en-chaîner «Oulach smah, oulach». Lesrevendications estudiantines parfoisrelevaient du politique. Certains ontrépété «le peuple veut la chute du

Salah-Eddine K.

Les médecins-résidents ont pas sé la nuit du lundi au mardi près

de la présidence. Ils comptent pour-suivre leur mouvement jusqu’à ceque leurs revendications soient en-tendues. Depuis mercredi dernier,les résidents tentent de déposer «unelettre ouverte» à l’attention du Pré-sident de la République, mais envain. «Aucun contact pour lemoment avec les responsables auniveau de la présidence», a indi-qué hier un des délégués du collec-tif des médecins-résidents. A quelques mètres plus bas, cesont des travailleurs des ex-ERIADde la ville de Sig qui se trouvaientlà. Ils avaient pour revendicationl’augmentation de leurs salaires.Certains d’entre eux arboraient leursfiches de paye. Leur tentative de se

A son arrivée hier, à l’aéroportd’Adrar vers les coups de 12h15,

Ould Kablia recevra un appel télé-phonique qui le perturbera sérieu-sement. «Quels slogans, ils ont?»demande-t-il à son interlocuteur aubout du fil. «Nous sommes loin maisnous sommes inquiets autant quevous,» lui dit-il encore. Il s’agit de plusde 2000 étudiants qui sont sortisnombreux hier à Alger. On appren-dra qu’ils ont réussi à défier le dispo-sitif sécuritaire et marcher de la Gran-de Poste au Boulevard Krim Belka-cem du Telemly, probablement avecdans l’idée de se diriger vers le siègede la présidence de la République.

Des journalistes des secteurs pu-blic et privé, qui avaient lancé

il y a un mois une initiative appelée«Initiative nationale pour la dignitéde la presse», ont mis sur pied, mar-di à Alger, une instance provisoirede coordination et de suivi compo-sée de 9 membres. Cette instance,élue lors d’un rassemblement orga-nisé à la maison de la presse TaharDjaout, est appelée à assurer le sui-vi de la mise en oeuvre de la plate-forme de revendications sociopro-fessionnelles de 12 points et quiavait été transmise dernièrement àla Présidence de la République, auPremier ministère et au ministère dela Communication. Les intervenants

Résidents, travailleurs et enseignantsdevant la présidence

regrouper devant la présidence dela République se justifie, selon eux,par l’absence de répondant aprèsavoir frappé à toutes les portes.«Nous sommes payés en dessous duSNMG», clament-ils. Ils signalentque toutes les augmentations dessalaires depuis 2005, ils «ne les ontpas touchées». Ils réclament d’autre part d’exer-cer librement leurs droits syndicaux.«On licencie quand on veut sans laprésence des représentants des tra-vailleurs et sans raison, sous diversprétextes», disent les travailleurs del’entreprise qui sont déjà en grèvedepuis quelques jours. Dix mètres plus bas, ce sont desenseignants des régions du Sud quese sont donné rendez-vous devantle siège du ministère de l’Educationnationale pour réclamer au sujet dela prime de zone. Promulguée par

décret depuis 2005, cette prime n’apas connu encore son application,disent les enseignants venant deGhardaïa, Adrar, Djelfa et d’autreswilayas du Sud. A 12h30 environ, face à l’entréeprincipale du Lycée Bouamama, lestrois sit-in qui se déroulaient calme-ment sous les regards des agents del’ordre sont vite submergés par l’ar-rivée des étudiants qui marchaientdepuis le centre d’Alger et qui vou-laient monter jusqu’au siège de laprésidence de la République. De-vant le nombre des étudiants mar-cheurs, ils n’avaient d’autre choixque de les laisser passer et se met-tre sur le côté. Aux environs de 15heures, la route est rouverte à la cir-culation et ce sont les camions detransport des agents antiémeutes quioccupèrent les lieux où les résidentsavaient élu domicile.

PresseUne instance de coordination et de suivi installée

à ce rassemblement, regroupant unesoixantaine de journalistes, ont misl’accent sur la «disponibilité expri-mée par des responsables du minis-tère de la Communication» pourrecevoir les membres de cette ins-tance provisoire et débattre de leurplateforme de revendications. Tout en mettant l’accent sur la né-cessité de privilégier la voie des né-gociations, les intervenants ont misen exergue leur volonté de poursui-vre la campagne de sensibilisationen direction de l’ensemble de lapresse nationale pour structurer lemouvement naissant et décider desactions à entreprendre par la suite.Plusieurs rassemblements avaient

été organisés à la Maison de la pres-se Tahar Djaout, depuis le 12 marspassé, pour finaliser la plateformede revendications réclamant, no-tamment, l’élaboration d’un statutparticulier du journaliste, l’activationde la loi sur l’information de 1990et la création du Haut conseil de l’in-formation. Le canevas de revendi-cations arrêté dans le cadre de cetteinitiative vise aussi la dépénalisationdu délit de presse, l’adoption d’unegrille de salaires nationale «dignedu métier de journaliste», la réac-tivation du Conseil de l’éthiqueet de la déontologie, ainsi quel’ouverture d’un «débat officiel»avec la presse algérienne.

Des blessés à Alger

La marchedes étudiants empêchée

régime». La tension est montée d’uncran, lorsque les éléments anti-émeu-tes ont tenté de déloger les protesta-taires, vers un peu plus de14h, parla force et la matraque, en les repous-sant vers le Palais du gouvernement,et plus loin encore. Certains étu-diants brutalisés n’ont même pas purécupérer leurs affaires laissées surplace dans la précipitation. Des pan-cartes ont été abandonnées ici et la,sur lesquelles on pouvait lire «les jeu-nes veulent fuir» et encore «on n’estpas des cobayes». Un des porte-parole des étudiants,un jeune architecte de la faculté deBlida, Hamza El Ouzani nous a dé-crit «le calvaire estudiantin». «Notreécole d’architecture ne ressemble enrien à celle de nos voisins tunisiensque j’ai moi-même visitée» a-t-il men-tionné. Et d’enchaîner: «je pose unesimple question au ministre de l’En-seignement supérieur : pourquoi nousn’avons pas, nous les jeunes étudiantsd’architecture, une école comme cel-les qui existent partout dans le mon-de, sachant que l’argent ne manquepas ? ». Notre interlocuteur affirmeque les derniers propos du ministren’ont convaincu personne. Les étu-diants réclament, enfin, le respect to-tal de la table de revendication ini-tiale et non celle modifiée par le dé-partement du ministre. Le jeune ar-chitecte et porte-parole du mouve-ment nous a signalé vers 15h, qu’unevingtaine d’étudiants blessés ont étéévacués aux urgences de l’hôpitalMustapha. Les étudiants qui devai-ent tenir leur réunion le soir, étaientdans l’incapacité de nous fournir desinformations sur la suite à donner àleur mouvement de protestation, no-tamment après l’intervention muscléedes forces de l’ordre.

«Il faut les laisser marcher,encadrez-les mais attention»

«Il faut faire attention que ceux quine sont pas concernés par la marchene rentrent pas dans leurs rangs, pourne pas avoir à faire à l’irréparable,»lui recommande-t-il encore. OuldKablia donne des instructions fermesà son interlocuteur du téléphone. «Ilfaut les laisser marcher, encadrez-lesmais attention, aucun policier ne doitles bousculer,» dit le ministre forte-ment perturbé. «Je suis à Adrar, jerentre vers les coups de 16h, je viensdirectement au bureau,» préviendra-t-il. Il semble que le ministre était encommunication avec le directeur gé-néral de la DGSN, le général Abdel-ghani El Hamel. G. O.

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03E V E N E M E N TLe Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Houari Barti & A. Mallem

Un débrayage de 2 heures (de 8h à 10h) a étéainsi observé par les travailleurs du groupe,qui ont tenu toutefois à assurer le service mi-

nimum. Les travailleurs ont prévu pour leur troisiè-me journée de grève, demain, d’observer un sit-indevant le siège de Sonelgaz Distribution Ouest (SDO).Le groupe Sonelgaz avait annoncé dans un commu-niqué diffusé mercredi dernier l’ouverture « imminen-te » de négociations collectives au sein de ses filiales.Une décision qui n’a pas eu l’effet escompté d’atté-nuer la tension au sein du front social. Dans ce mêmecommuniqué, le groupe Sonelgaz avait expliqué quecette décision a pour objet de prendre en charge lesrevendications « légitimes » formulées en mars der-nier dans une plate-forme présentée par la Fédéra-tion nationale des travailleurs des industries électri-ques et gazières (FNTIEG). Seulement, cette plate-forme de revendications desdroits des retraitables se trouve dépassée par les pla-tes-formes adoptées par les travailleurs de la base,estiment les représentants des travailleurs. D’autantplus que la « représentativité de la Fédération estébranlée... », affirment-ils. Aussi, « tous les tra-vailleurs de la base contestent Telli Achour et ses aco-lytes, le mandat du Bureau de la Fédération a expiréen juillet 2009 et il n’a pas été renouvelé, des mem-bres du Bureau sont en retraite et ils continuent àfaire partie des CPN, le secrétaire général est con-damné à une peine d’une année de prison avec sur-sis assortie d’une amende de 200.000 DA et, de cefait, il n’a plus le droit d’exercer les fonctions électivesou représentatives (...) », ont-ils encore estimé. L’annonce a été faite à l’issue d’une réunion des prin-cipaux dirigeants et PDG des sociétés du groupe So-nelgaz, ainsi que des représentants de la FNTIEG pourévaluer l’état du climat social au sein de ces sociétés,marqué lundi dernier par un arrêt de travail de deuxheures dans un grand nombre d’unités pour exigernotamment des augmentations salariales sur la basede la révision du régime indemnitaire. Selon les ter-mes du communiqué, les dirigeants du groupe public« ont manifesté leur volonté de répondre aux reven-dications légitimes des travailleurs en prenant en con-sidération les contributions de l’ensemble des partiesprenantes afin d’établir un constat commun et enga-ger ainsi le processus de négociation ». Oscillant entre deux heures et une journée entière,selon les cas, les arrêts de travail observés lundi sontcependant considérés comme « illégaux » et « se-ront traités en tant que tels », avertissent des respon-sables de l’entreprise cités par l’APS, qui s’appuienten cela sur la loi et sur les conventions collectives dessociétés du groupe. Une information annoncée mer-credi dernier par des cadres du groupe ayant pris partà la contestation, qui ont affirmé au Quotidien d’Oranqu’en effet, «les PDG des filiales ont demandé à leursservices l’établissement de listes de l’ensemble destravailleurs ayant participé à l’arrêt de travail », envue, ont-ils précisé, « d’opérer des ponctions sur sa-laires, mais aussi et surtout des sanctions administra-tives à leur encontre ». Une démarche qui, selon lescontestataires, n’a d’autre objectif que de « tenter d’in-timider les travailleurs ». D’autre part, répondant au mot d’ordre lancé auniveau national, les travailleurs de la Direction de dis-tribution de l’Est (DDE), entreprise issue de la res-tructuration de la Sonelgaz et dont le siège est situéau quartier du Coudiat dans le centre-ville de Cons-tantine, ont organisé hier matin un arrêt de travailqui a duré deux heures (de 8h à 10h), et ce afin defaire aboutir des revendications strictement salaria-les. Toutefois, il faut signaler que des dissensions sontapparues au sein des protestataires parce qu’un grou-pe de ces derniers a ajouté d’autres revendicationsdemandant le départ du syndicat d’entreprise, ainsique celui du directeur général. Ceci a soulevé des protestations chez la majoritédes travailleurs qui ont observé cet arrêt de travail enprécisant qu’ils se bornent à s’en tenir strictement auxrevendications salariales et en reprenant normalementleurs activités à partir de 10h.

Le syndicat algérien des paramédi- caux (SAP) a décidé mardi de sus-

pendre le mouvement de grève de cecorps médical et de reprendre partoutle travail à partir de demain mercredi,après que la tutelle eut accepté sa pla-teforme de revendications, a-t-il annon-cé à l’issue d’une réunion avec le mi-nistre de tutelle. «Nous avons décidé del’arrêt de la grève et de la reprise dutravail demain (mercredi) dans tous lesétablissements sanitaires dans l’intérêtdu citoyen et de l’Algérie», a déclaré lesecrétaire général du SAP, M. GhachiLounès. De son côté, le ministre de laSanté, de la population et de la réfor-me hospitalière, M. Djamel Ould Ab-bas a indiqué que son ministère a en-tièrement pris en charge les revendica-tions «légitimes» du syndicat notam-ment celle relative au statut particulier,promulgué récemment. Toutes les do-léances des paramédicaux «se trouventdans ce nouveau statut et six décretsrelatifs à cette catégorie avaient été si-gnés dernièrement par le gouverne-ment», a assuré le ministre dans unedéclaration à la presse à l’issue d’unerencontre avec les représentants de cesyndicat autonome. Ces textes ont traità la formation paramédicale dans lesystème LMD (licence-master-doctorat)dans les instituts supérieurs de forma-tion paramédicale, au statut des para-médicaux, à la classification à la caté-gorie 11, au statut des sages-femmeset à celui des biologistes. M. Ould Ab-bas a ajouté que tous les fonctionnai-res paramédicaux licenciés avant sonarrivée au ministère de la Santé «repren-dront leurs postes». S’agissant du régi-me indemnitaire des paramédicaux, ila annoncé qu’une commission mixte

L’auteur d’une importation frauduleu se d’un lot d’insuline a été inter-

pellé par la Gendarmerie nationale et leproduit récupéré, a indiqué lundi à l’APSle ministre de la Santé, de la Populationet de la Réforme hospitalière, M. Dja-mel Ould Abbès. «Nous avons reçu desinformations sur une introduction frau-duleuse d’insuline en Algérie et la per-sonne concernée a été interpellée, il y aquelques jours, par la gendarmerie. Le

Plusieurs structures relevantdu groupe Sonelgaz à Oranont suivi hier le mot d’ordre

de la grève de trois jours lancésur Facebook.

Les travailleursde Sonelgaz

persistent et signent

Qui a capturéGbagbo?

Moncef Wafi

Laurent Gbagbo a été capturélundi après-midi. Ses pro ches accusent l’armée fran- çaise de lui avoir mis les me-

nottes alors qu’il téléphonait à LCIpour dénoncer la présence des uni-formes de la « Licorne » sous ses balcons. La Franceofficielle se dit choquée, outrée par ces assertions etdément formellement sa présence sous le ciel ivoirien.A peine si elle n’accuse pas le Palais de Gbagbo du coupde l’éventail. Selon la version soft du Taggarin français,les forces spéciales tricolores n’étaient que de passageà Abidjan et leur flânerie, la fleur au fusil d’assaut, lesavaient ramenées, par inadvertance, et en dehors de leurpropre volonté, du côté du palais résidentiel. A proposde la présence d’une trentaine de blindés chantant lamarseillaise et se dirigeant vers la résidence de Gbagbo,le ministre de la Défense rira fort. En fait, il ne s’agitque d’un convoi nuptial d’un sergent de la force Licornequi a pris comme épouse la sœur du cuisinier du palaisprésidentiel. Quant à l’hélicoptère qui survolait en per-manence la terrasse résidentielle, il n’était là, selon laversion de l’UMP, que pour empêcher les pigeons de sa-loper le linge présidentiel qui y était étendu. Les parti-sans de Gbagbo doutent de la version française et affir-ment que leur président a été livré poings et pieds liés

aux hommes de Ouattara. Lespartisans de la rose doutent éga-lement du scénario. La logiqueaussi. La nouvelle diplomatie fran-çaise à la hussarde, prônée par ledemi-Napoléon, veut ainsi rattra-

per les dernières bourdes estampillées MAM qui avaitachevé le travail de sape de Kouchner, le médecin «m’as-tu vu trimballer des sacs de riz sur mes épaules». Plusqu’un détail, l’importance de la nationalité de celui quia passé les bracelets à Gbagbo est primordiale puis-qu’elle engage son passeport sur la responsabilité moralede la France. Une France, qui se trouve en terre du cacao,n’est là que par procuration de l’ONU, avec la seule missionde protéger les civils, blancs et européens, en premier et d’in-terdire tout usage des armes lourdes. Maintenant, si Pa-ris a ordonné à ses soldats d’arrêter Gbagbo c’est qu’el-le a outrepassé les clauses de son mandat et selon lesanalyses de ceux qui réfléchissent, la présidence de Ouatta-ra serait du coup suspendue à de nombreux points d’interro-gation. De là à le qualifier de président placé par les Français,il n’y a qu’un pas que beaucoup ont déjà franchi. Cette paren-thèse ivoirienne illustre magnifiquement la déliquescencede la diplomatie française empêtrée dans le désert li-byen, accusée devant un tribunal annabi et malmenéeun peu partout dans le monde.

produit a été récupéré», a dit le ministreen marge d’un séminaire de formationdes médecins généralistes. «Ce sont lesinspecteurs du ministère qui ont décou-vert le produit dans une officine et cons-taté qu’il n’était pas importé légale-ment», a-t-il ajouté. Selon le ministre, ils’agit d’un «distributeur de médicamentalgérien qui a introduit l’insuline dansses valises par les frontières terrestres». De son côté, le secrétaire général du

ministère, M. Abdellah Bouchenak, aassuré que le produit n’était «pas nocif»et indiqué que la personne concernéesera poursuivie par la justice, a-t-il dit.La Fédération algérienne des associa-tions de diabétiques a exprimé, dansun communiqué, son inquiétude devantle fait que cette insuline soit «mise envente dans certaines officines et mêmedans les rues sans aucun respect desnormes de conservation requises».

L’auteur d’une importationfrauduleuse d’insuline interpellé

Leurs revendications acceptées par la tutelle

Les paramédicauxreprennent le travail aujourd’hui

allait étudier, à partir de mercredi, cerégime avant de le soumettre à la Fonc-tion publique. Quant à la revendicationliée aux brevetés, M. Ould Abbas a sou-ligné qu’elle allait être prise en chargedans le cadre de la loi des finances com-plémentaire 2011 et de la loi de finan-ces 2012. Il a salué enfin le climat de«consensus» dégagé entre le ministre etle syndicat algérien des paramédicauxlors de cette réunion. M. Ould Abbas avait annoncé di-manche dernier que les sanctions pri-

ses à l’encontre des paramédicaux gré-vistes ont été levées en vue de créer «unclimat d’apaisement et d’ouverture».Pour sa part, le secrétaire général duSAP, M. Ghachi Lounès a qualifié lesdécisions prises ce mardi par le minis-tère de «très importantes» et s’est fé-licité du fait que la confiance entreles deux parties «soit à nouveau ré-tablie». La grève du SAP avait étélancée en février dernier dans le sec-teur public, et a été aussitôt déclarée«illégale» par la justice.

E V E N E M E N T04 Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Il s’agit d’un feuilleton qui a commencé à la findes années 1990. Depuis cette date, les Bourses,comprendre les entreprises qui gèrent technique-ment et administrativement ces marchés (actions,obligations, produits dérivés et matières premières),sont engagées dans une bataille qui est loin d’êtreterminée mais dont les rebondissements témoi-gnent de l’évolution de l’économie mondiale. Ilfut un temps où ces Bourses étaient nationales,voire provinciales, et détenues soit par les Etatssoit par leurs propres utilisateurs (courtiers, agentsde change, chambre de commerce, etc.). Puis estvenue leur transformation en sociétés privées(avec notamment l’entrée des banques dans leurcapital). Ensuite, ces Bourses sont elles-mêmesentrées en… Bourse, ce qui a ouvert la voie à desrapprochements via des fusions.

DEUX OPTIONSPOUR NYSE-EURONEXT

En ce moment, c’est l’avenir même de la BourseNYSE-Euronext qui est en train de se jouer. LeNYSE, c’est le fameux New York Stock Exchange,la Bourse de New York qui se situe à Wall Street.C’est là où l’on sonne la cloche à l’ouverture et à lafermeture et où s’échangent des actions mais aussides produits dérivés et des matières premières.Euronext, quant à elle, est une entreprise qui re-groupe les Bourses de Paris, Bruxelles, Amster-dam et Lisbonne. En son temps, la créationd’Euronext avait déjà fait couler de l’encre car,tout d’un coup, ce qui paraissait être un symbolede souveraineté (la Bourse) se transformait ensociété transnationale. Par la suite, la fusion entreEuronext, l’européenne, et le NYSE, entrepriseaméricaine, a démontré le caractère de plus en plusglobalisé des marchés financiers. L’affaire ne s’est pas arrêtée là puisque les action-naires de NYSE-Euronext vont devoir choisir, le 7juillet prochain, entre deux voies. La première seraitd’entériner la fusion avec Deutsche Börse (DB), laBourse allemande dont une grande partie des actifsse trouvent à Francfort. Durant des années, Euro-next et DB ont lutté à couteaux tirés pour se faireune place en Europe. Le mariage de la première avecNew York a marginalisé la seconde ce qui expliquepourquoi cette dernière souhaite désormais se join-dre à l’attelage NYSE-Euronext. Si l’opération se fait,cela créerait un géant mondial qui contrôlerait plusdu quart des transactions boursières quotidiennes. L’autre option pour les actionnaires de NYSE-Euro-next serait d’accepter l’offre de rachat émise par letandem Nasdaq-Ice pour plus de 11,3 milliards dedollars (+20% au dessus de la valeur actuelle de labourse euro-américaine). Le Nasdaq, c’est la Bour-se électronique américaine spécialisée dans les va-leurs technologiques tandis que Ice est une plate-forme électronique basée à Atlanta et spécialiséedans les marchés à terme. L’offre est certes allé-chante mais elle porte en elle la garantie du dé-mantèlement de NYSE-Euronext, le premier re-venant à Ice et la seconde au Nasdaq.

ET LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE ?

Toute cette agitation boursière (à propos de Bour-ses) fait parfois perdre de vue l’essentiel. Selon ladéfinition la plus communément admise, la Boursecontribue au financement de l’économie en permet-tant aux entreprises de lever des capitaux et auxparticuliers de faire fructifier leur épargne. C’est direle caractère stratégique de ce genre d’activité. Lefait que ces entreprises de marché ont été privati-sées et incitées à se manger les unes les autres estpour le moins anormal. L’interrogation est simple:comment à la fois assurer ce rôle de financementde l’économie et répondre aux exigences d’action-naires qui exigent toujours plus en matière de re-tour sur investissement ? De même, cette courseau gigantisme - on va vers la création d’une seuleBourse mondiale - est-elle réellement souhaitablepour les entreprises, notamment les plus petites, quisouhaitent se financer autrement que par le créditbancaire ? Ces questions ne sont pourtant pas àl’ordre du jour et seules les péripéties des allianceset des OPA comptent. A moins qu’un jour, la dé-faillance d’une société de Bourse n’entraîne unenouvelle catastrophe financière. Cela obligera alorsles autorités des différents pays concernés à se pen-cher enfin sur la pertinence du modèle actuel adoptépar les grandes Bourses.

Akram Belkaïd, Paris

Une histoire de BoursesHouari Saaïdia

A l’issue d’une bataille procédurale houleuse déclenchée par les robes noires, dès le lever du rideau

de l’audience, le tribunal criminel deSidi Bel- Abbès a finalement reportél’affaire au 25 avril. Un contingent d’avocats - pas moinsd’une quarantaine - est sur pied de guer-re. Chacun affûte ses armes à sa façon dansla dernière ligne droite, avant le coup d’en-voi du procès. Des «ténors» de la défenseà l’image des maîtres Brahimi Miloud, Fa-him Hadj Habib et le bâtonnier OthmaniMohamed, se montrent, eux, décontrac-tés malgré la gravité des circonstances. Leretard est dû, en grande partie, au fait queles ex-officiers de police mis en cause, tousremis en liberté au cours de la procéduremarathonienne, datant de l’année 2005,à l’exception de l’ancien patron de la po-lice de Tlemcen, S. Mohamed, toujoursincarcéré, ne se sont présentés devant l’éta-blissement pénitentiaire conformément àla démarche de la contrainte à corps, quele jour même du procès.

Une sonnette se fait entendre soudainet les juges font leur apparition. Tout lemonde s’engouffre dans l’exigüe salled’audience du criminel, dépourvue de boxpour les accusés, d’un espace consacré auxjugés candidats à deux places par tirageau sort, au point où on a dû faire asseoirles 22 prévenus dans les premières ran-gées de l’espace réservé au public. Le gref-fier d’audience appelle les 134 témoins. Iln’en relève que 36 présents. On passe auxparties civiles. La douane y est représen-tée à deux niveaux : la circonscription deMaghnia et celle de Ghazaouet, où ont étéopérées les saisies de kif, respectivement275 et 2.540 kilos. Un avocat ouvre le baldes requêtes et demande le report au motifque son client (un prévenu) a un malaisefort handicapant. Ses collègues ainsi quele PG refusent à l’unisson. «Votre honneur,il y a 22 accusés. Si à chaque fois l’un d’euxse sentirait mal à l’aise, cette affaire ne serajamais jugée», réplique un avocat «anti-

Le tribunal criminel près la Cour d’Al-ger a condamné l’ancien secrétaire

général de la Cour d’Alger, Benhalla Ami-ne à 3 ans de prison dont une année fer-me, pour dilapidation de deniers publicset faux en écriture. Le Tribunal a égale-ment condamné à une année de prisonferme pour faux en écriture, TesamdaAchour, propriétaire de l’entreprise «Te-samda» de travaux d’ameublement etd’équipement à laquelle ont été confiésdes travaux à la Cour d’Alger et aux tri-bunaux y afférents. Laïb Kamel, gérantde la société «Bouskram» a été relaxé. Les transactions conclues concernaientle renouvellement du mobilier des bu-reaux de la Cour, la réparation des équi-pements informatiques et la fourniture detous les articles de papeterie qui ont coû-té au ministère un montant, estimé à7.383.273 DA, selon l’arrêt de renvoi.L’affaire a débuté lorsque le procureurgénéral de la Cour d’Alger avait portéplainte portant sur les dépassements re-levés dans le rapport de la commissiond’inspection du ministère de la Justicedepuis la prise de fonction, en 2001 deA. Benhalla. Le rapport révèle aussi queles registres de l’activité de la Cour pourles années 2001/2002/2003 ne portaientni numérotation ni signature et les docu-ments de comptabilité étaient erronés.Pour l’année 2004, des photos et desdocuments ont été découverts sur l’en-gagement de paiements et de factures,sans trace de copies originales. Concer-nant les travaux d’ameublement des bu-reaux de la Cour et des salles de procèsconfiées à T.A, il a été révélé que ce der-nier avait effectué des travaux en 1995-

Sidi Bel-Abbès

Le procès des neuf officiersde police ajourné

Tension et suspense hier au procès des neuf officiers de police,dont l’ex-divisionnaire de Tlemcen, impliqués dans une sombre

affaire de trafic de drogue.report». Finalement, le tribunal décidel’ajournement, mais pas uniquement pourla raison évoquée par l’avocat du client.Parmi les propositions formulées par lesparties, le tribunal retient notamment cel-le de Me Fahim, qui a réclamé la convo-cation des deux experts du Laboratoirerégional de la police scientifique d’Oranayant eu pour mission de décrypter le fa-meux appel téléphonique volontairementcaviardé par un officier de police du com-missariat de Maghnia, fait déclencheur detoute cette affaire. Statuant sur la deman-de de remise en liberté des sept officiersde police, dont l’ex-commissaire chef desûreté de la daïra de Maghnia, le tribunalrefuse. Ceux-ci seront maintenus en dé-tention jusqu’au jour du procès, le 25.

Dans cette affaire, il est cité à la têtedes neuf officiers de police, soupçonnésd’accointances et de connivences avec unréseau transfrontalier de trafic de drogue,dirigé alors par un narcotrafiquant notoireN. El-Houari, qui était recherché par In-terpol et qui purge actuellement une pei-ne de 18 ans de prison pour une autreaffaire de trafic de drogue. L’ex-division-naire de la wilaya de Tlemcen (2002-2005), S. Mohamed, 59 ans, est mis enexamen pour «complicité de trafic de dro-gue par une organisation criminelle». Uneautre charge pèse sur lui, l’article 180 ducode pénal, il aurait «recelé une person-ne sachant qu’elle avait commis un cri-me ou qu’elle était recherchée en raisonde ce fait par la justice ou sciemmentsoustrait ce criminel à l’arrestation ou auxrecherches». A l’origine, S.M et ses colla-borateurs (au nombre de huit étaient in-culpés de «dissimulation de traces de cri-me et complicité», avant que la chambred’accusation ne requalifie les faits repro-chés au divisionnaire. S.M, qui clametoujours son innocence et crie au «com-plot ourdi» et au «règlement de comp-tes», accusant certains responsables lo-caux d’être derrière cela.

L’affaire remonte au 19 novembre2005, à 9h15, un officier du commissa-riat de la daïra de Maghnia reçoit un ap-pel téléphonique faisant état de l’existen-

ce d’une voiture remplie de kif, près dudomicile d’un certain B.B., connu sous lesobriquet de «Ould El-Anzi» (le cabri), si-tué au fin fond de Maghnia. Munis d’unmandat de perquisition, des policiers in-vestissent les lieux.

Dans une Renault 25 rouge, garée prèsde la maison de B.B. et non fermée à clé,ils trouvent 275 kg de kif dans le coffre.Sous le frein à main, un extrait de nais-sance et une copie de la carte d’identitéde B.B. étaient posés à portée de vue. Cedernier est arrêté. Ni la R 25, ni le kif quiétait à l’intérieur ne lui appartiennent, se-lon lui. Il nie tout et crie au complot.

Or, des indices convergents, dont destémoignages de voisins ayant vu, la veille,deux hommes planter le décor de la R 25bourrée de kif, seront enregistrés à la dé-charge d’alias «Cabri», qui ne devra ré-pondre finalement que de la détention il-légale d’un fusil de chasse saisi chez-lui.

De qui provenait l’appel ? L’officier quireçoit le coup de fil mentionne sur le re-gistre des appels un numéro commençantpar 071 et le nom de B.F. (faux nom). Maisil biffe ensuite au stylo ces indications.Selon ses dires, il l’a fait sur ordre et sousla pression de ses supérieurs, après queceux-ci eurent identifié le titulaire de cetteligne téléphonique mobile, H.N, un grosbonnet de la drogue. Pour l’accusation, il ya de forts soupçons que c’est ce dernier qui,depuis sa cellule de prison, a tramé le coupde la R 25 pour régler son compte à B.B.Cette piste est confortée par la découverte,le 24 décembre 2005, de 25,4 quintauxde kif dissimulés dans l’ossature métalliqued’une remorque de camion parquée dansun parking à Ghazaouet, véhicule appar-tenant, selon les investigations, à H.N. L’undes huit compartiments du plateau où étaitcaché le kif était rempli de terre - pour queça ne sonne pas creux lors des contrôlesde barrage -. Son volume coïncidait aveccelui des 275 kilos de la R 25 rouge. Unéchantillon de cette terre sera expertisé etcomparé avec celle de la propriété fami-liale, une ferme à Maghnia, de H.N. L’ex-pertise, récusée par la défense, met enévidence des «similitudes».

Trois ans de prisonpour l’ancien SG de la Cour d’Alger

1996, sans bons de commande. Lors del’interrogatoire, le prévenu BenhallaAmine a refusé de répondre aux ques-tions du président du tribunal criminelse limitant à dire «à vous de décider»,tandis que la défense représentée parMe Chikhaoui Ali a affirmé que sonclient était accusé de faux en écriturecommerciale rappelant avoir demandé envain à prendre connaissance de ce docu-ment pour l’examiner. Selon la défense, le document falsifié«s’il existe» doit faire l’objet d’une «ex-pertise d’écriture», afin de prouver l’im-plication de son client Benhalla. Le dos-sier du procès ne contenait pas d’exper-tise en la matière, a encore souligné l’avo-cat. Concernant le chef d’inculpation dedilapidation de deniers publics, MeChikhaoui a rappelé que son mandant aété installé dans ses fonctions en qualitéde Secrétaire général près la cour d’Al-ger en 2001, alors que les faits relatifs auxdocuments falsifiés et aux factures suré-valuées remontent à une date antérieu-

re. Par ailleurs, Me Chorfi Cherif, avocatdu mis en cause Tesamda Achour a indi-qué que son client avait effectué pendantla période allant de 1995 à 1997, plu-sieurs travaux au niveau de la cour d’Al-ger et des tribunaux y afférents sans queses factures soient payées, sous prétextequ’il n’y avait pas assez d’argent dans lescaisses de la cour.Il a rappelé que son mandant avait adres-sé plusieurs correspondances au minis-tère de la Justice pour que la Cour s’ac-quitte de sa dette avant de recevoir unecorrespondance du parquet de la Courd’Alger suite à laquelle il a été reçu par leprocureur général adjoint qui lui a deman-dé de modifier les dates des factures(2001-2002-2003) et d’élaborer de nou-veaux bons de commande. L’accusé aprécisé qu’après avoir agi de la sorte, leprocureur général adjoint près la courd’Alger l’a orienté vers M. Benhalla pourle règlement de son problème. Le par-quet avait requis 5 ans de prison fermecontre les trois prévenus.

Le procès de l’attentat à l’explosif qui avaitciblé le 11 avril 2007 le Palais du gou-

vernement dans le centre de la capitale a étéreporté hier par le tribunal criminel près lacour d’Alger à la prochaine session criminel-le. Le président du tribunal Benkherchi Omara décidé de ce report en raison de l’absencede l’avocat de l’un des accusés, BouderbalaFateh, qui s’est rendu récemment aux servi-ces de sécurité. Dix-huit individus, parmi les-quels 9 en fuite, dont Abdelmalek Droudkel,

Attentat contre le Palais du gouvernement

Le procès reportésont poursuivis dans cette affaire d’attentatqui avait fait 20 morts et 222 blessés. Selon l’arrêt de renvoi, les accusés appar-tiennent à un groupe terroriste activantdans la région de Thenia (Boumerdès) etappartenant à l’organisation «Al-Qaïda auMaghreb islamique». L’attentat contre lePalais du gouvernement avait été perpé-tré simultanément avec un autre attentatà l’explosif contre le siège de la sûreté ur-baine de Bab Ezzouar.

05Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

De notre envoyée spéciale à BordjBadji Mokhtar : Ghania Oukazi

Ould Kablia et Sellal ont fait une escaleà Adrar d’à peine deux heures pourprocéder à la clôture du colloque in-

ternational sur les foggaras. Redécollage del’avion militaire, direction Bordj Badji Mokh-tar (BBM). Après une heure et demie de vol,le bruit des moteurs cesse enfin. L’air est chaudet le ciel est bas à BBM. Dès les premiers passur l’aérodrome mixte (civil et militaire) de laville, le souffle commence à manquer à ceuxqui ne sont pas habitués à autant de chaleur.A peine descendus sur le tarmac, les deux mi-nistres saluent les autorités civiles et militairesqui étaient venues à leur accueil et de suite sedirigent vers l’équipage militaire de l’hélicop-tère qui devait les amener à Timiaouine, à 150km de BBM et à près d’une vingtaine de kilo-mètres des frontières avec le Mali. Il était 14 h, une heure où la chaleur atteintdes pics impossibles, même en ces temps prin-taniers. Il faisait déjà 36 degrés. Une fois dansle ciel, on ne verra rien à l’horizon, ni aux alen-tours. Comme si la vie s’était subitement ar-rêtée. Quelques minutes après, nous verronsau loin des nomades traversant le désert. «Ilssont à proximité de l’ère de passage de tous lestranshumants», nous dit le wali d’Adrar, qui étaità bord de l’hélico aux côtés des deux minis-tres. Au loin encore, on remarquera des arbres,en plein désert, près d’un lit d’oued sec. A 15 h, le pilote survole la ville de Timiaoui-ne, qui n’a rien d’une ville. Des espèces de cons-tructions carrées, ternes, presque sans toiture,souvent avec une tente à l’intérieur de la cour,certainement pour se mettre à l’abri des ventsde sable qui sont fréquents et violents dans larégion. «Vous devriez partir par route la pro-chaine fois : ça prend quatre heures, les véhi-cules risquent même de se perdre, la piste n’estpas tracée,» nous dit un chef de projet. Il nousfait savoir qu’«on a commencé à mettre des ba-lises surtout du côté de Reggane, on a fait déjà500 km. On espère qu’on ne les volera pas».

VOL AU-DESSUSD’UN NO MAN’S LAND

L’atterrissage de l’appareil se fait au milieud’un tourbillon de poussière. Les passagersdescendent pour remonter dans des véhicu-les tout-terrain escortés par un grand nombrede véhicules de la gendarmerie. Les servicesde sécurité, toutes catégories confondues,étaient venus en force. La région n’inspire pasconfiance. Qu’elles soient du côté sud ou ducôté nord-est du pays, les frontières ont be-soin d’une vigilance absolue en ces tempsde révolte et de terrorisme. Les militairesétaient aussi en faction en haut de la mon-tagne Ahabib, un lieu où les autochtonesattendaient les ministres depuis quelquetemps. Il faisait une chaleur torride. Celane les a pas empêchés de danser sous desairs de tindi. Youyous, applaudissementset cris de joie à la vue du cortège officiel.Les hommes bleus étaient perchés sur leurschameaux, alignés et tout en couleur. «Ici, Mo-bilis ne fonctionne pas, on a seulementDjezzy», nous dit un responsable qui nousvoyait, nous journalistes, triturer nos mobiles.Il nous explique que Mobilis ne fonctionne pasparce qu’il n’a pas de groupe électrogène.«Djezzy, lui, en a un et ça marche bien !»,ajoute-il avec un sourire. Les hôtes de Timiaouine s’installent sousune khaïma aux couleurs flamboyantes quidonnent encore plus chaud. Une fois assis, unjeune homme se rapproche de nous et se pré-sente : «Je suis médecin vétérinaire au postefrontalier de Timiaouine, j’ai des difficultésmonstres à faire mon travail». Le Dr Ali Larbivoulait parler aux journalistes tellement il avaitgros sur le cœur. Il avait envie de crier sa dé-tresse à qui voulait bien lui prêter attention.Peut-être que ses responsables sauront qu’ilvit l’enfer, pensait-il certainement. «La subdi-vision est à BBM, la direction des servicesvétérinaires est à Adrar, à près de 1.000 km.On n’a pas de véhicule, je n’ai que le cachet

Je suis envoyé par le président de la Répu-blique pour m’enquérir de l’avancement des

projets et aussi pour vous annoncer un program-me spécial de développement», n’a eu de cessede dire le ministre de l’Intérieur et des Collectivi-tés locales à chaque fois qu’il rencontrait les ha-bitants de la wilaya d’Adrar. Après In Guezam, Daho Ould Kablia est alléencore plus bas, dans ces contrées lointaines quijouxtent les frontières avec le Mali. Lundi, il étaitdans la daïra de Bordj Badji Mokhtar et la com-mune de Timiaouine, éloignée l’une de l’autrede 150 km et de près de 1000 km du chef-lieude la wilaya d’Adrar. «Je ne suis pas venu pourvous faire de la charité mais c’est pour vous don-ner votre dû, c’est votre droit de bénéficier desrichesses du pays», répètera-t-il souvent à des po-pulations qui semblent avoir été oubliées pen-dant de longues années. En ces temps de turbu-lences aux frontières nord du pays (avec la Li-bye) et d’insécurité à ses frontières sud, le minis-tre de l’Intérieur fera un autre clin d’œil aux ha-bitants de ces régions, en soulignant que «le paysest certes très vaste mais il est uni». Accompagnédu ministre des Ressources en eau, Ould Kabliaa fait l’annonce d’un programme spécial pourles deux régions pour une enveloppe financièrede 6,5 milliards de dinars. Il précisera que ceprogramme spécial est en plus de ce qui est ins-crit pour la région dans le programme quinquen-nal et dans le fonds du Sud. «Je ne suis pas venu les mains vides, j’ai uneliste de projets qui ont été décidés, arrêtés et leurfinancement débloqué», a-t-il précisé. Le pro-gramme spécial pour Timiaouine repose, pource qui est de l’éducation, sur la construction d’unCEM avec la demi-pension, un complexe scolai-re, une cantine pour 200 repas et des véhiculespour le transport scolaire. Pour la santé, les habi-tants auront une polyclinique et une ambulance.Le sport et la jeunesse bénéficieront d’un stademultifonctions, un autre de football et une mai-son de la culture. La région aura 150 kitsd’énergie solaire, la réfection entre autres de120 km de routes et d’autres entre BBM-Reg-gane et Timiaouine-Silet, celle du parc com-munal, auront un semi-remorque et un rétro-chargeur pour les travaux des routes internesà la région en plus… un gros véhicule pour leP/APC. Timiaouine aura aussi son bureau deposte avec un logement de fonction. Abdelmalek Sellal a promis 15 puits «pour leséleveurs», le transfert de l’eau entre Tagraout etTimiaouine sur une distance de 80 km pour unmontant de deux milliards DA accordés en deuxtranches. Le ministre a aussi inspecté la cons-truction d’un barrage souterrain à Timiaouinepour 940 millions DA. Barrage qui a accusé degrands retards en raison, nous disent les habi-tants, «des inondations et de l’éloignement quirend difficile l’acheminement des matériaux né-cessaires pour la réalisation du projet». Le programme comprend, par ailleurs, laconstruction de 100 logements ruraux, 50 par-ticipatifs et 50 autres d’astreinte. Prévu aussila réhabilitation des vieilles constructions, desroutes et édifices de la ville. Le programmespécial de Bordj Badji Mokhtar ne diffère pasbeaucoup de celui de Timiaouine. BBM béné-ficie en plus d’une piscine, de 400 kits d’éner-gie solaire, un abattoir, deux forages, deuxgroupes électrogènes, d’un CFPA, de deuxambulances, d’un château d’eau, de deux ca-mions-citernes, 10 puits. Il est prévu dans cesrégions la construction de deux nouvelles ag-glomérations entre Reggane et BBM. L’agricul-ture reçoit une enveloppe d’un milliard DA com-me soutien aux éleveurs. Les nomades auront1000 tentes et 10 000 couvertures. L’Union des médecins algériens a donné sonaccord pour conduire chaque mois une carava-ne de solidarité dans ces régions avec à son borddes médecins spécialistes. Il est prévu l’ouvertu-re d’un centre de stockage et de distribution deproduits alimentaires pour les populations no-mades et défavorisées. Des postes budgétairesseront créés pour employer les universitairesde la région dans les différentes administra-tions. «Pour un début, ils auront des CDDpour trois ans et ensuite on les permanisera»,promet Ould Kablia. Lors de sa virée à Timiaouine, il a reçu une lon-gue liste supplémentaire de demandes socioéco-nomiques. C’est le représentant des jeunes et desdroits de l’homme qui l’a lue à l’assistance. Leministre lui promet qu’il va l’étudier à Alger etqu’il intégrera ce qui sera retenu dans le program-me spécial. «Vous aurez la réponse dans une quin-zaine de jours», rassure-t-il. G. O.

Un programmespécial pour Bordj

Badji Mokhtaret TimiaouineLe poste frontalier situé non loin de Timiaouine ne paie

pas de mine mais fait face à une contrebande de toutgenre, y compris celle des armes. Les 17 douanierschargés de scruter les immensités désertiques ne

doivent pas fermer l’œil en raison de l’insécurité qui sefait sentir dans ces régions frontalières.

rond. Encore faut-il qu’il serve à quelque cho-se : je ne peux pas soigner les bêtes parceque je n’ai pas de médicaments, je n’ai pasd’antiparasitaires, la viande n’est même pascontrôlée ici, on n’a pas d’abattoir. Enfin il nefonctionne pas, je n’ai pas d’estampille ni dematériel.» D’ailleurs, ajoute-t-il, «même les êtreshumains n’ont pas de médicaments, on n’a pasde pharmacie, à peine une toute petite pres-que vide, on n’a pas d’ambulance, pas d’anti-biotiques. En cas d’urgence, on va sur Adrar,à 1.000 km !». Le PAPC prend la parole. Le vétérinaire continue : «J’ai fait une réu-nion avec le directeur central à Alger l’annéedernière, il m’a demandé ce que j’ai commemoyens (de 0 à 1) : je lui ai dit qu’on a 0 entout ! Il m’a promis de venir nous voir à Ti-miaouine, mais il n’est jamais venu.»

L’APPEL DE DÉTRESSED’UN VÉTÉRINAIRE

Tout heureux, les habitants disent que c’estla première fois qu’ils voient des ministres leurrendre visite. C’est dire l’exclusion que ces «mal-nés» vivent depuis des lustres. «Je ne sais pasparler en arabe, je donne alors la parole auresponsable des jeunes,» dit le PAPC.«Fakou !», lui lance Sellal. «Je sais que tu par-les bien l’arabe mais tu n’a pas envie…». Riresaux éclats d’une assistance qui était heureused’avoir, pour une fois dans toute l’histoire dupays, une oreille d’écoute, en plus sympathi-que. Le vétérinaire reprend de plus belle. «Nousavons Internet, l’ADSL, ça marche bien mais nousn’avons pas d’eau, pas d’électricité. On fonction-ne aux groupes électrogènes». Il interroge :«Quand on dit qu’il y a un développement, c’estqu’on a des routes. Mais si on n’a que des pistes,de quel développement on parle alors ?». La liste des demandes socioéconomiqueslue par le responsable de l’association des jeu-nes est longue. Pas d’école, pas de centre sa-nitaire, pas de médicaments, pas d’emploi, pasde logement, pas de loisirs pour les jeunes,pas de postes budgétaires pour les universi-taires (il faut qu’ils participent à la vie politi-que de l’APC, dit l’orateur), pas de routes, pasde moyens de transport, pas d’électricité, pasd’eau... Non, ces populations ne vivent pas…Elles prient peut-être, comme dirait l’artiste. La venue de ministres chez eux est un jourde fête. Ils n’ont jamais vu ça. «C’est un devoirpour moi de venir vous voir, de m’enquérir devos préoccupations dans ces régions sensibleset frontalières», lui dira le ministre de l’Intérieur.«Le Président m’a chargé de vous transmettreses salutations…». Applaudissements, you-yous… «Des salutations spéciales», continueOuld Kablia, «à une région qu’il a connuespendant la révolution». Il était «responsable descontingents de moudjahidine qui transitaientpar ces frontières… Votre accueil prouve quevous le soutenez toujours». Toute la foule scan-de «Yahia Bouteflika ! One, two, three, viva l’Al-gérie !», sous un soleil de plomb. La fête prend fin avec, en prime, un plat demorceaux de méchoui et de la salade pourles invités. Pour une viande qui n’est pas con-trôlée, elle a été bien dégustée !

DE LA MARLBORO CONNECTIONÀ L’ÉMIGRATION CLANDESTINE

Les ministres visitent, quelques mètres plusloin, le poste frontalier de police et de doua-ne. «La contrebande est importante ici, on faitde notre mieux,» nous dit un douanier. Unejeune femme se rapproche de nous et nousdemande : «La ministre de la Femme n’est pasavec vous ?». Non, lui répond-on. «Je voulaislui dire que j’ai des problèmes pour travailler,je suis employée dans une école mais les hom-mes n’arrêtent pas de me dire que ce n’est pasun travail pour les femmes, tu dois rester cheztoi. Je me bats tous les jours». Continuez de lefaire !, lui conseille-t-on. Non loin du poste frontalier de police et dedouane, à près de deux kilomètres, les esca-drons des gardes-frontières, une autre forcede sécurité… Entre la Marlboro connectionet le trafic d’armes et d’autres marchandises

comme le mazout, les gardes-frontières ont àfaire aux clandestins africains qui se faufilentdans ses territoires sans limite… Sellal visite après le barrage de béton dontles travaux ont pris du retard, mais ils serontfinis dans une semaine. Du coup, il est inter-pellé par un jeune qui lui dit qu’il n’a pas d’em-ploi. «Faux !», rétorque le PAPC. «Je lui en ai donné un à la formation professionnellemais il l’a refusé». Sellal le prend par le cou etlui lance : «Tu a les cheveux longs, tu as unportable, tu as une copine au moins que tuappelles ?». Rires de tout le monde, oubliantun instant la misère qui habite ces lieux «mau-dits», éloignés des yeux et des esprits des gou-vernants pendant près de 50 ans. Les deux ministres visitent aussi une basede vie en chantier. Sellal jette un œil sur latenue du représentant des jeunes, drapé del’emblème national. «Tu a une cravate parceque tu fais de la politique ? Fais de la politi-que positive,» lui conseille-t-il. Il est 17h 30. Retour à BBM. Encore uneheure de bruit infernal de l’hélico. Juste uninstant pour se débarbouiller et les deux mi-nistres rejoignent la salle de réunion de la daï-ra pour rencontrer les autorités civiles et mili-taires ainsi que les notables de BBM. «Vousavez droit aux richesses de ce pays, on ne vousfait pas de la charité, c’est votre droit». Laphrase phare du ministre de l’Intérieur faitapplaudir l’assistance. SELLAL, LE FONDATEUR DE BBM...

«Je suis venu avec des dossiers ficelés deprojets de développement socioéconomiques.Ce sont des décisions irréversibles du Prési-dent, on pourrait rajouter les autres deman-des qui m’ont été faites auparavant», prometle ministre de l’Intérieur. Sellal se fera applau-dir plus fortement. «Vous l’avez bien accueilliparce que vous le connaissez bien», leur ditOuld Kablia. Sellal a été chef de daïra dans larégion pendant de longues années. Il échan-ge même quelques mots en tergui. «Nous con-sidérons qu’il est le fondateur de BBM,» luilance un notable. «C’est pour la première fois qu’on reçoit desministres, votre visite s’inscrit dans un contex-te sensible», commence par leur dire un autrenotable, allusion faite aux révoltes en Libye.«Nous rendons hommage au président de laRépublique, celui qui connaît bien ces régionspour y avoir fait la révolution, nous saluonsAbdelkader El-Mali,» ajoute-il encore à pro-pos du président de la République. Les notables disent considérer leur BBMcomme «interface du monde africain.» Ils fontsavoir aussi qu’ils continuent de soutenir lePrésident. «Si je ne prends pas soin de cesrégions éloignées et enclavées, je sentirais mesprérogatives amputées,» lui lance Ould Kablia.«On dit que le ministre descend au Sud pourfaire de la politique, on sait ce qui se passe ici,on connaît notre peuple, sa mobilisation, sonsoutien au Président. On ne peut avoir peurde nos territoires, nous savons que les terro-ristes n’ont jamais eu d’aide ou de soutien deshabitants de ces régions. Aujourd’hui, ils es-saient de s’infiltrer par les frontières libyennesparce qu’elles sont vides, puisque les forcesde sécurité de ce pays sont montées au Nordà cause des événements (…). Nous ferons ensorte qu’il y ait un partage équitable des ri-chesses de ce pays entre les populations. Le cheikh de zaouïet Kounti interviendra pourréclamer la réhabilitation de la zaouïa et desécoles coraniques. Il interpellera le ministre del’Intérieur sur les difficultés qu’ont les popula-tions pour décrocher des papiers d’état civil.«Le problème est difficile, il doit être résoluentre le ministère de l’Intérieur et celui de laJustice, vous ne pouvez avoir des documentscomme ça alors qu’on ne sait pas qui est ma-lien et qui est algérien», répond le ministre. Une présidente d’association demandera auministre d’accorder de l’aide aux femmes quifont dans l’artisanat. «Il faut dire au ministrede la Solidarité qu’un avion d’aide ne suffitpas, il faut plusieurs avions pour aider cespopulations et ces femmes qui n’ont rien»,s’est-elle exclamée. Avant tout chose, Ould Kablia avait rappeléaux esprits qui était Bordj Badji Mokhtar «quebeaucoup ne connaissent pas». BBM était mi-litant de la première heure de la cause natio-nale et membre de l’OS (Organisation secrè-te). «Il a déclenché le 1er Novembre dans larégion de Souk Ahras. Il est tombé en mar-tyr trois mois après», rappelle Ould Kablia.

«

Avec deux ministresdans un «no man’s land»

E V E N E M E N T06 Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Ghania Oukazi

C’est sur le tarmac del’aéroport de BordjBadji Mokhtar (BBM)

que Ould Kablia s’est défen-du «de n’avoir rien fait pourles agents de sécurité radiéspar leurs corps de fonction.»C’est, nous dira-t-il à ce sujet,que «le directeur général m’acontacté quand j’étais en dé-placement à l’intérieur dupays, pour me demander monavis, j’ai dit que j’étais d’ac-cord pour qu’ils soient intégrésdans leurs corps d’origine, enplus j’ai accepté que la primed’alimentation des policierssoit augmentée de 40 dinarspour passer de 100 à 140 DA».Pour lui, «si cela s’appelle con-cession, c’en est une, mais laseule, sinon pour tout ce quiest des mesures qu’on a pri-ses pour régler les conflits so-ciaux qui se sont déclarés,nous n’avons jamais cédé plusque ce qui avait été prévu dansles grilles de salaires et les sta-tuts des différentes catégoriesprofessionnelles qui étaientdéjà ficelés bien avant.» Interrogé sur la position del’Algérie sur ce qui se passe enLibye, le ministre de l’Intérieurestimera que «nous sommespour un règlement politiqueentre les parties en conflit.»Ceci étant, il ne cachera passon rejet catégorique «de ceque fait la coalition sur les ter-ritoires libyens.» A la question«pourquoi les insurgés ont-ilsaccusé l’Algérie d’avoir en-voyé des mercenaires pour lescombattre ?» Ould Kablia lâ-chera «ils sont peut-être inspi-rés par des parties étrangères.» A son arrivée lundi à BBM,il avait carrément affirmé que«la coalition leur suggère leurspositions et leurs déclara-tions.» Ainsi, à propos desnuances qu’il a apportées hier,a-t-il affirmé «de toute façon,nous sommes contre la coali-tion !» Aux côtés du ministredes Ressources en eau, le mi-nistre de l’Intérieur a procédé,hier matin, à l’inspection deplusieurs projets de construc-tion de barrages, d’électrifica-tion, de réfection de routes. Laplus importante structure inau-gurée hier à BBM est incon-testablement le centre d’ana-lyses épidémiologiques dontles équipements n’ont rien àenvier à ceux existant à traverscertaines villes du pays et dontla nécessité, pour ces régions,n’est même pas à prouver.Seulement, les médecins quiy travaillent ne sont pas con-tents. Ils regrettent mêmed’avoir choisi de faire leurstrois ans de service civil àBBM. «Nous pensions qu’onpouvait avoir des avantagespar rapport au Nord, ils nousles avaient promis, mais on n’a

Une enveloppe budgétaire de quelque 660,5 millions de DA par an

sera consacrée à l’application des nou-veaux statuts particuliers des fonction-naires relevant du ministère des Finan-ces, a annoncé mardi le ministre desFinances, M. Karim Djoudi. Le ministrea précisé, dans une interview à l’APS,que les nouveaux statuts particuliers pré-vus pour les fonctionnaires relevant desadministrations du Budget, des Impôts,du Domaine National, de la Conser-vation foncière et du Cadastre et celledu Trésor, de la Comptabilité, des As-surances et des Douanes sont globale-ment estimés à 660,5 millions de dinarspar an. Les statuts particuliers prévuspour les fonctionnaires de ces secteursdu ministère des Finances ‘’s’inscriventdans la logique de modernisation del’administration publique, consacrée par

Le ministre des Finan-ces, M. Karim Djou-

di, a affirmé mardi à Al-ger que le manque de li-quidités dans les banqueset les bureaux de posteest la conséquence direc-te d’»une arithmétiqueentre les approvisionne-ments de la Banque d’Al-gérie et la forte demandeformulée au niveau desguichets postaux». «L’in-suffisance de billets dansles bureaux de poste estle corollaire d’une arith-métique entre les appro-visionnements de la Ban-que d’Algérie, institutionémettrice de la monnaie,et la demande formuléeau niveau des guichetspostaux, laquelle a trèsfortement augmenté du-rant les 6 derniers mois enliaison avec les récentesaugmentations de salairesdes employés de la fonc-tion publique», a expliquéM. Djoudi dans une inter-view à l’APS. Il a indiqué dans lemême sens que le recours

Plus de 5.000 visas d’en-trée de long séjour ont

été délivrés en 2010 parles services consulaires del’ambassade de France àdes étudiants algériens, aindiqué mardi l’ambassa-deur de ce pays à Alger,Xavier Driencourt. «Il a étédélivré 5.027 visas de longséjour pour études en2010. Ces nouveaux dé-tenteurs du titre de séjour(étudiants algériens) s’ajou-tent aux 20.000 autres quipoursuivent des études enFrance», a déclaré M.Driencourt lors d’une con-férence sur la coopérationculturelle algéro-française.En juillet 2010, le consulgénéral de France à Alger,Michel Dejaegher, avait re-connu que le taux de refusde visas aux Algériens dé-

par la Banque centrale àla création d’un nouveaubillet de banque d’unevaleur de 2000 DA, inter-vient pour satisfaire rapi-dement la demande debillets. «Cette réponsepermet à l’institut d’émis-sion de satisfaire plus ra-pidement la demande debillets que s’il devait livrercette même quantité demonnaie selon les mê-mes coupures. Elle per-met aussi de compléterla gamme des besoinsattachés à la monnaie fi-duciaire puisque cettenouvelle monnaie vaexister concomitammentavec les autres billets de100, 200, 500 et 1000 di-nars», a-t-il ajouté. Le ministre a tenu à pré-ciser, à ce propos, quel’émission d’un nouveaubillet de banque «n’influenullement» sur le niveaude la masse monétairemais uniquement sur lacomposition de la mon-naie fiduciaire. Selon M.Djoudi, la même quan-

tité de monnaie fiduciai-re sera redistribuée dansun assortiment différentde billets avec une pro-portion moindre de peti-tes coupures. «L’avanta-ge de ce procédé estd’orienter les besoins dethésaurisation vers lesbillets de 2000 DA dé-laissant les coupures in-férieures aux besoins decirculation monétaire», a-t-il expliqué. En outre, le ministre afait savoir que des «mesu-res urgentes» ont été pré-conisées par le groupe detravail mis en place sousl’égide du ministère desFinances et avec la parti-cipation de la Banqued’Algérie et du ministèrede la Poste et des Techno-logies de l’information etde la communicationpour, d’abord «réduire ra-pidement la tension ac-tuelle sur les liquidités auniveau d’Algérie Poste, etensuite «développer desinstruments de paiementalternatifs au cash».

Manque de liquidités,conséquence de la forte demande

le Statut général de la fonction publi-que, et leur conception a tenu comptedes principaux enjeux et défis auxquelsl’Administration des Finances’’, a esti-mé M. Djoudi. Concernant les disposi-tions transitoires, ces statuts particuliersprévoient, pour chaque administrationdu ministère, l’intégration, sous condi-tions, des fonctionnaires appartenantaux corps communs exerçant réellementles mêmes tâches et ayant les mêmesresponsabilités que celles dévolues auxfonctionnaires appartenant aux corpsspécifiques, explique encore le minis-tre. De leur côté, les régimes indemni-taires consacrent le principe d’assurerune cohérence d’ensemble entre les dif-férentes administrations du ministèrepour aboutir à des régimes équitableset ainsi réduire les écarts flagrants exis-tants, relève le ministre.

Fonctionnaires des FinancesLes nouveaux statuts coûteront plus

de 660 millions de dinars par an

sirant se rendre en Francedemeurait toujours «élevé». Sur les 20.000 étudiantsalgériens en France, troiscents bénéficient de bour-ses d’études octroyées parle gouvernement français,selon M. Driencourt. Abor-dant le domaine de l’ensei-gnement supérieur et de larecherche, le diplomate afait savoir que plus de 600conventions et accordsavaient été signés entre lesuniversités des deux pays.A propos des services as-surés par les cinq centresculturels français répartisentre Alger, Tlemcen, Oran,Bejaia et Constantine, il aindiqué que 9.000 étu-diants étaient inscrits pourdes cours de langue fran-çaise dispensés au niveaude ces centres. Par ailleurs,

l’ambassadeur de France aannoncé la fédération detous les centres culturelsfrançais en Algérie sous lelabel «Institut français d’Al-gérie», à partir de l’annéeprochaine. De son côté, leconseiller adjoint à coopé-ration et à action culturel-le, Jean-Marie Lemogo-deuc, a précisé que la coo-pération universitaire etscientifique algéro-françai-se était une coopération«institutionnalisée», bénéfi-ciant d’une enveloppe bud-gétaire annuelle de plus de6 millions d’euros. Il a in-diqué que dans le cadre decette coopération, 40 doc-torants algériens et 90 maî-tres-assistants finissaientleurs thèses dans les univer-sités françaises au cours del’année 2011.

Ambassade de FrancePlus de 5.000 visas délivrés

à des étudiants algériens en 2010

Accusations des insurgés contre l’Algérie

Ould Kablia évoquedes «parties étrangères»

«Nous n’avons rien cédé, nous avons appliqué les seuils quiétaient décidés bien avant,» nous a déclaré le ministre de

l’Intérieur et des Collectivités locales à propos des décisionsprises par le gouvernement pour faire taire les nombreux

mouvements de protestation.

rien eu,» dit à la presse un jeu-ne médecin de Bejaïa. Sonconfrère n’en dira pas moinsà propos d’un choix qui les aobligé, tous les deux, «à par-tager un logement avecd’autres, à avoir un seul repasassuré et à percevoir unique-ment 12.000 DA de prime dezone par rapport au salaire denos confrères du Nord».

LES AUTORITÉSCIVILES ET MILITAIRES

SUR LE QUI-VIVE

Les médecins s’empressent dedire «nous avons hâte de ren-trer chez nous dès qu’on ter-mine nos trois ans, on souffreici, toutes les promesses, c’estdu bluff.» BBM a un médecinpour 2.000 habitants, un chi-rurgien-dentiste pour 12.000habitants et un pharmacienpour 23.000 habitants. «Noussouffrons du manque d’infras-tructures, d’encadrement et del’éloignement,» se plaint l’en-semble des citoyens. Le directeur de wilaya de laSanté nous explique que de-puis que «le lycée a été ouverten 2009 à BBM, nous avonspu trouver des jeunes desclasses de seconde et premiè-re pour en faire des aides-soi-gnants.» Il rappelle que la ré-gion a aussi pu former 30techniciens de la santé en2008. «Il nous est difficile detrouver des jeunes de ces lo-calités pour les former mais lelycée nous a beaucoup aidé.»L’ouverture prochaine d’unepolyclinique donne parailleurs, un grand espoir auxpopulations. Les deux minis-tres ont mis l’accent sur l’eauqui manque terriblement. Sel-lal fait de la réalisation d’unbarrage souterrain et du trans-fert des eaux de Tagrouat versTimiaouine, sa fierté «commepour Tamanrasset». Il explique

que «nous comptons sur lesmoussons du Golfe de Guinéepour remplir le barrage.» La visite des deux ministresdans ces régions semble s’ins-crire dans une stratégie que legouvernement a mis en placepour mettre en confiance lespopulations, en ces temps d’in-sécurité grandissante aux fron-tières du pays. D’ailleurs, à cha-que fois qu’il était question deparler de projets socio-écono-miques -et si le ministre de l’In-térieur faisait en sorte de nepas rappeler les problèmes deterrorisme et de contrebandequ’en filigrane, contrairementau discours qu’il avait tenu àTamanrasset, en marge de lavisite du président- les interve-nants eux, en parlaient sans hé-sitation. «Nous sommes tou-jours les défenseurs de ce pays,nous resterons tous debout,nous jurons qu’on ne laisserapersonne rentrer de nos fron-tières,» lui avait dit un notable.Le cheikh Mohamed Kounti, dela célèbre zaouïa du mêmenom, lui avait évoqué l’insécu-rité sur les longues distancesque les populations sont obli-gées de parcourir pour, entreautres, se faire délivrer leurs do-cuments d’état civil. «Facilitez-nous les choses, on ne peut àchaque fois prendre la routealors que la sécurité manque,»a-t-il dit lundi soir, lors d’unerencontre des deux ministresavec les autorités civiles et mi-litaires ainsi que les notables dela région. Des autorités qui sontsur le qui-vive pour assurer unesécurité et contrôler des terri-toires sans limites. Le tout surfond de supputations surpre-nantes et de rumeurs les plusfolles, à n’en pas finir. Le ministre de l’Intérieur etdes Collectivités locales pro-met de se rendre prochaine-ment à Illizi et à Djanet avecun retour à Tamanrasset.

Ph.:

AFP

E V E N E M E N T 07Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Yazid Alilat

Les médiateurs de l’Unionafricaine ont quitté hiermardi Alger au terme d’une

mission de bons offices qui les amenés de Tripoli à Benghazi, puisdans la capitale algérienne. Aupa-ravant, la mission de l’UA avait faitle point de la situation libyennedans la capitale mauritanienne. A Alger, le président maurita-nien Mohamed Ould Abdel Aziza souligné que le comité del’Union africaine (UA) sur la Li-bye oeuvrait à trouver une solu-tion à la crise complexe dans cepays et qu’il poursuivra ses effortsdans ce sens. «Nous oeuvrons àtrouver une solution à cette ques-tion complexe et nous poursui-vons nos efforts pour sortir decette crise», a-t-il déclaré. Dans lamatinée de mardi, les personna-lités éminentes de cette missionde l’UA ont été reçues par le pré-sident Abdelaziz Bouteflika, quis’est également entretenu en tête-à-tête avec le président maurita-nien sur la situation en Libye.Aucune autre précision sur la te-neur des entretiens politiques en-tre le président Bouteflika et lamission de bons offices de l’UAn’a pu être obtenue auprès desmembres de cette mission. La délégation africaine estcomposée des présidents de laRépublique du Congo, M. DenisSassou Nguesso, de la Républiqueislamique de Mauritanie, M. Mo-hamed Ould Abdel Aziz, du prési-dent de la Commission de l’UA,M. Jean Ping, et du ministre desAffaires étrangères de l’Ouganda,M. Henri Oryem Okello. Cettemiss ion est mandatée parl’Union africaine pour tenterd’aboutir à une issue pacifiqueau conflit en Libye. Le comité ad hoc a lancé « unappel pressant au CNT à coopé-rer pleinement dans l’intérêt su-périeur de la Libye et à aider à larecherche et à la mise en œuvrede la solution politique juste etdurable que le peuple libyen ap-pelle de tous ses vœux et que lacommunauté internationale assu-re de son soutien», indique uncommuniqué de l’UA rendu pu-blic à Benghazi à l’issue de dis-cussions approfondies avec leprésident et des membres duCNT. Ces discussions «ont four-ni une occasion pour l’UA d’in-former le CNT de ses efforts vi-sant à trouver une solution ra-pide à la crise en Libye, sur labase de la feuille de route del’UA, telle qu’articulée par leConseil de paix et de sécurité(CPS) lors de sa 265e réuniontenue à Addis-Abeba le 10 marsdernier ainsi que des résolutions1970 et 1973 du Conseil de sé-curité des Nations unies», souli-gne la même source. Le CNT aprésenté sa vision de l’avenir dela Libye et sa position sur les ef-forts actuels de l’UA visant à faci-liter une solution rapide à la criseen Libye, a-t-on précisé. Le comité ad hoc et le CNT«ont traité longuement de lanécessité d’un cessez-le-feu ur-gent, y compris le principe duretour de toutes les forces dansleurs casernes, qui devra êtresurveillé par un mécanisme in-ternational crédible et efficace». Cela devra «assurer la protec-tion effective de la population ci-vile et créer des conditions propi-ces à la satisfaction des aspirationslégitimes du peuple libyen à la dé-mocratie, à la liberté, à l’Etat de

Djamel B. et Agences

Alors que des zones d’ombre demeurent sur les circonstances de

l’arrestation de Laurent Gbagbo lun-di à Abidjan, le président ivoirienAlassane Ouattara a pris hier les rê-nes d’un pays à la dérive avec la mis-sion immense de réconcilier une na-tion divisée et de rétablir la paix et lasécurité. Selon l’AFP qui cite plusieurstémoins, des tirs d’armes lourdes ontretenti hier en fin de matinée à Abid-jan dans les quartiers du Plateau etde Cocody, deux bastions de l’ex-pré-sident Laurent Gbagbo. Le nouveauprésident a exprimé sa volonté detourner une page avec pour mot d’or-dre la réconciliation, le retour à l’or-dre et au calme, et l’espérance. Poursa part, le secrétaire général des Na-tions unies Ban Ki-moon a estimé quela Côte d’Ivoire disposait désormaisd’une «occasion historique» pour pro-mouvoir la réconciliation nationale,établir un gouvernement d’unité na-tionale et rétablir l’autorité de l’Etat.Ban Ki-Moon a demandé à M. Ouat-tara d’éviter un nouveau «bain desang» et des représailles. Les quatremois de crise ont fait au moins 800morts dont la moitié à Abidjan, selonl’ONU. La bataille d’Abidjan a préci-pité la capitale économique, dont lapopulation est évaluée à quatre mil-lions d’habitants, au bord d’une ca-tastrophe humanitaire, avec des quar-tiers livrés aux pillages. Selon l’agen-ce française Abidjan était encore hier

L’ex-président égyptien Hosni Moubarak a été admismardi à l’hôpital international de la station balnéaire

de Charm El-Cheikh, dans le Sinaï, où il a élu résidenceaprès sa démission le 11 février, ont indiqué à l’AFP dessources de sécurité sans plus de précisions. «Moubarak a été admis cet après-midi à l’hôpital inter-

L’Algérie a qualifié, dans un com-muniqué du ministère des Affai-

res étrangères diffusé mardi,d’«acharnement irresponsable» lacampagne visant à l’impliquer dans un«prétendu parrainage» d’activités demercenariat en Libye. «Malgré lesmultiples démentis opposés ferme-ment par les autorités algériennes, M.Mustapha Abdeljalil (président duConseil national transitoire libyen,NDLR) a choisi de se déjuger par rap-port au démenti qu’il avait lui-mêmeapporté à ces accusations farfelues,dans son entretien avec un quotidienalgérien en date du 5 mars 2011, etde singulariser l’Algérie en la mettanten cause injustement dans un préten-du parrainage d’activités de mercena-riat en Libye», indique le communi-qué. «Cet acharnement irresponsableà vouloir impliquer à tout prix les auto-rités algériennes nous interpelle sur les

Libye

Valse diplomatiquepour trouver

une issue au conflitdroit et au développement socio-économique», ajoute le commu-niqué. Pour autant, la conditiondu départ de Mouammar Kadhafidu pouvoir a bloqué les négocia-tions pour un cessez-le-feu. «Il n’a pas été possible à ce sta-de de dégager un accord sur laquestion essentielle de la cessa-tion des hostilités», relève encorela mission de l’UA.

DIVISIONS AU SEINDE L’ALLIANCE

Les divisions au sein de l’Allian-ce atlantique persistent. La Fran-ce et la Grande-Bretagne ontpressé mardi les autres pays del’Otan intervenant en Libye d’in-tensifier leurs efforts sans parve-nir à rallier tous leurs partenaires. Les ministres français et britan-nique des Affaires étrangèresAlain Juppé et William Hague onttous deux fait part d’une certaineirritation sur le rôle actuellementjoué par l’Alliance atlantique,avant une réunion avec leurs ho-mologues de l’UE à Luxembourg.M. Juppé, dont le pays avait mon-tré beaucoup de réticence à con-fier à l’Alliance atlantique les rê-nes de l’opération militaire qu’ilavait engagée le 19 mars, avantd’y consentir à condition que lesbombardements ne soient pasentravés, a affirmé que l’Otanne jouait «pas suffisamment»son rôle. «L’Otan a voulu pren-dre la direction militaire desopérations, nous l’avons accep-té. El le doit jouer son rôleaujourd’hui, c’est-à-dire éviterque Kadhafi n’utilise là encoredes armes lourdes pour bombar-der les populations», a-t-il faitvaloir. William Hague a plaidé àLuxembourg pour «maintenir etintensifier nos efforts au sein del’Otan», alors que les Etats-Unisont retiré les avions de combatqu’ils avaient engagé au début. Bref, au sein de la coalition in-ternationale, qui a confié la mis-sion de faire «dégager» Kadhafi àl’OTAN, les divisions traditionnel-les ont resurgi, alors que le conflits’enlise petit à petit, même si laréunion d’aujourd’hui à Dohadevrait donner d’autres contourspolitiques à une sortie de lacrise libyenne.

SITUATION HUMANITAIRE

Au cours d’une conférence depresse au siège de l’ONU (NewYork), M. Lazzarini a souligné lanécessité d’obtenir des autoritéslibyennes, «à Tripoli comme àBenghazi», la mise en place d’uncessez-le-feu temporaire, tantpour permettre aux dizaines demilliers de ressortissants étran-gers de quitter le pays, dont 15000 personnes réunies le longdes frontières égyptienne et tu-nisienne, que pour fournir l’aiderequise aux Libyens qui sontdans le besoin. «Techniquement, je ne suis pashabilité à déterminer si Misrata estune ville assiégée. En tout état decause, la population civile, quimanque de tout et subit des atta-ques, des tueries et des viols de-puis maintenant cinq semaines ale sentiment d’être piégée et ap-pelle à l’aide», a par ailleurs indi-qué M. Lazzarini. Enfin, sur le terrain les combatsont faibli d’intensité, sauf à Ajda-byia où les insurgés tiennent tantbien que mal, comptant sur lesfrappes aériennes de l’OTANpour renforcer leurs positions.

L’Algérie condamne la campagnevisant à l’impliquer

desseins et les motivations de ceux quisont derrière cette conspiration contreun pays dont le tort est de refuser des’immiscer dans les affaires intérieu-res libyennes, de déplorer l’usage dis-proportionné de la force et de mettreen garde contre les dangers mortifè-res de l’infiltration de troupes terroris-tes sur le territoire libyen», souligne leministère. «Cette infiltration d’élémentsterroristes est, malheureusement, cor-roborée par les faits et par les constatsobjectifs établis par de hauts respon-sables, civils et militaires, de certainspays membres permanents du Con-seil de sécurité ainsi que par les analy-ses indépendantes formulées par desexperts occidentaux spécialisés dansle renseignement», a poursuivi le com-muniqué. «Au regard de ses intérêtsfondamentaux liés à la sécurisationmaximale de ses frontières et à la pré-servation de la stabilité de toute la ré-

gion, l’Algérie attire, encore une fois,l’attention de la communauté inter-nationale sur les dangers de la pré-sence, à ses frontières, d’un incuba-teur du terrorisme qui puiserait, à pro-fusion, dans un arsenal à ciel ouvert»,avertit le communiqué du ministère.Par ailleurs, le communiqué a affirméque l’Algérie, «forte de ses convictionsquant à la primauté de la recherched’une solution politique par la voie dudialogue et de son attachement auxliens ancestraux et fraternels qui lientindéfectiblement le peuple algérien etle peuple libyen dans toutes sescomposantes et avec toutes ses sen-sibilités, continuera de privilégier lavoie de la raison en exhortant toutesles parties à la cessation immédiatedes hostilités pour préserver l’unitéet l’intégrité territoriale de ce pays frè-re face aux risques sérieux de dislo-cation et de partition qui le guettent».

Chute de GbagboDes zones d’ombre persistent

le théâtre de pillages et dans certainsquartiers des coups de feu se faisaiententendre. La situation humanitaire estégalement très difficile dans l’intérieurdu pays, notamment dans l’Ouest oùles combattants des deux camps ontété accusés par l’ONU et des ONGd’exactions. A Genève, le Conseil desdroits de l’homme de l’ONU a nom-mé hier les trois experts chargés d’en-quêter sur les crimes commis depuisle scrutin présidentiel. Alassane Ouat-tara, a affirmé, dans son premier dis-cours télévisé lundi, vouloir mettre enplace une commission vérité et récon-ciliation «qui fera la lumière sur tousles massacres, crimes et autres viola-tions des droits de l’homme». M.Ouattara a annoncé le lancementd’une procédure judiciaire contre sonex-rival, son épouse et ses collabora-teurs, assurant que «toutes les dispo-sitions sont prises» pour assurer leur«intégrité physique». Au lendemainde l’arrestation de Gbagbo, son campa directement accusé les forces spé-ciales françaises d’avoir «enlevé» leprésident sortant à sa résidence pourle livrer à Alassane Ouattara. Dans lemême temps, le Premier ministre fran-çais François Fillon a réaffirmé que«pas un soldat français» n’avait misles pieds dans la résidence. Interven-tion militaire française directe ou dé-nouement «entre Ivoiriens», commel’affirme la France ? L’enjeu est im-portant pour le nouveau présidentOuattara, dont la légitimité souffredéjà du soupçon d’avoir été porté au

pouvoir par l’ancien colonisateur. SiParis dément toute implication desforces spéciales dans l’opération, lechef d’état-major des armées, l’ami-ral Edouard Guillaud, a fourni en re-vanche une indication de l’intensitéde l’engagement français en déclarant«pas de blessés côté français mais unvolume de munitions de quelquesmilliers d’obus de 20 mm et quelquesdizaines de missiles» utilisés au coursdes derniers jours, a-t-il indiqué lorsd’une conférence de presse. Ce quitraduit un engagement décisif, sanslequel les forces du nouveau présidentivoirien n’auraient pas été en mesurede faire prisonnier Laurent Gbagbo.Des éléments incontestables existent-ils sur le déroulement de l’opération? Hier, le ministre de la Défense Gé-rard Longuet s’est dit «absolumentcertain que nous aurons des imagesde toute l’opération. Non pas de l’armée française, maisde l’ensemble des acteurs, et on sau-ra qu’aucun soldat français, aucunsoldat de l’Onuci n’est rentré dans larésidence présidentielle», a-t-il répé-té. Les ministres européens des Af-faires étrangères, réunis à Luxem-bourg, devaient promettre hier auprésident Ouattara une aide écono-mique à long terme pour l’aider à re-construire un pays menacé par le cha-os. Paris a déjà annoncé une aide «ex-ceptionnelle» de 400 millions d’eurosen faveur de son ancienne colonie,pour aider notamment à satisfaire lesbesoins urgents des populations.

Egypte

Moubarak hospitalisé à Charm El-Cheikhnational de Charm El-Cheikh», ont indiqué ces sources,ajoutant que les mesures de sécurité avaient été renfor-cées dans la ville. Contactée par l’AFP, une source de l’hô-pital a indiqué ne pas pouvoir faire de commentaires surcette information, mais que «le ministre de la Santé pu-bliera un communiqué» sous peu.

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CONDOLÉANCESTrès affecté par le décès de MOUGHLAM Kouider

père de son ami Farid, M. Salah LAKOUES présente à ce dernierainsi qu'à toute sa famille ses condoléances les plus attristéeset les prie de trouver ici l'expression de sa profonde sympathie.Que Dieu, Le Tout-Puissant, lui accorde Sa Sainte Miséricorde

et l'accueille en Son Vaste Paradis.

PENSÉEDJEBBARAbderrezakVoilà plus dequarante jours déjàque nous a quittésnotre cher père, leregretté, son épouse,son fils, ses troisfilles, en cettejournée du 03.03.2011 et toute la familleDJEBBAR endeuillée a assisté aurecueillement et à l'oraison funèbre dudéfunt. Un être cher est parti et rien nesera plus pareil. La vie est dure sans toi, tuétais notre raison de vivre. Ni le temps niles larmes ne pourront apaiser notredouleur. Tu resteras toujours vivant dansnos cœurs. Nous prions tous ceux qui l'ontconnu d'avoir une pieuse pensée en samémoire. Que Dieu, Tout-Puissant, luiaccorde Son Infinie Miséricorde etl'accueille dans Son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

PENSÉELe 13-04-

1991 - Cela

fait 20 ans

que mon cher

oncle le

Moudjahid GHOMARI Saïd

est parti en laissant dans nos

cœurs une douleur qu'on ne

peut guérir. Que ceux qui

l'ont connu aient une pieuse

pensée pour lui.

Ta nièce Amina

PENSÉETriste, amer etdouloureux le 13/04/2009, le jour dedépart sans retour demon cher pèreSLAMANI AHMEDBRAHIM.Il ne se passe pas unjour où nous neparlons de toi, pas un instant où nous nepensons à toi. Les souvenirs n'en fissentpas. Dire que tout a changé car depuis tondépart rien n'est comme avant, ton visage,ta voix, ton humour et ton bon cœur ça nousmanque terriblement. Ce qu'Allah a décidépour toi, pour nous, nous l'acceptons avecdignité. Sache que tes enfants réellementsincères qui t'ont aimé continuent à t'aimeravec autant de sincérité et prient Allah pourtoi sans relâche. Nous sommes convaincusaussi que tout le bien que tu as fait de tonvivant est en train de te servir là où tu es.Repose en paix adorablement papa.

Ta fille chérie Latifa

PENSÉELe Directeur duCEM Aïn El BeïdaIII, M. AbdelhadiMohamed, lesenseignants, lestaff administratifet les élèves del'établissement, profondémentaffectés par le décès de leurcollègue et ami:

MESRI Khaledsurvenu le 04 Avril 2011 à l'âge de47 ans, compatissent avec lesproches du défunt dans leur douleuret prient tous ceux qui l'ont connud'avoir une pieuse pensée pour lui.Que Dieu Tout-Puissant l'accueilleen Son Vaste Paradis.

PENSÉECela fait déjà01 an - le 13/04/2010 - quenous a quittésnotre cherépoux, père,grand-père

TALEB DJAMELlaissant derrière lui un videirremplaçable. En ce souvenir,nous prions tous ceux qui l'ontconnu et aimé d'avoir unepieuse pensée pour lui.

Ton épouse, tes enfants, tespetits-enfants

DÉCÈSLes famillesBENFRIHA etZEGGAI, ontl'immense douleurde vous faire partdu décès de leurtrès chère etirremplaçable mère:

Mme Vve BENFRIHA FATIMAnée BRAHIMI

survenu le 28/03/2001 à l'âgede 90 ans à Paris. Ses filsdemandent à tous ceux qui l'ontconnue, aimée et côtoyée d'avoirune pieuse pensée et prier Dieu,Le Tout-Puissant, de l'accueilliren Son Vaste Paradis. A Dieu nousappartenons et à Lui nousretournons. Repose en paix Ma.

Tes fils Fodil et Mustapha

PENSÉEA la mémoire

de notre père:

SOUIERHACHEMICela fait 60

jours - le 13/02/2011 - que nous

a quittés à jamais notre

cher père. Fidèle en cela à ton

souvenir, ta petite famille

n'oubliera pas ta générosité

qu'on ne pourra jamais

oublier cher père.

A Dieu nous appartenons et à

Dieu nous retournons.

DÉCÈSLes famillesOSSOUKINE,RAHAB etKHEDEMont l'immensedouleurd'annoncer la perte cruellede leur chère et regrettée:

Hadja OSSOUKINEMimouna

survenue le 12/04/2011 àl'âge de 88 ans.

Domicile mortuaire:Castors - Oran.

DÉCÈSLes familles HAMDAOUIet BENMEHDI ont l'immensedouleur de vous faire part dudécès de la chère et regrettée:

HAMDAOUI Khadidjanée BEN MEHDI.

L'enterrement a eu lieu le jourmême 11-04-2011 à HassiMefsoukh. Domicile mortuaire:Coop. El-Ahmadia - Bir El-Djir.A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons.

Les familles HAMDAOUI,BENMEHDI SMAHI et

BOUDJELLAL

ProximitéLe Quotidien

D'ORAN

Edition Nationale d'Information

ORAN

Des obstaclesdans le traitement

des dossiers

P.13

P. 11 & 12

Par El-GuellilPour une bonne nouvelle, c’en est une.Dans bientôt, l’école de conduite qui

formera les chauffeurs de de-main ouvrira ses portes. Elleest destinée aux enfants. Ilsapprendront à conduire pen-dant un mois. Une formationqui sera sanctionnée par unpermis de conduire symbolique.Qui disait qu’« il ne manque àl’aveugle que le khôl » ? Sû-rement un type qui nousconnaissait bien ! On apprendra donc à desenfants qui ont désappris cequ’est un passage clouté, oupassage protégé un feu rou-ge et un sens interdit. Unepriorité à droite et un « cé-der le passage ». La bonne affaire… Person-ne ne leur apprendra à ne pascracher dans la rue. Ce n’estrien. Nul ne leur fera la re-marque quand ils jetterontl’emballage de leur chocolatn’importe où, là où ça leurplaît. Ce n’est pas très impor-

Bougtob

Le projet d’abattoirindustriel

sur la bonne voie

46 millionsde dinars pour

le bitumagede la route principale

Chauffeur

Tlemcen

Le Wakfde Sidi Boumediène,

une fondationcomme les autres

P. 11

Médéa

Un mortdans une disputeentre revendeurs

Aïn El TAïn El TAïn El TAïn El TAïn El Turckurckurckurckurck

19 ressortissantsétrangers se sontconvertis à l’Islam

tant. Les éboueurs sont faitspour ramasser tout cela. Il estpréférable de former de bonschauffeurs à la bonne condui-te de la voiture. Un code de

bonne conduite citoyennen’intéressera personne. Çapourrait en plus les aider àtrouver des débouchés. L’en-seignement est tel que le chô-mage pointe du nez dès l’ob-tention d’un diplôme. Ilspourront à la limite. Le trans-port ça roule bien. Ils pour-ront une fois grands, devenirtaxi clandestin. Il paraît que çarapporte gros. Quand on saitqu’il n’y a pas d’enseignant dedessin dans les écoles… quandon voit des élèves disputerune partie de foot ou de handdans une cour d’école gou-dronnée … Il est préférable deles inscrire à l’école de con-duite. C’est utile pour les len-demains incertains. Ils pour-ront emprunter une bagnoleet transporter de l’essencehors frontière. C’est du com-merce halal. En plus, plus il ya de chauffeur, plus on ven-dra de voitures. Plus il y aurade voitures et plus les cortè-ges de soutien à l’équipe na-tionale seront importants.

Actes de propriétéActes de propriétéActes de propriétéActes de propriétéActes de propriété

Depuis le débutDepuis le débutDepuis le débutDepuis le débutDepuis le débutde l’ande l’ande l’ande l’ande l’annéenéenéenéenée

P.14

P.15

Constantine

Débrayageà l’aéroport

Mohamed-Boudiaf

P.16

Inauguration hier de la 3ème édition du salon du tourisme

Des offres promotionnellessur la destination Tunisie

Ph.:

B.

H.

Kar

im

EnsoleilléMax.23-Min.13

EnsoleilléMax.25-Min.12

EnsoleilléMax.25-Min.11

EnsoleilléMax.25-Min.10

EnsoleilléMax.24-Min.06

Averses éparsesMax.25-Min.14

EnsoleilléMax.31-Min.17

EnsoleilléMax.24-Min.11

EnsoleilléMax.22-Min.09

EnsoleilléMax.21-Min.11

Cotations hebdomadaires des billetsde banque et des chèques de voyage

EnsoleilléMax.26-Min.13

EnsoleilléMax.28-Min.13

EnsoleilléMax.29-Min.11

EnsoleilléMax.27-Min.11

EnsoleilléMax.26-Min.07

EnsoleilléMax.27-Min.15

EnsoleilléMax.32-Min.17

EnsoleilléMax.26-Min.12

EnsoleilléMax.24-Min.09

EnsoleilléMax.23-Min.12

Billets Achat Vente1 USD 71,08 75,421 EUR 100,70 106,881 CAD 72,42 76,871 GBP 116,29 123,42100 JPY 88,00 93,431 SAR 18,95 20,111 KWD 255,67 273,261 AED 19,35 20,54100 CHF 7.893,72 8.378,16100 SEK 1.123,96 1.192,96100 DKK 1.350,41 1.433,24100 NOK 1.271,76 1.349,99Chèquede voyage Achat Vente

1 USD 71,80 75,421 EUR 101,72 106,881 CAD 73,16 76,871 GBP 117,47 123,42100 JPY 88,89 93,43100 CHF 7.973,86 8.378,16100 SEK 1.135,38 1.192,96

COURRIEREXPRESS

KAZI - TOURAlger : 021.49.70.84Oran: 041.58.77.56

Mostaganem: 070.91.38.03Tlemcen: 070.87.96.35

TRANSPORTEUR SAFIROran - Alger: 061.20.20.45 Constantine: 072.45.78.62

El Eulma: 072.90.40.89El Eulma - Sétif: 071.43.61.49

ANDERSON NATIONAL EXPRESSGroupage marchandises

Oran :070.32.59.29 / 070.94.69.31070.92.87.28 - Alger:021.51.33.44

Fax: 021.51.47.27

TRANSPORT EXPRESS MISSOUMAgent de Fret agréé

Transport marchandiseBennes + Plateaux -

0773.80.58.17

BRYA EXPRESSAlger : 021.45.21.60Oran : 041.32.33.46

Hassi. Messaoud : 0661.25.75.64

GUIDE

MÉTÉOMERCREDI JEUDI

BÉCHAR

CHLEF

TLEMCEN

ORAN

CONSTANTINE

MOSTAGANEM

MASCARA

ALGER

TIARET

ANNABA

Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 201110

CINÉMATHÈQUED’ORAN

Mercredi 13 avril 2011- 14h30:

«Hors la loi»De Rachid Bouchareb

Alg/2010

- 17h00:«Essaha» La PlaceDe Dahmane Ouzid

Alg/2010

Jeudi 14 avril 2011-14h30 / 17h00:

«Essaha» La PlaceDe Dahmane Ouzid

Alg/2010

AIR ALGÉRIE

Tunis/ Oran Oran / TunisArrivée Départ

Lundi10h10 11h00

Jeudi10h10 11h00

MercrediVol DépartOran - Alger 07h00Oran - Alger 10h45Oran - Alger 14h30Oran - Alger 15h50Oran - Alger 16h50Oran - Alger 17h15Oran - Alger 18h15Oran - Alger 22h00Oran - Constantine 08h00Oran - Timimoun 13h00Vol DépartAlger - Oran 09h00Alger - Oran 12h45Alger - Oran 15h05Alger - Oran 16h30Alger - Oran 18h00Alger - Oran 20h15Constantine - Oran 10h15Timimoun - Oran 15h55

JeudiVol DépartOran - Alger 07h00Oran - Alger 10h45Oran - Alger 14h30Oran - Alger 16h50Oran - Alger 18h15Oran - Alger 22h00Oran - Tamenrasset 13h15Oran - Ghardaïa 13h15Oran - Adrar 17h50Oran - Annaba 14h00

Vol DépartAlger - Oran 09h00Alger - Oran 11h15Alger - Oran 12h45Alger - Oran 14h45Alger - Oran 15h05Alger - Oran 17h15Alger - Oran 18h00Alger - Oran 20h15Adrar - Oran 10h45Annaba - Oran 16h30

VendrediVol DépartOran - Alger 07h00Oran - Alger 10h45Oran - Alger 11h45Oran - Alger 14h30Oran - Alger 15h00Oran - Alger 16h50Oran - Alger 18h15Oran - Alger 20h00Oran - Alger 22h00Oran - Batna 11h55Oran - Béjaïa 16h40Oran - Ouargla 09h40Oran - Ain Aménas 09h40Oran - Constantine 07h00Vol DépartAlger - Oran 05h45Alger - Oran 07h45Alger - Oran 09h00Alger - Oran 12h45Alger - Oran 15h05Alger - Oran 16h30Alger - Oran 18h00Alger - Oran 20h15Tamanrasset - Oran 06h15Ghardaïa - Oran 09h15Batna - Oran 14h05Béjaïa - Oran 18h30Ouargla - Oran 16h15Ain aménas - Oran 14h15Constantine - Oran 09h15

JeudiMarseille - Oran 11h45Paris-Orly - Oran 17h20Oran - Marseille 12h45Oran - Paris-Orly 18h40

VendrediOrly - Oran 17h20Oran - Paris-Orly 18h40

AIGLE AZUR

INTERNATIONALMercredi

Oran - Marseille 09h00Oran - Paris (Orly) 09h25Oran - Alicante 14h45

JeudiOran - Paris-Orly 09h25Oran - Lyon 08h50Oran - Jeddha 17h45

VendrediOran - Paris (CDG) 12h45Oran - Paris (Orly) 09h25Oran - Toulouse 09h00Oran - Marseille 09h00Oran - Casablanca 07h50Oran - Alicante 14h45

TRAIN

Départ ArrivéeORAN - ALGER

06h25 11h3008h00 12h0012h30 17h3615h00 19h00

ALGER - ORAN06h25 11h3008h00 12h0012h30 17h3615h00 19h00

ORAN - TLEMCEN07h35 09h56

TLEMCEN - ORAN10h30 12h49

ORAN - MAGHNIA12h50 16h22

MAGHNIA - ORAN04h45 08h09

TLEMCEN- GHAZAOUET16h30 19h42

GHAZAOUET- TLEMCEN04h30 07h40

ORAN - CHLEF16h15 18h29

CHLEF - ORAN05h40 07h56

ORAN - RELIZANE16h40 18h18

RELIZANE - ORAN05h25 07h17

ORAN - SBA17h15 18h38

SBA - ORAN06h15 07h31

ORAN - TÉMOUCHENT08h10 09h1113h30 14h3117h02 18h03

TÉMOUCHENT - ORAN06h15 07h1509h30 10h3405h05 06h05

ALGÉRIE FERRIES

DÉPART ARRIVÉEORAN / ALICANTE

Jeu 14 - 18h00 Ven 15 - 07h00ALICANTE / ORAN

Mer 13 - 19h00 Jeu 14 - 07h00ORAN / MARSEILLE

Sam 23 - 12h00 Dim 24 - 16h00MARSEILLE / ORAN

Lun 18 - 12h00 Mar 19 - 13h00

AVRIL

LundiOran - Paris(CDG)

Départ Arrivée14h20 17h55

MercrediOran - Orly. Sud

Départ Arrivée14h15 17h45

VendrediOran - Paris (CDG)

Départ Arrivée12h55 16h30

Bienvenue à la 2ème édition de la promenademusicale et culturelle qui aura lieu, le 16 avril 2011,

sur les allées de la promenade Ibn Badis(Ex-Létang).

Programme de la journée de 9h00 à 18h00 :

- Matinée: activités culturelles à travers les stands,tenus par les associations et les services de l’APC.

- Après-midi: activité musicale centrale sur la grandeesplanade.

THÉÂTRE THÉÂTRE THÉÂTRE THÉÂTRE THÉÂTRE RÉGIONALRÉGIONALRÉGIONALRÉGIONALRÉGIONALD’ORAD’ORAD’ORAD’ORAD’ORANNNNN

Mercredi 13 avril à 18h00Concert de musique

«La famille» JijelDans le cadre évènement Tlemcen «capitale de

culture islamique (TRO)

Vendredi 15 avril à 10h00«Ennahla»

Auteur Abdelkhalek houariMise en scène Abdelkhalek Houari

(TRO)

Vendredi 15 avril 18h«El Boudali» Touaret Belahrech

Auteur souhali SalimMise en scène: Sonia

Dans le cadre évènement Tlemcen «capitale de laculture islamique» (T R Skikda)

11Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011ORAN

Sofiane M.

La 3ème édition du salon interna-tional du tourisme, des voyageset des transports (SIAHA 2011)

a été inaugurée l’après-midi d’hier aupalais des expositions de M’dina J’di-da avec la participation d’une cin-quantaine d’opérateurs touristiquesnationaux et étrangers venus de sixpays notamment de Tunisie et duMaroc. Les organismes et opérateurstunisiens du secteur du tourisme (com-plexes touristiques, agences de voya-ges, organismes étatiques…) sont ve-nus en force dans l’espoir «de relancerun secteur lourdement pénalisé aprèsla révolution du jasmin», affirme FaouziBasly, directeur de la représentation del’office national du tourisme tunisien(ONTT) en Algérie. «Nous comptonsénormément sur le marché algérienpour la relance du tourisme tunisien.Nous sommes venus avec des offresspécifiques pour les Algériens qui peu-vent profiter de tarifs attractifs durantcette saison», précise notre interlocu-teur. Il faut avouer que les prix pro-motionnels proposés par les opéra-teurs tunisiens sont difficiles à concur-rencer même par les opérateurs na-tionaux. Un séjour dans un hôtel deluxe pied sur mer à Hammamet, Sous-se ou l’île de Djerba coûte moins qu’unséjour dans un hôtel cinq étoiles à

J. Boukraâ

La régularisation foncièredes biens bâtis et non bâ-

tis constitue un dossier lourd etépineux dont les outils de trai-tement ne sont pas encore to-talement entre les mains despouvoirs publics. Malgré cetteproblématique, des milliers dedossiers ont été traités. Danscette optique et afin d’éclairerles citoyens, le forum hebdo-madaire de la radio locale aconsacré son dernier numéroà cette question en invitant ledirecteur de l’agence foncière,le directeur des cadastres, ledirecteur des domaines del’Etat et le directeur de la con-servation foncière. Le proces-sus de régularisation avait bienété lancé par les services con-cernés et à leur tête la direc-tion des domaines et la conser-vation des forêts et une com-mission ad hoc a été créée auniveau de la wilaya d’Oranpour traiter tous les cas liti-gieux. Depuis cette date,20.000 dossiers en souffranceont été traités par la directiondes domaines et 10.000 actesont été délivrés par l’agencefoncière. Concernant les casqui n’ont pas encore été trai-tés, une commission ad hoc aété installée dernièrement pouraccélérer la délivrance des ac-tes de propriété. Ces commis-sions, composées de représen-tants de la daïra et des com-munes concernées et des ser-vices des domaines, ont étéinstallées et sont déjà à piedd’œuvre. Pour certains cas, ily a un vide juridique et il estimpossible de délivrer des ac-tes de propriété. C’est le casdes citoyens qui n’ont aucundocument prouvant la proprié-té de la structure convoitée.Des commissions, composéesde représentants de la daïra etdes communes concernées etdes services des domaines, ins-tallées à cet effet, sont déjà àpied d’œuvre. Le recensementdes sites fonciers concernés parla régularisation est en cours. L’opération de régularisationfoncière est toujours confron-tée au problème des acqué-reurs de deuxième main, no-tamment au niveau des com-munes touchées par l’exoderural. Des lots de terrains et desconstructions ont été vendussur la base d’une simple attes-tation de désistement en troi-sième ou quatrième main,alors que la loi relative à larégularisation stipule que l’ac-te de propriété doit être déli-vré au nom du premier acqué-reur. Pour ce qui est du cadas-tre des zones rurales, l’opéra-

Actes de propriétéDes obstacles dans

le traitement des dossierstion a touché pratiquementtoutes les zones rurales descommunes de la wilaya, à l’ex-ception de quelques zones auniveau des localités de Tafraouiet de Oued Tlélat. Les enquêtes ont tou-ché 5.988 propriétaires de ter-res agricoles totalisant 189.219hectares. Pour identifier les ter-rains ciblés par l’opération, il aété fait recours à des photogra-phies aériennes et des métho-des de bornage et d’identifica-tion traditionnelles. Toutefois des difficultés dansl’identification des propriétai-res des terres, notamment dansles zones forestières ont gênéla mission des équipes. Con-trairement aux assiettes fonciè-res implantées en zones urbai-nes qui sont délimitées et quidisposent de leurs propriétai-res, le relevé des terres implan-tées en zones rurales nécessitedes moyens et du temps. L’ab-sentéisme des propriétaires etles contentieux fonciers entra-vent aussi cette opération. In-tervenant en application desdispositions de l’ordonnance74-75 datant du 12 novembre1975 et portant réalisationd’un cadastre général sur l’en-semble du territoire, cetteopération de relevé cadastralpermettra de définir le statut detoutes les assiettes foncières dela wilaya et d’établir un plan etune matrice cadastrale, ainsique la mise en place d’unsystème d’information géo-graphique (SIG). Cette initia-tive ciblera les assiettes im-plantées dans les zones du-rales, dont une grande par-tie est restée inexploitée ouexploitée par des personnesne détenant aucun documentprouvant qu’elles en sont lespropriétaires Le cadastre rurala touché également le patri-moine foncier forestier quiconstitue 10% de ce cadastre.En zones urbaines, 15 com-munes ont été cadastrées. Pour ces zones, le cadastre aété achevé dans 822 sectionscomprenant 57.686 îlots déli-mités. 83.769 propriétaires to-talisant une superficie de 5.940hectares ont été touchés par lesenquêtes. Par ailleurs et sur unesuperficie totale estimée à45.000 hectares, quelque36.000 hectares de l’ensembledu domaine forestier de la wi-laya d’Oran ont été touchés parla campagne du recensementcadastral. Ayant atteint un tauxd’avancement de 80%, l’opé-ration prendra fin au début del’année prochaine. Le cadas-tre forestier entre dans le ca-dre d’une grande opération derecensement du cadastre rural.

ILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERBenaissa Keddar Yamina, 91 ans,

04 Rue Belhouari Houari Bel AirDjaouane Mokhtar, 75 ans,

26 rue Benani Mohamed Ville NouvelleRehab Mimouna, 88 ans,

71 cité des Martyrs les Castors

Zatout Lahouaria, 62 ans, Bloc 10 n°59 Petit Lac

09 joumada el aouel 1432

Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr05h07

Dohr13h04

Assar16h44

Maghreb19h37

Icha20h58

Inauguration hier de la 3ème édition du salon du tourisme

Des offres promotionnellessur la destination Tunisie

Oran ou à Alger. «Les touristes algé-riens, qui se déplacent le plus souventaccompagnés de leurs familles, préfè-rent généralement louer des villas oud’appartements dans les villes balnéai-res. La location d’une villa pied surmer coûte en moyenne 600 euros parmois durant la pleine saison», déclarela même source. Concernant la situa-tion sécuritaire après la révolution dujasmin, notre interlocuteur se montrerassurant : «les choses s’améliorent dejour en jour. Les touristes européenset en particulier les Français, les Alle-mands et les Anglais sont de retour».Le pavillon tunisien, qui compte unedizaine d’opérateurs touristiques, estd’ailleurs organisé sous le slogan : «letourisme tunisien dans un vent de li-berté, calme et sérénité». Les opéra-teurs tunisiens proposent des cures dethalassothérapie et des soins esthéti-ques pour les touristes algériens à destarifs imbattables. Un complexe touristique de luxe àl’île de Djerba offre une «cure décou-verte» de trois jours comprenant dou-ze séances de soins (Hammam, gom-mage corporel, massage d’évasion re-laxant, bain hydro-massant, soin duvisage et du cou, pédicure...) pour 210euros. Il y a aussi d’autres produits desoins à l’exemple de la «cure remise enforme» pour 315 euros, la «cure min-ceur marine» pour 300 euros ou la

«cure les plaisirs d’Orient» pour 190euros. Pour les tarifs d’hébergementdans les hôtels de luxe, les prix vacillententre 50 euros pour une chambre de«luxe Plaza» durant la pleine saison à37 euros pour la saison basse entre le1er avril et le 30 juin 2011. Les Tuni-siens se sont fixés pour objectif d’atti-rer plus de 350.000 touristes algériensdurant les deux mois de juin et juillet2011 (le mois d’août coïncidera cetteannée avec le Ramadhan). Les der-niers événements qui ont secoué cepays ont dissuadé la quasi-totalité destouristes à se rendre en Tunisie. Uncoup dur pour l’économie tunisiennequi s’appuie essentiellement sur cesecteur. Le tourisme contribue à hau-teur de 7 % au PIB, génère chaqueannée entre 18 et 20 % de recettes endevises, couvre 56 % du déficit com-mercial et emploie 400.000 person-nes. Outre les Tunisiens, des opéra-teurs touristiques venus du Maroc, del’Inde et de Cuba participent à cette3ème édition du salon SIAHA. Il est àrappeler que ce salon est organisé parl’agence de publicité et communica-tion événementielle «Astra Communi-cation», installée à Oran, en partena-riat avec l’Office national du tourismealgérien (ONT) pour promouvoir letourisme et la culture touristique etmettre en avant les potentialités et lesatouts touristiques algériens.

Prochaine rentrée scolaire117 établissements concernés

par l’horaire continu

Ph.:

AF

P

Houari Barti

Quelque 117 établissements sco-laires et près de 71.000 élèves du

moyen et du secondaire seront concer-nés, dès la prochaine rentrée scolaire,par le nouveau système dit à horairecontinu. C’est ce qu’a déclaré le direc-teur de l’éducation de wilaya, M. Ah-med Guellil, lors d’une rencontre tenueavant-hier au Centre des Conventionsd’Oran (CCO), sous la présidence duwali d’Oran. Comme mesures d’accom-pagnement à ce nouveau système, lemême responsable a annoncé, au titrede l’année scolaire 2011-2012, la mo-bilisation par les pouvoirs publics d’uneenveloppe financière de plus de 813millions de dinars (81 milliards de cen-times). En effet, a expliqué, M. Guellil,le secteur de l’éducation comptera, pourassurer notamment la prise en chargeen demi-pension des élèves, sur uneaide de 8.875 dinars du ministère et uneautre de 1.800 dinars de la wilaya pourchaque élève évoluant dans ce nouveausystème. Autrement dit, on consacrerapour chaque élève une somme globale

de 10.675 dinars par an qui servira àassurer des repas chauds ou froids auniveau des cantines. Sur ce volet, le di-recteur de l’éducation a indiqué que sesservices ont adopté sur recommanda-tions de spécialistes en diététique deuxvariantes pour chacun de ces deux re-pas. Dans son exposé, présenté devantun parterre composé de directeursd’établissements, d’enseignants etd’élus locaux, M. Guellil a passé en re-vue les principaux avantages qu’offrele système de l’«horaire continu», éga-lement appelé «séance continue». Unsystème plus souple, a-t-il soutenu, etqui permet une meilleure rationalisationdu temps de l’élève en limitant considé-rablement ses déplacements, ce qui con-tribue de mieux gérer le problème dutransport scolaire. Aussi, a-t-il ajouté, cesystème anglo-saxon permet de donnerplus de consistance aux activités cultu-relles, sportives et créatives, en plaçantl’élève au centre d’une vie scolaire net-tement plus active et dynamique. Il en-courage la lecture, le droit aux cours sup-plémentaires pour tous, le volontariat, lecivisme et stimule les esprits créatifs et

de leadership. Pour sa part, le wali, M.Abdelmalek Boudiaf, a également défen-du avec beaucoup de conviction ce pro-jet qu’il a lui même proposé dès les pre-mières semaines de son installation à latête de la wilaya d’Oran. «C’est un sys-tème dont les résultats sont connus etreconnus, aussi bien dans les établisse-ments anglo-saxons que dans les gran-des écoles de par le monde. Mon objec-tif est que ma wilaya soit classée, au mi-nimum, parmi les 5 premières wilayasdu pays en termes de résultats si ce n’estla première à l’échelle nationale. Ceci dit,le succès de ce système dépendra duconcours de tous : chefs d’établisse-ments, enseignants et parents d’élèves.Pour ce qui est des moyens financiers àmettre en œuvre, le chef de l’exécutifs’est voulu rassurant en réaffirmant lesoutien total des pouvoirs publics. Unsoutien, a-t-il ajouté qui se traduira parailleurs par un effort visant l’entretienet l’équipement des établissements dela wilaya. Le chef de l’exécutif a annon-cé dans ce même ordre d’idées, l’ins-tauration du prix de l’établissement sco-laire le mieux entretenu.

ORAN12 Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Les souscripteurs, au nombre de 150, inscrits dans un pro-

gramme LSP dans la localité deHassi Bounif, auprès d’un promo-teur particulier, sont toujours enattente du commencement destravaux. Ayant versé leur premierapport depuis 6 mois déjà, ils at-tendent toujours qu’on leur fasseappel pour le dépôt du dossier dedemande de l’aide de l’Etat (70millions de centimes). Ce qui les préoccupe ce n’estpas le promoteur, qui semble af-ficher son intention d’achever lestravaux dans les temps impartis,mais c’est surtout la lenteur dansla délivrance des documentsde la part des autorités publi-ques de l’APC de Hassi Bou-nif et tout particulièrement le per-mis de construire. Il faut noter,dans ce cadre, que différents ser-Rachid Boutlélis

Une réunion de travail, présidéepar le chef de daïra d’Aïn El Turck,

a regroupé hier les chefs des exécutifsdes communes côtières jalonnant le lit-toral ouest en vue de s’enquérir del’avancement des travaux dont lesdélais de réalisation sont prévus pouravant l’ouverture de la saison estiva-le. La restauration et la réalisation desaccès aux plages, le renforcement del’éclairage public, l’assainissement,

Des travaux de restauration de la chaussée du chemin de wilaya

n°80 (ex- RN 52), qui traverse la com-mune d’Aïn El Turck, d’un bout àl’autre, viennent d’être entamés. Cestravaux consisteront notamment aubitumage de cet axe très fréquenté parles usagers qui était criblé de nids depoule. Une enveloppe budgétaired’un montant de 46 millions de di-nars a été dégagée pour financer ce

La commune côtière d’Aïn El Turck vient de bénéficier d’une bibliothèque communale et ce, au grand bon-

heur de la population jeune et moins jeune, qui subissaitl’absence flagrante d’un espace culturel. La superbe infrastructure, dont la façade est entière-ment en verre, a été construite conformément aux nor-mes universelles. Elle s’étend sur une superficie de 380m² et est située à l’entame de la rue Melinette, en pleincœur de la commune d’Aïn El Turck.

S.C.

Vingt habitations du domaineSi Bouazza, situé a quelque

2 km, à l’est d’El Kerma et s’éten-dant jusqu’aux limites de la com-mune d’El Braya, ne sont pas ali-mentées en énergie électrique.Ces 20 foyers vivant de l’agricul-ture, attendent d’être raccordés auréseau électrique depuis l’Indé-pendance. Ils déplorent le faitqu’ils ne peuvent, en aucun cas,disposer des commodités de baseet que leur activité agricole estaussi grandement affectée, étantdonné que plusieurs de leurséquipements sont à l’arrêt, enl’absence de cette énergie vitale.Devant ce manque, le recours auxbranchements illicites avec tous

K. Assia

La bande qui sévissait au jardin public de M‘dina Jdida vient

d’être mise hors d’état de nuire parles services de la police judiciairede la 5ème sûreté urbaine. Les misen cause, au nombre de trois, acti-vaient depuis plusieurs jours dansl’enceinte du jardin et munis d’ar-mes blanches, ils ont réussi à dé-lester leurs victimes, des visiteurs leplus souvent, de portables et d’ar-gent et autres effets personnels. La plainte déposée par les victi-mes a permis aux policiers d’arrê-

26 millions de dinars pour la réalisation26 millions de dinars pour la réalisation26 millions de dinars pour la réalisation26 millions de dinars pour la réalisation26 millions de dinars pour la réalisationd’une esplanade à Mers El Kébird’une esplanade à Mers El Kébird’une esplanade à Mers El Kébird’une esplanade à Mers El Kébird’une esplanade à Mers El Kébir

Une enveloppe budgétaire d’un montant de 23 millions de dinars aété dégagée pour financer la réalisation d’une esplanade, dans la com-mune côtière de Mers El Kébir, apprend-on auprès de la daïra d’Aïn ElTurck. D’une superficie de près de 150 m², cet ouvrage, qui sera réali-sé au sein de cette commune, séparant les deux voies qui la traver-sent, fait partie au même titre que le bitumage de l’agglomération,d’une opération de restauration lancée dans cette daïra, quelques moisauparavant. Entouré d’un espace vert, cet ouvrage contribuera égale-ment à l’embellissement de la commune de Mers El Kébir, qui consti-tue la pierre angulaire du littoral ouest de la wilaya d’Oran.

R.B.

Inauguration d’une exposition de livres,Inauguration d’une exposition de livres,Inauguration d’une exposition de livres,Inauguration d’une exposition de livres,Inauguration d’une exposition de livres,à la maison de jeunes Mehadji Tayebà la maison de jeunes Mehadji Tayebà la maison de jeunes Mehadji Tayebà la maison de jeunes Mehadji Tayebà la maison de jeunes Mehadji Tayeb

Une exposition d’ouvrages a été inaugurée, hier à la maison de jeunesMehadji Tayeb, sise dans la commune d’Aïn El Turck. Selon le direc-teur de cette maison de jeunes, la clôture de cette exposition, qui aattiré une grande affluence, s’effectuera à l’issue d’une cérémonie pré-vue lors de la célébration de la journée du savoir. Des livres traitant de différents sujets dont ceux intéressant les étu-diants en droit et en sciences économiques peuvent être consultés dansles stands de cette exposition, qui a été concoctée en marge des acti-vités culturelles initiées par les responsables de cette maison.

R. B.

Hassi BounifProgramme LSP cherche

permis de construirevices doivent donner leur accordpour le commencement des tra-vaux, apprend-on auprès d’unresponsable communal. Les sous-cripteurs avouent que leur angois-se ne sera dissipée qu’une foisles travaux lancés.Pour rappel, toutes ces histoiresde projet traînant depuis des lus-tres, des travaux mal finis et desrallonges financières exigées fontque les souscripteurs ou ceux quisont à la recherche d’un toit, à tra-vers cette formule, croisent lesdoigts pour traiter avec le bonpromoteur ou sur l’administrationqui facilite les procédures. L’Etat,dernièrement, a fait du ménagedans la corporation en éliminantles promoteurs les moins «sé-rieux», mais reste quand mêmecette crainte de travaux qui s’éter-nisent et des problèmes survenant

Electrification ruraleentre El Kerma et El BrayaSonelgaz rassure

les risques encourus est devenuune voie salutaire. La situation deces familles auxquelles se sontajoutées d’autres, qui ont élu do-micile durant la décennie noire,est devenue intolérable notam-ment en raison de l’absence desécurité. Leurs démarches auprèsdes différents exécutifs commu-naux qui se sont succédé à El ker-ma sont restées vaines. Du côté de Sonelgaz, on avan-ce que pour cette zone rurale, unprojet d’électrification est encours et durant cette année cesfoyers seront a l imentés enélectricité d’autant que les oc-cupants ont bénéficié de l’aidepublique soit dans le cadre del’auto-construction ou celui deslogements ruraux.

Les agresseurs du jardinpublic hors d’état de nuire

ter les auteurs de ces agressions enflagrant délit de vol sous la menaced’armes blanches. Ainsi et avec la neutralisation deces malfaiteurs, les habitués de cecoin paisible peuvent enfin, pous-ser un ouf de soulagement notam-ment en cette période printanièreoù le moindre espace est fréquentépar de nombreux Oranais en quêtede tranquillité. Présentés au tribu-nal de la cité Djamel, ils ont été pla-cés sous mandat de dépôt. Les ser-vices de la police ont récupéré lesarmes blanches qu’ils utilisaientpour terroriser leurs victimes.

Les maires des communes côtièresen conclave

ainsi que la réfection des routes, quifont partie des priorités de cette daïrapour le grand rendez-vous de l’été, ontconstitué les principaux thèmes débat-tus, lors de ce conclave. Le chef dedaïra a beaucoup insisté sur le respectdes délais de réalisation, afin d’être finprêts pour accueillir la saison estivaledans de bonnes conditions. Les dé-bats ont fait ressortir que les tauxd’avancement des différents travaux,qui ont été lancés pour offrir un cadreagréable aux estivants, se situent en-

tre 25 et 99%. D’autres rencontres sontprévues pour s’enquérir des prochai-nes réalisations prévues dans cettedaïra, qui accueille chaque été plus de4 millions d’estivants venus des diffé-rentes régions du pays. « Nous nousconcertons pour redorer le blason decette daïra et pouvoir ainsi offrir uncadre décent aux estivants au mêmetitre que la population. Nous sommesprêts pour le besoin à relever le défi »,a confié le chef de daïra en marge decette réunion.

Une bibliothèque communale pour Aïn El Turck La nouvelle bibliothèque comprend plusieurs salles delecture et d’espaces culturel et éducatif pour enfants. Unapport initial d’un montant de 19,5 millions de dinars aété nécessaire pour la réalisation de ce prestigieux projet.Une subvention de 50 millions de dinars a également étédégagée pour les besoins du financement. De part sonimportance, cet ouvrage, qui sera inauguré à l’occasionde la Journée du Savoir, le 16 avril, sera à coup sûr, clas-sé en pôle position dans la wilaya d’Oran. R.B.

Aïn El Turck46 millions de dinars

pour le bitumage de la route principale

projet qui est d’une grande importan-ce pour la daïra d’Aïn El Turck, dansle cadre de la vaste opération de res-tauration et d’assainissement enga-gée. «Cette opération de grande en-vergure, qui fait partie des priori-tés, consiste avant tout, à redorerle blason de cette partie de la wi-laya en l’élevant à la place méri-tée», a fait remarquer le chef de daï-ra. Des aménagements seront égale-

ment effectués sur les bas-côtés decette route, en marge de ces travaux,dont les délais de réalisation sont pré-vus pour avant le début de la saisonestivale, indique encore notre inter-locuteur. Notons qu’en parallèle unservice d’ordre a été mobilisé par lasûreté de daïra territoriale pour régu-ler la circulation, à l’entrée de la com-mune d’Aïn El Turc k .

R. B.

Ph.:

Arc

h.

K. Assia

Cinq ressortissants étrangers sesont convertis à l’Islam et ontreçu par conséquent leur acte

de conversion depuis le début de l’an-née à ce jour. Deux autres dossiersont été déjà adressés à Alger et lesintéressés sont en attente de recevoirce certificat délivré par le ministèredes Affaires religieuses, alors que dou-ze autres étrangers dont des Françaisont déjà accompli les formalités d’usa-ge et leurs dossiers sont en coursd’étude, a-t-on appris auprès de ladirection des affaires religieuses et desWakfs de la wilaya d’Oran, soit au

Depuis le début de l’année

19 ressortissants étrangersse sont convertis à l’Islam

total 19 personnes. En effet, aprèsavoir prononcé la chahada et récitéquelques versets coraniques à la mos-quée El Mejd sise à Gambetta où unconseil scientifique et islamique char-gé de la Fetwa siège, le concerné serasoumis à un petit entretien durantlequel quelques questions notam-ment sur les ablutions lui sont posées. Ce circuit achevé, l’intéressé doitse rapprocher de la direction des af-faires religieuses où il dépose son dos-sier lequel est soumis à une enquê-te. Une fois l’aval donné, le dos-sier est adressé au ministère detutelle chargé de délivrer l’acte deconversion. Tout un procédé qui

doit être mené pour pouvoir attribuerces certificats sachant qu’en 2010, 20étrangers, à savoir 13 de nationalitéfrançaise, 4 Portugais, un Espagnol,un Italien et un Belge, se sont con-vertis à l’Islam. La direction concernée a délivréquant à elle 110 certificats de coutu-me pour des Algériens qui se marientà l’étranger ou d’autres ressortissantsétrangers musulmans voulant s’instal-ler dans le pays. Par ailleurs, 31 certi-ficats de coutume ont été délivrésdepuis le début de l’année en cours.Notons, par ailleurs, que de nom-breux étrangers ont embrassé la reli-gion par conviction.

ORANIE 13Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Hadj Mostefaoui

Prise en étau entre le ChottChergui au nord et l’immensité de la steppe, la

capitale incontestée du moutonet de la laine, avec son cheptelovin de tout le Sud-Ouest dupays, estimé à plus de 700.000têtes, soit plus du tiers de la wi-laya, mais aussi grand carrefourroutier, lieu de jonction de la RN6 et la RN 6 A, le chef-lieu de ladaïra de Bougtob qui compteplus de 23.000 habitants répar-tis sur une superficie de19995,20 km², a la chance etle mérite de disposer d’atoutsmajeurs qui feront de lui ungrand pôle économique et in-dustriel qui rayonnera sur l’en-semble du reste de la wilaya etceci pour peu que soient mobili-sées toutes ses énergies et toutesses ressources. Tous les respon-sables locaux s’accordent à direque ce chef-lieu de daïra est pro-mis à un bel avenir d’autant plusqu’il s’agit de faire de lui la vitri-ne extérieure qui donne sur leNord du pays. Il suffit seulement de fairepreuve d’imagination, des idéesgénéreuses et sincères et d’êtreanimé d’une réelle volonté demettre en valeur tout ce poten-tiel et de le faire fructifier, nousconfie le fougueux et intrépidemaire de la ville, M. Abdelka-der Djebli, candidat indépen-dant, un homme qui est revenuau bled après un très long sé-jour au-delà de la rive nord dela Méditerranée. Il a tout aban-donné là-bas, une fortune co-lossale, acquise à la sueur deson front et une famille soudée,pour consacrer le restant de sesjours à son pays et à sa villenatale Bougtob qui lui a offertl’écharpe du maire et qu’il aimedésigner comme le plat pays quiest le sien. Ses administrés netarissent pas d’éloges à sonégard en le qualifiant de respon-sable aux mains propres. Desidées, il en a même de trop pourhisser sa commune au rangd’une ville prospère et moder-ne offrant à ses habitants uncadre de vie qui ferait pâlir d’en-vie le reste des 21 communesdu territoire de la wilaya. Maispour ce faire, il lance un appelpathétique au premier respon-sable de la wilaya pour l’aider àpropulser Bougtob et la placersur orbite avant l’échéance deson mandat. Ce qui n’était qu’une bourga-de aux chaumières en toub s’esttransformée en une ville qui,tout en changeant de look à unrythme accéléré au fil des mois,étend ses tentacules vers le Sud.Des chantiers de construction de

M. Kadiri

Depuis jeudi passé, jour d’ouverture duFestival régional du théâtre profession-

nel, dans cette agréable structure architec-turale, non encore à ce jour baptisée, mal-gré les différentes propositions, c’est un en-gouement particulier que nous avons rele-vé même dans les ateliers mis en place. M.Assous Hassane, directeur du théâtre etcommissaire de ces joutes, n’a pas caché salégitime joie «du répondant des spectateursqui ont suivi jusque-là la programmation ar-rêtée», qui devait durer jusqu’au mardi 12/04/11, avec la mise en compétition d’unedizaine de troupes pour la montée sur lepodium (trois places), qui devront égalementse faire valoir en mai prochain à Alger. C’est avec la pièce «La misère à la mode»,auteur Sid Ali Bouchafa et mise en scènepar Djamel Guermi de la Coopérative cul-turelle du théâtre et vidéo Aït Melak d’Al-ger, que le festival a ainsi débuté. Avant cela,des hommages et gestes très émouvantsmarquèrent, principalement, la cérémonied’ouverture. En commençant par le scéno-graphe Zaâboubia, le photographe Ali Ha-fied, le grand artiste Sid Ahmed Agoumi etle fils de Sidi Bel-Abbès, Hadj Kandsi Sli-mane, très malade et soutenu par l’inénar-rable Lacarne Abbès, qui ont reçu un vi-brant écho au sein de l’assistance qui verraessentiellement un geste presque inattenduenvers une des grandes figures de la jeu-nesse militante algérienne et homme deculture, notre grand frère Hamdad Abdelk-ader dit Cherradi, qui a été enseignant, hautcadre de la JFLN, de l’UNJA, DG de l’ex-Nedjamaa, président d’abord de la troupeBeni Ameurs de folklore détentrice de lamédaille d’or sous feu Boumediène. Le ges-te très mérité pour un serviteur de la jeu-nesse et de la nation, de la culture nationa-le, très malade, a été très émouvant à l’écou-te des paroles que prononça cette icône. Quant aux membres du jury, à savoir He-bieb, M. Nacer A., Boubroua A., Dine ElHenani D. et leur président Souhali Salim,depuis leur présentation au public, ils ontdu pain sur la planche car une bonne partiedes troupes n’ont pour l’heure pas déméri-té, devant une assistance où certaines figu-res ont été régulières, telles Benckhelouf Aek,omniprésent, à l’instar du jeune dévouéBrikci Salim, Mehaoudi A., les Issad Kha-led, Talha Zouaoui, Kazouz M. le dynami-que président des Beni Ameurs. M. Benkhelouf Aek, en connaisseur, nousdira, après avoir assisté dans l’atelier de lacritique théâtrale, autour de la pièce de Dja-mel Guermi «La misère à la mode», animépar MM. Brahimi Smaïn, Bouanani Samir,Boukhamoucha Iliès, Kharoua Toufik et enprésence du docteur koweïtien Nader ElKana, «que La misère à la mode relate lavie que traversent différentes couches de lapopulation dans la précarité, où l’indifféren-ce pour le commun des mortels, l’absenced’hygiène et des commodités font partie duquotidien et sont troublées par l’inexistencede solution aux problèmes, et demeurent enattente de l’espoir qu’apporte le message durenouveau. C’est une construction théâtralequi assure un équilibre entre la parole et lejeu scénique triangulaire - certain silencesméritaient un contre-dialogue - Un décor etun jeu de lumière nécessitant la technicitécomplémentaire d’un scénographe». Djamel Guermi met en scène dans cettepièce trois personnages qui, selon lui, sontune caricature schématisée ciblée de la so-ciété. Cette dernière servira à symboliser tantle côté morose qu’extravagant du quotidiend’une population qui vivote dans le méprisde la marginalisation et de la privation. Atravers le jeu triangulaire, il véhicule les motsclefs du discours politique «fleuve» très va-rié. Les comédiens ont un rôle bien défini,qu’ils jouent merveilleusement bien. Mou-rad Khan (ex-acteur de la caméra cachée)interprète le rôle de Safy, un citoyen dési-rant devenir candidat parlementaire, et pourcela, il effectue le parcours du combattantpour la collecte des signatures. Il pénètrealors dans un jardin public qui au lieu d’êtreune «aire de repos» est devenu un lieu d’hé-

Quatre-vingts familles résidant dans des habitations

précaires ont été relogées dansde nouveaux logements sociauxdans les communes d’Aouf etde Zahana (Mascara), a-t-on ap-pris lundi du responsable de lacellule de communication de lawilaya. Cette opération, quis’est déroulée dimanche, a con-cerné 50 familles qui rési-daient dans des taudis dans lacommune d’Aouf et 30 autresdu village «Djenine Meskine»dans la commune de Zahana,

SIDI BEL-ABBÈSEngouement particulier

pour le Burnous d’orbergement regroupant une catégorie socialeexclue et dans le besoin. Safy rencontre Safia ettout en découvrant son monde, il l’a découvreen tant que femme. Le candidat aux élections,celui qui compte tout mais qui se noie dans unegoutte d’eau, apprend à vivre le monde desautres, pour pouvoir les aider demain. Louiza Nasem qui interprète le rôle de Sa-fia, la femme solitaire en mal de solution,mais dont l’éventail de son jeu présente tou-tes les catégories de femmes, la voisine, larévoltée, la mère de substitution qui s’enga-ge dans une confrontation avec Safy, quil’a rapproche de l’intrus qui se dit «Un col-lecteur de signatures». La femme se dit êtreune femme émancipée dans la pauvreté deson accoutrement, mais femme qui malgrél’absence de l’eau s’attache à démontrer parla lessive qu’elle fait que l’hygiène est im-portante. Cette femme répond cependantà toutes les questions mais elle est l’explo-sion de tous les stéréotypes censés repré-senter notre quotidien. «El Dérouich», celui que l’on peut appeler«Monsieur Tout-le-monde de l’exclu», celuiqui se fera découvrir comme un artiste com-pose dans la méditation, des questions/ré-ponses auxquelles il est parfois difficile d’encomprendre le sens et d’y répondre. Il y ales petites questions, banales et quotidien-nes. Et il y a les grandes questions existen-tielles que l’on déchiffre à travers la répéti-tion de ses mots clefs, auxquelles il faut ap-porter des réponses, et des questions sur degrands concepts. Ce comportement de l’ar-tiste montre une incertitude face à son pré-sent et surtout face à son avenir. L’avenirsemble à ce stade de la pièce être à l’imagedes lieux, et du parasol qui l’abrite, au mi-lieu des ordures et des excréments humainsdans lesquels il patauge et qui enserrent lascène. La variation des rythmes des airs àtravers lesquels il nous propose de traverserà notre guise les périodes: le bidon métalli-que avec lequel il propose une sourdine, ceque nous avance sa radio, son matériel àhacher et le rappel symbolique du serrage«Zayar, Zayar», la marche militaire et la flû-te, la flûte. M. Benkhelouf continuera ennous disant que: définir le décor serait trèssimple, un parasol, un banc, des torchons,un fil à linge, des ordures. Mais je ne m’ar-rêterai pas là: c’est, selon moi, une épais-seur pure qui fait hésiter entre une page vier-ge à remplir ou un poids trop lourd à porteret qu’on a envie de faire exploser. L’expres-sion d’un manque par l’artiste est une in-troduction à l’agitation des sens. Notre source poursuivra que «la pièce seveut dans son début interrogatrice et extrê-mement mouvementée et revendicatrice.Elle est marquée par des cris de pleurs d’unbébé, de dorlotement, bercé par une chan-son kabyle ramenant le spectateur vers unrappel historique des régions montagneu-ses omises. Le déchaînement révolté dusymbole féminin est riche d’insinuations en-vers l’exclusion et la marginalisation d’unesociété dont tous les savoirs se présententen une cascade d’échange de paroles mes-sagères. Pour attirer l’attention et créerl’éveil. Plusieurs scènes sont à retenir pourlesquelles peuvent être émises différentes hy-pothèses», précise M. Benkhelouf Aek. Et que la rencontre entre Safy et Safia estle seul élément qui mène vers l’espoir, uneunion empreinte d’amour qui regroupe lalimpidité que traduit leur prénom. Qui sedestine à la réalisation des rêves et en com-mun solutionneront les problèmes existants,avec l’obligation de prendre en charge etd’élever cette vie innocente en la personnedu «bébé» et qui leur symbolise leur futur.Pour ce qui est de la Coopérative culturelledu théâtre et vidéo Aït Melak d’Alger, elle aprésenté une pièce non négligeable, d’uneinterprétation appréciable mais qui mérited’être revue dans le fond et la forme, estimeM. Benkhelouf, qui a été comédien, artistedurant les années 70, et qui est versé dansl’écriture et récemment dans le journalisme.A l’heure où nous avons écrit, la compétitiontire à sa fin dans un engouement très parti-culier, où le suspect règne en attendant la pro-clamation du résultat final, tant attendu surles lieux ici à Sidi Bel-Abbès.

BOUGTOBLe projet d’abattoir industriel

sur la bonne voie

logements sociaux et d’équipe-ments collectifs émergent telsdes champignons un peu par-tout. Au titre du seul program-me communal de développe-ment 2010, la commune a bé-néficié d’une enveloppe finan-cière d’un montant global de331.259.000,00 DA ventiléeentre 29 opérations dont 25 ontété clôturées et achevées. Ils’agit notamment de la concré-tisation de projets entrant dansle cadre de l’aménagement etde la viabilisation urbaine ainsique de l’extension du réseaud’éclairage public et enfin del’aménagement des espacesverts, de la rénovation des ré-seaux publics AEP et assainis-sement, considérés comme lecasse-tête de la collectivité loca-le. En matière d’infrastructuresscolaires, le chef-lieu de com-mune compte déjà 02 lycéesd’une capacité d’accueil chacunde 1000 places, de 03 CEM quiaccueillent 1800 autres et enfinde 08 écoles primaires ainsi qued’un internat primaire de 200places destiné aux enfants denomades. Plus de 10.000 hec-tares de terres fertiles arroséespar une multitude de sourcesd’eau restent hélas en jachère aulieu-dit «Bedrous» et qui suscitentd’ores et déjà l’intérêt des éluslocaux qui ne cessent d’interpel-ler la direction de la DSA de lawilaya pour leur mise en valeur. Quant au secteur de la santé,qui se résume à un seul hôpitalde quelques lits seulement, ilreste encore à la traîne. Il ne ré-pond, nous dit une citoyenne,nullement aux besoins quoti-diens et immédiats de la popu-lation locale. Les médecins sontdébordés face à l’afflux massif

des patients issus de la zone ru-rale et plus particulièrementlorsqu’il s’agit de faire face auxnombreux cas de victimes d’ac-cidents de la circulation. Maistout espoir n’est pas perdu, puis-que selon le wali de la wilaya,lors de sa récente visite, le pro-jet de réalisation d’une nouvel-le structure hospitalière de plusde 60 lits, dotée de tous les équi-pements adéquats, est déjà re-tenu dans le cadre d’un futurplan de développement.L’ouverture d’une bibliothèquecommunale dont les travaux ontété achevés risque d’être remi-se aux calendres grecques. Le chef-lieu de la communevoit l’avenir sous de meilleursauspices mais aussi d’un bonœil et pour cause, une nouvellevoie ferroviaire le reliant à Saïdafigure en bonne place dans unprogramme national ainsi qu’uncomplexe industriel destiné àl’abattage d’ovins, de caprins etde bovins, le seul à traversl’Ouest du pays, sera bientôtlancé. L’on a appris que ce pro-jet est ficelé au niveau centralet que le premier coup de pio-che pour le lancement des tra-vaux sera donné au cours decette année. Avec ses nouvellesinfrastructures socioéducatives,économiques et culturelles, unegare routière en cours de réali-sation, son futur hôtel «El-Chott» de 40 chambres, doté detoutes les commodités moder-nes, situé auprès de la gare dechemin de fer, Bougtob vit àl’heure des grandes mutationset peut se targuer d’être la villequi mérite de réussir mais à con-dition que chacun, élu munici-pal, responsable de la wilaya etcitoyen, mette la main à la pâte.

MASCARARelogement de 80 familles

a précisé la même source. Se-lon le responsable de la cellu-le de communication, lesautorités concernées ont mo-bilisé tous les moyens néces-saires pour le relogement desfamilles bénéficiaires. Il a indiqué également que leshabitations précaires ont étédémolies une fois leurs locatai-res évacués, soulignant que lesnouveaux logements ont étéréalisés dans le cadre de la ré-sorption de l’habitat précaire(RHP) au titre du programme

quinquennal précédent. L’opé-ration de remise des clés deslogements sociaux à leurs béné-ficiaires se poursuivra ce moisd’avril au niveau de onze com-munes de la wilaya et concerne421 logements publics locatifsdont 170 logements dans le ca-dre du RHP et 251 logementsdestinés aux familles à faiblerevenu. Une même opération,effectuée au mois de mars der-nier à travers 11 communes, apermis la distribution de 651 lo-gements publics locatifs.

ORANIE14 Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Allal Bekkaï

Dans une communication fort documentée intitulée «Waqf Abou Me-

diene Choaïb à El Qods» donnée à l’oc-casion du dernier colloque sur l’Islamau Maghreb et le rôle de Tlemcen dansson expansion, le Dr Boughoufala Oud-dène, maître de conférences au dépar-tement des sciences humaines à l’uni-versité de Mascara, a levé le voile surun aspect «confidentiel» de l’affaire duWakf de Sidi Boumediene à El Qods.Il s’agit de l’intervention du FLN dansle processus à travers plusieurs ac-tions, telles l’envoi en Palestine de dé-légations à l’occasion du pèlerinage àl’effet d’enquêter sur la situation des Al-gériens et les mesures à prendre pourprotéger les biens wakf. Le FLN sut àce titre comment assurer la diaspora al-gérienne. On saura qu’Israël, reconnais-sant les biens dits waqf, accorda desindemnisations au titre de l’expropria-tion d’une superficie de 210 ha. Le FLN adressa au mois de septem-bre 1958 une note aux autorités com-pétentes (israéliennes, ndlr) dans la-quelle il rejette toute aide provenantde la France, selon le Dr Ouddene.Un câble du consulat de Belgique auMoyen-Orient (un «wikileaks» del’époque) révèle que «la fondationAbou Mediene, un patrimoine qui re-monte au 13ème siècle, possède desbiens importants en Jordanie et Israëldont l’usufruit profite aux pèlerinsnord-africains et algériens en particu-lier, ainsi qu’aux Maghrébins résidantdans la vieille ville sainte, signalantque le gouvernement français avali-sait ses bailleurs de fonds et protégeaitles intérêts desdits biens de mainmor-te en Israël. Nonobstant, les représen-tants du FLN à Amman déclenchèrentà ce propos une campagne contre laFrance en adressant une motion deprotestation aux «autorités compéten-tes» datée du 11 septembre dans la-quelle ils dénoncent «la France enne-mie des Arabes et de l’Islam», reje-tant de ce fait toute aide ou secoursprovenant de la puissance coloniale.Le discours en question émanait dusecrétariat général de la direction desaffaires algériennes (bureau du FLNà Amman, ndlr). Le dossier y afférentétait classé «Top secret». Enregistrésous les références N°1958 daté du03/11/1952», il contenait le Journalofficiel de l’Algérie N°44 du 17/06/1952 et les minutes des débats del’Assemblée algérienne ainsi que lacommission religieuse algérienne. Se-lon des rapports de l’époque, des voixde certaines personnalités algérienness’élevèrent contre le «parasitage» ensollicitant de la France le règlementde cette question. A ce titre, une pro-position fut déposée pour débat à l’as-semblée de l’Union française, tendantà inviter le gouvernement «à prendreles mesures nécessaires pour faire as-surer la sauvegarde des wakfs algé-riens au profit des pèlerins musulmansnord-africains». Elle était signée parles Salout Mesbah, Farès, Tabani,Hammouda, Benali Cherif, Bouche-nafa, Sahli, Mechri, Bengana, EmmaLahiane, Madi, Bensouna, Ould Oua-dia, Ben Abboud, Sraoui, Benche-nouf, Benabid, Benhlima, BensalemAïssa, Chentouf, Bentounes, Chergui,Kadi, Mania, Aït Chaâlane, HarbiHaouès, Kasmi Abdelkader, TidjaniAhmed, Iyelloul Benkada, Cheklane, AïtAli, Khiar, Si Salah, Boulisane, Ghoula-mallah, Ferhat, Belkacem, Ben Affane,

Plus de 160 opérations destinées à la réhabilitation,

la rénovation et l’extensiondes réseaux d’assainissementet d’alimentation en eau po-table sont en cours d’exécu-tion ou en voie de lancementà travers les différentes locali-tés de la wilaya de Chlef, a-t-on appris auprès de la direc-tion de l’hydraulique. Ces opérations entrent dansle cadre des Programmescommunaux de développe-ment (PCD) et l’autofinance-

Ali Kherbache

Le logement social constitue un véritable enjeu en-

tre les sans-logis et les oppor-tunistes de tout bord, ameutéspar le gain facile. Les autoritésayant fouetté les commissionsd’attribution pour la distributiondes LSL, l’opération suscite,à travers la wilaya, des cam-pagnes de contestation, dontla dernière en date, celle dudimanche dernier organiséeà Sidi Douar, à 30 km duchef-lieu de wilaya. Les lis-tes des 50 bénéficiaires n’ontpas fait l’unanimité des de-mandeurs de logements quise sont agglutinés aussitôtdevant le siège de l’APC

Belhadri Boualem

Des fellahs de la zone deM’leta crient haut etfort et invitent les res-

ponsables de la wilaya d’AïnTémouchent à se rendre dansla région pour constater les ef-fets catastrophiques de la séche-resse qui s’est abattue sur leschamps de céréales. Selon lesmoyens qu’ils ont usités depuisla première semaine du moisd’avril, les agriculteurs situent lesinistre à plus de 90% dans lazone tampon avec la Sebkha età pas moins de 70% dans laplaine de M’leta et les terres deHammam Bou Hadjar et dugrand Berkèche. Pour inviter lesautorités à bouger et dépêcherdes commissions sur le terrain,des fellahs n’ont pas tardé àtrouver écho à leurs plaintes etdoléances auprès de la radiolocale. Dans des situations decalamité quasi totale, le sinis-tre nécessite la présence d’ex-perts des instituts et autresorganismes habilités. L’on ap-prend par ailleurs qu’une pro-motion d’ingénieurs de l’INPVde Misserghine est sortie celundi 11 avril pour prendrecontact avec les agriculteursconnaissant des sinistres avé-rés importants. L’évaluationdes dégâts s’intéressera-t-elleà toute la région ou bien pren-dra-t-elle en compte unique-ment les fellahs qui ont assuréleur récolte ? A priori, pensentles observateurs, il y a lieu dediviser les choses en deux,

TLEMCENLe Wakf de Sidi Boumediene,

une fondation comme les autresAdda Mahieddine... Dans l’exposé desmotifs de cette proposition, contresignéepar les notables précités, Jean Selies,conseiller auprès de l’Union française,évoquait notamment les considérationssuivantes: «Depuis les assurances don-nées par le Président Robert Schumanen 1949 et en 1950, la situation ne s’estpas améliorée… Une mission algérien-ne, envoyée là-bas aux fins d’enquête,a constaté que la majeure partie de cet-te fondation vénérable, d’une valeurconsidérable sauvegardée pendant plusde sept siècles, était tombée sous l’oc-cupation israélienne et que son affecta-tion au profit des musulmans d’Afriquedu Nord n’avait pas été respectée. Or ceux-ci, qui sont les bénéficiaires(actuels ou éventuels) de ces fondations,ont un droit incontestable à la protec-tion de leurs intérêts matériels et mo-raux par l’Union française, qu’ils soientcitoyens français d’Algérie ou sujets deSa Majesté le Sultan du Maroc ou deSon Altesse royale le Bey de Tunis, com-me sont protégés les chrétiens ou, sim-plement sur le plan culturel, les mem-bres des autres familles spirituelles despays constituant l’Union…». Ce con-seiller avait, en 1949, dans la «Revuede la Méditerranée» (N°6), brièvementexposé la situation de ces habous de ElQods, constitués au profit des Maghré-bins. Cette préoccupation était en quel-que sorte le corollaire du «vœu formuléen août 1947 par le Comité chrétiend’Entente France-Islam ( avec com-me administrateurs L. Massignon, A.de Poretti et J. Selies) d’indépendan-ce du culte musulman et de restitu-tion de l’administration des biens ha-bous en Algérie…», principes homo-logués par la loi du 20 septembre1947 dont les modalités d’applicationétaient alors à l’étude devant l’Assem-blée algérienne (rapport de M. Mes-bah)… L’éminent théologien CheïkhTayeb el Oqbi et le Cadi MohammedBenhoura avaient recueilli sur place unimportant dossier (publié dans La Re-vue des Etudes Islamiques). Ces documents sont présentés par M.Louis Massignon, professeur au Collè-ge de France avec une introduction surl’importance permanente de cette fon-dation en droit public, et une étude deM. G2erard Busson De Janssens surles wakfs dans l’Islam contemporain. Le «métoualii»(gérant) de ce wakfétait venu en Afrique du Nord en avril1952 pour y exposer la situation decette fondation… Les 3 et 5 août1949, deux grandes réunions furenttenues à Alger, sous la présidence deCheikh El Oqbi, assisté des membresdu «Comité algérien de défense de laPalestine», MM. Toufiq el Madani etLamine Lamoudi, selon M. Selies. Unlong télégramme fut envoyé au minis-tère des Affaires étrangères, lui de-mandant de «défendre les fondationspieuses musulmanes algériennes enPalestine, notamment le Wakf de SidiBouMediene… Et dans son télégram-me de réponse du 10 août 1949, leprésident Robert Schuman assuraitCheikh el Oqbi et ledit comité que legouvernement français «continuera àdéfendre les droits algériens» sur lesfondations pieuses de Palestine, enparticulier le Waqf de Sidi Boumedie-ne…». Il convient de souligner dansce contexte que le sujet en question(Wakf de Sidi Boumediene) avait ététraité en d’autres occasions à Tlemcenpar M. Mohammed Baghli (LUT), le Pr.Mohammed Saïdi (UABT) et le Dr ZaïmKhenchlaoui (CNRPAH).

AÏN TÉMOUCHENTDes zones céréalièressinistrées évaluées

mais après avoir évalué le si-nistre dans sa totalité. Ces statistiques intéressentceux habilités à faire des lec-tures d’analyse car la zone, sielle s’avère touchée, pourraitfaire l’objet de décret portantla M’leta zone sinistrée. Pourl’heure, évaluer les dégâts etconnaître l’impact du sinistreest le travail qui doit se faireen premier. Les assurances ontun droit de regard et les esti-mations contradictoires sontnécessaires. Par ailleurs, desfellahs ont commencé à fau-cher l’orge, non pas parce queles rendements sont faibles

comme le prétendent beaucoupde fellahs, mais parce que lapremière campagne est fixée àplus de 250 DA la botte, unepratique qui rapporte assezbien quand les rendementssont inférieurs à 10 q/ha,d’après des spéculateurs. Cer-tains, disposant de facilitationset de connaissances, sont ha-bitués à faucher puis à décla-rer le sinistre à cause de la sé-cheresse. C’est ce que veulentfaire croire des agriculteurs auxenquêteurs. Cependant, lefonds des calamités naturellesest-il opérationnel après tantd’années de cessation ?

SAÏDALogement social: entre satisfaction

et contestationpour former un sit-in dura-ble sous l’œil vigilant des élé-ments du Darak intervenuspour prévenir les dépasse-ments. Le maire et le chefde la daïra de Sidi Boube-keur, dont dépend la com-mune, ont exhorté les con-testataires au calme et «adres-ser des recours conformémentaux dispositions règlementai-res, la violence n’étant pointla solution idoine». Auparavant, ce furent lescommunes de Skhouna etYoub qui ont connu des désap-probations citoyennes. AYoub, quatre (04) élus ont dé-missionné de l’APC en signede protestation. La commis-sion d’attribution de la daïra

de Saïda se prépare à l’opéra-tion de distribution de 850 lo-gements, «dans une premièreétape, en attendant la prochai-ne qui verrait plus de 1000 de-mandeurs bénéficier du gîte dufutur», est-il souligné. Le walide Saïda a promis d’accélérerle programme de réalisationdes 920 unités et «demandéaux citoyens d’être patients etde participer au suivi des acti-vités» tendant à améliorer lesconditions de vie. «Si l’autori-té récupère les logements so-ciaux sous-loués ou cédés parles indus bénéficiaires, la crisesera atténuée sinon éradi-quée», dira un autochtone enquête d’espace, asphyxié parl’exiguïté d’un trois-pièces.

CHLEFDes promesses pour l'eau

ment des communes, a ajou-té la même source. Parmi ceprogramme, 101 opérationsfont partie des PCD de l’exer-cice 2010, a-t-on expliqué,précisant que 85% des cesopérations ont été achevés etmis en exploitation tandisque le reste de ce program-me le sera prochainement. En plus du programme2010, plus de 60 autres pro-jets portant sur la réhabilita-tion des réseaux d’assainisse-ment et de l’alimentation en

eau potable seront bientôt lan-cés au titre des PCD 2011.Ces opérations, qui ont ciblédes localités urbaines et rura-les, ont pour objectif d’amé-liorer la dotation journalièreen eau potable des localitésconcernées et la préventiondes maladies à transmissionhydrique, notamment au ni-veau des zones rurales ne dis-posant pas de réseau d’as-sainissement, ainsi quel’amélioration des conditionsde vie de la population.

De bouche à oreille, le messagea fait le tour des cités commeune traînée de poudre.

Ph.:

Arc

h.

CENTRE & EST 15Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Tahar Mansour

Ils étaient plus de 200 citoyens ayantdéposé des dossiers en 2001, pour

bénéficier de logements promotion-nels de l’AADL à s’être rassemblés,lundi devant le siège de l’agence ré-gionale (ex EPLF), afin de deman-der des éclaircissements quant à leurinscription sur la liste des bénéficiai-res. Nombreux d’entre eux affirmentavoir déposé des dossiers juste aprèsl’ouverture de l’agence à Blida, c’est-à-dire en août 2001 et certains dé-clarent posséder des numéros déli-vrés parmi les premiers, mais, à cejour, ils n’ont reçu aucune réponse nipositive ni négative. Ils s’interrogenten outre sur les raisons qui sont der-rière leur mise à l’écart, alors que prèsdes deux tiers des logements ont étéattribués, surtout qu’à chaque foisqu’ils se présentent auprès de l’agen-ce pour demander des explications,on leur répond que les projets n’ontpu être lancés à cause du manqued’assiettes foncières. Ayant perdu

Rabah Benaouda

En cette matinée de dimanchedernier, à 8h, selon les infor mations qui nous ont été don-

nées à la cellule de communicationde la sûreté de wilaya de Médéa, unedispute verbale opposa celui qui al-lait perdre la vie deux heures plustard, et répondant aux initialesT.T., âgé de 35 ans, demeurant àMédéa, et deux frères répondant auxinitiales S.M. et S.Z., âgés respecti-vement de 21 et 19 ans. Une dispute verbale dont le motif,aussi sordide que malheureux, étaittout simplement un malentendu con-cernant «la place à occuper» pourl’étalage de leurs marchandises res-pectives proposées à la vente dansle «cadre» du commerce informel.Une affaire dont a été le théâtre lastation de bus située à la Cité Tah-touh, au centre-ville de Médéa. De

T. M.

Un homme originaire de Ouarglaet travaillant à Blida est décédé

avant-hier matin, aux environs de 6h,quand le train électrique assurant laliaison Alger-El Affroun a violemmentheurté la voiture dans laquelle il setrouvait, à un passage à niveau àBoufarik. Le conducteur du véhicu-le, M.B. 32 ans, était accompagné

T. M.

Mettant à profit des informations faisant état de la présence d’un

individu qui vendait du kif traité, auquartier Saâda, dans la communede Soumaâ, les limiers de la BRIentamèrent une enquête discrètequi leur a permis d’identifier lesuspect. I l s’agit du dénomméR.S. 29 ans, repris de justice etdemeurant audit quartier et qui

A. Boudrouma

La salle des délibérations de l’APW a accueilli, dans la

journée de lundi dernier, l’en-semble des responsables dusecteur agricole et des forêts,des représentants de l’UNPTAet de la chambre de l’Agricultu-re, outre un grand nombre decadres des différentes subdivi-sions agricoles. Ces derniers ontété conviés à une cérémonie designature des cahiers de char-ges, la première du genre, dansle cadre de l’application des dis-positions de la loi 10-03 du 15août 2010, fixant les conditionset les modalités d’exploitationdes terres agricoles du domai-

Le secteur de l’Education dans la wilaya de Mila a bénéfi-

cié, au titre du programme 2011,de six unités nouvelles de dépis-tage et de suivi (UDS), en matiè-re de santé scolaire, a-t-on indi-qué à la direction de l’Education.Ces UDS seront implantées dansles nouveaux lycées réalisés dansplusieurs communes, en l’occur-rence Oued Seguin, Aïn Melouk,cité Boukerrana (commune deChelghoum Laid), Ouled Khlouf,M’chira et Ferdjioua. La wilaya de Mila compte ac-tuellement 40 unités de dépista-ge et de suivi, dont 28 perma-nentes et 12 semi permanentes,

Une délégation de plus de 50spécialistes prend part,

depuis samedi, aux journéesmédico-chirurgicales à OuledDjellal (Biskra) où elle a enta-mé, dès son arrivée, des con-sultations médicales et inter-ventions chirurgicales gratui-tes prévues lors de cette tra-ditionnelle rencontre. Dirigéepar l e Pr. AbderahmaneBenbouzid, chirurgien-orthopé-diste à l’hôpital de Ben Aknoun(Alger), cette délégation médi-cale pluridisciplinaire compte enson sein des spécialistes en chi-rurgie-pédiatrique, médecineinterne, chirurgie-ophtalmo-logique, chirurgie-esthétiqueet en gynécologie-obstétri-que. Ces journées sont organi-sées pour la 16ème année par

SKIKDA Des cahiers des charges

pour les exploitants agricolesne privé de l’Etat. Au total 22agriculteurs en provenance descommunes de Skikda, HamadiKrouma, Fil Fila, El Hadaïek,Ramdane Djamel, El Harrouch,Ain Bouziane, Emjez Edchich,Azzaba et Sebt, organisés enEAI ou en EAC, ont signé desdocuments avec la direction dela wilaya de Skikda de l’Officenational des terres agricoles(ONTA). M. Bouchemal Mokh-tar, nouveau responsable del’ONTA de Skikda, a soutenuque cette rencontre constitueune première phase qui serasuivie d’autres pour touchertous les agriculteurs concernés.Il a soutenu qu’avec l’avène-ment de la nouvelle loi, les agri-

culteurs pourront désormaisouvrir droit aux soutiens del’Etat dans le cadre du FNDA.A cette occasion, M. Bouchemala profité pour rappeler les dis-positions de la loi interdisantformellement la location desterres, le détournement des ter-res de leur vocation agricole ini-tiale, le défaut de paiement desredevances foncières. Souli-gnant que l’ONTA est mobilisé,tous azimuts, pour la réussite del’opération en poursuivant l’ef-fort de sensibilisation et vul-garisation des agriculteurssur leurs droits et devoirs ettendre vers de meilleures perfor-mances en matière de produc-tion agricole.

MILALa santé scolaire veut mieux faire

réparties sur 5 établissementspublics de santé de proximité.Elles couvrent plus de 191.000élèves des différents paliers. L’en-cadrement médical de ces uni-tés est composé de 43 méde-cins généralistes, 43 chirur-giens-dentistes, 20 psycholo-gues (dont 6 dans le cadre decontrats de pré-emploi) et 52paramédicaux. Les consultationsmédicales ont touché 98% desélèves ciblés, soit 187.000 élèvesau cours de l’année scolaire2009/2010, a indiqué la mêmesource. Les affections les pluscourantes relevées en milieu sco-laire sont la carie dentaire (24 %

des écoliers), la baisse de l’acui-té visuelle, l’anorexie et les ma-ladies cardiaques. Les UDS sont confrontées à denombreuses difficultés liées prin-cipalement au manque d’équipe-ments, au transport des élèvesdes zones rurales, à l’absence despécialistes pour prendre encharge certains cas dépistés,aux difficultés de coordonnerla programmation des campa-gnes de vaccination avec lessecteurs sanitaires et à un déficiten fauteuils dentaires. Des pro-blèmes, assure-t-on, «compenséspar les efforts et l’abnégation del’encadrement».

OULED DJELLALDes consultations et des interventions

chirurgicales gratuitesl’hôpital Achour-Ziane de cetteville, distante de 98 km de Bis-kra. Selon les organisateurs,l’hôpital a mis à la dispositionde la délégation tous l e smoyens nécessaires en équi-pements médicaux, produitspharmaceutiques et véhicu-les tout-terrain pour les équi-pes devant effectuer des vi-sites aux nomades des zonesenclavées. La liste des pa-tients qui subiront les opérationslors de la manifestation, qui sepoursuivra jusqu’à la mi-avril, a été précédemmentétablie, a-t-on indiqué, si-gnalant que les cas jugés«délicats» seront envoyés versles hôpitaux du Nord du pays. Des rencontres scientifiquesau profit de l’encadrement mé-

dical et paramédical des sec-teurs sanitaires de la wilaya sontprogrammées en marge desjournées pour la formation con-tinue des personnels de lasanté. Pour le Pr. Benbouzid,ces journées ont, en premierlieu, «une dimension de so-l idari té» assumée par desstaffs médicaux exerçant dansle Nord du pays au profit demalades issus pour la majo-rité de catégories socialesdémunies. Selon la directionde l’hôpital, le bénéfice desactions médicales de cette ma-nifestation n’est pas réservéeaux seuls patients de Biskramais inclut également desmalades des wilayas voisinesde Djelfa, Batna, M’sila etEl-Oued.

fut mis aussitôt sous une surveillan-ce ininterrompue. La patience des enquêteurs fut fi-nalement récompensée quand ils pu-rent l’arrêter alors qu’il était enpossession d’une quantité de 500g de kif traité qu’il s’apprêtait àcommercialiser dans la région. Il futprésenté en début de semaine auprèsdu procureur de la République prèsle tribunal de Boufarik qui le plaçaen détention préventive.

SOUMÂASaisie de kif, une arrestation

BOUFARIKCollision entre un train

et une voiture : un mort et un blesséd’un enfant qui se trouve dans un étatcritique, et on ignore s’il s’agit de sonfils ou pas. Les services de la protec-tion civile ont procédé à la désin-carcération de la victime dont lecorps a été transporté à la mor-gue de l’hôpital de Boufarik, alorsque l’enfant a reçu les premiers soinssur place avant d’être évacué auxurgences du même hôpital où il a étépris en charge.

BLIDASit-in de demandeurs

de logementstout espoir, ils réclament maintenantla désignation d’une commissiond’enquête qui sera chargée de fairela lumière sur la manière dont ontété affectés les logements AADL, es-sentiellement pour le programme des540 logements dont 5 blocsn’auraient pas été attribués, selon lesaffirmations des citoyens. Quant audirecteur de l’agence régionale, il adéclaré ne pas avoir les prérogativespour répondre ou donner des expli-cations à la presse. Voyant qu’ils n’al-laient avoir aucune réponse à leursquestionnements, les protestatairesse sont rendus à la wilaya où leursreprésentants ont été reçus par le chefde cabinet qui leur aurait demandéde patienter une quinzaine de jourspour qu’il puisse s’enquérir, de ma-nière efficiente, sur les tenants etaboutissants de cette affaire. Pour lescitoyens, ils n’entendent pas s’arrê-ter là et affirment qu’ils organiserontd’autres sit-in jusqu’à la satisfactionde leurs revendications qu’ils esti-ment légitimes.

MÉDÉAUn mort dans une dispute

entre revendeursverbale, cette malheureuse dispute setransforma en accrochage physique,une tournure dramatique dans lamesure où le plus jeune des deux frè-res, S.Z., s’empara du couteau qu’ilportait sur lui pour donner trois coupsviolents à la victime au niveau del’abdomen et du cou. Evacué vers les urgences de l’Eta-blissement public hospitalier (EPH)Mohamed Boudiaf de Médéa, T.T.décédera à 10h, des suites de ses gra-ves blessures. Cet établissement hos-pitalier où s’étaient rendus les deuxfrères pour s’enquérir de l’état de lavictime et où ils ont été arrêtés parles éléments de la 1ère sûreté urbaine(Cité Bouziane), qui ont égalementsaisi l’arme du crime. A l’heure où nous envoyions notrepapier, les deux frères S.M. et S.Z.comparaissaient devant le procu-reur de la République près le tri-bunal de Médéa.

CONSTANTINE16 Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Le poulet sur pied fait recetteLe poulet sur pied fait recetteLe poulet sur pied fait recetteLe poulet sur pied fait recetteLe poulet sur pied fait recette C’est la chaîne chez les vendeurs depoulets de chair vivants à Oued ElHad. Attirés par les prix concurrentielspratiqués par ces vendeurs, les clientsattendent patiemment leur tour pourchoisir un poulet parmi des dizainesd’autres, qui est égorgé et plumé surplace. Un rush qui s’explique, selon descitoyens, par le prix pratiqué au niveaudes marchés, soit 320 dinars le kilo.«Ici, on les achète pour 250 dinars eton ne peut contester leur fraîcheur.Bien sûr, l’hygiène n’est pas parfaiteet l’abattage est clandestin mais sou-vent on gagne près de 200 dinars parachat, alors autant en profiter», est-ilencore soutenu.

De la placeDe la placeDe la placeDe la placeDe la placepour le trans-Rummelpour le trans-Rummelpour le trans-Rummelpour le trans-Rummelpour le trans-Rummel

C’est avec tristesse que de nombreuxriverains de la cité du chalet des pins ontremarqué que des arbres sont en coursd’abattage. « Ces arbres existent depuisplusieurs décennies et certains d’entreeux sont probablement centenaires. Etc’est triste d’assister impuissants à cemassacre », est-il soutenu. Les ouvriersinterrogés ont expliqué que ces travauxsont nécessaires car c’est en cet endroitque seront installées les assises du futurpont géant trans-Rummel.

La rue BestadjiLa rue BestadjiLa rue BestadjiLa rue BestadjiLa rue Bestadjidevient piétonnièredevient piétonnièredevient piétonnièredevient piétonnièredevient piétonnière

Depuis deux jours, des ouvriers de l’en-treprise chargée de la réfection et de lamodernisation de la place du palais duBey sont en train de transformer la rueBestandji, qui donne accès à la place de-puis la rue Si El Haouès, en voie piéton-nière. Formée de pavés de couleur grise,elle commence à prendre une autre allu-re, affirment des passants, absolumentpas gênés de circuler sur les trottoirsétroits pour éviter de piétiner le béton encours de séchage. Ceci, pendant que descamions déversent des tonnes de sable,de terre et de ciment pour la réalisationdu reste des travaux, comme la créationde kiosques, de bancs et autres espacesqui seront réservés au public.

Formation au secteur urbainFormation au secteur urbainFormation au secteur urbainFormation au secteur urbainFormation au secteur urbaind’El Guemasd’El Guemasd’El Guemasd’El Guemasd’El Guemas

Les employés du secteur urbain d’ElGuemas ont subi, hier mardi, un cyclede formation relatif aux conditions de ré-ception du public, de confection de do-cuments d’état civil. Cette formation, in-dique un communiqué de l’APC, a étésupervisée par M. Hocine Diabi, mem-bre élu de l’APC. Il s’agit d’une premiè-re dans le genre, qui sera suivie pard’autres formations qui seront prochai-nement lancées par les autorités locales,est-il encore indiqué. A noter que ce sec-teur a au préalable subi des transforma-tions pour une meilleure réception du pu-blic, tout en mobilisant un nombre suffi-sant d’employés, pour éviter les chaîneset les bousculades, avec en point de mireune baisse de la pression qui existe sur leservice de l’état civil de Sidi Rached.

A. C.

09 joumada el aouel 1432Horaires des prières pour Constantine et ses environs

El Fedjr04h34

Dohr12h35

Assar16h15

Maghreb19h09

Icha20h32

Au cours d’une conférencede presse organisée hier, le

coordinateur du bureau deConstantine de l’Union géné-rale des commerçants et arti-sans algériens (UGCAA) a dé-noncé le comportement néga-tif de l’administration dans lerecensement des commerçantsinformels et demandé une en-quête sur l’état des extensionsdu marché de gros « Magro-fel ». L’une et l’autre de cessituations, a-t-il précisé, sesont révélées préjudiciables àson bureau qui se trouve, entant que représentant descommerçants, assailli par descontestataires et des mécon-tents. En effet, M. Boudjellal,entouré par ses collabora-teurs, n’est pas allé de mainmorte pour dire tout ce qu’ilpense de la direction du com-merce de la wilaya. Selon lui,cette administration fait «ca-valier seul» dans l’opérationde recensement des jeunescommerçants informels, et ce,contrairement aux recom-mandations du wali qui a in-sisté pour que l’UGCAA soitpartie prenante. Ce qui, d’après lui, n’a pasmanqué d’engendrer une cer-taine anarchie, dira-t-il. Et d’in-diquer que, «lors de la premiè-re sortie sur le terrain pour pro-céder au dénombrement desmarchands informels de la rueDidouche Mourad, il a été re-tenu de ne recenser que lesjeunes en possession d’unecarte d’identité. Et d’ajouterque pour les autres, ils devai-

Les usagers des taxis à destinationde Djebel Ouahch à partir de la sta-

tion Chitour disent être en colère, ex-pliquant «que depuis plusieurs joursdéjà, ils restent trop longtemps à atten-dre les taxis qui ne viennent pas. C‘estvraiment inhumain de nous prendrecomme otages pour faire aboutir desrevendications !», ont-ils protesté enprécisant qu’ils étaient las de resterlongtemps debout dans la file d’atten-te. Une ménagère affirme qu’elle en-dure chaque jour le martyre dans l’at-tente d’un taxi qui ne vient pas. «Comment faire ? a-t-elle interrogé.Pour aller prendre le bus à la stationde la gare ou à celle de Khemisti, c’esttrop fatigant avec le couffin plein deproduits achetés au marché». «C’est

A. Mallem

Les protestataires ont déclaréqu’ils «rejettent le mot de grève» et disent que c’est un mou-

vement de protestation spontané dé-clenché à l’initiative de la grandemajorité des travailleurs, puisque lasection syndicale qu’ils ont élue der-nièrement, a démissionné. Des tra-vailleurs grévistes de cette entreprisenous ont contactés, hier, en affirmantque «le mouvement a été déclenchépour demander l’augmentation de100 % du salaire de base, le respectdes travailleurs par le DG et l’impu-nité pour tous les travailleurs qui ontdébrayé. Et dans le cas où nos reven-dications ne sont pas satisfaites, nousont-ils déclaré, nous demanderons ledépart du directeur général». Rappe-lons que la section syndicale de l’EG-SA, élue il y a quinze jours au coursd’une assemblée générale, a démis-sionné parce que, nous disent nosinterlocuteurs le directeur généralaurait refusé de recevoir ses membres.Contacté hier, M. Ighilahriz, DG del’EGSA, a tout d’abord reproché auxresponsables syndicaux de n’avoirpas respecté la voie hiérarchique.«C’est un syndicat d’unité et nond’entreprise», a-t- il répondu. Ensui-te, poursuit-il, «il faut dire que cesderniers n’avaient pas respecté la lé-gislation du travail relative au pro-cessus d’élection qui s’est dérouléeà main levée». Après cela, le direc-teur de l’unité a soulevé des réser-ves qui n’ont pas été bien accueilliespar les syndicalistes qui ont pris la

A. El Abci

Après le mouvement de débrayage de quelques heu-

res déclenché durant la journéedu 06 avril, et qu’ils estiment«demeuré sans réponse satis-faisante», les postiers sont re-venus hier à la charge en dé-clenchant une grève duranttoute la journée, ont indiquéles travailleurs de la recetteprincipale, regroupés dans lacour intérieure de la bâtisse.Les bureaux ayant été tousdésertés par les préposés auxguichets, les usagers ne pou-vaient que protester contrecette situation qui n’arrangepas leurs affaires. «C’est tou-jours nous qui sommes lesvictimes de ces conflits qui nenous concernent pas», ontlancé des citoyens. Selon des animateurs dumouvement de contestation,«nous sommes en grève pour24 heures et notre reprise estconditionnée par la réactionde la tutelle dans cet interval-le de temps, sinon elle seramaintenue». La plateforme des revendi-cations des postiers s’articuleautour des points concernantune augmentation du salairede 80% avec un rappel depuis2008, à l’instar des autres sec-teurs. De même qu’ils deman-dent une augmentation desindemnités de nuisance, pos-tés et permanents, prime de

EGSA

Débrayage à l’aéroportMohamed Boudiaf

Nouvelle grèvedes postiers

caisse, prime de risque pour lesconvoyeurs de fonds, les fac-teurs et les agents de sécuri-té. Suivent ensuite les récla-mations relatives à la PRI/PRC applicable depuis 2004,la prime de responsabilité, lepoint afférent à l’avancementdes employés, l’embaucheprioritaire des enfants de pos-tiers et la cessation des «re-crutements parachutés d’Al-ger», en donnant la prioritéaux fils de postiers, etc. Selon nos interlocuteurs, lemalaise est né avec la mesurede séparation de l’ancienneadministration des PTT endeux entités, Algérie Télécomcomme SPA et Algérie Postecomme EPIC, avec des avan-tages énormes pour les agentsde la première. Ils font remar-quer : «La coupe est pleine etce n’est pas la visite du minis-tre de la Poste et des Techno-logies de l’information et dela communication (PTIC),Moussa Benhamadi, à Cons-tantine, qui nous fera chan-ger d’avis. Et de poursuivre :« Pour nous, cette visite est unnon événement. Le ministre a parlé de tout,sauf des difficultés des em-ployés d’Algérie Poste et deleurs revendications. Ce quenous considérons plutôt com-me un mépris. Il n’est plus pos-sible de nous berner par desmots mielleux et de simplespromesses», concluent-ils.

Le torchon brûle entrel’UGCAA et la direction

du commerceent faire une photocopie deleur carte et la remettre plustard au bureau de L’UGCAAqui établira une liste et lacommuniquera à la directiondu commerce.Selon le conférencier, «lors dela première sortie, il a été dé-nombré 718 commerçants in-formels, et au début, nousavons reçu au siège de l’Union333 jeunes voulant s’inscrire et78 autres dans une deuxièmevague. Une fois cette liste com-muniquée, l’on saura que 200d’entre eux figurent dans la lis-te primitive de la direction ducommerce. Rien ne nous indi-que qu’il en sera pris compte,surtout au vu de la poursuitedu recensement où la directiondu commerce a entamé ladeuxième phase du dénombre-ment en question, qui a touchéles quartiers Errsif et RahbetEssouf, mais sans notre parti-cipation», indique le conféren-cier. Par ailleurs et concernantle marché de gros, le coordi-nateur de l’Union des commer-çants révèle que sur 80 locauxqui devaient être construitsavec des chambres froides, unebascule publique et un pavillonpour les services de la gestionadministrative, il n’a été cons-truit que 48 locaux. L’opérationa été arrêtée à ce niveau pourinsuffisance de l’enveloppe fi-nancière. «Devant cette situa-tion, nous demandons unecommission d’enquête pourconnaître les destinations del’argent employé», a conclu leconférencier. A. E. A.

Les taxis boudent Djebel Ouahchvraiment enrageant, ajoute une autre,de voir les usagers des autres lignesembarquer normalement et nous, res-ter sur le carreau parce que nos taxisne veulent pas venir jusque-là !». Interrogés, les membres du bureaude wilaya de l’Union nationale deschauffeurs de taxis (UNACT) nousont déclaré qu’il y a effectivement unproblème qui se pose pour la desti-nation Djebel Ouahch. «C’est vrai, aaffirmé M. Tayeb, membre du bureaude wilaya de l’UNACT, depuis quel-ques semaines, les chauffeurs de taxistravaillant sur cette destination rechi-gnent beaucoup à effectuer la courseparce qu’ils réclament une augmen-tation de 50 % du tarif. Ainsi, de 20dinars actuellement, ils exigent que la

course soit tarifée à 30 dinars, arguantdu fait que la route de Djebel Ouahchest très défectueuse et cela les pénali-se. Pour notre part, nous sommes fa-vorables à cette augmentation et denombreux usagers l’ont acceptée aus-si. Mais la décision revient à la direc-tion dus transport. Tout ce que peutfaire l’UNACT à son niveau et dansl’immédiat, c’est d’essayer de sensibi-liser les taxieurs et raisonner les usa-gers pour les amener à prendre leur malen patience en attendant que la situa-tion soit débloquée». A noter qu’il a été impossible, duranttout l’après-midi d’hier, de connaîtrel’avis des responsables de la directionde wilaya du transport.

A. M.

Les travailleurs de l’Entreprise de gestion desservices aéroportuaires (EGSA), sont en grève

depuis lundi et les services de l’aéroportMohamed Boudiaf de Constantine se trouvent

partiellement bloqués par cette action derevendication de droits socioprofessionnels.

décision de démissionner en bloc. Etce responsable d’affirmer «je n’ai ja-mais refusé de recevoir un travailleur.Mais je considère que l’arrêt - sur-prise de travail que viennent de dé-clencher les travailleurs, n’est pasjustifié puisqu’ils ont reconnu derniè-rement ne pas avoir de problèmesprofessionnels au sein de l’entrepri-se et qu’ils réclament simplement lesaugmentations salariales décidéespar le gouvernement. Je ne com-prends rien à leur attitude, ni à cer-tains actes de sabotage qu’ils ontcommis en fermant, notamment lavanne d’eau, privant les services del’aéroport de ce liquide indispensa-ble et en bloquant les bagages desvoyageurs». A propos de dialogue,nous avons appris que le secrétairegénéral de la wilaya aurait chargé lesresponsables de l’Union de wilayade l’UGTA de prendre langue avecles travailleurs grévistes pour essayerde débloquer la situation. Cette in-formation nous a été confirmée hierpar M. Bilami, membre de l’unionterritoriale ouest. Car la situation quiprévaut à l’aéroport a été qualifiée«d’électrique» par le directeur géné-ral de l’EGSA, lui-même, et ce mal-gré les mesures limitées prises parAir Algérie de louer des cars pour letransport des voyageurs sur le tar-mac. «Pour le moment, les vols s’ef-fectuent normalement, a signalé M.Ighilahriz. Il n’y a pas de perturbationjusqu’à présent et nous suivons mi-nutieusement la situation. Mais on nesait jamais de quoi sera fait demain!», a-t-il conclu avec inquiétude.

S PORTS 17Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Kamel Mohamed

La Fédération algérienne de football a demandé

aux internationaux algériensévoluant dans les clubsétrangers notamment de fai-re preuve de retenue dansleurs déclarations à la presseinternationale quand il s’agitd’évoquer le match contre leMaroc. La FAF a exhorté lesjoueurs d’observer l’obliga-tion de réserve et d’éviter desdéclarations enflammées ouintempestives. Le sélection-neur national, AbdelhakBenchikha, a été aussi char-gé de la mission de sensibili-ser les joueurs. A la FAF, on indique queles propos des joueurs algé-riens risquent d’être défor-més ou manipulés par lapresse étrangère, d’où la né-cessité d’éviter des déclara-tions sur cette rencontre. LaFAF ne souhaite pas que lematch Maroc-Algérie con-

M. Benboua

Une fois n’est pas coutume: en prévision desdemi-finales de la Cou-

pe d’Algérie de football pré-vues lundi prochain, quatrerencontres de la 19e jour-née ont été avancées à cetaprès-midi, alors que lesautres matches auront lieuvendredi. Ainsi, nous auronsdroit à de belles affiches, no-tamment celle qui aura pourcadre le stade Omar Hamadide Bologhine où le MC Algerdonnera la réplique au CR Be-louizdad dans un derby allé-chant entre deux équipes quisortent d’une pénible déceptionen Coupe d’Algérie et qui am-bitionnent par conséquence derenouer avec le succès. LeMCA, toujours aussi irréguliercette saison, n’a pas droit à l’er-reur, car chaque point vaudra

Ayant enregistré jusque- là trois victoires lors des

trois premières journées, lesdeux chefs de file que sontl’ES Aïn Touta et l’AB Bari-

Ali Sadji

Les coleaders du groupe, le GS Pétrolier et le MC

Saïda, évolueront hors deleurs bases à l’occasion decette quatrième journée. LeGSP effectuera un court dé-

Cette dix-huitième et der-nière journée du cham-

pionnat sera placée sous lesceau de la consécrationpour le NR Bordj Bou-Arre-ridj, qui aura l’occasion defêter son titre de championd’Algérie avec ses suppor-ters, certainement en grand

Khaled Boumediène

Touati Mohammed, plusconnu sous le surnom de

«Sikki», n’est plus. Hier, nous aquittés à jamais une des figuresemblématiques du sport dansla ville de Hennaya (10 kilomè-tres au nord de Tlemcen). Agé de 60 ans et père de cinqenfants, l’ex-coqueluche duChabab Riadi Baladiat Hen-naya (CRBH) a été terrassé parun malaise cardiaque hier ma-

M. Lamine

L’USMH devra se méfier de l’ESS qui lui rendra visite

cet après-midi pour le comptede la dix-neuvième journée dela Première ligue profession-nelle, d’autant plus que la for-mation des hauts-plateaux estavide de rattraper son retardsur le leader du groupe. Les Harrachis, qui ont tou-jours en mémoire le revers subià domicile devant l’ASO lorsde la dernière journée, serontcontraints de sortir le grand jeupour faire face à un adversai-re habitué à réaliser de bonsscores hors de ses bases. La

Equipe nationale - Avant Maroc-AlgérieLes joueurs soumis

à l’obligation de réservenaisse les mêmes consé-quences que la précédenteconfrontation en t re l e séquipes nationales d’Al-gé r i e e t d ’Egyp te en2009, lors des éliminatoi-res de la Coupe du mon-de. A la fédération, ontient aussi à mettre enexergue la sportivité et lagrande fraternité ayant ca-ractérisé le match aller Algé-rie-Maroc du 27 mars dernierà Annaba, où aucun incidentmajeur n’a été signalé. Mieuxencore, les Marocains ont étébien accueillis et n’ont pasmanqué de le signaler àtravers leurs déclarationsà la presse . Le matchMaroc-Algérie est prévule 4 juin à Casablanca ets’annonce déterminant pourles deux équipes. Compte tenu de l’enjeu dela rencontre, Benchikha ademandé aux joueurs dese préparer en consé-quence et de bien se con-

centrer sur la rencontre. Lesélectionneur national est encontact permanent avec lesjoueurs, y compris ceux quiviennent de reprendre lacompétition, comme FouadKadir et Adlène Guediou-ra. Il suit de très près laprogression de l’ensem-ble des joueurs en vue dumatch contre le Maroc etde l’établissement de laliste des sélectionnés. En parallèle, le sélection-neur national continue deprospecter un lieu pour or-ganiser le stage de l’équi-pe nationale à compterdu 20 mai dans un payseuropéen. Selon les infor-mations recueillies auprèsde la FAF, le stage devraitse dérouler dans un pays dusud de l’Europe, en Italie,en Espagne ou probable-ment en France. Il s’agitpour Benchikha d’isolerles joueurs de la for tepression d’avant-match.

Handball - Nationale 1 - Poule play-offLe MCS à l’épreuve de la JSES

placement à El-Biar pour yaffronter le HBCEB, quisouffle le chaud et le froidet qui ne devrait pas inquié-ter outre mesure les pétro-liers. Plus long et plus pé-rilleux sera le déplacementdu MC Saïda qui ralliera

Skikda pour se mesurer auJSES, qui vise la victoirepour rejoindre les adversai-res du jour au classement. Avec un seul nul pourdeux défaites jusque-là, leCR Bordj Bou-Arreridj auraintérêt à réagir à domicileface au CRB Baraki. Pour sapart le GS Boufarik semblebien loti pour renouer avec lavictoire en accueillant l’O. El-Oued qui n’est pas très en ver-ve en ce début de tournoi.

Vendredi à 15h30

El-Biar : ............... HBCEB ............ - .................... GSPBoufarik : ............ GSB ................. - ................... OEOSkikda : ............... JSES ................ - .................... MCSB.B.A.: ................. CRBBA ............ - .................... CRBB

Handball - Nationale A - Poule play-dawnLes coleaders sur du velours

ka devraient sans problèmeenchaîner avec une quatriè-me à l’occasion de cettejournée dans ce groupe,d’autant plus qu’ils évolue-

ront sur leurs terres face res-pectivement au TR Bab El-Oued et au TR Sétif. Pour sapart, à Chelghoum Laïd, leCCL aura les faveurs du pro-nostic face au CRBEE, lan-terne rouge qu’elle partageavec la JSK, qui se rend àEl-Harrouch où elle risquede laisser des plumes.

A. S.

Vendredi à 15h30

Chelghoum Laïd: ..... CCL ........... - .................... CRBEEEl-Harrouch: ............. REA ........... - .................... JSKAïn Touta: ................. ESAT ......... - .................... TRBBBarika: ....................... ABB ........... - .................... TRS

Volley-ball - Nationale 1AQui accompagnera

Hamra au purgatoire ?nombre au niveau de la sal-le OMS Baghora de la villedes hauts-plateaux. Son rival, le GS Pétro-lier, évoluera également surses terres avec un sentimentde regret d’avoir laissééchapper le titre, notam-ment lors de l’avant-derniè-

re journée en concédantune défaite lourde de con-séquences à Béthioua. L’autre intérêt de cette ul-time journée est de connaî-tre l’équipe qui accompa-gnera Hamra Annaba enNationale 1B, où les plusexposés sont le POC Chlefqui aura à défier le leader,et l’O. Médéa qui se mesu-rera au GSP, alors que l’Etoi-le de Sétif peut se sortir d’af-faire en réceptionnant la lan-terne rouge. A. S.

Vendredi à 16h00El-Kseur: ................... OEK ........... - .................... MBBBBA: .......................... NRBBA ...... - .................... POCSétif: .......................... ESS ............ - .................... HamraBlida: ......................... USMB ........ - .................... ESBDouéra: ...................... GSP ........... - .................... OM

Une triste nouvelle nousest parvenue hier. L’an-

cien arbitre fédéral BendaliAdda nous a quittés. Ayantef fectué ses débuts en1965, à 27 ans, il étaitparmi les plus ancienschevaliers du sifflet auxcôtés des regrettés BounagaBenchedad et Ali Feghoul. L’ex-arbitre internatio-nal Mohamed Hansal l’a

bien connu. « Je ne gardeque de bons souvenirs deBendali qui, plus âgé quemoi et ayant fait équipe en-semble de nombreuses fois,m’a donné de précieux con-seils. Pour moi, c’est unegrosse perte pour notre cor-poration car Adda, aprèsavoir raccroché le sifflet, estdevenu un excellent forma-teur qui a aidé beaucoup de

jeunes. Il était sincère et dé-sintéressé. Qu’il repose enpaix et que Dieu lui accor-de Sa Miséricorde », dira-t-il. L’avis de Mohamed Han-sal est corroboré parHamdani, président de la li-gue de wilaya de Mostaga-nem, une wilaya qui a don-né au football national d’ex-cellents arbitres. L’enterre-ment a eu lieu hier. A.L.

L’arbitrage en deuil

L’ancien referee fédéral BendaliAdda n’est plus

HennayaL’ancien joueur du CRBH Touati

Mohamed, dit «Sikki», nous a quittéstin vers 10 heures : il faisait descourses et s’est effondré près dumarché de fruits et légumes. Ilfut à son époque l’un desbrillants joueurs de l’équipedans les années 70 aux côtésde Djilali, Sehli, Yeddou, Ben-chafaa. Le défunt a été ac-compagné à sa dernière de-meure par des centaines decitoyens et sportifs de Hen-naya (après la prière d’El-Asr),consternés par cette cruelle dis-parition. Très ému par la dis-

parition brutale de son anciencoéquipier, Djilali Kouider, l’ex-arrière latéral, avait la gorgenouée et peinait à trouver sesmots. « J’ai joué avec lui enjuniors et en seniors. C’était unhomme de cœur et un joueurtrès respecté par ses adversai-res ». Les anciens joueurs duCRBH gardent de lui les sou-venirs d’un ami inégalable etd’un partenaire sur le terraingrandement apprécié. Reposeen paix, Sikki.

USMHSortir le grand jeu face à l’Entente

qualification de l’USMH endemi- f ina le de la couped’Algérie devant le MCSdevra i t ga lvan i se r l e sjoueurs et leur donner en-core plus de force pour es-sayer de venir à bout de l’ESS. L’entraîneur Boualem Cha-ref, conscient de la tâche quiattend ses poulains, a appeléses joueurs à fournir plus d’ef-forts lors des trois dernièresséances d’entraînement et sur-tout à se débarrasser des dé-chets qui gênent leur évolutionsur le terrain. La solidarité en-tre les coéquipiers de Benab-derrahmane devrait être sansfaille, comme ce fut le cas de-

vant le MCS, et le choix du stafftechnique harrachi doit êtreporté sur les joueurs aptes à luidonner satisfaction sur lesplans tactique et physique,deux aspects qui seront déter-minants dans ce match contrel’ESS, à qui le stade de Mo-hammadia a toujours réussi,comme ce fut le cas la saisonécoulée où les Sétifiens sontsortis victorieux d’un matchhouleux. Cette fois, du côtéharrachi autant que de celuisétifien, on espère que la par-tie se jouera dans un fair-playexemplaire, pour peu que l’ar-bitre Bichari soit à la hauteurde cette affiche.

Football - Ligue 1

Chaud derby à Omar Hamadi,choc à El-Harrach

Aujourd’hui à 16 h

Alger (Omar Hamadi): .... MCA .......... - ........... CRBTizi-Ouzou: ....................... JSK ............ - ........... CABBAMohammadia: .................. USMH ........ - ........... ESSEl-Khroub (14h): ............. ASK ........... - ........... MCO

désormais son pesant d’or et unsuccès permettrait aux coéqui-piers de Zeddam de reprendreconfiance et de se refaire unesanté. Mais le CRB (3e), quiveut jouer désormais à fond seschances dans la course au titre,sera certainement difficile àmanier. Une autre rencontre in-téressante aura lieu à Moham-madia, où l’USMH défieraune équipe de l’ESS qui estloin d’avoir dit son derniermot, elle aussi, dans la cour-se au titre. En dépit de sesdix points de retard par rap-port au leader l’ASO, l’Enten-te, qui compte deux matches enmoins, n’a pas l’intention derevenir bredouille d’El-Harrach.Or, les locaux ne l’entendrontcertainement pas de cetteoreille et s’efforceront de re-nouer avec le succès à domici-le. Cette rencontre revêt un ca-chet assez particulier, dans la

mesure où les deux antagonis-tes sont qualifiés aux demi-fi-nales de la Coupe d’Algérie. L’autre heureux qualifié enDame Coupe, le MC Oran, serendra au Khroub avec la fer-me intention de poursuivre sursa lancée, après avoir arrachéune qualification méritée de-vant le Doyen à Rouiba. LesOranais veulent mettre à profitla période difficile que traversel’ASK pour revenir avec un bonrésultat : mais au vu de sa po-sition au classement, il n’est pasinterdit de penser que les hom-mes de Djelloul Zoheir vont sedonner à fond sur le terrain afinde rafler la mise. De son côté, la JSK ne sefera certainement pas prierpour enchaîner avec une troi-sième victoire à domicile etpréserver l’espoir de figurersur le podium en accueillantle CABBA. Mais attention,tout excès de conf iancepourrait s’avérer fatal pourles Canaris devant un ad-versaire qui est en train dedé fendre c rânement seschances de maintien.

ANNONCES CLASSÉESLe Quotidien d'OranMercredi 13 avril 201118

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S PORTS20 Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

Pour éviter toute mauvaise surprisecontre Tottenham en quart de finale retour de la Ligue des cham-

pions, les joueurs du Real Madrid, vain-queurs 4 à 0 à l’aller, devront faire abs-traction d’une possible quadruple con-frontation face à leur plus grand rival, leFC Barcelone. Côté Tottenham, mêmesi l’entraîneur Harry Redknapp prometde livrer bataille à White Hart Lane, lestêtes sont déjà tournées vers le Cham-pionnat et la lutte pour la quatrième pla-ce, celle qui pourrait les renvoyer en Li-gue des champions dès la saison pro-chaine. Les Spurs, qui ont battu StokeCity ce week-end (3-2) avec un doubléde Peter Crouch, suspendu, sont pourl’instant cinquièmes en Championnat, àtrois points du 4e, Manchester City. «Lepublic sait déjà que nous nous battronsjusqu’au bout», prévient Harry Redk-napp. «Nous avons ramené la Ligue deschampions à White Hart Lane. C’étaitmon unique objectif. Mais nous avonsencore un match ici mercredi, nous don-nerons le maximum et qui sait ce qui peutse passer !» Confiant sur la scène euro-péenne, le Real s’est bien repris samedien Championnat après la sortie de rou-te à domicile face au Sporting Gijon (1-0). Avec une équipe B, le Real a brillé àBilbao contre l’Athletic (3-0). Outre lerésultat, la bonne nouvelle est venue duretour en forme de Kaka, actif et buteur(un doublé sur penalty). Pour le Real, la

L’entraîneur du club turc de Kayseris- por (Div. 1 de football), le Géorgien

Shota Arveladze, a indiqué lundi que ledéfenseur international algérien des Glas-gow Rangers (Div. 1 écossaise), MadjidBougherra, constitue sa priorité en vued’un recrutement pour la saison prochai-ne. «Bougherra est un joueur completdont le profil correspond parfaitement ànos exigences pour la saison prochaine.Je ne rate pas une occasion de voir àl’oeuvre Bougherra avec les Rangers, etje peux dire qu’il est vraiment impression-nant. J’aimerais bien le voir sous ma cou-pe», a-t-il indiqué au quotidien anglais

Malgré toutes les assurances données par lesdirigeants koubéens pour résoudre le problè-

me financier qui se pose avec acuité, les chosesn’ont pas évolué d’un iota. Même plus, la situationrisque d’empirer davantage. Pour résumer le tout,la crise risque de s’installer dans la durée dans lamaison koubéenne, alors que la jeune formation,drivée par Nabil Medjahed, garde ses chances in-tactes pour décrocher une place sur le podium, sy-nonyme d’accession à l’étage supérieur. Nabil Madjahed, conscient de la situation, n’apas tari d’éloges sur ses joueurs qui, dit-il, donnentle meilleur d’eux-mêmes et ce malgré ce problèmefinancier latent qui, à la longue, portera un coupdur au moral des joueurs. Donc, malgré la bonnevolonté du staff technique, à un moment donné, lemessage ne passe plus. Les joueurs, las des pro-messes non tenues, s’estiment piégés. Conséquences : les résultats ne suivent pas. Lorsdes trois dernières sorties, la formation banlieusar-de n’a récolté qu’un seul point sur les neuf en jeu.Ce qui a fait sortir de ses gonds le président HadjBouzid Negache. Mais peut-on blâmer les joueurset le staff technique qui attendent avec impatiencele règlement de leurs arriérés, quatre mois de sa-laire et cinq primes de match ? La patience, dit-on, a des limites et le président fait la sourde oreille. Selon une source digne de foi, le premier res-ponsable du RCK n’a pas ménagé son entraîneurlors d’une réunion provoquée avec les joueursaprès la séance d’entraînement de dimanche, lerendant responsable de cette baisse de régime ac-cusée par son équipe. Même plus, il a fait preuved’une surprenante agressivité : et n’était-ce l’inter-vention des joueurs, la situation aurait dégénéré.Contacté par nos soins, l’entraîneur Nabil Medja-hed a confirmé cette information et s’est dit outrépar le comportement bizarre du président, quebeaucoup de ses collègues envient en raison dubon parcours du Raed. Et d’ajouter : « Si c’est moile problème, je suis prêt à partir. Mais qu’on merégularise et que cela se fasse de façon réglemen-taire, c’est-à-dire par écrit ». De son côté, un joueur qui a requis l’anonymatpersiste et signe que les joueurs sont solidaires deleur entraîneur et désavouent la démarche du pré-sident qui devrait faire face à ses responsabilités,au lieu de leur adresser des reproches infondés. En somme, c’est bien regrettable d’en arriver làpour un club formateur qui enfanté de grandsjoueurs à l’image des Amirouche, Assad, Kaci Saïd,les frères Aït Chegou, sans oublier l’adjoint de Na-bil Medjahed, Hamada. M. A.

Fouad B.

Les choses semblent bouger au sein de l’US MA, où la position actuelle de l’équipe fanion

n’est guère reluisante et n’augure pas des lende-mains enchanteurs. Il faut dire que le danger dela relégation guette l’équipe. Les derniers résul-tats sont très décevants, d’autant plus que desmoyens conséquents ont été consacrés par ladirection du club mais ils n’ont pas eu l’effet es-compté, d’où l’ire des supporters. Aussi, Ali Haddad, l’actuel directeur général dela SPA/USM Alger et aussi propriétaire majoritai-re du club de Soustara, en homme averti, a fina-lement décidé de se retirer des devants de la scè-ne et de passer le témoin à une figure connue dumilieu usmiste. Plusieurs noms se dégagent déjàquant à la succession de l’actuel boss au niveaudu conseil d’administration. En effet, on parle avecinsistance du retour aux affaires du club de Ab-delkrim Mechia et de Kamel Hassena. On évo-que dans le même registre le nom de l’ancienattaquant de charme des années 70 et ex-ministrede la Jeunesse et des Sports, Mouldi Aïssaoui,outre Rédha Abdouche, une autre figure emblé-matique du club de Soustara. C’est parmi ce beau monde que Ali Haddad,croit-on savoir, devrait faire son choix et désignercelui qui devrait reprendre le flambeau afin dedonner une autre dynamique au groupe de Re-nard. De sources sûres, c’est Abdelkrim Mechiaqui semble le mieux placé pour répondre auxattentes de Ali Haddad, très soucieux de donnerla meilleure image d’un club professionnel pourpeu que les résultats suivent. Et là, la balle se trouvedans le camp des techniciens et des joueurs.

RC KoubaLe problème financier

mine le club

USM AlgerAli Haddad prépare

sa succession

KayserisporBougherra, l’une des priorités

de l’entraîneur ArveladzeThe Daily Mail. «Il constitue l’une de nospriorités pour la saison prochaine. C’estvrai que ça sera difficile pour nous de lerecruter, vu notamment la concurrencequ’on pourrait rencontrer avec d’autresclubs, mais on va tout tenter. Je suis persuadé qu’il va réussir avecnous», a-t-il ajouté. Le solide défenseurdes Verts a affirmé avoir refusé une pro-longation de contrat de deux ans et qu’ilest déterminé à partir cet été. «Rangersm’a offert une chance de prolonger moncontrat de deux années, mais j’ai po-liment refusé», a déclaré Bougherra aujournal The Daily Mail. Sous contrat

avec les Glasgow jusqu’en juin 2012, lejoueur algérien veut changer d’air la sai-son prochaine. Selon la même source, plusieurs équi-pes anglaises veulent s’attacher les servi-ces de Bougherra, à l’image de Liverpoolet Arsenal, même si aucune propositionconcrète n’est parvenue à la direction desRangers. Dans le cas où il rejoindrait lesrangs de Kayserispor, Bougherra pourraitretrouver son coéquipier en sélection na-tionale, Karim Ziani, qui s’est engagé avecle club turc durant le mercato, en prove-nance du Vfl Wolfsburg, pour un prêt desix mois assorti d’une option d’achat.

principale difficulté sera de rester con-centré ce soir et d’assurer une qualifica-tion en très bonne voie. Mais le climatgénéral entourant cette rencontre pour-rait déconcentrer les joueurs. Toute l’Espagne est déjà tournée versles quatre «clasicos» Real-Barça, quidevraient marquer la fin de saison: dèssamedi en Championnat à Madrid,mercredi 20 avril à Valence en finale dela Coupe du Roi, puis fin avril et débutmai en demi-finales de la Ligue deschampions, si les deux se qualifient. A Londres, le Real Madrid sera privéde son défenseur Pepe, excellent à Bil-bao dans un rôle de milieu défensif. L’in-ternational portugais sera suspendu. Etquatre joueurs du Real seront sous lecoup d’une suspension en cas de nou-vel avertissement mercredi : CristianoRonaldo, Sergio Ramos, Carvalho An-gel Di Maria et Raul Albiol. Huit jours après avoir été foudroyéà domicile (5-2), l’Inter Milan a besoind’un miracle ce soir sur le terrain deSchalke 04, actuellement au septièmeciel, pour accéder au dernier carré de laLigue des champions, mais les tenantsdu titre gardent la foi. Avant de rallier la Ruhr, Leonardo etses joueurs ne sont pas allés à allumerdes cierges au Duomo, l’imposante ca-thédrale de Milan : ils ont laissé cettetâche aux plus dévots et superstitieux deleurs supporteurs, préférant rappeler que

rien n’était impossible en football. «Moi,j’y crois. Comme (Samuel) Eto’o, qui aété un des premiers à secouer les espritset a raconté dans le vestiaire l’histoired’une remontée stimulante», a rappelél’entraîneur brésilien de l’Inter. Qu’im-porte si dans l’histoire de la Ligue deschampions, jamais une équipe battue àdomicile aussi lourdement n’est parve-nue à renverser la situation en déplace-ment. Il faudrait à l’Inter marquer aumoins quatre buts, ce dont les championsd’Italie en titre sont tout à fait capablesavec Eto’o, Wesley Sneijder et DiegoMilito qui ont pu souffler un peu en nejouant qu’une partie du match lors de lavictoire devant Chievo Verone (2-0) sa-medi. Mais c’est en défense que l’Inter,impénitent, pèche toujours et encore.Même le retour de suspension du Brési-lien Lucio ne devrait pas améliorer leschoses, car Walter Samuel est encoretrop court et Cristian Chivu purge à sontour un match de suspension. La défense de Schalke 04 est loind’être irréprochable malgré la présencedans les buts de l’excellent ManuelNeuer. En l’absence de Farfan, suspen-du, les joueurs de la Ruhr, 10e de leurChampionnat mais vainqueurs de leurstrois derniers matches, martèlent à l’ins-tar d’Hans Sarpei que «rien n’est enco-re acquis» pour atteindre pour la premiè-re fois les demi-finales de la C et rêver àla finale dans le temple de Wembley.

Ligue des champions

Le miracle ou les ténèbrespour Tottenham et l’Inter

Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011UN NOM HIER

••••• Mémoire Mémoire Mémoire Mémoire Mémoire A 75 ans, Mahi a conservé une très bonnemémoire. Soixante après, il s’est souvenu dequelques-uns de ses coéquipiers de l’équipecadette du GCM, à savoir Adda, Bakhta et«Nigus» Mohamed.

••••• Conseils Conseils Conseils Conseils Conseils Si Mahi est allé à Rennes, c’est grâce auxconseils de Hadj Bouziane, ce dernier ayanteffectué ses études en pharmacie dans cetteville. Mahi n’a pas eu à regretter de l’avoirécouté, c’est le moins qu’on puisse dire.

••••• Oranie Oranie Oranie Oranie Oranie Lorsque l’équipe d’Oranie devait affronterle redoutable club allemand, l’EintrachtBraunshweig, le responsable techniqueGuastave Dubus n’avait que l’embarras duchoix. En dépit du fait qu’il a convoqué 27joueurs, la presse de l’époque s’est montréetrès critique, signalant qu’il y avait des«oubliés». Mahi, très en verve au GCM, figu-rait parmi ce très riche effectif. Pour mémoi-re, on ne citera que les concurrents de Mahi:Amara, Gros, Aber, Lepage, Olmiccia(SCBA), Boudjellal, Moussa (USMO), Lucia(USSCT), Giner (PGS), Albert (GCO), San-chez (FCO), Lopez (MARSA) et… Ben Ba-rek (USMBA).

••••• Surprise Surprise Surprise Surprise Surprise A son arrivée à l’aéroport d’Es-Sénia en jan-vier 1959 avec son club Rennes qui devaitaffronter le redoutable SCBA, Mahi a eu uneagréable surprise. Sa mère, avec son «haïk»traditionnel, l’attendait. Les photographes decette époque n’ont pas manqué de fixer surleurs pellicules ces retrouvailles familiales.

••••• Réplique Réplique Réplique Réplique Réplique Au terme de ce match de coupe de Franceoù l’arbitre a fait preuve de partialité, Ren-nes s’est qualifié, Mahi a été maltraité par lerude et fruste CANO, tandis que le journalis-te J.C. Lelièvre s’est montré avare en matiè-re de compliments envers Mahi. C’est ce quilui a valu une jolie lettre anonyme à laquelleil a très sportivement répondu. Ce texte esten notre possession.

••••• Destin Destin Destin Destin Destin Rivaux dans le championnat d’Oranie ausein de leurs clubs respectifs, GCM, AS Ma-rine Oran et FCO, Mahi, Pascual et Ascenciose sont retrouvés coéquipiers à Rennes.Etrange coup de pouce du destin…

••••• Routes Routes Routes Routes Routes Les routes de Mahi et Saïd Amara se sontsouvent croisées. Après le regroupement dela sélection d’Oranie, les deux hommes ontjoué au sein de l’équipe nationale qui a bat-tu la RFA (Allemagne de l’Ouest), Mahi ayantmême inscrit le premier but (10e minute). En1983, devenus tous deux entraîneurs, Ama-ra et Mahi ont mené le GCM au titre de cham-pion d’Algérie.

••••• Buteur Buteur Buteur Buteur Buteur Mahi a été, dès son jeune âge, un redou-table buteur. En trois saisons (1968-1971)à plus de 32 ans, il a inscrit la bagatelle de70 buts toutes compétitions confondues.Durant sa carrière professionnelle, il a trou-vé plus de 130 fois les billets adverses. Plusinsolite. A Toulouse, où il n’est resté quetrois saisons (1962-1965) son record a tenu46 ans et n’a été battu que récemment parl’international Gignac, actuellement àl’Olympique Marseille.

••••• Meliani Meliani Meliani Meliani Meliani On s’en voudrait d’oublier Hadj Meliani quia tant fait pour le GCM. C’est effectivementlui qui a ramené Mahi au Gallia en 1968 àtitre d’entraîneur-joueur. Malgré la discrétionentourant ce transfert, on a su plus tard queHadj Meliani a consenti de très gros sacrifi-ces sur le plan financier. A. L.

21

Mahi KhennaneUn goleador doublé d’une forte

personnalité

••••• TéléphoneTéléphoneTéléphoneTéléphoneTéléphone Son admirateur Mohamed Ben-zaoui l’appelle une ou deux fois parmois, ce qui fait toujours plaisir àMahi. Récemment, à partir du pa-lais des sports Hamou Boutlélisd’Oran, Amara, Soukhane Mohamed,Rouaï, Kerroun et Maouche ont dis-cuté avec lui au téléphone.

••••• EmotionEmotionEmotionEmotionEmotion De son côté, Kaddour Bekhloufi, aucours d’une autre communication, trèsému, a dit à Mahi qu’il souhaitait levoir au moins une fois avant de quit-ter ce monde. Bekhloufi avait les lar-mes aux yeux.

••••• ExamenExamenExamenExamenExamen Lors du stage d’entraîneur effec-tué en 1969 sous les ordres de Geor-ges Boulogne à l’INS de Paris, Mahis’est classé 13ème sur 130 candidats,ce qui est remarquable par rapportau niveau de ces stages.

••••• InvitationInvitationInvitationInvitationInvitation A titre d’ancien international, Mahirépond chaque année à l’invitationde la Fédération française de foot-ball, croisant ainsi ses contempo-rains Kopa, Piantoni, Fontaine, ain-si que leurs brillants successeurs,dont Zinedine Zidane.

••••• TrophéesTrophéesTrophéesTrophéesTrophées Au summum de sa forme, Mahi agagné la fameuse «Etoile d’Or» del’hebdomadaire France - Football et aété, élu, en outre, joueur de l’année1962. En outre, il reste actuellementle troisième meilleur buteur du stadeRennais après Grumelon et Rodi-gheiro. Un beau palmarès en vérité.

••••• MélancolieMélancolieMélancolieMélancolieMélancolie Après tant d’années d’exil, Mahi acertainement le mal du pays. Tout ré-cemment, Mekkioui lui a parlé de piz-za au téléphone. Réponse de Mahi.

«J’échangerais très vo-lontiers 100 de tes piz-zas pour une maâkou-da à Bab Ali».

••••• TransfertTransfertTransfertTransfertTransfert Certains observa-teurs du football fran-çais affirment que letransfert de Rennes àToulouse a atteint unesomme faramineuse.Boutaleb ira mêmeplus loin : «A ma con-naissance, ce fut letransfert le plus coû-teux en Europe à cet-te époque». A. L.

Adjal Lahouari

Mahi n’est pasun ingrat. Lapreuve, 60

ans après, il voue unereconnaissance sans li-mite à ses premiers en-traîneurs-éducateursKiri et Lagha Sadek.Comme de nombreuxenfants de son âge, lejeune Mahi a long-temps gambadé sur lesterrains vagues de BabAli et la «Carrière» où,d’instinct, et avant deparapher sa licence encatégorie cadette auGCM, il a ciselé sonstyle en toute liberté. Ilavait bien raison, celuiqui a dit «qu’un terrain vague vautmieux qu’un vague terrain». Enjouant, Mahi a progressé rapidementà tel point qu’après dix rencontresen catégorie juniors, le perspicaceLagha Sadek le titularise en équipefanion en coupe d’Afrique du Nordcontre l’AS Marine Oran. Pour uncoup d’essai, ce fut un coup de maî-tre: le Ghali s’impose par le confor-table score de 4 à 2. Mahi n’avaitque 18 ans et il fut, depuis ce jour,considéré comme un titulaire indis-cutable. C’est qu’il avait, outre satechnique irréprochable et son sensdu but, un gabarit qui en imposait àses adversaires. En outre, il était àl’aise dans les matches à gros en-jeu. Nous avons eu la chance de levoir évoluer face à l’ex-internatio-nal Salva, arrière central du GSA(Gallia sport d’Alger) qui était l’undes cadors en Afrique du Nord à cet-

Si on vous dit qui est Khennane,qu’est-ce que vous répondriez? Excepté les

Mascaréens d’un certain âge, on ne voit pasqui pourrait répondre à cette question. Enrevanche, si on dit Mahi, beaucoup de visagesdes citoyens de la ville de l’Emir s’éclaireraient,car il s’agit d’un des footballeurs parmi les plusdoués. Et la liste serait longue à dresser. Mahidonc, à l’instar de certaines stars du sport, s’estfait un nom avec son prénom. Et c’est tantmieux ainsi puisque le slogan «Lard El Mahilard», paraît tout à fait naturel. En revanche,«Lard Khennane Lard» aurait été inconceva-ble. C’est devenu, au fil des décennies etjusqu’à l’heure actuelle, une sorte de cri deralliement, une sorte de symbole. De récentesrecherches effectuées attestent que le slogan«Lardi Echechra Lard» était déjà utilisé par lesjoueurs ghalistes lors des fameux derbiescontre le club des pieds-noirs de Mascara,l’AGSM. Il était, dira-t-on, utilisé en interneentre les joueurs qui s’encourageaientmutuellement. Avec l’avènement de Mahi, cefut la consécration d’une manière de jouer,celle qui consiste à faire circuler au sol (d’où«lard» la terre) de préférence au jeu aérien oùles adversaires auraient été avantagés. On enarrive à la conclusion qu’il y avait déjà auGCM de nos grands pères un «jeu à lamascaréenne» fait de passes précises etredoublées. Ce petit rappel n’a qu’un modesteobjectif : celui de faire prendre conscience auxgénérations actuelles que le talent à l’état purexistait déjà à Mascara. A méditer… A. L.

Tous les témoignages concordent: comme entraîneur,

Mahi a suscité l’admiration gé-nérale. Sollicité par nos soins,Fréha, la grande star du MCOdes décennies 60/70, a été caté-gorique: «Je considère que Mahia été le meilleur entraîneur quej’ai eu dans ma carrière. C’étaitun meneur d’hommes et il avaitl’art de redresser des situationscompromises». Un fort beaucompliment si l’on considère quede grands entraîneurs ont drivéle MCO. Kacem Elimam, l’autreicône du club, questionné par uncollègue, n’ira pas par quatrechemins: «Je lui dois beaucoup».Il faut savoir que le regretté pré-

te époque de la décennie 50, alorsque le GCM évoluait en promotion.Nous nous souvenons que le célè-bre reporter Charly Finatéri s’égo-sillait devant son micro, en se de-mandant qui était l’équipe de l’éliteet qui appartenait à la division pro-motion, tant les Mascaréens, Mahien tête, avaient pratiqué un jeu spec-taculaire. Hélas, seule la plus gran-de expérience des Algérois a faitpencher la balance de leur côté (vic-toire 2 à 1). Un tel talent ne devaitpas rester à Mascara, d’autant plusque la guerre de libération entamaitsa seconde année et que les clubsalgériens se retirèrent carrément dela compétition. Sur les conseils d’unMascaréen, Mahi débarque aussitôtà Rennes (France), où après six moisseulement avec le statut de stagiai-re, on lui fait signer illico un contratprofessionnel. C’est le début d’une

longue et fructueusecarrière. Qu’on enjuge: sept saisons àRennes avant de rallierToulouse où il retrou-vera l’Oranais FiroudAbdelkader, entraîneurà très forte personnali-té et où il n’évolueraqu’une saison. Puis cesera le Red Star de Pa-ris, Nîmes et le FC Lo-rient, avec une saisondans chacun de cesclubs. Mahi avait, à 32ans, de très beaux res-tes. Aussi, on le retrou-ve dans son cher Gha-lia comme entraîneur-joueur et où, avec leconcours du jeune etprometteur Belkedrou-

ci, il fera parler la poudre. Devenuentraîneur, il prend en charge leMCO des Fréha, Bouhadji, Ounès,Kechra et Embarek. Il ne restequ’une saison et retourne en Breta-gne où il effectuera un long bail (7saisons) avec Penmarck avec qui ilréussira cinq accessions consécuti-ves! Retour au GCM durant deuxannées (1979-1981). Après uneannée sabbatique, il prend la barretechnique en duo avec Saïd Ama-ra. En 1983/84, ce fut un sacre mé-morable puisque le GCM se pare dutitre de champion d’Algérie. Aprèsune dernière pige au GCM en 1989-1990, Mahi retourne à Rennes et n’aplus remis les pieds à Mascara. Et pourtant, d’après le ton de savoix, ce n’est pas l’envie de retrou-ver sa ville natale qui lui manque. Ilaurait versé quelques larmes quecela ne nous étonnerait pas.

Lard El-Mahi… lard

Meneur d’hommessident du MCO, fin observateur,a emmagasiné dans son espritbeaucoup de connaissancesauprès des différents techniciensqu’il a côtoyés. Cet avis est con-firmé par les nombreux joueursqui ont travaillé sous sa coupe.«Il était exigeant, mais très sou-ple», dira l’un d’eux. Outre sa connaissance appro-fondie du football, Mahi a décro-ché brillamment son diplôme àl’INS de Paris, sous la férule del’intraitable George Bologne. Enoutre, il a beaucoup appris auprèsdes maîtres de la préparation del’époque, à savoir Firoud et Gué-rin. S’il a été sollicité par les diri-geants du GCM à quatre reprises

- dont une en tant d’entraîneurjoueur - ce n’est pas par simplecomplaisance. D’ailleurs, c’estgrâce à l’association Amara -Mahi que le Ghalia a obtenu sontitre de champion d’Algérie en1983/84. Boutaleb, son coé-quipier durant quatre saisons,est plus explicite: «Mahi avaittoutes les qualités d’un grandentraîneur. Il était très fort surle plan de la tactique, car ilavait une bonne vision du jeu. Enoutre, c’était un fin psychologue,il savait convaincre et rallier lesjoueurs à son point de vue. Quantà l’homme, rien à dire, si ce n’estque c’était un sage».

Adjal L.

Mahi avec Platini en 2007

Mahi avec Zidane et Kopa en 2004

Algérie 2 RFA 0. Debout de G à D: Zitouni -Ahmed - Messaoudi - Soukhane I - Zitoun -Boubekeur. Accroupis de G à D: Bouras -

Mekhloufi - Oudjani - Mahi - Amara

GCM 1970: Mahi entraîneur joueur,troisième accroupi à partir de la droite

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ALO

T ÉLÉVISION22 Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011

10.05 New Yorkpolice judiciaire11.00 Les douzecoups de midi12.00 Journal12.40 Petits platsen équilibre12.50 Météo12.55 Julie Lescaut14.35 Clem16.25 GhostWhisperer17.20 Les experts :Miami18.05 La rouede la fortune18.50 Impossiblen’est pas français18.55 Météo19.00 Journal19.45 Espritscriminels

07.55 Les maternelles09.15 L’univers10.10 Les ailesde la nuit11.12 Bienvenueau ranch11.34 Fifi Brindacier12.11 Les p’titespoules12.23 Les contesde Tinga Tinga12.45 Le magazinede la santé13.40 Allô, docteurs !14.10 Photographede la nature14.40 Laponienorvégienne,la magie du chant15.40 Afriqueextrême16.35 C l’info16.40 C à dire ?!16.55 C dans l’air

09.55 Motus10.30 LesZ’amours11.00 Tout lemonde veutprendre sa place12.00 Journal13.00 Touteune histoire14.10 Commentça va bien !15.15 Le Renard16.20 En touteslettres16.54CD’aujourd’hui16.55 Onn’demande qu’àen rire18.00 Chéri(e),fais les valises19.00 Journal19.30 Tiragedu Loto

11.25 12/13 :Journal national12.00 Midien France12.45 En coursesur France 313.05 InspecteurDerrick13.55 Questionsau gouvernement15.05 Nous noussommes tant aimés15.45 Slam16.15 Un livre,un jour16.25 Des chiffreset des lettres17.00 Questionspour un champion17.40 19/20 :Edition nationale17.58 19/20 :Journal régional19.00 Tout le sport19.10 Plus bellela vie

09.15 Leçons surle mariage10.00 DesperateHousewives11.40 Météo11.45 Le 12.4512.00 Scènesde ménages12.40 Météo12.45 L’enfantqui ne voulait pasmourir14.30 Monélève, sa mèreet moi16.40 Un dînerpresque parfait17.45 100% Mag18.45 Le 19.4519.05 Scènesde ménages

11.09 Les Guignolsde l’info11.20 L’éditionspéciale 1ère partie11.46 L’éditionspéciale13.01 The Promise:le serment14.46 Surprises15.51 Ne dites pasà ma mère...15.18 Princeof Persia : les sablesdu temps17.19 Les Simpson17.48 Le JTde Canal+18.10 Le grandjournal19.15 La grandesoirée ChampionsLeague19.45 Liguedes champions

21.35 Ligue des champions

- Equation à deux inconnuesAvec Christian Slater, Rochelle AytesUne femme d'une trentaine d'années et unjeune homme sont retrouvés morts, enterréssous la neige aux abords d'un hôtel louche.Leur enquête mène les membres du réseaujusqu'à un pub irlandais tenu par le mari dela jeune femme. Aussitôt, tous s'interrogent :quelles étaient les relations du couple ?23.45 Deadline, chaque seconde compte00.35 50mn Inside

Avec Tewfik Jallab, Mhamed ArezkiNora, une jeune arabe de 18 ans, est retrouvéemorte dans un immeuble abandonné d'une citéde banlieue. Radouane, son frère aîné, sort toutjuste de prison et se bat contre sa dépendanceà la drogue. Mehdi, l'opposé de son frère, estun brillant avocat parisien, qui mène sa vie loinde sa cité natale. Le tragique événement quitouche la famille de Nora exacerbe les relationsdéjà conflictuelles entre les deux frères.21.10 Face aux Français... conversationsinédites23.10 Journal de la nuit23.30 Des mots de minuit01.00 Toute une histoire

16.05 Urgence véto17.00 TV5MONDE,le journal17.25 Le journalde l’économie17.40 Chabotteet fille18.05 Recettesde chefs18.30 Tout le mondeveut prendre sa place19.30 Journal(France 2)20.00 Ondes de choc21.50 TV5MONDE,le journal22.00 Journal (TSR)22.30 Le point23.35 TV5MONDE,le journal Afrique23.50 Sud, coté court00.15 Number One

07.35 Angel09.05 Consomag09.15 Ludo12.15 Avis de sortie12.30 Tennis14.20 Ludo16.05 Plus bellela vie17.05 LargoWinch17.55 JAG19.25 SamanthaOups !19.35 Alice au paysdes merveilles22.30 Blondes...un mystère23.25 Tous à poils00.15 C’est le pied01.05 Main Square2008

- Passion patrimoine : du Lot-et-Garonneà la CorrèzePrésenté par Louis LaforgeA Aubazine, en Corrèze, architectes, historienset habitants redonnent vie au canal des Moines,qui alimente une abbaye médiévale où a vécula célèbre Coco Chanel. A l'extrême norddu département, des passionnés veillentsans relâche sur le parc naturel régionalde Millevaches. Puis, à Brives-la-Gaillarde,la famille Denoix présente l'une des dernièresdistilleries de la région.21.30 Soir 321.55 Ce soir (ou jamais !)23.25 Couleurs outremers23.55 Espace francophone00.25 Soir 3

19.35 Des racines et des ailes

07.40 Naruto08.45 Les enquê-tes impossibles12.00 Journal12.10 MP112.15 Medicopter13.55 Le destinde Lisa15.43 MP115.45 NT1 actu15.50 La vieest à nous17.50 Dawson19.30 Météo19.40 AtomicTrain22.50 Offensivepour un flic00.25 MP100.30 Jeux actu00.55 En modeGossip

19.45 La pire semainede ma vie

18.20El-Mousta-

hlique

22.10 Forgotten07.00 Journaltélévisé07.15 Sabah El Kheïr10.00 Dessinsanimés10.30 Min ghir lihFeuilleton arabe11.15 Documentaire12.00 Dessinsanimés12.35 Ibtikarat13.00 Journaltélévisé

13.40 HayatiaâdabFeuilleton doublé15.00 AziziEl-Mouchahid16.30 Dessinsanimés17.00 Qadhawa qadarFeuilleton algérien17.30 MoutâatEl-MaïdaDocumentaire18.00 Journaltélévisé amazigh

18.45 El-MoufidDocumentaire20.00 Journaltélévisé20.45 Hiwar El-Sâa21.45 Dr HouseSérie23.00 MaqamatEmission de sport00.00 Journaltélévisé

Avec Bruno Salomone, Elodie FrenckIl ne reste que trois jours avant le mariage deMélanie et de Stéphane. En regardant la teneurdes derniers jours qu'il vient de passer, le futurmarié est persuadé que les ennuis sont derrièrelui et que maintenant, tout ne peut que bien sepasser. Pourtant, les catastrophes qu'il a déjàaffrontées n'étaient qu'un avant-goût de ce quiattend maintenant Stéphane.21.25 Mariages princiers23.20 Urgence disparitions00.30 100% Poker

19.35 Frères

arte18.00 Arte journal18.30 Globalmag18.55 L’âme de l’Himalaya19.40 24 heures du Mans 1955- La course de la mortLa course automobile du Mans, créée en1923, est la plus longue course d'enduran-ce du monde. Pendant 24 heures, lespilotes se livrent une terrible bataille. En1955, l'affluence est record : 300 000spectateurs assistent à la course. Le duelattendu est celui que se livrent les deuxconstructeurs Mercedes et Jaguar. Maissoudain, l'engin allemand conduit parPierre Levegh s'envole à quatre mètres dehauteur et explose dans la tribune. Qui estresponsable de cette tragédie qui fait 84morts et une centaine de blessés ?20.35 Zone 51, Nevada, USA21.30 Le dessous des cartes21.40 Jerichow23.10 51 Birch Street00.40 Fortunes02.20 Spleen et pâtisserie

- Les rencontres de la soirée de mercrediLigue des champions. Quarts de finaleretour. Les rencontres de la soirée demercredi. L'an dernier, Lyon, le BayernMunich, l'Inter Milan et le FC Barceloneavaient constitué le carré d'as de la Ligue deschampions. Après sa large victoire du matchaller (5-1), le club catalan (dont le sort étaitconnu hier soir) était bien parti pour rééditerson exploit et se retrouver en demie.22.16 The Damned United23.51 Le petit journal de la semaine00.10 Action discrète

19.45

ESPRITS CRIMINELS- Contrainte et forcéeAvec Joe Mantegna, Paget Brewster,AJ Cook, Anna LunberryDavid Rossi et son équipe enquêtent à AtlanticBeach, en Caroline du Nord, sur la disparitionde Kate Joyce, une jeune vacancière. Une em-ployée de l'hôtel où Kate résidait apprend auxenquêteurs que la dernière fois qu'elle a été vue,c'était en compagnie de deux hommes, SydPhillips et Jim Barrett. Le trio s'était rencontrédans un club de la ville. Les deux suspects sontvite appréhendés, mais ne révèlent aucune in-formation. Les agents observent toutes leursréactions pour tenter de détecter des signes in-diquant leur trouble. Parallèlement à cette af-faire, Jennifer "JJ" Jareau examine une oppor-tunité professionnelle...

21.25

MARIAGES PRINCIERS- L'incroyable destin de Kate et CharleneRéalisé par : Bertrand Deveaud,Virginie HénaffKate, la brune, est la descendante d'une famillede mineurs du Nord de l'Angleterre. Charlene,la blonde, est née au Zimbabwe et a grandi dansles faubourgs de Johannesburg, en Afrique duSud. Ces deux ravissantes jeunes femmes ontun point commun : elles vont toutes les deuxépouser un prince, le futur roi d'Angleterre pourl'une, le prince régnant, chef de l'Etat moné-gasque, pour l'autre. Mais quelle est la véritablehistoire de ces deux ravissantes jeunes femmes,riches d'expérience et dotées d'un sacré tempé-rament ? Comment ont-elles conquis le coeurde leur prince ? Et comment ont-elles réussi àréconcilier le peuple et la monarchie ?

19.45

LIGUE DES CHAMPIONS- Tottenham (Ang) / Real Madrid (Esp)Ligue des champions. Quart de finale retour.Tottenham (Ang) / Real Madrid (Esp). Aprèsavoir sombré la semaine dernière sur la pelou-se de Santiago-Bernabeu (4-0), les Hotspurs deTottenham n'ont plus guère d'espoir d'intégrerle dernier carré de la compétition. Devant leurpublic, les coéquipiers de Gareth Bale et deRafael van der Vaart voudront toutefois effacerle souvenir du match aller et remporter une vic-toire de prestige face au Real d'Iker Casillas etde Sergio Ramos. Du côté espagnol, il s'agirade serrer les boulons en défense pour ne pasoffrir aux Anglais l'occasion d'enflammer les tri-bunes de White Hart lane.

DÉTENTEJeux proposés par Chérifa Benghani

ACCALMIE –AERATION - ARRET– AVISER - BRIN -CAVALIER –CEREMONIAL –CIVILITE –ECONOMIE –ESPERANCE –ESPOIR –FANTASTIQUE –FINESSE –GARNEMENT –GENEROSITE –GERANIUM –INTELLIGENCE –JOINDRE – LIESSE –MAISON –MELANCOLIE –MELEE – MIROIR –MUSE – NACRE –NATURE – NORD –OISEAU – OURS –PALME – PETARD –PRECOCITE –QUEUE – RELIQUAT– RIRE – RUELLE –TACT –TENDRESSE.

Les 8 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er, c’est maman.- Mon 2e est vide en dedans.- Mon 3e parle.Mon tout, on le dit au jour d’aujourd’hui.

Verticalement:

1. A ranger dans les placards.2. Fait prendre du recul.Coups de théâtre.3. Partis. Vident le magasin.4. Du même genre.Sortie de l’enfance. Refait.5. Note.Dans les.Lettres à lettres.6. Epidémie «harraga», commela grippe porcine.7. Fausse manoeuvre.Grosse pointure.8. Super ! Préposition.9. Il faut un cran, pour pouvoirlui dire «Tout va très bien ma-dame la Marquise».10. La belle dame et le morio.

A. Sans nationalité légale.B. Braque.Fait un art très tendance.C. Main pleine, c’est pas dubluff ! Assit.D. Air vicié.Ordre d’aller.Modulation.E. Non attaqué.F. Jus concentré.Embrasés.G. Accès au choix.Routes de bois.H. Charge.Symbole de métal blanc.Pronom.I. Boîtes à sous.J. Sans eau. Possessif.

Horizontalement:

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

FOUI

LLIS

N° 4

374

7ERREURS

CODÉS N° 4373

E P A R T S I N O C D G H

L U V M

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

LES SOLUTIONSCROISÉS N°4373 FLECHES N°4373

FOUILLIS N° 4373 EPIDEMIE ( Epie - Dé - Mit )

CROI

SÉS

N° 4

374

FLÉC

HÉS

N° 4

374

CODÉ

S N

° 437

4

23

M I C

A B C D E F G H I J

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6 41 7 1 7 61 2 4 7 01

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41 2 8 9 4 01 4 7 41

01 41 7 41 61 7 9 2

6 2 31 7 5 9 4 7

2 3 2 6 5 2 11 21

3 5 4 7 4 21 7 7 01

8 9 01 21 7 6 11 21

3 7 4 4 7 5 41 11

7 41 2 8 31 7 7 01

3 8 1 6 7 41 5

11 8 3 7 41 7 4 8 4

7 4 21 9 5 9 4

01 2 7 9 9 7 01 31 7

8 31 41 7 7 01 4 7 01

FITINIFNI-------------------

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SETÊB

E I M O N O C E M G R A P E F

N U E U O E E R E E R A E U E

O A T R R R E N L R L S T E C

S E I S D I E I E M S E C U N

I S L N L R Q T E E N E A Q E

A I I A O U I C I D R E M I G

M O V S A C N L R E R I U T I

J A I T O A O E M A R M I S L

C T C C R C S O T O D L N A L

E A E E N S N I I R E A A T E

T R P A E I O R A S C C R N T

P S L N A N A T U R E C E A N

E E I L T N E M E N R A G F I

M F R I O P S E R U E L L E R

A V I S E R D E R M E R C I B

C L A U D I Q U E R

H Y D R I Q U E E

A R R E T E E V S

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F T A M E R C I

F E D E S E A R

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S A N T A L T E L

E S C R I M E U S E

M A C E D O I N E

I G P U I S M

R I R A S T B

A T T O I T E

G A L E V H T

E T E M E R G E

S I S A T E R

O U T R E D

O N I I N O N

T C R A N E I

E T E G U E P E

S T R E S S E S

Le Quotidien d'OranMercredi 13 avril 2011 HOROSCOPE

PoissonsPoissonsPoissonsPoissonsPoissons 19-02 au 20-03

Bélier Bélier Bélier Bélier Bélier 21-03 au 20-04

TTTTTaureau aureau aureau aureau aureau 21-04 au 21-05

Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer Cancer Cancer Cancer Cancer 22-06 au 22-07

Lion Lion Lion Lion Lion 23-07 au 23-08

Vierge Vierge Vierge Vierge Vierge 24-08 au 23-09

Balance Balance Balance Balance Balance 24-09 au 23-10

Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne 22-12 au 20-01

VVVVVerseau erseau erseau erseau erseau 21-01 au 18-02

Vous allez connaître unecertaine impatience de par-

tir. Organisez-vous le plus sérieuse-ment possible si vous voulez vrai-ment profiter de l’opportunité quivous est offerte. Réfléchissez sérieu-sement à cette proposition.

Vos doutes au sujet de laréalisation de votre pro-

jet seront morts face à votre dé-termination. La forme physiquesera là et vous fournirez facile-ment tous les efforts pour termi-ner votre entreprise dans de bon-nes conditions.

Les exercices physiques nevous enthousiasment pas

trop et pourtant il ne serait pas su-perflu de vous obliger à faire quel-ques mouvements matinaux, c’estexcellent pour la forme.

Prenez soin de secourirune personne malheu-

reuse de votre entourage qui nedemande jamais l’aide nécessai-re au moment où il faut. Mais sa-chez préserver votre moral car ellerisque bien de se révéler quelquepeu envahissante à un momentparticulièrement délicat.

Une personne à qui vousêtes redevable va essayer

de vous faire revenir sur une dé-cision que vous avez prise. Vousvous en sortez par une pirouette,c’est de bonne guerre.

Vous devriez découvrir deréelles possibilités dans une

nouvelle affaire. Essayez de ne pascéder aux craintes et aux doutes quipourraient vous assaillir. Allez del’avant, tout ce que vous avez à faireest de croire en vous.

Vos relations quelque peudifficiles vous obligeront à

vous servir de tout votre sens de ladiplomatie. Votre tact et votre bonsens vous aideront à vous sortird’une délicate situation.

Vous aimerez que l’onparle de vous. Votre fierté

sera flattée par cette marque d’at-tention particulière de quelqu’unque vous aviez l’habitude de lais-ser pour compte.

Vous pensez ne pas com-prendre vraiment ce qui

se passe et pourtant l’expériencedevrait pouvoir vous servird’exemple, Vous avez déjà con-nu ce genre de difficultés et vousvous en êtes tiré de façon hon-norable, Vous serez en forme etvous renouvellerez votre exploit.

Vous avez besoin denouvelles énergies pour

être au mieux de votre forme.Vous aurez des idées nouvelles.Suivez votre inspiration.

Quelque chose d’impor-tant va survenir ce qui cla-

rifiera certains points primor-diaux dans votre vie. Mais commele moral est bon vous n’aurez qu’àvous féliciter de ce qui arrive. Faitestrès attention à votre forme.

Vous désespérez à tort del’opinion personnelle de

quelqu’un que vous admirezbeaucoup. Les bonnes relationsque vous avez eues jusque-làvont encore s’améliorer.

Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

EDITORIAL

COMPLOTSLes théories du complot sont parfoisdes simplifications de réalités com-plexes et souvent très banales. Cer-tains s’offusquent que des militai-

res français interviennent pour dégommerun président ivoirien et en placer un autre.On peut comprendre qu’ils soient émotion-nellement et politiquement heurtés. Maispeuvent-ils être vraiment surpris que laFrance continue une vieille partie sousun nouvel habillage ?

Cette réalité choquante, que l’on consta-te aussi en Libye – où la France et la Gran-de-Bretagne reprochent à l’Otan de ne pasassez bombarder ! -, rappelle tout simple-ment que les puissances occidentales in-fluaient déjà en «temps de paix» sur les réa-lités du monde arabe et du continent afri-cain. Et elles seront toujours là ! Particu-lièrement pour les pays disposant de res-sources. Les plus démunis ne suscitent pasd’intérêt particulier, même quand des po-pulations sont effectivement en péril.

Le vieil ordre néocolonial européen se sertdes fripes intellectuelles du «stock améri-cain» néoconservateur pour se redéployer.Le nouvel ordre interventionniste avance enbrandissant de nobles principes que person-ne ne peut rejeter. Apparemment avec beau-

Par K. Selim

coup d’efficacité, puisque pour Al Jazeeraet ses semblables, les bombardiers de l’Otanpassent pratiquement pour des archangesprotecteurs…, dès lors qu’en face se trouvele très peu recommandable «zingua zingua».

Cette évolution, pas vraiment surprenan-te, est un effet terrible de la destructiondes fondamentaux par des dictatures aber-rantes et perverses. Car la vassalité n’estpas une fatalité et encore moins quand ona la chance de disposer de ressources quipermettent de préserver des indépendan-ces parfois chèrement acquises. Sauf ac-cident de l’Histoire parfaitement imprévi-sible, l’Occident sera toujours là : il adap-tera ses démarches en fonction de la si-tuation qui prévaut dans les pays autrefoissous son contrôle direct.

Avec sa perspicacité habituelle, Abdelha-mid Mehri note que les réalités du mondenous «enseignent que nous aurons toujoursaffaire à ces puissances», mais que «seulsdes gouvernements démocratiques, soutenuspar leurs peuples, peuvent faire comprendreà ces puissances que leurs intérêts, cheznous, sont à négocier et non pas à défen-

dre». Voici donc clairement énoncée la ques-tion centrale, dans un contexte historiqueoù l’immense œuvre des militants de la li-berté et de l’indépendance est en voie d’ef-facement par amnésie programmée.

Par écœurement et rejet de leurs dictatu-res, des jeunes arabes et africains en arri-vent à oublier l’horrible réalité du colonia-lisme… Les régimes autoritaires n’ont passeulement vidé les indépendances d’unegrande part de leur substance, ils ont recrééles conditions psychologiques et politiquesde la «colonisabilité».

Que des puissances impériales ou sous-impériales puissent avoir des intérêts «à né-gocier» fait partie de la marche du monde.Négocier signifie rechercher un arrange-ment acceptable pour les parties. Les faitsbruts démontrent que les dictatures n’ontpas les moyens ni la capacité de négocier.Ne disposant pas du soutien de leurs peu-ples, elles sont prêtes à céder aux puissan-ces étrangères qui deviennent leur sourcede légitimité. Des Etats faibles, qui ne semaintiennent que par la violence, peuventêtre aisément subjugués.

A cet égard, les plus authentiques conspi-rateurs contre les indépendances des peu-ples sont bien les autoritarismes.

Mercredi 13 avril 201109 joumada el aouel 1432

N° 4977

immigration clandestineest un «défi commun» et la

Tunisie doit accepter la réad-mission de ses ressortissants, aindiqué mardi à Tunis le prési-dent de la Commission euro-péenne José Manuel Barroso,annonçant une aide financièresupplémentaire d’environ 140millions d’euros. «La migration doit être regar-dée comme un défi commun,une responsabilité partagée.Nous attendons de la Tunisieune action forte et claire en ac-ceptant la réadmission de sesressortissants qui se trouvent demanière irrégulière en Europe,ainsi que dans la lutte contrel’immigration irrégulière. L’enga-gement de la Tunisie est crucial

Séismede 3,8 à Batna

Une secousse tellurique de ma-gnitude 3,8 sur l’échelle ouver-

te de Richter a eu lieu hier à 9h45dans la wilaya de Batna, a annon-cé le Centre de recherche en as-tronomie, astrophysique et géo-physique (CRAAG) dans un com-muniqué. L’épicentre de la secous-se a été localisé à 15 km au sud-ouest de la localité Aïn Yagout, a-t-on précisé de même source.

a police antiterroriste tur-que a arrêté une quaran-

taine de personnes dont des res-ponsables présumés de cellulesd’Al-Qaïda, en Turquie, lorsd’une vaste opération menée tôtmardi à Istanbul, ont rapportéles chaînes d’information encontinu, NTV et CNN-Türk. Larafle concernait les milieux isla-mistes d’Al-Qaïda et du Hezbol-lah turc clandestin, qui n’a pasde lien avec son homonyme li-

a Turquie pourrait accueillir unbureau des talibans afin de fa-

voriser le processus de paix en Afgha-nistan, a indiqué mardi un diplomateturc de haut rang à l’AFP, affirmant,cependant, qu’une telle demande n’apas été faite pour l’instant. «Nous avons toujours dit que la Tur-quie était prête à tout faire pour con-tribuer aux efforts de paix en Afgha-nistan, si une telle demande est faite,nous l’examinerons puis déciderons»,a souligné cette source sous couvertd’anonymat. Le diplomate a préciséque le ministre turc des Affaires étran-gères Ahmet Davutoglu, interrogé surce sujet lundi par la presse en Hongrieoù il se trouve en visite, a affirmé que«si une demande est faite, la Turquieaidera par tous ses moyens» à une ré-conciliation en Afghanistan. La Tur-quie, membre de l’Otan, qui fait par-tie des missions non-combattantes dela Force internationale de l’Otan enAfghanistan (Isaf), joue les médiateursentre l’Afghanistan et le Pakistan voi-sin pour surmonter leurs divergencespolitiques et sécuritaires.

Autorité palestinienne du prési-dent Mahmoud Abbas est large-

ment en mesure de gouverner un fu-tur Etat de Palestine, affirme mardiun rapport de l’ONU publié à Jéru-salem. «Dans les six zones où les Na-tions unies sont le plus engagées, lesinstitutions gouvernementales sontdésormais suffisantes pour le bonfonctionnement du gouvernementd’un Etat», souligne ce rapport dubureau du coordinateur spécial del’ONU pour le processus de paix auProche-Orient. «L’Autorité palestinien-ne et ses institutions sont prêtes pourun Etat, alors que nous nous rappro-chons de l’échéance de septembre2011", estime ce document. Les Palestiniens se préparent à de-mander, en septembre prochain, auxNations unies, de reconnaître un Etatpalestinien dans les frontières d’avantla guerre des Six-Jours de juin 1967,soit sur l’ensemble de la Cisjordanieet de la bande de Ghaza, avec Jéru-salem-Est comme capitale. Ce rap-port sera présenté mercredi lors d’uneréunion à Bruxelles du Comité deliaison ad hoc, qui réunit les paysdonateurs engagés dans les territoi-res palestiniens. Mais le documentmet en garde contre les difficultésauxquelles l’Autorité palestiniennerisque de se heurter pour enregistrerdes progrès supplémentaires si l’oc-cupation israélienne se poursuit et sile processus de paix reste bloqué.

e gouvernement irakien a fixé fin2011 comme date limite au dé-

part du pays des Moudjahidine duPeuple, principal mouvement d’oppo-sition extérieur au régime iranien, aaffirmé lundi dans un communiquéson porte-parole Ali al-Dabbagh. «Legouvernement confirme sa décisionantérieure de démanteler le groupe ter-roriste Moudjahidine al-Khalq, au plustard à la fin de l’année», a-t-il dit. Ilinsiste sur la «nécessité de les faire par-tir d’Irak en utilisant tous les moyens,y compris politiques, diplomatiques eten coopération avec l’ONU et les or-ganisations internationales, en prenanten compte le choix du pays que choi-siront les membres de l’Organisationdes Moudjahidine du peuple (OMPI)»,a-t-il souligné. Vendredi, un officier ira-kien a fait état de trois morts lors d’af-frontements entre des Moudjahidinedu camp d’Ashraf et l’armée irakien-ne. Mais un porte-parole des Moudja-hidine, Shahriar Kia, a évoqué, samedi, 33 morts, dont huit femmes, etplus de 300 blessés. Le Premier minis-tre irakien Nouri al-Maliki avait décidé,sans succès, en décembre 2009, de «lesfaire sortir d’Irak». «Dans une premièreétape, nous allons les déplacer vers Al-Salman, car (leur présence) à Ashrafreprésente un danger en raison de leursrelations historiques avec certainsgroupes politiques, notamment avecdes affidés de l’ancien régime et desmembres d’Al-Qaïda», avait-il dit.

u moins 12 personnes ont ététuées et plus d’une centaine bles-

sées lundi soir dans un attentat dansle métro de Minsk, dans le centre dela capitale du Belarus, le présidentAlexandre Loukachenko n’excluantpas que cette explosion ait pu être or-ganisée «de l’étranger». «Un attentat aété commis aujourd’hui vers 17h54 àla station Oktiabrskaïa», a déclaré leprocureur général adjoint, AndreïChved, à l’issue d’une réunion d’ur-gence convoquée par M. Loukachen-ko quelques heures après le drame.«Je vous avais prévenus qu’on nenous laisserait pas vivre en paix», a ditM. Loukachenko, cité par l’agence RiaNovosti, au cours de cette rencontreavec des hauts responsables du pays.«Je n’exclus pas que ce ‘cadeau’ vien-ne de l’étranger, mais il faut qu’on re-garde aussi chez nous», a ajouté leprésident qui a chargé les autorités detout faire pour élucider cette affaire.

La Turquie n’exclutpas d’accueillir

un bureaudes talibans

L

ONU : l’Autoritépalestinienne

prête à gouvernerun Etat

L’

Baghdad ne veut plusdes Moudjahidine

iraniens

L

A

Belarus : 12 mortsdans un attentat

dans le métro

Immigration:l’UE met la pression sur Tunis

pour la suite de notre coopéra-tion», a-t-il déclaré à la suite d’unentretien avec le Premier minis-tre tunisien par intérim, Béji CaïdEssebsi. Selon M. Barroso, l’Eu-rope est prête à aider la Tunisieavec des moyens supplémentai-res à condition que les autoritéstunisiennes «s’engagent davan-tage». «L’émigration n’est pas lasolution pour les défis économi-ques de ce pays. La solution delong terme est le développementéconomique et social qui se basesur les talents et l’énergie desTunisiens (...). Nous sommesprêts à contribuer à cette relan-ce économique et la lutte contrela pauvreté, y compris par lebiais de plus d’accès au mar-ché», a-t-il affirmé. M. Barroso

a souligné que le but de sa visiteétait «tout d’abord d’écouterafin que l’Europe puisse appor-ter l’aide la plus efficace», ajou-tant que l’Union européenne est«déterminée à faire un saut qua-litatif avec nos voisins du Sudqui s’engagent dans des réfor-mes à travers un partenariatpour la démocratie et la prospé-rité partagée». Pour la période2011-2013, la Commission réo-rientera ses programmes d’aide,qui représentent 4 milliardsd’euros en faveur de ses voisinsdu Sud, et la Tunisie aura miseà sa disposition une «enveloppesupplémentaire qui pourrait re-présenter 140 millions d’eurosadditionnels au budget déjà al-loué» dans cette période.

L’

Coup de filet à Istanbulcontre Al-Qaïda

banais, précisent ces chaînes.Selon NTV, le responsable pourIstanbul d’Al-Qaïda, premièremétropole turque, figure parmiles personnes interpellées lors dedescentes simultanées effectuéesdans 50 adresses différentes. Lapolice turque procède régulière-ment à des arrestations dans lesmilieux islamistes extrémistes. Une cellule turque d’Al-Qaïdaa été tenue par les autorités tur-ques pour responsable d’atten-

tats commis à Istanbul en no-vembre 2003 contre deux sy-nagogues, le consulat britanni-que et la banque britanniqueHSBC, qui avaient fait 63 morts,dont le consul britannique. L’andernier, le numéro deux d’Al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, avait proféré des me-naces contre la Turquie, alorsque celle-ci s’apprêtait à prendrele commandement des forcesde l’Otan à Kaboul.

L