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le décret d' app Voici bientôt deux ans , le peuple .suisse cl le peuple valaisan on particulier , accep- taient à une grande majorité la loi fédérale sur l' assurance-vieillesse et survivants. Or , jusqu ce jour , l' application de cette loi a élé réglée par des disposition s provisoires , le lég islateur cantonal n ' ayant pas encore adopté les mesures que la iloi fédérale lais- sait à sa compétence. En date du 20 jan- vier 1949 , la I ltiute Asse mblée arrêtait tou- tefois un décret d'applica tion sur lequel les citoyens valaisans sont appelés i\ se pronon- cer le 19 juin. Ce décret prévoit essentiellement la créa- tion cl l' organisation de la caisse cantonale de compensation et de ses agences commu- nales , l'institution d' une Commission can- tonale de recours chargée trancher les litiges qui s'élèvent entre les caisses cl les assurés , ila répartition entre l'Eta t et les communes des contributions incombant à notre canton , ainsi que diverses dispositions ayant trait à la remise des cotisations d ues en vertu dc la loi fédérale , à l' obligation de rensei gner el au .sirre l p rofessionnel . II s' agit , en somme , de dispositions lég is- lati ves visant exclusivement à assurer l'exé- cution d'une loi fédérale . En vertu de not re Constitution cantonale , de telles dispositions ne doivent pas , en princi pe, être soumises à la vota tion populaire. Un seul article toute- fois, celui qui «règ le la partici pation des com m unes à la couverture de la délie can- lonaile , appelle la sanction du souverain , car la loi fédérale n 'indi que pas comment les cantons se p roc u reron t les ressources néces - saires pour s 'acquitter de leurs obligalions Hivers la Confédération . La répartition dc la contribu tion enlre l'Iilat el les commu nés esl donc une mesure lég islative de pur droit cantonal el doil. comme telle, être .soumise au vole du «peuple. Le Grand Con- seil a prévu, à cel égard , la disposition sui- vante : * Les contributions incombant uu citnlon cn vertu des articles 103 ct suivants de lu loi fédéral e sont supportées a raison dc 75 " ¦ ' » par l'Etal cl de 25 " par les com- munes. Lc Conseil d'Etui fixe le mode de répartition cn tenant compte notamment du nombre des habitants ct des divers facteurs qui déterminent la capacité financière dc chaque commune. » Ainsi, la dette du canton esl couverte pour les 'rois quarts par l'Etat et pou r un quart seulement par les communes. Celle modeste participation des communes à l'œuvre socia le est amplement just ifiée par les avantages que retirent et pourront reti- rer de l' assurance-vieillesse , dans chaque commune , les administrés et par la diminu- tion des charges d' assistance qui en résul- tera pour elles . Refuser le décret d'applica- tion volé par la Haute Assemblée équivau (Irait simp lement à refuser le mode dc ré- partition de la dette publi que prévu par le dil décret. En aucun cas le refus populaire ne saurait entraîner pour lc canton une li- bération dc la det te elle-même. En aucun cas l' app lication de la lég islation fédérale ne saurait eu pâtir. D' autres cantons , Fribourg cl Neuchâtel par exemp le, ont mis à la charge des com- munes le 50 " " dc la contribution due. Cer- tains leur ont fait supporter les deux cin- qu ièmes ou lc tiers de celle-ci. La mesure adoptée par le Grand Conseil valaisan ne porte donc pas atteinte ù l' autonomie com munale. Elle n ' est pas de nature à créer, pou r les communes, des charges financières cal on de y. intolérables la capacité financière de chacune d'elles devant d'ailleurs être prise en considération pour le calcul des quotes- parts. Le montant de la contribution cantonale sera déterminé conformément aux critères prévus par la législation fédérale. L' admi- nistration féd éra le des finances l' a fixé pro- visoiremen t à un .million pour 1948. Ainsi , les communes valaisannes , aux termes du décret d'application , devron t supporter 250 mille francs et l 'Etat 750 ,000 francs au ti- tre de l'A. V. S. La contribution définitive ne pourra être établie que lorsque tous les critères de partition p révus par la loi fé- dérale seront connus (notammen t le mon - tant moyen de la rente pour chaque néfi- ciaire domicilié dans le canton). U faut ajouter que le déc re t d app lica- tion prévoit également que les agents com- munaux dc la caisse ca ntonale de compen- sation seron l rétribués par celle-c i pour l' accomp lissement de leurs lâches . Celle ré- tribution , pour beaucoup dc petites com- munes , leur permettra de couvrir entière- men t la dette que le décret mettra à leur charge. Ainsi , le décret qui fera l' objet dc la vo- tati on populaire du 19 juin n ' ajoute et ne retranche rien aux obligalions qui déc ou - lent dc la loi «fédérale. 11 règ le de la maniè- re la mieux appropriée à notre canton les problèmes que la Confédération entendait laisser à sa comp étence . En acceptant au- jourd 'hui le décret d'application d' une loi fédérale qu 'il volait hier , dans l' en thousias- me, le peuple valaisan manifestera qu 'il esl logique avec lui-même et qu 'il ne refuse pas de prête r aux obligations qu 'il a sous- crites toule l' attention qu ' elles méritent. Il prendra conscience du fait que les finances de l'Etal ne peu-vent être chargées exclusi- vemen t du 'po ids de la detlc cantonale, el qu 'il est équitable que les communes appor- tent à l' œuvre sociale leur modeste contri- bution. J. Darbellav. V allesia « Vallesia » vient de paraître. Ce nom latin facile à comprendre même pour ceux qui ne sa- vent que le français ou le patois 1 dési gne le Bulletin annuel de la Bibliothèque et des Archives cantonales du Valais , des Musées de Valère et de la Majorie . Bulletin ? Ce mot ne doit pas vous in- duire en erreur et vous faire imag iner 3 feuilles sous une couverture. II s ' agit bien mieux de 230 pa- ges , in-4" , disent les libraires ; el le contenu aussi cop ieux que varié de celte publication doit intéres- ser tous les Valaisans : cinq « mémoires », travaux de personnalités comp étentes sur des gens et cho- ses da chez nous. * * * L ' Abbaye de Saint-Maurice lut au premier plan de l' actualité ca printemps et les cérémonies de l'Ascension sont encore dans toutes les mémoires. L' ouverture de vastes chantiers sur un emplacement aussi histori que a permis des fouilles , qui ont don- des résultats inesp érés. M. le professeur Blon- del peut ainsi nous parler d' un baptistère dont on ne savait rien jusq u'ici et des anciens édifices con ventuels d'A gaune. Quand le baptême était admi nistré par immersion , c 'est-à-dire sous forme de bain total , il fallait un édifice sp écial , une piscine. On a lelrouvé des traces de murs de fondation, de dalles , qui complètent ce que nous savons déjà sur l' un des établissements célèbres des « Moines d'Occident» . Si l'Espagne esl célèbre par ses châteaux! Nendaz parle trop peu du sien. M. le professeur Blondel étu- die les ruines du château de Bri gnon, à l'entrée du Val de Nendaz. Le caste l, muni d'un donjon circu- laire , comme ceux de La Bâtiaz el de Saillon, lut construit vers 1260 par les mêmes maîtres d'état et ingénieurs quSaillon et en même temps. Les di- mensions de la tour sonl de 9 m. 90 de diamètre , avec un vide intérieur de 3 m. 50. Des murs de près de 6 m. 50 d'épaisseur , ça comp te I même à la guerre. Aussi ne laut-il pas s'étonner que cette place fortifiée , fief savoyard, résiste victorieusement aux. troupes épiscopales. Le château de Bri gnon ne lut pas rasé par l' ennemi , mais démantelé par son possesseur lui-même pour des raisons de concentra - lion straté gi que. * •* * Un document inédit de 1448 I M. Gré goire Ghi- ka nous parle des articles de Naters. Ces fameux articles de Naters , imposés à l'évêque de Sion mar- quent une étape importante dans les luttes que li- vra la démocratie va laisanne contre les princes-évê- ques. On i gnorait par contre l'identité da leur ré- dacteur. Les perspicacités réunies de MM. l' abbé Dr H. -A. von Rolen et Ghika ont établi détail plu- tôt pi quant ! que l' auteur de cette machine de guerre contre le pouvoir temporel ecclésiasti que que furent les articles de Naters , était lui-même un ecclé- siasti que : le vicaire de Glis , Jean Hennannen. Leur travail ne lut pas facile : on pourrait dire : prudent comme un vicaire ! Le parchemin étudié présentait des noms ellacés volontairement , et il a fallu em- ployer le sullhy drate d'ammoniaque pour restituer partiellement le texte ! comme quoi la chimie peu! parfois faire avancer la science et non seulement anéantir hommes et insectes nuisibles ! + * * La vallée ds Conches n' est pas seulement la pa- trie du grand Matthieu Schinner el le lieu d'orig ine d' excellents fromages I Le village de Munster pos- sède une église remarquable dont le desservant ac- tuel , M. le curé Léo Garbel y, nous lait faire le lour avec une gitime fierté . De fort belles illustrations nous (ont constater que Je maître-rfate! , chef-d' œu- vre du Maître Iucernois Jœrg Keller (1509), et l' au- tel de Sainte-Catherine, réalisé par un Conchard, le maître Jean Rilz de Selkingen (1719), sont des piè- ces de premier ordre. On va souvent fort loin pour ne pas voir mieux. Des scul p ture s el peintures inté- ressantes , des objets d' art de valeur font da cette ég'ise de Munster une petite merveille trop peu connue dans le «Bas-Valais. Pensons-y, lors d' un éventuel « Tour de Suisse » privé I * * * La contribution du Rd P. Maxence Farquet , ca- pucin : L'école valaisanne da 1830 à 1910, a l' am- pleur et la richesse d' une thèse de doctoral. Com- ment anal yser en quel ques lignes ces 150 pages , tout esl soi gneusement passé en revue : l'école valaisanne e! ,es idées de 1848 ; l'école valaisanne ei les progrès techni ques ; l' organisation administra - tive , financière , scolaire de notre école ; la forma - lion et qualification du personnel ensei gnant ; l'é- volution de l'ensei gnement secondaire el industriel. Celle lecture est à recommander au personnel ensei- gnant , qui y puisera instruction, édification, et mê- me satisfaction de la situation actuelle ! Lo péda- gogue du XXe siècle aura quel que peine à chanter les louanges du « bon vieux temps », quand ir lira que la loi de 1873 allouait aux maîtres el maîtres- ses d'alors 50 et 45 francs par mois I II consta te ra également que beaucoup de vieilles idées onl en- core leur va«eur aujourd'hui. Les paroles de Char- les-Louis de Bons , en 1843 , rendent un son fort « mo- derne » : « L'instruction doit être reli gieuse : l' ins- truction serait un présent funeste , si elle était diri- De jour en jour Ces révélations édif iantes " dn procès Uiitanu !- Un débat futile à l'assemblée nationale français e - Ces «Quatre " mystérieux A Winterthour , devant la Cour pénale fé- ger , il devait donner de grosses sommes d' ar- dérale , le procès intenté aux époux Vitianu i gent au parti communiste. L'homme le plus s est poursuivi mardi par la lecture des pie- ces du dossier , qui doivent remplacer les dé- positions que les accusés refusent de faire de- vant le Tribunal. On passe ensuite à l' audition des témoins. Un commerçant dc Zurich explique comment Vitianu imposait arbitrairement des surtaxes aux prix exigés par la Roumanie et réservait les différences vraisemblablement pour le par- ti communiste. Aux mois d' avril et de mai 1947 , le montant dc ces surtaxes se serait élevé à 300 , 000 francs, cc qui représente 15 % du prix d' achat. Un commerçant roumain qui a quitté son pays en janvier 1948 et s 'est fixé à Marseille déclare que lorsqu 'il voulait obtenir des au- torisations pour faire des affaires avec l'étran- Electeurs conservateurs ualaisans Le 19 juin vous êtes appelés à voter sur le dé- cret du Grand Conseil du 20 janvier 1949 réglant l'application dc la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l' assurance-vieillesse et survivants. Cc décret fixe l'organisation de la Caisse canto- nale et des Agences communales, ainsi que la no- mination et les tâches des agents locaux ; il assure la couverture des contributions incombant au can- ton. Le même jour , vous aurez à vous prononcer sur le concordat entre les cantons de la Confédération sur l'interdiction des arrangements fiscaux du 10 décembre 1948 ; ce concordat tend à supprimer une injustice. VOTEZ OUI pour ces deux décrets. Pour lc Comité du Parti conservateur valaisan : M. de Torrenté. g ée de manière à rendre l'homme moins relig ieux el moins moral. Elle doil êtrs appropriée aux be- soins réels du peup.e : il ne s' agit pas de faire de nos campagnards , des savants , mais des hommes exemp ts de préjugés , capables de discerner le vra i d.u faux el désireux de (aire marcher de front le bien-être matériel et la culture intellectuelle. » La loi de 1907 résumait d' une façon assez heureuse la mission el les devoirs du personnel ensei gnant : le personnel ensei gnant doit s' ellorcer d' atteindre sa mission au moyen de son ensei gnement , du bon exemp le el de la disci pline. * * * « Valiesia » contient également des rensei gnements sur la vie des musées sédunois : Valère el la Majo- rie. Ils sont connus el appréciés ; mais ils mérite- raient de l'être plus encore , surtout par les jeunes. Ils y trouveront beaucoup de plaisir. Il n' y a pas que ies sport s qui soient dignes de leur attention . . ' ;• ¦; * * * Voilà brièvement le contenu de la quatrième pu- blication de notre Bibliothèque cantonale. , C' s , 1 un ouvrage d' une incontestable va lei. Il esl un témoi gnage de l'intelli gente activité de M, André Donne! qui fait partie ds l 'honorable cor- poration de fonctionnaires dont l' activité esl fout de même parfois utile au pays I A sa place et dans son secteur , modestement et sans bruit, les meilleurs fonctionnaires son! pas ceux dont les noms courent les journaux M. Donnet essaie de promouvoir le culte du passé et de favoriser les recherches histori ques, II y a dé- quatre publications de Vallesia. Chacune con- court d' une façon très heureuse à la réalisation de ce but. L'Etat n' a pas seulement une fonction matérielle , mais un rôie sp irituel el artisti que. Notre canton aride ne peut pas engager pour l' art les moyens don! disposaient les Médicis à Florence et d'autres Mécènes. Mais avec ses moyens limités limités par nos porte-monnaie il fait quel que chose ; il lait même beaucoup. A nous d' y suppléer en sou- tenant une oeuvre du plus haut intérêt. influent de la section économique du parti communiste aurait été un certain Donath , et il aurait donné à son caissier Vitianu des som- mes d' argent sans en exiger de quittances , d' l' on peut conclure que Vitianu occupait une position de confiance dans le parti. Par la suite , Vitianu aurait été le représentant géné- ral de toutes les industries roumaines à l'é- tranger , ct spécialement en Suisse. Lc directeur de la plus grande fabrique dc cuir de Roumanie , qui s ' en alla également en 1948 pour se fixer cn France , fait des décla- rations précises sur les importantes sommes d' argent que , depuis le début de 1946 , Donath exigea pour le parti , et qui furent remises sans quittances à Vitianu. Il s ' agit de millions, voi- re de milliards de lei. Le témoin déclare que

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le décret d'appVoici bientôt deux ans , le peuple .suisse

cl le peuple valaisan on particul ier , accep-ta ien t à une grande majorité la loi fédéralesur l'assurance-vieillesse et survivants. Or ,jusqu 'à ce jour , l'application de cette loi aélé réglée par des dispositions provisoires,le lég islateur cantonal n 'ayant pas encoreadopté les mesures que la iloi fédérale lais-sait à sa compétence. En date du 20 jan -vier 1949, la I l t iute Assemblée arrêtait tou-tefois un décret d'application sur lequel lescitoyens valaisans sont appelés i\ se pronon-cer le 19 juin .

Ce décret prévoit essentiellement la créa-tion cl l'organisation de la caisse cantonalede compensation et de ses agences commu-nales , l'institution d'une Commission can-tonale de recours chargée dé trancher leslitiges qui s'élèvent entre les caisses cl lesassurés, ila répartition entre l'Etat et lescommunes des contributions incombant ànotre canton, ainsi que diverses dispositionsayant t ra i t à la remise des cotisations duesen vertu dc la loi fédérale, à l'obligation derensei gner el au .sirrel professionnel.

II s'agit , en somme, de dispositions légis-latives visant exclusivement à assurer l'exé-cution d'une loi fédérale . En vertu de not reConstitution cantonale , de telles dispositionsne doivent pas , en principe, être soumises àla votation populaire. Un seul article toute-fois , celui qui «règ le la partici pation descommunes à la couverture de la délie can-lonaile , appelle la sanction du souverain , carla loi fédérale n 'indi que pas comment lescantons se procu reron t les ressources néces-saires pour s'acqui t ter de leurs obligalionsHivers la Confédération. La répartition dcla contribution enlre l'Iilat el les communés esl donc une mesure lég islative de purdroit cantonal el doil. comme telle, être.soumise au vole du «peuple. Le Grand Con-seil a prévu , à cel égard, la disposition sui-vante : * Les contributions incombant uucitnlon cn vertu des articles 103 ct suivantsde lu loi fédéral e sont supportées a raisondc 75 "¦'» par l 'Etal cl de 25 "<« par les com-munes. Lc Conseil d'Etui f ixe le mode derépartition cn tenant compte notamment dunombre des habitants ct des divers facteursqui déterminent la capacité financière dcchaque commune. »

Ainsi , la dette du canton esl couvertepour les 'rois quarts par l'Etat et pou r unquart seulement par les communes. Cellemodeste participation des communes àl'œuvre sociale est amplement just ifiée parles avantages que retirent et pourront reti-rer de l'assurance-vieillesse, dans chaquecommune, les administrés et par la diminu-tion des charges d'assistance qui en résul-tera pour elles. Refuser le décret d'applica-tion volé par la Haute Assemblée équivau(Irait simplement à refuser le mode dc ré-partition de la dette publi que prévu par ledil décret. En aucun cas le refus populairene saurait entraîner pour lc canton une li-bération dc la det te elle-même. En aucuncas l' app lication de la lég islation fédéralene saurait eu pâtir.

D'autres cantons, Fribourg cl Neuchâtelpar exemp le, ont mis à la charge des com-munes le 50 "" dc la contr ibut i on due. Cer-tains leur ont fait supporter les deux cin-quièmes ou lc tiers de celle-ci. La mesureadoptée par le Grand Conseil valaisan neporte donc pas atteinte ù l'autonomie communale. Elle n'est pas de nature à créer,pour les communes, des charges financières

cal on de y.intolérables — la capacité financière dechacune d'elles devant d'ailleurs être priseen considération pour le calcul des quotes-parts.

Le montant de la contribution cantonalesera déterminé conformément aux critèresprévus par la législation fédérale. L'admi-nistration féd éra le des finances l'a fixé pro-visoiremen t à un .million pour 1948. Ainsi ,les communes valaisannes, aux termes dudécret d'application, devron t supporter 250mille francs et l 'Etat 750,000 francs au ti-tre de l'A. V. S. La contribution définitivene pourra être établie que lorsque tous lescritères de répartition p révus par la loi fé-dérale seront connus (notammen t le mon-tant moyen de la rente pour chaque bénéfi-ciaire domicilié dans le canton).

U faut ajouter que le décret d app lica-tion prévoit également que les agents com-munaux dc la caisse ca ntonale de compen-sation seron l rétribués par celle-ci pourl' accomplissement de leurs lâches. Celle ré-tribution , pour beaucoup dc petites com-munes, leur permettra de couvrir entière-men t la dette que le décret mettra à leurcharge.

Ainsi , le décret qui fera l'objet dc la vo-tation populaire du 19 juin n 'ajoute et neretranche rien aux obligalions qui décou-lent dc la loi «fédérale. 11 règle de la maniè-re la mieux appropriée à notre canton lesproblèmes que la Confédération entendaitlaisser à sa compétence. En acceptant au-jourd 'hui le décret d'application d'une loifédérale qu 'il volait hier, dans l'en thousias-me, le peuple valaisan manifestera qu 'il esllogique avec lui-même et qu 'il ne refusepas de prêter aux obligations qu 'il a sous-crites toule l'attention qu 'elles méritent. Ilprendra conscience du fai t que les financesde l'Etal ne peu-vent être chargées exclusi-vemen t du 'poids de la detlc cantonale, elqu 'il est équitable que les communes appor-tent à l'œuvre sociale leur modeste contri-bution.

J. Darbellav.

Vallesia« Vallesia » vient de paraître. Ce nom latin —

facile à comprendre même pour ceux qui ne sa-

vent que le français ou le patois 1 — désigne le

Bulletin annuel de la Bibliothèque et des Archives

cantonales du Valais, des Musées de Valère et dela Majorie. Bulletin ? Ce mot ne doit pas vous in-

duire en erreur et vous faire imaginer 3 feuilles sousune couverture. II s'agit bien mieux de 230 pa-ges, in-4", disent les libraires ; el le contenu aussicop ieux que varié de celte publication doit intéres-ser tous les Valaisans : cinq « mémoires », travauxde personnalités compétentes sur des gens et cho-ses da chez nous.

* * *L'Abbaye de Saint-Maurice lut au premier plan

de l'actualité ca printemps et les cérémonies del'Ascension sont encore dans toutes les mémoires.L'ouverture de vastes chantiers sur un emplacementaussi historique a permis des fouilles, qui ont don-né des résultats inespérés. M. le professeur Blon-del peut ainsi nous parler d'un baptistère dont onne savait rien jusqu'ici et des anciens édifices conventuels d'Agaune. Quand le baptême était administré par immersion, c'est-à-dire sous forme de baintotal, il fallait un édifice spécial, une piscine. On alelrouvé des traces de murs de fondation, de dalles,qui complètent ce que nous savons déjà sur l'un desétablissements célèbres des « Moines d'Occident».

Si l'Espagne esl célèbre par ses châteaux! Nendazparle trop peu du sien. M. le professeur Blondel étu-die les ruines du château de Brignon, à l'entrée duVal de Nendaz. Le caste l, muni d'un donjon circu-

laire, comme ceux de La Bâtiaz el de Saillon, lutconstruit vers 1260 par les mêmes maîtres d'état etingénieurs qu'à Saillon et en même temps. Les di-mensions de la tour sonl de 9 m. 90 de diamètre,avec un vide intérieur de 3 m. 50. Des murs deprès de 6 m. 50 d'épaisseur, ça compte I même àla guerre. Aussi ne laut-il pas s'étonner que cetteplace fort i f iée , fief savoyard, résiste victorieusementaux. troupes épiscopales. Le château de Brignon nelut pas rasé par l'ennemi, mais démantelé par sonpossesseur lui-même pour des raisons de concentra -lion straté gique.

* •* *Un document inédit de 1448 I M. Grégoire Ghi-

ka nous parle des articles de Naters. Ces fameuxarticles de Naters , imposés à l'évêque de Sion mar-quent une étape importante dans les lut tes que li-vra la démocratie valaisanne contre les princes-évê-ques. On ignorait par contre l'identité da leur ré-dacteur. Les perspicacités réunies de MM. l'abbé DrH.-A. von Rolen et Ghika ont établi — détail plu-tôt piquant ! — que l'auteur de cette machine deguerre contre le pouvoir temporel ecclésiastique quefurent les articles de Naters, était lui-même un ecclé-siasti que : le vicaire de Glis, Jean Hennannen. Leurtravail ne lut pas facile : on pourrait dire : prudentcomme un vicaire ! Le parchemin étudié présentaitdes noms ellacés volontairement , et il a fallu em-ployer le sullhydrate d'ammoniaque pour restituerpartiellement le texte ! comme quoi la chimie peu!parfois faire avancer la science et non seulementanéantir hommes et insectes nuisibles !

+ * *La vallée ds Conches n'est pas seulement la pa-

trie du grand Matthieu Schinner el le lieu d'origined'excellents fromages I Le village de Munster pos-sède une église remarquable dont le desservant ac-tuel, M. le curé Léo Garbely, nous lait faire le louravec une légitime fierté. De fort belles illustrationsnous (ont constater que Je maître-rfate!, chef-d'œu-vre du Maître Iucernois Jœrg Keller (1509), et l'au-tel de Sainte-Catherine, réalisé par un Conchard, lemaître Jean Rilz de Selkingen (1719), sont des piè-ces de premier ordre. On va souvent fort loin pourne pas voir mieux. Des sculptures el peintures inté-ressantes , des objets d'art de valeur font da cetteég'ise de Munster une petite merveille trop peuconnue dans le «Bas-Valais. Pensons-y, lors d'unéventuel « Tour de Suisse » privé I

* * *La contribution du Rd P. Maxence Farquet, ca-

pucin : L'école valaisanne da 1830 à 1910, a l'am-pleur et la richesse d'une thèse de doctoral. Com-ment analyser en quelques lignes ces 150 pages,où tout esl soi gneusement passé en revue : l'écolevalaisanne e! ,es idées de 1848 ; l'école valaisanneei les progrès techni ques ; l'organisation administra -tive, financière, scolaire de notre école ; la forma -lion et qualification du personnel enseignant ; l'é-volution de l'ensei gnement secondaire el industriel.Celle lecture est à recommander au personnel ensei-gnant, qui y puisera instruction, édification, et mê-me satisfaction de la situation actuelle ! Lo péda-gogue du XXe siècle aura quelque peine à chanterles louanges du « bon vieux temps », quand ir liraque la loi de 1873 allouait aux maîtres el maîtres-ses d'alors 50 et 45 francs par mois I II consta teraégalement que beaucoup de vieilles idées onl en-core leur va«eur aujourd 'hui. Les paroles de Char-les-Louis de Bons, en 1843, rendent un son fort « mo-derne » : « L'instruction doit être religieuse : l'ins-truction serait un présent funeste , si elle était diri-

De jour en jourCes révélations „édif iantes" dn procès Uiitanu ! - Un débat futile

à l'assemblée nationale française - Ces «Quatre" mystérieuxA Winterthour , devant la Cour pénale fé- ger, il devait donner de grosses sommes d'ar-

dérale , le procès intenté aux époux Vitianu i gent au parti communiste. L'homme le pluss est poursuivi mardi par la lecture des pie-ces du dossier , qui doivent remplacer les dé-positions que les accusés refusent de faire de-vant le Tribunal.

On passe ensuite à l'audition des témoins.Un commerçant dc Zurich explique commentVitianu imposait arbitrairement des surtaxesaux prix exigés par la Roumanie et réservaitles différences vraisemblablement pour le par-ti communiste. Aux mois d'avril et de mai 1947,le montant dc ces surtaxes se serait élevé à300 ,000 francs, cc qui représente 15 % du prixd'achat.

Un commerçant roumain qui a quitté sonpays en janvier 1948 et s'est fixé à Marseilledéclare que lorsqu'il voulait obtenir des au-torisations pour faire des affaires avec l'étran-

Electeurs conservateursualaisans

Le 19 juin vous êtes appelés à voter sur le dé-cret du Grand Conseil du 20 janvier 1949 réglantl'application dc la loi fédérale du 20 décembre 1946sur l'assurance-vieillesse et survivants.

Cc décret fixe l'organisation de la Caisse canto-nale et des Agences communales, ainsi que la no-mination et les tâches des agents locaux ; il assurela couverture des contributions incombant au can-ton.

Le même jour , vous aurez à vous prononcer surle concordat entre les cantons de la Confédérationsur l'interdiction des arrangements fiscaux du 10décembre 1948 ; ce concordat tend à supprimerune injustice.

VOTEZ OUI pour ces deux décrets.

Pour lc Comitédu Parti conservateur valaisan :

M. de Torrenté.

gée de manière à rendre l'homme moins religieux

el moins moral. Elle doil êtrs appropriée aux be-

soins réels du peup.e : il ne s'agit pas de faire denos campagnards, des savants , mais des hommes

exemp ts de préjugés , capables de discerner le vra i

d.u faux el désireux de (aire marcher de front lebien-être matériel et la culture intellectuelle. » Laloi de 1907 résumait d'une façon assez heureuse lamission el les devoirs du personnel enseignant : lepersonnel enseignant doit s'ellorcer d'atteindre samission au moyen de son enseignement, du bonexemp le el de la discipline.

* * *« Valiesia » contient également des renseignements

sur la vie des musées sédunois : Valère el la Majo-rie. Ils sont connus el appréciés ; mais ils mérite-raient de l'être plus encore, surtout par les jeunes.Ils y trouveront beaucoup de plaisir. Il n'y a pas queies sport s qui soient dignes de leur attention. .';•¦;

* * *Voilà brièvement le contenu de la quatrième pu-

blication de notre Bibliothèque cantonale. ,C'e«s,1 unouvrage d'une incontestable va lei...

Il esl un témoignage de l'intelligente activi té deM, André Donne! qui fait partie ds l'honorable cor-poration de fonctionnaires dont l'activité esl foutde même parfois utile au pays I

A sa place et dans son secteur , modestement etsans bruit, — les meilleurs fonctionnaires né son!pas ceux dont les noms courent les journaux — M.Donnet essaie de promouvoir le culte du passé etde favoriser les recherches historiques, II y a dé-jà quatre publications de Vallesia. Chacune con-court d'une façon très heureuse à la réalisation de cebut.

L'Etat n'a pas seulement une fonction matérielle,mais un rôie spirituel el art ist i que. Notre cantonaride ne peut pas engager pour l'art les moyensdon! disposaient les Médicis à Florence et d'autresMécènes. Mais avec ses moyens limités — limitéspar nos porte-monnaie — il fait quelque chose ;il lait même beaucoup. A nous d'y suppléer en sou-tenant une oeuvre du plus haut intérêt.

influent de la section économique du particommuniste aurait été un certain Donath , etil aurait donné à son caissier Vitianu des som-mes d'argent sans en exiger de quittances,d'où l'on peut conclure que Vitianu occupaitune position de confiance dans le parti. Par lasuite , Vitianu aurait été le représentant géné-ral de toutes les industries roumaines à l'é-tranger, ct spécialement en Suisse.

Lc directeur de la plus grande fabrique dccuir de Roumanie , qui s'en alla également en1948 pour se fixer cn France , fait des décla-rations précises sur les importantes sommesd'argent que , depuis le début de 1946, Donathexigea pour le parti , et qui furent remises sansquittances à Vitianu. Il s'agit de millions, voi-re de milliards de lei. Le témoin déclare que

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a été.quatre fois arrêté par la police éotfno- i derrière le caissier de la section économique ¦k| tim« |.|A— At«snMÂ*ai>mique. Lors de sa dernière arrestation , on exi- du parti communiste se trouvait Anna Thoma I «PIOUVCIICS Cil QllS&r65gea de lui qu 'il versât un million de francssuisses, pris sur des fonds qui ne lui apparte-naient pas personnellement. Finalement, il dutverser 200,000 francs suisses pour obtenir l'au-torisation, pour lui et les siens, de quitter laRoumanie. L'argent devait être versé à uncompte dont le témoin déclare qu'il a apprisêtre à la disposition de Vitianu.

Un ancien industriel roumain qui vit ac-tuellement en Suisse déclare qu'il ne veut fai-re aucune déposition , car il craint des repré-sailles contre les siens restés en Roumanie.Le procureur de la Confédération, qui avaitfait citer ce témoin, n'insiste pas, laissant anTribunal le soin de décider s'il fallait pous-ser son interrogatoire ou non. Mais le défen-seur de Vitianu, Me Rosenbusch, fait valoirqu'il n'existe aucune base juridique pour que letémoin refuse de déposer. L'attitude même dutémoin constitue un geste hostile à l'égard del'Etat roumain, avec lequel la Suisse entre-tient dés relations diplomatiques !

La Cour décidera par la suite s'il convientd'entendre ce témoin ou non.

Un commerçant suisse qui vécut de 1920 a1942 en Roumanie, et fut ensuite comptabled'une société commerciale en Suisse, décrivitles tractations qui furent conduites au prin-temps 1947 avec le groupe Donath-Anna Tho-ma-Vitianu. Un contrat fut signé, aux termesduquel les parts sociales appartenant à un au-tre Roumain devaient revenir à Vitianu, bi«ique ce dernier n'en eût pas payé le prix. Letémoin déclara qu'il était convaincu que Vi-tianu n'était qu'un fonctionnaire du parti , etqu 'il n'agissait en toute circonstance que pourle compte du parti communiste. Lors d'un vo-yage qu'il fit en Roumanie à la fin de 1947,on aurait déclaré au témoin que Vitianu étaitl'homme de confiance du ministère du com-merce.

Le témoin déclare également qu'il dut faireune demande d'autorisation de séjour au nomde sa maison sur la « prière » de Vitianu etpour celui-ci à la police des habitants. Maisil informa la police des étrangers qu'il faisaitcette demande uniquement par contrainte. El-le fut donc rejetée. Jusqu'à ce moment — lin1947 — le séjour de Vitianu n'était pas légaldu point de vue de la police des étrangers.

Anna Thoma, aux dires du témoin, est lebras droit d'Anna Pauker. Elle serait à l'heureprésente secrétaire générale du ministère desaffaires étrangères.

Pour finir, le témoin fait encore une décla-ration surprenante. Après son retour de Rou-manie, fin 1947, il aurait écrit un certain nom-bre de lettres pour informer ses connaissan-ces en Roumanie qu'elles s'exposaient à degraves sanctions si l'on venait à connaîtreleurs avoirs à l'étranger. Pour empêcher queVitianu pût avoir Connaissance de ces lettres,il en avait détruit lui-même les copies. Mais

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Demain, Quand l'amour...ROMAN

par

Marcel Michelet

O choses autour de moi, et paroles des livres, c'estbien le même son qu'elle rendent toutes, l'abdi-cation, le renoncement et ia mort ! Comme «si 1»but de la vie était la tranquillité et le silence !« Requiescat in Pace ! » Remèdes qui me fontmal. Je ne veux pas de cette paix ni cette pierrep la place de mon cœur ! Mais la tempête ! Maisun amour de flamme qui me consume tout entier,qui m'enlève au-dessus de moi-même ! La paix ?D'abord atteindre Jes hauteurs et après on verra.Je briserai la conspiration des tendresses... »

CHAPITRE m

i.;.V S • Le* liv/e mystérieux

L'aube blanchissait sous un nuage lourd. Leetours de St-Sulpice marquaient deux doigte dan»

ç^ii , plus tard , reçut un poste officiel dans leministère des affaires étrangères de Mme An-na Pauker.

Paraît ensuite à la barre un ressortissantture qui, de 1921 au début de 1948, avait uneentreprise de textiles en Roumanie et qui vit àl'heure actuelle en Roumanie. Il déclare qu'ilune fois que Vitianu eût été arrêté, le témoinapprit, au cours de l'instruction , que le Rou-main avait néanmoins eu copie de ces lettres.Ses employés en avaient probablement pris co-pie à son insu. Le témoin ignore si ses con-naissances en Roumanie en ont subi quelquedommage, car il y a plus d'une année qu'iln'en a plus reçu de nouvelles...

* * *L'Assemblée nationale française a entrepris

mardi après-midi la discussion de deux inter-pellations au sujet de ce que la presse a bap-tisé « le complot de la Pentecôte ». On saitqu'à la suite de la découverte de ce complot,plusieurs personnes, la plupart membres duR. P. F. gaulliste, ont été arrêtées.

Les demandes d'interpellation avaient étédéposées, l'une par un député communiste, M.Yves Peron, l'autre par un représentant du R.P.F., M. Jean Legendre.

L'orateur communiste a déclaré : « Il s'agitd'un complot armé monté par les gaullistes.Uiae organisation de guerre civile existe de-puis longtemps, qui possède des dépôts d'ar-mes et dont les chefs n'ont jamais été inquié-tés. La responsabilité du R.P.F. ne peut êtremise en dô*te par personne. »

L'orateur R.P.F., au contraire, voit danscette affaire du « complot », une manœuvrede provocation politique ourdie par M. JulesMoch, ministre de l'Intérieur , et dirigée con-tre le R.P.F. Le chef du complot, M. Delore,est, assure M. Legendre, « un mythomane quela police utilise comme agent provocateur. »

M. Jules Moch, ministre de l'Intérieur , ré-pond en personne aux deux interpellateurs.

Le ministre de l'Intérieur entend ramenerl'affaire à ses justes proportions en faisant va-loir que les conjurés sont de jeune s hommes,;qui ont conservé la nostalgie de la clandesti-nité et ont été entraînés par « le maniaque ducomplot Delore ». « Complot ridicule, ajoutele ministre, mais complot réel, visant à renver-ser le régime. »

Ayant une fois de plus souligné les respon-sabilités de certains membres du R.P.F., il setourne vers le groupe communiste pour faireremarquer qu'un certain nombre de militants!sont en prison également pour détention d'ar-mes et d'explosifs.

D'autre part , M. Edouard Herriot annonceque l'Assemblée, par 227 voix contre 146 sur373 votants, décide de ne pas donner suite à lademande de levée d'immunité parlementaireconcernant M. Morand, député communiste.

En conclusion du débat sur le « complot d««la Pentecôte » l'Assemblée nationale a adopté:par 339 voix contre 239 un ordre du jour fai-jsant confiance au gouvernement.

Les Quatre se sont réunis mardi à huis clospour la cinquième fois depuis l'ouverture dela Conférence de Paris, afin de trouver unesolution au problème des transports et ducommerce de la ville de Berlin , où les che-minots refusent de reprendre le travail, ainsique dans la question des échanges économi-ques entre l'Allemagne orientale et occiden-tale. Ils ont interrompu leur séance pendantdeux heures pour permettre au ministre sovié-tique des affaires étrangères Vichinsky de serendre à son ambassade y chercher les derniè-res instructions de Moscou.

M. Vichinsky revenu, toujours suivi de sesexperts et de ses secrétaires, la -séance re-prenait et durait encore plus de deux heuresdans la salle ordinaire de la délégation fran-çaise...

cette lumière d'eau. André, frissonnant, rejeta lacouverture qu'il avait tirée sur ses épaules, et sor-tit. Il se réfugia, ce matin et les suivants, à l'égli-se des •Carmes. L'abbé Déal le comprenait et lemettait «em garde «contre son démon.

André éteit retourné quelquefois au « BonMarché s> ; il avait acquis son appareil de chauf-fage des pius perfectionnés. La jeune fille pauvre,le voyant moins misérable, s'intéressait "moins àlui, qui pouv.ait lire dans ses admirables yeuxcomme un regret. Dès lors, il était revenu sansdoute, ayant «besoin de la voir ; mais il passait àla dérobée, il n'osait plus lui adresser la parole.« Que c'est étrange, pensait-il. Maintenant que jeporte un costume renouvelé de pied en cap, desguêtres ë£ d«es manchettes, Madame Berthaud dela Poisonnière m'adresserait des sourires ; maiscette jeune fille ca-chée dont l'absence me fera•mourir, on dirait qu'elle a peur de moi, qu'elle segêne et que je la torture, «s

André persistait à penser qu'il ne pourrait vivresans la mystérieuse inconnue ; et c'e«st précisé-ment de quoi l'abbé le voulait guérir.

— Voyons, André ! c'est une méprise ! Avec votrecaractère de désir et de violence, comment vouslaisser fausser l'imagination par le romanesque ? Jem'étonne que la littérature vous ait fait comme te-

Réunionde l'Union parlementaire européenne

à Strasbourg .Comte Coudenhove-Kalergi, secrétaire général de

l'Union parlementaire européenne, s'est rendu ré-cemment à Strasbourg pour y préparer une réu-nion extraordinaire de l'U. P. E.

Cette réunion aura lieu les 2 et 3 juillet à l'Hô-tel de Ville de Strasbourg, afin de soumettre unnombre de projets pratiques au Conseil de l'Euro-pe avant son inauguration au mois d'août.

Présidée par M. Georges Bohy, président dugroupe socialiste à la Chambre belge, cette con-férence réunira une quarantaine de parlementai-res européens, parmi lesquels se trouvent l'ancienministre René Coty, vice-président du Conseil dela République, le Docteur Konrad Adenauer, pré-sident du Conseil parlementaire de Bonn ; sénateurFerruccio Parri, ancien premier ministre italien ;l'ancien ministre Edouard Ludwig, président de laCommission des affaires étrangères du Conseil na-tional de l'Autriche ; l'ancien ministre et députéd'Athènes, M. Léon Maccas, et le Docteur HeinzBraun, ministre de Justice de la Sarre.

o

Qni succédera au cardinalSuhard ?

—o «D'après « Paris-Presse » quatre prélats fran-

çais entreraient en considération pour succéderau cardinal Suhard comme archevêque de Paris.Ce sont Mgr «Pierre-Marie Théas, évêque deTarbes et de Lourdes, Mgr Gabriel Piguet , évê-que de Clermont-Ferrand, 'Mgr Ancel, auxiliairede l'archevêque «de Lyon, Mgr Lefebvre, arche-vêque de Bourges. On parle aussi «de Mgr Blan-chet , racteur «de l'Institut catholique de «Paris.

«La « Tribune de Genève » donne ces rensei-gnements à titre purement documentaire et sansprétendre Je moins du monde se livrer à despronostics. Il y a lieu de rappeler en effet qued«»puis la rupture du Concordat, l'élection desévêques français dépend exclusivement du Saint-Siège et n'est précédée d'aucune présentation of-ficielle. Dans ces condit ions, il est très difficile«pour ne pas dire impossible de savoir ce qui seprépare, et l'on pense bien que la nonciaturegarde à ce sujet un silence complet. Soulignons•ependant que depuis que les relations diploma-tiques ont été renouées entre Paris et le Vati-can après avoir été interrompues au moment dela séparation , le délégué du Saint-Siège s'assu-re, par une déniarche officieuse, que le candidatchoisi à «Rome est « persona grata » auprès dugouvernement, et cela surtout quand il s'agitd'un poste aussi important que l'archevêché deParis. Contrairement «à certaines informations, ilne s'agit nullement là d'une obliga t ion contrac-tuelle, mais d'une simple marque de déférenceinspirée «par le désir de main tenir «de bons rap-ports entre l'autorité ecclésiastique et les pou-voirs civils.

Les personnalités énumérées ci-dessus onttoutes fait partie de la Résistance et doivent , patconséquent, être assez bien en cour auprès dugouvernement.

A Paris, on pense que la désignation du nou-vel archevêque sera faite avant le départ du Pa-pe «pour Castelgandolfo, c'est-à-dire avant le 15juillet.

Terribles accidentsUn terrib le accident de la circulation automo-

bile s'est produit sur la route Paris-Meaux, àPavillons-sous-bois. Un.tracteur et sa remorquetransportant quatorze tonnes de plâtre arrivaientau carrefour des routes de cette localité, lors-qu'un motocycliste, M. Maldotti , 21 ans, sur-gi «devant le lourd véhicule. «

Pour éviter une collision , le chauffeur , M.Léon Venant , donna un brusque coup de volantà droite, précipitant son camion sur le trottoir.Son «geste devait avoir des conséquences catas-trophiques : le motocycliste passa sous les rouesda la remorque, tandis qu 'une passante habitantle quartier , Mme Germaine Roch, était écrasée

la. Vous êtes un homme de lutte, un homme d'ac-tion, et notre temps n'est pas celui des chimères...

Cette argumentation « ad hominem * ne portaitpas sur André. Car il n'y allait pas pour lui d'unehistoire romanesque. Il ne rêvait point en collé-gien ; un sentiment fort le prenait jusqu'au fonddes entrailles, une violence analogue à celle qui l'a-vait saisi dans son enfance à la clôture du châteaud» Granval. Mais cette ardeur avait grandi en undésir d'homme, une vorace folie de tendresse.

L'abbé Déal avait place dans son cœur. Andrévouait à ce prêtre fin et modeste une docilité tou-jours plus fervente. Pour cette amitié précieuse ilconsentit à se détacher des chimères. Souvent,d'ailleurs, M. de Joigny l'emmenait chez lui dansun cercle d'amis. On y rencontrait des philosophes,des poètes, des savants, des artistes dont le jeunehomme ne put s'empêcher d'admirer la sagesse,également éloignée de la routine et de l'extrava-gance. U y régnait surtout un extraordinaire cou-rant de sympathie, une sorte de compréhension in-térieure des âmes, une entente cachée sur des réa-lités qu'il devinait, mais ne connaissait pas encore.M. de Joigny lui avait enseigné le secret du Graal.

André ne pouvait pas se défendre du charme deces soirées à Meudon, quand les fenêtres ouverteslaissaient entrer les derniers rayons d'un soleil li-

par le tracteur immobilisé contre la façade del'immeuble. Sa fille et son bébé de quatre mois,qui traversaient la rue à ce moment , furent griè-vement blessés et durent être transportés à l'hô-pital.

Le motocycliste et Mme Roch ont été tuéssur le coup. Les dégâts matériels sont impor-tants.

* ? *Un chauffeur de camion , M. Emile Wagner,

qui conduisait son véhicule dans les environs deMetz , a eu le bras gauche complètement section-né par une automobile , alors qu 'il le tendait àl'extérieur de la cabine pour indiquer sa direc-tion.

«Faisant preuve d'un courage exceptionnel, leconducteur «poursuivit sa route et parvin t à ac-complir le «parcours de vingt kilomètres séparantMetz de Devant-les-Ponts avec son seul brasdroit.

Les médecins trai tants de l'hôpital de Metzont pu sauver la vie de l'accidenté « in extre-mis ». Le bras sectionné a été retrouvé quel quesheures plus tard , sur le lieu de l'accident.

La nappe de pétrole en Italiedu Nord '

La découverte de pétrole en Italie du Nordcontinue à faire sensation dans toute la péninsu-le. C'est , en effet , par des milliers de milliards delires que cette nouvelle richesse nationale va sechiffrer. Le premier puits , à Cortemaggiore, dé-bite déjà 30,000 kg. de «pétrole brut par jour.Deux autres puits vont bientôt fonctionner. Onprévoit qu 'une centaine de puits seront creusésdans cette région. La prospection continue.

Le pétro le déjà obtenu n'est pas très dense ,ce qui permettra d'en tirer un «pourcentage debenzine assez élevé, soit de 37 à 40 %. C'est unpétrole de très bonne qualité. L'enthousiasmerègne, mais la presse rappelle que cette ressour-ce inattendue sera convoitée et devra être dé-fendue.

o

Orages catastrophiquesPlus d'un milliard de francs de dégâts , tel

les seraient les conséquences d'un orage de grêlequi s'est abattu sur la région de Fez-Meknès(Maroc). Certains grêlon s «pesaient «plus de 125grammes.

— De violents orages se sont abattus sur leTexas, provoquant des inondations qui ont faitune dizaine de morts et à la suite desquelles onsignale un disparu. La hauteur de la pluie tom-bée dans la seule nui t de lundi at te int sept cen-timètres. Un déraillement s'est produit près duvillage de Partners Branch et Dallas a élé plon-gée dans l'obscurité complète par suite d'unerupture des câbles électriques qui s'est produitependant 'les inondations de rues .

— Un violent orage s'est abattu sur la campa-gne, dans la province de Vérone. La récolte asubi des dégâts considérables du fai t de la grê-le qui , dans certaines communes , a détrui t jus-qu 'à 70 % des récoltes.

o

Le Père Plojhar suspenduLes autorité s religi euses du Vatican ont rap-

pelé mard i au clergé romain , que le Père JosephPlojhar, ministre tchécoslovaque de Ja santé , quiassiste actuellement à Rome «à l'assemblée mon-diale de l'hygiène , est suspendu « a divinis » elqu 'il n'est pas autorisé en conséquence à direla messe.

P

PHARMACIE NOUVELLEDROGUERIE — SION

iUn* Bolll»r, phirm. Tel, 2.1 «.M

quide, avec le murmure des abeilles et le parfumdes marronniers.

Les cercles se terminaient par la prière dans unechapelle aménagée au sommet de la maison, d'oùl'on sortait par une terrasse au milieu de la colli-ne boisée.

M. de Joigny venait de souligner l'étrange histoi-re du monde, séparée en deux courants parallèleset contraires, toujours plus forts, l'un vers une fré-nésie de damnation et l'autre vers la joie. Pendantque s'agitent furieusement ceux qui n'aiment pasDieu, déjà se lève une élite de chevaliers... Andrésourit d'abord, se demandant où on les voyait poin-dre ; et puis il ne sourit plus : la légende dû S.Graal prenait en lui plus qu'autrefois le charmede la poésie ; et la charitable maison de Meudon-Val-Fleuri parmi les marronniers en fleurs luisemblait une retraite mystique au milieu de Bro-céliande.

*Vers la fin du printemps, une lettre inattendue

vint replacer André sur l'étonnant chemin dé sondestin.

(A suivre).

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Nouvelles suisses Chambres fédérales

La revision de la loisur l'alcool

Le Conseil national a poursuivi mardi matin ladiscussion générale, commencée lundi , de la nou-velle loi sur l'alcool.

« L'entrée en matière » n'est pas combattue, maistrès longuement commentée. L'article 11, le plusimportent, détermine la manière dont seront cal-culés les prix assurés aux producteurs de pommesde terre et de truite à pépins. Une minorité vou-drait que la loi elle-même fixât ces prix , une au-tre minorité qu 'elle les fixât pour 10 ans seule-ment. Après deux heures de discussion, ces deuxpropositions sont finalement écartées à une trèsforte majorité .

Les autres articles de la loi font perdre un peumoins de temps au Conseil qui ne leur accordepas une attention excessive.

L'ensemble du projet est voté par 106 voix con-tre 2.

La gestion des C.F.F.M. Hirzel (rad. Vaud) rapporte sur la gestion

et les comptes des CF.F. pour 1948. Le solde actifdu compte de profits et pertes est de 15 millionsde francs, alors qu 'il fut de 25 millions en 1947.Pour 1949, les perspectives sont nettement défavo-rables et il est quasiment certain qu'il faut s'at-tendre à une nouvelle ère de déficits. Si la concur-rence automobile n'est pas négligeable, c'est surtoutle trafic des marchandises qui cause le plus de sou-cis. Dans ces conditions, il conviendrait de ne plusengager de personnel nouveau et de restreindre en-core certaines dépenses d'exploitation. Un peu desimplicité serait de mise en matière de construc-tions publiques.

M. Kaegi (soc., Zurich), rapporte ensuite en alle-mand et il présente, en son nom personnel, uneproposition qui , sur le fond , est semblable à cellede la Direction générale.

En séance de relevée, la proposition de M. Kae-gi (soc. Zurich), de réserver, en le reportant àcompte nouveau, l'excédent de 7 millions de francsdu compte de profits et pertes des CF.F. est com-battue par M. Burgdorfer (pays., Berne), sur quoila discussion sur cet objet est interrompue pour per-mettre à la Commission de se prononcer sur la pro-position Kaeci.

On passe alors aux rapports du Conseil fédéralsur les mesures prises par lui pour assurer la sé-curité du pays, et sur les arrêtés fondés sur lespouvoirs extraordinaires et non encore abrogés.

« o

Le sort de nos compatriotesen Roumanie

Les mesure s dc représailles — car cn réali té , ilne s'agit pas d'autre chose — qu 'a cru devoitprendre le gouvernemen t roumain à l'égard denos compatriotes établis en Roumanie, ont sou-levé dans toute la Suisse une vive indignation.Nos autorités , bien entendu , sont décidées à fai-re tout cc qui sera possible pour sauvegarde r lesintérêts dc nos malheureux compatriotes. Maislc régim e actuellement au pouvoir cn Roumaniea une notion assez étrange du droit et de la di-gnité humaine. Ce qui rend la tâche de nos au-torites ipas très facile.

Au total , enviro n 400 de nos compatriotessont encore établis en Roumanie. Sur ce nombre,une trentaine auraient été arrêtés , dont vingtremis ensuite en liberté. Ainsi , d'après les nou-velles parvenues à Berne , une dizaine de noscompatriotes seraient encore détenus à l'heureactuelle. Relevons encore, à ce propos, que l'af-firmatio n d'un journal roumain , d'après laquellele « gouvernement suisse aurait reconnu les agis-sements malpropres dc certains citoyens suisseshabitan t la Roumanie » est totalement inexacte.Ce qu 'on semble reprocher à certains de nos con-citoyens , c'est d'avoir fraudé le fisc. Si le fait serévèle exact, ils devront subir des sanctions ap-propriées. Mais ce que la Suisse ne peut tolérer,c'est qu 'on use de représailles à l'égard de com-patriotes innocents , dans le but de faire libère:un individu fort peu intéressant, aujourd 'hui en-tre les mains dc la Cour pénale fédérale. La jus-tice , dans notre pays, ne saurait être influencéepar des considérations d'ordre politique. Les na-zis avaient déjà pu s'en rendre compte ; à ceuxqui usent de méthodes identiques de l'apprend reà leur tour ! Quant à nous , nous n'avons aucuneraison de modifier notre att i tude ; elle repose surle droit et la justice qui toujours finissent partriompher.

——o

Un bambin mortellement blesséLe petit Daniel Jaunin , âgé de 4 ans, enfant

de paysans d'Ogens, Vaud. est tombé, mardi ,si malencont reusement d'un char de foin qu 'ildécéda quelques heures après , à l'Hôpital can-tonal dc Lausanne où il avait été transporté ,d'une f racture des vertèbres cervicales,

o Un jeune apprenti affreusement

mutilé à MalleyMardi matin, aux environs de 10 h. 30, un

terribl e accident mortel s'est produit à l'usine

Zwahlen et Mayr, sise à Malley, dans les cir:constances suivantes :

Le jeune Pierre Miserez, âgé de 16 ans, enapprentissage depuis un mois , était en train d'ai-der à la réparation d'une courroie qui avait sau-té, sur une légère passerelle située à trois mè-tres du sol, lorsque sans doute à la suite d'unfaux mouvement le malheureux fut happé par unarbre de tran««smission et lancé avec une violenceinouïe contre le mur. Bien qu 'immédiatement se-couru par des témoins horrifiés de l'accident , lepauvre apprenti, qui avait effectué plusieurs toursrivé à l'arbre dc transmission , fu t relevé dans unétat lamentable , la tête et les membres étant af-freusement mutilés. La mort a dû être instanta-née. Détail particulièrement navrant , le père dela victime , M. Miserez, qui travaille égalementdans l'entreprise Zwahlen et Mayr, a assisté à latragique fin de son fils.

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Au Conseil municipal de GenèveRéuni mardi soir, le Conseil municipal de Ge-

nève a élu son bureau. Le parti du travail re-vendiquait la présidence pour M. Ch. Gorgera t ,jusqu 'ici «premier vice-président.

C'est M. Nicolas Julita , du parti socialiste,qui a été élu président par 38 voix , M. Gorge-rat en ayant obtenu 25.

Le groupe du parti du travail a protesté eta accusé les groupes de l'Entente nationale deservir l'impérialisme américain. Les membres duparti du travail ont ensuite quitté la salle.

M. Georges Rey (chrétien-social) a été élupremier, vice-président par 37 voix sur 40 bulle-tins.

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AviaNos officiers aviateurs et de défense contre

avions sont groupés dans deux sociétés portant tou-tes deux le nom d'Avia et réunies entre elles parun lien central.

Les deux sociétés ont tenu leur «assemblée géné-rale diman Ae 12, juin, à Berne. Le cap. Chatton,de Fribourg, a dirigé la séance des officiers avia-teurs alors que le cap. A. Blanchoud, de Lausanne,présidait à celle des officiers de D. C. A.

A l'assemblée générale commune, sous la prési-dence du col. Karnbach, de Zurich, le col.-div.Rihner, chef d'arme des troupes d'aviation et deD. C. A., fit part de ses observations et donna sesconsignes.

Puis les délégu«és des deux Avia, d-ans un espritde compréhension mutuelle, mirent au point leursnouveaux statuts centraux et désignèrent commeprésident central celui de l'Avia-D. C. A., le cap.A. Blanchoud, qui devient ainsi le premier prési-dent central romand de nos officiers d'aviation etde D. C. A.

Nouvelles locales 1Une gronde exposition d'an

a SienOn nous écrit :Samedi dernier, on inaugura , dans la Maison dc

la Diète , à Sion, une remarquable exposition depeinture et de sculpture anciennes.

Il s'agit de près de 200 œuvres de maîtres, ap-partenant à des collections particulières et rassem-blées ici grâce à l'initiative d'un antiquaire, M.Rey, avec l'appui de la Société de développement dela ville.

Jamais, sans doute, en Valais on n'aura vu pa-reille entreprise menée à chef et sans doute les Va-laisans pensaient-ils que seules les grandes cités pou-vaient s'offrir le plaisir d'abriter des Velasquez, desRembrandt et des Goya. La preuve est faite quenous pouvons rivaliser avec des villes qui parais-sent pourtant bien mieux placées que notre petitecapitale.

Il est vrai que la Maison de la Diète semblefaite exprès pour recevoir les grandes œuvres dupassé. Sur les vieilles boiseries, les tableaux desmaîtres resplendissent dans toute leur beauté.

L'Ecole italienne est représentée entre autres parun tableau de l'atelier de Raphaël , par un tableaude l'atelier de Giotto, par un dessin de Léonard, parun admirable portrait du Véronèse dont l'affichede l'exposition reproduit d'ailleurs la splendeur.Mais on ne cite que les noms les plus illustres, lais-sant au visiteur la joie de la surprise.

Chez les Espagnols, on trouvera deux Velasquez,un Ribera, un Zurbaran, un admirable Goya, etnous n'avons même pas nommé Murillo dont onadmirera pourtant une fort belle toile.

Peut-être, néanmoins, fera-t-on cas, surtout desHollandais : deux Rembrandt, un paysage et unportrait, deux Franz Hais, combien d'autres qui re-tiennent le visiteur le plus érudit comme le cu-rieux le moins averti des choses de l'art.

Chez les Français, on aimera particulièrement unFragonard. un Géricault, un Delacroix , des pastelsdu XVIIIe siècle, tandis qu'on retrouvera chez lesAllemands un très bel Albert Diirer.

Il faut signaler aussi quelques œuvres de l'EcoleSuisse, un Nicolas Manuel et même, honneur auxorganisateurs ! un Ritz, provenant d'une collectionsédunoise.

La sculpture est représentée par de fort bellesstatues gothiques suisses et étrangères.

Mais ce résume du catalogue ne peut que fai-re pressentir l'extrême richesse de cette expositionqui mérite d'être vue par tous les Valaisans.

Au cours du vernissage, M. Paul de Rivaz, pré-

sident de la Société de développement, toujours si sent de s'accroître. D'immenses progrès se fontdévoué à toutes entreprises intéressantes, loua M.Rey pour son initiative et remercia ses collabora-teurs, MM. de Preux, Peillex et de Wolff. Les amisdes arts furent unanimes à reconnaître l'excellencede cette manifestation. Elle mérite entièrement d'ê-tre soutenue.

L'exposition est ouverte tous les jours. Elle du-rera ju squ'à fin octobre.

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Les microbiologistes suissesvont se réunir à Sion

Les 25 et 26 juin aura lieu, à Sion, l'assembléearmure de la Société «suisse de microbiologie. Lecorps médical e«st invité à participer à cette ma-nifestation, où l'important sujet de «la tuberculo-se sera traité. De nombreuses conférences sont ins-crites à l'ordre du jour et nous pouvons particu-lièrement citer les exposés suivants qui seront don-nés par des professeurs étra«ngers :

« Ueber die Typen humaner und boviner Tuber-kelbaziilen », (Prof. Dr Jensen, Kopenhagen) ;

«La Chimiothérapie expérimentale de la tuber-culose », (Prof. Dr Levaditi, Paris) ;

« Die Chemotherapie der Tbc unter Ausschlussder Antibiotica », (Prof. Dr Domagk, Wuppertal-Elberfeld). N

Pour assurer la réussite de cette journée, unComité d'organisation s'est formé. Il est composé deMM. Drs de Courten, spécialiste pour les «poumons,Montana, Venetz, chimiste cantonal, Sion, J. Lu-gon, «bactériologue, Sion, Calpini, chef du Servi-ce de l'Hygiène, Sion, et R. Taugwalder, pharma-cien, Sion.

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Une récollection pour les foyersVoici quelque chose pour vous, papas et ma-

mans, époux et épouses. Une journée de prièreset d'instruction.

Votre vie religieuse, plus difficile à mener, dansun monde plein de faux préjugés et de mauvaisexemples, à cause de vos nombreux soucis spiri-tuels et «matértels, devant la grande tâche d'édu-quer des âmes d'enfants, votre vie religieuse doitêtre éclairée et affermie. Aussi, nous vous don-nons rendez-vous pour dimanche 19 juin à Notre-Dame du Scex.

Sous le regard bienveillant de cette Epouse etMère idéale, nous passerons cette journée, quicommencera par la Sainte Messe à 10 h.

Il sera cependant possible aux époux qui arri-veront plus tôt de recevoir les Sacrements : unprêtre sera sur «place d«ès 9 heures.

Que chaque couple prenne son pique-nique.Les trois instructions de la journ«ée s'achèveront

par le Salut à 16 heures.Ce sont les couples que nous attendons, l'époux

et l'épouse ensemble. Nous faisons surtout appelaux jeunes foyers.

Des jeunes filles seront sur place pour s'occu-per des enfants qu'on n'aura pas pu confier à d'au-tres personnes. Venez nombreux, de partout. LaSainte Vierge vous attend !

Chne F. D.

Société valaisanne de bienfaisanceà Genève

L'assemblée annue.lle de ' notre société au Cafédu Midi, à Genève, a fait ressortir la grande ac-tivité de «la Bienfaisance : plus de 50 personnes ontété secourues durant l'année 1948 et cela pour unmontant de Fr. 1200.— ; mais elle a aussi fait ap-paraître l'état toujours «plus déficitaire de notrecaisse. Le déficit pour l'année 1948 se monte à plusde Fr. 450.—.

Si 1 assurance vieillesse et survivants a déjà ren-du d'inappréciables services, il n'en reste pas moinsque dans bien des cas elle est inopérante. Que l'onsonge, par exemple, à ces familles de 4, 5 ou 6enfants en bas âge, dont la «mère est malade etl'on voit que le salaire du père, travailleur ethonnête, ne suffit plus à l'entretien normal de safamille. Aucune institution légale ne le protège sice n'est que l'assistance publique. Que dire de cespersonnes âgées, souffrantes, dont le seul gain estla rente transitoire de l'A. V. S. !

Ces cas de compatriotes, et il en est d'autresaussi tragiques, ne peuvent nous laisser indiffé-rents.

Du rapport de gestion, il en est résulté quenous devons faire plus encore que par le passé.Hélas ! les moyens financiers dont nous disposonssont trop faibles. Plusieurs communes qui jusqu'icinous avaient grandement aidés, ont suspendu,temporairement nous voulons le croire, l'octroi deleurs subsides. D'autres, par contre et elles sontla majorité n'ont jamais daigné nous favoriserd'une aide même minime.

C'est pourtant sans distinction de langue ou d'o-rigine que nous aidons les Valaisans dans la gêneou la misère.

Combien de fois avons-nous évité un rapatrie-ment et ainsi une très lourde charge aux commu-nes, en venant secourir nos compatriotes. Mais sifinancièrement nous ne sommes par soutenus nousne pourrons continuer cette belle œuvre de cha-rité fratem«elle.

C'est pourquoi nous lançons aujourd'hui un ap-pel pressant à toutes les communes et à tous lescœurs charitables du Valais pour qu'ici nous puis-sions, grâce à leur aide matérielle, procurer à desValaisans éprouva par le destin, des jours un peuplus ensoleillés.

Notre compte de chèque postal porte le No 2688.A tous ceux qui jusqu'ici nous ont offert leur

appui, Etat, communes, particuliers, la Société va-laisanne de bienfaisance à Genève leur garde uneprofonde reconnaissance, et elle espère que sonappel ne restera pas sans écho.

Le comité pour l'année 1949 a été constituécomme suit : président : M. Victor Roh ; vice-pré-sidents : MM. Xavier Deslarzes et Jérémie Rey ;«secrétaire : M. Lucien Bressoud ; trésorier : M.Maurice Coquoz ; enquêteur : M. Charles Sermier ;membres : Mme Cécile Escher, MM. Joseph Ma-gnin, Auguste Vocat et Edouard Bonvin.

o « Pro Infirmis » remercie

Une fois de plus, le peuple suisse a répondu àl'appel de « Pro Infirmis » avec une générosité quine se départit pas. Au nom des infirmes, nous ex-primons aux donateurs notre gratitude la plus vi-ve. « Une petite bonne action est préférable à unegrande bonne intention ! », c'«est ce qu'ils ont abon-damment prouvé !

Nous devons cependant signaler que le produitde la vente de cartes de «Pro Infirmis » est moinsélevé que «l'année d-ernière. Or, les tâches de l'ai-de aux infirmes, bien loin de «diminuer, ne ces-

dans ce domaine, qui entraînent des dépenses con-sidérables mais productives. Puissent ceux quin'ont pas encore envoyé un don en échange de leurpochette de cartes le faire sans tarder car nos in-firmes ont besoin de l'aide morale et «matériellede tous leurs concitoyens pour pouvoir devenireux aussi des artisans du développement spirituelet de la prospérité du pays.

o Les cartes et les timbres

du 1er aoûtLe Comité «suisse de la Fête nationale commence

sa collecte par la mise en vente de la carte etdes timbres du 1er août. Contrairement aux an-nexes précédentes, la carte n'est pas une créationnouvelle, mais la reproduction d'un sujet ancienet fort connu, la poste du Gothard par le «peintrezurichois Rudolf Koller. La popularité du sujet nenuira pas à la carte, bien au contraire. L'image agardé toute sa beauté et en l'année du centenairedes postes fédérales elle prend une valeur d'actua-lité.

Les timbres du 1er août sont édités dans lesvaleurs de 5, 10, 20 et 40 ct. avec une surtaxe de10, respectivement de 5 ct. A part la vente dansles rues et aux guichets de la poste, on les trou-vera aussi dans les kiosques et les librairies degare. Le timbre de 5 ct. qui représente un facteurfaisant sa tournée, rappelle le centenaire de la pos-te. Les autres timbres montrent des maisons suis-ses typiques du Jura, du canton de Lucerne et duPrattigau. Ces timbres sont valables jusqu'au 30novembre.

Le produit de la vente des timbres et des cartes,comme d'ailleurs le produit de toute la collecte,sera consacré à la formation professionnelle de no-tre jeunesse. Puisse un but aussi utile lui amenerdes acheteurs en grand nombre.

o Théâtre de Sion

Pour clore la saison, les artistes. de la. Comédiede Genève donneront, le mardi 21 juin, à 20 h. 30,« BATAILLE DE DAMES », comédie gaie de Scri-be et Legouvé.

Cette pièce vient d'obtenir un véritable triom-phe à Genève et la presse en a dit le «plus grandbien.

La distribution comprend Yvonne Desmoulins,Mireille Barsac, Pierre Gatineau, Alexandre Fédo,Gilbert Lipp et Adrien Gitta.

Nous pensons que personne ne voudra manquercette occasion de «passer une agréable soirée.

C'est pourquoi nous recommandons de retenirles places au magasin Tronchet, tél. 2.15.50. Prixdes places : Fr. 2.50, 3.50 et 4.40 ' (taxés compri-ses). (Voir aux annonces).

o Tombola du Jubilé de la GymnastiqueVoici la liste des numéros gagnants :No 5119, gagne 1 vélo ; 3608, gagne 1 radio ; tous

les billets se terminant par 79 et 94 gagnent unebouteille.

Les lots sont à retirer à l'Hôtel de la Planta jus-qu'au 30 juin courant. Passé cette date, ils serontconsidérés comme acquis à la Société.

o La carte-epargne

Au moment où la situation devient plus diffi-cile, on apprécie d'autant mieux les avantages quinous sont a«ccordés.

C'est pourquoi nous sommes reconn.aissants auxcommerçants affiliés au Service d'Escompte, d'a-voir institué la carte-épargne.

Comme son nom l'indique, elle favorise l'épar-gne tout en facilitant l'achat de certains objets oumarchandises.

Il faut dire que, le plus souvent, la imaiagère¦est impatiente de toucher les 5 fr., car cet «argentlui appartient en propre et elle en dispose à songré. Cependant, lorsqu'elle veut faire un achatplus important, ne collectionne-t-elle pas «plusieurscarnets pour les présenter ensemble au rembourse-ment et disposer ainsi d'un montant plus élevé ?

C'est ici que la carte-épargne rend service etapporte un réel avantage. En effet, au lieu de con-server chez soi les carnets d'escompte, vous «tes pré-sentez aux commerçants sitôt remplis! Ces der-niers vous remettront, pour chaque carnet, iin tim-bre-épargne d'une valeur de Fr. 5.—. Vous lés col-lerez sur la carte-épargne qui vous est remise gra-tuitement, et lorsque les 5 cases de cette carteseront remplies, ce qui représente une valeur deFr. 25.—, vous toucherez Fr. 26.—, bénéficiant d'unavantage de 4 %.

Le sytème est ingénieux et l'avantage qu'il pro-cure est appréciable.

Il évitera aussi l'inconvénient d'acheter à cré-dit. En effet, vous pouvez, petit à petit, préparerl'argent nécessaire à un achat déterminé tout enbénéficiant d'un 4 %.

Ne manquez pas de demander les cartes-épar-gne.

Félicitons les membres du «Service d'Escompted'avoir institué cette carte et remercions-les pourl'avantage supplémentaire qu'ils nous accordent.

Ils prouvent, une fois de plus, que leur souciest de rendre service.

Grains de bon sensLa façon catégorique dont le peuple suisse a re-

poussé la loi sur Ja tuberculose continue de four-nir matière à interprétations variées...

C'est ainsi qu'on ne manque pas de s'étonnerque le Parlement continue à fabriquer et voterdes lois dont le peuple ne veut pas, alors qu'ilserait si simple de laisser les gens vivre et se dé-brouiller tout seuls, dotés qu 'ils sont d'un attiraillégislatif déjà largement suffisant.

Le fait est que les pays qui légifèrent le moinspossible ne sont pas liss plus malheureux. Tandisque ceux dont le parlement passe son temps à ré-«glementer, ordonner, arrêter, édicter et étatiser fi-nissent par étouffer sous le carcan des lois.

VOUS LES AVEZ TOUTES ESSAYEES...... sauf celle de Roger & Gallel, Paris, car vousl'auriez adoptée 1 La crème à raser avec laquellesans eau, sans blaireau, vous serez vite et bien rasé I

Echantillon suffisant pour une semaine contra Fr.0.60 en timbres-poste envoyés à Rogal S, A., A, Ruedu Beulet , Genève,

Page 4: 1949-06-16.pdf

Nous n'en sommes, Dieu merci, pas encore la !Mais j'ai l'impression qu'U ne faudrait pas pous-ser beaucoup certains de nos députés pour qu'ilsproposent un arrêté réglementant la culture de lasalade en série ou une loi spécifiant le nombrede degrés d'alcool que doit contenir le kirsch qu'onmet dans la fondue. Pour eux chaque jour qui pas-se sans qu'on ait coiffé le peuple d'un nouveauparagraphe ou supprimé une des dernières libertésexistantes, est une catastrophe. Si on les laissaitfaire, et sous prétexte de progrès social, ils vousdiraient combien de cigarettes vous devez fumerpar jour, 'quelle marque d'apéritif il faut boire etsi les soupirs profonds sont permis lorsque le ci-toyen suisse est amoureux. C'est si vrai qu 'il suf-fit de sortir cinq minutes de son pays «pour retrou-ver un air et une impression de libe«rté qu'on avaitperdue depuis longtemps.

Au surplus, il faut bien reconnaître que la «pre-mière et fatale conséquence de l'abondance des loisest l'envie irrésistible de les violer. On est telle-ment sûr en s'endormant chaque soir d'avoir faitdurant la journée au moins cinq ou six choses in-terdites par les règlements qu'on se réveille lelendemain avec la ferme conviction de ne pas con-naître la millième partie des choses que le Codeautorise ou défend (nul n'est censé ignorer la loi !)ce qui finit par vous rendre parfaitement indif-férent à toutes sortes de prescriptions parfois as-sez justes, régulières ou importantes.

Ainsi l'esprit des lois est remplacé peu à peu parle mépris des lois...

Et ce n'est pas pour rien qu'à la frontière bâlol-.se les douaniers suisses vous scrutent jusque des-sous votre voiture avec un miroir placé au boutd'un bâton, histoire de voir sans doute s'il ne vousa pas,-poussé des litres de cognac sur l'estomac !

Cela n'empêchera sans doute pas nos parlemen-taires de parlementer et nos députés de légiférer.Plus il y a de complications et plus cela les en-chante. Mais on ferait bien de se dire à Berne quele peuple suisse en a « soupe i> des fabricants delois en série et qu'il ne * demande qu'une chose :la paix, encore la paix et toujours la paix ! Aulieu de bureaucratie un peu «de «bon sens ! Au lieude paperasse un peu d'initiative personnelle et dejugeofcte !

On verra «bien du reste ce qui se passera à pro-pos de la prochaine votation sur la loi sur la pro-priété foncière rurale, loi compliquée et tracas-sière qui par certains côtés coupe les herbes enquatre et transforme le paysan suisse en simplerond de cuir. Je parie volontiers un sou contretout l'or contenu dans les nouvelles mines de l'A-frique du Sud que le peuple suisse à nouveau di-ra « Non, non et non... ». Ce qui prouve qu'il nes'y laisse pas «prenilre et qu 'il a plus de suite qu'onne suppose dans les idées. Comme «disait un con-frère, ce ne sont pas de nouvelles lois qu 'il fautpromulguer. C'est en abroger une partie qui s'im-pose...

Tant il est vrai qu'en la matière l'abondanceest pire que la disette !

(« L'Impartial ») Le père Piquerez.

BEX. — La vie artistique. — (Corr.) — On n'of-fre guère aux Bellerins d'occasions >de se cultiver.Or voici que quatre peintres ont , coup sur coup,accroché leurs œuvres à l'Hôtel de Ville.

Les compositions de M. Chollet, aux «belles har-monies de couleurs, étaient d'une conception sinouvelle pour un public non prévenu, que généra-

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lement il a par contre-coup donne son approbationaux portraits d'anknaiix de Mlle Vidoudez.

Le succès de M. Bandet a certainement pâti dece qu'il n'est pas de la localité ! Ses dessins denus, ses portraits surtout sont remarquables parla concentration de leur architecture, la qualité dechaque coup de crayon. Cet artiste peint comme ildessine : il voit des valeurs auxquelles se subor-donnent les couleurs vraiment accordées avec unerare science. Mais leur éclat amoindri a laissé àla plupart des visiteurs une impression de tristes-se qu'une nouvelle ¦ visite aurait le plus souventdissipée.

C'est un contraste marqué qu'apportent les co-loris enjoués de M. Marendaz qui occupe la cimai-se depuis samedi. >Qn lui reprochera de manquerd'une 'ligne «de èonduité : la diversité de ses mo-yens pourrait le faire paraître hésitant. Négligeantune Reuss aux coloris trop conventionnels, rele-vons aux deux extrêmes de son .clavier des Chry-santhèmes d'une facture toute féminine, et unbouquet de Châtaigniers aux contrastes d'unegrande virilité : il -y a là une verve (qu'on re-trouve dans un Verger fleuri), une intensité quisont ailleurs bridées par un souci du détail p«astoujours subordonné au tout. Mais l'optimismeavec lequel le peintre nous présente les sites voi-sins de notre Rhône lui renouvellera un assenti-ment quasi unanime, d'autant plus que le 29 juinil nous présentera, au moyen de projections encouleurs, les chefs-d'œuvre de quatre cents siè-cles de vie artistique.

H. C.

COLLOMBEY. — Assemblée primaire. — Corr.— L'Assemblée primaire de Collombey se déroulaen présence' d'un nombre très restreint de citoyens.Les comptes de l'exercice écoulé furent lus par M.le président de la commune, Bernard de Lavallaz.Il est réjouissant de constater que les comptes 1948bouclent par un bénéfice de quelque 35,000 fr. Lebudget de 1949 prévoit un excédent de dépenses,mais le Conseil communal a été plutôt pessimisteafin de procurer une agréable surprise si... tout vabien pour l'année 1949.

Dans les divers, quelques renseignements furentdemandés sur des travaux d'édilité et sur la du-rée de la scolarité.

A =22 h., l'Assemblée ' primaire a été close parM. B. de Lavallaz.

Il nous semble que la participation à l'Assem-blée primaire serait certa inéhient plus importantesi elle était convoquée plus tôt, c'est-à-dire enmars. Dans une conmiurie rurale, il faut tenircompte des travaux agricoles qui retiennent forttard les citoyens aux champs, surtout en pério-de de fenaison. ' Pourquoi l'Assemblée «primaire neserait-elle pas convoquée un dimanche après-mi-di, -par exemple. Nous avons obtenu la certitudeque l'Administration • communale ferait tout sonpossible, 'et à notre avis elle le peut, pour qu'à l'a-venir les citoyens soient convoqués en mars déjà.Nous ne voulons pas épiloguer plus longuement icisur ce sujet , car nous avons la conviction que, dansl'intérêt de tous, la prochaine Assemblée primai-re sera convoquée au printemps 1950.

Piercy.

DAVIAZ. — Fête de printemps. — Chers amisde la montagne, èhërs défenseurs de notre sportnational, chers amateurs de quilles et de musiquechampêtre, le Ski-Club Daviaz vous invite tousdimanche prochain, 19 juin, à sa «Tête printa-nière ».

Dès la sortie de la' messe un grand match auxquilles sera organisé et. les amateurs peuvent d'o-res et déjà se donner rendez-vous, car un jeudernièrement rénové leur permettra de faire demagnifiques passes.

Une course pédestre des plus captivantes atti-rera certes bon nombre de curieux. Comprenant

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un circuit de quelque 6 km., elle sera disputée parplusieurs spécialistes.

Dès le début de l'après-midi, vous aurez le plai-sir d'entendre plusieurs productions données par lavaillante Chorale de Massongex. Un orchestre nou-veau se chargera de vous mettre dans l'ambianceet de vous donner la cadence. Sans compter quevous pourrez tenter votre chance à une tombolabien achalandée.

Nous vous attendons tous, et vous assurons d'a-vance des heures joyeuses qui vous feront oublierles souci journal iers.

M. J.

GRANGES. — f Mme Louise Dubuis. — Corr.— Une foule recueillie qui compatissait intensé-ment à la douleur poignante d'une famille en lar-mes accompagna mardi à sa dernière demeure ter-restre une personne de grand mérite. Rarement onaura vu à Granges des obsèques aussi imposantesque celles qui furent faites à la bonne maman,Mme Louise Dubuis, emportée brusquement parla maladie vers un monde meilleur pour la déso-lation humaine de sa famille et de tous ceux quele travail , les affaires, les relations quotidiennes etamicales mettaient en contact avec sa conscience,son honnêteté et sa 'loyauté. Mme Dubuis fut unebonne épouse et mère, la femme accomplie, per-sonne toute de droiture et de simplicité et de tra-vail . Elle contribua beaucoup à donner à son im-portant commerce un essor réjouissant. Sa gran-de bonté se prodiguait «dans le secret pour le pro-chain. Beaucoup se souviendront de ses services,car elle comprenait les situations et savait jugerjusqu'à Ja valeur morale de ses clients. Sa généro-sité empreinte de discrétion; conquit tous des cœursdurant sa vie et jusqu'au dernier soupir, qui futune aspiration vers le ciel . Sa mort fut si belledans la paix céleste !

A sa fa mille qui verse les larmes de l'adieuchrétien , de l'adieu de ceux qui ont l'espérance,nos ,plus sincères condoléances. ¦-.

Et.

ISEBABLES. — La doyenne nous quitte. —(Corr.) — On a enseveli, hier mardi, 14 juin , MmeElisabeth Crettenand, née Larzet. Elle avait atteintle bel âge de 94 ans. Elle était née le 17 janvier1856. Elle avait à ce jour une dizaine d'arrière-petits-fils.

LATO-VILLAGE. — Comm. — Samedi et di-manche seront donc les jours les plus ensoleillésde l'année, puisque c'est à ces dates que la Fanfarefera sa kermesse annuelle. C'est au Bar que vousSavourerez les instants charmeurs de la douce eu-phorie estivale, en suçant une liqueur servie par"dès barmans stylés. Le vin de la cantine rafraîchi-ra lés assoiffés, tandis que de ravissantes demoi-selles vous porteront des sanchviches et des pâ-tisseries que vous dégusterez, enivrés par la mu-sique enchanteresse des f«anfares et des chœursmixtes harmonieux. Mis en train par les jeux,comblés par la tombola, vous serez agréablementbercés par l'orchestre endiablé, qui conduira le•bal jusqu'au matin. -Ces alléchantes perspectivesattireront un public si nombreux qu'il vous faudravenir tôt pour avoir de la place... et refaire unecure de bon sang. Bébé.

P. S. — Le match aux quilles commencera ven-dredi déjà au Café des Fortifications.

ST-MAURICE. — Votation populaire du 19 juin.— L'Assemblée primaire est convoquée à l'Hôtelde Ville, 1er étage, le samedi 18 juin , de 17 à 19heures, le dimanche 19 juin , de 10 h. à midi, à l'ef-fet de se prononcer sur l'acceptation ou lé rejet :a) du décret du 20 janvier 1949 réglant l'applica-tion de la loi fédérale du 20 décembre 1946 surl'assurance-vieillesse et survivants : b) du décret

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du 13 avril 1948 concernant l'adhésion du cantondu Valais au concordat intercantonal ayant pourbut d'interdire les" arrangements fiscaux.

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ST-MAURICE. — Programme de la promenadeannuelle des écoles primaires, le mardi, 21 juin. —

5 h. Diane ; 5 h. 30 Rassemblement sur la Placedu Parvis ; 6 h. 02 Départ de la gare C. F. F. pourLausanne : 6 h. 52 Arrivée à Lausanne ; 7 h. 07Départ de Lausanne ; 8 h. 23 Arrivée à Berne ; 8h. 45 Visite de la Tour de l'Horloge ; 9 h. 10 Col-lation à la Grande Cave ; 9 h. 40 Visite de la cathé-drale et de la Fosse aux ours ; 10 h. 45 Départ pourle jardin zoologique ; 11 h. 15 Arrivée au Jardinzoologique ; 12 h. Départ en fu niculaire pour le« Gurten » ; 12 h. 30 Arrivée au « Gurten » ; 14 h.15 Départ du « Gurten » ; 14 h. 42 Départ de lagare de Wabern ; 14 h. 55 Arrivée à Berne ; 15 h.Visite du Palais fédéral , de l'église de la Trinitéet du Monument des Postes ; 1G h. Départ pour lagare C. F. F. ; 16 h. 15 Départ de Berne pour Bri-gue ; 16 h. 52 Arrivée à Spiez ; 17 h. 02 Départ deSpiez ; 18 h. 47 Arrivée à Brigue. Collation à l'Hô-tel Victoria ; 19 h. 58 Départ de Brigue ; 21 h. 15Arrivée à St-Maurice.

Coût de la promenade : Prière de «consulter leprogramme affiché au pilier public.

Inscriptions : Enfants de St-Maurico, enfants d'E-pinassey, auprès de M. J. Brouchoud , instituteur ;jeunes gens et adultes, au Greffe municipal , St-Maurice.

Dernier délai d'inscription : lundi , 20 juin , à 12heures.

En cas de mauvais temps, la promenade pourraêtre renvoyée.

Observations : La Commission scolaire déclinetoute responsabilité à l'endroit des personnes quis'attireraient des ennuis par leur faute. Tous lesparticipants sont tenus d'observer strictement, paresprit de discipline et pour le bon ordre, le pro-gramme établi. Les emplacements occupés doiventêtre laissés propres. Les boîtes de conserves, lespapiers, etc., seront soigneusement enlevés.

Commission scolaire, St-Maurice.

ST-MAURICE. — Vente dc charité en faveur dela chapelle de Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus àsanctuaires chers à la population bas-valaisanne,la chapelle de Sainte Thérèse de ,1'Enfant-Jésus àEpinassey occupe une place de choix. Et pourtant...une lourde dette pèse encore sur le gracieux édi-fice élevé il y a 24 ans déjà.

Conscientes de la charge quo cela représentepour la paroisse, les dames et jeunes filles de St-Maurice-Epinassey ont confectionné durant l'hiverde nombreux ouvrages allant des plus simples auxplus somptueux.

Ces ouvrages seront mis en vente à des prix trèsavantageux, le dimanche 19 juin , jour de la Pre-mière"-Communion, après la cérémonie de l'après-midi, soit vers 15 heures, en la Salle de Gymnas-tique de St-Maurice, au cours d'un GRAND THE-VENTE.

Une crémerie bien fournie en pâtisserie, glaces,rafraîchissements de tous genres, permettra auxfamilles de prendre sur place sans dépenses exa-gérées leur goûter de fête. Ceux qui ne désirentpas se livrer à des achats d'ouvrages pourront mar-quer leur sympathie à l'Oeuvre en participant àune tombola bien achalandée ou en tentant leurchance soit à la pêohe «miraculeuse, soit aux diversjeux qui seront organisés. •

Le comité d'organisation s'est assuré le concoursd'un petit orchestre de jeunes, le « Jazz Atomic »,ainsi que celui du « Duo Renaldy's s, artistes jon-gleurs-équilibristes valaisans, finalistes du con-cours d'amateurs 1948 au Roxy. Ces artistes, dontles débuts avaient été très remarqués, s'affirmentde plus en plus comme égaux et même supérieursà bien , des profe«ssionnels. Ils présenteront troisnuméros n 15 h. 30, 16 h. 30 et 17 h. 30.

L'exposition des ouvrages sera ouverte au pu-blic dès samedi 18 juin, à 17 h.

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SAXON. — Société de tir «L* Patrie * —(Comm.) — Le Comité de la Société de tir rap-pelle à tous les militaires astreints aux tirs obli-gatoires qui n'ont pas encore accompli leurs tirs,que le stand sera ouvert une dernière fois à leurintention le dimanche 19 juin, de 6 h. à 9 h. 30.

La Société de tir ne prendra aucune responsa-bilité pour les militaires fautifs qui ne se pré-senteront pas et rend ces derniers attentifs à J'or-donnance fédérale dans la matière selon quoi ceux-ci devront accomplir un cours de tir de trois jours,sans solde. Le Comité.

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Pour le tunnel du Saint-Bernard«Le Conseil adminis t ra t i f de Montreux , l 'Offi-

ce du tourisme de Montreux et la Société in-dustrielle ct commerciale de Montreux ont adres-sé au Conseil d'Etat vaudois un télégramme lepriant dc faire le max imu m pour que soit réali-sé le tunnel routier du Grand-Saint-Bernard , quirevêt une importance économique immense pourle canton.

L'Épilogue d'une bagarre a VélrozLe tribunal d'arrondissement d'Hérens-Con-

they. présidé par M. Mariéthoz , assisté desprésidents dc Sion ct de Sierre , s'est occupé danssa dernière séance d'une bagarre qui a éclaté àla sortie d'un café à Vétroz le 11 janvier 1948.

Des jeunes gens avaient attaqué et roué decoups M . Germain Delaloy e qui fu t ensuite je-té dans un ruisseau. Gravement blessée, la vic-t ime a subi une très longue incapacité de travailaprès une opération nécessitée ensuite de l'acci-dent.

Les agresseurs avaient confié leur défense àMe Albert Pa«pilloud et Me Max Cri t t in assis-tai t lc plaignant.

Le Tribunal vient dc rendre le jugement sui-vant :

Le principal inculpé Arsène R. a été condam-né à la peine de huit mois d'emprisonnementavec sursis ct aux frais de la cause.

Les aulre s jeunes gens sont acquittés.

Accident de la circulation(Inf. part.) M. André Gaillard , carrossier à

Sion, au volant de sa voiture , se dirigeait surPont-dc-la-Morge quand , près de Ja place de laPlanta , l'auto fut accrochée par une jeep, pilo-tée par le cpl Henri Bruppacher , des troupeslégères en service à Sion.

Tout se solde «par des dégâts matériels auxvéhicules.

Atterrissage forcé(Inf. part.) Un avion piloté par «M. Walder ,

de «Lucerne , a fait un atterrissage forcé sur l'aé-rodrome de Sion. L'appareil s'était posé en par-tie sur la piste en construction ct l'une des rouesétait sur lc défoncement du terrain. Un des oc-cupants a été légèrement blessé.

o Tombée d'un char

(Inf. part.) Dans des circonstances encore maldéfinies , Mme Hélène Dayer , de Chandoline, esttombée d'un char qui circulait dans les rues deSion. Elle a été relevée avec le nez cassé et descontusions .

o Fonctionnaires des poursuites

et faillitesLa Conférence de cette année des «fonctionnai-

res des Offices de «poursuites et de faillites dela Suisse a eu lieu à Schaffhouse , sous la pré-sidence de M. Martz. Après expédition rapidedes affaires internes de l'Association , les part i-cipants ont entendu une conférence de M. B.Haberthur . chef de l'Office des poursuites et fail-lites de Bâle, sur une question professionnelle.Au banquet officiel , le président a salué la pré-sence de représentants du Tribunal fédéral et duDépartement fédéral de justice et police, ainsique celle du directeur de la justice dans le can-ton de Schaffhouse W. Bruhlmann. Dans sonallocution , M. W. Thalmann , adjoint au Dé-partement fédéral de justice et police, a relevéles bons rapports qui existent entre les autoritéset le comité de la Conférence et qui se sont ré-vélés fort uti les lors de la nouvelle revision de laloi sur les poursuites et faillites.

LES SOCIÉTÉS D'AGAUNEVIEUX PAYS

Répétition : Vendredi 17 juin, à 20 h. 30 précises : dames, messieurs et orchestre.

Présence indispensable.Le Comité.

Chronique sportiveFOOTBALL

F-C. Bouveret I-Martigny II: 1-2après prolongations

On nous écrit :Le dernier match de la poule finale opposant les

Pirates du Lac aux Octoduriens s'est déroulé di-manche après-midi au Bouveret par un tempsidéal.

Le jeu présenté par les deux équipes fut debonne qualité surtout en première mi-temps. D'em-blée les blancs de Martigny partent à l'assautdes buts adverses, mais leurs avants temporisenttrop et n'arrivent pas à concrétiser leurs efforts.

Dernière heureLes fêtes japonaises en 1 honneur

de saint François-XavierTOKIO, 15 juin. — Le dimanche de la Tri-

nité , 12 juin , ont pris f in , à Tokio , les cérémo-nies solennelles commémorant le quatrième cen-tenaire de l'arrivée au Japon de saint François-Xavier. Autour de Son Em. le cardinal Gilroy,archevêque de Sydney, Légat pontifical , se trou-vaient groupés les représentants de tous les con-tinents.

Le dernier jour des fêtes commémoratives , lecardinal-légat a célébré à l'un des stades de To-kio une Messe pontificale à laquelle assistaient60,000 personnes. Les manifestations qui se sontdéroulées depuis trois semaines «dans les princi-pales villes du Japon , de Nagasaki à Tokio , ontsuscité le plus grand enthousiasme. Les autoritésciviles se sont associées largement aux cérémo-nies. Le cardinal Gilroy est reparti lundi pourSydney.

La grève des fonctionnairesfrançais

PARIS, 15 juin. — La grève des .fonctionnai-res français bat son plein en France en général ,et dans la capitale en particulier. Entre autresservices, le service officiel de météorolog ie fran-çais a cessé le travail , si bien que de nombreuxquadrimoteurs des lignes internationales sont im-mobilisés. C'est ainsi «par exemple que des appa-reils de transports , dont plusieurs d'Air-France ,sont immobilisés sur des aérodromes d'Europe , etattendent de pouvoir gagner Paris. On signaleplusieurs de ces avions à Cointrin-Genève, à Ro-me et dans d'autres «pays.

Les PTT. parisiens ont refusé ce matin d'en-voyer des télégrammes. Les téléphones eux aus-si sont atteints par la grève. Seuls, trente emplo-yés assurent les services interurbains.

Les élucubrationsde l'envoyée spéciale du journal

communiste parisienau procès Vitianu

«PARIS, 15 Juin. (Ag.) — Le procès Vitia-nu , qui se déroule actuellement à Winterthoursert de thème à l'envoyée spéciale de « L'Hu-manité », Rosa Michel , à un article «don t le moinsque l'on puisse dire est qu 'il manque totalementd'objectivité.

En voici quelques extraits :Le «président du tribunal est assez mal traité :

« On le prendrait plus aisément «pour l'avocatgénéral , tant il est partial et agressif... ce quilui importe , c'est de reprendre servilement lesaccusations « d'activités répréhensibles au profitd'une puissance étrangère », d'« informations po-litiques », de « chantage », d'« usure », de« prévarication », «pour lesquelles un groupe d'é-migrés roumains , des traîtres à leur «patrie , ontfourni les éléments... »

La justice fédérale est appréciée sans grandeconsidération : « Pour monter cette affaire , ellen'a pas reculé devant les plus basses méthodes.On a saisi chez le conseiller économique toutesses archives. On a ouvert sa correspondance, onest allé même jus qu'à saisir son testament «pourdécouvrir , au nombre de ses exécuteurs testamen-taire s, qu 'il prévoit au cas de décès de sa femme,une personne touchant le ministère des affairesétrangères de Roumanie ».

«La «presse suisse reçoit aussi son paquet : « Lerouge de la honte monte au front de tout 'hom-me impartial , quand on lit l'acte d'accusationadressé à tous les journalistes , tandi s qu 'on re-fusait à la défense la distribution de son pro-pre mémoire. Ce procès se déroule en «plein dé-chaînement d'une guerre des nerfs , menée «parune grande partie de la presse à tout faire , d'iciou d'ailleurs. »

Peu à peu les locaux desserrent l'étreinte et cons-truisent de joli es offensives. Sur l'une d'entre el-les, à la 25e minute, l'inter-droit local envoie untir-éclair dans l' angle su«périeur des bois adver-ses, mais le portier dans une belle détente peutdévier en corner, alors que tout ie monde croyaitau but._ La contre-attaque ne se fait pas attendreet sur échappée, l'ailier droit martignerain marquele premier point juste avant le thé. Mi-temps:0-1.

A la reprise, Bouveret accule son adversaire pen-dant un bon quart d'heure et réussira enfin à éga-liser par suite d'une grasse erreur de la défensequi commençait à perdre la tète devant ce tour-billon passager. Le résultat ne changera pas jus-qu'à la fin, et pendant les prolongations Gremaudréussit à marquer un joli but de la tête consacrantainsi à son club la coupe valaisanne.

Dans 1 équipe du Bouveret, superbe .partie de ladéfense et des demis en général. Par «contre la li-gne d'attaque n'était pas dans un bon jour ; lecentre-avant Quazzola s'est montré trop lourd etréduisit souvent à néant les offensives ébauchéespar ses camarades. Quant à l'excellent réalisateurChariy Clerc (à ne pas confondre avec le secrétai-re), fl s'est dépensé sans compter, mais son manquede perçant passager est dû aux dures fatigues en-courues à l'école de recrues.

Chez Martigny, partie méritoire de toute l'équi-pe en général, qui a lutté courageusement pourparvenir à son but. Elle y est arrivée et nous luiadressons nos plus chaleureuses félicitations

F. J.

Explosion d'un tonneau de benzine :un mort

MURI (Argovie), 15 juin. (Ag.) — L'agri-culteur Aloïs Huber , 27 ans, était descendu tarddans la soirée à la cave portant un falot-tempê-te afin de prendre de la benzine pour alimenterson tracteur. Une explosion se produisit et lors-que les pompiers arrivèrent, ils trouvèrent lemalheureux sans vie sous l'escalier. Toutes lestentatives de le ranimer ont été vaines.

Le cardinal Mindszentysera-t-il libéré?

—o—¦>•

VIENNE , 15 juin. — On apprend , de sour-ce bien informée , que le chef communiste hon-grois Rakosi , vice-iprésident du Conseil, a décla-ré , lors d'une réunion de ses collaborateurs par-lementaires , qu 'il serait «prêt « en principe » àremettre en liberté le cardinal Mindszenty et àle laisser partir en exil à l'étranger. « En «prin-cipe, nous ne sommes pas opposés à ce que lecardinal Mindszenty soit libéré bientôt , pourqu 'il puisse être transféré dans un sanatoriumou bien envoyé en exil dans un pays occidental.Il ne peut plus être dangereux pour nous, tandisque sa libération constituerait un excellent mo-yen de propagande. »

Ces mêmes informateurs ont ajouté que 'la plu-part des autres chefs communistes accepteraient•cette solution , si le Kremlin et le Kominformn'avaient pas d'objections à soulever.

Entre-temps, des informations nous sont par-venues de l'entourage de la mère du Primat deHongrie, selon lesquelles ce dernier serait com-plètement brisé , moralement et physiquement.On affirme , ce que l'on ignorait jusqu 'ici , que ,lors de son procès, les autorités 'hongroisesavaient menacé de faire fusiller sa mère , s'il serétractait. Le «gouvernement magyar a autoriséMme Mindszenty à rendre visite à son fils tousles quinze jours , probablement pour mettre finaux rumeurs qui , plusieurs fois , avaient annoncésa mort.

Depuis sa condamnation , le cardinal , qui n'ateçu que deux fois la visite d'un prêtre , donnel'impression d'un 'homme qui sort lentement d'unétat d'hypnose. Il ne s'intéresse plus aux événe-ments politiques et , chaque fois qu'il est auto-risé à s'entretenir avec sa mère, qui est toujoursaccompagnée de deux agents , il ne peut parlerque de ses affaires privées.

Chambres fédéralesProblèmes ferroviaires

BERNE, 15 juin. (Ag.) — Au Conseil national, lamatinée de mercredi est consacrée, avant tout , aux¦problèmes ferroviaires : gestion des C. F. F., aideaux compagnies privées, chemins de fer rhétiques,etc.

M. Hirzel, rad., Vaud, informe la Chambre quela Commission s'est réunie hier, pour examiner laproposition Kâgi, soc., Zurich, qui vise à reporteren compte nouveau le montant de 7 millions defrancs, reliquat du bénéfice de l'exercice 1948, aprèsversement de 8 millions à la réserve légale. LaCommission, par 6 voix contre 3, a maintenu sa dé-cision première. Elle estime que les 7 millions doi-vent être affectés, comme la loi le prévoit expres-sément, au paiement de l'intérêt au capital de do-tation , c'est-à-dire versés à la Caisse fédérale.

M. Celio, conseiller fédéral, insiste, une fois deplus, sur la situation sérieuse de notre réseau na-tional. D'ores et déjà, on peut escompter, pour 1949,un déficit de l'ordre de 30 à 40 millions de francs.Dans ces conditions, les scrupules purement j uri-diques de la Commission si respectables qu'ilssoient, ne sont pas pertinents. Le chef du Départe-ment des postes et chemins de fer sans s'opposer àla proposition Kagi, se rallie toutefois, par respectde la loi, aux conclusions de la Commission.

La proposition Kagi est repoussée par 61 voixcontre 44 ; la gestion et les comptes des C. F. F.sont approuvés par 100 voix sans opposition et les7 millions seront donc affectés au paiement de l'in-térêt du capital de dotation.

Le Conseil vote ensuite par 94 voix contre 3 leprojet complétant la loi du 6 avril 1939 sur l'aideaux entreprises privées de chemins de fer et de na-vigation. Le projet ouvre un nouveau crédit de 15millions de francs pour l'aide aux compagniesobérées. Le postulat de la Commission invitant leConseil fédéral à étudier le problème ferroviairedans son ensemble est adopté tacitement

BERNE, 15 juin. — Le Conseil des Etats commen-ce par voter par trente voue sans opposition la loisur le statut des fonctionnaires fédéraux, puis ilaborde l'examen de la loi fédérale sur le main-tien de la propriété foncière rurale.

M. Troillet (Valais), rapporte et recommandel'entrée en matière. Celle-ci n'est combattue paraucun des orateurs qui successivement viennentexposer les mérites de la loi.

Le Conseil aborde ensuite la discussion des ar-ticles dont les deux premiers sont renvoyés à la

Commission. H s'agit notamment de l'article 2 quivise à donner au paysan^ obligé de céder telle ourelie partie de son sol, pour des buts militaires parexemple, une compensation en nature sous formed'un terrain «équivalent. Discussion interrompue,

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La date des électionsen Allemague oceiaentaie

BAD-SCHLANGENBAD, 15 juin. — La da-te du 14 août a été choisie, pour les électionslégislatives de la République fédérale alle-mande.

Les ministres-présidents ont promulgué laloi électorale cette nuit , ù une heure (locale).

Au cours de leurs entretiens, les ministres-présidents ont décidé de créer une Commis-sion préparatoire aux travaux du fj Utur Parle-ment fédéral. Cette Commission, composée desonze ministres-présidents, du bourgmestre deBerlin , de 18 membres du Conseil parlemen-taire, de 6 membres du Conseil économique etde 4 représentants de la zone française, créerades Comités spéciaux , chargés des questionsd'organisation , financières, techniques, ainsique quatre Comités juridiques, qui étudierontrespectivement la loi fondamentale, les droitsdes « Laender » , les questions posées par l'oc-cupation et le droit économique. Enfin , troisComités d'experts, adjoints aux ministres-pré-sidents, seront également chargés des ques-tions d'organisation, techniques et juridi ques.

Organisation mondiale de l'hygièneROME, 15 juin. (Reuter.) — Parlant à l'as-

semblée générale de l'organisation mondialede l'hygiène, son président , le Dr CharlesEvang (Norvège) a déclaré que tous les planséconomiques sont voués à l'échec, si les peu-ples du monde ne jouissent pas d'un certainniveau de santé physique et morale. Or ce ni-veau n'est pas encore atteint.

Le Dr Evang exprima son regret que les dé-légués de l'Union soviétique ne prennent paspart à la session. La collaboration de la' « fa-mille des peuples russes » est aussi nécessaireque jamais. • • '

Condamnation d un récidivisteFRIBOURG, 15 juin. (Ag.) — Le tribunal

criminel de la Singine a condamné à 18 moisde prison un récidiviste notoire, âgé de 24 ansqui , l'été dernier , après s'être évadé d'un pé-nitencier vaudois, avait cambriolé de nom-breux chalets des préalpes fribourgeoises. Ilavait également visité des fermes dans les en-virons de Tavel et de Fribourg, emportant en-viron 1500 francs de valeurs.

Radio-ProgrammeSOTTENS Jeudi 16 juin. — 7 h. 10 Réveille-

matin. 7 h. 15 Informations. 7 h. 20 Premiers pro-pos el concerl matinal. 11 h. Emission commune. 12h. 15 Le quart d'heure du sportif. 12 h. 30 Airs po-pulaires anglais. 12 h. 45 Heure. Informalions. 12 h.55 Morton Gould et son orchestre. 13 h. 10 Jeunespremiers de la chanson : Jacques Pilis. 13 h. 30 Con-certo. 16 h. 30 Heure. Emission commune. 17 h. 30Concerto à deux pianos d'Igor Slrawinsky. 18 h. Me-nuet el Forlane. 18 h. 05 La boïle à couleurs. 18h. 15 Disques. 18 h. 20 La quinzaine littéraire. 18 h.45 Pavane, Fauré. 18 h. 55 Le micro dans la vie.19 h. 13 Heure. Le programme de la soirée. 19 h. 15Informations. 19 h. 25 Le miroir du temps. 19 h. 40Jeudi-Magazine. 20 h. Le feuilleton radiophonique :L'Idiot, Fedor Dosloïevsky. 20 h. 40 Au Pays del'Opérelle, soirée publique 21 h. 30 Evocation mu-sicale. 22 h. 30 Informations. 22 h. 35 Musique del'écran.

SOTTENS. — Vendredi 17 juin. — 6 h. 55 L'an-glais par la radio. 7 h. 10 Le bonjour matinal deColette Jean. 7 h. 15 Informations. 7 h. 20 Ensemblede musique légère. 11 h. Emission commune. 12 h.15 Le mémento sportif. 12 h. 20 Ouverlure brillan-te de Suppé. 12 h. 25 Un quart d'heure avec Geor-ges Guélary. 12 h. 45 Heure. Informalions. 12 h. 55Mélodies du Sludio de Londres. 13 h. 30 Sérénade.16 h. 30 Heure. Emission commune. 17 h. 30 L'A-genda de l'entr 'aide el des institutions humanitaires17 h. 40 Les belles gravures musicales. 17 h. 55 Ra-dio-Jeunesse. 18 h. 25 Jazz aulhenlique. 18 h. 45 Lescinq minutes du tourisme. 18 h. 50 Reliefs d'ici efd'ailleurs. 19 h. 15 Informalions. Le programme dela soirée. 19 h. 25 Pièces pour quatuor de cors,Tchérepnine. 19 h. 35 Garçon, un pastiche ! 19 h.45 Music-Box. 20 h. La Tribune libre de Radio-Ge-nève. 20 h. 20 Harmonies légères. 20 h. 40 L'inaugu-ration de la chapelle de Tell, évocation histori que.21 h. 15 Musique de chambre. 21 h. 40 La femmaet les temps acluels. 21 h. 50 Une oeuvre classique :Symphonie en la majeur , Mozart. 22 h. 15 Chroni-que des institutions internatio'nales : L'organisationde la paix. 22 h. 30 Informalions. 22 h. 35 La Con-férence diplomatique de Genève. 22 h. 40 Sonatepour piano.

Madame Veuve Eugénie JORIS-FARQUET,au Levron, et ses enfants, très touchés des nom-breuses marques de sympathie reçues à l'occasionde leur grand deuil, remercient sincèrement .toutesles personnes qui y ont pris part.

¦'"¦'¦¦¦ '¦¦¦ ¦¦f

Le Docteur-et Madame Edouard SŒRRO-GAN-DY et leurs enfants, très touchés des nombreusesmarques de sympathie reçues à l'occasion de leurgrand deuil, expriment leurs sentiments de sincè-res remerciements et de reconnaissance.

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