1964 - 2014 50 ans d’accompagnement et d’émotion · Cette grotte qui s’identifie à celle de Lourdes protège un autel de marbre rose et blanc qui porte les armoiries de la

Pèlerinage àArchidiocèse de Malines-Bruxelles

Archidiocèse MAlines-Bruxelles - service Pèlerinages diocésains

Rue de la Linière, 14 à 1060 Bruxelles | Gsm : 0476 85 19 97 | Tel : 02 533 29 32Fax : 02 533 29 92 | e-mail : [email protected]

www.lourdesmb.be

1964 - 201450 ans d’accompagnement

et d’émotion !

Sommairep. 3 Unpeud’histoire

p. 4 50ans,çasefête !

p. 5 PourquoipartiràLourdes ?

p. 6 Le‘virus’deLourdes

p. 8 ‘Quel’onvienneicienprocession’

p. 9 Lespèlerinagesenpratique

p. 10 Pourlesmoinsvalides

p. 11 Leshospitaliers

p. 12 Lepélécôtéjeunes

p. 13 LegroupeDonBosco

p. 14 Lepèlerinagedesenfants

p. 15 Unpélécôtéscouts

p. 16 Témoignages

p. 20 Articledepresse

1964-2014:50ansd’accompagnementetd’émotion!•Pèlerinage diocésain de Malines-Bruxelles 3

Un peu d’histoireUne nouvelle paroisse voit le jour en 1913 dans le quar-tier du Pannenhuis, à la limite de Jette et de Laeken. Elle comprenait à l’époque 6.000 âmes. Le cardinal Mercier chargea l’abbé Michel Swalus de construire une église – rue Léopold Ier – qui fut dédiée à Notre-Dame de Lourdes. En pleine tourmente de la première guerre mondiale, le lundi de Pentecôte 1915, les Pères Récollets amènent à la paroisse 4.000 pèlerins qui vien-nent implorer la Vierge de Lourdes pour nos soldats.

Ne sachant où placer tout ce monde, l’abbé Swalus les réunit dans un terrain vague contigu à l’église ; ce qui fut à l’origine de la construction de la Grotte où la population et les fidèles pourraient venir prier : de nom-breux ex-votos témoignent de l’ardeur de cette piété. Le 15 août 1915, le Cardinal Mercier préside à l’inaugu-ration de ce nouveau centre de pèlerinage, exprimant le vœu, qu’après la guerre une Basilique dédiée à la Vierge Immaculée puisse s’élever à Jette.

Cette grotte qui s’identifie à celle de Lourdes protège un autel de marbre rose et blanc qui porte les armoiries de la Belgique et les initiales d’Albert et Elisabeth. Sur le sommet, se dresse la croix du calvaire de 6 mètres, surmontée d’un Christ en bronze de 2,5 m, œuvre de Marcel Rau, prix de Rome. Quelques années plus tard, on édifie le rosaire et le chemin de Croix.

Directeur des pèlerinages à Lourdes depuis 1919, l’abbé Swalus s’y rendra deux fois l’an jusqu’à la fin de sa vie. En juin 1943, le flambeau est repris par l’abbé Jozef Kuyl qui fait construire l’église Notre-Dame de Lourdes à l’avenue Charles Woeste inaugurée par Mgr Suenens en 1954. C’est un bâtiment majestueux mais non la Basilique imposante prévue par le cardinal Mercier. Il donne également une impulsion nouvelle au « Pèlerinage National de Bruxelles » qui, chaque année à l’Assomption, envoie à Lourdes des trains de malades et devient chapelain des sanctuaires.

Cette œuvre est reprise en mains par l’évêché et en 1964, le cardinal Suenens crée le « Pèlerinage Diocésain de Malines » et nomme le nouveau di-recteur, le chanoine Janssens. Les bureaux sont transférés à la Basilique de Koekelberg.

À la demande de l’Evêché et sous l’impulsion de son directeur actuel, l’abbé Benoît Goubau, le pèlerinage diocésain de Malines-Bruxelles fait partie intégrante de l’Archevêché de Malines-Bruxelles.

4 Pèlerinage diocésain de Malines-Bruxelles•1964-2014:50ansd’accompagnementetd’émotion!

50 ans, ça se fête !

Depuis 1964, le diocèse de Malines-Bruxelles organise chaque an-née des pèlerinages à Lourdes : à la Pentecôte et à l’Assomption. Ces

séjours à Lourdes sont destinés tant aux pèle-rins valides qu’aux pèlerins moins valides.

À la Pentecôte, le groupe de pèlerins comprend une trentaine de personnes qui font le voyage en avion et sont accompagnées de 2 prêtres.

À l’Assomption, le pèlerinage est constitué d’environ 400 personnes qui voyagent au choix : en voiture personnelle, en TGV ou en avion.

À Lourdes, tout au long de nos 5 jours de pèle-rinage, nous vivons au rythme des Sanctuaires. Au programme : messe internationale, messe à la Grotte, procession Eucharistique (du Saint-Sacrement), procession Mariale (le soir, aux flambeaux), conférences, onction des malades, chemin de croix en montagne ou dans la plaine, chemin de l’eau, chemin de Bernadette…

Au départ de l’hôtel, il est également possible d’or-ganiser des excursions et de visiter les environs de Lourdes : le Cirque de Gavarnie, le Pic du Midi…

Ce pèlerinage est un véritable acte d’Église, il est rencontre et réveil de Dieu en nous, deux paramètres incontournables de notre Foi. Le pè-lerinage reste un temps sacré pour entendre la parole de Dieu, pour recevoir le message propre à chaque lieu visité, mais aussi pour célébrer et prier. C’est en effet dans la rencontre avec le Christ et celle des autres que résident toute la force et le bénéfice du pèlerinage.

Nous souhaitons vous informer qu’un secrétariat est à votre disposition pour être à l’écoute de vos demandes.

Lourdes reste ce lieu où tout est possible.

Si vous êtes intéressés par l’une ou l’autre formule, nous vous invitons à prendre contact avec notre se-crétariat : [email protected] ou au 0476 85 19 97.

Vous pouvez également consulter notre site : www.lourdesmb.be

En2014,nousfêteronsles50ansdupèlerinagediocésaindeMalines-Bruxelles

❝ en pèlerinage, c’est se placer sous le soleil de Dieu. ❞


Pourquoi partir à Lourdes ?Lourdes,lemondeàl’imagedel’Évangile

Nous avons accompagné en famille le pèleri-nage diocésain de Malines-Bruxelles à Lourdes du 12 au 16 août dernier. On ne revient pas de Lourdes tout à fait comme avant et pour moi, quel ‘sursaut diaconal’ !

Imaginez la moitié des boiteux et des malades de Lourdes à Ostende, Coxyde ou Knokke… ce serait la ruine de ces stations balnéaires !

Et pourtant, là, c’est le contraire : on a même trois étoiles pour une procession des malades dans le guide vert Michelin !

C’est ça le sens de Lourdes… Ce qui appa-raît, lors des Apparitions à Bernadette, c’est la vérité de notre monde tel que l’Évangile vou-drait qu’on le voie. Comme nous sommes par-fois trop superficiels, nous nous contentons des apparences, mais, de temps en temps, une trouée se fait, que personne n’attendait.

Lourdes – qui accueille six millions de per-sonnes « de toutes races, langues et peuples », et près de cent mille bénévoles chaque année – est ainsi ce lieu paradoxal où les personnes ma-lades et handicapées sont au premier rang. Le monde apparaît alors tel que nous devrions le voir à la lumière de l’Évangile. Ne peut-on pas y lire que Jésus demandait à ce qu’on laissât venir à lui les petits enfants, les estropiés, les malades et les personnes handicapées ?

On voit, à Lourdes, une foule en attitude de prière et des gestes de charité innombrables, de la part des hospitaliers, des bénévoles, du personnel des sanctuaires, aux piscines, à la chapelle de la réconciliation… qui sont pour eux-mêmes un enseignement.

Lourdes montre qu’une autre humanité est possible selon le Cœur de Dieu.

À Lourdes, Marie, Notre-Dame de Lourdes, nous est si proche que nous n’hésitons pas à nous en remettre à elle et à lui confier nos in-tentions. Elle reste toujours accessible, comme l’est une maman, pour chacun de ses enfants. Marie veille sur nous depuis que Jésus sur la Croix nous l’a donnée pour Mère. Elle révèle ainsi la puissance divine à l’œuvre dans une vie humaine, puisqu’elle témoigne, elle aussi, que « rien n’est impossible à Dieu ». (Lc 1,37)

Je vous souhaite de vivre l’expérience de Lourdes et de vivre le « oui » de Marie – sa confiance totale au projet de Dieu sur elle –, tous les jours de notre vie.

Oui, AVE MARIA !

Christian Van Robaeys,diacre permanent


Le ‘virus’ de LourdesPourquoipartirenpèlerinage ?

Le pèlerin se déplace pour rencontrer Dieu dans un lieu béni, dans l’intention de rendre hommage à une personne sainte ou à un évènement religieux exceptionnel.Le pèlerinage devient ainsi une démarche de foi qui comprendra différentes étapes.

Le départ indique la volonté ferme de poser un acte religieux axé sur le désir d’approfondir un cheminement intérieur.

Le déplacement est salutaire : nous laissons derrière nous nos préoccupations habituelles et nous nous retrouvons face à nous-mêmes, dans la vérité de notre être.

La visite aux Sanctuaires, est le lieu par excellence, où nous pouvons solliciter des grâces, où nous pouvons exposer au Seigneur et à la Vierge Marie, nos besoins les plus intimes, nos pauvre-tés ainsi que ceux de nos proches qui n’ont pas la chance de nous accompagner.

Le retour à la maison nous permet de reprendre le cours de notre vie dans une perception évan-gélique plus vraie.

On ne peut faire un pèlerinage véritable sans en être marqué à vie.


Chaque année des centaines de pèlerins se rendent dans les Sanctuaires de Lourdes.

Parmi ceux-ci, certains se mettent au service des personnes moins-valides. D’année en année, ils reviennent avec toujours cette même générosité de cœur au service du plus faible. Mais qu’est-ce qui pousse ces jeunes et moins-jeunes hospita-liers à revenir chaque année, qu’est-ce qui fait que ces hospitaliers aient pris le ‘virus’ de Lourdes ?

Dans le message de Marie à Bernadette, nous pouvons déjà trouver une première partie de la ré-ponse : ‘Que l’on construise une chapelle et que l’on vienne en pèlerinage’.

Lorsque nous arrivons à Lourdes, après une an-née d’absence, nous nous retrouvons au sein des Sanctuaires et c’est comme si nous ne l’avi-ons pas quitté. Nous retrouvons directement nos marques et notre place au milieu de cette foule innombrable.

Des liens forts se créent entre les pèlerins, prin-cipalement entre les hospitaliers et les moins-va-lides. Être à l’écoute, se soucier des peines et des joies de chacun, se mettre au service de l’autre… tout cela permet de s’oublier soi-même. Cet oubli de soi est le point de départ de la rencontre de l’autre avec le cœur. Et, de cet échange, naît une amitié forte et sincère,qui perdure toute l’année.

À Lourdes tout est possible, même l’impos-sible. Que de témoignages n’avons-nous pas reçu de réconciliation, de paix retrouvée, de séré-nité partagée ! Il règne dans les Sanctuaires cette Paix profonde.Les murs des Sanctuaires témoignent. De nom-breux ex-voto attestent les grâces obtenues par celle qui est priée sous le vocable ‘Notre-Dame de Lourdes’. Mais à côté de ses guérisons phy-siques, comment ne pas mentionner toutes les guérisons de l’âme, ces conversions du cœur qui amènent l’être humain à retrouver le chemin vers le Seigneur.

Chaque année, malgré nos années de service, nous découvrons un endroit nouveau ou in-connu. Une exposition, un musée qui ouvre, une nouvelle statue, un nouveau tableau déposé ici et

là. Notre service auprès des moins-valides exige beaucoup de disponibilité et nous empêche de découvrir les Sanctuaires en profondeur.

À quelques centaines de mètres du domaine Ma-rial, se situe le ‘Cachot’ : c’était le pauvre loge-ment où habitait la famille Soubirous à l’époque des apparitions : douze mètres carrés pour les parents et les quatre enfants dont Bernadette était l’aînée. Tous les six habitaient dans cette unique pièce obscure, humide et infestée par l’odeur du fumier déposé dans la cour. Le Cachot, symbo-lise l’inversion des valeurs, telle que Dieu la pra-tique, c’est dans ce lieu misérable, aux yeux des hommes, que la Vierge Marie est allée chercher sa messagère.

Bernadette n’a pas été chargée de nous faire croire à son histoire, mais bien de nous raconter ce qu’elle vivait. Cette petite fille, souvent malade, et peu instruite, a tenu tête aux plus hauts représen-tants des autorités par sa simplicité qui la caracté-risait et par le cœur qu’elle y mettait. Comment, en entendant le père Brito nous raconter l’histoire de la première apparition de Marie à Bernadette, ne pas être émus par la façon dont Bernadette a ap-pris de Marie à faire le signe de la croix ! Comment ne pas avoir à l’esprit cette catéchèse lorsqu’à notre tour, tout au long de la journée, nous faisons nous-mêmes le signe de la croix !

Nous avons encore beaucoup à apprendre de Bernadette, tant dans nos actes que dans notre façon de vivre et de prier.

Brigitte Delvaux


‘Que l’on vienne ici en procession’Nous sommes tous concernés par l’appel de Notre-Dame de Lourdes à Bernadette Soubirous :

« Quel’onvienneicienprocession. »Invitez vos paroissiens à nous rejoindre à Lourdes.

Les pèlerinages diocésains de Malines-Bruxelles vous proposent :

Pèlerinage de la Pentecôte : 02-06 juin 2014 en avion au départ de Zaventem, pour pèlerins valides (pas d’assistance médicale prévue). Logement à l’hôtel pour tous.

Pèlerinage de l’Assomption : 12-18 août 2014 en TGV au départ de Tour-coing (F) avec accès par bus au départ de la Basilique de Koekelberg, Drogenbos, Halle, Wavre, Malines, Scherpenheuvel, Sint-Katelijne-Waver.

Accesible aux pèlerins valides : logement en chambre double dans des hôtels 2 à 3*. Variantes en avion en nombre limité.

Accessible également aux pèlerins moins valides (logement à l’Accueil Notre-Dame et prise en charge par bus avec élévateur à Koekelberg). Les pèlerins moins-valides (malades, handicapés ou personnes âgées) sont entièrement pris en charge du départ au retour à Bruxelles. L’Hospitalité des Pèlerinages diocésains de Malines-Bruxelles, composée de prêtres, médecins, infirmières, bran-cardiers et autres services, assure un suivi permanent 24/24h.

En outre, un pèlerinage des enfants est mis sur pied pour accueillir tous les enfants des parents hospitaliers et des pèlerins. Il est animé par un groupe de guides et scouts d’Europe qui propo-sent des activités adaptées à leur âge tout au long de la semaine : bricolage, prière, chemin de croix, jeux en plein air, excursion avec un parent. Pour plus de détails, voir page « Le pélé des enfants » (p. 14).

Enfin, d’autres groupes, amis pèlerins nous rejoignent sur place : les guides et scouts d’Europe, les jeunes de Don Bosco, ainsi que plusieurs groupes émanant de paroisses du diocèse.

Chaque jour, nous nous donnons rendez-vous afin de vivre ensemble dans la convivialité et la fra-ternité, la prière et les différents temps du pèlerinage.

Le temps passe bien souvent trop vite.


Les pèlerinages en pratiquePèlerinage de la Pentecôte :Accompagné par Père Paul VanderbekeDate : du 2 au 6 juin 2014, en avionParticularités :Groupe de 30 personnes, principalement franco-phone.

Coût : en 2013, 557€/personne en chambre double ! Prix 2014 disponible dès mars !

Pèlerinage de l’Assomption :Accompagné par tous les évêques du diocèse de Malines-BruxellesDate : du 12 au 18 août 2014 en TGV au dé-part de Tourcoing. Quelques places en avion sont également disponibles sur demande.Particularités :- Groupe de 350 à 400 personnes,

dont 80 pèlerins moins-valides.- Accessible aux pèlerins valides,

moins-valides, aux familles et jeunes.- Ce pèlerinage est bilingue- En 2014, le pèlerinage sera présidé par

Mgr Léonard accompagné des trois évêques auxiliaires.

- Service médical et paramédical assuré 7 jours/ 7 et 24h/24 !

- Nous sommes présents le 15 août !

Coût : Pour les pèlerins moins-valides, le prix sera fixé à 500€ tout compris ! (TGV/pension com-plète et navette en bus vers la gare de départ)

Pour les pèlerins en hôtels : le prix est fonc-tion du choix et de la catégorie de l’hôtel !

En 2013 : de 471€ à 632 € pour 4 jours sur place. En 2014, nous restons 5 jours sur place. Le prix comprend le voyage en TGV et la pen-sion complète à l’hôtel. Il faut encore ajouter 28€ pour la navette en bus vers la gare de dé-part. Prix 2014 disponibles dès mars !

!!! Important !!!Le prix est fonction du nombre de pèlerins qui prennent le TGV,plus nous sommes nombreux, moins nous paierons.

Cette année, si nous arrivons à 400 pèlerins dans le TGV d’août, ceux logeant en plus à l’hôtel bénéficieront d’une réduction.


Pour les moins validesPèlerinageaccessibleauxpersonnesmoins-valides

Vous êtes moins-valide, vous vous déplacez en chaise roulante, aidé d’un rollator ou d’une béquille, voire tout simplement à votre rythme ?

Accompagnez-nous. Nous vous proposons un sé-jour de 5 jours à Lourdes avec assistance médi-cale 24h/24.

Vous logerez dans le bâtiment où le Pape Jean-Paul II a séjourné lors de son dernier pèlerinage à Lourdes : à ‘L’Accueil Notre-Dame’, situé au cœur même des Sanctuaires.

Il bénéficie de toute l’infrastructure nécessaire à l’accueil des personnes moins-valides, propose des chambres particulières, à 2-3 ou 6 lits, chacune équipée d’une salle de douche avec lavabo et d’un WC.

Le restaurant propose chaque jour un menu com-plet adapté à votre régime si votre état de santé le demande.

Une équipe médicale composée de 2-3 médecins, de 7 infirmières et de 10 stagiaires en soins infir-miers assure une permanence médicale 24h/24.

En outre, une centaine de bénévoles, appelés hos-pitaliers, sont présents pour vous aider et vous as-sister. Leur tâche consiste à aider les moins-valides dans leur déplacement, ou tout simplement à offrir leur présence.

Nous tous, médecins, infirmières, hospitaliers et brancardiers, participons à ce séjour tout à fait bé-névolement.

Nous formons une équipe dynamique à votre ser-vice, animée de la joie de vous accueillir.

Chaque année nous emmenons une centaine de personnes moins-valides en pèlerinage à Lourdes.


Les hospitaliersRejoignez les pèlerinages du Diocèse Malines-Bruxelles, nous formons une grande famille !

L’HospitalitédespèlerinagesdeMalines-BruxellesLourdes est un lieu où les valeurs sont renver-sées : la première place est donnée aux per-sonnes malades et handicapées. « Tous ceux qui sont revenus de Lourdes ont constaté qu’ils avaient changé parce qu’ils avaient été touchés. Touchés par le sourire de ces personnes qu’ils accompagnaient. Touchés par cette grande fraternité qui s’exprime internationalement. À Lourdes, on expérimente la grâce de donner, et on y reçoit celle d’être utile »(Régis-Marie de la Teyssonnière, aumônier général de l’Hospitalité - Lourdes magazine 148/2007, p. 24)

Un hospitalier, « c’est une personne qui prend soin des malades à l’occasion d’un pèlerinage. »Les membres de l’Hospitalité ‘les hospitaliers et hospitalières’ sont des hommes et des femmes qui s’engagent volontairement et bénévolement à rencontrer dans l’amitié chaque malade et à partager ce séjour à Lourdes.Les hospitaliers et les brancardiers sont ac-compagnés et encadrés par les médecins et les infirmières. Ce sont des personnes de bonne volonté.Par leur présence et leur aide efficace ils ren-dent ce séjour possible aux malades et aux handicapés.

Ce qui anime les hospitaliers ?« Ce que vous avez fait aux plus petits d’entre les miens qui sont aussi mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 45).

Notre charte :Être Hospitalier

c’est se mettre au service des autresc’est accompagner les plus faibles

c’est apporter du réconfort

c‘est donner de la joiec’est transmettre de l’espoir

c’est s’oublier au profit des autres

c’est être tout simplement frères et sœursdans une grande famille,celle de notre pèlerinage

qui rend visite à Marie


Le pélé côté jeunesUn pèlerinage à Lourdes pour les jeunes avec le diocèse de Malines-Bruxelles

Du mardi 12 au lundi 18 août 2014 - Les jeunes « Jean » de Lourdes

Organisé par l’équipe du pélé de Malines-Bruxelles, des prêtres et des jeunes du diocèse, les services de la pastorale des jeunes et accompagné par tous les évêques du diocèse de Malines-Bruxelles.

UnpéléàLourdes,c’est...Se mettre à la suite de Bernadette, chercher avec Marie les chemins du Seigneur,découvrir Lourdes et les apparitions, approfondir et partager sa foi avec d’autres jeunes,rencontrer nos évêques, se mettre au service des malades,prier, célébrer lors de grandes célébrations ou entre jeunes, vivre une expérience d’Église

Tu as entre 12 et 16 ans ?Tu peux vivre une expérience forte de découverte de Lourdes. Te mettre sur les pas de Bernadette pour mieux connaître Marie. À travers différentes activités, jeux, marches, temps de prières, ren-contres, services, partages en fraternité, célébra-tions et temps de prières, tu pourras approfondir ta foi, ta vie, tes questions avec d’autres jeunes de ton âge. Pour participer, tu dois venir en groupe accompagné de ta paroisse ou ton mouvement avec un animateur ou alors être un jeune d’une famille qui participe à l’ensemble du pèlerinage. Tu rejoindras le groupe « saint Jean Berchmans » à la découverte de Marie, Bernadette et Lourdes.

Tu as entre 17 et 30 ans ?Tu peux vivre un pèlerinage au rythme du pèle-rinage diocésain, un pèlerinage de service. Tu le verras les services sont divers : du service des malades à l’animation des plus jeunes en passant par le chant et la musique. Chaque jour un temps d’approfondissement de la foi te sera proposé avec des temps d’échange avec des jeunes de ton âge. Il y aura aussi quelques temps de célébrations pour les jeunes. Tu peux venir seul ou en groupe, tu rejoindras alors le groupe « bienheureux Jean-Paul II » pour vivre le pèlerinage à Lourdes.

Quelques informations pratiques pour les 2 groupes, les jeunes « Jean » de Lourdes– Dates : du 12 au 18 août 2014– Logement : au camp des jeunes (en dortoirs ou sous tentes)– PAF : 300€ (tu peux toujours parler avec un des organisateurs si le prix est un obstacle pour toi).– Trajet : en train TGV– Repas : pique-nique et repas chaudsInformations et Inscriptions : [email protected] – 02/533.29.32 (mardi) ou 0476 85 19 97www.lourdesmb.be –sur Facebook, les jeunes « Jean » de Lourdes


Le groupe Don Bosco

Depuis 40 ans, le père Joseph Toussaint, sa-lésien de Don Bosco proposait à des jeunes de 16 à 25 ans de vivre une expérience de ser-vice et de prière en accompagnant des pèlerins moins valides dans leur pèlerinage à Lourdes.Depuis 2011, Pierre Beausart et Adela Diaz, coopérateurs salésiens de Don Bosco, ont re-pris le flambeau.Don Bosco avait une dévotion particulière en-vers Marie. Il lui confiait tous ses projets, toutes ses difficultés, tous ses jeunes. A la fin de sa vie, il disait en parlant de Marie Auxiliatrice : « Dans ma vie, c’est Elle qui a tout fait ! »

Nous vivons donc le camp à la manière de Don Bosco, dans• la joie, la convivialité, l’amitié• la confiance en Marie qui nous accueille et

nous conduit à Jésus• une prière qui se fait action dans le service

et le don de soi.

Comment se passe notre camp ?2 temps : le pré-camp à Blandain et le camp à Lourdes :

1. LE PRÉ-CAMPNous accueillons des jeunes qui viennent de tous les horizons de la Belgique et même de la France. Deux jours avant le départ, nous nous retrouvons à Blandain pour apprendre à se connaître, créer un esprit de camaraderie, de respect des uns et des autres à la manière de Don Bosco, au tra-vers d’activités ludiques mais aussi au travers de moments d’échanges, de réflexions à partir du thème de Lourdes. Un jeune prêtre, salésien de Don Bosco, accompagne le groupe.

2. 2. LE CAMP À LOURDESNotre service débute sur le quai de la gare à Tourcoing se poursuit dans le train et jusqu’à notre arrivée en gare de Lourdes.A Lourdes, Services au sein de l’hospitalité se-lon les demandes des responsables du pèle-rinage en tenant compte de l’âge des jeunes et de leur capacité à participer à ces services. Brancardage pour tous !

Quelques détails pratiques :Les dates pour 2014 : du 10 au 19 aoûtLe prix prévu est de 310€Nos coordonnées : Pierre et Adela Beausart0486/80 90 98 ou 0489/40 51 49 ou 065/ 31 11 [email protected] Xavier Ernst, sdb 0493/64 24 [email protected]


Le pèlerinage des enfants : pour qui ? pourquoi ?

Depuis 2005, un pèlerinage destiné aux enfants est organisé au sein du pèlerinage Malines-Bruxelles de l’Assomption à Lourdes.

Pourquoi organiser un tel pèlerinage ?Le pèlerinage des enfants a été organisé suite à un constat : les hospitaliers, une fois devenus parents, avaient pas mal de difficultés pour ve-nir servir à Lourdes car il fallait s’occuper des enfants.L’idée de mettre sur pied un pèlerinage destiné à accueillir les enfants des hospitaliers pendant les heures de service était née, permettant ainsi aux parents de venir à Lourdes en famille, tout en se mettant au service de l’hospitalité.

Pour qui ?Pour tous les enfants présents, de 0 à 12 ans (au-delà de 12 ans, d’autres groupes prennent le relais). Le pèlerinage des enfants est évidem-ment ouvert aux enfants des hospitaliers, mais aussi à tous les enfants présents, y compris aux enfants « extra-ordinaires » logeant à l’accueil.

Quelles sont les activités proposées ?Les enfants sont pris en charge chaque jour de 9h à 12h, et de 14 à 18h, les temps de repas étant réservés à la famille.

Le pèlerinage des enfants, est comme son nom l’indique, avant tout un temps de pèlerinage, les activités proposées sont variées, permettant de découvrir le message de Lourdes, la vie de Ber-nadette, à travers des activités ludiques. Une partie des activités est vécue avec l’ensemble du pèlerinage, permettant ainsi aux enfants de vivre les temps forts de ce dernier avec tous les pèlerins, et de découvrir la richesse du service auprès des pèlerins « autrement valides », en aidant au brancardage, en distribuant de l’eau durant les célébrations, en fonction de leur âge.

Chaque année, un temps est également consa-cré à la réalisation d’un petit présent, remis aux pèlerins « autrement valides » en fin de pèleri-nage, tels que : pendentif, bracelet « dizainier », etc.

Bref, le pèlerinage des enfants, c’est une se-maine riche en découvertes, rencontres, ami-tié, tout en préservant des moments en famille, l’occasion pour chacun de partager son vécu.


Dès la naissance du pèlerinage de Malines-Bruxelles, la fédération des Guides et Scouts d’Eu-rope a souhaité se mettre au service de ce pélé.

Ici à Lourdes nous pouvons pleinement mettre en pratique l’article 3 de la Loi Scout : « Le Scout est fait pour servir et sauver son prochain ». Lourdes nous permet, en tant que scouts et guides, de « faire » vivre pleinement notre promesse : « Servir son prochain ».

Et c’est d’autant plus vrai que l’ensemble des guides et scouts du monde entier venant à Lourdes, traduisent ce service et cet engagement auprès des malades, en portant un foulard blanc.

En accompagnant ce pèlerinage nous vivons donc une double dimension :

- Une réalisation pleine de notre promesse en se mettant au service de frères malades.

- Mais également à travers la rencontre et une réelle amitié que nous vivons avec nos sœurs guides et frères scouts français d’autres fédé-rations qui portent le même foulard que nous.

C’est donc durant 5 jours que nous alternons entre un service plein et constant auprès des pèle-rins moins valides du pèlerinage et entant qu’hos-pitalier. Durant 5 jours nous alternons un service auprès des pèlerins moins valides entant qu’hos-pitalier. Dès le matin nous sommes présents pour les aider à se laver, ensuite nous les accompa-gnons aux différentes activités, aux célébrations. Et même en animant des célébrations et des acti-vités pour eux.

De plus dans le courant de la journée nous prenons le temps de vivre notre spécificité de scout ; par des repas entre nous et avec les autres scouts présents à Lourdes, des temps d’enseignement, des conseils (pour faire un point sur la journée et préparer celle du lende-main), la veillée des foulards blancs…

Nous avons la grande chance, d’avoir chaque année des familles (dont les parents ont été scouts ou encore actif dans certains groupes) qui viennent avec nous. La journée, leurs en-fants participent au « pèlerinage des enfants », ce qui permet aux parents de continuer à vivre leurs engagements foulard blanc auprès des malades et à vivre ce moment en famille.

Tu n’es pas scout ?Pas grave !!! Chaque année, nous accueillons des « non-scout » à vivre Lourdes par cette porte d’entrée.

Nous t’accueillons avec joie à partager l’amitié scoute avec nous et le don de soi à travers nos frères malades… soit la/le bienvenue !

Détails pratiques :Les dates : Du 11 au 18 aout 2014. Nous commençons un jour plutôt que le pèlerinage car nous prenons un temps entre nous avant de pouvoir accueillir les malades.Logement : Sous tente au camp des jeunesPrix : Plus ou moins 100€ (Trajet non compris)Informations et inscriptions : [email protected] et [email protected]

Un pélé côté scouts


Quelques témoignagesLesjeunesàLourdes

Pendant les vacances, avec quatre autres jeunes de la paroisse, nous nous sommes ren-dus à Lourdes afin d’aider des pèlerins (dont certains étaient handicapés). Nous sommes tout d’abord allés à Blandain. Nous y avons passé deux jours pendant lesquels nous avons fait connaissance avec les autres jeunes du groupe Don Bosco avec qui nous allions effec-tuer ce pèlerinage.

« Au début, beaucoup de jeunes du groupe par-laient de changement, de leur foi qui avait grandi. J’étais perplexe… ça n’allait sûrement pas m’ar-river, ils avaient dû avoir un coup de chance ! »Nous avons ensuite pris le train jusqu’à Lourdes. Une fois sur place, nous avions comme tâche principale de brancarder les malades.

« À mon arrivée à Lourdes, je ne me doutais pas un seul instant de la richesse du lieu dans lequel je me trouvais. En effet, cet endroit m’a permis de réfléchir sur moi-même et sur ce en quoi je crois. J’y ai eu l’occasion de m’arrêter sur ma foi, de m’arrêter vraiment ! »

Là-bas, il y avait une ambiance très particulière rythmée d’un côté par les célébrations et les processions, et d’un autre côté par les moments passés avec les pèlerins. Un des moments forts du voyage a été la célébration que nous avons animée en chantant.

« Tout au long du séjour, il y a eu un réel par-tage des valeurs de chacun et chacune d’entre nous, qu’on ait 16 ou 40 ans, qu’on vienne de Bruxelles ou de Liège-Centre. »

Le moment qui nous a le plus touché fut l’onction des malades. En effet, c’est à ce mo-ment-là que nous avons compris l’importance pour eux de venir à Lourdes. Pour certains, c’est leur seule sortie de l’année. On s’est aussi rendus compte que nos petits soucis du quoti-dien ne sont rien, comparés au handicap avec lequel ils vivent en permanence.

« En bref, ce voyage m’a fait énormément gran-dir. Il m’a aussi permis de méditer à propos de ma foi juste avant ma confirmation et je dois dire que ça m’a bien aidé. Quand on part à Lourdes, on n’a rien à perdre, tout à y gagner car là-bas, on reçoit beaucoup plus que ce que l’on apporte. »

Clotilde Garnavault et Julienne Charlier


Je suis partie à Lourdes sans l’intention d’y al-ler... Je me suis juré que je n’irais jamais à un tel lieu, non pas pour ce magnifique endroit mais pour la foule !!!

Suite à une annonce de la messe, j’ai senti un appel pour découvrir ce splendide lieu.Je me suis inscrite et partie avec un groupe que je ne connaissais pas ou très peu...

Quelle aventure !!Durant six jours j’ai ressenti un geste, un regard, une émotion spirituelle qui m’a guidée et m’a fait grandir dans ma foi.

Merci Sainte Marie et Sainte Bernadette de m’avoir fait découvrir ces lieux sans regret.

Maria Alu

Depuis des dizaines d’année, nous allons en pèlerinage à Lourdes au mois d’août, souvent comme hospitalières.

L’année passée, pour des raisons de santé, nous n’avons pas pu accompagner, ce que nous avons bien regretté. Après de longues discussions, nous avons décidé de nous ins-crire cette année à l’« Accueil Notre-Dame » et accompagner les moins-valides. Nous ne pou-vions pas prendre de meilleure décision. Nous logions dans une chambre belle et spacieuse.

Tous les matins et soirs, des infirmières sou-riantes et dévouées venaient nous demander si nous n’avions besoin de rien. Au restaurant, les repas étaient toujours très bons et servis pas des aidants aimables. Nous avions de très agréables compagnons de table. Dans le Hall, nous attendaient toujours des ‘taxis’ gratuits pour nous conduire.

Merci beaucoup à tous les conducteurs et les accompagnateurs.

Mais le plus beau de tout est la vraie amitié entre nous tous : malades, moins-valides, ai-dants, accompagnants et autres pèlerins.Grâce à eux tous, nous avons pu profiter de tous les beaux moments : Eucharistie, visite à la Grotte, processions, chemin de croix et autres célébrations.

Merci, Marie notre Mère, Notre-Dame de Lourdes pour avoir pu accompagner encore une fois le pèlerinage. Qui pourrait encore hé-siter de partir à Lourdes comme invité de l’Ac-cueil Notre-Dame ?

Notre-Dame nous attend ! Auprès d’elle nous sommes toujours les bienvenus et entre des bonnes mains. Nous espérons être présentes l’année prochaine.

Bernadette et Monique Coosemans

Unpèlerinmoins-valideàLourdes

UnpèlerinàLourdes


UnhospitalieràLourdesJ’ai fait un pèlerinage à Lourdes du 11 au 17 août de cette année. Quoi de plus normal pour un catholique ? Pourtant j’ai 54 ans et je n’avais jamais été à Lourdes auparavant. Je viens d’une famille catholique par tradition mais fort libérale en pratique…

À 20 ans j’ai quitté l’Église en claquant la porte parce qu’elle ne convenait plus à mon style de vie.

À 48 ans, à l’invitation d’un ami qui connais-sait ma situation, je suis revenu par la petite porte, tremblant et confus, car ma vie était devenue un cauchemar. J’y ai immédiatement trouvé du soulagement et de l’amour incon-ditionnel. Ma foi est restée assez fragile pen-dant plusieurs années jusqu’à ma confession l’année passée. C’est alors que j’ai cherché à concrétiser l’enseignement du Christ, à savoir la compassion pour autrui comme antidote à ma vie égoïste.

Un autre ami avait entrepris une même dé-marche en 2010, et m’en avait dit beaucoup de bien. À son instigation je me suis inscrit, sans vraiment savoir à quoi je m’engageais. À la réunion préparatoire j’ai déjà eu un aperçu de l‘organisation huilée à la base de ce pèle-rinage. Dès que j’ai pris le car à Wavre le 11 au matin j’ai senti que j’intégrais une grande fa-mille. Sur le quai à Tourcoing j’ai pu mesurer la ‘machine de guerre’ dans toute son ampleur, et j’ai été impressionné par tant de bonne vo-lonté et d’abnégation. Je me suis senti un peu dépassé par les évènements, mais on m’a fait comprendre que j’aurais le temps de trouver ma place parmi les hospitaliers.

Le trajet fut long ; l’arrivée un peu bousculée et la nuit suivante je n’ai pas fermé l’œil. Ça commençait bien !

Dès le lendemain-matin au boulot à 7h15 : aider les malades à se lever, les conduire partout où il le fallait et le soir les aider à se coucher.

À partir de là j’ai été ébloui à deux niveaux : hu-main et spirituel.

Sur le plan humain j’ai senti combien les malades et les moins-valides sont centraux à Lourdes. Je n’avais jamais vu autant de dévouement. Mais au-delà de cette constatation j’ai surtout été bou-leversé par les malades eux-mêmes. C’est tout juste si c’est eux qui consolent les hospitaliers et pas l’inverse.

Sur le plan spirituel j’étais plein de préjugés sur Lourdes, dont le principal était ‘les marchands du temple’. Mais j’étais également fort scep-tique (c’est ma nature) par rapport aux appa-ritions. Rien de tout cela n’a tenu plus d’une journée après notre arrivée. Les ‘marchands’ sont en ville, et le Sanctuaire est préservé de toute cette agitation. Quant aux apparitions, je me suis documenté et j’ai été touché par le té-moignage de Sainte Bernadette. D’autre part, je n’avais jamais vu tant de catholiques en-semble ; tant de ferveur ; tant de foi sincère. Sur le plan personnel je suis revenu avec beaucoup de sérénité : il m’est difficile de réintégrer ma petite vie matérialiste.

Lourdes a porté ses fruits et je ne peux pas m’imaginer un instant ne pas y retourner, sauf si le Bon Dieu en décide autrement.

Jean VanhovePremier pèlerinage en tant qu’Hospitalier en 2011


« AlorsLourdes,c’étaitbien ? »Bonne question, pleine de gentillesse, qui de-mande longue réponse, pleine d’admiration ! Bien sûr, on ne revient pas guéri comme on l’avait souhaité, mais terriblement « émer-veillé » !

Je l’ai été davantage cette année parce que plus près des malades et des handicapés : chacun ayant sur soi une grande étiquette avec ses prénom, nom, langue, numéro du car, place dans le train, numéro de sa chambre à l’Accueil Notre-Dame, dès le départ derrière la Basilique de Koekelberg, tout est « assuré » : cars avec élévateur, bénévoles costauds pour transporter valises du car au train en gare de Tourcoing et du train à l’Accueil à Lourdes, étiquettes sur chaque partie de la voiturette démontée, accompagnement solide à la toi-lette spacieuse du TGV, transfert en voiturette du car dans le train à Tourcoing et du train au car à Lourdes... À chacun, foulard bleu clair du pèlerinage et cordon au gobelet !

Pendant les 4 journées et les 5 nuits, présence dévouée, SOURIANTE, solide pour les repas, les fréquentes toilettes, les déplacements

vers les chapelles, basiliques, processions, grotte, piscines, sans oublier les animations amusantes et les 1000 et unes attentions de Brigitte, la responsable principale, et de ceux et celles, jeunes ou âgées, qui l’entouraient. Quant au retour, aucun problème malgré les 3 heures de retard dues à un train en panne entre Lourdes et Pau : un colis de nourriture et boisson « consistant » à l’heure de midi par le pèlerinage et au soir un modeste « colis » nourrissant offert par la SNCF à cause du re-tard. Larmes, émotions et BISOUS à Tourcoing quand on se quitte : les voiturettes sur le quai, les valises dans les cars, les photos bientôt sur internet, « l’émerveillement » toujours encore dans notre regard sur ce pèlerinage à l’invita-tion de Marie, qui comme une Mère, voulait qu’on s’y rassemble, venant du monde entier !

Voilà une évocation très incomplète de ce qu’on vit à Lourdes dans le cadre d’un pèle-rinage diocésain, avec les malades et handi-capés, sources de joies et de rires pour les nombreux bénévoles !

Abbé Guy DE COENE


Articles de presse

Dimanche Express n° 24, 4 juillet 2010


Partir avec des personnes âgées, malades, voire les deux, voilà qui n’entre pas au pro-gramme de la majorité des vacances que les jeunes réservent. Pourtant, les préjugés font souvent place à l’empathie, les a priori à l’af-fection. Dans la confrontation avec la maladie ou la solitude, toute personne se retrouve en face de ses propres peurs, de ses propres faiblesses. Les masques tombent, et le vrai visage de l’humanité peut apparaître.

Comme Sébastien, beaucoup de jeunes sont tombés un peu par hasard dans ces camps, ces pèlerinages, ces exils qui les contraignent à abandonner une partie de leur fierté, de leur assurance en chemin. De celui qui demande, on peut être le serviteur, ou l’élève. Dans ce type de relations en effet, pas de compétition, pas de course au succès, juste une rencontre en face à face, une main qui en rencontre une autre. Des plus faibles, il y a tant à apprendre !

À Bruxelles et ailleurs, des groupes existent, où circule la parole, où les plus immobiles sont emmenés en voyage, où les aînés sont appréciés pour ce qu’ils sont vraiment. Des lieux dont il ne faut pas avoir peur, des initiatives qui redonnent confiance en l’humain. Retrouvez le témoignage vidéo de Sébastien surwww.villeavivre.be

VILLE À VIVRE

Archidiocèse Malines-BruxellesService Pèlerinages DiocésainsRue de la Linière, 14 à 1060 BruxellesGsm : 0476 85 19 97 | Tel : 02 533 29 32Fax : 02 533 29 92 | e-mail : [email protected]

Crédit photos : Claire Jonard, Vicariat Bw, Photo Durand, Sanctuaires de Lourdes, Cédric Kesters et Francis Cochez.

Documents

1964 - 2014 50 ans d’accompagnement et d’émotion · Cette grotte qui s’identifie à celle de Lourdes protège un autel de marbre rose et blanc qui porte les armoiries de la