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2 Société LE MÉDIUM N° 0475 DU 16 AU 22 NOVEMBRE 2021
RécépisséN°0062/12/05/99/0465/29/10/12/HAAC
Adresse :893, rue 19 Saint Joseph 01 BP : 450 Lomé
Tél : +228 91538081Courriel : [email protected] de la Presse,Casier N° 78N°RCCM : TG-LOM 2015A6516NIF : 1000480972N°CFE : 7966PP2015/2015
Directeur de la Publication :CRÉDO ADJÉ K. TETTEHDirecteur de la Rédaction :Ali SAMBARédaction :Crédo TETTEHAli SAMBAInfographie : JPBCrédit Photos: KEKERE RazakImpression : SDRTirage : 2.500 exemplairesDistribution: Dodo Abalo (90 97 52 56)
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EDITO
La recherchede la vérité
Le groupe de la Bank of Africaet la Banque d'investissement
et de développement de la Cédéao(BIDC), ont procédé à la signatured'un accord de partenariat en vue depromouvoir le programme de déve-loppement social et la croissanceéconomique inclusive en Afrique del'Ouest.
La BOA met ainsi au profit de laBIDC, une ligne de crédit de 40 milliardsde FCFA (61 millions d'euros), destinée àsoutenir le secteur privé spécialisé dansles domaines du commerce et de l'indus-trie dans les pays membres de laCommunauté Economique des Etatsd'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Selon le représentant du groupe
BOA, l'octroi de cette ligne de crédittémoigne de l'engagement de sa structureà soutenir le financement de l'économiedes pays de la Cédéao, touchés par lacrise sanitaire de la COVID-19. " En tantque banque africaine, nous réitéronsnotre engagement à promouvoir l'écono-mie de nos pays ", a dit Youssef Ibrahimi.Quant à George Agyekum Donkor, leprésident de la BIDC, cet accord de par-tenariat " permettra de renforcer la capa-cité de la BIDC à poursuivre, dans demeilleures conditions, le financement deprojets du secteur privé dans les domai-nes d'intervention prioritaires de laBanque, notamment les secteurs de l'é-nergie, des infrastructures et de l'indus-trie.
Il faut rappeler que le groupe BOA aenregistré un bilan consolidé de 8,7milliards d'euros et un résultat net conso-
lidé de 102,7 millions d'euros au 31décembre 2020. Il est Implanté dans 18pays africains.
Dans notre mondeaujourd'hui, il existe
toute une floraison d'asser-tions dites, abusivement, " véri-tés ".
Presque tout le monde a savérité et s'empêche ainsi derechercher la vérité. Avoircomme objet la recherche de lavérité, c'est justement se mettresur cette voie d'humilité et deprise de conscience que nous neconnaissons rien. Nous nesavons rien et devons doncavoir comme objet cette démar-che constante de recherche dela vérité.
En être conscient, c'est déjàfaire le pas utile. C'est êtreguidé par ce besoin, tout engrandissant dans cette quêtepermanente de recherche de lavérité.
La vérité n'est pas figée. Ellen'est non plus statique. Elle selaisse chercher, se rechercheren dehors de tout dogme.
Le " Connais-toi toi-même "est d'une utilité urgente etimportante. En effet, la vie estle plus difficile des examens.Beaucoup de gens échouentparce qu'ils essaient de copierles autres sans se rendre comp-te que tout le monde a un ques-tionnaire différent. Essayonsdonc de répondre à notre ques-tionnaire et notre vie serait uneréussite. La connaissance de soiconduit à l'épanouissement etau bonheur.
Donc, dans sa démarche quo-tidienne de recherche de la véri-té, l'humain devra cultiver cettehumilité qui ouvre toutes lesportes. Mais, être aussi persévé-rant dans la recherche. Sur leChantier.
Crédo TETTEH
BANQUE : Bank of Africa soutient le secteur privé de la CEDEAO
3ActualitéLE MÉDIUM N° 0475 DU 16 AU 22 NOVEMBRE 2021
BUDGET 2022 : FAURE persiste, le social ou rien !Le gouvernement togolais
envisage de dépenser 1760 milliards de FCFA en 2022,une hausse de 15,7%, par rap-port à l'année précédente. Savolonté est de poursuivre la miseen œuvre du budget programmedans le cadre de la réalisationdes actions prioritaires de lafeuille de route gouvernementa-le (FDR) 2020-2025 en tenantcompte du contexte sanitaire etsécuritaire. Dans cettte optique,presque la moitié des ressourcesde l'Etat seront consacrées ausocial.
Ainsi, l'Etat togolais vaallouer aux secteurs sociaux unmontant de 493,3 milliards defrancs CFA, en hausse de10,8%, par rapport à l'année der-nière où il a prévu 445,1milliards de francs CFA dans lebudget 2021, soit une hausse. Lapart relative des dépenses socia-les dans le projet de budget,exercice 2022, est de 46,6%.
Dans ce domaine, l'inclusionsociale bénéficie d'une alloca-tion d'environ 70 milliards, pourla réalisation d'action dans ledomaine de l'emploi des jeunes,de l'amélioration de l'inclusionfinancière, de la mise en placed'un registre social des person-nes et des ménages, de la pour-suite des filets sociaux au profitdes communautés à la base et del'accès à l'eau potable.
Dans le domaine de la protec-tion sociale, un montant de 91,7milliards de francs CFA estdédié au secteur de la santé, soit7% du montant alloué auxministères et institutions en2022.
L'allocation servira à garantirla couverture santé universelleet l'accès aux services sanitairesà tous. Les actions sanitaires,menées dans le cadre de la luttecontre la covid-19, seront pour-suivies, notamment la réhabilita-tion, la construction et l'équipe-ment des structures sanitaires.
Pour près de 200 milliards deFCFA, l'optique d'un enseigne-ment de qualité répondant auxbesoins de l'économie, les sec-teurs des enseignements primai-re, secondaire, technique et del'artisanat, ainsi que de l'ensei-gnement supérieur, se verrontrenforcés avec des actions por-tant, entre autres, sur le renfor-
cement des infrastructures sco-laires, la mise en place des cent-res d'excellence et des Institutsde formation en alternance pourle développement (IFAD). C'està peu près 15% du budget quisont alloués à ces de deux dépar-tements ministériels. Il dénotede l'intérêt sans faille que legouvernement accorde à ce sec-teur qui vient d'être secoué parune grève des enseignants. Leministre Gilbert Bawara avaitindiqué que le gouvernementmaintiendra ses efforts constantspour l'amélioration des condi-tions de vie et de travail dans lesecteur. " Face aux perturbationsactuelles que connait le secteur,liées au mouvement de grèvedes enseignants, le conseil aréitéré son attachement aurespect des lois et règlements envigueur et a réaffirmé sa volontéde poursuivre les concertationsavec tous les acteurs du système
éducatif afin de préserver lesacquis et atteindre les ambitionsde la feuille de route gouverne-mentale ", a indiqué le gouver-nement. On attend de voir si lesrevendications des enseignantstrouveront une solution dansl'exercice du budget 2022.
Il faut ajouter que le domainede l'économie numérique susciteaussi un intérêt du gouverne-ment. " La digitalisation étant aucœur de la stratégie gouverne-mentale, un montant de 15,7milliards de Francs cfa lui seraconsacré permettant notammentde développer et moderniser lesservices numériques et de digi-taliser la vie socio-économique", indique-t-il.
Dans les prévisions de loi definances, exercice 2022, l'Etatenvisage des recettes budgétai-res en hausse de 26,8% pour s'é-tablir à 1.065 milliards de francsCFA contre 839,9 milliards defrancs CFA en 2021. A en croirele gouvernement, le budget 2022est élaboré dans un contexte dereprise des activités écono-miques et prévoit une augmenta-tion du taux de croissance duPIB réel de 1,8% en 2020 à5,3% en 2021, soit une progres-sion de 3,5 points. Ce tauxdevrait se situer à 6,1% en 2022avec l'exécution des projets de lafeuille de route gouvernementa-le. Par ailleurs, le taux d'infla-tion est maitrisé sous le seuil duplafond communautaire de 3%.
Le Président Faure Gnassingbé
Par Ali SAMBA
ZozoLE PREMIER MINISTRE AU CONTACTDES POPULATIONS MARCHANDES DELOMÉ
La cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé étaitce weekend en visite au marché principald'Adidogomé (banlieue ouest de la capitale).Objectif de cette activité : constater les améliora-tions apportées récemment à cette importanteinfrastructure, et échanger avec les principauxbénéficiaires. Entourée de quelques membres de l'exécutif, lePremier ministre s'est entretenu avec plusieurscommerçantes et recueilli des doléances. "C'esttoujours un plaisir d'échanger avec les bénéficiairessur le terrain. Ces moments de qualité, nous per-mettent de mesurer l'impact des projets sur leurquotidien et de mieux cerner les nouveaux défisauxquels ils font face. Nous restons mobilisés à voscôtés", a-t-elle indiqué.Source :@Republiquetogolaise.com
LOMÉ ACCUEILLE UNE CONFÉRENCECONTINENTALE SUR LES FEMMES AFRI-CAINES DU SECTEUR MARITIME
La capitale togolaise abrite depuis lundi la confé-rence continentale sur les femmes du secteur mari-time. L'événement qui est à sa 3ème édition est co-organisé par la République Togolaise etl'Association des femmes du secteur maritime enAfrique (WIMAFRICA). Pendant 2 jours et autour du thème : "Economiebleue et la Zlecaf, une opportunité pour les fem-mes", il s'agira principalement pour les participan-tes, professionnelles, dirigeantes et entrepreneuresdu secteur maritime africain, de s'imprégner desdifférentes thématiques liées à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). En effet, avec ses 1,2 milliard de consommateurs,le futur marché devrait offrir un avantage concur-rentiel aux acteurs commerçants, du secteur mariti-me africain en particulier. Sont notamment attendus à ce sommet des organi-sations maritimes africaines, des décideurs et gou-vernants, des acteurs du secteur privé ainsi que desexperts en économie maritime. Pour rappel, l'Association des femmes du secteurmaritime en Afrique, a été officiellement lancée en2015 à Addis-Abeba. Aujourd'hui elle est compo-sée de membres venant de plus de 20 pays afri-cains dont l'Angola, l'Afrique du Sud, le Maroc,l'Égypte, ou encore le Nigeria.Source :@Republiquetogolaise.com
REFUSER LE VACCIN MÈNE À L'HÔPI-TALLa grande majorité des patients hospitalisés pourdes formes graves du Coronavirus ne sont pas vac-cinés.Une situation qui irrite le personnel soignant.'Ça nous inquiète. On a du mal à comprendre com-ment des gens fragiles comme les diabétiques oules hypertendus ou avec d'autres comorbidités, arri-vent encore au CHR Lomé-Commune. Tout sim-plement parce qu'ils ont décidé de ne pas se fairevacciner. Ce n'est pas normal', déplore le Pr KomiAdjoh, coordinateur des soins dans cet hôpitaldédié aux cas les plus sérieux du Covid-19 etmembre du Conseil scientifique.Les vaccins ne manquent pourtant pas au Togo. Ilest très facile de recevoir l'injection. Mais lesréfractaires sont nombreux.Source : @Republicoftogo.com
COVID 19 : En faveur de la vaccination, des allègements des restrictions Le bilan de la situation de la
pandémie, fait par la coordi-nation de la gestion de la riposte,est encourageant. Moins de 50 casla semaine écoulée. Le gouverne-ment indique que l'analyse de lasituation révèle un répit dans lapropagation de la maladie. Du côtéde la vaccination, on observe aussiun tassement des chiffres.Cependant, 301.860 nouvellesdoses du vaccin Pfizer sont arrivéesvendredi dernier à l'aéroport deLomé.
C'est un don des Etats-Unis, vial'initiative Covax. Le Togo disposeplus d'un million de doses de vaccinactuellement. Elles seront efficacesface au regain du virus. En effet, lavigilance reste de mise car une nou-velle pointe le nez en Occident.Pour prémunir notre pays contre lesnouvelles vagues, constatées un peupartout dans le monde, le gouverne-ment a instruit pour que des disposi-tions sectorielles soient prises, afind'envisager, de façon sereine lapériode des fêtes de fin d'année.
Aussitôt dit, aussi fait pour lesdomaines les plus touchés par lesmesures restrictives, notamment laculture et le tourisme. Le ministèrede tutelle a édicté quelques mesuresà prendre avant l'organisation desactivités dans ces secteurs."L'organisation de toutes activités
culturelles est soumise à l'autorisa-tion préalable du ministère de tutel-le. Toute demande d'autorisationrelative à l'organisation d'une activi-té culturelle doit porter mention del'effectif des participants et êtreintroduite huit (08) jours au moinsavant la date de réalisation de l'acti-vité. La participation à toute activi-té culturelle est subordonnée à laprésentation d'une preuve de vacci-nation contre la COVID-19 ou d'untest COVID-19 négatif (PCR demoins de 72 heures ou test antigé-nique payant sur place ou laveille)", fait savoir le ministrePierre LAMADOKOU.
Quant aux professionnels en rési-dences artistiques (résidence d'écri-ture ou de création), doivent dispo-ser d'une preuve de vaccinationcontre la COVID-19 ou soumis autest antigénique payant sur placetoutes les 72 heures. Il en sera demême pour les professionnels ouartistes sur scène et en spectaclesvivants. Ils doivent disposer d'unepreuve de vaccination contre laCOVID-19 et d'un test COVID-19négatif (PCR de moins de 72 heuresou test antigénique payant sur placeou la veille).
Dans le secteur hôtelier, l'accèsaux hôtels reste soumis à la présen-tation d'une preuve de vaccinationou d'un test COVID-19 négatif
(PCR de moins de 72 heures).L'organisation de conférences, ate-liers, réunions ou toutes autres for-mes d'activités, regroupant plus dedix (10) personnes, est soumise àl'autorisation préalable du Ministèrechargé du tourisme. Il est mention-né que l'accès aux lieux de confé-rences, ateliers, réunions est subor-donnée à la présentation d'une preu-ve de vaccination contre la COVID-19 ou d'un test COVID-19 négatif(PCR de moins de 72 heures ou untest antigénique payant sur place oula veille)
Pour les bars / restaurants, le ren-forcement de la sensibilisation desacteurs et des clients des bars avecpossibilité d'installer des points devaccination à proximité est souhai-
té. L'organisation des activités depromotion et marketing dans lesbars et restaurants, est soumise àl'autorisation du ministère de tutelleet nécessite la mise à dispositiond'équipes de vaccination et des testsantigéniques. Ce sera la mêmechose pour l'organisation des activi-tés festives dans les bars et restau-rants et l'organisation de toutemanifestation gastronomique,nécessitant un contact étroit et desdanses sans masque, est soumise àl'autorisation du ministère de tutel-le.
Les boites de nuit et assimilésdemeurent fermés. Les bars qui setransformeront en night clubsconnaîtront le même sort que lesboites de nuit et assimilés.
Médecin-Col Djibril Mohaman, Coordinateur de la CNGR
4 LE MÉDIUM N° 0475 DU 16 AU 22 NOVEMBRE 2021Economie
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C M J N
CONSOMMATION :
Aen croire les explicationsde l'INSEED, cette baisse
est principalement due au reculdes indices des fonctions deconsommation "Produits ali-mentaires et boissons non alcoo-lisées" (-0,3%) et "Restaurantset Hôtels" (-0,5%). La baisse del'indice global est cependantralentie par l'augmentation duniveau des indices des fonctionsde consommation "Logement,eau, gaz, électricité et autrescombustibles" (+0,3%) ; "Bienset services divers" (+0,5%) et"Santé" (+0,5%).
La baisse de l'indice des fonc-tions de consommation "Produitsalimentaires et boissons nonalcoolisées" et "Restaurants etHôtels" est soutenue par larégression des indices des postessuivants : "Céréales non transfor-mées" (-7,2%); "Tubercules etplantain" (-9,7%); "Autres fruitsfrais" (-6,9%) ; "Sel, épices, sau-ces et produits alimentaires nondéclarés ailleurs" (-1,7%);"Farines, semoules et gruaux" (-5,8%) et "Restaurants, cafés etétablissements similaires" (-0,5%).
Les fonctions de consomma-tion "Logement, eau, gaz, électri-cité et autres combustibles","Biens et services divers" et"Santé", "Combustibles solideset autres" (+1,6%) ; "Appareils etarticles pour soins corporels"(+10,9%) ; "Salons de coiffure etinstituts de soins et de beauté"(+0,3%) ; et "Médicaments tradi-tionnels" (+5,2%) sont les postesayant contribué à la hausse desindices.
Les plus fortes baisses La diminution du niveau des
indices observée en octobre 2021est imputable au repli des prixdes variétés suivantes : "Maïsséché en grains crus vendu augrand bol" (- 14,0%) ; "Mil engrains crus vendu au petit bol" (-8,3%) ; "Sorgho en gains crusvendu au petit bol" (- 1,6%) ;
"Igname" (-11,8%) ; "Bananeplantain mûre" (-14,9%) ; "Patatedouce fraîche" (-19,7%) ;"Bananes douces" (-6,1%);"Mangue greffée" (-12,7%);"Gingembre frais" (-11,0%) ;"Sel de cuisine gros cristaux" (-8,8%);"Piment rouge frais" (-4,1%) ; "Mawoè (Maïs en pâte)"(-8,3%); "Akpan" (-19,3%); "Platde hokoumé + sauce poisson (1Plat)" (-3,8%) ; "Plat de fufu +sauce viande" (-2,9%).
Les plus fortes haussesLes produits en hausse d'indi-
ce les variétés ayant renchéri enoctobre 2021, selon l'Institutnational de la Statistique et desétudes économiques et démogra-phiques (Inseed), sont, entre aut-res: "Charbon de bois" (+1,7%);"Cure-dents" (+20,3%); "Greffe(Tissage)" (+2,8%) et "HerbeZangara pour paludisme"(+24,9%).
Calculé hors produits alimen-taires, le niveau général des prixa enregistré une quasi-stabilitésur le plan national. L'inflationsous-jacente (variation mensuel-le de l'indice hors énergie, horsproduits frais) a progressé de0,3%. L'indice des prix des"Produits frais" a, par contre,baissé de 1,2%.
Au regard de la provenance,les prix des produits "locaux" ontrégressé de 0,1% tandis que ceuxdes produits importés ont pro-gressé de 0,1%.
Du point de vue de la classifi-cation sectorielle, la baisse du
niveau général des prix résulte durepli des prix des produits du sec-teur primaire (-2,0%) et de lahausse des prix des produits dusecteur secondaire (+0,5%). Pource qui est de la durabilité, la bais-se observée provient essentielle-ment de la diminution des prixdes produits "non durables" (-0,1%).
Evolution trimestrielleLe niveau général des prix en
octobre 2021 a régressé de 1,8%,comparativement à la situationde juillet 2021. Cette évolutionest la résultante, d'une part, de larégression des prix des produitsdes fonctions de consommation"Produits alimentaires et bois-sons non alcoolisées" (-5,2%) et"Enseignement" (- 3,6%) et,d'autre part, de la progression desprix des produits des fonctions deconsommation "Logement, eau,gaz, électricité et autres combus-tibles" (+0,4%), "Restaurants etHôtels" (+0,2%), "Articles d'ha-billement et chaussures"(+0,4%), "Biens et servicesdivers" (+0,7%), "Santé"(+0,5%), "Loisirs et culture"(+0,6%) et "Tabac et stupéfiants"(+1,1%).
Du point de vue des nomen-clatures secondaires et par rap-port à l'état des produits, la bais-se du niveau général des prix envariation trimestrielle est à mett-re à l'actif de la diminution desprix des "Produits frais" (-10,6%)atténuée essentiellement par lahausse des prix des produits"Hors Energie et Produits fraise"(+0,9%). Au regard de la prove-nance, cette variation trimestriel-le s'explique par la diminutiondes prix des produits "locaux" (-2,8%) ralentie par la hausse desprix des produits "importés"(+0,6%).
La baisse du niveau généraldes prix en évolution trimestriel-le est induite, du point de vue dela durabilité, par la régressiondes prix des produits "Non dura-bles" (-3,2%) jugulée par la haus-se des prix des produits
"Durables" (+0,5%). La dépré-ciation des produits des secteursprimaire (-12,7%) et tertiaire (-0,2%), amortie par le renchéris-sement des produits du secteursecondaire (+0,8%), a induit labaisse trimestrielle du niveaugénéral des prix.
Glissement annuelPar rapport à octobre 2020, le
niveau général des prix a pro-gressé de 5,9%, conséquemmentà la hausse des prix de toutes lesfonctions de consommation, àl'exception de la fonction deconsommation "Enseignement"qui a baissé de 2,6%. Ainsi, lesindices des fonctions de consom-mation ont augmenté comme ci-après : "Produits alimentaires etboissons non alcoolisées"(+13,5%) ; "Transports" (+5,3%); "Communication" (+6,2%) ;"Restaurants et Hôtels" (+1,8%) ;"Logement, eau, gaz, électricitéet autres combustibles" (+1,3%) ;"Biens et services divers"(+1,4%) ; "Loisirs et culture"(+2,1%) ; "Meubles, articles deménage et entretien courant dufoyer" (+1,2%) ; "Santé"(+0,8%) ; "Articles d'habillementet chaussures" (+0,1%) et"Boissons alcoolisées, tabac etstupéfiants" (+0,2%).
Quant aux nomenclaturessecondaires, et par rapport à l'étatdes produits, la hausse constatée,en glissement annuel, est larésultante de l'augmentation desprix des "Produits frais"(+12,8%), des produits "HorsEnergie et Produits frais"(+3,9%) et des produits del'"Energie" (+6,4%). Au regardde la provenance, cette évolutionannuelle s'explique essentielle-ment par la hausse des prix desproduits "locaux" (+7,4%) et"importés" (+2,1%).
Quant à la durabilité, la pro-gression du niveau général desprix, sur le plan national, a étéinfluencée par l'accroissement deprix, respectivement des produits"Non durables" (+8,9%) et des"Services" (+2,4%). En ce quiconcerne les secteurs de produc-tion, la hausse annuelle duniveau général des prix découlede l'augmentation des prix desproduits des secteurs " secondai-re " (+4,6%), " primaire "(+15,8%) et " tertiaire " (+2,4%).Traduisant le taux d'inflation quiest calculé sur la base des indicesmoyens des douze derniers moisse situe à 4,1% contre 3,8% enseptembre 2021.
Baisse de 0,1% des prix à la consommation en OctobreZozoLOI DE FINANCES RECTIFICATIVES 2021 :
LE PARLEMENT APPROUVE LE PROJET DEHAUSSE DE 11,9% DU COLLECTIF BUDGÉ-TAIRE
La représentation nationale a validé à l'unanimité,hier jeudi11 novembre, la Loi de finances rectificati-ve, exercice 2021, plusieurs semaines après sonadoption par l'exécutif. C'était au cours de la dixièmeséance plénière de la deuxième session ordinaire del'année, présidée par Yawa Tsègan, présidente del'Assemblée nationale, en présence du commissairedu gouvernement, Sani Yaya, ministre de l'Économieet des Finances. Le projet de loi de finances rectificative 2021,approuvé par le Parlement, est projeté en recettes eten dépenses à près 1.702,9 milliards de francs CFA,contre un budget initial de 1.521.6 milliards de francsCFA, soit une hausse de 11,9%.A l'analyse, la représentation nationale relève " qu'endépit de la persistance de la crise sanitaire à corona-virus, il est observé un regain dans plusieurs secteursd'activités socioéconomiques. Ce qui augure des per-spectives macroéconomiques favorables, et confirmela transition vers une forte reprise économique ".Ainsi, par ce vote du Parlement, il est juste questionde " permettra au gouvernement de poursuivre et derenforcer les efforts engagés dans la lutte contre laCovid-19, et accélèrer la mise en œuvre des mesuresidentifiées dans les différents secteurs ".Pour Commissaire du Gouvernement, les députés enapprouvant cette Loi de finances rectificative, don-nent au gouvernement " les moyens de son action ".Ainsi, le " gouvernement entend poursuivre la miseen œuvre des réformes structurelles visant la stabilitédu cadre macroéconomique et l'assainissement desfinances publiques qui passe notamment par une plusgrande efficience dans la gestion des dépensespubliques. Par ailleurs les efforts dans la mise enœuvre des réformes, notamment dans l'améliorationdu climat des affaires, seront maintenus. Grâce à cesréformes et à la mise en œuvre progressive et résoluedes projets de la feuille de route, notre pays poursuitassurément sa progression vers son émergence à l'ho-rizon 2030 ", a souligné Sani [email protected]
LE TOGO DISTINGUÉ AU SALON INTERNA-TIONAL DE TEXTILE AFRICAIN
Présent du 10 au 12 novembre dernier à Djibouti oùil a pris part à la 7ème édition du Salon internationaldu textile africain (SITA), le Togo a été mis à l'hon-neur. Le pays a en effet remporté lors de la clôture del'événement, le prix du Stand de la Créativité.La distinction récompense la meilleure nation parmiles 34 participantes, dont le stand a été le plus attrac-tif et inventif. Plateforme continentale d'échanges et d'intégrationaux métiers liés au textile, le SITA a été marqué pen-dant trois jours par des parades, expo-ventes, défilésde mode, conférences et sessions de formation.Source :@Republiquetogolaise.com
"Herbe Zangara pour paludisme" (+24,9%), plus forte hausse...
Par Koudjoukabalo
Actualité 5LE MÉDIUM N° 0475 DU 16 AU 22 NOVEMBRE 2021
AFI TOGO au secours des élèves du CEG IMOUSSAEn tournée dans la préfecture de
WAWA, le président fondateur deAFI (Action FraternitéInternationale) TOGO,l'Honorable Député Eric KomlanMawuli BANYBAH, a procédé à ladistribution de kits scolaires auCEG IMOUSSA. Car, plus d'unmois après la rentrée scolaire, lesbesoins se font toujours sentir dansla localité.
Comme à son habitude, c'est avecune certaine joie et réel plaisir quel'heureux donateur a procédé à ladistribution de cahiers, de livres delecture, de maths, physique de 6èmeen 3ème, Ensemble géométriquepour les élèves et professeurs et descraies. Il y avait aussi des savonsliquides pour les lave-mains.Reconnaissance infinie de ces élè-ves, double reconnaissanced'ailleurs car, c'est le Président deAFI TOGO qui est le ''fondateur'' duCEG IMOUSSA qu'il rétrocédera,plus tard, au gouvernement.
Histoire…A la faveur d'une visite dans le
village en 2005, pour la distributionde kits scolaires, de vivres et de nonvivres, Eric Komlan MawuliBANYBAH a constaté que les collé-giens du village d'IMOUSSA bat-taient le pavé sur une distancepresque de 5 km, pour rallier leurcollège, celui du village voisin deOunabè. " Cette situation ne sauraitdurer plus longtemps ", s'est-il dit,promettant aux villageois d'y mettre
fin. Promesse tenue avec l'achat deplusieurs hectares de terrain. Ypoussent un bâtiment scolaire de 4classes, équipé de tables bancs, unedirection avec une salle pour les pro-fesseurs, une paillote pour les visi-teurs et pour les pauses des élèves,un logement pour le directeur, unecantine pour faire à manger gratuite-ment aux élèves, un magasin, unepharmacie, des latrines, une pompeà motricité humaine, un terrain defootball avec des équipementsnécessaires pour les activités sporti-ves. La liste des réalisations n'estpas exhaustive. Le reste du terrainacquis a été couvert de plants deteck et des arbres fruitiers. LeCollège d'enseignement général(CEG) privé d'IMOUSSA, toutéquipé, est né.
Les frais de scolarités sont fixés à1500 F CFA pour toute l'année sco-laire. Une aubaine pour cette popu-lation de IMOUSSA et des localitésavoisinantes qui n'attendaient que cecoup de pouce. Il fait souligner quel'érection de ce CEG a considérable-
ment boosté le nombre de diplômésdu BEPC, du BAC et même desdiplômes universitaires dans cemilieu. Avant, les parents étaientmoins motivés à envoyer leursenfants poursuivre leurs étudesailleurs après le CEPD, à cause descharges trop élevées (frais de loca-tion, ration alimentaire, écolage etautres) de la scolarisation de leursenfants qui devaient aller étudiertrès loin de leur village natal. C'estainsi que le nombre de diplômés duBEPC qui était de 1 à 3 par an estpassé à 18, 20 et plus grâce au CEGAFI-TOGO.
Des contrats d'apprentissages demétier ont été signés en faveur dequelques handicapés, en leur offrantdes fauteuils roulants et en prenanten charge quelques lauréats duBEPC de la première année d'exis-tence du CEG afin de leur permettrede poursuivre leurs études supérieu-res. En vue de permettre aux élèvesde bien étudier, il met en place unebibliothèque bien équipée au centredu village et alimentée par un grou-
pe électrogène. Tous les besoinsfinanciers et autres (salaires du per-sonnel, le matériel didactique etpédagogique) et mêmes des donsannuels des fournitures scolaires etdes vivres (sacs du riz, boissons nonalcooliques, des sardines etc.) auxélèves sont pris en charge par lePrésident de l'AFI.
Pour le village, les actions ne sesont pas arrêtées à ce niveau-là. Il apoursuivi le reboisement du village,avec de jolis plants de part et d'autrede la voie bitumée, qui traverse levillage, un forage (une pompe àmotricité humaine afin de procurerde l'eau potable à la population, ungroupe électrogène pour illuminer ledispensaire du village.
Souvent, lors de ses visites dansla localité, on peut entendre lesgroupes folkloriques (Gbéko,Bobobo, Akpèssè, Cv avé, Kamou,scouts et autres) parler de cette bellehistoire. Ces derniers bénéficientaussi des largesses du bon samari-tain Eric Komlan Mawuli BANY-BAH.
SOCIETE/EDUCATION :
Une vue des bénéficiaires L’honorable Député Eric Banibah
ZozoRIPOSTE CONTRE LE COVID-19 : LESUSA OFFRENT 301.860 NOUVELLESDOSES DE PFIZER AU TOGO
Les autorités sanitaires togolaises ont réception-né, vendredi 12 novembre dernier, 301.860 nou-velles doses du vaccin Pfizer contre le coronavi-rus. Il s'agit d'un don des USA à travers l'initiati-ve COVAX, qui intervient près d'un mois aprèsla réception d'un précédent lot du même vaccin.Alors que la menace de la cinquième vague decontamination se fait de plus en plus pressantedans les pays européens malgré un pourcentageassez conséquent de vaccination, les pays duSud dont le Togo, poursuivent timidement leurcampagne d'administration des vaccins contre lecovid-19.Vendredi 12 novembre dernier, les autoritéssanitaires togolaises, accompagnées par le diplo-mates américain en poste à Lomé, ont réception-né un nouveau lot de vaccin Pfizer dans l'op-tique d'accélérer la campagne vaccinale. Ce nou-veau lot de vaccins porte à près d'un million lenombre de doses de vaccin Pfizer offertes par legouvernement américain à l'Etat togolais depuisle début de la campagne de vaccination en marsdernier.Avec cette nouvelle livraison, le Togo disposedésormais de stocks conséquents de vaccinscontre le covid-19. L'heure serait donc à lamobilisation afin d'inviter davantage les Togolaisà consentir à se faire vacciner.Notons qu'à la date du 14 novembre 2021, leTogo a enregistré six nouvelles contaminations,portant 26.158 le nombre total de cas positifs. Lenombre de guérissons n'a pas évolué (25.816).243 patients ont perdu le combat contre le coro-navirus depuis l'apparition de cette pandé[email protected]
PASS SANITAIRE : LEGOUVERNEMENT RECONDUIT LAMESURE D'ACCÈS AUX BÂTIMENTSADMINISTRATIFS
Après avoir été conforté, il y a quelques semai-nes, par la Cour Constitutionnelle, leGouvernement reconduit l'exigence de la preuvede vaccination ou d'un test PCR valide, pourl'accès aux bâtiments officiels. Ce règlement "estrappelé à tous, particulièrement aux agentspublics, aux usagers et aux partenaires de l'admi-nistration et des services publics" a précisé leministre de la fonction publique, Gilbert Bawaradans un communiqué. Il est ainsi demandé aux responsables de ses ser-vices publics et des unités de veille de prendredes dispositions nécessaires en vue d'appliquerde cette mesure. D'autres recommandations,notamment l'observation stricte des mesures bar-rières, sont par ailleurs rappelées par GilbertBawara. Pour rappel, ces décisions ont été pri-ses en septembre dernier, alors qu'il y avait uneflambée des contaminations. Des mesures quiont notamment permis d'enregistrer un net répitdans la propagation de la maladie.Source :@Republiquetogolaise.com
Le Compact si loin, si proche…Pourquoi ça tarde ?Le 09 novembre dernier, le
Millenium ChallengeCorporation (MCC) a rendu publicsa carte des scores par pays, comp-tant pour l'année 2022. Dans ceclassement, réalisé par le gouver-nement américain sur la platefor-me de ses partenaires, le Togoconfirme son statut de ''grandréformateur''. Le pays a validé,pour une seconde année consécuti-ve, 15 des 20 indicateurs, ce, mal-gré le fait que les données utiliséessont celles datant d'il y a cinq ans(2016). Comment peut-on expli-quer cet état de chose?…
La Cellule nationale du MCA atenu à faire un large éclairage sur lacarte des scores des pays, édition2022, rendu public le mardi 09novembre dernier, par le gouverne-ment américain. Dans ce classe-ment annuel, le Togo a réussi, pourune seconde année consécutive, àvalider 15 indicateurs sur 20. C'estle Secrétaire général du ministèrede la Planification du développe-ment et de la Coopération, Expertsenior de la cellule national MCA,Bèguèdouwè Panéto, qui, au nomdu ministre Stanislas Baba, a prési-dé cette rencontre de partage, àlaquelle ont pris part les pointsfocaux des comités sectoriellesMCA et les médias.
Des échanges, on retiendra quele Togo a réalisé des avancéessignificatives, grâce aux ambitieu-
ses réformes opérées par l'exécutif,sous la houlette du Chef de l'Etat.Sur les 81 pays évalués, le pays deFaure Gnassingbé occupe la troi-sième place avec 15 indicateursvalidés, juste derrière le Malawi(17 indicateurs validés) et le Kenya(16 indicateurs validés).
Dans les faits, le Togo a, selonl'orateur, validé dans le domaine dela " Liberté économique " (poli-tique budgétaire, inflation, qualitéde la régulation, politique commer-ciale, respect de l'équité genre dansl'économie, droits fonciers et accèsau crédit), sept indicateurs sur huit(7 sur 8) ; quatre indicateurs sur (4sur 6) dans la " BonneGouvernance " (libertés civiles,contrôle de la corruption, efficacitédu gouvernement, État de droit etliberté d'information) et trois sursix (3 sur 6) dans le domaine de"l'Investissement dans le capitalhumain " (dépenses dans l'éduca-
tion primaire, protection des res-sources naturelles et taux d'achève-ment de l'éducation primaire desfilles).
Selon les premières conclusions,si des avancées louables ont étéréalisées par le Togo, il reste enco-re des efforts à faire dans certainsdomaines, pour voir les signauxpasser au vert, notamment pour lesindicateurs du taux de vaccination,des dépenses de santé, des droitspolitiques, de la santé de l'enfant, etde la création d'entreprise, entreautres.
De l'avis de l'expert de la celluleMCA, " le Togo confirme son sta-tut de réformateur, en validant pourla deuxième fois consécutive, 15indicateurs sur 20 dans l'évaluationdu MCC ".
Le Programme Compact, siloin, pourtant si proche !!!
Le Togo a satisfait, pour la sixiè-
me année consécutive, aux critèresd'éligibilité au ProgrammeCompact, visé par les plus hautesautorités. Mais, pourquoi tarde-onalors à lever le pied sur le pactoledu Compact pour le Togo ?
Sleon des indiscrétions, le Togoet la Côte d'Ivoire ont été retenuspour le Programme Treshold aumême moment, en 2015, mais laCôte d'Ivoire, peu de temps après, aété retenu pour le ProgrammeCompact alors même que le paysde Faure Gnassingbé avait " lesmeilleurs performances ". Dans lemême temps, la signature pour lamise en œuvre du ProgrammeTreshold par le Togo, a été retardéepar la partie américaine, pour desraisons dont elle seule a le secret,nous a confié une source proche dela cellule MCA.
A la question, de la celluleMCA-Togo, de savoir pourquoi laCôte d'Ivoire avait le ProgrammeCompact et le Togo non, la partieaméricaine avait répondu que " l'é-ligibilité au Programme Compactreste, d'abord à la discrétion dugouvernement américain, et ensuite, dépend de la disponibilité desfonds votés par le congrès améri-cains ". Allez-y comprendre…
Sur un tout autre plan, les pointsfocaux sectoriels du MCA ont rele-vé que les données utilisées pourévaluer le Togo, notamment pour la
La table lors de la séance de partage de la carte des scores FFY 2022
MCC /LE TOGO VALIDE A NOUVEAU 15 INDICATEURS :
Suite à la page 6
6 LE MÉDIUM N° 0475 DU 16 AU 22 NOVEMBRE 2021
www.lemedium.info
Melting potZozo
48 ANS AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT
La BOAD (Banque ouest-africaine de développement)fête ce dimanche le 48e anniversaire de sa création.Elle est l'institution commune de financement du déve-loppement des 8 Etats de l'Union Monétaire OuestAfricaine (UMOA). La BOAD est devenue opérationnelle en 1976. LesEtats membres sont : le Bénin, le Burkina, la Côted'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégalet le Togo. Serge Ekue, le président de la Banque, aindiqué que les enjeux de l'institutuion étaient au cœurdes attentes des populations.Et le patron de la BOAD de préciser que les finance-ments vont aussi aux secteurs de la santé, de l'habitatsocial, de l'éducation et du numérique, notamment.Source : @Republicoftogo.com
PAS D'AIDE FINANCIÈRE DES PAYS RICHES
Un accord au forceps a été trouvé hier soir à l'issue de laCOP26, conférence de l'ONU sur le climat organisée àGlasgow. Le texte adopté par les représentants de 200pays ne garantit pas la limitation de la hausse des tem-pératures à 1,5 degré par rapport à l'ère pré-industrielleet ne contient pas d'offre chiffrée pour l'aide aux payspauvres.Le pacte de Glasgow n'empêchera pas une hausse de +2,7°C des températures en 2100.Exit, aussi, la promesse d'une aide financière des paysriches aux pays pauvres alors qu'ils s'étaient engagés àleur verser 100 milliards par an : "Avec grand regret",note la déclaration finale, la promesse n'a pas été tenue. Les plus pauvres n'ont pas été davantage entendus sur lacompensation des "pertes dommages", une compensa-tion des effets déjà dévastateurs des sécheresses et tem-pêtes.Source : @Republicoftogo.com
LES EPERVIERS CONSERVENT LEUR ÉQUI-PEMENTIER
Les résultats médiocres des Eperviers lors des compéti-tions internationales n'ont pas altéré l'ardeur des spon-sors. Puma reste l'équipementier de l'équipe nationale.Accord officialisé en fin de semaine avec la Fédérationtogolaise de football (FTF).Le deal a été signé pour un an renouvelable. 'Nous sommes heureux de continuer cette collaborationavec la FTF et souhaitons surtout qu'elle soit de longuedurée', a déclaré Bastien de Toledo Leroy, manager dePuma. L'Allemand Puma est le troisième équipementiersportif dans le monde derrière Nike et Adidas.Source : @Republicoftogo.com
ECONOMIE : Hausse des activités de la construction au 2ème trimestre 2021 Le secteur de la construction
se caractérise, au 2ème tri-mestre de 2021 par une hausse de8,8% du chiffre d'affaires, par rap-port au 1 er trimestre de 2021. Cettehausse provient de l'augmentationdes activités de " Génie civil ", quienregistre un gain de 53,2% de leurchiffre d'affaires. Cette augmenta-tion comble une baisse de 51,9% duchiffre d'affaires des " Activités spé-cialisées de construction " et unebaisse de 50,1% de celui de la "Construction de bâtiments " aucours de la période. En glissementannuel, le chiffre d'affaires des acti-vités de la construction augmente de34,4 en points de pourcentage.
L'activité de la " Construction debâtiments " enregistre un fort reculau second trimestre de 2021, avecune diminution de 50,1% de sonchiffre d'affaires, par rapport au 1ertrimestre de 2021. Comparativementau 4ème trimestre de 2020, la bais-se du chiffre d'affaires de l'activité
s'accentue et s'établie à 72,8%. Englissement annuel, l'activité de cons-truction de bâtiments complet reculeet observe une baisse de 57,6% deson chiffre d'affaires.
L'activité de " Génie Civil " enre-gistre au 2ème trimestre de 2021,une augmentation de chiffre d'affai-res évaluée à 53,2%, comparative-ment au 1 er trimestre de 2021. Parrapport au dernier trimestre de l'an-née écoulée (2020), les activités degénie civil connaissent une impor-
tante hausse de 308,0% du chiffred'affaires. Cette hausse trouve sesexplications dans la poursuite destravaux de construction de routes,d'ouvrages d'art et hydrauliques aucours de la période par certainesentreprises du domaine. En glisse-ment annuel, les activités de la cons-truction en 2021 s'apprécient signifi-cativement avec une hausse de121,8% du chiffre d'affaires, parrapport à la même période l'annéeprécédente.
Tout comme au 1er trimestre de2021, les " Activités spécialisées deconstruction " observent encore unrepli avec une baisse de 72,6% duchiffre d'affaires au 2eme trimestre2021. Cette dégringolade provientde la baisse de 68,2 % du chiffred'affaires des " Travaux d'installa-tion ", et de 9,7% des " travaux definition ". Néanmoins au cours de lapériode on note une appréciation de40,1% dans la sous-branche " autrestravaux spécialisés de construction "et de 44,9% dans la " Démolition etpréparation des sites " qui ont atté-nué la chute des " Activités spéciali-sées de construction ". Par rapportau 4è trimestre de 2020, les activitésde la branche chutent drastiquementet enregistrent une baisse de 72,6%du chiffre d'affaires. Selon les chefsd'entreprises, ces baisses s'expli-quent par une rareté des contratsrelatifs à l'exécution de ces activitésspécialisées de construction. Englissement annuel, le chiffre d'affai-res de la branche recule de 66,2%.
Le géni civil en action
Le Compact si loin, si proche…Pourquoi ça tarde ?MCC /LE TOGO VALIDE A NOUVEAU 15 INDICATEURS :
carte des scores des pays 2022,sont des données datant des années2016.
En effet, " la Société financièreinternationale (SFI) avait l'habitudede réaliser des enquêtes financéespar la Banque mondiale, dont lafinalité était de servir pareils pro-jets de développement d'envergu-
res. La dernière enquête remonteaux années 2015-2016 et dont lesrésultats ont été publiés en 2017.Mais, depuis lors, aucune enquêten'a été commandée. Ce sont cesdonnées de 2015-2016, publiées en2017, qui ont servi à réaliser lacarte des scores des pays, édition2022 ", a relevé l'Expert senior dela nationale du MCA.
" Les dates de échéances sont-elles réelles, prises en compte parles hautes instances ? ", s'est inter-rogée Mme Adovon, point focalsectoriel du ministère del'Economie. " Car, rien qu'auniveau de la création des entrepri-se, par exemple, le Togo a réaliséd'énormes progrès depuis 2016. Ace jour, il y a eu beaucoup d'inno-
vations…" allant de la réduction dudélai de création d'une entreprise,au frais de paiement affiliés, a ren-chéri le point focal.
Ces remarques sont égalementpartagées par d'autres pointsfocaux, notamment du ministère dela Santé. Il ne comprend pas com-ment on ne peut pas actualiser lesdernières données soumises sur lasanté de l'enfant, les dépenses ensanté, entre autres.
Sur ce plan, il faut noter, que leTogo a consacré près de 6,8 % deson PIB à la riposte contre la covid-19 depuis l'apparition de la pandé-mie en mars 2020. Ce qui ad'ailleurs valu la reconnaissance dela communauté internationale, quiclasse le Togo au premier rang despays ayant efficacement luttécontre cette pandémie. Au Togo, onnote également que 70% de fem-mes sont à de hautes fonctions deresponsabilité. Une performancequi ne date pas d'hier, et qui classele pays de Faure Gnassingbé, biendevant de grandes nations commeles Etats-Unis dans ce domaine.
De toutes évidences, il y a eu unsouci d'actualisation des données,sinon le Togo aurait pu valider plusque 15 indicateurs. Loin de baisserles bras, la cellule nationale MCA,qui reconnait qu'il y a un " décala-ge dans la transmission des don-nées au haut niveau (donc institu-tionnelle (ndlr)", entend remobili-ser les troupes, et redoubler d'ar-deur en vue de la mise en œuvredes réformes impulsées au plushaut sommet de l'Etat, à traversl'exécution de la feuille de routequinquennale 20-25.
Mais, une chose est certaine,souligne-t-on, dans les hautes sphè-res dirigeantes du pays, ces réfor-mes courageuses, initiées par lesautorités, ne visent qu'à améliorerle quotidien des populations togo-laises. Elles ne sont nullementréalisées pour faire plaisir à qui quece soit.
Bawéla JP
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ICTDP Togo et 2A2D pour une bonne gestion de la menstruation de la jeune fille
SOCIÉTÉ :
La mauvaise gestion de mens-truation de la jeune fille en
milieu scolaire fait partie des cau-ses de la déscolarisation. Pourvenir à bout de ce problème, l'asso-ciation Initiative Citoyenne pour laTransparence et le DéveloppementParticipatif (ICTDP) et Actiond'Autopromotion pour leDéveloppement Durable (2A2D)ont initié un projet d'" Appui à lagestion menstruelle en milieu sco-laire chez la fille dans le grandLomé ".
Jeudi dernier, au lycée deDjidjolé, 25 élèves ont été sélec-tionnés de la 6ème en Tle pourassister à la formation dispenser parles membres de l'associationICTDP. La formatrice est une sage-femme venue de la cliniqueBarakat.
Le projet qui a une durée d'un an,vise 20 collègues dans le grandLomé et concerne les enseignants etles parents d'élèves. Dans chaqueétablissement concerné, 25 élèvessont choisis en raison de 20 filles et5 garçons.
L'autre volet du projet, c'est lapromotion des serviettes hygié-niques réutilisable. L'utilisation decette serviette respecte l'environne-ment, l'écologie et aussi la santé dela jeune fille. Ces serviettes réutili-sables ont été conçu par l'associa-tion elle-même à travers quatre (4)jeunes filles en fin d'apprentissage
mais qui n'avaient pas les moyensd'ouvrir tout suite un atelier. Doncle projet les a dotés d'une machine àcoudre et sont formés sur la concep-tion des serviettes. A la fin du pro-jet, ces couturières pourront s'ins-tallées et seront financièrementautonome.
L'Association Togolaise pour leBien Etre Familiale (ATBEF) étaitprésente à travers un de ses repré-sentant pour entretenu les élèves surla santé reproductive des jeunes.
Des livrets intitulé ''mes 28règles élémentaires du mois'' ont étémise à la disposition de chaqueélève afin de leur permettre d'avoirtoutes les informations dont ils ontbesoin sur la santé sexuelle etmenstruelle.
Pour Sabine DambéDounwourgue " ce projet de forma-tion de la gestion de la menstruationvise essentiellement à faire la pro-motion de la serviette réutilisable,
parce que avec lesserviettes jetablesqui inondent nosmarchés, nous nesavons pas avecquelle matière cesserviettes ont étéconçu, quel estl'impact de ces ser-viettes sur santé dela femme, de lajeune fille ? à court
à moyen et à longterme ; donc les serviettes réutilisa-bles sont vivement conseillées " amartelé la président de ICTDP.
" Pendant les règles d'une fille, ilne faut pas se moquer d'elle, maisplutôt l'accompagner et surtout laconseiller d'utiliser une servietteréutilisable " a dit Gédéon PrimoMetchoko, élève au lycée deDjidjolé.
Mme Hortense KOMBATE-YENTCHABRE, proviseur dulycée Djidjolé s'est réjoui de l'initia-tive de l'association ICTDP. Ellesouhaite que cette association vientsouvent former les jeunes filles deson école.
Ce projet a été financé par l'asso-ciation française, Actiond'Autopromotion deDéveloppement Durable (2A2D)sur un cofinancement de la Guilde,la région Nouvelle Aquitaine et lafondation Gratitude.
Dodo ABALO
Une vue des jeunes filles lors de la séance de sensibilisation
