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Bpifrance / DGE | COMMUNIQUÉ DE PRESSE | 25 JUIN 2015 | Bpifrance et la DGE présentent la 5 e étude de conjoncture des ETI Les entreprises de taille intermédiaire anticipent une nouvelle amélioration de l’activité, notamment à l’international. Cette reprise serait de nature à soutenir les investissements en 2015. La 5 e enquête annuelle de conjoncture a été réalisée en avril 2015, conjointement par la Direction générale des entreprises (DGE) et Bpifrance, auprès des entreprises de taille intermédiaire (ETI) nationales. Sur les 644 questionnaires reçus fin avril 2015, 483 ont été exploités (les autres étant incomplets ou en dehors du champ des ETI). De meilleures perspectives d’activité, tirées par l’international Le redressement de l’activité amorcé en 2014 devrait se poursuivre en 2015. En avril 2015, 43 % des ETI prévoient ainsi une progression de leur chiffre d’affaires sur l’année et 15 % une diminution, à comparer à 39 % et 16 % en 2014. Les ETI profitent de l’amélioration de l’environnement extérieur. Les objectifs en matière d’exportation ont été globalement atteints en 2014, et ce, pour la première fois depuis 2010. Dans le contexte actuel de reprise en zone euro et de baisse du taux de change, les ETI internationalisées (deux ETI sur cinq) sont, une nouvelle fois, les plus optimistes pour 2015. En particulier, les plus fortement internationalisées (plus de 25 % du chiffre d’affaires réalisé à l’international), gardent les perspectives les plus favorables. Les perspectives d’activité sont un peu supérieures à la moyenne dans l’industrie. Elles sont en nette amélioration dans le secteur des services. Des investissements qui devraient profiter de ce regain d’optimisme… Les investissements de croissance interne ont été assez dynamiques en 2014 et devraient continuer de l’être en 2015. En effet, les perspectives pour 2015 sont meilleures qu’elles ne l’étaient un an auparavant, notamment pour les ETI des secteurs de l’industrie, des services ou, de manière générale, pour les entreprises innovantes. Les ETI très internationalisées gardent des perspectives particulièrement optimistes, en cohérence avec les bonnes perspectives d’activité. Le rythme d’opérations de croissance externe devrait également rester soutenu en 2015 : 35 % des ETI pensent prendre de nouvelles participations et un quart a des projets de création de nouvelles filiales. De plus, une ETI sur six à un projet ferme de création de filiale ou de prise de participations à l’étranger, l’Union européenne demeurant la principale zone d’implantation ciblée devant l’Asie et l’Afrique. … et de freins financiers qui se desserrent En 2014, la situation financière des ETI s’est stabilisée : 21 % des ETI jugent que leur situation de trésorerie a été satisfaisante en 2014 contre 20 % qui l’ont jugée difficile. La trésorerie des ETI devrait rester stable en 2015. De plus, seules 5 % des ETI font état de réelles difficultés dans l’accès au crédit en 2014.

2015 06 25 - cp Enquete ETI 2015 - Bpifrance - DGE · Enquête ETI 2015 DGE-Bpifrance 1 Õ Objectifs & Méthodologie 2 Õ Activité 3 Õ International 4 Õ Emploi 5 Õ Investissement

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Bpifrance / DGE | COMMUNIQUÉ DE PRESSE | 25 JUIN 2015 | �

Bpifrance et la DGE présentent la 5e étude de conjoncture des ETI

Les entreprises de taille intermédiaire anticipent une nouvelle amélioration de l’activité, notamment à l’international. Cette reprise serait de nature à soutenir les investissements en 2015.

La 5e enquête annuelle de conjoncture a été réalisée en avril 2015, conjointement par la Direction générale des

entreprises (DGE) et Bpifrance, auprès des entreprises de taille intermédiaire (ETI) nationales. Sur les 644 questionnaires reçus fin avril 2015, 483 ont été exploités (les autres étant incomplets ou en dehors du champ des ETI).

De meilleures perspectives d’activité, tirées par l’international

Le redressement de l’activité amorcé en 2014 devrait se poursuivre en 2015. En avril 2015, 43 % des ETI prévoient ainsi une progression de leur chiffre d’affaires sur l’année et 15 % une diminution, à comparer à 39 % et 16 % en 2014.

Les ETI profitent de l’amélioration de l’environnement extérieur. Les objectifs en matière d’exportation ont été globalement atteints en 2014, et ce, pour la première fois depuis 2010.

Dans le contexte actuel de reprise en zone euro et de baisse du taux de change, les ETI internationalisées (deux ETI sur cinq) sont, une nouvelle fois, les plus optimistes pour 2015. En particulier, les plus fortement internationalisées (plus de 25 % du chiffre d’affaires réalisé à l’international), gardent les perspectives les plus favorables.

Les perspectives d’activité sont un peu supérieures à la moyenne dans l’industrie. Elles sont en nette amélioration dans le secteur des services.

Des investissements qui devraient profiter de ce regain d’optimisme…

Les investissements de croissance interne ont été assez dynamiques en 2014 et devraient continuer de l’être en 2015. En effet, les perspectives pour 2015 sont meilleures qu’elles ne l’étaient un an auparavant, notamment pour les ETI des secteurs de l’industrie, des services ou, de manière générale, pour les entreprises innovantes. Les ETI très internationalisées gardent des perspectives particulièrement optimistes, en cohérence avec les bonnes perspectives d’activité.

Le rythme d’opérations de croissance externe devrait également rester soutenu en 2015 : 35 % des ETI pensent prendre de nouvelles participations et un quart a des projets de création de nouvelles filiales. De plus, une ETI sur six à un projet ferme de création de filiale ou de prise de participations à l’étranger, l’Union européenne demeurant la principale zone d’implantation ciblée devant l’Asie et l’Afrique.

… et de freins financiers qui se desserrent

En 2014, la situation financière des ETI s’est stabilisée : 21 % des ETI jugent que leur situation de trésorerie a été satisfaisante en 2014 contre 20 % qui l’ont jugée difficile. La trésorerie des ETI devrait rester stable en 2015.

De plus, seules 5 % des ETI font état de réelles difficultés dans l’accès au crédit en 2014.

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Bpifrance / DGE | COMMUNIQUÉ DE PRESSE | 25 JUIN 2015 | �

La réduction des marges constitue toujours un obstacle important au développement pour plus d’une entreprise sur deux (55 %). Cependant, pour la deuxième année consécutive, l’enquête confirme un recul significatif des différents freins au développement (réduction des marges, manque de fonds propres, endettement excessif ou difficulté d’accès au crédit).

Bien que recourant toujours majoritairement à l’autofinancement pour les opérations d’investissement, les ETI souhaitent faire davantage appel à l’endettement et aux concours bancaires en 2015.

Des perspectives d’emploi encore prudentes

En matière d’emploi, les perspectives sont un peu moins dynamiques en France, à l’exception des ETI de service, mais restent soutenues à l’étranger, notamment pour les ETI industrielles.

Les ETI innovantes ont des anticipations de croissance de leurs effectifs plus élevées, tant en France qu’à l’étranger.

Retrouvez l’intégralité de l’étude sur : www.bpifrance-lelab.fret le quatre-pages de la DGE sur : www.entreprises.gouv.fr

Contacts presse

Bpifrance Nathalie Police Tél. : 01 41 79 95 26 [email protected]

DGE Murielle Pascal / Anne Virlogeux Tél. : 01 79 84 33 25/01 79 84 30 70 [email protected] / [email protected]

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

3

SYNT

HÈSE

4-7

1 8

PROF

IL8-

23

ACTIVITÉ

EMPL

OI

SITU

ATION

FINA

NCIÈRE

CROISS

ANCE

INTERN

E

CROISS

ANCE

EXT

ERNE

FINA

NCEM

ENTS

EXT

ERNE

S

MÉTHO

DOLO

GIE

24-3

3

34-3

9

40-4

3

44-4

9

50-5

9

60-6

7

68-7

1

2 3 4 5 6 7

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SYNT

HÈSE

LES ETI A

NTICIPEN

T UN

E AC

CÉLÉRA

TION

DE

LEU

R AC

TIVITÉ EN

2015

, TIRÉ

E PA

R LES EN

TREP

RISE

S

INTERN

ATIONA

LISÉ

ES ET IN

NOVA

NTES

. LES IN

VEST

ISSE

MEN

TS ONT

SEN

SIBL

EMEN

T PR

OGRE

SSÉ EN

201

4 ET DEV

RAIENT

DE

NOU

VEAU

S’ACC

ROÎTRE

EN

2015

.

Ces

résu

ltats

pro

vien

nent

de

la c

inq

uièm

e en

quê

te a

nnue

lle m

enée

con

join

tem

ent p

ar la

DG

E

et B

pif

ran

ce

aup

rès

des

3 0

58 e

ntre

pris

es d

e ta

ille in

term

édia

ire (E

TI) n

atio

nale

s(1) ,

en a

vril 2

015.

L’

anal

yse

por

te s

ur l’

écha

ntillo

n re

dre

ssé

de

483

ETI

.

(1) E

TI d

ont l

a tê

te d

e gr

oup

e es

t en

Fran

ce.

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

7

Cet

te e

nquê

te c

onjo

inte

DG

E-B

pif

ran

ce

, co

nsul

tab

le s

ur le

site

bp

ifran

cele

lab

.fr,

a fa

it l’o

bje

t d

’une

syn

thès

e d

ans

« Le

4 p

ages

» d

e la

DG

E (N

°44,

juin

201

5).

L’interna

tiona

l tire

les a

nticipations

po

ur 201

5

Ap

rès

une

croi

ssan

ce e

ncor

e m

odér

ée d

e le

ur a

ctiv

ité e

n 20

14,

les

ETI

nat

iona

les

pré

voie

nt u

ne s

ensi

ble

acc

élér

atio

n en

201

5.

L’en

viro

nnem

ent

inte

rnat

iona

l plu

s fa

vora

ble

, m

arq

ué p

ar la

rep

rise

en z

one

euro

et

la b

aiss

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u ta

ux d

e ch

ange

, pro

fite

aux

ETI

fort

emen

t int

erna

tiona

lisée

s (ré

alis

ant

plu

s d

u q

uart

de

leur

act

ivité

à l’

inte

rnat

iona

l), p

lus

nom

bre

uses

en

2014

et q

ui s

ont

les

plu

s op

timis

tes

pou

r 20

15.

En

term

es s

ecto

riels

, l’a

mél

iora

tion

est

sens

ible

che

z le

s E

TI d

es S

ervi

ces

(TIC

, S

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ces

aux

entr

epris

es)

tand

is

que

le

s p

ersp

ectiv

es

rest

ent

rob

uste

s d

ans

l’Ind

ustr

ie.

En

reva

nche

d

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le

Com

mer

ce,

le

Tran

spor

t et

la

C

onst

ruct

ion,

l’a

ccél

érat

ion

n’es

t to

ujou

rs p

as e

n vu

e.

Une am

élioratio

n de

s persp

ectiv

es

qui p

rofit

erait à

l’inve

stisse

men

t

L’am

élio

ratio

n an

ticip

ée p

our

2015

s’a

pp

uier

ait

d’u

ne p

art

sur

le d

ével

opp

emen

t d

es

inve

stis

sem

ents

m

atér

iels

et

im

mat

érie

ls

en

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rne,

d

’aut

re

par

t su

r la

m

ultip

licat

ion

des

op

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ions

de

croi

ssan

ce e

xter

ne, t

ant e

n Fr

ance

qu’

à l’é

tran

ger.

Les

inve

stis

sem

ents

de

croi

ssan

ce in

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e on

t se

nsib

lem

ent

augm

enté

l’an

der

nier

et

d

evra

ient

p

ours

uivr

e le

ur

accé

léra

tion

en

2015

, no

tam

men

t ch

ez

les

ETI

in

tern

atio

nalis

ées,

che

z ce

lles

qui

inn

oven

t et

qui

se

situ

ent

dan

s le

s se

cteu

rs

de

l’Ind

ustr

ie e

t d

es S

ervi

ces.

Cet

te p

rogr

essi

on s

e ré

alis

e d

ans

un c

onte

xte

de

relâ

chem

ent

des

con

trai

ntes

d

e d

ével

opp

emen

t per

çues

par

les

ETI

, tan

t du

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des

mar

ges

que

des

con

diti

ons

d’a

ccès

au

fin

ance

men

t,

en

net

asso

uplis

sem

ent

avec

un

co

ût

du

créd

it hi

stor

ique

men

t fa

ible

.

Les

opér

atio

ns d

e cr

oiss

ance

ext

erne

se

sont

mul

tiplié

es e

n 20

14 e

t le

s p

roje

ts

de

créa

tion

de

filia

les

ou d

e p

rise

de

par

ticip

atio

ns p

our

2015

son

t ég

alem

ent

en h

auss

e. E

n ef

fet,

16

% d

es E

TI o

nt u

n p

roje

t fe

rme

de

créa

tion

de

filia

le

ou d

e p

rise

de

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atio

ns à

l’é

tran

ger,

l’Uni

on e

urop

éenn

e ét

ant

plu

s q

ue

jam

ais

la p

rinci

pal

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ne d

’imp

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atio

n ci

blé

e, a

ssez

loin

dev

ant

l’Asi

e et

l’A

friq

ue

qui

att

ire c

epen

dan

t d

e p

lus

en p

lus

les

ETI

fran

çais

es.

Des E

TI enc

ore prud

entes s

ur l’em

ploi

en 201

5

Les

antic

ipat

ions

sur

l’em

plo

i so

nt t

out

efo

is t

ouj

our

s m

itig

ées.

Le

red

ress

emen

t d

es p

ersp

ectiv

es d

’act

ivité

tire

les

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ntio

ns d

’em

bau

che

en F

ranc

e d

ans

les

TIC

et

les

Ser

vice

s au

x en

trep

rises

, tan

dis

que

l’en

viro

nnem

ent i

nter

natio

nal p

lus

favo

rab

le

imp

acte

rait

dav

anta

ge le

s ef

fect

ifs à

l’ét

rang

er p

our l

es E

TI in

dus

trie

lles.

Glo

bal

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t, l

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i en

Fra

nce

rest

e p

énal

isé

par

les

sec

teur

s fo

rtem

ent

liés

à la

dem

and

e in

térie

ure

(Con

stru

ctio

n, C

omm

erce

, Tr

ansp

orts

et

Héb

erge

men

t),

réd

uits

à la

pru

den

ce fa

ce à

une

rep

rise

enco

re tr

ès fr

agile

et q

ui re

ste

à co

nsol

ider

.

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01.

PROF

IL DES

ETI

NATION

ALES

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

1

1

PA

RT

ITIO

N D

ES

ET

I PA

R T

AIL

LE

PA

RT

ITIO

N D

ES

ET

I PA

R S

EC

TE

UR

D’A

CT

IVIT

É

PA

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ITIO

N D

ES

ET

I PA

R R

ÉG

ION

Sou

rce

: DG

E, I

NS

EE

.

Caractéristiq

ues

des 3

058

ETI n

ationa

les 12 %

sa

larié

s

61 %

sala

riés

27 %

< 2

50

sala

riés

35 %

Île-d

e-F

ranc

e

65 %

Pro

vinc

e

30 %

Ser

vice

s

38 %

Co

mm

erce

,Tr

ansp

ort

s,

Héb

erg

emen

t

32 %

Ind

ustr

ie,

Co

nstr

uctio

n

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

1

3

Caractéristiq

ues

des 4

83 ET

I de l’é

chan

tillon

Structure ca

pitalis

tique

Prè

s d

es d

eux-

tiers

(63

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des

ETI

son

t d

es e

ntre

pris

es «

pat

rimon

iale

s(1)

»,

leur

cap

ital é

tant

dét

enu

à 50

% e

t p

lus

par

une

ou

plu

sieu

rs p

erso

nnes

phy

siq

ues

nom

mém

ent c

onnu

es. L

es tr

ois-

qua

rts

(74

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’ent

re e

lles

sont

dite

s «

fam

iliale

s »,

l’e

ntre

pris

e ap

par

tena

nt à

une

seu

le p

erso

nne

ou u

n lie

n d

e p

aren

té e

xist

ant

entr

e le

s d

éten

teur

s d

u ca

pita

l. C

es e

ntre

pris

es fa

milia

les

rep

rése

nten

t 46

% d

es E

TI.

Sel

on le

niv

eau

de

cont

rôle

du

cap

ital p

ar c

es p

erso

nnes

, le

car

actè

re p

atrim

onia

l de

ces

ETI

est

plu

s ou

moi

ns p

rono

ncé

: les

fort

emen

t pat

rimon

iale

s (1

00 %

du

capi

tal)

et le

s m

oyen

nem

ent

pat

rimon

iale

s (5

0 %

à m

oins

de

100

%).

No

n p

atrim

oni

ales

Pat

rimo

nial

es

FAM

ILIA

LES

46%

AU

TR

ES

17%

63 %

37 %

(1) E

ntre

pris

es d

ont a

u m

oins

la m

oitié

du

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ocia

l est

dét

enu

par

des

per

sonn

es p

hysi

que

s no

mm

émen

t con

nues

. E

lles

sont

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s «

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s »

si c

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s-ci

ont

un

lien

de

par

enté

ent

re e

lles.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Mo

yenn

emen

tp

atrim

oni

ales

Fo

rtem

ent

pat

rimo

nial

es

FAM

ILIA

LES

71 %

AU

TR

ES

29 %

38 %

62 %

FAM

ILIA

LES

75 %

AU

TR

ES

25 %

PA

RT

ITIO

N D

ES

ET

I PA

TR

IMO

NIA

LE

S S

EL

ON

LE

NIV

EA

U

DE

CO

NT

LE

DU

CA

PIT

AL

PA

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ITIO

N D

ES

ET

I SE

LO

N L

EU

R C

AR

AC

RE

PA

TR

IMO

NIA

L

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

1

5

ETI e

t inn

ovation

En

2014

, un

e E

TI s

ur d

eux

a in

nové

, es

sent

ielle

men

t en

fin

ança

nt d

es f

rais

d

e re

cher

che

et d

ével

opp

emen

t et

en

dép

osan

t d

es b

reve

ts.

Dan

s l’I

ndus

trie

, 80

% d

es E

TI s

ont i

nnov

ante

s, 5

5 %

dan

s le

sec

teur

des

Ser

vice

s au

x en

trep

rises

.U

ne e

ntre

pris

e es

t qua

lifié

e «

inno

vant

e »

si e

lle a

réal

isé

au m

oins

une

des

5 m

esur

es

suiv

ante

s au

cou

rs d

es 3

der

nièr

es a

nnée

s :

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

PA

RT

ITIO

N D

ES

ET

I SE

LO

N L

EU

R C

AR

AC

RE

INN

OV

AN

T

ET

I IN

NO

VA

NT

ES

: C

AR

AC

RIS

AT

ION

DE

S A

CT

ION

S

(AU

CO

UR

S D

ES

3 D

ER

NIÈ

RE

S A

NN

ÉE

S)

51 %

INNO

VANT

ES49

%NO

NIN

NOVA

NTES

Fin

ancé

des

frai

s d

e re

cher

che

et d

ével

op

pem

ent (

inte

rne

ou e

xter

ne)

ou re

crut

é d

u p

erso

nnel

de

R&

D.

Ac

qu

is

un

e li

ce

nc

ed

’exp

loita

tion

d

’un

pro

céd

é ou

d’u

ne

tech

nolo

gie.

po

sé u

n b

reve

t, u

ne m

arq

ue, u

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n

ou u

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odèl

e.

velo

pp

é p

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r

le c

om

pte

de

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rs

un p

rod

uit o

u p

rocé

(pre

stat

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nou

veau

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Co

mm

erci

alis

é

un

no

uve

au p

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uit

, b

ien

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ser

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, (ho

rs

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ple

reve

nte

de p

rodu

its

nouv

eaux

ach

etés

à

d’au

tres

entre

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es

esth

étiq

ues

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de

cond

ition

nem

ent

de p

rodu

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récé

dem

men

t ex

ista

nts)

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utilis

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un n

ouve

au p

rocé

dé (o

u m

étho

de) d

e pr

oduc

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de

com

mer

cial

isat

ion

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d’o

rgan

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ion.

D

e pl

us, a

ucun

pro

duit

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cédé

ana

logu

e n’

étai

t dé

jà c

omm

erci

alis

é ou

util

isé

pa

r des

con

curr

ents

.

81 %

17 %

62 %

34 %

29 %

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

1

7

Emploi

Plu

s d

e la

mo

itié

de

s E

TI

on

t m

oin

s d

e 5

00 s

ala

rié

s.

La m

oitié

des

ETI

ont

moi

ns d

e 44

2 sa

larié

s (m

oins

de

400

en F

ranc

e) e

t un

qua

rt

plu

s d

e 80

0 (p

lus

de

690

en F

ranc

e).

En

2014

, 83

% d

es e

ffect

ifs s

alar

iés

des

ETI

se

situ

ent

en F

ranc

e et

seu

ls 1

7 %

à l’

étra

nger

.

Les

ETI

son

t prin

cipa

lem

ent i

mpl

anté

es e

n Fr

ance

: 67

% y

ont

la to

talit

é de

leur

effe

ctif

et 8

4 %

y o

nt p

lus

des

tro

is q

uart

s. L

es 1

6 %

d’E

TI a

yant

moi

ns d

e 75

% d

e le

ur

effe

ctif

en F

ranc

e, d

onc

avec

une

for

te p

rése

nce

à l’i

nter

natio

nal,

sont

pou

r p

lus

des

deu

x tie

rs (7

0 %

) des

ent

rep

rises

de

500

sala

riés

ou p

lus.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

PA

RT

ITIO

N P

AR

CL

AS

SE

D’E

FF

EC

TIF

AV

EC

VE

NT

ILA

TIO

N

DE

S E

FF

EC

TIF

S E

N F

RA

NC

E E

T À

L’É

TR

AN

GE

R

PA

RT

ITIO

N D

ES

ET

I SE

LO

N L

A P

AR

T D

’EF

FE

CT

IF E

N F

RA

NC

E

sa

larié

s<

250

sa

larié

s

sala

riés

95%

E

N F

RA

NC

E93

%

EN

FR

AN

CE

80%

E

N F

RA

NC

E

À L’

ÉT

RA

NG

ER

À L’

ÉT

RA

NG

ER

À L’

ÉT

RA

NG

ER

16 %

40 %

44 %

16 %

Mo

ins

de

75%

67 %

10 %

7 %

%

de

100

%

Page 26: 2015 06 25 - cp Enquete ETI 2015 - Bpifrance - DGE · Enquête ETI 2015 DGE-Bpifrance 1 Õ Objectifs & Méthodologie 2 Õ Activité 3 Õ International 4 Õ Emploi 5 Õ Investissement

ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

1

9

Activ

ité à l’internationa

l

De

ux

ET

I su

r c

inq

on

t u

ne

ac

tivi

té à

l’in

tern

ati

on

al.

Le p

ourc

enta

ge m

oyen

du

chiff

re d

’affa

ires

réal

isé

hors

de

Fran

ce e

st d

e 16

%

et 2

4 %

des

ETI

effe

ctue

nt a

u m

oins

le q

uart

de

leur

act

ivité

en

deh

ors

de

l’Hex

agon

e.

Le p

oid

s m

oyen

de

l’int

erna

tiona

l d

ans

l’act

ivité

con

solid

ée c

roît

avec

la

taille

de

l’en

trepr

ise

: il

est

de 1

3 %

pou

r le

s E

TI d

e m

oins

de

500

sala

riés

et d

e 21

%

pou

r ce

lles

de

500

à 5

000

sala

riés.

L’in

nova

tion

est

un f

acte

ur e

ncor

e p

lus

dis

crim

inan

t : le

s E

TI c

lass

ées

inno

vant

es ré

alis

ent e

n m

oyen

ne 2

4 %

de

leur

act

ivité

à

l’int

erna

tiona

l, so

it 3

fois

plu

s q

ue le

s «

non

inno

vant

es »

.

Prè

s d

es d

eux

tiers

(62

%) d

es E

TI tr

ès in

tern

atio

nalis

ées

app

artie

nnen

t au

sect

eur

de

l’Ind

ustr

ie.

En

moy

enne

, 61

% d

e l’a

ctiv

ité i

nter

natio

nale

des

ETI

se

fait

au s

ein

de

l’Uni

on

euro

pée

nne

et 3

7 %

dan

s le

res

te d

u m

ond

e.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

PA

RT

ITIO

N D

ES

ET

I SE

LO

N L

A P

AR

T D

U C

A

À L

’IN

TE

RN

AT

ION

AL

24

17 %

59 %

FO

RT

EINTERNATIONALISATION

DE

25

% E

T P

LU

S D

U C

A

INTERNATIONALISATION

MO

YE

NN

ED

E 5

À M

OIN

S D

E 2

5 %

DU

CA

PA

S O

U P

EU

MO

INS

DE

5 %

DU

CA

24

%

17 %

59 %

Page 27: 2015 06 25 - cp Enquete ETI 2015 - Bpifrance - DGE · Enquête ETI 2015 DGE-Bpifrance 1 Õ Objectifs & Méthodologie 2 Õ Activité 3 Õ International 4 Õ Emploi 5 Õ Investissement

ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

2

1

PR

OP

OR

TIO

N D

ES

ET

I AY

AN

T A

U M

OIN

S U

NE

FIL

IAL

E

À L

’ÉT

RA

NG

ER

SE

LO

N L

A P

AR

T D

U C

A À

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NT

ER

NA

TIO

NA

L

Implan

tatio

n

à l’é

tran

ger

Les

ET

I, d

ans

leur

ens

emb

le,

ont

en

mo

yenn

e un

peu

plu

s d

e 2

filia

les

imp

lant

ées

à l’é

tran

ger.

Tout

efoi

s, s

eule

s 36

% d

es E

TI o

nt a

u m

oins

une

imp

lant

atio

n à

l’étr

ange

r. L’

anal

yse

qui

sui

t p

orte

sur

cet

te p

opul

atio

n.

Ces

E

TI

ont,

en

m

oyen

ne,

un

peu

p

lus

de

6 fil

iale

s.

Ce

chiff

re

augm

ente

b

ien

évid

emm

ent

avec

le

poi

ds

de

l’int

erna

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l d

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l’act

ivité

: l

es E

TI t

rès

inte

rnat

iona

lisée

s q

ui r

epré

sent

ent

57 %

de

cett

e p

opul

atio

n (v

s 2

4 %

pou

r l’e

nsem

ble

des

ETI

), d

isp

osen

t en

moy

enne

de

prè

s d

e 9

filia

les

hors

de

Fran

ce,

celle

s m

oyen

nem

ent i

nter

natio

nalis

ées

de

4 et

cel

les

peu

ou

pas

inte

rnat

iona

lisée

s d

e q

uasi

3 fi

liale

s.

Au

tota

l, le

s tr

ois

qua

rts

(76

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es fi

liale

s et

co-

entr

epris

es à

l’ét

rang

er d

épen

den

t d

es E

TI t

rès

inte

rnat

iona

lisée

s et

82

% d

’ETI

inno

vant

es.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

10 %

55 %

84 %

36 %

< 5

%E

nsem

ble

d

e 25

%

Page 28: 2015 06 25 - cp Enquete ETI 2015 - Bpifrance - DGE · Enquête ETI 2015 DGE-Bpifrance 1 Õ Objectifs & Méthodologie 2 Õ Activité 3 Õ International 4 Õ Emploi 5 Õ Investissement

ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

2

3

PA

RT

ITIO

N D

ES

ET

I SE

LO

N L

A P

AR

T D

U C

A

À L

’IN

TE

RN

AT

ION

AL

ET

LE

TY

PE

DE

LA

FIL

IAL

E

ZO

NE

D’I

MP

LA

NTA

TIO

N D

ES

ET

I À L

’ÉT

RA

NG

ER

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

La

na

ture

de

s im

pla

nta

tio

ns

à l’

étr

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ge

r, d

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rod

uc

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n e

t/o

u d

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istr

ibu

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n,

pe

nd

du

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gré

d’in

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ati

on

alis

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on

.

Les

filia

les

à l’é

tran

ger

peu

vent

êtr

e so

it sp

écia

lisée

s d

ans

la p

rod

uctio

n ou

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s la

dis

trib

utio

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es s

truc

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s m

ixte

s. P

our l

es E

TI p

eu o

u p

as in

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atio

nalis

ées,

le

s fil

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s so

nt

le

plu

s so

uven

t sp

écia

lisée

s,

nota

mm

ent

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s la

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ibut

ion

(44

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e ce

s E

TI d

isp

osan

t de

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s fil

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s). P

our l

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oyen

nem

ent e

t for

tem

ent

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rnat

iona

lisée

s, p

lus

de

la m

oitié

d’e

ntre

elle

s on

t d

es fi

liale

s m

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s.

Le

s fi

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s à

l’é

tra

ng

er

son

t p

rin

cip

ale

me

nt

imp

lan

tée

s d

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s l’U

nio

n

eu

rop

ée

nn

e.

Qua

tre

ETI

sur

cin

q a

vec

filia

les

étra

ngèr

es y

ont

une

ou

plu

sieu

rs

imp

lant

atio

ns.

Plu

s d

’un

tiers

(35

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gale

men

t so

nt p

rése

ntes

en

Asi

e et

en

Am

ériq

ue d

u N

ord

et

prè

s d

e 30

% e

n A

friq

ue e

t O

céan

ie.

5 À MOINS

DE 25

%

Pro

duc

tion

Pro

duc

tion

Pro

duc

tion

Pro

duc

tion

Dis

trib

utio

n

Dis

trib

utio

n

Dis

trib

utio

n

Dis

trib

utio

n

< 5 %

Pro

duc

tion/

Dis

trib

utio

n

Pro

duc

tion/

Dis

trib

utio

n

Pro

duc

tion/

Dis

trib

utio

n

Pro

duc

tion/

Dis

trib

utio

n

22%

51%

55%

49%

44%

32%

48%

43%

EN

SEMBL

E

25 %

UE

AS

IE

AF

RIQ

UE

+ O

AN

IE

79 %

35 %

29 %

AM

ÉR

IQU

E D

U N

OR

D35 %

EU

RO

PE

ho

rs U

E24 %

AM

ÉR

IQU

E L

AT

INE

21 %

79 %

35 %

29 %

35 %

24 %

21 %

Page 29: 2015 06 25 - cp Enquete ETI 2015 - Bpifrance - DGE · Enquête ETI 2015 DGE-Bpifrance 1 Õ Objectifs & Méthodologie 2 Õ Activité 3 Õ International 4 Õ Emploi 5 Õ Investissement

02.

ACTIVITÉ

LES ETI N

ATIONA

LES PR

ÉVOIEN

T

UNE LÉGÈ

RE ACC

ÉLÉR

ATION

DE LEU

R CR

OISS

ANCE

EN

2015

, PL

US PRO

NONC

ÉE PAR

MI

LES EN

TREP

RISE

S IN

TERN

ATIONA

LISÉ

ES

ET LES

« N

ON FA

MILIALES »

Page 30: 2015 06 25 - cp Enquete ETI 2015 - Bpifrance - DGE · Enquête ETI 2015 DGE-Bpifrance 1 Õ Objectifs & Méthodologie 2 Õ Activité 3 Õ International 4 Õ Emploi 5 Õ Investissement

ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

2

7

PR

ÉV

ISIO

NS

D’É

VO

LU

TIO

N D

U C

A P

OU

R 2

015

(SO

LD

E D

’OP

INIO

N E

N %

)

En

avril

201

5, 4

3 %

des

ETI

nat

iona

les(1

) an

ticip

ent

une

haus

se d

e le

ur c

hiffr

e d

’affa

ires

cons

olid

é su

r l’a

nnée

con

tre

15 %

seu

lem

ent

une

dim

inut

ion.

Le

sold

e p

révi

sion

nel d

’évo

lutio

n d

e l’a

ctiv

ité(2

) s’é

tab

lit d

onc

à +

28,

au

lieu

de

+ 2

3 d

ébut

20

14, c

e q

ui le

rap

pro

che

de

sa v

aleu

r m

oyen

ne s

ur c

inq

ans

(+ 3

0,6)

.

Les

per

spec

tive

s d

e cr

ois

san

ce e

n 2

015

son

t to

ujo

urs

trè

s co

rrél

ées

à la

tai

lle

de

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ntr

ep

rise

. E

lles

sont

deu

x fo

is p

lus

élev

ées

chez

les

ETI

de

500

à 5

000

sala

riés

(ind

icat

eur

à +

41)

que

che

z ce

lles

emp

loya

nt m

oins

de

500

sala

riés

(+ 1

9).

Cep

end

ant,

les

ant

icip

atio

ns d

e ce

s d

erni

ères

se

sont

net

tem

ent

red

ress

ées

en u

n an

.

Les

an

tici

pat

ion

s d

emeu

ren

t un

peu

su

pér

ieu

res

à la

mo

yen

ne

dan

s l’I

nd

ust

rie

(+

36)

, d

ans

la m

ême

tend

ance

qu’

en 2

014

(+ 3

7).

L’am

élio

ratio

n at

tend

ue la

plu

s ne

tte

pro

vien

t d

u se

cteu

r d

es

Ser

vice

s(3) ,

don

t l’i

ndic

ateu

r av

ancé

p

rogr

esse

d

e 15

poi

nts

à +

42,

tan

dis

que

cel

ui d

e la

Con

stru

ctio

n an

nonc

e un

e st

abilis

atio

n d

e l’a

ctiv

ité (i

ndic

ateu

r nu

l) ap

rès

un n

et r

ecul

en

2014

(- 1

8).

L’a

cc

élé

rati

on

a

nti

cip

ée

d

e

l’ac

tivi

pro

vie

nt

ess

en

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llem

en

t d

es

ET

I in

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ati

on

alis

ée

s. L

’ind

icat

eur

pré

visi

onne

l ga

gne

9 p

oint

s su

r un

an,

à +

49,

ch

ez c

elle

s q

ui r

éalis

ent

plu

s d

u q

uart

de

leur

chi

ffre

d’a

ffaire

s à

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erna

tiona

l (e

xpor

tatio

ns d

e Fr

ance

+ a

ctiv

ité d

es fi

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s si

tuée

s à

l’étr

ange

r). E

n ou

tre,

les

ETI

q

ui e

mp

loie

nt p

lus

du

qua

rt d

e le

urs

effe

ctifs

hor

s d

e Fr

ance

affi

chen

t un

ind

icat

eur

pré

visi

onne

l d’a

ctiv

ité re

cord

, à +

61

(idem

en

2014

). A

con

trar

io, c

elui

des

ETI

don

t la

tot

alité

des

sal

arié

s so

nt e

mp

loyé

s en

Fra

nce,

à +

19,

est

sen

sib

lem

ent

infé

rieur

à

la m

oyen

ne (+

28)

, mêm

e s’

il p

rogr

esse

de

7 p

oint

s su

r dou

ze m

ois.

L’a

mél

iora

tion

atte

ndue

en

2015

par

ces

ETI

« h

exag

onal

es »

pro

vien

t d

e ce

lles

qui

réa

lisen

t p

lus

du

qua

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e le

ur a

ctiv

ité à

l’ex

por

tatio

n.

Le

s E

TI

inn

ova

nte

s so

nt

plu

s o

pti

mis

tes

qu

e l

es

au

tre

s. L

eur

ind

icat

eur

d’a

ctiv

ité p

our

2015

res

sort

à +

39,

con

tre

+ 1

7 p

our

les

« no

n in

nova

ntes

».

Le

s e

ntr

ep

rise

s «

fam

ilia

les(4

) » o

nt

de

s a

nti

cip

ati

on

s d

e c

rois

san

ce

à c

ou

rt

term

e p

lus

faib

les

qu

e l

es

au

tre

s. C

es d

erni

ères

ont

un

ind

icat

eur

avan

pou

r 20

15 à

+ 2

1, e

n re

cul

de

4 p

oint

s p

ar r

app

ort

à l’a

n p

assé

, co

ntre

+ 3

1 p

our l

es a

utre

s, e

n ha

usse

de

10 p

oint

s. C

et é

cart

pou

rrai

t s’e

xpliq

uer p

ar u

ne fo

rte

pré

senc

e d

es E

TI fa

milia

les

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s le

s se

cteu

rs a

val.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

(1)

(2) S

old

e d

’op

inio

n : c

f. m

étho

dol

ogie

.

(3)

(4) E

ntre

pris

e d

ont a

u m

oins

de

la m

oitié

du

cap

ital s

ocia

l est

dét

enu

par

des

per

sonn

es p

hysi

que

s no

mm

émen

t con

nues

ay

ant u

n lie

n d

e p

aren

té e

ntre

elle

s.

60 50 40 30 20 10 0

2011

2012

2013

2014

2015

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

2

9

PR

ÉV

ISIO

NS

D’A

CT

IVIT

É D

ES

ET

I EN

201

5 (S

OL

DE

D’O

PIN

ION

EN

%)

SOLD

ED’OP

INION

SOLD

E D’OP

INION

Rapp

el m

ars 20

14PA

RT DES

ETI

CONC

ERNÉ

ES

ENSE

MBL

E DE

S ETI

+ 23

+ 28

100 %

+ 32

+ 28

+ 20

+ 25

51 %

+ 39

+ 11

49 %

+ 17

Mo

ins

de

5 %

25 %

et

plu

s (E

TI tr

ès in

tern

atio

nalis

ées)

PART

DU CA

À L’IN

TERN

ATIONA

LEN

201

4+ 13

59 %

+ 19

+ 36

17 %

+ 32

+ 40

24 %

+ 49

Ind

ustr

ie, C

ons

truc

tion

Co

mm

erce

, Tra

nsp

ort

s,

Héb

erg

emen

t

SECT

EURS

Ser

vice

s

+ 26

32 %

+ 30

+ 16

38 %

+ 16

+ 27

+ 61

+ 38

+ 44

+ 12

30 %

+ 42

< 2

50 s

alar

iés

TAILLE

16 %

+ 18

+ 1

40 %

+ 19

+ 13

44 %

+ 41

+ 39

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Lect

ure

: 44

% d

es E

TI e

mp

loie

nt d

e 50

0 à

4 99

9 sa

larié

s. L

e so

lde

pré

visi

onne

l d

’évo

lutio

n d

e le

ur a

ctiv

ité e

n 20

15 s

’éta

blit

à +

41,

con

tre

+ 3

9 p

révu

en

mar

s 20

14 p

our

cett

e an

née-

là.

ET

I inn

ova

ntes

No

n p

atrim

oni

al

ET

I no

n in

nova

ntes

Pat

rimo

nial

Do

nt f

amili

al

Do

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Ind

ustr

ie

CLAS

SIFICA

TION

“INN

OVAN

TES”

STATUT

DU CA

PITA

L37

%63

% 46 %

27 %

+ 24

+ 21

+ 36

+ 37

+ 35

100

%

PART

DES

EFFEC

TIFS

EN

FRA

NCE EN

201

4M

oin

s d

e 75

%

(ET

I trè

s in

tern

atio

nnal

isée

s)16

%+ 61

10 %

+ 29

7 %

+ 44

67 %

+ 19

Page 32: 2015 06 25 - cp Enquete ETI 2015 - Bpifrance - DGE · Enquête ETI 2015 DGE-Bpifrance 1 Õ Objectifs & Méthodologie 2 Õ Activité 3 Õ International 4 Õ Emploi 5 Õ Investissement

ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

3

1

Expo

rtations

Les o

bjec

tifs f

ixés

ont globa

lemen

t été

atteints pou

r la prem

ière fo

is dep

uis 2

010

En

2014

, les

ETI

« fo

rtem

ent i

nter

natio

nalis

ées

» on

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s le

ur g

rand

e m

ajor

ité a

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ou d

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eurs

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ject

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l’e

xpor

tatio

n, c

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aire

men

t à

l’ann

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récé

den

te.

Pou

r le

ur p

art,

les

ETI

« m

oyen

nem

ent i

nter

natio

nalis

ées

» le

s on

t pre

sque

att

eint

s,

avec

un

ind

icat

eur a

u p

lus

haut

sur

ce

poi

nt d

epui

s 20

10, à

- 6

con

tre

- 14

en 2

013.

Le

net

rec

ul d

u co

urs

de

l’eur

o au

sec

ond

sem

estr

e 20

14 a

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s d

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ilité

cett

e p

erfo

rman

ce.

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révision

s d’évo

lutio

n de

s exp

ortatio

ns

en 201

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nt to

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ETI

très

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s

L’ac

tivité

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l’int

erna

tiona

l d

es

ETI

d

evra

it p

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e sa

cr

oiss

ance

so

uten

ue

en 2

015

chez

les

entr

epris

es «

trè

s in

tern

atio

nalis

ées

» m

ais

rale

ntir

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celle

s «

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t in

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atio

nalis

ées

».

Bas

e : é

chan

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n re

dre

ssé.

So

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: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

IND

ICA

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TIO

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DE

D’O

PIN

ION

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L’A

NN

ÉE

EN

CO

UR

S)

- 13

12

- 17

11

- 12

3

- 14

- 6- 7

8

2010

2011

2012

2013

2014

36

53

1724

19

2729

25

3839

2011

2012

2013

2014

2015

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

3

3

Les c

arne

ts de co

mman

des s

e so

nt

un peu

rega

rnis en 20

14

Le n

ivea

u d

es c

arne

ts d

e co

mm

and

es o

u ré

serv

atio

ns re

çues

en

2014

est

en

lége

r re

dre

ssem

ent

par

rap

por

t au

x d

eux

anné

es p

récé

den

tes,

ave

c un

sol

de

d’o

pin

ion

à - 4

(1) ,

en h

auss

e d

e 5

poi

nts

par

rap

por

t à 2

013.

L’

amél

iora

tion

est

par

ticul

ière

men

t se

nsib

le d

ans

l’Ind

ustr

ie (

haus

se d

e 8

poi

nts,

à

+ 2

) et

les

Ser

vice

s (p

lus

15 p

oint

s, à

+ 4

).

Les

carn

ets

de

com

man

des

se

sont

rega

rnis

en

2014

che

z le

s E

TI in

nova

ntes

, ave

c un

ind

icat

eur n

ul, e

n ha

usse

de

9 p

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s su

r un

an. I

ls s

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emeu

rés

méd

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hez

les

ETI

non

inno

vant

es, à

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(id

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013)

.

Une p

oursuite du

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t de la d

eman

de

est e

scom

ptée

en 20

15

L’in

dic

ateu

r p

révi

sion

nel d

es c

arne

ts d

e co

mm

and

es o

u d

e ré

serv

atio

ns p

rogr

esse

en

core

de

2 p

oint

s en

un

an, à

+ 8

.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

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s d

e E

TI.

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e : é

chan

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n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

IND

ICA

TE

UR

DE

S C

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NE

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IQU

ES

SU

IVA

NT

ES

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OL

DE

D’O

PIN

ION

EN

%)

- 1- 1

- 12- 8

- 7- 9

- 5 (-6)

- 1

(2)

- 9

- 13

- 11

4

- 9

- 4

12

3

- 1

1

55

2011

2012

2013

2014

2010

(1) S

old

e d

es p

ourc

enta

ges

des

op

inio

ns o

pp

osée

s : 1

3 %

« b

ien

garn

is »

moi

ns 1

7 %

« fa

ible

s »

en 2

014.

+ 22

+ 15

+ 27 +

37

Ap

par

tena

nt a

ux

sect

eurs

de

l’Ind

ustr

ie

et d

e la

Con

stru

ctio

n

Em

plo

yant

plu

s

de

500

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riés

Réa

lisan

t plu

s d

u q

uart

d

e le

ur a

ctiv

ité

Em

plo

yant

plu

s d

u q

uart

d

e le

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ctifs

+ 16

+ 16

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ssée

s

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vant

es

Ap

par

tena

nt

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eurs

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Ind

ustr

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rans

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éber

gem

ent

Ils o

nt re

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hez

les

entr

epris

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rtem

ent i

nter

natio

nalis

ées,

l’ind

icat

eur p

assé

de

s ca

rnet

s es

t rem

onté

de

21 p

oint

s en

201

4, à

+ 1

1, ta

ndis

qu’

il es

t dem

euré

au

plus

ba

s, à

- 12

, che

z le

s E

TI q

ui n

’exp

orte

nt p

as d

u to

ut o

u m

oins

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5 %

de

leur

pro

duct

ion.

L’in

dic

ateu

r p

assé

des

com

man

des

est

sen

sib

lem

ent

plu

s él

evé

chez

les

ETI

no

n p

atrim

onia

les

(+ 6

, en

hau

sse

de

10 p

oint

s) q

ue c

hez

les

ETI

fam

iliale

s (-

13,

en

rec

ul d

e 6

poi

nts)

.

Ser

vice

sE

nsem

ble

Page 34: 2015 06 25 - cp Enquete ETI 2015 - Bpifrance - DGE · Enquête ETI 2015 DGE-Bpifrance 1 Õ Objectifs & Méthodologie 2 Õ Activité 3 Õ International 4 Õ Emploi 5 Õ Investissement

03.

EMPL

OIMAL

GRÉ LE M

IEUX

ESP

ÉRÉ

SUR L’A

CTIVITÉ, DES

PER

SPEC

TIVE

S

D’EM

BAUC

HE ENC

ORE TR

ÈS PRU

DENT

ES

Page 35: 2015 06 25 - cp Enquete ETI 2015 - Bpifrance - DGE · Enquête ETI 2015 DGE-Bpifrance 1 Õ Objectifs & Méthodologie 2 Õ Activité 3 Õ International 4 Õ Emploi 5 Õ Investissement

ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

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Le

Lab

3

7

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ÉV

ISIO

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201

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dre

ssé.

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uprè

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TI.

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+ 11

+ 7

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49 %

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ins

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25 %

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plu

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ès in

tern

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nalis

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DU CA

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ie, C

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Co

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SECT

EURS

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s

32 %

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alar

iés

TAILLE

16 %

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ET

I inn

ova

ntes

No

n p

atrim

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I no

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nova

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Pat

rimo

nial

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al

CLAS

SIFICA

TION

“INN

OVAN

TES”

STATUT

DU CA

PITA

L37

%63

% 46 %

27 %

+ 21

+ 3

100

%

PART

DES

EFFEC

TIFS

EN

FRA

NCE EN

201

4M

oin

s d

e 75

%

(ET

I trè

s in

tern

atio

nnal

isée

s)16

%

10 % 7 %

67 %

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NGER

(R

appe

l mar

s 20

14)

FRAN

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pel m

ars

2014

)

(+ 1

8)

(+ 2

1)(+

10)

( - 1

)

(+ 5

)

(+ 2

3)

(+ 3

)

(+ 1

6)

(+ 3

5)

(+ 5

7)

(+ 1

5) (0)

(+ 1

5)

(+ 1

1)

(+ 1

2)

(+ 1

3)

(+ 1

7)

(+ 6

)

(+ 1

7)

(+ 1

2)

(+ 2

1)

(+ 1

0)

(+ 1

7)

(+ 1

7)

+ 33

(+ 8

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(+ 1

6)

(+ 8

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(+ 1

2)

(+ 1

3)

(+ 1

5)

(+ 1

3)

0

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+ 18

+ 13

+ 1

+ 10

+ 1

+ 19

+ 10

+ 13

+ 18

+ 1

+ 14

+ 12

+ 7

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+ 18

+ 3

+ 14

+ 3

+ 1

+ 23 - 1

+ 17

+ 38

+ 61

+ 16

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+ 1

+ 9

+ 10

+ 22

+ 14

Do

nt

Ind

ustr

ie

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

3

9

La hau

sse de

s effe

ctifs

de

vrait d

écélérer en Fran

ce…

Les

ET

I pré

voie

nt u

n se

nsib

le r

alen

tisse

men

t d

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cro

issa

nce

de

leur

s ef

fect

ifs

en F

ranc

e, a

vec

un in

dic

ateu

r pré

visi

onne

l en

recu

l de

6 p

oint

s en

un

an, à

+ 7

, ce

qui

le

ram

ène

au n

ivea

u d

e 20

13 (+

6),

bie

n en

des

sous

de

ceux

du

déb

ut d

e la

déc

enni

e (+

23

en 2

011

et +

20

en 2

012)

.D

’un

poi

nt d

e vu

e se

ctor

iel,

la c

rois

sanc

e d

es e

ffect

ifs e

mp

loyé

s au

sei

n d

e l’H

exag

one

rest

erai

t so

uten

ue d

ans

les

Ser

vice

s, l’

ind

icat

eur

pré

visi

onne

l gag

nant

1

poi

nt s

ur u

n an

, à

+ 1

8. E

n re

vanc

he,

elle

ser

ait

très

fai

ble

dan

s l’I

ndus

trie

(+

3,

aprè

s +

10)

et

le g

roup

e «

Com

mer

ce,

Tran

spor

ts e

t H

éber

gem

ent

» (+

4,

cont

re +

13

en 2

014)

.

…mais r

ester s

outenu

e à l’é

tran

ger

L’in

dic

ateu

r p

révi

sio

nn

el d

’évo

lutio

n d

es e

ffec

tifs

con

solid

és h

ors

de

Fra

nce

se

mai

ntie

nt à

un

pal

ier h

aut,

à +

11,

ap

rès

+ 1

2 en

201

4.Il

est t

oujo

urs

le p

lus

élev

é d

ans

l’Ind

ustr

ie, à

+ 2

1 (id

em e

n 20

14),

asse

z au

-des

sus

de

celu

i des

Ser

vice

s, à

+ 1

4 (c

ontr

e +

9).

Les

ETI

cla

ssée

s in

nova

ntes

ont

des

ant

icip

atio

ns d

e cr

oiss

ance

de

leur

s ef

fect

ifs

cons

olid

és p

lus

élev

ées

que

les

non

inno

vant

es, t

ant

à l’é

tran

ger

qu’

en F

ranc

e.

Pou

r rés

umer

, on

note

deu

x d

ynam

ique

s d

iffér

ente

s. L

es E

TI d

e l’I

ndus

trie

von

t bie

n et

pen

sent

acc

roîtr

e le

urs

effe

ctifs

mai

s p

rinci

pal

emen

t en

deh

ors

de

l’Hex

agon

e à

ce s

tad

e. À

l’op

pos

é, l’

activ

ité é

tant

moi

ns a

llant

e ch

ez le

s E

TI d

u C

omm

erce

, d

es T

rans

por

ts e

t d

u To

uris

me,

cel

les-

ci n

e p

révo

ient

guè

re d

’aug

men

ter

leur

s ef

fect

ifs, n

i en

Fran

ce, n

i à l’

étra

nger

.

LE

S P

VIS

ION

S D

’AU

GM

EN

TAT

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DE

S E

FF

EC

TIF

S S

AL

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IÉS

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N F

RA

NC

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NN

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LE

S E

TI P

SE

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LE

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S :

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N E

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LO

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L’I

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FF

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TIF

S À

L’É

TR

AN

GE

R C

UL

MIN

E

DA

NS

LE

S E

NT

RE

PR

ISE

S T

S IN

TE

RN

AT

ION

AL

ISÉ

ES

: (S

OL

DE

D’O

PIN

ION

EN

%)

IND

ICA

TE

UR

PR

ÉV

ISIO

NN

EL

DE

CR

OIS

SA

NC

E D

ES

EF

FE

CT

IFS

S

EL

ON

LE

CA

RA

CT

ÈR

E IN

NO

VA

NT

DE

S E

TI

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

S

our

ce :

enq

uêt

e B

pif

ran

ce

– D

GE

aup

rès

de

ET

I.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

S

our

ce :

enq

uêt

e B

pif

ran

ce

– D

GE

aup

rès

de

ET

I.

+ 1

+ 22

+ 7

+ 14

+ 19

+ 20

d

e le

ur C

A

Effe

ctifs

non

en

tota

lité

en

Fra

nce

+ 14

Cla

ssée

s

inno

vant

es

+ 38

+ 61

Réa

lisan

t plu

s d

u q

uart

d

e le

ur C

A

En

Fran

ce

Inno

vant

esN

on in

nova

ntes

Em

plo

yant

au

moi

ns

le q

uart

de

leur

s ef

fect

ifs

hors

de

l’Hex

agon

e

À l’

étra

nger

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04.

SITU

ATION

FINA

NCIÈRE

LES TR

ÉSOR

ERIES ON

T ÉTÉ AS

SEZ SO

UPLES

EN 201

4 ET DEV

RAIENT

LE DE

MEU

RER

EN 201

5

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

4

3

La s

ituat

ion

de

la t

réso

rerie

en

2014

est

con

sid

érée

« a

isée

» p

ar 2

1 %

des

ETI

et

« d

iffic

ile »

par

20

% d

’ent

re e

lles.

L’in

dic

ateu

r p

assé

de

la tr

ésor

erie

se

mai

ntie

nt

don

c à

+ 1

, tou

t co

mm

e en

mar

s 20

14.

Les

ETI

dan

s le

ur e

nsem

ble

tab

lent

sur

une

sta

bilit

é d

e la

situ

atio

n d

e tr

ésor

erie

en

201

5, a

vec

un in

dic

ateu

r p

révi

sion

nel à

+ 1

, con

tre

+ 4

déb

ut 2

014.

SE

LO

N C

ET

IND

ICA

TE

UR

, LA

TR

ÉS

OR

ER

IE P

AS

E

ES

T IN

RIE

UR

E À

LA

MO

YE

NN

E D

AN

S L

ES

ET

I PR

ÉS

EN

TAN

T

AU

MO

INS

UN

E D

ES

CA

RA

CT

ÉR

IST

IQU

ES

SU

IVA

NT

ES

: (S

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DE

D’O

PIN

ION

EN

%)

L’IN

DIC

AT

EU

R P

VIS

ION

NE

L D

E L

A T

SO

RE

RIE

E

ST

CE

PE

ND

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T N

ÉG

AT

IF P

OU

R L

ES

ET

I SU

IVA

NT

ES

: (S

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DE

D’O

PIN

ION

EN

%)

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

- 4- 5 - 5R

éalis

ant a

u m

oins

25

%

Em

plo

yant

moi

ns

de

500

sala

riés

Ap

par

tena

nt a

ux s

ecte

urs

d

u C

omm

erce

, du

Tran

spor

t et

de

l’Héb

erge

men

t - 7

- 11 - 7

Ap

par

tena

nt a

ux s

ecte

urs

d

u C

omm

erce

, du

Tran

spor

t et

de

l’Héb

erge

men

t

Em

plo

yant

moi

ns

de

250

sala

riés

Non

inte

rnat

iona

lisée

s

- 8- 4

Non

inno

vant

es

Non

pat

rimon

iale

s

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05.

CROISS

ANCE

INTERN

ELES IN

VEST

ISSE

MEN

TS ONT

ÉTÉ

ASSE

Z DY

NAMIQUE

S EN

201

4

ET DEV

RAIENT

POU

RSUIVR

E

LEUR

CRO

ISSA

NCE EN

201

5

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

4

7

Les

ETI

ont

été

inte

rrog

ées

sur l

’évo

lutio

n d

u vo

lum

e gl

obal

de

leur

s in

vest

isse

men

ts

phy

siq

ues(1

) et i

mm

atér

iels

(2) d

e 20

14 p

ar r

app

ort à

ceu

x d

e 20

13. I

ls o

nt a

ugm

enté

p

our

39 %

des

ent

rep

rises

et

dim

inué

pou

r 18

%,

ce q

ui d

onne

un

ind

icat

eur

des

in

vest

isse

men

ts p

assé

s à

+ 2

1, e

n ha

usse

de

8 p

oint

s su

r un

an e

t dan

s la

moy

enne

d

e lo

ng t

erm

e (+

21,

6),

por

té n

otam

men

t p

ar l

a ha

usse

des

inv

estis

sem

ents

in

dus

trie

ls e

t d

ans

les

Ser

vice

s (+

14

poi

nts)

.

SE

LO

N C

ET

IND

ICA

TE

UR

, LE

S IN

VE

ST

ISS

EM

EN

TS

INT

ER

NE

S

ON

T C

ON

NU

LA

CR

OIS

SA

NC

E L

A P

LU

S V

IVE

EN

201

4

DA

NS

LE

S E

TI A

YA

NT

AU

MO

INS

UN

E D

ES

CA

RA

CT

ÉR

IST

IQU

ES

S

UIV

AN

TE

S :

(SO

LD

E D

’OP

INIO

N E

N %

)

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

(1) I

nves

tisse

men

ts p

hysi

qu

es :

imm

ob

ilier

, ou

til d

e p

rod

uct

ion…

(2) I

nves

tisse

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ts im

mat

érie

ls :

R&

D, f

orm

atio

n, la

bel

s…

À L

’OP

PO

, LA

PR

OG

RE

SS

ION

DE

S IN

VE

ST

ISS

EM

EN

TS

IN

TE

RN

ES

A É

PL

US

MO

E E

N 2

014

PO

UR

LE

S

EN

TR

EP

RIS

ES

: (S

OL

DE

D’O

PIN

ION

EN

%)

+ 26

- 28

+ 30

+ 14

+ 27 +

36

Ap

par

tena

nt a

ux s

ecte

urs

de

l’Ind

ustr

ie

Ap

par

tena

nt

aux

sect

eurs

de

la

Con

stru

ctio

n

Em

plo

yant

plu

s

de

500

sala

riés

Em

plo

yant

moi

ns

de

500

sala

riés

Réa

lisan

t au

moi

ns 2

5 %

Em

plo

yant

plu

s d

u q

uart

d

e le

urs

effe

ctifs

+ 28

+ 16

+ 26

Non

pat

rimon

iale

s

Fam

ilial

es

Ap

par

tena

nt

aux

sect

eurs

d

es S

ervi

ces

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

4

9

Les

inte

ntio

ns

de

dév

elop

pem

ent

des

in

vest

isse

men

ts

de

croi

ssan

ce

inte

rne

en

2015

so

nt

de

nouv

eau

en

haus

se,

l’ind

icat

eur

pré

visi

onne

l p

our

l’ann

ée

en c

ours

gag

nant

3 p

oint

s su

r un

an,

à +

20

(moy

enne

sur

la d

écen

nie

de

+ 1

8).

Là e

ncor

e, le

red

ress

emen

t d

es a

ntic

ipat

ions

con

cern

e le

s se

rvic

es e

t l’i

ndus

trie

, et

de

man

ière

gén

éral

e, le

s en

trep

rises

inno

vant

es.

Les

inte

ntio

ns d

’inve

stis

sem

ent

sont

enc

ore

mod

érée

s ch

ez l

es E

TI d

e m

oins

d

e 50

0 sa

larié

s (in

dic

ateu

r p

révi

sion

nel à

+ 1

2) m

ais

asse

z vo

lont

aris

tes

chez

les

ETI

fa

milia

les

(+ 2

2). E

lles

rest

ent

néga

tives

dan

s le

sec

teur

de

la C

onst

ruct

ion

(- 1

4).

L’IN

DIC

AT

EU

R P

VIS

ION

NE

L D

’IN

VE

ST

ISS

EM

EN

T

ES

T L

E P

LU

S É

LE

DA

NS

LE

S E

TI :

(S

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DE

D’O

PIN

ION

EN

%)

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

+ 28

+ 30

+ 33

+ 38

Ap

par

tena

nt a

ux

sect

eurs

de

l’Ind

ustr

ie

Em

plo

yant

plu

s

de

500

sala

riés

Réa

lisan

t au

moi

ns 2

5 %

Em

plo

yant

plu

s d

u q

uart

+ 31

+ 27

Cla

ssée

s

inno

vant

es

Ap

par

tena

nt a

ux s

ecte

urs

des

Ser

vice

s

Page 42: 2015 06 25 - cp Enquete ETI 2015 - Bpifrance - DGE · Enquête ETI 2015 DGE-Bpifrance 1 Õ Objectifs & Méthodologie 2 Õ Activité 3 Õ International 4 Õ Emploi 5 Õ Investissement

06.

CROISS

ANCE

EXT

ERNE

CRÉATION

S DE

FILIALES ET PRISE

S

DE PAR

TICIPA

TION

EN

HAUS

SE,

TANT

EN

FRAN

CE QU’À L’É

TRAN

GER

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

5

3

Un peu

plus d

u qu

art d

es ET

I a créé

au moins

une

filia

le en 20

14

Dan

s le

ur e

nsem

ble

, 27

% d

es E

TI n

atio

nale

s on

t cré

é au

min

imum

une

nou

velle

filia

le

en 2

01

4,

con

tre

23

% e

n 2

01

3,

ind

épen

dam

men

t d

e la

loca

lisat

ion

en

Fra

nce

ou

à l’

étra

nger

.

Un qua

rt des

ETI a

des

projets

de cr

éatio

n de

nou

velle

s filiales

en 20

15

24 %

des

ETI

env

isag

ent d

e cr

éer a

u m

oins

une

nou

velle

filia

le e

n 20

15, à

com

par

er

à 25

% e

n 20

14. L

a p

rop

ortio

n es

t ind

épen

dan

te d

u se

cteu

r d’a

ctiv

ité.

LE

TA

UX

DE

CR

ÉA

TIO

N D

’AU

MO

INS

UN

E F

ILIA

LE

ES

T

SU

RIE

UR

À L

A M

OY

EN

NE

PO

UR

LE

S E

TI D

ES

CA

GO

RIE

S

SU

IVA

NT

ES

: (S

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DE

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PIN

ION

EN

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EL

LE

ES

T S

UP

ÉR

IEU

RE

À L

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EN

NE

DA

NS

LE

S

EN

TR

EP

RIS

ES

AY

AN

T L

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CA

RA

CT

ÉR

IST

IQU

ES

SU

IVA

NT

ES

: (S

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DE

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PIN

ION

EN

%)

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

33 %

35 %

35 %

35 %

42 %

46 %

Don

t le

sièg

e es

t en

Île-

de-

Fran

ceR

éalis

ant a

u m

oins

5 %

Em

plo

yant

plu

s

de

500

sala

riés

Em

plo

yant

plu

s

de

500

sala

riés

Em

plo

yant

au

moi

ns

une

par

tie d

e le

urs

effe

ctifs

E

mp

loya

nt a

u m

oins

5

% d

e le

urs

effe

ctifs

36 %

30 %

Cla

ssée

s

inno

vant

esC

lass

ées

in

nova

ntes

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

5

5

Trois E

TI su

r dix ont pris

des

partic

ipations

da

ns d’autres e

ntreprises

en 20

14…

29 %

des

ETI

ont

pris

des

par

ticip

atio

ns d

ans

au m

oins

une

aut

re e

ntre

pris

e en

201

4,

cont

re 2

5 %

en

2013

.

LA

PR

OP

OR

TIO

N E

ST

PL

US

ÉL

EV

ÉE

DA

NS

LE

S C

AT

ÉG

OR

IES

S

UIV

AN

TE

S :

(SO

LD

E D

’OP

INIO

N E

N %

)

LE

S P

RO

JET

S D

E P

RIS

ES

DE

NO

UV

EL

LE

S P

AR

TIC

IPA

TIO

NS

S

ON

T P

LU

S F

QU

EN

TS

DA

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LE

S C

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ÉG

OR

IES

SU

IVA

NT

ES

: (S

OL

DE

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PIN

ION

EN

%)

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

36 %38 %

50 %

43 %

51 %

Réa

lisan

t au

moi

ns 5

%

Em

plo

yant

plu

s

de

500

sala

riés

Em

plo

yant

plu

s

de

500

sala

riés

Em

plo

yant

au

moi

ns

5 %

de

leur

s ef

fect

ifs

Em

plo

yant

au

moi

ns

5 %

de

leur

s ef

fect

ifs

35 %

42 %

36 %

Cla

ssée

s

inno

vant

es

Cla

ssée

s

inno

vant

es

Ap

par

tena

nt a

ux s

ecte

urs

d

es S

ervi

ces

…et 35 % pen

sent prend

re

de nou

velle

s partic

ipations

en 20

15

Cet

te p

rop

ortio

n es

t en

haus

se d

e 3

poi

nts

par

rap

por

t à 2

014.

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

5

7

17 %

des

ETI o

nt un projet fe

rme

de cr

éatio

n de

filia

le ou de

pris

e

de partic

ipations

à l’étrang

er

PA

RT

ITIO

N D

ES

17

% D

’ET

I AY

AN

T U

N O

U P

LU

SIE

UR

S

PR

OJE

TS

À L

’ÉT

RA

NG

ER

PA

R Z

ON

E D

’IM

PL

AN

TAT

ION

(R

app

el p

our 1

4 %

en

2014

)

Lect

ure

: 10

% d

es E

TI o

nt u

n p

roje

t à

cour

t te

rme

dan

s l’U

E, c

ontr

e 6

% e

n 20

14

L’U

nion

eur

opée

nne

dem

eure

, p

lus

que

jam

ais,

la

pre

miè

re z

one

d’im

pla

ntat

ion

rech

erch

ée,

10 %

des

ETI

y a

yant

un

pro

jet

de

croi

ssan

ce e

xter

ne.

Vie

nnen

t en

suite

l’A

sie

et l

’Afr

ique

, ce

tte

der

nièr

e en

regi

stra

nt u

ne p

rogr

essi

on n

otab

le,

cib

lées

cha

cune

par

5 %

des

ETI

.

Par

mi

ces

17 %

d’E

TI a

yant

des

pro

jets

fer

mes

d’im

pla

ntat

ion

à l’i

nter

natio

nal,

qua

tre

sur c

inq

dis

pos

ent d

éjà

d’a

u m

oins

une

filia

le o

u d

’un

par

tena

riat à

l’ét

rang

er.

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

EURO

PE HOR

S UE

2%

ASIE

UNION

EURO

PÉEN

NE

AMÉR

IQUE

DU NO

RD

AFRIQU

E+OC

ÉANI

E5

%

AMÉR

IQUE

LATIN

E

Un pe

u plus d

e la m

oitié

de

s inv

estis

semen

ts de

croissan

ce de

2014

on

t été autofinan

cés…

L’en

det

tem

ent e

t les

con

cour

s b

anca

ires

clas

siq

ues

ont c

ouve

rt 4

3 %

en

moy

enne

d

es b

eso

ins

de

finan

cem

ent

des

inve

stis

sem

ents

de

cro

issa

nce

réal

isés

en

20

14

, so

it 3

poi

nts

de

moi

ns q

u’en

201

3.

L’au

tofin

ance

men

t a

pro

gres

sé d

e 2

poi

nts,

à 5

3 %

, ta

ndis

que

les

ap

por

ts

en fo

nds

pro

pre

s on

t ac

cru

leur

par

t re

lativ

e d

e 1

poi

nt, à

4 %

.

PL

AN

DE

FIN

AN

CE

ME

NT

MO

YE

N D

ES

INV

ES

TIS

SE

ME

NT

S D

E

CR

OIS

SA

NC

E R

ÉA

LIS

ÉS

PA

R L

ES

ET

I EN

201

4 (ra

pp

el e

n 20

13)

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

53 %

(5

1 %

) AU

TOFINA

NCEM

ENT

43 %

(46

%)

ENDE

TTEM

ENT,

CONC

OURS

BANC

AIRE

S

4 %

(3 %

) AP

PORT

SEN

FON

DS PRO

PRES

Page 46: 2015 06 25 - cp Enquete ETI 2015 - Bpifrance - DGE · Enquête ETI 2015 DGE-Bpifrance 1 Õ Objectifs & Méthodologie 2 Õ Activité 3 Õ International 4 Õ Emploi 5 Õ Investissement

ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

5

9

…et le

s ETI so

uhaitent re

courir

sens

iblemen

t plus à

l’en

dette

men

t et aux

conc

ours ban

caire

s en 20

15

Les

inve

stis

sem

ents

de

croi

ssan

ce, t

ant i

nter

ne q

u’ex

tern

e, s

ont p

révu

s en

hau

sse

sig

nifi

cativ

e en

20

15

, ce

qu

i dev

rait

con

cou

rir

à l’a

ug

men

tatio

n d

es b

eso

ins

de

finan

cem

ent d

es E

TI.

Dan

s un

con

text

e d

e co

ût d

u cr

édit

exce

ptio

nnel

lem

ent

bas

, et

de

trés

orer

ies

par

fois

un

peu

ten

due

s, l

es E

TI s

ouha

itent

réd

uire

la

par

t d

e l’a

utof

inan

cem

ent

au p

rofit

de

l’end

ette

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t fin

anci

er e

t des

con

cour

s b

anca

ires

clas

siq

ues.

En

effe

t,

24 %

vou

dra

ient

aug

men

ter

la p

art

rela

tive

de

ces

conc

ours

fin

anci

ers

et 1

0 %

se

ulem

ent

la d

imin

uer,

ce q

ui d

onne

un

ind

icat

eur

pré

visi

onne

l à +

14.

Pou

r sa

par

t, l

’ind

icat

eur

pré

visi

onne

l d

’util

isat

ion

de

l’aut

ofin

ance

men

t re

ssor

t à

- 11,

tan

dis

qu’

il es

t lé

gère

men

t p

ositi

f pou

r le

rec

ours

aux

fond

s p

rop

res,

à +

1.

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07.

FINA

NCEM

ENTS

EX

TERN

ESLES ETI O

BTIENN

ENT LE PLU

S SO

UVEN

T

LES CO

NCOU

RS FIN

ANCIER

S

QUI L

EUR SO

NT N

ÉCES

SAIRES

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

6

3

Seules

5 % de

s ETI on

t eu d

es di

fficu

ltés

majeu

res d

’accès

au cr

édit en

2014

, co

mme en

201

3

Les

entr

epris

es o

nt é

té in

terr

ogée

s su

r les

diff

icul

tés

qu’

elle

s on

t pu

renc

ontr

er d

ans

l’acc

ès a

ux c

onco

urs

ban

caire

s d

e tr

ésor

erie

ou

à l’i

nves

tisse

men

t au

cour

s d

e l’a

nnée

p

récé

den

te.

En

2014

, 3

% d

es E

TI n

’ont

pu

obte

nir

aucu

ne f

acilit

é d

e la

par

t d

es b

anq

ues

pou

r fin

ance

r le

ur e

xplo

itatio

n co

uran

te,

pro

por

tion

iden

tique

à c

elle

de

l’ann

ée

pré

céd

ente

.

D’u

n au

tre

côté

, 3 %

des

ETI

ont

annu

ler o

u re

por

ter l

eurs

pro

jets

d’in

vest

isse

men

t en

201

4, a

u lie

u d

e 4

% e

n 20

13,

faut

e d

’ap

pui

de

la p

art

des

éta

blis

sem

ents

d

e cr

édit.

NIV

EA

U D

E D

IFF

ICU

LTÉ

S R

EN

CO

NT

ES

EN

201

4 P

AR

LE

S E

TI

PO

UR

FIN

AN

CE

R L

EU

R T

SO

RE

RIE

OU

LE

UR

S P

RO

JET

S

D’I

NV

ES

TIS

SE

ME

NT

: (ra

pp

el e

n 20

13)

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

75 %

Au

cune

diffi

culté

partic

ulière

(70

% e

n 20

13)

20 %

Qu

elqu

es problèm

es

à pe

u près

surmon

tés 5 %

Diffi

culté

s majeu

res

(5 %

en

2013

)

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

6

5

Les f

reins a

u dév

elop

pemen

t s’atténu

ent d

e faç

on sign

ifica

tive

Les

ET

I ont

été

am

enée

s à

do

nner

leur

ap

pré

ciat

ion

sur

qua

tre

typ

es d

’ob

stac

les

po

ssib

les

au d

ével

op

pem

ent

de

leur

ent

rep

rise

: «

le m

anq

ue d

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nds

pro

pre

s »,

«

l’end

ette

men

t ex

cess

if »,

« le

res

serr

emen

t d

es c

ond

itio

ns d

’acc

ès a

u cr

édit

» et

« la

réd

uct

ion

des

mar

ges

».

Ils s

on

t to

us

un

peu

mo

ins

fort

emen

t re

ssen

tis

qu’

en 2

014.

Les

troi

s p

rem

iers

fac

teur

s, p

urem

ent

finan

cier

s, s

ont

cons

idér

és c

omm

e un

fre

in

imp

orta

nt p

ar u

ne E

TI s

ur s

ix s

eule

men

t, a

u lie

u d

e un

e su

r ci

nq p

récé

dem

men

t.

La

réd

uctio

n d

es

mar

ges

d’e

xplo

itatio

n d

emeu

re

l’ob

stac

le

maj

eur

au

dév

elop

pem

ent

de

l’ent

rep

rise,

mêm

e si

ce

frein

se

relâ

che

légè

rem

ent

(55

%

des

ETI

, con

tre

58 %

en

2014

).

AP

PR

ÉC

IAT

ION

DE

S F

RE

INS

AU

VE

LO

PP

EM

EN

T

EN

AV

RIL

201

5 (ra

pp

el e

n m

ars

2014

)

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Imp

ort

ant

Fai

ble

San

s ef

fet

RESS

ERRE

MEN

T DE

S CO

NDITIONS

D’ACC

ÈS AU CR

ÉDIT

39%

43%

Imp

ort

ant

Fai

ble

San

s ef

fet

ENDE

TTEM

ENT EX

CESS

IF

42%

43%

Imp

ort

ant

Fai

ble

MAN

QUE DE

FON

DS PRO

PRES

San

s ef

fet

40%

44%

Fai

ble

San

s ef

fet

RÉDU

CTION

DES MAR

GES 31

%

()

14%

(

)

Imp

ort

ant

(

)

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

6

7

Les c

ontra

intes d

’accès

au cr

édit

se re

lâch

ent

En

ce

qu

i c

on

ce

rne

l’a

cc

ès

au

x c

on

co

urs

ba

nc

air

es

à c

ou

rt t

erm

e,

seul

e la

dem

and

e d

e g

aran

ties

pès

e d

e fa

çon

sig

nific

ativ

e, a

vec

21

% d

e ci

tatio

ns m

ais

s’in

scrit

en

recu

l par

rapp

ort à

l’an

pas

sé (2

4 %

en

2014

), à

l’ins

tar d

es a

utre

s co

ntra

inte

s (c

oût d

’ass

uran

ce, t

aux)

.

En

ma

tiè

re d

’ac

s a

ux

prê

ts b

an

ca

ire

s à

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vest

isse

me

nt,

le

juge

men

t d

es E

TI s

’am

élio

re é

gale

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t si

gnifi

cativ

emen

t.

Les

gara

ntie

s ex

igée

s p

our

la m

ise

en p

lace

des

con

cour

s so

nt ju

gées

pes

ante

s p

ar 2

8% d

es E

TI, c

ontr

e 32

% e

n 20

13.

Le n

ivea

u d

es ta

ux d

’inté

rêt e

t le

coût

ad

diti

onne

l d’a

ssur

ance

des

cré

dits

ban

caire

s à

l’inv

estis

sem

ent s

ont j

ugés

pén

alis

ants

par

seu

lem

ent u

ne E

TI s

ur d

ix, p

rop

ortio

n en

légè

re b

aiss

e su

r un

an.

AP

PR

ÉC

IAT

ION

DE

S C

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TR

AIN

TE

S L

IÉE

S A

UX

PR

ÊT

S

À C

OU

RT

TE

RM

E E

N A

VR

IL 2

015

(rap

pel

en

mar

s 20

14)

AP

PR

ÉC

IAT

ION

DE

S C

ON

TR

AIN

TE

S L

IÉE

S A

UX

PR

ÊT

S

À M

OY

EN

ET

LO

NG

TE

RM

E E

N A

VR

IL 2

015

(rap

pel

en

mar

s 20

14)

Bas

e : é

chan

tillo

n re

dre

ssé.

So

urce

: en

qu

ête

Bp

ifra

nc

e –

DG

E a

uprè

s d

e E

TI.

Imp

ort

ant

Fai

ble

San

s ef

fet

GARA

NTIES EX

IGÉE

S21

%

38%

41%

Impo

rtant

Fai

ble

San

s ef

fet

COÛT

D’ASS

URAN

CE

51%

42%

7%

Impo

rtant

Fai

ble

NIVE

AU DES

TAUX

D’IN

TÉRÊ

T

San

s ef

fet

45%

50%

Imp

ort

ant

Fai

ble

San

s ef

fet

GARA

NTIES EX

IGÉE

S

36%

36%

San

s ef

fet

Imp

ort

ant

45%

45%

F

aib

le

COÛT

D’ASS

URAN

CE

Impo

rtan

t

San

s ef

fet

54%

Fai

ble

NIVE

AU DES

TAUX

D’IN

TÉRÊ

T

39%

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MÉTHO

DOLO

GIE

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ETI

E

NQ

TE 2

015

B

pifr

ance

Le

Lab

7

1

Défin

ition

des

ETI

La n

ouv

elle

cat

égo

rie d

es e

ntr

ep

rise

s d

e t

aill

e in

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éd

iair

e a

été

intr

od

uite

par

la lo

i de

mo

der

nisa

tion

de

l’éco

nom

ie d

’ao

ût 2

00

8,

et p

réci

sée

par

le d

écre

t d

e d

écem

bre

20

08

. C

e so

nt le

s en

trepr

ises

qui

n’a

ppar

tienn

ent p

as à

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atég

orie

des

pet

ites

et m

oye

nn

es e

ntr

epri

ses(2

) , et

qui

:

d’u

ne p

art,

occ

upen

t moi

ns d

e 5

000

per

sonn

es ;

d’a

utre

par

t, o

nt u

n ch

iffre

d’a

ffaire

s an

nuel

n’e

xcéd

ant p

as

1,5

Md

€ ou

un

tota

l du

bila

n an

nuel

n’e

xcéd

ant p

as 2

Md

€.

Elle

s se

situ

ent d

onc

entr

e le

s P

ME

et l

es g

ran

de

s e

ntr

ep

rise

s (G

E).

Périm

ètre de l’é

tude

La p

op

ulat

ion

de

réfé

renc

e d

es 3

05

8 E

TI n

atio

nale

s q

ui o

nt s

ervi

de

bas

e à

cett

e en

quê

te,

est c

ompo

sée

des

742

ETI

aya

nt ré

pond

u à

l’enq

uête

de

conj

onct

ure

2014

et d

e 2

316

entre

pris

es

(3) p

ar la

DG

E.

Ces

rés

ulta

ts p

rovi

enne

nt d

e la

5e

enq

uête

de

conj

onct

ure

men

ée c

onjo

inte

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t par

la D

GE

et

Bp

ifra

nc

e a

uprè

s d

es e

ntre

pris

es d

e ta

ille

inte

rméd

iaire

(ET

I) na

tiona

les(1

) , en

avr

il 2

01

5.

Cet

te e

nquê

te in

itiée

en

2011

est

act

ualis

ée c

haq

ue a

nnée

.

(1) E

TI d

ont

la tê

te d

e g

rou

pe

est e

n Fr

ance

.(2

) Ent

rep

rises

em

plo

yant

mo

ins

de

250

per

son

nes

et d

ont

le c

hiff

re d

’aff

aire

s an

nu

el n

’exc

ède

pas

50

M€

ou

le b

ilan

ann

uel

43

M€

.(3

) Les

ent

rep

rises

ont

été

sél

ectio

nn

ées

à p

artir

des

bas

es IN

SE

E.

Écha

ntillon

d’ana

lyse

et m

étho

de de redres

semen

t

reçu

s av

ant l

e 29

avr

il, 4

83 o

nt é

té v

alid

és p

our c

onst

itutio

n d

e l’é

chan

tillo

n d

’ana

lyse

.

Ont

été

éca

rtée

s le

s en

trep

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hor

s cr

itère

s E

TI e

t cel

les

don

t le

que

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nnai

re é

tait

inco

mp

let

ou m

al re

mp

li.

Cet

éch

antil

lon

a ét

é re

dre

ssé

en fo

nctio

n d

es 3

crit

ères

:ta

ille ;

sect

eur d

’act

ivité

;ré

gion

.

L’an

alys

e p

orte

sur

les

don

nées

con

solid

ées

lors

qu’

il y

en a

d’é

tab

lies

(78%

de

l’éch

antil

lon)

, si

non

sur l

es d

onné

es s

ocia

les

de

l’ent

rep

rise

rép

ond

ante

.

Indica

teur ou so

lde d’op

inion

Les

indi

cate

urs

calc

ulés

en

sold

e d’

opin

ion

sont

d’u

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ETI : pour 2015, le redressement des perspectivesse con"rme, avec une activité tirée par les marchés internationaux

ÉTUDES ÉCONOMIQUES

N°44juin 2015

Graphique 1 : Évolution des soldes d’opinion prévisionnels d’activité selon la destination et d’emploi selon la localisation En %

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Sources : enquêtes 2012-2015 DGE-Bpifrance auprès des ETI.

Les perspectives d’activité des ETI pour 2015 confirment le redressement entamé en 2014, à

l’exception du commerce, transport, hébergement. Après s’être recentrées pendant trois ans sur l’Hexagone, les ETI repartent à la conquête des marchés étrangers, où les perspectives de croissance en matière d’emploi et de chiffre d’affaires sont meilleures. Elles sont moins dynamiques en France. L’amélioration de leurs perspectives en termes de carnets de commandes et d’exportations laisse présager une reprise en 2015. Malgré des réductions de marges toujours contraignantes, cette reprise se caractériserait par une hausse des projets d’investissements. Pour cela, les ETI, dont la situation de trésorerie resterait stable en 2015, prévoient de recourir davantage aux concours bancaires et à l’endettement, au détriment de l’autofinancement. Ce recours devrait être facilité par des conditions d’accès au crédit qui continuent de s’améliorer.

Selon l’enquête DGE-Bpifrance réalisée début 2015 (encadré 1), les perspectives d’évolution d’activité des ETI pour 2015 confirment le redressement entamé en 2014  : 43  % des ETI prévoient une hausse de leur chiffre d’affaires en 2015, 15 % une baisse, soit un solde d’opinion prévisionnel de + 28 points, supérieur de 5 points à celui de 2014, après une légère progression de 2 points l’année précédente.

Les perspectives d’activité s’améliorent

Le solde d’opinion prévisionnel d’activité pour 2015 se stabilise à un très haut niveau pour les ETI de plus de 500 salariés (+ 41 après +  39) ainsi que pour les ETI solidement implantées à l’international, dont plus du quart des effectifs sont basés à l’étranger (+ 61). Les écarts se resserrent avec les ETI de moins de 250 salariés (+ 18 après + 1) et celles dont la totalité des effectifs salariés sont implantés en France (+ 19 après + 12),

dont les perspectives d’activité s’améliorent également en 2015.En termes sectoriels, les perspectives demeurent favorablement orientées dans l’industrie (+ 36 après + 37), après un rebond particulièrement marqué en 2014, tandis qu’elles se redressent vigoureusement dans les services (+ 42 après + 27). Le secteur du commerce, transport, hébergement reste à l’écart de ce redressement général, avec une stabilisation du solde d’opinion prévisionnel à + 16.

Les ETI repartent à la conquête des marchés extérieurs

Après s’être resserrés en 2014, les soldes d’opinion prévisionnels de chiffre d’affaires selon la destination des ventes (graphique 1) ont continué de s’améliorer à l’international, aussi bien vers l’Union européenne (+ 13 après + 10) qu’en dehors (+ 17 après + 16). En revanche, pour la France, bien que toujours favorables,

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les perspectives sont moins dynamiques (+ 11 après + 15). Ces tendances sont identiques quelles que soient les ETI, bien que davantage marquées pour les ETI innovantes.Les ETI sont de nouveau attirées par les marchés extérieurs, après trois années marquées par une réorientation des ventes vers la France et un désengagement partiel à l’étranger. Ainsi, la part des ventes réalisées en France a décru en 2014, à 84 % pour l’ensemble des ETI (après 85,7 % en 2013). De même, 36 % des ETI ont déclaré avoir au moins une filiale à l’étranger en 2014, soit une progression de 6 points par rapport à 2013. Cet accroissement est particulièrement important pour les ETI fortement internationalisées (plus du quart de leur chiffre d’affaires à l’étranger) puisque la part passe de 68 % à 84 %. En termes de localisation des filiales à l’étranger, les ETI sont toujours le plus implanté dans l’Union européenne, ce qui limite leur accès aux marchés exotiques, plus dynamiques, et pèse ainsi sur leurs exportations.

Des perspectives d’emploi en France pour 2015 moins dynamiques

Les perspectives d’emploi en France pour 2015, bien que toujours positives, reculent de + 12 à + 7 (graphique 1). Logiquement, ce recul concerne surtout les ETI les moins internationalisées (moins de 5 % du chiffre d’affaire à l’étranger), avec un passage de + 11 à + 1 et les ETI non innovantes (+ 8 à 0). Seules les perspectives d’emploi dans les services demeurent favorablement orientées (+ 18 après + 17). Les perspectives d’emploi en France pour 2015 reviennent ainsi au niveau des perspectives pour 2013. Les perspectives d’emploi à l’étranger se maintiennent pour 2015 (+ 11 après + 12). Elles s’améliorent pour les ETI fortement internationalisées (+ 38 après + 35) et les ETI innovantes (+ 22 après + 19). Le développement à l’international des ETI génère donc ses propres besoins en matière d’emploi sans que ce soit corrélé avec l’évolution du marché intérieur.

Les carnets de commandes des ETI devraient s’améliorer en 2015…

Les carnets de commandes sont restés peu garnis en 2014, mais le solde d’opinion, entre les ETI qui considèrent leur carnet bien garni et celles qui l’estiment faiblement rempli, s’améliore (- 4 après - 9 en 2013). La situation est cependant bien différente selon le profil des ETI : les ETI fortement internationalisées ont su tirer leur épingle du jeu (+ 11 après - 10), et profiter du regain de croissance en zone euro et dans le reste du monde afin de garnir leurs carnets de commandes. Il en est de même pour les ETI innovantes. À l’inverse, les ETI réalisant la quasi-totalité de leurs ventes en France n’ont pas vu d’amélioration en lien avec l’atonie de la demande intérieure (- 12 après - 9). La situation semble s’être légèrement dégradée dans le commerce, transport, hébergement (- 13 après - 9) alors qu’elle est meilleure dans l’industrie (+ 2 après - 6) et dans les services (+ 4 après - 11). Néanmoins, compte tenu de l’amélioration des perspectives en matière de carnets de commandes pour 2015 (+ 8 après + 6), le scénario d’une reprise, à court et moyen termes, dont l’ampleur est incertaine, se dessine : les soldes d’opinion progressent quels que soient les profils des ETI, même si cette tendance est amplifiée pour les ETI fortement internationalisées (+ 27 après + 24) et les ETI des services (+ 16 après + 7).

… et entraîner de meilleures exportations

Les exportations des ETI en 2014 sont, globalement, en accord avec les objectifs qu’elles s’étaient fixés alors qu’elles avaient été inférieures aux prévisions en 2013 : le solde d’opinion entre les entreprises dont les exportations ont été supérieures

Tableau 1 : Part des ETI qui jugent importants les obstacles à leur développement en 2015 (rappel en 2014)

Ensemble des ETIIndustrie,

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Commerce, transport,

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Réduction des marges 56 (58) 54 (66) 60 (59) 52 (48)

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Sources : enquêtes 2014-2015 DGE-Bpifrance auprès des ETI

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Sources : enquêtes 2011-2015 DGE-Bpifrance auprès des ETI.

Graphique 2 : Évolution du solde d’opinion prévisionnel des exportations selon le secteur d’activité

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aux objectifs et celles dont les exportations ont été inférieures est passé de - 4 en 2013 à 0 en 2014. L’amélioration la plus importante concerne les entreprises fortement internationalisées (le solde est passé de -  7 à +  8). Le rebond espéré en 2014 de l’activité à exportation selon l’enquête de l’année dernière (solde de 15 points entre la part des ETI ayant prévu une hausse de leurs exportations et celle qui avait anticipé une baisse, après 11 points en 2013 – graphique 2) a donc eu, globalement, l’ampleur attendue. Les ETI très internationalisées, dont les anticipations pour 2014 étaient les plus orientées à la hausse (solde de + 38 après + 27), les ont même dépassées.L’année 2015 devrait se caractériser par une nouvelle croissance des exportations des ETI, avec un différentiel de + 15, comme l’année précédente, entre la part des entreprises qui prévoient que leur activité en termes d’exportation sera en augmentation et la part de celles qui pensent qu’elle sera en diminution. Cette fois-ci, l’ensemble des ETI devrait bénéficier de l’activité à l’international.

La réduction des marges reste le principal obstacle au développement des ETI

Les ETI restent impactées par la faiblesse de leurs marges. Début 2015, 56 % des dirigeants jugaient toujours que la réduction de leurs marges est un obstacle insurmontable ou important à leur développement (tableau 1). Cependant, cette proportion est en baisse de 2 points en un an et de 5 points en deux ans. Cette baisse s’observe notamment dans l’industrie hors construction où le solde passe de 63 à 50 d’une année sur l’autre. À l’opposé, le solde reste inchangé depuis trois ans dans le secteur du commerce, transport, hébergement.

Les investissements devraient s’accroître à nouveau en 2015

Le solde d’opinion des dirigeants d’ETI relatif aux investissements de croissance interne (qui concernent tout à la fois les

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Graphique 3 : Évolution du solde d’opinion prévisionnel de l’investissement physique et immatériel selon le secteur d’activité

Sources : enquêtes 2011-2015 DGE-Bpifrance auprès des ETI.

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Sources : enquêtes 2011-2015 DGE-Bpifrance auprès des ETI.

Graphique 4 : Évolution du solde d’opinion de la situation de trésorerie selon le secteur d’activité

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investissements physiques et les investissements immatériels) réalisés en 2014 a retrouvé son niveau de 2012 après avoir fortement reculé en 2013 : il s’est établi à + 21 après + 13 en 2013 et + 22 en 2012. Ce rebond concerne l’ensemble des ETI et met fin à la tendance à la baisse observée depuis 2011. Il est particulièrement marqué pour les ETI fortement internationalisées (+ 27 après + 10) et pour les ETI du secteur de l’industrie et des services (+ 26 chacune après respectivement + 12 et + 13). Les perspectives pour 2015 en matière d’investissements de croissance interne poursuivent le redressement entamé en 2014 (+  20 après +  17 – graphique 3) et retrouvent leur niveau de 2012. D’un point de vue sectoriel, seul le secteur commerce, transport, hébergement fait figure d’exception avec une stabilisation des perspectives à leur niveau de 2014. En matière d’investissement de croissance externe, les prises de participation dans d’autres entreprises ou la création de filiales ont été un peu plus nombreuses en 2014 qu’en 2013. L’évolution est particulièrement marquée dans les services où 36 % des entreprises ont pris une participation en 2014 contre 25 % en 2013. Les intentions pour 2015 sont à peu près équivalentes à celles formulées pour l’année 2014. Le rythme des prises de participation et des créations de filiales pourrait donc rester soutenu en 2015 : près du quart des ETI déclarant au moins un projet de création de filiale en 2015 et un peu plus d’un tiers des ETI au moins une prise de participation.

Des investissements le plus fréquemment financés par autofinancement

En 2014, les ETI ont financé leurs investissements de croissance interne et externe à 53 % par recours à l’autofinancement. La part de l’endettement et des concours bancaires s’est élevée à 43 %. Les apports en fonds propres représentent toujours une part très minoritaire (4 %). Si, traditionnellement, les ETI fortement internationalisées et les ETI innovantes recourent davantage que la moyenne des ETI à l’autofinancement (57 % dans les deux cas), ce n’est pas le cas des ETI des secteurs du commerce, du transport et de l’hébergement, qui ont un recours plus fréquent à l’endettement et au concours bancaire (53 %).

La hausse des investissements devrait, de nouveau, s’accompagner d’une augmentation du recours aux concours bancaires en 2015

Hormis le besoin en fonds propres, qui devrait rester stable en 2015 (solde d’opinion prévisionnel nul), les ETI envisagent de recourir davantage à l’endettement et aux concours bancaires (solde de + 14 après + 13) au détriment de l’autofinancement (- 11 après + 8) pour financer les investissements envisagés de croissance interne et/ou externe. On peut avancer comme explication la poursuite de l’assouplissement des conditions d’accès au crédit. En effet, la proportion d’ETI considérant le resserrement des conditions d’accès au crédit comme un obstacle important en 2014 a reculé, passant de 23 % à 18 %, un niveau historiquement faible. De même, seules 16 % des ETI jugent leur endettement excessif comme un obstacle important ou insurmontable. Il ne s’agit pas d’un choix par défaut, par manque de fonds propres dans la mesure où dans le même temps le manque de fonds propres n’est plus un obstacle que pour 16 % des ETI.

La situation de trésorerie, stabilisée en 2014, le resterait en 2015

La situation financière (trésorerie globale) des ETI est restée inchangée en 2014 (graphique 4). Elle s’est toutefois dégradée pour les ETI fortement internationalisées (- 5 après + 9) et les ETI innovantes (+ 3 après + 8) alors même qu’elles avaient anticipé une légère amélioration de leur trésorerie en 2014. Il y a donc eu un défaut d’anticipation des ETI sur l’évolution de la situation de leur trésorerie globale, qui peut s’expliquer par

le redémarrage progressif de l’investissement entamé en 2014 d’une part, et par une moindre appréhension vis-à-vis des prêts bancaires à court terme d’autre part. S’agissant des perspectives pour 2015, les ETI envisageant une amélioration de leur trésorerie sont aussi nombreuses que celles pronostiquant une dégradation (solde à + 1). Les ETI les moins internationalisées et/ou non innovantes sont les moins optimistes.

La majorité des ETI ne rencontrent aucune difficulté d’accès au crédit

En 2014, sept ETI sur dix n’ont rencontré aucune difficulté particulière pour accéder au crédit de trésorerie ou à l’investissement. Les ETI sont tout de même confrontées à certains freins concernant le recours aux prêts bancaires. Les garanties exigées restent la préoccupation majeure bien qu’en légère baisse par rapport à 2013 : une ETI sur cinq les considère comme une contrainte importante pour les prêts à court terme et près de 30 % en matière d’accès aux prêts bancaires à long terme. Le niveau des taux d’intérêt est de moins en moins contraignant pour les ETI : la proportion de dirigeants d’ETI qui le mentionne comme un obstacle important est deux fois plus faible que l’année dernière.

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Directeur de la publication : Pascal FaureRédacteur en chef : François MagnienSecrétariat de rédaction : Martine Automme,Nicole Merle-Lamoot Composition : Hélène Allias-Denis, Brigitte BaroinISSN : 2269-3092 Dépôt légal : 2015 DGE - 67, rue Barbès, 94200 Ivry-sur-Seine

Pour en savoir plus :

« La conjoncture des ETI : enquête annuelle 2015 », Bpifrance, mai 2015. Cette publication présente l’analyse détaillée de l’enquête menée conjointement par la DGE et Bpifrance.« Les ETI nationales, patrimoniales pour les deux tiers, sont proches des PME par la taille mais plus performantes à l’exportation », Le 4 pages de la Dgcis, n° 8, mai 2010.

Encadré 2 : Les ETI patrimoniales et familiales sur la voie de l’internationalisation

Les entreprises « patrimoniales » sont détenues de manière significative (plus de 50 %) par une ou plusieurs personnes physiques nommément connues. Lorsqu’il existe un lien de parenté entre ces personnes, ces entreprises sont dites « familiales » (une entreprise patrimoniale détenue par une seule personne est considérée comme familiale). En France, environ deux tiers des ETI sont patrimoniales et une sur deux est familiale.

Les ETI patrimoniales sont légèrement plus petites que les autres ETI nationales (727 salariés en moyenne contre 776 en 2014). Cependant, leurs effectifs salariés français sont équivalents aux autres ETI (en moyenne 623 salariés contre 616). Ces entreprises sont davantage implantées à l’international (38 % des ETI patrimoniales possèdent au moins une filiale à l’étranger, 34 % pour les autres), mais y sont moins actives : 14 % des ventes des ETI patrimoniales sont réalisées à l’international contre 18,9 % pour les autres ETI. Elles sont donc plus dépendantes du marché domestique, où leurs perspectives d’activité sont moins bien orientées en 2015 qu’en 2014 (+ 10 après + 17), mais leur positionnement international est en cours de mutation. Les perspectives d’activité en 2015 dans l’Union européenne sont désormais identiques, que les ETI soient patrimoniales ou pas. Les ETI patrimoniales sont désormais tout aussi nombreuses à envisager la création de filiales ou la prise de participation de sociétés à l’étranger ; la proportion est même plus importante pour les ETI familiales (20 %). Toutefois, elles ne semblent pas prospecter sur les marchés situés hors de l’Union européenne où les ETI non patrimoniales envisagent d’accroître leurs ventes. L’internationalisation des ETI patrimoniales pourrait se traduire par de moindres perspectives d’emploi en France (+ 4 après + 13).

Les perspectives d’activité des ETI patrimoniales sont en légère progression pour 2015 mais elles sont moins bien orientées que celles des ETI non patrimoniales (+ 24 contre + 35). Cette différence d’appréciation est notamment imputable aux ETI familiales (+ 21).

Les ETI patrimoniales recourent davantage à l’endettement et aux concours bancaires pour investir : ce moyen de financement couvre 49 % de leurs investissements en 2014 contre 33 % seulement pour les autres ETI. Ce recours à l’endettement bancaire devrait encore augmenter en 2015 (24 % des dirigeants d’ETI patrimoniales prévoient d’y recourir davantage). Seulement 14 % des ETI patrimoniales considèrent l’endettement excessif comme un obstacle important. Les dirigeants d’ETI patrimoniales semblent désormais privilégier les investissements de croissance externe. Ils se montrent moins optimistes que les dirigeants des autres ETI en ce qui concerne les possibilités de croissance interne en 2015, la perspective de baisse des marges constitue un obstacle important pour 60 % d’entre eux (48 % pour les autres ETI).

Enquête de conjoncture auprès des ETI

Cette étude présente les résultats de l’enquête de conjoncture réalisée en mars-avril 2015 par la DGE et Bpifrance auprès des entreprises de taille intermédiaire (ETI) nationales, c’est-à-dire dont la tête de groupe est en France. Sur les 644 questionnaires reçus, 483 ont été retenus (les autres étant incomplets ou en dehors du champ des ETI). L’échantillon a été redressé en fonction de trois critères par post-stratification : la taille, le secteur d’activité, la région. L’analyse porte sur les comptes consolidés lorsqu’il y en a d’établis, sinon sur les données sociales de l’entreprise répondante.

Entreprises de taille intermédiaire (ETI)

La catégorie des entreprises de taille intermédiaire a été introduite par la loi de modernisation de l’économie d’août 2008. Il s’agit des entreprises qui n’appartiennent pas à la catégorie des petites et moyennes entreprises (entreprises employant moins de 250 salariés et dont le chiffre d’affaires n’excède pas 50 millions d’euros ou le

Encadré 1 : Source, méthodologie et définitions

bilan 43 millions d’euros) et qui :d’une part, occupent moins de 5 000 personnes ;d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant

pas 1,5 milliard d’euros ou un total du bilan annuel n’excédant pas 2 milliards d’euros.Elles se situent donc entre les PME et les grandes entreprises.

Indicateur ou solde d’opinion

Les indicateurs calculés en solde d’opinion sont d’usage classique dans les enquêtes de conjoncture pour suivre dans le temps l’appréciation des principaux paramètres socio-économiques (activité, emploi, exportations, investissements…) et financiers (trésorerie, accès au crédit…) des entreprises. Ils correspondent à des soldes de pourcentage d’opinions opposées :- Indicateurs en évolution = [(% « en hausse ») – (% « en baisse »)] X 100- Indicateurs en niveau = [(% « aisé ») – (% « difficile »)] X 100

Thibault CRUZET, DGE,Michel BARRETEAU, Catherine GOULMOT, Bpifrance

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