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21 ans après son lancement par l’association « les Crossopes » et Grégoire Loïs, l’opération
de sauvegarde des batraciens de l’étang des Vallées continue d’exister grâce à la mobilisation de
nombreux bénévoles ! Maillon indispensable de la chaîne alimentaire (ce sont de gros
consommateurs d’insectes indésirables), les amphibiens subissent de multiples facteurs de
perturbation susceptibles de nuire à la pérennité de leurs populations.
Ce constat rend votre action d’autant plus importante!
Dans le cas présent, le trafic routier, particulièrement dense sur la RD24, tend à compromettre la
traversée des batraciens se dirigeant vers l’étang pour se reproduire, d’où la nécessité d’ériger un
système de récupération de part et d’autre de la chaussée.
Pour cette année, nous tenons à remercier chaleureusement :
- Les associations Bonnelles Nature, Clématis et Eron ;
- Le CHEP du Tremblay/Mauldre, qui notamment nous a prêté main forte pour le montage ;
- Les écoles maternelles de l’Abbaye, de la Feuillarde et des Neuveries (Gif-sur-Yvette), de Saint-
Rémy-lès Chevreuse ;
- Les écoles élémentaires de Jean Moulin (Saint-Rémy-lès-Chevreuse) et de Clairbois (Rambouillet) ;
- Le collège Pierre de Coubertin (Chevreuse) ;
Céline Adam , Sylvaine Bataille, Joël Brun, Carol Chamoin, Nicole Charrière, Michel Codry, Laure
Costantini, Michelle Fouque, Anne Guérineau, Françoise Guillaume, Julien Godon (RNR st Quentin),
Céline Lamaurie, Vincent Lebrun, Isabelle le Layo, Françoise Martin, Laurent Martin, la famille Mans,
la famille Meynier, Philippe Naudinot, Mylène le Cam, Hervé Lefort, Audrey Maurin, Isabelle
Rondelet, Claire Rutherford, Hélène Scherrer, la famille Vales, Frédéric Villand.
Nous adresserons une mention spéciale à Josiane Hy, pour ses (très) nombreux passages sur l’étang
des Vallées, Ainsi qu’à Michel Codry, pour son aide dans l’animation, le ramassage ainsi que le
démontage….
Mais également :
- L’Office National des Forêts (O.N.F.) et l'Abbaye des Vaux de Cernay, gestionnaires et propriétaires
des terrains riverains de la route, et qui nous ont aimablement autorisé à installer le dispositif ;
- La Direction des routes et des Transports (DRT), qui nous a prêté le matériel de signalisation du
chantier d'installation du dispositif ;
- La commune d'Auffargis ;
- La Préfecture et la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt (D.D.A.F.) des Yvelines,
qui nous ont autorisé la manipulation et le transport des batraciens.
Sans oublier :
- Le personnel (et leurs enfants) ainsi que les stagiaires du Pnr
Figure 1 : mouvements migratoires effectifs et théoriques sur l’étang des vallées
Rappels sur la migration des Amphibiens
Chaque printemps, les amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons et salamandres) regagnent
un point d’eau pour se reproduire. Ce peut être le point d’eau de naissance, auquel le Crapaud
commun reste relativement fidèle, ou bien un point d’eau différent. Conformément à la loi naturelle
(brassage génétique), les amphibiens finissent globalement par émigrer. A ce titre, les infrastructures
du paysage (haies, bandes herbeuses, fossés….) sont très importantes car ce sont elles qui leurs
permettent de se déplacer. Ainsi, un labour de plusieurs hectares demeure un obstacle pour bon
nombre d’espèces.
Les déplacements se font de nuit, par temps humide à pluvieux, bien que les tritons puissent circuler
par temps froid et sec.
Certaines espèces, comme la Grenouille rousse, effectue une migration automnale pour se
rapprocher du point d’eau où se déroulera la reproduction. Le domaine vital des batraciens
comprend ainsi les quartiers d’hiver, le lieu de reproduction puis les quartiers d’été. La distance qui
sépare ces différents quartiers est très variable d’une espèce ou d’une région à l’autre.
Sur la figure 1, sont schématisés les mouvements printaniers et automnaux. Les autres voies de
migration, qui ne sont pas clairement identifiées sur le site de l’étang des Vallées, on été signifiées de
façon arbitraire. Il est en effet probable que les amphibiens marquent un certain angle avec l’axe
transversal de l’étang.
Résultats de l'opération
1- Nombre total de batraciens recueillis en 2015
A- Sens « aller »
Tableau 1 : nombre d’individus recueilli pour chaque espèce à l’aller et leur contribution numérique
relative
L’effectif brut recueilli lors de la migration vers l'étang est de 4705 individus.
Crapaud commun 4376 93,0
Grenouille agile 23 0,5
Grenouille rousse 173 3,7
Grenouille verte 0 0,0
Triton palmé 126 2,7
Triton alpestre 7 0,1
Triton ponctué 0 0,0
Triton crêté 0 0,0
Total 4705 100,0
Contribution
relative
effectifs
brutsEspèces
Le Crapaud commun domine le passage migratoire avec 93% de l’effectif dénombré cette
année (92.7% en 2014, 96% en 2013 et 93.8 % en 2012).
Le Triton crêté n’est toujours pas réapparu bien qu’il puisse être présent dans l’étang
compte tenu des multiples voies d’accès. Rappelons également que cette espèce peut rester dans
l’eau toute l’année (surtout les jeunes individus).
Le Triton ponctué n’a pas été noté. D’identification délicate (la femelle est proche de celle du
Triton palmé), il a pu passer inaperçu. Les mâles, davantage caractéristiques, ont néanmoins très
rarement été observés dans les seaux. Il est probable qu’en définitive cette espèce ne soit plus
présente sur ce site.
Seuls 7 Tritons alpestres ont été recensés contre près de 130 Tritons palmés. D’exigences
écologiques vraisemblablement moindres que les autres espèces, ce dernier domine
systématiquement le cortège.
Toutefois, l’effectif recueilli en urodèles reste assez faible au regard de la longueur du
dispositif (environ 250 m). Il est probable que la forte densité de poissons, et plus particulièrement
de la Perche soleil, puisse en limiter le développement. Très vorace et particulièrement amatrice
d’œufs et de larve d’urodèles (tritons, salamandre), elle mériterait de faire l’objet de prélèvements
réguliers sur cet étang.
Cependant, rien ne nous indique que le passage ne soit pas plus important sur d’autres voies
d’accès à l’étang.
Rappelons enfin qu’une partie des tritons a pu passer entre la fin janvier et la première
décade de février, avant même que le dispositif ne soit installé.
B- Sens « retour »
Au total 2729 individus ont pu être récupérés dans les seaux retours, dont 98 % de crapauds.
Les tritons, qui restent en général plus de temps dans le milieu aquatique (jusqu’en juin pour la
plupart des espèces), n’ont presque pas été repris dans les seaux « retours ».
Tableau 2 : nombre d’individus recueilli pour chaque espèce au retour et leur contribution numérique
relative
Crapaud commun 2675 98,0
Grenouille agile 3 0,1
Grenouille rousse 43 1,6
Grenouille verte 0 0,0
Triton palmé 4 0,1
Triton alpestre 4 0,1
Triton ponctué 0 0,0
Triton crêté 0 0,0
Total 2729 100,0
Contribution
relativeEspèces effectifs
bruts
2- Le sex-ratio
Le Crapaud commun se caractérise par une disproportion variable dans l’espace et dans le
temps entre le nombre de femelles et de mâles reproducteurs d’une même population. Ceci
s’explique par le fait que les femelles ne se reproduisent que tous les 2, voire 3 ans, délai nécessaire
à la maturation des œufs. Aussi, les mâles atteignent leur maturité sexuelle avant les femelles, ce qui
peut, temporairement accentuer ce déséquilibre numérique.
Le sex-ratio (ou la sex-ratio) du Crapaud commun a révélé environ 1 femelle pour 2.9 mâles,
soit un rapport normal. Il était de 1.9 :1 l’an dernier. Certaines études ont montré des rapports de
14 :1 pour les mâles, seuil jamais atteint sur le site des Vallées. Cette disproportion conduit très
souvent à la noyade des femelles, sollicitées par plusieurs mâles. Avec un rapport de 2.9 :1, la
mortalité demeure néanmoins limitée.
3- Evolution du nombre de batraciens en fonction du temps
Rappel : Du fait des différences de linéaire concerné et du type de technique utilisée, les
résultats de 1994 ne peuvent être comparés à ceux des années suivantes. Aussi, les résultats
« retours » des 4 premières années demeurent indisponibles et ne figurent pas dans les graphiques
suivants.
A- Crapaud commun
Graphique 1 : évolution de l’effectif du Crapaud commun entre 1994 et 2015
Après un deuxième pic numérique à plus de 6500 individus en 2011, le nombre de crapauds
recueillis à l’aller a fortement décru jusqu’en 2014, pour finalement remonter cette année vers
l’effectif moyen (environ 4200), en hausse modérée mais constante depuis 94.
L’effectif « retour » reste inférieur à la moyenne (environ 3000), qui désormais montre une
évolution négative, toutefois très peu marquée.
L’écart observé entre l’aller et le retour (Δ= 1701) reste légèrement supérieur à l’écart moyen (Δ=
1024), ce qui n’est nullement significatif.
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014
Crapaud commun aller
crapaud commun retour
Linéaire (Crapaud commun aller)
Linéaire (crapaud commun retour)
B- Les autres espèces
Graphique 2 : Evolution des effectifs « aller » des grenouilles brunes entre 1994 et 2015.
Grenouille agile : L’effectif des Grenouilles agiles continue de chuter avec moins de 25
individus cette année (près de 250 en 2011 !), soit encore un effectif 4 fois inférieur à la moyenne,
qui cependant est globalement en hausse. Cette espèce montre une évolution relativement
chaotique qui dépend de facteurs difficilement explicables.
Grenouille rousse : après une chute spectaculaire de ses effectifs en 2013, la Grenouille
rousse a dépassé cette année son meilleur effectif. Son évolution globale (cf. courbe linéaire) reste
cependant très proche de celle de la Grenouille agile.
NB : compte tenu de la différence d’échelle des ordonnées, les courbes des crapauds ne sont
pas comparables, en termes d’allure, à celles des tritons et des grenouilles, dont les effectifs sont
plus proches.
Graphique 3 : Evolution des effectifs « retour» des grenouilles brunes entre 1998 et 2015.
De même, les tendances linéaires des retours montrent des reprises en hausse constante,
avec un caractère positif très marqué pour la Grenouille rousse.
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50
100
150
200
250
300
1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014
Grenouilles brunes: Aller
Grenouille rousse
Grenouille agile
Linéaire (Grenouille rousse)
Linéaire (Grenouille agile)
-20
0
20
40
60
80
100
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94
1
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5
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7
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1
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02
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1
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3
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14
2
01
5
Grenouilles brunes:Retour
Grenouille rousse
Grenouille agile
Linéaire (Grenouille rousse)
Linéaire (Grenouille agile)
Graphique 4 : Evolution des effectifs « aller » des tritons entre 1998 et 2015.
Après une chute d’effectif étalé sur plusieurs années, Le Triton palmé remonte à plus de 160
individus. Toutefois, la tendance globale est à la baisse, ce qui génère quelques questions,
notamment sur la présence de poissons incompatibles avec une bonne reproduction. Depuis 2007,
l’hypothèse d’un passage précoce ne semble pas suffisante pour expliquer une telle chute.
Quant aux autres espèces, compte-tenu de leurs faibles effectifs, il est difficile de dégager
des tendances claires, notamment le Triton ponctué et le Triton crêté, qui semblent occasionnels sur
le site. Le Triton alpestre est systématiquement présent sur le dispositif, mais en faible proportion.
Probablement plus exigeant sur son biotope, il peine à se développer sur ce site, rappelons le, abrite
un peuplement de poissons très certainement source de prédation importante.
Graphique 5 : Evolution des effectifs « retour» des tritons entre 1998 et 2015.
Le graphique 5 montre clairement une baisse constante des reprises du Triton palmé.
Plusieurs hypothèses seraient susceptibles d’expliquer cette tendance
- Augmentation de la prédation (poissons principalement) ;
- Une sortie plus tardive de l’eau, bien que peu probable.
- Maladie(s) spécifique(s) à l’espèce (pas d’éléments bibliographiques concrets)
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15
Tritons: Aller
Triton palmé
Triton alpestre
Triton ponctué
Triton crêté
Linéaire (Triton palmé)
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10
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12
20
13
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14
20
15
Tritons: Retour
Triton palmé
Triton alpestre
Triton ponctué
Triton crêté
Linéaire (Triton palmé)
Linéaire (Triton alpestre)
Le Triton alpestre est quant à lui repris à raison de quelques individus, mais de façon relativement
constante dans le temps.
4- facteurs d’influence des effectifs
- Prédation : les concentrations d’amphibiens représentent à cette époque une aubaine pour les sangliers, les putois ainsi que les corvidés, lesquels peuvent en prélever une bonne partie, comme en témoignent généralement les cadavres retrouvés éventrés (en très faible proportion cette année). Une augmentation du nombre de prédateurs est susceptible d’impliquer celle du taux de prédation (sanglier et corvidés particulièrement, le putois n’étant jamais abondant) lorsque la proie n’est pas la principale source de nourriture. De même, les tritons restent de grands consommateurs d’œufs d’anoures.
- Phénomènes migratoires : Les animaux ayant terminé leur cycle reproductif ne repartent pas obligatoirement vers leurs quartiers estivaux et d’hibernation et peuvent se disperser autour de l’étang. Aucune référence à la proportion d’individus d’une population reproductrice choisissant de nouveaux quartiers n’ayant été trouvée, l’influence de ce facteur ne peut être estimée ici. - Comportements intra-spécifiques : chez le Crapaud commun, Il arrive que les femelles périssent noyées sous l’assaut des mâles, 2 à 3 fois plus nombreux en moyenne sur le lieu de reproduction. Ces pertes semblent cependant minimes. - Reproduction : une mauvaise reproduction (prédation accrue sur les œufs, mauvaises conditions hydrologiques, pollutions ponctuelles...) fournira moins d’adultes à n+2 à 4. L’influence et l’ampleur de ce facteur ne peuvent être mesurées ici.
- Pertes dues à la route : Depuis plusieurs années, de nombreux cadavres de crapauds sont
retrouvés sur la RD 24 entre les deux barrières. Il apparaitrait effectivement que les crapauds
contournent le dispositif par ses deux extrémités. Pour répondre à ce phénomène, il faudrait rajouter
aux extrémités un linéaire supplémentaire de 15 à 20 mètres au minimum, ce qui cependant ne Ce
phénomène de contournement d’obstacle semble bien répertorié dans la bibliographie.
- Epidémies : En 2012, un phénomène de pertes massives de crapauds, vraisemblablement dues à
une épidémie, a été observé. Depuis, les effectifs sont en chute constante. Cependant, aucun lien de
cause à effet ne peut être avancé.
Ainsi, nous devons rester vigilants face au risque engendré par la chytridiomycose, responsable de
véritables hécatombes en de nombreux points du globe, dont la France, d’autant plus que des
individus portant des tâches brunes ont à nouveau été observés cette année. Ils ne présentaient
toutefois pas de signes d’agonie comme ce fut le cas en 2012.
D’autres affections sont susceptibles de toucher les batraciens de l’étang des vallées :
- les ranavirus : virus à l’origine de la ranavirose
- l’Amphybiocystidium : parasite provoquant des lésions cutanées de types kystes, qui touchent aussi
bien adultes que larves.
-les mouches bufonivores : 2 espèces de calliphoridés (Lucilia bufonivora et L. silvarum) s’attaquent
aux batraciens et préférentiellement les crapauds. La femelle pond sur les flancs ou le dos de l’hôte.
Les asticots éclos migrent vers les voies naturelles puis poursuivent leur développement en dévorant
les tissus voire l’intégralité de l’individu touché. Si aucun cas n’a pu être relevé sur l’étang des vallées,
ce type de parasitisme demeure possible.
Seuls quelques individus présentant des tâches brunes mais apparemment en bonne santé on pu
être observés cette année.
Photo 1 : Individu de crapaud présentant des symptômes cutanés très marqués. Aucune information
n’a pu être trouvée sur l’origine et le nom de la maladie éventuelle.
5- fréquence de passage en fonction du calendrier de migration
Cette année, l’essentiel du passage s’est concentré entre la fin mars et le début d’avril. Des
températures trop fraîches mais surtout un manque de pluviométrie ont conduit les amphibiens à
migrer de façon très tardive (les données météorologiques n’étant pas systématiquement notées,
aucune étude corrélative fine ne peut être menée).
L’an dernier, le passage fut davantage concentré sur la deuxième décade de mars.
La vague d’arrivée des reproducteurs fut quasi immédiatement suivie de retours massifs,
essentiellement concentrés sur 2 journées (début avril). Bon nombre de crapauds ont donc passé un
cours laps de temps dans l’étang.
Aller
Retour
Conclusion
La forte baisse des effectifs de crapauds constatée en 2014 fut suivie cette année par un
retour au niveau moyen, qui par ailleurs ne cesse de croître, modérément toutefois, depuis 2
décennies.
Les populations de grenouilles brunes semblent également augmenter au fil des années, bien que les
effectifs varient grandement d’une année sur l’autre.
A contrario, le Triton palmé, majoritaire sur le site, montre une évolution négative. Plus sensible que
le crapaud à la présence de poissons, la gestion de la population de perches soleil serait souhaitable,
mais compliquée cependant (seul un prélèvement spécifique tendrait à faire baisser les effectifs,
néanmoins fluctuants s’agissant de prédateurs).
Si la présence du dispositif et de l’artifice qu’il implique influence probablement l’évolution
numérique des batraciens, sa responsabilité reste impossible à évaluer.
Afin de limiter au plus la concentration des animaux dans les seaux, nous en avons augmenté le
nombre cette année.
Quant aux autres facteurs d’influence (climat, prédation, relations inter et intra spécifiques….), ils ne
peuvent non plus être évalués de façon précise.
Le montage (CHEP du Tremblay)…….
Le ramassage……
Triton alpestre mâle
Le démontage……
Merci encore aux participants ! A l’année prochaine…..