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programme du 21 août au 30 sept. 2014 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film Les combattants

21.08 au 30.09 2014

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Saint-Nazaire • Jacques Tati

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programme du 21 août au 30 sept. 2014le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

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calendriersemainedu 20 au 26 août jeudi 21 vendredi 22 samedi 23 dimanche 24

Comme le vent (VO) 16h45, 20h45 17h, 19h 16h45, 20h45 17h, 21hLa vie de château 19h 21h15 19h 15h, 19h15

semainedu 27 août au 2 sept. mercredi 27 jeudi 28 vendredi 29 samedi 30 dimanche 31

Au premier regard (VO) 21h 19h 16h30, 20h30 17h, 21h 17h, 21hDommage… (VO) 19h 17h, 21h 18h30 19h 15h, 19hLa petite fabrique 15h 16h 15h30 11h 11hdu monde + goûter + goûter + goûter + goûter salé + goûter salé

semainedu 3 au 9 septembre jeudi 4 vendredi 5 samedi 6 dimanche 7

Sunhi (VO) 21h 15h 19h15 17h15, 21hPalerme (VO) 15h15, 19h 16h45, 18h30 21h 19hLe soleil brille… (VO) 17h 20h30 + débat 17h15 15h15

semainedu 10 au 16 sept. mercredi 10 jeudi 11 vendredi 12 samedi 13 dimanche 14

Le procès… (VO et FR) - 16h30, 21h15 17h, 19h15 19h 16h, 20h30Les combattants 18h 19h 15h ciné-café 16h30, 21h15 18h15+ Cambodia (1re sem.) 21h30Mange tes morts 20h30 avant-première

semainedu 17 au 23 sept. mercredi 17 jeudi 18 vendredi 19 samedi 20 dimanche 21

Les combattants - 19h 17h, 21h 19h 15h15, 19h(dernière semaine)A hard day (VO) - - - 21h avant-premièreRefugiado (VO) 21h avant-premièreThe Salvation (VO) 19h 17h, 21h 15h, 19h 17h 17h15, 21h

semainedu 24 au 30 sept. mercredi 24 jeudi 25 vendredi 26 samedi 27 dimanche 28

Party Girl 19h, 21h 18h30 16h45 17h15, 21h 17h, 20h45Des chevaux - 16h45 15h, 18h45 19h15 15h15, 19het des hommes (VO) 20h30 + débatÀ la rencontre - - 20h30 - -d’un pays perdu + débat

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La viede châteaucomédiede Jean-Paul Rappeneau• France • 1966 • ressortie copienumérique restaurée 28 mai 2014• noir et blanc • 1h33avec Catherine Deneuve,Philippe Noiret, Pierre Brasseur,Henri Garcin• Prix Louis Delluc 1965

Juin 1944. Jérôme vit avec sa charmanteépouse, Marie, dans un château dubord de mer normand. Excédée par laplacidité de son époux, Marie ne désirequ’une chose : vivre à Paris. Un résistantest alors parachuté dans la région ettombe fou amoureux de la jeune femme.Mais entre cette histoire naissante,les préparatifs du débarquement et laprésence des Allemands, notre trioamoureux ne sait plus où donner de latête…

«Nous courons de surprise en surprise,de tendres embuscades en follespoursuites et en rebondissementssaugrenus. Le spectacle est à l’imagede l’héroïne, la délicieuse CatherineDeneuve : alerte, élégante, frivole, avecun rien de coquetterie et de sophisti-cation dans la mise en scène».Jean de Baroncelli – Le Monde, 1966

Comme le ventdrame de Marco Simon Puccioni,d’après la vie d’Armida Miserere• Italie/France • couleur • 1h52• VOSTFavec Valeria Golino, Filippo Timi,Francesco Scianna,Chiara Caselli…

Armida Miserere est l’une des premièresfemmes directrices de prison d’Italie.Régulièrement menacée de mort, ellen’a pas froid aux yeux et impose sonautorité tout en s’appliquant à fairerespecter les droits des détenus. À lafois forte et fragile, pugnace et sensible,elle rêve aussi d’une vie familiale sanshistoire. Sa vie bascule le jour où sonmari se fait brutalement assassinerpar la mafia. Désormais sans attache,elle accepte la direction de prisonsparmi les plus dures d’Italie, sans jamaisrenoncer à sa quête de vérité et dejustice.

«Voilà un «film de prison», un genre ensoi, qui réussit le tour de force de sedémarquer en adoptant un point devue inédit : celui du directeur de laprison. Et plus singulier encore, celuid’une directrice – qui a réellementexisté. Armida Miserere a pris ses

fonctions à la prison de Parme en 1984,et vivra la guerre antimafia durant unevingtaine d’années, en surveillant lesparrains et les hommes de main quitiraient les ficelles derrière leursbarreaux. Menacée de mort, ArmidaMiserere verra son amoureux se faireassassiner et n’aura de cesse deconfondre les coupables. Pour autant,Comme le vent n’adopte pas les codesdu thriller ou du film policier. C’est unportrait de femme étonnant de rigueuret d’âpreté. Dans une lumière bleumétallique, froide comme l’acier, leréalisateur ne lâche pas d’une semellele personnage dont on ressent lesangoisses, les espoirs, la douleur…Aucune afféterie narrative, aucundébordement. Les faits, rien que lesfaits. Avec une Valeria Golino aussidéterminée que belle. Et sacrémenttalentueuse».Christophe Carrière – L’Express

«En s’emparant de cette figure glorieused’une Italie intransigeante (…), le réali-sateur Marco Simon Puccioni cherchemoins à exalter des valeurs qu’àesquisser le portrait d’une femme à lafois forte et fragile. Baignant dans uneatmosphère singulière, ce film lui rendun bel hommage».Arnaud Schwartz – La Croix

du 21 au 24 août du 21 au 24 août

ciné-classic

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Au premierregarddrame de Daniel Ribeiro• Brésil • 23 juillet 2014• couleur • 1h35 • VOSTFavec Ghilherme Lobo, Fabio Audi,Tess Amorim…• Prix de la Critique Internationale,Teddy Award - Festival de Berlin 2014

C’est la fin de l’été à São Paulo. Leonardo,15 ans, est aveugle. Il aimerait être plusindépendant, étudier à l’étranger, maisaussi tomber amoureux. Un jour, Gabriel,un nouvel élève, débarque dans sa classe.Les deux adolescents se rapprochentet progressivement, leur amitié sembleévoluer vers autre chose. Mais commentLeonardo pourrait-il séduire Gabrielet savoir s’il lui plaît puisqu’il ne peutpas le voir ?

Leonardo, le protagoniste de votrefilm, est non-voyant et gay mais sonhistoire ressemble à celle d’un ado-lescent comme les autres...Le film dresse le portrait d’un adoles-cent qui découvre sa sexualité et pas

seulement son orientation sexuelle.Ce qui compte pour Leonardo n’est pasd’être gay, mais de faire l’expériencedu premier amour, du premier désir ettoutes les nouvelles expériences qu’onfait à l’adolescence. Je pense qu’on a tousvécu cela. C’est une histoire universelleet, gay ou pas, aveugle ou pas, tout lemonde peut comprendre les sentimentsde Leonardo.

Le fait que Leonardo est non-voyantne change-t-il pas tout de même sonrapport au monde en tant qu’adoles-cent et homosexuel ?Evidemment. On pense toujours auregard comme élément primordial de larelation, surtout dans la communautéhomosexuelle où le fait de regarder etd’être regardé est essentiel. Le film parlede l’importance du regard mais aussidu fait que l’attirance et la sensibilitépeuvent également provenir des autressens, du toucher, de l’odorat... PourLeonardo, le fait d’être aveugle n’est pasvraiment un problème. Tout comme sasexualité. C’était important pour moide faire ressentir cette insouciance. Ilest né non-voyant, il a l’habitude et nes’apitoie pas sur son sort. Ce qui ledésole, c’est la façon dont certainespersonnes réagissent autour de lui.

Vous êtes-vous senti limité par sonhandicap en tant que réalisateur ?Non, j’ai plutôt eu envie de jouer avecce handicap. Du coup, j’ai beaucouptravaillé sur les sons qui proviennentà Leonardo de son point de vue. C’estintéressant esthétiquement pour unréalisateur de pouvoir jouer avec ceséléments. Le son n’est pas toujoursapprécié à sa juste valeur, alors c’étaittrès excitant de le mettre en avant dansmon film. Le fait que Leonardo soitaveugle m’a obligé à être plus attentifà tout cela.

Comment avez-vous travaillé avecGhilherme Lobo, qui interprèteLeonardo dans le film ?Dès la première session d’essais, il atrouvé une façon de jouer Leonardo,en cachant brillamment son regardderrière ce regard lointain qu’on luitrouve dans le film. Ghilherme est trèsintuitif et très observateur. Après queje l’ai choisi, nous avons passé du tempsdans des institutions de non-voyants,où il a appris comment être guidé, et oùles autres acteurs ont appris commentle guider. Il a aussi appris commentutiliser la machine à écrire en braille,entre autres...

Entretien avec Daniel Ribeiro,Pyramide distribution

du 27 au 31 août

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Dommageque tu soisune canaillecomédie d’Alessandro Blasetti• Italie • 1955 • ressortie versionnumérique restaurée 9 juillet 2014• noir et blanc • 1h35 • VOSTF• d’après la nouvelled’Alberto Moraviaavec Sophia Loren, MarcelloMastroianni, Vittorio De Sica…

Paolo est un jeune garçon sérieux ettravailleur qui gagne sa vie commechauffeur de taxi. Un jour, trois ado-lescents se font conduire à la mer. Alorsque Paolo est en train de se baigner,il entend la sonnerie de l’antivol de sontaxi. Il met en fuite les deux garçonsqui tentaient de le voler et reste entête-à-tête avec la fille, la troublanteLina…

«Démarrant comme un film noir, lapremière rencontre cinématographiquede Sophia Loren et Marcello Mastroiannidevient très vite une savoureuse comédiesociale. Dans l’Italie de la fin des années50, le réalisateur Alessandro Blasettis’amuse des travers de ses contem-porains et des crises que traverse sonpays, à la manière d’un Dino Risi ou d’unEttore Scola».Les Acacias distribution

Palermecomédie de Emma Dante• France/Italie/Suisse • 2 juillet2014 • couleur • 1h34 • VOSTFavec Emma Dante,Alba Rohrwacher, Elena Cotta,Renato Malfatti, Dario Casarola…• Prix d’interprétation féminine Festivalde Venise 2013 pour Elena Cotta

Un dimanche d’été. Le sirocco soufflesans relâche sur Palerme quand Rosaet Clara, en route pour célébrer lemariage d’une amie, se perdent dansla ville et débouchent dans une ruelleétroite : Via Castellana Bandiera. Aumême moment, une autre voitureconduite par Samira, dans laquelle estentassée la famille Calafiore, empruntela ruelle dans le sens opposé. Ni Rosani Samira, vieille femme têtue, n’ontl’intention de faire marche arrière.Enfermées dans leurs voitures, lesdeux femmes s’affrontent dans unduel silencieux, le regard plein de haine,sans boire ni manger, sans dormirjusqu’au lendemain. Plus obstinées quele soleil de Palerme et plus dures quela férocité des hommes autour d’elles.

Puisque comme dans tout duel, c’estune question de vie ou de mort...

«La réalisatrice, Emma Dante, figure deproue du théâtre contemporain italienqui a largement exploré dans sesspectacles le thème de la famillecadenassée entre tension et folie,s’essaie pour la première fois à laréalisation avec un certain aplomb.Elle dote cette situation d’immobilismesocial d’une lecture inspirée par leswesterns américains où deux person-nages s’observent longuement avantde dégainer. Autour des deux femmesagrippées obstinément à leurs volants,la vie se suspend. Les observateursbavassent et osent des paris sur larésolution de l’intrigue, tous commedes spectateurs passifs. Les élémentsdu western sont largement représentés :face à face, ruelle, poussière, chaleur,lumière aveuglante, observateursperchés… silence. Pour Emma Dantec’est surtout l’occasion de questionnerla société sicilienne, son passéismeau moment d’affronter des problèmescontemporains comme la position dela femme, de l’homosexualité maisaussi l’influence de la mafia sur lequotidien.»lepasseurcritique.com

du 27 au 31 août du 4 au 7 septembre

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coup decœur

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Le soleilbrille pourtout le mondecomédie dramatique de John Ford• USA • 1953 • ressortie copienumérique restaurée juin 2014• noir et blanc • 1h40 • VOSTFavec Charles Winninger,Arleen Whelan, John Russell,Stepin Fetchit…

En 1905, dans une petite ville duKentucky, le juge Priest vit des momentsintenses durant sa campagne électorale.Agissant en homme et en juge, il varésoudre des situations qui lui vaudrontl’inimitié des uns, le respect des autres,mais aussi le risque de perdre lesélections…

«Les films que je préfère sont Le soleilbrille pour tout le monde dont le per-sonnage principal est très proche demoi, et Vers sa destinée.»

John Ford (Propos tirés du livre Amisaméricains de Bertrand Tavernier)

«Remake assez infidèle de Judge Priest,son film de 1934 avec Will Rogers, Lesoleil brille pour tout le monde est uneadaptation écrite par Laurence Stallingsde trois nouvelles d’Irvin S. Cobb. (…)La production n’avait pas les moyens

de recruter des stars. Cela convenaitparfaitement à Ford. «Mes plus beauxfilms ne sont pas des westerns, disait-ilà Bertrand Tavernier en 1966. Ce sont depetites histoires sans grandes vedettessur des communautés de gens trèssimples.» Dans une superbe distributionà contre-emploi, Ford donna le rôleprincipal à un acteur de compositionâgé de 68 ans. Bon gros sympathiquevenu du vaudeville, Charles Winningerse montre émouvant et drôle dans lerôle du vieux juge, avec un sens del’ironie et une intelligence dignes deceux de Stepin Fetchit.Proche de l’âge de Ford, le Billy Priestde Winninger est un double parfait ducinéaste. Comme La charge héroïqueet L’homme tranquille, Le soleil brillepour tout le monde raconte l’histoire d’unhomme proche de la retraite qui doitse battre une dernière fois. Ce faisant,il parvient à apporter une paix au moinstemporaire à un monde qui semblecourir à sa perte. (…) Mais s’il présenteune vision romantique des rites desanciens combattants sudistes, Fordn’en excuse pas pour autant l’injusticeraciale, pas plus qu’il ne sentimentalisela vénalité et l’hypocrisie de la com-munauté de Fairfield».

Joseph Mc Bride – À la recherche de JohnFord - Editions Institut Lumière / Actes Sud

Projection du vendredi 5 septembreà 20h30 : film présenté et analysé parl’association Version Originale.

Sunhidrame de Hong Sang-soo• Corée du Sud • 9 juillet 2014• couleur • 1h28 • VOSTFavec Yu-mi Jeong, Seon-gyun Lee,Jae-yeong Jeong…• Prix de la mise en scène, Festivaldu Film de Locarno 2013

Diplômée en cinéma, Sunhi rend visiteà l’un de ses professeurs, Choi, en vued’obtenir une lettre de recommandationlui permettant d’aller étudier aux États-Unis. Ce jour là, elle revoit deux hommesde son passé : son ex-petit ami Munsuet Jaehak, un réalisateur diplômé de lamême école qu’elle. Pendant le tempsqu’ils passent ensemble, Suhni reçoitleurs différents conseils sur la vie ; maisles trois hommes la définissent et parlentd’elle comme s’ils ne la connaissaientpas vraiment et aucun ne se révèlecapable de comprendre ce qu’elleressent réellement...

«Netteté du trait, finesse du moralisteavisé et science du récit tout en varia-tions : Hong Sang-soo est en forme.»Les Fiches du Cinéma

du 4 au 7 septembre

ciné-classic

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«Malgré son art consommé de larépétition, jamais Hong Sang-soo nedéambule de la même façon dans Séoul,jamais les intermittences du cœur deses personnages ne les ébranlent aumême rythme. Après le froid printempsde Haewon et les hommes, cette variationamoureuse automnale renouvelle lestermes de la combinatoire. Le jour oùSunhi, étudiante en cinéma, vientchercher chez son ancien professeur etamant une lettre de recommandationqui l’aidera à partir aux États-Unis, ellerencontre deux autres hommes qu’elle aaimés. Bière/soju/poulet ; café/taverne :ni tout à fait semblables ni suffisammentdistincts, les lieux et les situations sechevauchent et se réarrangent en desface à face tantôt grinçants, tantôthilarants, ponctués par un usageperçant du zoom et de la ritournelle.Dans ce film tourné en six jours – commepeut-être dans tout dialogue amoureux– l’excès de franchise n’empêche pasla dissimulation ; un mensonge peutêtre requalifié en «blague» par celui quivient de le prononcer, et une lettre derecommandation «honnête», boule-verser celle qui la demandait commeune formalité. »Festival des 3 Continents 2013

Du 10 au 23 septembre 2014,

des salles de Groupement National

des Cinémas de Recherche

(GNCR) proposeront à leurs

publics de venir découvrir des

œuvres cinématographiques

mises en avant par la Quinzaine

des Réalisateurs, lors du Festival

de Cannes 2014. Cette reprise

du Meilleur de la Quinzaine est

l’occasion de mieux faire connaître

auprès du public le travail

d’exposition et de découverte des

auteurs que mène la Quinzaine

des Réalisateurs depuis 45 ans

durant le Festival de Cannes.

C’est aussi le moyen de valoriser lessalles de cinéma qui mettent en avantquotidiennement, dans un esprit departage et d’ouverture, toute la richesseet la diversité cinématographiquescontemporaines.

La salle Jacques Tati accueillera pourla deuxième année ce dispositif etproposera 5 long-métrages et uncourt-métrage, des films récemmentsortis ou des avant-premières de filmsà venir : Les combattants de ThomasCailley ou l’exaltante rencontre d’uncandide et d’une pessimiste ; le court-métrage Cambodia 2099 du jeunefranco-cambodgien Davy Chou ;Jean-Charles Hue continue pour sa partd’explorer l’univers des gens du voyageavec Mange tes morts ; A hard day ducoréen Kim Seong-hun, un film de genreplein d’humour ; Refugiado, un filmargentin sensible qui aborde le problèmedes femmes battues à hauteur duregard de l’enfant ; et Le procès deViviane Amsalem qui, après Prendrefemme et Les 7 jours, conclue la trilogiedu frère et de la sœur Elkabetz.

du 4 au 7 septembre Quinzaine des réalisateursdu 10 au 23 septembre

Le Meilleur de la Quinzainedes Réalisateurs Cannes 2014

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Le procès deViviane Amsalemdrame de Shlomi et Ronit Elkabetz• France/Israël/Allemagne• 25 juin 2014 • couleur • 1h55• VOSTF et françaisavec Ronit Elkabetz, SimonAbkarian, Menashe Noy,Sasson Gabay, Eli Gorstein…

Viviane Amsalem demande le divorcedepuis trois ans et son mari, Elisha, le luirefuse. Or, en Israël, seuls les rabbinspeuvent prononcer un mariage et sadissolution, qui n’est elle-même possiblequ’avec le plein consentement du mari.Sa froide obstination, la déterminationde Viviane de lutter pour sa liberté, etle rôle ambigu des juges dessinent lescontours d’une procédure où le tragiquele dispute à l’absurde, où l’on juge tout,sauf de la requête initiale.

«Ce film, au rythme qui ne lâche jamais,vous met sous tension. Impossible dedécrocher. Il en dit également long surla «moderne» société israélienne, surla liberté des femmes dans un monderégi par les hommes. Un procès glaçant,hypnotique et fascinant».Danielle Attali – Le Journal du Dimanche

«Le procès de Viviane Amsalem est portépar une réalisation des plus rigoureuses,filmé, non pas du point de vue des réa-lisateurs mais de celui des personnages.Un point de vue subjectif dans un lieusupposé objectif. La charge est encoreplus brillante quand elle appelle à labarre des scènes de comédie hilarantes.Elles renforcent la démonstration parl’absurde d’une loi inique et anachroni-que». V.O. Version originale- n°19 - juin 2014

avant-première

Mange tes mortsdrame de Jean-Charles Hue• France • 17 septembre 2014• couleur • 1h34avec Jason François, MichaëlDauber, Frédéric Dorkel, MoïseDorkel…• Prix Jean Vigo 2014 - Long Métrage

Jason Dorkel, 18 ans, appartient à lacommunauté des gens du voyage. Ils’apprête à célébrer son baptêmechrétien alors que son demi-frère Fredrevient après plusieurs années de prison.Ensemble, accompagnés de leur dernierfrère, Mickael, un garçon impulsif etviolent, les trois Dorkel partent en viréedans le monde des «gadjos» à larecherche d’une cargaison de cuivre.

«La folle virée nocturne qui, ici, tientlieu de ligne narrative, a des allures depassage initiatique musclé et tendu.L’équipée de deux frères et deux cousinsqui traverse la campagne toute une nuitau volant d’une bagnole surpuissanteconstitue la mince frontière séparantdeux visions diamétralement opposéesde ce que sera, au petit matin, la vie duplus jeune, Jason, 18 ans. Celle, pieuseet résignée, d’exclu d’une société qui,de toute manière, ne voudra jamais delui. Ou celle, irréductible et sauvage,d’un homme libre».Bruno Icher – Libération

«En 2011, sortait La BM du Seigneurde Jean-Charles Hue, qui explorait lequotidien d’une communauté de Yénichesinstallés à Beauvais. Ce film étonnantabolissait les limites entre fiction etdocumentaire pour raconter les conflitsfamiliaux dans la famille Dorkel, et enparticulier l’éveil religieux et spirituelde Fred, voleur animé d’un caractèreexplosif, qui décide de se ranger dubon côté et de s’amender suite à sarencontre avec un ange. Entre l’hyper-réalisme et une touche discrète d’oni-risme, Jean-Charles Hue témoignaitd’un formidable sens de l’observation,sans aucun doute grâce à son expé-rience avec cette communauté qu’ilconnaît et filme depuis 2003.

Sans doute conscient de leur fascinantephotogénie, l’envie de créer une purefiction autour des Dorkel s’est finale-ment imposée comme une évidence :ils ont tous de véritables gueules decinéma, et on ne dira jamais assez àquel point Fred Dorkel a une présenceet un charisme exceptionnels. Mange tesmorts (qui est l’insulte suprême chezles gitans) se présente cette fois-cicomme un film de genre, scénarisé à100%, à mi-chemin entre le western etle film noir, sans rien renier de la véritédocumentaire de ses personnages.Pas vraiment une suite donc, plutôt unprolongement dans l’univers fascinantde ces gens du voyage».lepasseurcritique.com

Quinzaine des réalisateursdu 10 au 14 septembre

Quinzaine des réalisateursséance unique en avant-premièremercredi 10 septembre avantreprise la semaine du 8 octobre

coup decœur

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Quinzaine des réalisateursdu 10 au 14 septembre(1re semaine)du 17 au 21 septembre(2e semaine)

Lescombattantscomédie dramatiquede Thomas Cailley• France • 20 août 2014• couleur • 1h38avec Adèle Haenel, Kévin Azaïs,Antoine Laurent, Brigitte Roüan…

Entre ses potes et l’entreprise familiale,l’été d’Arnaud s’annonce tranquille…Tranquille jusqu’à sa rencontre avecMadeleine, aussi belle que cassante,bloc de muscles tendus et de prophétiescatastrophiques. Il ne s’attend à rien,elle s’attend au pire. Jusqu’où la suivrealors qu’elle ne lui a rien demandé ? C’estune histoire d’amour. Ou une histoirede survie. Ou les deux.

«Le rire est sur le ring des Combattants.Un humour fou qui tient à l’extrêmequalité des dialogues qui ne placentpas les gags comme on placerait desproduits, et surtout à l’intensité desdeux acteurs principaux, dont bien desmines – surtout quand ils font la gueule– sont naturellement comiques : KévinAzaïs tout de douceur lunaire, AdèleHaenel, pleine de son étrange bontésolaire qui consiste à prédire, environtoutes les quatre minutes, l’apocalypse

de tout. (…) Le film est cependant plusqu’un cran au-dessus de la comédierigolote de saison. Sa gravité au longcours, sur fond d’un deuil inaugural,tient d’abord à sa lumière, due au chefopérateur David Cailley, frère du réali-sateur. Du froid au chaud. De l’ennuimortel aux rêves incandescents. Maisle sérieux du film est aussi dans samanière singulière de déserter l’auto-route du récit réaliste pour randonnersur la terra incognita de la fable.Quelque chose d’un Jean de La Fontainesous hallucinogènes : ce n’est pas desitôt qu’on oubliera ce bestiaire fan-tasque autant que fantastique, où lepoussin congelé le dispute au jus demaquereau, le furet enfant au renarden fricassée.Le paysage, naturellement apaisant, est« bêtement » beau, mais aussi inquietet inquiétant lorsque tombe du cielune neige de cendres. En découle unepoétique de notre monde qui, cela va desoi, court à sa perte. Qui non seulementvaut la peine d’être vécu, mais qui inciteà prendre le maquis, à se battre en effet :vivre n’est pas survivre. Par une sortede souterrain mental propre au ciné-univers, deux chansons viennent entête : le Temps de l’amour et Résiste del’intense France Gall. Que sont devenusArnaud et Madeleine lorsqu’ils nousquittent pour leur avenir ? Des amantsmagnifiques, des partenaires idéaux, des

malfaiteurs associés, des compagnons deroute. Des combattants, en somme».Gérard Lefort – Libération

En avant-programme de toutes lesprojections de la semaine du film(sauf ciné-café), le court-métrageCambodia 2099 de Davy Chou,présenté en Première mondialeà la Quinzaine des réalisateursCannes 2014.

Cambodia 2099court-métrage de Davy Chou• France/Cambodge • couleur• 21’ • VOSTFavec Kavich Neang, Sotha Kun,Sothea Vann

Phnom Penh, Cambodge. Sur DiamondIsland, joyau de modernité du pays, deuxamis se racontent les rêves qu’ils ontfaits la veille.

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avant-première

A hard daydrame policier de Kim Seong-hun• Corée • à sortir prochainement• couleur • 1h51 • VOSTFavec Jeong Man-sik,Jo Jin-woong, Lee Ji-hoon-I,Lee Seon-gyoon, Shin Dong-mi…

De retour de l’enterrement de sa mère,Gun-su, détective à la police criminelle,tue un homme dans un accident devoiture. Pour se couvrir, il décide decacher le corps dans le cercueil de samère. Lorsque l’affaire apparaît sur labase de données de la police, on nommeson partenaire pour mener l’enquête.Gun-su, sous pression, voit l’enquêteavancer au rythme des détails révélésde l’accident. Les choses vont empirerlorsqu’un témoin de l’accident va me-nacer Gun-su.

«Film d’action drôle et efficace, A hardday s’amuse à parodier les sériespolicières américaines. Avec un sensdu rythme et du suspense haletant, KimSeong-hun se moque de l’incurie de

la police et du poids d’une raison d’État,obstacle à la justice. L’un des divertisse-ments les plus jouissifs de la Quinzainede cette année». L’Humanité

«A hard day est film totalement inat-tendu et complètement fou. En effet,sous des airs de polar lambda dont ilrécupère tous les codes, le second filmde Kim Seong-hun va les pervertir parl’excès et l’humour. Le film va ainsi jouersur le décalage avec les outils classiquesde l’humour noir, pour court-circuiterdes séquences naturellement tragiques(accident de la route, enterrement…)par une injection d’éléments comiques.Et si, dans sa deuxième partie, il retrouveun cadre relativement plus confortablede polar lambda, A hard day n’en restepas moins une œuvre assez singulièrequi vient apporter du sang neuf à ungenre qui a tendance à tourner en rond».Nicolas Gilli – filmosphere.com

avant-première

Refugiadodrame de Diego Lerman• Argentine • à sortir prochaine-ment • couleur • 1h35 • VOSTFavec Julieta Diaz, SebastiánMolinaro, Marta Lubos…

Matias et Laura, sa mère, se voientobligés d’abandonner à la hâte la maisonoù ils vivent, fuyant une nouvelle réactionviolente de Fabian, leur père et mari.Matias a 8 ans et Laura est en débutde grossesse. Ils commencent ainsi àdéambuler à la recherche d’un endroitoù ils pourraient se sentir protégés eten sécurité. S’engage alors un singulierroad-movie du quotidien, un drameteinté d’une grande humanité.

«Avec Refugiado, le réalisateur argentinDiego Lerman s’empare du sujet desviolences conjugales et ne livre pasun énième film sociétal basé sur lesrapports mari / femme, mais se poseà hauteur d’enfant. Il expose alors laproblématique des dommages colla-téraux qui découlent des violences etdélivre un message universel touchantgrâce à un jeune acteur au talent im-mense».Bruno Saadi – toutelaculture.com

Quinzaine des réalisateursséance unique en avant-premièresamedi 20 septembre à 20h30

Quinzaine des réalisateursséance unique en avant-premièremercredi 17 septembre à 20h30

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du 17 au 21 septembre projection uniquevendredi 26 septembreà 20h30

Sélection officielleCannes 2014

The Salvationwestern de Kristian Levring• Danemark/Royaume-Uni/Afrique du Sud • 27 août 2014• couleur • 1h32 • VOSTFavec Mads Mikkelsen, Eva Green,Jeffrey Dean Morgan,Mikael Persbrandt, Éric Cantona,Jonathan Pryce

1871, l’Amérique attire les colons venusde toute l’Europe pour faire fortune.Lorsque Jon, un pionnier danois, tue lemeurtrier de sa famille, sa tête est miseà prix par le fameux colonel Delarue etson gang. Ostracisé par la communauté,Jon devra affronter seul les hors la loi,délaissant sa vie de paisible colon pourcelle d’intrépide guerrier.

«Une ville balayée par le vent, deshabitations sommaires, des gueulespatibulaires… L’ouverture de The Salvation

ne laisse planer aucun doute : KristianLevring réhabilite le western à l’ancienne,même si le réalisateur danois eststylistiquement plus proche du post-moderne Sergio Leone (violence gra-phique, mutisme des personnages)que du classique John Ford. L’intrigueemprunte d’ailleurs beaucoup à Il était unefois dans l’ouest, puisqu’il est questionde vengeance personnelle, de spécu-lations immobilières et d’une relationamoureuse contrariée.

Dans la peau du raider taciturne, MadsMikkelsen s’inscrit de son côté dansla veine de ceux qui l’ont précédé (Clint,Charles, Lee…) en apportant la toucheémotionnelle qu’on lui connaît. Hommageappuyé et assumé au genre, traverséde fulgurances visuelles, The Salvationse distingue par son personnage féminin,une veuve à la langue coupée et à labeauté incendiaire, création mythologiquedigne de L’homme à l’harmonica àlaquelle Eva Green prête sa silhouetteparfaite et une intensité inattendue».Première

À la rencontred’un pays perdu(La Palestineavant 1948)documentairede Maryse Gargour• France/Liban • 2013• couleur • 1h02

Ce sont des Français, nés à Jaffa,Bethléem, Jérusalem. Leurs parentssont consuls, chirurgiens, commerçants,vivant dans la Palestine des années20-30 et pour certains depuis quatregénérations. Ces Français sont d’autantplus attachés à cette terre qu’ils ont puy grandir en toute sérénité, dans cesvilles habituées au va-et-vient des navireset des nationalités diverses. Leurs récitsrévèlent l’ardeur de la vie quotidienneen Palestine et nous plongent au cœurdes événements et des heures impor-tantes de l’Histoire de la Palestine quinous mènent jusqu’aux années 50et au-delà. Ce film est basé sur descorrespondances personnelles, desarchives diplomatiques, des journaux del’époque et des archives audio-visuellesinédites.

jeudi 26 septembre à 20h30,soirée-débat organisée avec le ComitéSolidarité Palestine de la régionnazairienne en partenariat avec l'AFPS44, le MRAP, le Mouvement de la Paix,en présence de Maryse Gargour,réalisatrice et Sandrine MansourMeriem, historienne, collaboratricehistorique sur le film.

ciné-débat

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Sélection officielleCannes 2014

Party Girldrame de Marie Amachoukeli,Claire Burger et Samuel Theis• France • 27 août 2014• couleur • 1h36avec Angélique Litzenburger,Joseph Bour, Mario Theis…• Caméra d’Or Festival de Cannes2014 / Prix d’ensemble – Un CertainRegard – Cannes 2014 / Grand Prix– Festival du Film de Cabourg 2014

Angélique a soixante ans. Elle aimeencore la fête, elle aime encore leshommes. La nuit, pour gagner sa vie,elle les fait boire dans un cabaret à lafrontière allemande. Avec le temps, lesclients se font plus rares. Mais Michel,son habitué, est toujours amoureux d’elle.Un jour, il lui propose de l’épouser.

«Elle a 60 ans, une voix de gamine, descheveux en pagaille, du maquillage pourquatre et elle entend toujours plaire etfaire la fête jusqu’au bout de la nuit.Depuis quarante ans, elle gagne sa vie

en buvant du champagne avec deshommes dans un cabaret à la frontièreallemandemais aujourd’hui, les clients nese bousculent plus au portillon. Michel,son plus fidèle habitué, amoureux depuisbelle lurette, lui propose de l’épouser.Et si elle essayait de se ranger ? Et si elleessayait d’être une mère «normale»pour ses quatre grands enfants, voireune grand-mère ? Samuel Theis, l’un destrois co-réalisateurs et coscénaristes,raconte ici l’histoire de ce phénomènequ’est sa mère, jouée par « la vraie»Angélique, sans jamais la juger, sansmépris ni condescendance ni faussetendresse amusée. Elle est généreuseet égoïste, libre et irresponsable,romantique et légère, elle a 60 ans et15 ans tout à la fois. Il aurait pu en faireun documentaire (d’ailleurs, les enfantssont joués par les vrais enfants et lereste du cast est non professionnel –tous formidables) mais la puissancede feu romanesque d’Angélique esttelle qu’il en a fait une fiction entrecomédie romantique pas tout à faitrose et drame social jamais gris : lesublime portrait d’une vieille petite fillequi a décidé de ne pas être raisonnable».Stéphanie Lamome – Première

«Cru, rentre-dedans, fusionnel, abrasifet doux, c’est incontestablement ducinéma».Le nouvel Observateur

«À travers cette histoire vraie, Theis etses complices réalisatrices installentune atmosphère forte qui en dit longsur la région Lorraine et de sa cultureouvrière franco-germanique. Toutefois,c’est bien l’intimité de la tendre Angélique,effrayée à l’idée d’accepter un amourtrop sage à son goût, qui reste l’enjeuprincipal du film.»Alexis Campion – Le Journal du Dimanche

du 24 au 28 septembre(1re semaine)du 1er au 5 octobre(2e semaine)

coup decœur

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Des chevauxet des hommescomédie dramatiquede Benedikt Erlingsson• Islande • 23 juillet 2014• couleur • 1h21 • VOSTF• Grand Prix du Jury et Meilleuremusique - Festival de CinémaEuropéen des Arcs / Prix du MeilleurPremier Film - Festival de SanSebastian / Prix de la Ville et Prixd’interprétation féminine - Festivalinternational du film d’Amiens / GrandPrix de la meilleure musique originaleet Prix du Meilleur Film – FestivalInternational du film d’Aubagne

Se racontent ici à travers le regard deschevaux, les histoires et passions quisecouent une petite communauté enIslande. Entre conflits de voisinage,tempête de neige et chalutier russe, leschevaux font le lien entre les habitantsde cette vallée aussi belle qu’isolée.Un film haut en couleurs et en musiques,une œuvre inclassable qui porte un œil

neuf et libre sur les relations entre leshommes, les femmes et les chevaux, letout au cœur d’une nature magnifique-ment filmée. A travers cinq histoires quise succèdent et se mêlent, BenediktErlingsson nous livre une fable pleined’humanité et d’un humour décalé, oùon ne s’ennuie pas une seconde.

«Of Horses and Men est le premierlong métrage de Benedikt Erlingsson.À partir d’un scénario original, oùcomme dans les westerns de Wellmanles femmesmènent le monde, le réalisa-teur ausculte avec ironie un microcosmehumain, vu à travers les yeux de chevauxqui relient l’ensemble des personnagesde ce film choral. Traits d’union entreles hommes, les chevaux révèlent etaccentuent toutes les humeurs du film,depuis la comédie burlesque jusqu’ausurvival gore, en passant par le roman-tisme à cru. Dans un style enlevé ethaut en couleurs, le réalisateur prendla distance de l’humour pour donnerà ces vies une nouvelle noblesse.»Festival International du film d’Amiens

En avant-programme de la pro-jection du jeudi 25 septembre,sera présenté un court-métrageen lien avec le film.

Vikingarcourt-métragede Magali Magistry• France • 2013 • couleur • 14’avec Thorsteinn Gunnarsson,Margret Bjarnadottir,Damon Younger…

Islande, an 934 après J.-C. : Magnus,guerrier viking de retour de la guerre,doit affronter en combat singulier leredoutable Bjarni qui lui a volé sa femmeet son enfant. Leur rivalité ne fait quecommencer, elle se poursuivra plusde mille ans plus tard.

jeudi 25 septembre à 20h30,soirée-débat avec l’associationVersion originale et un intervenantinvité (à préciser).

du 25 au 28 septembre

coup decœur

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La petite fabriquedu mondeprogramme de 6 courts-métragesd’animation de Cristina Lastrego,Francesco Testa, Kirsten Lepore,Natalia Mirzoyan, José MiguelRibeiro, Sarah Wickens, JésusPerez et Elisabeth Hüttermann• Italie/USA/Russie/Portugal/GrandeBretagne/Allemagne/Suisse • septembre 2013• couleur • 42’ • à partir de 4 ans

Faire surgir du sable ou de la neige dedrôles de bonshommes, construire avecdes objets glanés ici ou là le palais deses rêves, dessiner la vie, suivre unedrôle de coccinelle dans un grandvoyage, admirer dans une féérie decouleurs la naissance de l’univers et del’homme… La matière s’anime commelorsque l’enfant joue et invente sonmonde. Un programme de six courts-

métrages venant des quatre coins dumonde dédié à l’imaginaire et à l’émotiondes tout petits spectateurs.

«Lié par de subtils échos (…), cetensemble (…) est fidèle à son titre. Ildonne à voir ce moment émouvant où,à partir de rien, des êtres et des universnaissent à la vie et s’animent».Sandrine Marques – Le Monde

«Plaisant tour du monde en six courtsmétrages, venus d’Italie ou de Russie,et bricolés avec des techniques variées(tissu découpé, dessin rudimentaire)».Nicolas Didier – Télérama

La créationde Cristina Lastregoet Francesco Testa• Italie • 2010 • 10’ • tissu découpéLa création du monde est ici réinventée,du big-bang à l’apparition de l’homme,le tout en musique et en couleurs.

Une bouteille à la merde Kirsten Lepore• USA • 2012 • 6’ • objets animésSur une plage, un bonhomme de sablereçoit une bouteille pleine de neigevenant de la mer. Il la vide et la remplitde sable avant de la rejeter à l’eau…

Chintide Natalia Mirzoyan• Russie • 2012 • 8’• animation de poudreUne fourmi vivant dans une déchargeramasse un timbre-poste à l’image duTaj Mahal. Emerveillée, elle décide deconsacrer sa vie à l’édification d’uneréplique de ce monument…

Dodu, l’enfant en cartonde José Miguel Ribeiro• Portugal • 2010 • 5’ • stop-motionDodu, un enfant des villes, découvre desunivers différents en entrant dans uncarton pour suivre une mystérieusecoccinelle, comme Alice au pays desmerveilles et le lapin blanc.

Feu folletde Sarah Wickens• Grande-Bretagne • 2009 • 4’• stop-motionDu lever au coucher du soleil, la lumièrequi entre par la fenêtre d’un petitappartement joue avec les obstaclesqu’elle rencontre…

Grand frèrede Jésus Perezet Elisabeth Hüttermann• Allemagne/Suisse • 2010 • 6’• dessin animéUne main dessine deux personnagessur une feuille de papier. Alors qu’elleesquisse un troisième personnage,la sonnette sonne, laissant seuls lespersonnages qui prennent vie…

cinémômes

du 27 au 31 août

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à voiren octobre• 3 cœursde Benoît Jacquot

• Mange tes mortsde Jean-Charles Hue

• Sacro Grade Gianfranco Rosi

• Leviathande Andrei Zvyagintsev

• La vieille dame indignede René Allio

• Le Kidde Charlie Chaplin

• • •

La programmation cinémade la scène nationale c’est :salle Jacques Tati,33, bd Victor Hugoà Saint-Nazaire

programmationdu jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €• 12-14 ans 4 €*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans,demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiairede la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séancecommence par le film !l’accueil cinéma est ouvert1/2 heure avant les séances

informationspratiquescinéma

tarifs

salle classéeArt et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

et labellisée Jeune public

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

photo du film : Leviathan

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02 40 22 91 36 – www.letheatre-saintnazaire.fr

Reprise des abonnementset ouverture de la billetterie individuelle• à partir du 2 septembre à 14h