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apollo cinéma l’ programme décembre 2013 du 27 novembre au 24 décembre 2013 maison de l’image cinéma apollo 4, rue Albert 1 er 36000 Châteauroux

27.11 au 24.12 2013

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Chateauroux • Apollo

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apollocinéma l’

programmedécembre 2013

du 27 novembre au 24 décembre 2013

maison de l’image

cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux

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Mardi 3 décembre à 18 h 30, Séance présentée parEmmanuelle Marcelot, en charge des dispositifs d’éducation à l’image à l’Apollo.

LA RUÉE VERS L’ORC H A R L E S C H A P L I NThe Gold Rush, États-Unis, 1925, 1 h 25, muet, noir et blanc, avec Charles Chaplin, Georgia Hale

À la fin du XIXe siècle, dans le Klondike, au Canada, les chercheurs d'or s'activent dans lesmontagnes enneigées. Parmi eux, Charlot, un prospecteur, se rend dans une cabane où il ren-contre Big Jim avec qui il part à la recherche d'une mine d'or…

L’un des dix plus grands films de l’histoire du cinéma!Jamais Charlot n’a été aussi seul que dans ce film où il est aux prises avec la nature hostileet les hommes…Dans ce film comique, on sent la bise, les tiraillements d’estomac et la soli-tude… Chaque effet comique, burlesque, renvoie à une réalité triste et c’est sans doute cequi fait le merveilleux équilibre de ce chef-d’œuvre.

Jacques Siclier, TéléramaCe film est programmé dans le cadre dudispositif d'éducation à l'image École etcinéma qui permet aux élèves de décou-vrir des œuvres en salle et de se consti-tuer, grâce au travail pédagogiqued'accompagnement conduit par lesenseignants et les partenaires culturels,les bases d'une culture cinématogra-phique. L'Apollo coordonne le dispositifdans l’Indre depuis 1998. Chaque année,plus de 4600 élèves découvrent desœuvres contemporaines ou du répertoire.

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TarifsTarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famillenombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi.Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 eurosMoins de 18 ans/étudiants : 4,00 eurosFilms d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tousLe mardi à 12 h 15, le dimanche à 20 h 15 : 3,50 euros la séanceScolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (groupes à partir de 8 personnes)l’apollo accepte les Ciné-chèques.

Abonnement10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel àvotre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros),valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-LaScène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné).

RenseignementsTél. programme: 02 54 60 18 75Tél. administration : 02 54 60 18 34–Fax : 02 54 60 18 16Site internet : apollo-maisondelimage.orgPhotographie de couverture :Henri de Yolande Moreau, Le Pacte

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du 27 novembre au 10 décembre

LA VÉNUS À LA FOURRURER o m a n P O L A N S K ISélection officielle en compétition festival de Cannes 2013France/Pologne, 2013, 1 h 34, d’après la pièce Venus in Fur de David Ives, avec Emmanuelle Seigner,Mathieu Amalric

Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pourla pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètreperformance des candidates lorsque Vanda surgit…

Un film admirable, inventif, pétillant d’intelligence, d’insolence et de courage.Une femme prend le pouvoir sur un homme et ne le lâche pas. La pièce féministe de DavidIves dont le film est adapté est en réalité un commentaire critique de La Vénus à la fourrurede Sacher-Masoch (1870): elle part du principe que dans le contrat masochiste ce n’est pas lafemme qui domine l’homme, mais l’inverse puisque c’est lui qui impose son fantasme de sou-mission. Il faut donc renverser la situation. Dans le film, tout est vu de biais par le regardd’une femme qui ne joue le jeu qu’en apparence. Vanda s’empare du texte et se métamor-phose, l’audition se transforme en répétition et à mesure qu’ils jouent la pièce, le rapport deforce s’inverse le temps d’une nuit. Dans ce face-à-face, tout repose sur le plaisr de jeu desdeux acteurs. Il faut voir le film de Polanski comme un cadeau fait à sa femme. EmmanuelleSeigner s’amuse à jouer la fille vulgaire, mâchant du chewing-gum et ponctuant ses phrasesde «genre» et de «mon coco». Elle fait descendre le metteur en scène de son piédestal.Mathieu Amalric en face s’en donne à cœur joie dans le rôle de l’intello narcissique sublimantses fantasmes dans un texte de pacotille. On éprouve un plaisir jubilatoire devant le film. Il ya là quelque chose d’apaisé, de féroce parfois, mais toujours plein de malice. Il y a toujoursune leçon à prendre dans les fables polanskiennes. Ces fables sont paradoxales : d’un côtéelles en ont une capacité d’épuisement rare, allant jusqu’à vider le personnage de sa subs-tance, jusqu’au nihilisme. D’un autre, elles gardent la légèreté désinvolte de l’esprit farceuret du mauvais garnement. Fantastique et grotesque marchent d’un seul pas, par pudeur, iro-nie ou auto-ironie : les terrifiants Rosemary’s Baby, Le Locataire ou Lune de fiel sont des filmsdevant lesquels on rit. Prendre un personnage et le réduire à néant, en faire une silhouetteperdue dans l’illisibilité du monde (The Ghost Writer) ou de l’histoire (Le Pianiste), c’est aussireconnaître une part d’enfance indestructible, ce qui rend l’œuvre émouvante. Prendre unhomme et en faire un enfant. On oublie soudain Vénus, on se souvient que derrière le Séverinde Sacher-Masoch, il y a un petit enfant traumatisé mais heureux : c’est toujours lorsque lecinéaste a donné voix au chapitre à cet enfant qu’il nous a livré ses meilleurs films.

Stéphane Delorme, Cahiers du cinéma, novembre 2013

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Mardi 3 décembre à 20 h 45, avant-premièreRencontre avec les réalisateurs à l’issue de la projection.

LE GÉNÉRAL BERTRANDDANS L'OMBRE DE NAPOLÉONA d y l A B D E L H A F I D I e t S y l v a i n P I N S O NFrance, 2013, 52 minutes, Présenté par Adyl Abdelhafidi, scénario de Jean-Yves Patte, production :Lancosme multimédia et BIP TV avec la participation de TV TOURS Val de Loire.Partenaires : La région Centre; la DRAC; la ville de Châteauroux et La société Pier Augé.

Le général comte Bertrand, maréchal du Palais, demeure le moins connu des grands person-nages de l'Empire. Qui est cet homme que l'histoire semble avoir escamoté et à qui Napoléondoit tant ? Né à Châteauroux, il gagne la confiance de Napoléon lors de la Campagne

d'Égypte… le destin des deuxhommes semble alors inextricable-ment lié. En 1813, il est fait grandMaréchal du Palais et veille sur ledestin impérial au plus près. Jamaisil ne faillira à cette tâche, depuis lagloire jusqu'à l’exil, il est demeuréle plus fidèle de tous… Jusquedans la mort.Entrée libre (sous réserve de placesdisponibles) grâce au concours dela Ville de Châteauroux, en asso-ciation avec le Musée Bertrand etle Cinéma l’Apollo.

du 4 au 10 décembre

BORGMANA l e x V A N WA R M E R D A MSélection officielle en compétition festival de Cannes 2013Pays-Bas, 2013, 1 h 53, v.o sous-titrée, avec Jan Bijvoet, Hadewych Minis

Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d’une banlieue cossue pour sonner à la ported’une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un démon, l’incarnation de nos peurs?

Une comédie noire et sanglante, signée par le plus pince-sans-rire des réalisateursnéerlandais.Borgman, c’est un mix entre Théorème et C’est arrivé près de chez vous relookés par le sensgéométrique de Tati. Une bande de SDF tueurs équipés de téléphones mobiles s’incrustentdans les somptueuses villas des riches pour doucement éradiquer ces familles ISF. Le proposest violent, politique, mais énoncésous forme de comédie noire, laco-nique et graphique. Gags décaléset très drôles, atmosphère saugre-nue, esthétique élégante, Borgmandonne aussi des nouvelles ducinéma hollandais qui représenteavec exactitude cette terre de design,d’architecture… et d’aisance éco-nomique!

Serge Kaganski,Les Inrockuptibles, mai 2013

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du 27 novembre au 10 décembre

INSIDE LLEWYN DAVISJ O E L E T E T H A N C O E NGrand Prix festival de Cannes 2013États-Unis, 2013, 1 h 45, v.o sous-titrée, avec Oscar Isaac, Carey Mulligan, Justin Timberlake

Une semaine de la vie de Llewyn Davis, jeune chanteur de folk dans l'univers musical deGreenwich Village en 1961. Alors qu'un hiver rigoureux sévit à New York, le jeune homme, saguitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui sem-blent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même…

Sublime plongée dans l'âme de la folk made by Coen Bros. Un voyage musical etonirique d'où emerge la sublime voix de l'acteur Oscar Isaac.Les frères Coen ont toujours eu une profonde affection pour les perdants. Avec Llewyn Davis,chanteur de folk imaginaire du début des années 60, ils ont trouvé leur champion de l’échec.Le héros de leur nouveau film rate tout ce qu’il entreprend avec une application qui force lerespect. Llewyn Davis, c’est le frère en déveine du professeur de sciences d’A Serious Manqui se trouverait plongé dans un cauchemar à la Barton Fink. Mais un cauchemar irrésistible,tant les frères Coen ont le don de faire rire des malheurs de leurs personnages tout en lesrendant incroyablement attachants. Dans un gag récurrent génial, un chat roux oblige le hérosà cavaler dans tout New York. Détail qui a son importance : l’animal fugueur se nommeUlysse… La vie de bohème de Llewyn Davis prend vite des allures de mini-odyssée des tempsmodernes, jalonnée de rencontres avec des créatures inquiétantes et grotesques : un chan-teur de country dégingandé, un chauffeur au regard de tueur, un jazzman boiteux et camé,incarné tout en démesure par John Goodman lors d’un périple infernal jusqu’à Chicago…Inside Llewyn Davis, en fait, c’est la version urbaine et nocturne d’O Brother où un taulard auprénom mythologique traversait le Mississippi haut en couleur de la Grande Dépression pourretrouver son foyer. Après le blues rural des années 30, les frères Coen font revivre la scènefolk des sixties avec une minutie d’archéologues. De nombreuses images s’inspirent despochettes de disques de l’époque et la somptueuse photographie donne une patine vintage àla reconstitution des clubs enfumés de Greenwich Village. Toutes les chansons sont jouées inextenso et sans play-back, que leurs interprètes soient professionnels (Justin Timberlake,étonnant en folkeux propre sur lui) ou amateurs très doués comme Oscar Isaac. L’acteur, etdésormais chanteur, de tous les plans ou presque, est bluffant. Il ne dissimule pas la dimen-sion pitoyable et le caractère parfois odieux de Llewyn, mais bouleverse dans la peau de cecréateur sincère, victime de son intégrité radicale.

Samuel Douhaire, Télérama, novembre 2013

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du 4 au 10 décembre

HISTOIRE DE MA MORTA l b e r t S E R R ALéopard d’or festival de Locarno 2013Historia de la meva mort, Espagne, 2013, 2 h 28, v.o sous-titrée, avec Vicenç Altaió i Morral

Quittant un château suisse aux ambiances galantes et libertines typiques du XVIIIe siècle,Casanova passe ses derniers jours dans les terres sombres de l’Europe septentrionale. Sonmonde s’effondre face à une force nouvelle représentée par Dracula et son pouvoir éternel.

Un film somptueux, au rythme alangui, flottant sur une nappe atmosphérique desons et de clairs-obscurs.Dépouiller les mythes, telle est la démarche d’Albert Serra depuis Honor de cavalleria, varia-tion minimaliste de Don Quichotte, et Le Chant des oiseaux, autour des Rois mages. Cette

fois, il fait halte dans le XVIIIe siècleprérévolutionnaire de Casanova.Serra en fait un érudit subversif,sombre et exubérant, passionné-ment rationaliste et païen. Lesclairs-obscurs à la Rembrandt révè-lent une opulence funèbre. Lalumière est tour à tour caressanteet froide, et la bande-son accentuela sensualité.

Mathilde Blottière,Télérama, octobre 2013

du 11 au 24 décembre

THE IMMIGRANTJ a m e s G R A YSélection officielle en compétition festival de Cannes 2013États-Unis, 2013, 1 h 57, v.o sous-titrée, avec Marion Cotillard, Joaquin Phoenix, Jeremy Renner

1921, Ewa Cybulski et sa sœur Magda arrivent à Ellis Island. Magda, atteinte de tuberculose,est placée en quarantaine. Ewa, seule et désemparée, tombe dans les filets de Bruno, un sou-teneur sans scrupules. Pour sauver sa sœur, elle est prête à tous les sacrifices…

Une pénétrante étude mélodramatique sur l’amer combat entre la persévérance etla perditionDans tous ses films, James Gray imagine des situations où le personnage, s’il veut survivre,doit faire le sacrifice de l’idéal qu’il s’était donné au départ. Dostoïevski, dans Souvenirs dela maison des morts, écrit que « lameilleure définition que l’on puissedonner de l’homme est celle d’unêtre qui s’habitue à tout». Graydépeint son héroïne précisémentdans la splendide clôture de cetteendurance qui, bien qu’elle traduisechaque coup du sort dans le lan-gage chrétien de la chute libre, setient droite, simultanément vaincueet victorieuse.Didier Péron, Libération, mai 2013

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du 11 au 24 décembre

HENRIY o l a n d e M O R E A USélection Quinzaine des réalisateurs festival de Cannes 2013France, 2013, 1 h 47, avec Pippo Delbono, Miss Ming, Jackie Berroyer, Lio

Henri tient un petit restaurant près de Charleroi. Lorsque sa femme meurt subitement, sa fillelui propose de se faire aider par un «Papillon blanc», nom que l’on donne aux résidents dufoyer d’handicapés mentaux d’à côté. Avec l’arrivée de Rosette, une nouvelle vie s’organise.

Yolande Moreau excelle à filmer la bonté discrète et invisible.Yolande Moreau est à son aise avec les petites gens. Le grand public l'avait découverte dansla troupe des Deschiens avec laquelle, déjà, elle s'inspirait des personnes les plus modestesde la société. Dans Henri, elle les peint avec une tendresse dépourvue de toute ironie, mêmesi l'humour n'est quand même jamais loin. Tout est juste dans ce film. Rien n'est trop. La réa-lisatrice peint avec beaucoup de délicatesse ces portraits d'êtres humains qui ne trouvent pasleur place dans un monde trop grand pour eux. Il y a très peu de différence finalement entreles pensionnaires de l'institution pour personnes déficientes mentales et les autres, celles dudehors. Tellement peu que lorsque les sentiments s'en mêlent, ce n'est pas forcément Henriqui prend les initiatives mais Rosette dont l'élan n'est bridé par aucune convention. YolandeMoreau a su conserver à chacun sa part de dignité. Aucun plan du film ne prête à contesta-tion. Malgré les cinquante ans d'Henri et son embonpoint de buveur de bière, malgré la fai-blesse affichée de la jeune femme, la relation n'est jamais malsaine. Il faut dire que tout iciest mesuré au gramme près. Les pensionnaires de l'institution de personnes handicapéesmentales sont interprétés par les comédiens de la Compagnie de l'Oiseau-Mouche, un Centred'Aide par le Travail artistique situé à Roubaix et dont les membres ont déjà interprété nom-bre de pièces de théâtre et de films. Le regard que porte sur eux Yolande Moreau est lui aussiemprunt de dignité. Eux-aussi chantent la gaudriole, eux-aussi expriment leurs enviessexuelles et leur besoin d'amour. Henri et Rosette, chacun à la frontière de son monde, fini-ront bien par effacer les différences. Yolande Moreau avait déjà co-signé Quand la mer monteavec Gilles Porte. Pour cette première réalisation portant sa seule signature, elle fait un sansfaute. Le rythme est juste, la direction d'acteurs parfaite et le casting idéal. L'utilisation de lamusique tombe toujours à pic sans jamais être redondante. On chercherait sans la trouver uneseule raison de ne pas soutenir ce film émouvant sans mièvrerie. Vite, vite, le suivant.

Jean-Francois Lixon, culturebox.francetvinfo.fr, mai 2013

Samedi 21 décembre, c’est Le Jour le plus court…La séance de 17 h débutera par le Naufragé de Guillaume Brac (voir page 11).

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8Boulevard du crépuscule

Samedi 14 et dimanche 15 décembre, re(voir) Billy WilderUn week-end animé par Jocelyn Manchec.Cinéphile depuis les premières heures de la VHS, collaborateur de plusieurs publications deGenre (papier, web, radio), c'est avec un très grand angle que Jocelyn Manchec embrasse sondomaine de compétence… de Massacre à la tronçonneuse à Zéro de conduite, de Bambi àZombie, de la Nouvelle Vague au Western de papa. Il est aussi formateur auprès de l'Éduca-tion Nationale, du CRDP et de la Ligue de l'Enseignement, et poursuit un seul but : communi-quer son amour du cinéma!

Samedi 14 décembre à 17 h

BOULEVARD DU CRÉPUSCULESunset Boulevard, États-Unis, 1950, 1 h 50, v.o sous-titrée, avec William Holden, Gloria Swanson,Erich von StroheimUne ancienne star du cinéma muet confie une adaptation à un scénariste désargenté…Un portrait terrible de l’industrie cinématographique hollywoodienne.

Samedi 14 décembre à 20 h 45

STALAG 17Oscar du Meilleur acteur 1954 attribué à William HoldenStalag 17, États-Unis, 1953, 2 h, v.o sous-titrée, avec William Holden, Don Taylor, Otto PremingerDans un camp de prisonniers, pendant la Seconde Guerre mondiale, certains officiers pensentà s’évader, d’autres préfèrent le marché noir…S'il existe vraiment des films durs et sans concessions, Stalag 17 en est un…

Dimanche 15 décembre à 17 h

CERTAINS L’AIMENT CHAUDSome Like It Hot, États-Unis, 1959, 2 h 01, v.o sous-titrée, avec Jack Lemmon, Tony Curtis,Marilyn MonroePour échapper à des gangsters, deux musiciens décident de se travestir et rejoignent unorchestre de femmes qui part en tournée.Une merveille de rythme, d'invention et de gaieté.

Samedi à 19 h 45 : buffet, 10 euros (réservation au plus tard le jeudi 12 décembre).Tarifs habituels pour une séance. Carte 3 films : 9 euros.Chaque film est présenté et suivi d’une rencontre avec le public.Dimanche à 14 h 30, nous vous proposons de suivre l’intervention de Jocelyn Manchecconsacrée à l’œuvre de Billy Wilder (durée : 2 h, entrée libre, sur inscription).

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l’argent de pochela programmation jeune public

Le Père Frimas

du 27 novembre au 15 décembre, en sortie nationale

La Sorcière dans les airs de Max LANG et Jan LACHAUERRoom on the Broom, Grande-Bretagne, 2012, 26 minutes, animation, version française, avec lavoix de Pierre Richard, d’après l’album de Julia Donaldson et Axel Scheffler, Éditions GallimardJeunesse, à partir de 4 ans, tarif unique : 3,20 euros

Une sympathique sorcière, son chat et son chaudron s’envolent sur un balai. Quel bonheur devoler ! Mais le vent se met à souffler très fort et un dragon affamé vient de se réveiller…En complément de programme: Juste un petit peu de Alicja Jaworski ; Un jour merveilleux deNils Skapans. [Durée du programme: 50 minutes]

Ciné-goûter bio : mercredi 27 novembre à 15 h

du 11 décembre au 4 janvier, en sortie nationale

Le Père Frimas de Youri TCHERENKOVFrance, 2012, 26 minutes, animation, à partir de 3 ans, tarif unique : 3,20 euros

Au sommet des Alpes vit le Père Frimas, un merveilleux personnage aux pouvoirs enchan-teurs. Chaque hiver, il veille à ce que la neige recouvre bien toute la forêt. Mais cette annéenrien ne se passe comme prévu! Sylvain, l’esprit de la forêt, sort brusquement de son hiberna-tion affamé et grognon…En ouverture de programme: Le Noël de Komaneko de Tsuneo Goda.[Durée du programme: 46 minutes]

Ciné-goûter bio : mercredi 11 décembre à 15 h

du 18 décembre au 12 janvier, en sortie nationale

Loulou, l’ incroyable secret de Grégoire SOLOTAREFF et Éric OMONDFrance, 2012, 1 h 20, animation, avec les voix de Malik Zidi, Anaïs Demoustier, d’après les albumsde Grégoire Solotareff, Édition École des loisirs, à partir de 6 ans

Loulou est un loup. Tom est un lapin. Étonnamment, Loulou et Tom sont inséparables depuisleur enfance. Aujourd’hui adolescents, ils se la coulent douce au Pays des Lapins. MaisLoulou, qui se croyait orphelin, apprend d’une bohémienne que sa mère est vivante… Quelincroyable secret entoure sa naissance?

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du 27 nov. au 3 décembreLa Vénus à la fourrure (1 h 34, page 3)

Inside Llewyn Davis (1 h 45, page 5)

La Ruée vers l’or (1 h 25, page 2)

Le Général Bertrand… (52 minutes, p.4)

La Sorcière dans les airs

(50 minutes, page 9). En sortie nationale

Mar.3

12 h 15

18 h 30

20 h 45

Lun.2

18 h 30

Dim.1er

20 h 15

17 h

15 h

Ven.29

20 h 45

Jeu.28

20 h 45

18 h 30

Sam.30

20 h 45

17 h

15 h

Mer.27

18 h 30

20 h 45

15 h

Séances le film débute à l’horaire indiqué

l’apollo est subventionné par la Ville de Châteaurouxet reçoit les aides du CNC, de la DRAC Centre,de la région Centre et du département de l’Indre.

l’apollo est géré parl’association AGEC Équinoxe.

du 4 au 10 décembreLa Vénus à la fourrure (1 h 34, page 3)

Inside Llewyn Davis (1 h 45, page 5)

Borgman (1 h 53, page 4)

Histoire de ma mort (2 h 28, page 6)

La Sorcière… (50 minutes, page 9)

Mar.10

12 h 15

20 h 45

18 h 30

Lun.9

18 h

Dim.8

17 h

20 h 15

15 h

Ven.6

20 h 45

18 h 30

14 h

Jeu.5

18 h 30

20 h 45

Sam.7

17 h

20 h 45

15 h

Mer.4

20 h 45

18 h

16 h 30

ProchainementA Touch of Sin de Jia Zhang Ke, Prix du scénario festival de Cannes 2013.

Tel père tel fils de Hirokazu Kore-eda, Prix du jury festival de Cannes 2013.

Le Géant égoïste de Clio Barnard, Label Europa Cinéma sélection Quinzaine des réa-lisateurs festival de Cannes 2013.

Rêves d’or de Diego Quemada-Diez, Prix Un certain talent sélection Un certain regardfestival de Cannes 2013.

FESTIVAL TÉLÉRAMA: du 15 au 21 janvier

14 het

20 h 45

14 het

18 h 30

Mercredi 27 novembre à 15 h : ciné-goûter bio La Sorcière dans les airs.

Mardi 3 décembre à 18 h 30 : La Ruée vers l’or de Charles Chaplin, présenté parEmmanuelle Marcelot, en charge des dispositifs d’éducation à l’image au cinémal’Apollo.

Mardi 3 décembre à 20 h 45 : avant-première du film Le Général Bertrand dans l’om-bre de Napoléon, suivie d’une rencontre avec les réalisateurs.

14 het

20 h 45

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Séances

Retrouvez la sélection musicale de radioBalistiq en attendant votre film en salle.

du 18 au 24 décembreSuzanne (1 h 34, 4e de couv.)

Sortie nationale, à voir jusqu’au 31 déc.

Henri (1 h 47, page 7)

The Immigrant (1 h 57, page 6)

Loulou… (1 h 20, page 9).

En sortie nationale. Jusqu’au 12 janvier.

Le Père Frimas (46 minutes, page 9)

À voir jusqu’au 4 janvier

Mar.2414 h

16 h

10 h 30

Lun.23

18 h 30

20 h 45

14 h

10 h 30

16 h

Dim.22

20 h 15

17 h

14 h

15 h 30

Ven.20

18 h 30

Jeu.19

Sam.21

20 h 30*

17 h*

14 h

15 h 30

Mer.18

18 h 30

20 h 45

16 h

du 11 au 17 décembreHenri (1 h 47, page 7)

The Immigrant (1 h 57, page 6)

Boulevard du crépuscule (1 h 50, p. 8)

Stalag 17 (2 h, page 8)

Certains l’aiment chaud (2 h 01, p. 8)

Le Père Frimas

(46 minutes, page 9). En sortie nationale

La Sorcière… (50 minutes, page 9)

Mar.17

18 h 30

Lun.16

18 h 30

Dim.15

20 h 15

17 h

15 h 45

14 h 45

Ven.13

18 h 30

Jeu.12

20 h 45

18 h 30

Sam.14

17 h

20 h 45

15 h

16 h

Mer.11

18 h 30

20 h 45

15 h

11 h

l’apollo est soutenu par

Mercredi 11 décembre à 15 h : ciné-goûter bio Le Père Frimas.

Samedi 14 et dimanche 15 décembre : re(voir) Billy Wilder en compagnie de JocelynManchec, critique de cinéma.

14 het

20 h 45

14 het

20 h 45

12 h 15et

20 h 45

18 h 30et

20 h 45

14 het

20 h 45

10 h 30et

14 h 30

Samedi 21 décembre*, Le Jour le plus court : en préfiguration à la sortie, le 29 janvier2014, du premier long-métrage de Guillaume Brac intitulé Tonnerre, découvrez ousavourez de nouveau l’univers attachant de ce cinéaste, auteur également dufameux moyen-métrage Un monde sans femmes, réalisé en 2011.

En première partie des séances de 17 h et 20 h 30 :Le Naufragé de Guillaume Brac [France, 2009, 24 minutes, avec Vincent Macaigne]Luc part rouler à vélo pour tenter d’oublier ses problèmes. Une succession d’inci-dents le contraint à passer la nuit dans une petite ville de Picardie. Il y fait la connais-sance de Sylvain, qui s’efforce de l’aider, pour le meilleur et pour le pire…

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Une œuvre naturaliste et romanesque marquée par des rôles féminins sidérants.En deux films, Katell Quillévéré a eu le temps de définir ce qui l’intéressait au plus hautpoint. Dans Un poison violent, c’était la brutalité avec laquelle une adolescente faisaitface à la fois à ses premiers émois sentimentaux et à une sévère crise mystique. DansSuzanne, c’est aussi un personnage de jeune fille qui est au centre du film, cette foisengluée dans le déterminisme social d’une famille modeste, coincée entre l’affectionpudique et silencieuse d’un père qui ne comprend pas grand-chose, et celle d’une sœuradorée mais résignée. Et c’est une fois encore la manière dont cette jeune femme tentede s’arracher à un destin écrit d’avance qui fait le cœur du film. Suzanne est une rebellequi s’ignore. Ses choix radicaux, parfois terribles, ne sont dirigés contre personne sauf,peut-être, elle-même. S’aventurer sur le terrain terriblement casse-gueule de la fresque,sur une période courant sur une bonne vingtaine d’années, démontre à quel point KatellQuillévéré ne manque pas d’audace. La construction du scénario, jouant de longuesellipses, de même que le soin méticuleux de la foule de détails qui situent l’époque, sou-lignent tant l’artifice qu’il en devient secondaire. Enfin, la composition variée des deuxcomédiennes, Sara Forestier et Adèle Haenel, et des seconds rôles, très soignés, sou-tiennent remarquablement l’ensemble. Outre cette ambition qui force l’admiration, il y aaussi ce charme particulier chez Katell Quillévéré de toujours se ranger du côté desfemmes tragiquement imprévisibles. À l’écran, cela se traduit par la réduction du rôledes hommes à de simples fonctions. La complexité des personnages féminins, de mêmeque la nature de leur relation ou l’irruption dans des univers auxquels les hommes neconnaissent rien donnent à ses films une tonalité rare et précieuse. À ceux et à cellesqui se plaignent que le cinéma français ne crée pas assez de bons rôles pour les actrices,voilà la belle réponse d’une cinéaste qui a la vie devant elle.

Bruno Icher, Libération mai 2013

Samedi 21 décembre, c’est Le Jour le plus court…La séance de 20 h 30 débutera par le Naufragé de Guillaume Brac (voir page 11).

On aimerait partager avec vous…du 18 au 31 décembre, en sortie nationale

SUZANNEK A T E L L Q U I L L É V É R ÉSélection Semaine de la critique festival de Cannes 2013France, 2013, 1 h 34, avec Sara Forestier, François Damiens, Adèle Haenel

Le récit d’un destin. Celui de Suzanne et des siens. Les liens qui les unissent, les retiennent etl’amour qu’elle poursuit jusqu’à tout abandonner derrière elle…