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Quand la petite histoire écrit ... La Grande Guerre Les élèves volontaires de la 302 : Duhaubois Estelle, Miralès Mélanie, Nicosia Lucie, Nicosia Bastien et Picazo Claire sont partis à la recherche des Poilus de Gignac-la-nerthe!

273 de Gignac-La-Nerthe) - clg-petitprince.ac-aix-marseille.fr · Ministère de la défense Mémoire des hornmes PARTIE REMPLIR PAR LE Prénoms Grade.....ž CORPS. Matricule. C.O

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Qui sont les « Poilus » de Gignac-La-Nerthe ?Quand la petite histoire écrit ...

La Grande Guerre

Les élèves volontaires de la 302 : Duhaubois Estelle, Miralès Mélanie, Nicosia Lucie, Nicosia Bastien et PicazoClaire sont partis à la recherche des Poilus de Gignac-la-nerthe!

Qui sont les « Poilus » de Gignac-la-Nerthe?

Dans le cadre de nos cours d'histoire, nous sommes allés visiter le cimetière dans lequel se situe le monument aux morts de la Grande Guerre. Vingt-neuf noms de poilus Gignacais morts pour la France entre 1914 et 1918 y sont inscrits.

Nous vous proposons, à travers l'étude de cinq d'entre eux de retracerleurs dernières heures sur tous les fronts, du Nord de la France à la Belgique en passant par l'Empire Ottoman.

Notre travail s'appuie sur l'étude des fiches militaires et sur les journaux de marches officiels (JMO) écrits tous les jours par les soldats.

Si vous êtes intéressés par les dernières heures de ces Poilus Gignacais, vous pouvez comme nous vous rendre sur le site officiel des armées www.memoiresdeshommes.sga.defense.gouv.fr pour peut-être retrouver un de vos ancêtres!!!

AULANIER Joseph Fernand né le 5 février 1886 à Gignac-La-Nerthe

! Soldat du 341ème Régiment d‘Infanterie au recrutement de Marseille.

! Il est mort pour la France le 10 septembre 1914 au signal d' Heippesdurant la bataille de la Marne.

! L’armée française craignant l’avancée des soldats allemands vers Paris réquisitionne les taxis parisiens pour acheminer les soldats sur le front.

Les fameux « taxis de la Marne! »

AULANIER Joseph Fernand

Les conditions de l'attaque d’après le journal de marche (JMO).

A minuit, dans une nuit très noire, les Allemands prononcent une attaque générale vers le signal d' Heippes.

D’après le JMO, nos soldats pensaient qu’ils s’agissaient de français faisant des essais, car des soldats allemands ont crié en français pour semer le doute et dans un petit moment de flou, les pauvres Poilus à découvert « ont été tirés comme des lapins ».

« Vers 2h du matin la 19ème compagnie reçoit des coups de feu de la direction côté 324. Un moment après, le signal d' Heippes est attaqué; un combat très vif s'engage à la suite duquel la 19ème compagnie est enveloppée et disparaît. Le 341ème régiment fait face au nord et tire sur des factions ennemies ».

Dans cette journée le régiment perd 280 hommes dont deux habitants de la commune de Gignac : Aulanier Joseph Fernand et son ami Picco Victor.

Néanmoins, les troupes du général Sarrail s’accrocheront et se cramponneront pour récupérer le signal d’Heippes les heures suivantes.

ISNARDON Fernand Lucien

! Né le 9 Mars 1895 à

Gignac-La-Nerthe, il

décède le 27 Juin 1915 à

Sedd-Ul–Bahr en Turquie;

il fut tué à l'ennemi.

! Il était dans le 7ème

Régiment d‘Infanterie

Colonial et avait le second

grade.

Isnardon Fernand LucienIl embarque à bord du bateau « la France » avec le Corps expéditionnaire de

l’armée d’Orient à Toulon le 2 mai 1915 direction les Dardanelles où il

débarquera à Sedd-Ul-Bahr quatre jours plus tard!

Le détroit des Dardanelles est tenu par deux forts imprenables mais la coalition

franco-anglaise menée par le général d’Amade et Lord Winston Churchill

entendait coûte que coûte passer.

Les derniers jours avant sa mort d’après les JMO …

Fin avril et début mai, les armées françaises et anglaises s’enlisent et attendent

avec impatience l’arrivée des renforts dont le 7ème Régiment d’Infanterie

Colonial de Fernand mais «les pertes sont considérables, les conditions sont

difficiles, il fait très chaud, les hommes sont entourés d’insectes venimeux

transporteurs de purulence ». Dans le détroit les sous-marins torpillent les

bateaux et notre Fernand blessé ne peut être soigné dans de bonnes

conditions, ils décèdera quelques jours plus tard de ses blessures, sa

dépouille ne sera rapatriée à Gignac qu’en 1922.

GARINO JEAN NOEL

• Nom : Garino• Prénom : Jean Noël• Né le 2 Mai 1891 à Berre dans

les B.D.R• Grade : soldat puis 2ème

classe. • Corps : 14ème Régiment

d'Infanterie. • N°de matricule : 1765 au

recrutement de Nice. • Mort pour la France le 22 juin

1916 à Nieuport-Bains (Belgique)

• Genre de mort : tué par l'ennemi

GARINO JEAN NOELGarino Jean Noël est mort le 22 juin 1916 à Nieuport-Les-Bains en Belgique

dans les tranchées du Nord.

D’après les JMO, depuis plusieurs jours la bataille était intense. Toute la nuit du 21 juin le régiment de Jean Noël « essuie de nombreuses canonnades ».

Le lendemain, des projectiles de torpilles tirés dans le secteur gauche du 141ème régiment touchent notre soldat ainsi que cinq autres personnes.

Il est surement mort par ces projectiles le 22 juin 1916 à 25 ans.

Il meurt en ne laissant aucune famille derrière lui, ni femme, ni enfant, il n'en a certainement pas eu le temps!

Il sera enterré dans une tombe individuelle au Pas-de-Calais.

• Nom : CHOUQUET

• Prénoms : Joseph Marius

• Grade : 2ème Classe

• Corps : 217ème Régiment d‘Infanterie.

• N°de Matricule : 0529h au recrutement Marseille.

• Mort pour la France le 28 mai 1916 au Bois Lecompte(Meurthe et Moselle)

• Genre de mort : tué par l'ennemi par une salve de 77

• Né le : 21 Juin 1889 à Gignac

CHOUQUET Joseph Marius

CHOUQUET Joseph Marius

Chouquet Joseph Marius est mort le 29 mai 1916 au Bois Lecompte(Meurthe, Moselle) en Alsace dans les tranchées du Nord.

Le 28 mai, donc la veille de sa mort, il venait lui et son régiment de s'installer au cantonnement (lieu de repos des armées).

D’après le journal de marche officiel, il est mort d'une salve de 77 (ce sont des canons de 77 mm) entre 22h et 23h avec lui un caporal ainsi que deux hommes ont été tués et un autre a été blessé.

Cependant la transcription à l’état civil est plus précise, il serait mort d’un éclat d’obus au crâne et inhumé dans le cimentière de Brouville.

Sa profession était cultivateur. Il meurt à l‘âge de 27 ans. Il ne laisse derrière lui ni femme, ni enfant, il n'en a pas eu le temps

Puget ZéphirinDans le cimetière de Gignac une tombe

conserve une plaque émaillée en l’honneur de Zéphirin Puget mort pour la France le 20 août 1918.

Sur cette plaque que nous avons regardée avec attention plusieurs éléments sont significatifs de la bravoure de ce soldat :

Sa famille était fière de ce fils mort pour la France en martyr (feuilles de Palme) qui avait reçu à titre posthume la Croix de Guerre.

Il fait parti de ces soldat morts pour la France qui sont honorés depuis 1921 par la tombe du Soldat Inconnu érigée sous l’Arc de Triomphe àParis et dont la flamme est ravivée tous les soirs vers 18H00 pour ne pas oublier ces héros!