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Bulletin municipal officiel - Prix : 0,76 euro - n°180 - Juin-Juillet-Août 2013 infos Saint-Mandé www.mairie-saint-mande.fr plan d’alerte et d’urgence canicule 2013 : inscrivez-vous (pages28 et 29) • 11 e Printemps des BB : «Doux comme un agneau». • Vie économique : le travail à lʼhonneur ! • Radars pédagogiques et sécurité routière. • Jumelage Saint-Mandé/Vila Verde (Portugal). • Concert dʼexception avec Michel Jonasz… • Opération Tranquillité Vacances : cʼest parti ! • 11 e Printemps des BB : «Doux comme un agneau». • Vie économique : le travail à lʼhonneur ! • Radars pédagogiques et sécurité routière. • Jumelage Saint-Mandé/Vila Verde (Portugal). • Concert dʼexception avec Michel Jonasz… • Opération Tranquillité Vacances : cʼest parti !

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BMO 180

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Bulletin municipal officiel - Prix : 0,76 euro - n°180 - Juin-Juillet-Août 2013

infosSaint-Mandé

www.mairie-saint-mande.fr

plan d’alerte et d’urgence

canicule 2013 :inscrivez-vous

(pages28 et 29)

• 11e Printemps des BB : «Doux comme un agneau».

• Vie économique : le travail à lʼhonneur !

• Radars pédagogiques et sécurité routière.

• Jumelage Saint-Mandé/Vila Verde (Portugal).

• Concert dʼexception avec Michel Jonasz…

• Opération Tranquillité Vacances : cʼest parti !

• 11e Printemps des BB : «Doux comme un agneau».

• Vie économique : le travail à lʼhonneur !

• Radars pédagogiques et sécurité routière.

• Jumelage Saint-Mandé/Vila Verde (Portugal).

• Concert dʼexception avec Michel Jonasz…

• Opération Tranquillité Vacances : cʼest parti !

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03Édito

Saint-Mandé InfosDirecteur de la publication : Jean-Pierre NectouxPhotos : Fourmont Photos, MarcBeaudenon, F-G Grandin et DRImpression : IIMEPublicité : CCMP Régie publicitaire,01 64 62 26 00Dépôt légal : à parution

C omme certains dʼentre vous le savent déjà, notre ville a été le théâtre fin mai de quelquesévènements malheureux. Avec mes collègues du Conseil Municipal, les différentes forcesde sécurité en présence et les représentants de lʼEtat, nous avons tout mis en œuvre pour

protéger nos habitants afin que Saint-Mandé retrouve son calme habituel. Mais, ne nous leurronspas, même si notre ville bénéficie dʼun cadre privilégié, elle nʼest jamais à lʼabri de ce genre dʼin-cidents tels que cette intolérable violence entre jeunes liée à une pitoyable affaire de trafic dedrogues.

Soucieux et responsable de la sécurité des Saint-Mandéens, jʼai réuni, sous lʼautorité de lʼEtat,représenté par le Sous-préfet de Nogent-sur-Marne, lʼensemble des responsables de la sécuritépublique tant du Val-de-Marne que de Paris.

Plusieurs mesures de sécurisation ont été prises par la Police nationale et mises en place en liai-son avec la police municipale. Des mesures d'apaisement, en direction des jeunes, ont été aussiédictées par les différents responsables associatifs que jʼavais saisis pour appeler, notammentsur les réseaux sociaux, au plus grand calme.

Le Procureur de la République et le Parquet ont confié une enquête au Commissaire deVincennes, en coopération avec la sûreté territoriale spécialisée dans les mineurs et les affronte-ments entre jeunes.

Enfin, j'ai de nouveau saisi, pour la énième fois, le Maire de Paris et le Préfet de Police de Paris,afin quʼils prennent conscience du trouble occasionné par ces groupes de jeunes qui se consti-tuent particulièrement autour des concessionnaires du Bois de Vincennes, situés derrièrel'Hôtel de Ville et qui subissent, eux comme leurs clients - parents, grands-parents, enfants etnourrices -, une gêne considérable, par de l'agressivité, des injures ou gestes inconsidérés, quelʼon peut constater hélas dans nos rues.

Jʼen profite pour lancer un appel aux parents afin de leur rappeler leur responsabilité vis-à-vis deleurs enfants, en particulier des adolescents, pour quʼils évitent de sʼéterniser dans la rue, quʼilsrespectent à la fois les personnes, les règles de courtoisie et les espaces publics afin dʼéviter unclimat de rejet.

Pour lʼheure, lʼessentiel est que, par notre action et la mobilisation de toutes les forces néces-saires, notre commune ait retrouvé sa quiétude et nous allons travailler à la renforcer.

Il ne faut surtout pas, en effet, que cela vienne ternir et faire de lʼombre à la vie de notre Cité etaux multiples actions qui la font vivre et lʼaniment dʼune manière chaleureuse. Musiques, théâtre,festivals, challenges sportifs ou manifestations comme la traditionnelle Fête des voisins, le«Printemps des bébés» - plus de 1700 enfants et parents reçus - ou le festival des centres de loi-sirs .... témoignent de la vitalité et de la convivialité, véritable reflet de notre ville, grâce à lʼenga-gement et à lʼeffort de chacun dʼentre vous. Pour cela, je vous remercie vivement et vous encou-rage tous à continuer de faire vivre notre belle cité dans cet état dʼesprit.

Le 26 juin, le Conseil Municipal sʼest réuni pour voter le compte administratif 2012. Il sʼagit deconstater si le précédent budget a été parfaitement exécuté et sʼil est conforme ou non aux pré-visions votées. Je me félicite, qu'avec mes collègues et grâce au travail des services de la ville,l'exercice illustre une parfaite maîtrise des dépenses et une exécution conforme aux prévisions.Ce compte administratif a d'ailleurs été voté par l'ensemble des élus à l'exception de la gauche(28 voix sur 33).

Bientôt les vacances... Je rappelle à celles et ceux qui ne partent pas que les services de la mai-rie sont ouverts durant tout lʼété et restent à la disposition de nos concitoyens. LʼopérationVacances tranquillité avec la police nationale et municipale est naturellement reconduite cetteannée. Je vous incite donc à faire preuve de prudence et vous y inscrire.

Je souhaite, à toutes et à tous, dʼexcellentes et reposantes vacances.

Cet ouvrage a été imprimé chez IME

Patrick BeaudouinMaire de Saint-Mandé

Responsabilité et sérénité

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SommaireDOSSIER : Dépenser moins pour dépenser mieux (pages 13 à 15)

DANS NOTRE VILLE05

LA VIE ÉCONOMIQUE17

LE SOCIAL25

JEUNESSE/ÉDUCATION31

LA CULTURE35

LES ASSOCIATIONS52

LA VIE LOCALE40

VOS ÉLUS ONT LA PAROLE50

LE CARNET57

Vos élusvous reçoivent…• Patrick BeaudouinMaire de Saint-MandéAncien députéprendre rendez-vous au 0149577810

Pour les adjoints au maire,prendre rendez-vous au 01 49 57 78 00

• Jean EroukhmanoffConseiller général du Val-de-Marne1er adjoint au maire chargé des Finances, de la Solidarité entre les générations et de la Santé[email protected] rendez-vous.

• Florence Crocheton2e adjoint au mairechargée de lʼEspace urbain, des Travaux, du Développement durable, du Logement et de lʼAdministration géné[email protected] mardi, de 11 h à 12 h, et sur rendez-vous.

• Annick Marghiéri3e adjoint au mairechargée de lʼEnseignement, du Périscolaire,du Soutien scolaire, du Développement linguistique et du Temps [email protected] mercredi, de 11 h à 12 h, et sur rendez-vous.

• Jean-Pierre Nectoux4e adjoint au mairechargé du Sport, de la Vie associative,au Jumelage et à lʼAnimation conseiller technique à la Sécurité[email protected] rendez-vous.

• Françoise Dussud5e adjoint au mairechargée du Développement économique,du Commerce, de lʼEmploi et des Marché[email protected] lundi, de 16 h à 18 h, et sur rendez-vous.

• Jean-Philippe Darnault6e adjoint au mairechargé de la Modernisation de lʼadministration,des Ressources humaines et du Contrôle de [email protected] samedi sur deux, de 11 h à 12 h, et sur rendez-vous.

• Françoise Fougerole7e adjoint au mairechargée des Relations avec les institutions,les collectivités locales et les syndicats [email protected] rendez-vous.

• Pascale Trimbach8e adjoint au mairechargée de la Famille et de la [email protected] jeudi, de 9h30 à 10h30, et sur rendez-vous.

• Julien Weil9e adjoint au mairechargé des NTIC, de la Communication et de la [email protected] samedi, de 10 h à 12 h, et sur rendez-vous.

• Paul DesvauxConseiller municipal délégué au quartier Centreet à l'Administration géné[email protected]çoit uniquement sur rendez-vous

• Guy MachinConseiller municipal délégué au quartier Nordet aux commissions de Sécurité[email protected]çoit le mardi, de 10 h à 12 h, sur rendez-vous.

• Philippe PolitoConseiller municipal délégué au quartier Sudet au [email protected]çoit le lundi, de 10 h à 12 h, sur rendez-vous.

Un vœu pour conserver l’esprit de Saint-Mandé

Le Conseil municipal du 25 juin a examiné en séance publique unvœu proposé par le Maire et la majorité municipale concernantlʼautonomie des communes.

Ce vœu vise à dénoncer la politique menée par le gouvernement concer-nant l'avenir des communes et la création des métropoles. L'actuel projetde loi, non content de bouleverser l'organisation territoriale de l'Ile-de-France en rendant obligatoire et sur des bases rigides la mise en place destructures intercommunales de 300 000 habitants, remet profondément encause la compétence des maires en matière d'urbanisme et d'aménage-ment du territoire communal. Quid de la politique dʼexcellence et de proximité mise en œuvrechaque jour dans une ville comme Saint-Mandé !Sauvegarder lʼâme communale est une nécessité absolue même sʼil est debon sens que certaines politiques puissent être menées en commun etsans surcoût de fonctionnement. Le Sénat a bousculé le projet de loi gouvernemental et par ce vœu - votépar 28 voix sur 33 -. Le Conseil Municipal dénonce le manque de concer-tation qui a prévalu dans l'élaboration du projet de loi et les atteintes gravesportées aux compétences des maires, cumulées au recul de l'autonomiede nos communes. Ce vœu est dʼautant plus dʼactualité que la ministre du Logement, MadameDuflot, a présenté un second texte gouvernemental le 26 juin sur la poli-tique nationale du logement. Alors que le droit du sol, la gestion du sol, lʼes-pace urbain sont au cœur de lʼaction communale de proximité, ce projet deloi prévoit un transfert automatique de cette compétence.Il nous faut donc être vigilants pour sauvegarder les outils de gestion quipermettent à notre Commune, Saint-Mandé –comme dʼailleurs dans beau-coup dʼautres-, de garder leur âme, de conserver lʼesprit du bien-vivreensemble.Par ce vœu, le Maire et la majorité municipale ont souhaité alerter les pou-voirs publics et les Parlementaires.

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05Dans notre ville

Saint-Mandé rend hommage aux vedettes féminines du 7e Art

• Alice Guy Blaché : la première réalisatrice

Née le 1er juillet 1873 à Saint-Mandé, Alice Guy entre à lʼâge21 ans comme secrétaire auComptoir général de la photo-graphie. La société est rapidementrachetée par Léon Gaumonten 1895 qui en prend la direc-tion.Ce dernier sʼintéresse unique-ment à la technique et auxreportages, mais la jeunefemme lui arrache lʼautorisationde tourner un film de fiction.

Avec La Fée aux choux tournéeen 1896, film dans lequel elleassocie lʼimage animée desfrères Lumière et lʼart théâtral,Alice Guy devient la premièreréalisatrice de l'histoire ducinéma. Très vite la jeune femme traceles contours du rôle prépondé-rant dʼun métier qui nʼexiste pasencore, celui de metteur enscène !Ses réalisations passent ducinéma dʼattraction (montrantune scène unique dʼune minute,20 m de film) à un cinéma nar-ratif comme LʼAssassinat ducourrier de Lyon (1904, tourné à

Fontainebleau) ou Madame ades envies (1906, où on voitpour la première fois au cinéma,des gros plans).La même année, Alice Guytourne sa Vie du Christ inspiréede la bible de James Tissot,une production à gros budgetpour l'époque avec 300 figu-rants et 25 tableaux, soit plusde 600 m de film. En 1907, elle épouse HerbertBlaché, un opérateur d'origineanglaise de lʼagence Gaumontde Londres, rencontré à lʼocca-sion du tournage de Mireille enProvence. Alice et son mari sʼinstallent auxÉtats-Unis à Flushing, près deNew York, comme représen-tants de la Gaumont. En 1910,le couple crée sa propresociété, la Solax, dont Alice estprésidente, directrice de pro-duction. Solax va rapidementdevenir lʼune des plus grandesmaisons de production desÉtats-Unis avant quʼHollywoodnʼassoie sa suprématie. Alice Guy-Blaché tourne alorsdes mélodrames, des westerns,des films sur la guerre deSécession, sʼintéresse souventaux problèmes ethniques.Mais le 7e Art migre sur la côteOuest des USA où les indépen-dants ont peu de place…Alice Guy-Blaché tente en vainde rebondir professionnelle-ment du côté dʼHollywood. Envain. Cʼest un échec qui signe

Alice Guy-Blaché, Claudette Colbert, Martine Carol

Après avoir baptisé du nom d’Émilie et GermaineTillion le dernier groupe scolaire construità Saint-Mandé, après avoir donné le nom

d’Alexandra David-Neel au nouveau parc réalisésur la partie couverte des voies du RER A, après avoirchoisi les noms de Jean-Paul Goude et d’ArmandCarrel pour les résidences étudiantes de l’avenuePasteur, la Ville continue de rendre hommage à despersonnalités qui ont marqué son histoire à traversleur naissance et/ou leur existence sur la commune.Dernière initiative en date, le choix de la municipalitépour les trois modules qui composent l’espacedénommé jusqu’à présent «salle des Conférences» au 3e étage du centre culturel, 3 avenue de Liège.Les trois salles rendent ainsi hommageà Alice Guy Blaché, Claudette Colbert et Martine Carol,trois figures emblématiques du 7e art… Au début

des années 1910, Alice Guy-Blachésʼinstalle à Hollywood.

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06Dans notre ville

sa retraite cinématographique.La cinémathèque lui rendraenfin un hommage grâce àLouis Gaumont, fils de Léon,en 1957. De retour aux États-Unis après avoir été nomméechevalier dans lʼOrdre de laLégion dʼHonneur, elle sʼéteintle 24 mars 1968 à Wayne, dansl'État du New Jersey.Alice Guy-Blaché restera àtout jamais dans la mémoirecollective des professionnels du7e Art comme celle qui a initié denombreuses techniques nou-velles : lʼutilisation des grosplans, les «reaction shots», lemasquage, la surimpression etla projection du film à lʼenvers.Elle fut également celle quiosera détruire une voiture, unbateau, produire des explo-sions, utiliser des centaines derats ou des animaux sauvages.

• Claudette Colbert : la réussite américaine

Claudette Colbert, de son vrainom Émilie Claudette Chau-choin, a vu le jour le 13 septem-bre 1903 à Saint-Mandé.Elle a trois ans lorsque sesparents émigrent à New Yorkaux États-Unis. Elle fait sesdébuts à Broadway, en 1924,dans la pièce The Wild Wes-cotts. Ayant adopté le nom de scènede «Claudette Colbert», elleest remarquée par Frank Capraavec lequel elle tourne son pre-mier rôle dʼactrice dans Pourlʼamour de Mike en 1927. Cʼestun désastre au box-office ! Cela nʼempêche pas la Para-mount Pictures de la remarquerà son tour et de lui faire signerun contrat de sept ans. Sa faculté dʼêtre parfaitementbilingue la désigne pour tournerplusieurs films en deux versionssimultanées, américaine et fran-çaise. Lʼanglais étant devenu salangue quotidienne, son fran-çais est teinté d'un léger accentaméricain. Elle rencontre le pre-mier «frenchie» dʼHollywood,un certain… Maurice Chevalieravec lequel elle tourne dansune comédie musicale réaliséepar Ernst Lubitsch, Le Lieu-tenant souriant. Son premier grand succès date

de 1932. Il sʼagit du film LeSigne de la croix de Cecil B.DeMille, dans lequel elle esttrès remarquée pour sa beautéet sa sensuelle silhouette sʼin-troduisant dans un bain de laitdʼânesse. Frank Capra lui pro-pose à son tour de tourner dansNew York-Miami (1934) qui estimmédiatement un succès etqui lui permet dʼobtenir lʼOscarde la meilleure actrice. Puisretour avec Cecil B. DeMillepour qui elle interprète la fataleet célèbre Cléopâtre. Les succès vont être au rendez-vous tout au long de sa carrièrecinématographique et les ré-compenses se succèdent.

Claudette Colbert, qui a fort àfaire avec ses rivales de laParamount (Marlène Dietrich,Carole Lombard, Sylvia Sid-ney, Mae West, etc.), tourneaussi avec Gregory La Cava,Wesley Ruggles, Frank Lloydet W. S. Van Dyke et a pourpartenaires tous les séducteursde lʼépoque : son compatrioteCharles Boyer, Gary Cooper,Clark Gable, Robert Young ouJames Stewart.La star sʼimpose autant commeactrice de mélodrame que decomédie. Elle sera la partenairede prestige dʼOrson Welles etJohn Wayne. Elle annonce sa retraite en1962, date à partir de laquelleelle partage son temps entreson appartement à New-York etune vieille maison de plantationà Speightstown, à la Barbade,où elle invite de célèbres amistels que Frank Sinatra etRonald Reagan. Elle disparaît en juillet 1996.

• Martine Carol :Caroline chérie

De son vrai nom Marie-LouiseMourer, lʼactrice française Mar-tine Carol est née le 16 mai1920 à Saint-Mandé. Suite à sa rencontre avec lescomédiens André Luguet, ex-jeune premier du cinéma fran-çais et américain, et MichelinePresle, star montante du ciné-ma français, elle entame unecarrière au théâtre, en suivantles cours de Robert Manuel etde René Simon.Après avoir figuré dans de nom-breux films sans véritablementparvenir à percer, MartineCarol va connaître le succèsavec Caroline chérie adaptédes romans de Cécil Saint-Laurent. Elle y incarne unearistocrate ravissante et déter-minée qui survit à la Révolutionet prend sa revanche souslʼEmpire, en usant largement deses talents de séductrice, deve-nant un «sex-symbol» typiquedes années 1950.Dès 1956, sa notoriété com-mence à être battue en brèchepar lʼétoile montante, BrigitteBardot, aussi emblématiquedes années 1960 que Martinelʼest des années 1950. Après une interruption de quel-ques années, elle tourne sondernier film Jugement à Pragueen 1966. Peu de temps après le tour-nage, elle est retrouvée sansvie par son mari le 6 février1967, dans sa chambre à lʼHôtelde Paris à Monte-Carlo. Elle asuccombé à une crise car-diaque.

Martine Carol donne la réplique à lʼinoubliable Jean Gabin dans «Le cave se rebiffe», un film réalisé par Gilles Grangier et dialogué par Michel Audiard en 1961.

John Wayne etClaudette Colbertdans «WithoutReservations», un film de MervynLeRoy de 1946.

Maurice Chevalieret Claudette Colbertdans «Le Lieutenantsouriant», un film dʼErnstLubitsch de 1931.

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07Dans notre ville

Samedi 13 avril,Patrick Beaudouin,maire de

Saint-Mandé, etles membres du conseilmunicipal, ont accueilliAntonio Vilela, mairede Vila Verde (Portugal)et les membresde sa délégation, dontJulia Fernandes, adjointeau maire et présidentedes jumelages.

Àlʼoccasion dʼune cérémo-nie extrêmement chaleu-reuse, qui sʼest déroulée

à lʼHôtel de Ville en présence deJean-Pierre Nectoux, adjointau maire chargé du Sport, de laVie associative, des Jumelageset de lʼAnimation, président delʼAssociation de développementdes jumelages, du conseil muni-cipal saint-mandéen et desmembres du bureau de lʼAsso-ciation de développement desjumelages, les deux villes ontofficiellement scellé les termesde leur partenariat amical. Uneinitiative dont sʼest vivementfélicité Pedro Lurtie, Consulgénéral du Portugal à Paris.

Située au Nord-est du Portugal,à soixante kilomètres de Porto,Vila Verde «Ville Verte» compteenviron 50 000 habitants.Nichée dans une région ver-doyante et rurale, elle sʼillustrepar un grand dynamisme cultu-rel et sportif.Sollicitée par lʼassociation «VilaVerdense» de Saint-Mandédont lʼaction est de promouvoirla danse, la musique et la cul-ture portugaise, épaulée parDorés Sousa, Saint-Mandénnenée à Vila Verde et marraine dujumelage, la mairie a souhaitémettre en place ce partenariatqui prévoit dʼétablir une relationamicale entre les deux villes etce au-delà des relations diplo-matiques, économiques, poli-tiques, culturelles et sportivesqui existent déjà entre la Franceet le Portugal au niveau natio-nal. Patrick Beaudouin sʼest félicitéde ce nouveau lien dʼamitié quiva conduire les Saint-Mandéen-nes et Saint-Mandéens à dé-couvrir ou redécouvrir toutes lesrichesses de la culture portu-gaise à travers les échangesréciproques que vont dévelop-per les deux villes jumellesdans les prochains mois et pro-chaines années dans les

domaines artistique, sportifet scolaire. Lʼoccasion pourle maire de rappeler que cenouveau partenariat sʼinscritdans les efforts développésdepuis plusieurs décenniespar Saint-Mandé pour per-mettre à sa jeunesse de sʼou-vrir au monde.

Jumelage entre Saint-Mandé et Vila Verde au Portugal

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Du mardi 2 au samedi 6avril, lʼHôtel de Ville aaccueilli la 11e édition de

la Semaine du développe-ment durable placée cetteannée sous le signe de latransition énergétique.Depuis onze ans, cette mani-festation est devenue le ren-dez-vous incontournable dela consommation et de lʼac-tion responsables. Des col-

lectivités, entreprises, associa-tions et établissements sco-laires se mobilisent pour faireconnaître à tous, de manièreludique et conviviale, les gestesconcrets à adopter pour proté-ger notre environnement carnos ressources naturelles sonten quantité limitée et sʼépuisent.Pour les préserver et réduire leréchauffement climatique, cha-cun dʼentre nous peut agir.Comme chaque année, la Villede Saint-Mandé et le conseilmunicipal se sont associés pourfaire de cet événement un car-refour dʼéchanges et de décou-verte dirigé par FlorenceCrocheton, adjoint au maire,chargée de lʼEspace urbain, des travaux, du Développementdurable, du Logement et del'Administration générale.

La semaine a débuté par uneconférence sur la transitionénergétique, défi dʼavenir quinous concerne tous et dont lesenjeux se mesurent tant au planinternational que national etlocal. Une exposition autour deséco-gestes dans le logement aété installée dans le hall de lamairie avec pour finalité de per-mettre au public de savoir com-ment vivre mieux et consommermoins tout en respectant lʼenvi-ronnement.Point fort de cette présentation :la reconstitution dʼun apparte-ment virtuel meublé avec cham-bre, salon, cuisine, salle dʼeau.

Une mise en situation des visi-teurs qui, grâce à un jeu debulles et dʼaffiches qui récapitu-lent et expliquent les bonsgestes et les astuces, ont puconcrètement visualiser lʼen-semble des éco-gestes pouvantêtre réalisé au quotidien.Parallèlement, des animationsont été organisées avec lesenfants afin de sensibiliser cejeune public de 7 à 10 ans à cesfameux éco-gestes. Chacun a pu repartir avec unpetit livret pédagogique etludique avec des jeux et desquestions portant sur lʼexposi-tion.

08Dans notre ville 11e semaine

du développement durable

La Ville lance une réflexionsur le gaspillage alimentaire dans les restaurants scolairesDu 13 au 17 mai, une enquête a été menée afin de connaî-tre la quantité de nourriture gaspillée dans les cantines sco-laires. Les déchets des restaurants scolaires des écoles élé-mentaires Paul-Bert et Charles-Digeon ont été pesés pen-dant quatre jours.Les premiers chiffres parlent dʼeux-mêmes : en moyenne280 kilos de nourriture ont été jetés en quatre jours, soit prèsde 10 % de la quantité de nourriture préparée. En moyenne,chaque élève gaspille 100 grammes du repas proposé.Cette étude permettra à la municipalité de mener uneréflexion sur la question du gaspillage alimentaire et de pro-poser des actions pour réduire ces quantités à partir de larentrée 2013-2014 dans les établissements scolaires.

Des animations ont été organisées avec les enfants afin de sensibiliser ce jeune public de 7 à 10 ans aux indispensables éco-gestes permettant de consommer moins tout en respectant lʼenvironnement.

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Dans le cadre duProgramme localde prévention

des déchets, la mairie,en partenariat avec leSYCTOM au titre deson opération «50 000composteurs en 2014»,vous offre la possibilitéd’acquérir un composteurdomestique. Une réuniond’informations a eu lieumercredi 22 mai :l’occasion de revenirsur les objectifs ducompostage domestique.

Réduire le volume desordures ménagères à trai-ter par la Ville, enrichir la

terre de ses plantations sansfrais,… sont autant de raisonsqui peuvent vous pousser àfaire votre compost. Et cettepratique nʼest pas réservée auxseuls jardiniers avertis.

Que peut-on composter ?

Tous les déchets organiques, àdifférents degrés, sont compos-tables.

• Les déchets plutôt carbo-nés (tailles, branches, paille,

écorces, feuilles mortes, co-peaux, sciure, herbes sèches,papiers, cartons, etc.).Seuls ils se compostent trèslentement.• Les déchets plutôt azotés(déchets de cuisine, tontes degazon, pousses vertes, etc.).Ils se dégradent très facile-ment et ont tendance à pour-rir (notamment les tontes degazon)• Les déchets humides (dé-chets de cuisine, tontes degazon, pousses vertes, etc.).

Lʼeau quʼils contiennent esttrès utile au processus, maisseuls, ils se tassent et sʼas-phyxient, générant des écou-lements de jus et des odeursdésagréables.• Les déchets secs (bran-ches, paille, papiers, sciure,etc.).Seuls ils ne se compostentpas.• Les déchets grossiers(tailles et déchets fibreuxbroyés).Lʼenchevêtrement de cesmatériaux crée des videsdans lesquels lʼair peut circu-ler, ce qui facilite lʼaération.Cependant sʼils sont tropnombreux, ils risquent dʼen-traîner un dessèchement troprapide des déchets en com-postage.• Les déchets fins (déchetsde cuisine, sciure, tontes degazon, etc.).Ils se tassent facilement,empêchant le passage delʼair.

Quels sont les déchetsqu’il ne faut pas composter ?

On ne peut donc pas faire unbon compost avec une seule

09Dans notre villeLes composteurs arrivent à Saint-Mandé !

Le règlement sera à remettre le jour de la livraison des composteurs.

Bon de commande d’un composteur ou d’un lombricomposteur

En chiffres

84 kgTel est le poids dedéchets putresciblesque chaque Saint-Mandéen produit en moyennechaque année. En représentant 25 %des ordures ménagères et assimilées, cʼest legisement de déchetsle plus important de la ville.En compostant cesont près de 7 kg dedéchets par habitantqui pourront être évités.

Nom :

Adresse :

Téléphone :

Composteur bois 400 l - 7,50 euros Lombricomposteur - 8 euros

Bon de commande à renvoyer à lʼadresse suivante :Mairie de Saint-Mandé

À lʼattention de Gaëlle Bruchet10 place Charles-Digeon

94160 - Saint-Mandé

Courriel :

Prénom :

��

Présentation du composteur parFlorence Crocheton, adjoint au maire, chargée del'Espace urbain, des travaux, du Développement durable,du Logement et de l'Administration générale.

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des catégories, il est nécessairede mélanger les catégoriesopposées soit en les brassant,soit en alternant de finescouches de déchets de diffé-rentes catégories.Plastique et tissus synthétiques,verre et métaux ne se dégra-dent pas. Il faut absolument lesécarter pour obtenir un compostde qualité. On évitera aussi lecontenu des sacs dʼaspirateur,les bois de menuiseries et decharpente (car traités chimique-ment, vernis ou peints), la litièrepour chat et les couches-culottes.Dʼune façon générale, aucunproduit chimique, huile de vi-dange etc. ne doit être mélangéau compost.

Rendre visite à son compost

Bien surveiller son compost estle secret de la réussite. Lʼapportde déchets frais est une bonneoccasion dʼexaminer les pro-duits en compostage. Uneobservation un peu attentivepermettra de déceler un excèsou un déficit dʼhumidité, des

zones mal décomposées, desodeurs… à partir de là, les inter-ventions sont faciles et pren-nent en général peu de temps.

Composteur ou lombricomposteur ?

• Le composteur classique En bois, dʼun volume de 400litres, il est installé à même lesol afin de faciliter la colonisa-tion du compost par les vers deterre et les insectes, qui vontdécomposer la matière orga-nique. Il ne génère pas d'odeur.Le composteur est livré accom-pagné dʼun bio-seau qui vouspermettra de collecter les dé-

chets avant de les apporter aucomposteur et dʼun aérateurafin de faciliter lʼopération debrassage des déchets.

• Le lombricomposteurEn plastique, il contient plu-sieurs étages dans lesquelsvont évoluer les vers de com-postage. Ces derniers, en digé-rant les déchets organiques, lestransforment en un terreau trèsriche et en jus de compost richeà utiliser dilué comme engraispour les plantes. Il ne génèrepas d'odeur et est idéal enappartement. Il est également livré avec unbio-seau.

10Dans notre ville

Inaugurée le 23 février (voirnotre précédente édition), larésidence étudiante «Jean-

Paul Goude» située 2 ter ave-nue Pasteur, a été réalisée dansle cadre de la restructuration dusite de l'IGN. Afin de répondre aux besoinsdes étudiants Saint-Mandéens,la Ville de Saint-Mandé a déci-dé de soutenir la constructionde cette résidence. La participa-tion financière à cette opérationsʼélève à 697 726 euros. Ceprogramme a, par ailleurs,obtenu des certifications HQEet BBC Effinergie.La résidence «Jean-Paul Gou-de», localisée en bordure dubois de Vincennes, bénéficiedʼun environnement agréable,de la proximité des commerceset des transports en commun,notamment deux stations de

métro : Saint-Mandé Tourelle etBérault (ligne 1 du métro pari-sien).Elle est composée de 129 stu-dios dʼune surface compriseentre 18 m² et 25 m², répartiscomme suit : 116 T1 et 13 T1'(dont 5 logements pour coupleset 8 pour les personnes à mobi-lité réduite).

Des loyers modérés

Lʼensemble des 129 logementssont équipés (kitchenette, pla-ques de cuisson, frigidaire, sal-le d'eau, lit, étagères, table,chaises, bureau). Les loyers deces studios varient entre 428euros et 568 euros toutescharges comprises (eau, électri-cité, chauffage, Internet) etouvrent le droit à lʼAllocationpersonnalisée au logement.

La résidence étudiante est éga-lement équipée des locauxcommuns, notamment : EspaceClub, salle d'étude, laverie, localà vélos, parking. La commune dispose de droitdʼattribution sur 26 logementsen fonction des disponibilités,nʼhésitez pas à présenter voscandidatures. Pour toute information concer-nant lʼaccueil au sein de cetterésidence, vous pouvez contac-ter son gestionnaire :

ARPEJ, 2 ter avenue Pasteurà Saint-Mandé (tél : 0820 098 095www.univercity.fr (résidenceJean-Paul Goude)

Résidence étudiante «Jean-Paul Goude» :n’hésitez pas à présenter voscandidatures

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La lutte contrel’insécurité routièrevient de conduire

la Ville de Saint-Mandéà procéder à l’installationde quatre radarspédagogiques intelligentsafin de sensibiliser lesconducteurs au respectde la vitesse et mesurerleur comportementdans les zones sensibleset exposées.

Ces équipements sontimplantés au 40 avenuedu Général de Gaulle

(radar sur panneau solaire) et àhauteur de lʼécole Saint-Michel-de-Picpus, avenue du Généralde Gaulle (à hauteur de lʼécole)et avenue Sainte-Marie (à hau-teur du N° 21 entre lʼavenueAlphand et lʼavenue du Généralde Gaulle).Dans la pratique, ces appareilsont une unique vocation infor-mative avec une lisibilité opti-male.Équipés dʼun afficheur «digital/trois couleurs», chaque pan-neau délivre un message on nepeut plus explicite à lʼusager :

- la vitesse sʼaffiche envert : vous respectez la limita-tion de vitesse telle quʼelle estfixée, cʼest-à-dire de 30 km/h.

- la vitesse sʼaffiche enorange : cela indique quevous circulez de 30km/h à40km/h. Vous êtes donc au-dessus du seuil maximaldéfini. Un deuxième affichageindique que vous auriez perduun point sur votre permis deconduire.- la vitesse sʼaffiche enrouge : cela signifie que vouscirculez au-dessus de 40km/h. Un deuxième affichageindique le nombre de point(s)perdu(s) en rapport avecvotre vitesse réelle.

Afin de délivrer ces informa-tions, chaque radar pédago-gique procède systématique-ment à deux prises de vitesse :

la première à une distance de50 mètres, la seconde à unedistance de 5 mètres du pan-neau.

Un dispositif préventif

Le dispositif se veut préventif, ilnʼempêche que toutes lesvitesses sont mémorisées infor-matiquement à des fins dʼana-lyses. Si la lecture des donnéesrévèle que trop de véhiculesdépassent la vitesse autorisée àhauteur de ces équipements, lapolice municipale, assistée de lapolice nationale, procéderaalors à des opérations ponc-tuelles de contrôle avec verbali-sation.Il reste quʼen déterminant et enaffichant la vitesse, les radarspédagogiques jouent le rôledʼavertisseurs avec pour princi-pal objectif dʼinciter les conduc-teurs à ralentir en cas de dépas-sement de la limite de vitesseautorisée. Leur but est égale-ment de signaler aux conduc-teurs ainsi quʼà leurs passagersquʼils approchent dʼune zone àrisque où la vitesse doit êtreadaptée.

Radars pédagogiques et sécurité routière

11Dans notre ville

Relevé effectué du lundi 13 au mercredi 29 maiRadar pédagogique avenue De Gaulle (école Saint-Michel-de-Picpus)

Limitation à 30 km/h : 29,06 % d’usagers en excès de vitesse

La présence desradars pédagogiquesnʼempêchera pas lʼorganisation de contrôles inopinésde la vitesse de la part des forcesde lʼordre…

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12Dans notre ville

Durant les périodes decongés scolaires, lapolice nationale et la

police municipale se proposentde surveiller votre domicile ouvotre commerce par des pas-sages ponctuels.Dans le cadre de lʼembléma-tique opération «TranquillitéVacances», des rondes seronteffectuées de jour comme denuit durant toute la durée devotre absence, ceci afin de dis-suader toutes tentatives de

repérage par dʼéventuels cam-brioleurs.À quelques jours de la périodeestivale, Saint-Mandé Infos faitle point sur ce dispositif et lesbons réflexes à avoir avec lecommissaire Blaise Leche-valier, chef de la circonscriptionde sécurité de proximité deVincennes (notre photo)…

Saint-Mandé Infos : Lesvacances dʼété approchent àgrands pas. Les Saint-Mandéens sʼinquiètent delʼéventuelle recrudescencedes cambriolages, surtoutpendant la période estivale etdurant leurs vacances. Quepouvez-vous leur dire pourles rassurer ?

Commissaire Blaise Leche-valier : La police nationale esttotalement mobilisée dans lalutte contre les vols par effrac-tion. Les policiers du commissariatvincennois sont disponibles enpermanence, de jour comme denuit, pour intervenir sur ce typede délinquance. De nombreuxcambrioleurs ont été interpellésdepuis le début de l'année. Pour être encore plus efficace,nous avons besoin de la vigi-lance citoyenne de toutes et detous.

Saint-Mandé Infos : Quelssont les moyens dont dis-pose la police pour luttercontre ces vols avec effrac-tions ?

Commissaire Blaise Leche-valier : Nous avons deséquipes de policiers en civil, labrigade anticriminalité, spéciali-sée dans l'interpellation descambrioleurs en flagrant délit.Nous disposons égalementdʼune unité de police scienti-fique spécialement dédiée à larecherche des traces sur lesscènes de vols par effraction oupar escalade. Cette dernière estopérationnelle 24 heures sur24. Enfin, nos brigades dʼinvestiga-tion exploitent au maximum les

possibilités offertes par la vidéoprotection municipale pour iden-tifier et interpeller les auteurs.

Saint-Mandé Infos : Danscette lutte, la sensibilisationde la population est-elle unepriorité pour vous ? Com-ment allez-vous communi-quer à ce sujet ?

Commissaire Blaise Leche-valier : Nous communiquonsdʼabord avec les victimes enleur proposant de réaliser uneconsultation de prévention tech-nique de la malveillance pourleur domicile par un policierspécialement formé. À travers les enquêtes de voisi-nage, nous pouvons égalementavoir un contact direct avec lesvoisins et leur rappeler lesbonnes pratiques pour éviter lesvols par effraction. Avec la police municipale deSaint-Mandé, nous effectuonsdes opérations de sensibilisa-tion dans les secteurs où lescambriolages semblent plusprégnants.

Saint-Mandé Infos : Est-il uto-pique de penser contrer tousles cambriolages ? Si oui,quels sont vos recommanda-tions, vos conseils et lesbons réflexes à avoir pouressayer de sʼen protéger aumieux ?

Commissaire Blaise Leche-valier : Le risque zéro nʼexistepas ! Ceci dit, en ayant des ré-flexes simples, chacun peutcontribuer à changer les cho-ses. Appeler le 17, numéro gra-tuit et disponible en perma-nence, permet très souventdʼempêcher un cambriolage.Même si on nʼest pas certainquʼil sʼagisse dʼun cambriolage,même sʼil sʼagit dʼune personneayant un comportement étrangeou de bruits inhabituels dans unimmeuble, la police nationaleest disponible pour venir lever ledoute. Je dis à chacun : Nʼhésitez pasà nous appeler, nous sommesà votre service.

Des conseils pour lutter contre les cambriolagesLe principal ennemi des cambrioleurs est le temps qu’ils pas-sent à vaincre vos défenses. Le respect de quelques conseils debon sens peut permettre de réduire les risques :

• Maintenez fermés tous les accès même pour une absence decourte durée.

• Renforcez si besoin la protection de votre domicile par desserrures complémentaires et une alarme.

• Changez immédiatement vos serrures en cas de perte ou devol de vos clefs. N’inscrivez aucune adresse sur vos trousseaux.

• Ne laissez pas vos clefs sous le paillasson, dans la boîte auxlettres ou tout autre cachette.

• Ne conservez pas de valeurs à votre domicile, les endroits quevous pensez les plus secrets sont tous connus des cambrioleurs.

• Répertoriez et photographiez les objets de valeur. Relevez lesnuméros de série des appareils et si possible, conservez lesbons de garantie dans un lieu sûr.

• Ne laissez rien dans votre jardin qui puisse être utilisé pourpénétrer par effraction dans le domicile (échelle, outils...).

• Informez vos voisins en cas d'absence prolongée, donnez leurvos coordonnées pour être joint. Demandez à un proche de reti-rer régulièrement le courrier de la boîte aux lettres et d’ouvrirles volets de temps à autre.

• Déplacez-vous au commissariat de Vincennes (23 rueRaymond du Temple) ou au poste de la police municipale deSaint-Mandé (4 avenue de Liège) afin de signaler votre départen vacances. Votre habitation sera plus particulièrement sur-veillée et vous serez avisé en cas de problème.

• Demandez les conseils avisés du correspondant sûreté, unpolicier expérimenté formé spécialement à la prévention de lamalveillance.

En cas d'intrusion :

• Prévenez immédiatement le commissariat de Vincennes encomposant le 17 ou le 01 41 74 54 54 ou la police municipale deSaint-Mandé au 01 49 57 78 39.

• Ne touchez à rien afin de conserver les traces et indices pourfaciliter le travail des enquêteurs.

Opération Tranquillité Vacances

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13Dossier

Le conseil municipals’est réuni mardi 25juin pour approuver

le bilan comptable del’exercice 2012.Ce dernier dégage unsolde positif de plusd’1,8 millions d’euros.Une partie de ce résultatexcédentaire serviranotamment à éviterle recours à l’empruntsur l’exercice 2013.

Sʼagissant dʼun des meil-leurs résultats dʼexer-cice depuis 2008, il

fournit lʼoccasion de présenterun premier bilan de la gestionfinancière depuis 2008.Ce mandat a été globalementmarqué par la progression denotre capacité à dégager delʼépargne pour permettre à lafois de limiter le recours à lʼem-prunt et de préparer les annéesfutures qui sʼannoncent difficilesen termes de gestion financière.

Lʼépargne nette représentenotre capacité à financer nosinvestissements sans recourir àlʼemprunt. Cette progression témoignenotamment des efforts réaliséspar la collectivité pour freiner le

taux dʼévolution de ses dé-penses et pour optimiser sesrecettes.Premièrement, concernant lesdépenses, la masse salarialeconstitue la part la plus impor-tante du budget de fonctionne-ment dʼune collectivité territo-riale. Tout mettre en œuvre pouren contenir lʼinflation est bienentendu lʼune des principalespréoccupations de la municipa-lité.Entre 2008 et 2012, les dé-penses de personnels ont aug-menté de 2,47% en moyennechaque année, atteignant envi-ron 17,5 millions dʼeuros en2012 (voir lʼinterview de Jean-Philippe Darnault à ce propos).Le second poste budgétaire leplus important correspond auxcoûts de fonctionnement desservices administratifs et desservices à la population (char-ges à caractère général). Cesdépenses sont restées parfaite-ment stables entre 2008 et2012 (+ 0,02 % sur toute lapériode). Dans le même temps,lʼinflation cumulée représente5,8 %. En euros constants, il

sʼagit donc dʼune réduction denos dépenses liée à lʼoptimisa-tion de notre fonctionnement etde notre capacité dʼachats à tra-vers la multiplication des mar-chés publics. En effet, jʼinsistesur le terme dʼoptimisation des

dépenses car ces économiesont été réalisées tout en mainte-nant la quantité et la qualité desservices rendus aux Saint-Man-déens.Pour terminer sur les dépenses,il est important de soulignerquʼau cours des cinq dernièresannées, lʼensemble des dépen-ses réelles de fonctionnement,c'est-à-dire hors prélèvementsliés aux mécanismes de redistri-bution, nʼaugmentent que de1,4 % par an en moyenne.

Réforme de la taxeprofessionnelleDu côté des recettes, le faitmarquant du mandat a été laréforme de la taxe profession-nelle. Elle a bouleversé lʼorgani-sation de la fiscalité locale et aentraîné la création dʼun Fondsnational de garantie individuellede ressources (FNGIR) destinéà compenser les conséquencesfinancières de la réforme. À cetitre, Saint-Mandé est prélevéannuellement dʼun montant deplus de 3 700 000 euros depuisdeux ans qui vient compenserdes ressources supplémen-taires obtenues par le transfertdʼune partie de la fiscalité dé-partementale. En conclusion de cette premièreanalyse sur lʼévolution de notregestion financière, on comprendque sans cette gestion rigou-reuse des dépenses, il nʼauraitpas été possible de retrouverlʼindispensable épargne netteprésentée ci-dessus. Indispen-sable en effet car elle déterminenotre capacité à limiter notrerecours à lʼemprunt. Malheureusement, de nom-breuses contraintes nouvellesvont avoir pour effet dans lesannées à venir de diminuer nosmarges de manœuvre !

Nouvelles contraintes

• Lʼaugmentation de la péré-quation.Conformément aux orientations

«Dépenser moinspour dépenser mieux»

Jean Eroukhmanoff, 1 er adjoint au maire chargé des Finances

Jean Eroukhmanoff,conseiller généraldu Val-de-Marne, 1er adjoint au mairechargé des Finances,de la Solidarité entre les générationset de la Santé.

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14Dossier fixées par le Parlement, la loi de

finances initiale pour 2012 aprévu la création dʼun méca-nisme de «péréquation horizon-tale» pour le secteur communal,cʼest-à-dire redistribuant unefraction des ressources fiscalesentre collectivités. Le fonds créé à cet effet est ali-menté par prélèvement sur lesressources des intercommunali-tés et des communes isoléesaux potentiels financiers lesplus élevés. Les sommes sontreversées aux intercommunali-tés et communes moins favori-sées, classées en fonction dʼunindice tenant compte de leursressources, du revenu moyende leurs habitants et de leureffort fiscal.Dès sa création, il était prévuque cette solidarité au sein dubloc communal se mettrait enplace progressivement : 150millions dʼeuros en 2012, 360millions dʼeuros en 2013, 570en 2014, 780 en 2015 pouratteindre à partir de 2016 etchaque année, 2% des res-sources fiscales communales etintercommunales, soit plus dʼunmilliard dʼeuros.Pour Saint-Mandé, la factureétait de 183 051 euros en 2012.Pour 2013, nous avions prévuun prélèvement à hauteur de

368 000 euros. Toutefois, lerevenu par habitant ayant fina-lement fait une entrée en forcedans les mécanismes de redis-tribution, comme alternative aupotentiel financier par habitant(masse de recettes que la com-mune serait en mesure demobiliser si elle appliquait lestaux de fiscalité moyens natio-naux), le prélèvement des com-munes dites «riches» a aug-menté de façon déraisonnable.Cʼest ainsi que nous avonsappris le 10 avril 2013, sansavertissement préalable desservices de lʼÉtat lors denotre préparation budgétaire,que notre prélèvement pas-sait à 610 420 euros. Il adonc plus que triplé.Nombre de communes duVal-de-Marne ont été sur-prises de subir le même sort(Vincennes, Sucy-en-Brie, LePerreux, etc.).

• Les emprunts toxiques.Depuis 2008, les frais financiersde la collectivité sont toujoursrestés stables sʼétablissantautour de 900 000 euros.Cependant, la part des chargesfinancières connaît en 2013 unehausse importante. Cette situa-tion est liée principalement àlʼun des em-prunts «toxiques»

Dexia qui, après une premièrephase à taux fixe, est entré enphase variable au 1er janvier2013. Cʼest pourquoi, au vu dela décision rendue par le tribu-nal de grande instance deNanterre dans lʼaffaire opposantle Département de la Seine-Saint-Denis à Dexia, et aprèsune analyse approfondie dudossier propre à Saint-Mandé,nous avons décidé de porterplainte contre Dexia. Au-jourdʼhui, lʼaffaire est en courset nous espérons que les tortsde Dexia seront reconnus.

• La réforme des rythmes sco-laires.La réforme scolaire imposéepar le nouveau gouvernementde façon précipitée impactera,dès 2014, les dépenses de lacommune. En effet, le retour à neuf demi-journées dʼécole à travers lesnouveaux temps «péri éduca-tifs» devra être pris en chargepar les communes. Allongementdes temps dʼaccueil, recrute-ment de personnels encadrantqualifiés et augmentation dunombre de repas servis dansles cantines sont autant dʼactivi-tés qui renchérissent le coût defonctionnement des écoles etcentres de loisirs.

adjoint au maire délégué à la Modernisation de l’administration,aux Ressources humaines et au Contrôle de gestion

5 questions à...Jean-Philippe Darnault

Saint-Mandé Infos : En votrequalité dʼadjoint au mairedélégué à la Modernisation delʼadministration, aux Res-sources humaines et auContrôle de gestion, quelregard portez-vous sur lʼévo-lution des dépenses de per-sonnel depuis le début de lamandature en 2008 ?

Jean-Philippe Darnault : Lamasse salariale a augmenté enmoyenne de 2,47 % par andepuis 2008. Ce pourcentagedʼévolution démontre que Saint-Mandé a su maîtriser ses dé-

penses de personnel, puisquʼilest généralement admis quʼunecollectivité peut difficilementavoir une masse salariale quiaugmente de moins de 3 % paran, notamment parce quʼellesubit les effets du fameux «glis-sement vieillesse technicité».Cʼest-à-dire une évolution mé-canique de la masse salarialedue à lʼimpact des avancementsà lʼancienneté des fonction-naires.

Saint-Mandé Infos : Le «glis-sement vieillesse technicité»peut-il être la seule explica-

tion de lʼaugmentation de lamasse salariale ?

Jean-Philippe Darnault : Au-delà de lʼeffet mécanique du«glissement vieillesse techni-cité», il existe effectivementdʼautres causes expliquantlʼévolution des dépenses depersonnel. Et je constate que laplupart relève de décisionsprises au plan national quiéchappe à tout arbitrage local.Cʼest notamment le cas desrevalorisations de grilles derémunérations de certainescatégories de fonctionnaires, du

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15Dossierpoint dʼindice de la fonction

publique qui a continué dʼêtreaugmenté jusquʼen 2010 et duminimum de traitement qui abien entendu suivi lʼévolution duSMIC. Or, sʼil peut être tout àfait légitime dʼaugmenter lesbas salaires, certaines déci-sions nationales sont aussi unelimite imposée aux collectivitésdans le pilotage de leur massesalariale. En définitive, je dirai que leschiffres démontrent que la ges-tion des ressources humaines àSaint-Mandé rejoint la gestionfinancière globale de la Ville,cʼest-à-dire que nous avons desservices bien gérés mais quisubissent des contraintes, tou-jours plus nombreuses, venuesdes décisions prises au niveaude lʼÉtat. Le renforcement desmécanismes de péréquationentre les villes dites «riches» etles villes dites «pauvres», laréforme des rythmes scolaires,la nouvelle baisse des dotationsde lʼétat, tout comme lʼaméliora-tion des basses rémunérations,annoncée récemment par MmeMarylise Lebranchu, consti-tuent les exemples les plusrécents de ces arbitrages ren-dus au niveau national.

Saint-Mandé Infos : Pourautant la municipalité a faitdes choix entre 2008 et 2012concernant ses dépenses depersonnel ?

Jean-Philippe Darnault : LaVille de Saint-Mandé a fait lechoix de maintenir un périmètrede services publics locaux à lahauteur des attentes des Saint-Mandéens. Or, bien entendu,ceci a un coût. À titre dʼexemple, offrir davan-tage de places en crèches afindʼessayer de répondre auxbesoins de jeunes parents plusnombreux, ou accueillir plusdʼenfants dans nos centres deloisirs, nécessitent des recrute-ments supplémentaires. Celaest dʼautant plus vrai que desnormes dʼencadrement vien-nent arbitrer les niveaux de re-crutement.Par ailleurs, Saint-Mandé aégalement fait le choix de ren-forcer lʼexpertise dʼune partie deses services. Nous avons ainsi

recruté des agents avec unniveau de qualification élevépour le service informatique, leservice juridique ou celui desmarchés publics. Le renforce-ment de ces services nous per-met de relever les défis à venirsereinement et sʼest, égale-ment, traduit par des gains deproductivité et une commandepublique plus efficace, syno-nyme dʼéconomies. Il sʼagit donc dʼinvestissementsgagnants.

Les dépenses de fonctionnement ?

Saint-Mandé Infos : Existe-t-il, selon vous, des moyenssupplémentaires de contenirles dépenses de personnel etplus généralement de réduireles dépenses de fonctionne-ment ?

Jean-Philippe Darnault : Con-cernant la maîtrise de la massesalariale, des efforts continue-ront dʼêtre demandés aux ser-vices. Le départ en retraite ouen mutation dʼun agent doitnotamment être lʼoccasion desʼinterroger sur lʼopportunité deson remplacement, les arbi-trages étant ensuite proposésau Comité de direction présidépar le maire et auquel participeson 1er adjoint, Jean Eroukh-manoff. Par ailleurs, la préparation bud-gétaire 2014, que je conduirai ànouveau concernant la massesalariale, sera lʼoccasion derechercher avec lʼencadrementdes pistes dʼoptimisation danslʼorganisation des services,comme nous lʼavions fait cesdeux dernières années.

Saint-Mandé Infos : Et quepouvez-vous nous dire con-cernant la modification dupérimètre de votre déléga-tion ?

Jean-Philippe Darnault : Ledépart de notre ancien adjointaux Finances et lʼarrivée dʼunnouveau Directeur des financesdʼun très bon niveau ont étélʼoccasion de prendre des dis-positions qui nʼavaient pasencore été prises.

Parmi celles-ci, il y a cette idéedʼorganiser un contrôle de ges-tion le plus performant possible.Des outils existaient dans lesservices. Au niveau de la DRH,ils ont notamment permis, cesdernières années, de faire bonusage des heures supplémen-taires ou de recruter des agentsdʼanimation au plus près desnormes dʼencadrement pendantles vacances scolaires.Mais nous souhaitons que lesservices aillent aujourdʼhui plusloin. Cʼest pourquoi nous avonsrenforcé notre partenariat avecun cabinet de conseil financiercapable de mettre à notre dis-position des outils performants.Cʼest pourquoi le service de lacommande publique occupeune place toujours plus impor-tante dans lʼaccompagnementdes services dans la définitionde leurs besoins. Enfin, cʼestpourquoi lʼensemble des ser-vices est invité à définir desindicateurs et à analyser sescoûts et ses activités.Le contrôle de gestion quirelève à présent de ma déléga-tion doit permettre dʼaméliorerle pilotage opérationnel des ser-vices et à la municipalité deprendre les meilleures déci-sions.Je conclurai en soulignant quenous sommes passés progres-sivement dʼune culture du déve-loppement des services publicslocaux à une culture de gestionde la contrainte financière etquʼil est tout à fait rassurant deconstater que ce changementsoit compris et porté par notreencadrement.

Les équipes du service des Espaces verts à lʼœuvre quotidiennement pourassurer la qualité du cadre de vie de Saint-Mandé.

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17La vie économique

Le jury chargé dʼétablir lepalmarès du concours2013 des stages en entre-

prises des élèves des classesde 3e de Saint-Mandé sʼestréuni mardi 14 mai à lʼHôtel deVille, en présence notammentdu maire, dʼAnnick Marghiéri,adjoint au maire chargée delʼEnseignement, du Périsco-laire, du Soutien scolaire, duDéveloppement linguistique etdu Temps libre, FrançoiseDussud, adjoint au maire char-gée du Développement éco-nomique, du Commerce, delʼEmploi et des Marchés. Il arécompensé les onze meilleursrapports de stage sélectionnésparmi les 324 élèves de 3e descollèges Offenbach et Saint-

Michel. Les onze élèves quiavaient été sélectionnés par lesenseignants pour soutenir ora-lement leur travail devant le jurysont Hanna Abganrin pour sonstage chez Exocom à Vitry-sur-Seine, Manon Eyssatier pourson stage à lʼhôpital pédiatriqueTrousseau, Julie Guez pourson stage à lʼhôpital Saint-An-toine, Eléna Kaniewski pourson stage à European Recy-cling Platform, Emma Kovacicpour son stage à la Sacer àParis Nord-Est, Elia Kopeckypour son stage chez Inter-par-fums à Paris, Etienne Ruchonpour son stage au garagePeugeot Métin, Maud Paolan-tonacci pour son stage chezThierry Dussac, artiste-peintre,

Levana Partouche pour sonstage chez Chanel, ShirleyTaieb pour son stage à la phar-macie du Cours de Vincenneset Raphaël Tavanti-Geuzimianpour son stage à lʼhôpital deSaint-Maurice.À lʼissue de ces présentations,le jury a décerné le 1er prix àRaphaël Tavanti-Geuzimian,le 2e prix revenant à HannaAbganrin et le 3e prix à EliaKopecky.Les stages en entreprisesconstituent pour les élèves de3e une étape importante de leurscolarité. Les jeunes observentainsi le fonctionnement delʼunité dans laquelle ils passentquelques jours.

Cʼest pourquoi le club Affaireset Convivialité, associationde chefs dʼentreprises, sou-tien cette action avec la volontéde permettre aux collégiens unemeilleure connaissance de lʼen-treprise. Il sʼagit tant de rassurerles jeunes sur le monde du tra-vail que de les sensibiliser àlʼesprit de créer et dʼentrepren-dre.

Félicitations aux lauréats du concours 2013des stages en entreprises

Photo souvenirdes trois lauréats dece concours 2013.

La permanenceconseil pour les créateurs et repreneursd’entreprisesOrganisée par la Ville deSaint-Mandé, son Espaceaccueil-solidarité-emploi(Ease) et le club Affaires etConvivialité, la permanenceconseil pour les créateurs etrepreneurs d’entreprises setient tous les 1er et 3e lundisde chaque mois, de 14 h à 16 h, sur rendez-vous, à l’Ease, 25 avenue du général de Gaulle à Saint-Mandé (tél : 01 48 08 23 24). Cette permanence permetaux porteurs de projets debénéficier d’informations et de conseils de la part d’interlocuteurs du monde de l’entreprise pour les aider à franchir les étapesdu parcours qui mène à la création ou à la reprised’entreprise.

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Comment argumenter faceà son banquier pourobtenir les financements

nécessaires ? Quelles sont leserreurs à ne pas commettre ?La conférence intitulée «Com-ment monter un dossier de cré-dit ?» organisée par Affaires etConvivialité et la Société géné-rale sʼest déroulée le 26 marsà Saint-Mandé, en présencedʼune vingtaine de dirigeantsdʼentreprises.Destinée aux TPE et très jeunesentreprises qui nʼont pas dedirecteur financier et se retrou-vent parfois dépourvues, cetteconférence sʼest voulue pra-tique. Elle a aussi visé à éviter

les préjugés sur la banque et àaider les chefs dʼentreprise àmettre en valeur leurs atoutspour obtenir les financementsnécessaires à leur projet. Larelation dʼemprunt entre lʼentre-prise et sa banque présentelʼavantage pour lʼentrepreneurde confronter son projet dʼentre-preneur à un tiers qui disposedes éléments dʼappréciation etde comparaison permettant decontrôler la viabilité dʼun projet.«Le banquier est un profession-nel de lʼanalyse des risqueséconomiques, qui a une visiontransverse des différents sec-teurs et des grands ratios» arappelé Bernard Dupuy, direc-teur régional Vincennes-Val-de-Marne de la Société générale.Lʼemprunt permet de se rassu-rer sur la viabilité de lʼentrepriseet tout refus doit être plutôtappréhendé comme un conseilpour un projet moyennementviable, que comme une marquede défiance.

La gestion de la trésorerie est déterminante

La façon dont est gérée la tréso-rerie détermine très souventlʼavenir dʼune société. Le plande trésorerie est lʼoutil indispen-sable de toute entreprise et doiten permettre une gestion rigou-reuse. Cʼest un élément clépour la banque pour apprécierla viabilité et la pérennité dʼuneentreprise. Les participants ontappris sur la manière dont un

projet de demande de finance-ment devait être formalisé afinde le rendre rassurant, cohérentet par conséquent maîtrisé.Outre la trésorerie, lʼadéquationdes compétences au projet, laviabilité économique, la faisabi-lité du projet, la rentabilité exis-tante et attendue sont les cri-tères dʼappréciation du ban-quier. Le banquier rappelle qu'ilest aussi important de savoirs'entourer de professionnels,experts comptables pour lesfinances et avocats pour lesaspects juridiques portant soitsur le fonctionnement interne dela société (typiquement statut)soit sur ses relations avec lestiers (contrat de vente, fourni-ture etc..). La Société Généralerappelle aussi l'importance desclubs d'entrepreneurs qui peu-vent le cas échéant trouverd'autres financements (prêtsd'honneur, business angels). LaSociété Générale est d'ailleursen relation avec bon nombred'associations de commerçantset clubs d'entrepreneurs duNord du Val de Marne.Pour en savoir plus sʼadresserau club Affaires et Convivialité,59 avenue du général de Gaulle(tél : 01 48 08 21 10 - courriel :[email protected]) ou bien directementauprès de Maud Massot-Ksavrelof, directrice de lʼagen-ce de Saint-Mandé-Mairie de laSociété générale, 5 placeCharles-Digeon à Saint-Mandé(tél : 01 41 74 80 21 - courriel :[email protected]).

18La vie économique Comment argumenter face à son banquier?

Saint-Mandé aux1res

assises nationales de l’image

Affaires et Convivialité a participé au stand mutualisé duconseil général du Val-de-Marne pour y présenter le Pôlegéo-sciences et le projet de création du parc dʼactivités.Cette action de promotion réalisée en commun avec la Villede Saint-Mandé et le Pôle géosciences sʼest déroulée dansle cadre des 1res Assises nationales de lʼimage jeudi 28 marsau Pavillon Baltard à Nogent-sur-Marne. Ces assises ontréuni environ 400 participants. Plusieurs territoires sollicités ont ainsi mis en avant leurattractivité : Ivry-sur-Seine et son campus urbain, la commu-nauté dʼagglomération du Val-de-Bièvre et son incubateurdʼentreprises, la Communauté dʼagglomération Plaine cen-trale et ses pépinières, la ville dʼOrly et son pôle image etenfin Saint-Mandé et son Pôle géosciences. Une façon defaire découvrir lʼoffre immobilière et intellectuelle de Saint-Mandé labellisée «Territoire de demain».Pour en savoir plus consultez le site www.pôle-géo-sciences.fr ou sʼadresser à Affaires et Convivialité, 59 ave-nue du général de Gaulle à Saint-Mandé. (www.affairesetconvivialite.com - tél : 01 48 08 21 10 - cour-riel : [email protected]).

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19La vie économique

Lundi 13 mai, commechaque année, la valeur dutravail a été récompensée

à lʼoccasion de la cérémonie deremise par Patrick Beaudouin,maire, des médailles dʼhonneurdu travail à de nombreux sala-riés Saint-Mandéens et à desagents municipaux. La médaille dʼhonneur du travailest une distinction qui récom-pense lʼancienneté des serviceshonorables effectués par toutsalarié, la qualité des initiativesprises dans lʼexercice de leurprofession ou de leurs effortspour acquérir une meilleurequalification. Le maire a tenu à féliciterchaque récipiendaire. «Cettemédaille honore vos qualités desavoir-faire et dʼengagement.Mais, elle symbolise aussi lavaleur sociale, culturelle etmorale que le travail possède.Car le travail joue un rôlecomme facteur dʼutilité collec-tive et de statut personnel. Il estune valeur fondamentale, ins-crite dans la constitution et dansla déclaration des droits delʼHomme. Cette manifestationest lʼoccasion de mettre envaleur à la fois, les femmes etles hommes, les travailleurs, letravail lui-même, les entrepriseset la communauté tout entière»a souligné le premier magistratentouré de nombreux élus. Lʼoccasion pour le maire de rap-peler que, certes, le travail estsource de revenus financiers,

mais il est aussi un accomplis-sement et un épanouissementpersonnel avant de conclure enrendant hommage à «ces fem-mes et ces hommes qui ont mistoutes leurs forces et leurconscience professionnelle auservice de leurs entreprises,employeurs et donc de la col-lectivité». La cérémonie sʼest poursuiviepar la remise des diplômes etmédailles à chaque récipien-daire des promotions de juillet2012 et janvier 2013 auxquelsSaint-Mandé Infos adres-setoutes ses félicitations.• Médailles argent (20 ansdʼancienneté de service) :Chantal ALIMI, Djamal AM-

ZIANE, Bertrand AUDOIRE,Carole BENHAMOU, MyriamBOUVIER, Xavier BRUERA,Louise CHARBITE, Hervé deCREVOISIER DʼHURBACHE,Pascal DESAUBRY, Sylvie DE-MORISE, Jean-Guy FABRI,Danièle FLEURY, Joël FOSSE,Sophie GAUDRON, Jean-LucGOBINET, Florence HAROU,Annick JOUAN, Thierry LASDIT PEISSON, Véronique LA-VERNE, Marie-Claire LEGOFF,Carole LHERMITTE, EricMIGNOT, Laetitia MONDET,Cécile RAISON, Christian RE-NAULT, Jean-Marc ROBBE,Martine ROYER, Carole SA-LABI, Judith SERFATY, Caro-line SCHOLL, Frédéric TOUITOU,

Le travail demeure la dignité de l’homme !

Photo souvenirdes personnels municipaux décorésentourés par de nombreux élus et chefs de service.

Françoise Dussud,adjoint au maire, en compagnie dʼun salarié médailléde lʼInstitut Le Val Mandé.

Photo souvenirdes Saint-Mandéennes etSaint-Mandéenshonorés lors des promotions de juillet2012 et janvier 2013de la médaille du Travail.

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20La vie économique Françoise VILLAUME et Sophie

WAKEFORD. • Médailles vermeil (30 ansdʼancienneté de service) :Juliette AGARANDE, ChantalALIMI, Jacques BEAUPIN, Lau-rent BERON, Christine BRI-CHE, Marie-France CLERC-RENAUD, Pascal DESAUBRY,Michel DESMARCHELIER,Jean DUNAUX, VéroniqueFRANCOIS, Odile GAMRASNI,Thierry GUERRE, PierreHUGUET, Patrick LANGLOIS,François LEGERE MARQUET,Carole LHERMITTE, MartineMARZIN, Martine MEDAGLIA,Eric MIGNOT, Françoise PICKJARZUEL, Brigitte PORTHE,Corinne RACHEBOEUF, Chris-tian RENAULT, Claudy RIO,Louis SAVOLDELLI et BenoitTHOMAS.• Médailles or (35 ans dʼancien-neté de service) : Jean-PierreALLOIN, Anne-Marie BEAU-MONT, Lionel BREHAMET,Alain DEGENEVE, ClaudeDELMAS, Philippe DEMAY,Pascale DREYFUS, MichèleFAUVET, Pascal FONTOIN,Corinne GALLIOU, PatrickGOYET, Asraff HOSSEN, Phi-lippe MARTIN, Laurence MI-CHEL, Fabienne ROCHER,

Laurent SALMON et GérardTISSOT.• Médailles grand or (40 ansdʼancienneté de service) :Gérard ALLEZARD, MargueriteBALLESTER, Pierre BERTHE,Hélène DUBOIS et Marie-Hélène MONTARLOT.

Personnel communal à l’honneur

La réception a pris fin avec laremise de la médaille d'honneurrégionale, départementale etcommunale, promotion du 1er

janvier 2013, destinée à récom-penser les employés munici-paux qui ont manifesté unecompétence professionnelle etun dévouement constant auservice des régions, des dépar-tements, des communes.• Médaille argent (20 ans deservices) : Akli AIT ALI (direc-teur du centre de loisirs Paul-Bert maternel), Karine BON-NARD (auxiliaire de puéricul-ture à la crèche de La Tourelle),Taramatee DOWLAT (agentdʼentretien), Nathalie DUTOY(gestionnaire au service Finan-ces), Franck FERRARIS (jardi-nier au service Espaces verts),

Alain GHIENNE (adjoint tech-nique de 1re classe au conserva-toire, en retraite depuis quel-ques semaines), Ahmed HAS-SANI (adjoint technique au ser-vice Voirie), Fabrice MERCI-NIER (chef de police à la policemunicipale), Muriel MONIN(adjoint technique des écolesmaternelles), Pascale NEC-TOUX (directrice adjointe aucentre de loisirs maternel de LaTourelle), Ana RICARDO (offi-cier dʼétat-civil), Sarah TECHE,Sandra VIVIER-MERCOIROL(responsable du secteur delʼEnseignement).• Médaille vermeil (30 ans deservices) : Marie-Josiane FON-GY (agent spécialisé des écolesmaternelles principal de 2e

classe) et Jacques ZIEGER(agent de restauration à lʼécoleEmilie et Germaine Tillion).• Médaille or (35 ans de ser-vices) : Annick LILLIER (agentde restauration à lʼécole Emilieet Germaine Tillion) et Marie-José SALLES (rédacteur princi-pal au service Petite enfance etadministration, en retraite de-puis quelques semaines).

Le maire en compagnie de Gilles Clerc-Renaud,conseiller municipal,et de son épouse.

Sandra Vivier-Mercoirolen compagnie dʼAnnick Marghiéri,adjoint au maire.

Vendredi 5 etdimanche 7 avril,l'Acomat et lasociété Dadounont organisé surles marchés delʼAlouette et de LaTourelle, une ani-mation jeu deq u e s t i o n s - r é -ponses avec lavolonté de fairegagner près dequatre-vingts paniers garnis au public.Objectif atteint à lʼissue de ces deux matinées marquées parla bonne humeur et la convivialité.Bravo à tous les gagnants et un grand merci aux trois com-merçants qui se sont investis dans la confection de cespaniers garnis : Jimmy Spelle (fruits et légumes), EdwardWardakhan (fruits et légumes) et la poissonnerie Eilat.

Réussite pour l’opération«paniers garnis» sur les marchés

Ambiance chaleureuse, mercredi 29 mai, en fin d'après-midi,au 49 avenue du Général de Gaulle, à l'occasion de l'inaugu-ration du nouveau centre dʼaudition Conversons.

Françoise Dussud, adjoint au maire chargée du Développementéconomique, du Commerce, de lʼEmploi et des Marchés, sʼest féli-citée de lʼouverture de cette enseigne, répondant à un besoin deproximité et proposant, par exemple, des bilans auditifs gratuits.Lʼélue a adressé tous ses vœux de réussite à lʼaudioprothésiste,Anna Fitoussi, ainsi quʼà ses collègues.

Conversons à votre écoute !

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Jeudi 23 mai, Patrick Beau-douin, maire, et Jean-Louis Maître, président de

la Chambre de métiers et delʼartisanat du Val-de-Marne, ontinauguré, en présence notam-ment de Françoise Dussud,adjoint au maire chargée duDéveloppement économique,du Commerce, de lʼEmploi etdes Marchés, la charcuterie-traiteur «Oh ! Pʼtits Terroirs»au 43 avenue du Général deGaulle, une adresse à retenirpour tous les gourmets et gour-mands saint-mandéens.Pour Laurent Baudry (52 ans),charcutier depuis 35 ans, unmétier dans lequel il a fait sespremières armes lors de sonapprentissage à la charcuterietenue par ses parents, à Au-bervilliers (Seine-Saint-Denis)et Claire (42 ans), comptablede formation, lʼouverture decette boutique répond à un pro-jet commun, point de départdʼune nouvelle aventure profes-sionnelle et personnelle...Mais Laurent et Claire enten-dent surtout faire de cette char-cuterie-traiteur «Oh ! PʼtitsTerroirs» un haut lieu de lagastronomie française, en fai-sant découvrir ou redécouvriraux Saint-Mandéennes etSaint-Mandéens la richesse duterroir français, le tout en sʼap-puyant sur un savoir-faire quisʼappuie sur une longue expé-rience.

À lʼoccasion de cette cérémonieamicale, Jean-Louis Maître,président de la Chambre demétiers et de lʼartisanat du Val-de-Marne, sʼest dit déjàconvaincu de leur réussite, pro-posant à Laurent et Claire dechoisir pour slogan commercial«Si lʼon vient aux Petits terroirs,on fait un bon festin», faisantainsi allusion à l'obligation deClaire et Laurent Baudry dechanger de nom dʼenseigne etde passer de lʼenseigne initiale«Oh ! Pʼtits Festins» quʼilsavaient choisie à «Oh ! PʼtitsTerroirs», après avoir été misen demeure de renoncer à leurpremière appellation par uncommerçant franchisé du XIIe

arrondissement qui y voyait une«concurrence déloyale» !

Redynamiser le commerce de proximitéAprès lʼouverture dʼun fromager,dʼun boucher charcutier, dʼunfromager, dʼune boulangerie etdʼune poissonnerie, cette nou-velle implantation sʼinscritcomme un atout supplémen-taire pour la richesse du com-merce saint-mandéen, tant ellerépond à une attente du publicet à la volonté de la municipalitéde favoriser lʼimplantation decommerces traditionnels et deproximité.Lʼinauguration de la charcuterie-traiteur «Oh ! Pʼtits Terroirs»

est en réalité le résultat dʼun tra-vail commun mené par la Villede Saint-Mandé et la Chambrede métiers et de lʼartisanat duVal-de-Marne.Plus globalement, cette inaugu-ration sʼinscrit dans la dé-marche mise en place depuisquatre ans dans le cadre duFisac pour la redynamisationdes commerces et de lʼartisanatde proximité et ce, en partena-riat étroit avec les deux Cham-bres consulaires, la Chambrede commerce et dʼindustriedépartementale du Val-de-Mar-ne et la Chambre de métiers etde lʼartisanat du Val-de-Marne.À ce jour, concernant lesmétiers de bouche, la communede Saint-Mandé compte deuxtraiteurs (contre trois en 1989),quatre bouchers traditionnels(contre quatorze en 1989), dʼunpoissonnier (contre deux en1989) et de quatre fromagers(contre deux en 1989).

21La vie économique

Nouveau bureau de l'AsmacCo-présidents :- Martine Leblanc, Monoprix, 5 avenue du Général de Gaulle.- Gilles Violeau, boulangerie «Au temps du levain», 68 avenue du Général de Gaulle.Trésorier- Vincent Balmer, boulangerie Balmer, 3 avenue du Général de Gaulle.Secrétaire et site Internet- Julien Camiade,

société de maintenance de systèmes informatiques, 34 avenue Quihou.Délégués de quartiers- Quartier La Tourelle :Isabelle Roussel, La Florangerie, 1 avenue du Général de Gaulle.- Quartier Centre : Danièle Taieb, Sensuella, 15 avenue du Général de Gaulle.- Quartier du Val : Corinne Attal, coiffure Saint-Karl, 45 avenue du Général de Gaulle.

«Oh ! P’tits Terroirs» : une nouvelle adresse gourmande

Les marchés de Saint-Mandéfêtent les mamans

Vendredi 24 et dimanche 26 mai, à l'occasion de la fête desmères, lʼAssociation des commerçants des marchés delʼAlouette et de La Tourelle (Acomat), a organisé avec lʼaidedʼhôtesses, une distribution de plus de 2 000 roses auxmamans présentes sur les deux sites. Une initiative remarquée qui a séduit toutes celles qui ontreçu cette jolie rose.

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• Au temps du Levain68 avenue du Général deGaulle. Tél : 01 43 28 47 07.Ouvert de 7 h à 13h30 et de16 h à 20 h.Fermé le lundi et le mardi.Ouvert tout lʼété.

• Boulangerie Balmer3 avenue du Général de Gaulle.Tél : 01 43 28 19 59.Ouvert de 7h15 à 20 h.Fermé le mercredi et le jeudi.Ouvert tout lʼété.

• Boulangerie Blavette20 avenue Alphand.Tél : 01 43 65 32 17.Ouvert de 7 h à 13h45 et de16 h à 20 h.Fermé le mercredi et le jeudi.Ouverture exceptionnelle les10 et 11 juillet.Vacances annuelles du 13juillet au 15 août inclus.

• Boulangerie Cosnier182 avenue Gallieni.Tél : 01 43 28 50 01.Ouvert de 6h30 à 20h30.Fermé le samedi après-midi etle dimanche.Ouvert tout lʼété.

• Boulangerie Durey48 avenue du Général deGaulle. Tél : 01 43 28 23 50.Ouvert de 6h30 à 21 h.Fermé le samedi après-midi etle dimanche.Vacances annuelles du 8 juil-let au 4 août inclus.

• Boulangerie Oh Délices55 avenue du Général deGaulle.Tél : 09 52 77 07 77.Ouvert de 7 h à 19h30.Fermé le samedi.Vacances annuelles du 5 au20 août inclus.

• Boulangerie Rouquette104 avenue du Général deGaulle.Tél : 01 43 28 22 84.Ouvert de 7 h à 20 h.Fermé le samedi et le diman-che.Vacances annuelles du 5 aoûtau 1er septembre inclus.

• La boulangerie saint-man-déenne121 avenue de Paris.Tél : 01 43 28 31 31.Ouvert de 7 h à 20 h.Fermé le lundi et le mardi.Vacances annuelles du 7 au27 août inclus.

• Lʼépi de Saint-Mandé18 avenue Joffre.Tél : 01 43 98 08 64.Ouvert de 7h15 à 19h45.Fermé le samedi et le diman-che.Vacances annuelles du 29juillet au 25 août inclus.

• Pâtisserie Laloi67 avenue de Paris.Tél 01 48 08 12 21.Ouvert de 7 h à 19h30.Fermé le samedi et le diman-che.Ouvert tout lʼété.

• Pâtisserie Vialard59 avenue du Général deGaulle.Tél 01 43 28 11 50.Ouvert de 9 h à 13 h et de 15 hà 19h30.Fermé le dimanche après-midiet le lundi.Vacances annuelles du 20août au 2 septembre inclus.

(Information sous réservede modifications de der-nière minute)

22La vie économique

Bienvenue aux nouveaux commerçants et artisans saint-mandéens• Manuelle Bentz, graphologue-graphothérapeute (rééducation de lʼécriturepour les enfants, adolescents et adultes), 92 chaussée de lʼEtang (tél : 06 83 54 35 15).

• Chantal Boccara, diététicienne-nutritionniste,5-7 rue de lʼAmiral Courbet(tél : 06 80 66 92 15).

• Ana Ganem, salon de coiffure «Color and cut», 60 avenuedu Général de Gaulle (tél : 01 48 08 44 67).

• Guillaume Gicquel,société «Expertcontact+»(expertise comptable pour Tpe et particuliers), 111 avenue de Paris (tél : 0800 200 160).

• Thierry Métayer, agent commercial mandataire du réseau Trouvé immobilier (tél : 06 08 10 33 52).

• Jean-Sébastien Prima,chiropracteur, 87 avenue du Général de Gaulle (tél : 01 43 74 94 57).

• Claire Salabert, diététicienne-nutritionniste, 5 bis rue Faÿs (tél : 06 63 48 06 47).

• David Benarousse et Raphaël Elofer, pompes funèbres «Roc-Eclerc», 61 bis avenuedu Général de Gaulle (tél : 01 71 33 10 80).

• Julie Kerszner, salon demanucure «Julieʼs», 94 ave-nue du Général de Gaulle(tél : 01 43 28 54 80).

Été 2013 : les fermetures des boulangeries et pâtisseries

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Cette jolie boutique fait,depuis huit ans, pétillerles yeux des petits et des

grands… Pour les plus jeunes,elle nʼest autre quʼune véritablecaverne dʼAli Baba avec desjouets en bois magiques, desjeux de société et de création,des jeux éducatifs ainsi quʼunemultitude de superbes ou-vrages Jeunesse qui font lebonheur des enfants de tousâges.Anne-Marie, propriétaire deslieux depuis presque un an,vous accueillera avec le sourire,vous guidera et vous conseil-lera avec compétence, ayantelle-même trois jeunes enfants.Quel que soit votre budget,vous repartirez avec «lecadeau» qui fera le bonheur deson destinataire, le tout dans unbel emballage coloré !Boutique de quartier, qui privilé-gie les jeunes créateurs et lesfabricants français, les bellesmatières, robustes, écologi-ques, on trouve ici des jouetsoriginaux et pratiques.Bracelets de couleurs et bar-rettes, cadeaux de naissance,instruments de musique pourenfants, kit cookies pour cuisi-ner, hochet en bois à lʼhuile delin, sacs à broder, cartables,jeux de voyage et tant dʼautreschoses à découvrir.

Nʼhésitez pas à pousser laporte… juste pour le plaisir desyeux !

Les Sornettes15 rue Faÿs à Saint-MandéDu mardi au vendredi de 11 h à19 h et le samedi de 10h30 à19 h.(tél : - 01 41 93 08 22- Internet :www.lessornettes.fr - courriel :[email protected])

23La vie économique

La Florangerie accueille les«Paniers bio du Val de Loire»

La crise économique nʼychange rien : la consomma-tion de produits bio pro-

gresse régulièrement. Dans lemême temps, les surfacesdédiées à l'agriculture biolo-gique en France ont crû de 25 %ces dernières années pour fran-chir la barre du million dʼhec-tares (4,6 % des surfaces agri-coles).Aujourdʼhui, pour les adeptes duconsommer bio, cʼest tout à lafois défendre l'environnement etencourager l'agriculture pay-sanne, non industrielle, ingérermoins de pesticides et surtout opter pour la qualité nutrition-nelle des aliments, leur texture, leur saveur.Dans ce contexte, un nouveau point de dépôt des «Paniers biodu Val de Loire» sʼest ouvert à La Florangerie (1 avenue duGénéral de Gaulle), en complément de celui qui existe déjà àlʼAtelier dʼart La Charpente implanté, rue de lʼAmiral Courbet. Ces paniers de fruits et de légumes biologiques et de saisonsont livrés chaque semaine en direct des fermes bio de larégion Centre, regroupées au sein de lʼassociation Val bio cen-tre.Conditionnés et livrés par des personnes en insertion profes-sionnelle, les «Paniers du Val de Loire» participent ainsi à laremise au travail des personnes en difficultés sociales et pro-fessionnelles.Renseignements : www.lespaniersbioduvaldeloire.fr.

Les Sornettes : le coin des enfants petits et grands

REPÈ

REPour faciliter son fonctionnement et ses

relations internes, le club Affaires etConvivialité a adopté la plateforme

numérique RunOrg. Une quinzaine dʼentrepreneurs adhérents àAffaires et Convivialité se sont retrouvés le2 avril à la mairie de Saint-Mandé pour seperfectionner à lʼutilisation de RunOrg, laplateforme collaborative numérique choisipar leur club dʼentreprises pour communi-quer en interne. «Grâce à cet outil la com-munication au sein de lʼassociation gagneen efficacité, en fiabilité et permet de gagnerdu temps sur le plan administratif» ontconfirmé les dirigeants dʼAffaires etConvivialité lors de cette rencontre qui étaitconsacrée à se former à lʼutilisation de cetespace privé autant quʼà mieux connaîtreses activités et entreprises respectives.

Les adhérents sont dʼautant plus satisfaitsde ce moyen de relation numérique quecelui-ci est déjà utilisé par le Carrefour desentreprises de lʼEst parisien auquel Affaireset Convivialité est affilié. Ainsi chacun desmembres accède en un seul clic aux deuxplateformes, celle dʼAffaires et Convivialité,dʼune part, et celle du CAREEP, dʼautre part. Cette réunion sʼest terminée par un sympa-thique vin dʼhonneur et un échange decartes de visite permettant aux nouveauxadhérents de se présenter.

Pour en savoir plus sʼadresser à Affaireset Convivialité, 59 avenue du général deGaulle à Saint-Mandé (tél : 01 48 08 21 10courriel : [email protected] - Internet : www.affairesetconvi-vialite.com).

Un nouvel outil numérique interne

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25Le social

Àlʼoccasion de la fête mondiale du jeu, samedi 25 mai la ludo-thèque a organisé un évènement dans le hall de la mairie.Lʼéquipe complète de la ludothèque, Dominique Cattiau,

responsable de la ludothèque, Liliana Dos Santos la directriceadjointe de la halte-garderie et Cynthia Gabourg, animatrice de lamaison des marronniers ont assuré lʼaccueil des visiteurs. De nom-breux jeux géants ont été installés sur place, les saint-mandéensont pu y découvrir des jeux de stratégie et des jeux dʼadresse pourtous les âges. Enfants, adolescents, parents ou grands-parents sesont retrouvés pour partager un moment agréable, en sʼamusanten famille ou entre amis.Pour les plus jeunes enfants, en lien avec le marché du terroir, unespace de jeu dʼimitation était aménagé : deux maisonnettes et unstand de marchande rempli de charcuteries et de fruits et légumesont ravi les petits qui, comme les grands à lʼextérieur, faisaient leurscourses et pique-niquaient sur place. Un passeport était distribué à chaque enfant, sur lequel cinqimages étaient imprimées. Pour chaque jeu découvert, une imageétait colorée par lʼune des personnes de lʼéquipe accueillante. Aubout du cinquième jeu découvert, en échange du passeport colorié,les enfants avaient droit à une collation : une boisson (dans ungobelet souvenir sensibilisant à lʼécologie) et une part de gâteau.Un panneau photo, représentant trois personnages dans une fermeavait été installé à lʼentrée de la mairie, les visiteurs pouvaient seprendre en photo en insérant leur tête dans les espaces vides desvisages.

Saint-Mandé fête les jeux

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Samedi 1er juin, plus de 1 700 personnes ont participéau Printemps des Bébés 2013 sur la thématique«Doux comme un agneau» au centre sportif Roger-

Vergne, rue du Commandant-Mouchotte à Saint-Mandé.Les enfants, accompagnés de leurs parents, ont participéavec joie aux nombreux ateliers proposés et tenus par plusde soixante-dix bénévoles dynamiques et souriants.Dans la matinée, un conte musical sur le thème de la jour-née «Dodo lʼagneau» par lʼAtelier de recherche artistiquea captivé la jeune assistance, puis un spectacle destinéaux 2 à 8 ans, «Galou le berger» par la Compagnie 3 char-dons, a enchanté lʼaprès-midi.De vrais agneaux tout doux ont fasciné les enfants qui ontpu les caresser avec joie. Des livres avec la Médiathèque,des jeux avec la Ludothèque, du jardinage (rempotage deplantes fleuries), dégustation de barbes à papa et de meringues, stands de maquillage rigolos, ateliersde dessins et de peintures colorées, gommettes à coller ou encore coloriage et playmaïs… Les petitset grands se sont amusés à poser devant le photographe, à visiter les jolies cabanes installées par LesRibambins et glisser sur les toboggans.Tout était prévu pour que les bambins passent une journée riche en découvertes et inoubliable !De nouveau, «la grande braderie des tout-petits» avec une soixantaine de stands a intéressé desacheteurs et des vendeurs toujours plus nombreux.Dʼannée en année, le Printemps des Bébés attire un nombre croissant de participants et la manifesta-tion sʼinscrit comme lʼun des temps forts de la vie saint-mandéenne dʼautant quʼun soleil radieux étaitau rendez-vous !Lʼorganisation, les nombreux bénévoles (dont beaucoup de jeunes de la Maison des marronniers) etles intervenants de qualité sont à lʼorigine de ce succès populaire.Cette année, la Petite Enfance était présente ainsi que des crèches et de nombreuses associations dela ville.À noter : les photos priseslors de cette journée serontexposées dans le hall de lamairie du 19 au 26 juin puisseront offertes aux parents àpartir du jeudi 27 juin.

Une très belle réussite !

26Le social

11e Printemps des bébés «Doux comme un agneau»

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27Le social

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Pour toute information complémentaire concernant lesservices proposés, nʼhésitez pas à prendre contact aveclʼéquipe du Bel âge du Centre communal dʼactionsociale :

- Florence au 01 49 57 78 18- Adélaïde au 01 49 57 78 65- Odette au 01 49 57 78 32

Le service Bel âge est ouvert tous les après-midi, de13 h 30 à 18 h, et le vendredi de 13 h 30 à 17 h.Lʼoccasion de rappeler que le service Bel âge proposediverses autres prestations visant à favoriser le maintienà domicile, la téléassistance, les repas à domicile, lessorties et les voyages…

28Le social Canicule : restons vigilants

et adoptons les bons gestes !

Cette année encore, la Ville et le Centre communald’action sociale de Saint-Mandé se mobilisentet mettent en place un dispositif

de prévention en cas d’alerte canicule.Localement, l’efficacité de ce plan canicule repose surl’existence d’un réseau de solidarité : parents, amis,mairie, voisins, mais également gardiens d’immeubles,associations, services de soins et aides à domicile.

Conseils pratiques en cas de canicule • Être attentif aux bulletins météorologiques en consultant régu-lièrement les prévisions sur le site www.meteofrance.com ou partéléphone au 32 50 (appel national taxé) ou 08 99 71 02 94 (appeldépartemental taxé).• Éviter de sortir aux heures les plus chaudes entre 11 h et 17 het de sʼexposer au soleil.• Réduire la température de son logement en fermant les fenê-tres et les volets, ne les ouvrir que le matin et en fin de journée.• Prévenir la déshydratation en buvant régulièrement environ1,5 litre dʼeau par jour.• Privilégier certains aliments comme les fruits, les légumes et lespotages froids à conserver au réfrigérateur pour prévenir tout déve-loppement de microbes.• Penser à se rafraîchir en utilisant des brumisateurs, en humidi-fiant ses vêtements, en prenant une douche ou un bain à une tem-pérature inférieure de quelques degrés à celle de son corps etsʼéponger avec des linges humides.• Donner de ses nouvelles à son entourage.• Les conséquences dʼune canicule peuvent être la déshydratation,les coups de soleil et de chaleur, lʼintoxication alimentaire. En casde persistance des symptômes suivants : difficulté de boire ou desʼalimenter, fièvre, diarrhée, vomissements, agitation ou somno-lence… composer le 15 (24h/24h).

Les numéros utiles• Canicule info service : 0 800 06 66 66 (appel gratuit), numéromis en place jusquʼau 31 août ou consultez www.sante.gouv.fr/canicule• Service de soins infirmiers à domicile : 01 49 57 78 89• Police municipale : 01 49 57 78 39• Associations dʼaides à domicile :

- Ages Inter Services, 22 rue du Commandant-Mouchotte (tél : 01 43 28 80 00).- Nouvel Horizon, 1 rue Jean Moulin à Vincennes (tél : 01 43 98 12 29).- Assisteo : 0 810 300 302

• Transports accompagnés- AJC Services + 34 ter Chaussée de lʼÉtang à Saint-Mandé (tél : 01 46 37 01 59).- Vilcena, centre Pierre-Souweine, 6 avenue Pierre Brossolette à Vincennes (tél : 01 41 74 08 03).

Chers amis Saint-Mandéens,

Qui nʼaura pesté contre ce long printemps humideque nous venons de traverser ? La soif de beautemps nous étreint, mais nʼoublions pas les dan-

gers que fait courir aux personnes âgées une chaleurintense qui se prolonge pendant une semaine ou unevraie canicule qui sʼabat simplement trois jours sur notrerégion. Si vous avez pour voisins ou amis des seniors,rappelez leur nos conseils, ayez la générosité de vousenquérir de leurs besoins et nʼhésitez pas à nous préve-nir. Si vous êtes concerné, il est indispensable de connaîtreles conseils qui peuvent vous sauver :

- si vous présentez une fatigue anormale, des troublesdu sommeil récents, si votre corps est chaud, rouge, sivous avez de la fièvre, des maux de tête, si vous voussentez troublé, confus,- alors, buvez de lʼeau fraiche, provoquez des courantsdʼair, aspergez-vous dʼeau et mangez salé,

Mais surtout, PRÉVENEZ-NOUS au 01 49 57 78 65 ouappelez la police municipale 01 49 57 78 39 qui nouscontactera.Pour éviter les conséquences dʼune éventuelle caniculepensez à imiter les gens qui vivent dans les pays du Sud :sortez à la fraiche, en début de soirée, laissez vos voletsfermés mais aérez en ouvrant les fenêtres, portez desvêtements légers, de couleur claire et très amples. Faitesmieux quʼeux : inscrivez-vous vite au fichier 2013 «planalerte canicule».Notre service Bel Age est à votre écoute et à votre dispo-sition. Surtout ne gâchez pas un belété par une expérience que vousredoutez à juste titre : une hospitali-sation !Muni de ces conseils vous nʼavezplus rien à craindre du soleil.Alors très bel été à vous et bonnesvacances !

Jean Eroukhmanoffet toute lʼéquipe Bel Age

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Si vous n’êtes pas encore inscrit ce bulletin est à retournerau service Bel âgeCentre communal d’action socialeHôtel de Ville10 place Charles-Digeon94165 Saint-Mandé cedex

Qualité au titre de laquelle vous souhaitez être inscrit :

Plus de 65 ans

Plus de 60 ans inapte au travail

Adulte handicapé (AAH, carte dʼinvalidité, pension dʼinvalidité)

Situation familiale :

vit seul(e)

vit en couple

vit avec une tierce personne

Coordonnées (nom, adresse, téléphone) des personnes à contacter en cas de difficulté (merci de préciser le liende parenté) :

Coordonnées (nom, adresse, téléphone) des organismes ou personnes intervenant à votre domicile (notammentmédecin traitant, professionnels de santé, aides à domicile, livraison de repas, etc.) :

Dates de vos éventuelles absences du domicile prévues jusquʼau 31 août 2013 :

Je m’engage à communiquer au centre communal d’action sociale les jours d’absence de mon domicile.

Plan d’alerte et d’urgencecanicule 2013Nom : Prénom :

Date de naissance :

Adresse :

Téléphone fixe ou portable (impératif) :

Téléassistance : oui non

Repas à domicile : oui non

Jʼai pris note :- quʼen cas de non-réponse aux appels téléphoniques répétés, la Ville sollicitera la police municipale pour une enquête devoisinage,- que lʼinscription sur le présent fichier autorise la Ville à solliciter lʼintervention de la police municipale pour envisager une

ouverture forcée de la porte dʼentrée (à ma charge).

Inscription au fichier 2013

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Le ………………… Signature :�29Le social

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Mardi 30 avril, Marie-Arlette Carlotti, minis-tre déléguée en charge

des personnes handicapées etde la lutte contre lʼexclusion, aparrainé de sa présence lasignature de quatre contratsdʼ«emplois dʼavenir» à lʼInstitutLe Val Mandé, en présencenotamment de Laurence Abeil-le, députée, Alain Blavat, viceprésident du conseil généralvice-président chargé de lʼenvi-ronnement et des espacesverts, président du conseil dʼad-ministration du Val Mandé,Thierry Leleu, préfet du Val-de-Marne, Philippe Polito,conseiller municipal délégué auHandicap, Pascal Craplet,sous-préfet de lʼarrondissementde Nogent-sur-Marne, Domi-nique Perriot, directeur général

de lʼInstitut le Val Mandé etRobert Combe, directeur de lamission locale des villes duNord du Bois.Subventionné par lʼÉtat, ce dis-positif a pour objectif dʼendiguerle chômage des jeunes âgés de16 à 25 ans et peu diplômés.«Les emplois dʼavenir ne vontpas régler à eux seuls le pro-blème du chômage des jeunes»reconnaît la ministre, «maiscʼest une réponse forte etciblée».Au sein du Val Mandé, spécia-lisé dans la prise en chargequotidienne de 460 enfants etadultes en situation de handi-caps, les quatre jeunes recruesexerceront des emplois dʼenca-drement des usagers, dʼinten-dance mais aussi dʼéducateur.«Les besoins existent, notam-ment pour les personnesâgées» détaille Serge Le Foll,coordinateur des soins au Val-Mandé. «Si nous avions pu lesembaucher avant ce dispositif,nous lʼaurions fait. La questionmaintenant est de savoir, danstrois ans, quand leurs contratsseront arrivés à échéance,comment nous pourrons lesgarder…».Dans ce contexte un peu parti-culier dʼaccueil de personneshandicapées, les quatre pre-miers emplois dʼavenir recrutéspar lʼInstitut le Val Mandé ont

dʼabord effectué une semainede test au sein de lʼétablisse-ment, une fois sélectionnés,afin de sʼassurer quʼils sʼadap-teraient à ce contexte. Le profildes postes est assez varié, dʼin-tendant à régisseur son etlumière en passant par aide ani-mateur socioculturel et techni-cien de matériel de santé. Deuxautres emplois dʼavenir doiventêtre recrutés par lʼInstitut cetteannée.Pour rappel, le recrutement desemplois dʼavenir par des collec-tivités locales, entreprisespubliques, bailleurs sociaux etautres établissements publics,permet une prise en charge dusalaire par lʼÉtat à 75 %. Lecontrat dure trois ans et doitêtre assorti dʼune formation. Ilconcerne les jeunes sansaucune qualification. Dans leVal-de-Marne, lʼobjectif fixé parle gouvernement est dʼenviron1 300 emplois dʼavenir recrutésen 2013.

Vous avez perduun proche ?

Afin de vous aider danscette période difficile,

l’Assurance-maladie a simplifié vos démarches.

Garanti par l’assurancedécès du régime général, le

droit au capital décès vousest ouvert en cas de décèsd’un assuré social, si vous

étiez son ayant droit. Le capital décès n’est pas

attribué de façon automatique ; il est attribué

seulement si le ou les bénéficiaires éventuels

en font la demande.Prendre directement contact

avec votre agence de la Caisse primaire d’assurance-maladie

du Val-de-Marne.

30Le social

Vente de solidarité

Depuis plus de 35 ans, les Amis des Rayons de Soleil et delʼEnfance organisent chaque année une vente de solidaritéau profit des quatorze Maisons dʼéducation à caractèresocial situées dans lʼHexagone. Le bénéfice de ces deuxjournées contribue à la réalisation de certains projets per-mettant à des «jeunes majeurs» de sʼintégrer dans la vieprofessionnelle ou à améliorer la vie quotidienne de lʼen-fance en souffrance.Samedi 6 et dimanche 7 avril, le public a répondu à lʼappelà la solidarité en venant nombreux dans les salons delʼHôtel de Ville faire son choix parmi les divers stands quilʼattendaient pour lui proposer vêtements, lingerie, linge demaison, bijoux, jouets, produits régionaux… Parallèlement, une exposition de peintures sʼest tenue dansle patio de lʼHôtel de Ville du mardi 26 mars au dimanche 7avril, toujours au profit des Amis des Rayons de Soleil et delʼEnfance.

Signature de quatre contrats «emplois d’avenir»

Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée en charge despersonnes handicapées et de la lutte contre lʼexclusion,en compagnie des jeunes bénéficiaires de ces contratsdʼ«emplois dʼavenir» et des différentes personnalités présentes.

Institut Le Val Mandé

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31Jeunesse/Éducation

La remise des récompenses desconcours de dessins et poèmesorganisés à lʼoccasion de la fête

des mères sʼest déroulée dimanche26 mai à 11 h dans la salle des Fêtesde lʼHôtel de Ville en présence dumaire, Patrick Beaudouin, desmembres du conseil municipal, desenfants accompagnés de leursparents ainsi que des chefs dʼéta-blissements concernés.Au total, 726 enfants des classesmaternelles et élémentaires desécoles Notre-Dame (239 partici-pants dessins et 9 participantspoèmes en élémentaire, 120 parti-cipants dessins en maternelle),

Paul-Bert (146 participants dessins et 3 participants poèmes enélémentaire), Émilie et Germaine Tillion (111 participants dessinsen maternelle) ainsi quʼune centaine dʼenfants en participation libreont rivalisé dʼimagination et de talent pour honorer les mamans àtravers 712 dessins et 14 poèmes.Au titre des enfants primés pour le concours de dessin, catégoriematernelle, le premier prix revient à Rose Berthelot (Tillion), quidevance de peu Louis Bonnel (Notre-Dame) et Gabrielle Attal(Charles-Digeon).Pour ce qui concerne le concours de dessin, catégorie élémentaire,Shana Lachari (Charles-Digeon) lʼemporte devant GaspardMayer (Paul-Bert) et Pierre Guillat (Notre-Dame).Enfin, pour le concours de poésie, le premier prix a été décerné àChloé Varin (Notre-Dame), devant Raphaël Ghnassia (Charles-Digeon) et Elion Jupolli (Paul-Bert).

Les neuf premiers dessinset poèmes primés ont étéexposés dans la salle desFêtes pour le grand bonheurdes enfants et des parentsprésents.

Tous les enfants qui ont par-ticipé à ce concours, quʼilsaient été primés ou pas, ontété récompensés.

Peintres et poètes en herbefêtent les mamans

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Mardi 2 avril, cʼétait autour de lʼécole élémen-taire Paul-Bert dirigée

par Mme dʼHendecourt dʼac-cueillir lʼassociation «Rencon-tres Jeunes et Handicaps» quiorganisait, en partenariat avecla mairie et lʼInstitut Le ValMandé, une journée dʼatelierspour apprendre à mieux connaî-tre le handicap et la différencede lʼautre aux élèves du pri-maire. Une journée à lʼécole durespect de lʼautre et de la tolé-rance qui a débuté par la projec-tion dʼun film «Un autre regardsur le Handicap».Depuis 1994, cette associationval-de-marnaise organise desanimations pédagogiques dansles établissements scolairesentre valides et handicapéspour «que les choses bougentet que les mentalités évoluent»comme le dit si bien Marie-

France Buffière, dynamiquefondatrice et présidente de lʼas-sociation dont le siège est àSaint-Mandé.Ces rencontres à travers desateliers, entre les jeunes élèveset les personnes handicapées,sont destinées à les rassemblerau moyen dʼactivités physiques(parcours en fauteuil, en aveu-gle, ateliers sensoriels) ou de laculture (atelier interactif de pein-ture), sensibiliser les élèves parle dialogue (jeux de questions/réponses), dépasser la curiositépour comprendre lʼautre. Depuis vingt ans, grâce àMarie-France Buffière et àlʼassociation «Rencontres Jeu-nes et Handicaps», plus de120 000 jeunes ont été sensibi-

lisés au quotidien des per-sonnes handicapées. Elle sou-haite que ces rencontres lestouchent «dans leur cœur, leurtête, leurs tripes et les marquentdurablement» afin que le handi-cap soit définitivement accepteret intégrer dans notre société.

32Jeunesse/Éducation

Le prix littéraire des écoles de la VilleDepuis six ans, de nom-breuses classes des écolessaint-mandéennes sont ins-crites dans le projet du prixlittéraire initié par la 8e cir-conscription de lʼÉducationnationale qui regroupeVincennes et Saint-Mandé etsoutenu financièrement parles communes. Il a pourobjectif dʼenrichir les lecturesde lʼenfant dans le cadredʼune thématique différentechaque année : celle de lʼan-née 2012-2013 était axée sur la langue française, lʼhumouret les jeux de mots.Dans ce cadre, quatre à cinq ouvrages sont proposés, luset travaillés en classe tout au long de lʼannée scolaire puissoumis à un vote pour élire lʼalbum ou roman préféré.Cette année ce sont seize classes de maternelle et dʼélé-mentaire dont celles du groupe scolaire Émilie et GermaineTillion et de lʼécole de La Tourelle qui se sont investies dansce projet.Lʼouvrage gagnant pour les maternelles et CP/CE1 est lʼal-bum «Blaise et le château dʼAnne Hiversère» avec 51 voixsur 89 votants.Lʼouvrage gagnant pour les CE2, CM1, CM2 est lʼalbum«Lʼîvre de français» avec 64 voix sur 101.

«Rencontres Jeunes et Handicaps» : un autre regard sur la différence

Étudiant et logementPour les étudiants, les vacances approchent. Qu'ils choisis-sent ou non de conserver leur logement pendant les vacancesd'été, il est indispensable qu'ils en informent la Caisse d'allo-cation familiale du Val-de-Marne avant le 20 juillet 2013 afin decontinuer à bénéficier de leur aide au logement.Pour cela, il leur suffit de se connecter sur www.caf.fr, rubrique«Mon compte» et de déclarer leur maintien dans le logement.En lʼabsence de déclaration, le droit à l'aide au logement serasuspendu au 1er juillet.Si lʼétudiant souhaite changer de logement, il devra faire unenouvelle demande d'allocation logement sur le www.caf.fr.

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33Jeunesse/Éducation

Durant la désormais tradi-tionnelle cérémonie deCitoyenneté qui sʼest

déroulée lundi 8 avril à lʼHôtelde Ville, Patrick Beaudouin,maire de Saint-Mandé, entourédes membres du conseil muni-cipal, a remis une vingtaine decartes électorales à de jeunesSaint-Mandéennes et Saint-Mandéens devenus majeursentre le 10 juin 2012 et le 28février 2013. Accompagnés deleurs parents pour certainsdʼentre eux, les jeunes, atten-

tifs, ont écouté les recomman-dations du maire. Cette cérémonie, instaurée àSaint-Mandé depuis 2009, estprévue par le code électoraldepuis 2007. Cette année, 142jeunes majeurs étaient invités àcette cérémonie. Ceux qui nʼontpas pu se déplacer ont reçu parvoie postale leur carte électo-rale et le livret citoyen.Comme chaque année, le mairea insisté sur les principes fonda-mentaux qui fondent notreRépublique : Liberté, Egalité,

Fraternité, Démocratie etLaïcité, tous piliers de notresociété. Le premier magistrat aégalement rappelé aux jeunesSaint-Mandéennes et Saint-Mandéens lʼengagement de laVille à leurs côtés et de leurdemander la réciprocité.En même temps que la carteélectorale, un livret du Citoyen,établi par le ministère de laJeunesse et des Sports leur aété remis, document qui récapi-tule les principaux droits etdevoirs civiques du citoyen.Dans ce cadre, la municipalité aégalement distribué à sesjeunes majeurs la Charte ducivisme et du développementdurable de la ville de Saint-Mandé, afin de les sensibiliser àla volonté des habitants à vivreensemble en harmonie, dans lerespect et la tolérance. Cettecharte leur donne les clés, lesrègles à suivre pour y parvenirtous ensemble.

Une nouvellecrèche à 10 minutes de Saint-MandéLa société des CrèchesBabyland travaille à la prochaine ouvertured’une crèche de 20 placesdans un local en cours deréhabilitation qui respecterales normes écologiques lesplus récentes et afficheraainsi le label BBC.Il se trouve idéalement situédevant le RER A à Fontenay-sous-Bois (quartier Clos d’Orléansentre Vincennes et Nogent-sur-Marne), à mi-cheminentre les deux entrées de la station. Situé en retrait de la rued’une cinquantaine demètres, le lieu est particulièrement calme. Ce sont quelque 270 m2

de locaux et un jardin de 300 m2 qui abriteront ce nouvel équipement.Opérateur de crèches, la société Crèches Babylanddéveloppe des structuresd'accueil à taille humainepour les enfants de troismois à trois ans. Sa particularité est de proposer ces places auxfamilles, mais égalementaux collectivités et entreprises qui souhaitentréserver des places pour leurs administrés etsalariés.Pour tout renseignement :[email protected]

Cérémonie de Citoyenneté

Marie-Pierre Le Gall, conseillère municipale déléguée à lʼEnseignement, en compagnie de jeunes Saint-Mandéens venant de recevoir leur carte dʼélecteur.

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35La cultureMichel Jonasz et Jean-Yves d’Angelo :

un exceptionnel duo piano et blues

En tournée à travers laFrance depuis fin 2012,Michel Jonasz a fait

escale à Saint-Mandé jeudi 28mars avec son nouveau specta-cle piano-voix. Accompagné de son complicede longue date, Jean-YvesdʼAngelo, musicien-composi-teur de talent, Michel Jonasz adonné un concert haut en cou-leurs et en sonorités blues, jazzet groove qui a conquis desspectateurs dʼemblée sous le

charme de cet artiste hors ducommun qui enchaîne les suc-cès depuis bientôt trois décen-nies.Ce spectacle intimiste, mélangede musique et dʼhumour, a étéun vrai moment de complicitéentre les deux artistes et lepublic. Un rendez-vous exceptionnelau cours duquel, ses ancienneschansons incontournables com-me La Boîte de jazz, Joueurs deblues, Les vacances au bord dela mer ont côtoyé dʼautresmoins connues parce que plusrécentes comme les Débu-tantes.Quel bonheur dʼavoir retrouvésur la scène de la salle desFêtes de lʼHôtel de Ville cetteplume talentueuse, cette voixsomptueuse et caressante, cou-ronnée par une Victoire de lamusique comme lʼartiste inter-prète masculin de lʼannée 1985.Comme le résume MichelJonasz lui-même : «ce specta-cle est un moment de joie, departage et de plaisir !», quʼil aoffert aux Saint-Mandéennes etSaint-Mandéens avec une évi-

dente gourmandise. Person-nalité attachante, rappelons queMichel Jonasz est aussi uncompositeur hors du commun,auteur de plusieurs génériquesdʼémissions de télévision dontcelui de Zone Interdite qui lui avalu un 7 dʼor ou de Cinéma,cinéma sur Canal +. Il est aussiun acteur à la filmographiediversifiée qui lui a permis demultiplier les rôles tant pour lecinéma proprement dit que pourla télévision, sans oublier sesprestations remarquées a théâ-tre dont «Abraham», pièce quʼila écrite, mise en scène et inter-prétée.

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36La culture

Dimanche 14 avril, un magnifique concert orgue et accordéonsʼest déroulé en lʼéglise Notre-Dame de Saint-Mandé. Unrendez-vous qui a permis à deux grands artistes, musiciens

virtuoses de leur art et de leur instrument respectif, dʼoffrir unmoment de pur bonheur acoustique. Plus dʼune centaine de personnes sont venues écouter lʼun desmeilleurs organistes français, François-Henri Houbart.Commençant lʼétude de lʼorgue dès 11 ans et après avoir gagné denombreux prix internationaux, François-Henri Houbart estreconnu comme lʼun des plus grands improvisateurs actuels.Titulaire depuis 30 ans des grandes orgues de l'église de laMadeleine à Paris, il a donné plus de 1 200 concerts ou récitals àtravers le monde, de lʼEurope au Canada en passant par le Japon.Cet artiste hors pair a effectué aussi plus de 70 enregistrements,dont certains ont obtenu de prestigieuses récompenses.Sur lʼorgue de lʼéglise Notre-Dame en totalité restauré en 2007, il adonné toute sa mesure à Johann Sébastian Bach et à Charles-Marie Widor. Puis, il a été rejoint par lʼaccordéoniste, Bruno Maurice. Composi-teur et improvisateur prodigue, ce dernier a commencé lʼapprentis-sage de lʼaccordéon à 6 ans. Parcourant le monde, Bruno Mauriceest un véritable amoureux de ses deux instruments uniques aumonde sur lesquels il joue aujourdʼhui : deux accordéons de la sérieAppassionata, véritables stradivarius de lʼaccordéon et chefs dʼœu-vre de lutherie signé Vassili Koechlin (Ukraine). Internationale-ment reconnu pour son talent, il est le premier français à avoirdonné un récital au conservatoire central de Pékin.Bruno Maurice a tout dʼabord interprété en solo des pièces, com-posées par ses soins, pouraccordéon et inspirées par lanature ; des pièces rêveuses, degrande beauté, laissant son ins-trument exceptionnel résonnerdans lʼéglise. Puis, les deux artistes ont jouédes œuvres classiques du grandrépertoire, le concerto en lamineur dʼAntonio Vivaldi ouencore la suite gothique deLéon Boëllmann... Les specta-teurs, ravis et subjugués parcette harmonie de sons excep-tionnels, ont fait un triomphe ànos deux musiciens !

Du samedi 25 mai au dimanche 9 juin, le public a été aurendez-vous de la 30e semaine dʼArt contemporain, uneaventure culturelle hors du commun qui a démarré sous

lʼimpulsion de Géo-Léo, deux Saint-Mandéens passionnésdʼArt contemporain.Au cours de ces trois décennies, la Ville de Saint-Mandé aaccueilli des centaines dʼartistes représentant plus dʼune quin-zaine de nationalités grâce au travail de recherche et de pré-paration de Muriel Poulaillon, commissaire de ce salon.Tous ces créateurs ont entraîné le public dans leur monde,ouvrant des portes à la connaissance de soi, à la connais-sance de lʼHomme, en tout cas à de magnifiques partages.«Chaque année, ces artistes nous ont proposé de véritablesdéfis, exaltant sensations et sentiments, mené des abyssesaux voies lactées : ils ont loué la Nature, ses folies et ses mer-veilles, lʼhomme et ses peurs, ses laideurs, le vieillissement, lamort, lʼhomme et ses aspirations au sacré, au divin…» sʼestfélicité Patrick Beaudouin, maire, à lʼoccasion du vernissage,en présence notamment de Julien Weil, adjoint au mairechargé des NTIC, de la Communication et de la Culture.Cette 30e édition était par ailleurs placée entre rêve et aspira-tions métaphysiques, de quatre artistes entre signe et silence,univers où le blanc se décline et nous étourdit de sesrichesses, de ses subtilités : Anne Delfieu, Myoung-NamKim, Maryline Pomian et Shigeo Shinjo.

Merci à MurielPoulaillon pourson investissementpersonnel, et àM a r i e - N o ë l l eChevalier du ser-vice culturel etaux différents ser-vices de la mairiepour la parfaitepréparation de cetrentenaire.

Le public au rendez-vousde la 30e semaine d’Art contemporain

Concert orgue et accordéon

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37La cultureÀ l’affiche du Patio...

Du mardi 12 au jeudi 21 mars, lʼunivers des «Collages» de LucFavard attendait les visiteurs. Un monde où la démarcheartistique est tout à la fois ouverte ou thématique, un encou-

ragement à lʼexpression de soi, à la liberté créative.

Du mardi 26 mars au dimanche 7 avril, Jacques Werblinski aprésenté une trentaine de toiles, autant de «portraits» demonuments, de lieux facilement identifiables. Une œuvre

spectaculaire rehaussée par une palette haute en couleurs et endensité.

Du jeudi 23 avril au vendredi 3 mai, Claude Ducouloux-Favard a présenté ses dernières peintures. Un universpoétique et souvent bucolique aux harmonies colorées

et charmeuses.

Du mardi 7 au jeudi 16 mai, les photographies de VincentGramain témoignant de ses voyages en Amérique duNord ont plongé le public dans un monde noir et blanc à

lʼesthétisme raffiné, cher à leur auteur.

Le monde particulierd’Aurélie PoinatDu vendredi 23 au dimanche26 mai, La Charpente a pré-senté les œuvres dʼAuréliePoinat. La jeune artiste peint exclu-sivement des intérieurs ré-duits à un ensemble delignes qui dessinent lescontours de murs et de per-cées pour en extraire une sorte dʼarchétype de la fonctiondʼhabiter, proche de la maquette ou de la modélisation, quinʼest pas sans rappeler les recherches sur le design duBauhaus. Du mardi 9 au jeudi 18 avril, Danielle Guichard a invité les

visiteurs à découvrir ses sculptures et peintures où la puretédes lignes fixe le cadre dʼun univers graphique souvent

envoûtant.

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38La culture

Quatre person-nages se re-trouvent coin-

cés dans un ascen-seur entre deuxétages un soir deréveillon. Cette sus-pension dans le coursdes choses va êtrepour eux lʼoccasionde faire un point sur lesens de leur vie.Lʼennui va être pro-pice aux évocationsoniriques de ce quʼilsétaient, de ce quʼilsvoudraient être ou de

ce quʼils auraient pu être. Et les secours vont se faire atten-dre…Une situation que le public a pu partager à lʼoccasion delʼunique représentation de la pièce «parties communes», écriteet mise en scène Jean‐Christian Leroy, donnée samedi 23mars à 20h30 sur la scène de la salle des Fêtes de lʼHôtel deVille.

Samedi 13 avril, à une jour-née près, cʼétait grandsoleil ! Bien que très

humide, la forêt traversée parles randonneurs de la Maisondes marronniers a livré quelquessignes avant-coureurs du prin-temps et annonciateurs debelles journées à venir. Certainspassages rendus délicats parles pluies abondantes des joursprécédents ont ralenti la pro-gression du groupe mais ce futlʼoccasion dʼobserver, plus attentivement, les habitants de la forêt.Le bilan est éloquent : quatre chevreuils, deux lièvres, un lapin, dix-huit sangliers et pour finir en beauté, deux bisons (certes en semiliberté mais deux beaux spécimens tout de même…).Au regard de la météo du moment qui nʼencourageait pas à allermarcher en forêt, peu de personnes avaient osé sʼinscrire ou confir-mer leur participation à cette grande rando. Une décision audacieuse qui leur a valu de passer une journéesportive (21 km de marche), pleine de surprises et de beaux pay-sages.Elles nʼont pas été déçues et attendent avec impatience la pro-chaine rando.

«Parties communes»Grande Rando d’Emerainville à Tournan

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Du vendredi 17 aulundi 20 mai sesont déroulées en

terre saint-mandéennesles 7es OlympiadescommunalesSaint-Mandé/Eschwege.

La délégation de la villejumelle allemande, compo-sée de quatre-vingts per-

sonnes, menée par le mairedʼEschwege, Alexandre Hep-pe, et plusieurs élus, a étéaccueillie par Patrick Beau-douin, maire de Saint-Mandé,Jean-Pierre Nectoux, adjointau maire chargé du Sport, de laVie associative, des Jumelageset de lʼAnimation, président delʼAssociation pour le Dévelop-pement des Jumelages (ADJ)et les deux vice-présidentes

de lʼADJ, Annick Marghiéri,adjoint au maire chargée delʼEnseignement, du Périsco-laire, du Soutien scolaire, duDéveloppement linguistique etdu Temps libre, et ChristineSevestre, conseillère munici-pale déléguée aux Sports, à laVie associative, au Jumelage età lʼAnimation. Samedi, les matchs de tennisen double et en simple se sontdéroulés au Lawn tennis deSaint-Mandé, ceux de basket-ball au gymnase André-Ben-zoni. Les équipes des deuxvilles se sont affrontées avecfair-play, amitié et surtout avecbeaucoup de talent : victoire deSaint-Mandé en tennis etdʼEschwege au basketball…

Convivialité et esprit sportif

Dimanche, Français et Alle-mands se sont retrouvés pourdes parties dʼéchecs de grandequalité disputées au centrePierre-Cochereau. Les parties de pétanque au boisde Vincennes ont aussi été trèsouvertes, mais Saint-Mandé afini par lʼemporter : sport natio-nal oblige !Victoire également des Saint-Mandéens lors des rencontresde handball qui ont eu pourcadre le gymnase André-Benzoni.

Ainsi de nombreuses médaillesont été distribuées tout au longdu week-end et les tradition-nelles démonstrations sportivesproposées à lʼoccasion desmatchs de basketball et dehandball, à savoir le penchaksilat (art martial indonésien)ainsi que les danses folklo-riques péruviennes effectuéespar Santa Lucia et de capoeirapar Naçao, trois associationssaint-mandéennes, ont été trèsappréciées du public.Pour clore ces deux joursdʼOlympiades, le trophée final aété remis dans la salle desFêtes de lʼHôtel de Ville, à lʼoc-casion dʼun buffet campagnardconvivial auquel ont participé denombreux élus, présidents dʼas-

40La vie locale 7es Olympiades

Saint-Mandé/Eschwege

Émouvante interprétation des hymnes desdeux pays et lʼhymneà la joie par la chorale des ConcertsSaint-Mandéens

Alexandre Heppe,maire dʼEschwegetient à remercierla municipalité saint-mandéennepour son accueil.

LesMatch spectaculaire entre les basketteurs des deux villes.

Co

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41La vie locale

sociations et Saint-Mandéens,venus témoigner de leur solida-rité et leur amitié aux sportifs etamis dʼEschwege. À noter que les hymnes desdeux pays et lʼhymne à la joieont été exécutés avec brio parla chorale des Concerts Saint-mandéens dirigée par Sté-phane et présidée par Fran-çoise Randy. Pour la quatrième fois, Saint-Mandé et ses équipes sportivesont remporté le trophée de cesOlympiades organisées grâceau concours du Crédit Mutuel etdʼOriginal Flockers.

Rendez-vous est déjà pris pourune nouvelle manche de cettecompétition en mai 2015 àEschwege.Depuis plus de vingt ans, grâceà ce jumelage, Saint-Mandé etEschwege entretiennent desrelations amicales et frater-nelles en organisant en com-mun des manifestations cultu-relles et sportives, scolaires etindividuelles conduisant à desrencontres et des échangesenrichissants.

Démonstration de capoeira par l’association Naçao.

Démonstration de penchak, art martial indonésien.

Démonstration de danses folkloriques péruviennes.

Concentration extrême pour les échecs.

Les rencontres de handball demeurent un moment fort des Olympiades.

Compétition particulièrement disputée au tennis.

Chaude ambiance pour les parties de pétanque.

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42La vie locale

Pour la 4e année consécu-tive, lʼassociation Café-diabolo, sous la prési-

dence de Maria Tung, a orga-nisé dimanche 31 mars sagrande chasse aux œufs ! «Cefut lʼoccasion pour mon toutjeune fils de découvrir, pour lapremière fois, les merveilleusessurprises chocolatées dePâques et ce fut égalementpour moi lʼoccasion de retrous-ser mes manches et de mettrela main à la pâte cette année»explique Iris, une maman deCafédiabolo.«Du travail, il y en avait ! Jenʼavais initialement pas soup-çonné en me portant volontairepour gonfler des ballons, quʼilfallait en gonfler deux cent qua-tre-vingt ! Mais avec le tempsmaussade de ce printemps unpeu triste, les bourgeons se fai-sant encore rares, les fleursencore emmitouflées dans leurstalus, il fallait bien égayer le jar-din Alexandra David-Neel où lafête devait avoir lieu».«Le travail commença samedi,dès dix heures du matin au troi-sième étage de la Maison de lafamille où une petite troupe demembres sʼétait réunie. Desballons roses, jaunes, verts etbleus y poussaient petit à petit,lentement mais sûrement : endébut dʼaprès-midi, nous avionsatteint la centaine. Il nous fallaitcompter et décompter régulière-

ment pour se donner du cœur àlʼouvrage. Lorsquʼil nous fallutfinalement rendre la salle auxenvirons de dix-sept heures,nous avions donc atteint le chif-fre spectaculaire de deux centquatre-vingt-quatre ballons, etcela malgré notre interdictioncomplice de dépasser le chiffreinitialement prévu». «Dimanche matin, 10 h, unsoleil radieux illuminait le ciel etun vent glacial nous écorchaitles mains mais rien ne peut plusdécourager notre vaillant grou-pe de gonfleurs de ballons.Commence une course contrela montre pour accrocher joli-ment nos décorations, le lapinet les cloches pouvant ainsinous repérer beaucoup plusfacilement pour leurs livraisonsdʼœufs en chocolats !». À midi, les premiers participantssʼétaient déjà positionnésdevant les portails du square.Le sifflet nʼallait plus tarder àdonner le signal du départ.Quelques derniers détails àrégler et à 12h30 les grilles sesont ouvertes.Une ribambelle dʼenfants sʼestalors ruée à la recherche de leurtrésor de Pâques, lʼœil vif, lesjoues roses et le sourire auxlèvres. Les grands ont rempli rapide-ment leur panier pendant queles plus jeunes sʼextasaientdavantage sur les ballons.

Succès garanti pour tous !«Jʼai été ravie de participer à cetévénement saint-mandéen»confie Iris. «Jʼaimerais en vivredʼautres et bientôt mais je faisconfiance au calendrier de laville et de lʼassociation».Un grand merci à toutes celleset tous ceux qui ont participé àla préparation et à la tenue decette chasse aux œufs 2013 :Iris, Michel, Nadia, Sylvie,Alice, Michèle, Estelle, Ré-gine, Maria auxquels se sontjoints Alain, Nathalie, Weimin,Corinne, Louis, Thibaut ainsiquʼAriel et Christina.

Froid de Pâques et pluie de chocolat

CNI et passeportDans le département du Val-de-Marne, il faut compter envi-ron six semaines pour la délivrance dʼune carte nationaledʼidentité. Les délais pour les passeports biométriques sontextrêmement variables selon la période de lʼannée.Attention : à l'approche des congés notamment entre lesmois d'avril et de juillet et des périodes dʼexamen, les délaisde délivrance des cartes d'identité et des passeports aug-mentent. Ces délais peuvent être supérieurs en cas de perte ou devol.En conséquence, n'attendez pas la veille de votre départpour solliciter un titre. Tout au long de l'année, le service état civil/affaires géné-rales est à votre disposition au 01 49 57 78 30.Attention : les demandes de passeport sont obligatoirementréceptionnées sur rendez-vous.

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43La vie locale

Ce 8 mai, la France a commémoré le 68e anniversaire de lavictoire des Alliés sur lʼAllemagne nazie et la fin de laSeconde Guerre mon-

diale en Europe. Signée en deuxtemps, la capitulation de lʼarméedu Reich a mis fin à un conflit quifit plus de 36 millions de mortssur le continent.À Saint-Mandé, Patrick Beau-douin, maire, la municipalité, lesmembres du conseil municipalet les représentants des asso-ciations dʼanciens combattants,se sont tout dʼabord retrou-vés au cimetière Sud pour ren-dre hommage à Robert-AndréVivien, ancien ministre, anciendéputé-maire.Les cérémonies se sont poursui-vies place Charles-Digeon,devant le monument aux mortsavec notamment les dépôts degerbes et la lecture du messagede Kader Arif, ministre délé-gué auprès du ministre de laDéfense chargé des Ancienscombattants.

68e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945

Brigitte Arthur,conseillère municipale, déposeune gerbe au nom de Laurence Abeille,députée de la 6e circonscription.

Pierre et Ida Darricau : «Justesparmi lesNations»

Dimanche 21 avril, une émouvante cérémonie sʼestdéroulée à Lasclaveries, un petit village des Pyrénées-Atlantiques, à lʼoccasion de la remise de la médaille de

la Reconnaissance décernée à titre posthume aux descen-dants de Pierre et Ida Darricau pour leur engagement enfaveur des populations persécutées par les autorités alle-mandes lors de la Seconde guerre mondiale.Une distinction que les deux fils du couple - en lʼabsence deleur sœurvMarie pour des raisons de santé - ont reçu desmains de Michel Alitensi, délégué du Comité français «YadVashem» pour lʼAquitaine, en présence notamment dʼEvelyneMelnick, octogénaire saint-mandéenne sauvée de la déporta-tion par les époux Darricau, de Georges Labazée, sénateuret président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques,dʼAndré Grille, maire de Lasclaverie, de Lionel Beffre, préfetdes Pyrénées-Atlantiques,de Michel Mahérou, conseillermunicipal de Saint-Mandé représentant Patrick Beaudouin,maire, et dʼAgnès Leyris, à lʼorigine de cette décision. Cʼest en effet cette dernière, animatrice de conférence etbénévole pour la reconnaissance du titre des «Justes parmiles Nations» qui va engager la procédure après avoir recueilli,(en juillet 2009) le témoignage dʼAndrée Weinsweg dit«Evelyne» épouse Melnick, Saint-Mandéenne, qui lui racontecomment elle a été sauvée de la déportation grâce à lʼactionde Pierre et Ida Darricau, un couple demeurant alors àSévignacq, un village béarnais.«Sans cette famille, je ne serais pas là aujourdʼhui» a témoi-gné avec beaucoup dʼémotion Évelyne Melnick qui se sou-vient encore aujourdʼhui du cocon rassurant quʼoffrait ce foyerbéarnais à la jeune réfugiée juive dʼune douzaine dʼannéesquʼelle était.Pour sa part, Michel Mahérou a donné lecture du messageadressé par le premier magistrat saint-mandéen aux enfantsDarricau : «Grâce au comportement exemplaire de votre pèreet de votre mère, Évelyne a été sauvée. Aujourdʼhui vous rece-vez en leur nom la médaille des justes. Soyez en féliciter. Enmon nom propre et en celui du conseil municipal de Saint-Mandé, permettez-moi de saluer la mémoire de vos parents,leur acte de foi en le courage et en la vie méritait cette recon-naissance, et notre admiration pour leur exemplaire comporte-ment».

Légende de gauche à droite : Agnès Leyris, OmerDarricau (fils), Evelyne Melnick, Alexis Darricau(fils) et Michel Mahérou (conseiller municipal).

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Depuis 1954, la Journéenationale du souvenir desvictimes de la déportation

honore la mémoire de tous lesdéportés sans distinction etrend hommage à leur sacrifice.Cette journée a pour vocationde rappeler à tous ce drame his-torique majeur, les leçons quis'en dégagent, pour que de telsfaits ne se reproduisent plus.Comme chaque année, descérémonies officielles sont ainsiorganisées partout en France etnotamment à Saint-Mandé.Dans le cadre de cette commé-moration, la commission Mé-moire de lʼassociation BʼnaiB'rith - Déborah Sam Hoffen-berg, en étroit partenariat avecla Ville de Saint-Mandé, a orga-nisé une exposition et un cyclede conférences sur le thème«Mémoire et transmission» pla-cés sous le haut parrainage deNicole Guedj, ancien ministre,président de la FondationFrance-Israël.Du jeudi 25 au dimanche 28avril, le hall dʼaccueil de lʼHôtelde Ville de Saint-Mandé aaccueilli une exposition consa-crée tout à la fois au ComitéAmelot et les derniers objets deceux qui furent internés dansles camps de Pithiviers etBeaune-la-Rolande (les convois4, 5 et 6).

Jeudi 25 avril, à 20h30, à lasalle des Mariages de lʼHôtel deVille, Philippe Boukara, spé-cialiste du judaïsme, maître deconférences à lʼIEP Paris, coor-dinateur de la formation auMémorial de la Shoah et atta-ché au Centre de documen-tation juive contemporaine(CDJC), a animé une confé-rence sur «La passivité dumonde, la résistance des juifs etle courage des Justes».

Devoir de mémoire

Vendredi 26 avril, à la salle desConférences du centre culturel,dans le cadre du cycle de confé-rences pour les scolaires, lesjeunes Saint-Mandéens ont puassister dans la matinée, à laprojection du film «Les témoinsdes camps racontent» de LéonAbramowicz, témoignages derescapés des camps recueillispar l'auteur, en présence deCharles Baron, enfant rescapéde huit camps qui a réponduaux questions des collégiens. Lʼaprès-midi, une seconde pro-jection du film a été accompa-gnée des témoignages de

Sonia Pancer, déléguée Edu-cation au sein de la LICRA,dʼArlette et Charles Testylerqui ont dédicacé leur ouvrage«Les enfants aussi».Dimanche 28 avril à 12 h, lepublic a été nombreux à partici-per aux différents hommagesrendus par la Ville, tout dʼabordà hauteur du 5 rue Grandvilledevant la plaque commémorant

Journée nationale du souvenir de la déportation

Moment fort de ces cérémonies commémoratives, la rencontre des collégiens en présence deCharles Baron,enfant rescapé de huit camps, et de son épouse.

Une plaque rappelantle courage de la famille Moet a été dévoilée à leur domicile.

Jean-Marie etMichèle Moet devantle domicile de leurfamille, rue Sacrot,lieu de lʼarrestationdu 28 avril 1944.

Chaque année, le dépôt de gerbes à hauteur du 5 rue Grandville devant la plaque commémorant la mémoire des enfants israélites et leur institutricedéportés à Auschwitz en 1944 est marqué par une intense émotion en présence d'Alain Assouline,président de lʼassociation «lʼEtincelle».

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la mémoire des enfants israé-lites et de leur institutrice dépor-tés à Auschwitz en 1944, puis àla Croix des Prisonniers et desDéportés au cimetière Sud deSaint-Mandé, avant de rejoindrele 22 rue Sacrot où PatrickBeaudouin, maire, a dévoilé,en présence de Michèle Moet-Agniel et de son frère, Jean-Marie Moet, une plaque com-mémorative en hommage aucourage et au sacrifice de lafamille Moet qui apporta delʼaide à de nombreux aviateursalliés durant la Seconde guerremondiale avant dʼêtre dénoncéeet déportée à Buchenwald.

Lʼarrière petit-fils de Gérard Moetdévoile la plaquecommémorative.

Deux œuvresde Myriam Sitbon-Mendel, artiste sculpteurde renommée internationale, qui a présenté quelques-unes de sesmagnifiques créations en bronze.

A noter…L'émouvant témoignage deMichèle Moet-Agniel surcet évènement historiquesera prochainement dispo-nible dans une brochureéditée par la Ville de Saint-Mandé.

Grand succès pour l’exposition et les conférences «Mémoire et transmission»

Sous un soleil radieux,plus de quatre centspersonnes se sont dé-

placées pour assister à l'ex-position «Mémoire et Trans-mission» organisée par LaLoge B'nai B'rith DeborahSam Hoffenberg de Saint-Mandé en partenariat avecla mairie de Saint-Mandé.De nombreuses Loges B'naiB'rith dʼIle-de-France étaientreprésentées.Sous le Haut-Patronagede Nicole Guedj, ancienMinistre, Conseiller dʼEtat etprésidente de la FondationFrance-Israël, lʼexposition aété ouverte en présencede Zvi Tal, ministre plénipo-tentiaire de lʼAmbassadedʼIsraël, Patrick Beaudouin,maire de Saint-Mandé, du conseiller général, des élus de la ville, de la présence de nombreuxparlementaires, et élus locaux, de nombreux responsables communautaires et responsablesd'associations comme Nathalie Cohen-Bidermann, représentant le CRIF, David Tibi, représen-tant du Consistoire, président du CCJ 94 et vice-président du LIBI, Gérard Uzan, président dela Communauté de Nogent-Le Perreux-Bry et de la Maison de la Culture Juive de Nogent-sur-Marne, Pierre Bellaiche, président de la Communauté de Fontenay-sous-Bois, Bruno Blum,président de la communauté ashkénaze de Vincennes, Bruno Smia, président de la commu-nauté sépharade de Vincennes, Alain Assouline , président de la communauté de Saint-Mandé, Fernand Wiesenfeld, président dʼAVIV, Roger Hermann, représentant lʼUnion desDéportés d'Auschwitz, Monique Sander, vice-présidente de la Loge B'nai B'rith Ben Gourion,Denise Malet, Mentor de la Loge B'nai B'rith Léon Blum-Judaïsme Pluriel, Myrna Sitbon, pré-sident de la Loge B'nai B'rith Hatikva, Rolland Ghnassia, président de la Loge B'nai B'rithYonathan Netahnyaou, des membres des Loges B'nai B'rith Anne Frank, Tsedek, Kinnereth,Ben Yehouda, Kaplan, Bialik, Daniel Pearl, Isaac Bashevis Singer, Kadima/Maïmonide etJanusz Korczak.La cérémonie a été ouverte par un interlude musical au violon sur le thème de «La liste deSchindler», magnifiquement interprété par Isabelle Durin, de l'Orchestre Philarmonique deParis. L'interprétation de cette partition, en résonnance avec l'émotion ambiante, a fait coulerbien des larmes.Cet épisode musical a été suivi dʼun discours engagé et plein dʼémotion de Patrick Beaudouin,maire de Saint-Mandé, suivi de celui de Richard Abitbol, président de la Loge Deborah SamHoffenberg, et de celui de Charles Waserstajn, responsable de la Commission Mémoire de laLoge.Un moment dʼémotion a suivi avec la prise de parole de Gabrielle Jacoubovitch-Bouhana, fillede J.Jacubowicz, membre actif du Comité Amelot .Après la découverte de lʼexposition, des panneaux présentant lʼépopée du Comité Amelot, letriste épilogue des dix-neuf jeunes filles de la rue Grandville et de la magnifique exposition desculptures de Myriam Sitbon-Mandel.La soirée sʼest poursuivie par la Conférence de Philippe Boukara.Nous tenons à remercier tous les membres de la Commission Mémoire de la Loge DeborahSam Hoffenberg qui ont oeuvré au succès de cet évènement : Sabrina Scetbon, CharlesWaserscztajn, Hervé Bleines, Emmanuel Abramowicz, Nina Masliah, Sylvia Uzan, ClaudeGuempick, Aline Neimetz, Myriam Sitbon-Mandel et Suzanne Tafel.

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Adège, Aurore, Ariane,Gatinu et les petits Roy,Riwel et Djouba ainsi que

neuf autres girafes sont les pre-mières à occuper leur nouveaubâtiment (trois fois plus grand àlʼextérieur et deux fois plusgrand à lʼintérieur que lʼancienenclos) du nouveau parc zoolo-gique de Paris dont lʼouvertureau public est fixée au printemps2014, après plus de cinq ans detravaux.Contrairement aux 180 autresespèces dʼanimaux présentesdans ce parc datant de 1934 quiont été placés dans dʼautreszoos, les girafes - tout commeles lémuriens - nʼont pas quittéle parc malgré la ronde inces-sante des engins de chantier.Mardi 14 mai, Gilles Bœuf etThomas Grenon, respective-ment président et directeurgénéral du Muséum nationaldʼHistoire naturelle en chargede la rénovation complète dusite avaient convié GenevièveFioraso, ministre de lʼEnseigne-ment supérieur et de la Re-cherche à visiter le chantier duparc à «J-1 an» avant sa réou-verture. Une visite à laquelle ontnotamment participé PatrickBeaudouin, ancien député,maire de Saint-Mandé et prési-dent de lʼassociation «Le Prin-temps des animaux», LaurentLafon, conseiller régional etmaire de Vincennes, Sophie

Ferreira Le Morvan, directricedu parc zoologique de Paris,Philippe Fabié, directeur géné-ral-délégué de Bouygues cons-truction, Serge Grzybowski,président directeur généraldʼIcade, Christophe Soisson,président de Chrysalis (concep-teur du projet) et de nombreuxautres invités.Thomas Grenon, directeurgénéral du Muséum nationaldʼhistoire naturelle, en chargede lʼexploitation du zoo se féli-cite du «bon déroulement destravaux et du respect des délaisde livraison et du budget» quisʼélève toujours de 160 millionsdʼeuros réunis dans le cadredʼun PPP (partenariat public-privé).

Délai respecté

À moins de douze mois de lʼarri-vée des premiers visiteurs, lesstructures de la grande volièreet de la grande serre tropicalesont pratiquement achevées.Au printemps 2014, le publicvoyagera dans cinq grandeszones géographiques de la pla-nète, les biozones, correspon-dant à différents écosystèmes ;fini les animaux tournant enrond dans des cages. Au prin-temps 2014, le parc zoologiquede Paris (anciennement zoo deVincennes) invitera les visiteurs

à pénétrer dans les milieuxnaturels des girafes, pumas oulamantins au fil dʼun parcoursde 4 km sillonnant sur lesquinze hectares du parc. Plusquʼune rénovation, cʼest «unerenaissance» du zoo, assureThomas Grenon.Un projet dont se félicite AllainBougrain-Dubourg, présidentde la Ligue de protection desoiseaux, défenseur de la causeanimale qui a travaillé avec leséquipes du Muséum sur ce dos-sier : «la priorité a été accordéeà la condition animale» sou-ligne-t-il.Même satisfaction pour PatrickBeaudouin qui sʼétait mobiliséparmi les premiers à la tête delʼassociation saint-mandéenne«Le Printemps des animaux»mais également comme députépour attirer lʼattention des pou-voirs publics sur lʼurgence quʼil yavait à entreprendre la totalerénovation du site. «Désormais,explique-t-il, tous les animauxprésentés seront les ambas-sadeurs des études et desprogrammes de conservationmenés par le Muséum d'histoirenaturelle dans le monde».

Spectaculaire métamorphose du parc zoologique de Paris

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Thomas Grenon,directeur général duMuséum nationaldʼHistoire naturelleprésente les infra-structures de lagrande serre àGeneviève Fioraso,ministre delʼEnseignement supérieur et de la Recherche.

Allain Bougrain-Dubourgen compagnie de ladirectrice du nouveauzoo et du maire deSaint-Mandé.

Le nouveau bâtiment(deux fois plus grandà lʼintérieur que lʼancien enclos) des girafes.

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S aint-Mandé Infos : Alʼheure où le parc zoo-logique vit une vérita-

ble révolution culturelle et àmoins dʼune année de saréouverture au public, vousavez pris la direction du parczoologique de Paris. Com-ment abordez-vous cette no-mination et quelles sont vospriorités pour son avenir ?

Sophie Ferreira Le Morvan : Ilexiste assez peu dʼéquipementsde ce type qui ouvrent ou quisont en projet tant à Paris quʼenFrance. Cʼest effectivement unechance pour moi de pouvoir à lafois prendre la direction de ceprojet de rénovation et enmême temps démarrer la sai-son dʼexploitation et dʼêtre,ainsi, en amont de toute la pré-paration de cette exploitationfuture aussi bien en terme deretour des animaux que deconception de lʼoffre de visite,de définition de lʼoffre pédago-gique et culturelle, sans oublierla démarche marketing et com-merciale que nous allons mettreen place.Comme vous le soulignez, leparc zoologique de Paris sʼins-crit comme un tout nouvel équi-pement bien différent dans saforme, sa conception et sesobjectifs que lʼancien site. Celava impliquer des nouvellesméthodologies de travail à met-tre en place. Depuis la ferme-ture du zoo, certaines équipessont demeurées sur place, dʼau-tres vont revenir. Nous avonsnéanmoins près de la moitiédes équipes qui vont être nou-velles. Parallèlement, le Mu-séum dʼHistoire Naturelle dontrelève le zoo entend mettre enœuvre une offre de visite com-plètement renouvelée. Cʼest làun challenge à la fois passion-nant et important puisque toutcela doit se faire dans un délairelativement court puisquʼeffec-tivement nous ne sommes plus

quʼà un an de lʼouverture aupublic.Le premier enjeu est de bienfaire comprendre aux futurs visi-teurs quel est le positionnementdu nouveau parc zoologiqueaussi bien dans lʼoffre des parcszoologiques de manière géné-rale, quʼen terme de ses spécifi-cités, en particulier scientifiqueset en matière de recherche. Lesecond enjeu consiste à lʼins-crire dans un effet de visiteauprès du public, en particulierfrancilien et parisien, et dʼas-seoir sa renommée internatio-nale en tant quʼétablissementscientifique.

Saint-Mandé Infos : Ne crai-gnez-vous pas que les visi-teurs soient déçus de ne plusvoir certains animaux emblé-matique comme les éléphantsou les ours ?

Sophie Ferreira Le Morvan :Le nouveau parc zoologique deParis va offrir une autre concep-tion puisque certaines espècesne seront plus présentées ; desespèces auxquelles nous avonsvolontairement renoncées com-me les éléphants et les ourspour des raisons de bien-êtreanimal. Pour présenter ces espèces, ilfaut que cela réponde à cer-taines conditions notamment auniveau des surfaces qui leurseraient dédiées. Compte tenude lʼexiguïté du parc qui sʼétendsur une quinzaine dʼhectaresseulement, il nʼest donc pluspossible de présenter certainesespèces en assurant des condi-tions de bien-être que nousavons défini en termes dʼobjec-tifs.Alors nous sommes parfaite-ment conscients que celapourra générer de lʼinsatisfac-tion par rapport aux visiteurs quiavaient dʼhabitude de voir cesespèces mais en même tempslorsquʼon évoque cette dé-

marche de bien-être animal lepublic est très solidaire de ceparti pris. Je voudrais préciserque les visiteurs retrouverontquand même des espèces trèsemblématique : les lions, lesgirafes, les lémuriens, les ota-ries, les manchots de Hubolt,les babouins. Lʼavenir du parc passe aussipar lʼintroduction de nouvellesespèces dans notre offre de col-lection et nous espérons queces dernières deviendront aussiemblématiques à lʼexemple deslamantins. Nous avons fait deschoix sur des espèces beau-coup moins connues mais quirépondent à notre rôle éducatif,celui dʼapporter au public desespèces quʼil ne connaît pas ouqui ne rencontrera pas sur unautre parc zoologique…

Saint-Mandé Infos : Quellesera la nouvelle espèceemblématique du nouveauzoo et quel sera lʼavenir duparc à plus long terme ?

Sophie Ferreira Le Morvan :Le projet tel quʼil a été conçutourne autour de six biozones età lʼouverture cinq seront ou-vertes. La sixième sera cons-truite dʼici cinq à sept ans. Elleconstituera une véritable nou-velle découverte avec de nou-velles espèces, un nouvel envi-ronnement paysager dédié a

Directrice du parc zoologique de Paris

3 questions à...Sophie Ferreira Le Morvan

priori à lʼAfrique équato-riale même si le projetnʼest pas définitivementarrêté. Aujourdʼhui, notre prioritéest dans lʼorganisation duretour des animaux. Quel-ques animaux sont déjàsur zone technique commeles girafes. Dʼautres sonten transit par la ménageriedu Jardin des plantes.Dʼautres reviendront direc-tement sur leur nouvelenvironnement comme lesbabouins ou les flamantsroses. En tout état decause, la quasi-totalité desespèces aura rejoint lenouveau parc zoologiquede Paris au cours de cetteannée 2013.En ce qui concerne lʼes-pèce emblématique dunouveau parc, il existeénormément de critèrespour répondre à cettequestion : pour le public ceseront les grands mammi-fères et pour nous, scienti-fiquement parlant, il sʼagirades espèces extrêmementmenacées.Pour lʼavenir à plus longterme, lʼobjectif est degénérer des moments deréattractivité dans la vie duparc pour renouveler lʼinté-rêt des visiteurs. Cela passera par une évo-lution des collections ani-males mais également parla mise en place dʼuneoffre de visite différente etdiversifiée avec la possibi-lité, par exemple, de pas-ser la matinée où la jour-née dans la peau dʼun soi-gneur ou de passer unenuit au zoo.Quoi quʼil en soit, la forcedu nouveau parc zoolo-gique de Paris réside etrésidera dans la grandevariété des espèces pré-sentées aux visiteurs !

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Du mardi 26 au vendredi29 mars, lʼassociation«Club Invention-Europe»

et son président Peter Temey,ont organisé, en partenariatavec la mairie de Saint-Mandé,la seconde édition du Saloninvention - Europe Saint-Mandé2013. Pour lʼoccasion le hall delʼHôtel de Ville a été transforméen lieu de curiosités pendantune semaine et a été visité parde nombreux Saint-Mandéenscurieux de découvrir les inven-tions exposées et le foisonne-ment dʼidées des créateurs.Ce salon a pour vocation deréunir des inventeurs-cher-cheurs, des innovateurs, fem-mes et hommes, qui veulentpartager leur passion à travers

des œuvres parfois très perti-nentes ou originales. Environune dizaine dʼexposantes etdʼexposants étaient présentscette année.Pour tous, lʼinvention est unepassion avec un but unique :améliorer le quotidien, le rendreplus beau, plus facile et plusagréable. En lice pour le trophée RenéTemey (inventeur et fondateurde Club Invention-Europe,décédé en 2009), la nouvellehousse de couette avec enve-loppe de couchage dʼÉricFrustieri (France), lʼantenneAntengrin de Kham Bounpra-seuth (France), la peinture bio-logique dʼAmine Ghéryéni(Algérie), lʼouvre-huîtres rapide

et facile de Julie-ThérèseGning (France) ou encore uneétiquette autocollante anti-fraude de Naïma MéghezziChaa (Algérie), un nouveau jeucroisement entre le Sudoku etles échecs, le Sudo-Chess,dʼAurélien Stride (France), uneméthode dʼapprentissage delangue arabe pour les non-ara-bophones par Najiba Belhadjet le distributeur Oxydless pourmaintenir les produits à lʼabri delʼair.À lʼissue du vote du public, letrophée René Temey (inventeuret fondateur de Club Invention-Europe, décédé en 2009) a étédécerné à Kham Bounpra-seuth qui souhaite débarrasserles toits des antennes râteauxinesthétiques et encombrantesavec Antengrin, une antenneaux performances exception-nelles dans un boîtier très dis-cret qui peut remplacer plus de70 % des antennes convention-nelles et dont la commercialisa-tion a déjà commencé dans degrands magasins.

Une récompense que lʼheureuxgagnant a reçu des mains deFlorence Crocheton, adjointeau maire chargée de lʼEspaceurbain, des Travaux, duDéveloppement durable et delʼAdministration générale.

Le salon 100 % inventeursPropriétaires de logementsmeublésPlusieurs organismes derecherche, à Marne la Valléeet à Créteil, regroupés ausein d’Université Paris-Est,accueillent régulièrementdes chercheurs étrangersdans leurs laboratoires, pour des durées variant de quelques semaines àtrois ans (École nationaledes Ponts et Chaussées,Université Paris-Est Marnela Vallée, Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne …).Le bureau Access Paris-Estles accompagne dans leurrecherche de logement enproposant des logementsmeublés à proximité du lieude travail (chambres chezl’habitant, appartements et maisons proposés à la location). Les offres des propriétairessont regroupées dans labase de données d’AccessScience Accueil qui proposele service gratuit de mise enrelation avec les locataires.Si vous aussi, vous souhai-tez louer votre logementmeublé, venez rejoindre lesquelques 1 900 propriétairesfranciliens qui font déjàconfiance au réseau Science Accueil.Science Accueil intégreragratuitement votre logementdans son fichier d’offres etvous serez contactés directement par les chercheurs ou par les responsables de laboratoiresqui accueillent les chercheurs invités.Pour tous renseignements :01 60 05 40 98 - courriel :[email protected]

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Vos élus du conseilmunicipal ont la parole

Liste

«Vivre ensemble Saint-Mandépassionnément»

Liste

«Saint-Mandé, ouvronsl’avenir» élus socialistes

50Vos élus ont la parole

Patrick Beaudouin, Jean Eroukhmanoff,Florence Crocheton, Annick Marghiéri, Jean-Pierre Nectoux, Françoise Dussud,

Jean-Philippe Darnault, Françoise Fougerole, Pascale Trimbach, Julien Weil,Alain Assouline, Paul Desvaux, Christine Sevestre, Marc Médina,

Évelyne Cellard, Sarah Gaubert, Guy Machin, Stéphanie Bronsztajn, Anne Carrese,Philippe Polito, Dominique Jusot, Marie-Pierre Le Gall et Marie Tung.

La culture, vecteur de lien social au profit du bien «vivre ensemble»

En ces temps de crises économique et sociale, où chaque citoyen est sollicitéà consentir d'importants efforts, il est nécessaire voire primordial, de préserverdes liens de solidarité et de fraternité entres nos administrés. Pour cela, la cul-ture s'avère être un outil formidable. Au delà de son intérêt artistique, il s'agitavant tout d'une aventure humaine. Notre ville a de tous temps été garante dece lien entre les générations et la culture a toujours présidé à la constructionde cet édifice commun qu'est le bien «vivre ensemble». Ainsi pour 2013, nousavons consacré 2,10 millions dʼeuros dans notre budget municipal pour la cul-ture.

Nous avons eu le plaisir dʼaccueillir le festival «Aparté» qui a joyeusementanimé de théâtre et de musiques notre ville le temps d'un week-end. Nous sou-haitons, en effet, rapprocher la culture de nos administrés, notamment en pro-posant des animations en extérieur où chacun peut s'arrêter quelques instants,écouter et prendre un peu de plaisir. Par nos actions, nous œuvrons pour pré-server cet esprit de «village» qui a toujours régné à Saint-Mandé. Sur le planmusical, le conservatoire municipal et les ateliers de musiques actuelles, quiaccueillent ensemble près de 1000 élèves chaque année, permettent auxSaint-Mandéens, en plus des enseignements qui leur sont proposés, dedécouvrir tout le talent de nos élèves grâce aux rencontres organisées ; à cetitre, nous avons eu le plaisir d'initier la première édition de «Jazz auPrintemps», qui fut un réel succès. Aux côtés du traditionnel festival «Sonsd'Hiver» et du salon du «Livre à part», nous avons proposé cette année encoreaux Saint-Mandéens de nombreux concerts et expositions, avec pour clorecette saison, la Fête de la musique le 21 juin au jardin Alexandra David-Neel.Notons quʼen 2013, Saint-Mandé a eu le plaisir de fêter le trentième anniver-saire de la «Semaine dʼart contemporain», qui met en lumière des artistestalentueux de tous horizons, pour le plus grand plaisir des amateurs, nombreuxà Saint-Mandé. Sachez que nous avons aussi à cœur d'aider nos talents etfavoriser l'expression culturelle dans nos écoles ou au sein de nos structuresd'animations telles que la Maison des Marronniers et la Maison pour Tous.Nous offrons également aux artistes notre «Patio» qui reçoit chaque année denombreuses expositions graphiques en tous genres.

Notre médiathèque, elle aussi, participe à cette convivialité. Elle propose à sesquelque 3 000 abonnés un fonds dʼouvrages à la fois riche et réactualisé régu-lièrement. Elle accueille chaque jour toutes les générations qui viennentemprunter des ouvrages, passer un moment littéraire en salle de lecture ouconsulter la presse. La médiathèque propose également une programmationde spectacles littéraires et musicaux à l'instar de «Lʼheure du conte» ou des«Parenthèses musicales» qui ont fait salle comble toute l'année durant. A pré-sent, la période des inscriptions dans les diverses structures culturelles de laville est en cours. Nous espérons vous y retrouver nombreux car l'Art, quelleque soit sa forme, est un véritable moyen d'expression pour tous.

Stop à l’incivisme et aux violences

Il y a trois semaines Saint-Mandé était le théâtre dʼaffronte-ments entre bandes de jeunes dont lʼun fut blessé. Peu de temps auparavant des personnes participant dans larue à une quête pour le compte dʼune association humani-taire avaient été victimes de propos dʼune incroyable gros-sièreté de la part dʼadolescents.Ces faits inadmissibles sʼinscrivent malheureusement dansun contexte qui sʼaggrave pour ne pas avoir été traité initiale-ment comme il aurait du lʼêtre.En effet depuis quelques années nous nʼavons pu queconstater lʼaugmentation dʼincivilités en tous genres : station-nement intempestif, circulation de scooters au mépris ducode de la route, attroupement de jeunes à lʼattitude provo-cante interpellant les passants…Ce phénomène nʼest malheureusement pas spécifique ànotre commune.Ce qui lʼest davantage cʼest que parmi ceux qui font preuvedʼun tel comportement, certains nʼhésitent pas face aux pro-testations suscitées à prétendre être victime….. de racisme ! Pour ne pas sʼexposer à un tel reproche dont la stupiditénʼéchappera pourtant à personne, la réponse des autoritésmunicipales nʼa pas été à la hauteur de la situation, allantparfois jusquʼà affirmer contre toute évidence que tout ceciétait lʼœuvre de jeunes provenant dʼautres communes !Le résultat est là : aujourdʼhui il ne sʼagit plus uniquementdʼincivilités mais de violences et les auteurs de tous ces faitsdéplorables sont bel et bien, pour partie, des jeunes saintsmandéens. Si la situation sʼaggrave cʼest aussi parce quʼau sentimentdʼimpunité qui prévaut chez certains par suite de lʼabsencede fermeté dont a fait preuve la majorité municipale, répondchez dʼautres lʼexaspération qui ne peut quʼêtre mauvaiseconseillère.Pour notre part, élus socialistes, nous condamnons toutlaxisme en la matière sans craindre de nous voir imputer dequelconques préjugés comme nous lʼavons exposé lors dudernier Conseil Municipal.Il faut mettre un terme à la dérive que connaît Saint- Mandéet mener une politique volontariste.Dans lʼespace public le respect des règles de droit doit sʼim-poser à tous et à toutes ; les incivilités les infractions doiventêtre sanctionnées avec impartialité dans lʼintérêt généralsans sʼarrêter aux arguties de certains voulant y voir une dis-crimination. Lorsque ces agissements sont le fait de mineurs, le maire, lapolice municipale devraient en aviser systématiquement lesfamilles.Lʼinstruction civique nʼétant pas le monopole de lʼécole, lamajorité municipale pourrait également réfléchir sur la miseen œuvre dʼactions éducatives en direction des enfants etdes adolescents pour leur apprendre lʼimportance du vivreensemble, que chacun à ses propres origines et que celles-ci ne doivent pas constituer des clivages.Sans se laisser aller à la dramatisation - et à ce sujet les pro-pos outranciers tenus par le premier adjoint sur son blog sontinadmissibles - il y a urgence à prendre en main cette situa-tion qui voit se développer un climat dʼinsécurité et dʼintolé-rance avec tous les risques que cela comporte.

Geneviève Touati [email protected] Ains [email protected]

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Liste

«Saint-Mandé, ouvronsl’avenir» élus Europe-Ecologie Les Verts

Liste

«Nous,c’est à Gauche»soutenue par le Parti Communiste Français

Sécurité publique à Saint-Mandé

Mentis et démentis. On nʼose le croire !Une bagarre entre jeunes, violente, nous rapporte-t-on, opposedes jeunes de Saint-Mandé à dʼautres jeunes de communes voi-sines sur fond de trafic de stupéfiants et de règlements decomptes entre «petites frappes».Ceci arrive malheureusement partout, parce que des petitsvoyous, il y en a partout, et que même des jeunes qui nʼont riende voyous peuvent être pris dans une spirale qui tourne mal.Pour autant, cʼest, évidemment, inacceptable. La police et la jus-tice vont faire leur travail et les responsables poursuivis.…Et voilà M. Eroukhmanoff, conseiller général UMP de Saint-Mandé, récemment promu 1er adjoint au maire, qui se «lâche»sur son blog : dans un article titré «Guerre des bandes à Saint-Mandé, un jeune dans le coma», il évoque des «règlements decompte en série», des informations quʼil détiendrait «sous cou-vert du secret», de «jeune appartenant à la communauté», des«rues du Marseille du Val-de-Marne», de «policiers molestés»,de «tremblement de terre», de «guerre qui fait rage», dʼun«jeune laissé dans le coma (…) baignant dans son sang», de«musclés tatoués» venus «soutenir la communauté», de «miliceprivée», «Saint-Mandé devenue Tunis, Le Caire ou Beyrouth».M. Beaumarchais, je crois, disait : «Ce qui est excessif est déri-soire…». Le Maire a donc été contraint de rectifier en adressant un cour-rier aux membres du conseil municipal. Il évoque des déborde-ments de jeunes, aucun nʼaurait été dans le coma. Il ne sʼagit pasdʼun fait communautaire comme «certains ont tenté de le fairecroire», précise-t-il, ajoutant que lʼorigine serait un différent lié àun commerce de stupéfiants émanant dʼun jeune du collègeOffenbach.Que dʼexcès, de «on dit», de rumeurs !Dans nos fonctions dʼélus, nous devons savoir raison garder, nepas jeter de lʼhuile sur le feu, ne pas exciter des communauta-rismes qui sont contraires à lʼesprit de notre République.M. Beaudouin, en tout cas, doit bien se mordre les doigts dʼavoirpropulsé ce 1er adjoint là.Lʼimpossible loi SRU !Page 7 du n°179 dʼavril-mai 2013 du bulletin municipal, un arti-cle est titré : «Lʼimpossible loi SRU».Voilà donc une loi ayant pour objectif dʼaméliorer lʼoffre de loge-ment social, votée en 2000, qui serait impossible à appliquer.Au-delà de lʼargument, très banal chez tous les contrevenants àla loi, il faut sʼinterroger sur le constat suivant :En 12 ans, les gouvernements de M. Chirac, puis de M. Sarkozyet leurs majorités parlementaires nʼauraient pas été assezlucides pour faire ce constat et rendre possible le respect des loisde la République ?Médiapart peut aller se rhabiller, le bulletin municipal de Saint-Mandé mène lʼenquête.Il faut dire que sur les 8500 m² de terrains cédés par EDF, rue duCommandant Mouchotte, on aurait peut être pu faire mieux que13 logements sociaux !Quʼen pensent nos concitoyens mal logés, en particulier nosjeunes qui souhaitent sʼinstaller, les 678 demandeurs de loge-ment qui ont été enregistrés dans lʼannée 2012 ?Et toujours pas de commission dʼattribution de logements !!!! àSaint-Mandé !!!!Bonnes vacances, et rendez-vous en septembre pour une fêtepleine dʼhumanité.

Saint-Mandé, le 26 juin 2013.Michel Mahérou

[email protected]

Ces deuxpages et demisont réservéesà la libreexpression des listesreprésentéesau conseilmunicipal deSaint-Mandé.Les proposet opinionsexpriméssont sous laresponsabilitéde leursauteurs.

51Vos élus ont la parole

EELV dit non à l’usage non-agricole des pesticides

Le sénateur EELV, Joël Labbé, a lancé en partenariatavec la Fondation de lʼEcologie politique une consultationsur la plate-forme web Parlement-et-Citoyens.fr, afin deco-élaborer avec les citoyens une proposition de loivisant à interdire lʼusage non-agricole des pesticides surle territoire national. La consultation est ouverte depuisjeudi 20 juin 2013. Chacun, citoyen, élu, parlementaire,peut apporter sa contribution à lʼélaboration de cette pro-position de loi jusqu'au 15 juillet.Les particuliers, les collectivités territoriales, lʼEtat, lesétablissements publics utilisent trop de pesticides endépit de leur nocivité.Les pesticides sont des produits dangereux pour la santé(affections dermatologiques et respiratoires, troublesneurologiques (alzheimer, parkinson,etc), effets cancéro-gènes, etc.), comme pour lʼenvironnement (déclin de cer-taines espèces animales (oiseaux, petits mammifères,insectes pollinisateurs …), pollution des eaux, etc.)Les activités agricoles sont certes les principales utilisa-trices des pesticides mais elles ne sont pas les seules.Les usages non agricoles dus à des particuliers ou descollectivités représentent entre 5 et 10 % des utilisations.Chaque année, environ 5000 tonnes de pesticides sontutilisées dans les jardins et potagers.Joël Labbé formule trois propositions :

- Cesser lʼutilisation de pesticides pour lʼentretien desespaces verts et naturels publics. Près de 60 % descommunes de plus de 50 000 habitants se sont enga-gées depuis 2010 dans une démarche dʼarrêt total del'utilisation de ces produits. Il faut amplifier ce proces-sus en demandant aux collectivités territoriales, maiségalement à lʼEtat et aux autres organismes publicsgérant des espaces verts et naturels de cesser dʼutili-ser des pesticides dʼici au 1er janvier 2018.- Interdire la vente de pesticides aux particuliers dʼiciau 1er janvier 2018.- Développer les alternatives aux pesticides. Ces pro-duits existent (préparations naturelles peu préoccu-pantes - PNPP -) mais les lobbies agrochimiquesempêchent leur développement.

Au niveau local, les élus EELV soutiennent cette propo-sition de loi ; nous devons œuvrer pour que Saint-Mandédevienne une ville 0 % pesticides. Demandons au maireque les jardiniers municipaux et les sociétés dʼentretienintervenant dans la commune nʼutilisent plus aucun pro-duit toxique dans les espaces verts communaux ; maiscʼest aussi à nous sur nos balcons, nos terrasses ou dansnos jardins de substituer des produits naturels aux pesti-cides traditionnels, et nos fleurs, nos plantes nʼen serontque plus belles et plus saines !Pour toute information et pour participer à la co-construc-tion de cette proposition de loi, rendez-vous sur www.par-lement-et-citoyens.fr

Les élus EELV

Brigitte Arthur : [email protected] Gréau : [email protected]

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Liste

«Pour Saint-Mandéautrement»

52Vos élus ont la parole

ClochemerleLes Conseils municipaux sont régis par un arsenalde textes, lois, règlements et bonnes pratiques…,garantissant la légalité des décisions, légalité elle-même contrôlée par la Préfecture.

Mais depuis quelques mois la machine semble êtredevenue folle à Saint-Mandé.

Dʼabord la commission «finances»…

Les documents, pour une commission qui présentele compte administratif de lʼannée écoulée, sontparvenus sur lʼécran des élus le vendredi à 18 h,pour une commission se déroulant le lundi soir sui-vant. De quoi passer un week-end studieux (pourles conseillers qui ont pris la peine de les regar-der…) !

Sans compter lʼabsence du procès verbal de la pré-cédente commission - il est vrai que rapporter parécrit cette séance folklorique constituait une mis-sion délicate -, un adjoint aux finances impatient depasser aux points suivants pour ne pas s'éterniser,des diatribes tous azimuts contre les uns et lesautres…

Et lʼentérinement dʼune décision prise au mépris dela procédure : lʼattribution de deux chèques initia-tives jeunes par deux élus de la majorité, sans réu-nir la commission instituée par le Conseil municipalfaisant office de jury. Après nos protestations, une«commission de régularisation» a été convoquée àla hâte quarante-cinq minutes avant le Conseilmunicipal !

Quʼon ne sʼy méprenne pas : loin de nous lʼidée derefuser ce coup de pouce pour les projets caritatifsou culturels de deux jeunes ! Mais si le Conseilmunicipal vote des procédures et constitue descommissions, comment peut-on imaginer quʼilpuisse parallèlement agir au mépris de celles-ci ?

Simple négligence, mépris de la légalité, ou misesur la touche des groupes dʼopposition ?

Réaction de notre Maire : «mais cʼest Cloche-merle !».

Alors, pour lui faire plaisir, parlons de choses plussérieuses : nous avions protesté le 26 mars quandle Maire a présenté un budget sans provisions pouralea et sans effort dʼéconomie. Patatras ! Une déci-sion modificative (avenant au budget) dès le 25 juinavec son lot de dépenses surprises et une tentativede rétablissement dʼune provision. Mais toujourspas de proposition dʼéconomies !

Pourtant, nous semble-t-il, la fête est finie !

Groupe «Pour Saint-Mandé, autrement»

En direct du conseil municipalLe mardi 26 mars à 20 h, le conseil municipal sʼest réuni sous la pré-sidence de Patrick Beaudouin, maire, et a pris les décisions sui-vantes…

• Le conseil municipal a approuvé, à lʼunanimité des présents et représen-tés, les procès-verbaux des séances du 30 janvier et du 13 février.1 - Vote du budget primitif 2013 de la Ville.2 - Fixation des taux 2013 des taxes directes locales et de la taxe d'enlève-ment des ordures ménagères.3 - Budget annexe de l'assainissement 2013.4 - Fixation du taux de la redevance d'assainissement 2013.5 - Reprise de provisions.6 - Garantie dʼemprunt accordée à la société foncière dʼHabitat et Huma-nisme.7 - Bilan des acquisitions et cessions du patrimoine de lʼannée 2012.8 - Réactualisation des tarifs des abonnements pour la télésurveillance.9 - Sollicitation dʼune subvention auprès du fonds interministériel pour laprévention de la délinquance (FIPD) relative à lʼextension du système devidéo protection sur la voie publique 2013.10 - Recensement des marchés conclus en 2012 conformément à lʼarticle133 du Code des Marchés publics.11 - Modification du Plan Local dʼUrbanisme.12 - Majoration des frais généraux et des frais de contrôle pour lʼexécutiondʼoffice de travaux par la commune.13 - Autorisation donnée à Monsieur le Maire de signer lʼacte constitutif dugroupement de commandes pour lʼachat de gaz naturel, de fournitures etde services en matière dʼefficacité énergétique.14 - Autorisation donnée à M. le Maire de signer la convention de partena-riat 2013 avec le Club dʼentreprises Affaires et Convivialité.15 - Réactualisation des tarifs des activités de la Maison pour Tous au 1er

septembre 2013.16 - Subvention exceptionnelle de 286,90 euros à lʼassociation «Dessinemoi un mouton».17 - Réactualisation des tarifs des ateliers musiques actuelles au 1er sep-tembre 2013.18 - Réactualisation des tarifs dʼinscription du Conservatoire Robert-Lamoureux au 1er septembre 2013.19 - Désherbage des livres de la médiathèque.20 - Réactualisation des tarifs des activités sportives au 1er septembre 201321 - Réactualisation du Plan dʼOrganisation de la Surveillance et desSecours de la piscine (POSS) du centre sportif Roger-Vergne à Saint-Mandé.22 - Approbation du Plan dʼOrganisation de la Surveillance et des Secours(POSS) du gymnase André-Benzoni à Saint-Mandé.23 - Application de lʼarticle L 2122.21 L2122.22 L 2122.23 du Code Généraldes collectivités Territoriales :

- Approbation de la convention de mise à disposition d'une pataugeoireau profit des enfants de la ludothèque pour la pratique d'activités aqua-tiques.- Approbation des concessions CVM 10/12/13 CVM 10 bis/12/13 relativeà la location de terrains de sports Le Tremblay.- Approbation des contrats d'assurance pour la période 2013-2019.- Approbation de l'ouverture et de l'utilisation de la ligne de trésorerieauprès de la Caisse d'Epargne.- Approbation de l'avenant à la convention d'utilisation de l'orgue de laparoisse de Saint-Mandé.- Création d'une régie mixte de recettes et d'avances au sein du guichetunique de la ville de Saint-Mandé.- Création d'une régie d'avances unique pour les accueils de loisirs élé-mentaires et maternels installée auprès du guichet unique de la ville deSaint-Mandé.- Approbation de l'avenant n°3 à la convention de bail précaire à usagede bureaux, au profit de l'institut le Val Mandé.- Approbation de la convention de mise à disposition de la salle Jean-Bertaud entre M. Erick Touitou et la ville de Saint-Mandé.

24 - Questions diverses.

Retrouvez le compte-rendu détaillé des conseils municipaux en vousconnectant sur le site Internet de la ville : www.mairie-saint-mande.fr

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53Les associations

Interview de Philippe Vidalprésident de l’AS Saint-Mandé Handball

Comment a été créée lʼASSaint-Mandé Handball ?

En 1973, le handball voit le jourà Saint-Mandé sous lʼimpulsionde Philippe Vidal, jeune univer-sitaire de 19 ans. Passionné parce sport, il était entraîneur delʼéquipe scolaire du lycée Paul-Valéry et cherchait à poursuivrecette activité au sein dʼun club.

Quels étaient les objectifs de ce club durant toutes ces an-nées ?

Il fallait donner à nos jeunes talents toutes les chances dʼévoluerpour accéder au plus haut niveau et cela grâce à un entraînementde qualité et des structures adaptées. Ce fut alors une progressionconstante. Les résultats nʼont pas tardé : en 1978, champion de France cadet ;en 1982, montée de lʼéquipe Première en Championnat de FranceNationale 3 et en 1995, montée en Nationale 1 (plus haut niveauamateur) puis en 1998, le club devient champion de France junioret en 2003, champion de France des moins de 18 ans. Et depuis2005, le club sʼest stabilisé au niveau national.

Comment voyez-vous lʼavenir de votre association ?

LʼAS Saint-Mandé Handball, ce sont plus de 300 adhérents chaquesaison dont plus de 70 % de Saint-Mandéens, trente heures

dʼentraînements par semaine, dixéquipes engagées tous les week-ends sur les terrains départemen-taux, régionaux ou nationaux, douzearbitres et jeunes arbitres et septentraîneurs diplômés. Et nous fête-rons les 22 et 23 juin son 40e anniver-saire au gymnase André-Benzoniavec les anciens et actuels licenciésautour de diverses festivités. Longuevie encore à notre club !

Quelle est lʼhistorique du Club Les amis de Saint-Mandé ?

Fin 1972, création du Club des Amis de Saint-Mandé encoura-gée par le maire de l'époque, Jean Bertaud - JO du 7 février1973. Les présidents successifs ont été : M. Legall, fondateur,M. Antenay, Mme Moron, présidente honoraire, M. Roux,président honoraire, et moi aujourdʼhui.Les effectifs ont atteint jusqu'à plus de 200 adhérents, environ110 actuellement (essentiellement de Saint-Mandé, Paris 12e,20e et Vincennes).

Quel est le concept et les actions de votre club ?

Lʼarticle 2 de notre statut, inchangé depuis l'origine, dit que ceclub a été créé pour rassembler des personnes âgées afin demieux se connaître, se distraire et partager, en toute liberté,des activités de leur choix, à lʼexclusion bien sûr de tout carac-tère politique ou religieux. Les actions ont été multiples aucours du temps : couture, tricot, fabrication de nappes et nap-perons vendus dans des kermesses et opérations portesouvertes, avec sollicitation des commerçants, permettant d'ai-der au financement de voyages, parfois lointains, puis appari-tion de jeux : dominos, cartes, puis scrabble et bridge…quelques sorties et festivités annuelles.

La vie saint-mandéenne est organisée autour de très nombreuses associations aux origines et aux vocations diverses. Quʼellessoient effectivement sportives, culturelles, caritatives, humanitaires, patriotiques, éducatives, environnementales... elles accueil-lent des Saint-Mandéennes et des Saint-Mandéens grâce à des bénévoles de tous âges qui participent à leur développement

et à lʼesprit de rencontres et de convivialité de notre commune.Certaines dʼentres elles sont nées de la volonté de lʼexécutif municipal il y a bien longtemps et cette année, certaines ont le plaisirde célébrer des anniversaires importants comme lʼAS Saint-Mandé Handball (40e anniversaire), lʼAmicale Pétanque du Chalet (30e

anniversaire) et le Club des Amis de Saint-Mandé (40e anniversaire).On ne peut que se réjouir de voir ces associations avoir atteint leur maturité et participer pleinement à la vitalité de Saint-Mandégrâce à lʼengagement et au dynamisme de très nombreux bénévoles, année après année.Il en est de même pour des associations plus récentes, créées en 2002 et en 2009, voulues par lʼéquipe municipale et totalementpris en main par des bénévoles, qui vivent aussi une belle aventure et qui permettent de se rencontrer, sʼentraider, échanger et par-tager pour faire de notre ville un lieu où il fait bon vivre. Il sʼagit de La Passerelle et de Cafédiabolo-la Tribu mandéenne.Saint-Mandé Infos donne la parole à ces cinq associations…

La richesse du tissu associatif

L’histoire d’une passion Lutter contre l’isolementdes personnes âgéesInterview de Claude Andriotprésident du Club des Amis de Saint-Mandé

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55Les associations

Quelle est lʼhistoire de cette association si particulière àSaint-Mandé ?

En 2002, un questionnaire a été adressé à tous les Saint-Mandéens âgés de plus de 65 ans. 632 réponses reçues ontfait émerger des demandes récurrentes : besoin de convivia-lité, dʼéchanges, de partages, de marcher avec d'autres per-sonnes, de lieux où se rencontrer ainsi que donner son tempsde façon bénévole.Voulue par la municipalité, on a créé une association pourrépondre à cette forte demande de la population parce que lecadre juridique dʼune association est assez souple et permetde monter des projets facilement et dʼêtre réactif en fonction

Comment a été créée votre association ?

Un cadre privilégié appelé Plateau Bel-Air, face au «Chalet duLac», où évoluent depuis toujours et par tous les temps des joueursde pétanque de tous niveaux, a fait naître le souhait de donner unestructure officielle à cette situation, par le biais de la création dʼuneassociation. À lʼautomne 1983, Pierre Dubernet, Daniel Nasselsky, aidés deJean-Michel Bourgeois et Serge Champion et dʼautres malheu-reusement disparus, entreprennent les démarches nécessaires à lacréation de lʼassociation. Une assemblée constitutive sʼest réunieau café brasserie le «Royal Saint-Mandé» (Royal Comptoir) leweek-end de la Toussaint 1983 et a décidé dʼappellation «AmicalePétanque du Chalet» (APC). Les statuts ont été déposés à la sous-préfecture de Nogent-sur-Marne. La publication au Journal Officiel

Au fil du temps nous avons plusieurs centenaires dans nos rangs etles activités ont évolué, mais tous se retrouvent régulièrement.Chacun participe avec plaisir et apprécie toujours ce lieu de rencon-tres et d'échanges quʼest le Club des Amis.

Comment avez-vous fêté ce bel anniversaire : 40 ans dʼexis-tence ?

Ce fut une sympathique manifes-tation du Club des Amis de Saint-Mandé qui sʼest déroulée le 17mai, en présence de PatrickBeaudouin, maire de la ville,Jean-Pierre Nectoux, adjoint aumaire chargé du Sport, de la Vieassociative, des Jumelages et delʼAnimation, de Daniel Collin, pré-sident de la Saint-Mandéenne etde très nombreux membres duClub des Amis.Jʼai rappelé que cette association

née en 1973 est la seconde en ancienneté après la Saint-Mandéenne (1875). Le maire et son adjoint se sont réjouis de sonévolution, en rappelant lʼimportance de la vie associative à Saint-Mandé et en souhaitant longue vie à ce Club, auquel ils ont remisune médaille commémorant cet événement.

Au royaume des passionnés de pétanqueInterview d’André Raspailprésident de l’Amicale Pétanque du Chalet

La Passerelle :un succès immédiatInterview de Bernard Lerouxprésident de La Passerelle

de la République a été faite le19 novembre 1983. Les pré-sidents successifs depuisPierre Dubernet (décédé en2006), président fondateur,ont été Patrick Magré,Michel Recuerda, RaymondLeman et moi aujourdʼhui. Jesuis également président duComité du Val-de-Marne depétanque.

Quels sont les actions et les objectifs de votre associa-tion ?

Le premier concours officiel sʼest déroulé à lʼété 1985 et a ras-semblé un nombre record de participants : 175 triplettes. Leseffectifs du club sont variables, dʼune centaine en moyennelors des dix premières années, à une moyenne de 130 aucours de ces dernières années. En 2013, lʼAPC recense 112adhérents. Le club présente des performances sportives satisfaisantes,dans la moyenne départementale. À noter une année 2012exceptionnelle, 5e club du Val-de-Marne et accès au niveaurégional de la Coupe de France.

Comment voyez-vous lʼévolution de votre associationdans la ville ?

LʼAPC participe à toutes les manifestations communales : fêtedes Sports, fête dʼAutomne, le Téléthon et les Olympiadesavec les amis allemands dʼEschwege. LʼAPC souhaiterait un soutien plus conséquent de la Directiondes Parcs et Jardins de la Ville de Paris pour accéder à sesdemandes de remise en état des commodités comme les lam-padaires et dʼautres installations. Je remercie le maire de Saint-Mandé, Patrick Beaudouin, etlʼéquipe de Jean-Pierre Nectoux pour tout ce quʼils font pourque lʼAPC vive encore très longtemps.

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Comment a été créée votreassociation ?

En septembre 2009, les pre-mières activités ont com-mencé mais les réflexionspour la mise en place de cetteassociation ont débuté un anavant. Notre souhait : permet-tre aux familles saint-man-déennes de se rencontrer,dʼéchanger et sʼentraider.Nous sommes partis du prin-cipe que chaque personne a des compétences et quʼelle peut lespartager. Nous nous sommes lancés dans cette aventure autour dela famille, des enfants, des liens parent/enfant et aussi grands-parents/enfants. La municipalité, qui souhaitait cette association,nous a encouragé et nous a permis dʼinscrire les activités de lʼasso-ciation à la Maison de la famille.

Quels sont les objectifs et les actions que vous menez ?

Cʼest une association à taille humaine, intergénérationnelle et fami-liale avec plus de 35 familles adhérentes, environ 120 personnes,qui se rencontrent, partagent, échangent. On fait des activités pourles enfants, les tout petits, par exemple Cafécomptines créé parune maman, des manifestations thématiques (chasse aux œufs àPâques, Saint-Nicolas), des soirées familiales et intergénération-nelles... Il y a aussi des Caféphilo pour les jeunes et maintenant unCafésciences proposé par un collégien ainsi que des activités pourles parents : Cafélittéraires, ateliers broderies, tricots...Cafédiabolo, cʼest un consensus qui fonctionne bien et cela grâce àla participation volontaire des adhérents ! Depuis lʼan dernier, laCaisse dʼallocations familiales inscrit certaines de nos activitésdans le Réseau dʼécoute, dʼappui et dʼaccompagnement desparents (aide et soutien à la parentalité) et nous soutient.

Comment voyez-vous lʼévolution de votre association ? Quelssont vos projets ?

Nous souhaitons la développer tout en gardant lʼâme deCafédiabolo. Nous envisageons des échanges avec dʼautres asso-ciations ; un projet dʼatelier sécurité et gestes de premier secourspour les parents ; établir des liens avec le CCAS... ; un atelier oùdes artisans viendraient pré-senter leur mé-tier... ; des sor-ties historiques et culturelles ;de la culture et de lʼhistoire«vivantes» avec des guides ;des représentations de co-médiens qui joueraient despièces en rapport aveclʼépoque, le lieu…

Et tout cela avec le plaisir dese retrouver et de faire deschoses ENSEMBLE !

56Les associations

des attentes des adhérents. Le 1er mars 2004 les statuts sontdéposés. Gérard Leblanc est élu président, puis FrançoiseLe Moël en 2006, Claire Pallière en 2007 et moi-même en2013.Grâce aux subventions de la mairie et dʼune aide logistiqueprécieuse la cotisation des adhérents n'est que de 20 eurospar an.

Quels sont les objectifs de cette association ?

Lʼassociation a, tout de suite, rencontré un écho favorable et lenombre d'adhérents nʼa cessé d'augmenter, 205 adhérentsavec une moyenne dʼâge de 71 ans. Chaque lundi et vendredi après-midi la Maison de la familleaccueille les adhérents reçus par lʼanimatrice et des béné-voles. Pendant les vacances dʼété, La Passerelle se déplaceà la Maison des sports Rolland-Boitelle où les mêmes activitéssont présentées quotidiennement.Les activités sportives, culturelles, gastronomiques organi-sées par des bénévoles sont aussi diverses que variées :conférences, exposés par des professionnels (juristes, diplo-mates, professeurs, étudiants) bénévoles, jeux de société etélectroniques, les marches rencontrent un vif succès ainsi queles sorties dans Paris (musée, parc…) et repas à thèmes.Sans oublier … tennis de table, pétanque, vélo, billard et acti-vités douces qui permettent de garder la forme et l'équilibre…Ateliers d'expression : écriture, aquarelle, théâtre…. Voyagesen France et à lʼétranger sont organisés avec régularité.Afin de prendre des nouvelles, le service «Allô coucou» per-met de rester au contact des uns et des autres.

Comment voyez-vous lʼévolution de votre association etquels sont vos projets ?

L'association ne souffre pas du manque de bénévoles. Cesadhérents le font avec enthousiasme, gentillesse et sérieux.En 2012, lʼassociation s'est dotée d'une messagerie électro-nique et notre site Internet a été entièrement réalisé par lesbénévoles de l'association.Plusieurs projets sont à lʼétude : création dʼun atelier de pein-ture à lʼhuile, proposer des ateliers ou des rencontres à domi-cile pour les personnes ayant perdu de leur mobilité, trouverdes sorties adaptées pour les personnes à mobilité trèsréduite. La richesse de notre association réside dans la volonté dechacun dʼen faire un lieu privilégié pour tous où lʼon vient et oùlʼon revient.

Cafédiabolola tribu mandéenneInterview de Maria Tungprésidente de Cafédiabolo-la Tribu mandéenne

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57Le carnet

Samedi 25 mai à15h30, Alain As-souline, conseiller

municipal délégué à laSanté et au Bel Age, aprocédé au mariage deLaure-Anne Hillenweck(chef de marque communi-cation) et Romain deBoissieu (cadre financier).

Samedi 27 avril à 11h30,J e a n - P h i l i p p eDarnault, adjoint au

maire chargé de la Moder-nisation de lʼadministration,des Ressources humaines etdu Contrôle de gestion, a pro-cédé au mariage de ChloéVuillet (gestionnaire actif-passif) et de Nicolas Younes(ingénieur produits structu-rés).

Samedi 4 mai à 11 h,le maire, a célébrélʼunion de Cyrielle

Janin-Reynaud (managerde restaurant) et deFabien Lebarbier (direc-teur dʼétablissement dansla restauration). Étudianteà Paris, Cyrielle était à larecherche dʼun job dʼétu-diant quand Fabien lʼarecrutée pour travaillerdans un pub-restaurant anglais. Les hasards du destin ont ainsidonné naissance à leur histoire dʼamour. Ils célébreront leurmariage en famille cet été au Pays de Galle dont est originaire lamaman de Fabien.

Samedi 4 mai, à14 h, le maire aprocédé à lʼunion

de Catherine Chabanneet Bertrand Cahn, tousdeux avocats. Ils se sontconnus très jeunes surles bancs de la Faculté etce fut le coup de foudre.La cérémonie célébrée cesamedi 4 mai témoignede leur amour sans failleet dʼun long parcours en

commun qui a donné naissance à deux enfants, Alice (médecin) etMartin (géophysicien), les témoins de cette union.

Lundi 6 mai à15h30, PatrickB e a u d o u i n ,

maire, a célébré lemariage de DéborahCharbit (opticienne)et de Gary Nataf(plombier). Cʼest parlʼintermédiaire dʼamiscommuns que lesdeux jeunes gens sesont rencontrés, voici cinq ans, un 1er mai. Gary a alors offert un jolibrin de muguet à Déborah. Une attention qui lʼa touchée et cʼest

Mardi 7 mai à 15 h, lepremier magistrat aprocédé à la célébra-

tion du mariage dʼAudreyHabechian (acheteuse deprêt-à-porter) et dʼAnthonyAttuil (agent immobilier).Présentés lʼun à lʼautre pardes amis communs, Audreyest aussitôt tombée sousle charme «à la Léonardo»dʼAnthony et à son très bon pied gauche dont elle a pu mesu-rer lʼefficacité en assistant aux matches que dispute ce dernieravec le Maccabi Paris qui évolue en CFA. Quant au jeunehomme, il dit avoir été «envoûté» par le regard dʼAudrey.

Vendredi 17 mai à16h30, le maire a célé-bré lʼunion de Floriane

Pian (actuaire en assu-rances) et de BertrandAngot (cadre bancaire). Voiciplus de sept ans quʼils ont faitconnaissance à lʼoccasiondʼune rencontre organiséepar des amis. Adeptes de laplongée sous-marine quʼilsont découvert ensemble et du golf, Floriane et Bertrand sontles heureux parents dʼune ravissante Elise. Cʼest dʼailleurs enapprenant que Floriane était enceinte que Bertrand a fait sademande en mariage voici… deux ans !

Vive les mariés !

Félicitations à Julien ZelelaLe maire a adressé ses plus chaleureuses félicitations àJulien Zelela, président du Cécifoot club de Saint-Mandé,pour sa nomination au grade de chevalier dans lʼordrenational du Mérite.«Cette distinction est la juste récompense de votre inlas-sable dévouement qui, sous votre impulsion, a vu naîtrele club Cecifoot à Saint-Mandé, lequel a remporté denombreux trophées. Elle représente aussi la consécrationdu combat que vous avez mené lors des Jeux paralym-piques de Londres, en 2012, où vos joueurs ont su bril-lamment défendre les couleurs de la France et de Saint-Mandé».

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58Le carnet

Médecin généraliste à Saint-Mandé pendant trente-cinqans, le Docteur Jean-

Dominique Caron, continue demener une belle carrière dans laRéserve opérationnelle.Médecin responsable de lʼantennemédicale des Armées de Fontenay-sous-Bois au fort de Nogent, leDocteur Jean-Dominique Caronest, en qualité de médecin chef duGroupement de recrutement de laLégion Étrangère, chargé dʼévaluerlʼaptitude médicale des candidats àlʼengagement dans cette composante de lʼarmée de Terre siparticulière et exigeante. Dans ce cadre, il participe régulière-ment aux Opérations extérieures (FINUL au Liban, opérationLicorne en République de Côte dʼIvoire, opération Épervier auTchad) et a assuré en 2012 un renfort apprécié de lʼantennemédicale des armées auprès du 4e Régiment du service mili-taire adapté à La Réunion. Un engagement qui vient de luivaloir dʼêtre promu au grade de médecin général de Servicede classe normale de réserve.

Élisabeth Laporte vientdʼêtre nommée directriceacadémique des services

de lʼÉducation nationale - direc-trice des services départemen-taux de lʼÉducation nationale delʼacadémie de Créteil par décretdu président de la Républiquedu 21 mai.Elle succède à Pierre Moyanommé inspecteur général dedeuxième classe fin mars.Élisabeth Laporte, agrégéedʼAllemand, a enseigné en Alle-

magne au lycée français de Berlin avant de rentrer en Francecomme principale adjointe puis principale du collège Henri-Barbusse de Bagneux (de 2002 à 2005), directrice du Greta dela Défense et du CIBC (centre interinstitutionnel de bilans decompétences), proviseure adjointe au lycée Lakanal deSceaux (2007-2008) et encore proviseure du lycée profession-nel Paul-Langevin de Nanterre (2008-2009). Après avoir étéinspectrice dʼacadémie adjointe à lʼInspection académique duBas-Rhin entre 2009 et août 2011, date à laquelle ÉlisabethLaporte avait été nommée directrice académique des ser-vices de lʼÉducation nationale - directrice des services dépar-tementaux de lʼÉducation nationale de lʼOise.

Elisabeth Laporte nommée directrice de l’académie de Créteil

Jean-Dominique Caronpromu médecin général

René-Georges Gillotnous a quittés…

Àlʼannonce de la disparitionde René-Georges Gillotsurvenue le 3 avril à lʼâge

de 90 ans, Patrick Beaudouin,en son nom et celui des mem-bres du conseil municipal, aadressé ses plus sincèrescondoléances à son épouse etses proches. «Au-delà des ser-vices quʼil a rendus à la France,Saint-Mandé, ville à laquelle ilétait très attaché, perd lʼune deses figures. Nous garderons delui le souvenir dʼun grand sportif,dʼun homme engagé, déterminé, dynamique et dʼune grande géné-rosité».Diplômé dʼÉtat de lʼEcole supérieure de commerce duConservatoire national des arts et métiers, dès 1931, René-Georges Gillot pratique le sport à Saint-Mandé (football, vélo,escrime) côtoyant à cette occasion son camarade dʼécole RollandBoitelle.Devançant lʼappel, son dossier est refusé en septembre 1939, puisen novembre de la même année, puisque la future recrue nʼa pas17 ans révolus. Ce ne fut quʼen mars 1940 que René-GeorgesGillot parvint à sʼengager pour la durée de la guerre.Le 18 juin 1940, il est de ceux qui entendirent lʼAppel du Général deGaulle. Depuis le domicile familial de Saint-Mandé, il participe à larécupération dʼarmes jetées dans les lacs du bois de Vincennes.Tandis que ses parents apportent assistance à des prisonniers éva-dés, le 1er janvier 1941, René-Georges Gillot est contacté par lemouvement de résistance CSP auquel il adhère immédiatement. Le15 janvier il est embauché au GMF du secteur Colombes-Nanterre.Comme agent de liaison, il effectue des missions en Touraine,Poitou et Berry. Il va ainsi transporter et distribuer des tracts clan-destins, acheminer des documents secrets avant de constituer etde diriger un groupe armé «corps franc» à la tête duquel il participeaux combats de la Libération de Paris et de la proche banlieue, sʼil-lustrant notamment à lʼHôtel de Ville parisien, dans le secteur de LaTourelle à Saint-Mandé et au Fort de Vincennes.Le combattant de la résistance continue de servir après la libérationau sein du cinquième bureau de lʼétat-major général de la guerre,puis du cinquième bureau de lʼétat-major des armées.René-Georges Gillot est démobilisé le 6 mars 1946.Parallèlement à ses activités professionnelles, il se consacre effica-cement au fonctionnement de plusieurs associations sportives,principalement dédiées à la pratique de lʼescrime. Il est dans cedomaine lʼun des fondateurs puis le président du comité départe-mental dʼescrime du Val-de-Marne dont il était toujours le présidentdʼhonneur.René-Georges Gillot sʼinvestit également au sein dʼassociationsde résistants.Il était aussi le président du Cercle des médaillés de la jeunesse etdes sports du Briançonnais, région où il sʼétait installé depuis denombreuses années.Cette figure emblématique de la vie saint-mandéenne était cheva-lier de lʼordre de la Légion dʼHonneur, chevalier de lʼordre nationaldu Mérite, Croix du combattant volontaire, Croix du combattantvolontaire de la résistance, Croix du combattant, Médaille de laFrance libérée, médailles de bronze, dʼargent et dʼor de la Jeunesseet des Sports, médaille du travail argent et vermeil.

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