5e Echanges Chorégraphiques Jazz

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5555eeee Echanges Chorégraphiques Echanges Chorégraphiques Echanges Chorégraphiques Echanges Chorégraphiques Jazz Jazz Jazz Jazz Samedi 5 février 2011 Théâtre Gérard Philipe – Orléans

Chor&Corps – Association K’Danse, Saint-Denis-en-Val

Jazz Association Danse, Orléans

Conservatoire Municipal de danse, Fleury-les-Aubrais

Ecole Municipale de danse, Saran

Compagnie DICI-DAILLEURS – Cécile Deschâtres

5e Echanges Chorégraphiques Jazz

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Quelles relations la danse entretient-elle avec les autres arts ? Quels liens peut-on créer ?

Quels résultats ressortiront de ces rencontres ?

Pour les élèves, ce sera l’occasion d’aborder la danse, de la pratiquer, de la ressentir même, d’une manière inédite et donc exaltante.

Autour de ce thème, chaque école participante a choisi un angle de travail, de création et certaines ont même décidé de s’associer avec un artiste professionnel pour les accompagner dans leur recherche.

Deux rencontres auront lieu avant la représentation réunissant toutes les élèves pour des moments d’échanges sur le travail de chacun. Elles auront lieu le 12 décembre 2010 et le 30 janvier 2011. Lors de cette dernière rencontre, Cécile Deschâtres sera présente afin d’apporter son regard de chorégraphe professionnelle et d’échanger avec les élèves.

Par ailleurs, le soir de la représentation, une exposition d’une sélection d’œuvres des artistes associés au projet aura lieu dans le hall du Théâtre Gérard Philipe.

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Chor&Corps – K’Danse C’est avec la photographie et les arts numériques, et plus particulièrement le lightgraff, que les élèves du groupe Chor&Corps ont choisi de

combiner leur travail chorégraphique.

« Le light painting, dont dérive le lightgraff, consiste à utiliser un temps d'exposition long dans un environnement sombre et en y déplaçant une source de lumière. La photographie obtenue révèle alors toutes les traces lumineuses dues soit à l'exposition directe du capteur à la source lumineuse, soit aux objets éclairés.

Le terme « light painting » recouvre à la fois des photos dont la scène est éclairée de l'extérieur que celles exposées par des sources de lumière dans l'image, par exemple tenues à la main et dirigées vers l'objectif. La photo est donc largement déterminée par le jeu de lumières produit pendant le temps d'exposition, donnant l'impression de peindre la scène avec de la lumière. L'utilisation de lumières de différentes couleurs élargit encore le spectre des possibilités. » (source : Wikipedia)

Pour ce projet, le groupe s’est associé le talent d’Anne-Lise King, artiste multiforme très active dans cette discipline.

Dotée d'un bac scientifique et d'un diplôme des Beaux-Arts (DNAT arts graphiques), Anne-Lise a reçu une formation de cinéma (ESEC Paris) en 2004-2005. Elle réalise son premier court-métrage auto-produit en 2005 : "Ce qui me transporte", puis termine ses études par un master de cinéma à l'Université d'Exeter (Royaume-Uni).

De retour sur le continent, elle poursuit sa recherche artistique entre le train et le cinéma en présentant un projet de zootrope linéaire géant à un concours : l'Animatram. Le projet gagne le Grand Prix de la Création d'Orléans, et lui permet de démarrer une activité de plasticienne. L'installation voit le jour en 2008, en face de la gare d'Orléans ; pendant ce temps, elle se passionne pour les objets à illusion d'optique et décline le procédé de l'Animatram à d'autres échelles en construisant le Chemin cinématique. Cette installation démontable rencontre le succès dans de nombreux festivals, spécialement auprès des enfants.

Ses champs d'expérimentation s'élargissent tandis qu'elle s'intéresse de plus près au phénomène de rémanence (qui permet justement l'illusion d'optique dans la plupart des cas), aux jeux de lumière et au déplacement. A partir de 2009, elle réalise de nombreux clichés de lightgraff en pause longue, et propose des ateliers d'initiation à ce nouveau mode d'expression dans plusieurs associations ou sociétés d’événementiel. Fidèle à ses premières amours, elle réalise notamment des clips vidéo pour divers artistes musicaux. (source : http://annelise.king.free.fr/)

Des échanges entre les élèves, leur professeur Olwen Vogin et Anne-Lise King, a fini par ressortir un fil conducteur. Partant d’un univers industriel, où le mouvement, très carré, est déterminé par le résultat à obtenir (à savoir la photo, le lightgraff, qui sera capté et projeté en direct), les danseuses petit à petit cherchent à se libérer de cette aliénation physique et mentale pour laisser place à un mouvement plus fluide, un état qui se rapproche de la nature, où la chorégraphie devient l’élément déterminant, la source du lightgraff, le résultat devenant alors aléatoire.

Ou comment l’art nous permet de nous libérer de l’aliénation de notre société industrielle et consumériste.

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Premières expérimentations en image :

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Ecole JAD L’école JAD présentera un tableau chorégraphique autour de la peintre Séraphine Louis, dite de "Senlis" : sa vie comme femme de ménage, sa

peinture inspirée de visions mystiques, sa dérive dans la folie... Les élèves, par leur danse, reproduiront sur scène un tableau de Séraphine. Une artiste peintre sera associée au projet.

Séraphine Louis dite Séraphine de Senlis (1864-1942) est une artiste peintre française dont l'œuvre est rattachée à l'art naïf.

Autodidacte, elle s'est inspirée des images pieuses. Ses motifs décoratifs répétés, ses tableaux gorgés de lumière et de couleurs, sont parfois interprétés comme le reflet de son état psychique.

De condition modeste, elle est orpheline de mère à un an, orpheline de père à sept. Elevée par sa sœur ainée, elle est amenée à travailler très jeune, d'abord comme bergère, puis comme domestique chez les Sœurs de la Providence et par la suite dans des familles bourgeoises de Senlis.

Tout en travaillant, elle se met à peindre à la bougie dans un grand isolement et accomplit une œuvre considérable. Le collectionneur d'art allemand Wilheim Undhe, installé à Senlis en 1912, découvre ses peintures et lui apporte son soutien. La guerre le fait s'absenter de France et il ne reprend contact avec Séraphine qu'en 1927, à l'occasion d'une exposition locale à Senlis. Son aide, alors, permet à Séraphine de peindre de grandes

toiles de deux mètres de hauteur. En 1929, Uhde organise une exposition Les peintres du Cœur sacré qui permet à Séraphine d'accéder à une certaine prospérité financière qu'elle dilapide au fur et à mesure. Or, à partir de 1930, Uhde cesse d'acheter ses peintures à cause de la Dépression, ce qui la perturbe gravement.

Elle sombre alors dans la folie. On l'interne pour «psychose chronique» en 1932 à l'hôpital psychiatrique de Clermont et dès lors, elle ne pratique plus son art. Elle y meurt de faim en 1942, dans le dénuement et les dures conditions des asiles sous l'occupation allemande.

L'art de Séraphine On peut remarquer que ses peintures comportent presque toutes, dans le quart inférieur, une bande ou une zone qui est manifestement d'un autre ordre que le reste de l'image : les fruits et fleurs continuent à s'épanouir dans cette région particulière de la peinture, mais d'autres éléments - herbes, feuilles plus sombres que dans le reste du tableau - invitent à imaginer cet espace spécifique comme une sorte de sous-bassement, de souterrain où tout s'enracine, de monde d'en-bas. Ce principe de composition rigoureux se répète sur de nombreux tableaux.

Le besoin irrépressible de création fait de Séraphine, pour reprendre les termes de Bertrand Lorquin, conservateur du musée Maillol, « une artiste dévorée par cette fameuse nécessité intérieure dont parlait Kandinsky ».

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C.R.C. Fleury-les-Aubrais Les élèves de Fleury-les-Aubrais orienteront leur travail soit autour de la photographie, soit autour du « sound

painting ».

« LE SOUNDPAINTING est un langage de direction d'orchestre et de composition en temps réel, créé et développé par le compositeur new-yorkais Walter Thompson. Destiné aux musiciens, mais aussi aux danseurs, acteurs, poètes et plasticiens travaillant dans le domaine de l'improvisation structurée, ce langage contient à présent plus de 750 signes qui permettent au chef d'orchestre-compositeur d'indiquer aux interprètes le type d'improvisation désiré. Le déroulement de la composition est ainsi contrôlé grâce aux paramètres définis par chaque groupe de signes, de gestes. Durant les 20 dernières années, le Soundpainting est devenu un langage complet permettant la réalisation spontanée de créations faisant appel à l'improvisation structurée, qu'elles soient musicales, théâtrales, chorégraphiques, cinématographiques, voire pédagogiques. » (source : http://www.soundpainting.com/french/soundpainting_media_blurb_french.html)

EMD Saran En ce qui concerne l’EMD de Saran, les élèves travaillent sur la création d'un tableau

vivant ayant pour thème le cinéma américain des années 50.

Elles s’associeront à une élève de danse classique qui est également musicienne à l'école de musique de Saran et pratique le violoncelle. Elle représentera en quelque sorte le peintre de ce tableau en mouvement.

Leur projet s’articulera donc à la fois autour de la musique live, la peinture et le cinéma.

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LLLLa Compagnie DICIa Compagnie DICIa Compagnie DICIa Compagnie DICI----DAILLEURS DAILLEURS DAILLEURS DAILLEURS –––– Cécile Deschâtres Cécile Deschâtres Cécile Deschâtres Cécile Deschâtres Présidente : Martine Gautrain

Coordinatrice : Laurence Lorthios-Antczak

Chorégraphe : Cécile Deschâtres

La naissance de la "Cie DICI - DAILLEURS" découle de rencontres multiples et diverses, tant sur le plan géographique qu'artistique. Elle est le résultat d'un désir de mêler des univers chorégraphiques différents comme pour créer un nouvel espace, un langage, une écriture... La sienne... C'est pourquoi, depuis sa naissance en 2007, la compagnie s'est imprégnée de chorégraphes différents, comme Cécile Deschâtres, Dominique Desessart ou encore Laurence Lorthios-Antczak, à travers trois pièces :

- "AMOURS ET DESAMOURS", pièce de 30 minutes pour 6 ou 7 danseurs.

- "A BRAS-LE-CORPS", un duo de 10 minutes.

- "TATISCHEFF", spectacle pour enfants de 40 minutes, autour de l'univers du célèbre cinéaste Jacques Tati.

Dans le cadre des 5e Echanges Chorégraphiques, une nouvelle pièce sera créée, sur le thème « La Danse et les autres arts ». Cette pièce de 45 minutes pour 7 danseurs, chorégraphiée par Cécile Deschâtres, s’intitulera "FORMES ET DÉFORME".

« La sculpture, poésie ou relief formel crée dans l'espace réel, permet de sentir, ressentir, crier, dénoncer, de partager... Mais la forme de celle-ci n'en restera souvent qu'une mise en scène lisse, bosselée, ou écorchée d'une profondeur vitale dont elle a pu jaillir... Son apparence : reflet fidèle ou altéré de la pensée profonde d'un individu ou d'un groupe »

Distribution : Manon FAVIER, Sabine FORQUET, Sabine GAUTRAIN, Baptiste HARDY, Elise HOLLANDER, Michaël PIRES-CARPINTEIRO, Julie SALAÜN.