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Penser l’humainau cœur de la crise
Fiches pédagogiquessur les ressources
Un journal œcuméniqueen Mellois
■ Offi ciel
■ Vie diocésaine
Prix du numéro : 2,60 € - Abonnement 55 € (France) - 60 € (Étranger)
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PoitouÉglise
enQuinzaine religieuse du diocèse de Poitiers
16 mars 2011
N° 156
Éditoriald to a
Nous minimisons sans doute l’impact du trésor que nous portons dans des vases d’argile.
Voici que Des hommes et des dieux vient d’obtenir le César du meilleur fi lm. Qui aurait pu prévoir que le message donné par ces moines amènerait autant de monde en salle de cinéma ?
Cela nous interroge car il y a beaucoup plus d’attente que nous le pensons à travers des indifférences apparentes. Nous minimisons sans doute l’impact du trésor que nous portons dans des vases d’argile.
Les dernières images du fi lm suggèrent la fi n tragique des moines en nous donnant à voir jusqu’où peut conduire la suite du Christ. En cela, la vie religieuse nous révèle la dimension pascale et la visée eschatologique de toute vie humaine.
Religieux et religieuses ne sont plus autant qu’ils étaient. Et pourtant même s’ils semblent perdus dans l’immense fl ot de la vie moderne, il n’en reste pas moins qu’ils sont partie prenante des questions de société. Ils travaillent aussi à l’échelle internationale car beaucoup de congrégations religieuses ont essaimé ailleurs et ce sont ces nouvelles pousses qui redonnent vitalité et espoir.
Le 25 février, les supérieures majeures représentant les communautés du diocèse se réunissaient avec l’équipe de l’administrateur apostolique. Ce fut un tour de table révélateur. Si des communautés ferment, il y a aussi de nouvelles fondations avec le choix d’aller dans les zones de fracture ou vers des personnes en situation de fragilité : femmes en détresse, migrants, Roms, quartiers sensibles…
La journée de la vie consacrée du 21 février témoigne aussi de frères et sœurs âgées mais toujours sur la brèche, et de plus jeunes ou venant d’autres pays. Il y a également de nouveaux types d’engagement possibles, tels les laïques consacrées et les instituts séculiers. Ce qui amène à parler de “la vie consacrée” pour désigner tout cet ensemble.
Si la vie consarée est un appel pour tous à déployer sa vie de baptisé, cela se vit à travers bien des actions comme nous le montrent au fi l des numéros les articles d’Eglise en Poitou. Voyez par exemple les pages sur une récente réunion des mouvements apostoliques autour de la crise et cette dernière rencontre du père Rouet sur les pauvretés en rural dans le Civraisien. Histoire à continuer.
P. Serge Duguet, délégué à la vie consacrée
Vie consacrée :
diversité et fécondité
Marc Taillebois
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Sommaire
Quinzaine religieuse du diocèse de Poitiers, revue de l’association diocésaine de Poitiers, 1-3 place Sainte Croix, 86035 Poitiers cedexTél. 05 49 60 63 [email protected] Abonnement : Monique de Crouy-Chanel10, rue de La Trinité 86034 Poitiers cedex 05 49 60 63 95
Commission paritaire n° 1107 L 82 383
Directeur de publication : P. Serge Duguet
Équipe de rédaction : Florent Courtin, Pierre Duclos, Serge Duguet, Thomas Guérard, Xavier Guilloteau,Isabelle Parmentier, Marc Taillebois.ISSN : 0220-9748Dépôt légal à parution
Conception et réalisation : Bayard Service Édition ouest,BP 97 257, 35 772 Vern-sur-Seiche Tél. 02 99 77 36 36 [email protected]
Secrétaire de rédaction : Romain Pénisson. Maquette : Vanessa Fleury
Crédits photos : première de couverture : M. Taillebois, dernière de couverture : Ciric D.R.
Imprimerie : LBC - 61 Tourouvre
Penser l’humainau cœur de la crise
Fiches pédagogiquessur les ressources
Un journal œcuméniqueen Mellois
■ Offi ciel
■ Vie diocésaine
Prix du numéro : 2,60 € - Abonnement 55 € (France) - 60 € (Étranger)
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PoitouÉglise
en
Quinzaine religieuse du diocèse de Poitiers
16 mars 2011
N° 156
Offi ciel
Visages d’Église
• Vie consacrée : diversité et fécondité
• Agenda de Mgr Wintzer, administrateur apostolique, et de son équipe
• Retraite des prêtres du diocèse
• Journée du presbyterium
Fiches ressources
• Fiche 1 : Faire vivre la campagne du denier de l’Eglise
• Fiche 2 : Comment diffusons-nous les enveloppes
• L’espérance naît de la confi ance
• Vivre pour mes frères et pour Dieu
• Sépulture du père Jean Chessé
• Sépulture du père Pierre Tribouillard
• Rencontre nationale de Chrétiens en Grande Ecole : “Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie”
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Jeunes en marche
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Photo de couverture :“Lors de la rencontre de Mgr Rouet avec des éleveurs laitiers en crise en 2009.”
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Vie diocésaine
Eglise en France et dans le monde
Culture et agenda
Méditation
• “La crise, parlons-en !”
• Préparation au mariage : relire notre pratique
• Dialoguer pour vivre
• Protestants et catholiques témoignent ensemble en Mellois
• Un carrefour d’idées pour lutter contre la pauvreté
• Extraits du message du pape Benoît XVI pour le carême
• L’Eglise catholique est-elle au rendez-vous de l’évangélisation sur le net ?
• Voix publiques : un festival à ne pas manquer !
• Expositions
• Les conférences de carême sur Radio Accords 28
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• Quarante jours
Joyeuse route vers Pâques. Bon carême à tous…
L’équipe de rédaction
Ciric
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LUNDI 21 MARS
Mgr P. Wintzer
• Avec la DDEC• A l’abbaye Sainte-Croix• Rencontre des confi rmands
et de leurs familles à Niort
MARDI 22 MARS
Mgr P. Wintzer
• Équipe pastorale de la Maison diocésaine
G. Touraynne
• Session nationale des délégués à l’apostolat des laïcs à Paris(jusqu’au mercredi soir)
MERCREDI 23 MARS
Mgr P. Wintzer
• Observatoire Foi et culture à Paris
JEUDI 24 MARS
Mgr P. Wintzer
• Parvis des gentils à Parisainsi que vendredi 25 mars
G. Mouchard
• Equipe d’animation du Mellois
J.-P. Russeil
• Rencontre des prêtres responsables des secteurs pastoraux de Poitiers
• Avec l’équipe locale d’animation du quartier de Saint-Eloi
SAMEDI 26 MARS
Mgr P. Wintzer
• Animation d’une session à Vézelayainsi que dimanche 27
G. Mouchard
• Rencontre des mouvements de la pastorale des familles
J.-P. Russeil
• Rencontre régionale de la CVX (Communauté de Vie Chrétienne) à La Puye
G. Touraynne
• A Bressuire, avec les équipes locales d’animation
DIMANCHE 27 MARS
G. Touraynne
• Avec la Fraternité des Amis de Saint-André-Hubert Fournet
LUNDI 28 MARS
Mgr P. Wintzer
• Avec la DDEC• A Niort, évaluation de la session
provinciale de janvier 2011• CPS du secteur des Trois Vallées
S. Duguet
• Comité éditorial de Radio Accords
F. Lardeau
• Equipe diocésaine du diaconat
MARDI 29 MARS
Mgr P. Wintzer
• Journée de la commission Patrimoine, culture et foi à Parthenay
• Au secteur mélusin
S. Duguet
• A la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF) de la province à Saintes
J.-P. Russeil
• Equipe d’animation du territoire de Niort
• Conseil de mission du territoire de Poitiers
G. Touraynne
• Équipe diocésaine de la pastorale des jeunes
F. Lardeau
• Mutuelle Saint-Christophe à Saintes
MERCREDI 30 MARS
Mgr P. Wintzer
• Observatoire Foi et culture à Paris
G. Touraynne
• Au secteur pastoral des Deux-Sources
• Au secteur pastoral des Hauts-de-Gâtine
Agenda de Mgr Wintzer, administrateur et de son équipe
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JEUDI 31 MARS
J.-P. Russeil
• Rencontre des prêtres responsables des secteurs pastoraux du territoire du Pays niortais
• Assemblée générale du conseil des affaires économiques du territoire de Poitiers
G. Touraynne
• Équipe diocésaine “Vivre Ensemble l’Evangile Aujourd’hui”
F. Lardeau
• Assemblée générale de Notre-Dame de Puyraveau
• Visite de tutelle dans l’Enseignement catholique
VENDREDI 1ER AVRIL
Équipe de Mgr l’administrateur
apostolique
SAMEDI 2 AVRIL
Conseil diocésain des mouvements
apostoliques
DIMANCHE 3 AVRIL
Mgr P. Wintzer
• Confi rmation à 10 h 30 à Saint-Hilaire de Niort
apostolique, Retraite des prêtres du diocèse
Cette année, c’est à l’abbaye de Celles-sur-Belle qu’aura lieu la retraite des prêtres. Elle se tiendra du dimanche soir 26 juin (19 h pour le repas) au vendredi 1er juillet 2011 (14 h).
Une retraite en silence. Un itinéraire d’Evangile pour un renouvellement spirituel, un discernement et un ressourcement avec Mgr Olivier de Beranger, évêque émérite du diocèse de Saint-Denis.
Les prêtres désirant participer à cette retraite sont invités à s’inscrire dès maintenant auprès du P. Gérard Mouchard : Archevêché, 1-3, place Sainte-Croix, 86 035 Poitiers Cedex.
Bulletin d’inscription
Retraite des prêtres 26 juin - 1er juillet 2011
Père .....................................................................................
Adresse ..............................................................................
..............................................................................................
..............................................................................................
■■ participera à la retraite
■■ prendra le repas du dimanche soir 26 juin
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Lundi saint 18 avril
Journée du presbyteriumCette année, c’est à Poitiers qu’aura lieu cette journée. Depuis plusieurs années, sur décision du conseil presbytéral, elle a lieu en alternance à Poitiers, ville épiscopale, et dans un des territoires du diocèse. En voici le programme :
• 9 h 30 : accueil à la Maison diocésaine (amphithéâtre Venance Fortunat).• 10 h : laudes.• 10 h 15 : intervention du père François Wernert (diocèse de Strasbourg),
“Initiés par le sacrement de la confi rmation”.• 12 h 15 : apéritif et repas.• 15 h : célébration de la messe chrismale à la cathédrale.
Prêtres jubilaires en 2011
50 ans d’ordinationP. Jacques AucherP. Pierre BoinotP. Georges BouchetP. Pierre BraudP. Joseph ChesseronP. Paul FonteneauP. Fernand GuittonP. Michel HucteauP. Pierre MiotP. Jacques MondonP. Gérard Toru
60 ans d’ordinationP. Jean AuriaultP. Serge BernardP. Gaëtan BlotP. André BoissinotP. Jacques BressolletteP. Michel Fromenteau
Journée du presbyteriumLundi saint 2011
Nom ...................................................................................................................
Prénom .............................................................................................................
Territoire ..........................................................................................................
Secteur .............................................................................................................
Participera à la journée du 18 avril 2011 : ■■ oui ■■ non
Prendra le repas : ■■ oui ■■ non
A envoyer avant le 12 avril 2011 au P. Gérard Mouchard : Archevêché, 1-3, place Sainte-Croix, 86 035 Poitiers cedex.
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Dans chaque secteur pas-toral, les comptables ont dû récupérer à la ren-
contre diocésaine du 19 janvier tous les documents nécessaires pour la campagne denier 2011. Après avoir annoncé le lance-ment de la campagne et dis-posé les affi ches ou affi chettes les 5 et 6 février, chaque sec-teur a dû envoyer ou dépo-ser dans les boîtes aux lettres l’enveloppe annuelle d’appel au don (à l’exception des per-sonnes concernées par le don par prélèvement automatique).
Dans le même temps, on peut disposer quelques enveloppes dans les églises sous l’affi che afi n de sensibiliser les gens de passage.
Nouvelles localesAfi n d’améliorer le soutien et
l’intérêt des donateurs, il est fortement recommandé que le secteur pastoral joigne un ap-pel local en complément du dé-pliant diocésain.
Enrichir votre fi chier d’adresses
Pour élargir le nombre de donateurs potentiels, il est possible d’utiliser les registres
paroissiaux pour reprendre contact avec les familles qui ont demandé un baptême, qui ont un enfant catéchisé, pour les couples s’étant mariés dans le secteur ainsi que leurs parents, pour les familles qui ont bénéfi -cié d’un accompagnement lors d’un deuil. Selon les publics, adresser une lettre spécifi que en plus de l’enveloppe d’appel au don avec un mot adapté (vous participez à tel mouve-ment, vos enfants suivent ré-gulièrement le caté, vous vous êtes mariés dans notre église cette année…)
Profi ter de la participation plus forte à certaines célébrations pour sensibiliser un public plus large
Lors des messes des Ra-meaux, de Pâques, de l’As-somption, des premières communions, de la Toussaint, l’assistance à la messe est plus importante. Autant de bonnes occasions de faire passer un petit message aux participants sur les réalités économiques de la communauté, ses projets, l’importance de la participation de tous au denier de l’Eglise.
Informer l’économat diocésain des erreurs et des changements
Signaler à l’économat les personnes décédées et les er-reurs d’adresse des personnes du fi chier de votre secteur : cela évite les envois et/ou des re-lances inutiles, cela permet des économies et évite de donner l’image de mauvaise gestion avec des dépenses inutiles.
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Faire vivre la campagne
du denier de l’Eglise
Fiches ressources Fich
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Dans le cadre de l’action de développement des nouvelles ressources décidée lors des 14 soirées fi nances dans les territoires à l’automne dernier, Eglise en Poitou vous propose une série de fi ches reprenant des initiatives vécues ou des actions possibles à mettre en œuvre pour améliorer les recettes dans les secteurs pastoraux. Deux sont proposés dans ce numéro. D’autres suivront dans les numéros suivants.
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Initiative
Dans le secteur pastoral du Val-des-Sources (Gencay), après réfl exion du CPS,
le secteur a décidé de se lancer dans une large diffusion de l’appel du denier
de l’Eglise 2011 et non plus aux seuls donateurs déjà recensés.
Grâce à quelques enveloppes restantes à l’archevêché, ils ont complété leurs
commandes et engagé cet appel élargi. Il est trop tôt pour connaître le résultat,
mais plus on élargit l’appel, plus on sensibilise, plus on aura de chance de toucher
de nouveaux donateurs.
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Il existe d’un secteur à l’autre différents modes de diffusion des enveloppes d’appel au don
pour le denier de l’Eglise :
• Certains secteurs font une diffusion dans tous les foyers avec un réseau de distributeurs bénévoles. Bravo ! Cela per-met d’informer largement et de trouver de nouveaux donateurs chaque année.
• Certains secteurs joignent l’enveloppe du denier avec le bulletin de secteur ou le jour-nal missionnaire. C’est un bon moyen de toucher largement, mais attention à bien informer dans le journal de la démarche. Attention à ne pas diffuser l’en-veloppe et le journal le jour de la diffusion de la pub des su-permarchés.
• Certains secteurs utilisent les services de la Poste ou d’une entreprise de diffusion de tracts publicitaires. Ce système a le mérite de décharger les chré-tiens de ce travail, mais il est plus coûteux et risque de voir l’enveloppe partir directement à la poubelle avec les autres prospectus publicitaires.
• Certains secteurs ne contactent que les donateurs déjà connus via les étiquettes du fi chier diocésain et laissent des enve-loppes sur les fonds d’Eglise. Cette diffusion est sans aucun doute la plus rentable en coût et en temps, mais hélas elle conduit inévitablement à un rétrécissement du nombre de donateurs avec les déménage-ments et les décès.
Denier de l’Eglise
Comment diffusons-nous les enveloppes ?
Civraisien
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Appel à témoignagesVous avez tenté
une expérience nouvelle
pour développer
le denier de l’Eglise
dans votre secteur ?
Contactez le Sédicom
pour que nous puissions
faire connaître
les bonnes pratiques !
Sédicom : 05 49 60 63 95
communication@
poitiers-catholique.fr
Fich
e 2
Visages d’Église
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Après un temps de prière, le père Jean-Paul Russeil, dans un premier exposé,
a aidé les participants à redé-couvrir l’originalité et l’étonnante actualité de la première épître de saint Pierre, que notre diocèse nous invite à méditer tout au long de cette année (cf. Eglise en Poi-tou n° 145).
Pour le prédicateur : “L’Eglise avance plus par de patients ap-prentissages que par des paroles, ce qui nous invite à un chemin de conversion et de disponibilité, au creux d’un enracinement dans la confession de foi baptismale. Notre espérance s’enracine dans la Croix du Christ. Il nous faut ac-cepter de traverser l’épreuve de la confi ance au Crucifi é. L’Esprit ne peut pas nous manquer si nous acceptons de nous fi er en lui.” Fort de cet apport, chacun a été invité, dans un temps de prière personnelle, à relire son premier appel et à se demander : “Que veux dire pour moi être té-moin aujourd’hui ?”
Pour la seconde partie de la journée, le père Russeil propose un autre exposé. Devant tous ceux qui leur demandent, sous le signe de la Croix qui ouvre un avenir, les consacrés sont invités à une lecture pascale de leur vocation et de leur mission. Ils sont invités à témoigner dans les communautés locales d’une
authentique fraternité par leur vie communautaire, du goût de la prière et de la méditation de la Parole de Dieu, de l’intério-rité et de la présence à Dieu au quotidien. Mémoire évangélique de l’Eglise, la vie religieuse est rappel des exigences de la vie baptismale. Elle est signe pour aujourd’hui et elle révèle le bon-heur de suivre le Christ.
L’espérance qui a nourri cette récollection a été apportée, cé-lébrée lors de l’Eucharistie de fi n de journée. Une journée forte qui a réuni toutes les formes de vie consacrée. Une journée qui nous envoie pour porter témoi-gnage de cette confi ance pour toutes les communautés du diocèse.
Sœur Jeanine Barbot
Journée de la Vie consacrée
L’espérance naît de la confi anceCe lundi 21 février, environ 120 religieux, religieuses, laïques consacrées, se sont retrouvés pour une journée de récollection autour du thème : “Soyez toujours prêts à justifi er de votre espérance devant tous ceux qui vous en demandent compte”, animée par le père Jean-Paul Russeil.
X. G
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J. Ba
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Sœur Eugénie animant le temps de prière.
En mission auprès des enfants.
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Même s’il est heureux de vivre avec sa femme et ses deux enfants dans un village proche
de Vivonne, on décèle à son sourire et à son œil qui brille une quasi fi erté d’être né et d’avoir passé son enfance à Iteuil. C’est d’ailleurs là qu’une grand-tante lui a transmis l’intuition de son premier métier. “Sa générosité, son respect, son amour pour un petit-fi ls handicapé, sa volonté de le faire sourire et évoluer, m’ont donné dès 14 ans l’envie d’être éducateur !”
C’est à l’institution de Guron, qui accueille des enfants présentant des troubles du comportement et de la conduite, que Bruno fait ses premiers
pas, une vie professionnelle riche et variée. Il y restera 31 ans au cours desquels il acquiert ses expériences à travers des projets originaux et menés à bien (ateliers avec poneys et ânes, gui-tare et chant…), et diverses formations continues, en
psychomotricité, en thérapie familiale…Parmi les grands moments qu’il y a vé-
cus, il s’enfl amme en racontant ce chemin de Compostelle, parcouru en plusieurs années avec au total 58 jeunes de l’ins-titut, avec âne ou poney. Les anecdotes fusent, les souvenirs sont vifs. “Au début nous n’avions pas envisagé aller plus loin que Pons. Mais ce que nous avons vécu, avec les témoignages des jeunes et des collègues, nous a portés. Nous nous sen-tions appelés par le chemin”.
Devant les évolutions importantes des différents types de prises en charge et des réponses qui leurs sont nécessaires, il s’implique dans le dialogue institution-nel en devenant délégué du personnel, délégué syndical. Façon pour lui de s’en-gager au service de tous.
Mais il connaît, pour l’avoir ressentie, la crainte de ne pouvoir garder le feu sa-cré. Il décide de mettre fi n à ces 31 an-nées. Mais les projets ne manquent pas ! Par exemple, créer une petite société de service à la personne pour donner en particulier la possibilité aux personnes à mobilité réduite d’avoir accès à la culture et aux loisirs. Continuité d’un engage-ment résolu au service des plus fragiles.
“Je ne connaissais rien du milieu carcéral”
Et tout d’un coup, le téléphone sonne : le vicaire général l’appelle pour une mission en Eglise, comme aumônier du nouveau centre pénitentiaire de Vivonne. “J’ai entendu cet appel comme une dé-livrance !” s’exclame-t-il. “La possibilité m’était tout à coup offerte de faire ce qui me tenait à cœur depuis toujours : vivre pour mes frères et pour Dieu. Je pourrai, de manière explicite, joindre les deux, ma foi et le service des autres”.
Cet enthousiasme ne fut pas exempt de doutes. “Je ne connaissais rien du mi-lieu carcéral (mais pas de la population, dont j’avais une idée), mes connaissances théologiques étaient peu sûres.” Aussi-tôt, le conseil épiscopal propose à Bruno des formations. En particulier la FARE, qui l’ouvre sur une façon de travailler en Eglise, en collaborant avec de nombreux services diocésains, ou avec des aumô-neries de prison d’autres diocèses.
Les premiers pas sont aussi une dé-couverte. Tout se mettait en place dans
Bruno Genet, aumônier de prison
Vivre pour mes frères et Connaissez-vous l’aumônier du centre pénitentiaire de Vivonne ? Bruno Genet, laïc, père de famille, éducateur, a répondu à l’appel du diocèse pour cette mission en 2009. Thomas Guérard nous livre un portrait de ce passeur d’espérance entre ceux “du dedans” et ceux “du dehors”.
“Je pourrai, de manière explicite, joindre les deux, ma foi et le service des autres.”
Visages d’Église
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cette prison nouvelle, dans tous les do-maines. De même, l’équipe d’aumônerie qu’il est appelée à animer revoit son fonc-tionnement, réinterroge sa mission. Les partenariats avec les multiples services pénitentiaires se précisent doucement.
De fait, Bruno découvre que, s’il est envoyé par les textes offi ciels vers les seuls détenus qui le demandent, c’est aussi auprès de tous que la présence de son équipe a un impact. “On porte un message de paix, dans le respect de la place, du rôle et du travail de chacun”. Et il faut ajuster chaque jour sa présence.
Il se souvient : “Un détenu musulman m’a fait signe, il m’a invité à prendre le café dans sa cellule, avec plusieurs autres détenus. La discussion sur nos religions respectives fut passionnante, dans le respect mutuel. En sortant, on m’invitait à revenir.”
Jusqu’où aller, comment rester “dans les clous” et ne pas se faire récupérer ? Comment rester disponible pour tous, en respectant les règles du lieu, mais en usant de liberté, et en respectant celle de chacun ? “Rien n’est jamais acquis, on doit s’adapter en permanence !”, dit-il avec conviction.
Pas un boulot, une façon de vivre
“Ma mission, la mission de l’équipe d’aumônerie, c’est d’abattre des murs. Que les détenus soient considérés à leur juste valeur par les gens ‘du dehors’, et qu’ils perdent la haine qui les anime par-fois à l’égard de la société”. C’est dans ce sens que Bruno veille à établir des passerelles entre tous, entre l’intérieur et l’extérieur, avec le secteur pastoral de Vi-vonne, avec le diocèse… Il attache éga-lement une grande importance à trans-mettre l’Espérance, là où tout est fait pour qu’elle soit broyée. “Certains déte-nus sont convaincus (des arrêtés ou des rapports arrivent parfois à les convaincre)
qu’ils ne valent plus rien. Leur promettre amitié et confi ance, c’est peu de chose, mais c’est ce qu’on peut faire.” Bruno fait fi alors d’une cer-taine “effi cacité” ou du “rendement”. C’est pour lui une évidence d’être le simple messager de l’Espérance de Dieu. La tentation est parfois au rendez-vous de se dé-courager quand ils sont peu nombreux aux célé-brations qu’il propose. Mais il refuse d’en tenir compte, convaincu que la graine est semée.
Sa mission, Bruno affi rme la recevoir chaque jour. “Je n’aime pas qu’on me dise que c’est un boulot ! C’est plutôt une fa-çon de vivre, de grandir dans ma foi, dans tous les aspects de ma vie, et de la trans-mettre.” On sent en le quittant la passion du Christ qui l’anime, et des autres, ceux qu’il rencontre chaque jour, et qu’il appelle avec constance “mes frères”.
Thomas Guérard
pour Dieu
“Certains détenus sont convaincus qu’ils ne valent plus rien. Leur promettre amitié et confi ance, c’est ce qu’on peut faire.”
Bruno Genet devant le centre pénitentiaire à Vivonne.
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L’accueil que m’a réservé le père Chessé me semble illustrer de manière toute
simple la spiritualité et la ligne pastorale qui lui étaient chères.
Une dévotion, une piété ma-riale qui était un horizon incon-tournable pour lui… A tel point que cela semblait quelque peu surdimensionné à certains… Mais il avait ce souci de toujours aller jusqu’au bout de cette rela-tion avec Marie comme celle qui ouvre le chemin à son Fils, celle qui nous dit : “Faites tout ce qu’il vous dira !” Cette orientation ma-riale de la pastorale l’a conduit à fonder localement à Chiché, mais aussi à accompagner au niveau diocésain les Équipes du Ro-saire. Beaucoup d’entre vous en ont été témoins et bénéfi ciaires.
L’accueil était aussi une marque qui signait sa manière de se situer au milieu du peuple qui lui était confi é. Accueil, proxi-mité faits aussi d’une certaine retenue : la relation n’était jamais de copinage… Il y avait cette distance respectueuse qui fait que l’autre reste l’autre sans dé-passer des limites auxquelles sa sensibilité pastorale l’avait édu-qué…
Présence au sein d’une popu-lation qui, à son arrivée à Chiché, se désolait d’une division des chrétiens entre eux et donnait à voir un témoignage évangélique déplorable. Son souci a été de recréer des passerelles, des ponts et de fédérer tous ceux qui partageaient sa visée autour de la prière comme lieu où l’unité peut commencer à se construire…
L’importance de la prière pri-mait pour lui sur tout le reste… En particulier avec la célébration
de la messe ou le chapelet, vé-cus dans la fi délité à son enga-gement.
Pour lui, la fi délité était une valeur plus sûre que la créativité ou l’innovation, ce qui lui a fait accepter très progressivement et avec beaucoup de précau-tions, beaucoup de réserve, les ouvertures du Concile : il avait besoin de voir ce que cela don-nait comme fruit avant de se lan-cer lui-même… Et son respect de l’autorité, de toute autorité, qu’elle soit civile ou religieuse, lui ouvrait la porte aux changements qui lui semblaient possibles à vivre sans prendre de risques dangereux : il a pris son temps pour passer de la soutane à un strict clergyman, avec toutefois cette petite touche de fantaisie de l’écharpe blanche autour du cou… Il a accepté de se lancer, avec l’appui du vicaire général, dans la mise en route de commu-nautés locales sur Chiché et le secteur du Val du Thouaret dont il était responsable… Sans toute-fois “abuser” des rencontres de l’équipe ou du conseil pastoral qui n’étaient pas “usés” quand il est parti !
Son souci de formation et d’ouverture à ce qui lui tenait à cœur l’a amené à composer un catéchisme, à écrire des textes de chemins de croix, à adapter des paroles nouvelles sur des mélodies anciennes, à produire des éditoriaux ou des articles dans différentes revues et on y retrouvait une fi nesse intellec-tuelle non dénuée d’une forme particulière d’humour…
Voilà un peu comment était le père Jean Chessé…
Jean Chessé
• Né à Terves (79) le 30 septembre 1917.
• Ordonné prêtre à Poitiers le 7 décembre 1944.
• Nommé curé de Sèvres-Anxaumont (86) après deux années passées à Thouars comme vicaire à Saint-Médard.
• En 1957, nommé curé de Noirterre, puis en 1968 de Chiché où il exerce son ministère pendant 35 ans.A partir de 1977, il assure aussi l’aumônerie diocésaine et régionale des Equipes du Rosaire.
• En 2003, il se retire près de sa famille à Terves.
• Sa santé se dégradant gravement, il fut conduit récemment à la maison de retraite des prêtres Joseph-Rozier à Poitiers où, après un bref séjour, il est décédé ce mardi 15 février 2011.
• Obsèques célébrées le vendredi 18 février 2011 en l’église de Terves (79) suivies de l’inhumation dans le cimetière de cette commune.
Homélie du père Jean Marchand
Sépulture du père Jean Chessé
D.R.
Visages d’Église
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Pierre Tribouillard• Né à Bressuire (79)
le 1er juillet 1924.• Ordonné prêtre à Poitiers
le 24 juin 1947.• Nommé curé de Ceaux-
sur-Loudun après trois années passées Saint-Maixent-l’Ecole comme vicaire, puis en 1959 curé à La Forêt-sur-Sèvre.
• En 1957, nommé curé à la Chapelle-Saint-Laurent où il resta 33 ans, assumant également la responsa-bilité du sanctuaire de Notre-Dame de Pitié et l’organisation des pèlerinages.
• En 2000, se retire à Bressuire tout en rendant des services pastoraux sur le sec-teur et en particulier à Boismé.
• Pour des raisons de santé, en 2007, entre à la maison de retraite de Faye-l’Abesse où il remplit le rôle d’aumônier.
• Grièvement malade depuis plusieurs mois, il y décède le 16 février 2011.
• Obsèques célébrées le samedi 19 février 2011 en l’église de Bressuire (79) suivies de l’inhu-mation au cimetière de la Chapelle-Saint-Laurent.
Cette manière d’être, de vivre, d’agir qui a été celle de Jésus, Pierre Tri-
bouillard, à sa manière à lui, a essayé d’en vivre durant ces 86 années qu’il a passées parmi nous de Bressuire à Niort, de Champdeniers à Saint-Maixent, de Ceaux-en-Loudun à la Forêt-sur-Sèvre, de la Chapelle Saint-Laurent à Faye-l’Abbesse… Des déplacements au cours desquels il a gardé le lien avec sa famille qui était pour lui un lieu de res-sourcement auquel il est resté toujours attaché, et des amitiés solides tissées au cours des dif-férentes étapes de son ministère
Pierre était un homme d’orga-nisation et de service.
Le spectacle “son et lumière” qu’il a monté avec des collabo-rateurs à la Forêt-sur-Sèvre a vite acquis une réputation de qualité et sa notoriété a attiré de nombreux spectateurs… C’était une manière de servir la vie d’un pays, de créer du lien, de faire émerger les potentialités hu-maines locales.
Comme curé de la Chapelle, il assurait en même temps la res-ponsabilité du sanctuaire de Pi-tié. Et il a su fédérer des énergies pour lancer la restauration de la statue de Notre-Dame-de-Pitié… tout en accompagnant les mu-tations de la communauté chré-tienne locale pour vivre dans le dynamisme du Concile et du sy-node diocésain.
Au moment de la retraite, il a accepté d’accompagner la com-munauté locale de Boismé : une expérience neuve pour lui de soutenir les initiatives de l’équipe locale d’animation, sans être res-ponsable dans le secteur.
Puis, quand sa santé l’a amené
à prendre la décision de quitter sa maison à Bressuire, il s’est proposé pour venir à la maison de retraite de Faye-l’Abbesse comme résidant tout en rendant le service de l’accompagnement spirituel de ses frères et sœurs âgés. Il a souhaité que chaque dimanche des chrétiens de la communauté locale viennent l’ai-der au moment de la célébration de l’eucharistie, permettant ainsi un véritable lien de communion entre les chrétiens rassemblés à l’église et ceux réunis, de l’autre côté de la place, à la chapelle de la maison de retraite.
Mais un autre trait de sa ma-nière de vivre le ministère est aussi à souligner, c’est celui de la communion.
Souci de la communion entre prêtres. Le prêtre n’est pas un travailleur indépendant installé à son compte et seul juge de ce qui est à faire. Chaque semaine, depuis dix ans, il participait aux rencontres des prêtres du canton de Bressuire, assurant l’accueil à son tour, ayant toujours préparé ce qu’il voulait nous partager à partir du texte de l’Évangile qui nous était proposé. Une manière de faire exister le presbyterium au quotidien et sur le terrain.
Communion entre prêtres, mais aussi communion entre communautés chrétiennes au sein d’un secteur. Si Pierre savait proposer des initiatives, il n’était pas un franc tireur ne se souciant pas des autres groupes d’Eglise et le secteur du Val-du-Thouaret lui en est reconnaissant.
Pierre attendait impatiemment ce moment de la rencontre où Dieu l’invite à sa table et, prenant la te-nue de service, lui partage la joie, la paix, la lumière de la rencontre.
Homélie du père Jean Marchand
Sépulture du père Pierre Tribouillard
D.R.
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Mais qu’y fait-on à cette “RN” ?
N’est-elle qu’une occasion de se retrouver entre chrétiens, retrouver d’anciens camarades de classes préparatoires ? Ou bien est-elle plus que cela ? Ces questions méritent d’être po-sées car ce sont des questions d’actualité à l’aube des Jour-nées Mondiales de la Jeunesse de Madrid. Qu’est-ce qui attire donc tant ces jeunes ? L’envie de se retrouver entre “cathos” ? Ou plutôt une raison plus pro-fonde, une soif de rencontre avec Dieu dans une période de
l’existence où des choix impor-tants doivent être faits ? Pour ré-pondre à ces questions, il nous faut analyser ce que nous a ap-porté, à nous les participants, cette rencontre nationale, d’un point de vue humain mais aussi spirituel.
Vivre la rencontre
Qu’il soit le premier ou le troi-sième vécu, tous les participants s’accordent à dire que ce week-end, qui n’est pas de tout repos, est un moment fort, beau et unique à la fois. Car comme son
nom l’indique, la “RN” est avant tout une rencontre, que l’on pourrait qualifi er de rencontre à deux niveaux. Car si elle est l’occasion de découvrir d’autres chré-tiens venus de toute la France, d’échanger par-fois adresses mails et nu-méros, elle est aussi bien souvent une rencontre avec soi-même, une ren-contre intérieure avec le Christ qui est en nous. Et le but de du week-end est donc bien de permettre ces rencontres à travers les diverses activités pro-posées. Ainsi, les ateliers couvrant divers thèmes
Rencontre nationale de Chrétiens en Grande Ecole
« Je suis le Chemin, la Vérité et C’est autour de cette parole du Christ qu’un millier d’étudiants venus des quatre coins de la France se sont retrouvés sur le plateau
de Saclay, entre Polytechnique et Supélec, les 5 et 6 février, pour vivre la rencontre nationale (RN) de Chrétiens en Grande Ecole.
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D.R.
Les participants à la RNCGE
Jeunes en marche
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d’actualité (“Peut-on être croyant aujourd’hui sans voir ?”, “Chrétien sur mon CV ? Comment être dis-ciple du Christ en entreprise ?”, “Les paraboles”, etc.) permettent aux participants de réfl échir sur des questions importantes, d’en débattre avec d’autres chrétiens et fi nalement d’approfondir leur foi en la remettant partiellement en question, en réévaluant le sens profond du Credo. Bref, en se disant : “Oui, je dis souvent que je crois, mais au fi nal qu’est-ce que je crois ?”
Qui je crois ?
De même, la conférence de Mgr Luc Ravel, évêque aux ar-mées françaises, sur le thème “Né d’une femme : l’école mater-nelle de l’amour”, est l’occasion de se poser et de se reposer la question de la place du Christ dans notre vie, de l’importance de la Vierge Marie dans l’éduca-tion du Christ et de sa place dans notre vie. Elle qui est “plus notre mère que notre propre mère” comme le disait le père Ravel. De la même manière, les témoi-gnages proposés sont le moyen de prendre exemple sur des che-mins de vie hors du commun, de prendre conscience aussi de la présence de Dieu dans nos vies, notamment dans le témoignage toujours très impressionnant de la conversion, manifestation di-recte de la soif souvent inavouée de tout être humain à trouver l’Amour vrai, ce désir d’infi ni que seul Dieu est capable de combler. Que ce soit le témoi-
gnage de Charles Guilhamon qui nous raconte son tour du monde en vélo à la découverte de l’Eglise du monde, ou celui de Bernard Thibaud, secrétaire général du Secours catholique, qui témoigne de son incroyable parcours, du MIT où une brillante carrière lui tendait les bras à sa reconversion et son engagement total dans le Secours catholique.
Prier ensemble
De très belles messes avec de superbes chants ainsi que la possibilité de participer à l’ado-ration et au sacrement de récon-ciliation complètent ces activités. Ils permettent aux participants de les digérer et de rencontrer de manière plus intime le Seigneur à travers des temps de silence qui sont de véritables havres de paix dans des journées souvent assez bruyantes et mouvementées.
Ainsi est donc la RN est un week-end “plein” d’un point de vue humain et spirituel, peut-être pas très reposant mais vivifi ant pour tout chrétien qui se cherche. Une occasion pour recharger les batteries de la foi, pour couper avec la monotonie et la tiédeur dans laquelle on s’installe malgré soi dans sa confortable vie estu-diantine. Une rencontre où l’on prend conscience que notre vie n’a de sens que si elle est tour-née vers Celui qui est. Bref, une rencontre avec un grand R. Une Rencontre avec le Christ.
François Thévenot, étudiant à l’ENSMA
la Vie » 17 intervenants
103 volontaires
852 participants
4188 repas
4112 prières
6011 fous-rires
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Six témoins ont partagé leurs expériences de vie dans des milieux divers.
Il fut question de conditions diffi ciles. Aucun ne s’est arrêté au simple constat alarmiste et défaitiste. Tous ont souligné une lueur d’espoir.
Bernadette, bénévole, a dé-crit son vécu à l’épicerie sociale de Vouneuil avec un nombre croissant de bénéfi ciaires. Ber-nadette souligne aussi que les ayant droits sont de plus en plus nombreux à vouloir parta-ger un peu de temps avec les
bénévoles, parfois autour d’un café. Cette expérience est pour elle “un grand enrichissement”.
Rémy, cadre, a vécu le pas-sage d’une société industrielle gérée par un patronat bien identifi able, à un ‘fond de pen-sion’. Du jour au lendemain, tout change : “On bascule sous le prétexte de la performance, du rationnel, à un système qui dépersonnalise les gens dans l’entreprise.” Deux solutions : se soumettre ou rentrer en résis-tance. Résister, c’est ce que fi t Rémy : ne pas être dans le court terme, dans le rapport fi nancier
immédiat. Le combat dure un an, et se termine par son licen-ciement, vécu par lui comme un soulagement, sans regret sur son action.
Nicolas, jeune agriculteur, a parlé de l’élevage, en crise permanente. La dérégulation du prix des matières premières a plongé encore plus l’agricul-ture dans la crise. Mais Nicolas a foi dans son métier. Il y a deux ans, il choisit donc de se réo-rienter dans une agriculture bio-logique d’élevage porcin, ce qui a demandé une réorganisation : moins de têtes de bétail, mais
Le 22 janvier l’ACI, l’ACO et le CMR ont mis en perspective leurs points de vue sur la crise
économique, sociale et fi nancière que traverse notre pays. Cette rencontre des mouvements,
fruit du CDMA, a réuni une soixantaine de membres des mouvements.
Par Catherine Baudier, Suzanne Maugé, Jean-Louis Faulcon, Pierre Duclos
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“La crise, parlons-en !”
Partage d’expériences
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Vie diocésaine
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une viande de meilleure qualité. “C’est une niche pour l’emploi”, avec l’espoir de s’en sortir et la stimulation de vivre de sa terre.
Francis, engagé syndical, dépeint le tissu industriel du Chauvinois et sa lente dégrada-tion depuis 1970. Comment en est-on arrivé là ? Un tissu indus-triel moribond et le Chauvinois qui se vide de ses habitants ! Le bilan est sans complaisance : un patronat familial qui n’a pas su transmettre son savoir-faire, des salariés qui se sont conten-tés d’avoir du travail, des pou-voirs publics qui n’ont pas pris les bonnes décisions, des orga-nisations syndicales qui n’ont pas su tirer la sonnette d’alarme et faire des propositions. Mais Francis a su aussi dire que la si-tuation n’était pas irréversible et que ce bassin d’emploi pouvait retrouver un avenir.
Deux cadres de banque ont souligné la complexité au quo-tidien du système bancaire. La dérive du crédit et de l’endette-ment, initié par les banques et adopté par les consommateurs, a participé à la crise que nous connaissons en fi nançant une activité économique source de profi t artifi ciel qui s’est effon-drée. Quelle juste répartition des richesses ? On voit timi-dement émerger des produits d’une économie plus solidaire, plus coopérative.
Le dernier intervenant nous a rapporté une initiative du CMR de Lussac. L’équipe a monté une soirée publique sur “Comment créer mon emploi et mon entreprise.” Les témoi-gnages, riches et pertinents, ont souligné que des hommes et des femmes n’acceptent pas la morosité ambiante. Un élu du canton était là, et a dit son heu-reuse surprise qu’un mouve-ment chrétien fasse une confé-rence publique sur ce thème. Comme quoi les chrétiens ne sont pas que dans les églises !
Après ce regard sur les réalités, un temps de recul et de discernement est amorcé ; temps de silence et de prière, puis une réfl exion d’André Talbot.
Le mot “crise” évoque des maux. Ils sont les signes que la dignité de la personne humaine est en jeu ! Une première attitude : ne pas tricher avec la souffrance, être à l’écoute, donner du prix à cette souffrance. Ce mot ne cache-t-il pas des enjeux ? On parle de crise, comme d’un gros rhume… Après tout redeviendra comme avant. Malheureusement, des populations voient durablement leurs modes de vie se dégrader. Doit-on s’habituer à ce que des gens n’aient plus leur place dans la société, à ce qu’il n’y ait plus de justice sociale ? Devant la crise écologique qui est la notre, nous ne pouvons plus rêver comme avant. La crise conjoncturelle est une crise plus longue de justice sociale. Nous avons deux défi s à relever :- Chaque homme doit pouvoir vivre convenablement.- Assurer une vie possible pour les générations à venir.
Le rôle du politique : la crise fi nancière de 2008 est le fruit du décrochage de la sphère fi nancière par rapport à l’écono-mie réelle en raison de la faiblesse du politique qui, éclaté en une multitude de pouvoirs, ne joue pas son rôle de régula-tion. Il est pourtant le garant du bien commun, de la place de chacun et doit anticiper sur l’avenir.
Une crise du sens : s’il y a eu une faillite, c’est par la quête unilatérale et suicidaire de l’intérêt individuel et immédiat. L’accumulation capitalistique est une manière de rêver d’im-mortalité, c’est une illusion. Une illusion qui coûte cher, car elle est portée et subie par d’autres. Nous devons nous inter-roger sur notre rapport aux biens et mettre en avant la qualité des relations, des échanges, du vivre ensemble.
Un appel à croire à la Bonne Nouvelle : cette Bonne Nou-velle est celle du don de Dieu confi é à tous. Il est à gérer en-semble, pour le bien de tous. Cela comporte deux aspects : développer la notion du ‘bien commun’ pour aujourd’hui, mais aussi pour les générations futures. La Bonne Nouvelle est aussi celle de la fraternité.
Prenons du recul
Cette rencontre est la première étape d’un projet commun à poursuivre : repérer des attitudes ou des actions, élaborer une parole que chacun, là où il est, puisse s’approprier.
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Une grille proposée par Isabelle Parmentier a été envoyée à tous. Prendre
le temps d’une relecture, ce n’est pas évident.
Un risque d’abord. Lorsque cette grille a été remise aux membres de notre équipe pour un travail personnel, il y a eu des réticences. Il fallait relire les orientations : “On n’a pas que ça à faire !” L’envie nous dévore tellement d’aller tout de suite aux choses concrètes, d’évaluer nos actions… Alors que la relecture
est d’ordre spirituel : elle invite à faire parler son cœur, à écou-ter l’autre, à lire la trace de Dieu dans la mission.
La première question de la grille interroge notre attitude de “frère aîné dans la foi” avec les fi ancés. Comment parta-geons-nous avec eux l’expé-rience d’aimer ? Qu’est-ce que cette attitude de réciprocité a provoqué en nous ?
“Ces rencontres nous réveillent dans notre vie de couple, dans notre vie de foi : elles nous bous-culent ! On partage nos expé-riences avec humilité et en vérité. La manière d’écouter dit notre espérance. Il y a eu un change-ment dans la proposition d’an-nonce et de partage de notre foi avec les fi ancés car nous avons partagé avec eux la Parole dans les Ecritures avec les pèlerins d’Emmaüs et Zachée. Le célé-brant connaît mieux les fi ancés : une connivence s’instaure.”
Suite aux orientations diocésaines pour la préparation au sacrement du mariage promulguées en septembre 2009, la pastorale familiale diocésaine a invité toutes les équipes de préparation au mariage à relire leur engagement à la lumière de ce texte. L’équipe du Montmorillonnais a accepté de jouer le jeu. Quelle chance !
Préparation au mariage : relire notre pratique
Les soirées de préparation au mariage permettent une vraie réfl exion sur l’engagement.
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De leur côté, les fi ancés ont pris du recul sur leur chemine-ment vers le mariage et pris le temps de réfl échir au sens de cet engagement. “Ces soirées auront permis une vraie réfl exion sur l’engagement, sur la présence de Dieu dans notre couple : cela aura permis à notre couple d’en-gager le dialogue sur la place de la religion pour chacun de nous et dans notre couple. Votre ma-nière de faire m’a remémoré les textes de la Parole de Dieu que j’avais pratiquée plus jeune. Elle m’a surtout rassurée et confi rmée dans ma décision de ‘mariage avec Dieu’. »
Osons-nous adresser aux fi an-cés une parole au nom de Dieu en leur partageant notre foi ?
Même si nous sommes des “frères aînés dans la foi”, nous restons avant tout des “cher-cheurs de Dieu”. Fiancés et accompagnateurs échangent, réagissent, argumentent en vé-rité dans un climat de réciprocité à partir de phrases écrites sur des cartes que nous tirons au sort. Nous nous laissons toucher par les attitudes des uns et des autres, par leurs expressions-lumières ? Dans ces échanges, chacun donne et reçoit et nous osons dire ensemble : “Nous croyons que Dieu est présent dans notre amour, qu’Il en est la source. Il s’engage avec nous et nous pouvons compter sur Lui !”
Dans ce compagnonnage, Dieu nous fait de beaux cadeaux. La fraîcheur des fi ancés rajeunit notre propre couple. Etre témoin de leur amour et faire un bout de chemin avec eux nous réjouit profondément : des portes s’ou-vrent. Chaque soirée est diffé-rente : c’est une richesse et nous éprouvons tous beaucoup de joie dans ces temps de partage vé-cus dans la vérité, la profondeur et la simplicité. Nous rendons grâce.
Offrons-nous ce cadeau !Au-delà de l’amitié qui existe
entre nous déjà dans l’équipe d’animation, le temps de la relec-ture permet de grandir davantage les uns par les autres, de mieux nous connaître, de discerner le sens de notre engagement en Église. Chacun prend davantage conscience de la richesse de la mission reçue au travers des orientations diocésaines qu’il nous faudra relire encore pour poursuivre leur mise en œuvre.
A vous qui n’avez pas encore pris le temps d’une relecture, à vous qui hésitez, nous vous in-vitons vivement à vous offrir au plus vite “ce beau cadeau” !
Thérèse et Gérard Loison
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Introduction➔8602 Quinzaine religieuse du diocèse de Poitiers
“Je te reçoiset je me donne à toi”
PoitouÉglise
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Prix du numéro : 2,50 € - Abonnement 52 € (France) 60 € (Étranger)
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HorsSérieN°5
16 septembre 2009
Orientations diocésaines pour la préparationau sacrement du mariage
Grille de lecture
Si vous avez égaré
la grille de relecture
des orientations diocésaines
pour la préparation
au mariage envoyée
en juin, pas de problème !
Demandez-la au service
de la Pastorale des familles.
Contact
Pastorale familiale
10 rue de la Trinité
86034 Poitiers cedex
Tél. 05 49 60 32 51
pastorale-familale@
poitiers-catholique.fr
Soleil de vie
“Dieu est présent dans toute personne qui t’aime.
Dieu est présent dans toute parole qui te console et te réconforte.
Dieu est présent dans le bras qui se pose sur ton épaule.
Dieu est présent dans la bouche qui t’embrasse avec amour.
L’amour : une invention de l’être humain ? Non ! Une invention de Dieu !”
Phil Bosman
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Un sujet majeur
Le dialogue est un sujet deve-nu majeur aujourd’hui, tant dans la vie personnelle que sociale. En couple, en famille, à l’école, entre communautés, entre pays, les invitations au dialogue se multi-plient… Signe sans doute d’une société qui a bien du mal à entrer dans un véritable dialogue et qui se contente souvent d’organiser une vague tolérance. On sentait bien, au début du travail de la session, que nous n’abordions
pas une question théorique ou quelconque mais un enjeu tout à fait décisif aujourd’hui : pourquoi dialoguer ? En vue de quoi ? Avec quels enjeux ?
Trois jours pour dialoguer
Pour aider à avancer dans un si vaste sujet, les organisateurs avaient décidé de proposer un sujet spécifi que à chacune des trois journées : nous sommes ain-si partis du dialogue interculturel, pour aborder ensuite le dialogue œcuménique puis, fi nalement, le dialogue interreligieux.
Mais notre session comportait un risque : celui de parler sur le dialogue, comme on évoque un objet qui nous reste extérieur. Nous avons donc souhaité vivre aussi une véritable expérience de dialogue entre les participants. Ce fut d’abord le cas dans les travaux en petits groupes, favori-
Un peu plus de cent personnes se sont retrouvées pour la traditionnelle session de formation proposée par le Centre théologique les 14, 15 et 16 février. Trois journées pour réfl échir au dialogue, à ses enjeux anthropologiques et théologiques, avec Pierre Diarra, enseignant à l’Institut Supérieur de Théologie des Religions (ISTR) du Theologicum de l’Institut catholique de Paris.
Dialoguer pour vivre
Les participants à la session de théologie.
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sant la parole de chacun. Ces pe-tits groupes avaient pour objectif de rendre compte de leurs ré-fl exions ou de leurs questions sur des grands panneaux qui étaient ensuite exposés. Chacun était ensuite invité à lire ces panneaux mais aussi à échanger avec leur rédacteur et d’entrer ainsi en dia-logue. Enfi n, sur chacun des trois sujets, une table ronde réunis-sait, autour de notre intervenant, des participants à la session qui ont rendu compte de leur expé-rience concrète du dialogue : tel prêtre, en mission dans un pays d’Afrique pendant plusieurs an-nées, telle personne engagée dans la pastorale des migrants, un pasteur de l’Église réformée de France, un prêtre engagé dans un groupe biblique œcuménique, un membre de la communauté juive de Poitiers, des personnes participant au dialogue avec les musulmans, une moniale enga-gée dans le dialogue monastique interreligieux… Bref, des témoins invités à dire leur expérience et leurs réfl exions. Ces moments furent importants dans la session et appréciés : ils ouvraient vrai-ment le dialogue.
A la découverte de l’autre et de soi
Il est diffi cile et risqué de vou-loir résumer trois journées de travail : nous retiendrons au to-tal l’urgence et l’importance du dialogue qui nécessite connais-sance et respect de l’autre. Dans tout dialogue, un long temps d’apprivoisement est nécessaire pour appréhender une culture, une confession chrétienne ou une autre religion non pas à par-tir de quelques caricatures mais à partir du meilleur de sa tradi-tion. Peut alors commencer un long travail pour assainir les mé-moires, éclaircir les malentendus – souvent hérités de l’histoire – et essayer de résoudre les souve-
nirs traumatiques. Alors, on peut découvrir que le dialogue est fondé sur l’exigence de transformation réci-proque des partenaires. Cette transformation n’est pas vécue comme une menace mais comme une façon de mieux habiter sa propre tradition et de découvrir plus profondément son identité.
Un travail à poursuivre
Beaucoup de ceux qui ont par-ticipé à la session ont été égale-ment frappés par l’enthousiasme de notre intervenant, fortement impliqué dans bien des dialo-gues, notamment dans le cadre des Œuvres Pontifi cales Mis-sionnaires (OPM). Pendant trois jours, la théologie a aussi pris un visage simple et chaleureux qui donne envie de continuer et d’approfondir le vaste sujet du dialogue.
Eric Boone, Centre théologique
de Poitiers
Le dialogue est fondé sur l’exigence de transformation réciproque des partenaires.
Pierre Diarra, un intervenant chaleureux, impliqué dans de nombreux dialogues au sein des OPM.
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Il était une fois des commu-nautés catholiques voulant rajeunir et relancer leurs bul-
letins de secteurs. Beaucoup de ces publications avaient connu de riches heures avec une diffusion large à toute la population. Mais avec le temps, la diffusion se fi t sur abonne-ment, le nombre d’abonnés déclinait et les fi nances des secteurs ne pouvaient pas tout assumer. L’idée vint alors de voir s’il serait possible de faire cause commune dans un journal missionnaire de terri-toire. “Oui, mais en Pays mel-lois, on ne peut pas faire fi de la réalité œcuménique !”, s’est exclamé le père Jacques Bré-
choire, prêtre responsable du territoire. “Je ne conçois pas de diffuser un journal chrétien dans toutes les boîtes avant d’avoir eu l’aval, ou mieux la partici-pation, des frères protestants”. Cette attention œcuménique fut prophétique, car les pas-teurs et les conseils paroissiaux contactés, le projet a pris le cap d’un unique journal pour tout le territoire, qu’ils s’agissent des paroisses protestantes ou catholiques.
Une première rencontre pas-teurs prêtres, une seconde avec les laïcs, une troisième entre responsables des secteurs… et le projet prend tournure. Grâce à la bonne volonté de Bayard Service, un “numéro 0” voit le jour après Noël 2010. L’équipe de rédaction, sous la conduite de Romain Pénisson, accouche d’un titre : Paroles en Pays mel-lois. Le comité de rédaction se met au travail. Diocèse et consistoire apportent leur petite contribution. Et 1 200 exem-plaires du numéro test sortent des presses pour une diffusion dans les différents secteurs.
Un beau signe de réconciliation
Quelques semaines après vient le temps des remontées. Globalement, tout le monde semble partant pour lancer défi nitivement le projet. Avec les avis, quelques ajustements s’opèrent. Et c’est parti ! Le numéro 1 de Paroles en Pays mellois arrivera bientôt dans toutes les boîtes à lettres, grâce à un réseau de distributeurs bénévoles. Ce témoignage de chrétiens donné à deux voix est un beau signe de frater-nité. Comment mieux annon-cer le Christ mort et ressuscité que de le faire ensemble, entre chrétiens malgré les divisions de l’histoire. Un beau signe de réconciliation dans un pays dont l’histoire a été profondé-ment marquée par des confl its de religion. “L’amitié désarmera toutes nos guerres, notre Dieu se donne à son peuple !” Un peuple de frères, un peuple du partage, portant l’Evangile et la paix de Dieu.
Marc Taillebois
Dans quelques jours, les habitants du Pays mellois recevront un nouveau journal : Paroles en Pays mellois, un journal chrétien réalisé de manière conjointe entre paroisses protestantes et secteurs pastoraux catholiques. Une première dans le diocèse… et peut-être en France.
Protestants et catholiques témoignent ensemble en Mellois
éditorial
“ Encore et toujours des paroles”
chantait Dalida, il y a une tren-
taine d’année.
Ce journal des communautés chré-
tiennes du territoire mellois, avec ce
titre, ne serait-il qu’une publication de
plus dans la cacophonie générale ?
En tout cas, ce n’est pas le projet
de ceux qui se sont rencontrés pour
offrir aux communautés chrétiennes,
et à tous les autres, un organe où la
parole échangée, la parole donnée,
retrouve toute sa richesse dans un
monde où la parole est surabondante
et devient, pour employer le langage
boursier omniprésent, une valeur en
forte baisse.Pourtant, si la “parole systématique-
ment affrontée” est stérile et source
permanente de conflits, la “parole
confrontée” est un formidable outil
de réflexion pour avancer, ensemble,
pour trouver des solutions à échelle
humaine à la plupart des grands
dilemmes de notre temps.
Pour être fraternelle, la parole se doit
d’être échange où chacun, alternati-
vement, porte la parole, mais aussi la
reçoit, à condition d’être à l’écoute pour
l’entendre.
Cette notion de fraternité, souvent mise
en avant pour définir les relations entre
communautés chrétiennes sœurs, serait-
elle leur apanage ?
Cette grande idée humaine, associée à
celles de liberté et d’égalité, ne figure-t-
elle pas, en lettres d’or, aux frontons de
la République ?
Ce numéro, “répétition générale” pour
employer le langage du monde du spec-
tacle, va nous permettre, ensemble -
secteurs pastoraux, acteurs de la socié-
té civile, défenseurs ou simples férus
de patrimoine, jeunes, Eglises, aidés et
aidants de la solidarité - de confronter
notre rêve à la réalité matérielle d’offrir
à tous une parole où chacun se recon-
naît “homme debout”, acteur du vivre
ensemble sur ce territoire du mellois.
François Charruyer
Pages 4 et 5
Secteurs
A la messe en famille
En groupe pour
découvrir la Bible
parolesparoles
Paroles,Parler à plusieurs voix
V ous avez entre les mains ce numé-
ro de départ de ce nouveau jour-
nal que vous allez recevoir gracieuse-
ment quatre fois par an.
Des responsables des communautés
catholiques et protestantes (réformées)
se sont groupés avec le projet de dire
à plusieurs voix ce qui fait la réalité de
nos groupes religieux. Nous voulons
porter ensemble un témoignage sur ce
qui fonde leur existence : la confiance
en un Dieu amour que Jésus de
Nazareth nous a fait connaître et nous
a appris à appeler Père.
Tout en donnant des informations
sur le quotidien de ces groupes,
nous aurons le souci de porter un
regard sur ce qui fait question dans le
quotidien de notre société. Certes,
nous pourrons avoir des approches
différentes mais affirmées sans esprit
de polémique.
Nous souhaitons vous apporter une
information de proximité, partager
avec chacun ce qui fait objet de
discussion, d’inquiétude. Dire
localement afin que tout un chacun
puisse se sentir interpellé et avoir envie
d’intervenir.
Paul Geoffriau
Paroles en Pays melloisParoles en Pays mellois
Pages 2 et 3
Qu’est-ce que
la biodiversité ?
Taizé, du souffle
pour les jeunes
Pages 6 et 7
Saint-Hilaire,
un chœur conçu
par un “designer”
Journée mondiale
de prière
n° 0
7902
Journal œcuménique des communautés chrétiennes - Trimestriel - janvier 20111,50 €
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La pauvreté gagne du ter-rain. En silence. Car être pauvre, perdre pied, ne
plus pouvoir payer ses factures d’électricité, ne plus s’en sortir quand on a repris une exploita-tion agricole, c’est la honte. Ce constat posé par l’universitaire Yves Jean donne l’entrée en matière de ce carrefour d’idées initié par le député Jean-Michel Clément, qui a invité différents acteurs et Mgr Albert Rouet comme grand témoin. De fait, l’archevêque est connu pour son regard avisé sur la situation sociale dans les territoires.
Dans cet après-midi de ré-fl exion, la foule est nombreuse à la salle des fêtes de Champa-gné-Saint-Hilaire. Les analyses que posent les deux universi-taires Yves Jean et Gilles Caire sont convergentes. La pauvreté progresse et touche notamment les personnes âgées et les plus jeunes générations. En agricul-ture, les jeunes ne peuvent tenir le choc des crises agricoles à cause des crédits à rembourser alors que leurs charges aug-mentent et que les revenus ne suivent pas. “On survalorise le rural, à cause du cadre de vie
agréable, des paysages, mais on cache la pauvreté”, explique encore Yves Jean, le doyen de la faculté de sciences humaines. Les problèmes s’accumulent. Perte d’emploi, incapacité d’ac-céder à des logements décents, réduction des soins non indis-pensables qui fragilisent encore la santé, suppression des loisirs et activités culturelles. Tout cela engendre une spirale du repli. On perd sa dignité.
Les différents témoins pré-sents ont confi rmé le diagnos-tic : l’association Logement so-leil à Civray offre une location à prix réduit d’appartements transitoires pour personnes en diffi culté. Le représentant de Sorégies explique que les gens ne veulent pas se déclarer pour bénéfi cier des tarifs sociaux. Maurice Rivière annonce l’ouverture d’une nouvelle implantation des Restos du Cœur à Civray. Bernard Ga-borit, maire de Couhé, expose le projet de jardins solidaires qui donnent un cadre d’insertion. On évoque aussi l’accès à la culture
avec la MJC d’Availles-Limou-zine et l’appui aux élèves en dif-fi culté au collège de Charroux.
Au fond, la politique du conseil général se concentre d’abord sur tous les droits sociaux qui forment l’aide sociale, explique Michel Faigt. Mais les moyens manquent pour conduire une po-litique plus ambitieuse d’action sociale. Lui aussi fait le constat d’une précarisation des classes moyennes en Vienne. Face à ces défi s, une Europe sociale s’avère utile. Le secteur de l’économie sociale et solidaire porte aussi quelques potentialités pour offrir des voies alternatives. Reste que l’essentiel se joue dans tous les rapports humains. C’est sur cette conviction commune qu’élu et évêque ont convergé à l’issue de cette rencontre. Pour lutter
contre les causes de la pau-vreté, commençons par rester reliés les uns aux autres. Un appel à entendre pour les
communautés locales !Marc
Taillebois
Un carrefour d’idées pour lutter contre la pauvreté
Le député Jean-Michel Clément, organisateur du premier carrefour d’idées sur la pauvreté.
Une foule nombreuse à la salle des fêtes de Champagné-Saint-Hilaire.
A l’initiative du député Jean-Michel Clément, de nombreux élus, responsables associatifs et de structures publiques ou privées ont participé à un premier carrefour d’idées sur la pauvreté, le 10 février à Champagné-Saint-Hilaire. Un fl éau qui poursuit son extension, notamment en zone rurale.M
arc
Taill
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Civraisien
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Depuis les années 1990, le web a rempli l’espace de vie des uns et des autres.
En 2004, 45 % des foyers dis-posaient d’un ordinateur à leur domicile (trois fois plus qu’en 1996) ; en 2008, c’était 62,8 %. Aujourd’hui, on peut estimer à plus de 80 % le nombre de foyers équipés d’un ordinateur et d’un accès à Internet.
Il paraît donc important voire indispensable que l’Eglise ca-tholique soit présente sur le web. Depuis plus de dix ans, les chré-tiens s’y attèlent. Il est estimé qu’environ 800 sites existent au-jourd’hui. Avec l’arrivée du Web 2.0 depuis cinq ans (le wiki, le blog et les services de réseaux sociaux datent plus ou moins de 1995), la montée des blogs et présence sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter est également exponentielle.
Marc Favreau, ancien délégué à l’information sur le diocèse d’Orléans, a présenté une carto-graphie de la blogosphère. En se basant sur une étude concernant l’évolution de 350 blogs, il s’est arrêté sur les 65 premiers faisant le plus important mouvement de commentaires. Aujourd’hui, il a mis en avant cinq types de sujets principaux :
Chers frères et sœurs,Un lien spécifi que unit le baptême au Carême en tant que période favorable pour expérimenter la grâce qui sauve. En effet, dès ses origines, l’Eglise a uni la Veillée pascale et la célébration du baptême : dans ce sacrement s’accomplit le grand Mystère où l’homme meurt au péché, devient participant de la vie nouvelle dans le Christ ressuscité, et reçoit ce même Esprit de Dieu qui a ressuscité Jésus d’entre les morts (cf. Rm 8,11). Ce don gratuit doit être constamment ravivé en chacun de nous, et le carême nous offre un parcours analogue à celui du catéchuménat qui, pour les chrétiens de l’Eglise primitive comme pour ceux d’aujourd’hui, est un lieu d’apprentissage indispensable de foi et de vie chrétienne. […]
Le parcours du carême trouve son achèvement dans le Triduum pascal, plus particulièrement dans la Grande Vigile de la Nuit Sainte : en renou-velant les promesses du baptême, nous proclamons à nouveau que le Christ est le Seigneur de notre vie, de cette vie que Dieu nous a donnée lorsque nous sommes renés «de l’eau et de l’Esprit saint”, et nous réaffi rmons notre ferme propos de correspondre à l’action de la Grâce pour être ses disciples. […]
Par la pratique traditionnelle du jeûne, de l’aumône et de la prière, signes de notre volonté de conversion, le carême nous apprend à vivre de façon toujours plus radicale l’amour du Christ. […]
Chers frères et sœurs, par la rencontre personnelle avec notre Rédempteur et par la pratique du jeûne, de l’aumône et de la prière, le chemin de conversion vers Pâques nous conduit à découvrir d’une façon nouvelle notre baptême. Accueillons à nouveau, en ce temps de carême, la grâce que Dieu nous a donnée au moment de notre baptême, afi n qu’elle illumine et guide toutes nos actions. Ce que ce sacrement signifi e et réalise, nous sommes appelés à le vivre jour après jour, en suivant le Christ avec toujours plus de générosité et d’authenticité. En ce cheminement, nous nous confi ons à la Vierge Marie qui a enfanté le Verbe de Dieu dans sa foi et dans sa chair, pour nous plonger comme Elle dans la mort et la résurrection de son Fils Jésus et avoir la vie éternelle.
Extraits du message du pape Benoît XVI pour le carême
“Ensevelis avec le Christ lors du baptême, vous en êtes aussi ressuscités avec lui” (cf. Col 2, 12)
Retrouver l’intégralité
du message du saint Père
sur le site www.cef.fr
L’Eglise catholi
de l’évangélisa
Telle est la question posée lors de la 11e rencontre des Tisserands, les 22 et 23 janvier à la Conférence des évêques de France à Paris.
Église en France et dans le monde
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- ceux qui lient “religion et poli-tique” : Kosetoujours, Pensées d’outre politique…
- ceux qui ne parlent que de “re-ligion” : Une foi par semaine, Vu de Rome, Les sacristains, Ed-mond prochain…
- que de “spiritualité” : Zabou the terrible, J’apprend à regarder…
- ceux qui relisent la vie de l’Eglise : Golias, Causeur…
- et ceux qui défendent le respect de la tradition : Salon beige, E-deo, Les intransigeants…
De plus en plus de paroles sur l’Eglise
Certains d’entre eux, pour les plus commentés, arrivent à plus de 500 par mois. D’autres, plus modestes, ont un taux de com-mentaires autour de 60 par mois. Une analyse rapide permet de faire ressortir l’intérêt grandissant des internautes pour la prise de parole et de position sur la vie de l’Eglise.
Mgr Hervé Giraud, évêque de Soissons, Laon et Saint-Quen-tin, met en ligne un “diaire”. Il est venu apporter son témoignage. Pour lui, il voit trois objectifs principaux liés. Etre mission-naire, faire grandir la Parole de Dieu et s’ouvrir à l’universalité de l’Eglise. Etre présent sur In-ternet, non seulement pour faire connaître son activité “profes-sionnelle”, mais aussi et surtout pour porter l’Evangile au-delà des portes de l’église bâtiment. Tout en essayant d’être au plus près des gens et porter la bonne parole.
Pour le diocèse, nous com-mençons à voir quelques blogs, tels que ceux de deux prêtres, Julien Dupont et Louis de Villou-treys. Chacun, librement, s’ex-prime sur la vie de l’Eglise, com-mente les évangiles.
“Prendre le risque de la Parole, de l’échange et du dialogue dans l’honnêteté et rester dans la réa-lité.” Voila le véritable challenge de l’Evangile sur le Web.
Xavier Guilloteau
que est-elle au rendez-vous
tion sur le net ?
Pour en savoir plushttp://www.eglise.catholique.
fr/tisserands/sites-internet-
de-l-eglise-catholique.html
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Pour son dixième anniver-saire, Voix publiques vous propose un programme
riche et varié. Durant sept jours, ce seront une trentaine de propo-sitions gratuites en tous genres qui seront faites dans le centre-ville de Poitiers. Avec comme toujours “le souhait de permettre une rencontre entre tous, de réfl échir, de regarder, de décou-vrir et de dialoguer”, explique Anne Arnaud, la présidente de l’association. Cette année, le thème traite du “Virtuel, réel : jusqu’où ?”, dans les domaines de l’éducation, des sciences, des nouvelles technologies, de la musique, du cinéma, de l’écono-mie, des religions. De quoi satis-faire tous les goûts, toutes les envies, toutes les attentes. Au-delà des grandes conférences que nous avons déjà présentées dans Eglise en Poitou n° 154, d’autres propositions intéres-santes sont à noter :• Pour fêter le 10e anniversaire,
une lecture spectacle du livre de l’Ecclésiaste à la chapelle du collège de la Providence le dimanche 20 mars à 15 h, avec Yves-Jacques Bouin, Da-mien Lehman (piano) et Emma-nuelle Locastro (violoncelle).
• Un concert original, “Déclics et des clics, des musiques clas-siques aux musiques mixtes”, avec les étudiants du Centre d’études supérieures de mu-sique et de danse, à la mé-diathèque François-Mitterand mardi 22 mars à 19 h.
• Un spectacle de magie pour petits et grands à l’auditorium du Musée Sainte-Croix le mer-credi 23 mars à 14 h 30 avec Jice : Magie pour rire et pour rêver !
• Deux rencontres autour des jeux vidéos de 17 h à 19 h à l’Espace Mendès-France : le vendredi 25 mars autour des “Serious game” avec Laurence Beauvy (entreprise Hollodeck) et le samedi 26 mars sur les compétitions en ligne avec Dé-siré Koussawo (association de Futurolan).
• Une création musicale et scé-nique iR-iSiS de Jean-Fran-çois Alcoléa, sous forme de ka-léïdoscope de sons, musiques, textes, vidéos et lumière. A découvrir vendredi 25 mars à 20 h 30 et samedi 26 à 16 h et 20 h 30.
Il y aura aussi tous les jours une exposition à visiter sur “les mondes virtuels appliqués à l’ar-chitecture” dans la galerie des Cordeliers, un apéritif poétique avec Thomas Duranteau à la Ser-rurerie samedi 26 à 11 h, et plein d’autres surprises. Rendez-vous sur le site http://festivoixpu-bliques.free.fr pour tout savoir. Et ne rien manquer, surtout !
Marc Taillebois
Voix publiques : un festival à ne pas manquer !Dimanche 20 mars, Voix publiques ouvre son festival en fêtant son dixième anniversaire. Plein de surprises vous attendent, des propositions tout à fait réelles pour mieux comprendre le virtuel.
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Culture et agenda
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Les conférences de carême sur Radio AccordsDurant le carême, Radio Accords rediffusera les conférences de carême de Notre-Dame de Paris chaque mercredi à 18 h 15 et rediffusion à 00 h.• Mercredi 16 mars : “La famille : questions actuelles et avenir des diversités ?”,
avec Martine Segalen et le père Jacques de Longeaux.• Mercredi 23 mars : “Homme-Femme : heureuse différence ou guerre des sexes ?”,
avec Olivier Rey et le père Frédéric Louzeau.• Mercredi 30 mars : “Paternité, maternité, fraternité : comment vivre une relations structurante
entre parents et enfants”, avec Françoise Dekeuwer-Defossez et le père Alexis Leproux.
• Mercredi 6 avril : “La famille comme Eglise domestique”, avec Antoine et Stéphanie Bonnasse et le père Philippe Bordeyne
• Mercredi 13 avril : “Le rôle de la famille dans la vie de la cité”, avec Jacques Arènes et Antoine Renard.
• Mercredi 20 avril : “Famille et société : un jeu de miroir ?”, avec Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes.
Un débat sur le sens du carême sera proposé sur Radio Accords le jeudi 24 mars de 18 h 15 à 19 h.Plus d’infos : www.radio-accords-poitou.com
Donner forme au chaosDu 14 au 19 mars 2011, de 14 h à 18 h. Entrée libre.Espace Saint-Hilaire, Niort, 34 rue du 14 juillet.Exposition d’œuvres peintes de Fanny Guyoumard.
“L’occasion […] de découvrir un uni-vers fort singulier parfois aux confi ns
de l’onirisme, souvent très contrasté mais riche en couleurs, peuplé d’une multitude de portes, ouvertures lumineuses issues des ténèbres, ombres incertaines délivrées du néant. Fanny Guyoumard baptise ses toiles. Elles portent le nom de Dualité, Cité retrouvée, Naissance, Passage… et suggèrent presque toujours de manière allégorique un déplacement, mieux encore une modifi cation d’état, une étape transitoire atteinte. Si l’art est une transcription métaphorique de notre vie intérieure, […] les toiles de Fanny Guyoumard […] nous livrent de façon expressive voire même expressionniste le lien intime et ambivalent qui unit le fond et la forme. Elles restituent le parcours intime et tortueux qui chemine de l’in-conscient au conscient. Elles mettent en scène, matérialisent même parfois de façon quasi topographique et dynamique, le travail dépure, le combat qui mène du tumulte à la quiétude, du secret au discours, de l’opacité à la transparence.” (Jean-Jacques Herlvadjan).Fanny Guyoumard, enseignante, a notamment présenté des œuvres, à la Poudrière de Brouage (1999), au Festival d’art actuel à Argentan et au Moulin du Roc (2003), à Nitra (Slovaquie, 2006)…
Deux mille ans de christianisme
Une nouvelle exposition est proposée à la Maison diocésaine dans le cloître Venance Fortunat sur 2000 ans de christianisme. Cette exposition mise en place par l’association des Amis de l’église de Gourgé (79) permet de suivre toute l’histoire chrétienne avec une mise en perspective historique, sociale et politique de chacune des périodes. Un voyage passionnant et plein de décou-verte à faire ! A ne pas manquer jusqu’à fi n mai !
ExpositionsD.
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8 panneaux pour dire l’histoire.
Le panneau sur la période du Concile.
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Quarante joursQuarante jourspour faire le tri,pour se délester de ce qui est inutilecomme lorsqu’il faut traverser un désert.
Quarante jourspour éduquer le cœur et aimer,apprendre à aimer, d’une façon neuve,à la manière des premiers jours,
pour éduquer l’esprit,l’arracher à ses obsessions, à ses idées reçues,et l’ouvrir à la nouveauté,
pour éduquer le regard à dépasser l’usure à travers l’écran des masques et des apparences.
Quarante jours pour regarder les autres, pour regarder Dieu,pour écouter la Parole du Christ et la laisser faire son œuvre de redressement au secret de nos désirs.
Quarante jours pour être transfi guré.Quarante jours pour grandir avec l’Evangile.Quarante jours pour apprendre à vivre !
