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96AF DANIDA PROGRAMME POUR LE DEVELOPPEMENT INTEGRE DES PECHES ARTISANALES EN AFRIQUE DE L'OUEST POH TH DV LrnA FAO LIBRARY AN: 367293 Mauritanie Sénégal Cap-Vert Gambie Guinée Bissau Guinée Sierra Léone Libéria Cöte d'Ivoire 15. Guinée Equatonale Ghana 16. Gabon Togo 17. Sao Tome et Principe énin 18. Congo Nigéria 19. Zaire Cameroun 20. Angola ;4. DEPARTEMENT DE COOPERATION ET DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL DU DANEMARK ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE Rapport Technique N° 64 décembre 1994 Rapport de la fluitième Réunion des Fonctionnaires de Liaison du DIPA (Pointe-Noire, Congo, 03-09 novembre 1994)

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96AF

DANIDA

PROGRAMME POUR LE DEVELOPPEMENT INTEGRE DESPECHES ARTISANALES EN AFRIQUE DE L'OUEST

POH TH DV LrnA

FAO LIBRARY AN: 367293

Mauritanie

Sénégal

Cap-VertGambie

Guinée Bissau

Guinée

Sierra Léone

Libéria

Cöte d'Ivoire 15. Guinée EquatonaleGhana 16. GabonTogo 17. Sao Tome et Principe

énin 18. CongoNigéria 19. ZaireCameroun 20. Angola

;4.

DEPARTEMENT DE COOPERATION ET DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL DU DANEMARK

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE

Rapport Technique N° 64 décembre 1994

Rapport de la fluitième Réuniondes Fonctionnaires de Liaison du DIPA

(Pointe-Noire, Congo, 03-09 novembre 1994)

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Rapport Technique N° 64 décembre 1994

Rapport de la Huitième Réuniondes Fonctionnaires de Liaison du DIPA

(Pointe-Noire, Congo, 03-09 novembre 1994)

ORGANISATION DES NATIONS-UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE

Cotonou, décembre 1994

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Les appellations employees dans cette publication et la presentation desdonnées qui y figurent, n'impliquent de la part de l'Organisation des NationsUnies pour l'Alimentation et l'Agriculture aucune prise de position quant austatut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités niquant au trace de leurs frontières ou limites.

La reference bibliouaphique de ce document est

Anon., Rapport de la Huitième Reunion des Fonctionnaires de Liaison, Pointe-Noire,1994 Congo, 03-04 novembre 1994. Cotonou, Programme de Développement Intégré

des Pêches Artisanales en Afrique de l'Ouest. 102p., DIPA/WP/64.

Les reunions antér eures des Fonctionnaires de Liaison ont eu 1 eu:

Première:Deuxième:Troisième:Quatrième:Cinquième:Sixième:Septième:

11 - 15 mai 1985, Cotonou, Benin11 - 14 novembre 1986, Freetown, Sierra Leone02 - 04 décembre 1987, Cotonou, Benin21 - 23 novembre 1989, Dakar, Senegal16 - 18 avril 1991, Cotonou, Benin01 - 05 février 1993, Banjul, Gambie.22 - 24 novembre 1993, Cotonou, Benin.

Projet DIPAFAO

B.P. 1369Cotonou, Republique du Benin

Telex: 5291 FOODAGRI Fax: (229) 33.05.19 Tél: (229) 33.09.25

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Rapport Technique du D1PA N° 64

TABLE DES MATIERESPage

Table des Matiètes

Section I Rapport de la 8eme Reunion des lonctionnaires de Liaison du DIPA

Section 2 Annexes 10

Liste des Participants 11

Ordre du Jour de la Reunion 15

Liste des documents de travail soumis a. la session 16

Section 3. Documents de travail sournis a la session 17

3 1 Rapport de la Septierne Reunion des Fonctionnaires de Liaison etsuite donnée aux recommandations 18

_,. Rapport d'activites novembre 1993 - octobre 1994 26

3 3 Méthodoiogie pour l'analvse des besoins et de la disponibilite en capitaldans le secteur de la peche artisanale et les principales !eons apprisesdes etudes de cas 42

3 4 Consommation de poisson dans la region DIPA et quelquesperspectives futures

3 5 Revue de la Situation sur la Securne en Mer au niveau Arusanal(SEMA) dans la Region du DIPA

3 6 Processus et Mécanismes de prise de Responsabilite dans lesCornmunautes de Peelle 71

3 o I Evolution de l'Attitude des Pêcheurs à l'Egard du Proiet d'Appuia la Pêche Artisanaie 74

3 6.2 L'expérience de la Pêche "Popo au Congo 78

3 6.3 Le Centre Communautalre de Nche de Gum ur Realisations duComité de Gestion du Centre (juin [988 - septembre 1994) 81

,/ Programme de Travail pour 1995 84

38 Autres SUJets 90

3 8 I Note d'Information sur les Cadres Assistants du DIPA 93

3.8 .2 Liste des Organisations Non-Gouvemementaies (ONG) clans la regiondu DIPA, intéressées dans le secteur de la peche 94

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RESUME

La huitième reunion des Fonctionnaues de Liaison du Programme pour leDéveloppement Intégré des Pêches Arnsanales en Afrique de l'Ouest s'est tenue comointementavec l'atelier sur "les ameliorations en technologic du poisson" du 3 au 9 Novembre 1994 d.hôtel M'boumvou à Pointe-Noire sur l'invitation du gouvernement du Congo.

La reunion a été ouverte par Mr R. Ngouolall, Ministre des Eaux et Forks et de laPéche du Congo. C'est une reunion qui a été tres enrichissante.

C'est la prem ere fois que cette reunion s'est déroulee dans la partie sud de la zoned'intervention du Programme DIPA. Ceci pourrau élargir non seulement lesinterventions du Programme dans la region mats aussi renforcer la soldarte entre lespays concernés.

C'est la première fois aussi que les 20 pays membres du Programme DIPA ont eterepresentés à ces assises Cect est une marque de prise de c.onscience progressive despays concernes vis-à-vis de rassistance potentielle que la FAO peut leur apporter atravers le Programme DIPA.

Une innovation dans rorganisation de cette reunion est la participation des pecheursartisans dont la contribution aux travaux a ete appréciee Les FonctiormairesLiaison ont souhaité que cette experience son poursuivie

Les discussions ont été d'un haut niveau technique à tel point que les Fonctionnatresde Liaison ont eux-mêmes pris conscience du [-Ole important qu'ils pourraient Jouel-dans le développement et ramenagement des peches artisanales dans la regionD'ailleurs, les recommandations qu'ils ont tormulees temoignent de leur engagementdans la poursuite des objectifs du Prot4ramine

Les participants ont examine et approuve le rapport d'avancement pour 1994 et leprogramme d'activités 1995. Ils ont été entretenus sur la inethodolo.,_:ie pour revaluation desbesoins et de la dispombilité en capital en pêche artisanale. Ils ont également analyse lasituation de la sécurité en mer dans le secteur de la peche artisanale et la consommation deproduits de la mer dans la region. En outre, les fonctionnaires de liaison ,ont partagé leursexperiences avec les pêcheurs sur les mecanismes de prise de responsabilité par les pëcheursdans les communautés des peches.

Les participants ont insisté pour que la participation des usagers locaux au processusd'amenagement des pêches soit fortement encouragee. Ils ont egalement insisté sur la necessitéde susciter une prise de conscience des problèmes de securité en mer et des questionsd'assurance dans les pays de la region.

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Pour ce qui est de l'ateher, huit documents ont été présentés sur les techniques,traditionnelles de traitement du poisson et l'utilisation de la glace. De plus, les participants ontfourni des informations sur la technologie du poisson dans leur pays respectif et enfin ontformulé des recommandations importantes. Elles portent sur la formation, le renforcement del'appui A. la recherche, la mise en place des systemes de credit au profit des opérateurs etcommercants du poisson.

Au cours de la reunion et de l'atelier, les participants ont insisté sur ['importance dela Oche artisanale dans la sauvegarde de la securité alimentaire dans la rég on

Rapport Techn que du DIPA N° 64

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SECTION 1

LE PPORT

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2 Rapport Technique du DIPA N° 64

RAP ORT 11E LA 8&ne REUNION DES FONCTIONNAIRESDE LIAISON DU DIPA

Point I de l'agenda. Ouverture de la session

1. La huitième reunion des fonctionnaires de liaison du "Programme pour ledéveloppement des peches artisanales en Afrique de l'Ouest" s'est tenueconjointement avec l'atelier sur "les ameliorations en technologie du poisson" du 3au 9 novembre 1994 A M'bou Mvoumvou A Pointe-Noire, A l' invitation dugouvernement du Congo.

Au nom du Directeur General de la FAO, Mr. J. Diouf et du Sous-Directeur Generalpar interim du Département des Péches, Mr. W. Krone, Mr. S. Nidara, Représentantde la FAO au Congo, a mis l'accent sur l'importance de la peche artisanale dans lepays. 11 a également souligné les benefices que les pays du DIPA peuvent tirer de lareunion et a reitere l'appui de la FAO A la promotion de la péche artisanale dans lasous-region.

La huitième reunion des fonctionnaires de liaison a été declare& ouverte par Mr. R.Ngouolali, ministre des Eaux et For6ts et de la Péche du Congo. Il a note que lareunion intervient au moment ob les pêcheurs artisans congolais ont pris consciencede la nécessite d'unir leurs efforts pour améliorer leurs conditions de travail et de vie.II a precise; que le Congo est très attentif à toutes les actions qui contribuent audéveloppement de la pêche artisanale. Il a enfin remercie la FAO pour son assistancecontinue au pays et DANIDA pour avoir renouvelé son soutien financier auProgramme DIPA.

Les délégues des 20 pays associes au Programme DIPA ont participé A la reunion.La liste des participants est dorm& en annexe 1. Le forum a été élargi aux invites Al'atelier sur les ameliorations en technologie du poisson en Afrique de l'Ouest".

Point 2 de l'agenda. Adoption de l'ordre du jour

Mr. D. Ebiou, directeur general des pêches du Congo a été élu à l'unanimitéPresident de la reunion avec Mr. O. Ndiaye du Senegal et Mr. K. Dabo de SierraLeone comme rapporteurs.

L'atelier a éte animé par Mr. A. Tall d'INFOPECHE. Mr. F. Teutscher du siege dela Fao et Mr. A. Jallow de Gambie ont servi comme rapporteurs.

L'ordre du jour figurant en annexe 2 a été adopté. L'annexe 3 donne la liste desdocuments soumis A la session et les documents eux-mêmes sont présentés en annexe4.

Le Secretariat de la reunion a été assure par le personnel du Programme DIPA.

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Point 3 de l'agenda. Suite dorm& aux recomrnandations de la septième réuniondes fonctionnaires de liaison

Le rapport de la septième reunion des fonctionnaires de liaison a été présenté et lesparticipants ont été invites A le commenter. Les fonctionnaires de liaison ont expriméleur satisfaction quant aux actions entreprises suite aux recommandations de laseptième reunion des fonctionnaires de liaison.

La Guinée a insisté sur le succès de la MARP dans le cléveloppement etl'aménagement de ses pêches artisanales. 11 a etc', recommandé que les fonctionnairesde liaison encouragent l'utilisation de cette technique dans leurs pays respectifs.

Point 4 de ['agenda. Rapport d'avancement pour 1994

Le rapport d'activite a été présenté. Les fonctionnaires de liaison ont estimé que dansl'ensemble, les realisations correspondent au plan de travail de 1994 adopté et ontremercié en consequence le Programme pour l'assistance fournie.

19. Ils ont également saisi cette opportunité pour exprimer leur gratitude A DANIDA pourson soutien continu au DIPA et, en particulier, pour avoir approuvé la troisièmephase du Programme.

Certains pays ont indiqué que chez eux les activités du Programme étaient limitées.En réponse, le Secretariat a rappelé les crireres d'intervention du Programme qui ontété fixes lors de la septieme reunion des fonctionnaires de liaison. Il a égalementrappelé aux fonctionnaires de liaison leur r6le dans la preparation et l'exécution duplan de travail.

L'Angola a indiqué qu'il n'a pas pu participer aux activités du Programme dans lepassé. II a exprimé sa satisfaction quant à l'echange d'information assure par leProgramme ainsi que son souhait, de participer dorenavant activement aux actionsmenées par le DIPA.

Les pays de la sous-region nord (de la Mauritanie A la Sierra Leone) ont exprimé leursatisfaction quant à l'atelier sous-régional organise sur la sécurité en mer. Ils ontdemandé au Programme de distribuer rapidement le rapport de la reunion et ledocument de projet. Le Senegal a suggéré aux pays de la sous-region d'assurer unsuivi actif de la transmission par leurs gouvernements respectifs de la proposition deprojet à la Commission sous-régionale pour les péches.

Certains projets ont remercie le Programme pour la collaboration qu'il a établie aveceux. Cependant, ils ont recommandé que DIPA s'assure que la version finale desrapports conjoints soit approuvee par les projets concernés.

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Les participants ont insisté sur l'importance des facilités de credit pour ledéveloppement des pêches artisanales et ont demandé des informations quant à laproposition de projet qui aurait dû etre soumise à l'Union Européenne. Le Secretariata indique que jusqu'ici un seul pays, la Guinée, a fait la demande officielle aupresl'UE. Un minimum de deux autres pays est cependant necessaire pour que la demandesoit examinee par l'UE. Les pays intéressés ont été fortement encourages de s'assurerque leurs propres requêtes pour ce programme soit rédigée et envoy& à Bruxelles parles canaux officiels.

Plusieurs pays ont exprimé leur preoccupation en ce qui concerne la maitrise del'effort de pêche, problème particulièrement difficile dans la péche artisanale.L'espoir a etc', exprimé que la participation des usagers locaux dans le processusd'aménagement des péches soit une des possibilités d'atteindre cet objectif.L'assistance du DIPA dans le développement de methodologies participativesappropriées a été demandée. Le Secretariat a répondu que la collaboration dans cedomaine avec les services du Siege de la FAO a déjà été entreprise. Ce sujet seraégalement discuté lors de la reunion du groupe de travail du COPACE surl'aménagement des ressources dans les limites de la juridiction nationale à Agadir,Maroc, en décembre 1994.

Dans ce contexte, les participants ont aussi remarque le problème pose par despopulations de plus en plus nombreuses au sein des communautés de pecheurs, etexprimé leur espoir que l'éducation soit un outil utile à. la resolution de certains deces problèmes.

Plusieurs pays ont demandé une assistance en formation pour la collecte et l'analysedes statistiques halieutiques. Il a etc' note que le COPACE est le forum le plusapproprié pour trailer des questions relatives aux statistiques de péche. Le DIPA acollaboré avec le COPACE par le co-financement de certains ateliers et d'autresactivités et continuera à le faire.

21 Le Secretariat a, de plus, mentionné que la FAO a développé et introduit actuellementau Gabon ARTFISH, un programme informatique pour le traitement et l'analyse desdonnées de la peche artisanale. Les participants ont recommandé que les résultats decette activité pilote soit diffuses dans la region.

77. Les participants ont exprimé leur appreciation des documents du DIPA dont la qualitéa été améliorée avec le temps. Ils ont recommandé que les futures publicationsdébutent par un résumé. Les fonctionnaires de liaison ont propose qu'eux-mémesidentifient dans les publications du DIPA les elements les plus pertinents pour leurpays et attirent l'attention des décideurs sur ces points.

23. Les participants ont également félicité leurs collègues qui ont envoye des contributionsla Lettre du DIPA et, en particulier, à celle dont le theme porte sur les effets de la

devaluation du franc CFA dans les péches artisanales de la region.

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Point 5 de l'agenda. Méthodologie pour l'évaluation des besoins et de ladisponibilité en capital en Oche artis nale

Les fonctionnaires de liaison ont marque leur appreciation de l'initiative du D IPA qui,pour traiter ce sujet, a choisi de mettre sur pied un groupe de travail. Les participantsont félicité les membres du groupe de travail pour avoir déja entrepris deux etudesde cas: au Senegal et au Ghana.

Une longue discussion s'est déroulée au sujet de la méthodologie et des questionstechniques qui sont relatives a l'évaluation des besoins et de la disponibilité en capitaldans le sous-secteur. Les participants ont exprimé leur désir d'appliquer certainsaspects de cette méthodologie dans leur propre pays. II a donc été recommandé queles rapports des deux etudes de cas et de la seconde reunion du groupe de travailsoient finalises et distribués aux pays membres le plus rapidement possible.

Il a aussi été recommandé que les consultants et les cadres-assistants du DIPArecrutés pour travailler dans les pays de la region impliquent intimement lesfonctionnaires de liaison du DIPA et le personnel des départements des peches auxactivités entreprises.

Point 6 de l'agenda. Consommation de produits de la mer dans la région duDIPA

Les participants ont estimé que ce point de l'agenda est tres approprie en raison del'importance croissante accordée a la sécurité alimentaire.

II a été demande que les implications de cette etude en ce qui concerne la neicessitéde satisfaire la demande future en produits de la mer soient examinees en de,tails.

Une discussion animée s'est déroulée sur les details des informations statistiquesfournies. La nécessité dans ce genre d'étude d'utiliser des données de la meme arm&pour tous les pays afin de pouvoir les comparer a contribué aux difficultés rencontréesdans le choix des données.

Point 7 de l'agenda. Sécurité en mer dans le secteur de la pêche artisanale

Les participants ont réitéré leur appreciation pour l'organisation de l'atelier sous-regional organise par DIPA pour la sous-region nord qui leur a permis d'appréhenderdavantage les problèmes de sécurité en mer.

Des informations ont été communiquées par les participants sur certaines des activitésen matière de securité en mer menées dans leur pays.

Rapport Technique du DEPA N° 64 5

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Les fonctionnaires de liaison ont attire l'attention de la session sur les besoinsspécifiques en matière de securité dans certaines zones géographiques de la region enparticulier les lacs et les rivières, les Iles et les zones côtières exposées au phénomenede la barre. Certains pays ont indiqué que c'est surtout dans les eaux continentalesqu'on enregistre le plus grand nombre d'accidents et ont demandé des conseilstechniques appropriés.

Les participants ont montré un intérêt particulier aux questions d'assurance et ontsouhaité recevoir des informations plus detainees concernant les systèmes d'assurancefonctionnant déja au Senegal et au Cap Vert.

Les participants ont exprimé le besoin de disposer d'un repertoire des équipementsde sécurité existant et de fournisseurs (ou de moyens locaux de fabrication) ainsi quedes coats induits.

Plusieurs pays ont demandé l'assistance de DIPA dans le développement de leurpropre système national de sécurité en mer.

L'accent a également été mis sur la nécessité de susciter une prise de conscience desproblemes de securité en mer dans la sous-region sud du Programme.

Point 8 de l'agenda. Mécanismes pour la responsabilisation au sein descommunautés de pécheurs

Les participants ont suivi avec intérêt les presentations faites par les pécheursartisanaux du Congo et de Gambie sur les mécanismes de prise de responsabilité dansleur communauté de peche respective.

Les fonctionnaires de liaison ont eu le sentiment que ces presentations leur ont donnequelques idées sur la facon de traiter certains problèmes auxquels ils font face dansleur propre pays en ce qui concerne les pêcheurs migrants et la gestion locale desinfrastructures.

La presentation sur les pêcheurs migrants a mis en evidence a. la fois les possibilitésd'integration effective du point de vue social et économique dans la s' ociété d:accueil,mais aussi les limites de l'intégration "administrative" de toute communauté depêcheurs migrants. Les leçons ont été instructives tant pour les pays d'origine quepour les pays d'accueil.

La construction d'infrastructures a été un element important de nombreux projets dedéveloppement des pêches, alors que ce n'est que dans un très petit nombre de casque ces infrastructures ont été transferees et entretenues par les communautés depecheurs après la fin du projet. Des lors, l'exemple de la Gambie est particulièrementpertinent puisque les usagers locaux n'ont pas seulement assure la reception etl'entretien des infrastructures, mais les ont étendues en utilisant les revenus qu'ils entirent.

Rapport Technique du DIPA N° 64

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41. Les fonctionnaires de liaison ont remercié les pécheurs qui ont partagé leur experienceet ont demandé au DIPA de continuer à inviter des membres des communautés depêcheurs pour participer à leurs reunions.

Point 9 de l'agenda. Programme de travail pour 1995

49. Le plan de travail pour 1995 a été préparé et approuvé scion la methodologieproposée durant la septième reunion des fonctionnaires de liaison.

Le programme de travail propose a été discuté intensement. Sur la base descommentaires, requêtes et suggestions des fonctionnaires de liaison, la philosophie,la structure et les priorités du plan de travail ont été approuvés après incorporationde quelques modifications mineures.

Point 10 de l'agenda. Atelier sur les ameliorations en technologie u poissin enAfrique de l'Ouest

Les objectifs de l'atelier étaient

de mettre à jour l'information sur la technologic du poisson dans la region

(ii) d'identifier les interventions possibles dans le domaine de la manutention etdu traitement du poisson dans le secteur de la peche artisanale afin d'assurer:

des opportunités de revenus accrues pour les communautes de pêcheune offre de poisson accrue pour la consommationla protection de l'environnementla protection de la same des responsables du traitement du poisson etdes consommateurs

La liste des interventions identifiées servira de guide pour tous les projets etprogrammes qui ont un intérét pour la technologie du poisson dans le secteur de lapêche artisanale, y compris le DIPA, le programme régulier de la FAO,INFOPECHE, le projet regional finance par l'Union Europeenne sur l'utilisationaméliorée des captures de la pêche artisanale en Afrique de l'Ouest (CEDEAO), leprogramme regional Ghana/Pays-Bas de formation et de recherche appliquée enmatière de traitement artisanal du poisson.

Huit documents ont été présentés sur les techniques traditionnelles de traitement dupoisson et l'utilisation de la glace. De plus, les participants ont fourni desinformations sur la technologie du poisson dans leur pays respectif.

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47. Les participants ont fait les recommandations suivantes

Les technologies existantes devront toujours être le point de depart de touteactivité visant l'introduction de technologies améliorées. Les technologiesexistantes doivent être étudiées dans toutes leurs étapes. En plus toute la filièrede captures jusqu'A la consommation doit être prise en compte y compris lesrelations entre les pecheurs, les commerçants et les consommateurs. On doitégalement tenir compte du fait que chaque amelioration apporte unchangement dans les caractéristiques et dans le prix du produit.

La participation et l'engagement des groupes cibles doiventt &Are assures.

Il faut promouvoir Faeces des transformateurs et des commergants au creditpour améliorer leurs operations.

Il faut sensibiliser les transformateurs/trices en matières de santé, hygiene etprotection de l'environnement.

Des activites agroforestières assurant la disponibilité de bois pour le fumageet pour le besoin domestique doivent etre encouragées.

La construction et l'amélioration des hangars de fumage doivent etre concuesd'une manière permettant la reduction des risques pour la santé causes par aefumée ainsi que les risques d'incendie.

Les programmes d'assurance de qualité doivent &Are mis en oeuvre dans tousles pays. En cet égard, la qualité et la salubrité des produits traditionnelsdoivent etre étudie et il faut assurer que les produits a l'exportation soientconforme aux exigences des pays importateurs.

L'utilisation de la glace et des conteneurs isothermes doivent être encourages.A cet égard, il faudra donner l'accent sur la formation des pêcheurs et descommerçants en technologies améliorées de manutention, stockage, etcommercialisation du poisson frais. Egalement, il faudra assurer ladisponibilité de glace dans les centres de pêche artisanale.

1. Les conteneurs isothermes doivent &re adaptées aux conditions spécifiques dechaque pays. Des 'etudes doivent être menées d'une manière plus generalvisant à réduire leur

j. L'échange des experiences réussies en matière d'amélioration des technologiesdu poisson facilitera leur introduction dans d'autres pays. Ceci est importantsurtout pour ce qui concerne:

- les fours "bonga" en Gambie et en Sierra Leone qui seraient d'intérêtpour les pays ayant des captures importantes de poisson petitspélagiques, en particulier ethmalose;

8 Rapport Technique du DIPA N° 64

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les conteneurs isothermes au Senegal et en Gurnee qui seront d'intéretpour tous les autres pays;les fabriques de glace en Gambie et au Senegal également d'intérêt pourles autres pays.

Le rapport sur l'atel er sera publié ultérieurement.

Point 11 de l'agenda. Autres matières

Les fonctionnaires de liaison ont fourni corrections et additions n. la liste des ONG de laregion travaillant dans le secteur de la pêche artisanale compilée par DIPA. Il a étérappelé que ce repertoire est ouvert et que les fonctionnaires de liaison étaient encouragesA. y apporter des additions.

Le Secrétariat a remercié les fonctionnaires de liaison pour leur rapport sur le secteur dela pêche artisanale dans leur pays et a prom's qu'en plus de les utiliser lors de lapreparation du document de synthèse annuelle, ils seraient photocopies et distribués à tousles fonctionnaires de liaison dans leur forme originale.

51 Le gouvernement du Congo a été remercié pour son hospitalité

Les fonctionna res de liaison ont également tenu à remercier les communautes de pécheursde Matombi et de Pointe-Noire pour leur avoir permis de mieux comprendre les activitésde Oche dans leur zone.

Les fonctionnaires de liaison ont exprimé leur appreciation pour la participation active desresponsables des projets associés au DIPA et des auteurs des documents presentes a

Les panic pants ont marque leur accord pour que la prochame reunion des fonctionnairesde liaison se tienne dans un pays de la zone nord du DIPA. Le Secretariat a été chargéde régler les details lies a. son organ sation.

Point 12 de l'agenda. Adoption du rapport

Les fonctionnaires de liaison ont adopté le present rapport et demandé au Secretariat debien vouloir assurer sa finalisation et procéder à sa distribution.

Point 13 de l'agenda. Cliiture de la reunion

La huitiéme reunion des fonctionnaires de liaison a été déclarée close par klr D. E;Amou.Directeur General des Pêches du Congo.

Rapport Technique du DIPA N° 61 9

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SECTION 2

ANNEXES

10 Rapport Technique du DIPA N° 64

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ANGOLA

* Joaquim José Da Silva SalavisaDirector NacionalInstituto de Desenvolvimentoda Pesca Artesanal (IPA)Rua José Pedro Tuca N° 34/36Luanda, AngolaTél: 39-30-39 - 33-41-12

LartigueJean-PhilipeConseiller Technique Péche Artisanale,Luanda, Angola

BENIN

Mensah GilbertFonctionnaire de liaison du DIPADirection des Pêches, B.P. 383, CotonouTel. (229) 33.15.51/33.18.31

Zannou H. LucienB.P. N° 06-887, Cotonou

CAMEROUN

Monique BondjaFonctionnaire de liaison du DIPAMinistère de l'Elevage, des Peches,Direction des Péches, Yaounde, Cameroun

Eyabi Eyabi George D.Centre for Fisheries and OceanographyResearchPMB 77, Batoke, Limbe, CameroonFax (237) 33.22.27/42.03.12

Andre BitoumbaFonctionnaire de liaison du DIPADirection Genérale des Péches,B.P. 1650, Brazzaville

LISTE DES PARTICIPANTS

CAP VERT

* José Manuel Lima RamosFonctionnaire de liaison du DIPAB.P. 132 INDPSV Cap-VertFax (238) 31.16.12

CONGO

Anoumon N. Jean BoscoB.P. 1174, Pointe-Noire, Congo

Ebiou DominiqueDirecteur General des PechesDirection Genérale de la PêcheB.P. 1650, Brazzaville, Congo

Ngoma GabrielMinistère des Eaux et Forks, PécheB.P. 98 Brazzaville CongoTel. (242) 83.29.08

Mboussa-AmahDirection Régionale de la Pêche B.P. 543Pointe-Noire, CongoTel. (242) 94.24.68Arsene Luc Sita DienguilaB.P. 240 Pointe-Noire, CongoTel. (242) 94.12.23

Loubonda Simon136, rue Makong, Brazzaville, CongoTel. (242) 81.21.02

Domba FélixDirection des Péches maritimesB.P. 1650 Brazzaville, CongoTel. (242) 83.11.32/83.40.38

Annexe 1

Rapport Technique du DIPA N° 64 11

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Kissiekiaoua DieudonnéDirection Régionale de la Pêche,B.P. 1650 BrazzavilleTel. (242) 83.11.32

Ntélossaonou BenoitPointe-Noire, CongoTel. (242) 94. 24.68

Nombo Jean FrançoisB.P. 932 Pointe-NoireTel. (242) 94.26.36

COTE D'IVOIRE

Mamadou DoumbiaFonctionnaire de liaison du DIPADirection de l'Aquaculture et des Pêches,B.P. V 19 Abidjan

Konan AngamaProjet Lagune AbyB.P. 184, Adiaké, Côte d'Ivoire

GABON

Nkogho-Eyi Antoine RogerFonctionnaire de liaison du DIPAB.P. 20247 Libreville, GabonFax (241) 73.98.92

GAM IE

Janneh KebbaGunjur Community Fisheries Centrec/o Fisheries Department6, Marina Parade, Banjul

Jallow AlhajiIDAF Liaison OfficerFisheries Department,6 Marina Parade, BanjulThe Gambia

GHANA

Collison ErnestDepartment of Nutrition Food Science,University of GhanaP.O. Box 134, Legon, Accra

* Mensah MartinIDAF Liaison OfficerFisheries Department,Box 630, Accra, GhanaTel. 77.60.71/72 or 77.23.02

Scheffers WimIntegrated Development ofArtisanal Fisheries (Yeji Project),c/o FAOR Accra, Ghana

GUINEE

Lassissi AkambiProjet GUI/91/015c/o FAO B.P. 633 Conakry, Guilt&

Fadoumba Pascal KonateProjet GUI/86/003 Kamsar, Guinéec/o Representation FAO,B.P. 633 Conakry, Guinée

* Keita IsmaëlFonctionnaire de liaison du DIPAOffice de Promotion de laPêche Artisanale,B.P. 296 Conakry, GuinéeTel. (224) 44.42.43

Fodé My CamaraProjet Péche artisanale de Kabackc/o FAO Representative,B.P. 633 Conakry

12 Rapport Technique du DIPA N° 64

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GUINEE BISSAU

Embalo AdulaY RobaloFonctionnaire de liaison du DIPADireccao Geral do Formento daPesca Artesanal/DGFPACP 102 Bisssau, G. BissauFax: 20.16.84 Télex : 20.12.73

GUINEE EQUATORIALE

Bikoro-Eko Adp. JoséFonctionnaire de liaison du DIPAMinister° De Agricultura Pescay alimentation, Malabo - Bioko Norte,G. EquatorialeFax (240) 9 3178 Tél. (240) 3464/2123

LIBERIA

Flowers Isaac D.G.IDAF Liaison OfficerMinistry of Agriculture c/o FAOFax (231) 22.55.10/22.61.05

URITANIE

Mohamed L. MeymounFonctionnaire de liaison du DIPAMPEM-DPA/SPCB.P. 137 Noukchott, MauritanieTel. (222) 2 578.92 Fax: (222) 2 531.46

NP3ERIA

Adebiyi Olawande F.IDAF Liaison OfficerFederal Department of FisheriesPMB 12529, Victoria Island,Lagos, Nigeria

SAO TOME & PRINCIPE

* Olavio AnibalFonctionnaire de liaison du DIPADirection de la Péche, Ministèredu Commerce, Industrie, Tourismeet PécheB.P. 59 Tél. 22.091 Sao Tome

SENEGAL

Boubacar DiakhitéITA, B.P. 2765, Dakar (Sénégal)Tél. (221) 32.00.70 Fax (221) 32.82.95

* Ousmane NdiayeFonctionnaire de liaison du DIPADirection de l'Océanographie et desPeches Maritimes B.P. 289Tél. (221) 21.47.58/21.27.75Fax (221) 22.28.76

SIER LEONE

Kamorba DaboPMB 435, Dept. of Fisheries,DMR, Freetown, Sierra LéoneTél. 250 201

Robbie H.A.Fisheries DepartmentPMB 435, Marine House, Brookfields,Freetown, Sierra Leone

Dabo KamorbaFisheries DepartmentPMB 435, Marine House, Brookfields,Freetown, Sierra Leone

* Forde A.C.V.IDAF Liaison OfficerFisheries Department, Department ofMarine ResourcesMarine House,Freetown, Sierra Leone

Rapport Technique du DIPA N° 64 13

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Jones R.P.West North West Artisanal Fisheries andCommunity DevelopmentProgramme (VNW-AFCOD) PMB 1261,Freetown, Sierra LeoneFax 22251431

TOGO

Denke MariusFonctionnaire de liaison du DIPADirection de l'Elevage et des Pêches,Lome, TogoB.P. 4041 9 avenue des NimesTel. (228) 21.36.45Fax (228) 21.78.20/21.71.20

ZAIRE

Kisalima KatsongoFonctionnaire de liaison du DIPAc/o FAO Representative, Kinshasa, Zaire

INFOPECHEArnadou Tall01 B.P. 147 Abidjan 01, C6te d'IvoireTel. (225) 21.57.75 Fax (225) 21.80.54

FAO

Nidara SidatyReprésentant de la FAOFAO Brazzaville, Congo

Doeff MikeSenior Project Operation OfficerFIO NF 305ROME

Teutscher FransNF 609 FIIUFAO ROMEFax (39) 6 52255188

Jan P. JohnsonNF 628 FIITROME

DIPA COTONOU

Satia Benedict P.Coordonnateur du Programme

Horemans BenoitConseiller Principal en Planification

Gallène JeanTechnologiste des Pêches

Heinbuch UteExpert en Développement Communautaire

Ferdinand HouehouSpécialiste en Communication

R.D. SaYzonouSécretaire

Fonctionnaire de Liaison

14 Rapport Technique du DIPA N° 64

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Annexe 2

ORDRE DU JOUR DE LA REUNION

Ouverture de la session

Adoption de l'ordre du jour

Suite dorm& aux recommandations de la septième reunion des fonctionnaires deliaison

R,apport d'avancement pour 1994

Méthodologie pour l'évaluation des besoins et de la disponibilité en capital en p&cheartisanale

Consommation de produits de la mer dans la region du DIPA

Securité en mer dans le secteur de la pêche artisanale

Mecanismes pour la responsabilisation au sein des communautés de pécheurs

Programme de travail pour 1995

Atelier sur les améliorations en technologie du poisson en Afrique de l'Ouest

Autres matières

Adoption du rapport

Cl6ture de la reunion

Rapport Technique du DIPA N° 64 15

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Annexe 3

LISTE DES DOCUMENTS SOUMIS A LA SESSION

DOCUMENTS DE T AVAIL

a Rapport de la septième réunion des fonctionnaires de liaison et suite donnée auxremmandations

Rapport d'avancement du DIPA de novembre 1993 6. octobre 1994.

Presentation de la Méthodologie pour évaluer les besoins et la disponibilité en capitaldans le secteur de la pêche artisanale et les principales lecons tirées des études de cas.

Consommation de poisson dans la région du DIPA et quelques perspectives futures.

Revue de la situation sur la Sécurité en Mer au niveau artisanal (SEMA) dans larégion du DIPA.

Mecanismes de la responsabilisation au sein des communautés de pêcheurs.

Programme de Travail pour 1995.

DOCUMENTS D'INFOR TION

Note de l'Equipe du Programme DIPA aux Fonctionnaires de Liaison.

Note d'information sur les Fonctionnaires de Liaison du DIPA : Leur Raison d'être,leur Fonction et leur R6le.

Information pour les participants.

Agenda Provisoire et Calendrier

Note d'information sur les Cadres-Assistants du DIPA.

Liste des Organisations Non Gouvernementales (ONG) dans la région du DIPAinteressées ou travaillant dans le secteur de la pêche.

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SECTION 3

DOCUMENTS DE TRAVAIL

SOUMIS A LA SESSION

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Rapport de la Septierne Réunion des Fonctionnaires de Liaisonet suite donnée aus Recommandations

Rapport de la Sep 716

Point 1. Ouverture de la session

La 7ème reunion des fonctionnaires de liaison du "Programme pour le développementintégré des pêches artisanales en Afrique de l'Ouest" s'est tenue conjointement avecl'atelier sur les conflits dans les p&cheries c6tières en Afrique de l'Ouest" du 22 au26 novembre 1993 à l'h6tel Palm Beach à Cotonou, à l'aimable invitation dugouvernement de la Republique du Benin.

Mr. G. Mensah, Directeur des Péches du Benin a souhaité la bienvenue à Mr. MamaA. Ndiaye, Ministre du Développement Rural et aux fonctionnaires de liaison duDIPA et a invite Mr. G. Diagne, Représentant de la FAO au Benin, à bien vouloirprendre la parole.

3 Au nom du Directeur General de la FAO, Mr. E. Saouma et du Sous-DirecteurGeneral par interim du Département des Feches, Mr. W. Krone, Mr. G. Diagne asouligné l'importance de la péche artisanale dans la region comme source essentiellede protéines animales pour l'alimentation humaine et d'emploi. Il a également misl'accent sur la nécessité de collaboration régionale et a remercié le gouvernement duDanemark de fournir les moyens financiers du Programme. Mr. Diagne a misl'accent sur l'importance qu'il y a à appliquer la stratégie de développement intégrépour le developpement de la pêche artisanale dans la region.

4. La 7ème reunion des fonctionnaires de liaison a été déclarée ouverte par Mr. M. A.Ndiaye, Ministre du Developpement Rural de la Republique du Benin qui a rappeléle r6le important que joue la pêche artisanale dans la region. Il a insisté sur lanécessité d'effectuer un suivi du secteur et d'assister les pays à mettre en Place desmesures pour minimiser les contlits qui ont lieu en raison du fait que les ressourcessont partagées. Le Ministre a aussi rendu hommage à DANIDA, l'agence donatricepour le Programme DIFA.

La 7ème reunion des fonctionnaires de liaison s'est tenue du 22 au 24 novembre1993. Les délégues de 19 pays parmi les 20 associés au Programme DIPA ontparticipé à la reunion. L'Angola n'a pu y participer. La liste des participants estdorm& en annexe 1. Un forum élargi a assisté à l'atelier sur les conflits dans leszones c6tières en Afrique de l'Ouest.

ion des Fonctio

Point de l'Agenda 3.

naires de Liaiso

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Point 2. Adoption de l'ordre du jour

6 Mr. G. Mensah, Directeur des Peches du Benin, a etc' élu à l'unanimité President dela reunion avec Mle M. Bondja du Cameroun et Mr. M. N'jie de Gambie commerapporteurs.

L'ordre du jour figurant en annexe 2 a été adopté. L'annexe 3 donne la liste desdocuments soumis A la session et les documents eux-memes sont présentés en annexe4.

Le Secretariat de la reunion a été assure par le personnel du Programme DIPA.

Point 3. Rapport de la 6ème réunion des fonctionnaires de liaison

9 Le rapport a été brièvement présenté et les participants invites A intervenir. Lesfonctionnaires de liaison ont exprimé leur satisfaction quant aux actions entreprisessuite aux recommandations de la 6ème reunion des fonctionnaires de liaison. Enparticulier, les ameliorations apportées A la presentation et A l'édition de la Lettred'Information du DIPA ont été, appréciées. Cependant, DIPA devrait correctementmentionner les auteurs des contributions A la Lettre d'Information.

Les participants ont mis l'accent sur l'importance qu'il y a A beneficier du statut decadre-assistant du DIPA et des voyages d'étude qui permettront d'accroitre lescapacités des participants A mettre en oeuvre les activités dans leur propre pays.L'amélioration des rapports des cadre-assistants et des bénéficiaires des voyagesd'étude a été notee et il a été recommandé que ces rapports soient distribués auxpays hôtes et aux fonctionnaires de liaison.

oint 4. Rapport d'avancement janvier novembre 1993

Le rapport d'avancement a été présenté et les participants ont remercié le Programmepour l'assistance fournie. Plusieurs pays ont exprimé la nécessite d'une interventionplus active du DIPA pour que plus de pays tirent un benefice substantiel duProgramme. Le Secretariat a réitéré l'importance du ròle des fonctionnaires de liaison

cet égard et leur a demandé d'attirer l'attention de leurs autorités sur les capacitéset limites du Programme afin que le DIPA puisse mieux collaborer avec leursgouvernements respectifs dans la resolution des problèmes du secteur de la pécheartisanale.

Rapport Technique du DIPA N° 64 19

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La Mauritanie et le Congo ont exprime leur sentiment d'être négligé par leProgramme étant donne que pas ou peu d'activités ont eu lieu dans leur pays. LeProgramme a répété que le DIPA travaille dans les pays qui en font la requête afind'assurer une collaboration avec un impact durable. Le Programme a conseillé auxparticipants de passer en revue les critères suivis par DIPA pour entreprendre desactivités dans les pays associés. La discussion plus concrete a etc', reportée au point7, le programrne de travail pour 1994.

Les participants ont regretté qu'un séminaire sur la securité en mer dans la sous-region nord ait été reporté. Le Secretariat a expliqué ce report par la necessité decollecter et analyser des informations supplémentaires et d'avoir une meilleurecomprehension des accidents en mer grâce aux activités en cours avant d'organiserle séminaire.

Les participants tout en felicitant le DIPA pour les efforts faits en matière dedéveloppement des ressources humaines, ont souhaité que l'accent soit mis sur laformation, en particulier en statistiques. Le Secretariat a precise que chaque activitéentreprise contient une forte composante de formation sur le tas ce qui inclut dans laplupart des cas la collecte d'informations et de données.

Les participants ont unanimement confirme l'utilité de la Méthode Accélérée deRecherche Participative (MARP) en tant qu'outil permettant de sensibiliser et dedonner du pouvoir aux communautés de pêcheurs pour l'amélioration de leurscompétences dans le processus de prise de decision. Ils ont endossé la propositiond'organiser un atelier de sensibilisation à. la MARP au profit des décideurs du secteurde la pêche. Les participants ont recommande que le DIPA donne une priorité à cettemethode e,t continue de promouvoir la MARP en fournissant une formation sur uneplus grande échelle pour le benefice d'un plus grand nombre de pays.

Le DIPA couvrant une vaste zone, il ne peut pas travailler en étroite collaborationavec tous les pays en même temps. 11 a des lors été recommandé de poursuivrel'amelioration de la preparation et d'accélérer la diffusion des documents du DIPAafin que tous les pays de la region bénéficient des experiences acquises.

Point S. I çons tirées de l'application de la stratégie de développement intégré desOche artisanales en Afrique de l'Ouest.

Les leçons tirées de l'application de l'approche integrée pour le développement despêches artisanales ont été presentees. Les remerciements ont été étendus aux cadre-assistants du DIPA qui ont fourni les etudes de base pour la redaction du documentde synthèse.

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L'utilité et l'importance de l'application de l'approche intégrée pour le développementde la péche artisanale ont été fortement soulignées par les fonctionnaires de liaison.Les fonctionnaires de liaison ont note que la où les infrastructures et les servicespublics sont inadequats, et à condition que la ressource halieutique soit importante,le développement des activités horizontales est essentiel au succès du développementdu secteur des peches.

En reiterant la validité continue de l'approche, les participants ont aussi insiste surle fait que le concept est flexible et qu'il était nécessaire d'équilibrer les activitésintégrées verticalement et horizontalement selon les situations spécifiques.

Les participants ont souligné l'importance d'avoir un personnel qualifié et motivé afinque la mise en oeuvre de l'approche intégrée soit couronnée de succès.

Point 6. Domaines prioritaires pour la 3ème phase du Programme

Le Secretariat a présenté une synthese de la 3ème phase du Programme DIPA. Ledocument de projet a été preparé en étroite collaboration avec des représentants desous-regions nommés lors de la 6ème reunion des fonctionnaires de liaison à Banjulen février 1993. La 3ème phase est basée sur les recomrnandations de la missiond'évaluation (octobre 1992) et les recommandations de la 6,»rrie reunion desfonctionnaires de liaison. Les priorités de la 3ème phase du DIPA qui est proposéesont le renforcement des ressources humaines et des capacités institutionnelles tant auniveau local que national. Ces elements sont indispensables pour le développementdurable du secteur des pêches.

Les fonctionnaires de liaison ont marque leur accord avec le document de projet pourune possible 3ème phase du DIPA et exprime le souhait que DANIDA finance cette3eme phase.

Le délégue de Sao Tome et Principe a demande pourquoi l'aspect environnementn'était pas pris comme objectif spécifique du Programme DIPA. Le Secretariat aprecise que les question liées à l'environnement sont une composante implicite del'objectif concernant l'aménagement de la ressource qui met l'accent sur la pécheresponsable et la pérennité des actions entreprises.

Point 7. Plan de travail pour 1994

Le Secretariat a présente la methodologie utilisée pour la preparation des plans detravail annuels, le plan de travail pour 1994 et la procedure suivant laquelle ce plansera mis en oeuvre.

Rapport Technique du DIPA N° 64 21

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25. Les participants ont accepté la méthodologie d'élaboration des plans de travail et laprocedure de mise en oeuvre du plan de travail 1994. Ils ont cependant attirel'attention du Programme afin qu'aucun pays de la region ne soit marginalise ounégligé. Le Programme devrait éviter une duplication des efforts avec d'autresProgramme régionaux comme le Programme pour la valorisation des produits de lap6che artisanale finance" par la CE et execute par un consortium d'ONG dans laregion de la CEDEAO.

96. Les participants ont souhaité une clarification quant au cours de formation prévu enmatière d'assurance qualité du poisson pour les pays lusophones.. Le Secretariat ainformé les participants que ce cours sera organise conjointement par le DIPA et unautre projet finance par DANIDA et base au siege de l'Organisation. Ce projet a pourobjectif l'amélioration de la qualité des produits de la pêche et Faeces continu desespèces de haute valeur sur les marches d'exportation. Les manuels de formation surle sujet sont maintenant disponibles en portugais. Le Mozambique, quoique ne faisantpas partie de la region du DIPA, sera invite au cours de formation sur l'assurancequalite.

Le Nigeria et la Mauritanie ont demandé de bénéficier du programme de formationen assurance qualité. La Mauritanie a également demandé une assistance entechnologie de la pêche et du poisson.

Les participants ont note, que la reunion des fonctionnaires de liaison est un forum trèsimportant pour l'échange informel d'information entre les pays de la region.

Les fonctionnaires de liaison ont demande que les ONG puissent bénéficier desactivités de formation organisées par le DIPA. Le Secretariat a note qu'il s'agit d'unebonne idée mais a expliqué que ce n'était pas toujours possible en raisons des limitesfinancieres. Il a été suggéré que des financements alternatifs soient recherches pourde telles activités.

Un bon nombre de fonctionnaires de liaison ont exprime leur préocupation quant auxproblèmes de sécurité en mer. Ils ont été informés qu'en raison de l'importance dela securité en mer, le sujet a été le theme principal de la Lettre d'Information N°19en septembre 1993. Le DIPA poursuit egalement l'idee d'un projet pour la sécuritéen mer dans la zone nord de la region avec des donateurs potentie'ls.

Les participants ont exprimé leur deception que DANIDA n'ait pu envoyer unobservateur à la reunion. Ils ont estimé que ceci les avait privé de l'opportunité d'uneinteraction directe avec l'agence de financement du DIPA.

37. Les fonctionnaires de liaison ont recommandé que la FAO ne cesse pas ses effortspour convaincre DANIDA ou d'autres donateurs de l'importance que les paysmembres accordent à ces activités essentielles du Programme qu'il a été nécessairede supprimer ou réduire fortement en raison des contraintes financières.

Rapport Technique du DIPA N° 64

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Les participants ont exprimé leur appreciation pour les efforts que le DIPA fait pourencourager l'emploi d'experts de la region dans ses travaux et pour les contacts déjâetablis avec les institutions de recherche, d'autres projets et ONG. Les fonctionnairesde liaison ont recommandé que ces efforts soient poursuivis.

Point 8. La situation actuelle de la pêche artisanale dans la région

N/Ir. F.A. Camara, Directeur National du projet Kaback en Guinée a présente leprojet pilote pour le développement intégre des péches artisanles à Kaback. Uneattention particulière a eté accord& au système de credit qui est opere selon unschema formel par le projet lui-mérne. Une surtaxe de 10% décidée par le ComitéVillageois de Développement est perçue sur la vente de moteurs hors-bord et desengins de ,pêche afin de générer des fonds pour l'exécution de micro-projets.

Mr. L.I. Braimah, Directeur National du projet Yeji au Ghana, a présenté lesactivités du projet en mettant l'accent sur la pérennité des activités entreprises dansla communauté de pêche de Yeji. Le Centre Communautaire de Peche qui doit encoreetre construit sera Ore scion les principes d'une entreprise privée.

Mr. T. Adegbite et M. Baglo ont décrit le projet finance par GTZ pour la promotiondes pecheries lagunaires au Benin qui a une forte composante d'exploitation durabledes mangroves.

Dr. G. Toumba, de la Division Peche Lagdo du projet nord-ouest de Benoue auCameroun a présenté les elements et mécanismes visant â assurer la pérennite desactivités du projet.

Les discussions sur ces quatre presentations ont été d'un haut niveau techniques et lesparticipants ont exprimé l'utilité d'un tel exercice et insisté pour qu'il soit répété lorsdes reunions â venir.

L'expert en développement communautaire du DIPA a présente quelques réflexionsconcernant la pression de la population et le développement des peches. Elle aexprimé le souhait que les participants prennent note des questions liées â lacroissance de la population dans le cadre du developpement des pêches artisanalesdans leurs pays respectifs.

Le technologiste des pêches du DIPA a présenté une liste des prix des équipementset materiels de peche. Les contributions du Benin, du Ghana, du Nigeria, duCameroun, de la C6te d'Ivoire et de la Guinée, ainsi que celles des projets associesa DIPA à Yeji et à Kamsar ont été dnment remerciées. En raison du fait que les prixdes engins de peche sont déjà périmés au moment on ils sont publiés, la reunion amarque son accord pour que cette activité soit suspendue.

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L'expert principal en planification et vulgarisation de l'Antenne de Conakry a informéles participants des développements qui se sont produits dans les Comités d'Usagersdes Débarcadères depuis la 6ème reunion des fonctionnaires de liaison. Un comité aété forme pour coordonner les activités entreprises dans les différents debarcadères.

Point 9. Autres matières

Les fonctionnaires de liaison ont vivement exprimé leur remerciements à l'agence definancement DANIDA pour son inter& continu dans le projet.

Le Gouvernement du Benin a etc' remercié pour son hospitalité.

Point 10. Adoption du rapport

Les fonctionnaires de liaison ont adopté le present rapport et demandé au Secretariatde bien vouloir assurer sa finalisation et procéder à sa distribution.

24 Rapport Technique du DIPA N° 64

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Point 11. Clôture de la réunion

45. La 7e,me reunion des fonctionnaires de liaison de DIPA a eté déclarée close par Mr.G. Mensah, Directeur des Pêches de la République du Bénin.

SUITE DONNEE AUX RECOM NDATIONS

RECOMMANDATIONS ACTIONS MENEES

1. Les rapports des cadres/assis-tants et des bénéficiaires desvoyages d'etude soil diffuses.

Les rapports ont été envoyés au pays hates.

2. DIPA donne une priarité A laMARI et continue A lapromouvoir.

Les principes et MéthodoloOes de la MARP oatéte utilisés dans la realisation de plusieursactivités. Voir Point de l'Agenda 4.

3. Poursuivre l'améliorartion de lapreparation et accélérer ladiffusion des documents duProgramme.

Actions menées. Voir Point de l'Agenda 4.

4. La FAO poursuit ses effortspour convaincre DANIDA oud'autres donateurs de l'impar-lance que les pays membresaccordent A ces activitésessentielles du Programme qu'ila été nécessaire de supprimer ouréduire fortement en raison descow raiutes financières.

La FAO fait son mieux rnais le climat monétaireinternational n'est pas favorable au financementdes projets.

5. Encourager l'emploi d'experts dela region dans les travaux duProgramme DIPA.

Au fait, 12 experts ont été recrutés en qualité decadres assistants et consultants. 9 experts fontparties du Groupe de Travail sur les besoins etdispouibilite en capital dans le secteur de la pêcheartisanale. Les cadres de la region ont contribuéA la realisation des enquétes sur la sécurité enmer, sur les effets de la devaluation du FrancCFA dans le secteur de la peche artisanale, etc.

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Point de l'Agenda 4.

Rapport d'Activité, novembre 1993 - octobre 1994

LES GRANDES REALISATIONS

Le programme pour le Développement Intégré des Péches Artisanales en Afrique del'Ouest (DIPA) couvre toujours les 20 pays côtiers et insulaires de la Mauritanie a l'Angola.Le Programme vise de fagon continue a. appliquer une approche intégrée et participative ense fondant sur les projets, institutions de recherche, Directions des Péches et OrganisationsNon-Gouvernementales (ONG) qui en sont les bénéficiaires directs. En outre, environ900.000 pécheurs artisanaux et 2 million de personnes exergant des activités liées à la péchetelles que construction de bateaux, traitement du poisson, distribution et commercialisationetc.. en bénéficient aussi.

Pendant cette période d'activités, il a été surtout question de conduire à terme lesdossiers non achevés de la Phase II du DIPA et d'initier des activités pilotes pour la PhaseIII. Le financement de la Troisième phase du Programme qui prend effet à compter du lerjuillet 1994 et pour une durée de 54 mois a été approuvé et le Projet a regu un nouvea.0 code:

savoir GCP/RAF/306/DEN.

M. Peder Elkjaer (President), accompagné de 5 membres du Conseil Consultatif deDANIDA et de M. Nichols, Chargé d'Affaires de l'Arnbassade du Royaume du Danemarkà Cotonou, au Bénin, a visité le si&ge du DIPA à Cotonou le 20 janvier 1994.

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Les principales realisations de la période comprennent:

L'élaboration et l'essai de méthodologies pour:

- l'analyse de la pérennité sur une base durable des actions de développement et de gestiondans les communautés de pêcheurs;

le relevé des accidents en mer;

l'analyse des besoins et de la disponibilité de capital pour les pe'ches artisanales en Afriquede l'Ouest, et

revaluation des processus et éléments de participation des communautés de pécheurs auxactivités de pêche artisanale;

La tenue d'un séminaire de sensibilisation de 3 jours sur la Méthode Accélérée de RechercheParticipative (MARP) à l'intention de 5 Directeurs des Péches de la région, A Conakry,Guinée;

La revue du secteur des peches de Sao Tome et Principe;

L'analyse de la c,ommercialisation des produits de la péche A la frontière maritime duCameroun et du Nigeria;

GT La mise â la disposition des projets Kaback et Kamsar en Guinée et du projet Lagune Aby enC6te d'Ivoire de l'appui technique;

L'étude des perceptions et pratiques des pécheurs relatives A la gestion des ressouroes despeches au sein de la communauté des pêcheurs à Mabeta, au Cameroun;

L'organisation d'un atelier sous-régional sur la sécurité en mer;

L'analyse des sources de protéines animales pour les populations rurales et urbaines auGhana;

L'étude des inter-relations entre les populations et les ressourc,es halieutique dans lescommunautés de pêche de Ogbeye et de Ugogegin au Nigeria.

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RESUME DES OBJECTIFS

L'objectif de développement du Programme est d'assurer à vingt pays côtiers etinsulaires de l'Afrique de l'Ouest un developpement et une gestion durables de leurs pêchesartisanales afin que leurs communautes de pécheurs puissent en tirer le plus grand avantageen termes d'emploi, de proteine et de revenus. Cet objectif sera atteint à travers uneapproche intégrée et participative qui mettra l'accent sur requite, l'egalite entre l'homme etla femme, le transfert de te,chnologie, la protection de l'environnement et aussi lerenforcement des capacites humaines et institutionnelles.

Les objectifs immédiats du Programme

identifier, evaluer et disseminer les strategies et mecanismes pour un amenagementet un développement durables des peches artisanales dans les communautés depecheurs;

ameliorer les compétences du personnel des Directions nationales des Péches dans ledomaine de la planification du developpement et de la gestion des péches artisanales;

renforcer les compétences techniques regionales dans les disciplines des péchessurtout la technologie de la peche et du poisson;

ameliorer l'echange d'information et d'experience relatives aux péches artisanales àrinterieur de la region;

promouvoir la collaboration régionale et sous-regionale pour le développement et lagestion des peches artisanales.

APERÇU DES REALISATIONS PAR OBJECTIFS

Objectif 1: Stratégies et mécanismes pour un développement et un aménagementdurables des p'éches artisanales

(a) Pérennité des actions e développement et d'aménagement:

Le Programme a entrepris, en collaboration avec la Direction des Peches de Gamble,une etude pilote sur la pérennite et la participation des pecheurs au developpement et à lagestion des Centres Communautaires des Péches (CCP) à Tanji et à Gunjur. A l'aide desmethodologies mises au point et sous la direction du Programme, les Cadres-Assistants duDIPA travaillant avec le personnel de la Direction des Péches de Sierra Leone et celui duprojet national, ont analyse la pérennite des actions des projets Tombo et AFCOD.

L'étude a identifie, les facteurs-cles du succès des projets et de la perennite desactivités, à savoir: la participation active des béneficiaires à la planification et à la mise enoeuvre des activites du centre; l'appui continu des bailleurs de fonds aux communautéspendant la periode critique de demarrage; conjugaison des efforts avec les ONG dans le

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domaine du renforcement des capacités; l'acceptation par les Directions des Pêches et leséquipes de projets de jouer le difficile ròle de "Facilitateur de Developpement" au lieu des'accrocher à leurs tabliers "d'Exécuteurs du Développement"; et le dynamisme et laprévoyance des Comités de Gestion des Centres Communautaires,

A plusieurs égards, les activités des Centres en Gambie sont techniquementappropriées, compatibles sur le plan socio-culturel, financièrement et économiquementviables, acceptables sur le plan socio-politique et saines sur le plan environnemental.Toutefois, la reduction probable des ressources naturelles que constituent les reserves depoissons et du bois de chauffage pour le fumage du poisson, et la faible capacite de gestiondes affaires au niveau de la direction du Centre et des opérateurs individuels pourraientcompromettre la pérennité des actions et initiatives dans les centres.

Dans les projets Tombo et AFCOD, les Associations/Coopératives des Pêches sontencore très faibles et plusieurs contraintes, surtout le paiement insuffisant des frais pour lesinstallations et services communautaires, le manque de formation en leadership et uneparticipation communautaire insuffisante pourraient, empecher la perennité de certainesinitiatives.

Dans toutes les communautes étudiées, il y a un besoin d'amples informations sur lesressources halieutiques et leur exploitation. L'effort d'expansion de la peche devrait étre enharmonie avec le développement d'un systeme d'évaluation des prises et la recherche d'unemeilleure connaissance de la taille de la ressource. L'accent devrait etre également mis surle développement et la gestion des initiatives de sylviculture communautaire pour pallier auxéventuels manques de bois de chauffage. Un environnement propice devrait étre aussi créépour le renforcement des micro-entreprises informelles dans ces communautés de pecheurs.Enfin, les Comités de Gestion des Centres des Péches devraient adopter une strategie degestion de conservation et de consolidation; accroître la base de participants actifs, surtoutles femmes, dans le processus de prise de decision; et consolider les Groupes d'Utilisateursen décentralisant les responsabilités et la budgétisation.

(b) Les mécanismes de responsabilisation

Utilisation des principes de la RP

Dans le but de s'assurer que les pêcheurs ont la capacité de gerer et de contrôler leurspropres processus de changement et de contribuer à la pérennité des activités, le Programmea mis l'accent sur la promotion des mécanismes de responsabilisation au sein descommunautés de pecheurs. Un cours de remise à niveau dans les techniques de la MARPde trois semaines fut organise à l'intention de 15 cadres provenant du Ministère del'Agriculture et des Resources Animales, de la Direction Nationale des Péches, de l'Officede Promotion des Pêches Artisanales (OPPA) et de la Marine Marchande (ANAM) enGuinée. En complement à ce cours de remise à niveau, un atelier de 3 jours sur lasensibilisation à la MARP fut organise à l'intention des Directeurs des Peches de Côted'Ivoire, du Liberia, du Nigeria, de Sierra Leone et du Togo. L'objectif était de leur faireconnalire les principes de la MARP afin qu'ils puissent se rendre compte de ses avantageset limites en vue d'une meilleure utilisation de ces techniques dans leurs pays respectifs. Les

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Directeurs ont eu l'occasion de se familiariser avec les realisations de la MARP au niveaude quatre débarcadères â Conakry et de participer aux applications des techniques de laMARP dans des situations de terrain.

Les conclusions de cet atelier, comprennent la demande par le Togo d'une assistancepour aider le Direction des Peches de ce pays à organiser un atelier national sur la MARPpour les agents charges de la vulgarisation. Cette activité sera entreprise dans le cadre d'unProjet de Cooperation Technique (PCT) visant â evaluer le secteur des pêches au Togo envue de formuler un plan national de développement et d'aménagement. La Direction desPêches de Sierra Leone avec les projets Tombo et AFCOD ont collabore avec le ProgrammeDIPA pour analyser les strategies et mécanismes de viabilité durable et de participation despêcheurs dans les projets ci-dessus mentionnes â l'aide des techniques de la MARP.

Les techniques de la MARP ont été aussi utilisées pour analyser les sources deprotéine animale pour les populations rurales et urbaines au Ghana et étudier les perceptionset pratiques des pêcheurs sur raménagement des ressources de pêche dans la Communautedes Pecheurs de Mabeta au Cameroun. Le DIPA continue de fournir l'appui financier,l'assistance et l'orientation techniques au Comité pour la Coordination de la Formation etd'Actions de Developpement (CCFAD) en Guilt& en vue d'aider ce Comité â concretiser lesinitiatives débutées par l'ancienne antenne du DIPA (DIPA/GANT) au niveau des Comitésdes Usagers du Port â Conakry.

Etant donne que la MARP est l'une des principales méthodes utilisées dans ceProgramme, il est peut-être nécessaire de préciser brievement notre experience dansl'utilisation de cet instrument. La MARP est complémentaire aux autres méthodes derecherche et processus de responsabilisation. Cette méthode ne donne pas de reponses finales,mais elle a (Ste accueillie très favorablement par toutes les communautés dans lesquelles ellea été testee. Elle permet un contact rapide avec les gens, une progression logique des faitset opinions, une variété d'informations et l'occasion de discuter de questions sensibles. Nousnous sommes rendu compte que la MARP est tr'es facile pour determiner les aspectsphysiques des communautés. Toutefois, elle doit etre adapt& à chaque situation. Lesquestions ouvertes qui constituent un instrument principal dans le processus de discussion etd'entretien ont aussi besoin d'être orientées afin d'éviter de s'écarter du sujet. Il faut doneque ceux qui mènent ces entretiens aient une expertise dans les enquêtes sociales.

La participation des Ocheurs

Le Programme DIPA favorise une stratégie de développement des peches artisanalesqui préconise que la participation des pêcheurs soit incorporée aux autres elements. Laparticipation signifie que les pêcheurs sont impliqués dans la prise de decision, dans la miseen oeuvre des programmes bénéficiant des avantages lies au développement, et participent

revaluation de tels programmes et/ou activités. La participation des pêcheurs peut aussicontribuer â la viabilité durable du developpement et de la gestion des peches artisanales.

Dans ce contexte, le Programme, en collaboration avec la Direction des Pêches deGambie, a étudie les elements et processus de participation dans les CCP de Tanji et Gunjur.

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Les methodologies développées ont été par la suite appliquées pour des études sur le mêmethème aux projets Tombo et AFCOD en Sierra Léone.

L'analyse a révélé que tous les projets visaient initialement à établir un partenariatfonctionnel entre le personnel du projet et les pécheurs mais il a été difficile d'éviter laplainte scion laquelle un paternalisme existait entre le projet et les pêcheurs puisque selonl'approche utilisée tout partait du sommet vers la base. En Gambie les pêcheurs ont refuséd'accepter les infrastructures qui étaient en train d'être mises en place pour eux mais sansleur participation active au processus. En se rendant compte que la participation repose surla confiance et la compréhension mutuelles, les personnes chargées de la mise en oeuvre desactivites de cléveloppement ont très vite adopté un style de travail basé sur l'investigation etla négociation. Cette confiance et cette compréhension mutuelle fut cultivée et la participationdes pêcheurs fut stimulée en utilisant les techniques suivantes:

contacts a'u niveau local et recherche de l'assistance des autorités locales;explication des objectifs du projet et conformité de ces objectifs aux besoins locaux;stimulation de l'intérêt et d'une prise de conscience relatifs au projet par des meetingset des discussions;contact avec les usagers et groupes cibles;restructuration et formation des groupes d'usagerspreparation des activités à mener avec les groupes auxfins de leur future participation.

Les équipes de projet ont ajouté d'autres elements à ces techniques.

renforcement des Groupes d'Usagers et des Comités Villageois de Développement(CVD) ou Comités de Gestion des Centres de Péche (CGCP) en assurant uneorganisation, une formation et un renforcement de capacite;

mise en place de mécanismes de livraison/réception: équipement, credits etc..

initiation et maintien de micro-activités telles que épargne, reparation de moteurs,construction de bateaux, maraichage etc.. et assistance dans l'obtention des facteursessentiels tels que piece de rechange, techniques de gestion, formation, infrastructure,soutien du gouvernement.

Nos etudes ont fait ressortir de grandes differences au niveau du degré deresponsabilisation entre la Gambie et la Sierra Léone. La responsabilisation est faible enSierra Léone mais forte en Gambie où les CGCP sont bien fortes et la direction des Pêchesleur sert de facilitateur.

Les trois éléments suivants sont issus des processus de responsabilisation despêcheurs:

l' identification et la consolidation de groupes socio-économiques discrets comme unitesociale de base;

un processus d'éducation non-formelle et de conscientisation;

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c. une certaine forme d'assistance technique extérieure qui joue un rôle important dansle déclenchement et la poursuite du processus de responsabilisation.

Dans ces efforts d'aider les CGCP à devenir des mécanismes autonomes quis'autofinancent et qui auraient besoin de l'appui moral et technique du gouvernement etnecessairement d'une assistance financière importante de sa part, le Programme DIPAapporte sa contribution en assurant une formation autonome en gestion à ces CGCP.

Gestion autono e a sein des communautés de pêche

La responsabilisation des pêcheurs exige qu'ils soient capables de diagnostiquer etd'analyser leurs propres problèmes, de decider des actions collectives et de mettre en oeuvreces actions en vue de résoudre ces problèmes avec peu de direction extérieure.

Le Programme DIPA a done continué de donner l'orientation technique aux septComités de Gestion des Centres des Péches de Gambie dans le domaine des techniques degestion autonome. Les Comités ont crée à present un Comité Central regroupant lesPresidents et Secrétaires qui se réunissent tous les mois pour discuter de questions relativesau secteur. Le Comité central est aussi un organe de pression pour les pécheurs côtiers. Parconsensus les frais de location pour l'utilisation des infrastructures et des services des centresont etc', reevalues en vue d'assurer la viabilité économique des centres. Le Comité Central aaussi amene les autorités compétentes à accepter que les pêcheurs puissent s'approvisionnerdans n'importe quelle station service en présentant une carte d'identité en règle et un bondélivré par l'assistant des pêches précisant que son lieu d'approvisionnement d'origine est à.court de carburant pré-mélangé subventionné. Auparavant chaque pêcheur ne pouvaits'approvisionner que dans sa base d'origine.

Une formation en techniques de gestion a été aussi donnée à l'Unité deDéveloppement des Pêches (UDP) et au Comité villageois de Développement (CVD) duProjet Kaback en Guinée. Le projet Kamsar a reu un appui pour l'identification etl'actualisation des groupements d'entrepreneurs dans le domaine du projet en prelude à lamise en place du Comité des Usagers du Port. Dans le m'éme esprit, des etude de base et desetudes socio-économiques ont été menées sur le village de Kakossa dans le contexte du projetKaback et le CVD de Kakossa est en cours de creation.

Relations mutuelles entre la croissance démographique et le développernent.

Le Nigeria qui est le pays le plus peuplé d'Afrique (88 million d'habitants en 1988)connait une croissance démographique rapide. Cela constitue un défi majeur aux ressourcesnaturelles du pays y compris ses resources de pêche marine et des eaux continentales.Pouravoir une meilleure vue du niveau de comprehension des pêcheurs en ce qui concerne lesrelations mutuelles entre croissance démographique et développement des pêches ainsi quede leurs opinions sur la pérennité des pêches artisanales et de leur rôle dans le futur, le DIPAa merle une etude de cas dans les deux villages de pécheurs de Ogbeye et de Ugogegin, tousdeux situés à l'embouchure du fleuve Benin avec l'Océan Atlantique.

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Des reisultats de l'étude, il ressort que les pêcheurs sont quelque peu conscients de lanature limitée des resources de la peche et de l'existence d'un lien direct entre les ressourcesdisponibles et le nombre de pécheurs qui les exploitent. Les pecheurs ont tres peu confiancedans la capacité du secteur à offrir un emploi viable à leurs enfants plus tard. Les pecheurstrouvent plut6t qu'il est important de donner à leurs enfants une bonne education consider&comme un instrument prioritaire pour leur permettre d'accéder a. des emplois en dehors dusecteur des péches. Mais Pc,'ducation a aussi une grande valeur pour ceux qui aspirent aumétier de pêcheur car a leur avis, les pêcheurs instruits connaissent les techniques de pechemoderne et peuvent mieux gérer leurs resources que ceux qui ne sont pas instruits et, ilspourraient ainsi en tirer de plus grands avantages.

Le dernier argument offre un point de depart ideal pour la sensibilisation des pêcheurssur les relations mutuelles entre la croissance démographique et les ressources de la pecheavec un accent sur la nécessité de la conservation et des approches convenables. De plus, lesactivites d'information, d'éducation et de communication (IEC) pourraient renforcer lesconnaissances des gens en matière de bien-étre familial et de planification familiale et susciteren eux des attitudes positives a. ce sujet.

Coat et bénéfices en pêches artisanales

Le financement des intrants et operations relatifs a la péche est un probleme kernelpour le pécheurs et cette question est liée de maniere intrinseque au développement et a lagestion viables et durables des petites peches. La plupart des pecheurs comptent sur lessources non-gouvernementales pour financer leurs activités et leurs dépenses defonctionnement. Ce genre de financement lie les pêcheurs aux préteurs et cis& un syndromede dépendance qui se constitue dans les communautés de pêche dans un processus dépolarisation où les preteurs s'enrichissent et les emprunteurs s'appauvrissent. Pour réduirece syndrome de la dépendance, il est nécessaire de mieux comprendre les exigences et ladisponibilité du capital dans le secteur et aussi de développer des strategies pour mieuxconnaltre les résultats de l'effort et du capital investis.

A cet effet, Felaboration de la méthodologie pour la conduite des etudes sur les coatset les benefices de différentes techniques de pêche et types de bateaux par rapport au capitalnécessaire et au travail, a débuté par l'éqtude des coats fixes de 61 unites de pêche utilisant5 techniques différentes au port de Cotonou en novembre 1993. Une etude des captures etdes carts variables est menée en collaboration avec le Département des péches, sur 14 unitesde janvier à décembre 1994. Les résultats seront publies en février 1995.

Besoins et disponibilité de capital en pêches artisanales

Le Programme a aussi mis en place un Groupe de travail pour analyser et proposerdes methodologies pour l'identification des besoins et de la disponibilité de capital dans lespêches artisanales. Les membres de ce groupe de travail sont des économistes renommésprovenant de Banques de Développement, d'Institutions de Recherche, d'Universités et deProjets de la region. Le Groupe a tenu sa première reunion a Cotonou en mars 1994. Lesmethodologies mises au point pendant cette reunion furent testées durant deux etudes de casmenées au Ghana et au Senegal. Les principaux points forts et les faiblesses de la

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méthodologie qu'ont fait ressortir les etudes de terrain ont etc' ensuite analyses par lesmembres du groupe de travail lors d'une deuxième reunion tenue en octobre 1994. Lesaspects essentiels de cette méthodologie ainsi que le résumé des résultats seront présentés etdiscutés sous le point 5 de l'orcire du jour "Presentation de la méthodologie pour evaluer lesbesoins en capital dans les peches artisanales et les principales leçons tia.'es des eludes decas".

Objectif 2: Améliorer les compétences dans la planification du développement et del'arnenagement des péches artisanales.

L'un des moyens efficaces pour ameliorer la competence du personnel des Directionsnationales des Pêches dans le domaine de la planification du développement et de la gestiondes pêches artisanales est d'impliquer le personnel national et local dans toutes les activitésentreprises par le Programme dans les domaines tels que: revues sectorielles, planificationel suivi, et aussi dans l'identification, la formulation et la mise en oeuvre des plans dedéveloppement el d'aménagement.

Dans le do aine des revues sectorielles, le Programme a, en collaboration avec unconsultant de la region et des experts nationaux, merle une revue du secteur des péches à SaoTome. et Principe. Il a éte recommandé au Gouvernement d'établir un Plan Directeur pourle developpement ella gestion des peches dans lequel les options et orientations prioritairesseront définies. Pour soutenir ce travail, il est cependant nécessaire de disposer desuffisamment d'information. C'est pourquoi, le rapport propose le cadre general d'unsystème d'information qui permettra au gouvernement d'effectuer le suivi continu du secteur.Ce systeme inclut enquéte-cadre, enquête de capture et d'effort, etudes de cofits et revenus,ainsi que la collecte d'informations socio-économiques.

Au Cameroun une étude des perceptions et pratiques des pécheurs sur la gestiondes ressources a indiqué que les pecheurs de la communaute de Mabeta exploitent lesressources de manière efficace ce qui peut &Are attribué à leurs techniques de pêche fortdéveloppées, leur bonne connaissance de la ressource halieutique et leur solide contrôle socialqui gouverne cette population de pecheurs migrants fort dense, fort spécialisée et difficiled'acces. Malgre qu'il y a des plaintes concernant la baisse des captures, aucune mesure deconservation n'a cependant été prise. Les pêcheurs sont conscients du caractère limité de laressource mais ils contestent que la baisse des captures soit dfie à la surexploitation. Ilsl'attribuent, par exemple, aux déplacements des stocks de poisson ou à la pollution par le buitcréé par les moteurs hors-bord. Le réel problème à Mabeta est la relation défectueuse quiexiste entre les autorités officielles et la communauté de pécheurs migrants. Celle-ci estcaractérisée par le manque de confiance el le préjudice des deux parties, ce qui est unobstacle au nécessaire échange d'information sur l'aménagement et les techniques deconservation entre elles. L'étude montre que la communaute de pécheurs migrants dont lescompetences sont fort développées et qui est totalement dépendante de la ressourcehalieutique pour sa subsistance pourrait jouer un rôle important dans le développement etl'amenagement durable de la p&che artisanale, à condition que son potentiel soit reconnu,developpe et utilisé par les autorités du pays d'accueil.

Les effets de la &valuation du franc CFA

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En élaborant la melthodologie de l'étude sur le coat et les benefices dans les pechesartisanales avec le Benin comme station expérimentale, on a découvert que la devaluation dufranc CFA le 12 janvier 1994 a eu des effets négatifs immédiats sur les pêcheurs et lesactivités des pêches artisanales, étant donne que le secteur approvisionne surtout le marchénational ou les marches régionaux qui ne traitent pas en devises fortes. Les pecheurs sontaussi desavantages parce que la plupart des intrants (carburant et huile, filets, moteurs etc..)qui servent à la capture du poisson sont importés. Le Programme a fait faire par des expertsnationaux une etude sur les consequences de la devaluation du franc CFA sur les pêchesartisanales dans les 8 pays côtiers et insulaires dans la region du DIPA directement concernéspar la devaluation du franc CFA. Les resultats furent publiés dans une edition spéciale de laLettre du DIPA N° 23 en septembre 1994.

L'évaluation préliminaire de la situation a fait ressortir que le changement de paritédu franc 'CFA par rapport au franc français a créé dans tous les pays une atmosphere demorosité au niveau du secteur des peches artisanales. Dans un pays, le Senegal enl'occurence, les pêcheurs sont allés en grève des que la devaluation est devenue effective.Heureusement dans ce cas particulier, l'effet de la greve fut positif: on a note uneaugmentation du prix des produits de la péche avec des résultats positifs pour les pêcheurseux-mémes, une meilleure transparence dans les relations entre les divers acteurs etopérateurs du secteur, et une responsabilisation des pecheurs.

Les prix des intrants de péche importés dans les pays de la zone du franc CFA ontaugmenté de plus de 75%. Les prix des produits de peche fabriqués localement de 20-30%et ceux importés de plus de 60%. Toutefois l'augmentation des prix des produits fabriquéslocalement n'est que légèrement liée n une augmentation des cans de production, surtout lecarburant. Il s'agit plus d'une reaction à une augmentation générale du coat de la vie(inflation) comme cela se remarque sur les autres denrées alimentaires que d'unaccroissement des cans d'investissement dans le secteur des peches artisanales. En fait, ily a eu tres peu de renouvellement d'équipement et/ou de materiel de péche après ladevaluation.

Bien que l'augmentation du prix des espèces de faible valeur, surtout les pélagiquesproduits localement et consommees par une grande partie de la population soit demeuréerelativement faible (20%), la reduction du pouvoir d'achat des masses suite aux baissesdrastiques de salaires, au paiement irrégulier des salaires, et/ou aux arriérés de dettes internesimpayés n'ont pas permis une forte augmentation des yentes. Au contraire, il y a eu des casd'effondrement ainsi que des cas de fumage massif de poisson en raison de la faibledemande.

L'accroissement considerable du prix des produits de péche importés a entraine unechute des importations, et, en cas de nécessité, un changement vers les espèces de moindrevaleur dans les principaux pays importateurs: Côte d'Ivoire, Cameroun, Congo. Il estcependant trop tôt pour apprécier l'effet sur la consommation nationale de proteine à basede poisson et/ou sur la sécurité alimentaire dans les pays concernes.

Seuls les pêcheurs artisans du Senegal semblent tirer de gros benefices de ladevaluation du franc CFA et cela à travers un accroissement des exportations des especes de

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grande valeur vers les marches européens. Les thons en boite produits par la pecheindustrielle en Côte d'Ivoire sont aussi, à présent, tres compétitifs sur le marché mondial.

Dans tous les pays, la dévaluation du franc CFA a été suivie par une serie deconcertations des cadres de l'administration des peches et les administrations des finances etde la planification en vue d'adopter des mesures d'accompagnement. Dans un grand nombrede cas on a supposé que les mesures prises dans le cadre global de l'économie vonts'appliquer au secteur des peches. Des mesures spécifiques de sécurité n'ont pas été prisespour proteger les pecheurs pendant la période de transition.

Toutefois, la dévaluation du franc CFA est en train d'accélérer le processus dedésengagement des gouvernements dans le cadre des Programmes d'Ajustement Structurel(PAS). Ceci comporte la privatisation de ces entreprises d'Etat, dont les activités peuventêtre mieux menees par le secteur privé, comme le Centre pour l'Assistance pour laMotorisation de la Peche (CAMP) au Senegal.

11 y a aussi la libéralisation des marches internes et des politiques commerciales et laréduction ou la suppression totale des subventions. En m'eme temps, il y a une plus grandeprise de conscience de la nécessité d'une discipline en matière de monnaie, de fiscalité et desalaire en vue d'assurer que la devaluation nominale ne soit pas rongée par l'inflation.

Objectif 3: Renforcer les compétences régionales en technologie de la Oche et dupoisson

Démonstrations techniques

L'appui du Programme DIPA dans la technologie de la peche au Cameroun a debuteen novembre 1993 avec l'introduction de filets de fonds spécialement adaptes auxprofondeurs rocheuses/coralliennes de la zone de peche de Kribi au sud-est du Cameroun.Malgré une utilisation irrégulière de ces filets expérimentaux, les données collectées par lastation de Recherche Oceanographique (CRHO) de Kribi, indiquent que pour un mois depeche (novembre - décembre 1993), les filets introduits par le DIPA ont capturé 40% plusde poissons que les filets traditionnels pendant la m'eme période de peche. En février - mars1994, le Programme DIPA a augmente la longueur totale des filets qui est passée de 350mètre à 1100 mètres et a forme les pecheurs locaux. Le Programme a aussi, aide la Directiondes Peches à élaborer un projet PCT sur Famélioration des habiletés traditionnerles et laformation des constructeurs de bateaux.

La Sécurité en mer au niveau artisanal

A la 7ème réunion des Fonctionnaires de Liaison du DIPA tenue à. Cotonou, Beninen novembre 1993, il a &té demandé au Programme de mettre l'accent sur les questionsrelatives à. la sécurité en mer au niveau artisanal et aussi d'étudier la possibilité de contribuer

la mise en place de projets sous-régionaux sur la sécurité en mer.

Le Programme DIPA en collaboration avec la Direction des Peches dans les sept paysde la sous-région nord (Mauritanie, Senegal, Cap Vert, Gambie, Guiri& Bissau, Guinée et

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Sierra Leone) s' est done engage dans des enquétes sur la sécurite en mer. Ces enquêtes antabouti non seulement à la production d'une base de données sur les différents typesd'accidents et leur fréquence mais aussi sur l'importance des pertes humaines et matérielles.

Un atelier fut organise plus tard à Banjul, en Gambie, du 26 au 28 septembre 1994auquel ont pris part 22 personnes originaires des 7 pays de mésme qu'un représentantCentre canadien pour le Etudes en Cooperation Internationale (CECI). L'OrganisationMaritime Internationale (OMI), l'Agence des Nations Unies chargée des questions de sécuritéen mer fut invitee mais n'a pas pu se faire représenter à la reunion.

L'Atelier a passé en revue les résultats des enquetes nationales sur les accidents,identifié les problèmes fondamentaux et examine les informations sur la situation des activitésrelatives à la sécurité en mer dans differents pays et a aussi élaboré une proposition de Projetsous-régfonal sur .1a securité en mer.

Les activités entreprises par le Programme dans le domaine de la sécurité en merseront presentees et discutées avec plus de details sous le point No. 7 de l'ordre du jour.

Appui technique

A la demande du Représentant du PNUD à Conakry, Guinée, le DIPA encollaboration avec FIIT (Rome) a fourni l'appui technique au projet Kamsar en GuinéePrécisément, les specifications techniques du wharf en construction au nouveau débarcadèrefurent étudiées. La recommandation était qu'une simple plate-forme pavee inclinée serait plusappropriée du point de vue du coilt et de l'utilisation qu'une structure plus chere et inadaptéeprévue pour le débarcadère. Sur la base de cette recommandation, les travaux de constructiondu wharf furent arrêtés en attendant l'étude par le consultant ingénieur/architecte etl'UNCDF. De la même façon, une etude détaillée des exigences du projet Lagune Aby enC6te d'Ivoire dans le domaine de la technologie des péches fut entreprise.

Le Programme a aussi fourni l'assistance au Projet des Nches Lagunaires finance parla GTZ pour l'installation d'un ponton flottant dans la zone de la lagune près de la Directiondes P&ches à Cotonou au Benin. Cette infrastructure va faciliter l'embarquement de materiel,chercheurs et autres visiteurs qui veulent se rendre compte des activités du projet.

De plus, le groupe des femmes à Ayiguinnou, Grand Popo a bénéficié d'un nouveauprototype de pompe hydraulique conçu et realise par le technologiste de pêche du ProgrammeDIPA.

Atnéliorations dans la technologie du poisson

En collaboration avec la Direction des Hches du Ghana et l'Institut de recherches surla péche de Tema, au Ghana, une etude analytique fut menée sur les sources de proteinesanimales pour les populations rurales et urbaines. 64 marchands (de poisson, viande etd'autres produits des animaux) et 68 consommateurs furent enquetés. Les résultats de l'étude

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indiquent que les prix semblent avoir grimpé comparativement à la période respective (lertrimestre) de 1993. Les marchands attribuent cela au déclin general au niveau des prises et/ouà la suppression de la subvention sur le carburant pour les pêcheurs artisans à compter duler janvier 1994, ce qui a entraine une baisse dans les activités de pêche. Les consommateurssont évidemment très sensibles aux prix et réagissent aux augmentations en achetant de pluspetites quantités. Toutefois la proteine provenant du poisson est toujours beaucoup moinschère que toutes autres protéines d'origine animale avec un cofit equivalent à 1,9-4,3 fois lepoisson pour la viande, 2,8 pour le lait en poudre et 3,5 fois pour les oeufs.

Les strategies potentielles pour maintenir l'approvisionnement en proteines d'origineanimale à un niveau acceptable pour tous les groupes sociaux comprennent: (i)encouragement à augmenter la production nationale où cela est possible, ou à la maintenirde manière durable; (ii) augmentation des importations alimentaires; (iii) reduction des pertesaprès capture; (iv) augmentation du pouvoir d'achat surtout des groupes à bas revenus; et (NJ)renforcement de l'éducation du consommateur.

Objectif 4: Améliorer l'échange d'information et d'expérience.

Quatre editions de "La Lettre du DIPA", soit au total 148 pages dont 100 pagesconstituant les contributions des nationaux de la region, ont été produites. Le N° 20 de laLettre du DIPA a présenté les activités de certains projets associés au DIPA; le N° 21 de LaLettre s'est concentre sur les conflits dans le secteur des pêches; le N° 22 a souligné lesactivités dans les projets auxquels le DIPA est associé et les problèmes relatifs audeveloppement durable des pêches, alors que le N° 23 a fait une evaluation préliminaire deseffets de la devaluation du franc CFA sur le secteur des pêches artisanales dans les 8 paysde la zone CFA de la region du DIPA. En réalité, plutôt que d'être considérée comme uneevaluation intrinseque des effets de la devaluation sur le secteur, l'analyse devrait êtrepervie sous la forme du suivi socio-économique continu du secteur des peches artisanalesavec un accent special sur la devaluation du franc CFA. Des documents de travail furentproduits pendant le période. Le rapport final de la phase II du DIPA fut aussi prepare.

Toutes les publications furent largement diffusées. La liste des lecteurs de "La Lettredu DIPA" est à present longue de quelque 1000 abormés. Les publications ont suscité desreactions positives et nous avons recu beaucoup de demandes d'inscription sur notre liste delecteurs provenant d'Afrique et d'ailleurs. D'après les reactions que nous avons reues, il estevident que les publications du DIPA, surtout La Lettre, apporte une graride contributionl'échange d'idées et offre l'occasion au personnel de projets nationaux et aux partenaires età la clientele du Programme d'écrire et d'exposer leurs vues et preoccupations.

Pour assurer un bon "ciblage" des destinataires et des partenaires du programme uneetude est actuellement en cours sur l'état de la communication au niveau du ProgrammeDIPA.

Objectif 5: Promouvoir la collaboration au niveau de la sous-region

Des occasions ont été offertes pour le renforcement des capacites du personnel despeches à travers la planification et la realisation de voyages d'études (3); et le recrutement

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d'experts régionaux comme consultants (3 personnes) et comme Cadres Assistants du DIPA(9), pour conduire une variéte d'études et de demonstrations dans les pays autres que lesleurs dans la region.

Un atelier de sensibilisation sur les principes de la MARP a été realise à l'intentionde 5 directeurs nationaux des pêches ainsi qu'un atelier sous-regional sur la sécurité en merauquel ont participé 22 cadres, ont été organises. Le groupe de Travail compose de 9 expertsnationaux chargé d'analyser et de proposer une méthodologie pour l'étude des besoins et dela disponibilité du capital dans le secteur des pêches artisanales a tenu deux reunions de troisjours chacune.

Le Programme a aussi élaboré un repertoire des ONG impliquées dans la peche dansla region et a renforcé ses relations avec un certain nombre d'ONG, d'universités etd'institurions de recherche à travers les échanges d'information, l'utilisation des experts deces institutions et le travail en collaboration.

Un événement important de la periode en revue a eté la visite d'une delegation duConseil Consultatif de DANIDA le 20 janvier 1994 au Siege du Programme DIPACotonou, au Benin. La delegation de 6 membres fut conduite par Mr. Peder Elkajer,President du Conseil. La delegation de DANIDA a eu une séance de travail avec l'équipe desexperts du Programme et a été informée des grandes lignes et des visions de la phase III duDIPA. La delegation de DANIDA a exprime sa satisfaction de la contribution du Programme

l'amélioration des conditions socio-économiques des pêcheurs de la region.

PUBLICATIONS

Lettre du DIPA N° 20 Consolider les acquisLettre du DIPA N° 21 Mobilisons nos efforts contre les contlits clans le secteur despêchesLettre du DIPA N° 22 Le DIPA entre dans sa troisième phaseLettre du DIPA N°23 Devaluation du franc CFA et peche artisanale.

Stokholm, H. and Isebor C., The fishery of Ilisha africana in the coastal waters of Republic1993 of Benin and Lagos State, Nigeria. Cotonou, IDAF Project, 81p.,

IDAF/WP/51.

Anon., - Report of the Seventh IDAF Liaison Officers Meeting Cotonou, Benin, 22-241993 1993 November Cotonou, IDAF Project, 72p., IDAF/WP/52.

Anon., - Rapport de la Septième Reunion des Fonctionnaires de Liaison, Cotonou, Benin,22- 1993 24 novembre 1993. Cotonou, Projet DIPA, 77p., DIPA/WP/52.

B.P. Satia and B. Horemans editors, Workshop on Conflicts in Coastal Fisheries in west1993 Africa, Cotonou, Benin, 24-26 November 1993. Cotonou, IDAF Project 64p.,

IDAF/WP/53.

Rapport Technique du DIPA N° 64 39

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B.P. Satia et B. Horemans (éds), Atelier sur les Conflits dans les Pécheries C8tières en1993 l'Afrique de Ouest, Cotonou, Bénin, 24-26 novembre 1993. Cotonou, Projet

DIPA 68p., DIPA/WP/53.

Horemans, B., The situation of artisanal fisheries in West Africa in 1993. Programme for1994 thelntegrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa, Cotonou,

Benin 39 p., IDAF/WP/54.

Horemans B., La situation de la péche artisanale en Afrique de l'Ouest en 1993. Cotonou1994 Programme de Développement Intégré des Pêches Artisanales en Afrique de

l'Ouest (DIPA), 40 p. + annexes, DIPA/WP/54.

Horemans, B., J; Gallene et J.C. Njock,- Revue sectorielle de la péche artisanale à SaoTomé 1994 et Principe. Programme de Développement Intégré des Pêches

Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA), 31 p. + annexes,DIPA/WP/55 .

Horemans, B., J. Gallène e J.-C. Njock, - Revista sectorial da pesca artesanal a Sdo Tomeet 1994 Principe Programa de Desenvolvimento Integrado das Pescas

Artesanais na África Ocidental (DIPA). 32 p. + anexos,DIPA/WP/55.

Jul-Larsen, E., Migrant Fishermen in Pointe-Noire (Congo): Continuity andContinuous 1994 Change. Cotonou, Programme for the Integrated Development

of Artisanal Fisheries in West Africa, 51 p., IDAF/WP/56.

Jul-Larsen, E; Pecheurs migrants à Pointe-Noire (Congo): Continuité et Changement1994 Perpetuel. Cotonou, Programme de Développement Intégré des Pêches

Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA), 51 p; DIPA/WP/56.

Satia, B.P., and Hansen, L.S., Sustainability of Development and Management Actions1994 in Two Community Fisheries Centres in The Gambia. Cotonou, IDAF

Project, 48p., IDAF/WP/57.

Heinbuch . U; Animal protein sources for rural and urban populations inGhana1994 Programme for Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa,

23 p; IDAF/WP/58.

Johnson, J.P., and J.A. Toure; Accidental Death and Destruction in Artisanal Canoes. A1994 retrospective study of the years 1989-1991 along the coast of Guinea

(Conakry) West Africa, 21 p, IDAF/WP/59

Johnson, J.P. et J.A. Toure; Mort Accidentelle et Destruction des pirogues artisanales: Une1994 etude retrospective des années 1989-1991 sur le littoral Guinean (Conakry).

Afrique de l'Ouest 21p, DIPA/WP/59.

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Personnel du Programme DIPA

Personnel National pour la contrepartie

Mr. G. Mensah, Director of Fisheries and Liaison Officer for Benin

Personnel International

B.P. Satia, CoordonnateurJ.P. Johson, Conseiller principal en Planification el Vulgarisation (Conakry) affecté sur Romele 31/12/93B. Horemans, Conseiller principal en planificationJ.P. Gallene, Technologiste des péchesU. Heinbuch, Expert en développement communautaireH. StokhOlm, Biostatisticien séparé au 31/12/93R. Reusen, Cadre associé (crédit) (Conakry) séparé 28/02/94K. Demuynck, Cadre associé (Sociologue)B. Kamphorst, Caqdre associé (Socio-Economiste)L. Hansen, Cadre associé (suivi et évaluation) séparé 31/07/94

Personnel National

F. Houéhou, Spécialiste en communicationA. M. Ouffoue, Assistante administrativeR. Kinnon, SecrétaireD.D. Saizonou, SecrétaireA. Quennum, SecrétaireV. Adité, ChauffeurD. Hounsou, Chauffeur

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Point de l'Agenda 5.

Methodologie pour l'analyse des besoins et de la disponibilitéen capital dans le secteur de la peche artisanale et les

principales lepns apprises des etudes de cas

1. Justification et objectifs

Après plusieurs années d'intervention dans le secteur, il apparait maintenant qu'avantd'envisager n'importe quel appui spécifique aux pécheurs-artisans - fourniture d'équipement,adoption de mesures fiscales particulières, mise en place d'une ligne de credit - et afind'éviter de répéter certaines erreurs du passé, il convient de se préoccuper de l'identificationdes besoins et de la disponibilité en capital dans la préparation des politiques dedéveloppement.

C'est la raison pour laquelle le Programme pour le Développement Integré des PechesArtisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA) a pris l'initiative de mettre sur pied un Groupe deTravail dont les objectifs sont:

la préparation d'une méthodologie simple mais efficace susceptible de faciliterl'identification des besoins en capital dans le secteur de la peche artisanale en Afriquede l'Ouest;

la conception d'une méthodologie qui permette d'identifier la disponibilité en capital,selon les différentes sources de financement;

l'analyse des resultats des deux études de cas qui seront réalisées au Senegal et auGhana;

l'élaboration d'un document indiquant dans quelle mesure le manque de capitaux peutconstituer un frein pour le développement du secteur;

(y) la formulation d'une méthodologie pour l'étude des politiques fiscales en fáveur dusecteur.

2. Composition du groupe de travail

Le groupe de travail comprend des spécialistes de formations diverses mais ayant en communune grande expérience et un intérêt marqué pour les questions relatives au développement dela peche artisanale, et en particulier à son financement.

Conformément à la stratégie du Programme, le groupe de travail vise aussi à promouvoir lesrelations entre les Directions des Peches, les Institutions de Recherche, les BanquesNationales d'Epargne et de Crédit ainsi que les Banques Internationales de Developpement.

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Les participants sont des représentants de ces differentes institutions et ont été invites par leProgramme compte tenu de leurs compétences personnelles.

La liste des participants est dorm& en annexe.

Travaux préliminaires

Une bibliographie annotée de documents traitant les questions de financement de la pecheartisanale avec une reference particulière aux pays d'Afrique de l'Ouest a été préparee parle socio-économiste du Programme. Elle regroupe une cinquantaine de documents en françaiset en anglais disponibles au siege du DIPA à Cotonou.

Première réunion (840 mars 1994)

La première reunion du groupe de travail qui a rassemblé 12 participants s'est tenue à.Cotonou, Benin, du 8 au 10 mars 1994. Elle a permis de définir les différents concepts, deproposer une méthodologie pour l'étude des besoins et de la disponibilité en capital, et surla base des informations disponibles au Senegal et au Ghana de préciser la port& des etudesde cas.

4.1 Identification des besoins en capital

En termes économiques, on peut définir le capital comme les biens qui, créés parinvestissement, peuvent produire de la richesse économique. On peut le subdiviser endeux catégories: le capital fixe et le capital circulantl. Les capitaux fixes sont les actifsacquis par une entreprise et qui seront conserves pour fournir des biens et des services, etnon pour &re revendus. Quant aux capitaux circulants, ou fonds de roulement, ils constituentle capital disponible pour la conduite des operations journalieres de l'entreprise; c'estnormalement le surplus de l'actif circulant sur le passif circulant. Dans le secteur de la pécheartisanale, les actifs circulants peuvent etre constitués par la trésorerie, les stocks et lessoldes débiteurs. Le passif circulant lui comprend généralement les soldes créditeurs. Deslors, dans la plupart des cas, le fonds de roulement sera simplement l'argent disponible enliquide.

Il importe ici d'avoir une vue complete du secteur. En effet, la peche artisanale est souventcaractérisée par un taux élevé d'integration et par des interactions entre les différentsopérateurs.

Pour faciliter l'analyse, le secteur de la péche artisanale pcut être subdivise en différentsgroupes d'opérateurs, chacun d'entre eux ayant des besoins en capitaux distincts. Ceux-cisont dans la production elle-meme (les pêcheurs), en amont (constructeurs de bateaux,mécaniciens et fournisseurs de biens et de services) et en aval (transformateurs,transporteurs, intermédiaires, grossistes). Un autre acteur important dans le secteur des

En fait, 1' analyse des besoins en capital ne peut pas se limiter aux capitaux fixes. En effet, danscertaines pêcheries artisanales les besoins en fonds de roulement dépassent les besoins en capitaux fixes.

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pêches est l'Etat qui a des besoins en capitaux specifiques pour développer et aménager lespêcheries. Cependant, c'est pour étre complet que l'Etat est mentionné, car une etude de cetype de besoins en capitaux dépasse manifestement le mandat du Groupe de Travail.

Une typologie des besoins en capitaux des différents groupes d'opérateurs figure dans lestableaux 1 et 2.

Tableau 1.- Typologic des besoins en capitaux dans la peche artisanale

44 Rapport Technique du DIPA N° 64

Opérateur Immobilisations Fonds de roulement pour:

Pécheurs PirogueFilets de pécheMoyens de propulsionAutre équipement

CarburantGlaceAppal_

NourritureAutres engins de peche

Transformateurs de poissons GrillesFourSéchoirAbriCuveAutre équipement

Energie (bois)SelPoisson fraisMain d'oeuvre (temporaire)

Commerçants de poisson Moyens de transportMoyens de conservation(chambres froides, etc...)

Materiel d'emballageMain d'oeuvre (temporaire)

Constructeurs debateaux/Mécaniciens

HangarOutils

Maté rielMain d'oeuvre (temporaire)

Fournisseurs de biens etservices

Boutique/MagasinEquipement

Divers

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Tableau 2.- Sesoins en capitaux de la part de l'Etat

4.2 Identification de la disponibilité en capital

Le but de cette section est d'analyser comment les besoins en capitaux, deja identifies etquantifies, sont satisfaits. Les activités de pêche artisanale peuvent etre financées soit pas desfonds privés soit par des fonds publics. Les fonds privés peuvent provenir du propriétaire del'unité de péche (financement interne) ou d'autres opérateurs (financement externe). Letableau 3 donne une typologie des différentes sources de financement des unites de pêche.

Tableau 3.- Sources de financement des unit& de Oche artisanale2

Auto-financement: tout l'équipement est finance par l'opérateur2 Contribution personnelle: scule une partie de l'équipement est financée par l'opérateur

Une attention particuliere devra étre accord& au crédit informel. Son origine, qu'il provienned'opérateurs travaillant dans le secteur de la pêche ou pas, doit être identifiée.

2 La typologic des sources de financement pour les transformateurs, commeNants, charpentiers,mécaniciens et fournisseurs de biens et services n'est pas differente. Seul le credit accordé par lesfournisseurs devrait étre ajoute comme source privée externe de financement.

Immobilisations Forts de roulement pour:

Développement Infrastructures:-Site de débarquement-Marché au poisson-Port de péche-Routes-Centre Communautaire dePêche

-Centre de formation

Budget de fonctionnement

Aménagement -Suivi, Contrôle etsurveillance

-Centre de recherche

Budget de fonctionnement

Privé interne Privé externe Public

-Auto-financementi-Contribution personnelle2

-Credit informel-Crédit institutionnel-Prise de participation-Aide/don

-Credit institutionnel-Subventions-Aide/don

-Associations d'épargne et decrédit (tontines, mutuelles, etc.)

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Dans le secteur de la peche on peut avoir:des détaillants/grossistesdes parents travaillant dans la pêchedes associations d'épargne el de credit

En dehors du système de la péche il y a:les parentsles preteursles hommes d'affaires/fonctionnairesles ONGles associations d'épargne et de credit

Le Groupe de Travail a analyse les informations de base disponibles au Senegal et au Ghanael a discuté les différents elements qui devraient entrer dans le questionnaire d'enquéte. Lesdifférents sites d'enquete ont également été discutés et sélectionnés.

4.3 Port& de l'étude

A ce stade et en raison des contraintes de temps et de financement, les participants au groupede travail ont recommandé de limiter les etudes de cas au sous-secteur de la production. Unefois que la methodologie se sera revel& appropriée, elle pourra être utilisée dans n'importequel autre sous-secteur.

L'unite economique de pêche artisanale (UEP) sera par consequent l'unité d'observation desetudes de cas. Une UEP est une combinaison particulière de capitaux (équipement depéche tels que bateaux, engins, moyens de propulsion), de main d'oeuvre (équipage) etde gestioii ou mode de production (le système de partage qui détermine la rémunérationdes facteurs de production: capital et main d'oeuvre).

5. Etude de cats: le Sénégal

Sur la base des termes de reference et du schema propose, par le Groupe de travail, unquestionnaire détaille a été élabore par le consultant. 11 comprend quatre grandes rubriques:(i) informations d'ordre general sur l'unité de pêche enquétée; (ii) besoins et disponibilité encapital (immobilisations et fonds de roulement); (iii) remuneration des facteurs de production;et (iv) observations relatives b. toute autre information utile ne figurant pas trans les rubriquesprécedentes.

L'enquéte a porté sur cinq points de débarquement situés dans la zone nord (Kayar et Saint-Louis) ella Petite Ceite (Mbour, Joal et Hann), regions qui concentrent plus de 80% desunites de pêche en activité au Senegal.

Au total, un échantilion de 190 unités portant sur les huit principaux types d'unité de pechea été enquété. La senne de plage n'a pas fait l'objet d'enquetes. Elle constitue, en fait, uneunite de peche collective appartenant A une communaute, b. un quartier ou à un village, d'oùde grandes difficultés d'approche des propriétaires.

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Les personnes enquétées sont en majorité (90%) des propriétaires d'unité de peche. Lesautres (10%) sont seulement chargées de la gestion. La plupart d'entre elles sont issues dumilieu pécheur. 66% ont passé plus de 20 ans dans le secteur. La plupart n'ont pratiqueaucun métier avant leur entrée dans la peche (60%). On trouve cependant d'anciensagriculteurs (18%). La pêche constitue la seule activité professionnelle pour 76% d'entre eux.

La propriété des unites de pêche est individuelle (83%) ou familiale (14%). La majorité desunites appartiennent à des personnes non embarquées à bord des unites de peche.

Les migrations constituent une composante essentielle du mode de vie des pecheurs artisanssénégalais. Dans leur grande majorité (64%) les unites de pêche effectuent des migrationsrégulières pendant la période froide (décembre à mai) le long du littoral sénégalais et mémedans les pays voisins.

Les besoins de financement ont été identifies: ils correspondent aux immobilisations, au.fonds de roulement et aux cofits fixes d'exploitation. Une synthese de ces besoins est donneeau tableau 4.

Les investissements dans les unites de pêche artisanale se composent essentiellement del'achat de pirogues, moteurs, engins de pe.che et équipement accessoire. Les pirogues ontpour la plupart été acquises à l'état neuf et toujours au comptant. Les moteurs hors-bord sontachetés hors taxe et à credit (46% des cas) par le biais des cooperatives primairesd'avitaillement (aujourd'hui dissoutes) et des groupements d'intéret économique (GIE) ou aucomptant. Ils ont été acquis pour la plupart à l'état neuf (96%). Tout comme lesembarcations, les moteurs appartiennent en majorité à des personnes non embarquées à borddes unites de peche. L'investissement nécessaire pour l'acquisition d'une unite de pecheartisanale varie en moyenne entre 68.000 FCFA3 (unite non motorisée pechant à la ligne) et6.560.000 FCFA (unite de senne tournante). La plupart des propriétaires (75%) appartiennentà. des GIE, ce qui leur a permis d'acquérir une partie du materiel de peche à credit et horstaxe (moteurs et filets).

Les besoins en fonds de roulement sont constitués essentiellement par les charges communessupportées par l' unite de pêche lors de chaque sortie (frais de marée). Les charges communesou coats variables des unites de péche comprennent le carburant, la nourriture de l'équipage(et quelquefois des personnes à terre), l'appat, le petit entretien du materiel de péche. Pourles pirogues glacières, il faut ajouter la glace et, pour celles qui sont en migration, les fraisde plage et la remuneration de la personne chargée de la vente du produit péché.Globalement les besoins en fonds de roulement par jour de mer varient entre 500 FCFA pourune unite à rame péchant 'a la ligne et 66.000 FCFA pour une unite de senne tournante. Onobserve ainsi que les besoins annuels sont très importants, notamment pour les piroguesglacières, les filets maillants encerclants et les sennes tournantes (entre 5 et 17 millions deFCFA).

1 $1311 = 520 FCFA (septembre 1994)

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Les cofits fixes sont ceux qui ne varient pas avec le niveau d'activité des unites de péche.Ils comprennent l'amortissement de la pirogue et du moteur, les "assurances" et la locationde chambre pour les unites en migration. On peut également y inclure les frais d'entretienet de reparation de l'équipement (pirogues, moteurs et filets). Les charges fixes annuellesvarient de 40.000 FCFA pour une unite- non motorisée péchant A la ligne A plus de 2 millionsde FCFA pour une unite de senne tournante.

Tableau 4.- Estimation des besoins en capitaux des pecheurs artisans sénégalais (Kébé, 1994)

Les sources de financement sont les fonds propres, le credit institutionnel et le creditinformel.

Les activités sont satisfaites en grande partie par Pautofinancement (66% des cas). En règlegenérale, les embarcations sont achetées sur fonds propres. En fait, le futur propriétaireprocede en general à l'acquisition par tranches du materiel nécessaire A la construction de la

4 Ces unites plechent genéralement aussi à la ligne et/0u au easier.

Filetdormant'

Ligueglaciere

Lignemoteur

Lignerame

Palangre Sennetournante

Filetmaillantencerclant

Immobilisations 1.140.36 1.675.16 687.967 68.300 915.000 6.564.675 3.112.500dont: 7 7

- Pirogue(s) 340.400 800.833 297.267 42.500 265.000 1.952.050 941.700

- Motenr(s) 370.867 574.983 343.700 470.000 1.185.500 680.800

- Fug-fi(s) de péehe 399.100 160.200 27.900 16.700 151.000 3.246.775 1.420.000

- Autres materiels 30 000 139.150 19.100 9.100 29.000 180.350 70.000

Fonds de roulement 1.516.66 5.260.00 1.616.66 125.000 2.375.00 16.593.75 10.000.00annuel dont: 7 0 7 0 0 0

- F. de R. par marée 6.067 131.500 6.467 500 9.500 66.375 40.000

- nombre de marees 250 40 250 250 250 250 250

Charges fixes 489.004 1.029.76 386.040 41.271 996.857 2.342.268 1.186.349annuelles dont: 1

- Amortissements 234.062 562.096 242.217 22.771 423.857 871.614 474.929

- Assurances 50.000 100.000 50.000 10.000 50.000 150.000 100.000

- Frais de location 15.000

- Eutretien etreparation

204.942 217.665 93.823 8.500 523.000 1.320.654 611.420

o

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pirogue (tronc d'arbre pour la Tillie et bois pour les bordées), puis passe la commandeauprès du charpentier.

Dans un premier temps les moteurs ont été acquis à crédit grâce A des prêts consentis parle Centre d'Assistance à la Motorisation des Pirogues (CAMP) A travers les cooperativesprimaires d'avitaillement devenues GIE. Avec la mise en place de projets de développementdepuis 1987, la Caisse Nationale de Credit Agricole du Senegal (CNCAS) a commence A.financer les opérateurs économiques intervenant dans le sous-secteur. Certains propriétaires(30%) ont bénéficié de credits par le biais de GIE pour l'acquisition de moteurs. Dans cecas, leur contribution personnelle au financement représente 20% des besoins exprimés.Rares sont les propriétaires d'unités de senne tournante qui ont bénéficié d'un prét bancairepour le financement de l'unité de pêche complete.

Le credit informel, en tant que forme d'intelgration entre la pêche et le mareyage, intervientessentiellement à trois niveaux. Certaines personnes enquétées ont bénéficié de la contributionde parents ou d'amis pour completer l'équipement de pêche (5%). La majorité desproducteurs (78%) declare n'avoir pas de relations particulières avec les mareyeurs. Avecl'avènement des sociétés de péche mixtes nippo-sénégalaises en 1972, on assiste à l'apparitiond'unites industrielles intégrées disposant de chalutiers mais aussi achetant des produits surla plage. Ces sociétés ont permis le développement de l'exploitation artisanale d'especesdémersales destinées à l'exportation. Certains mareyeurs représentants de ces usiniers ontainsi fourni du materiel de péche adapte A. des pécheurs pour s'assurer une relgularitéd'approvisionnement en produits de bonne qualité. Des pratiques d'avance entre commerçantset producteurs ont également été notées. Ainsi, certains mareyeurs accordent des prets auxpêcheurs pour faire face A des dépenses courantes, cérémonielles et d'équipement. Certainspécheurs sont suivis dans leur migration par des mareyeurs qui pre-financent les dépenses dedébut de campagne. D'une manière générale, ces pratiques ne génerent pas de revenus sousforme d'intérêt. L'avantage retire se materialise sous la forme de prix préférentiels consentispar les pecheurs et surtout d'une priorite à l'achat qui limite les ruptures d'approvisionnementpour l'intermédiaire.

La remuneration des facteurs de production se fait toujours selon le système deremuneration A la part en fonction des revenus générés. Ceci associe les membres del'équipage aux risques économiques des sorties en mer. Il apparait que le travail est mieuxrémunére que le capital dans tous les cas. La part globale revenant aux pécheurs varie entre56 et 91% de la valeur ajoutée nette dégagée par l'unité de pêche. Globalement, on peutconsidérer que la remuneration du capital ne couvre pas son coin. d'opportunité. Le tauxinterne de rentabilité varie entre 16 et 53% pour les unites de peche motorisées. Par ailleurs,les exploitants peuvent recupérer le capital investi dans un Mai de 29 A 66 mois.

Une synthèse des informations concernant la remuneration des facteurs de production estdorm& au tableau 5.

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Tableau 5.- Estimation de la rémunération annuelle du travail et du capital (Kébé, 1994)

6. Etude de cas: le Ghana

Une seconde etude de cas a été réalisée au Ghana. Les résultats définitifs ne sontmalheureusement pas encore disponibles au moment de la redaction du present document.

La méthodologie utilsee lors de ces deux 'etudes de cas a été revue et analysée lors de ladeuxième reunion du Groupe de Travail qui s'est tenue à Cotonou du 18 au 20 octobre 1994.

Filetdormant

Ligueglacière

Liguemoteur

Liguerame

Palangre Sennetournante

Filetmaillantencerclant

Chiffred'affaires

3.750.000 11.000.000 3.250.000 625.000 6.250.000 25.000.000 12.500.000

Frais communs 1.516.667 5.260.000 1.616.667 125.000 2.375.000 16.593.750 10.000.000

Produit net Apartager

2.233.333 5.740.000 1.633.333 500.000 3.875.000 8.406.250 2.500.00(1

Nombre de parts 7 12 6 1 6 24 11

Résultat brut

Capital 957.143 1.435.000 544.444 250.000 1.291.667 3.736.111 681.818

Travail 1.276.190 4.305.000 1.088.889 250.000 2.583.333 4.670.139 1.818.182

Coin fixes 489.004 1.029.761 386.040 41.271 996.857 234.268 118.349

Rest'hat net

Armateur 468.139 405.239 158.404 208.729 294.810 3.501.843 563.469

(Y(: 27 9 13 46 10 43 24

Pecheur 1.276.190 4.305.000 1.088.889 250.000 2.583.333 4.670.139 1.818.182

(x., 73 91 87 54 90 57 76

Revenu annuelpecheur

319.048 478.333 272.222 250.000 645.833 233.507 227.273

Capital moyeninyesti

1.140.367 1.675.167 687.967 68.300 915.000 6.564.675 3.112.500

Taux interne derentabilité (TIR)

41 24 23 306 32 53 18

Delai de 29 50 52 4 37 22 66

récupération ducapital (mois)

.

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Observations

Comme on pouvait s'y attendre l'identification des besoins en capital a été relativement aisée.Cependant, les problèmes sont vite apparus pour l'appréciation du capital disponible. Lesinformations fournies par les producteurs sur l'origine du capital ne sont pas très nettes,notamment en ce qui concerne les fonds lies à d'autres activités halieutiques (transformationartisanale, commercialisation) ou à des activités extra-halieutiques (agriculture, maraîchage,etc.). Par ailleurs, il est parfois difficile, voire impossible de connaitre les véritablespropriétaires des unites de peche. Certains armateurs declares ne servent que de prête-nomspour diverses raisons. Le responsable de la gestion s'iclentifie au proprietaire surtout quandil s'agit d'une unite de péche familiale. Dans ce cas, le propriétaire s'intègre clans une unitede production plus vaste qui dégage un surplus important qui assure le financement de l'unitéde péche. 11 est même possible que les membres de l'unité de peche mobilisent une épargnelignagère° qui soit,réinvestie pour une augmentation de capital.

Au Senegal, on observe que, face aux variations des ressources en zone côtière (abondanceet disponibilité), les pecheurs artisans ont adopté depuis quelques années des strategies quiinfluent considérablement sur la rentabilité des unites de peche. Parmi celles-ci, on note desreports importants d'effort de peche sur les espèces destinees à l'exportation durant une partiede l'année. D'autre part, on observe durant l'hivernage, que certaines unites de sennetournante se scindent en deux: la petite pirogue est utilisée avec une senne de plage tandisque la grande est transformée en pirogue glacière. par ailleurs, certains pécheurs côtoientregulièrement en mer les bateaux de pêche industrielle pour recupérer les rejets ou acheterles produits halieutiques à de faibles prix en vue de les revendre sur la plage.

La migration des pêcheurs est une caracteristique commune des pays de la region. Dans lecas du Senegal et du Ghana, rares sont les pécheurs étrangers qui exploitent les ressourceshalieutiques. Cependant, dans le cas d'autres pays de la region, il faudra porter une attentionparticulière 5. ce phénomène. En effet, si, en general, les pays d'accueil rNoivent le savoir-faire et le poisson, on observe parfois que le fonds de roulement est fourni par lesopérateurs dans le pays d'accueil et que les actifs sont achetes dans le pays d'origine. Dansce cas, il semble nécessaire d'entreprendre une etude complémentaire dans le pays d'originepour avoir une bonne idée du financement des pécheurs migrants..

Lorsque les filets sont montés par les pecheurs eux-mémes, il est difficile d'évaluer le catde la main d'oeuvre 5. incorporer dans le prix de revient de l'engin de péche: les personnesenquêtées se contentent de declarer le prix du materiel acheté pour la confection.

Recommandations

Même si la méthodologie s'est avérée appropriée, il faut reconnaitre que les enquêtesréalisées au cours d'un seul passage ne donnent qu'un photographie instantanée de lasituation. C'est pourquoi, un certain nombre d'activités complémentaires devraient 'areentreprises.

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Tout d'abord, il est recommandé d'effectuer un suivi du fonctionnement de quelques unitesde production bien ciblées sur un cycle annuel en vue d'une analyse plus fine du capital, dela structure et des modalités de financement. En effet, la saisonnalité des activités de pecheinduit une mobilité changeante du capital necessaire. La saisie regulière de toutes les entréeset sorties d'argent au niveau de l'unité de production permettra d'avoir une idée precise desnouveaux investissements et du renouvellement du capital.

La complexité du marché financier informel nécessite une etude monographique descréanciers et debiteurs pour la reconstitution des filières de financement. Ces etudespermettront de dévoiler les determinants des relations nouées entre les différents intervenants

tous les niveaux du système.

En ce qui concerne le système de credit institutionnel, il faudrait pouvoir profiter du faitqu'au Senegal toutes les informations sont centralisées au niveau de la CNCAS. Cetteinstitution dispose ainsi d'une importante banque de données sur le financement de la pécheartisanale qui pourrait être mise A profit pour une analyse plus fine de la disponibilité ducapital dans le secteur.

La capacité d'autofinancement des armateurs A partir des ressources propres à l'unité depeche semble assuree tout au moins pour le renouvellement du capital. Ceci met en evidencel'interét à accorder à l'epargne. Les producteurs doivent etre encourages à épargner unepartie du surplus économique &gagé par l'unité de peche. Un effort devrait &re fait pourreinvestir l'épargne mobilisée dans de nouveaux équipements.

Vu le montant des investissements et les risques encourus, il serait nécessaire d'étudier lesimperfections du marche de l'assurance. De plus, l'assurance apparait comme un critère desolvabilité des opérateurs face au credit institutionnel. On observe done l'intéret qu'il y aanalyser conjointement les trois elements que sont les marches de credit, lesrisques/dommages encourus et les problèmes d'assurance.

Enfin, si des enquétes de ce type devaient se reproduire, il faudra prévoir un délaisuffisamment long pour les interviews d'autant plus qu'ils sont effectués dans les concessionsdes producteurs, en dehors de leurs heures de travail.

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Mr. Etienne Grebali

Mr. Kadra Dia

Mr. Camille KotTi

Dr. Koffi Afful

Mr. Odoi Akersie

Dr. Moustapha KébéOcéanographique

Annexe : Liste des Participants

Nom Titre Adresse

Mr. Cyriaque Atti Mama Sociologue Direction des PêchesB.P. 383 CotonouFax: c/o IDAF (229) 33 05 19Bénin

de Dakar-Thiaroye (CRODT)B.P. 2241 DakarFax: (221) 21 26 06Sén6.gal

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Economiste Banque de Développement des Etats del'Afrique Centrale (BDEAC)B.P. 1177 BrazavilleFax: (242) 83 02 66Congo

Economiste Banque Africaine de Developpement(BAD)01 B.P. 1387 AbidjanFax: (225) 20 40 99Côte d'Ivoire

Agro-Economiste Institut des Savanes (IDESSA)01 B.P. 633 BouakéFax: (225) 63 20 45Côte d'Ivoire

Economiste des Pêches Economics DepartmentUniversity of Cape CoastCape CoastFax: (233)Ghana

Economiste Planning and Economic ServicesP.O.B 1628 AccraFax: c/o FAOR (233) 21 66 84 27Ghana

Economiste des Pêches Centre de Recherche

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Mine Lucia Lima Neto Economiste Caixa Nacional de Pouparm e CréditoC.P. 390 Sao ToméFax: (239) 12 21 811Sao Tomé & Principe

Dr. Benedict P. Satia Coordinateur Programrne DIPAc/o FAOB.P. 1369 CotonouFax: (229) 33 05 19Benin

Mr. Benoît Horemans Socio-Economiste Programme DIPAc/o FAOB.P. 1369 CotonouFax: (229) 33 05 19Bénin

Mr. Bert Kamphorst Socio-Economiste Programrne DIPA(Cadre associe) c/o FAO

B.P. 1369 CotonouFax: (229) 33 05 19Bénin

54 Rapport Technique du DIPA N° 64

Mr. Yoro Ndiaw Nciiaye Economiste Caisse Nationale de Crédit Agricole duSénégal (CNCAS)45, avenue Albert SarrautB.P. 3890 DakarFax: (221) 21 26 06Sénégal

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Consommation de poisson dans la région DIPA etquelques perspectives futures

par

Ute HeinbuchExpert en Développement Communautaire, DIPA

Garactéristiques de la consornmation de poisson

Dans tout les pays membres du DIPA, le poisson prend une part importante de ladike locale. Pour l'ensemble de la région l'offre de poisson a été en moyenne de 12,9 kg percapita en 1990. La quantité de poisson disponible, néanmoins, (lake substantiellement scionles pays (Tableau1). Il fut le plus bas en Guinée-Bissau, Guinée, Zaire, et Benin avec uneoffre de moins de 10 kg par an/par habitant. En revanche, il a eté de plus de 30 kg dansd'autres pays tels que: Congo, Sao Tome & Principe, etc.

Point de ['Agenda 6

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Tableau 1: L'offre et la demande de poisson dans les pays de la region DIPA

ource: E. Laureti comp.) (1992) Fis and Fis eries products. FAO I-isheries Crcular N°821 Rev.2. FAO.Rome. (NOTA: La figure pour la population du Nigeria a éte ajustée au recensement récent de la population,les figures "per capita" out done Cie modifiées eu couséquence).

Le poisson joue un rôle crucial dans l'alimentation humaine puisqu'il offre desproteines animales A l'organisme. Par exemple, 100 grammes de poisson frais contiennent18 grammes de protéines, une valeur comparable A celle de la viande, car'100 grammes depoisson fume contiennent 63 grammes de protéines. Par consequent, le poisson contribue demanière substantielle A la ration de proteines animales dans les pays membres du DIPA, eten 1990, il a généré au moins un tiers des protéines animales dans l'ensemble de la regionDIPA, sauf cinq pays (Figure 1).

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L'offre Population L'offre Protéines Protéines Protéinesde de halieu- animales halieutique

de de de poisson poisson tique per capita en %

per capita per capita de protéines

(mt) (kg/an) (g/jour) (g/jour) animales1990 1990 1990 1990 1990 1990 1990 1990 1990

Mauritanie 91000 453 69945 21.508 2.024.000 10.6 3.4 28.4 12.1

Sénégal 183.607 7.327.000 25.1 7.9 19.1 41.1

Cap Vert 7.016 83 3.932 3.917 370.000 10.6 3.0 12.7 23.7

Cambie 16.787 7.346 654 17.593 861.000 20.4 6.1 13.2 46.3

Guinée-Bissau 5.400 768 370 5.798 964.000 6.0 1.8 9.9 18.3

Guinee 32.000 8.764 0 40.764 5.755.000 7.1 2.2 7.0 31.1

Sierra Leone 50.308 4.151.000 12.1 3.9 7.0 56.5

Liberia 16.000 18.008 726 33.262 2.575.000 12.9 3.5 7.4 47.8

Côte d'Ivoire 16.566 11.997.000 13.8 4.7 11.8 36.1

Ghana 407.706 15.028.000 27.1 9.3 14.6 63.9

Togo 15.800 35.155 210 50.745 3.531.000 14.4 4.2 9.3 45.3

Bénin 41.663 3.366 41 44.988 4.630.000 9.7 2.8 10.2 27.8

Nigeria 316.328 598.096 5.306 909.118 88.000.000 10.3 5.1 14.4 35.3

Cameroun 77.644 74.147 2.484 149.473 11.833.000 12.6 3.6 12.5 28.7

Guinée Eq. 4.000 2.759 40 6.719 352.000 19.1 5.4 8.8 61.0

Gabon 22.000 11.860 842 33.018 1.172.000 28.2 8.1 21.7 37.4

Sao Tomé & Prtn. 3.583 668 0 4.251 121.000 35.1 10.7 13.5 79.1

Congo 48.210 30.721 3.000 75.931 2.271.000 33.4 10.5 16.7 63.1

Zaire 162.000 117.515 0 279.515 35.568.000 7.9 2.3 6.6 34.4Angola 106.941 92.825 793 197.833 10.020.000 19.7 7.0 16.4 42.9

Total DIPA 1.816.730 1.280.282 394.269 2.532.620 208.550.000 12.9 5.2 13.1 40.2

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Figure 1: Protéines halieutiques et protéines animales totales (g/jour) et proteineshalieutiques en pourcentage du total de protéines animales de la region DIPA

Sao Tomé & Prin.

Congo

Ghana

Gabon

Sénégal

Angola

.Gambie

Guinée

Nigeria

Clite (Moire

Togo

Sierra Leone

Cameroun

Libelia

Mauritanie

Cap Ven

Bénin

Zaire

Guinée

Guinée-Bissau

\\ \\ \ \\. \\\ N).

----MUMMMWM115,_3114,

IMEMMEN2_36_3_,_)/0_

\ 28.7%

47.8%

12.1%

---k=22,-3,7%27.8%

\:" 34.400

T

0 Total de proteines animales per capita (g/Jour) Protnines halieutiques per capita (g/jour)

46.3%

61.0%

42.9%

37.4%

41.1°A

EEME1_31.1%

79.1%

63.1%

63.9%

La consommation de poisson a augment& dans dix pays de la region DIPA au coursdes deux dernières décennies malgré la croissance démographique, elle a climinue, ou estrest& stable dans les autres pays. Bien que la totalité de l'offre de poisson ait augment&substantiellement que ce soit à travers la haute production domestique, et/ou parl'augmentation des importations en Côte d' Ivoire, au Ghana, au Liberia, en Sierra Léoneet au Zaire, la ration en protéine provenant des produits de la péche n'arrive pass'équilibrer avec le taux de croissance de la population. Une telle diminution dans laconsommation de poisson per capita ne pose sans doute pas de problème pour des pays telque la Mauritanie qui a - en dehors de l'ensemble des pays DIPA - la plus haute ration deprotéines d'origines animales, mais il peut détériorer le bien-être nutritionnel des habitantsdes pays ayant une très basse ration de proteines, comme le Liberia, la Sierra Leone, et leZaire.

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() 10 20 25 30

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2. Le choix entre le poisson et les autres aliments d'origine animale

Le poisson est généralement considéré comme une source de protéines d'origineanimale A bon marche, accessible aux groupes de populations A très bas revenus. Ceci indiqueque le prix joue un rôle primordial dans le choix d'une alimentation de la part duconsommateur. D'autres facteurs importants, bien que non économiques, sont le goat et lavaleur nutritionnelle.

Dans deux etudes de cas, le rôle du poisson dans l'exemple de la dike, entreprise parle DIPA au Benin (1992) et au Ghana (1994), le poisson principalement les petits pélagiques,furent en effet identifies comme étant une source de protéines d'origine animale A bonmarche. Au Ghana, le meilleur résultat de marchandage pour le poisson fut identifié pour lasardinelle fumée qui donne 100 grammes de protéines pour la moitié moins cher que laviande la meilleure marché du lieu, (viande de chevre). Les proteines provenant de la viandede boeuf furent identifiées comme étant l'alternative la plus coateuse, particulièrement enmilieu rural où le prix était de 3 A 4 fois plus cher que celui de la sardinelle furnée.Cependant, les especes de poissons démersaux à haute valeur commerciale perdent cetavantage en terme de comparaison de coat avec la viande. Par exemple, les protéinesprovenant de la dorade étaient aussi che''.res que celle en provenance de la viande de boeuf.Néanmoins, la preference pour la dorade fut deux fois plus importante tant en milieu ruralqu'en milieu urbain selon l'étude faite au Ghana. La principale raison pour cela est lapreference pour la finesse du goat. Cependant, le pouvoir d'achat semble payer un lourdtribut a ces preferences. L'étude en milieu rural A démontre que le facteur determinant pourle choix d'achat des petits pélagiques était le prix abordable, au lieu de la viande de boeufou la dorade, même si cette dernière est prefer& A cause de son goat.

En terme de contenu de maigreur et d'acides gras, le poisson est, toutes comparaisonsgardées, plus favorable que la viarkie pour la consommation humaine. Il existe desindications prouvant que parmi les consommateurs urbains cet "avantage physiologiquecomparatif" du poisson peut meme dépasser l'avantage de comparaison du cat, c'est-a-direque le poisson est plus acheté A cause de sa haute valeur nutritionnelle et pas seulement parcequ'il est moins cher que la viande. Un tel comportement, néanmoins, nécessite un pouvoird'achat suffisant. La valeur nutritionnelle du poisson semble jouer un rôle de plus en plusimportant dans l'amélioration de la condition des consommateurs.

3. Futures teneances dans l'offre et la demande

Depuis 1970, les pays de la region DIPA ont continuellement augmenté leurproduction domestique en poissons de mer et d'eau douce. La production totale des flottesnationales à atteint 1.200.000 tonnes en 1992, et de ce chiffre, 995.000 tonnes provenaientdu secteur de la péche artisanale. Environ 70% des captures totales provenait de trois pays,c'est-A-dire le Ghana (31%), le Senegal (27%) et le Nigeria (13%).

Les projections pour une augmentation future de la production dependent entre autredu potentiel exploitable (en mer et dans les eaux intérieures). Bien que les donnéesrespectives doivent faire l'objet d'une prudente approche, les recentes estimations de la FAOeu égard au potentiel de pôche disponible seraient de 4,3 millions de tonnes par an pour

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l'ensemble de la region DIPA. En 1990, la production totale de poisson pêché par les flottesnationales de la region atteignaient 2.014.730 tonnes et environ 900.000 tonnes pêchées pardes flottes étrangeres. Ce potentiel est exploité aux trois quarts. Néanmoins, il fautmentionner que, d'apres ces données, les ressources du Ghana et du Nigeria, deux des plusgros producteurs de poisson de la region, sont (16,0. surexploitées.

La demande de poisson est influencée -mis a part l'offre - avant tout par le pouvoird'achat el les tendances de la croissance démographique. En se referant au premier, lasituation est caractérisée par la diminution du Produit National Brut (PNB) per capita danspresque tout les pays de la region DIPA. Au cours de la période 1980 - 92 le PNB per capitaa seulement augmenté au Cap Vert, en Guinée-Bissau et au Senegal. Ceci montre clairementque les populations de la region s'appauvrissent.

liensemble de la population de la region DIPA a atteint les 209 millions en 1990(Tableau2). Néanmoins, la distribution spatiale de la population est très inégalement repartie.Le Nigeria avec 88 millions d'habitants est de loin le pays le plus peuplé, suivi de près parle Zaire (35,6 millions), le Ghana, (15 millions), le Cameroun et la C6te d'Ivoire (12

millions chacun). Dix pays ont une population allant de un à dix millions: Angola, Senegal,Guinee, Benin, Sierra-Leone, Togo, Liberia, Congo, Mauritanie et Gabon. Les cinq paysrestants (Guinée-Bissau, Gambie, Cap Vert, Guilt& Equatoriale, et Sao Tome & Principe),ont une population respective de moins d'un million d'habitants en 1990.

Dans les années a. venir, les populations de la region DIPA vont croltresubstantiellement. La moyenne estimée de la croissance annuelle des populations est de2.0/2.1% pour Sao Tome & Principe et Guinée-Bissau. Quant a l'Angola et la COte d'Ivoirela croissance démographique attendue est de 3.5% pour la période 1992 - 2000. Pourl'ensemble des pays de la region DIPA, la croissance annuelle de la population est estiméea 2.8%, un taux indiquant que la population de la region va doubler en 25 ans.

La croissance rapide de la population est un defi au potentiel du secteur des pêchesen ce qui concerne les débarquements de poisson requis pour pouvoir satisfaire la populationcroissante. Une tentative fut faite pour essayer d'estimer ici la future demande de poisson

moyen terme (arm& 2010) et a long terme (année 2025) (voir Tableau 2). L'estimation estbasée sur les figures de population pour Farm& 1990, et leur taux de croissance respectifset par roffre de poisson per capita pour la même année. En ce qui concerne le dernier,faut souligner que ces calculs ne considèrent pas une augmentation de Yoffie de poisson percapita, il en est de même pour les pays avec l'offre la plus basse, (Guinée-Bissau, Guinée,Zaire et Benin).

Rapport Technique du DIPA N° 64 59

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Tableau 2 : Tendance future de la demande de poisson dans les pays de la region DIPA

ource : Seki E. et A. Bonzon ( 1993 ) Selected aspects c f Artisaual fisheries: A LontinenFisheries circular N° 810 Rev. 1. FAO, Rome, and MAE' calculations.

overview. FAO

Ainsi que mentionné dans le Tableau 2, la demande née aux nécessités d'unepopulation croissante dans la region DIPA vers Farm& 2010 s'accroitra par 82% comparée

l'offre totale de poisson de 1990. La tendance a long terme (vers 2025), indique uneaugmentation de la demande de poisson pour la période entière de 152% au dessus du niveaude demande actuelle.

L'offre et la demande de poisson, néanmoins, sont tr'es inégalement distribuées parmiles pays de la region. Pour l'année 2010, les projections de la demande vont atteindre leniveau des potentiels respectifs des pécheries des douze pays suivants: Mauritanie, Senegal,Cap Vert, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée, Sierra-Leone, Guinée Equatoriale, Gabon, SaoTome & Principe, Congo, et Angola). Dans les autres pays, Liberia, Me d'Ivoire, Ghana,Togo, Benin, Nigeria, Cameroun, et Zaire, la demande projetée dépassera déjà le niveau dupotentiel. Vers l'année 2025, la situation aura seulement change pour le Senegal, où lademande projetée atteindra le niveau du potentiel, et le Congo, où la demande projetée vaéventuellement excéder l'offre. Ce qui menace les projections à niveau regional, ce sont lespays les plus peuplés Nigeria, Zaire, Ghana, Cbte d'Ivoire, et Cameroun (population totale

60 Rapport Technique du DIPA N° 64

Population L'otTre liollre de Projection Projection Projection Pro ection

de poisson de la de la demande de la de la demande

poisson per capita population de poisson population de poisson

(mt) (kg/an) (mt) (mt)

1990 1990 1990 2010 2010 2025 2025

Mauritanie 2.024.000 : 21.500 ' 10.6 3.545.000 38.000 5.000.000 53.000

Sénégal 7.327.000 183.600 i 25.1 12.431.000 : 312.000 16.000.000 402.000

Cap Vert 370.000 3.900 10.6 673.000 7.000 900.000 9.500

Cambie 861.000 17.600 20.4 1.421.000 29.000 1.900.000 38.800

Guinée-Bissau 964.000 5.800 1 6.0 1.577.000 9.000 2.000.000 12.000

Guinée 5.755.000 40.800 7.1 11.451.000 81.000 15.000.000 : 107.000

Sierra Leone 4.151.000 50.300 12.1 7.014.000 85.000 10.000.000 1 121.000

Liberia 2.575.000 i 33.300 12.9 4.884.000 63.000 7.200.00 93.000

C6te d'Ivoire 11.997.000 165.700 13.8 26,486.000 365.000 34.000.000 469.000

Ghana 15.028.000 407.700 27.1 27.071.000 734.000 36.000.000 976.000

Togo 3.531.000 50.700 14.4 6.432.000 92.000 10.000.000 : 144.000

Bénin 4.630.000 45.000 9.7 8.987.000 87.000 11.000.000 : 106.700

Nigeria 88.000.000 909.100 10.3 157.400.000 : 1.661 000 217 000.000 1 2.235.000

Cameroun 11.833.000 : 149.500 12.6 19.286.000 : 244.000 28.000 000 : 353.000

Guinée Eq. 352.000 6.700 19.1 715.0(10 14.000 800.000 15.000

Gabon 1.172.000 33.000 28.2 2.085.00(1 59.000 3.000.000 : 85.000

Sao Tomé & Prin. 121.000 4.300 35.1 198.000 7.000 266.000 9.000

Congo 2.271.000 i 75.900 33.4 3.474.000 116 000 6.000.000 : 200.000

Zaire 35.568.000 279.500 7 9 67.440.000 : 529.000 99.400.000 : 785.000

Angola 10.020.000 i 197.800 19.7 17.561 000 347 000 24.700.000 : 487.000

Total DIPA 208.550.000 : 2.681.700 1 12.9 380.131.000 : 4.879 000 521.686.000 : 6.701.000

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de ces cinq pays en 1990: 162 millions), où la demande courante ou projetée est supérieureà la ressource naturelle disponible.

Bien entendu, la production interieure de poisson n'est pas la seule composante del'offre. Les importations peuvent jouer un rôle crucial dans la distribution du poisson sur lesmarches interieurs. Le Nigeria, par exemple, importe deux fois plus de poisson qu'il n'enproduit, de façon à pouvoir alimenter sa population. Le Zaire egalement satisfait sa demandede poisson par des importations à un niveau substantiel. Il y a néanmoins des limites àl'importation de poisson également: les budgets nationaux limités, et la limite de l'ensembledes ressouces de pêches mondiales.

4. Implications pour la planification du développement des péches.

Rtant donne le rôle important joué par le poisson dans le regime alimentaire de laregion DIPA, il semble convenable d'orienter les efforts de facon à pouvoir satisfaire lafuture demande.

Les elements de la strategic potentielle incluent

Augmenter la production nationale où cela est possible.

Augmenter les importations de poisson.

Renforcer l'assistance à la peche artisanale, de facon à garantir l'offre de poisson surles marches locaux.

Réduire les pertes apres capture, de façon à. garantir un maximum de cette productionpour la consommation humaine.

Améliorer la qualité du poisson débarqué et sa distribution de fawn à garantir lavaleur nutritionnelle du poisson.

Augmenter l'utilisation des captures accessoires pour la consommation humaine.

Commencer/renforcer l'éducation sur la meilleure utilisation nutritionnelle du poissonet des produits derives.

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Point de l'Agenda 7.

Revue de la Situation sur la Sécurité en Mer au niveau Artisanal(SEVIA) dans la Region du DIPA

INTRODUCTION

De grands changements sont apparus dans les flottilles de pêche artisanale de la sous-regionau cours des quinze dernières années: le développement de nouvelles pecheries, l'introductionde nouvelles techniques, et ce qui est peut-etre le plus important, l'augmentation de laconfiance dans la motorisation. Les progrès technologiques associés A la participation accruedans les economies monétaires ont favorisé les opportunités des pécheurs A exploiter leurspropres ressources. La dissemination de technologies associées A la diminution ou à l'absencede bois A conduit A l'adoption graduelle de nouveaux dessins et conception de bateaux et lamecanisation des embarcations traditionnelles. Ces innovations ont souvent donné auxpécheurs un potentiel pour augmenter leur capacité de péche. Elles auront permis de réaliserde plus grandes captures, de pouvoir capturer des espèces sous-exploitées auparavant, deréduire la durée d'un voyage de peche, et d'amelliorer la qualité des captures.

Ces innovations ont été suivies malheureusement de désagréables effets connexes à plusieursniveaux. Les zones de péche traditionnelles sont exploitées par un nombre croissant depecheurs, et ces zones s'éloignent progressivement du fait de la diminution de la ressource,liant certaines techniques A une rentabilité douteuse.

Dans certains pays pourtant historiquement orientés vers la mer, on observe une degradationdes qualités et de l'adresse des navigateurs. La perte relative de ces connaissances ancestralespeut étre attribuée en partie A l'avance technologique demandant moins d'efforts, et parfoisaussi aux croyances locales. Des groupes de populations peu ou pas concernés auparavantpar les activités maritimes,manquant de prudence mais attiree par les opportunitéséconomiques du secteur des péches, ont adopté rapidement les nouvelles technologies etinnovations. Cette adoption a injecté une autre variable dans une profession marginalementsfire, et dans beaucoup de cas ceci à augmente les risques de désastre en mer.

Le resultat est un lourd tribut payé chaque année A la mer par les pêcheurs A cause desaccidents répétés. Ceci partant des naufrages allant du simple chavirement du bateau sanssérieuses consequences jusqu'A la collision fatale entre petits et grands bateaux. En plus,faut noter les blessures, les pannes de moteurs, les incendies, les destructions de materielset équipement, la discorde et les bagarres entre pêcheurs.

L'eloignement progressif des lieux de pêche a grandement contribué aux accidents et memeaux conflits en mer. Parfois, ces embarcations ressemblant A des bombes flottantes sontchargées de centaines de litres de carburant stockés dans des bidons et bouteilles de matièreplastique facilement inflammables A haute temperature ambiante, naviguent à plusieurscentaines de kilometres de leur port d'attache. Un exemple en est donne par ces grandes

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pirogues naviguant entre le Senegal et la Guinée sans aucun système de signalisation, sansextincteurs, et sans aucun contact avec la terre. L'habilete de ces equipages à se défendrecontre un incendie à bord, une panne de moteur, ou encore un manque de carburant,determine l'issue finale de l'aventure. Celle-ci deviendra soit une bonne histoire à raconteraux petits-enfants ou le douloureux souvenir d'une veuve contant aux enfants pourquoi etcomment leur père est mort en mer.

Plus encore, le fatalisme de beaucoup de pêcheurs leur fait accepter de braver des tempsincléments, ou des conditions de navigation dangereuses telles que tempétes de sableréduisant la visibilité, grains violents, navigations sur des hauts-fonds, à l'embouchure desrivières à fort courant, passage de la barre, etc. avec peu ou pas de protection. Cette attitudeest profondément ancrée dans la mentalité des pêcheurs et il est difficile de la changer.

Il faut aelmettre que le sujet "SECURITE EN MER"sur les petites embarcations artisanales arNu peu ou pas el'attention dans les projets de developpement des péches dans le passé. Iln'existe pas de convention internationale pouvant répondre aux requêtes propres à la petitepêche artisanale, ni de principes directeurs, ni de standard de sécurité concernant le dessin,la construction et l'equipement de bateaux de peche de longueur et du type tel que ceuxutilises par la petite pêche artisanale. Dans la majorité des pays en voie de développement,et en particulier en Afrique les legislations nationales sont très élémentaires en matière desecurité pour les petites embarcations. Les autorités compétentes des pays concernés doiventreconnaitre le besoin de developper et de tester des solutions appropriées afin de tenter derésoudre les problèmes de sécurité en mer, pour faciliter l'établissement des principesdirecteurs adaptés à la réalite locale.

Considération de mesures pour la sécurité en mer.

La sécurité en mer tout comme le secteur des pêches artisanales en general a eté pendant desdécennies l'objet de négligences et de politiques inadaptées jouant en faveur du secteur dela pêche industrielle. Néanmoins, les Gouvernements adoptent désormais une attitude plusréaliste pour le développement, et beaucoup plus en accord avec les besoins des pecheurs.A cet égard, Le Senegal, le Cap Vert et la Guinée ont mis sur pied une administrationtraitant des problèmes relatifs à la sécurité en mer au niveau artisanal. Cependant, dansbeaucoup de pays, ces problèmes sont traités par une structure générale de sécurité en meret dont la responsabilité incombe soit à la Marine Nationale, à la Marine Marchande et/ouaux Garde-C6tes etc. Ces administrations la plupart du temps ne dependent pas deDépartements des Pêches et n'ont donc pas de rapports institutionnels directs. Assez souvent,par consequent, la coordination et la collaboration dans l'intéret des pecheurs sont difficiles.Au Ghana, l'académie maritime en collaboration avec le Département des Pêches organisedes campagnes de sensibilisation et des demonstrations techniques dans les communautés depêcheurs.

Des Tables Rondes et des séminaires nationaux ont été organises au Senegal, en Mauritanieet en Guilt& sur la securité en mer au cours des deux dernières années. Dans d'autres paystels que le Cap Vert et le Congo,le sujet a été discuté dans les serninaires sur ledéveloppement des peches avec la participation active des pecheurs.

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Activités à niveau national

En Guinée, la sécurité en mer est devenue un souci majeur après la table ronde sur lespéches qui s'est tenue à Conakry en mars 1990. Le plus grand résultat de cette reunion a étéla mise en place d'un Comité National sur la Securité en Mer. La composition de ce Comitéest donnée dans le tableau 1.

Table 1. Groupe de travail sur la sécurité en mer à niveau artisanal

Le Comité National sur la Sécurité en mer à pour Cache principale de collecter et detransférer les informations relatives aux accidents en mer et également de rechercher dessolutions aux problèmes lies à la sécurité en mer. Cependant, le Comité à aussi formulé uneproposition de projet sur la sécurité en mer au niveau artisanal qui est désormais finance parle Centre Canadien d'Etudes et de Cooperation Internationale (CECI). Les realisations lesplus remarquables de ce projet pilote de trois ans comprennent la mise sur Pied de campagnede sensibilisation sur la sécurité en mer, les essais de materiels de sauvetage, lesdemonstrations et formation au niveau des plages, l'importation et la distribution de materielsde securité, la mise en place d'un Comité de vigilance pour la surveillance des points dedébarquement cibles. Un séminaire national sur la sécurité en mer a également eu lieu enavril 1994. L'Office pour la promotion de la pêche artisanale (OPPA) en collaboration avecle CECI et le Programme DIPA, a entrepris au début de 1992, une etude retrospective(1989-1991), sur les accidents en mer et leurs causes, avec l'active participation despêcheurs.

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Président Marine NationaleGuinéenne

Capitaine Boubacar Diallo

Membres A.N.A.M Autorités Portuaires

D .N .P .A Département des Peches

OPPA Office pour la promotion de la Oche artisanale

U.R.P.A.0 Union Nationale des Pécheurs

0.D.E.P.A.G Projet de développement de la péche artisanale financé par la B.A.D.

C.N.S.P Centre National pour la Surveillance et la Protection des Pêches

C.M.B Centre de Motorisation de Boussoura (rnoteurs hors-bord)

C.N F P.1'.

Plusïcurs pro jets de développement des péches

SUPPORT TECHNIQUE:

L'antenne du DIPA, basée A Conakry

Projet CECl/CANADA sur la sécurité en mer a niveau artisanal.

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Le Senegal et le Cap Vert ont tous deux mis en place des systèmes opérationnels desurveillance et d'assistance d'urgence pour la pêche artisanale, ( l'ensemble des eaux sousjuridiction nationale étant couvert pour le Cap Vert).

Au Senegal, le Projet de Surveillance et de Protection des Pêches, (PSPS) qui est aussiresponsable pour la sécurité en mer au niveau artisanal a pris un nombre d'initiatives tellesque: sensibilisation sur le sujet à travers la radiodiffusion, television et sessions dediscussions sur les plages; une plus grande surveillance des zones proximo-littorales réservées

la péche artisanale et normalement interdites aux chalutiers; des demonstrations techniquessur l'utilisation des materiels de sécurité. La diffusion journalière d'un bulletin demétéorologie marine par les centres secondaires de surveillance, etc. En Mauritanie, ladiffusion des bulletins météorologiques se fait également trois à quatre fois par jour.

Le Cap Vert poss4le le programme de sécurité en mer le plus étendu. Ce programme inclutdes activités telles que: campagnes de sensibilisation, demonstrations techniques, etentrainement sur l'utilisation des materiels de securité, cours de navigation recherche etsauvetage en mer. Le Cap Vert a aussi établi un système d'assurance à la pêche ( pourembarcation et engins lors d'un accident) par lequel les pécheurs sont rapidement compenséspar leur propre compagnie d'assurance; ce qui leur permet de se ré-équiper rapidement et dene pas interrompre trop longtemps leurs activités de pêche, seule source de gain pour lafamine.

Ces nombreuses initiatives indiquent que les gouvernements sont maintenant conscients dubesoin d'améliorer les conditions de securité en mer des pêcheurs artisans. Ces derniers sontaussi particulièrement concernés par la sécurité en mer ( Voir ci-apres l'interview de M.Bahba Ajouala M'dour, pêcheur gambien).

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Interview de M. Bahba Ajouala M'dour, (46 ans) pecheur gambien.

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( L' interview a été effectuee au cours de l'atelier sous-régional sur la sécurité en mer, 26-28 septembre1994)

Question: Quels sont les risques attachés à votre profession ?

Reponse: Nos risques sont multiples et se présenteut sous divers aspects tels que: accidents, destructionet/ou perte de notrc equipement et materiels, et parfois pertes en vie humaines. Ces accidents surviennentgenéralement la nuit. Ils peuvent provenir d'un abordage avec une autre pirogue ou un chalutier. GraceDieu, je n'ai jusqu'ici perdu aucuu membre de mon groupe de pécheur, mais mes collègues ont perdu certaindes leurs les années passées.

Quelle assistance recevez-vous dans ces conditions ?

Nous ne recevons aucune assistance officielle. Au sein de notre communauté nous essayonsde nous aider mutuellement, mais nos ressources sont limitées. Afin de pouvoir retourner pêcher au plus viteaprès une catastrophe, nous sommes contraints de demander un credit auprès d'une riche personne, mais enle faisant nous restons perpétuellement pauvres.

L'année passée, quel a été l'accident le plus dramatique à Guujur ?

La tempete qui à atteint nos c6tes en juillet 1993. Cette tempète a été aussi violente qu'elledetruit plus de trente pirogues. Plusieurs propriétaires oat beaucoup souffert de cela el out mis un certaintemps avant de pouvoir reprendre leurs activités. Quand cette tualchance à eu lieu, Dieu merci, il n'y a pasett de pertes en vies humaincs, le pays tout entier nous est venu en aide.

Quel sont les causes principales des accidents en mer ?

La surcharge des pirogues, le vent, les fonds rocheux, les collisions avec les chalutiers, etc.

Quelles mesures preventives adoptez-vous contre ces accidents ?

Nous utilisons un compas afin d'éviter de lions perdrc en mer. Les pécheurs qui ont subi unentrainment et qui travaillent en groupe ont reçu des gilets de sauvetagc, ceci étant inclus dans leur materielde dotation. Lorsque la mer est mauvaisc, nous évitons d'aller pécher.

Quel est votre probleme majeur lorsquc vous "ètes en mer ?

Les chalutiers qui détruisent nos filets et parfois abordent nos petites pirogues. Néanmoins,quand nous tapportons cela au Département des pèches, ils ne semblent pas avoir une solution réelle auproblème, mais nous continuons de souffrir.

Que doit faire le Département des péches pour améliorer la sécurité en mer ?

Il doit contr6ler les activités des chalutiers. Ils ne doivent pas peclaer en zone c8tière reserve&la petite peche artisanale. Le Department des Pèches devrait mettre à noire disposition des équipements

et materiels pour améliorer noire sécurité pendant que nous sommes en mer. Il devrait aussi mettre en placeun programme d'assistance pour les pécheurs qui peuvent perdre leur pirogues et leur materiels de Oche.

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Afin de soutenir cette prise de conscience en matière de sécurité en mer, Les fonctionnairesde liaison avaient demandé au programme DIPA lors de la réunion tenue au Bénin ennovembre 1993, de bien vouloir prendre en compte dans leur programme le sujet "sécuritéen mer" et d'aider les pays membres à mettre sur pied un projet sous-régional sur laquestion.

La première activité du DIPA à cet effet a 61.6 d'aider les Departements des Hches desseptpays de la sous-région Nord à entreprendre une collecte méthodique de données sur lesaccidents en mer et leurs causes. Il est a espérer que ces &tides puissent aider à mettre enplace les fondations d'un système de suivi et d'analyse sur les accidents en mer et leurscauses.

Les résultats déjà disponibles, associés à d'autres informations des Départements des Pêchesdonnent un indication des différents types d'accidents, leur fréquence, el l'importance despertes humaines e:t matérielles. (Voir tableau 2).

Tableau 2: Sommaire des données les plus récentes sur les pertes artisanales en merdans la sous-région.

Note: les informations sont incomplètes et doivent étre considérées comme approxirnatives.

Pays Période Nombred'accidents

rapportés

Morts Blessés

Valeurd'équipe-mentperdue

Nombrede

pécheurs dansle pays

Mortalitéannuelleprojetée

Mauritania (7 mois)jan. 94-juiI.94

42 59 42 USS720000

10.000 101

morts/an1.0%

Sénégal 91-93(3ans)

41 50 11 USS492000

48.182 17

morts/an0.36%

Gambia 91-94(4ans)

41 57 11 USS

482764,000 14 morts/an

0.36%

SierraLione

84-94(10ans)

25 129 120 US$94162

16,722 17 morts/an0,08%

GuinéeBissau

91-94(3 ans 3mois)

61 10 2 USS19811

7.211 19 morts/an0.12%

Guinée 89-91(3 ans) 225 110 8 USS285000

1,880 37 morts/an0,53%

Cap-Vert 92-94(3ans)

8 0 7,000 3 morts/an0,03%

TOTAUX 535 427 254 US$

59,249

94,995 21 morts/an

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Bien que les données sur les morts pour le Cap Vert, la Guinée, et probablement pour leSenegal sont considérées comme étant relativement précises, le nombre reel de morts estaussi probablement sous-estimé pour d'autre pays. En ce qui concerne les données sur lespertes de materiel, (à l'exception du Cap Vert), les pertes réelles des équipements sontprobablement surevaluées de fagon substantielle, contrairement à la situation reflétée dans letableau 2.

Un atelier fut organise à Banjul, Gambie, du 26 au 28 septembre 1994, rassemblant un totalde 22 participants venu des sept pays concernés de la sous-region, ainsi que des représentantsdu DIPA, FAO, et CECI. L'Organisation Maritime Internationale (OMI), invitee, a exprimeses regrets de ne pouvoir être présente pour cette date. Néanmoins, OMI a suggéré que laFAO continue a jouer son rôle de leader pour ce travail de terrain, et demandé qu'une copiedu rapport de l'atelier leur soit communiquée.

L'atelier de Banjul a revu les résultats des collectes de données sur les accidents en mer dansla sous-region, identifié les problèmes fondamentaux et examine l'information sur les statutsdes activités "securité en mer" dans les différents pays. En se basant sur leurs experiencesdes récentes collectes de données, les participants ont entrepris une mise à jour des fiches dedonnées spécialement préparees pour ces activités.

Proposition de programme sous-régional pour la sécurité en mer

Bien que les problèmes de base sur la securité en mer soient communs aux sept pays de lasous-region, leur niveau de complexité et les conditions locales varient considérablement,chaque pays possedant un ensemble unique de circonstances. Les activites envisagées vontpar consequent are congues specifiquement pour chaque pays. Les principaux domainesprioritaires et themes b.. l'intérieur desquels les menus d'activités peuvent are categorises sontrésumés dans le tableau3.

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Tableau 3. Domaines prioritaires et thèmes.

Sommaire du programme sous-régional sur la sécurité er mer

Sept pays de la côte Ouest Africaine, (Mauritanie, Cap Vert, Senegal, Gambie, Guinee,Guinée Bissau et Sierra-Leone ), très conscients du sérieux problème que represente lasécurité en mer au sein de leurs pêcheries artisanales, ont requis l'assistance du DIPA pourpréparer une proposition de projet pour un programme sous-regional sur la sécurite en mer.L'idée première est que les pays de la sous-region qui sont moins avances dans ce domainepuissent apprendre rapidement et économiquement de leurs voisins (notament Cap Vert,Senegal et Guinée), qui ont commence plus tôt. En méme temps, tous les pays participantspeuvent espérer améliorer leurs programmes nationaux par le biais de l'assistance techniquede haute qualité qui serait disponible à travers le Programme sous-regional sur la securite enmer.

Rapport Technique du DIPA N° 64 69

Domaines prioritaires et themes du prograrnme sur la sécurite en mer.(SEM ).

Institutions et structures.

Politique et planification/ Gestion etAdministration

Transfert de technologic/Assistanc,e technique/Formation

Sensibilisation dupublic/Echanged'information/Communication

Comités nationaux sur lasécurité en mer

* Analyse des accidents etperformance du système de sécuritéen mer.

* Incorporer les résultats du terraincomme des recommandations dans leslégislations nationales.

"Formation en gestion etadnunistration des systèmesnationaux de sécurité en mer

* Inspections de sécurité etenregistrement des bateaux

* Aspects financiers et économiquesdes activités sécurité en mer,

* Formation des instructeursnationaux en sécurité en mer

*Matelotage

*construction de bateaux

*moteurs

*recherche et sauvetage

*première urgence etentrainement survie

*sécurité en mer en terme deconstruction maintenance etréparations de petits bateaux

*en terme de maintenance,°Oration et réparation desmoteurs

*Techniques pour fabricationlocale d'équipement desauvetage

'' Test des méthodespotentiellement appropriéespour le sauvetage,

*Sécurité en mer:Campagnes d'information

* SEM dans les écolespubliques

* SEM dans le r6le desvulgarisateurs

* l'associer des mass media

* Discussions publiques etparticipation locale

* Publications,videos,discussions, et autrematériel d'usage local

* Publications et échanged'info pour usage sous-regional.

' SEM Service d'information,incluant le suivi SU lesaccidents.

* Production localed'équipements SEM

* Importat on et vented'équipements SEM

' Importation et vente depièces de moteur et lubrifiantsappropriés.

* Assurance

* Participation locale desopérateurs éconorniques etusagers dans les organisationsSEM

' Service d'inspection etd'enregistrement

' Service de recherche et desauvetage en mer (SRSM)

* Service de suivi, contr6leet surveillance ( SCS ).

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Chaque pays participant souhaite avoir son propre programme national sur la sécurité enmer,qui bénéficiera de l'assistance technique du programme regional. Les programmes nationauxseront bases sur trois lignes de defense classiques contre les accidents en mer:

Equipement approprié et formation, afin que les embarcations puissent naviguer dansde meilleures conditions.Un bon entrainement et vigilance de la part des equipages, pour qu'en cas detroubles, ils puissent normalement se sauver par eux-mêmes la plupart du temps.Un sysreme de recherche et de sauvetage en mer économiquement viable pour sauverles gens qui n'ont pas pu se sauver par eux-mêmes.

Le projet sous-regional SEM n'aura pas de budget suffisant pour pouvoir financer lesprogrammes nationaux. En revanche, les cibles peuvent étre atteintes au travers des actionssuivantes:

Formation courte de techniciens nationaux en gestion et administration.

Assistance pour l'installation des programmes là oft ils n'existent pas encore.

Développement commun des techniques appropriées SEM et leur application par lepersonnel local.

Utilisation maximale des techniciens à l'intérieur de la sous-region.

Echange catalytique d'informations entre les programmes nationaux.

Propagation de guide de recommandations pour le bateaux de peche et de transportoperant dans la zone.

De leur còté, les programmes nationaux SEM doivent étre bases sur les elementssuivants:

Un comité de coordination SEMUn système de suivi et d'analyse des données sur les accidents en merDes instructeurs nationaux très bien entrainés en SEMUn reseau efficace de distribution et ventes d'équipements SEMDes programmes d'inspection solides et administrativement honnêtesUn personnel entrainé et experimenté employe à plein tempsDes systèmes de recherche et sauvetage en mer techniquement bons etéconomiquement viables.

Les programmes nationaux seront plus effectifs si les intrants materiels additionnelssont disponibles. Les donateurs intéressés peuvent s'arranger pour distribuer du material desécurité en mer/sauvetage, avec pratiquement aucune assistance technique additionnelle.

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Point de l'Agenda 8.

Processus et Micanistnes de prise de Responsabilitedans les Communautes de Peche

"Les stratégies de développement rural ne peuvent réaliser leur plein potentiel que par lamotivation, l'implication active et l'organisation a la base des populations rurales... dansla conception et l'élaboration des politiques et Programmes..." (CMIZADR 1979).

Introduction

La question de la participation est centrale et le point de depart de la philosophic et desactivités du Programme DIPA. Le DIPA, comme d'ailleurs n'importe quelle autre agencedans ce domaine, ne devrait pas "développer" mais plutôt créer l'environnement quipermettra que le développement apparaisse. La participation populaire est une conditionpréliminaire et un outil pour toute stratégie de développement réussie. Cependant, on ne peutpas simplement proclamer la participation, encore faut-il que nous soyons également concernepar sa mise en oeuvre.

Participation signifie beaucoup de choses pour beaucoup de gens. C'est un processus multi-dimensionnel de prise de responsabilité qui varie d'un endroit à l'autre en réponse A. descirconstances particulières. Il n'y a pas une façon unique de la concevoir et son interpretationest fort fonction de l'analyse qui est faite. Cependant, une definition pratique de laparticipation dans le contexte de la p&che artisanale peut &re la suivante:

Implication des personnes dans le processus de prise de décision, dans la miseen oeuvre des programmes, dans le partage des bénéfices des programmes dedéveloppement, ainsi que leur implication active dans l'évaluation de cesprogrammes.

Ceci signifie que la participation est un acte humain et qu'elle repose sur les croyances etattitudes de l'intervenant extérieur (agence, projet, etc.) et sur celles de l'objet dudéveloppement (population). Des lors le processus de participation est evolutif, dynamiqueet pragmatique, un système de partenariat entre la communauté de pécheurs et 1 'agent dedéveloppement. L'objectif est d'enlever le voile qui cache des groupes non visibles etsilencieux dans la communaute pour qu'ils s'impliquent dans le processus de développement.

Contrairement à la croyance populaire, la participation est plus qu'une technique, il s'agitde la façon dont la technique est mise en pratique, c'est-à-dire le sentiment qui s'y attache,le comportement, la creation d'une atmosphere de négociation, de collaboration et departenariat.

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Le principe fondamental est bien résumé sur un poster utilise par les étudiants français lorsde leur manifestations en France en mai 1968:

".Je participeTu participesIl participe

Nous participonsVous participezIls profitent"

Le poster met en lumière le fait que la participation sans équité et renforcement des capacitéshumaines et institutionnelles est un processus vide et frustrant pour ceux qui n'ont pas depouvoir, et qui sont, dans notre cas, les communautés de pêcheurs.

Il y a plusieurs types de participation et de non participation. Pour simplifier nous présentonsci-après sous forme d'échelle 8 niveaux de participation afin de nous aider à mieux visualiserle concept et l'essence de la responsabilisation dans les communautés de pêche.

En partant de l'échelon inférieur les niveaux de l'échelle sont:

1&2) Manipulation et thérapie: il s'agit réellement de niveaux de non participation. Dansces circonstances, les populations de pêcheurs sont "éduquées" ou "soignées". Lesintervenants extérieurs arrivent avec une série de transfert de technologic visant à accroitrela production, générer la richesse et améliorer les conditions sociales de la population. Maisles communautés de p6cheurs ne participent pas.

3&4) Information et consultation: les faits et les previsions sont presentés dans un cadrequi peut être à la fois spatial et sectoriel, et dans lequel on attend que différentes activitéssoient entreprises. Les communautés peuvent entendre et être entendues, mais elles ne

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8 Contr6le par lacommunauté de pécheurs

7 Pouvoir délegue" Degré d'implication

6 Partenariat

5 Conciliation

4 Consultation Degré de paternalisme

3 Information

Thérapie Non participation

1 Manipulation

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disposent pas du pouvoir d'assurer que leurs vues ont été prises en compte. Généralement,les strategies mises en oeuvre ne reflètent pas une vision locale partagée.

Conciliation: il s'agit d'un niveau supérieur de paternalisme puisque les populationspeuvent donner leur avis mais que queqlu'un d'autre prend la decision.

Partenariat: ceci permet aux communautés de pecheurs de négocier et d'obtenir unecontrepartie.

7&8 )Pouvoir délégué et contrfile par les communautés de pêcheurs: à ces stades lacommunauté obtient la majorité des sieges qui font la decision, ou le pouvoir de gestioncomplet.

Il s'agit -sans doute d'un simplification d'un processus complexe. En la présentant noussouhaitons cepenàant attirer l'attention sur la difficulté croissante des taches qui incombent

chacun de nous pour atteindre notre objectif de long terme qui est d'assurer undéveloppement et un aménagement durables des peches artisanales pour le benefice social etéconomique maximum des communautés de pecheurs en termes d'emplois, de protéines etde de revenus.

Le Programme DIPA tient en haute estime les communautés de pecheurs défavorisées qui,nous le pensons, ont le potentiel et la volonté de développer ce potentiel à travers des actionsde groupe. Nous pensons également que nous pouvons mieux les servir en parlant avec elles.Le DIPA a done invite trois personnes issues de communautés de pecheurs pour exposer etdiscuter avec nous leurs experiences en matière de processus de prise de responsabilité.

II s'agit de:

Mr. Fernand Makosso, pêcheur à Matombi, Pointe-Noire, Congo

Mr. Nonvidegnon J. Bosco Anoumon, pêcheur et chef de la communauté néninoisePopo à Pointe-Noire, Congo

Mr. Kebba Janneh, fumeur de poisson, president du Comité de gestion du centre depeche de Gunjur, ainsi qu'organisateur et vice-president du Comité central de gestiondes 7 centres de pêche côtière en Gambie.

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Le projet d'appui A la péche artisanale de Matombi, Congo

INFLUENCE DES AGENTS DE DEVELOPPEMENTSUR LES COMMUNAUTES DES PECHEURS

par: Fernand MakossoPêcheur à Matombi, Pointe-Noire, Congo

Dans une communication faite lors de la Table-Ronde intitulée <des pécheurs parlentd'eux-mémes» tenue à Matombi les 17 et 18 mars 1994. M. Fernand Makosso, pêcheurMatombi a eu à analyser l'évolution de l'attitude des pêcheurs à l'égard du Projet d'Appuià la Peche Artisanale de la localite. Il a évoqué les faits saillants ayant marque les diverses&apes du projet avant d'insister sur les insuffisances à combler, essentiellement au niveaude l'encadrement afin que ce projet de Matombi comme d'autres projets du genre puissevéritablement s'assurer des chances de succès. Voici le texte de la communication, reproduitici avec la permission de l'auteur.

L'évolution de l'attitude des pecheurs à regard du projet peut étre examinee en troisétapes principales. La première correspond à la periode de l'installation du projet. C'est lapériode de la refection de la piste et de la construction du hangar de Matombi. La deuxièmeétape a ete amorcée avec le démarrage effectif des activités d'exploitation de la pirogue duprojet et du magasin. La dernière étape est celle que nous vivons actuellement depuis ledepart de l'expert.

La première étape

A l'installation du projet, il est vraisemblable que nous pécheurs, partagionsglobalement la même attitude. Nous étions en general réticents vis-a-vis de tous les discourssur les projets de développement de la peche à Matombi. Cette reticence provient del'expérience acquise pendant nos premiers contacts avec les agents de développement. Nousavons en effet reçu depuis 1975 plusieurs delegations d'experts. Chacune de ces delegationsa fait des promesses. Certains experts nous ont méme demandé de crier une cooperative etde collecter des sommes d'argents pour constituer un capital social. Cette fameuse affaire decapital social s'est finalement soldée par des actes d'escroqueries de la pà.rt des agents dedéveloppement. Il nous a été subtilise de cette façon, près de 300.000 francs en 1975 et40.000 francs en 1981. C'est à cause de cette experience malheureuse que nous avons étéréticents durant la première étape.

La refection de la piste et la construction d'un hangar nous ont redonné de l'espoirde voir s'installer un veritable projet de cléveloppement à Matombi. Les campagnes desensibilisation sur notre integration au projet menées par les experts ont été très utiles poursusciter notre adhesion.

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La seconde étape

Si au cours de la première étape, nous avons fait preuve d'une certaine unanimité,la tendance était très différente au cours de la seconde étape. Il y eu une divergenced'attitudes suivant les attentes des différentes categories de Ocheurs. Il s'agit principalementdes propriétaires non-pécheurs, des propriétaires-p8cheurs et des pêcheurs.

Attitude des propriétaires non-pécheurs

Ils ont été très indifférents vis-à-vis du projet. Ils se sentaient victimes d'uneexclusion, étant donne que les experts n'envisageaient que l'assistance aux pécheurs et nonà des propriétaires.

Le projet apparaissait pour eux, comme un concurrent, dans la mesure oì.i les mêmespêcheurs étaient sollicités par le projet dans le cadre de ses campagnes expérimentales et parles propriétaires non-pêcheurs. Ils croyaient que le projet pourrait provoquer la faillite de leurunite de pêche, étant donne que les pêcheurs deviendront propriétaires avec l'assistance duprojet. Comment feront-ils alors pour mettre en exploitation leur équipement?

Cette crainte disparaissait parfois avec les avantages qu'ils tiraient du projet,notamment l'approvisionnement en pieces détachées et en filets à des conditions favorablespar le magasin du projet.

Attitudes des propriétaires-pécheurs

Les propriétaires-pêcheurs &talent tr'es enthousiastes comme le prouve leurparticipation massive aux reunions du projet. Cette motivation était liée à des intérêtsparticuliers. Ils attendaient une assistance rapide du projet sous la forme de credits à.

l'équipement. Ils estimaient qu'ils étaient mieux places que les pêcheurs non-propriétairespour recevoir une assistance. Ils comptaient pour cela sur le fait qu'ils présentent plus degarantie de remboursement. Malheureusement, ils ont été déçus par les explications desexperts. Les questions d'assistance n'étaient prévues que pour la seconde phase du projet.C'est pourquoi les propriétaires-pêcheurs devenaient moins enthousiastes vers la fin de lapremière phase.

Attitudes des pécheurs non-propriétaires

Les pecheurs non-propriétaires ont eu une attitude positive à regard du projet. Cetteattitude s'explique par les nombreux avantages immédiats que le projet offrait à cettecategoric. Ces avantages etaient lies, d'une part à la qualité du materiel de pêche du projetqui garantissait généralement un revenu plus élevé aux pecheurs. Ils relevaient, d'autre partde l'absence de propriétaire individuel, ce qui donnait aux pêcheurs le sentiment d'être libres,ce qui leur manque d'habitude du fait de la surveillance des propriétaires. Enfin, l'espoircretre parmi les premiers pecheurs à recevoir un équipement au cours de la seconde phasedu projet raffermissait cette attitude. C'est pourquoi les pecheurs ont participé massivement

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aux reunions du projet, à la caisse d'épargne organisée par le projet, aux cours de ramendagede filets, etc...

Les pecheurs ont parfois fait preuve de mauvaise mine à regard du projet. Cettea titude est liée à des diverses causes. Nous retiendrons les deux principales.

La première est d'origine externe, elle ne provient pas des pecheurs. Nous avons eneffet eté tres déçus lorsque l'expert nous a annoncé que l'argent généré par l'exploitation dela pirogue du projet, a été dépense pour couvrir les frais de reception du ministre et de sadelegation. Cette dépense va à l'encontre de l'article 9 du règlement d'utilisation de lapirogue du projet. Le projet n'ayant pas un but lucratif, la "part de la pirogue" aurait dueetre repartie comme suit:

50% seront épargnés a parts égales au nom de chaque pêcheur du groupe embarqué;30% constitueront les provisions pour risques;20% seront utilises à la discretion du projet.

Au vu de ce reglement qui n'a pas été respecté par les experts, que pouvons-nousconclure? Avons-nous été victimes une fois de plus d'une escroquerie? Avons-nous étémarginalises parce que nous ignorions nos droits vis-a-vis du projet et de l'Etat? Je vousinvite A la meditation chers amis "développeurs"!

La seconde cause principale est d'origine interne. Elle concerne les rapports entrepêcheurs dans la recuperation ou l'accaparement du projet.

Avec l'arrivée du projet, il y a eu une exploitation des rapports sociaux en place dansle village pour tirer le maximum de profit. Les rapports sociaux qui ont été exploités relèventde la reference au village d'origine. Ce critere donne à Matombi une structure dominée pardeux principaux groupes sociaux: les originaires de l'ancien village Tchiyendzi qui seconsiderent autochtones et les originaires de Tchissanga, village situé à une trentaine dekilometres de Matombi.

Il a eté constaté que les ressortissants de Tchissanga ont déployé une certainestrategic pour s'accaparer du projet, en ecartant progressivement les pêcheurs qui se referentà une autre identité. Cette pratique s'est manifest& par le placement des membres de cegroupe à certains postes stratégiques dans les structures du projet. Ensuite, ces membres ontmend une politique visant à favoriser le groupe.

Les faveurs sont nombreuses. Il s'agit par exemple de la pêche à bord de la piroguedu projet. L'embarquement des pécheurs qui devait se faire selon un système de roulementdes equipages, a été realise au gré du membre de l'équipe locale d'animation chargé dedresser les listes, Il s'est développé une tendance à accroître les fréquences de sortie d'unnombre limité d'équipages dont les pêcheurs sont originaires de Tchissanga.

Bien que les experts soient pris dans ce piege, une contestation a été entreprise dansle village par les pecheurs originaires de Tchiyendzi. Ils ont procédé par une dénonciation

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de ces actes de division. C'est dans cette perspective que va naitre l'expression "Projet bassaTchissanga" bien connue à Matombi.

Attitude durant la période de transition entre les phases I et II du projet

La dernière étape est celle qui correspond à la période actuelle de transition entre lapremière phase et la seconde phase. Elle est caractérisée par une perte d'espoir etd'enthousiasme. Les pêcheurs qui comptaient beaucoup sur le succès du projet, se sententabandonnés à eux-mêmes. Les cadres nationaux qui devraient nous fournir un appui techniqueviennent rarement à Matombi.

La gestion a été confiee à deux organes mis en place par les experts et dont les ròlesne sont pas bien définis. On a assisté dans la pratique à. un conflit d'attribution. On ne saitpas qui doit gérer et qui doit contròler. Cette confusion s'est soldée par une incomprehensionentre membres désignés par les experts. C'est ainsi que va naitre une attitude d'indifférencede certains membres. Ce comportement explique en partie le fait que nous n'avons pas pugérer convenablement le materiel du projet, alors que nous pouvions bien le faire s'il y avaitde vrais responsables.

Conclusion

Au terme de cet exposé, je voudrais attirer l'attention des agents de développementqui font très peu attention à. l'attitude des populations en direction de qui leurs actions sontmenées. Cette attitude peut faire l'objet d'un consensus comme il a été le cas durant lapremière étape. Elle peut &re aussi divergente selon les intérêts particuliers de chaquegroupe. Vous voyez à quel point cet aspect est important, et peut contribuer à. la réussite ou

l'échec d'un projet. Nous pensons bien que nos experts du projet Matombi vont faireprochainement attention pour éviter les conclusions hatives et mécaniques qui alimententparfois leurs perceptions des choses.

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L'experience de la Pêche "Popo" au Congo

DECLAIMTION FAITE A LA 8ème REUNION DES FONCTIONNAIRESDE LIAISON - 3-9 NOVEMBRE 1994, POINTE-NOIRE, CONGO.

par

Nonvidégnon J. Bosco AnoumonPécheur Armateur A Pointe - Noire

Chef de la communauté Béninoise Popo

La technique de pêche communément appelée "Popo" a été introduite A Pointe-Noire, il y aenviron 40 ans. Elle a connu de profonds changements à travers les Ages. Cependant, lacommunauté des p'écheurs "Popo" est confrontée à certaines difficultés majeures.

L'évolution de la péche "Popo"

Les pecheurs ont eye jusqu'en 1962 en majorité d'origine ghanéenne. Ce n'est qu'après 1962,A la suite de la premiere expulsion de pecheurs migrants, que les beninois sont devenus lesplus nombreux.

Les transformations sant egalement d'ordre technique. Les premiers pécheurs "Popo", desghanéens en particulier, ceux de la generation de Koblavi, utilisaient les mêmes types desennes de plage que celles utilisées jusqu'A present par Kossi Adoubou Lawson qui ant étéadoptées par les pecheurs "vili". Les beninois par contre, ne pratiquaient que la péchel'épervier et au filet dormant. Ils se sont ensuite specialises aux filets maillants de surfaceou filets "makouala", jusqu'à ce jour. La pC,sche beninoise des années 1960 était très prochede la peche Vili; les deux communautés exploitaient les memes types de pirogues fabriquéespar les artisans "Vili". Ce n'est qu'à partir de 1966 que les pêcheurs béninois ont commence

acquérir les pirogues "Popo" dejà utilisées par les pecheurs ghaneens.

La specialisation au filet "makouala" ou au filet "mandzi" s'est traduite par uneevolution technique. On peut citer l'augmentation progressive de la longueur des filets, 150metres au depart, 500 m. A partir de 1975 voire 1000 m. aujourd'hui. On peut citer aussil'augmentation de la chute du filet jusqu'A 400 mailles alors que le Premier type n'enavait que 200. On peut considérer que cette modification technologique s'inscrit dans lareaction logique du pecheur face A une diminution des captures. Le fait qu'il ait eu une chutede production en 1987, nos observations sur le comportement du poisson, nous ont pousse

réagir. Le fait que le poisson ait adopté un comportement d'évitement vis A vis de lapresence du filet, en plongeant, nous avons imagine que nous pourrions le capturer enaugmentant la chute de nos filets. C'est pourquoi nous sommes arrives A des filets de 400mailles.

La peche aux "makouala" étant saisonnière, contrairement A la situation particulière de 1987,nous pratiquons aussi d'autres techniques de pêche. Il s'agit du filet dormant et de la ligneA main, A bard des "pirogues-glacières".

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L'évolution des pêcheries "Popo" ne se fait pas sans probremes comme on a souventtendance à le croire vue de l'extérieur. Les pecheurs "Popo" et les pêcheurs Vili, sontconfrontés aux mêmes problèmes, cependant sous des angles différents selon lescommunautés. La façon d'y remédier s'effectue de façon appropriée.

Le succès de la pèche "Popo"

Le succès de la Oche "Popo" est lié à trois points principaux.

Le premier point est la solidarité de la communauté des Ocheurs béninois. Ceci faitnotre force. Au sein de notre communauté, elle se caractérise par l'acquisition et la gestioncollective du materiel de pêche. Une "compagnie" peut éstre composee de deux h. huit associéscomme dans le cas de la n6tre. Cette solidarité permet aux "compagnies" de résoudre lesproblèmes financiers.

Un point important est la participation de la femme béninoise h la transformation eth. la vente du poisson, sans tenir compte des longues heures de travail en cas de Ocheabondante de petits pélagiques. Nos femmes nous achetent non seulement toute notreproduction, mais nous font aussi des credits pour réparer ou acheter du nouveau materiel.

Le deuxième point est la rigueur dans la gestion. Le système de compagnienous pousse à l'épargne, en évitant le gaspillage d'argent. Nous respectons tous les règlesd'utilisation de la part du materiel, argent mis de eCne pour faire face aux dépenses dereparation et d'achat de materiel. Le courage est aussi un caractere indispensable et un autreatout.

Le dernier point se rapporte à la participation des amis congolais qui nous prêtentde l'argent en cas de besoin. Quoique infimes, ces credits sont très utiles pour la reparationet l'achat de nouveau materiel. On peut aussi parler des pêcheurs congolais embarqués surnos pirogues, ce qui nous permet de mettre en exploitation des embarcations supplémentaires.

Nous pouvons ajouter h. ces trois points la discipline de vie au sein de notrecommunauté régie scion un règlement intérieur. Celui-ci est lu A. tout nouveau venu qui sedoit de l'accepter avant d'être membre. (Nous vous présentons ci-dessous le règlementintérieur).

Règlement intérieur régissant les Ocheurs béninois vivant à Pointe-Noire

Article 1: Tous les pécheurs béninois résidant à la plage doivent vivre en bonne entente.La solidarité sera leur règle de vie en société.

Article 2: En cas de détresse en mer, tout le monde don etre mobilise pour portersecours aux victimes.

Article 3: En cas de maladie grave la collectivité est tenue de faire rapatrier le maladesi celui-ci le demande.

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Article 4: La collectivité doit vivre en bonne entente avec les camarades pêcheurscongolais. Les injures, les actes de banditisme sont strictement défendus etseront punis d'une amende (forte).

Article 5: Les pratiques fétichistes visant à entacher la vie en société sont strictementprohibees.

Article 6: Tout vol ou recel sont strictement defendus.

Article 7: Le respect de la femme d'autrui devra &re la première règle de la vie encommunauté. Toute personne qui aura des relations avec la femme d'autruisera &art& du groupement et rapatriée aussitôt pour mesure de sa sécuritéafin de prévenir tout incident.

Article 8: Les diffamations, les actes de vandalisme, ne seront jamais tolérés. Lescoupables seront sanctionnes avec rigueur.

Article 9: Propreté et tenue correcte sont exigées.

Article 10: La plage d'accostage sera maintenue dans un état de parfaite propreté.

Article 11: Ce règlement a éte lu et approuvé par toute la communauté des pecheursbéninois.

Fait à Pointe-Noire le 15/09/1967.Le Chef des pecheurs béninois.

Sevi KassaLes problèmes rencontrés par la péche "Popo"

Nous sommes confrontés à des problèmes particuliers en tant qu'étrangers.Cependant, nous contribuons à l'augmentation de la production nationale et à la reduction desimportations, done de la sortie des devises. Les pécheurs "popo" de Pointe-Noire fournissent30% de la production totale de la pêche et 70 a. 80% de la production de la pêche maritimeartisanale congolaise.

Ces propos du chercheur norvégien E. Jul-Larsen, repris par Atti-Mama dans LaLettre du DIPA n°16, de décembre 1992, montrent jusqu'à quel point la péche Popo estimportante pour le pays. Les statistiques de l'ORSTOM qui estiment que nous produisons unpeu plus de 7.000 tonnes de poissons par an, soulignent cette importance.

Cela prouve qu'avec la devaluation du francs CFA, le gouvernement congolais peutcompter sur nous pour produire davantage. Notre preoccupation majeure reste la prise enconsideration de notre situation afin qu'elle s'ameliore.

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Le Centre Communautaire de Nehe de Gunjur, Gambie

LES REALISATIONS DU COMITE DE GESTION DU CENTREJUN 1988 - SEPTEMBRE 1994

UN EXPOSE PRESENTE A LA 8ème REUNION DES FONCTIONNAIRES DELIAISON DU DIPA - 3-9 NOVEMBRE 1994 A POINTE-NOIRE, CONGO.

par

Kebba JannehFumeur de poisson

Prés dent du Comité de Gestion du Centre

Suite aux ameliorations apportées par la FAO et le PNUD en 1977 6. la planificationdu secteur des paches en Gambie, le Gouvernement gambien a soumis à l'Union Europeennepour financement, le Projet de Développement des Pêches Artisanales dans le cadre du IV&Fonds Européen de Développement Le financement a été approuvé pour lecht projet qui estbase à Gunjur sur la côte gambienne. Il est à noter qu'il y a au total 7 centres des Véchesc8tières en Gambie.

La construction d'un Centre Communautaire de Pêche à Gunjur a été achevée en1983. Le centre avait alors 4 bureaux, un atelier mécanique avec entrepôt, 2 puits. 6 tablesde lavage en ciment avec adduction d'eau, 52 magasins pour engins, I entrepôt équipéd'isolants, 11 magasins pour poisson séché, 10 fours de fumage d'expérimentation Altona et35 étagères améliorées pour le séchage au soleil. Suite 6. la reception des infrastructures, lecentre a été géré par un fonctionnaire des péches et un technicien des pêches de la directiondes pêches.

Les infrastructures ont été louées aux utilisateurs du site et les fonds collectes pai !epersonnel de la Direction. Une partie de l'argent a été utilisee pour assurer la maintenance desinfrastructures et payer la main-d'oeuvre occasionnelle. Le revenu net obtenu à la fin dechaque mois est depose au trésor public a. Brikama (le siege regional). Ce système de gestiondirecte du gouvernement a duré 5 ans environ et le fonctionnaire des pêches éprouvait souventdes difficultés pour récupérer l'argent du gouvernement central pour effectuer la maintenanceet la reparation des infrastructures. On a méme atteint un niveau tel que l'argent n'était pasdisponible au trésor de Brikama pour qu'on puisse s'en servir pour le centre.

Cette situation grave a été abordée en 1987 lors de l'approbation de la seconde phasedu projet. La mise en oeuvre du projet a commence en janvier 1988 et, compte tenu del'expérience de la gestion du centre de Gunjur, la Direction des Nches a decide que tous lesCentres Communautaires de Pêche soient gérés par les utilisateurs eux-mêmes pour desraisons d'indépendance, d'implication moindre de la part du gouvernement et de rentabiliteVers juin 1988, le conseiller des péches, un expatrié, a convoqué une reunion au centre deGunjur. Cette reunion, à laquelle participaient le Chef de District, l'Alkalo (chef de village)et les operateurs, s'est penchée sur la question du transfert de la gestion du centre auxpêcheurs de Gunjur. Après cette reunion, les 16 membres du comité de gestion ont été

Rapport Technique du DIPA N° 64 81

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sélectionnés parmi les différents groupes économiques operant sur le site de débarquement.Le personnel de la Direction des Pêches et deux coopérants du Service des Volontairesd'Outre-mer (VSO) ont aide et conseillé le comité quant à la gestion et le développement ducentre.

Dans le centre, le comité de gestion a accepté de jouer les rôles swvants

prise de decisions concernant le développement du centre,collecte et bonne garde des revenus générés par l'unlisation des infrastructures.

prise de decisions concernant les dépenses de ma aenance, de reparation et dedéveloppement.

supervis on de l'util sation du centre afin de le protéger contre les abus et lesmalversations,

assurance que le comité exprime les points de vue des opérateurs et non des opinionspersonnelles de ses membres.

Ce comité s'est mis d'accord sur les regles et reglementations gut régissent sonfonctionnement y compris une date fixe pour les reunions mensuelles. 11 a également fixé lesfrais de location pour chaque infrastructure. y compris les cantines une station d'essence etun restaurant. 11 a choisi M. Kebba Janneh, un fumeur de poisson comme son president. Uncomité des finances de 5 membres a été également mis sur pied en tam que sous-comite ducomité de gestion. Ce sous-comité surveille les revenus et donne des conseils sur les tarifs delocation de chacune des infrastructures.

Vers 1989, la phase II du projet a fourni une pompe éolienne, une citerne à. eau, descoffres forts, des caisses à poisson et 20 hangars de fumage de poisson chorkor améltorés aucentre de Gunjur. Cet apport supplémentaire a accru la base des revenus du comité de uestionAprès environ 10 mots de reunions et de consultation, le comité de gesnon a revu l'état desfonds du centre et mis au point un plan de travail. Jusqu'ici. il a directement finance ce quisuit.

un abri pour les pêcheurs ou ils peuvent ramender leurs filets et se reposer apres lessorties de péche;7 carames occupées par des détaillants de marchandises,un marché pour les vendeurs de fruits, de condiments et d'autres ingredients pour lamaison;10 séchoirs solaires;8 entrepôts pour engins de pêche;un hangar couvert pour la construction de bateaux;10 magasins de stockage de materiel de pêche;7 employes permanents;un hangar pour les glacières équ pees d'isolants.

En décembre 1993, le comité, après une revue du oofit des pièces detachees de lapompe éolienne et des frais de fonctionnement du centre, a decide d-augmenter les tarifslocation des infrastructures du centre ainsi que ceux des infrastructures construnes dans le

82 Rapport Technique du DIPA N° 64

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domaine du centre par les privés, par exemple les séchoirs solaires pr vés (construits dans lazone). Considérant également que le four Altona n'est pas utilise, le comité a contacté desconstructeurs locaux pour qu'ils construisent 20 magasins pour engins à sa place. Cesmagasins seront bientôt terminés et attribués à quelques uns des pécheurs qui figurent sur laliste d'attente - ce qui montre à quel point la demande est forte pour cette infrastructure.

Le comité de gestion du centre de Gunjur a si bien maitrisé son rôle qu'il a decided'être mernbre d'une structure plus grande, celle des comités des sept centres communautairesde pêches. Ce super-comité a été constitué en décembre 1993 pour s'occuper des questionsrelatives aux sept centres du littoral gambien. Il se réunit chaque mois dans un centredifferent. Sa prochaine reunion aura lieu à Gunjur avant décembre 1994. Ce comité a lepotentiel nécessaire pour &ire un puissant facteur de pression en faveur des pêcheurs art sansdu pays.

Comme geste de soutien aux groupes d'usagers du centre vivant le long de la ciitegambienne, le personnel du Programme DIPA a offert en novembre 1993 D500 (environ 50US $) respectivement à l'Association des Fumeurs de Guniur, à fAssociation des Fumeuseset A. l'Association des Pêcheurs. Ce don est devenu une importante somme pour les fumeuses(D2.653) grâce A. un plan de credit renouvelable, et a accru les fonds des deux autres 4roupesLe Comité de gestion du centre est actuellement occupé A organiser les différents izroupesd'opérateurs en des groupes économiques plus actifs gut peuvent ëtre plus activementrepresentes au sem du comité principal. Nous espérons qu.a.ec le temps, cet effort serarecompense de man ère impressionnante.

Rapport Techn que du DIPA N° 64 83

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Programme de Travail pour 1995

Point de l'Agenda 9.

84 Rapport Technique du DIPA N° 64

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Point de !Agenda 10,

A utres Sujets

Les Fonctionnaires de Liaison sont invites -.

à. examiner et à actualiser la liste d'ONG travaillant dans le secteur de la pêche clansla region.

suggérer les themes pouvant 'ètre traités au cours des Ateliers régionaux et sous-régionaux.

3. à apprécier leur rôle au sein du Programme et dans la mesure du possible faire unedeclaration sur leur mission.

suggérer des act ons pouvant amel o er [utilisation des Cadres-Assistants dans leProgramme DIPA.

Divers

90 Rapport lechntque du D1PA N 64

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Info. 1

Note dinfOrmation sur les Cadres Assistants du DIPA

L'un des objectifs majeurs du DIPA est de contribuer au développement des ressourceshumaines et au renforcement des capacités des institutions nationales notamment lesDirections des Péches (DP), afin de les aider à faire face efficacement aux défis d'unemeilleure gestion et à ceux de la promotion des pêches artisanales compte tenu despotentialités disponibles.

Le DIPA a conçu et mis en oeuvre plusieurs mécanismes pour atteindre Get obje,ctifIl s'agit essentiellément de l'implication des populations dans les activités du Programme, desinteractions continues entre le DIPA et les DP d'une part, entre les DP elles-mêmes d'autrepart. Il s'agit aussi des interactions entre les cadres de la region et les projets. Récemmentencore pour faciliter la realisation de ses objectives, le DIPA a ajouté un nouvel outil à cesmultiples strategies: le cadre-assistant du DIPA.

La stratégie de Cadre Assistant du DIPA consiste en un processus systématique etconscient par lequel le DIPA travaille en association avec les pays qu'il assiste afin de créerun cadre propice au développement des relations à travers le transfert du savoir etd'expérience entre les cadres de la region. Elle se distingue des autres mécanismes deformation et de renforcement institutionnel, en ce que "un professionnel qualifié origmaire dePun des pays de la région et ayant une formation spécialisée, le savoir et l'expérience estrecruté par le DIPA au nom d'un pays ou de pays demancieurs pour que ce spécialiste puissecontribuer à raccomplissement d'une tkhe specifique" Un tei specialtste est un Cadre-Assistant du DIPA.

Le contrat de travail d'un Cadre Assistant du DIPA est d'une durée d'un mois(renouvelable). Au cours de l'exercice de ses fonctions, il jouit des soins médicaux et perwitun salaire mensuel fixe. Les Cadres-Assistants travaillent sur la base des termes de referenceclairement définis. Généralement les Cadres-Assistants participent aux tâches relatives à laformation des formateurs et aux séances de demonstrations techniques. Accessoirement, itspeuvent effectuer des étudesirapports.

La stratégie des Cadres-Assistants ajoute une nouvelle dimens on à la quantité el à laqualité de l'assistance globale du DIPA par:

l'amélioration de la capacité technique dans la rég on,

l'établissement de contacts étro ts et de commun cation entre les spécialistes de laregion;

le renforcement de la cooperation entre les institutions de pêches de la region;

Rapport Technique du DIPA N° 64 9

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la mise à la disposition des pays, des compétences nationales jusque-là ignorées maiscapables d'élargir leurs gammes d'options de développement;

l'arnérorat on de la collaboration régionale et

la promotion soutenue des interactions entre le DIPA et ses partenaires pour s'assurerque les priorités et objectifs de ceux-ci sont effectivement pris en coinpte.

La promotion de Cadres-Ass stants est l'une des orientations stratégiques duProgramme pour redynamiser le secteur, mais le DIPA servira seulement de catalyseur ou defacilitateur. A cet effet, le Programme entreprendra de:

ten ir un repertoire des Cadres- Assistants potentiels

identifier les activités qui peuvent étre exercees par les Cadres- Assistants

favoriser la formation des Cadres- Ass stains

recruter et payer les remunerations des cadres-ass s ants

rechercher des fmancements pour promouvoir cette stratégie

Cependant, le dynamisme, l'utilité, et la durabilite de ce inécarnsme sont influences parplusieurs facteurs échappant au contrôle du DIPA. s'agit entre autres de la confiancemutuelle, les intéréts et le soutien du gouvemement exprimés à travers les demandes et lesautorisations ainsi que l'hospitalité du pays d'accueil.

Le principal résultat prévisible de cette stratégie est la mise sur pied progressive dansla region d'un groupe d'experts en Oche capables de relever tes défis du secteur de a Ochearnsanale et d'assurer l'amorce du développement de leurs pays respectifs conformernent auxaspirations et aux besoins des populations.

92 Rapport Technique du D1PA N° 64

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Document d'Information:Liste des Organisations Non-Gouvernementales (ONG)

dans la region du DIPA, intéressées dans le secteur de la peche

Info. 2

Note pour le lecteur:

La liste des Organisations Non-Gouvernementales (ONG), presentee ici, estune selection d'ONG ayant de l'expérience ou un intérét dans le secteur dela pêche artisanale. Cette liste est basée sur des repertoires existant d'ONGde la region, sur l'information obtenue par les federations nationales desONG et les Representations de la FAO dans les différents pays de la regiondu DIPA. Plusieurs de ces ONG ont été contactées par DIPA au cours del'année. Les ONG qui ont réagi et qui ont exprimé un intérêt dans lacooperation avec DIPA dans le domaine de la péche artisanale, sont marquesavec *. Toute autre information supplémentaire sur les ONG enregistréesdans la liste, et sur des ONG actives dans ou intéressées A la pêcheartisanale, sur lesquelles DIPA n'a pas encore obtenu des informations, serafortement appréciée. Nous aimerions par consequent lancer un appel à tousles Fonctionnaires de Liaison, pour rassembler toute information relevant dece sujet et de la soumettre au DIPA.

Rapport Technique du DIPA N° 61 93

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ANGOLA

Name & Address

Conselho Canadiano Para A CooperacaoInternational (CCIC)Luanda

Forum das Organizacoes Nao-Governamentais Angolanas (FONGA)Luanda

Centre d'Information, de Recherches etd'Actions pour la Promotion des InitiativesPaysannes (CIRAPIP)BP 03-0314CotonouIT (229) 32 16 10Responsable: Gandemey S.

Comité National pour la Promotion des*Societés Cooperatives d'Epargne et deCredit (CONAPSEC)BP 9181Cotonoute (229) 33 13 50Responsable: Ablo E. W.

Cooperacao E Desedvolvimento (OIKOS)Luanda

Association pour la sauvegarde del'environnement et le développementBP 06-1269CotonouResponsable: Djogbenou C.

Centre SonghaiBP 597Porto NovoCotonou

(229) 21 50 92Responsable: Fin Nzarnujo

94 Rapport Technique du DIPA N° 64

BENINAssociation pour la conservation de lanature au BeninBP 06-1336Cotonou

(229) 31 40 46Responsable: Hinvi T.

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CA ROON

Name & Address

Association pour la Promotion des Centre d'Etudes de Recherches et deInitiatives Communautaires Africain Formation a. lAutopromotion (CERFAP)BP 5646 BP 390Douala Yaounde" (237) 42 12 28

Corps de la Paix Inades FormationBP 817 BP 11Yaounde Yaounde

Tr (237) 21 15 51 Fax (237) 22 18 73

Organisation Canadienne pour laSolidarité et le Développement (OCSD)BP 995Yaounde

CAP VERT

Name & Address

Association des Economistes Instituto Caboverdiano de Solidariedadedu Cap Vert CP 124 PraiaPraia w (238) 61 13 99

Contact: Mine. Ferro Ribeiro

Commission d'appui au développement Institut National des Coopera ivesLocal de l'Ile de Fogo PraiaFogo

SOLMIPraiaContact: Mme. Ferro Ribeiro M.L.

Rapport Technique du DIPA N° 64 95

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CONGO

Name & Address

Association Congolaise deDéveloppement Communautaire (ACDC)BP 14382Brazzavilletr (242) 81 03 27

Centre d'Educanon Permanente et deRecherche Action (CEPRAO)BP 13497Brazzavilletr (242) 82 08 19

Organisation Nationale de V olontatrespour le Développement (ONVD)BP 2035Brazzaville

IT (242) 83 14 26

COTE IWOName & Address

Associa ion Francaise des Volontaires duProgres (AFVP)01 BP 2532 Abidjan 01

(225) 22 85 09

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Association Congola se des ConsultantsBP 13204Brazzaville

Comité National de Coordination desONG's (CONACONG)BP 14597Brazzaville

Centre de Format on et de Recherche enAnimation Rurale (CFRAR)BP V291 Abidjan 01lEr (225) 21 63 89

96 Rapport Technique du DIPA N' 64

Institut Africain pour le DéveloppementEconomique et Social (IFCI) Institut Affaires Culturelles (ICA)01 BP 2007 Bouake BP 119 Drobo1r (225) 63 41 41 u (225) 32 68 17

Page 105: 96AF POH TH - FAO · 2021. 2. 8. · dans la poursuite des objectifs du Prot4ramine Les participants ont examine et approuve le rapport d'avancement pour 1994 et le programme d'activités

Tilapia International Association Belgium(TIAB)BP 745 Korhogo

GABON

Name & Address

Association Francaise des Volontaires duProgres (AFVP)BP 2194 Libreville17 (241) :76 10 35

Humanaas OgooueBP 20105 LibrevilleTr (241) 72 42 65 Fax (241) 72 49 99Responsable: Mr Olety H

GAMBIA

Name & Address

Action Aid The GambiaPO BOX 725BanjulTr (220) 92425 Fax (220) 92420

Partnership and Progress in The GambPO BOX 364Sentliunda KSMDIT (220) 94977

Voluntary Service Oversea (VSO)P.O. BOX 677Banjultr (220) 95409

Association Gabonaise des Femmesd'Affaires et de DéveloppementBP 246 LibrevilleTr (241) 74 20 22 Fax (241) 74 20 18

INTER Assistance *

BP 14295 LibitvilleTr (241) 76 10 94Responsable: Mr Rengouwa

Gambian Food and Nutrition AssociationPO BOX 111Banjul

(220) 28984

a The Gambia Rural Development AgencyPO BOX 452Setrekunda

(220) 96215 Fax (220) 24706

Rapport Techn que du DIPA N° 64 97

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Name & Address

Association for the Advancement ofWomen in Africa (ASAWA)PO BOX 6737 AccraContact: Mts. K. Abbam

Associat on de Cooperation techn queBP 50Kindia

(224) 61 03 97

Association du Centre de DéveloppementRural (ACDR)BP 1707 Conalay

Centre Africain de Formation pour leDéveloppement (CENAFOD)BP 1580 Conaluy

NA

Communities Forestry and SocialDevelopment Organisation-Central reg onPO BOX A17 AccraContact: Mr A. Aidoo

Associat on des Pecheurs de Kaback(APK)Conaluy

Centre Canadien d'Etudes et deCooperation Internationale (CECI)BP 1385 Conaluy

Centre International de Développement etde Recherche (CIDR)BP 1760 Conaluy

98 Rapport Technique du D1PA NI' 64

Ghana Community Development Integrated Social Development CentreAssociation P.O. BOX 8604PO BOX M266 LaterbioticoishieAccra

International Development OrganisationPO BOX 6215Accra Nonth

GUINEE

Name & Address

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Groupement des Femmes d'Affaires deGuinée (CFAG)BP 3009 Conakry

GUINEE BISSAU

Name & Address

Centre Canadien d'Etudes et deCooperation InternationalApartdo 39 Codex 1031BissauTr (245) 21 26 78

MISEREORissau

Tr (245) 21 48 74

AN IF

Name & Address

Bureau d'Assistence et de Coordinationde la Femme Mauritanienne (BAC/PFM)BP 1017 Nouakchott

(222) 537 56/521 94

NIGE

Name & Address

Agboyi Community Farmers/Fishermen *PO BOX 241Shomolu, Lagos StateContact: Mi' Fowowe TA.

Institut pour la Recherche des Procédésen Milieu Halieutique (IRPMH)BP 1626 Conaluy

Iles de PaixBolama

(245) 81 11 59/21 16 15

Service Holandais de CooperationCodex 68131Bissau

(245) 21 28 86

Federation des ONG de Mauritan e(FOM) s/c AFVPN ouakchott

Agenebode Community DevelopmentOrganization (ACDO)PO BOX 80379Lafian, Lagosme (234) 600.540-9

Rapport TechnIque du DIPA N° 64 99

Entraide Universitaire pour le Fondation pour le Développement enDéveloppement (EUPD) Afrique (ADF)BP 60 ibis Conaluy BP 2399 Conakiy

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Alikama Rural Development Assoc ationPO BOX 457Ota, Ogun State

Communities Development AgencyPO BOX 1677Mushin, Lagos

Fisheries Society of Nigeria Food Basket Foundation International *PO BOX 71228 U.I. PO BOX 4127V/Island, Lagos tbadan

Contact: Mr Akinyele 1.0.

SAO TOME & P

Name & Address

Association Francaise des Volontaires du Groupe de Volontartat CivilProgress Roca Mesquit (GVC) Sao Tométr (239) 21270 tv (239) 21724

Ligue Des Cooperatives des Etats-Un s Organisation des Femmes de Sao Tome(CLUSA) Sao Tomé et Principe (OMSTEP)'Er (239) 21230 BP 88 Sao Tomé

(239) 21174

SENEGAL

Name & Address

Action Humame pour le DéveloppementIntégré au Sénégal (AHDIS)

BP 21395 DLr-(221) 73 60 93 Fax (221) 21 74 44

Responsable: Mr Amacodou Diouf

Africare InternationalBP 2272 DakarTr (221) 25 76 64

100 Rapport Technique du DIPA N° 64

IN C1PE

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Association pour la Promotion Sociale enMilieu Rural et Urbain (APOSOR)BP 13238 Dakar

(221) 21 94 84

Federation des Associat ons Feminines duSenegal (FAFS)DTr (221) 25 08 72/25 21 51

Foster Parents Plan InternationalBP 239 Saint-i luis DTr (221) 61 10 49

SIE 9 LEONE

Name & Address

CUSO Sierra Leone (CUSO)PO BOX 750Fttetown

TOGO

Name & Address

Association pour la Promotion desGroupements Agricoles (APGA)BP 12283 Lonté

(228) 21 49 66Responsable: Mr Ktiadjo Yaovi

Conseils de Gestion Afrique Togo -Initiatives des Communautés de Base(CONGAT-ICB)BP 1857 Lorné

(228) 25 24 89Responsable: Mr Akpalo K.

Association Senegal. d'Aide à laFormation et l'Insertion des Necessiteux(ASAFIN)BP 12135 D

tr (221) 25 05 71

Federation des Organisations Non-Gouvernementales du Senegal (FONGS)BP 269 ThiesTir (221) 51 12 37 Fax (221) 51 20 59Responsable: Mr. Abdoul Hamidou SY

Sierra Leone Environment and NatureConservation Association (SLENCA)PMB 376 Freeto nTr (232) 41 353x40 956

Association Togolaise Pour la Promotiondu Développement (SOTOPRODER)BP 10061 LornéTr (228) 21 18 17Responsable: Mr KutLt vi Djodji

Federation des ONG au Togo(FONGTO)BP 1176 Lotné`,-7 (228) 21 49 65Responsable: RIF Agbanyo

Rapport Technique du DIPA N° 64 101

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Union Chrétienne des Jeunes gens(UCJG)BP 4356 Lomé

(228) 27 88 38Responsable: Mr Sanvee Carlos

Union des Cooperatives de PêcheMaritime (UNICOOPEMA)BP 337 Lomé

(228) 21 34 70Responsable: Mr Kanawli Sémékonawo

102 Rapport Technique du DIPA N° 64

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1. Documents techniques / Technical documents

De Graauw, M.A., Etude de préfactibilité technique de l'aménagement d'abris pour la Oche maritime1985 artisanale au Benin. Cotonou, Projet DIPA. 55 p., DIPA/WP/1.

Black Michaud, M.J., Mission d'identification des communautés littorales de pêcheurs artisans au1985 Benin. Cotonou, Projet DIPA, 24 p., DIPA/WP/2.

Gulbrandsen, 0.A., Preliminary account of attempts to introduce alternative types of small craft into1985 West Africa. Cotonou, IDAF Project, 51 p., IDAF/WP/3.

Gulbrandsen, 0.A., Un compte-rendu préliminaire sur les tentatives d'introduire des types alternatifs1985 de petites embarcations en Afrique de l'Ouest. Cotonou, Projet DIPA, 53 p.,

DIPA/VVP/3.

Jorion, P.J.M., The influence of socio-economic and cultural structures on small-scale coastal fishe-1985 ries development in Benin. Cotonou, IDAF Project, 59 p., IDAHWP/4.

Jorion, P.J.M., L'influence des structures soc o-économiques sur le développement des peches artisa-1985 nales sur les côtes du Benin. Cotonou, Projet DIPA. 59 p,, DIPA/WP/4.

LISTE DES RAPPORTS D A - LIST OF IDAF REPORT

Preliminary assessment of the nutritional situation of subsistence fishermen's families.Cotonou, IDAF Project, 31 p., IDAF/WP/5.

Recyclage des personnels Oche en gestion et comptab 1 té. Cotonou, Projet DIPA,25p., DIPA/WP/6.

Collart, A., Development planning for small-scale fisher es in West Africa, practical and socio-1986 economic aspects of fish production and processing. Cotonou, IDAF Project, 34 p.,

IDAF/VVP/7.

Collart, A Planification du développement des peches artisanales en Afrique de l'Ouest; production1986 et traitement du poisson, ses aspects matériels,techniques et socio-économiques.

Cotonou, Projet DIPA, 67 p., DIPAMP/7.

Van der Mceren, A.J.L., Socio-economic aspects of integrated fisheries development in rural fishing1986 villages. Cotonou, IDAF Project, 29 p., IDAF/WP/8.

Haling, L.J., et O. Wijkstrom, Les disponibilités en materiel pour la Oche artisanale. Cotonou, Pro-1986 jet DIPA, 47 p., DIPAIWP/9.

Akester, S J , Design and trial of sailing rigs for artisanal fisheries of Sierra Leone. Cotonou, IDAF1986 Project, 31 p., IDAF/WP/10.

Rapport détude préliminarie sur l'aménagement d'un abri pour la peche maritime artisa-nale à Cotonou. Cotonou, Projet DIPA, 31 p., DIPA/WP/11.

., Small-scale fish production and marketing in Shenge, Sierra Leone. Cotonou, IDAFProject, 36 p., IDAF/WP/12.

Everett, G.V., An outline of West African small-scale fisheries. Cotonou, IDAF Project, 32p., IDAF/1986 WP/13.

Anon., Report of the second IDAF liaison officers meeting; Freetown, Sierra Leone (11 - 14 No-1987 vember 1986). Cotonou, IDAF Project, 66 p., IDAF/WP/15.

Anon., Compte-rendu de la deuxième reunion des officiers de liaison du DIPA. Cotonou, Projet1987 DIPA, 27 p., DIPA/WP/16.

Campbell, R.J., Report of the preparatory technical meeting on propulsion in fishing canoes in West1987 Africa (Freetown, 15-18 November 1986). Cotonou, IDAF Project, 88 p.,

IDA F/WP/17.

Tandberg, A1986

Wijkstrom.1986

Vétillart, R.,1986

Van Hoof, L1986

Page 112: 96AF POH TH - FAO · 2021. 2. 8. · dans la poursuite des objectifs du Prot4ramine Les participants ont examine et approuve le rapport d'avancement pour 1994 et le programme d'activités

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