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FÉDÉRATION CHORALE WALLONIE-BRUXELLES LE JOURNAL d'à cœur joie SEPTEMBRE 2013 N° 2 BULLETIN TRIMESTRIEL DE L’ASBL FÉDÉRATION CHORALE WALLONIE-BRUXELLES ACOEURJOIE.BE 081 711 620 ÉDITEUR RESPONSABLE : SÉVERINE DELFORGE AVENUE JEAN 1 ER, 2 - 5000 NAMUR

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Septembre 2013

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FÉDÉRATION CHORALE WALLONIE-BRUXELLES

LE JOURNALd'à cœur joieSEPTEMBRE 2013N° 2

BULLETIN TRIMESTRIEL DE L’ASBL FÉDÉRATION CHORALE WALLONIE-BRUXELLES

ACOEURJOIE.BE081 711 620

ÉDITEUR RESPONSABLE : SÉVERINE DELFORGEAVENUE JEAN 1ER, 2 - 5000 NAMUR

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ÉDITO

L’été s’achève, et je dirais même qu’une demi-année très spéciale s’achève pour la Fédération chorale Wallonie-Bruxelles A Cœur Joie… A l’Assemblée générale de mars 2013, vous avez élu un nouveau Conseil d’administration, qui lui-même a renouvelé sa structure, son fonctionnement, sa présidence. A cette Assemblée générale, nous vous annoncions de grands changements dans notre communication. Le premier numéro du Journal était sorti, le logo était dévoilé, et quelques jours après fut mis en ligne le nouveau site internet, qui se construit et s’améliore au fi l du temps (nous espérons qu’il atteindra son plein potentiel pour la fi n 2013). Vous êtes à présent près de 400 à inte-ragir avec nous sur Facebook (page Fédération chorale WB A Cœur Joie), et à peu près le double à avoir souscrit à notre lettre d’information électronique (si ce n’est pas encore le cas, précipitez-vous sur le site www.acoeurjoie.be et cliquez sur l’onglet mailing list, vous serez ainsi tenu au courant des dernières nouvelles sans que l’info doive passer par la personne de contact de votre chœur). Si vous êtes en relation avec nous via la toile, vous aurez aussi reçu la plaquette de la saison qui s’ouvre : toutes les activités décrites dans un seul fascicule, voilà une avancée ! Quelques exemplaires papiers seront en-voyés ces jours-ci dans chaque chœur, mais vous pouvez toujours consulter ce document sur notre site. La prochaine étape : l’enregistrement en ligne de chaque chœur, afi n que notre base de données soit totalement à jour et que tous les choristes soient bien couverts par les assurances.

Voilà pour ce qui était de la com’, de la technique, du web… Mais qu’en est-il du côté humain, de nos forces vives, et du travail effectué au jour le jour ? Et bien les choses se sont rapidement mises en places : le Conseil d’administration travaille désormais en commissions (fi nances, musique, communication, comité éditorial, comité du festival Namur en Chœurs, etc.) pour plus d’effi cacité. Une nouvelle stratégie générale de notre fédération est en cours d’élaboration. Afi n de bien prendre en compte les besoins et souhaits de nos membres, le Conseil a souhaité rencon-trer, dans un premier temps, tous les comités et bénévoles qui œuvrent toute l’année pour faire vivre notre mouvement : comités régionaux, branches enfants et jeunes, commission musicale, personnel, présidents d’honneur etc. Cette rencontre a eu lieu le 16 juin dernier à la Citadelle de Namur et fut riche en échanges d’idées et en rapprochement entre

Fédération Chorale Wallonie-Bruxellesà cœur joieassociation sans but lucratif

Avenue Jean Ier, 25000 Namur, BelgiqueT.: +32 (0) 81 711 620F.: +32 (0) 81 711 629

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toutes ces personnes si dévouées. Nous sommes heureux de mieux nous connaître et d’avoir cerné les objectifs à poursuivre tous en-semble. Dans la même lignée, les organes directeurs d’A Cœur Joie ont invité tous les chefs de chœur ACJ à une journée de rencontre et d’échange qui aura lieu le 6 octobre… Se connaître, c’est tout de même la première chose à faire pour atteindre nos buts communs non ?

Enfin, le Conseil d’administration a inscrit dans sa stratégie le souhait d’un partenariat fort avec la fédération flamande de chœurs amateurs Koor & Stem. Une entrevue très intéressante et agréable a eu lieu avec son directeur, Kœnraad De Meulder, dans le cadre du stage de Floreffe. Les conséquences concrètes sont déjà là : échanges d’articles dans nos publications respectives, promotion des événements organisés par l’un et l’autre, partenariat dans le cadre du projet de pop chorale mené actuelle-ment par la Régionale de Bruxelles, et, pour le futur, une volonté d’organi-ser des événements communs, des échanges de chorales, et de se battre ensemble pour la reconnaissance de notre art au niveau politique, pour trouver des fonds, et surtout pour montrer au monde que l’amitié entre per-sonnes de cultures différentes c’est tout facile quand on chante ensemble !

Séverine Delforge, présidente

L'équipe, de gauche à droite : Marie-France Bouvy, Pascale Ulrix, Lysiane Alexandre

Le Bureau, de bas en haut et de gauche à droite : Orianne Renault, Pierre Lemaître, Jean Paul Adam, Séverine Delforge, Serge Julien (© A Cœur Joie)

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REGIONALE DE CHARLEROIL'équipe régionale de Charleroi propose régulièrement des ateliers à tout choriste, membre ou non membre, désireux de chan-ter et de partager la vie sociale de notre groupe. C'est souvent l'occasion d'y décou-vrir un répertoire différent de celui qui est proposé dans la chorale d'origine.

Cette année, nous avons collaboré avec l’or-chestre de l'académie de musique de Châ-telet. Vous êtes tous cordialement invités à notre concert, le samedi 16 novembre à 18h00, en l'église Saint Barthélemy de Châ-telineau.

Un autre projet pour cette saison est de réu-nir les groupes de la régionale de Charleroi pour un grand concert choral. A suivre dans un prochain numéro....

Rappel pour les choristes de l'atelier 2013 : répétitions les samedis 21 septembre et 19 octobre, de 14h30 à 17h00 au conservatoire Maurice Guillaume, Place du Baquet 3 à Châtelet.

RÉGIONALE DU HAINAUTComme chaque année, le Chœur régional du Hainaut se réunit de septembre à dé-cembre et prépare un programme de mu-siques sacrées avec orchestre et solistes professionnels.Au fi l des ans, des chanteurs de diverses chorales et d’autres se retrouvent pour for-mer un ensemble de près de 100 partici-pants et s’impliquent dans un projet qui se veut hors des programmes habituels. Pour cette saison nous vous proposons :« MUSIQUE A LA COUR DE DRESDE»(Voir notre article détaillé page 14)Si vous êtes intéressé par un travail choral de qualité où l’accent est mis sur l’interprétation et la musicalité, rendez-vous à la prochaine répétition : Le LUNDI à 20h, Académie de musique rue des Cinq Visages 6 à Mons Concerts : samedi 14 décembre 2013 à 20h en l’Eglise Saint Martin à Hyondimanche 26 janvier 2014 à 16h église Notre-Dame de Lourdes, Place du Sud, Quaregnon. Les lieux et dates du troisième concert ne sont pas encore fi xés mais vous aurez tous les ren-seignements en temps utile sur le site web.Direction : Yves Wuyts [email protected] 065/673456 (tél et fax)Renseignements : www.chœurhainautacjmonsbelgique.be

ÉCHOS DES RÉGIONALESà cœur joie

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En 2014, notre régionale accueillera, à Châtelineau, l'Assemblée Générale de la fédération « A Cœur Joie Wallo-nie-Bruxelles ». Ce sera le samedi 29 mars. Notez déjà cette date dans vos agendas!

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DESTINATION FLOREFFETémoignages!

A la question, impossible à éviter, « Vous partez en vacances ? », je me plais à répondre laconi-quement, avec un grand sourire, par l’affirmative. Comme tout le monde… La question suivante ar-rive aussitôt immanquablement : « Ah ! Et où al-lez-vous ? ». Mon sourire s’élargit : « A Floreffe. » Moment de surprise : « Floreffe ? Vraiment vous n’allez pas loin… » C’est le moment de lâcher le morceau : « Je vais faire une semaine de stage de chant choral. J’adore ! »

Bien que n’étant plus une teenager, loin s’en faut, je suis encore une petite jeune dans le chant par rapport à d’autres. Choriste depuis 7 ans dans le Chœur du Hainaut de Yves Wuyts, il n’a pas été difficile de me convaincre de participer, l’année dernière, au stage de juillet à l’Abbaye de Floreffe.

Le lieu me séduit dès mon arrivée. Le panora-ma est sublime et, comme toutes les abbayes, le site respire la quiétude et incite à l’élévation. Les « nouveaux bâtiments » sont pour moi une énorme déception tant je les trouve en porte à faux avec les anciens. Nécessité oblige. L’excla-mation de Yves (« Mais qui voilà ! C’est bien, ça ! ») est pour moi comme une formule de bienve-nue. Parmi les participants, je reconnais plusieurs choristes que je connais. Sept jours plus tard, au terme du stage, c’est le cœur un peu en peine qu’il me faut quitter les lieux. C’est clair, je re-mets le couvert l’année prochaine !

C’est donc ce que j’ai fait, avec autant si pas plus de bonheur que la première fois. Comme une en-fant, j’ai piaffé d’impatience tant j’avais envie de découvrir de nouvelles partitions, chanter tant et plus, travailler avec Arianne, retrouver Géraldine avec qui je m’étais liée d’amitié l’année précé-dente, mais aussi Bénédicte si enjouée.

Chanter sous la conduite de 4 chefs de chœur dif-férents, dans des styles très variés, fut un voyage de découverte passionnant mais exigeant. L’an-née dernière, je découvrais Marie-Claude Remy qui m’avait impressionnée par sa culture et son oreille redoutable. Cette année, c’est Christophe Bergossi qui a été l’élément nouveau pour moi car j’ai eu le plaisir de retrouver les chefs que je

connaissais déjà : Yves, Géraldine et Bénédicte. Quatre chefs exigeants, attentifs, passionnés, pa-tients. Que demander de plus ?

Le stage de chant choral à Floreffe, c’est un mé-lange de travail de haut niveau, de convivialité, d’éclats de rire, de connivence, de créativité qui se révèle lors de la veillée du vendredi soir. Commencer la journée avec l’échauffement vocal sous la conduite d’Arianne est une mise en route des plus agréables. Se lancer à corps perdu pen-dant deux soirées dans les danses folkloriques en rapport avec le thème du stage, c’est prendre le risque de rire à en avoir mal aux côtes. Voilà un exercice à la fois physique et mental qui fait un bien fou !

Il va de soi que je reviens l’année prochaine. Déjà j’en rêve… - Michèle Országh

FLOREFFE, C’EST PAS COMPLIQUÉ !!!

Floreffe, c’est pas compliqué, on y vient pour se former, on y retourne l’année suivante pour passer une semaine de vacances à chanter, à découvrir la musique dans la bonne humeur et la convivialité. Dés 9h, Arianne nous fait bâiller, secouer notre diaphragme avec des kk ou des ss, faire cadeau d’un son à notre voisin, et je ne sais combien d’autres exercices amusants. Nous nous sentons ensuite accueillis dans les ateliers dont les forma-teurs sont particulièrement compétents, où le fou rire est fréquent. Les « choristes » se forment à la lecture de la mu-sique, ou pour les plus calés à l’histoire de celle-ci et au déchiffrage de partitions. Les "directions" se perfectionnent dans la bat-tue, le démarrage des chants, réfléchissent aux nuances à demander, au répertoire à proposer à leurs choristes.Des temps de chant en commun nous permettent de découvrir un répertoire riche et varié proposé en concert en fin de stage. A la pause, Liliane nous soigne avec café et pe-tites douceurs, et le soir autour du bar, on plai-sante, on pousse la chansonnette, d’autres pré-fèrent bavarder calmement sous l’arbre.Cette année encore, A Cœur Joie nous a mis le cœur en joie ; un conseil à tous, l’an prochain, il faut filer à Floreffe. - Béatrice « la française »

DE VOUS À NOUSà cœur joie

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PAGES INTERNATIONALES

MON ÉTÉ 2013 EN FRANCE

Le 26 juillet à BRIANÇON, les Rencontres chorales internationales CHORALP se sont clôturées dans la Collégiale Notre-Dame par un concert des deux ate-liers programmés cette année pour les choristes individuels et quatre chœurs venus du Brésil, d’Espagne, de Russie et de Slovénie. Néstor Zadoff dirigeait « Les chemins de Sion » de Haendel avec un orchestre remarquable venu de Turin, tandis que Sérgio Sansão et son groupe « Dá no Coro » faisait décou-vrir les couleurs du Brésil, du Jongo à la Bossa Nova. Retenez les dates de la prochaine édition : en 2014, ce sera du 19 au 26 juillet.

À Vaison-la-Romaine, le 21ème FESTIVAL DES CHŒURS LAUREATS renouait avec l’excellence polyphonique. Trois chœurs venus du Japon, de Slovénie et d’Ukraine ont donné une vingtaine de concerts dans la Cathédrale de Vaison et dans toute la Provence. Ces concerts sont toujours de qualité ex-ceptionnelle puisque les chœurs invités sont titulaires de premiers prix dans les concours internationaux. Ce festival a lieu chaque année dans la seconde quinzaine de juillet : bon à savoir si vous prenez des vacances dans la région.

Pendant ce festival, la MASTERCLASS internationale était dirigée cette an-née par Brady Allred (USA) avec comme chœur pilote l’Ensemble Harmonia du Japon, invité au Festival des Chœurs Lauréats. Dix chefs sélectionnés venus d’Espagne, du Venezuela, de Pologne, France, Slovénie, Suisse et Croatie ont travaillé un répertoire exclusivement contemporain. Le concert final, le 28 juillet, fut un grand moment de musique chorale a cappella. En 2014, c’est Frieder Bernius qui sera le chef invité. Il sera là avec son Stuttgarter Kammerchor : rien de moins ! Avis aux amateurs.

La 21ème édition des CHORALIES (1ère édition il y a 60 ans, en 1953) a rassemblé 4.000 choristes dans la Ville de Vaison : ce fut un bon cru. Notre fédération était bien représentée : nous étions le 2ème pays après la France, ateliers dirigés par Thierry Lequenne et Reynald Sac, Patri-cia Dumont (pianiste), Yann Dumont (percussionniste) et Bernard Guiot (organiste). Les participants belges se sont retrouvés le 8 août au verre de l’amitié dans la bonne humeur autour de Séverine Delforge et plu-sieurs membres de notre Conseil d’administration. Nous avons eu le plaisir d’accueillir le Bourgmestre de Namur, Maxime Prévot pour une rencontre avec les maires de Vaison et de Pécs (Hongrie) et une soirée au Théâtre antique.

Il serait trop long de faire un compte-rendu de ces 9 belles journées de Choralies mais je tiens à mentionner quelques moments qui ont mar-qué cette année-ci. Tout d’abord le Chant commun animé de manière très professionnelle et dynamique par Michael Gohl, digne fils de son père Willy.

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Notre groupe de chanteurs préparés depuis plus d’un an par Marie-Claude Remy s’est intégré dans un grand chœur pour interpréter la cantate « Sé-cheresses » de Francis Poulenc avec orchestre sous la direction de Philippe Forget pour célébrer le 50ème anniversaire de la mort du compositeur : soirée au Théâtre antique qui connut un grand succès.

Avec son ensemble féminin Fugato, Marie-Claude Remy a créé à la Cathédrale de Vaison les Neuf hymnes pour le monastère de Chambarrand, de César Geoffray. Ce manuscrit (parmi d’autres) avait été confié par Mido Geoffray à Paul et Jac-queline Sartiaux lorsqu’ils géraient notre Centre de Documentation musicale. Ce concert fut un moment d’intense émotion car cette partition est une des dernières composées par César avant sa mort en 1972. On y retrouve le compositeur plu-tôt que l’harmonisateur et je regrette bien que cette musique-là ne soit pas chantée davantage. Nous aurons l’occasion d’entendre prochaine-ment la création en Belgique de ce recueil qui doit être connu.Il y eut aussi l’intervention surprise, pleine d’hu-mour et très professionnelle de Mimie Mathy et Alice Donna venues participer en voisines un soir au chant commun.

Double surprise dans la soirée de clôture. Tout d’abord le concert de l’atelier « Cliquetis : Voices and Drums » réunissant 250 enfants (dont 150 de Vaison et environs) autour des Percussions Cla-viers de Lyon, dirigés alternativement par An-ne-Marie Cabut, Maria Guinand et Basilio Astúlez dans une mise en espace de Catherine Duperray. J’ai rarement vu un spectacle aussi éblouissant et réussi.

Enfin, pour la première fois aux Choralies, la re-mise à tous les participants, à la sortie de ce der-nier concert, d’un splendide album souvenir de 40 pages de photos couleur : du jamais vu !

Si vous voulez en découvrir davantage, visitez le site www.choralies.fr

Noël Minet

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photos 1,3,4: © Joëlle Lamonphoto2: © Michel Curé

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RENCONTRES

RENCONTRE AVEC THIERRY LEQUENNE en préambule aux 2 journées vocales des 22 septembre 2013 et 19 janvier 2014 (voir p.16)

Diplômé en pédagogie musicale à l’IMEP (Namur), Thierry Lequenne entre ensuite au Conservatoire de Mons dans la classe de chant de Marcel Vanaud. En 2002, il crée le Chœur de Chambre Ishango avec lequel il remportera le premier prix au XXème concours international pour chœurs de Pécs (Hon-grie). Récemment, Thierry a participé à la XXIème édition des Choralies à Vaison-la-Romaine en dirigeant un atelier sur la cantate « Mikes de la mon-tagne » de Bohuslav Martinu.

Thierry, les 22 septembre et 19 janvier prochains, vous animerez une journée de formation vocale pour A Cœur Joie Wallonie-Bruxelles. En quoi consistera le travail effectué ?Le but de ces journées consiste à favoriser les interactions entre les chefs et les choristes participants pour que chacun aborde les diffi cultés des partitions proposées selon son point de vue. Les partitions seront en effet proposées avec des diffi cultés de différents types (tessiture, legato, …) et le travail se fera en fonction de la demande des participants, par le biais d’exercices et questions-réponses. Les partitions seront dispo-nibles à l’avance auprès de Marie-France Bouvy et plus elles auront été préparées, plus le travail de fond pourra être effi cace. Je serai attentif à ce qui sonne ou pas, à la technique vocale.

Pouvez-vous nous donner quelques caractéristiques de votre di-rection en tant que chef de chœur ?Je suis très axé sur le son, l’écoute mutuelle et la discipline, « rien n’est jamais acquis ». Mon attention du son provient de mon expérience avec Pierre Cao, musicien, compositeur et fondateur du chœur pro-fessionnel Arsys Bourgogne, « le père de la formation à ACJ France ». Ceux qui ont travaillé avec lui ont un sens précis de la technique, un souci particulier du détail et de l’harmonie. Selon moi, la différence entre un chœur et un bon chœur, c’est sa capacité à émettre les mêmes couleurs de voyelles en s’écoutant.

à cœur joie

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RENCONTRE AVEC ANTONI SYKOPOULOSPour lever un coin du voile sur le week-end chantant les 25 et 26 janvier 2014 à la mer

Un peu de moi…Formé au conservatoire, j’ai toujours été très attiré par le chant et l’art vocal sous toutes ses formes. Actuellement, je dirige 2 chœurs : un d’hommes (La Royale Malmédienne - Malmedy) et un de femmes (Les S’Nana - Aubel). Menant une carrière de coach vocal, professeur de chant et chef de chœur, j’ai notamment été engagé comme chef de chœur pour l’Opéra Royal de Wallonie en 2012 sur « L’Auberge du Cheval Blanc » ou encore sur la Tournée des Restos du Cœur belges de 2008 à 2011. J’aime défendre tous les styles de musique en passant ainsi du lyrique à la variété.

Thème du week-end chantant…J’ai choisi l’œuvre « Carmen in Swing » basée sur la nouvelle de Prosper MÉRIMÉE qui a fait le tour du monde grâce à la magistrale mise en musique de Georges BIZET et son opéra « Carmen ». Pour rappel, l’histoire est celle d’une jeune bohémienne et grande séductrice, Carmen. Elle n’en est pas moins une femme rebelle qui déclenche une ba-garre dans la manufacture de tabac où elle travaille. Le brigadier Don José, chargé de la mener en prison, tombe sous le charme et la laisse s’échapper. Pour l’amour de Carmen, il va abandonner sa fiancée Micaëla, déserter et rejoindre les contrebandiers. Mais il est dévoré par la jalousie… Carmen va se lasser de lui et se laisser séduire par le célèbre torero Escamillo… Le week-end chantant s’appuiera, lui, sur une version unique jazz composée par Pierre Gérard VERNY qui a revisité ce chef-d’œuvre et l’a adapté pour chœur (SAH), narrateur, saxophones et trio jazz. Un très remarquable travail qui nous plongera dans l’univers pas-sionnel et dramatique de Carmen sur des rythmes tantôt swing, tantôt latinos. Pianiste, chanteur, compositeur, arrangeur, pédagogue et chef de chœur, Pierre-Gérard Verny est à l’heure actuelle en France un des spécialistes incontournables du jazz vocal, en particulier polyphonique.

Ma manière de travailler durant le week-end… J’accorde une grande importance à engager le corps tout entier dans le chant choral. Le corps étant le « point d’ancrage » de la voix ainsi que sa caisse de résonance : un corps crispé ne laisse vibrer qu’un son timide, alors que dans un corps détendu et en confiance, la voix peut devenir pleine et vivante. Avec l’apport de quelques éléments de technique vocale spécifique, j’ai le désir de mettre en légers mouvements les quelques chœurs qui seront appris durant le week-end, donnant ainsi l’impression de jouer l’opéra. Ce week-end s’adresse donc à toute personne amoureuse de l’œuvre de Bizet, du chant choral jazz mais aussi du mouvement scénique.

Comment s’y préparer ?Je termine la réalisation d’un dossier pédagogique sur l’œuvre de Carmen qui sera en-voyé par ACJ environ 1 mois avant le week-end. Celui-ci contiendra des notes biogra-phiques sur Bizet, Mérimée, un large résumé de l’opéra, des explications sur les différents thèmes défendus par le texte, un descriptif complet des personnages et enfin, une série d’extraits sonores reprenant les thèmes musicaux abordés lors du week-end.

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LE COURRIER DU CHŒUR

ESPRIT FRANÇAISSi le premier Courrier du Chœur fut écrit jadis en Provence, ce ne fut que lors du fugitif passage d’un Gustave encore sémillant. Mais le chro-niqueur a vieilli  : il réchauffe maintenant sa carcasse décatie au soleil du Midi durant des mois entiers et cette nouvelle série sera composée dans le chant des cigales et les parfums anisés  : il est donc bien natu-rel qu’il reprenne la plume en évoquant sa seconde patrie hexagonale.

D’autant que bientôt, au-delà du cap des tempêtes de 2014 et si le décident les affi dés d’un fascinant Anversois prénommé Bart, qui sait si nous ne se-rons pas appelés à rejoindre la grande nation voisine ? N’y sommes-nous pas davantage préparés que d’autres, bien chers frères en À Cœur Joie, nous qui participons déjà à une religion essentiellement française, aussi bien par son prophète, le grand César, que par ses pompes vaisonnaises et ses œuvres, de Janequin à Poulenc ?

En fait d’esprit français, ami wallon ou bruxellois, tu penses sans doute aux pénibles blagues belges ou aux traits graveleux des grosses têtes. Détrompe-toi, c’est tout autre chose, une chose presque indéfi nissable, certes, infi niment subtile, mais dont la réalité ne fait guère de doute. Non, le Français n’est pas le beauf en marcel, bérêt sur la tête et baguette sous le bras, hâbleur et arrogant, pratiquant un poujadisme de bon aloi au zinc du Café du Commerce : si cela était, serait-il l’expert en galanterie que l’on connaît, la source jaillissante de tant de bons mots, si brillant, si spiri-tuel ? "Le Français a une saillie de gaieté qui ne l’abandonne pas" (Riva-rol). "La nation de l’Europe qui a le plus de grâce, de goût et de gaieté" (Madame de Staël). Cette race capable d’atteindre les idées, toutes les idées, et les plus hautes, à travers le badinage et la gaieté (Taine). L’es-prit français, c’est la raison en étincelles ! (Deschanel).

L’esprit français est aujourd’hui un métier et plus d’un tuerait père et mère pour lancer le bon mot, le trait qui frappera cruellement. Mais l’esprit, ce n’est pas seulement cette verve piquante riche en saillies ingénieuses, c’est aussi un souffl e créateur d’inspiration quasi-divine. Là aussi, le Français excelle, il exalte la part du rêve, il offre avec pa-nache au monde incrédule le message universel des Lumières ! Du moins, c’est lui qui le dit, car il faut l’avouer, l’esprit français a surtout

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été célébré par les Français eux-mêmes, souvent par contraste avec leurs voisins. La Revue des Deux Mondes, plus ancienne revue vivante d’Europe et tribune de l’esprit français, ne voyait-elle pas en 1862 dans les derniers quatuors de Beethoven la source troublée d’où sont sortis les mauvais musiciens de l’Allemagne moderne, les Liszt, les Wagner, les Schumann, sans compter Mendelssohn ?

À l’orchestre, les pupitres des vents français ne peuvent qu’être les meil-leurs du monde : c’est que jouer de la fl ûte ou du hautbois est affaire de souffl e et qui dit souffl e dit esprit, inspiration. Ce sont assurément là aussi les ressorts du chant choral, et il est piquant que les Anglais, notoirement coincés ou les Allemands, proverbialement lourdauds, aient osé y devan-cer les Français et possèdent les meilleurs ensembles. Le génie, paraît-il, c’est dix pour cent d’inspiration et nonante – pardon, quatre-vingt-dix ! – pour cent de transpiration. On transpirerait donc moins au pays des trente-cinq heures, moins et moins jeune surtout. Mais assurément, dans l’osmose qui s’annonce, naîtra un élan neuf, un ardent enthousiasme de solfège, de travail et de technique vocale. Qui chante ses maux enchante. Avec notre proverbial bon sens, nous prendrons cependant garde de jouer les Icare et écouterons Michelet, qui affi rmait que la France a par moments un grand vol, qui la porte si haut, si haut que la chute est infaillible...

Gustave

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VOIX DU NORDkoor & stemDans la lignée de notre partenariat avec Koor & Stem (la fédération fl a-mande de chœurs amateurs), nous sommes heureux de publier dans "Le Journal", deux fois par an, un article qui nous vient du nord du pays. La Fédération Chorale Wallo-nie-Bruxelles A Cœur Joie va égale-ment envoyer deux articles par an à nos collègues de Koor & Stem. Une façon de mieux se connaître et de partager des informations utiles à tous !

Association de fait ou ASBL?

Plus de 70% des associations membres de Koor & Stem sont des associations de fait. La plupart des chorales se sont développées au départ d’initiatives de quelques amateurs de chant choral ou de di-rigeants. Sans vraiment s’en rendre compte, ils ont mis en place leurs ac-tivités sous le régime d’associations de fait. Aujourd’hui cependant, de nombreux bénévoles de ces chœurs se demandent si ce statut leur offre suffi samment de protection person-nelle. Pour cette raison, de plus en plus de chorales font le pas vers la création d’une association sans but lucratif (ASBL).

Association de fait

Les personnes qui mettent en place une chorale sont automatiquement considérées comme membres d’une association de fait. Et chacun des

membres actifs est tenu comme res-ponsable des problèmes qui pour-raient survenir au sein de la chorale. La plupart des comités directeurs des chorales limitent ces responsabilités en prenant une assurance en respon-sabilité civile pour l’ensemble des membres de la chorale ainsi qu’une assurance accident (pas obligatoire). A côté de cela, de nombreuses chorales souscrivent une assurance incendie pour couvrir le local de ré-pétition. Grâce à cela, de nombreux risques sont couverts et la responsa-bilité personnelle des dirigeants est limitée. La pratique démontre que cette méthode de travail suffi t dans la plupart des cas, mais n’est pas totale-ment sûre. L’association de fait n’offre en effet pas de protection pour les membres dirigeants, qui restent res-ponsables personnellement dans cer-taines situations. Il est donc utile, au sein des chorales, de débattre à fond des arguments qui plaident pour la constitution d‘une personne morale.

ASBL

La vie associative évolue très rapide-ment. De plus en plus de volontaires veulent s’engager, si leur responsa-bilité personnelle n’est pas mise en cause dans le cadre du travail qu’ils accomplissent à l’intérieur de la cho-rale. Si cette discussion intervient au sein du comité, il est sans doute op-portun de faire le pas vers la consti-tution d’une ASBL. Il est en effet indispensable que tous les volon-taires de la chorale s’y sentent bien. Une bonne protection juridique re-présente un critère important pour motiver chacun des membres actifs dans leurs fonctions. Cela témoigne également d’une approche profes-sionnelle de la situation. Un fonc-

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tionnement plus professionnel de la chorale plaide également pour un passage à une ASBL. Si, par exemple des contrats importants sont signés avec des partenaires extérieurs, il est sans doute indiqué de passer au sta-tut d’ASBL. Il n’est pas raisonnable que des risques soient pris person-nellement par les membres actifs. Si une chorale souhaite réserver un endroit de répétition, une salle de concert propre ou acquérir des biens immobiliers, le passage à l’ASBL est obligatoire. De même, de nom-breuses autorités locales ne sou-haitent pas attribuer des subsides à des associations de fait, mais unique-ment à des ASBL. La responsabilité des dirigeants d’une chorale se voit fortement limitée par la fondation d’une ASBL, car, à l’inverse d’une as-sociation de fait, l’ASBL fait une dis-tinction claire entre la compétence de l’ASBL et celle des personnes qui la dirigent. Si le comité directeur souscrit aux assurances nécessaires pour les membres et dirigeants, il aura fait le nécessaire pour réduire les risques pour ses bénévoles et membres au strict minimum. Il doit, bien entendu, agir en bon père de famille et s’assurer que toutes les obligations légales reprises dans les statuts des ASBL soient respectées.

Créer une ASBL ?

Une direction de chorale qui sou-haite créer une ASBL doit suivre une procédure bien défi nie. Les statuts doivent être écrits, les premiers ad-ministrateurs nommés, les docu-ments publiés au Moniteur Belge, etc… Ce n’est pas très compliqué mais cela exige de l’énergie supplémentaire et un bon suivi. Pour plus d’information concernant la création d’une ASBL, visitez le site www.associatif.info, no-tamment. Avant de démarrer cette procédure, il est essentiel d’établir des balises bien défi nies au sein de la cho-rale. Vous constaterez qu’il sera dès lors plus facile de rédiger les statuts.

Qui siège dans l’Assemblée géné-rale d’une ASBL?

La première question à se poser est de savoir comment impliquer les membres de la chorale au niveau artistique et organisationnel. L’en-gagement de chacun ne se crée pas par des statuts mais en dialoguant avec les membres, en les informant convenablement et régulièrement et en permettant un échange de vue sur tous les aspects de la vie de la chorale.Il n’est pas nécessaire que tous les membres fassent partie de l’Assem-blée générale de la chorale : vous pouvez isoler et convaincre un cer-tain nombre de membres actifs d’y participer. Ils peuvent ensemble être les porte-paroles de la chorale et traduire les divers éléments en terme de politique à suivre : vision à cinq ans de l’avenir de la chorale, comment procéder au rajeunisse-ment, comment organiser la par-ticipation des choristes, comment atteindre l’équilibre budgétaire, comment planifi er les activités, etc. Le Conseil d’administration de la chorale a pour mission de réaliser cette vision de manière concrète : planning des répétitions, obtention des moyens fi nanciers, recherche de nouveaux membres, organisation de concerts…Faites donc une scission claire entre les membres de la chorale, les membres faisant partie de l’Assem-blée générale, et ceux du Conseil d’administration (président, secré-taire, trésorier et autres membres de ce Conseil).

Kœnraad De Meulder

www.koorenstem.be

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Autour du thème de la saison 2013-2014 du Chœur régional ACJ du Hainaut (informations pratiques pour les inscriptions en page 4)

« L’orchestre le plus parfait est celui du roi de Pologne à Dresde » Jean-Jacques Rousseau (Dictionnaire de Musique 1754)

Des vents français, des cordes et chanteurs italiens, des virtuoses alle-mands, tous les musiciens rêvent d’y faire carrière. Son effectif ira jusqu’à quarante instrumentistes.Dresde c’est l’élite musicale de l’Europe du 18ème siècle, les meilleurs com-positeurs s’y installent à la demande de la Cour; Johann Adolf Hasse, Jo-hann David Heinichen, Antonio Lotti, Johann Gottlieb Naumann, Johan Georg Pisendel, Giovanni Alberto Ristori, Jan Dismas Zelenka et la liste n’est pas complète. Ces artistes vivifi ent leur art lors de leurs voyages en s’inspirant des styles en vogue dans les grandes capitales culturelles de l’époque : Paris, Venise, Vienne.

Vivaldi, comme Telemann composent spécifi quement pour cet orchestre des œuvres virtuoses car ils savaient qu’en ce lieu elles seraient jouées. Le rôle majeur du «prêtre roux» est attesté par le nombre important de partitions autographes (170) entreposées à la bibliothèque de Saxe. Cette place de choix s’explique aussi par la fonction de 1er violon de son ancien élève et admirateur Georg Pisendel.

Jean-Sébastian Bach lui aussi fut tenté d’y faire carrière, sans succès. Son contrepoint hautement spirituel, labellisé «Allemagne luthérienne» ne correspondait pas au goût de la cour catholique plus portée vers l’opéra et la science du timbre que l’intellect.

MUSIQUE À LA COUR DE DRESDE

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Dresde était aussi un des principaux lieux d’étude du jeu et de la pé-dagogie du cor. Les œuvres retenues dans le programme «Musique à la cour de Dresde» font appel aux fanfares impétueuses des «corni da cac-cia». Sous l’impulsion d’Auguste dit le Fort, à cause de sa force physique, (1670-1733) la cour de Saxe devient un haut lieu de la culture. Dresde, nouvelle cité royale, s’embellit d’édifi ces aux façades élégantes. La ville, surnommée «la Florence de l’Elbe», justifi ait cette comparaison fl atteuse par la richesse de ses collections artistiques et son architecture. Les mines de Saxe et les importants réseaux commerciaux autour de Leipzig et Dres-de ont permis d’assembler ces trésors. Désormais ils sont mis au service du faste tout autant que la douceur de vivre. Electeur de Saxe à l’âge de 24 ans, Auguste le Fort devient roi de Pologne en 1697 et se fait appeler Au-guste II. Il sait combien les arts contribuent à la mise en scène du pouvoir, il a été à l’école de Louis XIV. Comme tous les jeunes princes d’alors, il a fait son «grand tour» à travers l’Europe et a séjourné par deux fois à Versailles. Les relations entre la Saxe et la France ne seront jamais aussi intenses : échanges de présents et d’artistes, achats et commandes auprès des ateliers parisiens. Rien n’est trop beau pour la Saxe et son roi de Pologne!

Non seulement les objets de collection, mais tout ce qui entoure le prince doit concourir à rehausser son prestige : bâtiments, fêtes et cérémonies, mo-bilier, habits et parures. Ce mécène passionné attire autour de lui les plus grands artistes. Son château regorge de peintures, armes d’apparat, argen-terie et surtout de porcelaine dont il aida au procédé de fabrication. Sous son règne mais aussi celui de son fi ls, Frédéric II, qui régna aussi sur la Pologne sous le titre d’Auguste III, la création musicale fut à tel point abondante que la vie entière d’un homme devrait être consacrée à la cataloguer. Heureuse-ment, beaucoup de manuscrits sont conservés aux bibliothèques, nationale et universitaire, du land de Saxe.

Outre les habituels critères de sélection liés à ce type de concert, le choix fut aisé pour présenter quelques œuvres peu connues mais emblématiques de cette «Musique à la cour de Dresde». Je vous ferai partager mon coup de cœur (chœur) en la personne du compositeur Giovanni Alberto Ristori(1692-1753) dont la Messa per il Santissimo Natale di nostro Signiore (1744) (1) sera la pierre angulaire de la soirée. Yves Wuyts

(1) CD Weihnachten am Dresdner Hof Carus 83169You Tube : Körnerscher Sing-Verein direction Peter Kopp

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Vos prochaines activités …

Tous les détails figurent dans notre brochure d’activités que vous trouverez sur le site www.acoeurjoie.be ou en version papier sur demande au 081 711 620

Formation vocale pour chefs de chœur et choristes avec Thierry LequenneDimanches 22 septembre 2013 et 19 janvier 2014, de 10h à 17h (les 2 journées sont indissociables)Où? Maison du Chant Choral, avenue Jean Ier, 2 – 5000 Namur

Formation vocale pour chefs de chœur et choriste avec Xavier HaagDimanches 20 octobre 2013 et 16 février 2014, de 10h à 17h (les 2 journées sont indissociables)Où ? Maison du Chant Choral, avenue Jean Ier, 2 – 5000 Namur

Journée chantante enfants – 4-12 ansDimanche 17 novembre 2013, de 9h30 à 17h30Où ? École Ste-Agnès (rue des écoles 26 à 1330 Rixensart)Inscriptions : auprès de Orianne Renault 0478/[email protected]

Auditions Art et VieSamedi 23 novembre 2013Où ? Académie d’Auvelais rue Hicguet 19, 5060 Auvelais (Sambreville)

Week-end chantant à la mer avec Antoni Sykopoulosdu 25 janvier 2014 à 10h au 26 janvier 2014 à 17h.Où ? Hôtel Sandeshoved - Hœk Zeedijk 26 - Gœthalsstraat 1 - 8620 Nieuwpoort-Bad

Renseignements et inscriptions :Marie-France Bouvy – 081.711 620 – fax : 081.711 [email protected]