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'(0$1'( '(15(*,675(0(17 3285 /$ 0,6( (1 3/$&( '81( ,6', 6(37(0%5( SCBV %5$< 6$,17 $,*1$1 RESPECT DES PRESCRIPTIONS APPLICABLES 119 PRESCRIPTIONS JUSTIFICATIONS A APPORTER DANS LE DOSSIER DE DEMANDE D’ENREGISTREMENT MESURES PREVUES Article 10 La liste des produits dangereux indiquant leur quantité maximale détenue, leur nature et leur localisation sur le site. Les fiches de données de sécurité des produits dangereux. Aucun produit dangereux ne sera accepté. Il s'agit de ne recevoir sur le site que des déchets inertes du BTP. Article 11 Localisation de l’accès aux secours sur un plan. Les pompiers auront un accès aisé depuis la R.D. 952. Article 12 Liste et plan de localisation des extincteurs. Justifications qu’ils sont appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les matières stockées. Un extincteur sera disponible sur les engins intervenants sur le site et au droit du local de la centrale à béton. Article 13 Liste des aires et locaux susceptibles d’être concernés et dispositif de rétention mis en place avec calcul de dimensionnement comme précisés ci-après. Une capacité de rétention dont le volume est au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes : - 100 % de la capacité du plus grand réservoir ; - 50 % de la capacité totale des réservoirs associés. Cette disposition n'est pas applicable aux bassins de traitement des eaux résiduaires. Pour les stockages de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 litres, la capacité de rétention est au moins égale à : ʊ dans le cas de liquides inflammables, 50 % de la capacité totale des fûts ; ʊ dans les autres cas, 20 % de la capacité totale des fûts ; ʊ dans tous les cas 800 litres minimum ou égale à la capacité totale lorsque celle-là est inférieure à 800 litres. II. ʊ La capacité de rétention est étanche aux produits qu'elle pourrait contenir et résiste à l'action physique et chimique des fluides. Il en est de même pour son dispositif d'obturation, qui est maintenu fermé. Le site est pourvu d'un local et d'un pont- bascule utilisé actuellement pour l'activité béton. Par contre, aucun stockage d'hydrocarbures n'existe sur le site.

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SCBVRESPECT DES PRESCRIPTIONS APPLICABLES

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PRESCRIPTIONS JUSTIFICATIONS A APPORTER DANS LE DOSSIER DE DEMANDE D’ENREGISTREMENT MESURES PREVUESArticle 10 La liste des produits dangereux indiquant leur quantité maximale détenue, leur nature et leur

localisation sur le site. Les fiches de données de sécurité des produits dangereux.

Aucun produit dangereux ne sera accepté. Il s'agit de ne recevoir sur le site que des déchets inertes du BTP.

Article 11 Localisation de l’accès aux secours sur un plan. Les pompiers auront un accès aisé depuis la R.D. 952.

Article 12 Liste et plan de localisation des extincteurs. Justifications qu’ils sont appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les matières stockées.

Un extincteur sera disponible sur les engins intervenants sur le site et au droit du local de la centrale à béton.

Article 13 Liste des aires et locaux susceptibles d’être concernés et dispositif de rétention mis en place avec calcul de dimensionnement comme précisés ci-après. Une capacité de rétention dont le volume est au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :

- 100 % de la capacité du plus grand réservoir ; - 50 % de la capacité totale des réservoirs associés.

Cette disposition n'est pas applicable aux bassins de traitement des eaux résiduaires. Pour les stockages de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 litres, la capacité de rétention est au moins égale à :

dans le cas de liquides inflammables, 50 % de la capacité totale des fûts ; dans les autres cas, 20 % de la capacité totale des fûts ; dans tous les cas 800 litres minimum ou égale à la capacité totale lorsque celle-là est

inférieure à 800 litres. II. La capacité de rétention est étanche aux produits qu'elle pourrait contenir et résiste à l'action physique et chimique des fluides. Il en est de même pour son dispositif d'obturation, qui est maintenu fermé.

Le site est pourvu d'un local et d'un pont-bascule utilisé actuellement pour l'activité béton.Par contre, aucun stockage d'hydrocarbures n'existe sur le site.

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PRESCRIPTIONS JUSTIFICATIONS A APPORTER DANS LE DOSSIER DE DEMANDE D’ENREGISTREMENT MESURES PREVUESArticle 14 I. Liste des personnes autorisées sur site ainsi que leur fonction.

II. Consignes qui seront affichées indiquant notamment : - l'interdiction d'apporter du feu sous une forme quelconque, notamment

l'interdiction de fumer dans les zones présentant des risques d'incendie ; - l'interdiction de tout brûlage à l'air libre ; - les conditions de stockage des déchets non dangereux inertes, telles que les précautions

à prendre pour éviter leurs chutes ou éboulements afin, notamment, de maintenir la largeur des voies de circulation à leur valeur requise et ne pas gêner au- delà des limites de propriété ;

- les modalités de mise en œuvre des dispositifs d'isolement du réseau de collecte ; - les moyens d'extinction à utiliser en cas d'incendie ; - la procédure d'alerte avec les numéros de téléphone du responsable d'intervention de

l'établissement et des services d'incendie et de secours ; - les instructions de maintenance et de nettoyage; - l'obligation d'informer l'inspection des installations classées en cas d'accident. Plan

indiquant les lieux et le phasage des stockages.

La société SCBV désignera comme responsable le pilote de la centrale à béton. Toutes les consignes seront disponibles sur l'aire de la centrale BPE, qui dispose d'un local. C'est sur cette dernière que les véhicules apportant les déchets devront se rendre pour se faire peser et pour qu'un premier contrôle visuel soit effectué. De là, le responsable accompagnera le véhicule jusqu'à l'ISDI et surveiller le dépôt.

Article 15 Aucune Les déchets répondront aux conditions d’admission des déchets fixées par l’arrêté du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d’admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, 2517 et dans les installations de stockage de déchets inertes relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des installations classées.

Article 16 Dispositions permettant d’empêcher l’accès des personnes extérieures à l’installation. Le site est entièrement fermé par un merlon et l'entrée est close par des blocs remis en place à chaque fois que les employés quittent le site.

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PRESCRIPTIONS JUSTIFICATIONS A APPORTER DANS LE DOSSIER DE DEMANDE D’ENREGISTREMENT MESURES PREVUESArticle 17 Plan et note descriptive des dispositions prises pour limiter le bruit et les vibrations L'ISDI n'engendrera aucune vibration, ni

nuisance sonore susceptible de porter atteinte au voisinage. Elle sera réalisée avec un seul engin (deux au maximum pour la remise en état). L'habitation la plus proche est protégée par la présence du talus de la ligne de chemin de fer qui atténue déjà fortement l'influence de la R.D. 952.Elle est par ailleurs assez éloignée pour ne pas avoir la moindre incidence sonore liée à l'activité exercée. Ce qui est le cas des autres habitations.

Article 18 Consigne d’affiche, voir article 14 Cf. ci-dessus Article 19 Aucune Le déchargement des déchets directement dans

la zone de stockage définitive sera interdit. Une zone de contrôle des déchets sera aménagée sur une plate-forme évolutive, aménagée sur les remblais, pour permettre le contrôle visuel des déchets après déversements des bennes qui les transportent.Cette zone fera l’objet d’un affichage particulier et de délimitations permettant de la situer. Le responsable du site accompagnera tout camion et surveillera le déchargement. Aucun déchargement ne pourra être effectué en son absence, le site étant fermé.

SCBVRESPECT DES PRESCRIPTIONS APPLICABLES

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PRESCRIPTIONS JUSTIFICATIONS A APPORTER DANS LE DOSSIER DE DEMANDE D’ENREGISTREMENT MESURES PREVUESArticle 20 Plan à l’échelle 1/500 coté en plan et en altitude représentant les différentes phases qu’il est

prévu de réaliser. Ce plan permet de visualiser chronologiquement les différentes phases d’exploitations et de remise en état du site. Plan à l’échelle 1/500 coté en plan et en altitude à jour lors de l’exploitation de l’installation de stockage de déchets inertes. Ce plan coté en plan et en altitude permet d’identifier les parcelles où sont stockés les différents déchets.

Les plans seront disponibles au bureau de la centrale BPE.

Article 21 Voir article 20 Article 22 Aucune Un panneau de signalisation et d’information

sera placé à proximité immédiate de l’entrée, sur lequel seront notés : - l’identification de l’installation de stockage ; - le numéro et la date de l’arrêté préfectoral

d’autorisation ; - la raison sociale et l’adresse de l’exploitant ; - les jours et heures d’ouverture ; - la mention : "interdiction d’accès à toute

personne non autorisée" ; - le numéro de téléphone de la gendarmerie ou

de la police et des services départementaux d’incendie et de secours.

Il sera en matériaux résistants et les inscriptions seront inaltérables.

Article 23 Description des mesures mises en œuvre pour la réutilisation des eaux Sans objet Article 24 Plan et note descriptive des dispositions prises pour limiter les poussières.

Description des mesures mises en œuvre pour la brumisation. Voir ci-dessus Aucune brumisation ne sera nécessaire compte tenu du contexte fermé.

SCBVRESPECT DES PRESCRIPTIONS APPLICABLES

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PRESCRIPTIONS JUSTIFICATIONS A APPORTER DANS LE DOSSIER DE DEMANDE D’ENREGISTREMENT MESURES PREVUESArticle 25 Description des différentes sources d'émission de poussières et définition de toutes les

dispositions utiles mises en œuvre pour éviter ou limiter l'émission et la propagation des poussières. Des dispositions particulières, tant au niveau de la conception et de la construction (implantation en fonction du vent, des bâtiments alentour, des rideaux d'arbres, etc.) que de l'exploitation de l'installation, sont mises en œuvre de manière à limiter l'émission de poussières. En fonction de la granulométrie et de l'humidité des déchets non dangereux inertes, les opérations de déchargement nécessitent des dispositifs empêchant l'émission de poussières, tels que la brumisation. Les mesures de retombées de poussières par la méthode des jauges de retombées sont réalisées conformément aux dispositions de la norme NF X 43-014, version novembre 2003. Les mesures de retombées de poussières par la méthode des plaquettes de dépôt sont réalisées conformément aux dispositions de la norme NF X 43-007, version décembre 2008. Rose des vents indiquant la répartition et la vitesse moyenne des vents calculée sur au moins deux ans.

La notice met en évidence un nombre de jours à risque d'envols importants réduits à une cinquantaine de jours par an. Compte tenu des directions des vents dominants, les habitations susceptibles d'être concernées sont peu nombreuses et protégées par le contexte boisé et la distance supérieure à 500 m. Par ailleurs, l'ISDI ne nécessitera l'intervention que d'un engin ce qui amoindrira les envols. La cadence de camions amenant les déchets sera faible et n'engendrera pas d'envols conséquents susceptibles de sortir du site. L’exploitant assurera une surveillance de la qualité de l’air par la mesure des retombées de poussières dans l’environnement. Le nombre de points de mesure et les conditions dans lesquelles les appareils de mesure seront installés et exploités seront décrits dans une notice disponible dans le local de la centrale BPE.Un point permettant de déterminer le niveau d’empoussièrement ambiant ("bruit de fond") sera réalisé. Ce suivi se fera selon les normes en vigueur par la méthode des jauges de retombées et en cas de difficultés, par la méthode des plaquettes de dépôt.

Article 26 Description des dispositions prises pour limiter le bruit et les vibrations. Les nuisances sonores seront négligeables. Le pétitionnaire mettra en place un suivi régulier des niveaux sonores et s'assurera que le contexte réglementaire soit respecté.

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PRESCRIPTIONS JUSTIFICATIONS A APPORTER DANS LE DOSSIER DE DEMANDE D’ENREGISTREMENT MESURES PREVUESArticle 27 AucuneArticle 28 Localisation et identification de la benne de tri sur un plan Aucune nécessité de mise en place de tri. Article 29 Note décrivant le type, la nature, la quantité et le mode de traitement hors site des déchets.

Des tableaux de ce type peuvent être utilisés : Sans objet

Article 30 Aucune Sans objet compte tenu de la nature inerte des déchets et de l'absence de nappe atteinte.

Article 31 Déclaration à l’adresse : https://www.declarationpollution.ecologie.gouv.fr/gerep Sans objet, l'activité ne générant aucun déchet. Article 32 à 34 Rapport détaillé de la remise en état du site contenant un plan à l’échelle 1/500 coté en plan et

en altitude du site tel qu’il sera après réaménagement final. Ce plan permet de visualiser les couches de recouvrement des déchets et les différents aménagements du site après qu’il ait été remis en état (compacité des matériaux stockés, nature et quantité des différents végétaux, infrastructures...).

Présence du rapport et du plan au niveau du local de la centrale BPE.

Article 35 et 36 Aucune

Type dedéchets

Codes des déchets(article R 541-8 du code

de l’environnement)Nature des

déchetsProduction totale(tonnage maximal

annuel)Déchets non

dangereuxDéchets

dangereux

SCBVCOMPATIBILITE AVEC LES SCHEMAS, PLANS ET PROGRAMMES

125

CCCOOOMMMPPPAAATTTIIIBBBIIILLLIIITTTEEE AAAVVVEEECCC LLLEEESSS PPPLLLAAANNNSSS,,, SSSCCCHHHEEEMMMAAASSS EEETTT PPPRRROOOGGGRRRAAAMMMMMMEEESSS

Conformément à l'article R. 512-46-4 du titre 1er du code de l'environnement, alinéa 9, sont présentés ci-après les éléments permettant d'apprécier la compatibilité du projet avec les plans, schémas et programmes mentionnés dans cet alinéa.

SCBVCOMPATIBILITE AVEC LES SCHEMAS, PLANS ET PROGRAMMES

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COMPATIBILITE AVEC LES ZONAGES DE PROTECTION DU PATRIMOINE BIOLOGIQUE AUTRES QUE NATURA 2000

Le site étudié n'est inclus dans aucun zonage de protection de patrimoine biologique réglementaire (consultation du site carmen.developpement-durable.gouv.fr le 06/09/2017).

L'arrêté de biotope du site des Sternes naine et pierregarin est situé à plus de 4 km ce qui le place hors influence du projet.

AUTRES ZONAGES D'INVENTAIRE BIOLOGIQUE

ZONES NATURELLES D’INTERET ECOLOGIQUE, FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE (ZNIEFF)

Ce dispositif distingue deux types de sites :

- les ZNIEFF de type I sont des sites, de superficie en général limitée, caractérisés et délimités par leur intérêt biologique remarquable (présence d'espèces ou d’habitats de valeur écologique locale, régionale ou nationale). Elles recèlent au moins un type d'habitat de grande valeur écologique ou des espèces protégées, rares, en raréfaction ou en limite d’aire de répartition.

- les ZNIEFF de type II, désignent elles, de grands ensembles naturels riches et peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques remarquables. Ces zones plus vastes peuvent inclure plusieurs zones de type I ponctuelles et des milieux intermédiaires de valeur moindre, mais qui possèdent un rôle fonctionnel et une cohérence écologique et paysagère.

Cet outil de connaissance du patrimoine écologique n'a aucune valeur réglementaire en soi, mais la destruction d'espèces protégées sur ces sites (comme ailleurs) peut être sanctionnée au titre de la loi sur la protection de la nature de 1976, si cette destruction est constatée et dénoncée.

7 ZNIEFF de type I et 2 ZNIEFF de type II sont présentes à proximité du projet.

SCBVCOMPATIBILITE AVEC LES SCHEMAS, PLANS ET PROGRAMMES

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N° identificationnationale

Nom Type de ZNIEFF Distance par rapport ausite

240030651 LOIRE ORLEANAISE 2 3,9 km 240003955 MASSIF FORESTIER

D'ORLEANS2 3,1 km

240031356 Prairies oligotorphes des Varines

1 6,5 km

240030755 Pelouses et grèves des friches du Parterre

1 6,5 km

240009787 Pelouses de l'Ile aux Canes et milieux annexes

1 4 km

240009786 Ile de Mahis 1 5,2 km 240030476 Aulnaie marécageuse Gué-

bord1 215 m

240030520 Etang de Châteaubriand 1 4,3 km 240030481 Prairie humide du Marchais 1 2,3 km

Inventaire des ZNIEFF autour du site

Compte-tenu des grandes distances qui sépare le site de 8 ZNIEFF, seul l’intérêt et les enjeux de la zone la plus proche sont présentés ci-dessous. Ces informations sont tirées de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel. Aucune des zones répertoriées n’est directement concernée par le projet, étant donné leur distance importante et/ou le fait qu’elles abritent des espèces déterminantes peu ou pas mobiles (plantes, insectes, petite faune terrestre).

Cette ZNIEFF de 9 ha se situe à 215 m à l'est du projet.

Ce vallon très humide se localise entre la R.D. 952 et le hameau de Gué-Bord, au Sud-Est du bourg de Bouzy-la-Forêt, à 1,5 km de Bray-en-Val. Ce secteur se caractérise géologiquement par une épaisse lame d'argile qui favorise la présence de zones humides et de nombreuses sources localisées au rebord du plateau.

La zone proposée est une aulnaie tourbeuse de fond de vallée (lit majeur du ruisseau de Saint-Laurent) en très bon état de conservation qui abrite une importante population d’Osmonde royale. Au sein de cette aulnaie, on observe un certain nombre de sources à Chrysosplenium oppositifolium (en population particulièrement importante). Cette espèce était présente jusqu'à la fin des années 80 dans les nombreuses sources "aménagées" du rebord du plateau. Elle a aujourd'hui considérablement régressé.

Sur la carte topographique au 1/25 000ème, le contour de la ZNIEFF est calé sur les courbes de niveau 120 m délimitant le fond de vallée. Il évite toutefois à l'Ouest et au Nord une série de petits plans d'eau de loisirs. Ce fond de vallée correspond aux alluvions récentes Fy sur la carte géologique au 1/50 000ème. Dans un souci de cohérence écologique, l’ensemble du boisement est pris en compte.

SCBVCOMPATIBILITE AVEC LES SCHEMAS, PLANS ET PROGRAMMES

129

Le tableau ci-dessous expose les milieux déterminants de la ZNIEFF :

Milieux déterminants (CORINE biotopes) 37.1 - Communautés à Reine des prés et communautés associées Période d'observation : 2011 Source : CBNBP (ROBOUAM N.) .44.31 - Forêts de Frênes et d'Aulnes des ruisselets et des sources (rivulaires) Période d'observation : 2011 Source : CBNBP (ROBOUAM N.) .Pourcentage surfacique : 2% 44.911 - Bois d'Aulnes marécageux méso-eutrophes Période d'observation : 2003 Source : CBNBP (VUITTON G.) .Pourcentage surfacique : 60%54.11 - Sources d'eaux douces pauvres en bases Période d'observation : 2011 Source : CBNBP (ROBOUAM N.) .54.112 - Sources à Cardamines Période d'observation : 2003 Source : CBNBP (VUITTON G.) .Pourcentage surfacique : 5%

4 espèces déterminantes ont été répertoriées et ont prévalu à la mise en place de la ZNIEFF : Castor fiber, Carex elongata,

Chrysosplemium oppositifolium, Osmunda regalis.

Les autres espèces sont Milvus migrans, Milvus milvus, Scolopax rusticola, Carex echinata,

Pinguicula lusitanica, Thelypteris palustris.

L'emprise concernée par le projet d'ISDI est déconnectée de la zone du fait de la nature géologique différente (Fw pour l'ISDI et Fy pour la zone humide), de la présence de boisement à l'est et de la topographie puisque le fond de fouille est situé au-dessus de la cote de 120 m NGF retenue pour la délimitation de cette ZNIEFF.

Les écoulements de la nappe au droit du site se font vers le sud, en direction de la vallée de la Loire, ce qui place la ZNIEFF en dehors de toute influence piézométrique ou qualitative (Cf. l'étude hydrologique).

Par ailleurs, l'ISDI comblera une fosse existante, sans rejet d'eau vers le milieu environnant du fait de la configuration topographique. Elle ne portera pas atteinte à des milieux humide et n'engendrera aucun effet sur l'alimentation hydraulique de l'aulnaie, cette dernière étant alimentée par le ruisseau St Laurent et la nappe d'accompagnement.

Orleans

SOUS-TRAME PRIORITAIRE DES PELOUSES ET LANDES SÈCHES À HUMIDES SUR SOLS ACIDES - BASSIN DE VIE : GIENSchéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) du Centre

Orleans

SOUS-TRAME PRIORITAIRE DES PELOUSES ET LISIÈRES SÈCHES SUR SOLS CALCAIRES - BASSIN DE VIE : GIENSchéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) du Centre

Orleans

Ü 0 6,5 13km

SOUS-TRAMES PRIORITAIRES DES MILIEUX HUMIDES, DES COURS D'EAU ET DES MILIEUX PRAIRIAUX - BASSIN DE VIE : GIEN

Bassins de vie

Départements

" Villes principales

Autres cours d'eau

Sous-trame des milieux humides

Réservoirs de biodiversité

Zones de corridors diffus àpréciser localementCorridors écologiques potentielsà préserverCorridors écologiques potentielsà remettre en bon étatCorridors interrégionaux

Eléments reconnectants

!( Niveau 1 !( Niveau 2

Intersections avec les infrastructuresterrestres

G Difficilement franchissables

E Moyennement franchissables

"

Susceptibles d'être traitées parune optimisationd'aménagement(s) existant(s)Eléments fragmentants majeurs

Sous-trame des milieux prairiaux

Réservoirs de biodiversité

Zones de corridors diffus àpréciser localementCorridors écologiques potentielsà préserverCorridors écologiques potentielsà remettre en bon étatCorridors interrégionaux

Sous-trame des cours d'eau

Cours d'eau classés Liste 1

Cours d'eau classés Liste 2

Tronçons complémentaires

Sources : DREAL Centre - Conseil régional Centre -

©IGN Scan Régional®, Geofla® et BD Topo® Réalisation : Biotope

Octobre 2013

Echelle : 1/300 000 en impression A3

Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) du Centre

Orleans

SOUS-TRAME PRIORITAIRE DES BOCAGES ET AUTRES STRUCTURES LIGNEUSES LINÉAIRES - BASSIN DE VIE : GIENSchéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) du Centre

Orleans

SOUS-TRAME DES MILIEUX BOISÉS - BASSIN DE VIE : GIENSchéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) du Centre

SITE

EXTRAITS DU SRCE CENTRE VAL DE LOIRESource : http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/

SCBVCOMPATIBILITE AVEC LES SCHEMAS, PLANS ET PROGRAMMES

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COMPATIBILITE AVEC LA TRAME VERTE ET BLEUE ET LE SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE - SRCE -

La trame verte et bleue (TVB) est un réseau formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques identifiées par les schémas régionaux de cohérence écologique ainsi que par les documents de l'État, des collectivités territoriales et de leurs groupements. Elle constitue un outil d'aménagement durable du territoire.

La TVB contribue à l'état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces et au bon état écologique des masses d'eau. Elle s'étend jusqu'à la laisse de basse mer et dans les estuaires, à la limite transversale de la mer.

CONTINUITES ECOLOGIQUES

Les continuités écologiques constituant la trame verte et bleue comprennent des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques.

RESERVOIRS DE BIODIVERSITE

Espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement en ayant notamment une taille suffisante, qui abritent des noyaux de populations d'espèces à partir desquels les individus se dispersent ou qui sont susceptibles de permettre l'accueil de nouvelles populations d'espèces.

Les réservoirs de biodiversité comprennent tout ou partie des espaces protégés et les espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité (article L. 371-1 II et R. 371-19 II du code de l'environnement).

CORRIDORS ECOLOGIQUES

Les corridors écologiques assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l'accomplissement de leur cycle de vie. Les corridors écologiques peuvent être linéaires, discontinus ou paysagers.

Les corridors écologiques comprennent les espaces naturels ou semi-naturels ainsi que les formations végétales linéaires ou ponctuelles permettant de relier les réservoirs de biodiversité, et les couvertures végétales permanentes le long des cours d'eau mentionnées au I de l'article L. 211-14 du code de l'environnement (article L. 371-1 II et R. 371-19 III du code de l'environnement).

COURS D'EAU ET ZONES HUMIDES

Les cours d'eau, parties de cours d'eau et canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement et les autres cours d'eau, parties de cours d'eau et canaux importants pour la préservation de la biodiversité constituent à la fois des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques (article L. 371-1 III et R. 371-19 IV du code de l'environnement).

Les zones humides dont la préservation ou la remise en bon état contribue à la réalisation des objectifs visés au IV de l’article L. 212-1 du code de l'environnement, et notamment les zones humides mentionnées à l’article L. 211-3 ainsi que les autres zones humides importantes pour la préservation de la biodiversité constituent des réservoirs de biodiversité et/ou des corridors écologiques.

SCBVCOMPATIBILITE AVEC LES SCHEMAS, PLANS ET PROGRAMMES

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SRCE

Le Schéma Régional de Cohérence Écologique est un outil d’aménagement durable du territoire qui identifie les continuités écologiques d’enjeu régional et propose des actions en faveur de leur maintien ou de leur restauration.

Il est élaboré conjointement par la Région et l’État en association avec un comité régional Trame Verte et Bleue (TVB) et conformément aux "orientations nationales pour la préservation et la restauration des continuités écologiques". Il présente un diagnostic du territoire, une cartographie des composantes de la trame verte et bleue régionale avec la description de la méthodologie adoptée, une présentation des enjeux régionaux relatifs à la préservation et à la restauration de ces continuités et un plan d’action.

Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) de la région Centre a été adopté par arrêté du préfet de région le 16 janvier 2015.

Il repose sur les cartes élaborées par le Bureau d’études Biotope en 2013-2014. CONTINUITES ECOLOGIQUES, RESERVOIRS DE BIDIVERSITE, CORRIDORS ECOLOGIQUES

Le site du projet se situe au sein du bassin de vie de Gien.

Le paysage écologique du bassin de vie de Gien apparaît diversifié, dominé par les ensembles forestiers de l’Orléanais, de la Sologne et du Pays fort avec le val de Loire en position centrale et structurante.

Le réseau écologique apparaît localement préservé.

Le réseau écologique apparaît préservé sur ce territoire.

Axes de travail concernant les sous-trames prioritaires

Nota : les sous-trames dites "prioritaires " sont celles dont les milieux supports rassemblent un grand nombre d’habitats menacés au sens de la liste rouge des habitats du Centre (Nature Centre, à paraître en 2013).

Sous-trame des milieux humides(dont forêts alluviales)

Encourager le maintien voire la restauration des végétations associées aux berges des plans d’eau au niveau des étangs de Puisaye et au sein des paysages forestiers locaux (Sologne, Forêt d’Orléans, Pays Fort notamment)Encourager le maintien voire la restauration des réseaux de (micro-)zones humides (mares, suintements, tourbières) présents tant dans le bocage (Pays Fort) que dans les boisements (Pays Fort, Sologne)

Sous-trame des milieux prairiaux

Encourager le maintien voire la restauration des lisières herbacées des boisements et plus généralement la mosaïque de milieux des vallées des petits affluents rive gauche de la Loire (Aquiaulne, Notreure …)

SCBVCOMPATIBILITE AVEC LES SCHEMAS, PLANS ET PROGRAMMES

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Sous-trame des pelouses et landes sèches àhumides sur sols acides

Encourager le maintien voire la restauration de milieux ouverts au sein des boisements locaux et au niveau de leurs lisières (Sologne, Forêt d’Orléans, Pays Fort notamment)

Sous-trame des lisières et pelouses sèchessur sols calcaires

Encourager la restauration des pelouses sur coteaux secs du val de Loire

Autres enjeux présents

CHAUVES-SOURIS (CHIROPTERES)

Les déplacements au sein de leur domaine vital sont particulièrement dépendants de la structuration du paysage écologique local (présence de haies et boisements linéaires, cours d’eau, lisières et canopées forestières… supports de déplacements). La présence de gîtes à chauves-souris sur un territoire implique donc une réflexion sur la structuration et qualité générale de ce paysage écologique. On veillera par ailleurs, lors de la planification d’aménagements, à maintenir un accès fonctionnel entre les gîtes et les territoires de chasse des chiroptères.

Notons que ce territoire est particulièrement important en termes d’accueil du Petit Rhinolophe en région Centre, espèce particulièrement sensible à la banalisation du paysage écologique.

Nombre total de gîtes à chauves-souris d’importance régionale à nationale recensés sur le territoire

1

Communes concernées (nombre de gîtes entre parenthèses) GIEN (1)

AUTRES SOUS-TRAMES

Comme sur l’ensemble du territoire régional, les boisements et les cours d’eau constituent localement d’importants éléments structurants du réseau écologique à intégrer dans toute réflexion sur l’aménagement du territoire.

La fonctionnalité écologique du val ligérien et de sa mosaïque dynamique de milieux constitue un enjeu majeur du territoire.

Le bocage du sud-est du territoire constitue également un enjeu (val de Beaulieu par exemple). L’action résidera d’une part dans la caractérisation de ce bocage (type de haies, surface des parcelles…), son maintien, son entretien courant, son éventuelle restauration et son renouvellement dans les secteurs vieillissants. Une attention particulière sera également portée aux arbres isolés au sein des parcelles. La préservation du bocage est étroitement liée à la préservation des prairies.

La continuité écologique (piscicole et sédimentaire) des cours d’eau identifiés dans le SRCE est à maintenir ou restaurer conformément à la réglementation sur l’eau en vigueur. La définition précise des actions à entreprendre suppose des études particulières.