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Nous sommes dans une génération où le paraître n’a jamais été aussi
important. L’image de moi-même que je veux faire véhiculer peut souvent me
mettre dans des situations délicates… mais, en tant que femme juive, il y a
certaines questions que nous devons nous poser afin de ne pas subir les
aléas de la vie. Ces questions nous aiderons à ne pas nous installer dans
le mensonge illusoire de ce monde car en fait, je dois être en constante
recherche de vérité.
Le judaïsme prône l’être et le monde, lui, prône le paraître. L’être
c’est ce que je pense, ce que je suis et ce que je parais. Je suis ce que
je pense, mais si mon paraître n’est pas en adéquation avec ce que
je suis, alors c’est déjà une forme de mensonge.
Il faut que j’arrive à ce que je paraisse et ce que je suis soit
véritablement la même chose. Oui, je sais, c’est le programme de
toute une vie, mais l’essentiel est d’avoir toujours en tête l’idée
d’avancer et de se perfectionner. Mais, où ce programme va-t-il
me mener ? Vers la vérité, afin d’arriver à faire la volonté
d’Hachem !
La recherche de la vérité est de se demander si ma manière d’agir
n’est-elle pas un mensonge envers Hachem. Lorsque je réalise une
mitzvah, quel est le véritable pourcentage pour les gens et quel est
le pourcentage pour Hachem ? En bref et sans décodeur : quelle est
la part de la vraie vérité dans mes actions ?!
« La vraie vérité » signifie que je dois faire sortir de mon être toute
forme de mensonge, de tromperie et d’hypocrisie. En effet, il y a ce
qu’Hachem attend de moi et ce que les gens attendent de moi.
Est-ce que je dois me conformer aux regards des autres pour me sentir
bien ? Où bien, je dois avant tout prendre conscience de ce que Hachem veut
de moi ? Tu pourrais me répondre que les deux sont intimement liés, c’est vrai,
mais tu n’as pas le droit de baser ton comportement sur le « qu’en dira-t-on » : « la
vraie vérité » c’est d’abord de voir, ressentir et accepter ce qu’Hachem veut de moi. Le regard des autres peut
m’enfermer dans une cage, dans laquelle je ne pourrais plus sortir.
A la recherche de la vérité
Leilouy Nishmat Zara bat Tourkia Réservé aux femmes exclusivement
ד''בס
Numéro 42 27 Hechvan 5775
Jeudi 20 Novembre 2014
Perles de sagesse au féminin. Selon les enseignements de Rabbi Nahman de Breslev. Ce feuillet est dédié à la refoua chelema de Eytan ben Sarah, Chmouel ben Beila, Avraham Chmouel ben Cheina, Haim Yehiel ben Malka et Dina Haya Hanna bat Sarah. Leilouy Nichmat de Maache bat Esther.
Il ne faut regarder qu’Hachem. Par exemple, pour nous les femmes, la tsniout est un véritable problème : tu subis des
influences du matin au soir. Jamais la mode n’a été aussi belle, et avouons-nous le, nous avons un constant besoin de
plaire. Encore une fois, il faut se demander « A qui dois-je plaire ? » A la Chekhina (ndt présence divine) ou bien aux
chakhen (voisins) ?!
La vraie vérité, consiste purement à ne pas se mentir à soi-même. Si je n’arrive pas à
accomplir certaines mitzvot car parfois c’est vrai, c’est très dure et cela va à
l’encontre de ma nature, alors c’est là que dois utiliser mon arme absolue qui ne
dois en fait jamais me quitter : ma téfila (ndt : prière personnelle).
Je dois constamment lever mes yeux vers Hachem et Le supplier de m’aider, et ce,
jusqu’à ce que j’y arrive. Ne t’arrête jamais d’implorer et d’épancher ton âme. N’aies
pas peur de lui avouer tes difficultés, tes besoins et demande Lui de l’aide en restant
persuadée que ta réponse ne viendra que de chez Lui. Tu as le droit de Lui dire que
pour toi la tsniout c’est un véritable combat et crois-moi, Il te comprendra. Sache
qu’Hachem se cache d’une manière parfaite dans ce monde au point où tu peux en
arriver à L’oublier, hasvé chalom.
Il est évident qu’une question te viendra à l’esprit : « En attendant que j’y arrive, que
dois-je faire ? M’habiller n’importe comment ? Me laisser aller à toutes mes
folies ?! » Laisses moi te raconter une petite histoire, qui, je suis sûre, va apporter la
réponse à beaucoup de tes questions.
Alors que le décret des canonistes ferait rage dans la Russie tsariste, « tous les jeunes
garçons de plus de 13 ans étaient arrachés à leur famille et enrôlés de force dans
l’armée soviétique pour plus de 25 ans ». Un jeune homme va voir le Hafets Haim
pour lui demander la conduite à avoir concernant la cacherout. Est-ce que le fait de
manger pas cacher lui serait autorisé sachant que s’il ne mangeait pas, il pourrait
mourir par manque de force. Le Hafets Haim lui répondit : « Tu as le droit de manger
pas cacher, mais malgré tout… n’en profite pas pour sucer les os ! ».
Le message du Rav était clair : il existe des situations compliquées qui ne dépendent
plus de notre volonté ; mais il ne faut pas en profiter pour exagérer. Hachem
comprend et te juge toujours positivement, mais n’en profite pas et n’exagère pas.
L’essentiel c’est que tu restes consciente de ce qui est bon ou pas pour toi.
Rabbi Nahman nous enseigne que nous devons devenir experts en montées et en
descentes c’est-à-dire : si j’ai réussi à avoir 10/10 après une guerre que j’ai gagné ou
qu’en fin de compte j’ai eu 0/10 car je n’ai pas réussi à tenir, il faut que je reste la
même. Etre la meilleure toute sa vie n’existe pas, Hachem Lui, nous jugera qu’en
fonction de nos efforts et non en fonction du résultat.
Rien n’est jamais acquis, renouvelle-toi tous les jours, sois joyeuse pour chaque
« petite » mitzva que tu arrives à faire et remercie Hachem qui te donne les forces
pour faire face aux tsunamis quotidiens de nos vies.
Reste confiante malgré tout car comme notre Maître nous l’a dit : «Malgré que ce monde est un pont très étroit,
l’essentiel est de ne pas avoir peur du tout ».
yael taieb
Pour dédier un numéro ou envoyer vos questions à yael taieb, une seule adresse : [email protected]
ד''בס
C’est l’histoire d’un proche du Baal Chem Tov.
Cet homme était souffrant et très faible. Il envoya une tierce personne chez le
Baal Chem Tov de mémoire bénie afin de lui demander de venir lui rendre
visite. Et les choses se passèrent ainsi : L’envoyé arriva chez le Baal Chem Tov
et lui transmit le message du malade : celui-ci souhaitait qu’il vienne le voir. Le
Baal Chem Tov se rendit donc chez lui.
En chemin, l’envoyé le questionna :
- J’ai entendu de votre part que lorsqu’un homme parvient à un repentir
parfait et sincère, il est assuré de ne pas mourir avant son heure. Or il semble
bien que ce soit le cas de ce malade. Par ailleurs, il est d’une intégrité véritable
et d’un âge pas encore avancé. Pourquoi ne guérirait-il pas de sa maladie ?
- J’ai en effet tenu ces propos, répondit le Baal Chem Tov, et je les confirme à
nouveau. Ce malade s’est certainement repenti avec sincérité de tous ses
péchés, mais si la guérison n’arrive pas encore, c’est qu’il n’a pas confessé ses
fautes devant un Tsadik authentique, et telle est la raison de mon voyage chez
lui. Dès l’instant où il se confessera devant moi, il guérira ; s’il refuse, sa
maladie empirera immédiatement, chacun de ses membres, ses bras et ses
jambes le feront hurler de douleur, puis il succombera.
Et ceci arriva effectivement.
Arrivé chez le malade, le Baal Chem Tov s’adresse à lui en ces termes : « Dis-
moi ce que tu sais, car Hachem le sait et moi également ». En d’autres termes,
il attendait de lui une confession sur tous ses péchés. Il prononça cette phrase
à trois reprises mais le malade refusa de parler. Il se mit aussitôt à hurler de
douleur tant la souffrance ressentir dans ses membres le torturait.
Puis il s’éteignit ainsi que l’avait prédit le Baal Chem Tov.
Une histoire du Baal Chem Tov…
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La tefila de la semaine
Grâce à sa persévérance et sa ténacité dans son
dialogue avec Hachem, le roi David composa le livre
des psaumes. Lorsqu’il était couché et sous ses
draps, il épanchait son cœur et son âme devant son
Créateur, comme il est écrit : « Chaque nuit je
baigne dans mon lit de larmes, de mes pleurs
j’inonde ma couche » (Paume 6,7). Heureux celui qui
agira comme David, car cette pratique est au-dessus
de tout.
Rabbi Nahman conseilla à ses disciples de s’habituer,
lorsqu’ils étaient couchés, à épancher leurs cœurs
devant Hachem et à Le supplier d’avoir le mérite de
se rapprocher de Lui. Et si, à cause de ce cœur de
pierre qui étouffe son âme, un homme n’a pas la
possibilité d’ouvrir la bouche, alors qu’il soupire et
qu’il gémisse sur son sort.
« La bedika » - Examen interne
Les jours où la femme, craignant son retour de cycle,
se séparera de son mari, elle devra procéder à un
examen interne à la fin du jour après l’apparition
des étoiles. Cet examen sera de la même nature que
le « efsekh tahara » : examen d’interruption.
La séparation
Les jours où la femme doit craindre le retour de ses
règles il est interdit aux époux de pratiquer l’intimité
conjugale, mais ils peuvent s’étreindre et
s’embrasser. Cependant, connaissant ses faiblesses,
on devra s’empêcher tout rapprochement pouvant
entraîner à l’acte intime ou à d’autres interdictions.
De plus, les époux se garderont de s’endormir côte à
côte car le cycle pourrait revenir durant leur
sommeil et ils se trouveraient dormant dans le
même lit en état de nidda.
Cours à Raanana tous les mardis à 10h30.
Adresse : 80, rehov Ahouza.
Synagogue des Constantinois « Hoel Morde’haï ».
Contactez Solijane au 054 22 78 321.
Cours à Netanya le mercredi 26 novembre
A partir de 21h Infos et contact :
Sarah – 054 733 7256.
L’épanchement de l’âme
Tu sais, Eternel notre D.ieu, que nous sommes faits
de chair et de sang, que notre esprit est confus et
troublé par toutes sortes de bêtises et de folies.
Nombreux sont ceux qui se dressent contre nous, de
toutes parts, et nous guettent en permanence. Nous
ne pouvons plus ouvrir la bouche et prononcer une
seule parole convenable avec sincérité. Je ne sais
pas quoi faire ! Où fuir et vers qui me tourner ?!
D’où viendra mon aide ? Je souffre tellement ! « En
vain je crie et appelle au secours mais ma prière ne
trouve aucune issue » à cause de la multitude de
pensées intéressées qui augmentent sans cesse pour
la troubler. Que dire ? Je ne puis parler. Je ne puis
justifier. Hachem à découvert ma faute ! Fais de moi
ce que Tu voudras ! Je suis dans Tes mains comme
l’argile dans les mains du potier. Aie pitié, Aie pitié !
Sauve-moi, délivre-moi ! Sauve ceux qui sont
conduits à la mort, ceux qui vont être tués,
épargnes-les, sauve-les et délivre-les en vertu de Ta
grande miséricorde. Fais les passer de la mort à la
vie, du chagrin à la joie, de l’obscurité à la grande
lumière.
Likoutei Tefilot - Rabbi Nathan