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ATLAS
de la
Nouvelle-CalédonieL’Atlas de la Nouvelle-Calédonie présente une vision originale de cette collectivité
d’outre-mer du Pacifique sud, à plus de 16 500 km de la France.
Soixante planches cartographiques accompagnées chacune d’une notice illustrée de
graphiques, tableaux et photographies, décrivent le contexte régional de la Nouvelle-
Calédonie, les milieux naturels, leur protection et leur aménagement, les populations et
leur histoire, l’économie et la vie des hommes.
De nombreuses planches et notices sont d’une grande originalité et mettent en cartes
des données nouvelles sur les fonds océaniques, l’archéologie et l’histoire contemporaine,
l’exploitation minière et la métallurgie du nickel, les trente-trois communes du pays…
À l’heure où la Nouvelle-Calédonie est désormais dotée de compétences très larges, cet
ouvrage apporte une multitude d’informations accessibles aux scolaires, aux étudiants,
aux décideurs et aux lecteurs curieux.
ATLA
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Prix : 60 e
ISBN : 978-2-7099-1740-7
AtlasNouvelleCaledonieCvDoc 1
9/11/12 12:48:36
Carte blancheà l’Atlas
22 février 2013JOURNÉE PORTES OUVERTESau congrès de la Nouvelle-Calédonie
1, boulevard vaubaN - Nouméa
Standard : (+687) 27 31 29www.congres.nc
Standard : (+687) 26 10 00www.nouvelle-caledonie.ird.fr
Découvrez le nouvel Atlas de la Nouvelle-Calédonie
Les auteursGuy AGNIEL professeur des universités - UNCIsabelle AMIOT professeur du secondaire/chargée de mission - Vice-rectoratSerge ANDREFOUËT chargé de recherche - IRDJean-Sébastien BAILLE chef du service des mines et carrières - DIMENCNicolas BARRÉ chercheur - IACJacques BOLE archéologue - IANCPJacques BONVALLOT directeur de recherche - IRDPhilippe BRESCIA chercheur - IACDavid BROUSTET démographe - ISEEDamien BURRUS responsable de l’observatoire agricole
et agroalimentaire - DAVARGuy CABIOCH† directeur de recherche - IRDJean-Jérome CASSAN chef de service adjoint - SIEC/DDEE - province Nord Dominique CHARDON professeur des universités - UPSPierre CHATELAIN juriste - ADRAFCéline CHAUVIN ingénieur cartographe géomaticienne - Congrès de la Nouvelle-CalédoniePablo CHAVANCE chargé de programme - Union internationale pour la conservation de la natureChristophe CHEVILLON chargé de mission - province Sud/IRDFabrice COLIN directeur de recherche - IRDJulien COLLOT géophysicien marin - DIMENCLuc DELLA PATRONA responsable action poissons lagonaires - IFREMERElise DESMAZURES chargée de mission - DSFPascal DOUILLET chargé de recherche - IRDFranck DUMAS chargé de recherche - IFREMERPascal DUMAS maître de conférences - UNCBenoit FLAMAND professeur du secondaire - DESPFEmmanuel FRITSCH directeur de recherche - IRDCatherine GAILLARD agronome - DDEE-NordJean-Christophe GAY professeur des universités - IRD/ Université de Nice-Sophia AntipolisJean-Paul GRANGEON chef du service des actions sanitaires - DASSYonaniko GRENON Koniambo nickel SASOlivier HOUDAN professeur du secondaire - Vice-rectoratYves JACQUIER professeur du secondaire/délégué académique - Vice-rectoratTanguy JAFFRE directeur de recherche - IRDPierre JEGAT géologue - DIMENCAymeric JOUON chef de projet - Lyonnaise des EauxFabien JUFFROY géomaticien - DTSIMattias KOWASCH attaché temporaire d’enseignement et de recherche - UNCMichel KULBICKI directeur de recherche - IRDYves LAFOY délégué de la Nouvelle-Calédonie en Nouvelle-ZélandeMichel LARDY ingénieur de recherche - IRDLuc MAITREPIERRE ingénieur, chef prévisionniste - Météo FrancePatrick MARCHESIELLO directeur de recherche - IRDDaniel MARINI directeur des mines - SLNRégis MARTIN ingénieur géomètre, chef du service réforme foncière - ADRAFPierre MAURIZOT directeur d’antenne - BRGMChristophe MENKES chargé de recherche - IRDGil MONTEIL chef du département géologie et études minières - SLNBastian MORVAN chef du service de l’énergie - DIMENCClaire MOYSE-FAURIE directeur de recherche - LACITO-CNRSJérome MUNZINGER chargé de recherche - IRDSylvain OUILLON directeur de recherche - IRDAndré OUETCHO archéologue - IANCPBernard PELLETIER directeur de recherche - IRDGilles PESTAÑA maître de conférences - UNCJulien PERRIER assistant de recherche - IRDCyril PIGEAU ingénieur culturel - Culture(s) en ChantierChristine PÖLLABAUER directrice - ERBIOLaurence RAMON ingénieur agronome - consultanteFrédéric RIGAULT ingénieur d’études - IRDJean-Charles RITTER directeur de l’usine de Doniambo - SLNJean-Claude RIVIERRE directeur de recherche - LACITO-CNRSPascal RIVOILAN chef du département démographie et enquêtes - ISEEChristophe SAND directeur - IANCPFrançois SERVE coordonnateur - SAPBenoit SOULARD responsable bases de données - IFREMERJean-Michel SOURISSEAU chercheur socio-économiste - CIRADChristiane TERRIER professeur agrégée - IUFMChristophe THOMAS directeur des opérations - SLNPhilippe THOUZELLIER directeur administratif et financier - SLNEmmanuel TJIBAOU directeur - ADCKMyriam VENDE-LECLERC géomaticienne - DIMENCJacques VERNAUDON maître de conférences - UNCLaurent VIGLIOLA chargé de recherche - IRDLaurent WANTIEZ maître de conférences - UNCGeoffroy WOTLING ingénieur - SESER/DAVAR
20° S
21° S
22° S
164° E 165° E 166° E 167° E 168° E
0 50 km
ATLAS DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE
© IR
D 2
012
Source : IRD
La végétation
16
Formations palustres ou marécageuses
Forêt sèche ou forêt sclérophylle
Forêts denses humides de basse et moyenne altitudes sur roches ultramafiques
Forêts denses humides de basse et moyenne altitudes sur roches volcano-sédimentaires
Récif
Lac
Hydrographie
Localité
Forêts denses humides et maquis d'altitude
Forêts denses humides sur roches calcaires
Mangroves et végétations basses des zones salées
Maquis de basse et moyenne altitudes sur roches siliceuses
Maquis sur roches ultramafiques (ou « maquis miniers ») de basse et moyenne altitudes
Savanes et fourrés secondaires
Wé
Voh
VaoVao
Île des Pins
Maré
Lifou
Ouvéa
Poya
Poum
Koné
Yaté
Thio
TouhoTouho
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PouéboPouébo
Canala
KoumacKoumac
Ouégoa
Nouméa
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La Foa
FarinoSarraméa
Hwaadrila
Kouaoua
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HouaïlouHouaïlou
Pouembout
Poindimié
HienghèneHienghène
Mont-Dore
Kaala-GomenKaala-Gomen
Ponérihouen
Boulouparis
Belep
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4060
20
80
100
Part des actifs travaillant dansleur commune de résidence (%)
5 500 à 6 8001 500 à 3 500900 à 1 500300 à 500100 à 30050 à 100
Nombre de migrantsintercommunaux
Seuls les effectifs supérieurs à 49 sont représentés.
Agriculteurs
Professions intermédiairesEmployés
Ouvriers
Cadres et professions intellectuelles supérieures
Artisans, commerçants et chefs d’entreprise
Limite de commune
Limite de commune
Limite de commune
Limite de commune
Limite de province
50 actifs
25 actifs
1 100 0001 800 000
764 642
2 400 000
3 000 0004 241 576
PIB par habitant (en XPF)
1005002 00010 000
43 500Nombre de salariés actifs
3040
24
Privé
Public
Indépendant
50
60
Taux d'emploi (%)
Mont-Dore
Dumbéa
PaïtaYaté
Boulouparis
Farino
La FoaSarraméa
Thio
Moindou
Bourail
CanalaPoya
HouaïlouPouembout
PonérihouenKoné
Poindimié
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Hienghène
OuvéaKoumac
PouéboPoum
Ouégoa
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Nouméa
Kouaoua
Maré
Île des Pins
Mont-Dore
DumbéaPaïta
YatéBoulouparis
Farino
La FoaSarraméa
Thio
MoindouBourail
CanalaPoya
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PonérihouenKoné
Poindimié
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Hienghène
OuvéaKoumac
Pouébo
Poum Ouégoa
Belep
Nouméa
Kouaoua
Maré
Île des PinsMont-Dore
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BoulouparisFarino
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Sarraméa
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BourailCanala
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PonérihouenKoné
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Touho
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Île des Pins
Mont-Dore
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PonérihouenKoné
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Pouébo
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Île des Pins
Sarraméa
Mont-Dore
Moindou
Pouembout
ATLAS DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE
© IR
D 2
012
Sources : INSEE - ISEE, recensement 2009
L'activité économique et l'emploi
33
20° S
22° S
167° E
20° S
22° S
167° E165° E
20° S
22° S
167° E165° E
20° S
22° S
167° E165° E
0 50 km
0 50 km
0 50 km
0 50 km
Les catégories socioprofessionnelles en 2009
Le produit intérieur brut par habitant en 2009
Le taux d'emploi des 15-64 ans en 2009
Les migrations domicile-travail en 2009
151
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0 40 000 50 000 (US$)30 000
Hawaï
France
Nouvelle-Calédonie
Polynésie française
Tonga
Australie
Singapour
Nouvelle-Zélande
Fidji
Samoa occidentale
Vanuatu
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Salomon
Comores
Haïti
20 00010 000
Sources : FMI ; ISEE ; ISPF ; Hawaii State Department of Business, Economic Development & Tourism
Figure 1Produit intérieur brut par habitant en 2009
Services
60 %
5 %2 %8 %
12 %
13 %
AgricultureNickelAutres industriesBTPCommerce
Figure 2 Répartition de la valeur ajoutée par secteur d'activitéen Nouvelle-Calédonie en 2009
Source : estimation CEROM
AtlAs de lA Nouvelle-CAlédoNie
Planche 33
IV - L’économie
L’activité économique et l’emploi
149
Un niveau de vie élevé
En 2009, le PIB s’élève à 8,6 mil liards US$, soit environ 3 mil-
lions de XPF* par habitant. Sur le plan international, ce ratio situe
la Nouvelle-Calédonie devant la Nouvelle-Zélande et très loin
devant les autres petites économies insulaires du Pacifique sud.
L’écart de niveau de vie moyen est ainsi de 1 à 10 par rapport à
Fidji ou de 1 à 13 par rapport au Vanuatu. L’indicateur de déve-
loppement humain (IDH)* permet de comparer les pays en ajou-
tant au PIB/habitant d’autres critères plus sociaux tels que l’espé-
rance de vie ou le taux de scolarisation. En 2005, cet indicateur
situait le pays en 34e position sur 177 pays, derrière l’Australie (3e),
la France (10e), la Nouvelle-Zélande (19e) et devant la Polynésie
française (42e) et les autres pays et États insulaires de la région.
L ’activité économique se caractérise par une crois- sance soutenue et plus régulière que par le passé. Dans les années 1960 et jusqu’au premier choc
pétrolier en 1973, l’économie est largement centrée sur l’exploitation du nickel qui conditionne une croissance chaotique, mais globalement très élevée (8,1 % par an en moyenne). La fin du boom du nickel* va conduire l’État à intensifier son intervention pour éviter un effondrement de l’économie : l’évolution moyenne du produit intérieur brut (en termes réels) est nulle de 1974 à 1984. L’instabilité
la valeur ajoutée en 1998 à plus de 18 % en 2007. En moyenne
sur le long terme, le nickel représente environ 10 % de la créa-
tion de richesse et emploie directement 4 % des salariés en 2009.
Ces chiffres reflètent imparfaitement l’apport réel du nickel
à l’économie locale en termes d’emplois indirects ou d’entraî-
nement sur les autres secteurs, mais également en termes
d’enjeux pour le rééquilibrage et d’anticipations pour l’ensem
ble de l’économie. Par ailleurs, cette ressource représente plus
de 90 % des exportations du pays. La production métallurgique
va croître fortement dans les années à venir puisque, en plus
de la SLN à Doniambo, deux nouvelles usines de transforma-
tion doivent entrer en production dans la province Sud (Vale
Nouvelle-Calédonie) et la province Nord (Koniambo Nickel
SA- SMSP-Xstrata). Cette montée en puissance va dans le sens
d’un accroissement de la valeur ajoutée nickel, en privilégiant
la transformation locale du minerai ou, par ailleurs, en externali-
sant le traitement au moyen d’un partenariat avec la Corée du
Sud. En conséquence, la dépendance au nickel de l’écono mie
sera accrue, ce qui pourrait affecter la stabilité de la croissance
et devrait replacer la question de la gestion de la rente nickel
au centre des débats.
néo-calédonienne, surpassant même la consommation des ménages, traditionnel moteur de l’économie. En par-ticulier, les récents et importants investissements pour la construction de deux usines métallurgiques ont concouru à la résistance de l’économie face à la crise mondiale. La croissance, plus vigoureuse en Nouvelle-Calédonie qu’en Métropole, a permis de rattraper en partie le retard en termes de niveau de vie moyen : l’écart de produit inté-rieur brut (PIB*) par habitant avec la Métropole était de 50 % en 1960 et n’est plus que de 20 %.
Une économie largement « tertiarisée » et d’importantes réserves de nickel
La structure même de l’économie est proche de celle des
pays les plus développés puisque le secteur tertiaire représente
près de 80 % de la création de richesse. Un tiers de cette valeur
ajoutée émane du secteur public, soit une part comprise entre
20 % et 30 % du PIB depuis les années 1980. À titre comparatif, la
part du secteur public dans le PIB en 2006 s’établissait à 21 % en
Nouvelle-Calédonie, 26 % pour la Réunion et la Guadeloupe,
32 % pour la Guyane, 25 % pour la Polynésie française et 18 %
pour la France. La Nouvelle-Calédonie est souvent présentée
comme étant une île « métallique », centrée sur l’exploitation
de son nickel. Or si ce secteur joue un rôle majeur en termes
d’emploi, de fiscalité ou d’aménagement du territoire, ce sont
bien les services qui constituent la principale source de richesse
du pays. Ils représentent le premier poste de la consommation
des ménages et de la consommation intermédiaire des entre-
prises. Le commerce occupe également une place importante
avec 10 à 12 % du PIB (soit un niveau comparable à celui de la
Métropole). Les autres services marchands, presque exclusive-
ment destinés à la consommation locale, sont très dynamiques
et témoignent d’un niveau de consommation élevé.
Les réserves estimées de nickel situent le pays au 3e ou 4e rang
mondial, ce qui assure des possibilités d’exploitation sur plusieurs
décennies, en fonction notamment du rythme de l’extrac tion et
de l’évolution des moyens techniques. L’exploitation de cette
ressource naturelle, dont les prix sont directement soumis aux
aléas de l’offre et de la demande mondiale, a évolué de 3 % de
politique accentue cette situation et c’est le dénouement positif, concrétisé par les accords de Matignon, qui per-met à la fin des années 1980 un retour à une croissance élevée. Depuis le le début des années 1990, la crois-sance est remarquable du fait de sa stabilité, autour des 3 %. Les aléas de la conjoncture internationale perturbent peu une croissance « auto-entretenue », alimentée par des transferts métropolitains en hausse, mais dont le poids diminue tendanciellement. Lors des dix dernières années, l’investissement a largement tiré la croissance
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Forêt dense humide de moyenne altitude, le pic du Pin
Forêt sèche, Nekoro
Mangrove avec Avicennia et Rhizophora
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AtlAs de lA Nouvelle-CAlédoNie
Planche 16
II - Les milieux
La végétation
Les mangroves et les végétations basses des zones salées
Les mangroves sont des formations arborescentes à palétu-
viers, n’excédant pas 8-10 m de haut, qui se développent sur les
sols salés de la zone de balancement des marées, principale-
ment sur la côte ouest de la Grande Terre. Les palétuviers sont
répartis selon une zonation, allant de la mer à la terre ferme :
un front pionnier avec Sonneratia spp., Avicennia marina et
Rhizophora stylosa, suivi d’une ceinture plus dense et plus haute
de Rhizophora spp. et Bruguiera gymnorrhiza sur substrat vaseux,
puis d’une bande d’Avicennia marina, sur substrat plus stable,
souvent suivie d’un tanne* ou d’une frange de Lumnitzera spp.
La flore de la mangrove rassemble une vingtaine d’espèces
indo-pacifiques adaptées aux sols salés et à la submersion des
racines et des troncs. Elle comprend notamment sept espèces du
genre Rhizophora pourvues de racines à échasses en arceaux,
Avicennia marina et Sonneratia alba et S. caseolaris aux pneu-
matophores* aériens, Bruguiera gymnorrhiza aux racines en forme
de genoux et deux espèces du genre Lumnitzera. L’ensemble de
la végétation des sols salés (mangroves, tannes, plages et arrière-
plages) rassemblent 175 espèces dont 11 % sont endémiques.
L a Nouvelle-Calédonie est caractérisée par la variété de ses formations végétales, la richesse et surtout l’originalité de sa flore, qui totalise 3 371 espèces de
plantes vasculaires* dont 74,4 % sont endémiques*. Elle
des troncs ne dépasse guère 40 cm, appartenant principale-
ment aux familles des Sapindacées (Arytera, Cupaniopsis),
Ebenacées (Diospyros), Combrétacées (Terminalia). Elle pos-
sède un sous-bois dense d’arbustes buissonnants et de nom-
breuses lianes. Sa flore d’origine récente (fin Tertiaire, début
Quaternaire) ne contient pas de conifères, ni de palmiers, et
très peu d’espèces ayant conservé des caractères archaïques.
Elle rassemble toutefois 347 espèces de plantes vasculaires
autochtones*, dont environ 60 % sont endémiques incluant une
soixantaine d’espèces qui lui sont strictement liées. Elle a large-
ment régressé sous l’effet des défrichages et des feux, qui ont
provoqué un envahissement par des espèces grégaires* dont
la prolifération s’oppose à la régénération naturelle de la forêt
au profit de savanes herbeuses et de fourrés.
Les forêts denses humides de basse et moyenne altitudes
Ces forêts occupent des zones où la pluviosité annuelle
moyenne est comprise entre 1 300 et 3 500 mm. Elles se rencon-
trent à basse altitude aux îles Loyauté, à l’île des Pins et à partir de
espèce unique du groupe le plus ancien des plantes à fleurs. La nature et la distribution des formations végétales sont liées aux conditions climatiques, au substrat, à l’alti-tude et aux effets de l’activité humaine.
La forêt sèche ou forêt sclérophylle
La forêt sèche occupait initialement les régions recevant
moins de 1 000-1 100 mm de précipitations annuelles moyen-
nes, en dessous de 300 m d’altitude, sur des substrats variés
(sauf les substrats ultramafiques*) sur la côte ouest de la Grande
Terre. Sous sa forme la mieux conservée, sa superficie n’est que
de quelques dizaines de km². C’est une forêt basse, possédant
de nombreuses espèces à feuillage sclérophylle*, à strate supé-
rieure de 6 à 10 m de haut, formée d’arbres dont le diamètre
possède en outre 45 espèces de conifères, toutes endémi-ques, incluant le seul conifère parasite connu (Parasitaxus usta), et de nombreuses espèces ayant conservé des caractères archaïques, notamment Amborella trichopoda,
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depuis l’Atlas de la Nouvelle-Calédonie et dépendances,
réalisé par l’OrStOM en 1981, la nouvelle-Calédonie a
vécu de profondes mutations tant sur le plan politique
et institutionnel que sur le plan socio-économique.
Une actualisation des savoirs et la nécessité d’apporter
des repères utiles à la compréhension de l’actuelle
nouvelle-Calédonie ont décidé, en 2008, le congrès de
la nouvelle-Calédonie à réaliser un nouvel ouvrage en
étroite collaboration avec l’Institut de recherche pour le
développement (Ird).
Comme le précédent, le nouvel Atlas de la Nouvelle-
Calédonie, est un atlas thématique. Soixante planches
cartographiques accompagnées de notices illustrées de
graphiques, tableaux et photographies, décrivent le
contexte régional de la nouvelle-Calédonie, les milieux
naturels, leur protection et leur aménagement, les popu-
lations et leur histoire, l’économie, la vie et le territoire des
hommes.
Les nombreux auteurs de cartes et de notices, chacun
dans leur spécialité, ont contribué à la réussite de cette
édition, ouvrage scientifique de qualité au contenu
savant mais qui s’adresse également au grand public.
Cartographie - Institut de recherche pour le développement (IRD)
de la carte à l’atlas imprimé, le service cartographie de l’Ird présente son savoir-faire en matière de cartographie d’édition. des démonstrations, à partir d’exemples contenus dans l’atlas, sont propo-sées au public.www.nouvelle-caledonie.ird.fr
Coin des libraires : Consultation et vente de l’ouvrage, disponible en librairie et grandes surfaces dès le 23 février 2013.
Information géographiqueDirection des technologies et des services de l’information (DTSI)
Le service de la géomatique et de la télédétection de la dtSI fait découvrir les deux principaux outils de son portail d’information géographique mis à disposition des internautes : le géorépertoire et l’explorateur cartographique du gouvernement de la nouvelle-Calédonie.www.georep.nc
ouvrage de référence publié par :• le congrès de la nouvelle-calédonie • l’institut de recherche pour le développement (ird)
17h30 Discours d’accueilGérard Poadja - Président du congrès de la nouvelle-CalédonieGilles Fédière - Ird*
18h00 La biodiversité des poissons côtiersLaurent Vigliola - Chargé de recherche – Irdmodérateur : Dominique Guillaud
Questions Du pubLic
18h30 Des milieux sensibles : 18h30 gestion et préservationJean-Jérôme Cassan - Ingénieur – ddEE*/ province nordmodérateur : Dominique Guillaud
Questions Du pubLic
19h00 Les espaces coutumiersEmmanuel Tjibaou - directeur - CCt* / adCK*modérateur : Dominique Guillaud
Questions Du pubLic
19h30 La nouvelle-calédonie contemporaineOlivier Houdan - Professeur - Vice-rectorat de la nouvelle-Calédonie modérateur : Thierry Mennesson
Questions Du pubLic
20h00 Du Lapita aux traditions kanak : archéologie ancienne de la nouvelle-calédonie
Christophe Sand - directeur - IanCP* modérateur : Thierry Mennesson
Questions Du pubLic
20h30 Les îles Céline Chauvin / Jean-Christophe Gay - Ingénieure cartographe géomaticienne – Congrès/Professeur des universités - Ird/ UnS*modérateur : Thierry Mennesson
Questions Du pubLic
21h00 Discours de clôtureMarie-Noëlle Favier - IrdGérard Poadja - Président du congrès de la nouvelle-Calédonie
* iRD : Institut de recherche pour le développement DDee : direction du développement économique et de l’environnement ADcK : agence de développement de la culture kanak
cct : Centre culturel tjibaou iAncp : Institut d’archéologie de la nouvelle-Calédonie et du Pacifique uns : Université nice-Sophia antipolisp
ro
gr
am
me
17h
30-2
1h
StandS danS l’eSpace dialogue (15h-21h)
expoSéS danS l’hémicycleDécouvrez le nouvel Atlas de la Nouvelle-Calédonie