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Die Zeitschrift The Magazine La Revista La Rivista ざっし ЖУРНАЛ Antenne d’Hérouville St Clair 2013 -2014 : nous venons de terminer l’an I de l’UIA-BN, nos craintes, nos incertitudes ont été balayées par la confiance et la fidélité de nos adhérents, tant dans notre antenne d’Hérouville que dans les 15 autres antennes bas-normandes. Cette année nous a permis de maintenir autant d’activités que par le passé et de constater qu’elles attiraient toujours leur public. Nous avons même pu augmenter la capacité de plusieurs cours, soit en remplaçant une salle moyenne pour une plus grande, soit en trouvant quelques heures supplémentaires encore disponibles. De nouveaux projets ont abouti : une journée de démonstration et d’exposition des travaux le 16 mai à la Fonderie, avec des activités aussi variées que la Chorale, les Ateliers de Peinture, le Café de Géo, le Japonais, l’Origami et les Danses traditionnelles. Enfin une première, avec la représentation de l’Atelier Théâtre de Chantal Charpentier pour terminer l’année. Nous avons appris que la plupart de nos professeurs rémunérés ou bénévoles seront encore à nos côtés l’an prochain et c’est une très bonne nouvelle. C’est avec beaucoup de reconnaissance, que nous remercions Jacqueline Madouas, pour son long engagement dans notre antenne. Durant une dizaine d’années, elle a formé, avec patience et enthousiasme, de nombreux hispanisants et leur a transmis son goût de la langue et de la culture hispaniques. Elle laisse la place, espérons-le, à de nouvelles bonnes volontés. Ce Mag Hérouvill’âges est le deuxième du nom. Il a pour intérêt de garder le souvenir de moments importants de la vie de l’antenne. Il pourrait aussi servir à guider vos choix pour l’an prochain, ou bien à éclairer de nouveaux adhérents. Dans ces pages, certaines activités ou sorties sont mises en lumière avec des articles écrits par leurs participants. D’autres activités auraient pu être aussi évoquées, mais elles avaient déjà fait l’objet d’articles dans le précédent numéro ou n’ont pas trouvé de « rédacteur ».Un grand merci donc aux journalistes et photographes qui ont permis l'édition de ce numéro. Ces articles soulignent bien le travail que vous accomplissez avec vos professeurs, vos difficultés mais aussi votre plaisir de la découverte, de l’apprentissage quelque soit l’âge. Spectacles, sorties, voyages ont aussi rythmé cette année et laissé de merveilleux souvenirs : nos organisateurs de la Commission Sorties/Voyages, sont déjà prêts à renouveler le défi de ce programme complémentaire de notre programme de cours. Bonnes vacances à tous. Certains inscrits à la visite de la presqu’île de Rhuys renoueront avec l’UIA, dès le 19 septembre. A tous, nous donnons rendez-vous pour des retrouvailles et de nouveaux projets le jeudi 25 septembre 2014, jour des inscriptions. Michèle Guglielmi Responsable de l’antenne Editorial LE MAG Hérouvill’âges Université Inter-Ages 2013/2014 Dimanche 7 septembre Forum des Associations de la ville d’Hérouville, place de la Fonderie, stand UIA, de 14H00 à 17H00 Vendredi 19 septembre : La presqu’île de Rhuys Lundi 22 septembre : Inscriptions des Nouveaux à la Maison des Associations de 14H00 à 17H00 Se munir de 2 photos, numéros de téléphones et adresse mèl Jeudi 25 septembre : Inscription pour tous, anciens et nouveaux adhérents, salle de La Fonderie de 14H00 à 17H30 Inscription : 127€ 2 inscriptions possibles en plus de la sienne Lundi 6 octobre 2014 : Reprise des cours En partenariat avec La Rentrée 2015

Accueil - LE MAG 2014Peinture, le Café de Géo, le Japonais, l’Origami et les Danses traditionnelles. Enfin une première, avec la représentation de l’Atelier Théâtre de Chantal

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  • Die Zeitschrift

    The Magazine

    La Revista

    La Rivista

    ざっし

    ЖУРНАЛ

    Antenne d’Hérouville St Clair

    2013 -2014 : nous venons de terminer l’an I de l’UIA-BN, nos craintes, nos incertitudes ont

    été balayées par la confiance et la fidélité de nos adhérents, tant dans notre antenne d’Hérouville que dans les 15 autres antennes bas-normandes.

    Cette année nous a permis de maintenir autant d’activités que par le passé et de constater

    qu’elles attiraient toujours leur public. Nous avons même pu augmenter la capacité de plusieurs cours, soit en remplaçant une salle moyenne pour une plus grande, soit en trouvant quelques heures supplémentaires encore disponibles.

    De nouveaux projets ont abouti : une journée de démonstration et d’exposition des

    travaux le 16 mai à la Fonderie, avec des activités aussi variées que la Chorale, les Ateliers de Peinture, le Café de Géo, le Japonais, l’Origami et les Danses traditionnelles. Enfin une première, avec la représentation de l’Atelier Théâtre de Chantal Charpentier pour terminer l’année.

    Nous avons appris que la plupart de nos professeurs rémunérés ou bénévoles seront encore à nos côtés l’an prochain et c’est une très bonne nouvelle. C’est avec beaucoup de reconnaissance, que nous remercions Jacqueline Madouas, pour son long engagement dans

    notre antenne. Durant une dizaine d’années, elle a formé, avec patience et enthousiasme, de nombreux hispanisants et leur a transmis son goût de la langue et de la culture hispaniques. Elle laisse la place, espérons-le, à de nouvelles bonnes volontés.

    Ce Mag Hérouvill’âges est le deuxième du nom. Il a pour intérêt de garder le souvenir de

    moments importants de la vie de l’antenne. Il pourrait aussi servir à guider vos choix pour l’an prochain, ou bien à éclairer de nouveaux adhérents. Dans ces pages, certaines activités ou sorties sont mises en lumière avec des articles écrits par leurs participants. D’autres activités auraient pu être aussi évoquées, mais elles avaient déjà fait l’objet d’articles dans le

    précédent numéro ou n’ont pas trouvé de « rédacteur ».Un grand merci donc aux journalistes et photographes qui ont permis l'édition de ce numéro.

    Ces articles soulignent bien le travail que vous accomplissez avec vos professeurs, vos

    difficultés mais aussi votre plaisir de la découverte, de l’apprentissage quelque soit l’âge. Spectacles, sorties, voyages ont aussi rythmé cette année et laissé de merveilleux souvenirs : nos organisateurs de la Commission Sorties/Voyages, sont déjà prêts à renouveler le défi de ce programme complémentaire de notre programme de cours.

    Bonnes vacances à tous. Certains inscrits à la visite de la presqu’île de Rhuys renoueront avec l’UIA, dès le 19 septembre. A tous, nous donnons rendez-vous pour des retrouvailles et de nouveaux projets le jeudi 25 septembre 2014, jour des inscriptions.

    Michèle Guglielmi

    Responsable de l’antenne

    Editorial

    LE MAG Hérouvill’âges

    U n i v e r s i t é I n t e r - A g e s

    2013/2014

    • Dimanche 7 septembre

    Forum des Associations de la ville d’Hérouville, place de la Fonderie, stand UIA, de 14H00 à 17H00

    • Vendredi 19 septembre :

    La presqu’île de Rhuys

    • Lundi 22 septembre :

    Inscriptions des Nouveaux à l a M a i s o n d e s Associations de 14H00 à 17H00

    Se munir de 2 photos, numéros de téléphones et adresse mèl

    • Jeudi 25 septembre :

    Inscription pour tous, anciens et nouveaux adhérents, salle de La Fonderie de 14H00 à 17H30

    Inscription : 127€

    2 inscriptions possibles en plus de la sienne

    • Lundi 6 octobre 2014 :

    Reprise des cours

    En partenariat avec

    La Rentrée 2015

  • PHILOSOPHIE

    LE MAG Hérouvill’âges Page 2

    Le Plaisir - Jean-Paul FERRAND

    « Plaisir ? Vous avez dit plaisir ? » Suivre un cours de Philo avec Jean-Paul FERRAND, comme guide

    Nous étions plus d’une trentaine à nous presser au cours de Philo de JP Ferrand. Ce n’était pas seulement l’attrait du titre « Le

    plaisir » mais aussi la soif d’apprendre, de réfléchir !

    Las ! La première citation nous cueillit comme une douche froide : «La vie oscille, comme un pendule, de la souffrance à l’en-nui. » Le bonheur positif et parfait est impossible, il faut seulement s’attendre à un état comparativement moins doulou-reux. Citations de Schopenhauer. Certes le prof nous avait prévenus, ce n’est pas « un marrant », mais sa pensée est très to-

    nique et permet de secouer les préjugés.

    En effet la Philo, ça secoue, ça dépoussière nos esprits tranquilles, ça questionne nos passions, notre volonté, nos tendances. Qui sommes-nous ? Question antique, toujours d’actualité !

    Qu’est-ce qu’aimer ? – Un assujettissement à la volonté de l’espèce ? - Une survalorisation de l’être aimé et une dévalorisation

    de soi-même ? L’Homme du Plaisir, Don Juan, n’est-il pas un désespéré, finalement?

    Nous avons mesuré les abîmes des paradoxes, parcouru l’histoire des idées de façon non chronologique : Epicure, Platon, Des-cartes, Rousseau, Nietzsche. Nous avons confronté tous ces grands penseurs à nos certitudes, à notre monde contemporain.

    Notre Société de consommation ? Cette fabrication du désir, qu’on ne désire pas vraiment. « La satisfaction ne satisfait pas. Elle renaît toujours. » Georges Bataille.

    Mais nous avons aussi trouvé des notes apaisantes et même réconfortantes.

    « Ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas louer, ne pas blâmer mais comprendre » nous propose Spinoza.

    Le plaisir esthétique ? Libre jeu de la sensibilité, de l’imagination et de l’intelligence. Il se fortifie en se partageant et fait partie de ces choses qu’on peut partager sans les diviser. C’est le Plaisir pur.

    Les Humains seuls à être en proie à des désirs variés à l'infini et violents jusqu'à la mise en danger de soi ? Cela témoigne de

    notre capacité à fabriquer des concepts. Mais si nous ne pouvons comme Nietzsche le souhaiterait « Avoir une morale athléti-que de la maîtrise de soi », essayons peut-être de faire du Plaisir « le couronnement de l’action». Ne pas agir pour le Plaisir mais prendre plaisir à agir.

    La réponse du sage revient à Nietzsche. A la question naïve « - Mais que dois-je faire pour devenir bienheureux ? – Cela je ne

    le sais pas, mais je te dis : « Sois heureux et fais ce que tu as plaisir de faire ».

    Pas de recette miracle donc. Mais suivre un cours de JP Ferrand, c’est découvrir avec plaisir ce monde infini de la pensée, c’est aussi pâlir d’envie à l’énoncé des citations si nombreuses qu’il récite de mémoire et déroule pour nous, sans note, au moment opportun. C’est suivre un raisonnement exigeant. C’est aussi sourire avec lui des anecdotes personnelles sur sa jeunesse qu’il

    a bien voulu partager avec nous, et confronter parfois cela aux réactions de ces potaches de Terminale.

    L’année prochaine, il réfléchira probablement avec nous sur « La Violence. »

    Des apprentis philosophes.

  • GROUPE DE LECTURE

    LE MAG Hérouvill’âges Page 3

    A propos des livres lus cette année - Monique DORE

    Emprise de la colonisation et folie démoniaque de Kurtz rivé à la terre africaine,

    escorté de noirs subjugués et de l’ivoire faisant un dieu…

    Au coeur des ténèbres - Joseph Conrad

    Emprise de l’administration et angoisse insidieuse de K. attiré par d’étranges lieux,

    cerné par un monde pervers et de la mort espérant la délivrance…

    Le Procès - Frantz Kafka

    Emprise de la guerre et jeunesse perdue d’un soldat cloué au sol par une pluie d’acier,

    tuant par nécessité et de l’avenir redoutant l’absence…

    A l’Ouest rien de nouveau - Erich Maria Remarque

    Emprise des origines et curiosité tardive d’un fils hanté par le silence d’une mère,

    osant affronter le pire et de la connaissance acceptant l’apaisement…

    Plus tard ,tu comprendras - Jérôme Clément

    Emprise de la passion et désir obsédant d’un homme ébloui par une comète,

    poursuivant un fantôme et d’un retour entretenant l’espoir…

    Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil - Haruki Murakami

    Emprise de la mémoire et émoi réfléchi de celle qui fut choyée et rejetée,

    qui toujours sut réagir et qui de l’enfance décida l’oubli…

    Enfance - Nathalie Sarraute

    Bonne lecture à vous. Suzanne Loew

  • ARTS ET LITTERATURE

    LE MAG Hérouvill’âges Page 4

    A La Recherche du Temps Perdu - Annick POLIN

    Cette œuvre de Marcel PROUST mondialement connue, n’en demeure pas moins difficile d’accès car sa complexité est grande et les entrées y sont multiples. Annick Polin, professeur de Lettres, nous a proposé

    de suivre les chemins de la Peinture : «Tableaux désignés, cachés, suggérés, fictifs », c’est sous ce titre qu’elle a abordé les différents livres de ce roman.

    Grâce à son travail d’analyse, nous avons pu comprendre la construction si particulière de la phrase de Proust. Projetant à l’écran le texte avec plusieurs couleurs, nous avons pu suivre les méandres de cette

    prose qui tisse évocations du passé et du présent, réalité/souvenir/impressions, analogies et contraires. Véritable toile impressionniste, l’important n’est pas l’objet qui est vu mais ce que le sujet perçoit, pense et recrée et qui constitue tout l’intérêt de cette toile - texte.

    Mais ce fut aussi un parcours croisé entre Littérature et Peinture. Nous avons ainsi revu de nombreux tableaux cités ou suggé-

    rés par PROUST : La Charité de GIOTTO (pour évoquer la fille de cuisine qui aidait Françoise), des œuvres célè-bres, inaccessibles à l’époque, de BOTICELLI, MANET,

    MONET ou HELLEU moins connu. Nous avons aussi suivi le travail du peintre fictif, personnage clef de La Recher-che : Elstir...

    Tableaux et photos d’époque, portraits de Nadar nous ont

    permis d’imaginer les modèles qui ont servi à la construc-tion des personnages de Swann, d’Odette ou d’Albertine…

    Annick Polin a su trouver ces clés précieuses qui nous ont facilité l’accès à cette œuvre (même sans la lire en en-tier), d’en comprendre la construction, d’en goûter les évocations picturales. Ce fut un Temps (non perdu) d’en-richissement et de plaisir. Le fait de donner ce cours à la Salle Polyvalente du Grand Parc a permis à tous les ins-crits d’en bénéficier.

    Dans les pas de Proust :

    Une visite au Grand Hôtel de Cabourg, le 9 avril, nous a permis de retrouver les souvenirs de Marcel dans cette station bal-

    néaire de Balbec-Cabourg qui venait d’être créée en 1854. Les lieux évoqués par le narrateur n’ont pas changé, malgré les modernisations indispensables.

    Nous avons même eu le privilège d’entrer dans sa chambre, d’imaginer cet adolescent obligé de rester allongé toute la matinée sur son lit de cuivre, en raison de son asthme, écoutant la mer, les bruits sur la promenade des Jeunes filles en Fleurs, la musi-que du kiosque et surtout observant les reflets de la mer dans les vitres de sa bibliothèque, que nous avons-nous-même obser-vés, par cette matinée lumineuse.

    Michèle Guglielmi

  • Quelques réactions d’adhérents - nouveaux ou non - recueillies à la sortie du cinéma : Depuis des années, j’avais repéré dans le programme du Café des images les conférences « Histoire du cinéma ». C’est d’ailleurs ainsi que j’ai eu connaissance des activités de l’UIA. Je me suis inscrit en septembre dernier et je n’ai pas été déçu : • En début de séance, Yann Calvet commence par présenter et situer historiquement le réalisateur dans son époque et le film dans sa filmographie. • Après la projection, il commente et développe l’intérêt de l’œuvre présentée, en s’appuyant sur la psychologie des personna-ges, la mise en scène et le montage technique, avec quand c’est possible, le retour sur certaines images. • A la fin, il répond aux questions et aux remarques des spectateurs. Ces séances permettent de voir ou de revoir autrement des films plus ou moins connus, sans être cinéphile averti. Hubert Quoique n’étant pas amateur de films criminels, je me suis inscrite à l’histoire du cinéma afin d’améliorer ma culture générale ciné-phile. Je suis enchantée de cette décision qui m’a permis de découvrir et de comprendre l’intérêt du choix de ces films, excellemment commentés et restitués dans leur contexte historique, politique et cinématographique. J’avais déjà fait la même découverte l’an dernier avec le « western » dont je n’étais pas du tout « fan » et j’avais eu un grand plaisir. Juliette Jeudi 17 avril 2014, le réveil a sonné pour la dernière séance du cycle histoire du film criminel français. Un peu tôt pour une retraitée,

    mais ça mérite le déplacement. Renoir, Clouzot, Dassin, Godard, Melville, Corneau, de belles rencontres avec des réalisateurs qui ont

    marqué leur époque, mais, qui, influencés par le cinéma italien, américain, soviétique, nous ont fait passé des frontières. Que des classi-

    ques ces films, l’intérêt c’est l’autre regard qu’on peut porter sur eux, les mots qu’on peut mettre dessus. J’ai revu Belmondo dirigé

    par Godard, quel bonheur ! J’ai revu Delon, le Delon que j’aimais quand il se laissait encore diriger, j’ai revu Patrick Dewaere et Marie

    Trintignant, si fragiles l’un et l’autre dans ce terrible film de Corneau. Je me suis délectée du discours autour de ces films, de distan-

    ciation réflective, du regard réaliste naturaliste, de la musique diégétique et de bien d’autres termes…

    Françoise

    HISTOIRE DU CINEMA

    LE MAG Hérouvill’âges Page 5

    «Le film criminel français» - Yann CALVET

  • MUSIQUE

    LE MAG Hérouvill’âges Page 6

    Depuis plusieurs années, Catherine Renault dispense aux étudiants de l’antenne d’Hérouville un cours intitulé « Histoire de la musique ».

    Il est difficile de rendre compte de ce cours en quelques mots. Tout d’abord parce que « la musique, cela s’écoute » et surtout parce que la grande culture de Catherine et le soin qu’elle apporte à la préparation des séances les rendent passionnantes.

    Durant la première partie elle nous fait découvrir une œuvre ou un musicien en ayant toujours le souci de les situer dans leur époque et les uns par rapport aux autres. Les informations historiques, culturelles, musicales ou techniques sont illustrées par

    des nombreux extraits et même la lecture de partitions déjà écrites sur le tableau quand nous arrivons.

    Cette année nous avons étudié :

    Trois musiciennes : Hildegarde von Bingen (compositrice du 12ème siècle), Maria Felicia Garcia Malibran (cantatrice du 19ème siècle) et Lilli Boulanger (compositrice du début du 20 ème siècle)

    La cantate BMW 4 de Bach. La symphonie en ré mineur de César Franck.

    Ensuite, Catherine Renault nous fait écouter un court morceau dont nous devons découvrir le genre, l’époque, les caractéristi-

    ques ……… et enfin le compositeur. Avant cette écoute, elle nous donne quelques consignes pour nous aider, le plaisir de chercher étant toutefois conservé. Après, ses questions et remarques nous orientent progressivement vers « l’ultime décou-verte ».

    Il ne faut pas oublier que nous commençons toujours par une installation des tables et des chaises et nous finissons par leur

    rangement. Malgré le dédoublement des cours effectué cette année, la salle n’est pas équipée pour accueillir le grand nombre d’étudiants intéressés.

    Nous avons tous regretté qu’André Minne, notre délégué, n’ait pas pu, à cause de graves pro-

    blèmes de santé, être parmi nous cette année mais espérons bien le retrouver l’an prochain.

    Histoire de la Musique - Catherine RENAULT

  • LANGUES

    LE MAG Hérouvill’âges Page 7

    Japonais - Mieko MORI-BOILLEY

    Marc Aubertin pour les étudiants de Japonais

    Initiation langue et civilisation du Japon

    Adeptes du proverbe japonais « わらう かど には ふく きたる» (1) (le bonheur arrive à ceux qui rient), nous cédons avec plaisir depuis Septembre à un nouveau japonisme tout en « zenitude », grâce à Mieko-san, notre guide dans cette découverte, qui est sûrement mandatée par son gouvernement pour promouvoir le concept « cool Japan ». Notre balade nippone a suivi le parcours d’une sorte de Tokaïdô virtuel fait d’une vingtaine d’étapes hebdomadaires évoquées brièvement ici. (1) warau kado ni ha fuku kitaru ( prononciation en « romanji », transcription occidentale)

    les étapes Japon traditionnel : Les proverbes qui ont souvent leur équivalent français, les contes où des parents âgés trou-vent enfin le bonheur par la naissance d’un enfant magicien, la concision limpide d’un haïku composé par Bashô, nous ont dévoilé un aspect du Japon traditionnel.

    Haïku sur lavis -d’après Bashô (poète du XVII°)

    La permanence du passé dans le Japon moderne produit une société qui intrigue et attire. Ainsi, l’importance des fêtes tra-ditionnelles, ou celle, très codifiée, du cadeau dans les rela-tions sociales et professionnelles, ont de quoi étonner de nos jours en France. Quant à l’extrême civilité, qui permet, la veille, de réserver sa place en posant sa nappe sous un ceri-sier pour le pique-nique d’Hanami, elle nous a laissé pantois… Hanami, célébration du Printemps – autrefois la nouvelle an-née

    Les étapes du Japonais parlé : A dire vrai, nous nous conten-tons d’un minimum de vocabulaire pour nous donner envie de déchiffrer des inscriptions, nous mémorisons des formules de la vie quotidienne pour épater notre marchande de thé. Enfin nous pratiquons une gymnastique intellectuelle : le « savoir compter en japonais ». Nous sommes maintenant en mesure d’annoncer que l’année du mouton suivra en 2015 celle du cheval et même dire quel jour et à quelle heure ! En japonais bien sûr...

    Les étapes Japon d’aujourd’hui : Nous avons eu confirmation que leur vie quotidienne avait gagné l’Occident. Les bento, les conbini (superettes ouvertes 24h/24) , les sushis-bars sont bien les mêmes ici.

    Défi de la maman : le Bento du midi ? On en trouve au conbi-ni !

    Nous ne serons plus surpris par les onsen (thalasso naturelle à plus de 40°C) et le sacro-saint Fujisan qui sont proposés par tout bon voyagiste. Nous savons aussi ce qui est « kawaï » et nous avons tous offert aux enfants des objets au design « Hello Kitty » ou même des manga.

    Les étapes Japon insolite : Nous avons observé un monde où la cuisine, la bande dessinée, la vidéo, la technologie prou-vent que les liens entre passé et présent restent essentiels dans la création artistique nippone.

    Miku Hatsune vocaloid 3.0 - diva cyber-holographique

    Pour finir sur une note culinaire, nous avons même, en fin d’année, réussi à préparer quelques plats où nouilles et riz, poissons et algues, rehaussés de sauces diverses ont esquissé toute la finesse de la cuisine japonaise. Sayonara !

  • LANGUES

    LE MAG Hérouvill’âges Page 8

    Anglais - Gaby FANGAZIO

  • LANGUES

    LE MAG Hérouvill’âges Page 9

    Anglais - Gaby FANGAZIO

  • PEINTURE

    LE MAG Hérouvill’âges Page 10

    Peinture - Anika

    ORIGAMI

    L’Atelier de peinture de l’UI A avec ANIKA.

    Les passionnés de peinture de l’UIA ont fait cette année la connaissance d’un nouveau

    professeur. C’est en effet Anika, une artiste des environs de Caen qui a repris le groupe de pein-ture après le départ de Gilles Clairin qui avait su créer une atmosphère chaleureuse et paisible et prodiguer de judicieux conseils pour l’exécution de travaux variés.

    Le parcours d’Anika montre sa détermination d’artiste. Après avoir suivi les cours de

    l’Ecole de Décoration du musée Camondo de Paris, elle a travaillé aux Beaux-Arts de Marseille à la section « environnement ». Elle est professeur depuis 5 ans et assure divers cours en dehors de l’UIA. Elle s’investit également dans le bénévolat pour un centre d’enfants handicapés à Falaise où elle a organisé une exposition. Elle participe enfin à l’organisation des expositions de la rue des

    Croisiers à Caen.

    Son objectif premier, confie-t-elle, est de donner du plaisir et de faire partager sa pas-sion. Sa démarche consiste à aider à découvrir, à concrétiser. Pour cela, pas de cours magistraux,

    mais à l’occasion d’un travail, les notions se mettent en place. Elle veut donner envie de sortir du confort de la copie, de favoriser la prise de risque et de s’exprimer par soi-même. Elle veille à ne décourager personne et à trouver le point positif de chaque entreprise artistique.

    Annie Rouault pour les artistes de l'Atelier

    Avez-vous déjà fait un Origami ?

    Lundi 17 février 2014, des pliages de papiers multicolores ont envahi la Salle Polyvalente du Grand-Parc, les participants des

    2 ateliers d’Origami, animés par Annick et Claude Ruelland, ont apporté leurs œuvres. Ballons, boîtes, fleurs, oiseaux, poissons s’accrochent aux murs, décorent les tables : c’est joyeux, coloré, incroyablement plié de façon géométrique. Les échanges vont bon train : difficultés, réussites, tours de main. L’une a décoré sa table de Noël avec des bouquets de tulipes, un autre a appris à ses petits-enfants, un troisième a acheté des livres pour approfondir…

    Au cours des séances de ces ateliers, tout d’abord une explication a été donnée, puis un modèle à l’écran a été suivi pas à pas. Ensuite il a fallu s’entraîner, seul, à la maison. Enfin, lentement, la maîtrise de l’enchaînement des gestes s’acquiert. Annick et Claude ont acquis cette maîtrise après avoir été dans de nombreuses classes pour apprendre cet art aux enfants.

    Au Japon, cet art se pratique de façon traditionnelle. Tous les écoliers connaissent des origamis plus ou moins complexes. Ils

    pratiquent ces pliages, depuis leur plus tendre enfance, pour occuper des moments de loisir. Mais au-delà de ce savoir-faire existe une croyance : un vœu a la chance d’être exaucé si une centaine d’origamis sont réalisés.

    Le film qui est projeté ce jour-là : « l’Oiseau bonheur » est un dessin animé qui raconte comment une écolière partie visiter le musée d’Hiroshima, revit les scènes d’apocalypse du 6 août 1945. Films en noir et blanc, scènes d’époque, reconstitutions, dessins du présent s’entrechoquent. L’émotion est là, à peine dissipée par le message d’espoir, lorsque les enfants rieurs, ins-tallés sur le cou d’une grue, l’équivalent en Occident de la colombe de la Paix, s’envolent vers un monde meilleur, celui du « plus jamais ça » !!!

    Origami - Annick et Claude RUELLAND

  • Nous étions 34 personnes au départ : 4 hommes et 30

    femmes, le vendredi 7 juin, pour le voyage à Prague et à

    Vienne, tous décidés à faire un voyage sympathique et

    convivial. Et, déjà dans le bus, les échanges de prénoms

    courraient : ce sera l’esprit de tout le voyage avec,

    aussi, les changements de place à table, dans le bus…

    dans le but de mieux se connaître.

    À Prague, nous avons été a

    ccueillis par Liba, qui

    restera notre guide pendant tout le voyage. Malgré son

    inquiétude due aux risques d’inondations, elle nous dira

    avec compétence l’histoire de Prague à travers la visite

    de ses principaux monuments : la bibliothèque du

    monastère de Stratov, le château, la cathédrale St Guy,

    l’église Notre-Dame de la victoire (lieu du pèlerinage à l’

    « enfant-Jésus de Prague »), le quartier juif, la vieille

    ville dont l’horloge astronomique a séduit tout le monde,

    sans oublier l’église St Nicolas, un régal pour les

    amoureux du baroque. Mais nous ne pourrons pas nous

    rendre sur le pont Charles, fermé à cause de la crue. La

    situation de notre hôtel, en plein centre de Prague,

    permettait d’admirer la ville en soirée : les bords de la

    Vltva en crue, le parc Charles et son calme, la

    surprenante « maison qui danse ». Certaines se sont

    même payé le luxe de se perdre dans les petites rues de

    c e t t e P r a g u e a u c ha r m e e n v o û t a n t .

    Par contre, le spectacle au théâtre noir, « spécialité

    culturelle praguoise » sera diversement apprécié.

    Le voyage en bus entre Prague et Vienne, nous a

    permis d’admirer la diversité de la campagne Tchèque et

    les arrêts, bien choisis, à Telc, Trebíc et Brno ont été

    appréciés. À Vienne, nous avons fait c

    onnaissance avec notre

    guide locale : Bibiane.

    Quand on arrive de Prague, ville

    à taille humaine, Vienne

    et ses palais monumentaux paraît un peu écrasante,

    mais Bibiane, nous apprendra à l’apprécier. Le premier

    jour, la météo et les averses orageuses l’obligeront à

    modifier son programme afin de nous mettre à l’abri.

    Après un tour panoramique en bus, nous débuterons

    donc la visite par la crypte impériale et ses mausolées :

    toute l’histoire de Vienne en guise d’apéritif : un peu

    indigeste, mais elle nous aidera, par la suite, à nous y

    retrouver. Ensuite, les amateurs de peinture et de

    jardins ont apprécié la visite au palais du Belvédère.

    Le beau temps étant revenu,

    au fil des visites, nous

    découvrirons le complexe du palais impérial de la

    Hofburg, la cathédrale Saint-Etienne et les petites rues

    qui l’entourent, la bibliothèque nationale, le palais de

    Schönbrunn avec son parc splendide et son surprenant

    musée des carrosses - aux sonneries de sécurité

    tellement sensibles ! – chaque visite permettant de

    comprendre un peu mieux l’histoire de ce pays qui a joué

    un r ô l e s i impo r t ant en Eu r ope !

    Nous terminerons, en beauté par un concert au palais

    impérial par le « Hofburgorchester » et ses solistes, dans

    le style des concerts du Nouvel An.

    Nous rentrons pleins d’imag

    es, de connaissances

    nouvelles ou rafraîchies et de moments d’amitié en

    souvenir.

    Mireille CHARON

    VOYAGES

    LE MAG Hérouvill’âges Page 11

    PRAGUE VIENNE - 7 au 14 Juin 2013

  • SORTIES

    LE MAG Hérouvill’âges Page 12

    Visite de l’usine de lin

    Avec Bernadette à l’usine de traitement du lin de Bourguebus

    Quel normand n’a pas admiré dès le début du mois de juin les champs d’un bleu profond qui illuminent la campagne des

    environs ? En raison d’un climat doux et humide, notre région est en effet avec le Nord et la Picardie productrice de cette fibre naturelle connue et travaillée depuis 12OOO ans. Les visites organisées par Bernadette Mitaine ont rencontré un vrai succès puisque pour la quatrième fois, un nouveau groupe d’étudiants de l’UIA était attendu fin février sur le site de l’usine de Bour-guebus.

    Nous y avons appris que cette culture est peu exigeante en azote et nécessite peu de traitements phytosanitaires mais les agriculteurs doivent attendre 7 ans avant de réutiliser une parcelle et de ressemer du lin. Il pousse en 30 jours et les peti-tes fleurs bleues, quelquefois blanches ne durent que quelques heures. Après fauchage, le rouissage à même le sol dure de 3 à 7 semaines selon le temps.

    Les producteurs livrent leurs gros rouleaux de fibres sèches au fur et à mesure des besoins de l’usine. Notre guide attentif à notre sécurité et néanmoins aimable et patient nous a conduits tout au long du parcours assourdissant et poussié-reux suivi par les fibres. Après déroulement des énormes rouleaux, c’est l’opération de teillage qui consiste à séparer les par-

    ties ligneuses de la fibre, puis le broyage et le battage pour éliminer les petits fragments. On obtient du lin teillé dont les brins sont triés en fonction de leur longueur. Les brins les plus courts servent en corderie, pour les sacs à pommes de terre ou sacs postaux …etc. Après le peignage, c’est comme un long ruban de cheveux dorés qui s’enroule avant d’être emballé. Nous som-mes fascinés par cette douceur. Tout partira vers l’Asie et reviendra 6 ou 7 semaines plus tard transformé en vêtements,

    draps, nappes, rideaux.

    Notre guide nous invite à acheter des vêtements en lin associé à de la soie, du viscose, du coton, du lycra. Ils sont frais, agréables et anallergiques ! Et cela fait fonctionner l’usine. Il nous rappelle que tout est bon dans le lin : fibres longues,

    fibres courtes, paillage pour le jardin et litières d’animaux sans oublier l’huile de lin pour les peintres et autres bricoleurs.

    Merci à nos deux guides pour cette visite instructive et bravo encore une fois Bernadette !

    Annie Rouault

    Visite du port de Ouistreham

    La visite du port commence à Blain-ville avec le remorqueur, le lamaneur et le consignataire. Départ pour la capitainerie de Ouistre-ham et rencontre avec Fanch le pilote des bateaux pilote et de sauvetage de la SNSM Merci à Floriane la guide

    de l’Office de Tourisme

  • SORTIES

    LE MAG Hérouvill’âges Page 13

    Elle a toujours existé depuis la création de l’UIA antenne d’Hérouville. Son rôle est de proposer des sorties culturelles de proxi-mité ou vers des régions ou pays différents. Actuellement elle se compose de 14 membres.

    Trois fois dans l’année cette Commission se réunit dans la bonne humeur : parler de voyages est toujours enthousiasmant. Chacun y va de ses propositions, de ses rêves, de ses expériences.

    En avril-mai : des projets sont esquissés pour l’année suivante. En juin nous établissons le calendrier du 1er semestre de l’an-née à venir. En octobre, nous proposons celui du second semestre. Le Comité de Gestion accepte ces projets, fait des remar-ques s’il y a lieu.

    En mai, un Voyage de 8 jours est envisagé : une année vers des pays du Sud, l’année suivante vers les pays du Nord. Ainsi les destinations suivantes on été proposées ces dernières années : le tour de l’Irlande en 2011, la Sicile en 2012, Prague-Vienne en 2013, Naples en 2014. Le choix d’une destination est voté dans la Commission puis certains membres se chargent

    de recueillir des propositions d’agence et de les étudier. Rarement le projet d’une agence est accepté tel quel : il est amélioré en fonction de nos demandes, en général nous veillons à avoir un nombre d’hôtels réduit mais de faire des circuits à partir de ces points. Souvent, nous proposons d’inclure telle visite ou de ménager des temps libres. Les accompagnateurs du Voyage,

    membres de la Commission Voyages, aux côtés de l’agence retenue, vont vérifier tout au long du séjour que les choses se pas-sent bien. L’aspect financier est l’un de nos soucis : rester dans la limite de 1000 à 1200 €, proposer 3 paiements échelonnés pour rendre ces voyages accessibles à tous. De même, dès qu’une gratuité est proposée par une agence nous la répartissons sur l’ensemble des participants. Nous veillons aussi à obtenir une Assurance qui permette des remboursements les plus avan-

    tageux, en cas de désistement.

    La Commission fait aussi d’autres propositions. Les sorties d’une journée à Paris ont toujours beaucoup de succès :

    grandes expositions, spectacles de la Comédie Française ou du Châtelet, musée Guimet, musée des Arts forains, cimetière du Père Lachaise… Mais il y eut aussi l’Orne, les marais de Carentan, Le Bec Hellouin bientôt. Certains projets nécessitent de pas-ser une nuit sur place ce fut le cas pour Fontainebleau-Guédelon, Angers, et pour la presqu’île de Rhuys en septembre 2014.

    Enfin des visites sont proposées vers des lieux culturels, historiques ou de production dans notre région. Musée des Beaux-Arts et de Normandie à Caen sont régulièrement proposés. Telecoms, Isigny, fabrique de parapluie, usine de lin, caserne des pompiers ont reçu la visite de nos adhérents passionnés par ces univers du travail qu’ils ignoraient.

    Bref, c’est une Commission active, attentive, heureuse de monter des projets et de les partager…

    Vous pouvez lui soumettre des propositions, des suggestions de sorties, de voyages…

    Vous pouvez aussi venir nous rejoindre, nous vous accueillerons avec plaisir !

    Solange Adam, Anne-Marie Ali,Colette Cottard, Claude Ecolasse, Ghislaine Flerchinger, michèle Guglielmi, Thérèse Kozlyk, Syl-vie Liégault, Mylène Neveux, Martine Perrine, Colette Ringué, Jean Samarut, Marie-Françoise Samson.

    La Commission Sorties Voyages

  • MISE EN VOIX

    LE MAG Hérouvill’âges Page 14

    Sept ans qu’IL dure Avec la même dramaturge : Véronique Piantino Dans le même lieu : salle polyvalente de la Grande Delle Le même jour, aux mêmes horaires : le jeudi de 14 h 00 à 16 h 30 Avec des anciens et des nouveaux Avec des lectures à voix haute sur des thèmes différents Avec une représentation finale devant le public de l’UIA

    C’est l’Atelier de Mise en Voix

    Mais il consiste en quoi, cet atelier ? Il commence par des « échauffements »; exercices de respiration, de prononciation, d’assouplissement, de petits jeux de rôles, de mise en scène dans l’espace. Ce premier stade est nécessaire pour vider le stress, exercer sa voix, se sentir relaxé. Dès la deuxième séance on choisit un thème; « Exil », «C’est la vie », « Elle et Lui » « Mères et filles », « Ainsi va la nuit », « Mots de tête » et cette année « Aiguillages ». On nourrit ce sujet en cherchant des textes d’auteurs, et chacun(e) en ap-porte, si bien qu’on apprend à aimer des écrivains différents; tous les genres sont les bienvenus : roman, poésie, chanson. Ensuite, Véronique attribue des textes que l’on préparera à deux, trois, quatre ou en chœur et plus rarement en solo. Certains soupirent, d’autres sont perplexes mais la magie opère très vite : le texte prend le dessus; il est là, dans toute sa densité, son épaisseur ou sa légèreté. Alors on s’y attèle, on s’y colle et enfin on l’apprivoise, on le fait sien. On a tout de même un peu d’appréhension, un peu de stress, et surtout l’envie que notre interprétation soit la bonne. Voilà, c’est dit. Les appréciations fusent, bonnes ou mauvaises, mais elles sont faites sans acrimonie et même si quelquefois les egos en prennent un coup, on sent bien qu’elles sont nécessaires. On apprend l’humilité. Il faut « être dans le texte », le ressentir en dedans, le renvoyer avec dynamisme, et le faire passer à ceux qui l’écoutent. Véronique nous y aide par sa rigueur et son exemple. Après 9 séances, déjà, on arrive à l’ultime répétition, celle qui cristallise les tensions, celle qui exacerbe les inquiétudes mais aussi celle qui mettra en forme de façon définitive le spectacle présenté l’après-midi même devant le public. Le public est là, il est attentif et à l’écoute. Dans le silence de la salle, nos voix s’élèvent, toutes unies dans le seul et même désir : celui de faire partager l’amour des mots. On a conscience d’avoir réussi un travail de groupe, en toute complicité. La lecture, lorsqu’elle est bien faite, par son pouvoir d’évocation, laisse le spectateur libre de rêver (Philippe Torreton)

    Michelle Feldstein pour les comédiens de l'Atelier

    Atelier de mise en voix - Véronique PIANTINO

  • MISE EN VOIX

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  • MISE EN VOIX

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  • THEATRE

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    Expression théâtrale - Chantal CHARPENTIER

    MAIS OÙ SONT LES HOMMES ?

    Courte pièce empruntant des textes de René de Obaldia (« Fantasmes de Demoiselles, femmes faites ou défaites

    cherchant l’âme sœur ») et écrite à partir des improvisa-tions des comédiens.

    Participants à l’atelier :

    Hélène DECOSSE - Michelle FELDSTEIN - Nelly FOUCHER - Angeles GALLAY -

    Martine LECLERC-POUPONNOT - Martine LEMARTINEL - Bernard LEROY -

    Sylvie LIEGAULT - Geneviève MOITEAUX - Monique SAMSON - Véronique SIMON -

    Première le 19 mai à 18h, Salle Polyvalente des Belles-Portes.

    Réserver sa place.

  • BUREAU

    Responsable : Michèle Guglielmi

    Responsable adjoint : Philippe Margaine

    Secrétaire : Paul Pouponnot

    Secrétaires adjoints : Raymond Charlier, Michel Charon

    Trésorière : Thérèse Kozlyk

    Trésorières adjointes : Mylène Neveux, Angeles Gallay

    Commission Sorties et Voyages : Anne-Marie Ali

    Commission Réunions et Festivités : Annie Rouault

    REPRESENTANTS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION

    Membres désignés : Michèle Guglielmi, Thérèse Kozlyk, Philippe Margaine, Paul Pouponnot

    Suppléants : Annie Rouault, Raymond Charlier

    REFERENT UNIVERSITAIRE DE L’ANTENNE

    Vincent d’Orlando, Enseignant-chercheur UC-BN

    C'est une antenne de l'Université Inter-Âges de Basse-Normandie L'Université Inter-Âges propose des activités aussi bien intellectuelles que culturelles ou physiques sans autre objectif qu'un enrichissement personnel dans un cadre associatif convivial.

    L'U.I.A. est ouverte à tous - quel que soit l'âge. L'U.I.A. n'est pas réservée aux seuls retraités. - Quel que soit le lieu de résidence (dans et hors Hérouville). - Quel que soit le bagage initial ; il n'y a pas de niveau minimum requis : les activités sont accessibles à tous. - Pas d'examen ni de diplôme délivré en fin d'exercice.

    Année scolaire : D'octobre à mai. L'U.I.A. se conforme au calendrier des lycées et collèges. - les activités ont lieu dans la journée, du lundi au vendredi. - avec interruption des activités pendant les vacances scolaires.

    BUREAU ET ORGANISATION DU COMITE DE GESTION

    UIA HEROUVILLE Maison des Associations 1018 Grand Parc 14200 HEROUVILLE ST CLAIR

    Téléphone : 02 31 94 85 28 Messagerie : [email protected]

    ADMINISTRATION Page 18 LE MAG Hérouvill’âges

    Président : Michel Zimmermann

    Coordinateur universitaire : Vincent d’Orlando, Enseignant-chercheur UC-BN

    Vice-Présidents : Michel Dupont - Pierre Lepourry - Claudine Mainvoille

    Secrétaire Générale : Michèle Guglielmi - Secrétaire Général Adjoint: Michel Cuzin

    Trésorière : Madeleine Auvray - Trésorière Adjointe : Christine Turquin

    ORGANISATION Base de données informatique : Raymond Charlier

    Site internet : Michel Charon, Philippe Margaine

    Magazine : Michèle Guglielmi, Philippe Margaine, Annie Rouault, Solange Adam, Sylvie Liegault, Paul Pouponnot

    Lettres d’informations — Messagerie : Paul Pouponnot

    Commission Sorties et Voyages : Anne-Marie Ali, Sylvie Liegault, Mylène Neveux, Marie-Françoise Samson, Colette Ringué, Bernadette Mitaine, Solange Adam, Thérèse Kozlyk, Michèle Guglielmi, Jean Samarut, Ghislaine Flerchinger, Colette Cotard, Martine Perrine, Claude Ecolasse

    Commission Réunions et Festivités : Annie Rouault, Laure Vedy, Annick Ruelland, Joëlle Grousset, Marithé Leroy

    Conférences : Michèle Guglielmi, Raymond Charlier, Philippe Margaine

    BUREAU DE L’UIA-BN

    Retrouvez-nous sur le web :

    www.uiaherouville.fr