291
Corinne Kober-Kleinert Marie-Louise Parizet Sylvie Poisson-Quinton CADRE , EUROP EN COMMUN DE , , RE ERENCE

Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

  • Upload
    hiv94

  • View
    2.393

  • Download
    45

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Corinne Kober-Kleinert Marie-Louise Parizet Sylvie Poisson-Quinton

CADRE ,

EUROP EN COMMUN DE

, ,

RE ERENCE

Page 2: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

COLLECTION

ACTIVITÉS POUR LE CADRE COMMUN

Corinne KOBER-KLEINERT Conseillère pédagogique,

Bbblingen (Allemagne) Marie-Louise PARIZET Conseillère pédagogique

au Cavilam de Vichy

Sylvie POISSON-QUINTON Maître de conférences

à l'université Paris VIII

CLE 1 NTERNA TlONAl

www.cle-inter.com

Page 3: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

INTRODUCTION Le Cad re eu ropéen com m u n de référence pour l es l a ngues (CECRL) occu pe

a ujo u rd ' h u i u n e p l a ce p ré po n d é ra n te d a n s l ' e n se i g n emen t- a p p re n t i ssag e d es l a n g u es.

Pro l o ng emen t n a t u re l d es a pp roches com m u n i ca t ives, i l se s i t ue d a ns u ne pe rspect ive a ct i o n n e l l e qu i « co n s i d è re l ' u sa g e r et l 'a pp ren a n t d ' u n e l a n g u e comme d es a cteu rs soc i a ux aya n t à a ccomp l i r d es tâch es d a n s d es c i rco n sta n ces et u n e nvi ro n n emen t d o n n és».

Le n ivea u Cl est d it « N ivea u a uton ome». À ce n ivea u l 'a p p re n a n t com m u n ique d e façon a isée et sponta n ée , i l a u ne bon ne m aîtr ise d ' u n l a rg e répe rto i re l ex i ca l , d e s s t ru ctu res , des co n n ecte u rs et d es a rt i c u l a te u rs . So n d i sco u rs se d é ro u l e n a tu re l l ement, sa n s h és i ta t i o n s; i l est c l a i r et b i e n con stru i t. Le n ivea u C2 est d it d e « Maîtr ise». À ce n ivea u , l ' a p p re n a n t n e sa u ra it avo i r pou r amb it i o n d ' ég a l e r l a com péten ce du l ocute u r n a t i f ma i s d e fa i re p reuve d u d e g ré d e p réc is i o n , d 'a d équa t i o n et d ' a isa n ce d e l a l a n g u e qu i est ce l u i des a p p re n a n ts d e h a u t n ivea u . I l p e u t t ra nsmettre l es s u bt i l i tés d e sen s avec p réc i s i o n , a co n sc i e n ce d es con n otat ion s p résen tes da n s l es exp ress i o n s fa m i l i è res. /1 est éga l emen t e n m esu re d e refo rmu l e r u ne d ifficu l té d e te l l e sorte qu e so n i n te rl ocute u r s 'e n a pe rço i t à pe i n e.

Con çu comme u n e n semb l e d ' a ct iv i tés et n o n comme u n ma n u e l d 'a p p re n t i ssa g e d e l a l a n g ue , i l s 'o rg a n i se e n d eux pa rt i es : l ' u n e con sa c rée à l 'o ra l , l ' a u t re à l ' écr i t. Da n s c h acu n e d 'e l l es , sou l i g n ées pa r d es cou l e u rs d iffé re n tes , l es t ro i s a pt i tu d es d e réce pt i on , p rod uct io n , i n te ra ct i o n son t a bo rd ées s uccessivem en t. Cep e n d a n t e l l es s o n t l i ée s et s'e n r ich issent m utu e l l e m e nt.

Dest i n é à u n p u b l i c mu l t i l i n g u e, cet o uvra g e n e peut d éve l o p p e r la d e rn i è re d es a pt i tud es e nvisa gées pa r l e Ca d re, l a m éd i a t i o n , p u i sque ce l l e-c i imp l iqu e l e passag e à u n e a u tre l a n g u e ( l a n g u e 1 ). Tou tefo is, que lques n otes maté ri a l i sées p a r l e s i g n e 1; i n c i ten t l 'a p p re n a n t à réfl éc h i r s u r ce rta i n es s péc ifi c ités d e l a méd i a t i o n ( not i ons d iffic i l e m e nt t ra d u is i b l es , ch a rg es c u l t u re l l es d es m ots) et à s ' en t raîne r à l a refo rmu l a t i o n de textes fra n ça i s d a n s sa l a n g u e matern e l l e .

L'o uvra g e su i t d e p rès l es d escr i pte u rs d es com péten ces d o n n és d a ns l e Cad re. Un e p l a ce impo rta n te est con sa crée a ux pa rt i cu l a r ités d e l a l a n g u e, à l ' o ra l comme à l 'écr i t : l es a ccen ts rég i o n a ux et ceux d e l a fra ncop h o n i e a i n s i que l e u rs s péc ific i tés lex ica l es , l es je ux de l a n g u e, l es l ex iques spéc ia l i sés. De n ombre uses a ct ivités p e rmetten t de s 'o ri e n te r ra p i d e m e nt d a n s d es textes l o n g s et com p l exes, d ' e n com pre n d re l es d éta i l s et l es n ua nces, et, g râce à d es a ppo rts l i n g u i st iqu es et à d es con se i l s l i és a u con te n u , d 'e n p rod u i re d u m ê m e type. L'a ccen t a éga l e m e n t été mis s u r l a c réat iv i té et l a ca pa c i té à jo u e r avec l a l a n g u e et sur l e p l a i s i r qu 'on en ret i re .

S 'a d ressa n t à un p u b l i c esse n t i e l l e m en t d ' a d u l tes, l 'o uvra g e peut être u t i l i sé en c l a sse ou en a uton omie seu l ou en comp l é m e n t d ' u n maté r i e l co n st i tu é .

Les auteures « Qua nt a ux fautes q u i se pou rra ient trouver e n l ' imp ression , comme de l ettres t ra nsposées, o m ises, ou su perf l u es, l a p rem iè re édi t ion l es excuse ra , et l a discrét ion du l ecteur sava nt qu i ne s'a rrêtera à s i petites choses. » Joachim du Be l l ay (Adresse a u l ecteu r en postface de l a Défense e t Illustration d e la Langue française).

Page 4: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

SOMMAIRE GÉNÉRAL INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Oral - Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Page 5: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

SOMMAIRE GÉNÉRAL

...................................... 82

Faisons le point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210 Transcription des enregistrements .............................21 2

Page 6: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

• COMPRÉHENSION ORALE

1 • RECONNAÎTRE UN ACCENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 8 2. RECONNAÎTRE UNE INTONATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 9 3. RECONNAÎTRE UN REGISTRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 0 4. DÉCODER UN MESSAGE . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 2 5. COMPRENDRE UNE INTERACTION ENTRE LOCUTEURS NATIFS . . . . . . . . . 1 6 6. COMPRENDRE EN TANT QU'AUDITEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 7. COMPRENDRE DES ANNONCES, DES INSTRUCTIONS . . . . . . . . . . . . . . 26 8. COMPRENDRE DES ÉMISSIONS DE RADIO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

• PRODUCTION ORALE

1 • PRODUCTION ORALE GÉNÉRALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 1. Intonation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 2. Mots de rappel et chronologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

2. MONOLOGUE SUIVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 1. Décrire l'expérience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 2. Argumenter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

3. S'ADRESSER À UN AUDITOIRE ........................... 54 1. L'exposé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 2. Présenter des aspects de la France . . . . . . . . . . . . . . . 60

• INTERACTION ORALE

1 • COMPRENDRE UN LOCUTEUR NATIF . .. . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . 64 1. Comprendre des jeux de mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 2. Comprendre un témoignage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

2. CONVERSATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 3. DISCUSSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

1. Discussion informelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 2. Discussions et réunions formelles . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

4. COOPÉRATION À VISÉE FONCTIONNELLE ..................... 72 5. ÉCHANGE D'INFORMATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 6. INTERVIEWER ET ÊTRE INTERVIEWÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

Page 7: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

�\,., " Quelques conseils pour améliorer vos performances A ce niveau d'autonomie (Cl) ou de maîtrise (C2) du français, vous avez déjà acquis ou développé un grand nombre de stratégies de communication orale permettant de mettre en œuvre et de renforcer des savoirs et des savoir-faire ou, si nécessaire, de remédier à leur insuffisance ou à leur absence.

Pour plus d'efficacité, à ce niveau, veillez toutefois, En réception:

• à vous assurer d'avoir bien cerné la situation de communication, et, éventuellement ses enjeux,

• à «utiliser les indices contextuels [ ... ] pour en déduire une attitude, une humeur, des intentions et anticiper la suite»l,

• à reconnaître le registre de langue, les tournures et les expressions idiomatiques ainsi que les intonations utilisées pour en apprécier les implicites et les implications sociolinguistiques et socioculturelles.

En production: • à produire un discours «suivi », avec (très) peu d'hésitations, «sans en interrompre

complètement le fil »2, • à «revenir sur une difficulté et reformuler» ce que vous voulez dire, ou encore • à substituer «à un mot qui (vous) échappe un terme équivalent de manière si habile

que l'on s'en rende à peine compte »3.

En interaction: • à recourir de façon appropriée aux stratégies de discours et de coopération

vous permettant de prendre, de garder si vous le désirez, ou de donner la parole, • à vous exp'rimer avec spontanéité, • à surmonter vos «lacunes par des périphrases avec apparemment peu de recherche

d'expressions ou de stratégies d'évitement »4, • à utiliser des.« expressions idiomatiques et (des) tournures courantes avec une conscience

du sens connotatif», à «exprimer avec précision des nuances fines de signification »5.

En médiation: à bien observer les situations de communication afin, si nécessaire, de «jouer efficacement (un) rôle de médiateur entre des locuteurs de (langue française) et de celle de (votre) communauté d'origine en tenant compte des différences socioculturelles et sociolinguistiques é, à anticiper, si possible, les sources de confusion ou d'incompréhension, à recourir à l'interprétation, ou encore à l'explication culturelle des concepts ou des faits afin de rétablir une communication claire entre les interlocuteurs.

1. CECRL page 60 - 2. CECRL page 54 - 3. CECRL page 54 - 4. CECRL page 61 - 5. CECRL page 61 - 6. CECRL page 95

Page 8: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

ECONNAÎTRE UN ACCENT

Il n'y a pas un français mais des frança is. Chaque région se d istingue , p lus ou moins

nettement, par un accent particul ier. I l faut remarquer cependant que cette variation est

de moins en moins perceptib le , à cause de la prédominance du « parler parisien)}, le

français de l 'éco le , de la rad io et de la télévision .

I l n'est pas mo ins vra i que tout Français peut identifier te l ou te l accent rég iona l ou ,

a fortiori, peut reconnaître de que l le rég ion de la francophonie vient son interlocuteur.

rn Écoutez ces locuteurs. Cochez dans le tab leau les caractéristiques de chaque accent.

1 (M idi)

2 (Ant i l les)

3 (Paris)

4 (Alsace)

œ Répondez a ux questions.

La p re m iè re l ocutrice vie n t d u sud de l a Fra nce; e l l e m ent i o n n e u ne p l a n te ca ractér ist i q ue d es pays méd iterra néens. Laq u e l l e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . La seconde l ocutr ice est a nt i l l a i se; q u e l est l e mot q u i permet d e l e d evi ne r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. ,. Le t ro i s i ème l ocute u r est pa r is i e n; i l évoq u e u n p rob l ème q u ot id i e n pou r l es Pa ri s i ens.

Leq u e l ? .................................................................................................................................................................. ..

Pou r l e d e rn i e r l ocute u r, q u 'est-ce q u i ca ractérise l e p l u s sa rég io n ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

00 Écoutez ces locuteurs. Cochez dans le tableau les caractéristiques de chaque accent.

1 (Québec)

2 (Be l gi que)

3 (Suisse)

Page 9: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

4 Répondez a ux questions.

Compréhension orale

1 Ce q u e l e p rem i e r l ocute u r n 'a i me pas à Pa ris , est-ce l e fro i d ? J u st ifi ez votre réponse.

Que d i t- i l des g a rçons de café ? ...................................................................................................................... .

La deuxième l ocutrice pa r l e d ' u n p l at typ i q ue de son pays. Leq u e l ? . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

Son pays est- i l l o i n de l a Fra n ce ? Au bord d e l a me r ? Com ment l e sa i t-on ?

Est-ce q u e l e tro i s i ème l ocute u r h ab ite à Pa r is depu is l o ng tem ps ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

Q ' t "1 1 1 d . "1 " P

. 7 U es -ce q u 1 reg rette e p us e puls q u 1 Vi t a a ns . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ECONNAÎTRE UNE INTONATION 1 En français , i l est possib le de percevoir l ' intonation d'une phrase et donc le type de message

qu'e l le véh icule par la seule écoute de son début. En effet l ' i ntonation des premiers mots

révè le s' i l s'ag it d 'une phrase déclarative , interrogative ou injonctive .

œ Écoutez ces débuts de phrases. Que l les i ntonations (( a nnoncent n- i ls ? �

o� '" m �'71: .':�.� O:;"'.'� • r. ���{13 c' 0,- -",'. i,� " , ' Cf

Ph ra se écla rativp

Ph ra se i nte rrogative

Ph ra se i njonctive ! � xcl amative

[j] Lisez les fi ns de ph ras�s ci-dessous. Écoutez de nouveau les débuts de phrases de l 'activité précédente. A quel les fi ns correspondent- i ls ?

lmmdh1lt . �ml.�m'� L auront lieu en avril prochain.

vous ne croyez pas qu'il y a d'autres urgences ?

soyez là à l'heu re ! 0 [ apportez-le moi tout de suite!

c'est vraiment mieux l'ADSL ?

vous ne pensez pas que c'est une bonne idée?

encore de nouveaux impôts!

que c'est l'avenir.

elle est vraiment appliquée ?

Page 10: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

2. Écoutez les phrases complètes. Vérifiez votre choix.

1 Lintonation d 'une phrase en suspens révèle l ' impl ic ite de cel le-c i , le sens que le locuteur

donne ou va donner à son d iscours , ma is aussi exprime son sentiment .

À l 'a n nonce d e l a ca nd idatu re d ' u n e fem me à l a p rés i dence d e l a Répu b l i q u e , e n novemb re 2006, des passa n ts réponden t a ux q u estions d ' u n j o u rn a l i ste.

Observez le tab leau. Écoutez les phrases en suspens. À quels sens, que ls sentiments correspondent-e l les ?

• ',l •

. •

' i ron i e

e doute

La sat i sf

L'étonnemen

L'hésitation

LI" · ... at ion

00 Écoutez les phrases complètes. Vérifiez votre cho ix.

Se lon vous, d ' après l e u rs réponses, et ce, ma l g ré l eu r i ntonat ion , l es passa nts i nte rrogés sont- i ls : • p l utôt pou r, • p l u tôt contre , • ou i n d iffé ren ts à l ' é l ection d ' u n e fem me à l a p rés idence d e l a Rép ub l i q u e ?

• ',l •

"I utât p l utât contr

d iffé "s ..

ECONNAÎTRE UN REGISTRE·

. •

En Français , comme dans toute langue, on distingue essentie l lement tro is registres, à l 'oral

comme à l 'écrit : le registre familier, le registre standard et le registre soutenu.

À l 'ora l , la d ifférence entre ces registres se manifeste dans l 'articu lation mais aussi dans le

choix du l exique .

Le registre familier se caractérise par de nombreuses él is ions du « e » - qu'el les soient

normalement possibles ou non , la suppression de certa ins phonèmes, l 'emploi d'enchaînements

[vocal iques ou consonantiques) p lutôt que de l ia isons, et le recours à un lexique fami l ier.

Le registre standard se caractérise par le respect des règles phonétiques, que cel les-ci

concernent l 'é l ision du « e » , les enchaînements ou les l ia isons, et le recours à un lexique standard .

Le registre soutenu se caractérise par de p lus rares é l is ions, de fréquentes l ia isons,

souvent artificiel les et le recours à un lexique recherché , très précis .

Page 11: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 Compréhension

orale

œ À l 'occas ion de la J o u rn ée contre l e s ida q u i a l i e u chaq u e a n n ée l e 1 er d écemb re, d es passa nts on t réag i a ux q u esti ons d ' u n jou rna l i ste.

Écoutez attentivement les réponses données. Identifiez le registre de chaque personne. Attention à l ' a rticu l ation!

Reg i stre fam i l i

Reg i stre standa

11 01 Début d écemb re , l e Té l éthon est u n a u tre g ra n d événement d e so l i d a ri té q u i fa it a ppe l à l a g éné ros i té des Fra nça i s afi n d e fi n a nce r l a recherche scie ntifiq ue et méd i ca l e s u r l es ma l a d i es g é nét iq u es o rp h e l i n es.

1 Écoutez les réactions de que lques participants à cette man ifestation. I dentifiez le registre de chaque personne. Attention tout particu l ièrement aux l ia isons.

Reg i stre standa rd

Reg i stre soutenu X.

') Écoutez de nouveau le document. Comparez les ph rases. Que constatez-vous ?

Ph rases 1 et 3 : . . ................................ . .. ... . . . . . . . .... .. . . . .... . . . ........ . . . . . . . ................... . .. ..... ....... . ... . ........... .

Ph rases 5 et 7: ................................................................................................................................ .

Ph rases 2 et 8 : ..... . . . . . .. . ...... .... ..... . . . ... ... . . .. .. ... . .. ... . . ...... . .. . ....... . . . . .. ................ . ... . ... . . . . .. . .. . ... .. . ...... .. .. . . Ph rases 4 et 6 : . .. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . .

11 1 1 Toute stat ion d e rad io cho is i t son reg i stre de l a n g u e e n fonct ion d u pu b l i c q u i est majo rita i re ment le s i en .

Lo rsq u e vous écoutez l es a n n onces o u i nfo rmat i ons s u iva ntes, q u e l l e rad i o éco utez-vous : - Teen Rad i o, l a rad i o des jeu nes, a u reg i stre fa m i l i e r ? - Notre I nfo , la rad i o « g ra nd p ub l ic», a u reg istre sta nda rd ? - Cu l t'écou te, l a rad io « cu l t u re l l e », a u reg istre souten u ?

Écoutez. À q u e l l e rad i o co rrespond chaq u e a n nonce ou i nfo rmat i on ?

@ 3) � . • •

n r (fa m i l i e r) Notre i nfo (sta nda rd)

Cu lt'écoute (soutenu)

Page 12: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

Quel (s) mot(s) et/ou expression (s) vous ont perm is d ' identifier le registre de l angue de chaque annonce ?

o

2

fu rax, c'est u ne b l ag u e , ont p ris l a pâtée

� .

3

4

5

ECODER UN MESSAGE

6

7

8

La métonymie est une figure de style qu i consiste à désigner une chose par le nom d'une autre qu i l u i est habituel lement associée . On recourt, pour ce fa ire, à une opération de

connotation. On peut a ins i exprimer l 'effet par la cause ou encore le contenu par le

contenant (Ex: Boire un verre).

1 1 21 [C2) Certa i n s t itres d ' i nfo rmat ions, d u fa i t des métonym i es em p l oyées, sont d iffic i l es à i nterpréter.

Observez les « résumés )) de titres. Écoutez les titres. À quel (( résumé )) correspond chaque titre ?

(( Résumé )) du titre

Les responsables de la sécurité cherchent ensemble une solution.

Un célèbre cuisinier est récompensé pour ses œuvres littéraires.

Activité boursière intense à Paris.

[ Les vacanciers se succèdent au bord de la mer.

Des sportifs en encouragent d'autres.

Intervention en haut lieu concernant un impôt.

Embauche de diplomates.

� Les élus reprennent leur travail.

Manifestation des personnels de santé.

D'une mairie à une autre.

Page 13: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

11 31 (C2) Écoutez de nouveau les titres.

Compréhension orale

Retrouvez dans le tableau les métonym ies employées.

À que l les {( traductions )) correspondent-e l l es ?

1 . L' É lysée 2. Mat ig non 3 . Be rcy

2 1 . U n j u i l l etti ste 2. U n août ien 3 . La g ra n de

b l e u e

3 1 . U n h omme

4

5

en b l a n c 2 . Une b l ou se

b l a nche

1 . Le Ga rde d es Scea ux.

2 . Le Qua i des Orfèvres.

3. La P l ace Bea uva u .

1 . U n e g ra nde p l u me.

2 . La Co u po l e . 3 . U n e toq ue.

a. Résidence du Premier ministre

b. Siège du ministère / de l'Economie et des Finances.

c. Résidence du Président de la République

a. Un vacancier du mois d'août.

b. La mer Méditerranée.

c. Un vacancier du mois de juillet.

a. Une infirmière b. Un médecin

a. Le ministre de la Justice.

b. Siège du ministère de l' Intérieur.

c. Siège de la Brigade criminelle

a. L'Académie française.

b. Un grand écrivain. c. Un grand cuisinier.

6

7

9

���������.F �_ �!A����

1 . Le Pa l a i s a. Le Sénat. Bou rbon . b. La Chambre

2 . Le (Pa l a i s d u ) Luxem bou rg

des députés.

1 . La Corbe i l l e . a. Lieu des

cotations. 2 . Le Pa l a i s b. La Bourse de

Brog na rd Paris.

1 . La vi l l e rose. a. Paris 2 . Le petit écra n . b. Toulouse 3 . La vi l l e c. La télévision

l u m i è re

1 . La Gra nde Bouc le .

2 . Les Trico l o res 3. La Petite Rei ne

a . L'équipe de France (de football, de rugby . . . ).

b. La bicyclette c. Le Tour de France

a. La France 10 1 . LeQua i

d 'Orsay. b. Lieu du siège

du ministère des Affaires étrangères.

2 . L' Hexagone

ORAL . 13

Page 14: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

11 41 C 'EST OU I OU C 'EST NON ? Écoutez et cochez la ph rase qu i a le même sens.

1. - a) Ch ristophe ne le sa it pas , évi d emment. b) Ch ristophe l e sa it , évi de m ment.

2 . - a) E l l e a trouvé l e scé na ri o i nté ressa nt. b) E l l e n 'a pas t rouvé l e scéna ri o i n té ressa nt.

3. - a) Pou r Th ie rry Lepage , cette q u esti on a peu de sens . b) Pou r Th ie rry Lepage , cette q uestio n est perti nente.

4. - a) I l l a j uge peu ta l e ntueuse. b) I l d it q u 'e l l e a du ta l e n t.

5. - a) I l est co ntent de cet échec. b) I l n 'est pas content.

- a) I l se d i sputa i t souvent avec sa fem m e. b) I l s s 'e ntenda ient p l u tôt b i e n ensem b l e .

7 . - a) E l l e l a trouve t rop jeu n e pou r pa rt i r. b) E l l e trouve no rm a l q u 'e l l e pa rte .

8 . - a) I l est d 'acco rd avec e l l e . b) I l n 'est pas d 'acco rd .

11 51 (C2)

o o

o o

o o

o o

o o

o o

o o

o o

1 La l itote est la négation de l ' idée contra i re à cel le que l 'on souhaite exprimer.

Fausse atténuation , i l s 'agit d 'une figure de style qu i consiste à d ire peu pour suggérer

beaucoup .

Observez les propositions. Quel les ph rases correspondent exactement au sens du texte ?

Les Fra nça i s, [ne son t j ama is com préhens i b l es. sont pa rfo is d iffic i l es à com prend re . [a i ment bea ucoup emp l oyer l a l i tote. ont d u m a l à l 'em p l oyer. [ l ' em p l o i e n t vo lont ie rs. l ' emp l o ie n t, ma is assez peu .

2 Les po l i t ic iens , [ ne sont pas nombreux à l ' u t i l i ser. sont pa rm i l es p l us nom breux à l ' u t i l i ser. [savent perti n emment q u e ne saven t pas à q u e l p o i n t, [ l e u rs pa ro l es seront sa ns a ucu n dou te m ieux acceptées. pou rront ne pas être a cceptées.

3 [ La l i tote est très p résen te d a ns l es p ropos des perso n n es de pouvo i r. La l i tote est sou rce de fa u tes d a ns l es p ropos des person nes de pouvo i r.

o o o o o o

o o o o o o

o o

Page 15: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

4 Les person n es d e pouvo i r, [ ti e n nent p l e i n ement l e u r rô l e de déci deu rs. h és i tent à ten i r l e u r rô l e de décideu rs. [a i ment b i en d o n n er l ' i m press ion d 'être p roches de l eu rs emp l oyés. se rés i g nent à do n ne r cette i m p ress ion . [ n 'avoue ront pas vra i ment que l eu r décis i on a été d iffic i l e à prend re. n 'avou eront pas vra i ment q u ' i l s on t p ris a isément l e u r d éci s i on . [ recon naît ront tout à fa i t que l e u r d éc is ion a été d iffic i l e à p rend re . recon n aîtro nt tout à fa i t q u ' i l s ont p ri s a isément l eu r d éci s ion

[afi n d 'év iter l a ca tastrophe . afi n d 'affronter l a catastrophe .

o o o o o o o o o o

5 [Tout l e monde sa i t q u e l ' emp l o i de l a l i tote est p l u s a d ro i t. Ra res son t ceux q u i saven t q u e ce l a est p l us a d ro it.

o o

6 I l va ut m ieux d i re q u e [Cet enfa n t a de rée l l es a pt itudes, Cet enfa n t do i t bea ucoup a ppre nd re ,

ou q u e [Cet étu d i a nt manq u e d ' i n te l l i gence. Cet étud i a nt n 'est pas très i ntéressa nt.

ou encore q ue [Ce co l l a borateu r est u n exce l l e nt ass ista nt. Ce co l l a borateu r est p l utôt n u l .

o o

o o

o o

9 [ Les Fra nça is et l es fra ncophones sont nomb reux à l ' ut i l i ser. Seu l s l es m i l ita i res fra nça is ou fra n cophones i g no rent son em p lo i .

o o

1 [Cette fi g u re d e sty le sera encore l o ngte m ps emp l oyée. Cette fig u re de sty le ne d i spa raît ra q ue peu à peu .

o o

11 61 SIGLES ET ACRONYMES

1 Un sigle est l 'abréviation d'un groupe de mots formée en prenant la première lettre de

chacun de ces mots . (Dictionnaire du français, Josette Rey-Debove - CLE Internationa l )

En français les s ig les sont invariables et ne prennent donc pas la marque du p lurie l .

1 . Écoutez le document.

2. Notez les sig les 1 acronymes que vous conna issez déjà : .... . .. . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 Notez les s ig l es 1 acronymes que vous entendez, ma i s ne conna issez pas :

Cochez ci-dessous la réponse qu i correspond au sens de l a ph rase. 1. SDF: a) Sa ns Dom ic i l e Fixe 0 4. PS: a) Pa rt i Soci a l iste 0

b) Sa ns Dro i t Fi sca l 0 b) Pa rti Sépa rat iste 0 2 . RM I : a ) Reve n u M i n i m u m d ' I nsertio n 0 5. PC: a) Pa rt i Com m u n iste 0

b) Revenu Moyen I m posa b l e 0 b) Pa rti Co ntesta ta i re 0 3 . UMP: a) U n ion Monéta i re Pa ri s i en n e 0 6. U DF : a) U n i té Des Fra nça i s 0

b) U n i o n pou r l a Majo rité b) U n i o n pou r l a Démocrat ie Prés i dent i e l l e 0 Fra nça ise 0

Page 16: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

7. TF1: a) Té l évi s i o n Fra nça ise b) Té l évi s ion Fra ncophone

8. JT : a) Jou rn a l Tri mestri e l b ) Jou rn a l Té l évisé

9. PPDA : a) Patr ick Po ivre D 'Arvo r b) Pi e rre-Pa u l D'Armor

10. CN RS : a) Centre Nat ion a l de l a Recherche Scientifi que

b ) Conse i l Nat iona l des Représenta nts Scientifi q ues

0 0 0 0 0 0

0

0

12. PSG: a) Pa ris-Sa i n t-Germ a i n 0 b) Pa rt i Sa n s Ga m i n s 0

13 . OM : a) O rg a n isat ion M i l a n a ise 0 b) O lym p i q u e d e M a rse i l l e 0

14. DAL : a) D ro i t Au Logement 0 b) Dema i n À l 'Au be 0

15. JDD : a) J o u rn a l De Dema i n 0 b) Jou rn a l D u D ima nche 0

16. MSF : a) Médeci n s Sa ns Front iè res 0 b) Ma l a d es et Sa ns Fr ic 0

11. RIT : a) Réd uct ion d u Tem ps d e Trava i l 0 17. CHU : a) Centre Hosp ita l ie r U n iversita i re 0 b) Reva l o ri sat ion d u Trava i l

Tem pora i re 0 b) Cha m b res d 'Hôte l d ' U rgence

1 Un acronyme est un s ig le écrit tel qu'on le prononce, devenant a ins i un nom commun .

En français l es acronymes s'accordent en genre et en nombre .

Écoutez le document et notez les acronymes que vous conna i ssez déjà .

Cochez la réponse qu i correspond au sens de la ph rase. 1 . Éna rques : a ) D i p l ômés de l ' Éco l e Bédé : a ) Ba nde Dess i n ée

Nat io n a l e d 'Ad m i n i st rat ion 0 b) Boîte de Dé l i ces b) D i p l ômés de l ' Éco l e No rm a l e FLE : a ) Fra nça i s , Lat i n , Espag no l d 'Ag r icu l tu re 0 b) Fra nça is La n g u e Étra ngè re

0

o o

o o

l' Capésien s : a ) Hab ita n ts d u Ca p Est 0 Sida : a) Synd rome d ' Immuno-Défic ience b) Détente u rs d u CAPES 0 Acqu ise 0

3 DELF: a) D i p l ôme E u ropéen de La n g u e b ) Synd rome d ' I nfect ion Fra nça i se 0 Des Amygda les o b) D i p l ôme d ' Études en La n g u e 8 UN ESCO : a ) U n io n N atio n a l e d es Fra nça i se 0 Espa g no l s Com m u n istes 0

DALF: a) D i p l ôme Approfond i de La ng u e b ) U n ited Nat ions Ed ucat i ona l , Fra nça i se 0 Sci entif ic a n d Cu l tu ra l b) D i p l ôme d 'Apt itude e n La n g u e Fra nça ise o

Orga n izat ion

Notes: • Le CAPES est l e Cert if icat d'Aptitude a u Professo rat de l'Ense ignement Secondaire.

• Les Sidéens sont l es personnes atteintes du Sida .

o

OMPRENDRE UNE INTERACTION ENTRE LOCUTEURS NATIFS

11 71 En vaca nces chez u n a m i dans u n e pet i te vi l l e d e l 'est de l a Fra n ce, vous l 'acco m pagnez à u ne réu n i on d u conse i l m u n i c i pa l .

Lisez les q uestions. Écoutez le document en prenant des notes.

Répondez a ux q uestions.

Page 17: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

· Qu i sont l es person n es q u i i n tervi e nnen t l o rs d e cette réu n io n ?

,. Cette réu n i on est : - p ub l i q u e . - rése rvée a ux co nse i l l e rs m u n ic i pa ux.

J. Com b ien y a -t- i l de sujets a bo rdés ?

· Que l (s) est(sont) I e (s) sujet(s) a bo rdé (s) ?

· La b i omasse est u ne tech no l og i e éco l og i q u e

U n . Deux. P l us de d eux.

q u i p rod u i t de l 'é ne rg i e à pa rt i r d e l a com bust i on

- d u cha rbo n ,

- des végéta ux,

- du pétro l e ,

- des rés id u s ag r ico l es,

- tous p rod u i ts i ssus du bo is.

O u i 0 Ou i 0

Ou i 0 O u i 0 Ou i 0

O u i 0

O u i 0 Ou i 0 O u i 0 Ou i 0 Ou i 0

Compréhension orale

Non 0 Non 0

Non 0 Non 0 Non 0

Non 0

Non 0 Non 0 Non 0 Non 0 Non 0

6 Qu'est-ce q u ' u ne éne rg i e ve rte ? . ............... ............................................ . . .......................... . . . . ..... . . ......... ..

Que l s sont l es ava ntages d e l a b i omasse ? .. . . . .......... . . . . . . . . . . . . . . . .... .... . .. . ... . ... ... . . . ..... . . . .. . . ..... ... . .. . . . . . . . ... . . . . ..

b. Pou rq u o i ne favo rise-t-e l l e pas l 'effet de se rre ? .. . . ..... . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . ..... . . .. . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . .. . . . . . . . .. . . . . . . . .. . . .

. Que l s son t l es tro is cr itères d u d éve l oppement d u ra b l e cités ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... . . . . . . . . . . . ...... . . ... . . . . ... ..

1( Pour l e fi n a ncement,

q ue l s types de s u bvent ions

son t- i l s poss i b l es ? .. . . . . . . .... . ..... . . . .

Page 18: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

11 81 Ecoutez ce document et répondez aux questions :

À votre avis , à q u e l l e pér iode de l 'a n née se s i tue cet

entret i en ? . . . ... . . " .... " . ...... .. . . .... . . .. ..... ...... . . . . . ........ ... ... " . . .

Ou 'est-ce que l 'étud ia nte demande a u p rofesseu r ?

Le p rofesseu r con naît- i l b i en cette étud i a nte ?

J u st ifi ez votre réponse.

i. Oue l l es sont l es ra i sons i nvoq uées pa r l 'étu d i a n te ?

Où va-t-e l l e passer l e mo is de septemb re ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

P . f ' 7 o u r q u o I a i re . .. . . . . . . . . . . . .. . .. .. . . . .. .. . . ... .. . . .. . . . .. . . . . .. . .. . . .. .. . . . . . . . .. . . . . . .. . .. . . . . .. ... .. .. . . . . . .. . . .. ... . . . . .. .. . .. . . .. ...... .

7 Pou rq u o i est-ce i m porta nt pou r e l l e d 'accepte r cette p ropos it io n ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

O 1 · t t ' I ' ' d o . 7 ue u 1 res e- -1 a re I g e r pou r te rm 1 ne r son maste r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

11 91 Lisez les assertions su ivantes. Cochez la case qui convient : e l les sont vra ies (V), fausses (F), on ne le sa it pas (?) . J ustifiez, si poss ib le, votre réponse.

La rencontre entre les deux professeurs a lieu le même jour que la rencontre

rofesseur - étudiante.

Les deux professeurs travaillent dans la même université.

Elles se connaissent depuis très longtemps .

. Les professeurs ne sont pas d'accord sur la date de la soutenance.

Le second professeur connaît aussi cette étudiante.

Le second professeur accepte de faire partie du jury.

Page 19: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1201 1 Écoutez l 'enregistrement. 2 Lisez les questions. 3 Réécoutez le document. 4. Répondez aux questions

a) Qu i sont l es i nte r l ocute u rs ?

b) À q u e l l e occas ion Luc ie a -t-e l l e reçu ce cadea u ?

c) Pou rq uo i son t- i l s a l l és à l ' opé ra d e Ka r l s ru h e et pas à ce l u i de Stuttg a rt ?

Compréhension orale

d) Que l spectac l e ont- i l s vu ? .................... .................... ...... ...... ....................................... . ....................... ..

e) D 'a p rès q u e l l e œuvre de Goethe l e l ivret a -t- i l été écrit ? . . . . . . .. . . . . . . . . . . . ..... . . . . ... . . . . .. . . . . . . . . . . . ... . . . . . .. . . . . . ..

f) Qu i on t- i l s re ncontré à l a ca nt i n e ? . . . . .. . . . . ... . . ... . . . . . . . . . . . .. . . . . ... . . . . . . . . . ... . .. .... . . . ........... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

g) Citez q u e l q u es-u ns des i nstru ments d e m us i q ue : . ... . . . . . . .. . . . ... . . . . . . . ... . . .. . . . . . . . .. . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .

h) En q u e l l e l a n g u e l 'opéra a-t- i l été cha n té ? . . . . ... . . . . . . . ... . . . . . .. . .... . ... . . . ... . . ....... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

i) Le spectac le a p l u a u p u b l i c. Qu 'est-ce q u i l ' i n d i q u e ? . . . .. ... . .. . . ... ... . . . . . .. . . . . .... . . . . . . . . . . . . . .. .... .... .. . ... . . . . . . . . .

j) Pou rq u o i son t- i l s retou rn és à l a ca nt i n e a p rès l e spectac l e ?

12 1 1 Vous vous t ro uvez à l a te rrasse d ' u n café pa ris i en . U ne jeu n e fem me est ass ise à l a ta b l e

vo is i n e d e l a vôtre. U n h omme j e u n e s'a pp roche . Vous entendez ce q u ' i l s d i sent.

Observez les d ifférentes étapes de l 'activité.

a) Lisez les questions :

• Qu i sont ces person nes : de q u i s 'a g i t- i l ?

• Que l s so nt l e u rs tro is p ri n c i pa ux sujets de conve rsat ion ?

Page 20: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

b) Écoutez leur conversation .

c) Répondez en que lques mots a ux deux questions précédentes.

, a) Lisez ma intenant les questions. b) Essayez d 'y répondre sans réécouter le document.

1. La conversat ion est pertu rbée,

i n terro m pue :

• comb i e n de fo i s 7

• pa r q u i / q uo i 7

• Re l evez l es mots ou express i ons de « rep ri se » de l a conversat i o n :

2 . Pou rq uo i ces deux perso n nes se trouvent-e l l es à Pa r is 7

• Jacky : .................................................................................................................................................................. .

• La jeu n e fem me : .... . . . . .. . . . .... . . .. . ......... . . .. .... .............. . . .. ..... . ............ ....... . ... .. ....

...... ............ . .. .... . . .. .. ... . ...... .......... .

3. Se l on vous, de q u e l l e rég ion d e Fra nce vien nent-e l l es 7 Qu 'est-ce q u i vous permet de l e d i re 7

4. À q ue l moment com prenez-vous q u e l l es sont l es re l at ions ent re Jacky et l a jeu n e fem m e 7

Que l (s) é l éments de l a conversat ion confi rme(nt) ensu ite votre hypoth èse 7

5. Que l est l e rés u l tat d u rendez-vous de :

• Jacky 7 . . . ... . . . . .. . . . . .... . . . .... . . . ... . . . . .. . . . . . . ... .... . .. . . . . . . .. . . ..... . . . . ... . . . . .... . . . .... . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . .... . . ... . . . . ... . . . ..... . . . ... . . . . . .. . . . ..... . . .. .

• La jeu ne fem me 7. . .... . . . .... . . . ... . . . . . ..... .. . .... . .. . . ..... ..... ... ..... . ....... ... .. .. . .. . ... . .... . .............. .. .. ..... ............ . .. . .......... ..

6. À q u i l a jeu ne fem me a-t-e l l e té l éphoné 7 Qu i est cette perso n n e 7 Com ment l e savez-

vous 7 . . . . . . .. . . . . . .

Pou rq uo i l a jeu ne fem me ava it-e l l e fa i t a ppe l à cette person ne 7 .. . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . .. . . . . ..... . . . ... . . . . . ... . . . . . . ..

7 . Ju sq u 'à q ua nd ces d eux pe rson n es vont-e l l es reste r à Pa r is 7 . . . . .. . . . . ... . . . ..... . . . . . .. . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... . .

Pa r q ue l moyen vo nt-e l l es ren tre r chez e l l es 7 À q u e l l e h eu re a rr ive ron t-e l l es 7

8. Que vo nt fa i re ces deux perso n n es a p rès l e u r conversat ion 7 ... . ..... . . ... . . . . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . ... . . . ... ..

Page 21: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

OMPRENDRE EN TANT QU'AUDITEUR

1221 Observez le tableau . Écoutez. Complétez le tableau.

Lisez les questions. Écoutez une seu le fois les trois i nfos : - sans marquer de pause,

- en prenant des notes s i vous le dési rez.

Répondez aux questions.

Compréhension orale

a) Qu'est-ce q u e B russe l s A i r l i n es 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

b) La mod ificat ion d u logo est d u e à l 'obse rvat ion d e passage rs. O u i 0 Non 0 La mod ificat ion d u l ogo a en traîné l a réfect ion d es u n i formes. O u i 0 Non 0

c) O ù l e ch iffre 13 est- i l s u rtout a bsent : • a ux États-U n is 7 : . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• en Eu rope 7 : ..................................... . .... . ...... ........................................................................................... .

d) Que l est l e sens de « nouve l l e ba n n i è re » 7 : .... . .. .. .... . . . . .... . . . . . .. . ....... . . .... .......... ........... . . ..... ........ .... .... ... ..

Que l a u tre terme est ut i l i sé da ns l e docu ment 7 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... . .. . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . .

a) Que l l e est l ' i d ent ité de l 'a rt iste 7

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. Pré nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. Âge : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nat iona 1 i té : .. ..... . .. .. . . ....... . .. ........................... .... .. . ... . . O rig i n e : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L ieu d e rés i dence : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . .

b) Le projet de l 'a rtiste concerne l e p l us haut som met d u massif d u mont B l a nc. O u i 0 Non 0 Que l l e su rface son œuvre couvri ra i t-e l l e 7 : .... .. .. ... . .. . . ......... .. . ..... . ... . . . ........... ....... . . ...... . ..... ... . ... ... . ... . . . . ..

Com b i en coûtera i t-e l l e 7 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que n écess itera i t-e l l e 7 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) À l 'a i d e d es exemp l es d e l ' i nfo, e n q u o i l es œuvres d e l ' a rt iste sont-e l l es p rovoca ntes 7 • Pa r i e u rs « su pp 0 rts » : .................... ........ .......................... ......... ......... .. . ........... .... . .... . . . .. .............. . ......... .. .. . . • Pa r l e u r coût : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

• Pa r l e u rs « m essages » : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

d) Deux termes proches dés i g nent ce q ue l es œuvres susc itent. Que l s sont- i l s 7 :

Page 22: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1

Compréhension orale

a) Éta b l i ssez u ne fiche s ig n a l ét i q u e de l a com pagn i e d 'assu ra nce.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S iège : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Âge : ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ch iffre d 'affa i res : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nomb re d 'em p loyés : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . O rig i n a l i té : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) Oue couvre l e n ouvea u contrat p roposé ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

) O h ' 17' c u e cou te-t- I . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) Oue l a u tre te rme dés i g n e u n assu reu r ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1231 Écoutez le document et répondez aux questions.

Ou i pa rl e ? .. ...................................................................................................................................................... .

, 0' l ' , 7 U a l e u cet expose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

j Ou i a rad i og ra p h i é l e ta b l ea u d e Léona rd de Vi nc i ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

C ' I I 1 h ' . 1 1 ' 1 '

1 7 . o m m ent s a ppe e a tec n i q u e q U i a ete ut l I see . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

r Ou 'a-t-on découvert ? . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pou rq u o i cette découve rte est-e l l e i m porta nte ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

- Com ment éta i t co iffée M o n na Lisa l o rsq u e Léona rd d e Vi n ci a fa it son portra it ?

Pou rq u o i , à votre avis, l a d ame d i t-e l l e : « Ne soyons pas trop déçus » ?

Page 23: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1241 Écoutez et répondez aux questions.

Compréhension g loba le

Que cont i ent ce ra pport de l ' I NSERM 7

Compréhension orale

,. Qu i p roteste contre ce ra pport de l ' I NSERM 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . .

... Que rep roch e-t-on à ce ra pport 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Com ment com pren ez-vous l a de rn i è re p h rase du texte 7 . . . . .... . . . ..... . . .... . . . . .... . . . .... . . . . . .. . . . ..... . . . ... . . . . ... . . .

Compréhension déta i l lée

Com ment i n terp rétez-vous l ' express ion : « Le feu couve sous la cen d re » 7

Que veu t d i re I NSERM 7 Cochez l a bon n e réponse :

a) I nst i tut nat iona l de l a sa nté et d e l a recherche m éd ica le . 0 b) I n st i tut d es études et d es recherches méd ica l es. 0 c) 1 nst itut nat iona 1 des services en médeci ne . 0

7 Les trava ux de Bor is Cyru l n i k portent su r :

a) l es ca pac ités d 'obé issa nce d e l 'enfa nt. 0 b) l es ca pac ités de rési l i e n ce d e l 'e nfa nt. 0 c) l es ca pac ités d e rés i sta nce d e l ' enfa nt. 0

Que pense Boris Cyru l n i k d e l ' opposi t ion d e l 'enfa nt a ux a d u l tes 7

1251 LA FORMATI O N PAR ALTERNANCE (1 ) Écoutez l 'enreg istrement et répondez aux questions.

Que fa isa i t É l od ie Lesueu r ava nt de fa i re cette fo rmat ion pa r a l te rna nce 7

Que s i g n ifie « BTA » 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Exp l i q u ez en q u e l q u es mots ce q u 'est l a fo rmat ion pa r a l te rna nce.

" La déc i s ion a-t-e l l e été faci l e à p re nd re 7 Pou rq u o i 7

E n q u o i cette fo rmat ion a -t-e l l e été u n en r ich issement person ne l 7

Page 24: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 Compréhension

orale

6 Pou rq u o i l a perso n n e i nte rv iewée d i t-e l l e q u e c'est u ne cha nce de cha nge r souvent d e structu re ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

D'a p rès e l l e , q ue l s so nt l es ava ntages de l a fo rmat ion pa r a l te rna nce ?

1261 LA FORMAT I ON PAR ALTERNANCE (2) Réécoutez l ' e n reg istrement de l 'activité 25 et répondez aux questions.

Qu'a ressent i É l o d i e Lesue u r a p rès l 'obtent i o n de so n d i p l ôme ?

, Qu 'est-ce q u e l e vété ri n a i re l u i a p roposé ?

, Où a -t-e l l e posé sa ca nd idatu re ?

" Que fa it-e l l e à p résent ? . .. ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . .

Que d i t É l od i e Lesu eu r ? ........ ... . . . . . . .... . . . . ... . . . . ... . . . . ... . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . ...... . . . . ... . . . . . . . . . . . .... . . . ... . . . . ... . . . . . . . . .. . . . . .... . . .

Que l conse i l l a perso n n e i nte rrogée dés i re-t-e l l e don ner a ux a utres ?

. y a-t- i l u n âge l i m i te pou r l a fo rmat ion pa r a l te rna nce ?

Pou rq u o i pa r le-t-e l l e d 'a u dace et de pass ion ?

Note : CNFA s ignif ie Centre Nationa l de Format ion par Al ternance

#A �� :==: xiste-t-il dans votre pays une formation semblable ? ,·U,"

1271 LA FORMAT I ON À D I STANCE (1 ) 1 Qu 'est-ce que l a formation à d i sta nce ? Con na i ssez-vous des gens q u i ont obtenu u n d i p lôme tout en trava i l l a nt ? Que l le a été l e u r expérience ?

2 Lisez l es questions ci-a p rès. , Écoutez l ' en reg istrement et p renez des notes.

Page 25: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Répondez aux q uestions.

Compréhension orale

a) Que l l e éta it la p rofess i o n de G i l l es Roye r (45 a ns) ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) C f · " 1 ' . 7 om ment a l sa l t- I ses p resentat i ons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

) G A ' • ' 1 ' l ' 7 C race a q u o I a -t- I evo u e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) On l u i a demandé d e pa rti c i pe r à l ' é l a borat ion d ' u n e fo rmati o n en l i g ne . Pouvez-vous exp l i q u er ce que ce la veut d i re ?

e) Com b i en d e tem ps a d u ré l a format ion ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

f) Com ment s'est dé rou l ée l a fo rmati o n ?

g) Que l d i p l ôme a -t- i l obten u ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1281 LA FORMATI ON À D I STANCE (2) Réécoutez s i nécessa i re l 'e n reg istrement de l 'activité 27 et répondez a ux questions.

Dans l e docu ment i l est a ussi q u esti o n d es conséq uences de cette fo rmat ion à d i sta nce su r l a v i e de fam i l l e .

a) Que l l es ont été ces conséq uences su r l a v ie perso n n e l l e d e G i l l es Roye r ?

b) Que l l es ont été l es i nc i dences s u r sa v ie p rofess io n n e l l e ?

c) Pouvez-vous exp l i q u er ce q u e l e n a rrate u r veut d i re pa r « ça crée u n e ému lat io n )) ?

d) Com ment ont réag i ses enfa n ts ? Don n ez des exemp l es.

e) Quel conse i l vou d ra it- i l don ne r à q ue l q u ' u n q u i a u ra it envie de fa i re u ne fo rmat i on ?

f) Cette fo rmat ion a-t-e l l e , à son avis , des côtés néga t ifs ?

.. Que s i g n ifi en t ces exp ressi ons ?

• J ' a i chopé l e vi rus . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Li e r l ' ut i l e à l ' a g réa b l e. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Ça l u i a d o n n é un cou p d e fouet. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 26: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

� OMPRENDRE DES ANNONCES / DES INSTRUCTIONS

Note : La taxe d 'habitat ion est un i m pôt l oca l perçu au p rofit d es com m u nes, d e l e u rs g roupements et des départements. Toute personne qu i d ispose, a u 1 er ja nvier d e l ' a n née d ' imposit ion , d ' u n logement meub lé à usage d 'ha bitat ion est im posée pou r l ' a nnée ent ière. Depu is 2005, tout pa rt icu l i e r q u i paye u n e taxe d ' hab itat ion et dét ient au 1 er ja nvie r, pour son usage privat if, u n poste de té lévis ion ou tout d isposit if ass i m i l é permetta nt l a récept i o n d e l a té l évi s i on est redeva b l e d e l a redeva nce a u d iovisue l l e. Ce l l e-ci do it être rég l ée e n même tem ps que l a taxe d ' hab itati on .

IDENTIFICATION D E VOTRE IMPOSITION

758

C O M M U N E LE VERNET 105

L IEU -D E L' I M P OSIT ION :RUE PAUL DELVAUX 3098

C O C C U P A N T ( S ) Désigna,iQn Nature Revenu (RFRI Œ> Parts·Année

Si un contri buab l e a sa rés idence pr inc ipa l e à l ' étra nger et sa rés idence seconda i re en Fra nce, i l do i t payer l a redeva n ce s i cette rés i d ence seconda i re est équ i pée d ' u n poste de té lévis ion .

lM. BAUER GERO

. D É TA I L D U C A L C U L D E S C O T I S AT I O N S

o • général à l a base A B A • personnels) à charge i - par personne rang 1 ou 2 � pour personnels) E _ par personne rang 3 ou + � pour personnels) S • spécial à la base

Base nette d'Imposition 0

• général à la base • personnes à chargo (rang 1 ou 2) • peNlonnos à charge (rang 3 ou+' • spécial à la base

(a) Cotisations

S 1 7538 1,00 4

Gero, u n i n gén i eu r a l l emand , est p rop ri éta i re d ' u n e rés i ­d e n ce seco n d a i re p rès d e Cusset, d a n s l 'A l l i e r, o ù i l v i e n t so uve nt passer d es (bl Allégements 0/. Plafonne mont 0

vaca nces. l "'(:::..c) =...:= (:::..81 --,lb:::..1 ..::.:So:.:..::m:.:..::me:.::à.r:.:pa:.!.:ye�r -:-::=-=-40-:=7:-3 c::-:-=-=-=-=4O�9 --::7"=-====-+::..6 ----:R::-:E!::"'::G:-:-I +�M1:==.E49�p...!!% selon le revenu

L O C A U X T A X E S : N O M B R E 01

L ' ' 1 ' Taux 9

010

,gbg

a!" 2000 Identifiant Nature

o rsq u 1 reço i t so n aV I s Cotisation.:�fére�ce 2003 0

1 050384274V APPARTEMENT

d ' i m pos i t i o n po u r l a taxe

OF AFF H

d ' h ab i ta t i o n , i l s ' éto n n e d e �gG�8��é�B�}�JN��T��L����U��t��SNf.S DE SOtlDARITE DE LA"' "

recevo i r e n même tem ps u n av is d ' i m pos i t i o n pou r l a redeva nce a u d iov isu e l l e .

Ce l u n d i 23 octob re 2006, i l déc i de de se rense i g ne r et donc d ' appe l e r l ' hôte l d es I m pôts. I l est 1 6 h 40.

Lisez l es q uest ions. Écoutez la réponse à l 'a ppe l de Gero. Répondez aux questions.

Pou rq uo i Gero ne peut- i l obten i r de rense i g nements 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Qu a n d do i t- i l a ppe l e r pou r l es obte n i r 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

S' i l veut se ren d re à l ' hôte l des I m pôts, q u a nd peut- i l l e fa i re 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Do it- i l p re n d re rendez-vous 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le l e n d ema i n , dès 1 4h00, Gero ra ppe l l e l ' hôte l des I m pôts.

Page 27: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Lisez les questions. Écoutez I rentretien téléphon ique de Gero.

Répondez aux questions.

1 Compréhension

orale

Avec q ue l servi ce Gero est- i l d 'a bord m is e n re l at io n ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pou rq uo i ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pou r q u e l l e ra ison exactement Gero a -t- i l été su rpr is d e recevo i r l 'avis d ' i m pos iti o n de l a

redeva nce a u d i ovisu e l l e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

S'ag i t- i l d ' u n e e rre u r d u serv ice d e l a taxe d ' h ab i tat io n ? Pou rq u o i ?

Oue d emande-t-on à Gero d e p réc ise r ? Pou rq uo i ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

� Le responsab l e d u serv ice d i t à Gero q u ' i l n 'a u ra pas à payer l a redeva nce à u n e cond i t ion . Laq u e l l e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

O 1 t t ' 1 " d ' .

1 d ' d " ' t ' 7 ue e rme es ut l I se pou r eS l g ne r a I spense I m pos l I o n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

O ù d o i t paye r Gero ? Oue do i t- i l fa i re pou r payer sa taxe d ' h ab i tat ion sa ns pou r a uta nt

ve rser l a redeva nce a u d i ovisue l l e ?

,

OMPRENDRE DES EMISSIONS DE RADIO

1301 LE MARCHÉ AUX PUCES DE SA I NT-OUEN

Vou s a l l ez en te n d re un reportage su r le ma rché a ux puces d e Sa i nt-Ouen .

Savez-vous d 'où v i e n t l e n om « m a rché a ux

puces » ?

Écoutez I renreg istrement et répondez aux questions.

De q u a n d d atent l es ma rchés a ux puces ?

, Ou i a ppe l a i t-on « l es pêcheu rs d e l u ne » ?

Page 28: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

, Com ment est née l a mode d es puces ?

Pou rq u o i a ppe l l e-t-on l a rue Pa u l Bert « l e p l us g ra n d g re n i e r d u monde » ?

Où l es m a rcha nds se fou rn i ssent- i l s e n ma rcha n d i se ?

6 Exp l i q uez ce q u 'est u n b ric-à -b rac.

Que l l es sont l es « c lés » pou r réu ss i r son passage a ux puces ?

Qu 'est-ce q u i fa i t l e cha rme de l a v is ite ?

Avez-vous d éjà pa rt ic i pé à u n vi de-g ren i e r ?

1 Décrivez l 'a tmosphè re d u ma rché de Sa i nt-Ouen u n d i m a nche mati n .

131 1 LE LAGU I OLE

. .

. Rega rdez l a photo et ci tez

q ue l q ues p rod u its de la vi l l e d e

Lag u io l e .

2 Che rc h ez su r u n e ca rte d e

Fra nce d a n s q u e l d épa rtement se

tro uve Lag u i o l e .

L Â � U J O L E

. Da ns l ' i n terview q u e vous a l l ez en te n d re on par le de l 'Aveyron . Con na issez-vous cette rég ion ?

Écoutez l 'enreg istrement.

Lisez les q uestions .

Page 29: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Réécoutez l 'enreg istrement et répondez aux questions.

Compréhension orale

En q ue l l e a n née est né l e coutea u de Lag u i o l e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

,. Dans q u o i est ta i l l é l e ma nche ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

Que l l e est l a ca racté r ist iq u e de ce cou tea u ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A' .

,.

d .

, 1 . 7 quo I eta i t est l n e e pO i n çon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pou rq u o i l es Aveyron na is o nt- i l s rajouté u n t i re-bouchon à l e u r coutea u 7 '

Décrivez b ri èvement l es d i fféren tes opérat ions nécessa i res à l a fa b ricat ion d ' u n Lag u i o l e.

- Vi rg i l e M u noz Caba l l e ro a été sacré Me i l l e u r Ouvrie r de Fra nce . Don nez q u e l q u es d éta i l s su r son coutea u .

Q u e fa u t- i l fa i re q ua n d on offre u n cou tea u à u n p roch e ? Pou rq uo i ?

y a-t- i l a u ss i d a n s votre pays des trad i t ions semb l a b l es ?

/321 LES CYCLONES

Que sont l es cyc l o nes ? Qu 'en savez-vous ? HURRICANE CANILLE , 1969 CROSSING THE U S GULF COAST NIMBUS 3 HRIR 3 . 4-4. 2 NICRON D/O 1688 5 : 30-5: 38 Z 8/18/69 ALLI SON & CHERRIX NASA/GSFC

Lisez les questions. Écoutez l 'enregistrement.

Prenez des notes et répondez. ,. Que l s so nt l es a u tres noms don nés a ux

cyc l o nes ?

". Com ment l es cyc lones sont- i l s c l assés ?

1. Com ment s'a ppe l l e l e centre d ' u n cycl o ne ? Que l l e en est l a pa rticu la r ité ?

Que l s éta i e n t l es noms don nés a ux cycl o n es en 2005 ?

• Où se son t- i l s m a n ifestés ?

ORAL . 29

Page 30: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

• Que l l es on t été l e u rs conséq uences ?

Que l l es so nt l es co nd i t i ons nécessa i res pou r q u ' u n cyc lone se déve l oppe ?

• Qua nd peut- i l cesser ?

. La v io l ence des cycl o nes d e ces de rn i è res a n n ées est-e l l e except i o n ne l l e ? Pou rq uo i ?

Que l l es exp l i cati ons l es sci e nt ifi q u es don nent- i l s à l 'a u g mentat ion de l e u r nom bre ?

1331 UN DÉF I POUR LA TERRE

Lisez les q uestions. Écoutez l 'enregistrement et répondez aux questions.

1 Q ' " 1 D ' f' 1 T 7 U I a cree e « e l pou r a e rre » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Q 1 . ' 1

. . , , , . 7 • u e o rg a n I sme a ega ement pa rt i c i pe a sa creat i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Lo . En q u o i co ns iste l e « Défi pou r l a Terre » ?

Q . , 7 . U 1 peut s engager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Com ment a ppe l l e-t-on u n e perso n n e q u i s 'engage ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Com ment et à q uo i s 'e ngage-t-e l l e ?

5. Que l s so nt l es exemp l es d 'engagements don nés ?

6. Com b i e n d e person n es se sont-e l l es déjà engagées ? Pa r q u e l moyen ?

• À q uo i co rrespond l e u r e ngagement ?

7. Que l s son t l es gestes conse i l l és : a) pou r l es a ppa re i l s é l ectri q u es ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) pou r l es l a m pes ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) pou r i es congé l ateu rs ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) pou r l ' ea u ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 31: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

Que l l es économ ies permettent- i l s de fa i re ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1341 UN DÉF I POUR LA TERRE

Lisez les questions. Écoutez l 'enregistrement et répondez aux questions.

Q 1 . ' 1 " , , 1

d ' f d l ' 7 ue o rga n i sme a -t- I ete cree pou r a e ense e ea u . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Où ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

�. Que l est le rô l e de cet o rga n i sme ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que se passe-t- i l tous l es tro i s a ns ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

i. Que l ra pport l es ch iffres su iva nts ont- i l s avec l 'ea u ?

• 65 a/a ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • 70 a/a ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • 2 5 OOO ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que l s sont l es tro i s g ra n ds p rob l èmes l i és à l 'ea u ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E n q uo i l a q u ête de l 'ea u est-e l l e u n fre i n a u déve l oppement ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que l l e a été l a p ropos it i o n concrète de l ' u n des a ppe l s l a n cés à Mex ico ?

Que l l e i n i t i ative a -t-e l l e éga l em ent été p résentée ? Que l doma i ne conce rne-t-e l l e et en . .

I l 7 q u o I cons l ste-t-e e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. Que l l e act ion sera i t-e l l e cons idé rée com me un rêve s i e l l e se réa l isa it ? Pou rq uo i ?

1351 LA D I SPAR ITI O N DES ABE I LLES

. Que l l es sont l es ca uses de la d i spa ri t ion des a be i l l es ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 Qu 'est-ce q u e l e Ga ucho ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

O ù l es a be i l l es ont-e l l es t ro uvé refuge ? Pou r q u e l l e ra iso n ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 32: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

t. Com ment ag issent l es tra itements q u e l 'o n a ppe l l e

« systém i q ues » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Da ns q ue l s dépa rtem ents l ' héca tombe a-t-e l l e été l a p l u s

catastroph i q u e ?

L'abeille est au cœur de l 'écosystème. Exp l i q uez ce q ue ce l a

veut d i re en don n a nt d es exemp l es.

Qu e l l es sont l es conséq uences d i rectes de la d i spa r it i o n

des a be i l l es su r l e monde a n i ma l e t vég éta l ?

Qu e dema ndent l es a p icu l te u rs a u gouvernement ?

Où peut-on d écouvri r l e monde me rve i l l eux des a be i l l es ?

1361 VA-T-ON VERS UNE D I SPAR IT I ON TOTALE DES PO I SSONS ?

Écoutez ce document et répondez aux questions.

Ce docu m ent fa it référence à u n e revu e américa i n e cé l èb re. Laq u e l l e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P

, . 1 . l '

, . . 7 L. ouvez-vo us p rec iser q u e J o u r a eu l e u cette em l ss l o n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,

Les sc i e nt ifi q u es ont réuss i à éta b l i r u n e re l a t ion i n d iscuta b l e entre deux fa i ts . Lesq ue l s ?

. À quo i est d ue, se l o n eux, l a ba i sse consta nte d e l a b i od ive rs i té d a ns l es océa n s ?

Pouvez-vous exp l i q u er avec vos p ropres mots ce q u 'est l e « cha l u tage »? Ai dez-vous d u contexte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Da ns q u e l s l i eux l es stocks de certa i n es espèces d i m i n uent- i l s

l e p l us v ite ?

Pour les scien tifiques, en 2050,

Page 33: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Cochez la phrase ayant le même sens que ce que vous avez entendu . a) ce rta i n es espèces de po issons pou rra i ent avo i r tota l ement d i spa ru .

b) i l n 'est pas i m poss i b l e q u ' i l n 'y a it p l u s un seu l po isson dan s l es océa ns.

c) tous l es stocks de po issons d e toutes l es espèces se ront tota l ement épu i sés.

Qu e l l es so l u ti ons p roposent- i l s pou r reméd i e r à cette s i tuat ion catastro p h i q u e ?

137 1 LA VÉR ITABLE H I STO I RE DES FOURM I S

Compréhension orale

o

o

o

Écoutez ce document extrait des (( Mati ns » de France-Cu lture. (ém iss ion du 1 0- 11 -2006. 7 h-9 h) et répondez aux questions .

. D 'a p rès Luc Passe rat, q u 'est-ce q u e l es fou rm is saven t fa i re m i eux q u e nous n e savons l e fa i re ?

i:. Da ns l es rég ions d ésert iq ues, où i l n 'y a pas d e végétat ion pou r se repére r, com ment

s 'or ienten t l es fou rm is ?

:, Dans l e Sa ha ra , q u e l l e est l a nou rri tu re d es fou rm is ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4 Les fou rm is « d éfendent l e u r p ré ca rré ». D'a p rès l e contexte, com ment com pre n ez-vous

cette exp ress ion ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Chez l es fou rm is, i l n ' est pas sa ns doute pas très a g réa b l e de vi e i l l i r. Pou rq u o i ?

Pou rq uo i l es « fou rm i s cha m p ig n o n n i stes » sont-e l l es condam nées à fi n i r l e u r v ie dans l e u r d épôt d 'o rd u res ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

-Que font l es « fo u rm is ka m i kazes » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. O n d i t souvent que « l a fonct ion crée l 'o rga ne ». Luc Passe rat don n e deux exemp l es d e cette

m axi me. Citez-en u n e.

Page 34: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

13s1 D I CTONS ET PROVERBES

Écoutez cet extra it d 'une ém iss ion de rad io et répondez aux questions.

Cette ém iss i on a été en reg i strée a) à Noë l

b) en m a rs o

o

c) en j u i n

d ) en septemb re

o

o 1 Que l s sont l es thèmes essent i e l s des d ictons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1 Que l est l e po i nt com m u n entre u ne maxi me et u n a pho ri sm e ?

Que s ig n ifi e l e mot « mora l e » q u a n d o n pa r l e de l a « mora l e » d ' u n e h isto i re , d ' u n e fa b l e ?

Pou rq uo i l a p l u pa rt d es p rove rbes sont- i l s faci l es à mémo ri se r ?

La fa b l e d e La Fonta i ne Le Lion et le Rat se te rm i n e pa r cette mora l e : « On a

toujou rs beso i n d ' u n p l us pet it q u e so i » .

U n e p u b l i c ité l 'a rep ri se. Vous l 'avez

ente n d u e d a n s l ' en reg istrement .

C'éta i t u n e p u b l i c i té pou r q u e l p rod u i t ?

« Les ch i ens ne fo nt pas d es chats Il . Que l p roverbe pa rm i ceux q ue vous avez ente nd u s a à

peu près l e même sens ?

a) À bon chat bon rat

b) À père ava re, fi l s p rod i g u e

c) Qu i vo l e u n œuf vo l e u n bœuf

o

o

o

d) Aid e-to i , l e cie l t'a i de ra

e) Te l père , te l fi l s

Ce rta i ns prove rbes m ettent e n scène des a n i ma ux : des ch i e n s, d es chats, d es rats.

À votre avis , q u e l sens ont l es q uatre p roverbes su iva nts :

o

o

a) Chat éch a u dé cra i nt l ' ea u fro i de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) Qu i veu t noyer son ch i en l 'accuse de l a rage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) Ce n 'est pas à u n v ieux s i n g e q u 'on a p p rend à fa i re l a g ri mace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) Qu i se couche avec l es ch iens se l ève avec des puces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

�� �� :==: es proverbes ont-il un équ ivalent dans votre langue, votre cu lture ? u,

Page 35: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1391 LE PR I X GONCOURT

Lisez les q uestions. Écoutez le document. Répondez a ux q uestions.

Compréhension orale

�� ALpvwv\'se D�u�et, exécuteur test�VVteV\,t�Lre �'6� VVtOv\'� ctoV\,couY"t (ig'22-i� G) , �uteur �� �e roVVt� V\,s V\,�tur�LLstes, fov\'��, seLo V\, Les vœux �e ceLuL-cL, /:�c��éVVtLe ctoV\,couY"t quL �� � écerv\'e (;{ cVt�que � utoVVtv\'e uV\, prLx �estLv\'é (;{ uV\, ouvr�ge �'LVVt�gLV\,�tLov\' eV\, prose p�ru �� � � V\,s /:� v\'v\'ée. �� Le preVVtLer prLx ctoV\,couY"t, eV\, 1303, fut �ttrLbué (;{ JOVt V\,-AV\,toLV\,e N�u pour« Force �� ev\'v\'eVVtLe �, p�ru �ux é�LtLov\'s L� pLuVVte. �� Qu'ev\' �-t-a été eV\, 200G ?

Où se réu n it l e j u ry d u Gonco u rt ?

.. À q u e l l e heu re l e n om d u l a u réat

a -t- i l été révé l é à l a rad io ?

. Que l est l e nom d u l a u réat ?

Que l est l e t itre de son roma n ?

Éta b l i ssez u n e fiche d ' i d en ti té d u l a u réat : N o m : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P rénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Âg e : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Occu pat ions a ntéri e u res : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5 Lisez les affi rmations su ivantes. D ites s i e l les sont vra i es (V) ou fausses (F) .

a) L'a n non ce d u nom d u l a u réat n ' est pas une su rp r ise .

b) Le j u ry a bea uco u p d i scuté ava n t d 'a ttri b ue r le p rix.

c) Le p rix récompense u n rom a n sa ns succès. d) Tous l es a uteu rs et h isto ri ens pa rtagent le même avis su r le roman .

e ) Ce rom a n n e s e l i t pas faci l ement.

Rassem b l ez sous forme de fiche tous l es rense ig n ements conce rn a n t l e l ivre.

Vra i

o

o

o

o

o

Fa ux

o

o

o

o

o

Tit re : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Aute u r : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . N o m bre d e pages : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

N o m b re d e l ecteu rs a u moment d e l 'a ttr i but ion d u p rix : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Thème : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le hé ros : v ie et ca ractè re : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 36: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension orale

1401 Écoutez ce d iscou rs du généra l de Gau l l e et répondez a ux questions.

1 Que l l e d éfi n it i on don ne ri ez­

vous de l 'exp ress ion « mettre en

ba l l ottage » ?

, Pou rq uo i de Ga u l l e n ' a -t- i l pas

vou l u fa i re cam pagne ava n t le

p rem ie r tou r d e ces é l ect ions ?

l' Q . .

f' l ' .

" , 1 d f ' 1 7 u e s l g n l l e exp ress i o n « etre e u a ns u n a u teu i » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

De Ga u l l e compa re l a Fra nce à u ne maîtresse de ma iso n . Qu 'est-ce q u ' e l l e n e peut pas to l é re r chez e l l e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E: Que pensez-vous de cette com pa ra i so n ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que l reg istre de l a n g u e u t i l i se-t- i l ? À votre av is , pou rq u o i ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

À votre avis , l e verbe « ba m boche r » s ig n ifi e :

a) fa i re d es h e u res s u pp l émenta i res d an s u n e entrep rise b) fa i re l a fête en ma uva ise com pa g n ie

c) fa i re l a tête, être d e ma uva ise h u m e u r, bouder

o

o

o

Attent ion a ux mots q u i se ressem b l ent . Le contra i re d e l 'o rd re , c'est : a) l a paga i l l e 0 b) l a pag a i e 0 c) l a raca i l l e 0

Page 37: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

RODUCTION ORALE GÉNÉRALE

• 1 . INTONATION •

141 1 Le 1 9 d écemb re 2006, vous l isez ces q ue l q u es l i g n es d a ns l a p resse :

fOL/PARITÉ : UNE NUIT AUX CDrÉf , . PEf fANf-ABRI

L' h iver arrive, le froid s ' i n sta l le , et la précarité des SDF d evient u n danger.

Trois d'entre eux sont déjà morts de froid cette a n née. C'est pou r mobi l iser l 'op in ion sur leu r sort que l 'association « les enfants de Don Quichotte » i nvite d es citoyens à ven i r passer l a n u i t dehors , d a n s d e s tentes i nsta l lées des deux côtés d u canal Saint­Marti n .

Objectif : faire prendre conscience a u x b ien logés, q u ' i ls soient i ncon nus ou célèbres, d e la con d it ion d ra m at i q u e d e to utes ces person nes qui vivent dans la rue tous les jours.

Parmi ces sans-abri d 'un soir, des a nonymes et q uelq ues person n a l ités.

(M6.fr)

Réag issez à l a proposit ion fa ite dans l ' a rticle ci-dessus.

Exprimez votre : • doute , • i ro n i e , • éton nement, • sat isfact i on , • hés i tat i o n , • i rr ita t ion .

Vous pouvez écouter de nouveau les · enregistrements des activités 7 à 10 afi n de vous remémorer les expressions uti l isées.

�� � •• •• •• •• ue représente pour vous le terme SDF ? l'assimilez-vous au terme clochard ? ,., ,,

1421 Étés tro p cha u ds , sèche resse a no rma l e , ou p l u i es torrent i e l l es , h ive rs tro p doux, a bsence d e n e ige , fon te d es i cebergs , effet de serre ou enco re d i spa r it i o n d e certa i n es espèces a n i ma l es . . . Depu i s q ue l q u es a n n ées, ce sont l à d es t hèmes fréq u ents d e d iscuss i on .

Écoutez les a morces de phrases ci-après. Com plétez-les en tenant compte de l ' i ntonation .

ORAL . 31

Page 38: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

Pou r com p l éter l a p h rase vou s pouvez : • adopter u n ton sér ieux ou i ron iq ue , • vous montrer h és ita nt ou affi rmat if, • rester ca l me ou vous empo rter, • p rend re ou non à témo i n votre i nterl ocuteu r. . .

Quo i q u ' i l en so it, essayez de réa g i r sponta nément, sa ns p ré pa rer votre réponse.

• 2 . MOTS DE RAPPEL ET CHRONOLOGIE •

1431 LE RADEAU DE LA MÉDUSE (1)

Écoutez et répondez a ux q uestions.

La chronologie Notez ce q u i s'est passé a ux dates su ivantes. a) 1 7 j u i n 1 8 1 6 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . b) 2 j u i l l et 1 8 1 6 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . c) 6 j u i I l et 1 8 1 6 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) 1 7 j u i I l et 1 8 1 6 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

e) 8 septemb re 1 8 1 6 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ; . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . f) 1 er d écemb re 1 8 1 6 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . g) févrie r 1 8 1 7 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

h) fi n 1 8 1 7 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

i ) j anv ier 1 824 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . .

Page 39: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

,. Les personnages

Production orale

Cochez les quatre noms que vous avez entendus dans l 'enreg istrement et d ites que l le éta it l eur profession .

1 . Théodo re Gér ica u l t o 6. Jea n ne Le H i r o

2. Lucas Bern i e r o 7. Jea n -Ba pt iste Sav ig ny o

3 . Amédée de Th i o nvi l l e o 8. Hen ri de G i ra rd i n o

4. Mons i eu r Cha u ma reys o 9. Mons ieu r Ma uvo i s i n o

5. Alexa n d re Co rréa rd o 1 0. Monsi e u r d e N ava rre i nx o

,. Où et pou rq u o i La Méduse s'est-e l l e échouée ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pou rq uo i l 'att i tud e d u com ma ndan t de La Méduse est-e l l e hon teuse ?

1: Com bi e n d e s u rviva nts reste-t- i l l o rsq u e L'Argus retrouve l e rad ea u ?

Com ment peut-on exp l iq u e r q u e l e com ma ndan t d u nav i re rentre en Fra nce sa ns

i n q u i étude su r son sort ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que l moment exact cho is i t d e rep résen te r l e pe i nt re Gérica u I t ?

À votre avis , pou rq uo i a -t- i l cho is i cet i nsta nt p réc i s ?

1441 LE RADEAU DE LA MÉDUSE (2) En vous a idant de la chronolog ie que vous venez d 'étab l i r et de vos réponses aux questions de l 'activité 43 , vous racontez à votre tou r, en s imp l ifi a nt, l ' h istoi re du radeau de La Méduse.

P o LI r v o U S a i d er 1 . Com m en cez pa r u n e p h ra se o u d e ux d ' i n trod u ct i o n pou r s i t u e r t rès b ri ève m en t cet évé n e m e n t (q u o i ? q u a n d ? o ù ?) et i n d i q u e r l 'a m p l e u r d u d ra me . Pa r exe m p l e : Je vais vous raconter une histoire terrible, celle du naufrage d'un bateau français, La Méduse. Ça s 'est passé il y a longtemps, en 7 8 7 6, au large de l'Afrique . . . 2 . Vo u s d evrez su p p ri m e r to us l es déta i l s q u i n e so nt p a s str icte m e n t u t i l es . Pa r exe m p l e :

a) i n u t i l e d e p récise r l e n o m d es tro i s a u tres vo u s d i rez seu l e m e n t q u ' i l y ava i t q u a t re nav i res, d o n t La Méduse.

ORAL . 39

Page 40: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

b) VO U S exp l i q u e rez s i m p l e m e n t q u e ces batea u x a l l a i e n t a u Sé n é g a l , u n e co l o n i e fra n ça ise. c) i n u t i l e d 'ent re r d a ns l es d éta i l s de la ca rr i è re d u ca p i ta i n e (d on t vou s n 'avez p a s b eso i n d e m e nti o n n e r l e n om ) : d i tes seu l e ment q u ' i l éta i t i n expé ri menté , c e q u i exp l i q u e son e rre u r d e nav i gat i o n . d ) i l fa u t i n d iq u e r q u e l e ca p i ta i ne a a g i d e m a n i è re d és h o n o ra nte e n a ba nd o n n a nt son n avi re . e) cent rez votre réc it s u r l e rad ea u ; passez ra p i d ement s u r l es a u tres em ba rcat i o n s d e sa u vetage . f) i n ut i l e d ' i n d i q u e r l es d a tes p réc i ses. I l s u ffi t d e savo i r q ue c 'éta it l 'été ( l a c ha l e u r s u ffoca n te a a g g ra vé l a s i t ua t i on d es n a u frag és) et q u ' i l s o n t d é r ivé 1 5 j ou rs .

3. En reva nche , i ns i stez s u r le ca l va i re s u b i pa r l es n a ufra g és q u i se t ro uvent s u r l e rad ea u :

1 52 pe rson n es en ta ssées s u r u n rad ea u m a l é q u i l i b ré q u i a d é r ivé q u i nze j o u rs p a s d 'ea u n i d e n o u rr i tu re (ma i s d u v i n ) c h a l e u r i ntense , me r d émontée , o ra g es . . . fo l i e co l l ect ive , s u i c i d es , cr i m es, scè nes d e ca n n i b a l i sme. 1 5 s u rv iva n ts l e j o u r o ù l e rad ea u est enfi n rep é ré .

Vou s p o uvez fa i re a p pe l au sent iment d ' em path ie de vos a u d i teu rs. Imaginez . . . / Mettez-vous à la place de ces malheureux . . . 4. Term i n ez votre réc it avec l a con d a m nat i on du ca p ita i n e, à so n retou r e n Fra n ce . Vou s p o uvez menti o n ne r p o u r fi n i r q u ' u n ta b l ea u cé l è b re a i m mo rta l i sé cette h i sto i re .

aNalOGUE SUIVI

• 1 . DÉCRIRE ' L'EXPÉRIENCE •

1451 PRÉSENTER L' IT I NÉRA I RE DE QUELQU 'UN À I roccas ion d r une soi rée l ittéra i re

r vous devez présenter Bernard Ti rtiaux. Fa ites- le sous

forme drexposé.

Vous avez 1 0 m inutes pour fa i re cette présentat ion.

Pou r v o LI S a i d e r 1 . Pa rcou rs verr ie r : a) Étud es

b) Fo rmat i on d e ve rri e r

c) Œuvres r é a 1 i sées / thè m es

d) Expos i t i o n s

Vous pouvez :

2 . Pa rcou rs l itté ra i re : a) P re m i è res expé r i ences

d ' éc ri tu re

b) Œuvres l i tté ra i res

c) Réco m penses

s u p primer des é l éments pou r a l l éger votre exposé.

3. Pa rcou rs théâtra l : a) M a rti n ro u

b) Son o bjectif

c) Ses a u tres ta l e nts

vous reporter éga l ement à l 'en reg istrement co rresponda nt a ux activités 63 , 64 et 65.

Page 41: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

BERNARD TIRTIAUX • I l avril 1951 : naissance à Fleurus (Belgique) Trois enfants (deux garçons musiciens et une fille peintre).

PARCOURS VERRIER

Dès ses dix-sept ans, Bernard Tirtiaux est attiré par la magie du vitrail.

Production orale

Premier travail : la chapelle de Martinrou construite en 1 938 par son grand-père.

Humanités gréco-latines. Études de Droit. Parallèlement, Académie des Beaux-Arts de Louvain (dessin,

peinture et gravure). Institut Supérieur Artistique de la Cambre, Bruxelles. Atmosphère peu propice. Formation en France. Apprentisage du métier de maître-verrier dans différents ateliers. Sept mois au village médiéval de La Hume, près d'Arcachon. Réalisation d'une grande verrière pour le château classé de Couzeix, près de Limoges à la demande des Monuments Historiques du Limousin. Vitraux de la synagogue de Livry-Gargan, près de Paris. Expose au Salon des Artisans d'Art à Paris.

1 975 : retour en Belgique. Installation de son atelier à

Fleurus, dans la ferme familiale de Martinrou. Participation aux animations des Fêtes de Wallonie à Charleroi en 1 979 et 1980. Expose avec les verriers belges aux Métiers d'Art du Brabant à Bruxelles et à l 'Abbaye de Dieleghem.

Monte un atelier dans les Jardins du Maïeur à l 'occasion des fêtes de Mons passé-présent.

Mai 1 984 : retenu pour le prix Jules-Marie Destrée au Musée du Verre de Charleroi. Importante commande de grands vitraux pour des bâtiments privés en Suisse. Novembre 1 984 : exposition en solo au Musée du Verre de Charleroi.

Rompu aux techniques anciennes, Bernard Tirtiaux développe aussi bien d'autres formes d'assemblage et d'utilisation du verre comme la maçonnerie, le collage, le sablage, le travail sur miroirs.

1 985 : une de ses œuvres, alliant verre, miroir et inox participe à l 'exposition « Art verrier en Wallonie de 1 802 à nos jours », à Paris au Centre Wallonie-Bruxelles.

Exposition présentée à Mons, Charleroi, Liège, Namur en 1 987, ainsi qu'au Québec et en Finlande. Dessin et réalisation de plus de 500 vitraux, tous originaux pour des maisons particulières, des édifices religieux, des bâtiments publics. Vitraux du Casino de Namur : 1 986, sur le thème des cartes à jouer. 1 994, fresque de 60 mètres carrés représentant une course de chevaux Vitraux réalisés pour l 'église Saint-Rémy de Montignies­sur-Sambre, ceux de la communauté de La Poudrière à

Bruxelles, ceux de la chapelle de la Clinique N otre-Dame de Gosselies ( 1 987), ceux de la chapelle de la Colline de Penuel à Mont-Saint-Guibert (décembre 1 992) .

Page 42: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

Mai 1 996 : implantation d'une « cathédrale de lumière » de sept tonnes au Centre de l 'Europe des Quinze, à Viroinval.

1997 : exposition à Viroinval, à Namur et à Bruxelles, des sculptures de verre.

1999 : réalisisation des vitraux pour le Château du Val Saint-Lambert (parcours-spectacle sur l'art du verre et du cristal).

2000 : création des vitraux pour l 'église romane d'Esquelmes.

2001 : installation de cinq sculptures de verre musicales (Orgues, harpe-carillon, fontaine, sphère géante, kaléidoscope) dans le parcours ludique du Val Saint-Lambert.

PARCOURS LITTÉRAIRE

1972 : Première expérience d'écriture La Profanation, pièce co-écrite avec son frère, François Emmanuel. Pendant près de vingt ans, création de poèmes, de chansons (une soixantaine), de pièces de théâtre (une huitaine). Plusieurs disques (chansons tirées de « La loge », « Gris-vert, gris-bleu », « Allumette », « Entre le ciel et l 'ombre »). Pièces montées : La Loge (créée en 1 98 1 , reprise en 200 1 ), Westerbork 43 (créée en 1 99 1 ), Parole de pierre (créée en 1 996 à Tourinnes-la-Grosse et publiée aux Éditions Nauwelaerts), Vol

d 'éternité (créée en 2000 et publiée aux Éditions Ancrage) .

1993 : Premier roman, Le Passeur de lumière, chez Denoël . Consacré « Livre de l 'été » à Metz en juin de la même année. Prix « Lire Élire », Prix des Lycéens. Traduit en allemand, en roumain et en croate.

Février 1 995 : Les Sept Couleurs du vent (Prix littéraire du quartier latin, Prix « Relais H » du roman d'évasion, Prix des auditeurs de la RTBF, Prix de la Bibliothèque Centrale du Hainaut 1 996). Traduit en allemand.

Mai 1998 : Le Puisatier des abîmes, chez Denoël .

Mars 2002 : Aubertin d 'Avalon, aux Éditions Jean-Claude Lattès.

2006 : Pitié pour le mal, aux Éditions Jean-Claude Lattès. Prix Exbrayat.

PARCOURS THÉÂTRAL

La Ferme de Martinrou (Fleurus). Espace théâtral (deux salles de 1 00 et 260 places. Espaces pour réceptions, expositions, organisations de stages, atelier polyvalent où furent construits de nombreux décors). Martinrou : Lieu de création, de diffusion et de formation (une cinquantaine de stages créatifs y sont organisés chaque année) . y éprouve ses textes et ses m�siques et y accueille chaque année une quinzaine de spectacles originaux. Son objectif: « Fidéliser un public et partager avec lui émotion et passion » . Metteur en scène : a monté Tais-toi et chante, Bas les masques . . . ,

Sanguines, Westerbork 43, Scène de méninges de et avec Bruno Coppens, Tout nous sourit, vol d 'éternité, Hugo dans tous ses états . . . Travail de Comédien : avec lC. Idee, H . Ronse, M . Dorsel, F. Emmanuel, P. Jaccaud, M. Tanner, D. Donies . . . Scénographe de ses propres spectacles, a construit et imaginé plusieurs décors pour, entre autres, le Théâtre de la vie.

Page 43: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1461 L'EUROPÉEN PRÉFÈRE SURFER SUR 1 NTERNET QUE L I RE LA PRESSE

Production orale

Après avo i r écouté l 'enreg istrement, présentez l 'étude publ i ée dans le Financial Times à l ' a ide des thèmes su ivants.

· Les Eu ropéens et I n te rn et. #' Les E u ropéens et l a p resse.

Les Eu ropéens et l a té l évis i on . · Les América i n s, I nternet et l a té l évis ion .

La con nex ion à h aut déb it et ses' conséq uences.

Et vous, que l est votre comportement ? À l ' a i de des questions su ivantes, par lez de votre propre expérience sous forme d 'exposé. Vous pouvez en changer l 'ordre.

Passez-vou s bea ucou p de tem ps à su rfer ou l isez-vous p l utôt l es jou rn a ux ? Exp l i q u ez pou rq uo I .

Rega rdez-vous souvent l a té l év is io n ? Que l l es sont l es é m iss ions q u i vous i nté ressent l e p l us ?

· Lisez-vous a ussi a utre chose q u e l a p resse ? Précisez votre réponse. 4 Don nez vot re avis conce rn a n t cette évo l ut ion . r-. Pensez-vous q u 'on pu isse y change r q ue l q u e chose ? Don nez d es exem p l es.

Que con se i l l e ri ez-vous à d es a m is q u i passent d es h e u res ent i è res d eva nt l e u r o rd i n ateu r ? y a-t- i l , à votre avis , u n d a nge r d e dépenda nce ? S i o u i , pou/rq uo i ? Que l l e est l a s i tuat ion d a n s votre pays ?

1471 Le· « Voyage a u centre d e l a terre » , d écr it d a ns l e cé l èb re roma n d e J u l es Verne , pa ru en 1 864,

va-t- i l pouvo i r se réa l ise r ?

Passio n n é d e g éo l og i e, vous fa ites pa rt ie d ' u n c l u b d e g éo l og u es a mateu rs.

Vous a pp re nez , da ns un magaz i n e sc i en tifiq ue , q u 'en 2007 un n avi re j apona i s va cre user un pu i ts au fon d de l 'océa n pou r trave rse r l a croûte terrestre.

Vous fa ites pa rt de �ette nouve l l e a ux memb res de votre c l u b q u i vous dema n dent de l e u r p résenter l e p rojet ja pona is .

Él aborez votre exposé à l ' a ide du schéma a i ns i que des notes prises lors de l a lectu re de l 'article.

LE ICHtMA:

Cou rr ier i nternationa l

Croûte de 5 à 50 km

d'épaisseur

Manteau 2 870 km d 'épaisseur

Page 44: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

VOl llonl :

r

• LE NA V'tlE ; � ; c.kiJt�" T�pe ; d.e torA.et. / �kJ\ d.e .. '-et. d.e .0 tlM d.e l.ot\9 MA.x1.tMlhM / CDA9J pCXK p""", �,�,,� d.e '000 M f� ; '7'00 "OMU fr"x. ; '40 � d.e ci.oU.M,

• AC.1lJELLEfI\ENT; pro9� � LA uOlÎk \Mt. d.(,zt4J\t- d.e tlM / ruk 4 t� t.J\\f'-r0J\ 'l'. tlM. • floJE T; �, ; A.� (r- tcù) LA c.ovc.kL profonde ; tL MA.J\ffiw - MA.J\ffiw := 10 % MA.ut. d.e LA p�k, "r�"&.OJ\ t.J\h"e c.ovc.kL �pufl.ci.dU e" ""�tW eJ\ t"kOJ\

[

- dic.owr'-r 'N:J4.M.IAJJx. "Nit.c.u � ori.9ÙIt- dt.� viL (l-rACU or9� T pr""""""t' , )

c

- Avant l'exposé : ". Classez vos notes de façon à faire comprendre l ' importance et les enjeux innovateurs du projet, mais aussi ses difficu ltés. ". Décidez de l'uti l isation que vous vou lez faire du schéma :

Vous pouvez choisir de ne pas le présenter mais d'intégrer ses données à votre discours. Ce serait toutefois vous priver de ses atouts : il permet d'i l lustrer, d'expliciter le projet, le processus du forage, de faci l iter le suivi et la compréhension de votre exposé.

Vous pouvez préférer uti l iser une reproduction du schéma photocopiée pour chaque auditeur ou projetée (ce qui est préférable : vous « canal isez » a insi l'attention de votre public).

Vous pouvez enfin reproduire vous-même le schéma au fur et à mesure de votre exposé, sur un tableau, ce qu i confère un ton plus dynamique à votre intervention.

- Pendant votre exposé : ". veil lez à regarder votre auditoire, ". faites de courtes pauses afin de vous assurer que tout le monde suit et ainsi observer les réactions des auditeurs et anticiper leurs éventuel les questions en y répondant à l'avance.

- Après l'exposé : ". pensez à remercier votre auditoire, ". vérifiez que personne n'a de question(s) à vous poser.

Page 45: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 Production

orale

1481 [C2) 611\- FrClII\-c,e, LCl reLLgLolI\- II\-'est pClS LII\-sc,rLte Clu progrClVVtVVte Sc,o LClLre, SCluf ell\- ALsClc,e où eLLe fClLt pCl rtLe de L'VtorClLre lI\-orVVtClL .

�� Le 5 VVtClL 1305 est votée pCl r Le gouverll\-eVVtell\-t sous LCl présLdell\-c,e d'éVVtLLe Loubet LCl LoL �� de LCl sépClrCltLolI\- de L'égLLse et de L'étClt, seLoli\- LClq ueLLe « LCl RépubLLq ue II\-e sCl LClrLe, II\-L �� II\-e subvell\-tLolI\-lI\-e Cl uc,UII\- c,uLte �. cette LoL Cl b roge Le COII\-c,ordClt de igOi ell\-tre �� B.olI\-ClpClrte et 'PLe V I I I . Le budget des c,uLtes quL fClLsClLt des évêques et des c,urés, des �� pClsteurs et des rClb bLII\-s, des fOIl\-c,tLolI\-lI\-ClLres pubLLc,s, pClk:jés pClr L'étClt, est supprLVVté. �� �lI\-tretLell\- du c,Lergé est désorVVtClLs ell\-tLèreVVtell\-t � LCl c,VtClrge des fLotèLes . 011\- lI\-oterCl �� c,epell\-dClII\-t que depuLs 1313, Le c,Lergé ClLsClc,Lell\--LorrClLII\- reç,oLt UII\- trClLteVVtell\-t de L'étClt. �� 611\- 13°7, 'PLe X LII\-stLtue Le Dell\-Ler du cuLte que Les c,CltVto LLques SOll\-t tell\-us ell\-�� « c,oll\-sc,Lell\-c,e � de verser pour pClrtLc,Lper � LCl vLe VVtCltérLeLLe de L'ég LLse.

611\- FrClII\-c,e, Les dLoc,èses versell\-t égClLeVVtell\-t � Leurs prêtres uII\-e c,ertClLII\-e soVVtVVte VVtell\-sueLLe.

Observez le sondage su ivant et présentez- le sous forme d'exposé.

P o u r v o u s a i d e r

1 . Notez l es i nfo rmat ions p ri n c i pa l es. 2. Orga n i sez votre exposé dans u n o rd re l og i q u e. 3 . Vous pouvez su pp ri mer l es é l éments q u i n e vous sem b l ent pas ut i l es , com m e pa r exemp l e l es n ombreux pou rcentages.

1 Depu i s 1 996, da ns l es co l l èges et lycées pub l i cs, un certa i n n o m bre de fa i ts re l i g i eux sont a bo rdés da ns l es p rog ra m m es, en h istoire nota m ment. Si l 'o n créait u n ense i g nement spécif iq ue d' h istoire des re l i g io ns, y se r iez­vous perso n n e l l ement très favora b l e , p l u tôt favora b l e , p l utôt défavo rab l e , ou très défavo rab l e ?

D Très favorable

• Plutôt favorable '---__ --'1 3% _ 2%

D Plutôt défavorable '--__ ----'1 3%

D Très défavorable -6% L-I ______ --'

-2% _ • Sans opinion

E n septe m b re 1 990, l a q u esti o n posée éta i t l a su iva nte : « I l est a ctu e l l e m e n t q u est ion de créer un ense i g n e m e n t d ' h i sto i re d es re l i g i o n s p o u r l 'ense m b l e de la Fra nce d a n s l es co l l èges et lycées p u b l i cs. Seri ez-vous perso n n e l l e m ent très favo ra b l e, p l utôt favo ra b l e , p l u tôt d efavo ra b l e, ou très d éfavo ra b l e à la créati o n d ' u n e nse i g nement d ' h isto i re des re l i g i ons ? ))

2 Si cet ense i g nement spécif iq ue est créé, q ue l devra it être, se l o n vous, son conten u ?

- L'ex p l i cat ion et l a co m pa ra ison d es p ri n c ipa l es re l i g ions � ________________________ � 53Vo 65%

- L' i nfl u e n ce d es re l i g ions s u r l a soci été a ctu e l l e .......... 3 5% � ____________ � 3 1 % - Les g ra n ds événem ents re l ig i eux d a n s l ' h isto i re .......... 1,i33% � ________________ � 36%

- L' h isto i re du catho l ic isme ...... �

- La v ie de q u e l q u es g ra n d es perso n n a l i tés p o l i t iq u es

- Sa ns o p i n i o n 9% � ____ � 1 3%

L e tota 1 d e s p o u rcenta g es est supéri e u r à 1 00, l es person nes i n te rrog ées aya n t p u d o n n e r p l us i e u rs réponses.

Page 46: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

3 Que l s ava ntages verri ez-vous pr i nc i pa l ement à u n ense ig nement de l ' h isto i re des re l ig ions ?

- En apprenant à comprendre d'autres religions, les jeunes seront plus tolérants i!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!�"44i��o •• fiiil "1I1I1I1I1I1I1I1I"1I1I1I�,,41% - Pour la culture générale, c'est important d e connaître l 'histoire des religions r- 38% - Cela développera, chez les jeunes, le sens des valeurs morales (honnêteté, .IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIILi33%

fidélité, etc.) 34% - Les jeunes connaîtront mieux leurs racines, la religion, ça compte dans .111111 ••• 11 .. ". 30%

l 'h istoire de France 27% - Cela favorisera la spiritualité dans notre société actuelle trop tournée vers la 7%

consommation 1-1--"':'''''''''-, 1 1 % - Ça favorisera la croyance religieuse

- Aucun .-_L..:::..:..::..., 1 0% - Sans opinion

4 Que l s i n convén i e nts verr i ez-vous pr i nc i pa l ement à u n ense i g nement de l ' h isto i re des rel i g ions ?

- La religion risque de ne pas être

correctement enseignée

- Ça va contre le principe de la

laïcité de l 'enseignement

- I l Y a risque d ' endoctrinement

- Ça va surcharger les élèves

- Aujourd'hui, la rel igion, c'est

dépassé

- Aucun

- Sans opinion

1 0% 1 1 2% 1 1 % 1 1 3%

6% 1 6%

28% 1 1 9% 27% 1 27% 1 6% 1 26%

1111 2005 1 0 1 990

32% 1 32%

D'a p rès Télérama, n ° 291 7 , 7 déce m b re 2005

Et ma intenant. à vous de donner votre op in ion :

1 Pensez-vous q u ' u n ense ig n ement spécifi q u e d evra it p rivi l ég i e r « l 'exp l i cat ion et l a com pa ra i so n » des re l i g i ons e ntre e l l es ?

Que l d evra it être, se l o n vous , l e conte n u d e cet e nse ig nement ?

Cet ense ig nement fe ra i t, à votre avis , pa rt i e d e l a cu I tu re géné ra l e ?

Voyez-vou s d es ava n tages à l 'e nse ig nement d e l ' h i sto i re des re l i g ions ?

Croyez-vous q u ' i l permettra i t a ux jeu n es d 'être p l us to l é ra nts ?

Voyez-vou s d es i n convén i e nts à cet ense ig n ement ?

� �� •• •• •• •• a religion fait-elle partie des programmes scolaires dans votre pays ? � ".

Page 47: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

Dix pa r jour, mode d 'emplo i C onsommer une dizaine de fruits et

légumes variés par j our. C ' est là l ' obj ectif à atteindre pour maintenir notre capital santé. Car diverses etudes ont mis en évidence les bienfaits des fruits et légumes frais dans la prévention de certaines pathologies, comme les maladies cardio-vasculaires et les cancers. Ils contiennent, en outre, une quantité importante de micronutriments protecteurs, nécessaires au bon fonc­tionnement de notre corps au quotidien : vitamine C, vitamine E, vitamine B 9, caroténoïdes, mais aussi potassium, magnésium, cal­cium et polyphénols. Autre avantage de taille, ils permettent de rassasier l ' estomac en apportant peu de calories . Idéal donc pour lutter contre l ' obésité galopante. Mais que faut-il comprendre derrière l ' idée, un peu vague, de « 1 0 par j our » ? S ' agit-il de trois fruits et sept légumes, dix choux-fleurs ou neuf cerises et une courgette ronde ? Quelles sont les rations recommandées derrière le chiffre rond ? « Avec ce slogan, ((Dix par jour ", nous voulions mettre en avant l 'importance de la

diversité », explique Philippe Comolet, membre de l ' Aprifel, l ' Agence pour la recherche et l ' information en fruits et légumes frais qui a lancé le concept de "fraîch' Attitude".

[ . . . ] Parler en nombre de fruits et légumes et non pas en grammes vient « de l 'envie de rester ludique, aj oute Philippe Comolet. Peser ses aliments est contrai­gnant, incompatible avec une vie en plein air et renvoie à l 'idée de régime, tandis que le nombre débride l 'ima­gination, incite à varier les plaisirs et à mélanger les genres dans des salades, des soupes, des compotes ou des coulis. » [ . . . ] Dans la pratique,

comment atteindre l ' objectif de 1 0 fruits et légumes frais par j our ? ((Avec un jus de fruit

fraîchement pressé au petit-déjeuner, deux crudités en entrée, une ratatouille en accompagnement, des herbes aromatiques et une pomme au goûter, on dépasse déjà les 400 g. Ce n 'est donc pas si difficile de s 'approcher de l 'objectif».

Le Figaro, 28 mai 2006

Lisez le texte et décrivez ora lement de façon brève ce que veut d i re « avo i r l a Fraîch'attitude ».

o Constru i sez votre descr iption : - cho is i ssez u n o rd re pou r p résente r : • l 'object if à atte i n d re afi n d e m a i nten i r son ca p i ta l sa nté, • l es b i e nfa i ts d es fru its et d es l ég u m es, • la façon d 'a tte i n d re l 'obj ect if de 1 0 fru its et l ég u m es pa r jou r.

Ce retou r à u n e p l us g ra nde co nsom mat ion de fru its et d e l é g u m es est- i l a uss i u n t hème de société d a n s votre pays ?

« L'env ie d e reste r l u d i q u e » est u n e p h i l osoph i e b i e n fra n ça i se. Qu 'en pensez-vous ?

Page 48: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

1501 LA MÉD I ATHÈQUE DE L' ORANGER I E /D� PÔL� UN I VERS ITA I RE ET TECHNOLOG I QUE DE V I CHY : DE LA PROTECTI ON DES VEGETAUX A LA CULTURE DES ESPR ITS.

Arch i tecte étra n g e r, vo us êtes ve n u fa i re u n sta ge d ' u rba n i s m e e n Fra n ce . Vous su ivez a u pa rava nt un cou rs de perfect ion nement l i n g u isti q u e a u CAVI LAM , à Vichy. Apprécia nt pa rt icu l i è rement l a méd iathèque pou r son env i ro n n ement et son aménagement, vous vous docu m entez su r son h i sto i re afi n de l a présenter à vos ca ma rades d u cou rs d e fra nça i s.

Vo ic i ,l es notes q u e vous avez p ri ses et c lassées pou r votre i ntervent ion .

Rel isez vos notes.

Présentez votre exposé.

Page 49: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

o;;V\ge�ie; se��e et « atel ie� » pa� les ja�d i V\ ie�s de la v i l l e . 3LAsQLA'à. 1 998 � sed de magasiV\; d ' eV\t�epôt à. la vi I l e; V\otammeV\t pOLA� les V\omb�eLAses chaises méta l l iCj LAes des pa�cs; C\LAjoLA�d 'hLAi d ispa�LAes . (Ces chaises eV\ fe� fo �gé b l C\V\c; d i ssémi V\ées daV\s les pa�cs éta ieV\t payaV\tes; à. la jOLA�V\ée . Des chais iè�es eV\caissaieV\t le moV\taV\t d LA ticket �emis aLAX cLA�istes) . 1 998 : CoV\st�LActioV\ d LA Pôle ��sita i �e et TechV\o log i Cj LAe de Vichy : • fe�metLA�e de l a �LAe La�dy; t�aV\sfo �mée eV\ i mpasse; • démol itioV\ de la se��e eV\ te��C\sse et d ' LAV\e v i l l a jOLAxtaV\t l 'O�aV\ge�ie pOLA� coV\st�LAi �e le ha l l; deLAX g �aV\des sa l les (LAV\e à. la p lace de la se��e); LAV\ amphithéat�e et LAV\ labo�ato i �e mLAlti méd i a • �estaLA�atioV\ de l a façade et améV\agemeV\t d LA bati meV\t. C�éatioV\ d' LAV\e mezzC\V\iV\e. Vas istas et podes exté�ieLA�es coV\damV\és (ci i matisatioV\) .

. " �

Production orale

24 septem �e 2001 : i V\aLAg LA�atio V\ es V\OLAveaLAX locaLAX (eV\ foV\ctioV\ depLAis le p� i V\tem ps) . Rez-de-chaLAssée : p �ê.t; co i V\ lectLA �e des pé�iod iCj LAes (40); foV\ds docLAmeV\tai �e (eV\v i�o V\ 6000 docLAmeV\ts); sal le de t�avC\ i l t�ès la�gemeV\t écla i �ée pa� les g �C\V\des ve��iè�es . FoV\ds : ScieV\ces techV\iCj LAes; ScieV\ces écoV\omiCj LAes; SaV\té; LaV\g LAes ét�aV\gè�es et LiV\g LAisti Cj LAe . MezzaV\ iV\e : g �aV\d es pace OCCLApé pa � 20 postes i V\fo�matiCj LAes (accès JV\te�V\et; docLAmeV\tatioV\ élect�oV\ iCjLAe; Cd-Roms. Sal le de t�avai l éCj LAi pée de 10 mag V\étoscopes et lecteLA�s DVD : LAti l i satioV\ eV\ « l i b�e se�v ice » de la co l i ectioV\ de cassettes . Méd iathèCj LAe f�éCj LAeV\tée pa� les étLAd iaV\ts d LA Pôle; les eV\seigV\aV\ts; les che�cheLA�s et les stag ia i�es d LA Cavi l a m . P�éseV\ce déco�ative d ' o �aV\ge�s . . .

� 41 � ". Il s'agit d'un exposé retraçant l 'h istoire d'un bâtiment : vous al lez donc devoir suivre l'ordre chronologique des « événements » qu i ont jalonné la « vie » de ce bâtiment et vous appuyer sur les dates indiquées. Vous pouvez toutefois :

« commencer » par sa situation actuel le pour ensu ite « remonter » le cours du temps, ou bien présenter, pas à pas, les différentes étapes de son évolution.

". Dans la mesure où vos auditeurs fréquentent également la médiathèque, i l serait possible, et sans doute plus vivant de leur poser quelques questions préalables, par exemple :

Connaissez-vous la médiathèque de l'Orangerie ? (I ls ignorent peut-être son nom) y al lez-vous souvent ? Pour y faire quoi ? Quel le « zone » de la médiathèque préférez-vous ? Que pensez-vous de son architecture, son cadre ? Savez-vous pourquoi el le s'appel le ainsi ?

Ces questions vous offriraient une excel lente « entrée en matière », présentant l'avantage de piquer la curiosité de vos camarades.

Page 50: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

• 2 . ARGUMENTER •

151 1 LES SURDOUÉS SONT- I LS DES ENFANTS À PROBLÈMES ? En vous a idant des é léments qu i su ivent. vous exp l i quez à un groupe de parents que l les d ifficu ltés peuvent rencontrer les enfants surdoués et com ment réag i r.

1 . Qu'est-ce qu 'un enfant surdoué ? c pas de défin ition vra iment scientifique c test de Q I : supérieur à 1 30 c capacités déductives et logiques supérieures

à la moyenne

Mais : surdoué f:. intel l igent (surdoué = i ntel l igence d ifférente) .

2 . Combien ? Diffici le à d i re (2 à 3% des enfants, pas plus) .

3. Être un enfant surdoué présente des avantages : haut potentiel intel lectuel , rapid ité dans l 'apprentissage (près de 60% ont un an d 'avance ou plus à l 'école) . . .

Mais : 4. Ce sont souvent des enfants qu i présentent des troubles psycholog iques : (deux fois p lus souvent que les autres enfants selon l 'enquête TNS-SOFRES de mai 2004)

P o ll r V O U S a i d er

c À la maison • agressivité • troubles du sommeil , troubles a l imenta ires . . .

c À l 'école • décalage intel lectue l > ennu i > attitude apath ique ou perturbatrice > échec scolaire ( 1 /3 d'entre eux) > peu ou pas d'amis de leur âge

Attention : plus le Q I est élevé, plus les troubles sont graves .

5. Que fai re ? • repérer le plus tôt possib le ces enfants précoces • en parler aussitôt avec les enseignants • aménagement de la scolarité (sauter une classe, par exemple) • survei l lance médicale et psychologique

6 . I l existe des associations de parents d 'enfants précoces (l 'ANPEIP, par exemple) . Échanger des expériences est toujours saluta ire .

1. Com mencez pa r u n e p h rase un peu « accrocheuse » . Pa r exem p l e : B ien s û r, tou t l e monde rêve d 'avo i r des enfa n ts s u pe r i n te l l i gents ; vous a u ss i ! Et, i m m éd iatement a près, i n trod u isez l e thème p ri n c i pa l . Pa r exem p l e : Et pou rta nt, a ttent ion ! Le sort d es enfa n ts s u rdoués n 'est pas toujou rs envi a b l e .

2. Vous pouvez ensu i te adopte r l 'o rd re su iva nt : a) B i e n sû r, i l est certa i n q ue . . . p résen tat ion d es ava n tages

(vous passerez assez ra p i dement s u r cet aspect) b) Ma is, i l est vra i a ussi q u e . . . l es trou b l es d es enfa n ts s u rdoués

(en d éta i l l a nt ces tro ub l es) c) Que fa i re face à ces troub l es ? d) Vous donne rez pou r fi n i r q ue l q u es p récis i ons su r :

l a d éfi n i t ion d ' u n enfa n t s u rdoué (en ra ppe l a n t q u e ce n ' est pas tota l ement fia b l e) l e pou rcen tage d 'enfa nts s u rdoués (= u n phénomène ra re)

3. Da ns votre conc l u s i on , vous pouvez pa r exe m p l e ra ppe l e r q u ' u n d ia g n'ost ic p récoce permet d 'a g i r t rès tôt a u m i eux des i ntérêts d e ces enfa nts « pas com me l es a u tres » .

Page 51: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1521 LE TOUR I SME, CULTURE OU D I VERTI SSEMENT?

lisez le texte. Lieu de culte, Notre-Dame de Paris est envahie par des « hordes » touristiques, se plaignent fidèles et esthètes. Cet exemple parmi d 'autres met en évidence un antagonisme peut-être dépassé.

,

AParis , sur le parvis de Notre-Dame, la file des

touristes s ' allonge . Pour visiter les tours de la cathédrale, il faut patienter quarante bonnes minutes le matin et près de deux heures et demie à la mi-journée. Toutes les dix minutes, vingt personnes sont autorisées à gravir l 'escalier en colimaçon. En haut des tours, il n'est pas conseillé de s 'attarder trop longtemps devant le pano­rama parisien. En bas, les touristes de toutes les nationalités s ' impatientent au milieu des revendeurs à la sauvette. « On a déjà attendu p lus d 'une heure à la tour Eiffel . . . » regrette un couple belge avant de renoncer. En revanche, deux New-Yorkaises trouvent que « c 'est une attente raisonnable » et que, de toute façon, « ça vaut le coup. » Pour pénétrer à l ' intérieur même de l 'édifice, la file se transforme en un petit train continu, car l 'entrée y est libre. De 1 0 à 1 2 millions de personnes s 'y pressent chaque année. Ce ne sont pas tous de fervents catholiques. Pendant la messe, la visite autour du chœur est à peine interrompue. Les touristes continuent de photographier en rafales. Un amateur essaie de cadrer le plus précisément

possible son épouse au premier plan, le prêtre derrière et la rosace au fond : un beau souvenir de N otre-Dame de Paris . En revanche, le murmure des prières est couvert par un bruit de fond permanent qui résonne sous les voûtes : le piétinement des visiteurs. « C ' est un peu compliqué, reconnaît Mgr Paul Guiverteau, le chapelain de l ' église. Notre-Dame n'est pas

Production orale

un musée, c 'est un lieu de culte. Nous devons parfois faire respecter le calme réclamé par les fidèles. » La présence d 'une centaine d ' entre eux, assis sur des chaises, dans la nef, ne perturbe pas les touristes : ils font partie du décor, et la messe est un bien beau spectacle. . . [ . . . ]

B.R. et E.de R., Le Monde, 1 2/08/2005

Page 52: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

Vous fa i tes pa rt ie d ' u n e associat ion pou r l a défense d u patrimo i ne . Vous êtes contre ces « hordes » de tou ri stes q u i enva h i ssent l es vi l l es et l es vi l l a ges.

Trouvez au mo i ns u n a rg u m ent et u n exemp l e pou r exp l i q ue r pou rq uo i vo us êtes contre l e tou ri sme d i t d e « d ivert issement » . ,. Déve l oppez éga l ement l ' a rg u mentatio n contra i re .

Pour : 1 . I l est i m porta n t q u e l es gens p u i ssent sorti r d e chez eux, v is i te r d es pays 2 . En g ro u pe, c'est p l us en r ich i ssa n t 3. C'est un secteu r d e l 'économ i e 4 . Ce l a permet d 'être p l us to l é ra nt vis-à­v is d 'a u tres cu I tu res , d 'a ut res re l ig i ons 5 . Ce l a permet d 'a pp re nd re d 'a u tres l a n g u es 6. Ce l a ouvre d e nouvea ux horizons

Contre : 1 . Les gens ne respectent r ien 2 . I l s n e s' i n té ressen t à ri e n 3 . La cu l tu re ? La p l u pa rt d es tou ri stes ne s'y i nté ressent pas 4. Les tou r istes ne veu l ent que s'a m use r, s u rtou t en g rou pe 5. Les ca rs de tou ristes po l l u ent l es vi l l es et l es vi l l a ges 6. I l s se cro i en t chez eux pa rtout

Vous pouvez, b i en s û r, tro uver d 'a u tres a rg u ments.

1531 DÉL I NQUANTS EN CULOTTES COURTES Reportez-vous à l 'activité 24. Vous êtes l ' un des rédacteurs du rapport émanant de l ' I NSERM. Vous réag issez à l a pétition protestant contre ce rapport. Pou r vous, i l est très uti le de dépi ster le p l us tôt poss ib le l es troub les du comportement de l 'enfant.

Vous répondez à la question d 'un journa l iste rad io.

QUESTION: - Bonjour. Vous travaillez à l 'INSERM et vous êtes l 'un des rédacteurs du rapport concernant le dépistage précoce des enfants présentant des troubles du comportement. Or, ce rapport a été sévèrement accueilli par de nombreux spécialistes de la petite enfance. Qu 'est-ce que vous pouvez leur répondre ? Vous pouvez u t i l i ser l es a rg u ments su iva n ts : • i l va u t m i eux p réve n i r l es tro u b l es q u e l es so ig ne r p l u s ta rd (se l o n l 'a dage : « M i eux va u t préve n i r q ue g u é ri r ») • c'est pou r l e b i en d es enfa nts q u 'on cherche à p re nd re en com pte l e u rs tro u b l es. • certa i n s t roub l es d u com po rtement son t tra i ta b l es pa r d es méd ica m ents même chez l es très jeu nes enfa nts. • l es person n es opposées a u ra pport l 'ont m a l l u (( C'est u n p rocès d ' i n te nt ion ») . • nous n e che rchons pas à i nsta u re r u ne société po l i ci è re . • i l n e fa ut pas confo n d re att i t ude com préhens ive et l ax i sme . • l e sé r ieux d es études d e l ' I NSERM a toujou rs fa i t l ' u n a n i m i té. • l ' I NSERM est i nte rnat i ona l ement con n u . • de nom breux sci e n ti fi q u es pa rm i l es p l us g ra nds nous o n t a pporté l e u r ca ut ion .

Li b re à vous, b i e n sû r, d ' appo rter tous l es a utres a rg u ments que vous j u ge rez ut i l es.

Page 53: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

1541 [C2) Au cou rs d e vos vaca nces d a ns l e sud d e l ' Espag n e, vous êtes a l l é (e) passer u n e jou rnée

à G i b ra l ta r. Vous y avez v is ité l e M usée et sa sect ion a rchéo l og i q u e.

Vous pa rl ez d e cette v is i te à d es a m is. Vous l e u r fa i tes pa rt de ce q u e vous y avez a pp ri s : Les hommes de Néandertal vivaient encore il y a 24 000 ans alors qu 'on les croyait disparus depuis 35 000 ans. Défendez cette affi rmation à I r a ide des données et des a rguments proposés ci-dessous.

DOlllltEI :

E L{') <.0_

DU NOUVEAU SUR LES N ÉAN DERTALIENS ,------ Cerveau volumineux

L'homme de Néandertal vivait en Europe il y a seulement 28 000 ans, avait un régime

al imentaire varié et uti l isait des armes et des outi ls perfectionnés, selon une étude publ iée

cette semaine dans la revue Nature épaté

Néandertal ien • I l aurait vécu en

Europe j usqu'à l 'arrivée de l 'homme moderne i l y a envi ron 30 000 ans

• L'étude montre Membres que les deux courts groupes

d'hommes ont pu cohabiter pendant 4 000

Grotte de • GOrham) ans ou plus • Des foui l les dans la grotte de

h h 1 Gorham , de 1 999 à 2005, �c C�ane de.

n Crane d homme ont mis à jour des restes � neandertal len � moderne d'outi ls, des pointes de 200 ��. 1 00 � 30 si lex, des restes d'animau

1 et des traces de feu

(en milliers d'années) • Le charbon de bois

• Les néandertal iens • L' homme moderne retrouvé dans la grotte, daté au carbone 1 4, serait vieux de 24 000 ans

sont apparus i l y a est apparu en Afriq u e 2 0 0 000 a n s e t ont i l y a 1 00 000 ans d isparu i l y a 30 000 ans

P o u r v o u s a i e r

Sources : Nature, Natural History Museum R E UT E RS :�t

1 . Re l evez et c l a ssez l es a rg u me nts a ttesta n t : leur présence à Gibraltar, la migra tion des premiers Néandertaliens par le détroit de Gibraltar.

2. Con st ru i se z votre exposé : In troduisez la thèse que vous allez défendre. Développez votre argumentation . Con cluez

Page 54: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 Production

orale

ARG"MIIIT' : • Si confi rmat ion : l a bouc l e sera it bouc lée : l es p rem i e rs et l es de rn i e rs N éa nde rta l i e n s a u ra ient vécu dan s l ' extrême sud du v i eux con t i n en t su r l eq u e l i l s ont rég n é pendant 250 m i l l é na i res, ava nt de l a i sser l a p l ace à d 'a ut res hom m es, n os a ncêtres. • G rotte de Gorh am (d u nom de l 'offic ie r a n g la i s q u i l 'a d écouve rte en 1 907) p roche de l a ca rri è re d e Fo rbes où ont été t rouvés en 1 848 l es restes d ' u n e fem m e n éa nde rta l i e n n e. • Datat ion d e p ièces a rchéo l og i q u es tro uvées à Gorh am = confi rmat ion d e l a p résence d e n éa nde rta l i e ns j u sq u 'à mo i ns 28 000 a ns, p roba b l ement 24 000, se l o n Cl ive Fi n l ayson e t ses co l l èg ues d u M usée de G i b ra l ta r. • G i b ra l ta r a fou rn i u n envi ro n nement p rivi l ég ié : fl o re et fa u ne va riées, m i l i e u const i tué d ' u n e a l terna n ce d e p l a i n es sab l o n n euses, zon es bo isées, ma récages e t fa l a i ses. Cette d ive rs ité a sa ns doute faci l i té l a l o ngue su rv ie d es Néa n de rta l i e n s dans cette rég i o n . • Foss i l e d e G i b ra l ta r p récédé pa r ossements foss i l es trouvés e n aoû t 1 856 d a ns l a va l l ée de Neande r (Al l emag n e) et pa r foss i l e d ' u n enfa nt e n Be l g i q u e, e n 1 830. • Théor ie récente d es cherche u rs espag no l s : l es N éa n de rta l i e n s a rchaïq u es, ven a nt d 'Afriq u e, sont a rrivés s u r l e cont i n e n t en t raversa nt l e d étro i t d e G i b ra l ta r à l a n age o u d a ns des e m ba rcat ions pr im it ives. • Pou r d ' a u t res sc i e ntifi q u es : a rrivée d es N éa nde rta l i ens pa r le M oyen -Ori ent . • Anth ropo log u es espag no l s sou l i g n en t l a s i m i l i t ude entre vest i ges d e l a pér iode su pposée de l a m i g rat ion et ceux trouvés a u tou r du d étro i t : à Ceu ta (enc lave espag no l e au no rd du Ma roc) et d an s l e sud de l ' Espag n e.

� .. � * Vous pouvez classer vos arguments selon leur degré de persuasion : du plus faible au plus fort, procédé généra lement choisi, ou encore, surtout si vous pensez que votre public n'est pas vraiment « acquis » à votre

thèse, choisir de présenter d'abord l'argument le plus irréfutable pour terminer par le moins important.

* N'hésitez pas à noter au tableau (si vous en disposez d'un), ou à projeter les noms ou mots spécifiques qui pourraient gêner les auditeurs. * Veil lez à ménager quelques brèves pauses dans votre discours afin de mieux percevoir l'attention (ou l'absence momentanée d'attention) de l 'auditoire afin de lu i permettre de mieux suivre votre intervention.

, , ADRESSER A UN AUDITOIRE

• 1 . L'EXPOSÉ . A. L'exposé informatif

1551 (C2) �� OV\- cOVLA:pte eV\-v�roV\- bgOO Let V\-gues. (i{etV\-s. Le w-oV\-(i{e, (i{oV\-t 201.1. eV\- Afy�que, 21.b5 eV\­�� As.�e, 1.000 eV\- Aw-ér�que, 1.302 (i{etV\-s. Le 'Petc�f�que, 225 eV\- �uro-pe. �� À ces. Let V\-g ues. -petrLées., �L fetut et jouter Les. 1.21. Let V\-gues. (i{es. s.�g V\-es. receV\-s.ées. -petr Les. �� ex-perts.. Les. Let V\-gues. (i{es. s.�g V\-es. s.oV\-t (i{es. Let V\-g ues. V\-ettureLLes. que Les. -pers.oV\-V\-es. �� s.our(i{es. OV\-t (i{éveLo-p-pées. -pour cow-w-uV\-�q uer eV\-tre eLLes. .

Page 55: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Vou s êtes étu d i a nt (e) dans u ne éco l e d ' i nte rprètes d e l a n g u e des s i gnes.

Production orale

Vous i nformez vos cama rades d e la découverte d ' une nouve l l e l ang u e d es s ig nes a u Moyen -Orient.

lisez les notes su ivantes.

Classez- les afi n d 'é laborer votre exposé de la façon qu i vous semble la p lus perti nente, l a plus jud ic ieuse. N 'oub l iez pas d ' i ntrodu i re votre sujet et de le conclure. Les scientifiques savaient déjà : Les l a n g u es d es s i g n es : • structu re a uss i com p l exe q u e l es l a ngages pa rl és,

• sont fondées s u r l es mêmes méca n ismes cé rébra ux (sa uf phonat ion )

Débat scientifique : Que l l es son t l es pa rt ies i n nées d u l a ngage ? Da ns q u e l l e mesu re u ne nouve l l e l a ng u e = ancrage su r ca pa cité i n n ée ?

L'étude : • Conce rne l a 2e géné rat ion d es A I -Sayyid • M enée pa r Wendy Sa nd l e r (U n ive rs ité de Haïfa en I s raë l ) p ri nc i pa l a u teu r et Ca ro l Paden (U n ivers i té d e Ca l i fo rn i e à Sa n D i ego) coa ute u r.

• Pub l i ée d a ns l a revue Proceedings of the National Academy of Sciences Qui sont les AI-Sayyid ?

• G ro u pe d e 3500 Bédou i ns - vivent dans l e d ésert d u Nég u ev, d a ns l e sud d ' I sra ë l .

• Orig i n e : u n homme ven u d 'Égypte épouse u n e femme de l a rég ion - 5 enfa nts - à pa rt i r de l a 3e géné rat ion , ma ri age d es cous i ns en tre eux (= ma riages en doga mes) - Pa rt icu l a r ité : n a i ssa nce d e sou rds p rofonds à pa rti r de l a 5e géné rat i o n - M a i ntenan t : 1 50 enfa n ts et a d u l tes sou ffrent de ce h a nd ica p - Ca use : gène défectueux s i tué su r le ch romosome 1 3 q u a nd u n enfa nt hé ri te pa r endog a m ie d e deux cop i es défectueuses - gène p roba b l ement i ntrod u it pa r l e fon date u r d u c l an .

Page 56: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

Éton nement d es sc i e nt ifi q u es : • La l a n g u e d es s ig n es d es AI -Sayyid :

i nventée d e A à Z i l y a 70 a n s

n e ressemb l e à a ucu n e a utre l a n g u e d e l a rég i o n

a u ne syntaxe com p l exe semb l a b l e à n ' im porte q u e l l a n gage évo l u é de l a p l a n ète

. I a fo nct ion g ra m mat ica l e d ' u n mot est m a rq u ée pa r sa p l ace d a ns la p h rase

o rd re d e l a p h rase = ord re le p l us cou ra nt d a ns l es l a n g u es du monde ; � ord re d es l a n g u es d e l a rég i on ; � de ce l l e d es Bédou i ns d e l e u r c la n et � ord re de l a l a n g u e des s ig n es en I sraë l et en Jo rda n i e.

• La ponctuat i on : se serrent l a m a i n et répèten t le d e rn i e r s ig n e.

• L' i n tonat i o n : vers ion s i l e nc i euse = i n c l i n a ison d e l a tête o u cha n gement d 'exp ressi o n d u v isage .

Rés u l ta ts d e l 'étude : • Le cervea u h u ma i n = éq u i pé pou r don ne r u ne structu re fo rm e l l e à n ' i m porte q u e l systèm e de com m u n icat ion h u ma i n .

• Le systèm e a ppa raît p resq u e tou t d e su i te d a ns l a v ie d ' u n nouvea u l a ngage (pa rl é o u de s i g n es) / Seu l e n écess i té : existence d ' u n e pet ite com m u na uté de l ocute u rs o u d e person nes com m u n i q u a nt pa r s ig n es.

• Pou r d i sti n g u e r de façon systém iq u e l es d iverses fon ct ions g ra m mat ica l es (sujet - verbe -com p l ément) et éta b l i r u n l i e n entre e l l es : p l u s i eu rs géné rat ions d 'é l a borat ion d e no rmes cu l tu re l l es = pas n écessa i res.

• L'étude mon tre : a) com ment se d éve l o ppe u ne nouve l l e l a ng u e, b) d ist i n ct ion sujet/com p l ément et o rd re d es mots a ppa ra issent t rès tôt, c) i nfl ex ions et d és i n ences + ta rd .

• Conc l u s i on pas évi dente : (b) = i n nés et (c) = acq u is : pas nécessa i rement ca r (b) peut-être + faci l es à a pprend re .

• La ngage d es AI -Sayyid = occas ion u n iq u e d 'étud i e r e n d i rect l a na issa nce d ' u n e l a n g u e / com pa ra i son 2e et 3e géné rat i on : d ifférences i m porta ntes.

• l es l a n g u es peuvent évo l u e r très vite même sa ns i nfl u ences extér ieu res i m po rta n tes.

)1. I l serait bon, en introduction, de vous « appuyer » sur les savoirs de vos condisciples et pour ce faire, de leur poser des questions relatives au sujet abordé, par exemple :

Quelle définition donnent-i ls d'une langue qu'el le soit parlée ou « signée » ? Avez-vous une idée du nombre de langues des signes existant dans le monde ? Que savent-ils sur leur système ? Les processus de leur acquisition ?

)1. Pensez à situer (si possible à l 'a ide d'une carte) la région du Moyen-Orient où se trouve le clan des AI-Sayyid. )1. Si, vous-même, vous connaissez la langue des signes, vous pouvez « i l l ustrer » votre exposé à l 'aide d'exemples en langue des signes car vous vous adressez à des personnes qu i l'étudient ou encore la possèdent.

�A �� :::- xiste-t-il le terme de « malentendant » dans votre langue ? ,� r. Que savez-vous de la langue des signes dans votre pays ?

Page 57: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

B. L'exposé argumentatif

1561 UN PÉAGE AUX PORTES DE PAR I S ?

Production orale

Vous êtes cha rgé de présenter u n projet concernant l ' i nstauration à Paris d 'un péage pour les a utomob i les. Vous en présentez les avantages et i ns istez sur les expériences à l 'étranger. Vous savez très b ien que ce projet sou l ève beaucoup d 'objections. Vous présentez des contre-arguments.

LE THÈME . Projet d'instaurer à l 'entrée de Paris un péage urbain. • P lus ieurs options envisagées : a) Zone concernée : le centre de Paris . b) Zone concernée : tout Paris i ntra-muros . c) Zone concernée : les voies rapides . • Tari f : environ 1 0 € • Pour les rés idents paris iens, tarif très préférentie ls .

AVANTAGES . • Ce péage sera it une source de fi nancement qui permettra it d 'accroître l 'offre de transports en commun (tramways - bus . . . ) • Ce péage inc itera it les personnes vivant en ban l ieue et trava i l lant à Paris à prendre le RER et le métro.

AILLEURS Ce péage existe déjà à Londres (depu is 2003) et à Stockhol m . Dans ces deux vi l les, les habitants se sont déclarés très satisfa its . À Londres, est à l 'étude un tarif modulé en fonction de la teneur en CO2/km des véh icu les .

OBJECTIONS DES OPPOSANTS

ULa ban l ieue est encore une fois péna l isée .

• À Londres, la s ituation s 'est très vite dégradée à nouveau . • L'État doit trouver d 'autres moyens de fi nancer les transports publ ics .

r v a i d e r

1 . Atte ntio n , vou s n ' êtes pas n eutre. Vou s p re n ez pos i t i o n . Vou s a l l ez d o n c d evo i r conva i nc re . Vou s fa i tes a pp e l à d ivers types d 'a rg u me n ta t i o n :

a) a ppe l a u b o n sens, à u n e o p i n i o n l a rg e men t p a rt agée , à l 'év i d e n ce s u p posée . Pa r exe m p l e : Vous savez bien que . . , / Tou t le monde sait que . . . / Vous n 'êtes pas sans savoir que . . . / Vous n 'ignorez pas que . . . / Il est évident (indéniable1 indiscutable) que . . . b ) exe m p l es réu ss i s a i l l e u rs (su rtou t ven a nt d e pays p re st i g i e ux o u ava n cés a u p l a n éco l og i q u e : G ra n d e- B reta g ne , p ays sca n d i naves) . Pa r exem p l e : Et d1ailleurs1 regardez ! En Angleterre . . . c) vou s a l l ez m i n i m ise r l es i n co nvé n i en ts m a is i l vo u s fa u t cep enda nt l es men t i o n n e r. Pa r exe m p l e : Bien sûr, je sais bien que certains pensen t que . . . / On nous fait souven t un procès d 'in tention1 celui de . . . / On sait bien que certains metten t en dou te . . .

Page 58: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

2 . Com me nt com mencer ? Vou s pouvez p a r exem p l e :

a) rep l a ce r cette q u est io n d a n s l e con texte e u ro pé e n . Pa r exem p l e : À Paris, comme dans l a plupart des capitales européennes, s e pose l a question de savoir commen t résoudre les difficultés de circulation . . . b ) l a rep l a c e r d a n s l a q uest i o n p l us vaste d e l a p o l i t i q u e d e l a Vi l l e : Après les couloirs réservés aux bus, après les pistes cyclables, après les Journées sans voiture, le Maire de Paris envisagerait. . . c) fa i re réfé re n ce à u n Co n se i l m u n i c i p a l récen t. Pa r exe m p l e : Lors du dernier Conseil municipal de Paris, il a é té question, une fois encore, de (éven tualité de . . .

3 . Que l p l a n a dopter ? Lo rsq u 'o n veu t con va i ncre , i l est touj o u rs p réfé ra b l e d e t e rm i n e r pa r S ES a rg u m e nts. O n a d o pte ra d o n c p l u tôt l e p l a n s u iva nt :

a) P résen te r l e s d iffé ren tes o pt i o n s poss i b l es (A, B , C)

b) m ent i o n n e r l es o bject i o n s d es o p posa n ts e t y répon d re .

c) i n s iste r s u r l e s a va n ta ges d e ce p rojet .

d) en con c l u s i on , exp l i q ue r q ue ce n ' est q u ' u n d é b u t e t q u ' u n e te l l e p o l i t i q ue , à te r me , p rofi t e ra à tou s ( Pa r i s et ba n 1 i e ues) .

B. L'exposé chronologique

1571 H I STO I RE DE L'ORD I NATEUR Vous devez fa i re u n exposé chronolog ique s u r l ' h isto i re de l 'ord i nateur. Votre exposé sera o rg a n isé a utou r de dates.

Lisez les notes ci-contre. E l l es sont c lassées d a ns le d éso rd re . Remettez les événements dans un ordre chronolog ique.

� . .... .. . . • . • . • > . > • .• ... . .. . . . .. >. > . >

• .• .• . .. .. >.:

•.• .• .• . • > • .• >. :::: . . .• > • .• > • .• .• >.

.... .. . . .. .. .. > . ' . .. ..

.. . .. . . .. ' . .• > . '. ' • .•

• ••••• • '. '. ' • • • •• > • ••

... .. . ' . .• .• ' . . . ' . .. ' .

. . . .. . . .. ' . .. . • '. > . . .

. .. •• > ••• •• •• > • •• •• ••

. .. . . .. . .• . •. ' ... .

.

. . ..

. ' . .. .. . . .. .. .• . . . .

. . .. .. , .. ... .• '. . . . .. . .• .. .• . . .. .• '. •• • • • • > • • ••• • ' • •• ' • . .....

. . ' . . ' . '.'. '. ...... . . .. .. .. . . .. .. '. .... . ' ... .. .. > . ' . .. . . ....... . .. ... > . .. .. . . ....... . . . .. . . .. .. .. ..... ' ... .. .. . . .. .. .. ........ ... .. .. . . .. .. .. .. ....... . . .. .. .. > �

• • • • . .. ' . '. ' .

' . .

.' .

. .

' . .

- � . . . . . , ... . . . .. '

. .. .. . . . . . ' . .... . . . '.

' .... . . .' . '

.

. . . . ' . .... .

��· · ' · ' I �.: . :: :: , : ' . > . > . : . : . . . ' . .

.. . . . ' . > . ' • • ,

.. ' . .. . . . . ' . ': • . • . • ' . > . ' 1 •• ' . · . · · ' . :: :. : . ' . , . :

. > . ' 1 . . . . . . . . . ' . > . ' . > . , . ' . ' / . ' . ' . ' . . . .. . . . . . ' . . . > . ' . . • . • . • . • . • . • . · · · · · · �1 . > • . • . • . • . • ' . ' . _-. ' • . • . • . , • . • . • , . ' · ' · ' · : · � I . . . . . . . . . - . ' . ' . <' . ' . ' . < •

. . . . . ' . ' . . • J . ' . > . ' . ' . ' . ' 1

. . . . . J . ' . ' . ' . > • . • J • • ' . ' . . . . . . . . . . , . " . , . , · ' · ' · ' · > 1

. . . . • . . . . . • . • . • ', . . . , . , . "

. ' . . . . . . . . • . • ' . . . , . , . " . , . . . . . . � . . . . . . • ' . ' .,' . ' . '/

• • • . • • • • • • • • • > • • • . ' • • • • • ' ' . . . . . ' . ' . . . . . . • ' · , · � · · · · I . . . . . ' . . . . . . . . . ' · · · · · ' · ' 1 1

Page 59: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

En 1981 c'est au tour d'IBM de sortir un PC composé d'un processeur 8080 cadencé à 5 Mhz. En 1623, William Schickard invente la première machine à calculer mécanique. En 1673, Gottfried Wilhelm Von Leibniz ajoute à la Pascaline la multiplication et la division.

Production orale

C'est en 1 820 qu'apparaissent les premiers calculateurs mécaniques à quatre fonctions : addition, soustraction, multiplication, et division. En 1976, Steve Wozniak et Steve Jobs créent le Apple l dans un garage. Cet ordinateur possède un clavier, un microprocesseur d' 1 Mhz, 4 Kilo octet de RAM et 1 Kilo octet de mémoire vidéo. En 1642, Blaise Pascal invente la Pascaline, machine capable d'effectuer des additions et soustractions. Le Mark l d'IBM voit le jour en 1944, sous l ' impulsion de Howard Aiken qui met au point cet ordinateur programmable mesurant 1 7 mètres de long et 2,50 mètres de hauteur, permettant de calculer 5 fois plus vite que l 'homme. En 1948, la firme Bell Labs (les ingénieurs John Bardeen, Walter Brattain et William Shockley) créé le transistor. Il permet, dans les années 50, de rendre les ordinateurs moins encombrants, moins gourmands en énergie et donc moins chers : c 'est la révolution dans l 'histoire de l 'ordinateur. Ils reçoivent le Prix Nobel de physique en 1 956 pour cette découverte. En 1 834, Charles Babbage met au point une machine inspirée du principe des cartes perforées du métier à tisser de Joseph-Marie Jacquard. Il se lance donc dans la construction d'une machine à calculer exploitant cette idée révolutionnaire qui va rester longtemps dans les mémoires . En 1971 , le premier microprocesseur, l ' Intel 4004, voit le jour. Il permet d'effectuer des opérations sur 4 bits en même temps. Presque simultanément, la calculatrice HP-35 est inventée et le processeur 8008 d'Intel apparaît en 1972 . En 1958, Texas Instruments met au point le circuit intégré, lequel permet de réduire encore la taille et le coût des ordinateurs en intégrant sur un même circuit électronique plusieurs transistors sans utiliser de fil électrique. La petite histoire dit que ne sachant pas comment appeler l 'ordinateur, Steve Jobs voyant un pommier dans le jardin décide d'appeler l 'ordinateur pom me (en anglais a ppte) s ' il ne trouvait pas de nom pour celui-ci dans les cinq minutes suivantes . . . E n 1 960, o n trouve l ' IBM 7000,le premier ordinateur à base d e transistors. En 1 964, IBM conçoit une série d'ordinateurs de tailles variées : le 360 fait son apparition. Mais la première véritable révolution du monde informatique nous vient de l 'Allemand Konrad Zuse qui, en 1938, invente un ordinateur fonctionnant avec des relais électromécaniques, le Z3 , qui est le premier à utiliser le binaire au lieu du décimal comme mode de calcul. C'est à partir de là que tout va se précipiter. En 1973, le processeur 8080 d'Intel garnit les premiers micro-ordinateurs : le Micral et le Altair 8800, avec 256 octets de mémoire (le premier ordinateur de Bill Gates . . . ) .

N otez :

a i 1 . L'o ri g i n e d e l ' o rd i n a te u r. 2 . Les d a tes q u i vou s pa ra issen t l es p l u s i m po rta n tes (vous pouvez a uss i e n s u p p ri me r) . 3. Les évé nemen ts q u i se rattac h en t à ces d ates. 4. Que l q u es p e rso n n a g es cé l è b res. 5. U ne a necdote. 6 . Fa i tes votre exposé a u passé .

Pou r i n t rod u i re votre exposé vou s pouvez exp l i q u e r pou rq uo i vous avez c ho is i ce s uj et ( pa rce q u ' i l est, p a r exe m p l e , d ' i n té rêt g é n é ra l ) .

Vous p ouvez a uss i c h e rc h e r d ' a u t res d éta i l s s u r i nte rn et .

Page 60: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

• 2 . PRÉSENTER DES ASPECTS DE LA FRANCE •

A. Présenter un sport

1581 LA BOULE DE FORT

Présentez la bou le de fort à l ' a ide des notes su ivantes.

Les q u est ions c i-dessous vous a id e ront à constru i re votre exposé dans u n o rd re l og i q ue.

Dans q u e l l e rég ion jou e-t-on à l a bou l e de

fo rt ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D 'où v ient l e nom « bou l e d e fo rt » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Qu 'a ppe l l e-t-on le « j eu » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que l l es sont l es ca racté rist iq u es d e l a p i ste ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Com men t a ppe l l e-t-on l e cochonnet* ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Exp l i q u ez en q u e l q u es mots l es règ l es d u jeu ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que l a été l e rô l e d e l a Lo i re ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Q , , " 1 7 U est-ce q u u n e « soci ete » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . *Le cocho n n et est u ne petite bou l e en bo is o u en ac ie r q u i sert de but a u jeu de bou l es.

On appelle j eu le terrain de jeu. Il est en forme de gouttière, les bords appelés « pentes » sont relevés . Il mesure de

25 à 30 mètres de long sur 6 à 7 mètres de largeur. 11 est terminé aux d�ux extrémités par des madriers pour arrêter �es b?u�es. Autrefois, les Jeux etaIent réalisés en terre 1 battue,

solidement da�ee, que recouvrait un mmce sau­poudrage de très, f� s�b�on, et se trouvaient a 1 exte-?�ur

exposés aux in�empen�s

qui les dégradaIent !apl­dement. Mais à partIr de 1965, les jeux sont couverts et quasiment tous en plas­tique. Son entretien en est plus simple . Cependant le port des. chaussons Y est

obligatOlre

ORAL

r..; origine de la boule de fort est des plus obscures. Les mariniers auraient inventé le jeu en jouant à la boule dans le fond de leur bateau. La Loire étant plus mouvante que la terre ferme, il a bien fallu inventer un système de lest dissymétrique de façon à pouvoir corriger la trajectoire des boules soumises au roulis : de là, la curieuse ligne des boules que l'on connaît.

On date la naissance de la boule de fort entre 1 7 1 5 et 1 7 1 9.

C'est la version la plus ré­pandue de l'origine de ce sport.

La véritable boule de fort, tel que nous la connaissons, a bien pQur origine l 'Anjou.

A Mazé, en 1 865, un certain Pineau, forgeron de son état, tourna la première boule ferrée

Sinspirant de la très rare maintenant, boule en gaïac, bois de la cordillière des Andes . Celle-ci présentait, en effet, un côté fort et un côté faible.

La boule d .ç en An ' e lort se joue UOU et p ' d caractér ' t ' Osse e des

elle. IS lques bien à La plupart des b 1 fort Sont fait

ou �s de cormier ou �s

e e� �OlS de

boule . , UIS . La , qUI pese 1 500 g;ammes, a un d ' , d environ 1 5 �ametre et une ' . centImètres . epalsseur de 1 0 centImètres Ell cerclée de je e est

de sa lar r Sur le tiers

particu1ièr�e�r. Sa forme « méplate » Rour, n�m qu 'elle ' , c est-a-dlfe faible lé:è�����t �

n'd�ôté

un coté fort _ d ' ,el VI e et

du J'eu h ou e nom . - c argé d ' petIte masse d 1 une boule est d

e p omb. La tamment en d°,n� ��ns-et tombe t . eseqUIhbre .ç oUJours su lort. On l 'util ' r .son que l 'on t Ise par paIres les bourses.

ransporte dans

Page 61: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

La première société fut creee à Saint­Mathurin-sur-Loire en 1 729. Une société est une réunion de copains, se regroupant pour jouer à la boule de fort mais aussi et surtout pour se détendre. C'est surtout un lieu de convivialité avec ses traditions et ses propres règles.

Les sociétés de jeu de boules de fort restent encore essentiellement des sociétés d'hommes, mais depuis quelques années des femmes jouent à la boule de fort.

B . Présenter u n produit

1591 (C2) LE CHAMPAGNE

Production orale

Les rè les et les points sont les mêmes qu'à

la Pétan�;d;�����e�U ��� �� �;Pi;;��:ri�i

�l:J�:�) et qui est une petite b�ule ron�e en

10mb Il existe deux sortes de joueurs . tout

�'abor� les .fouleufs approchent ���l���� ��

maître en fmesse ; en effet, �� dre le maître. moyenne 45 seconde� pour a em .

ute sur les �ette durée

l peu{ att�mW�i���srr:eurs sont

jc�� i�s le Udég��;r

'le� boules �ênantes en

Pd' t leur coup a toute vIt�ss� . Les

���p��n sont généralement co�stItueet

e��

2 . Un rouleur et un trreur. joueurs. . d 10 ou

équipes s'affrontent sur une partle e

12 points. . t a' la pétanque le lancer de la Contrarremen ' , t

boule de fort se fait la paume vers 1 avan .

Vou s avez v is ité l a rég ion de Cha m pagne où vous avez a ppri s à con naître son cé l èb re p rod u i t : l e v i n d e cha m pag n e, c'est-à-d i re l e cha m pag n e.

De retou r chez vous, vous fa i tes pa rt d e vos con na i ssa n ces à vos a m is.

Présentez le champagne à l ' a ide des i nformations su ivantes :

_ij;U:fj Vin de prestige, son prix, en fonction des dénominations peut varier de 1 à 1 0 ou plus. Mais « cher » ne veut pas toujours dire « bon ». Le savoir faire du caviste fait la différence et non le prix, la bouteille ou l'étiquette. Rosé : moins de quantités produites, parfois un peu plus cher. De I l à 20 €. Millésimé et cuvée spéciale : rares et fins, de grande qualité. Pas moins de 20 €.

UALITES : Millésimé = vieillissement minimum 3 ans. Vins d'une seule et même année, considérée comme exceptionnelle. Pour grandes occasions et connaisseurs . - Cuvée spéciale : Millésimé ou non, assemblage de vins raffi nés . Pour amateurs éclairés . Brut : vieillissement minimal 1 5 mois. Préparé avec des vins de différentes années, issus des trois cépages autorisés. - Demi-sec : saveur plus sucrée. - Rosé : couleur et saveur subtiles, plutôt féminin. TERROIR : Vin produit sur 35000 hectares autour de Reims, Épernay, Château-Thierry et Bar-sur­Aube. Limites fixées depuis 1 927 sur 324 villages vi ticoles nommés « crus » . En dehors de ce périmètre : imitation qui ne mérite pas l 'appellation de Champagne.

M .. @îM.n4'" Pinot noir : jus blanc, apporte corps et puissance - Pinot meunier : plus doux, plus rond : apporte onctuosité et souplesse - Chardonnay : cépage blanc, notes florales, subtiles.

FABRICATION : 1 : fermentation classique du jus de raisin. 2 : Vin brut soutiré et filtré. 3 : le chef de cave assemble plusieurs vins pour obtenir le meilleur équilibre des saveurs. 4 : mise en bouteille avec des levures et du sucre de canne. 5 : les bouteilles, fermées, vieillissent au moins 1 5 mois : for­mation des bulles. Les bouteilles sont placées col vers le bas pour permettre au dépôt qui se forme naturellement de s'accumuler facilement. Les bouteilles sont régulièrement tournées une par une à la main. 6 : ajout d'une « liqueur d'expédition », un « élixir magique » (au secret jalousement gardé) .

Deux mentions : Blanc de blancs = élaborés seulement avec du cépage blanc, le Chardonnay : champagnes très fleuris, légers. - Blanc de noirs = élaborés avec les deux cépages noirs (Pinot noir et Pinot Meunier) : champagnes puissants, complexes et raffinés. CONSOMMATION : Température= entre 8° et 1 0°, pas moins. Se boit frais, jamais glacé. Placer la bouteille 4 heures dans le bas du réfrigérateur, cela suffit. - Verre = jamais glacé non plus . Verre idéal : verre « tulipe » aux bords très fins. - Dégustation = faire couler le champagne sur les parois du verre, ne le remplir qu'à moitié, humer, déguster en gardant en bouche quelques instants.

Page 62: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production orale

ACCORD AVEC LES METS :

Brut A déguster t seuls

Fruits de mer * Foie gras �

Poissons * Viandes 1 t Volail les Desserts t

Demi-sec

t �

* �

*

Millésimé Cuvée Rosé spéciale

* * t -+- -+- * -+- -+- -+-

-+- -+- -+-

-+- -+- -+-

-+- -+- * Légende : * Superbe t Pour ne pas se tromper -+- Dommage � À éviter

<41 ". Lorsque vous présentez un produit, vous pouvez commencer votre intervention en le nommant, mais vous pouvez aussi essayer de faire deviner son nom :

à l 'a ide de questions. Par exemple : Quel est le vin français le plus célèbre ? / " s'agit d'un vin qu i est de toutes les fêtes, toutes les grandes occasions, quel est- i l ? / " péti l le et fait péti l ler les yeux de ceux et cel les qu i boivent ce vin. Quel est-i l ?

à l 'aide de devinettes : les questions précédentes sous forme de devinette : Je su is le vin français le plus célèbre. Qui suis-je ?

ou encore à l 'a ide d'une charade : Mon premier désigne un terrain cu ltivé ou non à la campagne. Mon second est une pièce de tissu nouée autour des hanches pour couvrir le corps de la tai l le aux genoux. Mon tout est le plus célèbre des vins. Qui suis-je ? ". Vous pouvez décrire le produit puis parler de la façon de le consommer et enfin de son prix, mais vous pouvez aussi choisir un ordre différent. ". N'oubl iez pas que la meil leure façon de faire connaître un produit est de le montrer (dans ce cas, apportez au moins une boutei l le, même vide) ou, mieux encore, de le faire déguster !

L'ut i l i sat i o n abus ive d u nom de certa i ns p rod u its com m e pa r exe m p l e e n Fra n ce l e cha m pag ne , l e cog nac ou l e roq uefort est strictem ent i nte rd i te .

En est- i l d e même pou r certa i ns p rod u i ts d e votre pays ?

C. Présenter une trad ition

Isol UNE TRAD IT I ON FRANÇA I SE : LE MUGUET DU 1 ER MA I À l 'a i de des é léments ci-dessous, présentez ora lement la trad ition du muguet du 1 er mai .

Page 63: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Le 1 er mai, fête du muguet • cette fleur symbolise le printemps, le bonheur, l 'amour et la chance (c'est un porte-bonheur) . • sauvage, i l se cuei l le en fami l le en forêt. • cu ltivé , il s'achète dans toutes les vi l les , au coin de la rue . • i l se cu ltive essentiel lement dans l 'ouest de la France (région de Nantes) .

1 • on l 'offre aux amis , aux vois ins, à la personne aimée . . .

Origine • fleur porte-bonheur depuis les Celtes • dès la Renaissance, à la Cour de France, on offre du muguet aux dames le 1 er mai

P oLI r v s a i d e r

Le 1 er mai, fête du travail

Production orale

• man ifestations des travai l leurs (cortèges . . . )

Origine • Fête du trava i l , fêtée le 1 er mai en France depuis 1 889 en hommage au mouvement ouvrier du 1 er mai 1 886 à Chicago (revendiquant la journée de trava i l de 8 heures) mais official isée en 1 94 1 seu lement.

• Jusq u 'en 1 907, les manifestants mettent à la boutonn ière chaque premier mai une fleur d'églantier (une églantine) . Après 1 907, i l s mettent un brin de muguet.

O n p e u t com m e n ce r pa r u n e q u est i o n : Est-ce que vous connaissez une fleur qui s 'appelle le muguet ? Ou a tte n d re u n e d a te p ro c h e d u 1 e r m a i . Dans deux jours, c 'est le 1 er mai. Qu 'est-ce cela évoque pour vous ? Vous savez ce qu 'on o ffre en Fran ce le premier mai ? Une fleur, oui. Mais laquelle ? Et pourquoi ? Pou r u n pet i t exposé d e ce type , l e p l a n c h ro n o l og i q u e est l e p l u s s i m p l e :

Fête d u t rava i l m u g u et « syn d i ca l » m u g u et « p ri n ta n i e r » , p o rte- bo n h e u r

1 . E n Fra n ce , l e 1 er m a i , d e p u i s 1 889 c 'est d 'a b o rd l a fête d u t ra va i l . E n h o m m a g e à d éfi l é s d e t ra va i l l e u rs - co rtèges synd ica ux . . .

2 . E t l e m u g u et ? D ' a b o rd , i l o r n e l es b o u to n n i è re s d es m a n i festa n ts (c 'est p resq u e u ne fl e u r « p o l i t i q u e »)

M a i n te n a n t, i l a p e rd u ce sen s p o l i t i q u e . C'est l a fl e u r q u i m a rq u e l 'a rr ivée d u p ri n te m ps , c 'est a uss i u n e m a rq u e d ' a m i t i é : o n offre u n b ri n d e m u g u et a ux a m is , a ux vo i s i n s, com me po rte-b o n h e u r

3 . O n p e u t d i re e n con c l u s i o n q u e cette va l e u r « p o rte-bon h eu r » d u m ug u et est t rè s a nc i e n n e, tou t com me l ' h a b i t u d e d 'e n offr i r l e j o u r du 1 e r m a i .

�� cert/i{Ll/\-es fleurs ou cert/i{Ll/\-es -pL/i{l/\-tes SOl/\-t cel/\-sées -porter �ol/\-Vleur ou VV{,/i{LVleuy. 1SLel/\­�� el/\-tel/\-etu, tous Les gel/\-s I/\-e SOl/\-t -P/i{S su-perstLtLeu,X. VV{,/i{Ls . . . /i{ttel/\-tLol/\- qU/i{l/\-et VV{,�VV{,e /i{U,X. �� VVt/i{Lel/\-tel/\-etus Ll/\-tercuLtureLs ! �� Le VV{,ug uet ? Très �Lel/\-, ceL/i{ -porte �ol/\-Vleur ! M/i{Ls Les /i{utres fleurs ? �� - Le cVlrtjs/i{l/\-tVlèVVte, -P/i{r ex.eVV{,-pLe, est L/i{ fleur que 1:01/\- -pL/i{ce tr/i{etLttol/\-l/\-eLLeVVlel/\-t sur Les �� toVV{,�es /i{ u VV{,oVV{,el/\-t ete L/i{ Touss/i{Ll/\-t (:ter et :2 1/\-0veVV{,�re) . C'est etOI/\-C ul/\-e fleur �� étroLteVV{,el/\-t Ltée � I:tetée ete L/i{ VV{,ort. N 'el/\- offrez -P/i{S ! �� - offrLr etes roses rouges resseVV{,�Le fort � ul/\-e etécL/i{r/i{ttol/\- et'/i{VV{,ouY. RéfLécVltssez �Lel/\­�� /i{V/i{l/\-t et'el/\- offrLr ! �� - Tr/i{etttLol/\-l/\-eLLeVV{,el/\-t, Le j/i{ul/\-e est ul/\-e couLeur -peu /i{-p-précLée. DI/\- -pel/\-se qu'eLLe -peut �� -p 0 rte r VV{,/i{ LVI e u y. l3vLtez et' offrt r et es fLe u rs j /i{ u I/\-es .

:.4 :::- a-t-i l dans votre pays, dans votre culture, des plantes, des fleurs qui portent " , bonheur ou d'autres qu'i l est préférable de ne pas offrir ?

Page 64: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction orale

OMPRENDRE UN LOCUTEUR NATIF

• 1 . COMPRENDRE DES JEUX DE MOTS •

161 1 COMPLA 1 NTE AMOUREUSE �� AlpvlOlI\-se Allli{[s . écr[vli{[VI- frli{ Vl-ç-Ii{[s (1.r?54 - 13°5) . I l futjourll\-Ii{l[ste et VtuVVtortste. �� Mli{ttre de �1i{Vl-ecdote, du cli{leVVtbour et du cli{lI\-ulli{y, AlpVtoVl-se Allli{[s. Ii{ coVVtposé de �� lI\-oVVtbreuses II\-ouvelles fli{Vl-tli{[s[stes et fut poète li{utli{lI\-t qu'VtuVVtor[ste.

Écoutez le poème d 'Al phonse Al l a i s.

Les verbes su ivants sont- i ls au passé s imp le ou à l ' imparfa it du subjonctif? Cochez l a bonne réponse.

Passé s i m p l e Su bjonct if i m pa rfa i t

1 . Je vis 0 0

2 . Vous p l û tes 0 0

3 . Je pr is 0 0

4. Vous a pe rçûtes 0 0

5. Vous reçûtes 0 0

6. Je vous offris 0 0

7 . J e ren d is 0 0

8. Vous fûtes 0 0

9. Vous eû tes 0 0

1 0. Je souffris 0 0

1 1 . Je g ém i s 0 0

1 2 . Vous sûtes 0 0

1 3 . Je fis 0 0

1 4. J e vous écr iv is 0 0

1 5. Vous l ûtes 0 0

1 6. Vous pûtes 0 0

1 7 . Je vi sse 0 0

1 8. Je d isse 0 0

1 9. Vous vous tuss iez 0 0

20. J 'a i masse 0 0

2 1 . Je m 'op i n i âtrasse 0 0

22 . Je m e p rosternasse 0 0 ).J . .. h""",u: A:ul'. 23 . Vous assass i n ass i ez 0 0

2. Donnez l ' i nfi n it if de ces verbes.

Exp l i quez pourquo i le fa it d 'uti l i ser l ' impa rfa it du subjonctif et le passé s imp le pour fa i re une déclaration d 'amour est- i l drô le ?

64 • ORAL

Page 65: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

4. Comment réag i r iez-vous en écoutant une te l le décla ration ?

1 • Interaction

orale

� I l existe en France une association pour la défense d u subjonctif. Pensez-vous que de tel les associations soient uti les ? Aimer iez-vous y adhérer ? Pour que l les ra isons ?

�� Rak:j VlttoV\-d Devos est uV\- VluVlttorLste, V\-é eV\- 1322 è4. MoucroV\-, eV\- B.eLgLque, Vlttort eV\­�� 200G è4. SlÜV\-t-RéVlttk:j -Lès-cVlevreuse dlAV\-s Les yveLLV\-es . I L fut céLèbre -pour ses jeu ,X de �� Vlttots, ses qUIA LLtés de VlttLVltte, sOV\- goût -pour Les -plArlAdoxes COClAsses, Le V\-oV\--seV\-s et LIA �� quête de seV\-s .

A . Avant d'écouter l e sketch Rel i ez les mots de la prem ière co lonne

avec ceux de la deuxième co lonne qu i leur correspondent. Un organe - un sens 1 . L'œi l a) l 'odorat

2 . La bouche b) l a vu e

3 . L'o re i I l e c) l e toucher

4 . Le nez d) l 'o uïe

5. La m a i n e ) l e goût

Quel le est l 'expression correcte pour d i re : écouter que lqu 'un attentivement / essayer d'entendre que lque chose ? a) Emp ru nte r l 'o re i l l e à q ue l q u ' u n 0 c) Rend re l 'o re i l l e à q u e l q u ' u n 0

b) Prête r l 'o re i l l e à q ue l q u ' u n 0 d) Don ne r l ' o re i l l e à q u e l q u ' u n 0

Une chose que vous ne pouvez pas ou p lus supporter vous sort par : a) La bouche ? 0 c) Le nez ? 0

b) Les o re i l l es ? 0 d) Les yeux ? 0

Cherchez l ' i ntrus. Quel (s) mot(s) ne fa it/font pas partie de l 'ore i l l e ? a) Le pavi l l o n 0 c) L'o re i l l e r 0

b) La tro m pe (d 'E ustache) 0 d) Le perce-ore i l l e 0

(( I l est tout ouïe )) s ign ifie : a) I l a l 'o re i l l e m us ica l e ?

b) I l a l es o re i l l es déco l l ées ?

« un ouï-d i re )) est :

o o

a) U ne i nfo rmat ion co nfi rmée ? 0

b) Une i nfo rmat i o n non confi rmée ? 0

"7 Qu'est-ce qu 'on ne peut pas d resser ?

a) La ta b l e 0

b) L'o re i l l e 0

c) I l écoute avec attent io n ?

d) I l fa it sem b l a n t d 'écouter ?

o o

c) U n e i nfo rmat ion d ém ent i e ? 0

d) U n e i nfo rmat i o n confi dent i e l l e ? 0

c) U n mon u ment

d) Un cri

o o

Page 66: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 Interaction

orale

B. Écoutez le sketch et répondez aux questions. 1 Que l l e est la défi n it ion d rune renga i ne donnée dans le sketch de Raymond Devos ?

") Exp l i quez les jeux de mots su ivants :

a) « J 'entends b i en » : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) « Des choses ente n d u es » : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) « Viens d a n s mon jo l i pavi l l on » : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Exp l i quez brièvement en quoi consiste I r humour de ce sketch.

• 2 . COMPRENDRE UN TÉMOIGNAGE •

IS31 Écoutez le document jusqurà « Mon Dieu, l 'église a sa petite part là-dedans » .

Qurapprend-on sur Bernard Ti rtiaux ?

a) À qu e l l e occas ion est- i l i nv ité à l 'ém iss ion « À p l u s d ' u n t itre » ?

b) Qu'est-ce q u i fa i t d i re a u p résentateu r q u e Bern a rd Ti rt ia ux a u n e v ie u n peu ho rs d u com m u n ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

) 0 , ' l ' ? C u est- I n e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) Qu'a ppre nd-on su r l a fe rme de Ma rti n rou ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

e) Que l s sont l es d iffé ren ts pa rcou rs de Bern a rd Ti rt i a ux ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

f) Que l événement a i nc ité Bern a rd Ti rt i a ux à d eve n i r maître verri e r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

g) Où a-t- i l fa it des v itra ux ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

h) Que rep résente l e v itra i l d u cas i no de N a m u r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

IS41 Écoutez la su ite d u document jusqurà «Jusqu 'à l 'âge de faire une thèse, Madame ». 2 Qurapprend-on su r le parcours l ittéra i re de Bernard Ti rtia ux ?

a) Que l l e a été l a p rem i è re œuvre d e Bern a rd Ti rt ia ux ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) Que nous a ppre nd - i l su r Fra nço is Em man ue l ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) Que l est l e sujet d e son p rem ier roma n ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 67: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

d) Les ve rri e rs de Sa i n t-J ust l u i on t offe rt u n b l eu , p roch e d u b l e u d e Cha rtres. Com ment ont-

i l s obte n u cette cou l eu r b l e ue ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . � . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

e) Bern a rd Ti rt ia ux a éga l ement écr it d es cha nsons, ma is i l nous par l e su rtout d e 2 CD a u tou r

d e l a m us iq u e d u ve rre. Qu 'en d i t- i l ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

f) Bern a rd Ti rt ia ux a éga l ement écrit d es p i èces de théâtre. Où sont-e l l es jou ées ?

g) Que l l e est l a pa rt icu l a r ité de ces théâtres ?

h) Que s'est- i l passé l e j o u r de l ' i n a u g u rat ion d e l 'a uto route de Wa l l o n i e ? Pou rq uo i l e père d e

Bern a rd Ti rt i a ux a -t- i l été « emba rq u é » pa r l a po l i ce ?

1651 Écoutez la fi n du document.

1 Berna rd Ti rtia ux nous par le à présent de son l ivre Pitié pour le mal. a) Que l s son t l es person nages p ri nc i pa ux de ce roma n ?

b) Que l e n est l e suj et ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) Pou rq uo i Bern a rd Ti rt i a ux a -t- i l cho is i l e t hème de

l a g ue rre et d e l 'A l l emag n e ?

d) Com ment peut-on ca racté r ise r l es deux g a rçons ?

e) Que s i g n ifi e pou r Bern a rd Ti rt i a ux « Reve n i r à

l ' h u ma i n » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

f) Que d i t- i l d e son a m i a l l emand ?

g) La p résen tatr ice a bea ucoup a i mé l e l ivre . Pou r q ue l l e ra ison ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Après avo i r entendu ce témoignage. a imer iez-vous l i re ce l ivre ? Justifiez votre réponse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que pensez-vous de Bernard Ti rtia ux ? Auriez-vous envie de fa i re sa conna issance ? Pourquo i ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 68: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction orale

ONVERSATION

Issl Écoutez et répondez aux questions.

Que l l es sont l es re l at ions en tre l es deux i nte r locute u rs ? J u st ifi ez votre réponse.

,. Pou rq u o i C l a ra n e va pas b i en ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Qu 'est-ce q u 'e l l e rep roche à son ma ri ?

Qu e l est l 'état d 'esp r it de l ' h omme q u i pa rl e ? .

Que l l es person n es de l a fa m i l l e pou rra i ent a i de r C l a ra ?

Pou rq u o i est-ce i m poss i b l e ? . . . . . . . . . . . . . .

Q , . 1 1 5 ' . 7 U est-ce q U I va se passe r e J a nvi e r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Vous êtes l ' h omme ou l a fem me q u e vous avez ente n d u (e) . Vous a ppe l ez votre mè re pou r

l u i d o n ne r d es nouve l l es. Vous vou l ez su rtout ne pas l ' i n q u i éte r. Vous essayez d e l a persuade r que Cl a ra n 'a pas beso i n de son a i de e t vous cherchez à l a d i ssuade r d e ven i r.

IS71 S I ON FA I SA IT LE PO I NT? Écoutez e t répondez a ux questions .

• Que l est l 'obj et d e cette conve rsat ion ?

,. Que l l es sont l es re l a t ions entre l es deux hom mes ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que l s adj ecti fs peuvent q ua l ifi e r l 'atti t ude d u p l us âgé enve rs l e p l u s j e u ne ?

Comb i en d e tem ps d u re l e stage d u jeu ne homme ? .

5 E ' 1 . f

. d 7 P

. 7 P , . , St- I sat l s a i t e son sta ge . o u rq uo i . rec l sez votre reponse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

À votre avis , q u e s'est- i l passé entre Monsi e u r Pe rru chot et l u i ?

Que pe nsez-vous d e l 'a tt i tude d e chacu n des i nte r locuteu rs pa r ra pport à Monsi e u r Pe rruchot ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ; . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le jeu n e h omme do i t fa i re u n ra pport de stage. Que l l e d ifficu l té rencontre-t- i l d ans cette

tâche ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 69: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

ISCUSSION

Interaction orale

• 1 . DISCUSSION INFORMELLE •

16s1 BON , ALORS, ON SERA COMB I EN ? Écoutez cette conversation et répondez a ux questions.

Com b i en d e l ocuteu rs d i ffé rents avez-vous en te ndu s ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . l' Pouvez-vous c iter l e p rénom d ' u n des l ocute u rs ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,. Que l est l e suj et de l a conversat i o n ? . . . . . . . . ; . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4 Le dîn er a u ra l i eu q ue l j ou r exactement ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Deux des l ocuteu rs n 'ont pas très env ie d 'y pa rt ic i per : Pou rq uo i ?

a) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pou rq uo i l ' u n d es l ocute u rs d i t- i l : « Ah non , tre ize, ça n e va pas )) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Qu e l l e so l u t io n trouve-t- i l pou r éviter cette d ifficu l té ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que l sera l e m e n u d u dîne r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• 2 . DISCUSSIONS ET RÉUNIONS FORMELLES •

Vi l le Jum e l é e a ve c Il B A Y R E U T H mE�AGNE

� C H E L T E N H A M GRANDE-BRETAGNE

• V I C E N Z A '1AlIE

• un échange scolaire, • un marché artisanal , • des stages professionnels . • un loto

� 1691 Votre vi l l e est j u me l ée à u ne pet ite vi l l e fra nça i se . En ce début d 'a n née, l es deux com i tés o rg a n isent l e ca l e n d ri e r d e l e u rs activités. Vous pa rt ic i pez à l a réu n i on des deux com ités d e j u me l age, e n Fra nce. Chaq ue vi l l e a déjà envoyé à sa « j ume l l e )) l a l i ste d e ses p rojets. En ra ison de vos con n a issa nces en fra nça is, vous êtes cha rgé(e) d e représenter l e com ité d e votre vi l l e .

• un voyage pour le «3e âge», • une foire commerciale, • une classe verte, • une rencontre sportive

Page 70: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction orale

POU R PRÉPARER VOTRE PARTICI PATION À CETTE RÉU N ION Vous pouvez p révo i r en pa rt ie l e dérou lement de l a réu n ion : +Vous con na issez d éj à ou non l es memb res d u com ité fra nça is : l 'accue i l se fe ra en conséq uence : on vous demande ra sa ns d oute de vos nouve l l es d a ns l e p re m ie r cas, on vous p résen te ra ou vous vous p résenterez d a ns le deuxi ème cas.

+ En ce début d ' a n née, voUs pouvez vous atte n d re à u n écha nge de vœux : i l s s'a d resseron t, b i en sû r, à l a vi l l e j u me l l e et ses h ab ita nts ma i s a ussi a ux memb res d es deux com ités, d e façon p l us ou mo i ns person ne l l e se l on vos re l at io ns .

+Vous fe rez pa rt de vos p rojets et écouterez l a p résen tat i on d es p rojets du com ité fra nça is .

+Chaqu e p rojet sera sa ns doute ensu i te repr is : certa i ns seront réa l isés te l s q u e l s, d 'a u tres fe ron t peut-être l 'objet d ' u n a ménagement.

+ Oes dates devront être a rrêtées.

+ O'a utres réu n ions seront p roba b l ement p rog ra m mées.

Au p l a n l i n g u istiq ue, prépa rez-vous à : + Présen te r, défe nd re vos p rojets : Nous avons pensé, décidé . . . / Nous vous soumettons un projet. . '; 1/ s 'agit de . . '; Cela présen te l 'avan tage de . . '; cela permettrait. . '; Ainsi nous renforcerons . . '; Nos structures permettent. . . +Accepte r, ma n ifester votre i nté rêt pou r l es p rojets d e l a vi l l e j u me l l e : C'est une excellente idée ! / Au comité nous sommes enthousiastes ! / Vous nous avez devancé . . '; Aucun problème pour la réalisation . . '; + Oema nde r d es p réc is i ons : Pouvez-vous nous dire . . '; Qu 'entendez-vous par . . '; Que pensez-vous faire . . '; Qu 'avez-vous prévu pour .. '; Quel serait le budget pour . . . + Fa i re d es p ropos i t ions : Nous pourrions . . '; Pourquoi ne pas . . '; Et si nous . . '; Il serait peut-être bon de . . '; Ce qui serait bien c'est de . . '; +Arg u m enter : Cela présenterait l 'avantage de . . '; Cela éviterait. . '; Il y aurait des conséquences, des retombées (positives / négatives / intéressantes / immédiates) /

LA RÉU N ION ELLE-MÊME Que d ites-vous à chacune de ces étapes ?

1 Accue i l : Le Prés ident d u com i té frança i s : Je ne vous p résente ra i pas Monsi e u r . . . (Madame . . . ) q u i rep résen te nos a m is de . . . e t q u e vous con na i ssez tous. Che rs a m is, e n c e débu t d ' an née j e vou d ra i s vou s p résenter mes me i l l eu rs vœux . . .

Vous : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Les p rojets : Le Prés ident d u com ité fra n ça i s : J e vo u s p ro pose ra i d e com m e n ce r pa r l es m a n ifesta t ions cu l tu re l l es ou sportives . . . Le voyage pou r nos adhé rents d u 3e âge pou rra it avo i r l i eu cou ra n t ma i . . . On pou rra i t o rg a n iser notre match a m ica l de footba l l à l a même époq ue . . .

Vous : . (Oema ndez d es p récis i ons - vous êtes d 'accord) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le Président d u com ité fra nça is : Vous p rojetez d 'o rg a n iser u n l oto ?

. Vous : . (Exp l iq uez : d ate, l ots . . . ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 71: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

r Interaction .

orale

Le Prés ident d u com ité fra nça i s : Les man ifestat ions com me rc ia l es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Vous : (Pa rt ic i pat io n réci p roque - moda l i tés 7) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Prés ident d u comité fra nça i s : Les échanges sco l a i res se fera i en t s i m u l ta n ém ent 7 Qu 'en pensez-vou s 7

Vous : (Non : success ivement > a rg u ments 7) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . < . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le Prés ident d u com ité fra nça i s : Vous sou ha i tez m ettre e n p l ace d es éch a nges p rofess ion ne l s 7

Pouvez-vous p réc iser votre idée 7

Vou s : (Stag es pou r étu d ia n ts . . . . ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 F i n de l a réu n ion :

Vous : (Reme rci ements, re n dez-vous . . . ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

�� �� :==: es jumelages existent-ils dans votre pays ? Avec quel(s) autre(s) pays ? ,� ", Jouent- ils un grand rôle ? Ont-ils changé quelque chose à la mentalité des gens ?

1701 Vous hab itez l a petite vi l l e étra ngè re d e l ' act iv ité 69.

Vous avez eu con n a i ssa nce de l ' i dée d e l a vi l l e d e Cesson -Sévig n é. Ét u d i a nt e n i nfo rmat iq u e, d a ns l e cad re de votre fo rmati on de web mestre, vous vou l ez p roposer a u m a i re d e l a vi l l e fra nça ise l ' i d ée q ue vous avez sou m ise au ma i re de votre vi l l e et q u e cel u i -c i a accue i l l i e favo ra b l ement :

+créer d es i - pa n nea ux à l ' entrée des deux v i l l es,

+fa i re fig u re r s u r ces pa n n ea ux l es s i tes I nternet d es v i l l es j u m e l l es,

+ restructu re r l es s ites 1 n ternet :

h a rmon iser l e u r p résen tati on : accès fac i l i té à l a rub ri q ue « j ume lage n .

s im p l ifi e r et trad u i re (da ns la l a n gue de l 'a ut re) l es i n fo rmat ions p rat iq ues ( hôte l s, resta u rants, com merces . . . )

fa i re fig u re r l e ca l e n d ri e r d es activ ités

crée r u n m i n i -magaz ine (trim estri e l 7 m ensue l 7) avec p résentat ion d es t ra d i t ions, d es p rod u i ts, d es recettes d e l a vi l l e et d e sa rég ion . . .

Pa r l ' i n te rm éd i a i re d u com i té d e j ume l age vou s avez obte n u u n rendez-vous avec l e m a i re d e l a v i l l e fra n ça ise.

I mag inez votre entretien .

Trouvez l es a rguments pour conva i ncre le ma i re : l e s ite actuel lu i donne satisfaction.

Page 72: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction orale

P o u r v o U s a i d e r

U n a rg u m e n t essen t i e l : i l s 'a g i t p o u r vous d e fa i re u n stag e d 'étu d e à ca ractè re p rofess i o n n e l ( p révu d a n s le j u m e l a g e : vo i r a ct iv i té 69) , d o n c p e u coû teux pou r l e m a i re .

Au t re s a rg u me n ts : écha n g es a ccrus e nt re l es d eux v i l l es , réc i p roc i té , g a i ns p révi s i b l es e n ma t i è re d e tou ri sme , com me rce . . .

« U l t i m es » a rg u m en ts : a ccu e i l favo ra b l e d u m a i re d e votre v i l l e ; po u r l es d e u x m u n i c i p a l i tés , fa i re fi g u re d e v i l l es à l a po i n te d e l ' i n n ovat i o n et d u p ro g rès , d eve n i r d es exe m p l es e n mat i è re d e j u m e l a g e.

Que répondez-vous à ces questions et remarques ?

• Com ment vous est ven u e cette i dée ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E .

. t . 7 • n q uo I co ns l s e votre proJ et . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Que l (s) ava n tage (s) p résente(nt) - i l (s) pa r ra pport a u s ite actue l ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Comb i en coûtera it cette restru ctu rat ion d u s i te ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Comb i en de tem ps nécess ite ra i t-e l l e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Que l l e est l a pos i t ion d e votre vi l l e face à ce p rojet ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

OOPÉRATION À VISÉE FONCTIONNELLE

171 1 LA RÉCOLTE DU M I EL Lo rs d e son voyage de noces, Co l ette v is ite u n e m i e l l e r i e. Quo i de p l u s no rma l . . . p enda n t l a l u ne d e m ie l* ? L'a p icu l te u r l u i exp l i q u e comment o n réco l te l e m i e l . E l l e l u i d emande d e pouvo i r l e fa i re à sa p l ace.

1 Lisez attentivement le d i a logue su ivant. Com plétez- le à l ' a ide de vos questions ou de

vos remarques.

- Ava nt tout i l fa ut se couvri r com p l ètement. Tenez, mettez ça .

- I l fa ut a l o rs enfu mer l a ru che.

* L'expression « l u n e d e m ie l » souvent synonyme d e « voyage de noces » est en fa it u ne coutu me data nt de p rès de 4 s ièc l es. En effet, à Baby lone, pendant le p rem i e r mo i s de ma r iage , le père de la jeu n e épouse d eva it offri r de l a b i è re à son gend re, a uta nt q ue cel ui-ci en demanda i t. Cette b i è re, l e « mead », éta i t fab ri q u ée à base de m ie l . O n a ppe l a i t a l o rs ce p rem i e r mois de ma ri age l e « mo is d e m ie l » . De p l us, l e ca l e nd ri e r à cette é poq u e éta it un ca l end ri e r l u na i re. Pa r extens ion , l ' express ion est d evenue « l u n e de m i e l » .

OR� - �

Page 73: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

- Pou r ca l me r l es a be i l l es.

- Avec u n enfu mo i r.

Interaction orale

- On m et u n combust i b l e végéta l , e u h . . . pa r exem p l e u n e g rosse po ig née d ' he rbe ou d es

a i g u i l l es de p i n d a ns l 'enfumo i r. Com me ça . Et pu is o n l 'e n fl am me . Vo i l à .

- On p ré l ève seu l ement l a pa rt ie excédenta i re d u m i e l p rod u i te pa r l a co l o n ie . E l l e est

d 'exce l l e nte q u a l i té . C'est ce l l e q u i se trouve l à , d a n s la « ha usse n de la ruche , vous voyez ?

- Alors, pou r réco lter l e m i e l , o n ret i re donc l es cad res d e l a ha usse.

- Les cad res, c'est ça , ces q uatre ba rrettes de bois q u i e ncad rent cette feu i l l e de c i re ga ufrée.

Pou r q u e la feu i l l e d evi e n n e ri g ide , on cha uffe l es fi l s et on la pose d essus.

- Ensu i te on en l ève cette fi n e couche de ci re, là , avec un couteau à désopercu l e r.

- Désopercu l e r, ça veut d i re e n l eve r l a c i re q u i bouche l es a lvéo l es .

- Non , on d it un a lvéo l e . I l a l a fo rme d ' u n h exagone.

- On p l ace e nsu ite l es cad res d a ns u n extracteu r q u i l es fa it tou rne r à g ra nde vitesse.

- Non , a p rès on le fi l tre et on le l a i sse repose r pendant 48 heu res dans u n e cuve a ppe l ée

« m atu rateu r n. Là , o n d i t q u e l e m ie l « déca nte n, l es bu l l es d 'a i r et l a c i re remon tent a l o rs à l a su rface.

- L'écu me récu pérée pou rra se rv i r de nou rritu re a ux a be i l l es.

- On peut a l o rs le mettre en pot. I l se co nserve p l us ie u rs a n nées.

- La cou l eu r et la cons ista nce du m ie l dépendent de l ' espèce fl o ra l e but i n ée. P l u s le m ie l est ri che en g l ucose, p l us i l se cr ista l l i se .

- La pér i ode d e réco l te dépend de l a pér iode d e fl o ra i so n d e l 'espèce but i n ée.

- Ou i , vous avez ra i son , la ge l ée roya l e a d es va l eu rs théra peut i q u es. E l l e se révè l e rema rq u a b l e

chez l es person nes âgées. E l l e est v ita l i sa nte , éq u i l i b ra nte e t même l égè rement eu pho risa nte.

::.. viez-vous déjà entendu l'expression « lune de miel » ? ,� , Y a-t-il dans votre pays une expression semblable ?

Page 74: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction orale

CHANGE D' INFORMATIONS

1721 C'est l a fi n d e l 'a n née. Avec vos ca ma rades d ' u n cou rs d e fra nça i s pou r étra nge rs vou s évoquez l es t ra d it i ons d u 3 1 décemb re et d u 1 er ja nvi e r d a ns vos pays respect ifs.

Avec votre a m i e Concha , vous pa r l ez de ce l l es de la Fra nce et de l ' Espag ne . Vous abo rd ez l es deux thèmes i m manq uab l ement p résents d a ns ce type d e conve rsati on : • l e repas et ses com posa n tes : l es p l a ts et bo i ssons t ra d it i o n n e l s,

• l es r ites l i és a u réve i l l o n d e l a Sa i nt-Sylvestre ou d u p rem i e r ja nvie r, c 'est-à-d i re l es rites sensés porter bon he u r pou r l 'a n née à ven i r.

Lisez votre prem ière rép l ique :

- L'an dernier j 'ai réveillonné chez des amis français. C'était vraiment sympa 1 Ils avaient tenu à respecter toutes les traditions 1 Lisez les rép l i ques de Concha.

Retrouvez vos questions et rép l iques.

Reconstituez votre entretien à l ' a ide des notes ci-dessous. Vous pa r l ez :

@J etu etîll\-er : fote grCls, VtlA.Îtres, CVtClP01I\- rôtt, fLCllI\-s ete LéguVlttes, froVlttClges, g�teClu DpérCl (CIU CVtOCoLClt) , soufflé tA. LCI VlttCllI\-et CI rtll\-e, CVt oco LClts, VlttCl rro II\-S g LClcés, beClucou-p ete CVtClVlttpClglI\-e . . .

� etes « rttes » : vœux. et eVlttb rClss CI et es tA. Vltttll\-uLt sous LCI bouLe de g ut (-pLCllI\-te -pClrClstte qut pousse dCllI\-s

Les CI rb res ; cuetLLte pClr Les drutetes, et dClVlvs «Astértx. » -pClr PCllI\-orClVltttx. pour éLClborer LCI «POttOVlv VlttClgtque ») , et éCVtClVlvge de pettts cCldeClux., Les étre VlvVlves ;

� de LCI �VIv ete LCI sotrée : sortte eVlv boîte pour dClVlvser, retour ClU pettt VlttClttVlv, Clprès Clvotr VlttClVlvgé uVlve soupe tA. /:otgVlvoVlv . . .

Vous posez d es q u estions à votre a m ie Concha su r l es mêmes po i n ts.

- L'an dernier j 'ai réveillonné chez des amis français. C'était vraiment sympa 1 Ils avaient tenu à respecter toutes les traditions 1 - Tu as dû faire un bon repas ?

-Et comme dessert ?

- La boule de quoi ?

- Ah oui 1 . . . Et ça porte bonheur ça ?

- Comme en France, et je pense dans ton pays, nous faisons aussi un grand et bon repas.

Page 75: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction orale

- Des hors d'œuvre variés avec bien sûr du jambon cru, si possible du jabugo, le meilleur des jambons, du manchego, un fromage de brebis . . .

- Oui, le" manchego, toujours. Ensuite il y a traditionnellemen t de l 'agneau rôti ou mieux, du cochon de lait rôti. Mais ce qui est rituel, c 'est le dessert, ou plutôt les desserts.

- Les mêmes que pour Noël : le massepain, les polvorones, les mantecados, mais surtout le délicieux turron sous toutes ses formes . . . Ensuite on se prépare à manger les douze grains de raisin aux douze coups de minuit. C'est le moment le plus important de la soirée !

- Quand l'horloge de la Puerta deI Sol sonne, à chaque coup on mange un grain en faisant un vœu. Quand on a réussi à avaler les douze grains au douzième coup, on dit que les vœux se réaliseront. Enfin . . . on l'espère !

- Oh oui ! Nous sommes très attachés à cette tradition ! Les Madrilènes se rendent à la Puerta deI Sol, la place centrale de Madrid, noire de monde, et les autres regardent la retransmission à la télévision. Et les Espagnols qui sont à l 'étranger écoutent la radio ! , . À votre tou r, vous pa r l ez des trad i t i ons d e fi n d 'a n n ée d a ns votre pays.

Da ns votre pays l es t rad i t ions sont-e l l es géné ra l ement respectées, ou sont-e l l es peu à peu o u b l i ées ? Qu ' en pensez-vous ?

Page 76: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction orale

1 TERVIEWER ET ÊTRE INTERVIEWÉ

1731 LES FRANÇA I S , PAR M I LL I ERS, SE DÉPLACENT. . . �� SV\, rrCl V\,c,e, Le troLsLèw.-e weeR,-ev\'� �� �e septew.-b re est offLc,LeLLew.-eV\,t �� c,oV\,sClc,ré Cl u pCltrLw.-oLV\,e � ep uLs �� �34. Les rrClV\,ç,ClLs pClr w.-LLLLers se �� �épLClc,eV\,t pour ClLLer voLr et vLsLter �� �es w.-erveLLLes q uL V\,e soV\,t souveV\,t �� pClS Clc,c,essLbLes eV\, tew.-ps V\,orw.-ClL .

En vaca nces chez votre am i N i co l as , vous vous trouvez en Fra nce du ven d red i 1 5 a u d i ma nche 1 7 septemb re 2006, l o rs d es Jou rnées du Patrimo i n e.

Vous o rg a n i sez votre week-end .

Lisez le début de votre entretien .

Vous : Qu 'est-ce q u 'o n fa i t dema i n ? J 'a i me ra is b i en a l l e r vo i r u n bon fi l m ou une expo . . .

N ico las : Non n o n , d e m a i n a p rès- m i d i o n pou rra i t a l l e r à l ' E lysée, s i t u veux ?

Vous : À l ' E lysée ? Tu p l a i sa n tes ?

N ico l a s : Pas d u tout ! Dem a i n o u d i ma nche o n peut en v is ite r u n e pa rt i e : ce sont l es jou rnées d u Patrimo i n e ! � .g, �� � u:m .!!LL U; � U)!J a"s/.,,< . !!l� ll � _.n __ , Vous : Qu 'est-ce q u e c'est ces jou rnées ? J e n e s u i s pas sû r(e) de com pren d re : l e patrimo i n e , c'est b i en ce q u e nous hé ri tons de nos pa rents, non ?

N ico las : Tu n e te trom pes pas, m a is c'est a ussi u n hé ri tage cu ltu re l . Nous n ' en som mes pas p rop ri éta i res ma i s nous y som mes attachés, nous nous l ' a pp rop rion s. Tu sa is , c 'est d iffic i l e de d éfi n i r le patri mo i n e. Ce q u i est sû r c'est que ce mot s 'acco m pagne d ' u n e q u a n tité d 'adj ect ifs ! N otre patri m o i n e est cu l t u re l , a rt ist iq u e, p ictu ra l , a rch i tectu ra l , m us ica l . . .

Poursu ivez votre entretien .

Reprenez les d ifférents adjectifs énumérés par votre am i . Demandez- l u i quels sont pour l u i les exemples de patrimo ine les p l u s perti nents.

Lo rs de votre entret i en vous pouvez :

• ava nce r d es adject i fs q ue votre a m i peut ou non rep re nd re et « i l l u stre r » d 'exem p l e (s) ,

• rep rend re l es adject i fs c ités pa r votre a m i et en ajouter d ' a utres en p roposa nt vo us-même des n oms de person n es, d e l i eux ou d ' « objets » rep résentat ifs.

Page 77: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

P o u r v o u s a i d e r

Interaction orale

Vo i c i u n e l i ste d 'a dj ect i fs a cco m pag n és d 'exe m p l es n o m m és pa r votre a m i o u vou s­m ê m e :

Culturel : l es t ra d i t i o n s et l es s u p e rst i t i o n s, l es fêtes . . . Pictural : C h a rd i n , D e l ac ro i x, M a n et , Ren o i r . . . Architectural : l es Châ tea ux d e l a Lo i re , Ve rsa i l l es , Ca rcasson ne , Sa i n t- M a l o . . . Musical : Rave l , C ha b ri e r, B izet , o u e n co re Ba rba ra , B ra ssens , Trén et . . . . Nature l : l es G o rg es d u Ve rd o n , l a côte b reto n n e, l a Côte d 'Az u r, l es A l pes . . . . Littéraire : Toute l a l i tté ra t u re : H u g o , Vo l ta i re , D i d e rot , Ba l za c, H u g o, Zo l a , P ro u st . . . Artisanal : l a p o rce l a i n e d e Li m og es , d e Sèv res , l es d e n te l l es d u Puy, d e

Va l enc i e n n es . . .

Ce pa t ri m o i n e con ce r n e a uss i l ' i n d u st ri e , l a fl o re , l a fa u ne , l 'a rc h éo l og ie , l a p h otog ra p h i e , l ' a rt cu l i n a i re , l ' h i sto i re , l a re l i g i o n , l a l i n g u i s t i q u e , l e s po rt . . .

IIA �� •• •• •• • ,� "

uel le est la défin ition donnée au mot « patrimoine » dans votre pays ? La préservation du patrimoine est-el le effective ou non ? Si oui, principalement dans quel(s) domaine(s) ?

1741 La m è re d e vot re a m i e fra n ça i se est p rofesse u r d e fra n ça i s l a n g u e étra n g è re . Lo rs d ' u ne conve rsat ion vous découvrez q u e cette d ame a fa i t des étud es de . . . sc i e nces !

Com me vo us vous en éto n n ez, e l l e vous exp l i q u e q u e l a été so n pa rcou rs u n ive rs ita i re .

La co nve rsat ion s 'engage.

- Des études scien tifiques ? Mais vous êtes professeur de français ? C'est possible ? Cre n 'Jest pas les mêmes diplômes ? - Non, bien sûr, mais j'ai fait aussi des études de lettres . . . Poursu ivez l a conversation.

P o u r v o u s a i d e r

Réfl éch i ssez a u contexte : • Con n a i ssez-vo u s o u n o n l e systèm e sco l a i re e t u n ivers i ta i re fra n ça i s a ctu e l ?

Les c u rs u s son t- i l s l es m ê m es q u ' à l 'é poq u e o ù cette d a m e a fa i t ses étu d es ? Les d i p l ô m es son t- i l s é g a l e me n t l es m ê m es ? Offra i e n t- i l s l es m ê m es d é b o u ch és ?

• Savez-vou s q u e l l e éta i t l a s i t u a t i o n d e l 'e m p l o i à l a fi n d es a n n ées 60 e t a u d é b u t d es a n n ées 70 ? Les fem mes ava i e n t- e l l es l es m ê m es poss i b i l i té s d ' e m ba uche q u e l es h o m m es ?

Réa g i ssez a ux réponses de l a m ère d e votre a m i e : • Dem a nd ez l es p réci s i ons q u i vou s sem b l e n t u t i l es p o u r b i e n com pre n d re son p a rcou rs, • C h e rc h ez à con naître l es ra i son s d u (d es) c h o ix q u i o n t été fa i t (s) , • Essayez d e vou s p l a ce r d a ns l e co n texte d e l ' é poq u e. • M a n i festez l ' i n té rêt q u e s usc i te e n vou s cette con ve rsat i o n : e l l e se ra p l u s a n i m ée .

Page 78: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction orale

Lisez les rép l i ques de votre i nterlocutrice.

Retrouvez vos questions.

- Non, bien sûr, mais j'ai fait aussi des études de lettres . . .

- Oui, je sais, ce n 'est pas facile à comprendre. Je vais vous expliquer mon parcours universitaire est tout à fait atypique . . .

- En fait, cela a commencé au lycée. J'étais en C, en sciences, et après mon premier bac . . .

- Non, je ne l'ai pas passé plusieurs fois . . . À cette époque il y avait deux parties de bac : une à la fin de la première et la deuxième l'année suivan te. Il y avait le choix entre philo pour les lettres, sciences ex (sciences expérimen tales) pour des études de biologie ou de médecine par exemple et math élem (mathématiques élémentaires) pour les orientations scien tifiques.

- Eh bien, avec la 7re partie il était possible de faire certaines études. Mais pour entrer en fac, il fallait avoir les deux parties.

- C'est ça. J'ai passé Math elem et je suis ren trée en fac de sciences. J'avais 7 7 ans. La première année était très difficile . . . et j'ai échoué . . . J'ai recommencé mon année mais je suis tombée malade. Et je n 'ai pas réussi. À cause de la chimie, parce qu 'en maths et en physique ça allait. Il a donc fallu que je change d'orientation . . .

- Pas tout de suite. Je suis d'abord allée dans une école des Beaux Arts pour étudier l'architecture que j'ai toujours beaucoup aimée. D 'ailleurs j'avais hésité avan t d'entrer en fac . . . Mais là j'étais la première fille dans ce cours . . . Je n 'ai pas supporté le bizutage et je suis partie à la fin du premier trimestre . . .

Page 79: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

- Oh, ce sont des plaisan teries faites aux nouveaux . . . pas toujours de très bon goût. . .

- J'ai demandé une dérogation pour m 'inscrire . . . et voilà 1 J'ai réussi à tous mes examens de propédeutique et de licence d'espagnol sans problème, puis j'ai fait une maÎtrise . . .

- En même temps que la maÎtrisej'ai préparé un diplôme en gestion d'entreprise à la fac de droit.

- Eh bien, mes expériences de remplacement dans deux collèges ne m 'avaient pas plu . . . Je me préparais donc à travailler dans une entreprise . . . mais en 68, pour une femme, trouver du travail, même avec des diplômes, ce n 'était pas facile . . .

- Une école de langues cherchait un prof d'espagnol pour des cours du soir . . . et là j'ai découvert le français pour les étrangers, comme on disait alors . . . J'ai tout de suite aimé 1 Vous voyez, ce n 'est pas courant comme parcours 1 . . .

1751 Dans u n cad re p rofess ion ne l on dema nde t rès souvent a ux emp l oyés ou fu tu rs em p l oyés q u e l a été l e u r pa rcou rs de fo rmat i o n , l e u r pa rcou rs p rofess ion ne l .

À votre to u r, p ré pa rez-vous à répond re à ce type d e q u esti ons.

Selon votre s ituation , chois issez la prem ière ou la deuxième i nteraction .

IIf'ERA�'IO" ,,0. Vous ven ez d e term i n e r vos études u n ivers i ta i res.

Vous vous p résen tez pa r exemp l e, à u n entret i en d ' emba uche ou de stage, en Fra nce.

À votre avis , su r quoi les questions peuvent-e l l es porter ? Cochez les thèmes poss ib les.

!lu 1?I;IN E�S()NNn � a) Votre i d ent ité. 0 d) Votre re l i g i on . 0 b) Vos l o i s i rs. 0 e) Votre s i g ne d u zod i aq ue . 0 c) Vos op i n i ons po l i t i q u es. 0 f) Votre s i tuati on fa m i l i a l e . 0

!lu l?I;IN DE I;I :r()�:MJITI()N � a) Vos d i p l ômes. 0 d) Vos stages. 0 b) Les l a n g ues pa rl ées. 0 e) Vos p rojets. 0

c) Autres savo i rs . 0 f) Vos atten tes. 0

Page 80: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction orale

Préparez-vous à répondre aux questions su ivantes :

Qu i êtes-vous exactement ? ,. Qu e l l e est votre s i tuat ion fa m i l i a l e ? 1" Que l l es l a n g ues par l ez-vous ? Que l est votre n ivea u ?

Que l l es l a n g ues écrivez-vo us ? Que l est votre n ivea u ?

Comment se sont dé ro u l ées vos étu des u n ivers ita i res ? Com b ien d e tem ps o n t-e l l es d u ré ?

Pou rq u o i avez-vous cho is i de fa i re ces études ?

Avez-vous con n u des éch ecs ? Lesq ue l s ? Comment avez-vous a l o rs réag i ?

Avez-vous d éjà fa i t des stages ? Lesq ue l s ? ( Qu e sou h a i tez-vous fa i re ma i ntena n t ?

Avez-vous des p rojets de ca rri è re ?

1 Que l se ra i t pou r vous l e trava i l i d éa l ?

1 Aimez-vous trava i l l e r e n éq u i pe ?

1 #' Accepte ri ez-vous de voyage r (bea uco u p) d an s l e cad re de votre t rava i l ?

1 Pou rq u o i avez-vous cho is i de ven i r e n Fra nce ?

1 Pensez-vous q u e l es cond i t ions d e t rava i l son t l es mêmes q u e d a ns votre pays ?

1 Que l l es sont l es s i m i l itu d es et l es d iffé rences ?

1 Prati q u ez-vous u n sport ?

1 Avez-vous u n / des passe-temps p réfé ré (s) ? Lesq u e l s ?

IIfTE'U'C.T'Oll 11°2 Vous exe rcez déjà u ne profess i on .

Vous p résen tez votre ca n d idatu re à un poste da ns une entrep rise fra nça ise .

À votre avis , sur q uo i l es questions peuvent-e l l es porter ? Cochez l es thèmes poss ib les.

rIu PVl.N P��S()NNn �

a) Votre i d ent i té. 0 d) Votre re l i g io n .

b) Vos l o is i rs . 0 e) Votre s i g n e d u zod i aq ue .

c) Vos op i n i o n s po l i t i q u es. 0 f) Votre s i tuat i o n fa m i l i a l e .

rIu PVl.N ])� VI. -r()�MflTI()N �

a) Vos d i p l ômes. 0 f) Vos attentes.

b) Les l a n g u es pa rl ées. 0 g) Vos responsa b i l i tés a n té ri e u res.

c) Autres savo i rs. 0 h) Votre con na issa nce d e l 'e ntrep rise .

d) Vos a u tres emp l o is. 0 i) La rému nérat ion q u e vous attendez

e) Votre expéri ence. 0 j) Les cond it i ons de trava i l sou h a i tées.

0

0

0

0

0

0

0

0

Page 81: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Préparez-vous à répondre a ux questions su ivantes :

Interaction orale

Les p rem iè res q u estions seront sa ns doute semb l a b l es a ux q u estions 1 à 4 de l a s i tuat i on p récédente.

Qu e l l e est actue l l ement votre s i tuat i o n ? Êtes-vous demandeu r d 'em p lo i ? ,. Pou rq u o i avez-vous d éc idé d e pose r votre ca nd idatu re à ce poste ?

En q u o i l e poste p roposé vous i nté resse-t- i l ? Que l l e est votre p ri n c ipa l e mot ivat io n ? Que l l e i d ée vous en fa i tes-vous ? Que l s ava ntages p résente-t- i l pou r vous ? Présen te-t- i l d es i n co nvén i en ts ? Lesq u e l s ? Que l l e con na i ssa nce avez-vous de l 'e ntrep rise ? Avez-vous déjà trava i l l é d a n s p l us i e u rs entrep ri ses ? Lesq ue l l es ?

Que l s em p l o i s avez-vous occu pés ? Penda nt com b ien d e tem ps ? 1 S i vous avez cha ngé p l us ieu rs fo is d ' emp l o i , q ue l l es en ont été l es ca uses ?

I l est éga l ement proba b l e q ue vous a u rez à répond re à des q u esti ons semb l a b l es a ux q uesti ons 1 2 à 1 8 d e l a s i tuat ion p récédente .

,." .

� .. � :If. Dans les deux cas : restez calme, répondez posément, ne donnez pas l ' impression que vous cachez quelque chose, ne parlez ni trop ni trop peu, sachez écouter attentivement afin de bien répondre à la question

posée et non à autre chose. :If. Vous pouvez également poser quelques questions sur le stage / le poste proposé, afin de man ifester votre intérêt. :If. Répondez avec tact et prudence mais franchement aux questions concernant vos futures conditions de travai l et de rémunération. :If. En toute circonstance, regardez votre interlocuteur (trice) et, si possible, souriez !

Page 82: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

• •

1 • COMPRENDRE LE LEXIQUE D'UN TEXTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 2. COMPRENDRE LA STRUCTURE D'UN TEXTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 03 3. COMPRENDRE LA CORRESPONDANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 5 4. LIRE POUR S'ORIENTER DANS UN DOCUMENT ADMINISTRATIF . . . . . . . . 1 21 5. LIRE POUR S'INFORMER ET DISCUTER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 28

1 . Lire pour discuter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 28 2 . Lire pour s'informer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 32 3 . Lire pour s'informer et discuter . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 36

6 . LIRE DES INSTRUCTIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142

1 • PRODUCTION ÉCRITE GÉNÉRALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 1 . Reformuler pour alléger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 2 . Reformuler un entretien oral à l'écrit . . . . . . . . . . . . . . 148

.. 3 . Les façons d'exprimer son opinion, ses sentiments . . . . . 1 50 2. ECRITURE CRÉATIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 59

1 . Jeux de langue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 59 2 . Écrire sur une trame, un modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 3 . Continuer une histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 4 . Écrire un conte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 70

3. PRODUCTION DE TEXTES LONGS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 7 3 1 . Rédiger un éditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 76 2 . Rédiger un article . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 79 3 . Faire une synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 83 4 . Rédiger un essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187 5 . Rédiger un rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190

• CORRESPONDANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 94 1 . Correspondance familière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 94 2 . Correspondance littéraire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 97 3 . Correspondance administrative . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201

Page 83: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

�\ .... , , Quelques conseilspour améliorer vos performances A ce niveau d'autonomie (Cl) ou de maîtrise (C2) du français, vous avez déjà acquis ou développé des stratégies de communication écrite permettant de mettre en œuvre et de renforcer (lconfirmer) des savoirs et des savoir-faire ou, si nécessaire, de remédier à leur insuffisance ou à leur absence.

Pour plus d'efficacité, veillez toutefois, En réception:

Pour accéder le plus efficacement possible au sens d'un document, • à en identifier l'origine, la nature et la fonction, • à tirer parti des éléments para-textuels (présentation typographique, illustrations . . . ) • à repérer l'organisation du texte, • à Y relever tous les indices linguistiques, grammaticaux ou lexicaux (termes essentiels,

mots-clés . . . ) , • à identifier les expressions idiomatiques pour en percevoir les implicites.

En production: • à organiser soigneusement vos idées ou vos arguments, • à «créer un texte cohérent et cohésif en utilisant de manière complète et appropriée

les structures organisationnelles adéquates et une grande variété d'articulateurs»l • à éviter les ambiguïtés et donc à choisir les termes exacts qui conviennent, • à adopter une présentation claire, aérée, • à relire attentivement pour contrôler la justesse de l'orthographe et de la ponctuation.

En interaction: • à vous «exprimer avec clarté et précision, en (vous) adaptant à (votre) destinataire

avec souplesse et efficacité »2, • à adopter le registre qui convient, «affectif, allusif ou humoristique »3, • à choisir, dans votre correspondance, les formules appropriées

à identifier les éléments linguistiques ou culturels pouvant être source d'ambiguïté ou d'incompréhension pour le lecteur non francophone, à effectuer une traduction précise des documents pour lesquels elle s'impose (contrats, textes de loi, textes scientifiques, consignes . . . ) ,

à résumer l'essentiel des informations présentes dans un document, à reformuler de façon simple un texte dont le sujet est étranger à son lecteur par exemple un texte spécialisé pour un non spécialiste.

1. CECR page 98 - 2. CECR page 68 - 3. CE CR page 69

ÉCRIT . 83

Page 84: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

OMPRENDRE LE LEXIQUE D'UN TEXTE

(C2) LES CONTREPÈTER 1 ES l Une contrepèterie est une permutation de lettres ou de sons à l ' intérieur d 'un mot ou d'un

groupe de mots , donnant à ce lu i-ci un nouveau sens, généra lement burlesque ou grivois .

1 . Exemples de contrepèteries :

a) Pe rm utat ion d e conson nes à l ' i n té ri e u r d ' u n mot :

P ie rre mène u n e v ie d e ra p i n 0 P ie rre mène u n e v ie d e pa rra i n .

b) Pe rm utat ion de voye l l es à l ' i ntéri eu r d ' û n mot :

On a créé u n exce l l e nt a pé ro 0 On a créé u n exce l l e nt opéra .

c) Perm utat ion de sy l l a bes à l ' i ntéri e u r d ' u n mot :

Qu 'est-ce q u e c'est u n cha uvi n ? 0 Qu'est-ce q u e c'est u n vi n chaud ? d) Pe rm utat ion de conson n es a u début d e mots :

I l a jeté l e l i n ge sa l e dans l e sac 0 I l a jeté l e s i n g e sa l e d an s l e l ac.

e) Pe rm utat ion d e conson n es ou de voye l l es entre deux mots :

La bo n hom i e de La rry est con n ue. 0 La bon ne a m ie d e Lo r ie est co n n ue.

f) Pe rm utat ion d e mots :

I l fa i t beau et chaud . 0 I l fa i t chaud et beau .

2 . Reportez-vous à l 'activité 1 6. I l Y est q u esti on d ' u n e ba nde dess i n ée : « La face ka rchée de N ico las Sa rkozy ».

I l s 'a g i t d ' u n e contrepète rie : « La face ka rchée de N i co l as Sa rkozy » peut être l u : « La fa rce cachée de N ico l as Sa rkozy ».

I l en est de même pou r l es t itres de certa i n es œuvres l i tté ra i res ou c i n ématog ra ph i q ues :

Retrouvez les titres des œuvres correspondant aux contrepèteries su ivantes . Vous pouvez vous a ider d'un d ictionna i re / d'une encyclopéd ie.

1 . Le pa ren t des Bég u i nes = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ( Fra nço ise M a l l et-Jo ris , 1 950)

2. Les Ma l sa i n s = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (J ea n -Pa u l Sa rt re, 1 948)

3. Les jou rs d ' écu me = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (Bo ris Via n , 1 947)

4. Les m étre u rs son nent = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (George Sa nd , 1 853)

5. L'o r a ux 1 3 a rb res = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (Hen ri Gouga ud , 1 987)

6. G reffe au n i d = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (Cha rl es Fou ri e r, 1 974)

7 . Tou r d e cochon = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (Bertra nd Tave rn i e r, 1 98 1 )

8 . La v ie ra n g ée des Eve = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (Er ick Zon ka , 1 998)

Page 85: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

7 7 [C2) LES PAL I MPSESTES

Compréhension écrite

1 . Un pa l impseste est à l'orig ine un parchemin manuscrit dont on a effacé la première

écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte .

2 . On parle également de pa l impseste en pe inture ou en musique . La Joconde, le fameux

tableau de Léonard de Vinc i , a a insi servi maintes fo is de sujet pour des pa l im psestes .

Robert Ga l i sso n , d i dact ic ie n , p rofesseu r d e l i n g u ist i q u e à l a Sorbo n n e, à Pa r is , a p pe l l e « pa l i m psestes ve rbocu ltu re l s », ces t i t res de fi l ms, d e romans, ces ve rs cé l èb res, q u e chacu n d a ns u n e com m u na uté l i n g u i sti q u e don n ée con naît et q u i peuvent être réut i l isés pou r créer u n effet a m usa n t ou é l oq uent en cha ngea n t u n mot. Ai ns i e n est- i l de « M o n roya u me pou r u n cheva l ! » , cé l èb re exc la mat ion de R ich a rd I I I , q u e l 'on pou rra i t tra nsformer i ro n i q u ement e n « Mon roya u me pou r u n bon l ivre ! » [ . . . ]

Les Fra n ça i s y ont en effet consta m ment recou rs : tout l e monde a b i e n perçu q u ' u n refra i n

cé l è b re ou b i en u n t itre de fi l m q u i a eu u n g ra nd succès e n Fra nce peuvent être mémori sés pa r to ute u ne com m u na uté l i n g u i st i q ue l 'espace de q u e l q ues déce n n i es et servi r d e modè l e à

d 'a ut res fo rm u l es en l es défi gea nt . U n chante u r fra nça i s, Al a i n Souchon , a a i ns i l a ncé l a fo rm u l e « Al l ô , Maman , bobo » , « bobo » éta n t l a fo rm u l e enfa nt i n e po u r « j ' a i ma l » . U n e te l l e

fo rm u l e co n n u e d e tous a se rvi très souvent d e matr ice à de nomb reux t i tres d e jou rna ux,

d ' a rt ic l es, etc. « Al l ô, Maman , ca n i cu l e . . . » peut-on l i re d an s l a p resse a u moment où l e c l i mat

est ca n icu l a i re . De l a même m a n i è re , l e « Fa b u l eux desti n d 'Amé l i e Pou l a i n » , fi l m q u i a eu un g ra nd su ccès, sert- i l de mou l e à d e nomb reuses fo rm u l es. C'est pa r d iza i n es q u 'on re l ève ra it

d epu is septembre 2002 des i nt itu l és va l o risa nt te l ou te l person nage, te l ou te l objet sur le

m ode du fa b u l e ux dest i n de . . . x, y ou z.

Observez les exemples su ivants :

a) Vive l a ma r iée

b) Qua rt i e r l i b re

c) Clé des cha mps

d) Rem ise en se l l e

e) Vo i r N a p l es et mou ri r1

f) Le Rouge et l e No i r2

g) En atte ndan t GodoP

h) Matez ma mét isse4

i) U n tramway nommé Dés i rs

j) U n amou r d e Swa n n6

1 . Lesque l s conna issiez-vous?

http ://kd ict i ona ri es.com/kd n/kd n 1 2-2fr. htm 1

OVive l a ma rée

O Ca rt i e r l i b re

O e lé d es cha nts

o Rem ise en ce l te

OVo i r Vitte l et revivre

o Le rouge et l e so i r

o E n attendant God iva

o Matez ma Matiz

O U n pouvo i r n ommé dés i r

O U n amou r d e spectac l e

ÉCRIT . 85

Page 86: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

2. Exp l iq uez en que l q ues mots l ' h umou r de ces pa l i mpsestes.

1 . Vo i r Na p l es et mou ri r : Cette express ion con n ue, l es Na po l ita i n s l ' ut i l i sent pou r sou l i g ne r la bea uté de l e u r vi l l e . . . q u ' i l fa ut avo i r vue a u mo i n s u n e fo i s da ns s a v ie .

2 . Le Rouge et le Noir : rom a n de Stendh a l ( 1 783 - 1 842) 3. En attendant Godot : p i èce en deux actes de Sa m ue l Beckett ( 1 906- 1 989) 4. « Matez ma mét isse » : refra i n de la cha nson de Ju l i en Cl e rc, Mélissa, 1 984 5. Un tramway nommé Désir : p ièce en t ro i s actes de Ten nessee Wi l l i ams ( 1 9 1 1 - 1 983) ada ptée au c i néma pa r

E l i a Kaza n 6. « U n a mo u r de Swa n n » : M a rce l P roust ( 1 871 - 1 922) , À la recherche du temps perdu, 1 9 1 3

�� �� •• •• ' d ' ' 1 f ' d l "'1 •• •• e proce e est- I requent ans votre angue ! 'u, Donnez des exemples,

(C2) LES CALEMBOURS Un ca l embo u r est un jeu de mots q u i repose su r u ne ressem b l a nce phonét iq u e (u ne homophon i e : l a me r/ l a mè re/ l e m a i re , pa r exemp l e) ou su r l es d iffé rents sens d ' u n même mot (pa r exe m p l e : je su i s = ve rbe être ou verbe su ivre) .

Ces jeux de mots existen t depu i s toujou rs : o n en trouve déjà chez l es G recs et l es Roma i ns . De Ra be l a is , q u i écriva i t pa r exemp l e « Le g ra n d d i e u fit l es p l a n ètes et nous, n ous fa isons l es p l a ts n ets », à nos j ou rs, i l s n 'on t j ama is cessé de fa i re l es dé l i ces d es a mateu rs, souvent l ettrés. Ba Iza c, entre a utres, ado ra it en fa i re .

Les g ra nds spécia l istes du ca l embou r sont a ujou rd ' h u i l ' h u mo riste P ie rre Dac, l e d ess i nateu r S i né, l e cha n teu r Bobby La po i nte , l e jou rna l i ste J -P G rousset et, b i en sû r, l ' h ebdomada i re sati ri q u e Le Canard enchaÎné don t l es j e ux de mots portent l e p l us souvent su r l ' actua l ité po l it iq ue.

Page 87: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

1 . La pub l icité joue constamment su r l e méca n isme du ca lembou r. À votre avis, à que l type de magas i n ou de commerce correspondent l es dénomi nat ions ou l es s loga ns su iva nts ? Pou r vous a ide r : l es deux dern iers ca lembou rs concernent l e même type de magas i n . a) D I M I N U ' TI FS d) J USTI N PELLETI ER , VOTRE AI R LI BRE

b ) JAMAIS DEUX SANS TO IT e) MONA LISAIT, rue Li n né Pa r is se

c) AU BAROM ÈTRE

2 . Si né , a fa it de merve i l l eux dess ins à pa rt i r des ca lembours constru its à pa rti r d u mot CHAT. Retrouver l e titre de chacu n de ces c inq dess ins a) l e chat sseu r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . d) l e chat tea u . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ; . . . . . . . . . . . . . . .

b) l e chat m ea u . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e) l e chat p i tre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) l e chat pea u . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les Cha ts de S i né , © Le cherche mid i

3 . Devi nez ce que représentent l es défi n it ions su iva ntes : a) e l l es sont cé l èb res même q u a n d e l l es se l èvent = l es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) u n a mo u reux qu i e n va ut deux = un . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) u n l ivre q u 'o n n e peut l i re q ue d ' u n œ i l = u ne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Com ment comprenez-vous ces jeux de mots a) Les bons crus font l es bon nes cu i tes (P ie rre Dac)

b) Le v ieux est l 'e n nem i d u b i en

c) Si c'est g a i , r i s donc !

d) Je s u i s en congé de ma l a dy (J -P G rousset)

e) Je p réfè re l e v i n d ' i c i à l 'a u -de l à (F. B l a n che)

Page 88: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

7 9 DU FRANÇA I S , DE L'ANGLA I S OU DU FRANGLA I S ? 1 . Observez l a l i ste ci-ap rès. ·

" Cochez les mots que vous conna i ssez ou croyez conna ltre. (C = connu)

1 . p l a n n i ng

2 . su rbookée 1 1 . shopp i n g 20. d a nci n g

3 . week-end X 1 2 . pa rki ng 2 1 . se l ect

4. baskets 1 3 . p ress i ng 22 . top

5. jog g i ng 1 4. smok i ng 23 . rosb if

6 . jogger 1 5. brush i ng 24 . b ru nch

7 . foot i n g 1 6. peop l e 25 . tre kki n g

8 . (en ) z a ppa n t 1 7 . re l ooki n g 26. c a raya n i n g

9. ru g bymen 1 8 . l ift i n g 27 . ca m p i ng -ca r

2 . Li sez l a l ettre ci-a près. Aviez-vous b ien compris les mots ?

88 • ÉCRIT

,-----------------------------� tGuaItd e/Le{ OM ertfov trouvi � pta.ce. de" parlWtjJ eJk PMsel1i: tUf/ prusi#j récupérer te, suwlWtj de" leur J1.ULf"[ Olk e/tC{)r� e/Le{ s� rel1deltt �z leur cop Là, � leur brU5IWtjJ e/Le{ fodi1etiel1:t des r� colUacrks tUf/X pwpte, dtk uwutel1J; et co�eI1:t te, reLoolWtj des UItU Olk te, tijWtj des a.utru. L� sautedi sou) LM FrtU1.Çaif corrjWtt parfois leurs enfMtts à" � Olk utV babysitter et sortel1:t seuU Olk atJeC, des at11M pour alier dtuu utV � s� waiuœttt top; oiv Wv uuuUJ� I-t& couvr� PM LM COlUJersarl{)lU . . . L� � GMt soit te, dij'euItef' �z LM parel1:ts atJeC, te, rituel rosbifi soit (GMt pius bralU:iti) utV brUl1dv co�x suWi d:� jr� pro� Olkd:� s�de,, �. tGUtU1i' à" leurs � Wv uwde" seuWte, êtr� uww a.a­tr� 1u)a.a-car� car � � k �-cars aMj� . . . Co� tlk �x te, colUtatefj tMtjtau - Olk te,

jrMjtais? - ut bim prûel1:t dtuu te, jrtU1.Çaif . . . MaU j� dois t� 1udter. J'ak reJ.tde,z-V'OU5 atJeC, k at11M dtuu � pe:tit� trattor� dtk bouLevard des ItaLielu. It paratt 1� LM fiz� ptutM et aatr� Wat11M1k y SOM c:I.iv-Uu! Ciao !

Page 89: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

3 . Donnez à chaque ang l ic isme ou fa ux-ang l ic isme sa traduction fra nça ise. Exemple : week-end = week end en anglais = fin de semaine en français

1 . p l a n n i n g sched u l e

2 . su rbookée overbooked

3. baskets s nea kers, tra i n e rs

a J og g i ng 4. jog g i ng outfi t,

a tracksu i t

5 . j ogge r to jog , to go j ogg i n g

6. foot i n g a Jog

cha n ne l -

7 . za pper hopp i n g , cha n ne l s u rfi n g

8 . rug bymen rug by p l aye rs

9 . ten n ismen ten n i s p l aye rs

1 0. s hopp i n g t o go shopp i ng

1 1 . . pa rki n g a ca r pa rk, a pa rki ng l ot

1 2 . p ress i n g d ry c l ea ne r

1 3 . smok i ng a n even l n g su i t, a tuxedo

1 4. b rush i ng

1 5. peop l e

1 6 . re l ooki n g

1 7 . l i fti n g

1 8. ba by-s itter

1 9 . d a nci n g

20 . se l ect

2 1 . top

22 . rosb if

23. b ru n ch

24. tre kk i n g

25. ca rava n i ng

26. ca m p i n g-ca r

b l ow-d ry, b l ow wavi n g

ce l ebs

a ma ke-ove r

a face- l ift, a facia l l ifti ng , a face 1 i ft i ng

ba bys itte r

a d a nce ha I l , a n i g htc l u b

c losed , l i m ited l i m i ted mem bersh i p , swa n ky

bri l l i a nt ( I r l a n de)

a roast beef

a b ru n ch

tre kki n g

gO l n g ca m p i n g w ith a tra i l e r,

. . gO l ng cam p i ng

with a ca rava n

a ca m p i ng-ca r

ÉCRIT

1 1 Compréhension

écrite

• 89

Page 90: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

LE LANGAGE POLIT I QUEMENT CORRECT A ENCORE FRAPPÉ De p l us en p l us et su iva nt en ce l a la tendance a n g l o-saxon n e, l es Fra nça is n 'osent p l us a ppe l e r un chat un chat et e n robent l a réa l i té sous d es dég u isements b i en -pensa n ts, d es euphém ismes. Pa r exem p l e , on ne d i ra p l us « Vous men tez com m e un a rracheu r de dents ! » m a is « Excusez-mo i m a is j 'a i b i en peu r q u ' i l s 'ag isse l à d ' u n e contre-vérité » .

1 . Sau rez-vous reconnaître ce q u i se cache derr ière ces mots ?

1 . u n d emandeu r d ' emp l o i

2 . un SDF

3 . l e t ro i s i ème âge

4. u n non -voya nt

5. l es gens du voyage

6. u n tech n ic i en de su rface

7 . u ne a uxi l i a i re de v i e

8 . une perso n n e à mob i l i té réd u ite

9. u ne a ux i l i a i re mate rne l l e

1 0. u n p ré posé a u cou rr ie r

1 1 . u n g a rd i e n d ' im meub l e

1 2 . u ne fra ppe ch i ru rg ica l e

1 3 . l es q u a rti e rs sens i b l es

1 4. u ne perso n n e en s u rcha rge pondé ra l e

1 5. u n sa ns-pa p i e rs

2 . Et sa u rez-vous tradu i re ces ph rases :

a) u n e a id e a ux person n es âgées ou e n d ifficu l té

b) un ba l ayeu r

c) u n obèse

d) l a ba n l i e u e

e) u n i m m i g ré c la ndesti n

f) u n aveug l e

g ) u n facteu r

h) l es g ita n s

i ) u n bom ba rdement ci b l é

j ) u n chômeu r

k) u n e nou rr ice

1) u n h a n d ica pé

m) un conc ie rg e

n) l es v ieux

0) un c loch a rd

1 . Depu i s p l us ieu rs a n n ées, j 'a i cho is i d e vivre e n rég i o n .

2 . I l n e fa u d ra it p a s stigmat iser systé mat iq uement l es j e unes d es q u a rt i e rs.

3. I l y a u ra eu , hé l as, q ue l q u es dégâts co l l atéra ux.

4. E l l e n 'est p l u s l a même depu is l a d ispa r i t ion de son ma ri .

5. Ce rta i n es séa nces son t rése rvées a ux person nes ma l e n tenda n tes.

6. / 1 est mo rt d es su i tes d ' u n e l o n g u e ma l a d ie .

7 . Les deux Prés idents ont eu , à p ro pos d e cette affa i re , un ent retie n q u ' i l s ont q u a l i fi é de « très fra n c ».

8 . Le gouve rn ement a p ris certa i n es m esu res en faveu r d es fam i l l es d éfavorisées.

�J. �� :::: e langage « politiquement correct » existe-t-il aussi dans votre culture ? ,,,, Comment reformuleriez-vous ces phrases dans votre langue ?

Page 91: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 1 1 Compréhension

écrite

Les trois activités qu i su ivent concernent le « français d 'a i l leurs » . Comme vous le savez,

on parle français sur les c inq continents . Nous vous proposons un échanti l lon de :

• français d 'Afrique ( i l est à remarquer que les pays d e l'Afr ique francophone partagent

certa ines expressions mais créent aussi les leurs propres) .

• français de Belg ique

• français de Suisse

• français du Québec

Prenez con na issa nce des mots et express ions su iva nts pu i s trad u isez en « fra nça is de Fra nce » le peti t d ia logue qu i su it.

Un tiens pou r to i = un pou rbo i re (ROC = Répub l i q u e Démocrat i q u e d u Congo)

G ra isser q ue l qu ' un = co rrom pre (achete r) q ue l q u ' u n

U n ta is-to i = u n pot d e vi n

E l l e me tympan ise ! = e l l e m 'e n n u ie (Sén ég a l )

U n sous-mar in = u n a m a nt caché

Un broussa rd = un p l ouc, un péq uenaud

U n bu rea ucrate = q ue l q u ' u n q u i t rava i l l e d a ns u n bu rea u

U n po l it ic ien = u n ba rati n e u r

Mon entrepr ise a été con jonc tu rée = m ise en fa i l l i te

DIALOG'"

Tout ça , c'est po l i t iq ues = des ma nœuvres

Un i nd ivid u = u n crét i n

L'essencer ie = l a stat ion d 'essence

J'a i été compressé = l i ce nc ié (Côte d ' I vo i re)

Ça m'amertume = je su i s ame r, p réoccupé (ROC)

Je va is encore m i sérer (Ca me ro u n)

Si ça cont i nue, je va is g réver (Ca merou n)

Mon prem ier bu reau = ma « l ég it i m e »

E l l e fa it sa mafiè re = son o rg ue i l l e use, sa fi è re (ROC)

Traverser que l qu ' un sa ns l e reconnaître =

cro ise r (Sé néga l )

Marathonner = s'e nfu i r à toutes j ambes

- Au fa i t, et Sa l ly, ça va ? Ça fa it l o ng temps q u 'on (ne) l 'a pas vue !

- ( I I ) ( n ') y a p l us de Sa l ly ! E l l e m 'a t rom pé, l a g a rce.

- Quo i ! Sa l ly ? E l l e ava it un sous-ma ri n ? Pas poss i b l e ! Qu i c'est ?

- Oh ! U n b u rea ucrate . Ma i n tena nt , e l l e fa it sa mafiè re . E l l e me t rave rse sa ns même me recon n aît re.

- Je su is reven u chez mon p rem ie r bu rea u ma is ce l l e - l à , e l l e me tympa n n ise avec sa ja l ous ie ! Si e l l e cont i n ue, mo i je va is m a rathon ne r, c'est s û r ! Et to i , ça va ?

- Bof ! Mo i , je r isq ue b i en d 'êt re com pressé. On d i t q u e l a boîte va être con jonc tu rée d ' u n moment à l 'a u tre.

Ça m 'a mertu me . Je cro i s b i e n q u e je va i s encore m isére r. Ava nt de ret rouve r q ue l q u e chose !

- ( I I ) ( ne) fa ut pas vous l a i sser fa i re . ( I I ) fa ut g réve r !

- Ou i , m a is je ( ne) va i s pas g réver tout seu l ! Les a utres, c'est ri e n q ue des b ro ussa rds.

I l s ( n ') osent ri e n fa i re !

ÉCRIT . 91

Page 92: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

LE FRANÇA I S DE BELG I QUE

ODETTE TO"LEMOMDE ET MOI

Mon amie Marie-Louise et moi sommes allées voir « Odette Toulemonde », une

comédie de Eric-Emmanuel Schmitt* avec Catherine Frot et Albert Dupontel, à Paris.

La majeure partie du film a été tournée sous le ciel de Belgique. Les scènes qui

se passent à la mer m' ont rappelé mon enfance. Nous habitions Bruxelles et allions

souvent au Zout e . Ma tante y possédait une villa. Nous lui apportions

systématiquement un ballotin de pralines et elle nous remerciait en nous donnant une

baise. Avec mes cousins et cousines on jouait au vogelpick, on faisait du cuissetax

sur la digue, et nous rentrions à midi pour dîner. Au menu il y avait souvent des

chicons, de la tête pressée ou du pain de veau, mais ce que je préférais c 'était les

fondus a u parm esan et le filet américain .

Comme sa femme à journée était e n vacances, pour aider m a tante, nous

rapportions les vidanges au magasin, nous passions la loque à reloquetter dans la

salle de séjour ou alors nous faisions les souliers. L'après-midi nous allions à l ' a ubette acheter le magazine ({ Tintin » pour mon oncle. Il y avait chez ma tante un

petit zinn eke, une vraie jo uette, qui ramenait du sable dans la maison.

Heureusement, qu' avec la ramasse tte tout était vite enlevé.

Quand il drachait, ce qui arrive souvent en Belgique, on écrivait des cartes-vues.

Pour le goûter ma tante achetait toujours des gozettes, des couques suisses, du

cramique et du craquelin . Au souper nous nous régalions avec des moules-frites .

Le dimanche nous allions à l ' église et à la sortie de la messe nous passions chez

le légumier et chez le poissonnier. En rentrant nous mangions nos pistolets aux

crevettes. Rien que d'y penser, un sentiment de nostalgie m ' envahit . . .

Le p i sto let est u n petit pa i n . On l e rom pt, o n évid e u n p e u de m ie en s o n centre, on l e ta p isse d e beu rre et o n l e g a rn it de crevettes g ri ses p réa l ab l ement décort i quées.

Page 93: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Lisez le texte.

Compréhension écrite

1 . Voici dans le désordre les « traductions » des mots en gras. Appar iez chaque mot et sa traduction.

1 . un ba l l oti n 2. u ne ba ise 3 . jouer au voge lp ick 4. un cu issetax 5. le dîner 6. des ch icons 7 . de l a tête pressée 8. du pa i n de veau 9. l es fondus au pa rmesan 1 0. l e fi let a mérica i n 1 1 . l a femme à jou rnée 1 2 . les vid anges 1 3 . l a loque à re loquetter 1 4. fa i re l es sou 1 i ers 1 5. l 'a u bette 1 6. u n z i nneke 1 7 . une jouette 1 8 . la ramassette 1 9 . d racher 20. des ca rtes-vues 2 1 . des gozettes 22 . des couques su i sses 23 . du cram iq ue 24. du craque l i n 25. l e l ég u m ier 26. un p isto l et

a) u ne pe l l e à pouss i è re

b) d u fromage de tête

c) q u i ne pense q u 'à joue r

d) u n emba l l a ge en ca rto n

e) u n bo l i de à péd a l es

f) u ne fem me de ménage

g ) l e stea k ta rta re

h) des boute i l l es cons i g nées

i) pet its recta n g l es d e pâte a u fromage passée dan s l a cha pe l u re à l a fri tu re

j) u n ba iser

k) des cha ussons a ux pom m es

1) d es ca rtes posta 1 es

m) le repas de m i d i

n ) p l euvo i r à verse

0) l a se rp i l l i è re

p) u n jeu de fl échettes

q) un petit ch i en sa ns race

r) le k iosq ue à jou rn a ux

s) ci re r l es cha ussu res

t) un petit pa i n

u ) u n pa i n b rioché a u l a it et a ux ra i s i n s

v) des end ives

w) le ma rcha nd d es q uatre sa isons

x) u n pa i n b rioché a u l a i t e t a u sucre

y) u n petit pa i n a ux ra i s i n s

z) de l a v i a n de d e vea u hachée et cu i te a u fou r

2. Réécrivez le texte en frança is d 'outre-Qu iévra i n**

*Ér ic-Em m a n u e l Sch m i tt ( 1 960) : En u n e · d iza i n e d ' an n ées É r ic-Emma n ue l Sch m itt est devenu u n des a uteu rs fra n cophones l es p l u s l us et l es p l us rep résentés d a n s l e monde . I l a écrit l e Cycle de /'Invisible, q uatre réci ts s u r l ' enfa nce e t l a sp i ritua l i té q u i rencontrent u n i m mense succès a ussi b ien s u r scèn e q u 'en l i b ra i ri e : Milarepa, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Oscar et la dame rose et L'Enfant de Noé. Ma vie avec Mozart est u n e co rrespondance i nt i me et o rig i n a l e avec le com posite u r de Sa lzbo u rg et Odette Toulemonde et autres histoires est u n recue i l de 8 nouve l l es, 8 desti ns de fem m es, i n sp i ré pa r son p rem ie r fi l m (2006) . Amou reux de m us i que, Er ic- Emmanue l Sch m itt a éga l ement s ig né l a t ra d uct ion fra nça i se des Noces de Figaro et de Don Giovanni.

**Outre-Qu iévra i n : La Fra nce . Au-de là de cette com m u n e d u Ha i n a ut, vers l e sud , c'est l a Fra nce. « C'est a i ns i qu 'on d it outre-Qu iévra i n ».

ÉCRIT . 93

Page 94: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

LE FRANÇA I S DE SU I SSE Prenez conna issance des mots et expressions su ivants pu is tradu isez en « frança is de France » le petit d i a logue qu i su it. Prendre u ne ca isse =

Ramener u ne ca isse =

Être déçu en b ien =

Envoyer ba igne r que l qu ' un =

Fa i tes excuse =

Pa r exprès =

Avoi r l o i n =

C'est ma l fa it =

Avo i r mei l l e u r temps =

Pa r ensemb le =

Être rendu =

Fa ites seu l ement =

I l veut p leuvo i r =

Ti rer d u côté de =

Chambre à manger =

Cha rognes de gam i ns =

Depu is tout pet it =

Une g ic lée d 'a lcoo l =

Ma fi =

À l a p révoyance =

Al ler a u nô-nô =

U n tou rnement de tête =

D'ALOG'"

prend re u n e cu ite, se sa ou l e r

rentre r ivre

a g réa b l ement s u rp ris

e nvoye r p romene r, e nvoye r ba l a de r q ue l q u ' u n

excusez-mo I

exp rès

avo i r u n l ong chem i n à fa i re

c'est dom mage

avo i r ava ntage à

en com m u n

fat ig u é

Je vous e n pr ie

i l va p l euvo i r

ressem b l e r à

sa l l e à ma nge r

sata nés ga m i n s

d ès son p l us jeu ne âge

u ne goutte

ma fo i

a u revo i r

a l l e r s e coucher

un ve rt ige

- Bonjou r, Ferd i n a n d . Fa ites excuse, vous (n ')avez pas vu Ba pt ist i n ?

- Ma fi , s i , j e l 'a i vu h i e r so i r. I l a p ri s u n e bon n e ca i sse. I l ava it de ces tou rnements de tête !

I l a d û a l l e r a u nô-nô d i rect ! Et a uj ou rd ' h u i , i l do i t être b i e n ren d u !

- Ah ça , c'est terri b l e , i l t i re d e p l us e n p l us d u côté d e son père ! Ce l u i - l à , i l com mença it pa r u n e g i c l ée l e mat i n et i l ra mena i t u ne ca i sse tous l es so i rs. Pa uvre Ba ptist i n , depu is tout petit , i l a vu son père com me ça !

- Ou i , c'est m a l fa i t pa rce q u e c'est u n bon g a rs, l e Ba pt ist i n . I l a l e cœu r su r l a ma i n .

- Oh , d i tes donc, i l veut ne i ge r, o n d i ra it ! I l ( n ') y a p l us d e sa i so n . De l a n e i ge en septemb re ! Je cro i s q u e j 'a u ra is me i l l e u r tem ps de me dépêche r. J ' a i e nco re l o i n . Fa ites excuse ma is j 'y va is .

- Fa i tes seu l ement. À l a p révoya nce !

Page 95: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

LA PARLURE QUÉBÉCO I SE = LE PARLER DU QUÉBEC

Compréhension écrite

Prenez con n a issance des mots et express ions su ivants pu is tradu isez en cc frança is de France » l e petit d i a logue qu i su it. Le déjeuner (= pet it d éjeu ne r) - l e dîner (= déj eune r) - l e souper (= l e dîne r)

Je su is tan né =

Une ch icane =

U ne guen i l l e =

U ne vad rou i l l e =

La tabag ie =

U ne l aveuse =

U ne sécheuse =

Ma b l onde =

I l s sont accotés =

La gang =

La job =

Magas i ner =

y a d u monde à l a messe =

C'est d ispend ieux =

Prend re u ne ma rche =

M i noucher =

Acha le r q ue l qu ' un =

U ne joke =

Le cha r =

Maud it n i a i seux ! =

Sacrer son ca mp =

Tabernacl e ! Tabarnak =

DI L G".

j ' en a i ma rre

u ne d i spute

un ch iffon

u n e serp i l l i è re

l ' e nd ro i t où l 'on vend du ta ba c/d es j o u rn a ux

u ne mach i n e à l ave r

u n e mach i n e à séche r

ma petite a m i e

i l s vivent en u n io n l i b re

l a ba nde d 'a m is, de copa i ns

l e bou l ot

fa i re d u shopp i ng

i l y a fou l e

ça coûte cher

fa i re u ne p romenade à p i ed

ca resser, cajo l e r

em bête r q ue l q u ' u n

u n e b l a g u e

l a vo itu re

espèce de crét i n !

fi cher l e ca m p

zut !

- D is do nc, Mé l a n i e, ava nt d 'a l l e r magas i n er, i l fa u d ra it fa i re u n peu de ménage. Tu peux passer l a vad rou i l l e d a ns l a cu i s i n e ?

- Ah non , mo i , j e su i s ta n née ! C'est toujou rs mo i q u i l e fa is . Et p u is j 'a i pas env ie d 'a l l e r magas i n e r. L e sa m ed i , d ans l es bout iq u es, y a toujou rs du monde à l a messe ! Je p réfère p re nd re u n e ma rche. Ou a l o rs, on e m ba rq u e dan s l e cha r et on va vo i r Ma ri e-Jea n n e.

- Bon , o n va pas se ch i ca ner pou r ça . Mo i , j e passe l a vad rou i l l e et to i , t i ens , m ets donc l e l i n g e d a ns l a l aveuse.

- Et M a rti n ? I l fa i t ja ma i s ri e n ! I l m 'ach a l e, ce mau d it n i a iseux, toujou rs avec sa gang ou à m i n ouche r sa b l o nde a u l i eu d e nous a i de r !

- M a is l e m énage, c'est pas u ne job pou r l es g a rs.

- M a m a n ! C'est u n e joke ou q u o i ! Le ménage, c'est u n e job pou r l es g a rs com me pou r l es fi I l es !

ÉCRIT . 95

Page 96: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension . écrite

85 [C2) COMPRENDRE UN LEX I QUE SPÉC I AL i SÉ (1 ) Lisez les questions ci-dessous pu is le texte l u i-même.

Répondez ensu ite aux questions.

Pourquoi Guerlain résiste-t-i l aux modes ?

Véritable institution chez les parfum e u rs , Guerla in rés iste

m a l g ré la co n c u rre n ce : pas moins de 300 n o uvea ux par­fu m s créés a n n u e l l e m e n t , env i ron 2 000 ré féren ces en magas i n s , des pa rfu m s de cou t u ri ers , d e m a rq u e s , de stars , Cél i n e Dion o u David Beckh a m , un bon b u s i n ess s u rtout da n s le pays où les fem m es se pa rfu ment le p l u s a u m o n d e . D e s fem mes de p l u s en p l u s i n f i dè l es sa u f à Guer la in . . .

Le p re m i e r pa rfu m e u r fra n ça i s p e u t s ' e n o rg u e i l l i r d 'env i ron 800 fragrances de­puis sa création en 1 828 . Et ce sont les p a rfu m s d ' a utrefo i s q u i s e vendent le p l u s , avec des form u les tou j o u rs i nchan gées . Ai n s i L' Eau de Cologne impériale, p re m i è re fragra n ce créée en 1 830 s 'achète encore 1 76 ans pl us tard ! Sna limar, lancé en 1 92 5 par Jacques G u erlai n , q u i révèlera les parfu ms orientaux, est tou j o u rs u n best-sel ler. Tout comme L' Heure Bleue q u i date de 1 9 1 2 et Mitsouko , 1 9 1 9 , le prem i er fru ité chypré , d u n o m d e l ' h é roïn e j aponaise de La Ba ta i l le d e C l a u d e Farrère .

Des fragran ces tou j o u rs en hommage à des fem m es et à des h i sto ires d 'amour rée l les ou rêvées. Pas de concession aux modes , les jus restent l es mêmes et ne viei l l i ssent pas , « C'est la femme q u i parfu me l e pa rfu m e t p a s l e contra i re , Guerla i n ne fa it pas vieux jeu , Mitsouko est tou jours porté par de jeu n es fi l les » , ass u re Sylva i n e Delaco u rte , d i rectrice de la créat ion pa rfu m .

Parce que le parfUmeur n'a pas cliangé sa signature. G u e rl a i n chois i t tou j o u rs

la natu re. Jean-Paul Guerla i n (43 pa rfu ms dont Havi t Rouge, SamsarCl . . . ) , nez Guerl a i n , tra­vai l l e m a i ntenant com m e con s u ltant p o u r la maiso n , rach etée en 1 994 par LVM H .

Pass i o n n é , i l ramène des ma­t i ères p re m i ères d u m o nde entier. fle u rs d 'oranger à Nabe u l e t y lang y l a n g à M ayotte .

M a i s com m ent n aît u n parfu m chez G u e r l a i n ? « I l n 'y a pas de test de consom mate u rs , c' est à l ' i nstant , à l 'émotion , ce sont des pa rfu m s de con v i ct i o n s » , exp l i q u e la d i rectr ice de la créat i o n . Certes , i l exi ste q u atre fam i l les ol factives : chypré ( bo is , cu i r . . . ) , f l o ra l , hespér i d é ( es s e n ces d ' agru m es ) . or ienta l ( m u sc , van i l l e , bo i s , essences exo­t iques ) . La composit ion don­nera une note de tête , premier contact fuga ce , l a n ote de cœu r, l e caractère , et l es notes de fo n d , le s i l lage , la p ré­g n a n ce . Voi là p o u r la base . G uerl a i n uti l i se tou j o u rs entre 60 à 80 % d'essences nat u rel les , « mais l ' i m po rtant c' est que l 'on sente la natura l ité . Le l i las , l e m u g u et , la v i o l ette , l e ch èvrefe u i l l e , l a j a c i n t h e , l e gardé n i a sont des reco n s t i -

tut ion s , sans les produ its d e synth èse , ces

parfu ms ne t i e n d r a i e n t

pas » . c'-

Page 97: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

U n Guerl a i n se reconnaît à sa s ignature com posée de fève to n ka , d ' i r i s , de ros e , de jasm i n , de van i l l e , un accord a utour de senteurs am brées, sensuelles, van i l lées , musquées. La fam e u s e G u e r l i n a d e , d 'Ai mée Guerl a i n , « est p l utôt un style d ' écr iture , quelq ues n otes récu rre nte s , avec des "overdoses" , a u l ieu de 2 ou 3% de santal on met 20 à 30% com m e dans Samsa ra . l 'esprit "da i m b lanc" » . Pou r la créat ion d u Cuir Beluga ( pa r O l iv ier p o l g e ) l ' i nterp rétat i o n n ' est pas avare d ' oxymore avec

« cette obscure c lart é , u n accord m a ndar i n e a l dé hydé dont le rayon se prolonge dans l ' i m m orte l le . . . » .

Guerl a i n propose aussi des parfum s d ' i ntérieur qui osent des n o m s évocateu rs , Con tes tahi t iens - frangipan iers , y lang� y lang, fle u rs de Tiaré - H iver en R ussie - e n ce n s et myrrh e , ambre , g i rofle - o u ce Boudoir vén itien - rouge à l èvres , cass i s , v io lette , c u i r de Cordoue et poudre de riz - q u i , s ' i l ne m ét a m o rp hosera pas vos l i t h o s en Tiepolo , pou rra évei l ler quelque ambiance du

1 . Étab l i ssez u ne cc fiche d ' identité )) de Guerl a i n : a) Date d e sa créat ion : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) N o m b re tota l d e fra g ra n ces créées : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Compréhension écrite

XVI I Ie s iècle de la Cité ducale , ou convoquer Casan ova . . .

Et que d i re d ' Ea u�de� lit pour u n « souffle lava n dé , d'agru me, l ' ode u r des d ra p s fra i s » et , p l u s tard , poudré , van i l lé , « des odeurs p l u s a n i males qui se dégagent » , s a n s doute pou r u n e n u it chaude et charne l le , l a issant a u mat i n l es d raps

fro issés de pass ion , et l 'odeur de l ' être aimé sur l 'orei l ler.

Q u i a d i t q u e G u e rl a i n c'éta it col l et monté ? •

Bertrand Gauthey

c) Nom d e l a p rem i è re fra g ra n ce créée : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) Noms des p l us cé l èbres fra g ra n ces : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Les assertions su ivantes sont-e l les vra ies (V) ou fausses (F) ?

Cochez l a case qu i convient.

a) La fa m i l l e G uer l a i n est toujou rs p rop ri éta i re de la ma rq ue .

b) I l ex i ste p l u s de 2000 pa rfu ms d iffé ren ts .

c) Les de rn i e rs pa rfu ms se vendent l e p l u s.

d) Les Fra nça i ses se pa rfu ment p l us q ue l es a utres fem mes.

e) Les mat i è res natu re l l es sont de mo i n s en mo i ns ut i l i sées.

f) Gu er l a i n é l a bore a ussi des pa rfu ms pou r d es sta rs, des co utu ri e rs.

g) Les pa rfu ms se répa rt issent en q uat re g rou pes.

h) Les consom mate u rs ont u n e i nfl u ence s u r la fa bricat ion .

i) G uer la i n n e fa i t pas que des pa rfu ms pou r l es person n es.

Vra i Faux 0 0

0 0

0 0

0 0

0 0

0 0

0 0

0 0

0 0

3. La création d 'un parfum est comparée à deux autres types de création . Lesque l les ?

(C2) COMPRENDRE UN LEX I QUE SPÉC I AL i SÉ (2) 1 . Relevez les mots qu i ont une rel at ion avec le nez. les odeurs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Quels adjectifs qua l ifient les quatre catégories de parfums ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 98: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1

Compréhension écrite

3 . À que l les matières premières correspondent chacun de ces adjectifs ?

a) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . d) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Quels a utres adjectifs qua l ifient les parfums, les senteurs ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. D'après le texte, associez à chaque mot la défi n ition qu i l u i correspond :

Mots Défi n it ions

1 . Un acco rd a. Prem i è re i m p ress ion o l fact ive perçue .

2. Une base b. About issem ent d u trava i l de créat ion d ' u n pa rfu meu r - Prod u i t

l e p l us concentré et géné ra l ement l e p l u s r iche d ' u n e l i g n e.

3 . U n e fra g ra nce c. Mot dés i g n a nt un pa rfu m e u r créateu r.

4. U n j u s d. Effet obte n u pa r l e mé l a n ge de deux ou p l us i eu rs mat iè res

p re m i ères ou notes s i m p l es.

5. Un n ez e. I m p ress ion o lfact ive perçu e dan s l 'a tmosph ère au passage d ' u n e

perso n n e s'éta nt pa rfu mée.

6. U n e n ote f. Ce mot d és i g n e la so l u t ion a l coo l i q u e d ' u n concen tré de pa rfu m .

7 . U ne n ote de tête g. Pa r oppos i t ion à l 'odeu r q u i peut être a g réa b l e ou désag réa b l e,

ce mot t ra d u it l 'odeu r p l a i sa n te d ' u n p rod u it pa rfu mé .

8. Un pa rfu m h . Structu re o l factive é l émenta i re. E l l e const itue u n é l ément

p ré-com posé fac i l i ta nt a u créateu r l ' é l a bo rat io n d ' un pa rfu m .

9 . Un s i l l a ge i . Ca racté rist iq ue d e l 'ode u r d ' u ne mat i è re p rem i è re ou

d ' u ne com posit i on .

www.co rt i ca l . n et/pa rfu m/ lex i . htm 1

6. Que l s po i n ts com m u ns l ex ica ux y a -t- i l e ntre l a com posi t ion d ' u n e œuvre m us ica l e et ce l l e d ' u n pa rfu m ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

98 • ÉCRIT

Page 99: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

87 (C2) SAVO I R PARLER DU V I N

Compréhension écrite

1. 1)9(115V1<D9 StlVVII< vtGVSIIl< II: � 1?tlS NJ(i;fI?vtrrI ��, A. ·-fP . .2i%� I) . .2il�$ l,rm·,.!11PCYlItrt1f ,:t?11tlfl ·�l'lfJ;1;iJjg·lf.:. Associez une bo isson à un verre : a) l e cha m pag n e - b) u n bordeaux - c) de l 'ea u - d) u n bou rgog n e - e) u n cog nac

B "lf)7It(/Ï1 .. t:r Ti;"T9T:rt\ ,rt·T;>-.. ,f." ·r:c:.�r,t1 {r-, -rlT;1 ·r,t1T:tT:t ·r,t1 �r.t11; ,rt·15":rr;f,··1:J::> 7Itfoo:t11"l T:I .r:c:>.r,t1 • fi tfi. 'i:Îj:' �� .r .. � lill· .. !..:! � .' j �;:. ... lil tŒ:. .� __ � ,'li� �� �� �� 1ll. • .:r.l. .... !.t:i R"' � .J:a-:�.ffi. 1iL I .. lli� �� .. t�.:. À votre avis, à que l le températu re bo it-on généra lement • u n bon v i n rou ge ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • u n vi n b l a n c sec ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ' 7 • u n v i n rose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • d u cha m pag ne ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La dég u stat ion se dérou l e en tro i s tem ps. D 'abord avec l es yeux : on verse u ne petite q u a nt i té d e vi n d a ns u n ve rre co rresponda nt a u type d e vi n , on l e fa i t tou rne r d é l i catement et o n a d m i re sa robe ; p u is , avec l e nez : on l e resp i re à g ra nds tra i ts pou r sent i r ses pa rfu ms et e nfi n avec l a bou che , o n l e met « en bouche » : on l e g a rd e un moment d a ns l a bouche pou r b i en a pp réc ie r ses d iffé rentes saveu rs ava nt de l 'ava l e r.

D. ·-fP . .2i%� $ . .2il��$ $ïi·�V()lJE<. �,Vl"nl·/n·lfl�mlfIR: " Iyt'G rJi:;ft.f..2i1rIr,{)l''l, o Deux substa ntifs ut i l es à con naître • l a robe : e l l e défi n it l es n ua nces d e cou l e u rs d es v i ns. • l e nez : i l d éfi n i t l e bou q u et ( l 'e nsem b l e d es pa rfu ms : fru i ts rouges, ép i ces, n otes bo isées,

n ua nces fl o ra l es , n u a nces m i né ra l es, rég l i sse) , l es a rômes, l e fu met.

o Tro is saveu rs de base. De leu r comb i na ison dépend la perfect ion d ' u n vi n : • l 'ac id i té : E l l e com pense l e moe l l eux et d o n n e a u v i n de l a vivacité , d e l a fraîche u r,

d e l a sou p l esse. • le moe l leux : c'est le « doux » ( l 'a l coo l , le sucre) . . . q u i d o n n e u ne sensat ion d 'onctuos ité . • le ta n i n : saveu r p ropre a ux vi n s rouges, q u i don ne u ne saveu r astr i n gen te.

Page 100: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 1

Compréhension écrite

o Que l ques adjectifs pou r pa r l e r de l a saveu r d 'un vi n . • amp l e : un vi n qu i rem p l i t b i e n l a bouche. • cap iteux : r iche en a l coo l , q u i éch a uffe l es sens . • cha rnu : l é gè re dom i n a nce du moe l l e ux avec cependa n t suffi sa m ment d 'ac id i té pou r

éq u i l i b re r l a mo l l esse. • cha rpenté : bon n e ten eu r en ta n i n , éq u i l i b re du moe l l eux et de l 'ac i d i té (o n par l e a ussi

de la « co rp u l ence » d ' u n vi n ) . • corsé : ta n i n + moe l l e ux dom i n a n ts, avec u n certa i n deg ré d 'a l coo l . • doux : l ég è rement su cré , sou p l e. • équ i l i b ré : l es tro is g rou pes d e saveu rs sont p résents à éga l i té . • généreux : r iche en a l coo l . • g ras : l e moe l l eux dom i n e l es d e ux a u tres com posa ntes. • ha rmon ieux : même s i u n g ro u pe de saveu rs dom i ne , l es deux a utres son t b i e n p résents. • léger : h a rmon ieux et éq u i l i b ré m a is sa ns pers ista nce et su bsta nce . • l o u rd : excès d u cou p l e ta n i n + moe l l eux, i nsuffisa nce de l 'ac id i té . • mâche : un vi n q u i a de l a mâche est un vi n ri che , cons ista nt, cha rn u , q u i e m p l i t b i en

l a bouche, qu i don ne env ie d e mâche r. • persista nt : i mp ress ion de p résence d u vi n d a ns l a bouche b i e n a p rès q u 'on l 'a ava l é

( l o n g en bo uche) . • pu i ssa nt : r ich e et co rsé. • rond : dom i n a nce du moe l l eux, m a is d a ns la sou p l esse, sa ns excès. • sou p l e : présence d u cou p l e ta n i n + ac id ité en retra it, metta n t en va l e u r le moe l l eux. • vif : l ég è re dom i nat ion d e l 'a c id ité.

1 . Un seu l de ces adjectifs est négatif. Lequel ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Quels sont les adjectifs de l a l iste précédente qu i pourra ient qua l ifier phys iquement une femme ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

I l . CQVJlVfINT1?tII<ID< D'V VlNlX Sl?ICltRISIIo Lisez cette descri ption de deux vins de Bourgogne qu i cc tutoient les som mets )}

Un rouge, le MOREY SAINT-DENIS 2002

(Domaine Hubert Lignier)

L e nez présente des notes persistantes de fruits rouges et de fruits confits, puis quelques

notes épicées qui en font un nez d 'une grande richesse, et d'une vraie intensité.

En bouche, ce vin présente un volume considérable, une rondeur fruitée, une pureté aromatique qu' il est

1 00 • ÉCRIT

vraiment rare de trouver dans un village ! Beaucoup d' élégance et une richesse immédiate, sa longueur remarquable . . . mais ne vous y trompez pas, il sera encore meilleur à l 'horizon 20 1 0/20 1 2 lorsqu'il arrivera à son apogée. Rien que du plaisir à venir !

(revue VINISSIME n04 1 - mai 2005)

Page 101: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1

Compréhension écrite

Un blanc, le CORTON CHARLEMAGNE 2002,

grand cru (Domaine Bonneau du Martray) l a robe est paille, avec des reflets verts. Au nez, c ' est la minéralité qui ressort fortement,

entourée par d ' agréables notes de poire, d 'une grande pureté ! Mais le bouquet est à

peine formé pour un vin d 'une telle capacité de vieillissement, et il ne donne que les prémisses de ce qu' il offrira dans quinze ou vingt ans. En bouche, ce grand cru se montre savoureux, large et

p articulièrement expressif, avec une forte

minéralité qu' on croirait taillée dans la roche ! La longueur est incroyable . . . si longue . . . Ce vin sera une référence dans une vingtaine d ' années, et on le boira encore au milieu du siècle . . . Pour ceux qu' une longue garde n ' effraie pas, mais aussi pour ceux qui voudront boire ce vin dans sa j eunesse,

pour sa matière énorme et sa race fantastique,

revue VINISSIME n04 1 - mai 2005

1 . Notez les adjectifs qu i montrent que I ron décrit d rabord un vi n rouge et ensu ite un v in b lanc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Comment comprenez-vous I rexpress ion « un v in de garde )) ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Comment comprenez-vous cette phrase : « La longueur est i ncroyable . . . si longue . . . ))

4. Comparez I rorgan isation textue l le de ces deux descri ptions : su ivent-e l l es le même ordre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

C'est ca p i ta l : e l l e p rouve l 'o ri g i n e d u vi n . Obte n i r u n e a ppe l l a ti o n s u ppose q u e l e vi n réponde à d es cr itè res p récis : q ue l l es sont l es l i m i tes g éog ra ph i q u es de p rod uct i o n , q u e l est l e rendement à l ' h ecta re, com ment est effectuée l a vi n if icat i o n , etc.

Il; NqvJ 'ET I9tID1<ISSI nv Fl<VFI<Itrtl11<I Ce l a vous perm et de savo i r q u i a fa i t l e vi n q u e vous a l l ez bo i re . Son nom a ppa raît su ivi de sa q u a l i té : e n g éné ra l v it icu l teu r o u p rop ri éta i re . L'a d resse d o it être s itu ée d a ns l a su rface d e p roduct i o n a u tori sée pou r cette a ppe l l a t i o n . S i e l l es sont seu l es , ces i n d icat ions pro uvent q ue vous êtes e n p résence d ' u n v i n d 'a uthent i q u e o ri g i n e, q u i n ' est passé pa r a ucu n i nterméd i a i re ava nt d 'être m is en boute i l l e . S' i l y a u n deuxi ème nom à côté de ce l u i d u p ro pr iéta i re , ce l a s i g n if ie que l e vi n p rovient b i en de ce vi g nob l e m a is qu ' i l a été « é l evé » , m is e n boute i l l e et com merci a l isé a i l l eu rs. (VIISI tlV n� / (VIISI 1X13VVIIIll'I: tÎ Itl Fl<VFI<rtIt / (VIISI 1?N13VVIIIU'I:S tlV ClfÎIlf4v .

Cette ment i on vous g a ra nt it exp l i c itement l 'o ri g i n e d u vi n : toutes l es opérat ions se sont d é ro u l ées su r l e l i e u de prod ucti o n . Attent i o n , l 'exp ress ion m is en boute i l l es d a ns l a rég i o n d e p rod uct io n est bea uco u p p l u s vag u e .

ÉCRIT . 1 01

Page 102: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

1'1 {VIIUtSI(VŒ I l n ' est pas ob l i gato i re ma is c'est u ne i n d i cat ion p récieuse : ce l a s i g n if ie q u e l e v i n ne p rov ient pas d ' u n assemb l age d e cuvées d e d iffé ren tes a n nées.

1'1 NQ;l DV CI<U Excepté q u a n d i l s'a g it d es crus corresponda nt a ux c lassements offici e l s ( l es g ra nds crus / l es prem i e rs crus / l es crus bou rgeo is . . . ) , ce l a n 'a pas u n sens très préc is ; i l s 'a g it s im p l ement d ' u n vi n issu d ' u n terro i r part icu l i e r e t d ' u n e q u a l i té su péri e u re à l a s imp l e « a ppe l l at ion » .

À vous de décrypter ces deux étiquettes.

BORDEAUX SUPERIEUR APPELLATION BORDEAUX SUPÉRIEUR CONTROLÉE 12%vol. 2 0 0 6 75cl �lsE� BOUTEILLE AU <A'� de, yu-x,CtU/ 33420 - FRANcE

NOM / ADRESSE APPELLATION D� �I���U

E M ILLÉSIM E NOM DU CRU

PROPRIETAIRE -�------- -� -- - - -- -- - -

1 . Remp l i ssez ce tableau.

2 . Dans q uel verre a l l ez-vous les servi r ?

a) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . b) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . Leque l des deux a l l ez-vous cho is i r de préférence pour accompagner :

a) u n rôt i d e bœuf ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . b) u n e l a n g ouste ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) u n e douza i ne d ' h uîtres ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) u n p l atea u de fromage ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 103: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

MPRENDRE LA STRUCTURE D'UN TEXTE

REPÉRER LA STRUCTURE D 'UN ÉD ITOR 1 AL

Qu'est-ce qu'un éditorial ?

Compréhension écrite

C'est un commenta ire, assez bref (quarante à soixante l ig nes le p lus souvent) qu i porte sur

un sujet d'actua l ité .

Il est i ntitu le ÉDITORIAL : on ne peut le confondre avec un autre texte . C'est important : en

effet, sa s ingu larité est qu ' i l reflète l 'op in ion de l 'ensemble de la rédaction et engage donc

la responsabi l ité du journa l .

Où s e trouve-t-il dans l e journal ?

Généra lement, en première , deuxième o u dern ière page . I l peut être présenté

verticalement ou horizontalement.

Comment est-il construit ?

• il pose la problématique, défin it et dé l im ite le sujet qu' i l va tra iter.

• il rappel le ce qu i a précédé , fa it un bref h istorique de la question .

• i l donne son op in ion et la justifie .

• On remarquera que le p lus souvent, l 'éd itorial est fortement structuré : paragraphes bien dé l im ités et emplo i de connecteurs log ico-temporels permettant de bien bal iser le texte .

Quel est son but ?

• Fa ire réfléchir le lecteur sur la question ou l 'événement qu' i l tra ite .

• Donner son op in ion sur ces fa its et sur leurs conséquences possib les.

Voici deux éditor iaux parus à l a même époque et concernant le même sujet.

Com parez- les.

1 . Quant à l eur structure :

ÉD ITORIAL A ÉDITORIAL B

a) son t- i ls s i g n és o u n o n ?

b) p résentat ion : n omb re de co l o n n es, n ombre de pa ra g ra phes . . .

c) struct u rat ion d u texte : q ue l s son t l es con necteu rs l og ica-te mpore l s

d) forme de l ' i n troduct i on : est-ce u ne citat i on ? U n e p h rase choc ? U n exem p l e ?

Page 104: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

2 . Quant à l eur contenu . Vous ana lyserez en particu l ier les deux conclus ions. En quo i d iffèrent-e l les ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . Quant à l 'opi n ion de chaque éd itoria l i ste et donc de la l igne rédactionne l le du journa l . Vous relèverez les mots et expressions qu i tradu i sent cette op in ion .

A.

Sartre ou Gainsbourg, Camus ou Pompidou n'en revien­

draient pas , mais c 'est désormais chose faite . Depuis le 1er février, le tabac est prohibé dans les lieux publics fermés , les entreprises , les lycées , etc . , en attendant l'application de l'interdit aux cafés et restaurants , dans un an . Pour les quelque 15 millions de fumeurs que compte ce pays , il ne reste d'autres perspectives que le sevrage , la rue ou l'espace privé.

Enfin ! diront tous ceux qui, depuis la loi Veil de 1975 et surtout la loi Evin de 1991 , n'ont cessé de dénoncer les dangers du tabagisme. Les campagnes de sensibilisation ont , certes , fait prendre conscience progressivement qu'il est la cause de 90 % des cancers du poumon et qu'il tue , en France , plus de 60 000 personnes par an, fumeurs ou non-fumeurs vIctimes du tabagisme passif. Mais cela n'avait pas modifié en profondeur les habitudes et la consommation, pas plus que les hausses fortes et répétées

LE TABAC, ET APRÈS ? du prix des paquets de cigarettes . À l'instar des régle­mentations déj à appliquées depuis un an ou deux en Espagne , en Suède , en Italie, en Belgique (et bientôt en Grande-Bretagne) , l'interdic­tion de fumer dans les lieux publics est la seule mesure véritablement dissuasive.

On a assez , dans ces colonnes, soutenu cette poli­tique de santé publique pour ne pas saluer, aujourd'hui, la détermination du gouverne­ment . Cela n'interdit pas , cependant , de soulever des questions volontiers éludées par la croisade antitabac . Jusqu'où la puissance pu­blique entend-elle encadrer et contrôler les comportements privés ? Et jusqu'où la société est-elle prête à montrer du doigt, culpabiliser, voire exclure , telle ou telle catégorie de Français ?

Cette logique sociale vou­drait qu'après les consom­mateurs de tabac , les buveurs d'alcool soient fustigés . Les dégâts que ce dernier pro­voque en termes de santé publique ne sont pas moindres

(40 000 morts par an) , et les victimes collatérales sont largement aussi nombreuses que celles du tabagisme passif (un tiers des accidents de la route et 80 % des violences conjugales et familiales sont imputables à l 'alcool) . Faudra-t-il ensuite s 'attaquer aux consommateurs de psy­chotropes , puisque les Français sont , dans ce domaine , champions d'Europe ? Bref, quelle est la frontière entre sécurité collective et liberté individuelle ? Enfin , on ne peut s 'empêcher de penser que la mise en cause de la respon­sabilité individuelle des fumeurs est une manière assez commode d'éviter de mettre en cause d'autres responsabilités collectives ou de puissance publique : ainsi celle de l'État, qui a perçu près de 12 milliards d'euros de taxes sur le tabac en 2005 ; ou celle d'une société qui part en guerre contre la cigarette beaucoup plus vigoureusement que contre l'exclusion ou les risques environnementaux.

Étonnantes schizophrénies !

Le Monde, samedi 3 février 2007

Page 105: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

B.

Donc , c'est fini. Au bureau, à l'atelier, au lycée et dans tous les lieux publics . Celui qui

voudra allumer une cigarette devra désormais attendre d'être sorti, si un local n'est pas dévolu à la satisfaction de son vice. Oui, un vice, car au­delà des conséquences médi­cales, fumer est très mal vu aujourd'hui. C'est un grave défaut, une déviance , une anomalie. Mais sans doute fallait -il en passer par là, par ces considérations un tantinet moralisatrices, pour dégoûter les plus accros, pour les culpabiliser. Avec la complicité d'une majorité de la popu­lation, les pouvoirs publics ont gagné la bataille. L'année pro­chaine, bars, restaurants et discothèques seront frappés à leur tour.

Cette interdiction n'est pas anecdotique. Elle marque un tournant de civilisation, une révolution culturelle. Elle n'est pas si loin, l'époque où l'État tabacologue distribuait des gauloises « troupes » à ses appelés, où le président Pompidou apparaissait à la télévision une Winston à la main, où Lazareff, D esgraupes et Dumayet présentaient « Cinq colonnes à

LA DERN IERE TAFFE* L'éditorial d'Yves Thréard

la Une » la pipe vissée à la bouche. Fumer était, sinon un besoin, un plaisir ou un snobisme. Cela soulignait la virilité d'un homme et l'émanci­pation d'une femme. Quelques volutes donnaient assurance et élégance. En ces temps-là, l'apparence obéissait à d'autres codes.

En ces temps-là, en revanche, fumer dans la rue était considéré comme une absence de savoir-vivre.

La nostalgie étant une autre forme de l'addiction, elle ne manquera pas d'inspirer les irréductibles, les irascibles et les ronchons. On connaît leurs arguments. Cette prohibition est une nouvelle atteinte aux libertés individuelles . Cet « hygiénisme » fait l'affaire des laboratoires pharmaceutiques. De quoi se mêle l'État ? Se moquant des statistiques et de leur entourage , ils aj outent que l'on « meurt toujours de quelque chose ». Lapalissades et propos de comptoir. Mauvais arguments, surtout.

On ne naît pas fumeur, on le devient. Fumer, c'est entrer dans une prison dont il est bien difficile de s'évader indemne. Internement phy­sique, psychologique qui sup-

REPÉRER LA STRUCTURE D 'UN ARTI CLE La p lupart des artic les su ivent un schéma assez semblable :

Compréhension écrite

prime tout libre arbitre pour dégrader tout un chacun

jusqu'à l'état de dépendance. Sombre comportement, qui tue précocement et réduit à l'asservissement. Non, la vic­time n'est pas consentante, elle devient esclave.

On se demande comment l'État, responsable de la santé publique, a pu laisser faire. Était-il lui-même nicotino­dépendant à ce point qu'il en fasse un monopole dans le seul souci de remplir ses caisses ? Les ravages du tabac étant connus depuis longtemps, il y a eu tromperie autant qu'indifférence.

N'en déplaise à ses contempteurs, cette nouvelle réglementation est un progrès. Comme d'habitude, il profite d'abord aux nations les plus riches : nos voisins européens suivent le même chemin. Mais aujourd'hui, les cigarettiers tentent de compenser leur manque à gagner dans l'hémi­sphère Sud . Arrêter de fumer n'étant plus une option, l'aide aux pays en voie de développement passe donc aussi par la prévention contre l'effet destructeur du tabac.

Le Figaro, 1er février 2007

* une taffe = une bouffée

1 . un titre généra l et, éventue l lement, des intertitres pour présenter chaque partie .

2 . souvent, u n chapeau = une à deux phrases qu i précèdent immédiatement le texte et en

résument la problématique .

3. l e texte lui-même , c'est-à-d ire :

- une introduction qu i comprend souvent (mais pas toujours) trois parties :

- une phrase pour « accrocher » le lecteur, exciter sa curiosité et lu i donner envie de

continuer sa lecture ;

- une phrase pour présenter le thème, la question ;

- une ou deux phrases enfin servant de transition avec le « corps » du texte pour annoncer

le plan qu i sera su ivi .

Page 106: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

.. le développement qu i se doit d 'être structuré afin de faci l iter la lecture : chaque nouveau

point abordé est annoncé par u n terme de transition , un connecteur temporel (d'abord, ensuite, enfin . . . ) ou log ique (mais, cependant, inversement . . . ) qu i permet de su ivre le

raisonnement .

.. une conclusion : parfo is , on remarque que la conclusion renvoie à l 'un des éléments de

l ' introduction ; mais p lus souvent, i l est consei l lé d ' « ouvrir )} cette conclus ion , d'adopter un

po int de vue questionneur, vo ire polémique , d 'amorcer u n débat possible , d 'esquisser une

problématique p lus large .

LES SEL , À L'EN C ONTRE DE L'ARGENT ROI 1 . De quo i va-t-on nous par ler ?

o Prenez conna issance de cet a rticle de manière globale et répondez aux questions su ivantes concernant son organ isation généra le :

o Oue nous i nd iquent :

• Le titre ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Le chapeau ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Les intertitres ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

o Oue nous ind iquent

• La m ise en page de l ' a rticle l u i-même ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Les a rticu lateurs log iques ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E.L. trois e d' L au Leur original ité ? Regrouper des adhérents pour favoriser l 'entraide, créer du l ien socia l, échanger des biens ou des services sans avoir d'argent à dépenser.

Depuis que je fais partie d 'un SEL (Système d 'échange loca!), j 'achète très rarement des légumes ou des fruits au marché ou au

supermarché. Monique, une « séliste » en cultive et les propose pour quelques «pastilles » seulement, raconte Évelyne, membre du SEL du Mantois, dans les Yvelines. « Pastilles », « noix de coco », « piafs », « panams » et autres « grenouilles » sont autant d'exemples de monnaies locales utilisées dans les différents SEL de France. Il en existe près de 400, organisés en associations indépendantes et répartis sur tous les départements . À la différence du troc, les échanges qui s 'y pratiquent ne sont pas

1 06 • ÉCRIT

bilatéraux : ils se font à plusieurs. Grâce à ses pastilles, Monique pourra bientôt faire réparer son mur en pierre sèche. Mais le membre du SEL qui se proposera de réaliser ces menus travaux chez elle ne lui aura pas nécessairement « acheté » ses fruits et légumes. Évelyne, par exemple, peut s 'offrir ses fameuses tomates grâce à Edmond qui lui a donné des pastilles en échange d'un service de co-voiturage ; Edmond peut bénéficier de la voiture d'Évelyne grâce à des cours de musique qu' il a donnés à Hervé, ce dernier ayant reçu des pastilles d'un tiers . . . Et ainsi de suite.

Page 107: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

LE REJET DU ({ TOUT FRIC » Les savoir-faire et biens échangés dans le cadre des SEL contribuent à améliorer la qualité de vie. Certains ont ainsi pu acquérir un ordinateur, du mobilier, des vêtements, exercer une activité artistique ou encore offrir des cours de maths à leur enfant. Le fait de pouvoir se défaire - à une petite échelle - des règles de la consommation classique motive souvent l 'adhésion à un SEL. « Ce qui fonde l 'organisation des échanges au sein des SEL, ce n'est pas le travail au sens où l 'entend le Code du travail, mais une critique du statut et de la vocation de l 'argent comme mode dominant de régulation de l 'économie capitaliste », écrit S. Laacher, sociologue. Les membres du SEL pourfendent dans leur majorité le « tout fric ». « La vraie richesse de notre communauté repose sur nos capacités et notre dynamisme, et pas seulement sur le montant de nos comptes en banque », indique le SEL de Saint­Quentin-en-Yvelines sur son site Internet. Ici, comme dans les autres SEL, pas d'angoisse à pro­pos d'un compte débiteur. Les agios et intérêts n'ont pas droit de cité ! Chaque séliste a néanmoins l 'obligation morale de maintenir un compte ni trop débiteur, ni trop créditeur. Celui ou celle qui reçoit sans donner, tout comme celui ou celle qui recherche le profit, devient persona non grata.

L'ÉTAT ({ TOLÈRE » LES S.E.L. Des monnaies locales, de menus travaux réalisés et non déclarés, des biens échangés non imposables : a priori, il y aurait de quoi alarmer les ministères du Travail, de l 'Économie et des Finances ! En fait, après avoir analysé et compris ce phénomène pour le moins original, l ' État a décidé de « tolérer » les SEL. Il considère que ces pratiques s 'apparentent à des relations de bon voisinage. Ni travail illégal ni ventes frauduleuses donc. La preuve : en plus de dix ans, seul un procès a été intenté contre des sélistes. Et il s 'est soldé par une relaxe. Cela s 'explique par le peu d'heures de travail que génère un système d'échange local. Tous les SEL le stipulent dans leur règlement : les

services doivent être ponctuels, en aucun cas réguliers. Autrement dit, quelqu'un peut venir de temps en temps vous donner un coup de main pour votre jardin, mais ne pourra pas venir toutes les semaines comme le ferait un jardinier.

UN SYSTÈME DISCRIMINATOIRE ? Bien que l 'adhésion à un SEL soit accessible à tous, ce système d'entraide ne semble pourtant pas adapté pour les p lus démunis . « Les adhérents du SEL sont issus majoritairement des classes moyennes. Il y a très peu de pauvres car ce type d ' engagement nécessite la possession de quelques propriétés sociales (estime de soi, compétences à faire valoir, critique sociale à faire entendre, rapport maîtrisé à l ' information, etc .) dont sont dépourvues les personnes qui ont socialement "décroché" », explique le sociologue S. Laarcher. D 'ailleurs, les échanges dans les SEL se font souvent de gré à gré, créant une échelle de valeur entre les compétences. Ainsi, dans certaines SEL, une heure de ménage peut valoir moins qu'une heure d'informatique. Quant aux SEL égalitaristes (une heure de repassage = une heure de cours de poterie, par exemple), ils sont minoritaires . « Je trouve normal qu'on puisse fixer librement la valeur des services et des biens. Le but n'est pas de s 'enrichir. Il y a un esprit SEL », tempère Marie­José, adhérente du SEL de Saint-Quentin-en­Yvelines . Plus que les services et les biens échangés, c 'est le lien entre les sélistes qui constitue la véritable richesse. Savoir pouvoir compter sur une communauté de personnes, proches géographiquement, et idéologiquement, sécurise un bon nombre d 'adhérents et permet parfois de réaliser des projets. Comme cet ancien libraire au chômage qui a appris la comptabilité et la gestion avant de monter sa propre librairie . « Le SEL lui a non seulement permis d'accéder à une formation qu' il n 'aurait pas pu s ' offrir, mais il s ' est surtout senti soutenu », commente Catherine Delpech, coordinatrice des SEL d'Île-de-France.

Gonzague Rambaud Valeurs mutualistes n° 247, janvier-février 2007

2. Lisez ma intenant l ' article et répondez a ux questions su ivantes :

a) L' i n trod u ct ion : com mentez l a m a n i è re don t l e jou rn a l iste « atta q u e » son sujet.

Page 108: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

b) Le déve l oppement : l es i n te rt itres résu m ent- i l s b i en l e con te n u d e chaq u e pa rti e ?

c) La conc l us ion : q u e l l e en est l a fo rme ? I l Y a u n « écho » e ntre l ' i ntrod uct ion et l a conc l us ion .

Leq ue l ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . Retrouvez dans le texte les mots et expressions qu i reprennent et développent les thèmes esqu issés dans le chapeau . dans le titre et les i ntertitres :

a) favo rise r l 'entra id e

b ) créer d u l i e n socia l

c) refuser l a dom i n at ion d e l ' a rgent

d ) l e gouvernement to l è re l es SEL

e) un systèm e d i scri m i na to i re

4. Enfi n . résumez cet a rticle en quatre phrases maximum. Vous su ivrez le p lan généra l du texte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

�A �� :::- articiper à un SEL consiste à échanger des services mais non à faire du troc. ",U: Ce type d'association, assez original, existe-t-il dans votre pays ?

Pour expliquer à vos concitoyens de quoi il s'ag it et les inciter à en créer une, comment reformuleriez-vous ce texte ?

REPÉRER UNE ARGUMENTATI ON LA POMME DE TERRE, AVENIR DU SAC PLASTIQUE EN 2015

Remplacer totalement le pétrole par de la pomme de terre pour fabriquer des

objets en plastique ! Telle est l'ambition du laboratoire de chimie verte Biotec, installé à Emmerich, en Allemagne. Ce proj et devrait permettre de s'affranchir de la dépendance pétrolière tout en créant un produit plus respectueux de l'environnement.

« Il s'agit d'inventer la chimie du carbone végétal comme a été c réée, en 70 ans, cel l e du carbone fossile » , résume Isabelle Tharaud, vice-présidente de

B iote c . L'entreprise de 2 5 personnes est détenue à parts égales par l'anglais Stanelco et le français Sphere, leader euro­péen dans la production d'em­ballages ménagers.

Jusqu'à présent, Biotec a réussi à produire des sacs en plastique contenant 40 % de matière végétale. Déjà commercialisés, ceux-ci se dégradent en moins de 90 j ours , la norme de biodégradabilité. L'entreprise a également réalisé des obj ets plus massifs, comme des pots de yaourt, flacons, boîtes à œufs . . . avec 70 % de matériau végétal .

Pour les sacs, « nous pensons parvenir à 1 00 % en 2015 » , estime Mme Tharaud.

Pourquoi un si long délai ? Le défi est de fabriquer un produit aussi solide que celui i ssu du pétrole, un objectif parti­culièrement difficile pour les sacs en plastique du fait de leur extrême finesse.

En partant de la fécule de pomme de telTe, il faut obtenir des molécules assez longues pour rivaliser avec les chaînes de c arbone qui composent le plastique actuel et assurent sa résistance. C'"

1 1 08 . ÉCRIT 1

Page 109: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

« Nous devons apprendre à polymériser suffisamment la c haîne de l'amidon » , précise Mme Tharaud. Tout un processus industriel reste à mettre au point.

M algré ces difficultés, le plastique végétal dispose de plusieurs atouts. À épaisseur égale, sa densité est supérieure. De plus, il est naturellement antistatique et présente des aspérités plus importantes, ce qui fac ilite son utilisation

a) Lisez rap idement le texte.

comme support d'impression. Cette propriété rend le plastique végétal « doux au toucher et moins gli ssant » . Enfin, sa température de fusion est de 1 30°C , - contre 180°C pour le plastique fossile -, ce qui rend l'incinération moins coûteuse en énergie.

Le principal frein à la vente reste le coût du sac vert. Selon Biotec, il reste de 50 % à 1 00 % plus cher, contre 500 % il y a quelques années . « Nous pensons

Pou r vous a ider à m ieux le comprendre : .. ana lysez la construction de l ' a rticle, .. repérez l ' a rgumentation. b) Nommez les d ifférentes parties de l 'article ( i ntroduction . . . )

Compréhension écrite

que l'adoption deviendra massive lorsque le surcoût ne sera que de 20 % » , estime Mme Tharaud, pour qui ce seuil pourrait être atteint vers 2008 ou 2009 en tablant sur un b aril de pétrole entre 80 et 1 00 dollars.

Selon Biotec , à lui seul le remplacement de la totalité des produits pétroliers dans les sacs nécessiterait l'utilisation de 4 % des smfaces agTicoles françaises.

Michel Alberganti, Le Monde 22110/06

c) Que l l e est la fonction de chacune de ces parties (donner des i nformations, capter l 'attention d u lecteur . . . ) ?

1 . Quel le est l ' ambit ion du laborato i re de ch im ie verte B iotec ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Quels sera ient les avantages de ce projet ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . Imag i nez les avantages et les d ifficu ltés q u i seront mentionnés dans l a su i te de l ' a rticle.

4. Quels sont les a rguments favorab les uti l isés ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. Quels sont les a rguments défavorab les uti l isés ?

6. Quel le est la conclus ion de l ' a rticle ?

Page 110: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 1 Compréhension

écrite

2 REPÉRER L'ÉVOLUTI ON D 'UN CONCEPT Se l o n l es pays, l 'acq u is i t i on de l a nat io n a l i té se réa l ise de faço n d iffé rente . E l l e peut pa r a i l l e u rs

avo i r cha ngé a u cou rs d u tem ps m a is a ussi e n fonct ion des évé n em ents q u i se sont dé rou l és

d an s l e pays. C'est l e cas en Fra nce

1 . Pour préparer l a lecture du texte, répondez aux questions su ivantes :

a) Qu'en est- i l d ans votre pays 7 Com ment acq u i e rt-on votre na t iona l ité 7

b) Le p rocessus a-t- i l to ujou rs été l e même 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

) s, ' t ' I d ' . . 7 P . 7 C a g i -1 ou non u n s Uj et « a i g u » . o u rq uo i . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Lisez seu lement le titre de l ' a rticle. D'après vous, que la i sse-t- i l supposer sur le contenu de l ' a rticle ? Sur la façon d 'acquér i r l a nationa l ité frança ise ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . Lisez les questions pu is l isez l 'ensemble du texte.

Répondez aux questions.

a) Que l l e re l at ion y a-t- i l e ntre le t itre et l es deux p re m i ères l i g n es d u texte 7

b) Que l est l e but essent i e l d e ce texte 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) À que l l es pér iodes l a na ti ona l ité s'est-e l l e acq u ise :

• pa r l e d ro it d u so l 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• pa r l e d ro i t d u sa ng 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) Qu'est-ce q u i a cha ngé dan s l e cod e de l a nat i ona l i té à pa rt i r d e 1 927 7

e) Observez l a date de l 'a rt i c l e . À q u e l l es éch éa nces é l ectora l es est- i l fa i t a l l us i on 7

f) Su r q uo i po rte l e projet d e l o i Sa rkozy 7 Que p ropose-t- i l 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

g) Si l a l o i est votée, e n fonct ion du texte, d i tes q u e l s cha n gements i m porta n ts e l l e va

e ntraîne r 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

h) L'a u te u r de l ' a rt ic l e a pprouve-t- i l l es mesu res envisagées , en pa rt icu l i e r l e « contrat d ' i n tég rat i o n » 7 Qu e l s é l éments du texte vous permettent- i l s de répo n d re 7

1 1 0 • ÉCRIT

Page 111: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Té lé ra ma d ro it d u so l . d ro it d u sa n et « contrat d ' I ntéa ration »

L e d roit fran çais a toujours com b i né, en proportion variable , d roit d u sol ( la nat iona l ité déco u l e du l ie u d e

n aissance) e t d roit d u s a n g ( la national ité s e transmet p a r fi l iation ) . Mais chaque époque a dosé d iffére m ment ce s u bt i l cockta i l . A u Moyen Âge , l e d roit d u sol l 'emporte . L' « a u ba i n » , c 'est-à-d i re l ' étra nger, est d 'abord cel u i qui est né a i l leurs . . . dans une a utre seig neu rie . Mais sous l ' i nfl uence d u d roit romai n , le d roit d u s a n g vient p e u à peu concu rre ncer le d roit du sol : a i nsi l 'enfant né dans u n pays étranger d ' u n père français est considéré comme Français « s' i l a conservé l 'esprit de retou r et revient dans le royaume avec l ' intention de s'y fixer d u rablement » .

Avec la Révo l ut ion fra nçaise, l e d roit du sol revient e n fo rce . N o rmal , pu isque la conceptio n révo l ut ion n a i re fa it d e l 'a p­partenance à la nat ion le résu ltat d ' u n acte volonta i re . La démonstration extrême en est donnée avec la Constitution g i rond i ne de 1 793 , q u i accorde la q u a l ité de citoye n français à la seu le con d it ion d 'avoir résidé u n a n sur l e territo i re frança is ! L e Code civi l de 1 804 revien d ra à la transm ission de la qual ité de Français par la fi l iatio n ; il instau re le d roit d e la national ité comme d roit de la personne , mais ce d roit est réservé à l ' homme : « i l se constru i t a u d étri ment d e la fem m e , qu i j usqu'en 1 927, prend la national ité de son époux » note le sociologue Patrick Wei l , q u i , après h u it an nées de recherches patientes pour recon stru i re l ' h isto i re pol itiq ue de la n ational ité française, conclut : « la pol it ique de la nat io n a l i té fra n çaise a été l ' o bjet d e consta nts affronteme nts po l it i q u es et j urid iq ues.

[ . . . ] Depuis la Révol ution , la France a changé son d roit com me aucune autre nation . » Et ce n 'est pas fin i , le feu i l l eton de la national ité ne cessant d e re bon d i r à l 'a p p roche des échéances é lectorales, avec des formu lations d ifférentes : à quel les cond it ions u n étranger peut- i l rester en France ? Comme nt sci nder e n d ifférents critères les d ro its et les devoirs de l ' i m m ig ré ?

Le dern ier projet de lo i Sarkozy* , d u rci ou assou p l i l o rs des d iffé rentes n avettes parlementa i res, insère dans le débat deux notions dont l ' i nt itu lé est à haut r isq u e : i m m igratio n choisie et i ntég rat ion réussie. La France se réserve donc de fa i re le choix de ses i m m i g rés « en fonction de ses besoins et d e ses poss i b i l ités » , se lon l e m i n istre , restre ig n a nt les cond it ions d u reg roupement fam i l ial avec u ne série de critères cumu latifs , dont le contrat d ' intég ratio n . D a n s c e dern ier est envisagée l ' interd ict ion faite aux e nfants de parler leur langue maternel le . Le critère de la langue pou r défi n i r l ' identité française, touj o u rs éca rté depuis p lus d 'un s iècl e , revient d o n c en force. J ud icieuse i n itiative pou r l 'enrich issement cu ltu rel de la France , de l ' Eu rope . . .

Té/érama n° 2948 - 1 2 ju i l let 2006

* En 2006, N i co las Sarkozy, a uteu r d e ce projet d e loi , éta it m i n istre d e l ' I ntéri e u r.

Page 112: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

93 (C2) COMPRENDRE D I FFÉRENTES APPROCHES D 'UN CONCEPT 1 . Lisez seu lement le titre, le chapeau et l ' i ntertitre du texte.

Répondez aux questions.

a) • De q u o i est- i l q u esti o n d a ns le texte ? Cochez la ( l es) case (s) q u i conv ient (convi e n nent) . • De fict i on seu l e ? 0

• De référence seu l e ? 0

• D' u ne re l a t i on entre fi ct ion et réfé rence ? 0 • Que l s mots ou exp ress ions vous permettent de l 'affi rme r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) Le t i tre, l e cha pea u et l ' i n tert i tre vous sem b l en t- i l s suffi sa m ment exp l i c ites s u r l e conte n u

d u texte ? L'é l u c idat ion de q ue l l e exp ress ion éc l a i re ra i t-e l l e l e l ecteu r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) Que l (s) doma i n e(s) sera ou seront- i l s concernés ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Lisez les questions pu is l i sez l 'ensemble du texte.

� � FICTION ET RE FERENCE ________ _

Alors qu ' en science ou en ph i l osophie , la question du statut référentiel de l a fiction est centra le , dans le doma ine artistique cette question est court-circu itée et mise entre parenthèses . Pa rmi les mult ip les g riefs que P laton formule à l ' ég a rd d e l a mimèsis, c ' est- à - d i re d e la représentation par imitation, u n concerne son rapport au réel et à la connaissa nce de ce réel : l ' imitateu r, le c réateur de fictions verbales ou visuel les, fa br ique « des simulacres avec des simulacres» (La République, L ivre X) , « un e sorte de rêve a rtif iciel pour ceux q u i restent éveil lés » (Le Sophiste, 266 c) , B ret selon P laton, la f iction d o n n e l ' im p ress ion d ' entrete n i r un ra pport rég lé avec la réaUté - de référer à ce q u i est -, mais il n ' en est r ien : el le est donc trompeuse, To us l es p h i losophes ne sont c e rtes pas d ' a ccord avec P lato n , D a ns sa Poétique, Aristote soutient au contra i re que la f iction a une portée référentiel le, et donc une valeur de vérité , S implement el le ne se réfère pas à ce qu i est advenu réel lement - c ' est la tâche du d iscours h istoriogra phique -, mais à ce qu i est possible ou nécessaire, Les tenants actuels de la théor ie des mondes possibles ne d isent pas a utre c h ose, sous une forme d ifférente, Pour sauver la fiction, est-on cependant obUgé de

1 1 2 • ÉCRIT

sousc r i re à une o n tologie* q u i o b l ige d ' admettre q u ' à côté du monde actuel i l existe toutes sortes de mondes possibles ? En fait le débat est fa ussé pa rce que l a notion de fiction est p lurivoque et que la pertinence ou non de la question de la référence dépend de ce que l 'on entend par « fiction » , I l convient de d istinguer cinq usages d u mot « fiction » pour lesquels la question de la référence est centrale,

• Dans le doma ine des sc iences, le terme est parfois utiUsé pour désig ner soit ' des êtres de con vention q u i renvoient à d es l imites statist iq ues idéales - tel le gaz idéal - soit d es en tités non observables directemen t, mais dont on ose l ' existence afin d ' expl iquer de fa çon c o h ére nte un certa i n n o m b re de constatations factuel les, C ' est en ce dern ier sens q u ' o n q u a l i f ie - q u ' o n q u a l if ia i t -quelq uefois les électrons et d ' autres part icu les élémenta i res de « fictions » ,

• Ai l leurs, le mot peut sig naler des notions ou d es modèles heuristiques**, A i nsi Ro usseau d it- i l d e l ' état de nature q u ' i l est u n e fiction : le

Page 113: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

p h i losophe pose cet état af in de ren d re compte des présupposés impl icites du seul état h istoriq uement attesté, à savoir l ' état de contrat social , so ns pour autant affirmer son existence.

• Les fictions heu rist iq ues se ra pproc hent de ce q u ' on a p pel le les expériences de pensée, d o n t la p l us cé lèbre deme u re la f ict ion cartésienne d u d oute a bsolu , q u i sert d e poi nt de d é p o rt à la p reuve du cog ito . Les expériences de pensée sont en général des hypothèses expl ic itement contrefactuelles -posées comme contraires à la réa l ité - ce q u i n ' est p a s néces-sa i rement le cos des fictions heu ristiq ues . Dons ces trois

Compréhension écrite

D ' o utre po rt contra i rement a ux f ict ions heu ristiq u es, a ux expériences de pensée ou a ux fictions scientifiques, e l le n ' i nteragit pas avec d es p roposit ions référentiel les, et ce justement parce q u ' el le se s i tue d o ns une enclave pragmatique qui la cou pe de toute p rétention référentiel le. Il est donc inexact de d i re que la fiction a rtistique s 'oppose o u vrai : el le s 'oppose o u vrai et o u faux - que ce faux soit erreur ou mensonge. Ou, en termes de référence : la fiction a rtistique n e s 'oppose pas o u d iscou rs référentiel ; el le met la question même d e la référence entre pa renthèses . De fa it la p lupart d es fictions comportent à des

a ccept ions d u terme, la 1 La fiction artistique ficti?n a p P? raît comme u n n: a aucune prétention out i l c o g n it i f . Deux o ut res reférentielle usages la font o u contra i re

deg rés d ivers des p ropositions q u L sort ies d e l ' e n c l a ve f ict io n nel le, ont ou a u ra ient u n e vo leur référentiel le tout ce q u ' i l y a de p lus honora ble .

a ppa raître comme u n leu rre ou u ne i l lusion .

• E n phi losophie, l e terme « fiction » désigne fréq u emment les illusions cognitives. P a r exemple l o rsq u e H u me q u a l if ie l ' i d ée d e c a usa lité ou l ' idée d ' u n m o i u n ifié de fictions, i l s ignif ie par là q u ' i l s ' agit de représentations erronées i névita bles parce que constituantes de l ' attention consciente . La fiction tel le que l ' ente n d N ietzsch e se ra pproche de cette conception .

• E nf in l e mot s ig n a l e souvent u n e manipulation consciemment réal isée p a r u n i ndividu ou p a r u n g roupe d ' i ndiv idus pour ind u i re en erreu r u n o utre i n d iv idu ou u n o utre g ro u p e d ' i n d iv idus . O n est a l o rs d o ns le domaine de la fei ntise sérieuse, du mensonge, ou encore d u leu rre, leq ueL à l ' inverse de l ' i l l us ion c o g n it ive, est p rod u it i ntent ion­nel lement.

• Les cinq types de fiction qui v iennent d ' être é n u mérés c o r respo n d e n t à d es s i tuat ions d o ns l esq uel les des rep résentat ions so ns référence - par exemple u n leu rre - ou à statut référentiel i ndécis - a insi u n e fiction heu rist ique - i nteragissent avec d es rep résentat ions référentiel les ou se font passer pou r de tel les représentations. Or tel n ' est p récisément pas le c os de la fiction ludique et de la fiction artistique - une va ria nte d e la première. D ' u n e port la f iction l u d i q u e et a rtistiq ue, c ontra i rement aux i l lusions cognitives et a ux f ict ions m a n ip u latr ices, s 'annonce toujou rs comme fiction . E l le se d éf in it comme u n e e n c l a ve p ragmati q u e o ù les c h oses s e d o n n e n t exp l i c itemen t « po u r de faux » , comme disent les enfa nts .

S implement d ès lors q u ' el les sont prises d o ns cette enc lave, le fait q u ' el les o ient ou non u n e voleur référentiel le . importe peu . E n d ' o utres termes, la f iction a rtistique doit être pensée non pas par rapport à la vérité ou à la fa usseté, mois par ra pport à notre façon d ' adhérer a ux proposit ions que nous sup-posons vraies. N ous n ' adhérons pas à la fiction de la même façon q u ' à une proposition que nous croyons vra ie -mois q u i peut fort b ien être fa usse . Les proposit ions f iction nel les n ' ont pas de fonction assertive : nous nous bornons d ' entreteni r l ' idée d ' u n e nsem ble d ' états d e fait q u L s ' i ls exista ient sera ient tels q u ' i ls sont déc rits par la fiction . La différence entre fiction a rtistique et d iscours référentiel n ' est donc pas d ' ord re séma ntique mois d ' ord re pragma-tique : en élarg issa nt le champ de nos a lternatives, les représentat ions f ict io n n el les a ugmentent la flexibi l ité de notre ca pacité imaginative . En ce sens, la f iction est bien u n outi l cognitit mois sa fo nct ion est p rojective - el le p rojette d es scéna rios possib les - et non rep roductive - el le ne rend pas compte d ' u ne réa l ité exista nte .

J e a n - M a rie Schaeffer, Di recteur d ' études à l ' E H ESS, Directeur de rec herche ou C N RS

Hors série Sciences et Avenir ­J u i l let / Août 2006 - p . 29

Notes lexicales ,' * ontologie : [nom fémin in ] Étude de l ' être en tant q u ' être . ** heurist ique : [ nom fémi n in ] Art de fa i re des recherc h es, tec h n ique de la découverte notamment dans le domaine de la connaissance. [adjectif] Qui est relatif à l ' heuristique. (Dictionna ire mu ltifonctions, www.TV5.org)

Page 114: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

Répondez a ux questions re latives à la structure d u texte.

a) • À q uo i l e p rem i e r pa ra g ra phe U u sq u 'à « . . . toutes so rtes d e mondes poss i b l es . ») co rrespond-

i l d ans l e texte 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Comb i e n d e pa rt ies com porte-t- i l et q u e l l es sont-e l l es 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Rés umez e n q u e l q u es mots chacu n e d 'e ntre e l l es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Que l rô l e j oue l a d e rn i è re pa rt ie 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) • Que p résen te l a d eux ième pa rt ie d u texte (de « En fa i t l e d ébat . . . » à « . . . est p rod u it i n tent i o n n e l l ement. ») 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

C · .

d b ' 7 • om ment vO i t-on q u e cette pa rt i e com porte es sous- ru n q u es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Comb i e n son t-e l l es 7 À q uo i chacu n e d ' entre e l l es co rrespond -e l l e 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) • De q uo i est- i l q u esti o n d a ns l a de rn i è re pa rt ie d u texte 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Com ment cette pa rt i e s 'a rt ic u l e-t-e l l e 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Que l l es ph rases, à votre avis , const i tuen t-e l l es l a conc l u s i on d u texte 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• J ust ifi ez votre réponse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . Lisez les questions su ivantes.

Rel isez le texte si nécessa i re pu is répondez aux questions

a) De q u e l l e réfé rence s'ag it- i l 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) En q uo i ce la peut- i l pa raître a m b i g u 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) Po u r q u e l d o m a i n e l a po rtée réfé re n t i e l l e d e l a fi ct i o n pou rra i t- e l l e pa raît re pa radoxa le 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) Dans « tro i s accept i ons d u te rme, l a fi ct ion a p pa raît com me u n out i l cog n it if » .

Que l l es sont ces a ccept i o n s 7 Que l « out i l cog n it if » est-e l l e da n s chaque cas 7

1 re accept io n : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 e acceptio n : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 e accept ion : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1 1 4 • ÉCRIT

Page 115: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

e) Su r q ue l s a rg u ments est basée l 'opposi t ion entre l a fict i on l u d i q u e et l es ci n q a utres fi ct i ons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

f) Où se s itu e l a d iffé rence entre fi ct i on et réa l i té ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

g) Pou r l 'a uteu r du texte, q u e l est ou q u e l s sont le ou l es ava ntages d es fi ct i ons ?

r�- , -� , . , ��.,. __ • -- 1 1 • 1 -l_" _ . __ � - . _ _ . OMPRENDRE LA CORRESPONDANCE

9 Reportez-vous à l 'activité 29.

Écoutez de nouveau la conversation entre Gero et le Contrô leur des Impôts.

Le 25 octob re Gero écr it a u Centre des I m pôts, a i ns i q u e ce la l u i a été dema ndé.

Lisez l a l ettre et l a décl a ration sur l ' honneur écrites par Gero.

�tro �AlJEl lO, Nt, f� 1)tt"tWx.. LE V'ElNET Oltoo V'lC� y

��,

�� lt. Ckt.t � Ct.J\f-rt. l1u �p �f-� V'IC� y

l, M- dv 1ht �f 9t Olt07 ClJSSET CE1)E)(

&a-t. a )MOJ\ t.J\f-rt.Kt.J\ f-êLi p�qyt. � tl oc.f-obrt. t007, fAt/U.. lt. ,suvl.a. dt. LA rt.cit."4J\a �� dt. "of-rt. Ct.J\f-rt., jt. "OV� prè.t. dt. btb\ ,,� f-rowtr ci.­jciJ\f- t.f- lMt. �f-, � d.LdArfAf-� � l'koMWr fAf-f-uf-AAf- qyt. jt. J\t. poutdt. pfA� dt. f-êLi,,� d.ru\� MfA ti�Y\U. �, � Nt, f� 1)tt"tWx.. tW V't.o\t.f-.

J'� ev t.Y\ t.ttt.f- LA �pr'-"'t., a � A '\YÛ� jour"" dt. tU.tNot..r l'A",,", li'��p,,",,-f-� pour MfA f-Axe. li'kfA\if-fAf-� A.C.C.OtKpAe� li' � dt.MAAdt. dt. rtelt.lMt.J\f- dt. rtd.t."4J\a A�� A.lor� qyt. jt. J\t. poutdt. pA� dt. f-êLi,,�.

EJ\ COJ\�qyt.Y\U., jt. "OV� �� f-� o'olt.eê dt. btb\ ,,� �'� VJ\ d.Lert\ft.lMt.J\f- pour uf-f-t. ��p"""-f-�.

1)AA� l'Af-f-t.Y\f-t. dt. "of-rt. ti pOJ\� t.f- "ov� t.J\ rt.�ci.AAf- pu A"4J\a, jt. "ov� prè.t. li' Aetitr, ��, l' t.x..p� dt. � u.uA-Af-�� d."-'f-�J\ellêu,

Page 116: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 Compréhension

écrite

Répondez a ux questions.

1 . Gero sa it comment présenter une lettre formel le. Que constatez-vous ?

a) Où do i t-on écri re l e n om et l 'a d resse de l 'expéd i teu r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) Où do it-o n écri re l e n om et l ' a d resse d u d esti nata i re ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) Où l a date fi g u re-t-e l l e ? Com ment ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) Que do it-on fa i re fi g u re r a u -dessous d u nom et de l 'a d resse de l 'expéd iteu r ?

e) Qu 'y a -t- i l d e com m u n entre « l 'a ppe l » et l a fo rm u l e d e po l i tesse ?

f) Où l a s ig natu re do i t-e l l e fig u re r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

g) Où i n d i q u e-t-on q ue l ' o n jo i n t u n docu ment ? Que veu t d i re P.J . ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . À que l les formu les de l a lettre correspondent les express ions et ph rases su ivantes :

a) « Je vous envo i e » : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) « Ma déc l a rat ion su r l ' h o n neu r » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) « Je vous écri s pa rce q ue j 'a i té l éphoné au Centre des I m pôts » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) « Pouvez-vous, s ' i l vous p l aît, me permettre de n e pas paye r cet i m pôt ? »

e) « Merc i d e m e répon d re vite. »

La déclaration sur l ' honneur :

Je �""9� �tro 1)AlJEl, lit.MtVrM'- L(,�,h·A.UL 41 a STUTI�AlT (ALUMA.9J\t.) 4LctAn. � l.'koMtvr nt. pA., 4L� lit. ttLiv'-'wr dM, lA. � 'WC- jl. poutd.t. n1t. ftUt. 'DÛVA.Vx.. A.V t/ElftJET (AL.L.IEl).

1 . Quels é léments concernant son identité faut- i l porter sur une déclaration sur l ' honneu r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Quels mots ou exp ress ions sont- i l s ca ractéristiques de ce docu ment ?

1 1 6 • ÉCRIT

Page 117: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

95 Le 3 nove m bre Gero reço i t l e docu ment su iva n t.

Observez- le attentivement et répondez aux questions .

Compréhension écrite

DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS • Liberté · Égalité · Fraternité

4752-SI-SP 1 - 2006

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE REDEVANCE AUD IOVISUELLE

AVIS DE DÉGRÈVEMENT ALL IER TEL : 0 4 70 3 0 85 13

SERVICE

RECEPTION DU PUBLIC EXPÉDITEUR C . D . I . VICHY

8 RUE DU B I E F TLJ SAUF SAMEDI 8H4 5 - 1 2H E T 1 3 H3 0 - 1 6H 1 5 O U SUR RDV BP 9 2 0 3 3 0 7 CUS SET CEDEX

Af faire traitee par SUD - ES T

REGULARI SATION D U PAIEMENT TRESORERIE DE CUS SET

Intérêts moratoires D 1

M. BAUER GERO RUE PAUL DELVAUX LE VERNET 03200 VICHY

LIEy D'IMPOSITION :0 0 2 6 RUE MARECHAL LYAUTEY VI CHY

Date de la réclamation : Le 25/ 1 0/2006 CUSSET 02/ 1 1 /2006 Référence à l'imposition

Année N° de Référence Montant de l'impôt Dégrèvement accordé

2 0 0 6 028355472 1 698 1 1 6 E 1 1 6 E

Madame, Monsieur,

Impôt ramené à

0 E

Vous m' avez adressé une réclamation concernant l ' imposition désignée plus haut. Après un examen attentif, j ' ai décidé d'accepter votre demande et de vous accorder un dégrèvement.

Le montant dégrevé vous sera automatiquement remboursé : • Par l 'envoi d ' une lettre-chèque si vous avez déjà payé cet impôt et si vous êtes à jour de vos paiements • En tenant compte des sommes éventuellement dues.

Vous pouvez également vous adresser au conciliateur fiscal de votre département pour lui faire part de toutes difficultés survenues dans le traitement de votre demande. Je me tiens à votre disposition pour toute question sur ce courrier et je vous prie de .croire, Madame, Monsieur, à l ' assurance de ma considération distinguée.

Pierre vJG:MO:NT c�-"

La charte du contribuable : des relations entre l'administration fiscale et Je contribuable basées sur les principes de simplicité, de respect el d'équité. Disponible sur www.Împots.gouv.fr et auprès de votre service des impôts. Les dispositions des articles 39 et 40 de la loi nO 78- 17 du 6 janvier 1978 relative " l ' informatique, aux fichiers et aux libertés modifiée guruntissent les droits des personnes physiques il l 'égard des traitements des données à caractère personnel. Intérêts moratoires (extrait de l'article L. 208 du Livre des procédures fiscales). Quand l'État est condamné 1\ un dégrèvement d'impôt par un tribunal ou quand un dégrèvement est prononcé par l'administrution " la suite d'une réclamation tendant à la réparation d'une erreur commise dans l ' assiene ou le calcul des impositions, les sommes déjà perçues sont remboursées au contribuable et donnent lieu au paiement.d' intérêts mormoires dont le taux est celui de l'intérêt de retard prévu à l'unicle 1727 du code général des impôts. Ces intérêts courent du jour du paiemen!. Ils ne sont pas capitalisés.

� M I N I S T E R E D E L' É C O N O M I E DES FINANCES E T D E L' INDUSTRIE

ÉCRIT . 1 1 7

Page 118: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

1 . Quel est le nom de ce document ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 A t ' 1 ' t ' , '

f'

t ' d " G ? . - - 1 e e speci Iquemen re Ige pour ero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quels é léments vous permettent de justifier votre réponse ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Que l organ isme est- i l chargé de rég ler ce qu i concerne le pa i ement des i mpôts ?

4. À qu i Gero d,o it- i l s 'ad resser : ' " 1 d b" 1 " ? • s i ne compren pas len e cou rrier reçu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• si sa demande n 'est pas acceptée comme i l le souha ite ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. Que sont les i ntérêts morato i res ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. Gero va-t- i l en percevo i r ? Quel é lément justifie votre réponse ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7 . Quel document trouve-t-on sur le s ite www. impots.gouv.fr ? De quo i tra ite-t- i l ?

8. Quels articles de lo i protègent la vie privée des personnes ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6 À parti r de ces six extra its de lettres de Gustave Flaubert à Lou ise Colet. sa maîtresse, lettres dans lesquel les il parle de la rédaction de (( sa Bovary )), décrivez en quelques l ignes :

1 . l a ma n i è re d e trava i l l e r de l 'écriva i n , 2 . ses espo i rs e t ses d ésespo i rs, 3. la ma n i è re dont i l j u g e son œuvre et d on t i l se j u g e en ta nt q u 'écriva i n .

�t\\"'t '\ J" /t /

' . . '- f . 1 [ ] C

. t t d « al e e cInq Jours a aIre une page . . . . e qUI me ourmen e ans mon

livre, c'est l'élément amusant, qui y est médiocre. Les faits manquent. Moi, je soutiens que les idées sont des faits . Il est plus difficile d'intéresser avec, j e le sais, mais alors c'est la faute du style. [ . . . ] Si je voulais mettre là-dedans de l'action, j 'agirais en vertu d'un système et je gâcherais tout. Il faut chanter dans sa voix, or la mienne ne sera jamais ni dramatique ni attachante. Je suis convaincu d'ailleurs que tout est affaire de style » .

(27/12/1 852)

1 1 8 • ÉCRIT

Page 119: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

\..t\\\\t '2 ,( J'ai relu tout cela avant-hier, et j 'ai été effrayé du peu que ça est et du temps que ça m'a coûté Ge ne compte pas le mal) . Chaque paragraphe est bon en soi, et il y a des pages, j 'en suis sûr, parfaites . Mais précisément à cause de cela, ça ne marche pas . C'est une série de paragraphes tournés, arrêtés, et qui ne dévalent pas les uns sur les autres . Il va falloir les dévisser, lâcher les joints, comme on fait aux mâts de navire quand on veut que les voiles prennent plus de vent. »

(15/01/1 853)

\"t\\\\t '3 -----------------, « Comme je vais lentement ! Et qui

est-ce qui s'apercevra jamais des profondes combinaisons que m'aura demandées un livre si simple ? Quelle mécanique que le naturel et comme il faut de ruses pour être vrai ! »

(29/01/1853)

\ x.\\\\t A ---------------, \- « J'ai la gorge éraillée d'avoir crié tout ce soir en écrivant, selon ma coutume exagérée. Qu'on ne me dise pas que je ne fais point d'exercice, j e me démène tellement dans certains moments que ça me vaut bien, quand je me couche, deux ou trois lieues faites à pied. »

(27/03/1853)

\..t\\\\t �( J'ai un casque de fer sur le crâne. Depuis deux heures de l'apres-midi, j 'écris de la Bovary ( . . . ) Voici une des rares journées de ma vie que j 'ai passées dans l'Illusion, complètement, et depuis un bout jusqu'à l'autre. Tantôt, à six heures, au moment où j 'écrivais le mot « attaque de nerfs » , j 'étais si emporté, je gueulais si fort, et sentais si fort ce que ma petite femme (Madame Bovary) éprouvait, que j 'ai eu peur moi-même d'en avoir une. N'importe ! bien ou mal, c'est une délicieuse chose que d'écrire ! que de ne plus être soi, mais de circuler dans toute la création dont on parle. Aujourd'hui, par exemple, homme et femme tout ensemble, amant et maîtresse à la fois, je me suis promené à cheval dans une forêt, par un après-midi d'automne, sous des feuilles jaunes, et j 'étais les chevaux, les feuilles, le vent, les paroles qu'ils se disaient et le soleil rouge qui faisait s'entre-fermer leurs paupières noyées d'amour » .

(25/10/1 853) \..t\\\\t G------------------------------�

« La phrase la plus simple comme : "Il ferma la porte", "Il sortit" etc . exige des ruses d'art incroyables ! Il s'agit de varier la sauce continuellement et avec les mêmes ingrédients . Je ne puis me sauver par la Fantaisie puisqu'il n'y a pas dans ce livre un mouvement en mon nom, et que la personnalité de l'auteur est complètement absente. » (3/03/1 854)

Page 120: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

Il LETTRE D 'UN CONTR I BUABLE lisez cette lettre adressée au perc t d . . . contr ibuable qu i refuse de s'acqU itier

eduer

l '�s C?

tntnbu

,tlons d irectes et i nd i rectes par un

, Impo sur e revenu Repondez ensu ite aux questions. .

��, J'k l.'� d.t. VOlI" '-J\tOt"Mtr � pw d.'e.J\4-kOlI.k.A,,� A.Vu. le.� j 'k f"e.9J, Pf',,", �, w e.� f'e.UI e.� e.J\t'-J\ tiéc.� le. t�e. � VOlI" A.ve.z \it.J\ VcxW

, M e.J\v0!lu. EJ\ e.tte.�, de.Pll'-" de..l �u, e.� l.'e.x.pef't.e.na J\'A. tk� � f'e.J\tOf"ctr � COJ\V'-(.t�" j 'u�,-� � lA. puce.p�� de. l.''-Mp�� e.J\�f'A.t� pOlIt" le. c.t.�0!le.J\, l.Of",,'W't.l. .se. l.At.ue. twe., lh\ A.ppA.Wf'l.ue.�J\� w�p�'-btt. d.t. l.'A.ttu.� Pf'otONi.i�J\�. "0lI" e.J\ COJ\v(,e.�e.z, )MOJ\�, e�M� \it.J\ p� d-uf't.t.f'e. V�f'e. WrtAlI pOlIt" j1l9u d.t. lA. c.kose.. "�f'e. D.d.���f'A.�� tiéplA.t�. LA �êk d.t. v� COJ\�f''-WA.btt..l e.J\ �Mei9�. f 0lIt" MA. P A.f'�, tié"'-rM� COJ\�'-J\\Itf' � V'-Vf'e. A.Vtl. VOlI" e.J\ boMe. '-J\kU..t..9e.J\U e.� J\' A.VOc.,r A.lIWA 9f'(,e.t � t�, j'k tiéc.'-d.é d.t. � d.'-"pe.J\U-f' d.t. pA.�U � ce.�k f'e.u�k pllbt(,� 'Wot.. � ce. �.t. Ce.�k tié� A. pOlIt" COJ\��J\U � je. tiépe.J\.se. �" .kXIc.t. lA. ��A.l.t.� d.t. l.'A.f'9e.J\� � je. w,,", w�p�'-btt. PA.f'toi...l d.t. 9A.9J\U (cu oc.cA�" e�M� f'A.f'U, t.l. tA.� le. We. ) e.� � d.oN:., .k ce.� A.f'9e.J\� d.oi..� ê�f'e. f'e.�f'owe, t.l. tA.� le. c.ke.f'c.ke.f' olU.wf'" � c.ke.z Mei. EJ\ pA.f'�� d-M" lU CA.t.ut.s de. l.'É �A.�, Uf' a tA.� � je. VOlI" le. COJ\tu.se., )MOJ\�, je. t� e.� je. bo'-". Cu d.wx. A.C�'-V'-�" pf''-�pAlU d.t. )MOJ\ e.x.'-"kJ\U e.J\�f'A.t�J\� ��e.�J\� d.u f'U�f''-c.��" e.J\ d.' A.�f'U �J\U. E � c.' u� kJ\.k � d.t.Pll'-" �f'e.J\k-'WA.�f'e. M" je. � voi...l Pf''-ve � p� de. l', COJ\�f',-blItf't' e.J\ 'Wot.. � ce. �� � lA. pf'�pef''-� d.u A.ttwu d.oJ\� VOlI" A.ve.z lA. C.kA.f'9e.. A�f'e. pot..J\� '-MpOf"�M�. 1 l. �� l.'���� de. l.'A.f'9e.J\� f'e.9J pA.f' v� bor\" �J\" e.� je. � pli""' twe. A.�f'e.�J\� 'W'e.x.Pf''-Mtr �

• L L A /' 1 L L · .... .. LA. . , . /'� /' ce. pOt..J\r � pw" e.x.rf'e.� f'e.u.rvu. l. Ur pWe.�J\r A(C'�J\n;." � ) Ad. e.� A.�� � V'-Vf'e. � lh\e. pt.tW.k d.oJ\� lA. popotA�� A. � A.1I pot..J\� d.u �4-kod.u d.t. pf'�pef'U 'W'- � .SOr\� PA." lU ��. Je. J\'!l pli""' d.oN:. coUAbot-U, J\' A.!lM� PA." le. tié"'-r d.t. 9A.9J\U MA. v(,e., de. p�d-u 'Wot.. � ce. ��. 'De. ce. tA.t.�, t.l. U-f'k� VkJ\ d.' oc.cA� A.1I �re.w p� lU tf'� d.' lh\e. pOllt"w,-k j�"A'f'e. - pM-ê�f'e. pA.�J\k � A.�J\� Vk� - 'W'- � pOllt"f'k�, c.ke.f' )MOJ\�, � pOf"� A.1I PA.ui,t d.t. l.'É �A.� lU tf'� d.t. MA. tiékJ\�� e.� d.u �J\" � MA. pu� redA.�.

Je. f'uk ��J\" V�f'e. obl.'-ge. � ��

Jea n Ra i n e, Lettre à Monsieur le Percepteur, su ivie d e lettres à C. Bac iu et Ch . Dotremont L'E'

h 1 9

---...,J

,... ' C oppe, 93

Page 121: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

98

1 . En quoi cette lettre est-el le, en apparence, parfa itement conforme à une lettre de type cc correspondance avec l 'adm in istration )) :

a) en ce q u i concerne l 'o rgan isat ion de l a l ettre ?

b) en ce q u i concerne l ' ut i l i sat ion de connecteu rs a rg u mentatifs ?

c) en ce q u i concerne l e l ex iq ue ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Quel est le p lan su ivi par l 'auteur de cette lettre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . Relevez ses a rguments : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. À votre avis, que veut d i re Jean Ra ine lorsqu ' i l précise : cc En particu l ier dans les ca isses de l 'État, car il faut que je vous le confesse, monsieur, je fume et je bois. )) ?

5. Comment comprenez-vous l 'expression : cc Porter au passif de l 'État )) dans la dern ière phrase ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. Quel sens a, dans la formule fi na le, le mot cc obl igé )) ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RE POUR S'ORIENTER DANS UN DOCUMENT ADMINISTRATIF

La lecture d 'un contrat, d 'une pol ice d'assurance n 'est pas toujours fac i le . . .

B ien trop souvent nous ne voyons que l 'essentie l , ce qu i est écrit en caractères l is i b les , et

nous nég l igeons les c lauses écrites en petits caractères , en bas de page ou en fin de

contrat . . . a lors qu 'e l les peuvent, parfo is , nous réserver des surprises désagréables . . .

Pou r vos vaca nces, vous avez l o ué u n a ppa rtem ent e n Fra nce.

Votre contra t de l ocat ion ment ionne, d ans u ne p rem i è re pa rt ie , le nom du p ropri éta i re (ou d e l 'Agence) e t son ad resse, vos nom e t ad resse éga l ement, l a descri pti on d es l i eux, l e monta nt de l a l ocation , ce l u i d e l a ca ut ion . . . toutes choses q u e vous avez l u es avec attent ion .

M a is , avez-vous b i en p ris conna i ssa nce des d ispos it ions gén éra l es, l es avez-vou s com pri ses ?

Page 122: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

A. Lisez rapidement les d ispositions généra les rég lementa i res ci-après et répondez aux questions.

2. DISPOSITIONS GÉNÉRALES 2.1. DURÉE

• la location ne pourra être prorogée sans l 'accord préalable du propriétaire, le preneur l 'acceptant ainsi. Ce dernier déclare sur l 'honneur qu' il n'exerce et ne cherche à exercer aucune profession dans la location et que les locaux faisant l 'objet du présent contrat ne lui sont loués qu' à titre de résidence provisoire, conditions majeures sans lesquelles la présente location n'aurait pas été consentie.

2.2. PRIX • le preneur ayant versé un acompte à valoir sur la location s 'engage à prendre possession des lieux à la mise à la disposition fixée au contrat et à verser ce jour même le solde du prix de la location quoiqu'il puisse survenir, maladie, accident ou événement imprévu. Dans l 'éventualité où ces conditions ne seraient pas remplies, le mandataire serait en droit de relouer immédiatement les locaux du présent contrat. Toutefois, le preneur resterait tenu au paiement du solde du loyer. Si les locaux pouvaient être reloués, seul le préjudice subi par le propriétaire resterait à la charge du preneur défaillant.

2.3. DÉPÔT DE GARANTIE Le dépôt de garantie est versé pour répondre des dégâts qui pourraient être causés aux biens loués et aux obj ets mobiliers ou autres garnissant les lieux loués ainsi qu'aux différentes charges et consommations. Cette somme sera remboursée dans un délai de quinze j ours, déduction faite des objets remplacés, des frais éventuels de remise en état, de ménage complémentaire et du montant des consommations. Si le dépôt de garantie s ' avère insuffisant, le preneur s 'engage à parfaire la somme.

2.4. OBLIGATION DU PRENEUR • Le preneur s 'engage à prendre les lieux loués dans l 'état où ils se trouveront lors de l 'entrée en jouissance tels qu' ils auront été décrits dans l 'état descriptif annexé au présent contrat.

• Les meubles et objets mobiliers ne doivent souffrir que de la dépréciation provenant de l'usage normal auquel ils sont destinés. Ceux qui, à l 'expiration de la présente convention seront manquants ou auront été mis hors de service, pour une cause autre que l 'usure normale, devront être payés ou remplacés par le preneur avec l 'assentiment du propriétaire ou de son mandataire. Cette clause s 'applique également aux papiers, tentures et à l ' immeuble en général. La location ne comporte pas le linge de maison.

• Il sera retenu, le cas échéant : a) la valeur des objets cassés ou fêlés ; b) le prix du lavage ou nettoyage des tapis, couvertures, matelas, literie, etc. , qui auraient été tachés.

• Le preneur s 'oblige à utiliser les meubles et objets garnissant le bien loué à l 'usage auquel ils sont destinés et dans les lieux où ils se trouvent. Il s ' interdit formellement de les transporter hors des locaux loués.

• Le preneur devra s 'abstenir de façon absolue de jeter dans les lavabo, douche, évier, w.c, etc. , des objets de nature à obstruer les canalisations, faute de quoi, il sera redevable des frais occasionnés pour la remise en service de ces appareils.

• À peine de résiliation, le preneur ne pourra, EN AUCUN CAS, sous-louer ni céder ses

1 22 • ÉCRIT

Page 123: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

droits à la présente convention sans le consentement exprès du propriétaire ou de son mandataire ; il devra habiter bourgeoisement les locaux loués, et ne pourra, sous aucun prétexte, y entreposer des meubles meublants, exception faite pour le linge et menus objets .

• Les locaux présentement loués ne doivent sous aucun prétexte être occupés par un nombre de personnes supérieur à celui indiqué aux dispositions particulières, sauf accord préalable du mandataire.

• Le preneur devra laisser exécuter, dans les lieux, les travaux urgents nécessaires au maintien en état des locaux loués et des éléments d'équipement commun.

• Le preneur ne pourra introduire dans les locaux présentement loués aucun animal, même momentanément, sauf accord du propriétaire.

• Le preneur devra, dans les trois jours de la prise de possession, informer le propriétaire de toute anomalie constatée.

2.5. OBLIGATIONS DU BAILLEUR Le bailleur s 'oblige à mettre à disposition du preneur le logement loué conforme à l 'état descriptif et à respecter les obligations résultant de la présente convention.

2.6. ASSURANCE • Le preneur sera tenu de s 'assurer à une compagnie d'assurances contre les risques de vol, d' incendie et dégâts des eaux, tant pour ses risques locatifs que pour le mobilier donné en location, ainsi que pour les recours des voisins, et à justifier du tout à première demande du propriétaire ou de son mandataire. En conséquence, ces derniers déclinent toute responsabilité pour le recours que leur compagnie d'assurances pourrait exercer contre le preneur en cas de sinistre.

2.7. RÉSILIATION • À défaut de paiement aux échéances fixées ou d'inexécution d'une clause quelconque du présent engagement, et huit j ours après mise en demeure restée infructueuse, le propriétaire ou son mandataire pourra exiger la résiliation immédiate de la présente convention et le preneur devra quitter les lieux loués sur simple ordonnance du juge des référés.

(http://csbe.chez-alice.fr/contrat.htm) 1 . Qu i les termes su ivants désignent- i ls ?

• Le p reneu r : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Le ba i l l e u r : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Le ma ndata i re : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Que concernent les 7 d ispositions généra les ? Expl icitez s imp lement leur « titre )).

B. Lisez attentivement les trois premières d ispositions. Cochez les assertions exactes.

1 . Vous n e pouvez en a ucu n cas p ro longer la d u rée de la l ocat ion . 0

2 . Vous pouvez fa i re d e ce logement votre rés idence pri nci pa le . 0

3 . Vous n e pouvez pas trava i l l e r dans ce logement. 0

4. Vous d evez avo i r payé l a tota l ité d u l oyer l e p rem ier jou r. 0

5. Ayant versé seu lement u n acompte vous ne payez pas la tota l i té d u l oyer si vous ne pouvez pas ven i r occu per l e l ogement. 0

ÉCRlli

Page 124: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

6. En cas d 'em pêchement de votre pa rt, l e p ropriéta i re peut re l oue r l e l ogement, vous l u i devez seu l ement un dédom magement.

7. À votre a rrivée, vous devez verser u ne ca ution .

8. Si vous n 'avez ri e n a bîmé dans l e l ogement, l a ca ut ion vous est rem bou rsée i ntég ra l ement.

C. Lisez les autres d ispositions et répondez aux questions.

1 . Que l l es sont vos ob l igat ions envers l es a ppa re i l s et le mob i l i e r du logement ?

o

o

o

2 . Que l l es sont l es détério rat ions éventue l l es ment ion nées ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ., . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . Qu 'est-ce q u e l a l ocat ion ne met pas à votre d isposit ion ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Si vous j ugez l e mob i l i e r i nsuffisa nt, pouvez-vous l e com p léte r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. Des a m is peuvent- i l s ven i r loger avec vous ? Sous q ue l l e (s) cond it ion (s) ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. Pouvez-vous avo i r u n co- l ocata i re ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7. Com ment comprenez-vous l 'express ion « ha biter bou rgeo isement l es loca ux l oués » ?

8. Que l type de préca ut ion im porta nte devez-vous p rend re ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

9 A' . , 1 .

,. 7 . q uo I s engage e p ropneta l re . " . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1 0. Com b ien de tem ps avez-vous pou r dénoncer toute anoma l i e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Lisez les affi rmations su ivantes.

Lisez la charte ci-contre. 1 Coch

. t ez a case qU i convlen .

o. I l s 'a g i t d e l a cha rte d ' u n e o rg a n i sat ion n o n gouvernementa l e

1 . Cette cha rte cons i dè re tro is « règ l es » d écl i n ées en n euf a rt ic l es.

2. Cette cha rte s'ad resse u n i q uement aux pays ho rs U n i on e u ropéen ne.

3 . La cha rte p ropose u n e coopérat ion basée s u r l a réc i p rocité .

4. La d i me ns ion cu l tu re l l e joue un rô l e i m porta nt d a ns toute coopérat ion .

5. Cette act ion ut i l i se l es o rg a n i sat ions en p l ace au p l a n l oca l et i n te rnat i o n a l

6 . La so l i d a rité est l a seu l e p ri o rité d e cette cha rte

7. La cha rte p ropose de créer u n résea u de vi l l es éth i q u es.

8. L'éva l u at ion de l 'act ion m ise en œuvre n ' est pas p rise en com pte.

9. La cha rte p récon ise de ne pas s'en ten i r à l 'ass i sta nat, à l ' h u m a n ita i re.

1 0. La q u a l i té de l a coopérat ion m ise en œuvre est esse nt ie l l e .

1 24 • ÉCRIT

•• '><.

Page 125: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Penser coopération et réciprocité

La coopéra tion décentralisée pose, dans sa définition même, la condition de la réciprocité, d'un travail en commun (co-opérer), basé sur l'égalité entre les partenaires. Pour être réciproque et égalitaire, la coopéra tion décentralisée de Sénart doit mieux prendre en compte l'identité culturelle singulière des territoires partenaires et en dégager toutes les différences et les richesses, pour l'améliora tion du bien-être des populations ici et là-bas.

- 1 - Identifier et réaliser a vec nos partenaires des actions là-bas et ici.

Pensons, dès l e dépa rt, l e partena r iat com m e u n e rée l l e coopérat ion, basée s u r l 'éga l ité des pa rtena i res. Le p roj et et l 'act ion do ivent être envisagés ense m b l e pou r un i m pact à Sén a rt et dans la ou l es com m u nes j u m e l l es .

- 2 - Oser nos demandes pour une action sur notre territoire.

Sén a rt s'est engagé d a ns la coopérat ion p a r l 'act ion h u m a n ita i re, à l 'o r i g i n e, sa ns rée l l e contrep a rt ie d e la pa rt d e ses partena i res. Éq u i l i brer l e pa rtena r iat, c'est atten d re et penser u n retou r de la pa rt de nos pa rte n a i res pour u n i m pact à Séna rt.

- 3 - Laisser une place pour que nos partenaires soien t experts.

Cette d é m a rche est pa rt i c u l ièrement nécessa i re pou r l es coopérat ions e ntre pays de l ' U n i o n e u ropée n n e (ou ceux en voi e d'ad hés ion) pour l esq u e l s l es p ro g ra m m es d e f i n a n ce m e nt act u e l s d e m a n d e nt u n e expertise croisée. Concernant l es a utres coo pérat ions, nota m m ent avec l 'Afr iq u e, la d ifférence c u ltu re l l e permet d'avo i r un éc l a i rage part ic u l i e r su r notre p ro pre d éve l oppement.

Penser éq u ité et solidarité

Comment Sénart peut-elle être solidaire avec le reste du monde ? Sénart s 'implique déjà directement car elle a une action internationale, elle mobilise des moyens financiers et humains et de ce fait participe a u développemen t des territoires de ses villes jumelles et parfois même au-delà. C'est pourquoi une réflexion poussée sur la nature et la qualité de notre participation est primordiale. Sénart agit également indirectement, par l'achat de matières premières ou de services provenant de l'étranger. Veiller à la qualité sociale et environnemen tale des prestations et des services que nous mobilisons pour le développement de la ville nouvelle est une action concrète de solidarité. ( ...

Compréhension écrite

Page 126: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

- 4 - Développer les achats publics éthiques et équitables

Trava i l l e r s u r les contrats l ia nt l e Sa n 1 et l es com m u nes à des fou rn isse u rs o u des p restata i res exté r i e u rs p o u r d éve l opper d es achats p u b l ics éth i q u es et éq u ita b l es . Pou r l es ma rchés p u b l ics, i ntrod u i re, s i poss i b l e, d a ns le ca h i e r des cha rges d es cr itères soc i a ux et envi ron ne me ntaux d a n s l es con d it ions d 'exécution (a rt. 14 d u c o d e des m a rchés p u b l ics)

- 5 - Promouvoir le commerce équitable en le faisan t largemen t connaÎtre a uprès de la popula tion, des entreprises et des associations.

Par u n e i nformation g râce a ux p u b l icat ions m u n i c i p a l es et a utres s u pports de com m u n icat i o n . Pa r des expos it io ns, des conférences-débats a utour d es d ro its de l 'enfa nt, d es d ro its de l 'hom me au trava i l , de la p l ace d es fem mes, de l a consom mat ion c itoye n n e . Pa r u n sout ien a ux i n it iat ives l oca les portant s u r ce thème.

- 6 - Adhérer au résea u des villes éthiques

Depu is février 2000, 2 1 8 co l l ect iv ités l oca l es ont adopté la motion-type p ro posée pa r le co l lectif " De l 'éth i q u e s u r l 'ét i q u ette ", d a ns l a q u e l l e e l l es s 'engagent à d e m a n d e r des g a ra nt ies de bon n e q u a l ité soc i a l e à l e u rs fou rn isse u rs, à soute n i r des act ions d 'éd ucat ion à l a conso m m at ion citoye n n e, et, à p l us l on g terme, à pa rt ic i per à la créat ion d ' u n résea u de v i l l es conso m matrices éth i q u es .

1 . San = Syn d icat d 'a g g l omé rati o n nouve l l e

Penser durable

La méthodologie mise en a vant dans "le guide de la coopération décentralisée à Sénart" intègre les recommanda tions du développemen t durable dans l'action de coopéra tion décentralisée qui peut alors être envisagée comme un facteur d'épanouissement du territoire sénartais. Cette méthodologie met égalemen t en avant une approche particulière de l'évolution du territoire en visagée égalemen t de façon durable. En partant du principe que le développement local durable est valable en Allemagne, en Roumanie, en Mauritanie, comme en France, cette méthodologie particulière peut-elle permettre d'éclairer certains domaines du projet d'agglomération de Sénart ?

- 7 - Glisser de l'humanitaire/ assistana t au développement local durable.

7 . a . Fa i re le po i nt su r n otre o rgan isat i o n (de p u i s 1 0, 20 ou 40 a ns, com ment nous som mes-nous o rg a n isés pou r m ettre en œuvre n otre coopérat ion 7) . 7 . b . Co nstru i re l a coo pérati o n : o pter pou r " l 'a cco m p a g n em e nt à l 'émergence ou a u renforcement de l 'espace p u b l i c l oca l " (cf g u ide), éta b l i r des conventions avec nos partenai res, défi n i r des orientations et des actions de coopération pou r un i m pact ic i et là-bas. 7 .c . Ne pas fa i re à la p lace d es a utres, m a i s pa rtic i per à la créat ion des con d it ions nécessa i res pour q u e l es perso n nes concern ées réa l isent l e projet, l 'actio n .

1 26 • ÉCRIT

Page 127: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

- 8 - Ancrer l'action interna tionale dans la politique locale

8 . a . S'a p p uyer su r le réseau des j u me l ag es e u ropéens ou de pa rtena i res i nternat i o n a ux p o u r m ettre en œuvre des p rojets d 'échange de savo i r­fa i re en m o b i l i sa nt des fonds e u ropéens. 8.b. M o b i l iser dans nos act ions i nternationa l es l es com pétences p résentes s u r le te r r ito i re s é n a rta i s (M i ss i o n l oca l e, U n ivers ité, entre p r i ses, bénévo l es, perso n n e l s des co l l ect iv ités l oca l es, etc) . 8 . c . M o b i l i se r l e s résea ux i nternat i o n a ux d e Séna rt p o u r l es entre p rises, i nstitut ions de formation, associat ions du terr ito i re a i ns i q ue pou r les Sénarta is (stages à l 'étra nger, Service Vo l o nta i re E u ro péen, etc.) .

- 9 - Mettre en œuvre le "guide de la coopération décen tralisée à Sénart"

9 . a . Éva l ue r o u fa i re éva l uer l 'act ion i nternat i o n a l e et ses retom bées p o u r Sénart . 9 .b . M ettre e n œuvre la charte et l e G u id e d a ns toute act ion con d u ite à l ' i nternat i o n a l . 9 .c . M ettre e n œuvre l a m éthodo l og i e d écrite d a ns l e G u ide a u p rès d e certa i n s services d u San et des com m u n es (Roms rou m a i ns, RTAGV2, , , . )

2 . RTAGV = Résea u de Terra i n s d 'Accuei l pour l es Gens d u Voyage

2 . Les act i ons i n scri tes d a ns l a cha rte sont form u l ées à l ' a i d e de verbes à l ' i nfi n it if.

Relevez les verbes des actions considérées comme :

a) i n d i s pensab l es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) poss i b l es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) sou ha ita b l es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 128: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

RE POUR S'INFORMER ET DISCUTER

• 1 . LIRE POUR DISCUTER •

J E SUIS DÉLICIE USE

C h r i st i a n e C o l l an g e, l a cé l è b re

j o u rn a l i ste et aute u re de n o m b re u x best-se l l ers s u r d e s sujets de soc iété,

a écr it un l iv re i nt itu l é « L a Po l i tesse d u cœ u r » . E h b i e n m o i , j 'en a i fait m o n

c re d o . Vo us devr iez me vo i r : to uj o u rs a u x pet i ts so i n s p o u r tous . Le m at i n, j e s u i s l e vée avant tout l e m o n d e p o u r q ue ces mess i e u rs­

dames aient chac u n L E U R petit déj e u ­n e r s u r l a tab l e q uand i l s d escen­dent. L e m ü s l i p o u r m o n m a r i , b i e n sû r avec d u l a it l é g è re m e n t t i è d e ( i ns i stez s u r l e l ég è rement) , u n œuf à l a c o q u e p o u r S y l v i e ah i l est u n peu trop c u it ? . . . M a i s ça ne fa i t r ien m a chér ie, je va i s t 'en fa i re c u i re u n autre . Au fo n d de

moi je pe nse : va te fa i re c u i re u n œuf, m a i s je c o u rs d é j à à l a c u i s i ne . Pasca l , c 'est l a

ch arcute r i e e t l e fro m age q u ' i l a i me : vo us pensez, i l fa i t d u b ody-b u i l d i ng et a beso i n de p roté i nes . J ean- Fran ç o i s, l u i , i l est touj o u rs c o ntent ; a l o rs je l u i refi l e en d o u ce un b o ut de ch oco l at p o u r un éven­tue l pet it c re u x dans l a m at i née.

À pe i n e o nt- i l s q u itté la m a i son q ue déj à je b rosse et aère l es costu mes de G é rard . G é rard, c 'est mon m ar i . I l faut q u ' i l so i t to uj o u rs i m peccab l e au bou l ot . S ' i l l a i sse t raîn e r s o n j o u rn a l , s o n pyj a m a, ses

affa i res, ce n 'est pas de sa faute . Q ue vo u l ez-vo u s ? I l t rava i l l e c o m m e q u at re . M a i s q u 'à ce l a ne t i e n ne, je ve i l l e : en u n to u r de m a i n to ut est rangé. L e s l its d e s e n fants ? C 'est b i b i q u i l es fa i s . C e s pauvres c h é r i s ont te l l ement de trava i l

po u r l 'éco l e q u 'on n e peut l e u r i m poser ça. Q u a n d j e fa i s l e s c o u rses, j 'a i d e l es perso n nes âgées à l i re les ét i q uettes parce q u 'e l l es ont o u b l i é l e u rs l u nettes et je po rte l e u r sac s ' i l est trop l o u rd . À l a ca i sse, p l e i ne de c o m pass i o n, je cède m o n to u r à

l a mère de fam i l l e d e

M a i s q u 'est-ce q u i vo us fait c ro i re q ue j e

n 'a i pas de p rofess i o n ? J e su i s s a l ar iée dans u n e pet ite entrep r i se . Là auss i tout l e m o n de peut c o m pter s u r m o i . J e su i s d i sc rète et servi ab l e, j e n e j o ue pas à ce l l e q u i sait tout et su rto u t je s u i s m uette c o m me u n e carpe. J am a i s je ne répète l es c o nf i d e n ces q u e l 'o n me fait . E t j 'a i touj o u rs l e so u r i re a u x lèvres, m ê m e s i parfo i s, d a n s m o n fo r i nté r i e u r, je vo u d ra i s l e u r c r ier à tous : L a i ssez- m o i v iv re !

Corinne l<ober- l< l e i nert

Page 129: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Lisez d 'abord le titre.

Compréhension écrite

1 0 " ' 1 7 . u evoqu e-t- I pou r vous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . I ma g i nez com ment est l a perso n n e dont i l va être q uest ion .

Lisez le texte. 3 . Trouvez-vous q u e cette perso n ne est d é l i ci eu se ? J u st ifi ez votre réponse.

4. Cette perso n n e vous est-e l l e p l utôt sym path i q u e ou p l u tôt a nti path iq ue ? Pou rq uo i ?

5. Si vous ét iez à sa p l ace, fe riez-vous l a même chose ? J u st ifi ez votre réponse.

6. Croyez-vous q u e cette person ne est heu reuse ? Pou rq u o i ?

7. Ou 'a i me ri ez-vous l u i d i re ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

C ES S O U VEN I RS Q U I RAS ENT TO UT LE M O N D E

Page 130: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

L e V O I C I donc ce voya?eur fraîchement rentre.

Le regard plein de la grande sagesse d ' Orient, le cœur débordant pour les bergers aveugles, les griots* et les bûcherons des Carpates.

Quoi de plus ennuyeux qu ' un voyageur qui rentre de fraîche date, avec encore un peu de sable d ' Ip anema dans les espadrilles et des pièces étrangères au fond des poches ? Il est nimbé d ' une sorte de halo vibrati le . S on regard contient l ' infini contemplé, la grande sagesse de l ' Orient et une indicible mélancolie. II « revient de . . . », et c ' est un statut en soi . Il est laminé par le décalage horaire et totalement déconnecté de l ' actualité (prévoir un cours de rattrapage) . Il n ' est pas encore tout à fait avec vous, mais dans une grande faille spatio-temporelle. Il en a oublié les règles élémentaires de savoir-vivre . Il tient sa fourchette comme un st Y 10 et aspire bruyamment tout ce qui se présente. Il est à la fois exalté, déphasé et déprimé. Il est à point. Les souvenirs de l' « explo­raseur » se bousculent. Les premières anecdotes com­mencent à crépiter. À commencer p ar ses émois culinaires : pâté d ' écureuil ou autres chrysalides à la confiture , afin de couper l ' appétit des convives . Puis ses rencontres avec des animaux v ivants . La baignade avec l ' éléphanteau, les petits s inges qui ont tenté de dérober une banane dans son s ac à dos , ou encore ces lémuriens qui lui ont uriné dessus. Quant aux paysages :

forcément subli mes , gran­dioses, à couper le souffle. « Là-bas, tout fait sens . » L' « exploraseur » mettra un soin particulier à détailler les conditions de transports en commun des pays lointains . Et pourtant, qui oserait raconter chaque soir sa journée en relatant ses trajets en bus ou en RER ? Mais ce qu ' il place au-dessus de tout, c ' est la marche. La déambulation hasardeuse. L' éloge de la lenteur. Mais pourquoi s ' en vanter ? Tout homme normalement constitué marche au cours d ' une vie l' équi valent de trois fois le tour de la Terre. L' « exploraseur » ne craindra pas non plus de détailler le coût de la vie locale. Comme ces es padrilles guatémal tèq ues achetées pour le prix d' une glace. Instantanément adopté par les locaux, l' « exploraseur » n ' a rencontré que des gens terriblement attachants . Leur gentillesse se voyait dans leur regard. De véritables embus­cades du cœur. En règle géné­rale, plus on s ' éloigne de son chez soi , plus les gens deviennent genti ls . Surtout les « vraies gens » : les bergers aveugles , les griots et les bûcherons des Carpates. Là­bas, les agents d ' assurances et les huissiers de justice n 'existent pas . Je me demande si, à Tours ou à Clermont­Ferrand, les touristes ne rencontrent que des rémou­leurs et de petits ramoneurs. Le voyageur dispose au­j ourd ' hui d ' une force de frappe technologique qui fait amèrement regretter les soirées diapos. Après un raz de marée d ' images numé-

riques, il tentera même de vous montrer le plus grand Bouddha couché du monde pri s avec son téléphone mobile. Enfin il vous donnera l ' adresse de son blog de voyage, pour les informations complémentaires concernant l ' évolution de sa santé durant son périple : allergies , irri­tations aux cuisses, ampoules, évolution de sa forme gas­trique. En fait, les souvenirs de voyage, c ' est un peu comme les souvenirs d ' enfance : i l faut avoir une certaine fibre pour les partager. Mêmes ceux qui ont uti l isé leurs RTT* * pour aller sur les traces de Lawrence d 'Arabie auront du mal à faire tressaillir l ' auditoire . Dès 1 890, un manuel de savoir­vivre britannique prévenait déj à l ' importun : « S i vous avez voyagé, ne l ' étalez pas dans votre conversation à la première occasion. N ' importe qui, avec de l ' argent et du temps libre, peut voyager. » Un siècle plus tard, 1 ' « explo­raseur » nous murmure encore que le voyage, c' est toujours un peu plus que le voyage. Une quête sentimentale, un parcours initiatique, la révéla­tion d ' un secret intérieur . . . Peut-être. Sacha Guitry, quant à lui, avait une autre défi­nition : « Les voyages, ça sert surtout à embêter les autres une fois qu ' on est revenu. »

Matthias Debureaux, La Croix, 25 août 2006

* un griot : En Afrique, membre de

la caste de poètes musiciens,

dépositaires de la tradition orale

** RTT : Réduction du Temps

de Travail

Page 131: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 . Lisez le t itre de l ' a rticle. À votre avis , de q u e l s souve n i rs va-t-on pa rl e r ?

2 . Lisez l ' a rticle.

Exp l i q u ez l es mots o u exp ress ions su iva nts :

a) « I l rev ient d e . . . », et « c'est u n statut en so i » :

b) L' « exp l o raseu r » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) « Là -bas , tout fa i t sens » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) « L'é l og e d e l a l e nteu r » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

e) Les « vra i es gens » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . U n (e) a m i (e) vous envo i e des « reportages » d e voyage pa r cou rr ie l sa ns vous avo i r d emandé

vot re avis . Com ment réag i ssez-vous ? Les l i sez-vous ?

4. Que pensez-vous d e ce gen re d ' « exh i b i t ion n i sme » ?

5. Pou rriez-vous i ma g i ne r fa i re l a même chose ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. À votre avis , q ue l l es sont l es ra i sons pou r l esq ue l l es ce rta i n es perso n n es i nfl i g e n t à l e u rs p roches l e u rs i m p ress ions de voyage ? Cro i ent-e l l es vra i ment q u e tous ces déta i l s i n té ressent leu r en tou rage ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7 . Que l l e est l ' op i n io n de l 'a u teu r ? La pa rtagez-vous ? J u st ifi ez votre réponse .

Page 132: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1

Compréhension écrite

• 2 . LIRE POUR S' INFORMER •

L'ORGANISATION SOCIALE DES ABEILLES EN VOIE DE DÉCRYPTAGE [J) epuis des lustres, l'huma­

nité se régale de miel et de gelée royale produits par les abeilles de l'espèce Apis mellifera . La complexité de l'activité de ces petits insectes organisés en colonies pouvant atteindre 50 000 individus fascine les scientifiques . Ces derniers veulent comprendre comment ces insectes au cerveau minuscule ont acquis, au fil du temps, une organi­sation sociale aussi élaborée. Ils souhaitent aussi découvrir de quelle m al1l ere un même génome peut donner naissance à une reine et aux ouvrières, ces dernières assurant le bon fonctionnement de la ruche, tandis que la rel l1e a pour activité unique de pérenniser l'espèce. Un des moyens de percer le mystère de ces insectes consiste à étudier leur génome. Le séquençage du génome d'Apis nwllifera vient justement d'être réal i sé p ar un consortium international, the Honeybee Genome Sequencing ConsOltium, dont les travaux sont présentés d ans l'édition de la revue Nature du jeudi 26 octobre. Cette étude génétique de l'abeille a été effectuée en 2004 et 2005 au B aylor College of Medicine de Houston (Texas) . Elle a permis d'identifier 10 500 gènes, et vient compléter le séquençage du génome de la drosophile (2000) , de l'ano­phèle (2002) et du ver à soie (2004) . « C'est une porte ouverte vers l'avenir, car, jusqu'à présent, la génétique de l'abeille était très

1 32 • ÉCRIT

mal connue, explique Michel Solignac, généticien et professeur à l'université Paris­Sud, qui a participé à l'étude . Les données du séquençage vont maintenant être distri­buées aux différentes équipes participant au proj et. Car il reste à étudier l'expression de ces gènes et leur transcription en protéines. » 1:étude génétique de l'abeille a déj à permis d'établir qu'Apis mellifera est originaire d' Mrique, et qu'elle s'est ensuite répandue en Europe et en Asie. Deux de ses sous-espèces ont atteint l'Amérique du Nord au XVIIe siècle. On a découvert éga­lement que les abeilles -notamment par rapport à la drosophile ou au moustique -possèdent beaucoup de gènes relatifs à l'odorat, malS peu concernant le goût.

VULNÉRABLE AUX PRODUI'rS CHIMIQUES Enfin, il semble qu'Apis mellifera soit « bien moins armée que les autres insectes pour lutter contre les produits chimiques, car elle a un déficit très important en enzymes de détoxication » , précise René Feyereisen, génétic ien molé­culaire et directeur de recherches à l'Institut national de la recherche agronomique à Sophia-Antipolis (Alpes­M aritimes) . C ette faiblesse, alliée à une mauvaise résis­tance aux parasites, pourrait expliquer en partie la mortalité importante des abeilles consta­tée en France depuis plusieurs années. Une situation inquiétante : les

abeilles sont menacées un peu partout, alors « qu'elles sont les premiers pollinisateurs sur Terre », rappelle Gene Robinson, directeur du Bee Research Facil ity de l'université de l'Illinois, un des instigateurs de l'étude du génome de l'abeille. « 35 % de la production mondiale de nourriture résultent de la production de cultures dépendant des animaux pollini­sateurs », note à ce sujet une étude qui vient d'être publiée dans les Proceedings of the Royal Society.

Cette faculté pollinisatrice des abeilles est très ancienne. Des

chercheurs de l'université de l'Oregon viennent d'ailleurs de découvrir la plus ancienne abeille connue, vieille de 100

millions d'années.

Emprisonnée avec du pollen dans de l'ambre fossil isé

provenant du nord de la Birmanie, elle a été baptisée

Melittosphex burmensis. Décrite

dans l'édition de la revue Science du vendredi 2 7 octobre, elle est longue de 2,95 mm

seulement et possède à la fois certains caractères des abeilles

et des guêpes . 1: acti vi té pollinisatrice des

abeilles a eu un effet consi­

dérable sur l'évolution de la vie,

car elle a contribué à l'expan­sion rapide et à la diversi­fication des plantes à fleurs qui

donnent des fruits. Un groupe qui représente auj ourd'hui

80 % des végétaux sur Terre. Christiane Galus

Le Monde, 26. 10.06 (15 h 20), mis à jour le 26. 10.06 (15h20)

Page 133: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Lexique : • Un génome : ensemble des chromosomes d'un gamète.

• Le séquençage : technique qui permet de déterminer une séquence.

• La drosophile : insecte diptère (qui a deux ailes), à corps souvent rouge, utilisé dans les expériences de génétique, appelé couramment mouche du vinaigre.

• L'anophèle : moustique dont la femelle est l'agent de transmission du paludisme.

Repérez le titre et l ' i ntertitre du compte rendu .

Comp-réhension écrite

Cette a be i l l e a été pa rfa itement conservée da ns de l 'a mb re pend a nt cent m i l l i o n s d 'a n n ées. Photo p u b l i ée jeu d i 26 octob re d a ns l a revue a mérica i n e Science.

1 . Que l l es fonct i ons o nt- i l s ? Veu l ent- i l s éve i l l e r l ' i n té rêt d u l ecteu r pou r l ' i n c i te r à l i re l e texte ?

Lisez ma i ntenant l e compte rendu . 2 . Que l l e est l a natu re d u texte ? (na rrat if, i nformat if, descri ptif. . . ) . Don n ez q u e l q u es exemp l es pou r j ustifi e r votre réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Repérez l es d ifférentes pa rt ies du texte. Que l l e est l ' i d ée essent i e l l e d e chacu n e d ' e l l es ?

4. Qu 'est-ce q u i fasc i n e a uta nt l es sci e n tifiq u es et q u e cherchent- i l s à com pre n d re ?

5. Que l rô l e j ouen t l a re i n e et l es o uvri è res pou r l e bon foncti on nement de l a ruch e ?

6. Qu 'a perm is l 'étude génét iq u e de l 'a be i l l e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7. Com ment l es spécia l istes s'exp l i q uent- i l s l ' i m porta nte morta l i té des a be i l l es en Fra nce ?

8 . En q uo i l ' act iv ité po l l i n isatrice des a be i l l es a -t-e l l e e u u n effet s u r l ' évo l u t i on d e l a v ie ?

9 . Résu m ez e n u n e p h rase l ' i d ée p ri n c i pa l e d u com pte ren d u .

Page 134: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

o .. o , , 0 1 ' o .. 0 " � ..

Bâiller : quoi de plus banal ? Pourtant, ce réflexe archaïque demeure mystérieux. Il ne fait l' obiet d'études scientifiques que depuis le début des années 80.

Le point sur ce qu'on sait auiourd'hui. POURQUOI BÂILLONS-NOUS ?

Li re l e mot « bâ i l lement » . . . donne i rrésistiblement envie de bâi l ler ! Rien de plus normal . Car bâi l ler s'accompagne d'une sensation de bien-être et de relaxation due à la l ibération intracérébra l e de neu roméd iateurs* te l l e la dopamine, l 'hormone du plaisir, ou l 'ocytocine, l 'hormone de l 'attachement affectif. Rien de p lus frustrant a ussi que de réprimer ce comportement involonta ire.

Contrairement à une idée reçue, on ne bâi l le pas pour accroître le volume d'oxygène inspiré. Non, bâil ler permet essentiel lement de stimuler l 'éveil en cas de baisse de la vigi lance et/ou du

Un réflexe pour stimuler l'éveil

C omme le montrent les échographies, le fœtus peut commencer à bâil ler dès la 1 2e semaine de grossesse », précise le

Dr O l ivie r Wa l usinski, l 'un des spécia l istes mondiaux de ce phénomène. « L'homme n'est pas le seul à bâi l ler. Les singes bâi l lent, tout comme les oiseaux ou les reptiles. Le bâi l lement est initié par l ' hypotha lamus, ce centre de régu lation des

1 34 • ÉCRIT

tonus musculaire et correspond à un mouvement d'étirement musculaire généra l isé des muscles du visage, du cou et des muscles respiratoires. Cette ouverture large et involonta i re de la bouche, accompagnée d 'une inspiration profonde et d'une expiration rapide, contribue notamment à lutter contre la fatigue et l 'ennui . D'ai l leurs, on ne bâi l le pas lorsqu'on est concentré sur une tâche. À l ' inverse, mieux vaut s'arrêter de conduire lorsque su rviennent des bâ i l l ements répétitifs car l 'endormissement n'est jamais très loin .

*substances chimiques libérées par les neurones et chargées de la transmission des messages

fonctions vita les situé à la base du cerveau, qui régule également nos rythmes vei l le-sommei l . [ . . . ] Alo rs que le sommei l paradoxal s 'accompagne d'un re lâchement m uscu la ire généra l isé et d 'un rétréc issement des voies aériennes supérieu res, bâil ler redonne du tonus musculaire et rouvre les voies aériennes » .

Page 135: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

Un réflexe sous dépendance hormonale e bâi l lement peut également apparaître lors du jeûne ou, au contraire, en cas d'excès a l i­menta ire. Chez les singes macaques, bâi l ler

peut a ussi servir à désigner le mâle dominant, dans la mesure où ce réflexe permet d'afficher les canines des mâ les p rétendants, dont la longueur est un caractère de domination . « L' imprégnation hormona le de testostérone interag it p robablement puisque chez le macaque

Réputé pour être contagieux n bâi l le en moyenne dix à quinze fois par jour. Un bâi l lement contagieux lorsqu'i l se p roduit en société où i l devient bien

ma lg ré lu i un syno nyme d 'ennu i . « Cette contagiosité [ . . . ] est un signe d'empathie invo­lontaire. Les personnes empathiques bâi l lent plus faci lement que les autres » . Expl ication : pour

dominant, l a castration diminue les bâi l lements qui réappara issent après injection de testostérone », soul igne le Dr Walusinski. Chez l 'homme, en revanche, bâi l ler n'a pas de sign ification sexuel le franche, même si les hormones interviennent également. « Sous l 'effet de la sécrétion accrue de p rogestérone, les femmes ont tendance à bâi l ler p lus lors d u premier trimestre de leur g rossesse » .

ressembler à son entourage e t s e mettre à son niveau d'éveil, on va reproduire ses attitudes de façon inconsciente. Ces réflexes de mimétismes comportementaux sont bien souvent inh ibés. Mais le bâi l lement échappe parfois à ce contrôle.

Daniel Gloaguen, Valeurs mutualistes n0244 juillet/août 2006

1 . Parm i l es affi rmations su ivantes. l esquel l es correspondent à ce que d it le texte ? a) Bâ i l l e r s i g n ifi e q u e l 'o n est fat ig ué. 0

b) L' hom m e n ' est pas l e seu l « a n i m a l bâ i l l e u r » . 0

c) Le bâ i l l ement est u n peu compa rab l e a u som me i l pa radoxa l . 0

d) Qua n d o n bâ i l l e , o n se sent touj o u rs u n peu hon te ux. 0

2 . En q uo i l e mot « bâ i l l e r » pa r sa sono rité et pa r son o rthog ra phe évoq u e-t- i l l e fa it même d e bâ i l l e r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . Pou rq u o i bâ i l l e r p rovoq u e-t- i l u ne sensat io n d e b i en -être ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. En q uo i l e fa i t d e bâ i l l e r est- i l i n d i spensa b l e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. Si l 'o n com pa re l es h ommes et l es maca q u es, o n constate q u e bâ i l l e r a u ne fon ctio n assez d ifféren te chez l es deux espèces. Que l l e est cette d ifférence ?

6. Com ment com prenez-vous l e deuxi ème i nte rt itre : Un réflexe sous dépendance hormonale

7 . Que l l es son t l es ho rmones c itées ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8. Vous d evez expl i q u e r l e méca n isme d u bâ i l l ement à u n enfa nt d ' u n e d iza i n e d 'a n n ées.

S im p l ifi ez l es i nfo rmati ons q u e vous ven ez de l i re . Rendez- l es access i b l es.

Page 136: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

• 3 . LIRE POUR S' INFORMER ET DISCUTER •

NIRS,

Q u e l o bjet d ispose du p l u s g rand nombre de points de vente dans

le monde ? La ca rte posta l e ? G a g n é ! En ce début du XXle s i è c l e et en dép it de l a concu rre n ce sévère du S M S et du n u m é riq u e (3 G) , i l s 'en vend 3 0 0 m i l l i ons ch a q u e a n née en Fra n ce . En 1 9 1 4 ? 800 m i l l ions . Souve n i rs, sou­ven i rs . . . M oyen u n iversel de com m u n i­cat ion, ce ca rton standard de 1 0 x 1 5 c m , a p p a ru en Autriche en 1 860, a traversé l es déce n n ies de l 'entre-deux s ièc les pou r atte indre son âge d'or e n Fra n ce e n 1 92 0 . Dom i n iq u e P i azza , u n em­p l oyé d e co m m e rce d e M a rse i l l e , a u ra it eu l ' idée, le pre m i e r, de l a ca rte i l l ustrée photographique. Concurrencée a l o rs par l es j o u rnaux i l l ustrés et la p h otog raph ie popu l a i re,

1 36 • ÉCRIT

\�S, la très chère carte postale fait de la résistance

e l l e reste toutefo is tém o i n de son époq u e, de son tem ps et des évé n em ents . La ca rte posta l e fa it rêver. G râ ce à e l l e , on découvre les petits v i l l ag es de Fra nce les p l u s rec u l és, l es m étiers, les dépa rtem ents. E l l e a cco m pag n e la vie tran­q u i l l e des gens , l es premiers con g és payés, l es ba ins de m e r, l es cou ps de so l e i l . E l l e re l ate l es c h a o s de l ' h i sto i re , l a g u e rre, l a re­construct ion du pays . . . Du n o i r a u b l a n c, et col lec­t i o n n ée a uj o u rd ' h u i e n core , e l le passe à l a q u a d richromie à l a fi n des a n n ées 60 . Magie de la cou l e u r, e l l e ac­compa g n e le tou riste où q u ' i l se tro u v e . À l a m e r, à l a m o n ta g n e , à l a v i l l e , à l a ca m pa g n e . Pour booster les ventes, l es éd ite u rs i m a g i nent la ca rte m u ltivues.

� ,(u� 44 tv,- � t::r.: ' - � r. � � � �� t"' �ï� 'l� f. -I�, - � �� �r

E l le représente désormais 80 % d u m a rché. Les s i m p l es vues sont davanta g e prisées dans les l ieux h i storiq u es com m e le Mont-Saint-M ichel, les châteaux de la Lo i re, la tou r Eiffe l . 200 éd ite u rs ( l a p l u pa rt sont des photog raph es) prépa rent actue l lement la co l l ect ion de l ' a n n ée proc h a i n e . Chez Arta ud à N a ntes, 70 % des com ma n des sont pri ses entre septembre et décembre, l es l ivra is o n s d eva n t être effectuées ava nt Pâques . Les c l i e nts s i g n a l e n t a ux com­merc iaux l es évo l ut ions phy­s iques des l i eux. À N a ntes, pa r exe m p l e, la p lace Roya le sub it u n e tra n sfo rmat ion et l 'Î le de N a ntes sera b ientôt u n sujet i ntéressa nt.

Pierre Cavret. Ouest-France, 20 août 2006

Page 137: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 . Lisez le titre de I rarticle. Com ment com prenez-vous : l a ca rte posta l e « fa it de l a rési sta nce » ?

Lisez rap idement le texte. 2. Pou rq u o i l 'a u te u r d it- i l q u e la ca rte posta l e est u n « moyen u n iverse l de com m u n i cat ion » ?

3. « La ca rte posta l e fa i t rêve r » . Pa rtagez-vous cette op i n i o n ? J ust ifi ez votre réponse.

4. Qu'a pp re nd -on su r l 'o ri g i n e d e la ca rte posta l e ?

5. Que l s sont l es mot ifs l e p l u s souvent rep résentés su r l es ca rtes posta l es ?

6. Écrivez-vous d es ca rtes posta l es ? Si o u i , à q u i ? S i non , pou rq u o i ?

7 . Ai mez-vou s recevo i r des ca rtes ? Qu 'en fa i tes-vous ?

8. Pou r q u e l l es ra i sons l es gens écrivent- i l s d es ca rtes posta l es ?

P l C Y - : ; U 1' - 1-". .: 1'': L" l 'n'h, ' " 11/ li!l fl' ,\ I I I' l,', / ' ' ' l'd.\ d, / '/:',,1',

Page 138: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

VOUS DORMIEZ ? OUVREZ LES YEUX MAINTENANT ! l aut-il dormir ? Dormir

l b eaucoup ? C'est une question idiote mai s qui devient centrale . Il est devenu ringard de dormir. Dormir comme tout le monde, vous n'y pensez pas ! De nos j ours, on revendique ses nuits courtes. Vous dormez vraiment la nuit ? Un sourire moqueur se dessine sur les lèvres de votre interlocuteur. Vous êtes défini­tivement un has been . . .

Dormir, cela ne se fait plus du tout. Aujourd'hui, on consent tout juste à s'allonger trois ou quatre heures sur un lit de camp vers minuit avant de resurgir, les neds à vif, à l'heure où les moines trottent sur les dalles froides de leurs monastère s . Ou bien l'on s'endort vers trois heures du matin, épuisé, devant la télé. Le froid vient alors vous réveiller au petit matin, quand il est temps de se déshabiller pour prendre une douche et partir travailler.

Dormir, c'est perdre son temps, accepter d'interrompre le fil de la vie . Déj à Baudelaire, u n sacré dandy qui se baladait les cheveux teints en vert, détestait dormir et repoussait le plus longtemps possible cet abandon de soi. Dormir, c 'était pour lui accepter la part la plus naturelle de la nature humaine, donc la plus détestable. On imagine bien qu'il lui arrivait de faiblir et de sombrer. Mais c'était sa part humaine, trop humaine et, par

1 38 • ÉCRIT

égard pour sa mémoire, nous l'avons oubliée.

Plus réaliste, Napoléon encourageait les siens à limiter le temps accordé au repos . Il houspillait les fainéants qui s'octroient des tranches de sommeil incon­sidérées . Allez ! Debout là­dedans ! Sur ce suj et, l'em­pereur avait une théorie (mais sur quoi n'avait-il pas une théorie ?). Il avait rédigé une sorte de théorème qui vaut ce qu'il vaut et que l'on reproduit à l'estime : « Six heures pour les hommes, sept pour les femmes huit pour les imbéciles » . Peut-être est-ce apocryphe ? Les spécialistes nous éclaireront . E spérons aussi qu'ils complèteront la maxime. Pourquoi Napoléon s'est-il arrêté à huit heures ? Ceux qui dorment neuf, dix, onze heures n'ont-ils pas droit, eux aussi, de savoir à quelle catégorie ils appartiennent ? Et ceux qui font le tour du cadran ?

Les non-dormeurs d'au­jourd'hui, lointains héritiers de Baudelaire et de Napoléon, poussent le bouchon plus loin * .

Ils donnent l'impression de zapper carrément la nuit. Leurs nuits sont .faites pour vivre. Leurs nuits sont plus belles que leurs jours . Leurs nuits sont électriques, effervescentes, remplies de chiffres et de lettres. Pendant que vous rêvez, pendant que vous vous aban­donnez paresseusement au sommeil, ils écrivent leur

dernier roman à la clarté oblique de leur lampe, ils analysent sur leurs écrans les comptes de leur entreprise ou répondent à leur courner électronique.

Ah ! Qui dira le plaisir du courriel expédié dans l'espace Internet à 3 h 56 . . . Effet garanti (entre stupéfaction et admiration) . Cet homme, cette femme-là ne dort donc j amais. Il ou elle nous renvoie à notre destin de cloporte . Que faisions-nous à 3 h 56, pauvre hère que nous sommes ? Nous dormions ordinairement, bête­ment, gTassement, du sommeil du juste.

La vérité éclate : le som­meil réparateur a fait son temps. Le sommeil, cette recette magique du bon médecin de famille d'autrefois, est dépassé. Il ne s'agit pas de vivre la nuit mais de vivre ses nuits à la même cadence que ses jours, de faire reculer la nuit, de l'annuler. C'est notre dernière frontière . Un peu de volonté, que diable !

Jadis , l 'insomnie était vécue comme une torture, une angoisse que l'on taisait . L'insomniaque se désolait de ne pOUVOlr dompter le sommeil . [ . . . ] Désormais , l'insomnie e s t un étendard, une fierté. Elle s'exhibe. Et les gros dormeurs se cachent, honteux.

Laurent Greilsamer, Le Monde, 28/1 112006

* vont plus loin encore

Page 139: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhensio écrite

1 . Com ment l 'a u te u r « attaque-t- i l » l e texte ? Com ment pou rra i t-on q u a l ifi e r cette i n troduction ?

2 . Cherchez da ns l e texte tous l es mots évoq u a n t l ' i dée q u e l e fa i t d e do rm i r est d ésorma is d émodé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Se lon l ' a u teu r, pou rq uo i de p l us en p l u s, ch erch e-t-on à racco u rc i r ses n u its ?

4. D'a p rès ce q u e d it l ' a u teu r, q u e l l e d éfi n i t ion don ne ri ez-vous d u d a ndysme ?

5. Que s i g n i fi e « fa i re l e tou r d u cad ra n » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. Re l evez tous l es te rmes qu i concernen t l es « bons do rmeu rs » : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7. I l n e suffi t pas d e n e pas do rm i r, i l fa u t q u e ce la se sache . Com ment peut-on l e fa i re savo i r ?

8. « Déso rma is , l ' i n so m n ie est u n étenda rd , u ne fi e rté. E l l e s'exh i be ». L'a u te u r p résente cette

fie rté de ne pas dorm i r com me u n e nouvea u té. M a is non ! Ce n 'est pas nouvea u . Ma rce l Pro ust, i l Y a cent a ns, évoq u a i t a i ns i l a ta nte Léo n i e :

Je l 'entendais souvent se dire à elle-même : « Il faut que je me rappelle bien que je n 'ai pas dormi JJ (car ne jamais dormir était sa grande prétention dont notre langage à tous gardait le respect et la trace : le matin Françoise ne venait pas « l 'éveiller JJ mais entrait chez elle ; quand ma tan te voulait faire un somme dans la journée, on disait qu 'elle voulait « réfléchioJ ou « reposer)) ; et quand il lui arrivait de s 'oublier en causant jusqu 'à dire « ce qui m 'a réveillée )) o u «j'ai rêvé que JJ, elle rougissait et se reprenait a u plus vite).

En q u o i l a ta nte Léon i e éta i t-e l l e sem b l a b l e à nos dandys d 'a ujou rd ' h u i ?

4IJ. �� :==: ans votre culture le sommei l est- i l considéré comme une perte " r, de temps, une façon de se régénérer, un plaisir ou encore autre chose ?

Page 140: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

JEUX DE MOTS A. Observez le texte ci-a près sa ns le l ire .

1 . Que l l e pa rticu l a rité p résente-t- i l ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Que l l e re l a ti o n ce l a a -t- i l avec l e t i t re d u texte ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . Que l l e i nformat ion su r l e con tenu d u texte en dédu isez-vous ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

� Lisez le texte et répondez a ux q u estions.

Ecrivain ou éc?i voine ? Comment féminise� les fonctions ?

U ne de. �es nièces a I: intention de devenir

pomplere ! Pou rquoI pas ? La profession de pompier accuei l le aussi des femmes . . .

I l existe maintenant des pol ic ières, des soldates et forcément des officières, y a pas de raison ! Nous avons des gendarmettes dont le nom possède une consonance douce, moins effrayante que ce l le de « gendarm e }). Je ne sais pas s i ces dénominations sont officiel les, mais e l les sont employées : el les représentent un aspect de la vie de la langue, qui crée des mots à la mesure des besoins.

I l y a aujourd'hui un certain nombre de conductrices d'autobus, beaucoup de factrices, des i nstitutrices innomb rables . . . Des quo i encore ? Une de mes amies a une formation de menu is iè re , i l existe d es postières, des man i p u latrices, des actrices b ien s û r (ou comédiennes), des avocates célèbres, des légions de pharmaciennes, des c h i m istes, des ch irurgiennes, des p i l otes d 'avion, des p rés identes de tas d'associations, d es consei l lères mun icipales - des secrétaires il n 'y en a p lus, el les sont devenues des « assistantes }) ! On connaît même deux académiciennes, l 'une étant secrétai re perpétu e l l e d e l 'Académie française !

« Femme » ... sons féminisation

Et pou rtant malgré cette floraison d 'occupations désormais ouvertes aux femmes, vous entendez des discussions, des débats, des fâcheries dans la presse et à la télé à propos de

la féminisation des fonctions. Des gens très sérieux - des messieurs pour la p lupart -voudraient que les noms de métiers ou de fonctions gardassent (c'est r ien, ça ne mord pas, c'est juste un subjonctif passé !) gardassent, dis-je, leur forme au mascu l in . I l faudrait dire, selon eux, une femme-soldat, une femme-gendarme, une femme-chiru rgien, et femme-ci, et femme-là, partout femme, femme, femme ! (Air connu : Old MacDonnald had a femme !) I l faudrait d ire le min istre lorsqu' i l s'agit d'une min istre : Mazarine Mitterrand, le ministre de la . . . Bon d'accord, e l le n'est pas min istre, e l le est écriv . . . Ah ! e l le est quoi Mazarine M itterrand, écrivain ou écrivaine ?

�� ��ûR �Oq C\ER, \)� �ùR r()�\ �SONN E .

O� JOUR A\)"\tu\< , \)t\) JùOR 1i'ô1�SSt

( ..

Page 141: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Terminaison péj orative Vous voyez, on n'en sort pas ! À chaque instant

on bute sur une incertitude : fémin iser ou ne pas fémin iser, that is the question. Ah ! On était bien tranqu i l le du temps des femmes-au-foyer, sans ambition, sans profession, qui se contentaient d'être mères, et ne vou laient pas être maires ! Tiens, en voi là une d ifficu lté. Doit-on d ire madame le maire, ce qui est assez rid icule, ou madame la maire, ce qui est particu l ièrement ambigu parce q ue cela amène une confusion en rajoutant un h omonyme ? Entre la mer « qu'on voit danser » (Trenet), la mère qu'on a vu danser (dans sa jeunesse) et la maire, qu i marie les danseurs, bonjour la salade !

Certes, il existe le terme mairesse, qui désigne traditionnel lement la femme du maire, (comme la p réfète est aussi la femme du préfet) ; l 'ennui , c'est que la term inaison en esse est souvent un peu péjorative : l 'hôtesse, ça va, la poétesse, ça fait un peu pouèt pouèt, la prêtresse ne fait pas très

Compréhension écrite

cathol ique, la doctoresse est effrayante (une sorte d ' i nfi rmière qu i fait des p iq û res ! ) , quant à l 'ogresse, pardon ! Une emmerderesse est une emmerdeuse de pointe, lorsque la mairie est tenue par une femme.

Et les professeurs ? . . La prof, le prof, d'accord, mais le mot en entier ? . . « Professeuse » c'est pas terrible. Ic i je préfère la solution adoptée depuis déjà assez longtemps au Québec . Les Québécois, qui parlent un français plein d' images et de beaux murmures, disent la professeure , en ajoutant un e, tout naturel lement, au bout du eur pour mettre le nom au féminin. Nycole Desjardin est i ngénieure, Marie-Claude Tremblay est professeu re, Christine Broui l let est auteure de très beaux l ivres - elle est écrivaine, vraiment.

Vous savez quoi ? J 'aimerais beaucoup avoir votre avis personnel sur cette question de société qu i est aussi une question de langue. Si vous avez la genti l lesse de m'écrire pou r me donner votre opin ion, j 'en serais ravi

Claude Duneton Science et Vie Junior, Novembre 2000, p. 87

1 . Que l l e est la p rob l émat i q u e centra l e de ce texte ?

2 . De q u e l l e fém i n i sat i o n s'ag i t- i l da ns l e texte ?

3 . Que l l e est la natu re d u (des) p rob l ème(s) q u 'e l l e pose ? Sont- i l s l i n g u i st i q u es o u a u tres ?

4. À q u e l l e fo rme mascu l i n e co rresponden t l es mots su iva n ts ?

------------- ------------ ------------- ------------ ------------ -------------Fém i n i n Mascu l i n Fém i n i n Mascu l i n Fém i n i n Mascu l i n

Pom piè re Po l i c i è re So ldate

Offic ière Genda rmette Conductr ice

Factr ice I nst itutr ice Menu is ière

Postiè re M a n i pu latr ice Actr ice

Coméd i e nne Avocate Pha rmacien ne

Ch im iste Ch i ru rg i e nne P i l ote

Prés idente Conse i l l è re Secréta i re

Académ ici enne M i n istre Écriva i n e

Ma i resse Préfète Hôtesse

Poétesse Prêtresse Docto resse

I nfi rm i è re Og resse

Page 142: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 Compréhension

écrite

Q 1 l ' d ' d f ' . . . . 7 5. u e s sont es p roce es e em l n l sat lOn m i s en œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. Que l s p rocédés n e p résen tent pas de d ifficu l té (s) ? Pou rq uo i ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7. La p ri nc ipa l e d ifficu l té de fém i n i sat ion repose su r u n e a m b ig uïté. Laq u e l l e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8. Que l l e fo rme d u mascu l i n est-e l l e l a p l u s d iffic i l e à fém i n i ser ? Pou r q u e l l e (s) ra ison (s) ?

9. U n e so l u t ion a été t ro uvée. Laq u e l l e ? Pa r q u i ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1 0. Que l l e est à votre avis l a pos i t ion de Cl a ude D u n eton ? Que l s é l éments d u texte vous

permetten t- i l s de l 'affi rme r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

a féminisation des fonctions est-el le effective ou non dans votre langue ? À votre avis, pourquoi ? La traduction dans votre langue des mots surlignés du texte est-el le facile ou non ?

RE DES INSTRUCTIONS

Lisez le texte ci-dessous.

EXTRAITS o PuddinSJ Marl<s & Spencer : (( Le produit sera chaud après avoir été réchauffé. ))

o Somnifère Nytol : (( Attention, la prise de ce médicament peut entraîner un état de somnolence. ))

o Cacahuètes Sansburry : (( Avertissement : contient des cacahuètes . ))

o Biscuits apéritifs remis à bord des vols American AirIines : (( Instruction : 1 . ouvrir paquet. 2. manSJer biscuits . ))

o Tronçonneuse suédoise : (( Ne pas essayer d'arrêter la chaîne avec les mains ou les parties SJénitales . ))

o Robot de cuisine japonais : (( Ne doit pas être utilisé pour un autre usaSJe. )) c ...

Page 143: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

o Tiran1isu Tesco's : « À consomn1er avant : voir ci-dessous » et dessous, une fois que vous avez retourné le dessert, à côté de la date Iin1ite de conson1n1ation : « Ne pas retourner le produit. »

o Sirop pour la toux pour enfants : « Ne pas conduire ni opérer sur o1achine-outiI après absorption . »

o Savon Dove : « Mode d'en1ploi : utiliser con1n1e savon norn1aI . »

o Sèche-cheveux Sears : « Ne pas utiliser en dorn1ant. »

o Sachet de Fritos : « G rand concours , non1breux prix . Jeu �ratuit sans obli�ation d'achat. Détails à l 'intérieur du paquet. »

o Plats sur�elés : « Su��estions de préparation : con�eler. »

o G uirlandes luo1ineuses pour Noël : « Pour usa�e intérieur ou extérieur uniquen1ent. »

Que Choisir, 7/8/2004

1 . Observez l e t i t re . En q uo i l 'a u teu r vo i t- i l u n ra pport entre l es modes d 'emp l o i et l es

i n ept ies ?

2 . Re l evez d a ns l e b i l l et d 'Al a i n Rémond q u e l q u es exemp l es d e « perl es » pa rt icu l i è rement a m usa n tes.

3. En avez-vous déjà l u de sem b l a b l es ? Où ? De q u e l p rod u it s'a g i ssa it- i l ?

4. En q u o i cons iste l ' h u mou r de ce texte ?

b. Com ment peu t-on exp l i q u e r q u 'on trouve a u ta nt d ' i n e pt ies d a ns l es modes d 'e m p l o i ?

b. Peut- i l y avo i r u n da nge r q u e l co n q u e à su ivre certa i ns de ces conse i l s ?

7 . Pou rq uo i l es modes d 'em p l o i sont- i l s e n généra l i n com préhens i b l es ?

. Que fa ites-vous q u a nd vous l i sez de te l l es i n ept ies ? Écrivez-vous a u fa b rica n t pou r l e l u i fa i re rem a rq ue r ? J ust ifi ez votre réponse.

Page 144: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Compréhension écrite

MODES D'EMPLOI

Lisez le texte ci-dessous.

OUVRIR ET FERMER - -------- --

� une des plus grandes escroqueries de la civilisation moderne,

c'est cette mention, inscrite sur les paquets de riz ou les sachets de parmesan: «Ou­verture et fermeture faciles». Déjà, qu'en 2004, on en soit à présenter comme un immense progrès le fait de pouvoir ouvrir facilement un paquet de nouilles, ça laisse rêveur. Mais en plus, le consom­mateur sait parfaitement que

1. Lisez le document.

2. Quel est son objectif?

cette mention annonce, tout au contraire, les pires difficultés. Surtout quand c'est écrit «soulever ici» ou

«tirer suivant les pointillés ». On soulève, on tire: rien ne se passe. On se dit qu'on n'a pas dû faire comme il faut, on cherche ces fichus pointillés qu'il faut absolument suivre. Et on tire un peu plus fort. Aussitôt, c'est le désastre. L'emballage se déchire sur toute la largeur, le riz vous

----------

saute à la figure et s'éparpille dans la cuisine, le parmesan s'échappe et glisse dans vos chaussures. L e gag final, évidemment, c'est la« ferme­ture facile». Qu'est-ce que vous voulez refermer quand tout le paquet n'est qu'une immense ouverture? La pou­belle? ?

Ça, oui, c'est facile.

La Croix, 22/03/2004

3. Il s'agit ici d'un « billet», c'est-à-dire d'un petit article de journal sur un sujet d'actualité.

En quoi le sujet traité est-il d'actualité?

4. Pourquoi Alain Rémond parle-t-il d'escroquerie?

5. Relevez dans le texte les éléments qui permettent de dire que l'auteur se moque des

mentions inscrites sur les paquets de riz?

6. Avez-vous déjà vécu ce genre de mésaventure? Décrivez-la en quelques lignes.

144 • ÉCRIT

Page 145: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1. Regardez la photo avant de lire le texte.

LE BILLET PAR ALAIN REMOND

UN OUVRE-BOÎTE SENSATIONNEL

Un des problèmes majeurs de notre vie sur terre, c'est l'ouvre-boîte.

Quel que soit le système, il y a toujours quelque chose qui cloche. Soit il n'ouvre rien. Soit il vous ouvre le pouce. Je viens enfin d'acheter un engin révolution­nai re: «Vous pouvez en lever le couvercle sans même le toucher avec la main », m'assure la notice. Me voici donc avec l'ouvre-boîte dans une main, la boîte de petits pois dans l'autre. Que dois-je

1 Compréhension

écrite

faire? C'est très simple: « Écartez les poignées et placez l'ouvre-boîte parallèlement au sommet de la boîte, le bouton tournant centré entre les poignées écartées et tournées vers le centre de la boîte.» Je relis cette phrase dix fois. Je n'y comprends strictement rien. Comment diable suis-je censé placer l'ouvre-boîte parallèlement au sommet de la boîte tout en centrant le bouton tournant et en tournant les poignées écartées vers le centre de la boîte? Faut-il écarter les parallèles vers le centre? Ou tourner autour du centre parallèlement aux poignées? Au secours! Quelqu'un aurait-il le mode d'emploi du mode d'emploi? _____________________________ _

La Croix

2. Nommez successivement les différentes étapes pour ouvrir une boîte.

3. En quoi ce billet est-il amusant? .............................. .... .

4. Avez-vous compris comment fonctionne l'ouvre-boîte décrit? Justifiez votre réponse.

5. Lisez-vous les modes d'emploi? Pourquoi oui ou pourquoi non?

6. Décomposez une activité quotidienne / un geste quotidien (par ex. décrivez comment vous

faites un sandwich jambon/fromage).

Page 146: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

ODUCTION ÉCRITE GÉNÉRALE

• 1 . REFORMULER POUR « ALLÉGER » •

NUANCEZ ! ÉV ITEZ LES MOTS PASSE-PARTOUT ! 1 . Certa i ns ve rbes sont t rès l a rgement po lysém iq ues. Pa r exemp l e mettre q u i peut s i g n i fi e r poser, placer, ranger, glisser, poster . . . Dans les exemples qu i su ivent, pa r que l verbe p lus précis pourra it-on remp lacer ce verbe mettre ? a) mettre d e l ' a rgen t à l a ba n q u e : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) mettre sa vo itu re da ns u n pa rki ng : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) mettre d es genda rmes d eva nt l a rés i dence d ' u n h omme po l i t i q u e : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) mettre sa veste , m ettre ses g a n ts , m ettre son jea ns : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

e) mettre l e tro u b l e : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

f) mettre tous ses espo i rs d a ns q u e l q u ' u n ou d a ns q u e l q u e chose : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

g) mettre d es heu res et d es heu res pou r fa i re un trava i l : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

h) mettre u n l ivre su r u n e ta b l e : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

i) fa i re mettre l e cha uffage centra l : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

j) mettre u ne l ettre à l a boîte : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

k) mettre d e l ' a rgen t da ns u n e affa i re : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1) mettre des vêtements d a n s u ne com mode : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Ce ve rbe mettre a ppa raît a u ss i d a n s de très nomb reuses l ocut i ons : mettre q u e l q u e chose en doute ; mettre que l q u ' u n au cou rant de q u e l q u e chose ; mettre u ne q uestio n sur le tap is . . .

Cherchez d 'autres locutions o ù l 'on trouve ce verbe (( mettre ».

M ettre en . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

M ettre à (ou au ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

M ettre su r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . Un même mot peut avo i r des sens très d ifférents se lon le contexte. Pa r exem p l e , l e verbe « ve i 1 1 e r » : Ne vei I l e pa s tro p t a rd ( = ne t e couche p a s trop t a rd) / Su rtou t, ve i I l e su r ta sa nté (fa is attent i on , p rends g a rd e)

À que l sens (a ou b) correspond le mot entre pa renthèses ?

1 . a) I l con d u i t bea uco u p trop v ite b) E l l e se con d u i t très b i e n (comportement) 2 . a) Ra nge ces vo l u mes su r l a ta b l e b) Cet a ppa rtement a d e bea ux vo l u mes (livres) 3. a) I l a déjeu né l égèremen t b) I l a ag i u n p eu l égè rement (imprudemment) 4. a) I l a l es i dées l a rg es b) I l a u n jea ns u n peu l a rge (grand) 5. a) La p u n it ion éta it j u ste b) Votre trava i l est u n peu j u ste (insuffisant)

1 46 • ÉCRIT

Page 147: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

6. a) J 'a i to ujou rs ép ro uvé u ne ce rta i n e p révent ion à son éga rd

b) Le m i n istère a pri s cette mesu re pa r p révent i o n

7 . a ) I l a fa i t tout ce l a pa r affect ion

b) L' h iver, c'est u ne affect ion bén i g n e

8 . a ) Cet e nfa n t est p o u rri

b) Oh ! Ça sent le pou rri

(C2) REFORMULEZ UN TEXTE

Production écrite

(préjugé)

(maladie)

(gâté)

Ce j o u rn a l i ste - sa ns doute payé à l a l i g n e ! - a « dé l ayé )) u n e i n fo rmat ion q u i pou rra i t ten i r en q ue l q ues l i g n es. Reformu lez ce qu ' i l a écrit. Vous devez abouti r à u n texte ne comportant que deux ou tro is ph rases (qu i seront complexes, b ien sû r ! ma is, s i poss i b le, pas trop lou rdes) .

Essayez de perdre le moins d ' i nformations poss i b les.

1 . Certa i ns é léments, i nuti l es ou redondants, sont à suppr imer. Commencez donc pa r là ! ! U n bon coup d e ba l a i s' i mpose !

2 . Ne gardez que ce qu i est str ictement i nd ispensable.

3 . Reformu lez le p lus légèrement poss ib le en gardant toutes les i nformations essentie l l es.

PROGRAMME DU PREMIER MINISTRE DANS LE PAS-DE-CALAIS

Demain , le Premier min istre effectuera une vis ite dans le Pas-de-Calais. À neuf heures, il vis itera une importante entreprise agro-al imenta ire dans la rég ion de Cala is .

L'entreprise dont i l s'ag it, AGRIMAX, a été rendue célèbre pour avoir obtenu , l 'année dern ière, une d ist inction très recherchée, l 'Oscar de l 'exportation .

Le Premier min istre sera accompagné, au cours de cette visite, de plusieurs de ses min istres. Parmi tous les min istres qu i accompagneront le Premier min istre , i l y aura , b ien évidemment, le min istre de

l 'Agricu ltu re mais aussi le min istre de l 'Emploi .

Après cette visite , le Premier min istre doit se rendre à la Préfecture . Là, il doit, aux alentou rs de onze heures, prononcer un discours qu i est, semble-t- i l , très attendu , surtout dans cette rég ion traumatisée par l 'annonce de l icenciements chez Danone mais aussi chez Dim et, à un degré moindre , dans d 'autres entreprises .

On croit savoir, de source quasi certa ine, que ce d iscours du Premier min istre pourrait porter sur le projet de loi concernant la « modernisation sociale » , projet qu i comporte plusieurs volets dont l ' un concerne justement les l icenciements économiques.

Votre texte : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ÉCRIT . 1 47

Page 148: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 Production

écrite

11 1 2 1 CONNECTEURS LOG I QUES : GARDEZ- VOUS DES EXCÈS 1 Com me vous l 'avez vu d a ns l es act ivi tés p récédentes, l es textes fra nça is so nt gén é ra l ement très structu rés :

• l ' i nt rod uct ion pose l a p rob l émat i q u e , d é l i m i te l e suj et et a n nonce l e p l a n ;

• l e « corps » d u texte se com pose géné ra l ement de 2 , 3 o u 4 pa rt ies, chacu n e re l i ée à l a p récéd e n te pa r un « co n n ecte u r (o u a rt i cu l a te u r) l og i q u e » q u i m a rq u e l ' ava ncée de l 'a rg u mentat ion ;

• l a conc l us ion réca p itu l e et, l e p l us souvent, ouvre ve rs u n débat possi b l e . En p rocéda nt a i ns i , l e scri pte u r « ba l i se » son ra i so n n ement et fac i l i te l a tâche d u l ecte u r.

Très b i en ! Ma is , l o rsq u e vous écrivez, attent ion à l 'exagé rat i o n : u n excès d ' a rt icu late u rs l o g i q ues r isq ue d 'a l o u rd i r votre texte.

Dans le texte su ivant. q uels a rticu l ateurs peut-on (et même doit-on !) suppr imer pour l ' a l léger ? Vous pouvez mod ifier légèrement les phrases ma is attention à b ien garder leur sens.

- Curieusement, paradoxalement même, pourrait-on dire, les médias peuvent renforcer les

préjugés . Car, s ' ils apportent parfois des informations objectives qui permettent de fonder une

culture authentique, ils développent également, en parallèle, une sous-culture pleine de préjugés.

En effet , les médias, même publics , obéissent à la loi du marché et cherchent à répondre, de

m anière plus ou moins consciente, à la demande du public . C' est pourquoi ils peuvent donc

alimenter les préjugés au lieu de chercher à les détruire, comme cela devrait être leur mission.

Ainsi, par exemple, voit-on des journaux se spécialiser dans la parapsychologie, dans l ' astrologie,

dans l 'occultisme, entretenant par là-même l ' ignorance et accréditant donc des préjugés vieux de

plusieurs siècles. Mais les médias n' exploitent pas uniquement l ' ignorance, ils exploitent aussi

des préjugés plus inquiétants, liés entre autres à l' ethnocentrisme ou au racisme, par exemple . Or,

ce phénomène est particulièrement grave car non seulement les médias, à la manière du tam-tam,

diffusent les préjugés, mais encore, ils leur confèrent au passage, de surcroît, une manière d' aura,

de majesté ou même plus simplement de sérieux.

Par conséquent, et en conclusion, on peut dire (Einstein l ' avait déj à annoncé) que la technologie la

plus sophistiquée peut se mettre au service des préjugés les plus archaïques. Et pourtant, ne

serait-il pas plus logique que le progrès technique se mette au service du progrès intellectuel et,

au-delà, de la vérité ?

• 2 . REFORMULER UN ENTRETIEN ORAL À L'ÉCRIT •

Reportez-vous à l 'activité 25.

Vous avez été i ntéressé (e) pa r l e témo ig nage d ' É l od i e Lesueu r su r l a fo rmat ion e n a l te rna nce.

S u rpr is(e) par l e fa it q u e cette fo rmat ion est re l ativement méco n n u e chez l es jeu n es étud i a n ts, vous déc idez de l a fa i re con naître dava n tage. Pou r atte i n d re votre object if, vous réd i gez, à pa rt i r d u témo i gnage d ' É l od i e Lesueu r, u n a rt ic l e co nsacré à ce sujet, p u b l i é d a ns u n j ou rna l de J e u n es.

Page 149: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Écoutez de nouveau É lod ie Lesueur présenter son expér ience. Pou r p répa re r vot re a rt ic l e , sa chez passer de l 'o ra l à l 'écr it :

, a i d ez-vous de l a tra nscri pt i on d u docu ment,

, repérez et su ppri m ez l es red i tes, l es répéti t io ns ,

, repérez et s u pp ri m ez l es hés itat ions de l a l ocu tr ice ,

, rem p l acez l es tou rn u res de l 'o ra l pa r des tou rn u res d e l 'écr it

Production écrite

, recherchez, d a ns l es pa ro l es d ' É l o d i e Lesu e u r, l e passage dont vous pou rri ez fa i re votre i n trod u ct i on ,

, recherchez ce q u i pou rra i t fi g u re r da ns votre conc l u s i on .

Réd igez votre a rticle.

1 14 Reportez-vous à l 'activité n037 consacrée aux fourm is .

Vous avez ente n d u l 'ém iss ion d 'Al i Baddou et vous vous êtes passi o n né(e) pou r ce sujet.

Vous déci dez de pa rtage r votre enthous i asme avec l es j eu n es de votre vi l l e et, pou r ce fa i re , vo us réd i gez un a rt ic le pou r l e magaz i ne mensue l d e votre v i l l e .

Écoutez de nouveau l 'ém iss ion .

Po u r p ré pa re r votre a rt ic l e :

, En fonct ion de l 'e n reg istrement, l e p l us l og i q u e est, sem b l e-t- i l , d e co nsacre r u n pa ra g ra phe à cha q u e type d e fou rm is.

, Que l l es ph rases, q u e l l es pa rt ies pou rr iez-vous ut i l i ser po u r i n trod u i re et pou r conc l u re l ' a rt ic l e ?

, Vous pouvez a u ss i créer u n « suspense » en ne d i sa n t pas tou t de su ite de q uo i i l s'a g i t, en p résen ta nt l es fou rm is com me des « êtres » dont on v ient de découvri r l e mode d e v ie . . .

, Pou r passe r de l ' o ra l à l 'écr it, sachez su pprime r l es p h rases o u express i ons q u i vous sem b l ent i n ut i l es pou r ne ga rde r q u e ce l l es qu i sont i n d ispensab l es, nota m ment ce l l es q u i ass i m i l e n t e n q u e l q u e sorte l es fou rm is à des h u ma i ns.

, Pou r vous a i de r, vous pouvez, s i vous le sou ha i tez, ut i l i ser l a tra n scri pt i on d e l 'e n reg i strement .

, Sach ez passer éga l ement du ton , du reg i st re o ra l au reg i stre écrit.

Réd igez votre a rticle.

ÉCRIT . 1 49

Page 150: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

Reportez-vous à l 'activité 39 .

Vous êtes en Fra nce d e p u is q u e l q u es mo i s d a ns l e cad re de vos études de jou rna l i sme .

Vous avez vu , en d i rect d 'a bord , p u is d a ns l es d ive rs j o u rn a ux té l év i sés d u 6 n ove m b re l 'a n n o n ce d e l 'attri bu t i on d u Prix Goncou rt à Jonatha n Litte l l .

Vous déc idez d e « fa i re u n pa p i e r » s u r cet événement pou r l e jou rna l d e votre éco l e. Écou tez d e nouvea u l 'a n nonce fa i te e n d i rect a u jou rn a l té l évisé.

Réd igez votre article.

P o u r v o u s a i d e r

Vos l ecte u rs n e saven t p e u t-être pas ce q u ' est l e Pr ix G o n co u rt : i l vou s fa u t d o n c p e n se r à l e p résen te r, à p réc i se r q u e l l e e n est l ' i m po rta n ce e n Fra n ce .

L a p roc l a ma t i o n du rés u l ta t du vote du j u ry s ' acco m pa g n e d ' u n ce rta i n r i t u e l (a u resta u ra nt D ro u a n t, à l ' h e u re d u d éj e u n e r, d eva n t u ne fou l e d e j ou rn a l i stes) , d a n s u ne a m b i a n ce féb r i l e. Essayez d e l es t ra d u i re d a n s votre a rt i c l e.

I l s ' a g i t d ' u n p rix l i tté ra i re : p résen tez l 'a u te u r et ce q u e vou s savez d e son œ uvre m a is a u ss i d e son rom a n : q u e l l e e n est l a t ra me , q u e l l es son t l es cr i t i q u es fa i te s à sa so rt i e , com me n t l e p u b l i c l ' a a cc u e i l l i .

• 3 . LES FAÇONS D'EXPRIMER SON OPINION , SES SENTIMENTS .

1 . Lisez le titre, le chapeau et l ' i ntertitre de l a critique de fi lm ci-dessous.

2 . S'ag it- i l d 'une bonne ou d 'une mauva ise critique ? Quels mots j ustifient votre réponse ?

Page 151: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

JACQUOU LE CROQUANT, TRAHI ET DÉFIGURÉ Laurent Boutonnat, réalisateur des ul ips de Mylène Farmer, signe

une adaptation déshonorante par sa bêtise et sa violenue.

SUR les routes de

Dordogne, ces dernières

semaines, le promeneur est

accueilli par de grandes

affiches du film Jacquou le Croquant, avec les vœux du

conseil général pour 2007. C'est dire si la sortie de ce

long métrage (600 copies à

travers la France) était

attendue et qu'une paliie du

prestige qu'on lui prêtait

devait rej aillir sur la région

où il a été (un peu) tourné.

Jacquou le Croquant, le

roman d'Eugène Le Roy,

continue, plus d'un siècle

après sa publication, de

structurer l'identité et

l'imaginaire des habitants du

Périgord. Il est leur héros.

Précédé par la rumeur du

tournage qui, l'été dernier,

après de longs mois en

Roumanie, enveloppait le

Périgord, on guettait avec

curiosité ce que Laurent

Boutonnat, connu pour avoir

été le pygmalion de Mylène

F armer et le réalisateur de

ses clips, allait en faire.

Colère, rage, indignation.

Voilà dans quel état son film

laisse le spectateur, au terme

d'un très long et très pénible

bombardement d'effets spé­

ciaux et de castagne. Cette

adaptation indigente qui se

veut à grand spectacle détruit

sans vergogne le livre auquel

elle s'est attaquée, piétinant

sa subtilité.

On ne sait par quel bout prendre ce désastre . Les scènes grotesques ? Les si­tuations invraisemblables ? La mise en scène à gros sabots avec ralentis appuyés ? Les mouvements de caméra ? Les chromos de calendrier (lavandières au bord de l'eau, filmées dans la même lu­mière que les publicités pour les yaourts) ? Le caractère gothique de sa description de la misère ? La nuit de Noël où J acquou et sa mère traversent la noire forêt, cernés par les loups, morceau de bravoure du livre, traité comme une nouvelle version de Dracula dans les Carpates ?

On ne sa i t p ar qu e l b out p rendre

c e dé sastre

Jacquou jeté aux oubliettes du château du comte de N ansac, filmé comme un rat dans les égouts ? La scène du bal au village où Laurent Boutonnat a voulu copier Les Portes du Paradis de Michael Cimino, sommet du mani­chéisme primaire qui baigne le film ?

Les péripéties de l'his­toire d'amour du héros, tiraillé entre la brave paysanne et la fille du comte, tentatrice perverse, affiigeantes de niaiserie ? �affrontement final entre J acquou et le

comte de N ansac, apothéose de mauvais goût cinémato­

graphique ? �hyperviolence

complaisante ? La bande-son à décorner les bœufs ? La

musique qui ne laisse aucun

répit ? Le montage ? La

distribution ? Mais que

diable Olivier Gourmet est-il

allé faire dans cette galère ?

Rarement il nous a été

donné de voir un film,

présenté comme ambitieux et

s'attaquant à un monument

du patrimoine populaire,

d'une stupidité aussi intense,

aussi appliquée. Le réali­

sateur explique, à longueur

d'interview, qu'il a « imité »

Millet, Géricault, Greuze, Le

Nain et même (mais si ! )

Rembrandt. S i seulement

Laurent Boutonnat s'était

inspiré d'Eugène Le Roy au

lieu de mutiler son œuvre, de

la défigurer, d'en ignorer la

portée historique, politique et

symbolique, de s'en emparer

pour y plaquer sauvagement

sa VISIOn grossière et

simpliste, l 'outrance de sa

mise en scène et ses dia­

logues d'une bêtise abyssale.

Au générique de fin, sous

une chanson de Mylène Fe nner, le réalisateur a pris

soin d'indiquer : « Aucun

animal n'a été blessé, ni

maltraité. ». Cette précaution, � lélas, ne s'applique pas aux

spectateurs.

Jean-Claude Raspiengeas, La Croix

Page 152: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

3 . Rel isez le texte et relevez les noms, adjectifs ou expressions servant à qua l ifier :

a) l a m ise en scèn e : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) l es d ia l o gues : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) l ' a da ptat io n , l a fi d é l i té au roman : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . < 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d) l ' i mage : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

e) la m us i q u e : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

f) ce q u e ressen t l e spectateu r, l a faço n dont i l est tra i té : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Observez la l iste d 'adjectifs et d 'express ions ci-dessous. Fa ites- leur correspondrè des

adjectifs et express ions du texte qu i s'y opposent, qu i en sont les antonymes.

EXPRESSIONS ET ADJECTIFS EXPRESSIONS ET ADJECTIFS

���� DU TEXTE

Passi o nnan tes I n téressa ntes Étra nges R i d icu les

Opulente Riche Neutre Plate

Embe l l i r Mod ifi e r

Respecté Peu conforme

Sou l i g nant Effaçant Écrasant

Réussite, succès Œuvre Film Échec

I n te l l i gence Fi n esse Espri t La m i èvrerie

Transformer AbÎmer

Bon goût

Enthousiasme Joie Satisfaction 1 rritation,agacement

Magn ifi é Embe l l i Méconna issab l e

Scrupuleusement Avec application Directement Sans hésitation

U n feu d 'a rt ifi ce de Une mu ltipl ication de Un g rand nombre de Un recou rs fatigant à

Admirable Belle, bonne Honnête

Respecte Présente Éco rché

Réalistes Inouïes Incroyables

Dé l i cate, su bt i l e Fi n e G rosse, g ross ière

L'impartialité La neutralité La partialité

Merve i l l e uses 1 nté ressa ntes Reg retta b l es Em be l l i r

1 52 • ÉCRIT

Page 153: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

11 1 7 1 Vous êtes cha rgé , pou r l e b u l l et i n m u n i c ipa l de votre vi l l e , d e réd i ge r u n e cr it iq u e d u fi l m

Jacquou le Croquant. À l ' a ide du texte et des expressions de l 'activité précédente :

1 . Réd igez une critique p l utôt négative ou neutre, d ' une d iza i ne de l i gnes.

2. Réd igez une critique positive ou très positive, d 'une d iza i ne de l i gnes.

11 1 81 Reportez-vous à l 'activité 97 . Reformu lez cette lettre en langage cla i r.

Comme on d it J e s u i s h e u re u se d e v ivre d a n s l e L ot ( ma i s pas d a n s l e 46 ) . J e s u i s fiè re d ' h ab iter e n p rov i nce ( et n o n p a s e n « ré g i o n » ), m ê m e s i j e n e ren i e a u c u nement m a rég i o n M id i - P y ré nées. Q u a n d j 'a i des e n v i e s c itad i nes, j e me ren d s à To u l o use, m a i s j e ne va i s j a m a i s « su r » To u l o us e ! M o n m a ri , L oto i s d 'a d o pt i o n, est né d a n s l e d é p a rtement d e l a S e i ne- S a i nt- D e n i s . . . q u i n e s e n o m m a it a l o rs n i l e « 9 3 » n i l e « 9-3 », e t e n c o re m o i ns l e « 93 » ! Ce snob isme me fait d i re : « O u i, c 'était m ieux avant ! »

M ar i e- B l anche Jam i n - C o mac,

« Té l é ram a », 2 968, 29 nove m b re 2 0 0 6

SA U V E R L'O RT H OG RA P H E O n v ient d 'apprendre que les é l èves de se d'auj o u rd'h u i ont l e même n iveau e n o rthographe que ceu x d u C M 2 i l y a v i ngt ans. A p rès l a méth ode d e l ectu re sem i -g l oba le tant décr iée et m ise auj o u rd 'h u i à l ' i n dex, l a méth ode d 'apprent issage de la g rammai re et de l 'orthographe est re m i se e n cause . A q u o i est due cette rap i d e dégradat ion ? I l sera it i ntéressant de c hercher d u côté des spéc i a l i stes q u i u t i l i sent un l angage i n c o m ­préhens i b l e p a r l e s non- in it iés . L e s programmes d e français de 6 e sont tout à fait révé l ateu rs de cet état d e fa it. Dans c e s cond it ions, o n ne peut q u 'ap p l au d i r G i l l es de Rob ien q u i a eu le c o u rage de donner u n coup de p ied dans la fou rm i l i ère .

P h i l i ppe Schm itt 6 8 0 0 0 C o l mar

« Le Figaro M agaz i ne » - Samedi 17 février 2 0 07

Vu à la té l é ! U n j o u rn a l i ste i nterviewe le P remier m i n i stre dans les j ard ins de M at ignon . Ce repo rter po rte u ne veste no i re, un pu l l et un jean g r i s . Autre chaîne, m ê m e déga i ne : l e fi l s d ' u n c hanteur décédé, q u i v ient évoquer s o n père d a n s une cé lèbre é m i ss ion d o m i ­n i ca le, est en jean su per déco ntracté . Au ci l'que auss i, nouve l l e fantai s ie : j 'a i vu u n j o n g l e u r e n j e a n de v i l l e . D 'a u c u n s sa l ueront sans doute dans ces tro i s cas l 'authe ntic ité moderne et b i enve nue de ces ten ues et, à co ntrari o, me tra itero nt de réac, moi q u i a ime s i n o n l es costu mes de scène, d u m o i ns q ue l 'o n so igne sa m i se, p l us encore q uand o n a rendez-vo us avec u n pub l ic . J 'y vo i s p o u r ma part u ne m arq ue de respect pas d u tout r i ngarde. C u r ieuse époque où, à l ' i nstar d u langage, l a fronti ère entre l es sphères pr ivées et p u b l i q ues devient de p l us en p l us té n ue . ,

Stéphan ie J o u m ard,

67 1 1 8 G e ispo l s h e i m .

« M adame F igaro », 2 7 janv ier 2 0 0 7

Page 154: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

Lisez les 3 cou rr iers de lecteurs.

1 . Notez l es d iffé rents thèmes dont i l s fon t état.

2. Vous vous sen tez co ncerné (e) par u ne ou deux l ettres pa rce q u 'e l l e (s) vous a m use (nt) ou pa rce q u 'a u con tra i r e e l l e (s) vous éne rve (nt) . Vous répon d ez à cette (ou à ces l ettres) q u i sont p u b l i ées d a ns l e Cou rr ier des l ecte u rs d e l a sem a i n e su iva n te. Défendez votre po i nt de vue .

11 201 « DO IT-ON CONNAÎTRE LA V I E PR I VÉE DES POLIT I QUES ? » Roselyne Bachelot, députée européenne (UMP)

Les c itoye n s sont e n d roit d e réc l a mer l a vé rité s u r

l a v i e p rivée d es hom mes e t d es fem mes po l it i q u es

q u i i nstru menta l i sent certa i nes va leurs pour fa i re

campagne. Q u e l q u ' u n q u i , d a n s l e d é bat p u b l i c,

p rô n e ce rta i n s co m p o rt e m e nts pa r exe m p l e,

encense l e m a r iage o u co n d a m n e l 'avortement -

d o it l u i - m ê m e l es res pecter. S i cette perso n n e a

u n e m aîtresse, e l l e n e d o it pas s'offusq u e r q ue l ' o n

e n fasse état .

Deuxième c a s o ù l es h o m mes po l it iq ues n e d o ivent

pas cac h e r l e u r v ie p rivée : s' i l s en o nt fa it u n

é l é m e nt d e com m u n i ca t i o n po l it i q u e - e n se

fa i sa nt p h oto g ra ph i e r avec leur fe m m e o u l e u r

m a ri , avec l e u rs e nfa nts, l e u r ch ien, etc. D o n n e r

u n e p h oto n e s uffit pas, i l fa ut a l o rs acce pte r

d ' a l l e r j usq u'a u bo ut, par souci d ' h o n n êteté. A fo rt i o ri si l 'o n a so i -même, e n to ute • co n sc i e n ce, 1 ivré sa vie pr ivée en pât u re .

• E n reva nche, j e cro i s q u ' i l fa ut l a i sser tra n q u i l l es c e u x q u i, com me moi, n 'ont e n a u c u n e

faço n e t à a u c u n m o ment uti l isé l e u r v ie p rivée co m m e é l ément d e com m u n icat ion, n i

certa i n s comportem e nts com m e i nstru m e nts d e ca m p a g n e .

Les po l i t iq u es, a uj o u rd ' h u i, mette nt t r o p e n ava nt l e u r i nt i m ité, e n pa rt i e à ca u se d e

l 'affa d issem e nt et d e l a co m p l exif icat i o n d u d isco u rs po l it iq ue. Pa r ler d e ch oses

• perso n n e l l es est un moye n d e ren o u e r le d i a l og u e avec l 'o p i n i o n p u b l i q u e . La

prod uct i o n té l évi sue l l e, q u i réc l a m e ch a q u e j o u r son l ot de cha i r fraîche, est a ussi e n

• c a u s e . J ' a i déj à d û refuser des centa i n es d ' i nte rv i ews.

1 54 • ÉCRIT

Page 155: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

• Ce l a n e me déra n g e pas d e pa r ler d e m es p rod u its d e bea uté o u d e m es l o i s i rs - je l 'a i

• fa it d a n s d es magaz i n es fé m i n i ns, n ota m m e nt - ca r c e n e sont pas d es o bj ets d e

com m u n icati o n po l it i q u e . C e g e n re d ' i nformat ion n ' a a uc u n ra pport avec l es affa i res • p u b l i q u es et, su rto ut, i l ne concerne q u e m o i . M a is je refuse de par ler de ma fa m i l l e :

i l fa ut protég er so n ento u ra g e . S i l a po l it i q u e d o n n e bea uco u p d e sat i sfact ion

perso n n el l e, nos proches n 'en ret i rent, q u a nt à e ux, q u e l es d ésa g réments. To us l es

• é l u s, h o m mes o u fem m es, sont souvent contra i nts d 'ér i ger u n m u r d e p rotect i o n entre

v ie pr ivée et v ie p u b l i q u e . • • • • • • • .,==�:==�;== .==�== .

Michel Rocard, député européen (PS) Ce sera it le moye n le p l us s û r de n o u s re n d re fo us !

L' h u m a n ité n e p e ut s u rv ivre sa n s u n p e u

d ' i nt i m ité : i l s 'a g it d ' u n d ro it fo n d a m e nta l , q u i

g a rantit l 'éq u i l i b re psych i q u e . M a i s, a uj o u rd ' h u i ,

d a ns u n système méd i at i q u e ton itrua nt, l ' i nvas i o n

est p e rm a n e nte ! Cette o bsess i o n d e l a

tra nsparence v ient d u fa it q u e l a p resse, depu is

q u ' e l l e est vra i m e nt deve n u e ca p ita l i ste, se croit

i nvest i e d ' u n e fo n ct ion d e voye u r. B ien s û r, i l n 'y a

pas d e démocrat i e sa ns l i berté d e l a p resse, m a i s

n o u s a s s i st o n s à d es d é r ives q u i re n d e n t l e

g o uvernement d es hom mes i m poss i b l e .

Ce rtes, l e c itoyen est e n d roit d e savo i r c e q u i

i nterfère avec l a v i e p u b l i q u e, m a i s ce l a s u ppose

u n e déonto l og i e str icte chez les co m me ntate u rs

co m m e c h ez l es acteu rs, afi n q u e l ' h o m m e po l it i q u e n e d evi e n n e pas u n s i m p l e people. • Ca r, po u r q u e le pouvo i r so it respecté et obéi , la d i mens ion sacrée est essent ie l l e . Or l a

d é m oc rat ie a p rog ressé en ra pp roc h a nt l e pe u p l e d u pouvo i r, m a i s e l l e a perd u e n • route l a d i sta nce n écessa i re . E t nous vo i l à p r i s a u p i è g e d es m é d i a s q u i ré pondent à

u n e d e m a nde m a l sa i n e . A lors, u n e fo is q u 'on est d a n s le c i rq ue, i l fa ut i nve nter u n e

n o uve l l e règ l e . L a tact i q u e cons i ste à co ncéd er u n e i nfo rmation, e n p re n a nt a i ns i u n e

• opt i o n s u r l a m a n i è re d o nt e l l e sera co m m entée, p l utôt q u e d e l i re ensu ite d es ch oses

ma lvei l l a ntes, a rrach ées contre n otre g ré . • To ute cette masca rad e m 'a bea uco u p pesé . E t e l l e a s u rtout bea uco u p d é ra n g é mes

e nfa nts. Q u a nt a u conj o i nt, i l a u n rô l e i m poss i b l e . I l d o it en effet être d ' u n e g ra n d e •

d iscrét i o n et avo i r son propre mét i e r, pa rce q u e l e p u b l i c est en d roit d e s 'ass u rer q u e

• cel u i q u i est é l u est a uto-déterm i n é . J e tro uve déso l a nt q u e certa i ns d e m e s co l l èg u es

fassent d e l e u rs épouses et d e l e u rs enfa nts d es a rg u m e nts d e ca m pa g ne é l ectora l e . . . • J ' e n veux a ussi à l a presse écrite d e s'être l a i ssé m use l e r pa r l a té l évis ion et d e fa i re d e

l a s u rench ère. Nous som mes g o uvernés à l 'émot i o n . L'espace méd iat i q u e n e sert p l us

q u 'à co m m enter soit l ' i nsta nt, soit l a pér iode q u i co u rt j usqu'à l a p roch a i n e é l ecti o n . I l

• n 'y a p l us d e p l a ce n o n p l us po u r l a péd a g og ie et l e dé bat. À p résent, u n h o m m e

po l it i q u e est j u g é s e l o n c e cr itère : v i b re-t- i l avec n o us q u a n d i l y a u n e g ra n d e émot ion • n at i o n a l e ? Or g érer u n e cr ise, c'est d 'a bord maîtr iser ses pro p res émot i o n s p o u r n e pas

se l a isser porter et tro m per pa r l ' a i r d u te m ps . A ' l ' B ' d C l d L C b L 'E 23 A 2004 ure le erar et au e ele vre, xpress, aout

____ '---c. • • • •

• • • •

Page 156: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

Lisez les 2 documents.

1 . Re l evez et n otez l es a rg u ments pou r et contre .

2 . Et vo us, q u e l l e est votre op i n i on ?

Écrivez votre ré ponse en don n a nt l e pou r et l e contre ou en l a n ua nça nt si vous n 'êtes pas ent iè rement pou r ou contre .

[ill]

... ..

�A ��

1. Introduisez votre argumentation par une petite phrase qu i donnera l'orientation générale de votre pensée.

2. Justifiez votre opinion en donnant des arguments. 3. Donnez un ou plusieurs exemples pour développer vos arguments. 4. Organisez votre argumentation. 5. Util isez des mots d'articu lation. 6. Terminez votre argumentation par la position la plus importante pour vous.

•• •• Il 1 · . d ., •• •• ue e est a situation ans votre pays ! 'u, S'intéresse-t-on à la vie privée des femmes et des hommes politiques ?

O"'MAlfI 10W E n 1 999, les P a risie ns é b l o u is, o n t d é c o u ve rt s u r l a pass er e l l e d es A rts les s c u l pt u res g é a n tes d ' O usma n e Sow, c o n n u j usq u ' a l o rs d es s eu ls i n it iés . C ette exposit i o n en p l e i n a i r, g ra t u it e et o u ve rt e j o u r et n u it , a atti ré des ce nta i nes de mi l l ie rs d e visiteu rs . Deva nt c e succès, l a M a i rie d e P a ris a d û p ro longer l ' exposition d e p l us ieurs sem a i nes.

M a is qui était donc ce c réate u r sén ég a l a is, i n co n n u à l ' époq u e et cé lèbre a uj o u rd ' h u i ? N é à D a ka r e n 1 935, il est ven u à P a ris pour ses étu d es et il y a lon gtemps véc u . K inésithéra peute d e formation , i l se passion n e v ite p o u r l e co rps h u main q u ' i l se met peu à peu à sc u l pter pour son p la is i r, le so i r et le week-e n d , p a ra l lè lement à son a ctivité p rofessi o n n e l l e . La q u a ra nta i n e venue, i l s ' i nsta l le déf in it ivement au Sénég a l pour se consac re r à l a sc u l pt u re . (�

1 56 • ÉCRIT

Page 157: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

sow tro uve son i nspi rat ion d a ns les t r ibus afr ic a i n es . I l c o n çoit de g ra n d es si l h o u ettes rep résenta n t d es P e u ls, des M asaïs, d es N o u bas . . . Les c o rps, fa i ts de ter re g l a ise, de t iss u , d e p a i l l e . . . , so n t ath lét i q u es, p a r fo is tortu rés ; l a m usc u l at u re est sa i l la nte, les v isa g es t rès réa l istes ex p ri m e n t s o u v e n t l a souffra n c e .

Sa c o m posit i o n l a p l u s c é l è b re r e p rés e n t e , e n u n e f resq u e t rès i m pressio n n a n te, l a bata i l l e d e Little Big Horn ( 1 8 7 7) q u i vit la v ictoi re d es S ioux m e n és pa r Sitti n g B u l l s u r les t r o u p es a m é r i c a i n es d u g é n é r a l C uster .

1 1 Production

écrite

Vous avez vis ité l 'exposit ion que le m usée Dapper* a réa l isée a utour de l 'œuvre d 'Ousmane Sow. Vous écrivez un a rticle de qu i nze l ignes environ pour présenter cette exposition en vous attachant p lus particu l ièrement à l a scu l pture représentée ic i .

* l e m usée Dappe r, à Pa ris, est essentie l l ement consacré à l ' a rt africa i n .

P o u r v o U S a i d e r

1 . Vou s ra p pe l l e rez l a voca t i o n « a fr i ca i ne » d e ce m usée pa r i s i e n . Vou s d o n n e rez e n n ote s o n a d resse (3 5 , ru e Pa u l Va l é ry, Pa r i s 1 6e e t l es h e u res d ' ouve rt u re (de 1 1 à 1 9 h . - Fe rmé l e m a rd i ) .

2 . Vou s évo q u e rez ra p i d e m e n t l a p e rson na l i t é d e ce scu l pteu r.

3 . Vou s évo q u e rez é ga l e me n t sa g ra nd e expos i t i o n d e 1 999, e n p l e i n a i r, à Pa r is .

4. Rep re n ez d es é l ém en ts de la n ot i ce c i - d essu s pou r d écr i re ses œuvres .

5. Pa r l ez p l u s l o n g u e m e n t de la scu l pt u re d o nt vou s voyez ic i la p h oto .

s i t u ez- l a (pa r exe m p l e : d a n s l a d e rn i è re sa l l e se t ro uve u ne scu l pt u re p a rti c u 1 i è re m ent fra p pa nte . . . )

d écr ivez- l a

p o rtez u n j ug e men t s u r cette œuvre .

11 221 1 . Observez attentivement la pub l icité ci-dessous et répondez a ux questions.

a) Que l est l 'obj ectif de cette p ub l ic ité 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) À q u i s 'a d resse-t-e l l e 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . - - - - - - - - - - - - - - - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c) S i on « ad hè re » à son message , q u e fa ut- i l fa i re 7 Au près de q u e l o rga n isme 7.

Page 158: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

d) En q uo i l a fo rm u l at i o n d u message et l ' i mage sont-e l l es pa rt icu l i è rement « percuta ntes » , effi ca ces ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

e) Que l s mots o u exp ress ions révè l e n t l e rô l e d u tem ps su r l e passeport d e vie , e n bas , à d ro i te :

• pou r l e d o n ne u r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• pou r l e receveu r ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 159: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

2 . Exposez votre op in ion dans un « bu l l et i n d ' humeu r » desti né au (( courr ier des lecteu rs » du magaz ine où est parue cette pub l i cité.

Les questions su ivantes peuvent vous aider à structurer vos idées : a) Que pensez-vous de cette publ icité ? Vous choque-t-el le ? La jugez-vous inconvenante ? Selon vous, a-t-el le sa place dans un magazine de grande d iffusion ?

b) Êtes-vous pour ou contre le don d'organes ? Êtes-vous, seriez-vous prêt(e) à être vous-même donneur ? Pour quel le(s) raison(s) ?

c) Le don d'organes est-i l chose courante dans votre pays ? Pourquoi ? La rel igion ou la « morale » jouent-elles un rôle dans ce choix ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Réd igez votre pr ise de posit ion :

ITURE CRÉATIVE

• 1 . JEUX DE LANGUE • �� WuLL-po, �Ouvrotr vie Ltttér�ture poteV\-tteLLe, foV\-�é Le 24 V\-oVeVtA..b re 13 GO -p�r �� �écrtv�tv\- et -poète RCltj VtA..oV\-vi G2.UeV\-e� u et L e VtA..�tVtéVtA..�ttc,teV\- Fr� V\-ç,oLs Le LLoV\-V\-�ts est �� t,{V\- �teLLer vie Lttter�ture sous coV\-tr�tV\-tes vioV\-t Les VtA..eVtA..b res soV\-t vies �� VVt�tl1éVtA..�ttc,teV\-s et Ltttér�teurs, LLttér�teurs-VtA..�tl1éVtA..�ttcteV\-s et VtA..�tVtéVtA..�ttcteV\-s­�� LLttér�teurs. �� Les. -pyeVtA..teys. �teLters vi'écrtture fureV\-t créés. -p�r 6Lts�betVt B.tV\-g eV\- 137G, è4. vies ftv\-s �� tVtéy�-peuttques., -pour vies eV\-f� V\-ts c� r�ctérteLs, �tV\-sL qu'eLLe Le reL�te vi � V\-s. Le Ltvre �� quL �� f�tt coV\-V\-�ttre, « . . . 6tje V\-�ge�tjusqu'è4. L� -p�ge �.

�v\"s.ûg V\-eVtA..eV\-t viu fr� V\-ç,�ts. L� V\-g ue étr� V\-gère recourt L�rgeVtA..eV\-t � ux �teLters �� �'écrLture, vie Ltttér�ture sous c,oV\-tr�tV\-tes -pour � VtA..éLLorer Le V\-tve� u vies. �-p-preV\-� V\-ts, « Leuy coVtA..-péteV\-ce éc,rtte ��

e-eLa ex-pLtque Le st,{c,cès vie �o-pér�ttoV\- tV\-tLtuLée « seVtA..�tV\-e vie L� L� V\-g ue fr� V\-ç,�tse � �� q ut, �e-puts. 133G, s.e viérouLe tous. Les. �V\-s. �u VtA..ots vie VtA..� rs.. 6LLe -pro-pose « � ux �� 'P� ytLc,uLters, � ux VtA..eVtA..b res vi'uV\-e �ssoct�ttoV\-, vi'uV\-e structure cuLtureLLe, vi'uV\­�� éta b LLs.seVtA..eV\-t sc,o L�tre, vi 'uV\-e btb Ltotl1 èq ue, vi 't,{V\-e c,o LLecttvtté Loc� Le, vi 'uV\-e �� eV\-tre-prts.e . . . , vie s'eVtA..-p�rer vi'uV\-e s.éLec,ttoV\- vie vitx VtA..ots. et vie « L�ts.ser courtr Leur �� tVVtagtV\-�tre : vitx VtA..ots è4. vitre, è4. écrtre, vitx VtA..ots -pour jouer, -pour cVt� V\-ter . . . �. ALors . . .

Page 160: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production

écrite

J()[1� rtVf.C 1T.S 1J� rvtVlS lJE Ir1: SI(v1(JlNJ: VI' 1fI ItIN(ilŒ 'In'W(4In 2ClCl'T'"

La thématique retenue repose sur Il Les mots migrateurs"

Imaginez et rédigez un texte dans lequel apparaissent les dix mots de la semaine de la

langue française:

a) Les dix mots peuvent apparaître dans n'importe quel ordre,

b) Les dix mots doivent apparaître dans l'ordre alphabétique,

L'ACROSTI CHE

BACHI BOUZOUK , Cie

L'acrostiche est un exercice consistant à créer des phrases dont les premières lettres

forment un mot

Imaginez un acrostiche pour au moins deux des dix mots.

A A B B P V

B M 1 Il:. A

R 0 J S L

1 U H 0 S S

C R U E E

0 R

T P B

C M A

C H E R Z

L 1 T . T A

0 C R 0 R

W U E U R

N � T E

tl,SO .1 ECRIT - -_ �_ �'30.=Ü�· ___ _

Page 161: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

[C LE TAUTOGRAMME

Production

écrite

Un tautogramme est une phrase ou un texte dans lequel de très nombreux mots (le plus

grand nombre possible) commencent par la même lettre.

Imaginez des tautogrammes avec les initiales des dix mots: A - B - C - M - P - V

Pour vous aider, une ou deux amorces de tautogramme est proposée pour chacune de ces lettres.

À l'Académie Alsacienne des Arts ...

Ah, Annie, mon Amie, Achète des Ananas .. .

4]) Be ... Be ... Bredouillait Brigitte, au Bureau .. .

Comment Croire Ces Contes ...

o Mon Mari, Mardi Matin, M'a Montré ...

Monsieur Michel Moussard, Meilleur MaraÎcher de Montpellier ...

G Pour Passer Par Paris, Pierre ...

o Valérie Votre Voisine Va Visiter le Viet-Nam ...

Voulez-Vous Venir Vendanger Vendredi avec Virginie et Vincent... ?

LA BOULE DE NE I GE

Une « boule de neige» ou phrase croissante est une phrase disposée verticalement dont le

premier mot comporte une lettre, le deuxième mot deux lettres, le troisième mot trois

lettres ... etc.

Composez des phrases croissantes dans lesquelles au moins un des dix mots apparaît.

o

00

000

CD©

o 000

000000

0000000

a

00

000

000

o 00

()OO

0000

Cl ( @CID0 OOOOC)O

0000000

CD @@ 000000

OOOOOO()

o

00

000

OOO()

o

00

000

000

00000

® CD ® ®CD

0000000

000000

OOOOO()O

"ÉCRIT . " 161 - - - 1

Page 162: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

11 27 1 (C2) LE TEXTE ALPHABÉTI QUE

Un texte a lphabétique est un texte dans lequel se succèdent des mots commençant par les

lettres de l 'a lphabet, de A à Z.

Exemple : À Bordea ux, Ca ro l i n e Dupu i s, étu d i a nte fra n ça ise d e g ra m ma i re hébraïq u e i m porte de jo l is ki monos. Les motifs son t nouvea ux : o i sea ux et pa p i l l o n s q u i rav i sse n t et séd u i s e n t touj o u rs u n a n i m em e n t l es voyag e u ses d e week- e n d , xénophobes o u non , de Yokoha ma à Zu r ich .

I l existe b i e n d 'a utres m ots m i g rate u rs q u e ceux p roposés pou r la Sem a i n e de l a l a n g u e fra nça i se . . .

Chois issez un mot pa rm i ceux proposés pour chaque lettre et composez un texte a l phabétique.

A : acco rdéon - a madoue r - a rsena l - a l a rme - a l e rte - a no ra k - a l gèb re - a n a conda -B : b i stro - b ra n d i r - b i scotte - basa n e - bader - bo lée - ba l a fon - bâ bord - bou l eva rd C : cravate - ch iffre - choco l a t - ca rava nsé ra i l - c i b l e - ca ncre - caou tchouc - ca maïeu D : datte - d iva n - do l m e n - d rog u e - d i g u e - dé l i catesse -E : ép i na rd - é l ectric ité - éden - e rsatz - é l ectron - esc la n d re - éd redon - est rade -F : fa ki r - fen nec - fricht i - fa r - fl e u ret - flâ ner - fra ppe r - fl otte - fa rdea u - fa rte r - fest i n G : g i rafe - gaze l l e - gou rou - g riffe r - g a l oper - g ri s - g raffit i - ge i sha - g a u cho - g i nseng H : h e n n é - ha I l - hasa rd - ha rd i - heu rte r - homa rd - haïku - ha mac - ha rmo n ica -1 : i g u a n e - i g l oo - i keba na -J : j ag u a r - j uj u be - jackpot - j u b i l ée - jog g i n g - j a rgon - j u n g l e - jonq u i l l e -K : k iw i - kép i - k iosq u e - ke rmesse - k laxon - ka pock - koa l a - kaya k - kéfi r - ka ngou rou L : l ogg i a - l i ed - lama - l e i tmotiv - l a d - l a iton - l aser - l oto - l i tch i -M : mousse l i n e - mezza n i n e - m a n n eq u i n - m i n a ret - mate lot - m enthe - mate l a s - ma rso u i n N : n u rse - n i rva na - nacre - n a ba b - nou i l l e - nén u pha r - n uq u e - n icke l -o : oued - o ra nge - ora n g outa n - opéra - ou ist it i - oas is - og ive - o rg u e i l - o u ra g a n -P : pat io - p i m pa n t - pa m p l emousse - poncho - po lde r - photog ra ph i e - p h a re - po l i tesse -Q : q u iche - quo ru m - q u i nta l -R : ru ba n - ra mda m - ru m ba - red i ngote - rada r - razz ia - réuss i r - re l i ef - ra i l -S : safra n - s i rop - strass - s i l h ouette - sofa - so ig ne r - sca n d a l e - savate - s i este -T : t rébucher - tu rba n - th é - tu l i pe - tro u badou r - tra quena rd - tomate - tabou - typhon -U : u kase -V : vas istas - vase (f) - vrac - vaguemestre - va rech - vaca rme - veste -W : wagon - watt - wa p i t i - wha rf X : xyl ophone - xénon -Y : yatagan - yaou rt - yacht -Z : zéro - zéphyr - zén ith - zèbre - zoom

Page 163: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

LE PASTI CHE

Production écrite

Le pastiche : Œuvre l ittéra ire ou artistique dans laquel le l 'auteur a imité la manière ou le

style d'un écriva in , par exercice ou le p lus souvent à des fins parodiques .

J ea n- Lo u i s CURT IS* a toujou rs p rat iq u é l ' a rt d u past iche . Sa c i b l e favor ite : M a rce l Proust.

Vo ic i u n extra i t de La Chine m 'inquiète ( 1 972) . C'est, b i en entendu « le Na rrateu r » q u i , sous l a p l u me de J - L Cu rt is, s 'exp rime .

« F ra nçoise, q u i ava it p rotesté pe n d a nt d es a n n ées contre ma récl u s i o n vo l onta i re et l ' h a b it u d e q u e j 'ava i s pr ise de ne sort i r q u ' a p rès m i n u it, à d es h e u res q u 'e l l e a ppe la it, e n estro p i a nt l 'express i o n cou ra nte, II h i n d o ues" (ca r e l l e éta it i n é b ra n l a b l em e nt pers u a dée q u e ceux q u i d isent " i n d u es " n e p ro n o nça i e nt a i ns i q u e pa r affectat i o n d e p a r l e r par i s i e n), m'adj u ra d e rester co uché l orsq u e, a p rès u n e m a l a d i e q u i m 'ava it fa it g a rd e r l a cha m b re s ix mois, j e d éc i d a i , me senta nt un peu m ie ux, de m e re n d re à u n e so i rée q u e d o n n a it Roberte Swa n n e n l ' ho n neu r d ' u n m a q u isard g u até ma ltèq u e, perso n n a g e q u i , e n d 'a utres tem ps, n 'eût peut-être pas réu ss i à me t i re r d e m o n l it, m a i s d o nt la p résen ce rue Sa i nt-Do m i n i q ue aviva it m o n d és i r d 'e nten d re par ler de l a révo l ut i o n q u i ve n a it d 'éc l ater q u e l q u es j o u rs p l us tôt, e t d es ép i sodes sa n g l a nts, h éroïq u es ou d é l i c i eux de l a q u e l l e j 'espéra i s être, a u spectac l e de la rue, le tém o i n effrayé, enthous iaste o u ravi . . . }}

© Éd it ions Bernard G rasset �� *JeCl Vv-LolÂts c,lÂrtts (131.7 - 1335) �� RoVVtCl Vvcter et essCl k:j tste frClVvç-Clts . LCllÂréClt �I prtx C;OVvCOlÂrt eVv �4 7 polÂr sOVv �� roVVtCl Vv « Les Forêts �e LCl VvlÂtt � ; a est éLI VVteVVtbre �e L'AcCl�éVVtte frCl Vvç-Cltse eVv � g>b. �� t L Cl écrtt �elÂx SClVOlÂrelÂX reclÂetLs �e pClsttCVtes slÂr �es évéVveVVteVvts cOVvteVVtporCltVvs .

�x� de- t�xt� de- .7v!arcet Proc«t (1971-1)22) Mtv tol1.jUb ab)� db Paru n)avait r. � dJaJtCiefu aJ1.iÙ db �� �� UWI1/ MUf/ rutait )ur tear) mt� à" m/eIWOyer � du ifwita:tW1U et 1utt1id j'etv tro� eJt/ reJ1ir� - tuJeV UI'te-rur Ui'V jotÂ;ter d/;ftJti F � 15er� eJt/ 1:/w11JlteUY db )� � et db )011/ jendre- - UI'te­aui:re-rur UI'te- � 1uk dev-P.a avoir fieu, th � d"u{/ th.r� db juer�� Lu trutu réfle-'xwlU 1Ub j'atJ-aM faitu daIu th tr� � jurel1f F urv w uwifuiru uwtif 1uk /lUe­�1U�eI1f db m:y rendre-. [. . . ] 1J14/ UWW th �� db rM� r;{a,.r� db juer�u eat � db bOI1/ rur uwi-1Ub � voiture- 1uk é:tait � /lUe- cIterciter rur /lUe- �nduire- et daIu LajueLLe-je-faMaM CM réfle-'xw� dut trtWeY)er Lu rUM 1uk vol1i: vu"! Lu C�-Pifd,e-!. �tLu étaieI1i: fort iua1 � à" ce., uwUttel1i:-� t1W..i! dM th uwUttel1i: o� jl eJ1ira0 je-n)eJt/ (uf F uww ditat:iW db t1tM ;mum F cdte- )etUa:tW11/ dJUI'te- e-xtrêute- d/;uœur 1u)011/ � 1� tour dJurv �UfJ � voiture- roiAlb � f� � d/;� )aJU br� �� 1� Lu jriliM dJUi'V Fv )ë:ttU1f ouvert� 011/ jm)e- )ur LM � �uvertu dJUi'V )abth r 014/ de., � uwrtuj ma:tér� il n)eJt/ é:tait rieft,J t1W..i! je- )eJti:U tour à" �Uf' � )UftYu)WI1/ du ob)taciM e-xtérieur) Fce., 1u)iL '0/ avait �

rur uwi-l:1ftrt dJ�11/ 014/dJaitel1f:Wl1/1Ub MU{ faMO� � )aJU MU{ eJt/ relUire-�mrt� devtuc:t Lu CJw)u MuveIie5: Lu rUM F Lu1uelie! je-F)aM eJt/ ce., uwUttel1i: étaieI1i: � oubüéM � )i-tol1.jt� 1Ub;'e-.r� tuJeV TraltÇbue-rur alLer aJA/X C�-Pif)m.

P-xtraii: c:Ih « L� T� re;f;youvi»J...,� pLéiatib tO/lUb 117).r3M gSb-gSg.

Page 164: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

Lisez le pastiche de Jean-Lou is Cu rtis.

Li sez ensu ite le texte de Marcel Proust.

1 . Décrivez en q ue l q u es mots en q uo i i l s se ressemb l ent

o u ce qu i l es d iffé renc ie , q u a nt a u sty le .

2. Ana lysez l es p h rases. Son t-e l l es fac i l es à comp rend re ? Pou rq uo i ?

3. Pou rq uo i Proust est- i l u ne c i b l e i déa l e pou r u n past iche ? J u st ifi ez votre réponse.

4. En q u o i ce pasti ch e est- i l a m usa nt ?

1 64 • ÉCRIT

Page 165: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Le Loup et L'Agneau, Jean de La Fontaine (1621-1695) La raison du plus fOlt est toujours la meilleure : - Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.

Production écrite

Nous l'allons montrer tout à l'heure. - Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :

Un agneau se désaltérait Car vous ne m'épargnez guère,

Vous, vos bergers et vos chiens. Dans le courant d'une onde pure.

Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure,

Et que la faim en ces lieux attirait.

On me l'a dit : il faut que je me venge. »

Là-dessus, au fond des forêts

« Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?

Dit cet animal plein de rage :

Tu seras châtié de ta témérité.

-Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté

Ne se mette pas en colère ;

Mais plutôt qu'elle considère

Que je me vas désaltérant

Dans le courant,

Plus de vingt pas au-dessous d'Elle ;

Et que par conséquent, en aucune façon,

Je ne puis troubler sa boisson.

- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,

Et je sais que de moi tu médis l'an passé.

- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?

Reprit l'agneau ; je tette encor ma mère.

Lisez rap idement la fab le de la Fonta i ne.

Le loup l'empOlte et puis le mange,

Sans autre forme de procès .

1 . Que l l e est l a mo ra l e d e l a fa b l e ? Qu 'exp ri me-t-e l l e ?

2 . Que l est l e thème de l a fa b l e ?

3 . Ca ractér isez l ' a g nea u et sa façon d e par l e r :

4. Ca racté risez l e l o u p et a na lysez ses accusat ions et ses a rg u ments :

5. Écrivez u n past iche d e l a fa b l e ( 1 2 ve rs) . S i poss i b l e en respecta nt l es rimes.

Livre l, Fable 10

\ ÉCRIT . 1 65

Page 166: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

Cho i s issez u n s uj et o ù vou s retrouve rez l e ra ppo rt d e fo rce e n t re d e ux pe rso n n es o u deux g ro u pes q u i s 'op posen t (po l i t i q ue , sco l a i re , a tt ri b u t i o n d ' u n p rix l i tté ra i re , a cc i d e n t d e l a c i rcu l a t i o n . . . )

Trouvez u n e m o ra l e .

Com me n t s 'exp ri m e n t l es p rota g o n i stes ? U t i l i se n t- i l s u n voca b u l a i re d iffé re n t ?

Trou vez d es a rg u men ts po u r j u st i fi e r l a m o ra l e .

• 2 . ÉCRIRE SUR UNE TRAME, UN MODÈLE .

LA NOUVELLE

Une nouvelle est un genre l ittéra ire basé sur un récit de fiction en prose . Il s 'agit d'abord

d 'un texte court, pouvant a l ler jusqu'à une trenta ine de pages, voire p lus . C'est une h istoire

souvent réa l iste (humoristique ou poétique) qu i , contra irement au roman , est centrée sur

un seul événement, présentant peu de personnages princ ipaux. La f in du récit ou chute,

souvent inattendue ou surprenante , est en général particu l ièrement mise en re l ief, vo ire

dramatique (ou au contra ire comique , loufoque ou on irique) .

Vous a l l ez l i re l e début d ' u ne nouve l l e d 'An na Gava l da dont l e ti tre est « Ha ppy mea l ».

1 . Ava nt de l i re l e texte, essayez, d ' ap rès son t itre, d ' imag i ne r q ue l peut en être l e sujet.

Lisez ma intenant le texte une prem ière fo is.

H'!fff Meat} An na Gava l da*

Cette fi l l e, je l 'a i me. J ' a i envie de l u i fa i re p l a is i r. J 'a i env ie de l ' i nv ite r à d éjeu ne r. U n e g ra nde b rasser ie avec des m i ro i rs et des n a ppes en t issu . M 'asseo i r p rès d 'e l l e , rega rde r son profi l , reg a rder l es gens tout a utou r e t tout l a isser refro id i r. Je l 'a ime.

« D'acco rd , me d it-e l l e , ma is o n va a u McDona l d . » E l l e n 'attend pas que je bougon n e. « Ça fa i t s i l ongtemps . . . ajoute-t-e l l e en posa nt son l ivre près d 'e l l e , s i l o n gtem ps . . . » E l l e exagè re, ça fa it mo i ns de deux mo is . Je sa is com pter. Ma is bon . Cette jeu ne perso n ne a i me les n uggets et l a sa uce ba rbecue, q u 'y pu i s-je ? S i on reste ensemb l e assez l o ngtem ps, je l u i a pp re nd ra i a utre chose. Je l u i a pp re n d ra i l a sa uce g ri b i che et l es crêpes Suzette pa r exem p le. S i o n reste ensemb l e assez l o ngtemps, je l u i a pp re nd ra i q ue l es g a rçon s des g ra ndes b rasseri es n 'ont pas le d ro it de toucher n os serviettes, q u ' i l s l es font g l isser en sou leva nt l a p rem i è re ass iette. E l l e sera b i en éton née. I l y a te l l ement de choses q ue je vou d ra is l u i montrer . . . Te l l ement de choses. M a is je ne d is r ien . J e p rends mon pa rdessus en s i l ence. J e sa is com ment sont l es fi l l es avec l 'aven i r : j u ste p rometteuses. Je p réfère l 'em mene r d a ns ce puta i n de McDo et la ren d re heu reuse u n jou r a p rès l 'a utre. Dans la rue, je l a com p l imente s u r ses cha ussu res. E l l e s'en offusq u e : « Ne me d is pas q ue tu ne l es ava is j ama is vues, je l es a i depu is Noë l ! » Je p i que d u nez, e l l e me sou rit, a l o rs je l a comp l i mente su r ses cha ussettes. E l l e me d it que je su i s bête. Tu penses s i je l e sava is . C'est l a p l us jo l ie f i I l e de l a rue . Nouvelles à chute © Pocket

Page 167: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

*Av\'v\'Cf C;CfVCfLolCf est v\'ée eV\, 1!)ro � -gouLogV\,e--gtLLCfV\,C.Ourt. sLLe Cf fCftt uV\,e VlA.,Cfttytse ole ll lettr-es Vl<.ocleYlices i>. lll. sor-bovellCt. B.ell.L-LcoL-Lp cie peHts Vl<.éHers \Jovet oCllL-Lper sove teVl<.ps:

�� seyveuse, ouVyeuse, c.Cftsstèye, ouvytèye, Vtôtesse ol'Cfc.c.uetL,jeuv\'e fLLLe Cfu pCfty CfuX 6tCfts­�� UV\,ts, stCfv\'olCfyoltste, yéolCfc.tytc.e ol'CfV\,V\,oV\,c.es VlA.,CftytVlA.,oV\,tCfLes, tYCfoluc.tytc.e ole YOVlA.,CfV\,S �� rrCfyLequtV\,. �� sLLe vtt CfujouYol'Vtut eV\, setv\'e-et-MCfYv\'e. 'Pyofesseuy ole fYCf V\,Ç,Cfts Le VlA.,CfttV\" CfsststCfV\,te­�� vétéytv\'Cftye L'Cfpyès-VlA.,tolt, VlA.,CfVlA.,CfV\, � pLetV\, teVlA.,ps et . . . éc.ytvtiltV\, LCf v\'utt. �� SV\, 1!)32, eLLe fut LCf LtiluYéCfte ole LCf pLus beLLe Lettye ol'CfVlA.,OUY, pOUY rYCfV\,c.e ( V\,ter. �� LCf c.ytttq ue sCfLue UV\,Cf V\,tVlA.,eVlA.,eV\,t LCf PCfyuttOV\, ole sov\, pyeVlA.,tey yec.uetL ole V\,ouveLLes : <0e �� VOUolYCfts que queLqu'uv\' VVt'CftteV\,ole queLque pCfrt �. �� Deputs eLLe Cf éc.ytt oleux CfutyeS YOVlA.,CfV\,S : <0e L'CftVlA.,Cfts � et « sV\,seVlA.,bLe, c.'est tout �, Cftv\'st �� qu'uv\' YOVlA.,CfV\, pOUY CfoloLesc.eV\,ts « 35 RJLos ol'espoty�.

Après avo i r l u le texte :

2 . Imag i nez et écrivez l a fi n de l ' h i sto i re.

P UJ l! vo�s a i 1 . Qu i s on t l es pe rso n n ag es ? 5. Que von t- i l s m a n ge r ?

2 . D on nez- l e u r u n n o m . 6. De q u o i von t- i l s pa r l e r ?

3 . Que l l e re l a t i o n o n t- i I s ? 7 . Décr ivez l 'a t m os p h è re , l e d éco r.

4. Pou rq uo i von t- i l s c h ez M c D o na l d ? 8 . Que va - t- i l se p a sse r à l a fi n ?

Page 168: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 Production

écrite

Vo ic i l es pre m i ères l i g n es d ' u n cou rt rom a n d e Ba rbey d 'Au revi l ly : Une histoire sans nom ( 1 882) . Lisez très attentivement ce texte pu is répondez aux questions.

D ans les dernières années du dix-huitième siècle qui précédèrent la Révolution française, au pied des Cévennes , dans une petite bourgade du Forez , un capucin

prêchait entre vêpres et complies .

O n était au premier Dimanche du C arême . Le j our s ' en venait b as dans l' église , assombrie encore p ar l ' ombre des montagnes qui entourent et même étreignent cette singulière bourgade , et qui , en s 'élevant brusquement du pied de ses dernières maisons , semblent les parois d'un calice au fond duquel elle aurait été déposée . À ce détail original, on l' aura peut-être reconnue . . . Ces montagnes dessinaient un cône renversé . On descendait dans cette petite bourgade par un chemin à pic , quoique circulaire , qui se tordait comme un tire-bouchon sur lui-même et formait au­dessus d ' elle comme plusieurs b alcons , suspendus à divers étages . Ceux qui vivaient dans cet abîme devaient certainement éprouver quelque chose de la sens ation angoissée d'une pauvre mouche tombée dans la profondeur - immense pour elle - d'un verre vide , et qui , les ailes mouillées , ne peut plus sortir de ce gouffre de cristal.

1 . Relevez toutes les i nd ications décrivant le l ieu où se dérou le cette « h i sto i re sans nom )) :

su bsta n tifs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

a dject i fs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

a dve rbes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ' . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

verbes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . Qu i son t l es person nages ? Com ment sont- i l s p résen tés ?

3. Dans cette p rem i è re page , q ue l l e heu re est- i l ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 169: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

4. À pa rt i r d u t i t re et de tous l es é l éments q u e vous venez d e re l eve r, pouvez-vous e n i n d u i re l e g e n re d e cette œuvre l i tté ra i re ? Roma n sent i m enta l ? Rom a n com i q ue ? Roman trag i q u e ? J ust ifi ez votre réponse.

5. I ma g i nez q u e l l e peut être l ' h i sto i re q u i va nous être racontée.

• 3 . CONTINUER UNE HISTOIRE •

LE CONTE

Le conte est un récit de fa its , d 'aventures imagina ires , généra lement assez bref, qu i relate

les actions, les épreuves , les péripéties vécues par un personnage . Lhistoire racontée se

déroule dans un autre temps et commence en généra l par « Il éta it une fo is . . . » ou « En ce

temps-là . . . )}. El le se fa it toujours au passé .

Dans le conte , tout est possib le : un personnage peut d ormir cent ans , les objets peuvent

être doués de pouvoirs , les êtres fa ib les peuvent triompher du Mal , etc . Les lo is qu i

rég issent l 'un ivers des contes ne sont pas toujours les mêmes que cel les qu i rég issent le

monde rée l . La construction des contes est en généra l très s imple : grande l is ib i l ité , texte

accessib le à tous . C'est en généra l un genre optimiste : la p lupart du temps, le conte fin it bie n . I l présente une

vision rassurante du monde, d 'où l ' impression que le conte s'adresse aux enfants . Dans les

sociétés trad itionne l les , les contes s'adressent aux adu ltes . Le conte est avant tout destiné

à d istra ire . Les personnages p ittoresques ou grotesques, les l ieux imagina ires ou idéal isés,

les épreuves du héros, tout dans le conte vise à permettre au lecteur ou à l 'aud iteur de

s'évader du quotid ien bana l . C'est pour cette ra ison que l 'on a souvent parlé de la « magie

du conte » .

I l existe d ifférentes sortes d e contes comme par exemple : les contes d e fées (Grimm ,

Perrau lt , Andersen) , les contes ph i losophiques (Vo lta ire ) , les contes fantastiques

(Hoffman n , Poe) , les contes réa l istes (Flaubert, Maupassant) .

COMTE ArRICAIIf : L'AMOUR Rtr.OMPElflt

I L y AVAIT dans un pays, un jeune homme dont les parents, à sa naissance, avaient consulté Ifa�:-. Et Ifa leur

avait dit : « Cet enfant ne doit pas se marier. »

Il grandissait, quand un jour au marché passant près de l'étalage d'une jeune fil le, il s'entendit interpel ler a insi : « Jeune homme, je veux devenir ta femme. » I l connaissait l'ordre d' Ifa et se contenta de répondre : « Je ne puis me marier. » la jeune fil le écouta, mais, résolue à devenir sa femme, el le passa outre.

Apprenant un jour que le jeune homme demeurait non loin de là, la jeune fil le al la le trouver, lu i parla et fit tant et si bien qu'i l accepta de la prendre pour épouse.

Conte populaire de la républ ique du Bénin Ifa * = Fa : systèm e d e d iv inat ion à l ' o ri g i n e d e la re l i g i o n Vod u n , très répa n d u e sur la côte o uest-africa i n e et au B rés i l .

L a répu b l i q u e d u B é n i n e s t cons id érée com me la Patrie d u F a et d e la re l ig ion Vod u n (Vodou) .

ÉCRIT . 1 69

Page 170: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

lisez le début de ce conte africa i n

1 . I ma g i n ez e t écrivez l a su ite d u conte

2 I nven tez u n e mora l e

• 4 . ÉCRIRE U N CONTE .

11331 ÉCR I VEZ UN CONTE POUR ENFANTS

P O t.l V O U S a i er 1 . C ho i s i ssez u n p e rson na g e q u i s e ra l e h é ro s d e votre con te . Ce l a p e u t êt re u n e

p ri n cesse, u n e n fa nt , u n ro i , u n pa uvre paysa n , u n j e u n e h o m m e . . .

2 . Décr ivez l 'e n d ro i t o ù v i t l e h é ros : u n c h â te a u , u ne vi e i l l e m a ison ;

3 . I ma g i n ez ce q u i l u i m a n q u e pou r être h e u re ux : l 'a m o u r, u n a n ima l , u n t résor, l a l i be rté . . .

4 . Racon tez p o u rq uo i i l q u i tte l e l i e u o ù i l v i t e t q u i l u i a d o n n é d es con se i l s : u n rêve, u n a m I , u n m essag e . . .

5. En c h em i n l e h é ros ren cont re u n (e) a m i (e ) o u u n (e) a l l i é (e ) : u n p ri n ce , u ne j e u n e fi l l e , u n v i e i l l a rd . . .

6. I ma g i n ez l es é p re u ves o u l es o bstac l es q ue l e h é ro s d evra s u rm o n te r : vag a bo nd s, b ri g a n d s, fo rêts, p i ra tes , m o n st res , g o u ffre, m a uva i s so rts . . .

7 . Racon tez s e s d éfa ites et ses v i cto i res.

8. Le h é ro s a rr ive a u b u t d e son voya g e : d éc rivez le l i e u où h a b i te son a dversa i re : u n pa l a i s, u ne g ro tte , u n e î l e , u n pays i ncon n u .

9 . Décr ivez son a dve rsa i re : u n g éa n t, u n n a i n , u n e m éch a n te re i n e . . .

1 0. Racontez com me n t e t pa r q u i l e h é ro s e st a id é .

1 1 . Le h é ro s est va i n q u e u r : i l p e u t ren trer c h ez l u i . Raco n tez l a fi n d e l ' h i sto i re .

1 2 . Trou vez u ne m o ra l e pou r votre con te .

Bon nomb re d 'e ntre eux racontent com ment certa i ns é l éments de l a natu re , d e n otre envi ro n n ement , on t été créés.

À votre tou r, imag i n ez un des contes su iva n ts :

o Comment l a mer et l es océa ns sont d evenus sa l és. o La créati on d es monta g n es.

o Le cou de la g i rafe et l a trompe de l ' é l épha n t. o Les pa rfu ms des fl e u rs.

1 70 • ÉCRIT

Page 171: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

o ll r � a i d e D a n s l es contes e t l ég e n d es , fi g u re n t souvent :

Production écrite

d es pe rso n n a g es fa b u l eu x, so i t g ent i l s : d es m ag es, d e s fées , d es l ut i n s, so i t m éc h a n ts : d es g é a n ts , d es og res, d es m o n st res , d es d ra g o n s . . .

d es p e rso n n a g es p a rfo i s « o rd i n a i re s » : u ne v i e i l l e fem me, un v i e i l h o m m e, u n e n fa nt , u ne fa m i l l e (souvent pa uvre) o u d ' a u t res q u i o n t « l ' étoffe » d ' u n h é ros : u n bea u j e u n e h o m m e , u n e b e l l e j e u n e fi l l e . . .

d es évé n e men ts a no d i n s q u i d ev i e n n e nt extrao rd i na i re s e t t ra nsfo rm en t l a v i e d e s h é ros . . .

d es paysag es m erve i l l e u x o u te rr i fi a n ts . . .

u n e fi n h e u re u se . . .

Vous pouvez, s i vous l e d és i rez, pou rsu ivre l es « a morces » su iva ntes :

I l était une fo is u ne t rè s

v ie i l l e fe m m e q u i v iva i t p rès

d e la mer. En ce tem ps- l à l a

mer n 'éta it pas sa l ée . To u s l es

so i rs, q ua n d l a v ie i l l e fem me

p ré p a ra it sa s o u pe

Page 172: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1

Production écrite

C'était i\ Y a longtemps, très longtemps

. . . 1 t et seul s des géants La terre était t�ut� P a e

immenses l ' hab ltal,en�.

t . i l s n 'avaient r ien M ais i l s se dése�pe ralen

�ppuyer leur tête pour s'asseoi r, n�n pour

quand i l s dormai ent . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1 7 2 • ÉCRIT

It)' a; � � m � m � m aJtJtéu, bea,uc()� dJaJtJtéu. . . tiaIu UI1/ mervei/J.e,u,x � eltburi � paru et � jardùu vWttit ttIte- trù beJ1e, Filt,c,us� UfA.Ù eJ1e, IU-pouuaié pas voir tbu:te-cef:te, splendeur : e.lk était �fe,. . . I�fe, d,e; YeultlUÛ:tY� ter Jlem's stuCS ter tbuclt,er, eJ1e, �ai:t SOUlleH&

Page 173: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1

RDDUCTION DE TEXTES LONGS

Production écrite

Pour réd iger un texte , qu ' i l s 'ag isse d 'un essa i , d 'un rapport ou d 'une synthèse , l 'uti l isation

correcte des connecteurs temporels ou log iques est essentie l le . Vous trouverez ci-dessous

un récap itu latif de ces termes.

1 . LES CON NECTEURS TEMPORELS. On l es rencontre souvent dans des textes de type na rrat if ou descri pt if ma is éga l ement d a ns d es textes a rg u mentat ifs.

On l es a ppe l l e pa rfo is « én u mérate u rs » ; i l s servent à ma rq ue r l es d iffé rentes éta pes du texte. Pa r exem p i e :

(TOUT) D'ABORD • • • ENSU ITE, PU IS • • • EN F I N

E N PREM I ER L I EU · · · EN SECO N D LI EU • • • EN DERN I ER LI EU

PREM I ÈREM ENT • • • DEUXI ÈM EM ENT· · · FI NALEM ENT

Voici comment va se dérouler votre soutenance de master. Vous présenterez tout d 'a bord l 'essen tiel de votre travail ; vous aurez vingt minutes pour cela. Ensu ite, les membres du jury feront quelques commentaires et vous poseront un certain nombre de questions auxquel/es vous répondrez. Vous aurez enfi n cinq minutes, si vous le désirez, pour conclure.

2 . LES CON NECTEURS LOGIQUES (ARGUMENTATI FS). O n l es emp l o i e d a ns l e cad re d ' u n ra i so n nemen t l og i q u e. I l s peuvent exprime r :

1 - l 'opposition/la concession

- la concession : MAIS - POURTANT - CEPEN DANT - NÉANMOINS - TOUTEFO IS WU-NB Ma is est toujou rs a u début d ' u n e p ropos it i o n a l o rs q u e l es a utres son t p l us mob i l es.

1/ était sûr de remporter le tournoi de tennis ma is il a perdu. 1/ était sûr de remporter le tournoi de tennis ; pou rtant, il a perdu. 1/ était sûr de remporter le tournoi de tennis ; il a pourtant perdu. 1/ était sûr de remporter le tournoi de tennis ; il a perdu, pourtant. 1/ était sûr de remporter le tournoi de tennis et cependant, il a perdu. 1/ était sûr de remporter le tournoi de tennis ; et il a cependant perdu. 1/ était sûr de remporter le tournoi de tennis et il a perdu, cependant.

Quand même n 'est jamais a u d ébut d ' u n e p ropos it i o n . 1 / pensait perdre le match et il / 'a quand même gagné. 1/ pensait perdre le match et il / 'a gagné quand même.

Même s i (+ i n d icat if) , - Bien que, quo ique (+ subjon ctif) - avo i r beau (+ i nfi n i t if) s i g n ifi en t tous q u e l e résu l tat a u q ue l o n a rrive n e correspond pas à ce q ue l ' o n atte nda i t. Da ns même si , se rajoute u ne i dée d e s u pposit i o n , d ' hypothèse. B ien q u ' il fasse des régimes pour maigrir, il n 'arrive pas à perdre un gramme. I l a beau faire des régimes pour maigrir, il n 'arrive pas à perdre un gramme. Même si tu insistes, c 'est non, non et non ! Tu au ras beau insister, c 'est non, non et non !

ÉCRIT . 1 7 3

Page 174: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

Ma lg ré - En dép it de + nom Les bateaux de pêche sont sortis en dép it du mauvais temps (ma lg ré le mauvais temps).

- l 'opposit ion/compa ra ison : ALORS QUE, TAND IS QUE (+ i nd icatif) - EN REVANCHE, PAR CONTRE

Le chômage des jeunes a légèrement augmenté a lo rs que celui des plus de cinquante ans tend à diminuer. Le chômage des plus de cinquante ans tend à diminuer. En revanche, celui des jeunes a légèremen t augmenté.

- la m ise en avant de l a thèse opposée que l 'on accepte p roviso i rement ma is q u i sera réfutée p l us l o i n , l e p l u s souvent avec u n MAIS (ou CEPEN DANT, TOUTEFO IS, NÉAN MO INS . . . ) : CERTES, ON PEUT D I RE, I L EST VRAI QUE . . .

Certes, la santé des Français est globalement bonne. Et cependant, i l existe de nombreuses disparités régionales et sociales.

2 - l a cause/l a conséquence - PARCE QU E (+ i nd icatif), expr ime l a ca use. On répond à u n « Pou rquo i ? » à u ne demande d 'exp l i cat ion (exp l icite ou imp l ic ite) .

/! n 'a pas pu assister à la réunion parce qu ' i l était en mission à l 'étranger. - CAR (+ i nd icat if), marque une idée nette de démonstrat ion , d 'a rg umentation .

/ ! a déclaré qu 'il ne voterait pas car il désapprouvait le système électoral actuel. Atten tion, on ne peut pas répon d re à u n e demande d 'exp l i cat ion pa r CAR :

- Pourquoi tu es en retard ? - * Car j'ai raté mon train ( i m poss i b l e ! Fo rme correcte : parce que j ' a i raté mon t ra i n)

- EN EFFET, tout comme CAR exp l i ci te ce qu i est d i t dans l a p h rase p récédente ; i l est souvent p récédé d 'u n po i nt ou d ' un po i nt-vi rgu l e.

/! a déclaré qu 'il ne voterait pas. En effet, il désapprouve le système électoral actuel. - PU ISQUE (+ i nd i cat if), q u i suppose q ue l es deux i nter l ocuteu rs con na issent déjà la s ituat ion ou q u 'el l e est évidente, que tout l e monde l a connaît.

Tiens, pu isq ue tu as fait des études de maths, toi, tu veux bien aider ma sœur à faire ses devoirs ? Je vais faire ce travail moi-même pu isque tu refuses de m 'aider.

- COM M E (+ i nd icat if), toujou rs au début de la ph rase, i nd ique u ne cause, exp l i que une ci rconstance, donne des i nformations su r l es ra isons d ' un acte.

Comme il avait perdu ses clefs, il a dû faire venir un serrurier. - PAR CONSÉQUENT, EN CONSÉQUENCE, C'EST POURQUOI , D 'OÙ, DE LÀ, D E CE FAIT, DONC . . . i n trod u isent u ne i dée de conséquence, l a concl us ion l og ique d ' un ra isonnement.

La météo prévoit des orages pour le week-end prochain. C'est pou rquo i nous préférons reporter la fête de quelques jours (ou : Nous préférons donc reporter la fête de quelques jours).

1 74 • ÉCRIT

Page 175: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

- AINS I , AUSSI (+ i nvers ion d u sujet en fra nça is écrit) i nd i quent éga l ement l a concl us ion d u ra i sonnement, de l 'a rgumentation .

Des irrégularités ont été constatées lors du concours. Aussi le ministère a-t-il décidé de demander aux candidats de repasser certaines épreuves.

- " rtrodu f n d ' u n é lément co p émenta i rp - OR Attention, ce terme peut avo i r deux sens d ifférents : - i l i n t rod u i t u n a rg u ment déc is if pou r l 'a rg u mentat ion et éq u iva u t à peu p rès à : « et i l se t ro uve q u e . . . » . C'est pa r exemp l e ce sens de OR q u e l 'o n t rouve d a ns l e cé l è b re syl l og i sme :

Tous les hommes sont mortels. , Socrate est un homme.

Donc, Socrate est mortel. - i l peut exp ri m e r u ne n u a nce d 'oppos it i on et s i g n ifi e r à peu p rès : e n fa i t ; ma i s e n réa l i té.

Le gouvernement s 'est déc/aré très satisfait des derniers résultats du commerce extérieur. Or, les perspectives sont moins brillantes que ce que les ch iffres semblent indiquer.

- DE MÊM E, EN OUTRE, PAR AI LLEU RS, D 'AUTRE PART . . . : on ajoute s i m p lement un nouve l a rg ument.

Les cours de géographie urbaine du jeudi sont déplacés de 9 à 10h. En outre, le séminaire d'écologie ne commencera que le 24 octobre.

- DE PLUS, ET M ÊME, NON SEULEM ENT . . . MAIS ENCORE (ou : MAIS EN PLUS) : l e nouve l a rg u ment est p résenté comme p l us i mporta nt que l e précédent.

e'est incroyable ! on seu lement vous arrivez en retard m a is e n p l us, vous ne vous excusez même pas !

- C'EST-À-D I RE, AUTREM ENT D IT, EN D 'AUTRES TERM ES . . . (pa raph rase, refo rm u l at ion) I l vient d'échouer à ses examens. Autrement d it, il va devoir travailler tout l'été s 'il veut réussir en septembre.

Attention à ne pas confondre D'AI LLEU RS et PAR AI LLEURS : - D'AI LLEURS (ou : DU RESTE) : on j u st ifie , on renforce son op in ion pa r u n a rg u ment q u i peut être de même natu re o u d ' une natu re d i fférente.

Ça ne m 'étonne pas qu'il ait des problèmes avec la justice. J 'ai toujours trouvé qu 'il avait un drôle de comportemen t. D'a i l le u s, tout le monde se méfiait de lui. Il refuse d'écouter le moindre conseil. D'a i l l e u rs, même quand il était petit, il n 'en faisait déjà qu 'à sa tête.

- PAR AI LLEURS (on ajoute s imp lement u n a rg ument) : Pou r l u n d i , vous tra d u i rez ce texte j usq u ' à l a l i g ne 25. Par a i l l e rs, n ' o ub l i ez pas d e revo i r vos conj uga isons.

- l ' a n no ce d e l a concl us ion - BREF, EN SOM M E, SOMME TOUTE, POU R CONCLURE, EN CONCLUS ION, F I NALEMENT, EN RÉSUM É.

ÉCRIT . 1 7 5

Page 176: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production

ét: .. ite

• 1. RÉDIGER UN ÉDITORIAL •

Relisez dans l'activité 89 ce qui concerne la structure d'un éditorial.

À partir des éléments suivants, rédigez un bref éditorial en en respectant la forme (200 mots maximum). Contexte de votre éditorial: une campagne électorale en France.

e si on écoute les gens, on a parfois l'impression que la violence a beaucoup augmenté. e bien des hommes politiques jouent sur la peur, le sentiment d'insécurité: c'est leur «fonds

de commerce» o les crimes (meurtres, assassinats, attaque à main armée, etc.) n'ont pas augmenté, ils

seraient même en recul o les délits augmentent, mais assez peu. Mais qu'est-ce qu'un délit? Le mot est très vague. Les

délits sont souvent liés: à des questions administratives (personnes «sans papiers», par exemple, ou ayant des papiers qui ne sont plus valables), à des questions de surendettement, de petits vols dans les magasins, de chèques sans provIsion ... à des fraudes (être pris sans titre de transport, par exemple)

Cela ne met pas la sécurité des autres citoyens en danger.

o ce qui augmente beaucoup, en revanche, ce sont les incivilités.

Exemples d'incivilités: mettre ses pieds sur les sièges dans le bus ou dans le métro; insulter les gens; être en état d'ivresse; avoir une attitude provocante ou agressive en groupe; faire des graffiti, endommager des objets (casser un lampadaire, lacérer les sièges de métro ... ), cracher par terre, uriner dans la rue, fumer dans des lieux publics fermés malgré l'interdiction; mâcher du chewing-gum en public; conduire trop vite ou se garer n'importe où et n'importe comment, rouler en scooter ou faire du roller sur les trottoirs ...

IL �5T

INI[RDI T

D·LJRINER S O U5 LE PO RCI-IE

f1 ERC l

Ce n'est pas très grave mais «empoisonne» la vie quotidienne des gens.

136 À partir des éléments suivants, rédigez un bref éditorial en en respectant la forme

(300 mots maximum). Contexte de votre éditorial: il vient de se produire une flambée

de violence dans une banlieue «chaude)) de Lyon.

Page 177: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

,

Où son , . /

S vraIes 1ne

Production

écrite

o Une inégalité est perçue comme évidente: l'argent (les différences de salaire). Bien sûr, c'est une inégalité incontestable mais ce n'est pas la seule ni sans doute la pire.

Les autres inégalités:

la différence de patrimoine (fortune personnelle, héritages, maisons, bijoux ... ) la différence de « capital social)) (bonne éducation, nombreuses relations, amis ou proches bien placés ... ) la différence de type d'études et de niveau d'études la différence de sexe (les femmes sont défavorisées sur le marché du travail), d'âge (les jeunes ou les plus de cinquante ans ont du mal à s'insérer ou à se réinsérer sur le marché de l'emploi) la différence d'origine sociale (la pauvreté se « reproduit)) souvent), géographique (habiter dans une banlieue mal considérée est un handicap) ou ethnique.

bien entendu, ces handicaps se cumulent souvent.

À partir des éléments suivants, rédigez un éditorial de 400 mots environ.

Contexte de votre éditorial: une réunion est organisée à Bruxelles pour réfléchir, à

l'échelle de l'Union européenne, sur les conséquences du vieillissement de la population

sur le système des retraites. Vous centrez votre éditorial sur la situation en France.

t Document 1 Taux d'activité des 55-59 et 60-64 ans en Europe

"fl'&"14',j Ij mm;Ji4e1(.J'.

Le taux d'emploi est très différent d'un pays à l'autre

des 55-59 ans des 60-64 ans

o 10 20 30 40 50 60 70 80 1 1 1 1 1 1 1 1 1

Suède �----------------.. -----

États-Unis

Royaume-Uni

Allemagne

Pays-Bas

France

Espagne

90 1

Italie Source: u.E. / Eurostat 2007

ÉCRIT' • 177

Page 178: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

• Document 2 Conséquence du baby boom Au secours ! Les générations d u baby boom (nées entre 1 945 et 1 955) arrivent en masse à l 'âge de la retra ite ! Certes, cela va dégager la voie pour tous les jeunes qui arrivent sur le marché du travai l et qu i p iaffent d ' impatience mais ces retraités qu i se sont cramponnés à leurs postes si longtemps . . . i l faudra bien q ue les actifs paient leur retraite !

La France , comme l 'ensemble des pays européens, vie i l l it . Que les Français vivent de p lus en p lus v ieux est une bonne nouvel le , certes, mais i l faut en mesurer les conséquences . Aujourd 'hu i , les femmes françaises ont une espérance de vie de p lus de 84 ans, les hommes de 78 ans. Et chaque année , nous « gagnons }) presq ue un trimestre . Le vie i l l issement de la popu lation donne le vertige . Va-t-on bientôt passer plus de temps à la retra ite qu'en activité . Se pose une question lancinante : qu i va payer ? ? ?

• Document 3 Le système des retra ites, comment ça marche ? Le système français des retraites est un « système par répartition }) : ce sont les personnes actives q u i , par le biais de leurs cotisations, paient les pensions des retraités . Il faut donc que s'éq u i l i brent le montant des cotisations des personnes actives et le montant des pensions versées. Ce système fonctionne bien lorsqu ' i l y beaucoup de personnes actives par rapport au nombre de retra ités . Tout s'est bien passé jusque dans les années 80. Mais actuel lement en France , en raison du vie i l l issement continu de la population et d 'un taux de chômage élevé, cet équ i l ibre est rompu . À l 'époque des Trente Glorieuses, i l y avait quatre actifs pour un retraité . Actuel lement, i l y a à peine deux actifs pour un retraité .

• Document 4 Quel les sont les so l ut ions ?

En Europe, on relève l 'âge du départ à la retra ite . Par exemple, en Suède, on incite les salariés à trava i l ler j usq u'à 70 ans. En Ita l ie , comme en Grande-Bretagne ou en Al lemag ne, les hommes doivent désormais trava i l ler jusqu'à 65 ans , voi re plus ! Et la tendance à ral longer le temps de travai l et à repousser l 'âge du départ à la retraite semble être une tendance lourde un peu partout, en Europe mais aussi a i l leurs .

La France peut-el le continuer à s'offrir le l uxe de la retraite à 60 ans pour tous ? Surtout lorsque l 'on sait que l 'âge réel de cessation d 'activité n 'est pas 60 ans mais est de l 'ordre de 57 ans .

• Document 5 Autres so l utions pour résoudre le problème des retra ites : 1 . relever le taux des cotisations des personnes actives pour constituer un « Fonds de réserve }) comme cela a été fait ? Oui mais ce fonds s'épuisera vite .

2. i nciter les gens à se constituer, en paral lè le , une retraite par capita l isation (épargne-retra ite , par exemple) q u i viendra compléter leur retraite normale ? C'est ce vers quoi on s'achemine . Les gouvernements , relayés par les banques et les compagn ies d'assurances , cherchent à convaincre les actifs de préparer leur retraite bien à l 'avance (( Il n 'est jamais trop tôt pou r penser à sa retra ite }) ) .

1 7 8 • ÉCRIT

Page 179: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1

• 2 . RÉDIGER UN ARTICLE •

Production écrite

Les titres apposés aux articles do ivent inc iter le lecteur à poursuivre p lus lo in sa lecture .

Un titre court et percutant accroche l 'attention et le « chapeau » * pourra le compléter et

introdu ire le corps du texte . Les sous-titres et les légendes des i l lustrations permettent de

sou l igner les po ints forts du texte .

* Le chapeau est un paragraphe qui précède chaque a rticle : on en prend con naissance pour déterminer si on l ira l 'artic le complet

LE TOUR DE FRANCE Rel isez dans l 'Activité 89 ce qu i concerne l 'organ isation d 'un a rticle. À parti r des é léments su ivants, réd igez un a rticle de 600 mots (+ ou - 1 00/0) présentant le Tou r de France.

Un peu d'histoire 1 903 : le premier tour de France est organisé par

une nouvelle revue, r..:Auto.

C 'est (encore aujourd'hui) la plus grande course

cycliste du monde.

1 903 : ni roue libre, ni dérailleur + étapes de 400 km chacune � épreuve terrible ! Soixante au départ,

vingt à l ' arrivée. Les quatre premiers déclassés

pour « irrégularités » (déjà ! )

1 9 1 2 : la roue libre apparaît.

1 929 : le fameux maillot jaune est créé.

1 903 : pour la première fois, la « Grande Boucle »

dépasse les frontières de l 'Hexagone et passe par

la Belgique et le Luxembourg (Italie et Espagne

en 1 949, Angleterre en 1 974 . . . )

1 964 : possibilité de changer de vélo en cours de

compétition.

1975 : première arrivée sur les Champs-Elysées.

2003 : pour fêter le centenaire du Tour, même parcours

qu'en 1 903 .

2 0 0 7 : départ de Londres

Les cinq fois vainqueurs : Jacques Anquetil ( 1 957, 1 96 1 , 1 962, 1 963, 1 964) - Eddie Merckx ( 1 969, 1 970,

1 97 1 , 1 972, 1 974) - Bernard Hinault ( 1 978, 1 979, 1 98 1 , 1 982, 1 985) - Miguel lndurain ( 1 99 1 , 1 992, 1 993 ,

1 994, 1 995)

Un super-champion : Lance Armstrong (USA) sept fois vainqueur ( 1 999, 2000, 200 1 , 2002, 2003, 2004,

2005).

La vitesse moyenne : elle n'a cessé d'augmenter :

• jusqu ' à 1 927, on ne dépasse pas une vitesse moyenne de 25km/h

• 1 93 5 : on atteint 3 0km/h ; • 1 956 : 35km/h ; • 1 999 : 40km/h.

Jusqu'à présent, Lance Armstrong a battu le record en 2005 avec 4 1 ,800 km/h de moyenne.

Raison principale : amélioration du matériel.

Régulièrement, scandales à propos du dopage (plus que dans les autres sports).

Plusieurs coureurs, dont certains célèbres, ont été contrôlés positifs et donc disqualifiés.

La lutte contre le dopage est sans fin (les produits sont de plus en plus difficiles à détecter).

ÉCRIT . 1 7 9

Page 180: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

11391 Vous avez passé q ue l q u es jou rs en A"emag ne pou r l es fêtes de fi n d 'a n n ée.

Cette a n n ée , pou r fa i re d es économ ies, l a vi l l e où vous éti ez a déc idé de s u pp rime r le ra massage

d es sa p i ns a p rès l a Noë l . Une po l ém i q u e s 'en est su iv ie .

Rentré (e) d a n s votre pays vous réd i g ez un a rt i c l e h u moristi q u e à pa rt i r d es photos et d es notes q u e vous avez p rises. Vous l 'e nvoyez à u n magaz i n e fra nça is a u q u e l vous êtes a bon né (e) .

• P l u s de ra massage d es sa p i n s pou r ra iso n d 'éco nom ies.

• Cette d éc is i on n'a pas été

com m u n iq u ée à tem ps.

• Les hab ita n ts do ivent déposer

l e u r sa p i n à un e n d ro i t seu l et u n i q u e défi n i pa r l a m a i rie .

• Cet e n d ro i t est pou r bea uco u p

t rès é l o i g né d e l e u r dom ic i l e.

• Com ment tra n sporter l es sa p i n s ?

• Les dates des 1 2 , 1 3 et 1 9 ja nvie r 2007 (2 ven d red i s et u n

sa med i !) et l es heu res

(entre 9 et 1 8 heu res) pou r s'e n déba rrasser ont été cho is ies de façon a be rra n te. • " fa u t en p l u s payer 2 € pa r sa p i n . • Le p rem i e r jou r u ne vi ngta i n e d e perso n nes seu l ement o n t a pporté l e u r sa p i n . • Les a u tres hab i ta n ts l es ont jetés, l à où i l s e n ava ient l ' h a b i tude , p rès d e l e u r dom ic i l e . • La m a i ri e ne l es fera pas e n l ever.

1. Choisissez un titre court et percutant pour l'article. 2. Rédigez les sous-titres ou les légendes des photos. Attention : ils doivent permettre de sou l igner les points forts de votre article. 3. Utiliser le présent, le passé composé et l' imparfait qui sont de très loin les plus usités dans la conversation courante. 4. Faites des phrases courtes.

11 401 Qua n d i l s mang ent, l es Fra n ça is p rivi l ég i ent- i l s toujou rs l e p l a is i r ou pensent- i l s de p l u s e n

p l u s à l e u r sa n té , à l ' i nfl u ence de l 'a l i m e ntat ion su r ce" e-ci ?

À l ' a i de des ta b l ea ux et schémas c i-a p rès, p u b l i és pa r l e CREDOC (Centre d e recherch es,

d 'étu des et de docu mentat ion s u r la co nsom mat ion ) réd i gez un a rti c l e su r la re l at i on q u e l es Fra nça i s éta b l issent entre l e u r a l i me nta t ion et l e u r sa nté .

1 80 • ÉCRIT

Page 181: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

. Alimentation et santé : une relation désormais largement partagée Pensez-vous que la manière dont les personnes de votre foyer

(y compris vous-même) mangent a une influence sur leur état de santé ? 1 00 % 80 % 60 % 40 % 20 % 0 % 1 997

.� � 30 % o .ê; 1 � a C'J Lt-<3 ü cS o Cl 'LU Cl:: Ü <Il � :::s o CI)

Les ade tes de nutrition : riorité à l 'é uil ibre, crainte du sur oids % réponses à la question ouverte % réponses à la question

« Pour vous qu'est que bien manger ? » « Selon vous, quels sont aujourd'hui r=------, les risques majeurs de -------11 Autres l'alimentation ? »

Les ade tes d e nutrition : les aliments à bonne ima e nutritionnelle à l 'honneur Quantité consommée : comparaison entre les adeptes de nutrition

et les autres groupes (base 100 : autres groupes Fruits frais Soupes Légumes frais

Eaux Ultra frais laitier Boissons chaudes Pains - biscottes

Plats composés Pizzas - quiches Boissons sucrées Sandwichs

'a 'JI

')

Il

de fruits frais par rapport aux autres groupes

:tll Guide de lecture : les adeptes de nutrition mangent une fois et demi plus

<Il � :::s o CI) �-------------------------------�

80 % 70 % 60 %

.� 50 % 0> ..Q 0 � 40 % 1

"'" 30 % a a C"l LL 20 % <5 ü 1 0 % (5 0 Cl 0 % 'LU Cl:: Ü <Il � :::s 0 CI)

Régime

Les obsédés de la balance privilégient les produits santé

Autres

1 Obsédés de la balance

Sauts r�pas Allégés au mOins matieres

une fois 1 semaine grasses

Guide de lecture : 50 % des obsédés de la balance suivent

un régime alimentaire

Allégés en Compléments Produits sucre alimentaires enrichis

Risques viande

importants

ÉCRIT . 1 81

Page 182: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

25 % 20 % 1 5 % 1 0 % 5 % 0 %

Les adeptes de nutrition, les obsédés de la balance et les innovants

Obsédés de la balance

Innovants

Adeptes de nutrition

Bon vivants

Taux de ménages en %

r------I I. Autres

l 'nnovants

Célibataires Famil les monoparentales

� � ::>

Source : CRÉDOC, CCAF 2004 -Typologie

Un intérêt marqué pour la dimension immatérielle de l'alimentation

Les innovants ,' réponses « oui, beaucoup » à la question « Les raisons suivantes vous incitent-elles à acheter

50 % 40 % 30 % 20 % 1 0 % 0 %

un produit alimentaire ? » en % .------------11 Autres

Emballage Innovation Marque

l 'nnovants

Nouveau �

�--------------------� � produit � �----------------------------------� �

o U O bservez b i en l es d i ffé ren ts ta b l ea ux : l e u rs t i t res peuvent vou s fou rn i r l e p l a n d e votre a rt i c l e , c'est-à-d i re l e conte n u d e s pa ra g ra p h es q u ' i l d o i t com po rte r.

Déc i d ez d ' u n o rd re pou r l e u r u t i l i sat i o n .

L e conte n u d u « ca mem bert » est u ne p réc i e u se i n d i cat io n s u r l es d iffé rents types d e « m a n ge u rs » .

Vou s p o uvez c ho i s i r : * so i t d e centre r votre a rt i c l e s u r u n type d e pe rson nes , p résente r l e ra p po rt q u ' i l s éta b l i sse nt e ntre n o u rr itu re e t sa nté e t fa i re réfé rence a ux h a b i tu d es d es a u tres . * so it de centre r votre a rt i c l e s u r la p ri se de con sc i ence de la re l a t i o n entre n o u rr i tu re et sa nté , et p o u r ce fa i re p réc i se r q u i sont l es pe rson n es q u i s 'y m o ntrent les p l u s sens i b l es et i n d i q u e r com m ent ce l a se m a n ifeste c h ez e l l es .

Atten t i o n , « n ' acca b l ez » pas l e l ecte u r d e q u a nt i tés de ch i ffres ! Ne c i tez q ue ceux q u i vou s sem b l en t essent i e l s . Pe n sez a uss i à l es refo rm u l e r, à l es va r i e r : « u n q u a rt d e . . . » , « l es d e ux t i e rs d e . . . » o u e n co re « l e d ix i ème d e . . . » sont d e s éva l u a t i o n s pa rfo i s p l u s « pa r l a n tes » q ue 25 010 , 66 010 o u 10 010 d e . . .

Page 183: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

• 3 . FAIRE UNE SYNTHÈSE •

Production écrite

Vous ne devez pas tra iter les documents séparément mais intégrer toutes les informations

uti les en un seul texte cohérent dont vous organ isez vous-même le p lan .

Vous pouvez citer les auteurs mais peu et toujours en plaçant votre citation entre gui l lemets.

Comment procéder ?

• Il s'agit d'abord de comprendre la nature, la spécific ité , les enjeux, l ' intention ou

l 'organ isation de chacun des documents proposés , pu is d 'en t irer (pour chacun) l ' idée ou les

idées essentie l le(s) .

Conseil : Pour chaque document, procédez paragraphe par paragraphe (résumez chacun

en une courte phrase) pu is fa ites un bref résumé de l 'argumentation de l 'ensemble du texte .

• Ensuite , vous devez voir ce que ces textes ont de com m u n , de d ifférent ou de

complémenta i re .

Conseil : Le p lus s imple est de fa ire un tableau qu i vous permettra m ieux de visual iser les

rapports qu'entretiennent les textes entre eux.

• I l faut ensu ite défin ir une problématique à partir de laquel le vous a l lez concevoir un p lan

pu is répartir dans les d ifférentes parties de votre trava i l les informations que vous aurez jugé

essentie l les.

• Élaborez enfi n , avec vos propres mots , un texte unique , construit, avec une introduction ,

un « corps » et une conclusion , qu i i ntègre les points essentie ls de l 'ensemble des documents .

La synthèse est u n exercice assez d iffi ci l e ca r ce l a s uppose q ue vou s sach i ez : a) maîtri ser l es stratég i es d e l ectu re g l oba l e ( repére r ra p i dement l es é l éments « pa ratextue l s » d u texte : son o ri g i ne et son « type » ; son o rgan i sat ion ; ses idées essenti e l l es ; ses enjeux) . b ) maîtrise r l es tech n i q u es d u résu m é. c) éta b l i r d es com pa ra isons, mettre d es i d ées en re l a t ion (y com pr is l o rsq ue ces re l at ions so nt i m p l ic i tes, sous-entendues, etc.) .

Évitez abso lument de . . . : j uxta poser u ne success ion d 'a na lyses sépa rées. donne r votre avis personne l (pas même dans l ' i ntrod u ct ion ou d a ns la conc l us ion ) . rep rend re des p h rases ou d es seg ments de p h rases ent ie rs d es textes. S i vous citez, fa i tes-

le avec modérat ion et toujou rs en l ' i n d i q uant par d es g u i l l emets. Cette rem a rq u e va ut a ussi pou r l es com ptes rendus et l es résu m és.

lisez le document. Écoutez l 'enreg istrement de l 'activité 3 1 .

1 . Que l est l e t hème a bo rdé dans ces docu ments ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Repérez et notez l es id ées p ri nc i pa l es déve l oppées da ns chacu n d es docu m ents.

ÉCRIT . 1 83

Page 184: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

3. Rassemb l ez l es i d ées sem b l a b l es ou p roches d an s ces docu ments et compa rez- l es .

4. Réd i gez votre synthèse. Ut i l i sez l es i d ées essent i e l l es p réa l a b l ement notées.

... .6 '"

� � "IF 1. Faites un plan car votre texte devra être structuré. 2. Annoncez le thème par une phrase courte. 3. Exprimez ensuite la succession des différentes idées 4. Terminez par une courte conclusion. 5. Évitez d'employer des verbes passe-partout comme être, avoir, faire, etc.

Laguiole, la fine lame (Je l 'Aveyron

A vant de plonger dans le passé pour retracer l'histoire de la célèbre abeille

de la coutellerie française, il faut tout d'abord com­prendre pourquoi certains prononcent « laïole » et d'autres « laguiole » quand il s'agit de parler d'un modèle de ces fameuses lames . L'origine de « laïole » , est somme toute assez simple, il s'agit grosso modo de l'obstination des habitants de la région aveyronnaise à prononcer ce mot à la place de « laguiole » . Laïole dési­gnant alors pour eux le chef-lieu de canton de 1 300 âmes sur l'Aubrac, le fromage et le couteau. Nous devons l'invention de la célèbre lame pliante à un certain Pierre-Jean Calmels en 1 829, basée sur un modèle encore plus ancien de petit poignard, le « capu­chadou » . À cette époque, la confection du couteau

n'était pas du tout réalisée à des fins esthétiques mais véritablement pour un

1 84 • ÉCRIT

usage rude des paysans. Le laguiole est très vite devenu le couteau pliant de toute la région grâce à la solidité des matériaux qui le composent : acier, corne, bois. Un acier trempé dont l'origine de la dureté et de la longévité est souvent conférée aux propriétés de l'eau des sources volcaniques de la région, mais sans preuve tangible. Seule la présence de l'abeille sur tous les couteaux de la marque depuis les années 20 semble sans mystère : cette apparition est fortuite et constitue un embellis­sement. Pour la création de son premier laguiole , Pierre-Jean Ca l mels fut également influencé par la navaja catalane. En inté­grant un ressort dans l'axe de fermeture de la lame, l'inventeur s'inspira très certainement du couteau fermant connu en France depuis le XVIIe siècle. Dans les années 1 840, le laguiole, dans les manches desquels l'inventeur intégra un poin-

çon servant à soulager les bêtes aux ventres remplis de gaz, est adopté par tous les bergers puis la majorité des paysans de la région, remplaçant pour finir pres­que totalement le « capu­chadou » , les années qui suivirent virent le nom de la célèbre marque s'implanter aux quatre coins de la région. Laguiole était devenu une référence. Plus tard, vers 1 880, avec l'exode rural des paysans aveyron­nais vers Paris, un tire­bouchon fut raj outé au manche, en plus du poin­çon. Le couteau devient un outil populaire lié à la géné­ralisation de la consom­mation de vin dans les villes. Et même s'il conqué­rait les zones urbaines , le laguiole jouissait toujours d'une authenticité infaillible. Au cours du demi-siècle suivant, les couteliers de Laguiole comptaient sur seulement quelques ateliers et une petite vingtaine d'ouvriers pour parvenir à la rentabilité. (�

Page 185: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Or, pendant ce temps, à Thiers, une formidable expansion de la coutellerie voyait le j our. Les entreprises n'étaient plus artisanales comme à Laguiole mais de véritables industries .

Au nombre d e 350, ces fabriques procuraient du travail à plus de 20 000 personnes . Laguiole tenta d'imiter les méthodes de production de Thiers mais trop tard . La fabrication dudit couteau émigra en partie à Thiers , dans le Forez, où la marque connut un succès équivalent à son concurrent Opinel. Malheu­reusement

' l'année 1 930

signa le début d'un déclin progressif qui prit fin dans les années 60 avec la dis­parition totale de la marque

à l'abeille . Plus per­sonne ne savait fabriquer un couteau « Laguiole » à Laguiole ! Vingt ans plus tard, avec la création en 1 98 1 de l'association « le couteau de Laguiole » , il va renaître de ses cendres. En quelques années, la pro­duction passera de 13 000 unités en 1 986 à 23 000 en 1 989. Le designer Philippe Starck va même propulser la marque plus que cen­tenaire dans le XXIe siècle grâce à la consécration mondiale de son modèle et créera le splendide et futuriste nouveau siège de la marque.

Auj ourd'hui, le chiffre d'af-

Production écrite

faires annuel est évalué à 5 ,5 millions d'euros et fait travailler plus de cent personnes ! Laguiole a même

son académie avec des couteaux à tirage

limité édités chaque

Objet authenti­que et de plaisir. Le laguiole est

offert à tout président de la République française.

Jacques Chirac ne se sépare j amais du sien. Michel Charasse, Jacques Toubon, Alain Juppé et Jack Lang non plus . Et certaines femmes sont même devenues des accros, comme Sonia Rykiel.

Nicolas Yvon, Le Figaro, 16/08/2002

À parti r des éléments su ivants, réd igez une synthèse de 300 mots envi ron sur le thème : Quel est, pour les scientifiques, l 'in térêt de la planète Mars ?

• Document 1 À quo i ressemble Mars ? La p la nète Mars est bea ucoup p l us petite que la te rre (e l l e est sept fo is mo ins vo l u m i neuse et d ix fo is mo ins mass ive) ma is com me i l n /y a n i mer n i océa n l e l l e est en fa it auss i g ra nde que la su rface émergée de l a terre .

La p rem ière chose q u i fra ppe lorsq u /on par le de Marsl c /est sa cou leur rougeâtre due à la pouss ière d ioxyde de fer qu i se trouve à la surface. P lus en profondeurl on trouve essentie l l ement du basa lte .

La su rface de Mars n /est pas p lane l lo in de là ! Son re l i ef très acc identé est l a p reuve d / u ne i ntense activité vo lcan i que et de la p résencel i l y a des m i l l ions d /a n néesl d /ea u .

I l y a de nombreux vo lcans et des montag nesl surtout dans I / hém isphère sud l dont certa i nes sont i m menses ( le Mont O lym pel l a p l us ha utel mesure envi ron 2 1 000 mètres de haut ! ) .

P l us petite q u e l a Terre et q ue la Lu nel Ma rs n i a pas p u conserver l a cha leur de ses ori g i nes : son noya u de fer l i q u i de s iest refro id i l ce q u i exp l i que que son cha m p mag nétique se soit a rrêté . (

lest une p la nète fro ide ; son c l i mat va r ie se lon l es sa isons q u i sont sensi b lement p l us

cou rtes que sur la terre en ra ison de son é lo ig nement p l us g rand d u so le i l . (lest une p lanète

assez i nhospita l ière : l es tem pératu res m i n i ma les sont très basses (- 1 20°) et l es vents toujours très v io lents .

Page 186: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

Une an née mart ienne d u re 687 jou rs, soit p resque le doub le d ' u ne année terrestre .

On s'est longtemps demandé s ' i l y ava it ou s ' i l y ava it eu , à une époq ue don née, de l 'ea u su r cette p la nète. On sait ma i ntenant (depu is les a n nées 70) qu ' i l y en a eu en qua ntité, comme le p rouve l ' ex istence de l its de r iv iè res ou de lacs asséchés . Cette ea u provena it, pense-t-on, de sou rces souterra i nes . Certa ins ont ém is l ' hypothèse q ue l ' hém isphère nord a pu être a utrefo is un océa n .

La p lanète Mars a deux sate l l ites, deux « l u nes » , Phobos et De imos q u i g ravitent autou r d ' e l l e à q ue lq ues m i l l i e rs de k i lomètres et sont vra isem b lab lement des astéroïdes qu 'e l l e a « ca ptu rés » .

• Document 2 Carte des p lanètes

• Document 3 Pou rquo i Mars fasci ne-t-e l le toujours a utant ?

C 'est u n peu la « petite sœu r » de l a terre, l a p lanète q u i l u i ressemb le le p l us . De l à à imag i ner q u ' i l y a u ra it de l a v ie su r Ma rs ( les Mart iens ! ) ou que l 'on pou rra it s 'y i nsta l ler un jou r en cas de catastrophe ?ur notre p la nète, i l n 'y a q u ' u n pas !

Toutes les exp lo rations ont tenté de répondre d 'abord à cette q uestion : y a-t- i l de la v ie su r Mars ? Pou r l e savo i r, l e s savants ont p rocédé à des ana lyses géo log iq ues de p lus en p lus f ines et sont parven us récem ment à la conc l us ion q u ' i l y ava it bel et b ien eu de la v ie sur cette p la nète . D 'où cette question vertig i neuse : s ' i l y a eu de la v ie su r Ma rs et que le processus s 'est i nterrompu , pou rquo i la même chose n 'a rr ivera it-e l le pas su r la terre ?

De nombreux sava nts pensent q ue Mars pou rra it être à l 'o r i g i ne de la Terre : « petite sœu r » pa r la ta i l l e ma i s « g rande sœu r » par l ' âge . En effet, une bon ne part ie de la p l a nète Mars remonte à p l us de 3 ,8 m i l l i a rds d ' an nées a lo rs que la q uas i-tota l ité de la Terre a mo ins de 2 m i l l i a rds d ' an nées . Mars, ce sera it u n peu comme un musée à c ie l ouvert qu i nous permettra it de m ieux comprendre com ment s 'est formé notre propre monde. Entre le b ig bang des or ig i nes et notre époque, l a p lanète rouge sera it donc comme le « chaînon manquant » q u i pou rra it nous a ider à retracer u n jour l ' h isto i re de la tota l ité d u système so la i re .

Page 187: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

• Document 4

Un peu d'histoire

Les expéd it ions i nterp lanéta i res

Production écrite

C'est en 1964 que la sonde Mariner 4 réussit à survoler Mars et à en prendre les premières photos. Mais il fallut

attendre 1976 pour que deux engins s 'y posent (Vikings 1 et 2) : des prélèvements furent effectués et grâce à

des sondes orbitales, on réussit à cartographier l 'ensemble de la planète.

À partir de 1997 , des robots mobiles sont envoyés sur Mars pour analyser de plus en plus précisément les

roches, toujours avec l ' idée de découvrir une éventuelle présence d'eau.

En 2004 , grâce au robot Opportunity, on a découvert des traces révélant qu' il y avait bien eu de l 'eau à une

certaine époque. Un an plus tard, c ' est un lac gelé qui est découvert.

En 20 1 1 , un super robot, le MSL (Mars Science Laboratory) ira dans l 'espace. Alimenté au plutonium, il aura

une autonomie beaucoup plus grande que les robots précédents et pourra parcourir des centaines de kilomètres.

Son équipement sera ultra sophistiqué : caméras extrêmement puissantes, spectromètres, détecteur de

radiations, station météo, capteur ultra-violet. . .

Plus tard, c 'est un autre type de robot qui sera

envoyé sur Mars, un engin capable de percer la

croûte martienne sur plusieurs mètres et de

prélever des échantillons de roches qui seront

ensuite expédiées vers la Terre. On attend avec

impatience le retour de ces précieux

échantillons, ce qui devrait se produire vers

2015 ou 2016 . C ' est en effet grâce à l 'analyse

des « carottes » extraites du sol martien que

l ' on pourra savoir si des bactéries ont réussi à

survivre en profondeur au refroidissement de

la planète. Les découvertes seront, bien sûr, de

plus en plus précises au fur et à mesure des

améliorations technologiques des instruments

qui analyseront ces échantillons .

• 4 . RÉDIGER UN ESSAI • �� C'est MtcVtel �e MOV'vtCl tg V've qut Cl �oV'vV'vé ce terVVte et �� lCl ltttérClture frClV'vç-Cltse eV'v publtClV'vt « Les 6ssClts � eV'v 1.Sg0. �� I l s'ClgtssCltt �'uV'v ouvrClge qut ClUX. !jeux. �e sOV'v Cluteur �� l'Clt�erCltt èt VVtteux. se COV'vV'vClttre : « ce sOV'vt tct VVtes VtuVVteurs �� et VVtes optV'vtoV'vs ; je les �oV'vV've pour ce q ut est eV'v VVtCl �� cro!jClV'vce, V'vOV'v pour ce qut est et crotre ; je V've vtse tct qu'et �� �écouvrtr VVtot-VVtêVVte qut serCltt Clutre �eVVtCltV'v st UV'v V'vouvel �� ClppreV'vttssClge VVte CVtClV'vgeCltt . . . �

Selon un lexique des genres littéraires « L'essai propose un d iscours argumenté sur un problème d'ordre d ivers (art, cu lture

société ) . Souvent lié à la s imple compi lation ( l ittérature d'érudition du XVIIe siècle) , il a évo lué

vers une réflexion personne l le sans souc i d'exhaustivité (Volta ire , Essai sur les mœurs ;

Chateaubriand , Essai sur les révolutions). }) http://www. site-magister. com/paggenr. html

Page 188: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

Un essai est un texte su ivi qu i présente le point de vue de son auteur sur un sujet donné .

I l s'agit d 'une réflexion engagée , sous forme d 'une synthèse personnel le , d 'une approche

orig ina le d'un thème, de son exp loration d'une man ière qui se veut nouve l le , autour d 'une

préoccupation , cel le qu i est au cœur du sujet.

Un essai n'a pas de forme défin ie : i l peut être long ou bref. Le « je » de son auteur peut

être très présent ou assez d iscret. En dépit d 'un ton qu i peut être également p lus ou moins

sérieux, l 'essai est une production écrite rigoureuse , rationne l le , qu i fa it appel au discours a rg ume ntatif.

Pour réd iger u n essa i , u n certa i n nombre d 'étapes sont à respecter :

1 . La lecture attentive du sujet afi n d e l e com pren d re , de d éfi n i r l e t hème a bo rdé , g râce à

u ne a n a lyse p récise d es mots-c l és.

2. La recherche des idées q u ' i m p l i q u e ce thème ma is s u rtou t la recherche des a rg u ments et des exem p l es nécessa i res pou r l es d éfend re.

3. L'élaboration du plan q u i co rresponde le m ieux au sujet.

4. La rédaction d 'une introduction q u i sache éve i l l e r la cu r ios ité d u l ecteu r et a n n once le p l a n d e c e q u i va être d it.

5. La rédaction d'une conclusion q u i rés ume ce q u i a été p résenté ma is a u ss i q u i é l a rg it l e débat.

L'éta pe sa ns doute l a p l u s dé l i cate d e l a rédact ion d ' u n essa i est ce l l e de l ' é l a bo rat io n d e son p l a n .

O n ment i on ne géné ra l ement q uat re g ra n ds types de p l a n s q u i co rrespondent a ux d ifférentes

formes d u sujet :

• le plan chronologique : pou r l es suj ets q u i re l atent l 'évo l u t ion d ' u n phénomène,

• le plan analytique q u i cons i ste à a n a lyser l e suj et, à en étu d i e r l es ca uses et l es conséq u ences,

• le plan thématique q u i co rrespond a ux sujets d emanda n t de p résenter l es d iffé rents

aspects d ' u n e q uest i o n ,

• Le plan critique pou r l es suj ets q u i d emanden t d e p résen te r s o n po i nt d e v ue , de

confro nter ses p rop res a rg u ments à d 'a utres qu i l eu r sont opposés.

Lisez les sujets proposés dans le tab leau.

Quel type de p lan conviendra it m ieux pour tra iter chacun de ces sujets ?

1 88 • ÉCRIT

Page 189: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 . Y a-t- i l u n e ou p l usi e u rs man iè res d ' app rend re ? Que révè l en t-e l l es s u r l a person ne q u i l es adopte ?

2. En q uo i l e m ieux est- i l pa rfo is l 'e n nem i du b i en ?

3 . L'écritu re révè l e-t-e l l e l e ca ractère d ' u ne person ne, comme l e p rétendent l es g ra pho l ogues ? L'étude g ra pho log ique devra i t-e l l e fa i re pa rt ie de toute embauche ?

4. Pou rquo i , à notre époq ue d ite de comm u n icat ion est- i l de p l u s en p l us d iffic i l e de com m u n ique r ?

5. Ce sont la q u ête, l e combat et non pas l 'exp lo i t, n i l a v ictoi re q u i . n ous a p portent c e q u 'on appe l l e l e bon heu r. (J .-Y. Coustea u)

6. L'éga l i té, la pa rité entre l es hommes et l es femmes peuvent­e l l es d eve n i r réa l i té ?

7. Nous n ' héritons pas de la terre de n os a n cêtres, nous l 'empru ntons à nos enfan ts. (A. de Sa i nt-Exu péry)

8. La vérité do it-e l l e toujou rs l 'em porte r ? Peut-on tout d i re à tout le monde et à tout moment ?

11441 Que pensez-vous de l 'affi rmation su ivante :

- -=- .�� - � �;'<I ...

Production '

écrite,�·

« La p l u s be l l e et l a p l us g ra nde émot ion q u e nous p u i ss ions ép rouve r est l e sent i men t d u

mystér ie ux. I l est à l 'or ig i n e d e l a vra i e scie nce. Qu i conq ue ne con naît pas c e sent i men t, q u i co n q u e n 'est p l us ca pa b l e d e s 'étonne r, de se l a isser porter pa r ce sa i s i ssement est com m e s ' i l éta i t d éjà m ort. » (Al be rt E i n ste i n)

Réd igez un essa i a rgumenté de 2 50 mots envi ron afi n d 'expr imer votre op in ion .

Page 190: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

L'o rd i nate u r est- i l vra im ent u n out i l i n d i spensab l e pou r notre v ie a u q uot i d i e n ?

Peut-on envisage r q u ' i l d ispa ra isse u n jou r ?

Réd igez votre réponse dans u n essa i a rgumenté d e 250 mots envi ron .

Le Té l éthon (vo i r activité 1 0) , l a jou rnée contre l e S i da (vo i r activité 9) o u enco re l 'a ssoc iati o n d es Enfa nts d e Don Qu ichotte (vo i r activité 41 ) son t q u e l q u es- u n es des nomb reuses

m a n ifestat ions de so l i d a rité a uxq ue l l es nous som mes d éso rm a is ha b i tués, sa ns pa rl e r des

co l l ectes d e fonds ou d e vivres l o rs d e g ra ndes catastrophes [Tsu n a m i ou cyc lones (activité 32)] . Com ment j ugez-vous ces é l a ns so l i d a i res ? Pensez-vous q u e ce l a co rrespon d à d e l a cha rité o u à u ne ce rta i n e « j u st ice » d ue a ux person nes secou rues ? Pa r a i l l e u rs, trop d e so l i d a r ité n e

r isq ue-t-e l l e pas de « tu e r » l a so l i da r ité ?

Exposez votre poi nt de vue dans un essa i a rgumenté de 250 mots environ.

• 5 . RÉDIGER UN RAPPORT •

• On peut considérer deux types de rapports :

le rapport (ou compte rendu) de réunion qu i a pour but de permettre aux personnes qu i

n 'y ont pas assisté de se la représenter, ma is aussi de consigner ce qu i s'est d it, ce qu i a été décidé et de d i re comment les d iscussions se sont dérou lées, dans que l c l imat,

le rapport de stage qui rend compte de l 'activité du stag ia ire , de ce qu ' i l se proposait de

fa ire et de ce qu ' i l a effectivement réa l isé au cours de son stage . La qua l ité et la c larté de ce rapport jouent un rô le essentie l dans l 'éva luation du stage .

• Un bon rapport, que l qu ' i l soit, do it présenter un plan clair, bien articulé, afin d 'en rendre

accessib le la lecture à toute personne intéressée .

• Dans l ' un et l 'autre cas , il est capital de soigner la présentation de ce document, d'en

respecter le caractère écrit et donc de ve i l ler à la qua l ité de sa rédaction mais aussi

d'adopter le ton qui convient en fonction de son (ses) destinataire(s) .

1 90 • ÉCRIT

Page 191: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

/147/ Observez le tab leau ci-dessous.

Attri buez à chaque type de rapport les é léments qu i vous sem blent l u i correspondre.

1 . Une i n trod uct ion p résenta nt l e p rojet ou la m ission fixée

2. Une i ntrod uct ion p récisa nt l 'o rd re du jou r

3. U n somma i re et des remerciements

4. Ment ion ner l e l i eu et l a date

5. Ment ion ner les dates

6. Ment ion ner l es part ic i pa nts

7. U n déve loppement p résentan t l es éta pes d u trava i l réa l isé

8. U n déve loppement fa isa nt état des d iscuss ions et de l 'atmosphère dans l aq ue l l e e l l es s e sont dérou l ées

9. U ne conc l us ion p récisa nt ce qu i est p révu pou r l a su ite a i ns i q ue l es remerciements q u i convien nent

1 0. Une conc lus ion sou l i g n a nt l es résu l tats et l es perspectives q u i en décou lent

1 1 . Une b i b l iog raph i e

1 2 . Éventue l l ement u n ca l end rie r p révis i onne l

1 3 . Des a n nexes avec des docu ments d 'a ppu i

1 4. U n lexi que tech n iq u e s i nécessa i re

1 r:l ... dtJ lA§ P ,. lil1:1tltIlW 1 • �'lJll!JJJ -V-I.C 1 r:l:1I11l1J.Jt.; dtl_c .,:" , 1 .. .... ". " .c . .

Page 192: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Production écrite

Vous avez pa rt i c i pé à l a réu n ion des deux com ités d e j u m e l age . À votre retou r vous avez réd i gé un ra pport d a ns votre l a n g u e, à l ' i n tent ion d u ma i re d e votre vi l l e . Ce l u i -ci vous d emande de réd i ge r un b ref ra pport en fra n ça is , résu m é de cel u i que vous l u i avez rem is, afi n d e l 'envoyer a u m a i re d e l a vi l l e fra nça i se .

Préparez votre rapport : • Ne tra d u i sez pas l e ra pport réd i gé dans votre l a n g u e : re l evez seu l ement l es é l éments q u i vous sem b l en t essent i e l s.

• Re l i sez éga l e ment l es n otes q u e vous avez p ri ses ava n t et pendant l a réu n i on des deux com ités d e j u me l age .

C lassez l es po i nts q ue vous dés i rez fa i re a ppa raître da ns votre ra pport. Attention, e n rep re nan t vos notes, à b i en passe r d e l 'o ra l à l ' écrit

Réd igez le rapport de votre entretien avec le ma i re. 1 . Précisez, e n t i tre , d e q u e l ra pport i l s'a g i t.

2. I n d i q u ez la date et le l i e u de la réu n ion .

3 . En i ntrod uct ion , ra ppe l ez que l éta it l 'o rd re d u jou r de cette réu n io n , a i ns i que l es noms (et éventue l l ement l es fonct ions) des pa rt ic i pa nts d es deux com ités.

4. Présentez ensu i te l es po i nts a bo rdés de façon à fa i re a ppa raître q u e l l es éta ient l es p ropos it io n s de cha q u e com ité a i ns i q u e ce q u i a été d écid é.

5. En conc l u s i on , i nd i q u ez l a date et l e l i eu de l a p rocha i ne rencontre et su rtou t pensez à a d resser vos reme rci ements à vos hôtes d u com ité de j u me l a ge fra nça is pou r l eu r a ccu e i l .

6. Pou r l a rédact ion e l l e-même : so ig n ez l a p résen tat ion d u ra pport, évitez l es p h rases trop l o n g ues et vei l l ez à la co rrect ion orthog ra p h i q ue,

Attention a u ton d u ra p po rt.

Votre rapport :

Page 193: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

11 491 Reportez-vous à l 'activité 70.

Vous êtes cet (te) étu d ia nt(e) en i nfo rmat i q u e. Votre p rojet a p l u a u m a i re d e l a pet ite vi l l e fra nça i se q u i vous a d emandé de l e réa l i ser. Vous en avez fa i t votre sujet de stage de fi n d 'étu des, effectué d ' u n e pa rt d an s l a pet ite vi l l e fra nça ise , ma is a ussi d ' au tre pa rt d a ns votre vi l l e . De retou r chez vous, vous réd i g ez votre ra pport d e stage , ma i s a ussi u n b ref ra pport e n fra n ça i s, d est i n é a u ma i re de l a pet ite vi l l e fra nça i se .

1 . Préparez votre rapport en frança i s : • Éta b l i ssez u n p l a n :

"Votre ra pport do i t s 'o uvri r s u r « l ' a n nonce » de ce q u e vous sou h a i tez p résenter ma i s su rtout s u r l es reme rc iements a ux person n es avec l esq ue l l es vous avez trava i l l é , q u i vous ont a i dé(e) .

" Ce docu men t do i t com po rter u n e i nt rod uct i o n p résen ta n t l es ca u ses et l es c i rconsta nces de l a m ise en p l ace de votre stage .

"VOUS réd i ge rez ensu i te l e déve l oppement, c'est-à-d i re p l u s i e u rs pa rag ra phes m etta nt en évi dence l e trava i l que vous avez effectué , e n en sou l i g n a n t l es éta pes, l es d ifficu l tés éventue l l es ma is s u rtou t l es résu l tats.

"So i g n ez la conc l us i o n de votre ra pport : e l l e do i t fa i re a ppa raître l es ense i g nements q u e ce stage vous a a pportés a i ns i q u e l es perspect ives q u i s'offrent à vous. Pensez éga l ement à ment io n ne r l es person n es avec l esq u e l l es vous avez co l l a boré et q u e vous sou ha itez rem erci e r .

• Vei l l ez à l a q u a l i té de l a rédact io n : Évi tez l es fa utes d 'o rthog ra p he : re l isez b i e n votre ra pport ava nt de l e remettre. Ne fa i tes pas de g ra ndes p h rases, su rtout pas de ph rases g ra nd i loq uentes ou

pom peuses. Vous d evez p résenter l es fa i ts de façon concise et objective . .. Le ton do i t être neut re.

2. Réd igez votre rapport :

Page 194: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction écrite

RRESPONDANCE

• 1 . CORRESPONDANCE FAMILIÈRE •

Gill POSTE D 'AUBERV I LL I ERS

RECEVOIR UN CADEAU DANS UNE BANLIEUE POPU N'EST PAS UN CADEAU

S amed i , 1 1 heures, la queue s'étale sur le

trotto i r devant la poste des Quatre­

Chemins, à Aubervi l l iers . « On a sauvé la

France, de Gaul le nous a appelés, et voi là comme

on nous traite . . . » lance en sortant un Africain à la

cantonade. Si lence tendu à l ' i ntérieur du bâtiment

en brique. La pancarte « Attention au vol de sacs

à main » a été enlevée. « La Banque postale, un

regard neuf sur la banque » , d it la pub . Le regard

se fige devant la marée humaine mu lticolore

contenue par une corde d 'un côté de la sal le à

peine aérée. Les uns attendent pour envoyer de

l 'argent, les autres veu lent retirer de la monnaie

sur un compte chèques postal rou lant à plat, juste

1 O€, de q uoi fin i r ch ichement la semaine. Ça

d iscute sec devant les cages en verre gri l lagées.

Le d istributeur de t imbres est en panne, mais trois

des quatre gu ichets « toutes opérations » sont

exceptionnel lement ouverts à la vei l le du week­

end . Les employés essaient de servir les usagers .

On se comprend d iffici lement. Chacun prisonnier

de sa langue, ne sachant ni l i re n i écri re, parlant à

peine le français, tentant de se fa i re

entendre à voix basse . . . Des femmes

en boubou chuchotent, assises sur le

comptoir réservé aux écritures . Les

boîtes aux lettres à l 'extérieur ont été

condamnées « pour des raisons de

sécurité » . E l les étaient en bois. Le

chèque* du cl ient qu i vient d 'atte indre

le gu ichet, aussi . « Ça ne se passera

pas comme ça , madame » , crie le

débouté. I l tambourine contre la g lace,

menace de tout casser. Le consei l ler fi nancier

apparaît opportunément, avant de claquer sa

porte au nez de l ' importun . Midi tapant, une

employée blonde verrou i l le le porta i l d 'entrée à

double tour, avec les gens tassés à la va-comme­

je-te-pousse** à l ' i ntérieur . . . On frappe contre la

gri l le . L'employée b londe entrouvre et gl isse :

« Monsieur, c'est fermé, on était ouvert depuis 8 heures . . . » Crachat et paq uet d ' i nsu l tes l u i

coupent la parole. L a porte, cette fois, s e referme

hermétiquement. À l ' i ntérieur, l 'a i r est irrespirable.

Vous sortez en marmonnant : « Pu isque c'est

a ins i , je reviendrai lund i . . . »***

Lundi matin , tous les refou lés du samedi se

retrouvent sur le pied de guerre dans le bâtiment.

Mard i , le cirque recommence, avec autant de

fauves et deux gu ichets seu lement sur quatre

ouverts . Pas de doute, pour récupérer un col is

postal dans ces quartiers défavorisés, il faut se

lever de bonne heure . . . Anna Alter, Marianne, 5 au 1 1 août 2006

* un chèq ue en bo is : u n chèq ue sa ns p rov is ion - ** à la va -comme-je-te-pousse : l ocut ion fa m i l i è re pour d i re q u e q ue l que chose est fa it trop v ite, n ' im porte com ment.

Page 195: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 Interaction

écrite

*** « Pu isq ue c'est a i ns i , je revi e nd ra i l u n d i . . . » : a l l us ion à l a cha nson pou r enfan ts « Lu nd i mati n »

Lundi matin, l 'Empereur, sa femme et le p 'tit prince Dimanche matin, L 'Empereur, sa femme et le p 'tit prince Son t venus chez moi pour me serrer la pince, Son t venus chez moi pour me serrer la pince

Mais comme j'étais parti, Mais comme j'étais parti, Le p 'tit prince a dit Le p 'tit prince a dit Puisque c 'est ainsi Puisque c'est comme ça

Nous reviendrons mardi ! Nous ne reviendrons pas ! Mardi matin etc . .

Mercredi matin etc . . Jeudi matin etc . . .

Ven dredi matin etc . . Samedi matin etc . . .

Vous pouvez écouter l a mé l o d i e de l a cha nson s u r I n te rn et : h ttp://bma rcore .c l u b.frLTi n eLE201 . h tm l

Vous avez l u cet a rticle dans votre magazi ne. Vous écrivez une lettre à vos parents ou à un (e) am i (e) dans laque l le vous racontez la scène décrite. Chois issez la personne à laque l le vous a l l ez écri re. Adaptez votre lettre au desti nata i re Expr imez vos sentiments :

Vous êtes choqué(e) par l 'attitude des employé(e)s de la poste vis-à-vis des étrangers � Au contra i re vous comprenez cette attitude : i l s ont trop de trava i l et pas assez de personne l , l es gens sont impatients, impol is, ne parlent pas l a langue . . .

•• •• H omment dit-on « faire la queue » dans votre langue ?

À votre tour, parlez de la « pratique » des queues dans votre pays : Demande-t-on son tour ? Prend-on un ticket ?

• Doit-on souvent faire la queue ? Où ? • Quel le est l'attitude des gens quand ils doivent faire la queue ? Cherchent-ils à passer devant les autres ? En ce cas que se passe-t-i l ?

[] Reportez-vous à l 'activité 1 06.

Vous avez l u l 'a rt i c l e de C l aude D u neton consacré à la fém i n isati on des noms.

A i ns i q u ' i l i nvite à l e fa i re , vous déc idez de l u i écri re afi n d e l u i fa i re pa rt d e vot re o p i n i o n .

Cho i s issez l ' u n d es deux cas su iva nts :

Vous êtes la fém in isation des noms de fonctions ou de métiers.

Exp l i quez en quoi ce la vous semble norma l , voi re nécessa i re.

P o u r v o u s a i d e r

La fém i n i sa t i o n est l a reco n na i ssa n ce d e l a p l a ce d es fem m es d a ns l e m o n d e d u t rava i l .

Le refus d e l a fém i n isat ion revie n t à d i re q u e l es fem m es « usu rpen t » l a p l ace d es h ommes.

O n n e d i t p a s u n h o m m e i ng é n i e u r, p ou rq uo i d i re u ne fem me i n g é n i e u r.

À l ' h e u re d e l a pa r i té , q u o i d e p l u s n at u re l ?

C 'est u n p rocédé n o rm a l , e n a ccord avec l es l o i s d u t rava i l q u i i n te rd i sen t tou te d i scr i m i na t i o n à l ' em ba u ch e.

S i cette fém i n i sat i o n éta i t v ra i m en t a pp l i q u ée , ce l a fa c i l i t e ra i t l a réda ct i o n d es o ffres o u d es d e m a n d es d 'e m p l o i s .

Au p l a n l ex ica l , i l n 'y a a u cu n p ro b l è m e, d 'a i l l e u rs l es Qu ébeco i s fém i n i s e n t l es n o m s d e m ét i e rs e t d e fon ct i o n s d e p u i s l o ng te m ps !

Page 196: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction écrite

Vous êtes contre l a fém in isation des noms de fonctions ou de métiers.

Exp l i quez en quo i cela vous semble être p l utôt préjud iciab le aux femmes.

P o u r v o u s a i d e r

La fém i n i sa t i o n est u n e fa u sse reco n n a i ssa n ce d u rô l e d es fem mes , u ne fa çon d e l es sat i sfa i re à b o n com pte .

U n m ét i e r n 'est n i fém i n i n , n i m ascu l i n , i l p e u t êt re exercé pa r n ' i m po rte q u i , e n fém i n i sa n t l es n o m s d es p rofess i o n s o n crée u n e d iffé re n ce .

I l e st r i d i cu l e - et l a i d à e n te n d re - de d i re u n e fem m e ch i ru rg i e n , d e même q u ' o n n e d i t pa s u n h o m m e ch i ru rg i e n .

L a fém i n i sat i o n e nt raîn e d es co n fu s i o n s : d o i t- o n d i re u n e « p l o m b i è re » , com m e l a g l a ce a ux fru i ts con fi ts ? Com me n t a ppe l e r u n e fem me m édeci n ? U n e m éd ec i ne ? Com me l a sc i e n ce ? La p h a rmac i e n n e o u l 'a m bassa d ri ce son t-e l l es ce l l e s q u i exerce n t l e m ét i e r, l a fon ct i o n , o u l a fem me d u p h a rmac i e n o u d e l 'a m ba ssa d eu r ?

B i e n d es fem mes q u i occu p e n t d es postes i m po rta n ts refu sen t cette fém i n i sat io n : M a d a m e H é l è n e Ca rrè re -d ' E n ca u sse se p résen te com me m a d a m e l e Sec réta i re d e l 'Acad é m i e fra n ça i se o u e n co re te l l e m i n i st re d e m a n d e q u ' o n l ' a p pe l l e M a d a m e l e m i n i st re .

� Reportez-vous à l 'activité 1 9 . Écoutez de nouveau l 'entret ien. Que l q u es j ou rs p l us ta rd , Cha nta l , l e professeu r so l l i c i té , se rend com pte q u 'e l l e ne pou rra pas se l i bé re r pou r fa i re pa rt ie d u j u ry d e maste r. E l l e écr it à sa co l l èg ue pou r l u i fa i re pa rt d e son em pêchement et s 'en excuser.

Imag i nez et réd igez l a lettre que le professeur écrit à sa co l lègue.

P o u r v o u s a i d e r

Vou s savez q u e l es d e ux p rofesseu rs se con na i sse n t b i e n . Le ton d e l a l ettre se ra d o n c cord i a l , p e u fo rme l .

To u tefo i s , i l s'a g i t d ' u n e l e tt re d e con te n u p rofess i o n n e l . I l s 'a g it d o n c :

• d e p résen te r d es excuses , d i re s on reg ret et exp ri m e r son sou ha i t d e n e pas p e rtu rbe r p ou r a u ta n t l a sou te n a n ce d e l ' étu d i a n te .

• de b i e n p résen te r l a s i t u a t i o n , d 'exposer l es ra i so n s de son d és i ste m en t,

• d e p ro pose r d e s 'ad resse r à u n (e) a ut re co l l èg u e q u i s e ra i t e n m es u re d ' a ccepte r d e fa i re pa rt i e d u j u ry.

Vot re l ett re d o i t être re l at i ve m e nt con c i se :

• p résen tez vos excu ses , m a is sob re m e n t, sa n s g ra n d es p h rases ,

• exposez vos ra i so n s de façon s i m p l e , i n ut i l e de d o n n e r t ro p de d éta i l s , a l l ez à l ' e ssen t i e l ,

• p ro posez d e recou ri r à u n (e) a u tre co l l èg u e d o n t vou s d o n n ez l e n om s i vou s e n con na i ssez u n (e) : a tten t i o n à l a façon d e l ' exp ri m e r : i l s 'a g i t d ' u n e p ro pos i t i o n e t non d ' u n o rd re . . .

1 96 • ÉCRIT

Page 197: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

[I5J À l a su i te d u d és istem ent de sa co l l èg u e Chanta l , l e p rofesseu r de l 'act iv ité 1 8 déc ide de contacte r u n (e) a u tre co l l èg ue afi n de l u i dema nde r de fa i re pa rt ie d u j u ry de sou tena nce

de master de son étud ia nte.

Réd igez l a lettre que le professeur écrit à ce (cette) co l l ègue.

Afi n de bien vous remémorer les évènements et les i nformations. écoutez de nouveau les d ia logues des activités 1 8 et 1 9 .

P o u r v o u s a i d e r

Da n s votre l ettre , vou s a l l e z d e m a n d e r à votre co l l è g u e d e vo u s ren d re u n se rv ice . E n con séq u en ce i l vou s fa u t :

po u r ce q u i est d u co nten u :

• exposer c l a i re m e nt :

- l a s i t u a t i o n d e l 'é tu d i a n te (d i re q u i e l l e e st , d o n n e r d es i n d i ca t i o n s s u r e l l e et s u r son t ra va i l , ce q u e vou s p e n sez d 'e l l e) ,

- l es d i ffi c u l té s ren co ntrées pou r l a so u te n a n ce d u M a ste r : l e d és i st em e n t d e C h a n ta 1 et s e s r a i so n s,

• fa i re votre d e m a nd e d e façon p réc i se :

- exp l i q u e r pou rq u o i vou s avez c ho i s i d e vou s a d resse r à l u i / e l l e (vou s vou s co n na i ssez a ssez b i e n , o u e n co re C h a n ta l vou s a reco m m a n d é d e vou s a d resse r à cette p e rso n n e) .

- i n d i q u e r l a d a te e nvi sa gée po u r l a so u t e n a n ce et l e s uj et d e ce l l e-c i .

P réc i se r éven t u e l l e m e nt q u i s e ro n t l es a u t re s m e m b res du j u ry.

po u r ce q u i est d e l a fo rme :

• a d o pte r u n to n co rd i a l , co l l é g i a l , m ê m e s i vou s con na i ssez a ssez p e u votre co l l èg u e,

• cho is i r e n con séq u e n ce l e t u to i e m e n t o u l e vou vo i e m en t,

• c ho is i r u n e fo rme s i m p l e , sob re .

• 2. CORRESPONDANCE LITTÉRAIRE •

lI2l1 Après avo i r l u l a petite m ise en contexte et les tro is l ettres qu i su ivent :

1 . Ana lysez la l ettre de Verla i ne .

.. Que l l es ra i son s don n e-t- i l de sa fu ite ? .. Que l l e menace b ra nd it- i l ?

.. Que l s son t ses sent i ments à l 'éga rd d e R i m ba u d ?

Page 198: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction écrite

2 . Ana lysez la première lettre de R imbaud .

• Que l est l e sent i ment q u i d om i n e d a ns cette l ettre ? • Que pensez-vous de l a fo rme de cette l ettre ? • Lu i a ussi b ra n d i t u n e menace. Laq u e l l e ? • Que s ig n ifi e l e post scri ptu m (à l a fi n de l a l ettre) ?

3 Ana lysez ma i ntenant la seconde lettre de R imbaud . Le ton a rad ica lement changé. • Com ment j u ge-t- i l Ve rl a i n e ? • Com ment d écr it- i l l e u rs re l a t i ons ? Qu i est l e « dom i n a n t » ? • R i m ba u d te rm i ne sa l ettre en d isa n t : « Autrement, je te p l a i ns ». E n q uo i , a ux yeux de R i m ba u d , Ve rl a i n e sera i t- i l à p l a i n d re ?

A oût 1 87 1 , Verla ine a vingt-c inq ans . " trouve u n jour dans son courrier u n e lettre d e Charlevi l le . L'auteur lu i déclare son adm i ration et l u i envoie que lques poèmes. Verla i n e les juge

i mméd iatement « d 'une beauté effrayante » et l u i répond : « Venez, chère g rande âme , on vous appel le , on vous attend » .

Rim baud est u n adolescent a u visage d 'ange , c'est « l 'enfant sub l ime » dont les yeux b leus fascinent. " arrive dès septembre et dès le p remier jour sème le trouble dans le ménage de Verla ine , tout juste marié . I mméd iatement, Verla ine se passionne pour Rim baud , pour le gén ie et pour l 'homme . Math i lde , la jeune femme de Verla ine voit tout de su ite en Rim baud un véritable riva l . C'est le d iable en personne : i l boit, i nsu lte tous l es am is de Verla ine , le rid icu l ise , l 'exploite sans vergogn e , m u ltip l ie les scandales . . .

M i l le fois , Verla ine doit arranger les choses, m i l le fois i l se promet de rompre avec son mauvais gén ie . " réussit même à l 'é lo igner mais très vite , i l fa it tout pour le fa i re reven i r. Leur comportement ( ivresse , violences) fa it jaser. Les scènes entre eux et entre Verla ine et Math i lde se mu lt ip l ient . Rimbaud som m e son ami de chois i r : e l le ou l u i ! Ce sera lu i

E t i l s partent en Belg ique. Math i lde se rend à Bruxel les pour tenter de les séparer et de fa i re reven i r Verla ine . " fait m i ne de céder pu is s'enfu it de la manière la p lus insu ltante. " l u i écrit : « M isérable fée carotte, pri ncesse souris [ . . . ] vous avez peut-être tué le cœur de mon ami ; je rejo ins Rim baud s ' i l veut encore de moi après cette trah ison que vous m'avez faite » .

« Gri l lés » à Bruxel les, i l s fi lent à Lon dres e n septembre . 1 872 . Sans cesse, Verla ine osci l le entre sa ha ine pour Math i lde et les remords de sa cond u ite , soup i rant après son épouse e t s'en ivrant avec son a m i . I l rêve d 'avoir e t Math i lde e t Rimbaud , ce qu i exaspère ce dern ier : i l ne supporte pas que Verlaine , dont il rai l le les asp i rations petites-bourgeo ises , a i t d e tels états d 'âme, il veut être l 'Un iq ue. Leurs amours tum ultueuses (( Nous avons des amours de t ig res » , écrit Verla ine) font scanda le , à Londres comme a i l leurs .

U ne fois d e p lus , Verla ine tente d 'échapper à cette e mprise . Après une quere l le de trop , au cours de laquel le R imbaud a été particu l ièrement crue l , i l s 'enfu it et écrit , le 3 j u i l let 1 873 : (�

1 . ...,

Page 199: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction écrite

Quant à Rimbaud, avant même d'avoir re u la lettre de Verlaine, il écrit :

Reviens, reviens, cher ami, seul ami, reviens . Je te jure que je serai bon. Si j 'étais maussade avec toi, c'est une plaisanterie où j e me suis entêté, je m'en repens plus qu'on ne peut dire. Reviens, ce sera bien oublié . Quel malheur que tu aies cru à cette plaisanterie. Voilà deux jours que je ne cesse de pleurer. Reviens . Sois courageux, cher ami. Rien n'est perdu. Tu n'as qu'à refaire le voyage. Nous revivrons ici bien courageusement, patiemment. Ah ! je t'en supplie. C'est ton bien d'ailleurs. [ . . . ]

Oui, c'est moi qui ai eu tort. Oh ! tu ne m'oublies pas, dis ? Non, tu ne peux pas m'oublier. Dis, réponds à ton ami, est-ce que nous ne devons plus vivre ensemble ? Sois courageux. Réponds-moi vite. Je ne puis rester ici plus longtemps. N'écoute que ton bon cœur. Vite, dis si je dois te rejoindre. À toi toute la vie

Rimbaud Vite, réponds : je ne puis rester ici plus tard que lundi soir. Je n'ai pas un penny ; je ne puis mettre à la poste. [ . . . ] Si je ne dois pas te revoir, je m'engagerai dans la marine ou l'armée. o reviens, à toutes les heures je repleure. Dis-moi de te retrouver, j 'irai, dis-le moi, télégraphie-moi, - il faut que je parte lundi soir. Où vas-tu ? Que veux-tu faire ?

Lettre de Verlaine.

Mon ami,

Je._ne sais si tu seras encore à Londres quand ceci t'arrivera. Je tiens pourtant à te dire que tu dois, au fond, comprendre, enfin, qu'il me fallait absolument partir, que cette vie violente et toute de scènes sans motif que ta fantaisie ne pouvait m'aller foutre plus .

Seulement, comme j e t'aimais im­mensément, je tiens aussi à te confirmer que si, d'ici à trois jours , je ne suis pas r'avec ma femme, dans des conditions parfaites, j e me brûle la gueule . [ . . . ] Si, comme c'est trop probâbe, je dois faire cette dernière connerie, je la fera du moins en brave con. Ma dernière pensée, mon ami, sera pour toi qui m'appelais du pier (= de la j etée) tantôt, et que je n'ai pas voulu rejoindre parce qu'il fallait que j e claquasse - ENFIN !

Veux-tu que je t'embrasse en crevant ?

ton pauvre P. Verlaine

Dès qu'il a reçu la lettre de Verlaine, quelques heures

lus tard, Rimbaud lui écrit une seconde lettre. Cher ami, j 'ai ta lettre datée ({ En mer » , Tu as tort, cette fois, et très tort . D'abord, rien de positif dans ta lettre : ta femme ne viendra pas, ou viendra dans trois mois, trois ans, que sais-j e ? Quant à claquer, j e t e connais. Tu vas donc, e n attendant ta femme et ta mort, te démener, errer, ennuyer des gens . [ . . . ] Crois-tu que la vie sera plus agréable avec d'autres que moi. Réfléchis-y ! - Ah ! certes non ! - Avec moi seul tu peux être libre et, puisque je te jure d'être très gentil à l'avenir, que je déplore toute ma part de torts, que j 'ai enfin l'esprit net, que je t'aime bien, si tu ne veux pas revenir, ou que je te rejoigne, tu fais un crime et tu t'en repentiras de LONGUES ANNÉES par la perte de toute liberté, et des ennuis plus atroces peut .. être que tous ceux que tu. as éprouvés . Après ça, resonge à ce que tu étais avant de me connaître. [ . . . ] Le seul vrai mot, c'est : reviens, j e veux être avec toi, je t'aime. S i t u écoutes cela, tu montreras du courage et un esprit sincère.

Autrement, je te plains .

Mais je t'aime, je t'embrasse et nous nous reverrons .

Rimbaud

Page 200: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction écrite

LETTRE À UN ARTI STE Vous avez passé u n week-end en Be l g i q u e et vous avez découve rt cette œuvre.

Après vous être rense i g né (e) , vous a pp re n ez q u ' i l s 'a g it d ' u n e scu l ptu re en verre réa l isée pa r Be rn a rd Ti rt ia ux.

Vous d éci d ez a l o rs de l u i écri re u ne l ett re pou r l u i exprimer votre a dm i rat ion .

YI i d e Vou s l e con n a iss i ez d éjà e n ta n t q u 'écriva i n et a pp réc iez bea u co u p ses l iv res .

Vou s avez été éto n né (e) d 'a p p re n d re q u ' i l t rava i l l a i t a uss i le ve rre.

Vou s l u i d ites com b i e n vou s avez été i m p ress i on né (e) en voya n t cette œ uvre et ce q u ' e l l e évoq u e pou r vou s.

Vou s l u i d ema nd ez ce q u 'e l l e rep résen te , com men t i l est a rr ivé à fa i re u n e scu l pt u re d ' u n e te l l e d i m ens i o n et s ' i l e n a fa i t d ' a u t res.

Vou s a i me ri ez fa i re sa con na i ssa n ce et vou s l u i d e m a nd ez de pouvo i r v i s i te r son a te l i e r.

Page 201: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

[Z] LETTRE À UN ÉCR I VA I N : ALPHONSE ALLA I S 1 . Reportez-vous à l 'activité 6 1 d e l a com préhens ion o ra l e .

2 . Réécoutez « La com p l a i n te a m o u reuse » .

Interaction écrite

3 . Vous vous sentez concerné(e) pa r cette l ettre, et, en ta nt q ue p rés iden te d ' u n e associat i on fém i n i ste, vous d éci d ez d 'écri re u ne l ettre à Al ph onse Al l a is.

a) Com m e vous avez de l ' h u m o u r vous répondez su r le même ton .

P o u r v o U s a i d e r

Vou s t rouvez i na d m i ss i b l e d e s 'ad resser d e cette façon à u ne fem me.

Vou s l u i d ites q u e ce n ' est pas com me ça q u ' i l t ro uve ra l 'â m e sœu r.

D on n ez- l u i q ue l q u es con se i l s pou r con q u ér i r u ne fem me.

b) Au contra i re, vous êtes com p l ètement sous l e cha rm e de ce poème dont vous a ppréciez

l ' h u m o u r.

Vous écrivez à Al phonse Al l a i s pou r l u i fa i re pa rt de votre avis .

P o tlr V O U S a i d e r

Vou s n 'avez j a m a is ren co nt ré q ue l q u 'u n d 'a uss i fi n .

S o n h u m o u r e t s o n sty l e vou s o n t séd u i t (e)

Vou s n e sou ha i tez q u ' u n e chose : l e ren co ntre r . . .

• 3 . CORRESPONDANCE ADMINISTRATIVE • Une lettre admin istrative se caractérise par sa présentation, relativement r igoureuse mais

aussi , surtout, par son style, les formules uti l isées.

• La présentation : La d isposition des d ivers é léments de la lettre do it répondre à certa ines

« règles » bien précises. La lettre de l 'activité 97 est une parfa ite i l l ustration de ce que do it

être la présentation d'une lettre admin istrative . • Le style : doit être soigné et courto is mais aussi concis et c la ir. Il est donc bon d'éviter les

phrases trop longues ou trop lourdes et de ve i l ler à les rel ier de façon appropriée . Le

vocabu la i re do it de même être précis et les répétitions évitées . • Les formules utilisées sont assez « rituel les » . Il suffit d'en connaître un nombre

relativement rédu it pour être en mesure de réd iger toute lettre admin istrative .

1?vu� ':VMM'l:Ncr� lïI �'l:n�'l: � • La form u l e d 'a ppe l l a p l u s neu tre se ra , se l o n l e cas : Mons ie u r, ou Mada me, ou

enco re Madam e, Mons i e u r, s i o n i g nore qu i l i ra l a l ettre. • On ne ment io n ne ra j ama is le p rénom ou le nom de la person ne d a ns la fo rm u l e

d 'a ppe l , • e n reva nche o n ment io n ne ra son t i tre , pa r exem p l e : Mons ie u r l e D i recteu r,

M ons ie u r l e Ma i re , Mada me l a D i rectri ce

Page 202: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction écrite

répon d re à u ne l ettre

s ' i nfo rmer

rem erci e r

S e réfé re r à u n docu m ent

Comme suite à votre lettre du . . . En réponse à votre courrier du . . .

J e me permets de vous écrire pour vous demander quelques informations concernant. . . Je vous serais reconnaissant de bien vouloir m 'adresser votre documentation . . .

Je vous remercie beaucoup pour . . . Je vous adresse mes sincères remerciements pour. . .

Ainsi qu 'il est stipulé dans . . . Conformément à . . .

1?OUG ttGMIN�G ))1 ��nG�

exp ri me r son reg ret

i nfo rmer

réc la me r

J o i nd re u n docu m ent

• l a fo rm u l e d 'a ppe l est rep ri se dans l a fo rm u l e d e po l i tesse

Je suis au regret de . . . Il m 'est ma 1 heu reusemen t impossible de . . .

Je vous écris pour vous informer que . . . Je tiens à vous faire savoir que . . .

J e vous prie d e bien vouloir, dans les plus brefs délais . . . Je suis e n droit d'exiger réparation pour . . .

Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint. . . Je vous adresse par le même courrier . . .

• l a formu l e la p lus « passe-pa rtout » cons iste à écri re : Je vous pr ie Mada me, Mons i eu r, d e b i en vou l o i r a g réer l 'exp ress ion de m es sa l utat ions d isti n g uées, ou enco re, Veu i l l ez a g réer, Mons i eu r l e D i recteu r, m es sa l utat ions d isti n g u ées.

La rédact i o n d ' u n e l ettre a d m i n istrat ive p résen te souvent d es d iffi cu l tés de rédact io n , de

sty le . Pa r exemp l e, l 'a uteu r cherche à être p réc is ma is s u rtou t conc is, ce q u i le con d u it

pa rfo i s à de cu ri e ux « raccou rc is » . . . q u i font l ' am usement d u d esti nata i re et d es l ecteu rs

éven tue l s !

lisez ces q ue lq ues « perles )) de lettres adm i n istratives.

Proposez pou r chacune l 'énoncé que son auteu r au ra it dû écri re.

Page 203: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction écrite

1 . E,,�-a � j '� d.roi,� a lM �eê pOlIr tUtu t.J\wru )Wl beUt,�re t\V'- u� )w)w4J\k ? � . � . . . ,,, ,UtL. pOlIr Mt. '(" At-re ce p�. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4 . Tout lil'cü')oYlil je Vous lilLs b0v00Uy, el/l.-suLteje Vous lilLs queje vous écYLs pOUY vous lilLye qu'ul/I.-e lilCl Vltte VVt:'Cl lilLt quej'ClvClLs éYClfLé SCl voLtuye Clvec VlttOI/l.- véLo.

5. Ma- l/Oitur� a- éti heurtée; aU;rr qu)� était etV rtatw� par wv autoUUJbiIMt� qui effectuait UIte- man:ltb arrièr�. EfV rédijeal1i: le- C{)/utat auUab� j'ab COItUU1.M UIte- erreur:j'ab riJl1Aii que-j'étai! à, t'aYrê:t e;t MfV etV rtatw�. PuUj� fair� UUJ.YcItb arrièr�?

7 . étCl V\-t sortL ole �VlôpLtCl L et SUY Le poLV\-t ole yepyeV\-oIye Vlttes ClctLvLtés pyofessLoV\-V\-eLLes, je vcüs è4. V\-ouveCl u utLLLsey VlttCl voLtuye. À cette occClsLo V\-, je vous oIeVlttCl V\-oIe ole bLeV\-vouLoLy yeoléVlttCl yyey Vl.AvOV\- ClSS uYCl V\-ce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8. J'étaU m � 1uaJtd Wv fuit� fut fY0dai:t� cUuu Wv f� k baùu � l/Oùifv � �ftU. Awrf � l/Oùifv (;Uv �fOtU tV cru-1Uh ()� v-eI1Ait k du/z UUJ0 U1.ttif � l/Oùifv � �ftU tV aLerti � l/Oùifv d;à, côti 1ui ut � frèr� � l/Oùifv � dufOtU pour Lui dir� 1Uh t� � v-eI1Ait fUU k cltbz UUJ� U1.ttif � l/Oùifv � WftU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les Perles du courrier administratif © Roray _____ 111 Tro is étu d ia nts étra nge rs, confron tés à ce rta i n es d ifficu l tés, on t été d a ns l 'ob l i gat ion de

réd i ge r des lettres de récl a mat i o n .

Peu à l 'a ise avec ce type d e cou rri e r, i l s o n t d emandé à l e u rs p rofesseu rs de b i e n vou l o i r co rri ge r l es b rou i l l o ns de ces l ettres ava nt de l es envoye r.

Observez la présentation des lettres c i-après. Reportez-vous à l 'activité n 094 et d ites dans que l le(s) lettre(s) :

1 l es dates sont co rrectement l i be l l ées :

ÉCRIT . 203

Page 204: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction écrite

Corri gez l es dates i n co rrectes :

2 . l es ad resses de l ' expéd i te u r et d u d esti na ta i re : • se trouvent à l a bon ne p l ace : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• sont b i e n réd i g ées :

Corr ig ez l es ad resses i n co rrectes :

3 . l 'objet : • fi g u re : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• est à l a bon n e p l ace : . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• est b i en réd ig é : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Co rri gez l es objets i n co rrects :

4. l ' a ppe l est b i en fo rm u l é :

Reform u l ez l es a ppe l s

i n co rrects :

5. Su r l ' u n e de ces l ettres

fi g u re u n d essi n montra n t l a

p résentat ion de l 'enve l oppe

d a ns l a q u e l l e l a l ettre sera

expéd i ée . Cette p résentat ion

est-e l l e ou non co rrecte ?

Pou rq uo i ?

Date No.

- ----- - J4 res-e-J' Y-Ltk..pld .. Lk J�f�-w,�-hU I-e.±:-_ch... 1r-tLÙ4-_ N � ..Je.5-e.-( -cdîtTh.---: 2tt.tt�._j)L [�-to !M_LJ� fca.AAL€.._ -fe. _ tt_ _

- ',nr- 1 - ' .) ri ./... a ...j , / I - � 1N1 0 co..-r-t ' - -j-�V.L�/-j) e..-�VL SM../-. -relit- IA.-��-I L � �J a,tL.O (..LJLf--e-" -'-------p�tNct-IC:�� Jl1eJ-··-rOv[��-.tM_-\..-J:�9V\..-�.-- -.-.--------- - - , -- - -- - -- -----

__ ---IDt::-!' 1 t,-,te _-& rt>-j�_ /,IlQ _�l!LX MA-l �c�.w�<:�t-f-&ts �tl( - J � bj j LE-"t_ ./iLE:: ::� J�-tes-e-v-v� - � V()tr�.--ho��-ti.e----.

. __ q uicLl=-�-bL��ft �--/�-t��k.J�A I-�eu"L��-pt�lertL�+ -.- -'hlo_� ,_� . .Q.JA.S_ se-co.i--t--:.--lb-f DS�Lb [ e �_Me._c..e.. M, h.o.tU"S-&F-c.e..tt---€...--=-'-U=e4-Vtbf-t�[�_

_ ___ . __ -___ __ � . _-� = . _ _ D�-.L : I��t-e. Olfvvw. r..-éf(frWe- �vo nd o(e-k \Lofee � ._v_e&t.Ul-e...c_� re.. -e r / l'vtOc.al GVY"tL./ --tM-O CUL�7_�� .. L--.J'ÎkL(eL.e..L __

-sa.,Lw..ttLt2-t -------_._----_. ---_._-----

� ;2oh �-S�'b�li -- ( -Ë-' ----------r- . 'T?1��----�V\���-

-

- ----.- ---,-�l lf '1

JJill, - -��.----�.��-. �� '- -d----·----.-. � . ---- ---- - 1-------1

Page 205: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1.. -=�r-- ' . . -_ .

.. _-- . _--- - - -------=- --_ . - - � -

. -. J

Page 206: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction écrite

Lê.. �rÂit� U9"1/Plff1.AJa-l d� I )b� A B C--1 � dM CMV� oJ.:J-C?o V:e-h/

h- /l'I1;� s -l -.,e.rd wvt.J;t.i dM!/- vI/YI c-�Q.-Ufl . jl cuL f�' �� lkYi �cJ� . Tl C{A' --u.Ji� li �

� a opJxJ- V-R/}l� . U � , C{JVYtV)'!U... '& vMme d i/YL.�.R/nA;.-a,1k à 47U9'n t5uw--�/ j 'cJ, �(MZcli d � ,

. h mt�' JVt ck nira7W1 ct -t� � . Ler'Ylkwé, v� Vn-� � � 0 � � 1 J� m e �lj.

. (,ù( �(/ pltWnJt J) � e<-c?fAh-, i��. H tU4 t,l n?1 ' oc rJd �� �, AprkJ fMr� �� �a V&dv� 1

U/r1L S€�cWYLR- piMA t�) vi- s/d, ?� --cJL � CUL ..la r7� ptùrl/YLL S f/Jl U/J11.. 7Z-tPMAi , À LL YYl �vt/

L J Vn-� d fVlAhrf\i, s� ;m;;f;f»IoL . M aM 1 J.- ///l ' fÀ o1d � ) (forI �� -v--r.--cvYL/LP� � vœNtwu d I f�� Te vCWA niJ� �& J!-JU�?- Mz lA/YlL � v� � . S'A v(JU{A � � )vnkvtl(jVYl h UfYT� 0. lA S oJtMf-o---r;f; @/YI rJ.PA �� CUL:x-� VCUUJ '\;J/rt-cJ.v:r v(P/j V� " J€ s�� � vCU{A O-CcL/� oit m'l a �tùn1,a;tJ rJ/y,

f

Ta �, /atrla.d 0... /f - /f - A . C h ;'yi:K1O-k tA . Tf) k ,/eJ-.

206 • ÉCRIT 1

Page 207: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

D C2 Lisez les tro is lettres de l 'activité précédente. Vous semb lent-e l les b ien réd igées ?

1 . Y a -t- i l se l o n vous des e rre u rs de stru ct u rat ion et si o u i , l esq u e l l es :

Interaction écrite

.. dans l a l ettre n 01 7 : " . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.. d a ns l a l ettre n 02 7 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.. d a ns l a l ettre n 03 7 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Qu e l l es co rrect ions p roposez-vous 7

2 . Y a -t- i l d es ma l a d resses d e fo rm u l at ion et dans ce cas, pouvez-vous l es corri ge r :

.. d a ns l a l ettre n 01 7 :

.. p ropos i t ion (s) de co rrect io n : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.. da ns l a l ettre n 02 7 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.. propos it i on (s) de co rrecti on : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.. d a ns l a l ett re n 03 7 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.. proposi t i on (s) de co rrect ion : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8QJ 2 I l est pa rfo i s nécessa i re d 'écr i re à u n e a d m i n i strat ion pou r demande r u ne dé roga ti o n , c 'est-à ­d i re u ne a u torisat i on spécia l e , q u i permet pa r exemp l e d e s' i n scr i re à u n cou rs a l o rs q u e l 'on n ' e n a no rm a l ement pas l e d ro i t. Vous vous trouvez dans l 'u ne des deux s ituations su ivantes. Lisez les exp l ications concernant cette situation a i nsi que le document qu i l ' accompagne. Réd igez l a lettre de demande de dérogation qu ' i l vous faut adresser à l ' adm in istration compétente.

1 . SI'rtJïITI VN °1 � .. Vous avez fa i t d es étu d es en i n gén i e ri e dans votre pays et vous êtes t i tu l a i re d ' u n d i p l ôme reco n n u com me éq u iva l en t à un maste r recherche. Aya nt eu con na i ssa nce d es fo rmat ions d i spensées pa r l ' ENSAM (Éco l e Nat iona l e Su péri eu re d 'Arts et Mét ie rs) , vous sou h a i tez p répa re r u ne thèse dan s l ' Éco l e Docto ra l e Sci ences des Mét iers d e l ' I n gén i eu r .

.. Observez attentivement le document (ci-après) de l ' ENSAM : À q u i ad resse rez-vous votre l ett re 7 Que l s é l éments devrez-vous y fa i re fi g u rer 7

Que l (s) docu ments devrez-vous j o i n d re à votre l ettre 7

Page 208: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Interaction écrite

éërJ� Aftrthnelb" Strp8r1ü(1/"8" d'A4$- ftl Mélibl'$ Ecole boctorale

document GC/ED432/ENSAMOO 1 version du 22 mars 2006

Demande de dérogation pour l'inscription en thèse à l'ENSAM dans l'Ecole' Doctorale

Sciences des Métiers de l'Ingénieur (ED432)

La préparation d'une thèse est possible pour les titulaires d'un DEA ou d'un master recherche autorisés à s 'inscrire par la Direction de la Recherche.

Les candidats titulaires d'un diplôme étranger, pouvant être reconnu comme équivalent à un master recherche, doivent aussi faire parvenir un dossier de demande de dérogation à l'Ecole Doctorale. Pour les candidats titulaires d'un master étranger, la composante recherche présente dans la formation reçue sera particulièrement examinée.

Le DESS, le mas ter professionnel et les mastères professionnalisés ne sont pas des diplômes suffisants pour permettre à eux seuls l 'inscription en thèse de doctorat : une demande de dérogation dOÎt aussi être déposée.

Les candidats non titulaires d'un diplôme de niveau master mais ayant une expérience significative en matière de recherche - expérience qui doit être attestée entre autres par des publications ou des brevets - peuvent aussi déposer un dossier.

Dans le cas où une dérogation est demandée, cette dérogation et l'autorisation d'inscription pourra être SUbordonnée à la nécessité de suivre et de valider des unités d'enseignement de master recherche durant la première année de thèse.

Afin de pouvoir être instruit, le dossier de demande de dérogation comprendra impérativement :

1 . Un Curriculum Vitae détaillé présentant année par année le déroulement des études supérieures et les résultats obtenus (notes et/ou classement et/ou mention).

2. Une copie du diplôme fmal, (l'original sera présenté lors de l' inscription administrative) et le programme détaillé des enseignements suivis.

3 . Une lettre de motivation. 4. La description du sujet de thèse (une page) objet de la demande de dérogation. 5 . Un avis circonstancié du directeur de thèse prévu. 6. Le cas échéant, un dossier de présentation précise et détaillée des activités de recherche

et/ou professionnelles. 7. Le cas échéant, une liste précise et détaillée des travaux, publications et brevets du candidat.

Les demandes de dérogation seront examinées par la commission d'équivalence de l'ENSAM.

Gérard COFFIGNAL, Directeur de l'ED Sciences des Métiers de l'Ingénieur.

• Réd igez votre lettre

208 • ÉCRIT !

Page 209: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

2 . SrrWlnVN N°2 �

Interaction écrite

• Votre soci été vous a n ommé(e) à u n poste d a ns sa fi l i a l e fra nça i se, s i tuée dan s u n e com m u ne de l a ba n l i e ue lyo n n a i se. Vous rés i dez d a ns u n a rrond i ssement d u cent re d e Lyon , o ù votre fi l l e , â gée de h u i t a ns, devra i t être sco l a r isée. Pou r p l us d e com mod ité (vos ho ra i res d e trava i l concordent avec ceux de l 'éco l e) , vous sou h a i tez i nscr i re votre fi l l e d a n s l a com m une o ù vo us trava i l l ez . Le ma i re de cette com m u ne vous a déjà don né son acco rd .

• Observez attentivement le document ci-après.

Demande de dérogation géographique pour une i nscription scolai re

o m m e n t a i r e s ------• Dans l ' ense ig nem ent pub l i c , votre enfant d o it en pr inc ipe être i nscrit dans l ' éco le o u le co l l ège de la zo ne géograp h i q ue de votre domic i l e . " est cepen dant poss ib l e d ' obte n i r une dérogatio n en i nscrivant votre e nfant dans u n e éco le par exemp le p l u s p roche de votre l i eu de travai l ou dans u n co l lège d i spensant les mat ières sou haitées.

la dérogation présente un caractère exceptionnel. El le n'est accordée que pour des motifs spécifiques

et que Si i l existe des places vacantes dans l 'établissement demandé. Elle doit être demandée au mois de

juin, les inscriptions étant clôturées le 1 er juil let.

(.- Prése ntez dans la lettre les ra isons q u i j u st if ient u n e dé rogat io n .

• La dérogation s i votre enfant est en école primaire • Dans l ' ense ig ne ment prima i re , votre enfant d o it en pr inc ipe être i nscrit dans l ' éco le de votre c o m m u n e d e rés ide nce . Une dérogat ion p e u t cepen dant être demandée au mai re de la co m m u ne de rés idence .

(.- Cette dérogati on est acco rdée dans les cas su ivants :

• Lo rs q u e les deux parents trava i l l ent et q u e l ' éco le q u i devait accuei l l i r l ' e nfant n 'a pas d e canti ne ou de garder ie . • Lo rsq u ' u n frè re ou u n e soe u r est déjà i nscrit dans l ' éco le d 'accue i l . S i la demande porte s u r u n e i nscr ipti o n dans u n e autre commune , la dérogat ion nécessite aussi l ' accord du ma i re de cette com m u n e .

a l e t t r e --------

lettre simple

• E l l e d o it être envoyée se lon le cas, au ma i re. de votre com m u n e o u à l ' i nspecte u r acad é m i q u e .

À q u i a d resserez-vous votre l ettre ? Que d evrez-vous exp l i q u e r, p réc ise r ?

• Réd igez votre lettre :

Page 210: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

fA'�ON� AU NIVE:ALJ C1-C2. OU CAORe COMMUN . . .

A

À �'ORA�, se rote; EfRe CAP��e CIe : EN RÉCEPTION • COMPRENDRE tout locuteu r nat if à cond it i on de m'ha bituer à u n accent. • ApPRÉCIER l es imp l ications socio l i n g u istiq u es de la l a ngue ut i l i sée par les locuteu rs natifs. • RECONNAlTRE u ne ga mme étend ue d 'exp ress ions i d iomati ques. • SUIVRE u ne i ntervent ion d ' une certa i ne long ueu r même si e l l e n 'est pas c la i rement stru ctu rée.

EN PRODUCTION • PRÉSENTER u n sujet comp lexe b ien constru it à u n aud ito i re pou r q u i i l n 'est pas fa m i l i er. • FAIRE u n exposé cla i r et b ien structu ré en j ust ifi ant et exp l i cita nt mes poi nts de vue. • PRÉSENTER u ne a rg u mentat ion nette et conva i nca nte et répond re avec perti nence a ux objections. • FAIRE u n e descri ption cla i re et déta i l l ée de sujets comp lexes.

EN INTERACTION • POSSÉDER u ne bonne maîtrise de tou rn u res cou rantes avec u ne conscience d u sens con notatif. • SUIVRE faci l ement des écha nges entre pa rtena i res extérieu rs et y partic i per. • COMPRENDRE avec sû reté des i n struct ions déta i l l ées. • TRANSMETTRE avec sû reté u n e i nfo rmati on déta i l l ée.

À �' e:cRI" se OOI� êfRe CAP��e, PAR eXeMPl,e, CIe : EN RÉCEPTION • POSSÉDER u n e bon ne maîtrise d ' u n vaste réperto i re l exica l d'express ions id iomatiq ues. • RECONNAlTRE u n l a rge éventa i l d 'express ions id iomati ques et d i a l ecta l es. • COMPRENDRE u ne gamme étendue de textes que l 'on peut rencontrer da ns la vie p rofess ionne l le. • COMPRENDRE dans l e déta i l u ne gamme étend ue de textes que l 'on peut rencontrer dans la vie socia l e.

EN PRODUCTION • ÉCRIRE des textes d ' imag i nat ion . • ÉCRIRE des h i sto i res ou des récits de man i è re fl u i de, dans u n style a pproprié a u gen re adopté. • FAIRE la synth èse d ' i nformations de sou rces d iverses et la présenter de façon cohérente. • PRODUIRE des ra pports ou essa is com p lexes et q u i posent u ne prob lémat i q ue de man ière l im p ide.

EN INTERACTION • M'EXPRIMER avec cla rté et précis ion dans ma corresponda nce person ne l le . • M'EXPRIMER avec cla rté et précisi on , en m'ada pta nt a u desti nata i re avec sou p lesse et efficaci té.

Page 211: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

�e POIN-r AVec ce �Ivr<e, À v o��, S' EN RÉCEPTION • COMPRENDRE u n a cce nt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • RECONNAÎTRE u n e i n to n a t i o n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • DÉCODER u n m essa g e co m p l exe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • COMPRENDRE u n exposé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

EN PRODUCTION • DÉCRI RE u n e expéri e n ce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • DÉFENDRE u n p o i n t d e vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • P RENDRE e n com pte et réfu ter d es a rg u m e n ts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • P RÉSENTER u n a spect d e l a Fra n ce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

EN INTERACTION

a ct iv ité 3 a ct iv ité 7

a ct iv ité 1 3 a ctivité 38

a ct iv ité 47 a ct iv ité 53 a ctivité 56 a ctivité 58

• COMPRENDRE d es j e u x de m ots et réa g i r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct iv ité 61 • COMPRENDRE u n e co nve rsa t ion i nfo rm e l l e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct ivité 66 • COOPÉRER à u n e tâ che . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct iv ité 71 • ÉCHANGER d es i nfo rmat ions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct ivité 72

À 1: �RII, S' AI APPRI�, PAR eXeMP�e, À : EN RÉCEPTION • COMPRENDRE d es j e u x de m ots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct iv i té 78 • COMPRENDRE l e « fra n ça is d 'a i l l e u rs » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct iv ité 82 • COMPRENDRE l e l ex i q u e spéc ia l i sé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct iv ité 86 • M 'ORI ENTER d a n s un docu ment a d m i n i strat if . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct ivité 98

EN PRODUCTION • JOUER avec l a l a n g u e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct iv ité 1 27 • ÉCR I RE u n past i c h e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ctiv i té 1 29 • FAI R E u n e synth èse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct ivité 1 41 • RÉD IG ER u n essa i . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ' . ' . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct iv ité 1 43

EN INTERACTION • ÉCRI RE e n rea ct l o n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct iv ité 1 55 • ÉCR I RE po u r d e m a n d e r u n e d é rogat ion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a ct iv ité 1 60

Page 212: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

COMPRÉHENSION ORALE

LOCUTRICE 1 : Ça fait trois ans maintenant que j 'habite à Paris euh . . . et là, je su is contente parce que, y a pas longtemps, j 'a i trouvé un appartement, un petit appartement juste derrière la place Cl ichy, v i l la Saint­M iche l . Et j 'ai même un balcon et comme ça, je peux fai re pousser mon bas i l i c et ça ça me rappel l e un peu . . . ça m e rappel le u n peu le so le i l parce que . . . parce que ça m e manque, quand même, ça me manque un peu, l e sole i l , à Paris. Et je me souviens, la première fois , quand je su i s . . . quand je su i s montée à Paris, euh , je connaissais personne, je connaissais personne et parfois , je me retrouvais là, sous ce c ie l gris, avec les rues grises, avec les gens tout gris, et je me demandais vraiment, vraiment, ce que je faisais là. Bon, mais maintenant, maintenant, ça va, c'est passé, ça. C'est une v i l le que j 'a ime bien. On peut fai re p le in de choses. Et puis, et puis, on fin it par rencontrer des gens. LOCUTRICE 2 : Alors, euh . . . , je su is arrivée à Paris dans les années 83 , je suis a l lée à l 'école et (après) l 'obtention de mon . . . de mon bac, je su is a l lée chercher du . . . du travai l et j 'ai eu mon . . . et c'était un peu . . . et j 'ai eu aussi une formation de BTS d'assistante de d i rection, que j 'ai obtenu et après, euh, j 'a i eu du bou l ot et et . . . vo i là .Ah ! Et je me su is . . . ; ou i , j e me su i s mariée, j 'ai eu des enfants et voi là ! Pou r le . . . ; je d i rais, avec les enfants, on y va de temps en tem ps voir la fam i l l e et auss i , euh . . . euh . . . , le repas, je d i ra is que . . . on trouve tout sur . . . sur la métropole et que j 'ai pas du ma l à cu is iner ; je fais tous les p lats . . . bon, que j 'a ime bien. - Et le c l imat ? - Et le c l imat de la France, c'est vrai que c'est dur mais on s'adapte à cette, euh, à cette situation. LOCUTEUR 3 : Ouais, donc, on est partis euh on est partis en week-end en amoureux, en tout cas on a vou l u , tu vois et pu is euh donc j 'prends la vo iture et alors là : un enfer parce que je me rappelais p lus qu ' i ( l) (y) avait des travaux de couverture du périph entre la porte de Vanves et pu is la porte de [e] plus quoi , là. Donc , si tu veux, on est restés bloqués pendant une heure à klaxonner, en p le in cagnard, pasqu 'évidemment i( l ) fai sait beau tu vois pasque on avait tout prévu , nous, on regarde la météo avant d 'partir et donc nous v' là coincés là-d (e)dans et l 'type de l 'hôtel qui appelait pasqu 'on était en r'tard . . . enfin , n ' importe quo i !

Enfin , moi, c'est la dernière fois , j 'te j ure, j 'préfère ne plus partir en week-end, j 'préfère rester tranqu i l le à la maison . . . pasque un truc pare i l , c'est. . . c'est pas poss ib le . . . c'est pas poss ib le ! tu tiens pas l 'coup . . . tu tiens pas l 'coup Et c'est d 'p ire en p i re même, j'te jure que c'est d 'p ire en p ire, ça c i rcu le de p lus en p lus mal . Donc, moi, j ' u i ai d it, j ' u i ai d it : Écoute, c'est terminé, les week-ends, c'est term iné. Ou alors, on prend l 'train . Ou alors, on prend l 'tra in . Mais madame, tu la connais, i l l u i faut son p'tit confort, son p 'tit l uxe , s inon, he in , he in , tu vois c 'que j 'veux d i re . . . LOCUTEUR 4 : C'est vra iment une une région qu i est très très conviv ia le he i n . . . gastronomique . . . i ncroyable . . . y a des paysages, yavait vraiment tout hein ; je m'demande parfois avec ma femme on en parle, on s'demande parfois comment les les jeunes pensent partir euh à Paris euh à l 'étranger. . . on s'demande vraiment c'qu i ( ls) peuvent chercher . . . euh, dans ces contrées lointaines hein, a lors que nous vraiment nous avons tout tout à portée demain hein vo i là. Euh . . . ya aussi une chose qui est très importante qu 'on a tendance un peu à négl iger euh ça doit nous ven ir de l 'Al lemagne, c'est la vie associative, hein . . . ya énormément énormément de sociétés : ya le vélo-club, ya un tas d 'activités . . . l 'association des mangeurs de carpes euh . . . l 'association des marcheurs dans les Vosges . . . euh . . . l es amis de l 'automob i le . . . ya énormément de sociétés où les gens se voient, s'amusent, organisent des repas entre eux et c'est toujours toujours très festif hein ; on a toujours une occasion de se réun i r, he in , que ce soit l 'h iver comme l 'été, he in . . . Et ça ça fait vraiment partie d'une certai ne qual ité de vie et d 'a i l leurs les étrangers sont toujours étonnés de nous voi r nous rassembler en permanence. L'été, par exemple , nous avons du mois de mai au mois d 'octobre euh . . . des fêtes dans les rues euh avec des kermesses, des stands, des endroits de brocante, des [flamen kyr] euh . . . des endroits . . . euh . . . de restauration, de de euh tout vraiment euh . . . euh . . . c 'est la fête jusqu'à deux heures du matin . . . et ya beaucoup d'gens qu i viennent de très lo in , d 'Al lemagne, de Su isse ou même de Belgique et . . . un iquement pour ces l ieux de . . . du rassemblement . . .

Même enregistrement que l 'activité 1 . que je revoie un petit peu mes notes . . . que je vo ie un

2 1 2 • TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 213: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

LOCUTEUR 1 : Donc, moi , je su is venu à Paris pour étud ier à l 'école i nternationale de théâtre Jacques Lecocq. Euh, ben, la vie à Paris, c'est assez sympath ique en général . Bon, y a toujours l es stéréotypes, le pain , le fromage . . . Ben, c'est vrai qu' i ls sont très bons. Par contre . . . euh . . . on n'en a pas . . . on n'en a pas du comme ça par chez nous. En h iver, c'est plutôt gr is , Paris, c'est assez d iffic i le , c'est froid, il p leut toujours . . . Par contre, il fait pas aussi froid que chez nous. Mais ce qu i déplaît, par contre, c'est l 'humid ité . . . essayer de fai re sécher les vêtements dans un tout petit appartement, où l 'humid ité s'accumule, on peut pas ouvrir les fenêtres parce qu' i l fait froid dehors, le chauffage est pas nécessai rement adéquat, c'est . . . ben, c'est un peu plus morose, c'est un peu plus d iffici le . Les gens sont. . . ben , assez sympath iques, probable­ment, p robablement plus de mon point de vue parce que je suis étranger mais on peut pas . . . j 'adhère pas au stéréotype de d i re que les gens à Paris, i ls sont froids, i l s . . . I l faut chercher, i l faut . . . i l faut prendre le temps de connaître. Y a toujours un petit quelque chose de sympathique. Même derrière . . . derrière les garçons dans les cafés qui ont l 'a ir . . . euh . . . qu 'on d i rait que tu les [ekar] , qui ont pas envie que tu sois là , y a un certain jeu derr ière tout ça en fait, et pu is on découvre que . . . u n petit côté sarcastique qu i donne son charme. Ce que j 'aime beaucoup aussi, c 'est la cu lture . . . à quel point c 'est dense. Y a . . . bon, y a à peu près un musée à tous les coins de rue, l es gens connaissent énor-mément leur . . . leur h i stoi re . . . pu is on les comprend. Auss i , c 'est . . . c'est . . . c'est dense, on arrive, on est au musée du Louvre, on est . . . j uste de l 'autre côté, les p l us grandes toi les impress ionn istes qu i ont jamais été faites j u ste de l 'autre côté de la Seine. Alors ça, c'est très intéressant en tant qu 'artiste. Et c'est que lque chose que j 'adore sur la vi l l e de Paris. LOCUTEUR 2 : Oui, ben moi je su is arrivée à Paris, heu . . . en 1 978 . . . Je ne sais p lus très bien s i c'était en j u i n ou en j u i l l et. C'était l 'été. C'était gai . . . l es gens se promenaient, i l y avait du monde partout dans les rues. Nous on n 'est pas habitués à ce beau temps. Ben . . . non, chez nous i l d rache toujours à cette époque de l 'année . . . c'est b ien connu . . . S i j 'ai eu du ma l à m'adapter ? Un peu q uand même . . . he in . Les Paris iens sont fie rs et arrogants et pu is heu . . . i l s se moquaient toujours de mon accent. Je me sentais pas à mon aise . . . M'enfin on s'est fait des amis et i ls ont bien apprécié la cu is ine que je leur faisais. Ou i . . . heu . . . on retourne sou-vent chez nous, ou i . . . C'est pas loin . . . et puis on aime (de) pas'ser les vacances à la mer . . . oui , et puis ben . . . à la mer on mange des gaufres, des crêpes . . . oui et puis les p istolets et l es frites hein . . . ça, ça nous manque à Paris. LOCUTEUR 3 :Vo i là donc euh j 'habitais à Paris I l e, c'est u n quartier qu i me p laisait b ien et pu is, en 83, j 'ai

déménagé, j 'habite maintenant à . . . 1 7e. Bon, c'est un quartier qu i n 'est pas mal , qu i est très très b i en mais par contre, [be] euh, je pense que c'est pare i l pour tout le monde et . . . je n 'oubl ie pas le premier quartier où j 'habitais . . . et . . . par exemple, le week-end, je vais . . . je vais voi r des amis et pu is voi là, on d iscut[e] et pu is . . . Donc, bon . . . S inon, en général, on est de . . . des vieux Paris iens . . . bon, ça fait très longtemps que je suis là . . . Par contre, comme nous étions habitués dans la campagne . . . et là, souvent, donc, euh, . . . j 'ai envie de me trouver à la campagne pour pouvo i r me promener . . . Comme maintenant, notre v ie ic i à Paris comme toujours dans l a région paris ienne euh . . . c'est ce que je d is souvent euh les gens euh on travai l l e euh boulot, dodo, métro et voi là . . . Donc, on prend pas le tem ps d 'a l ler se promener . . .

Même enregistrement que l 'activité 3 .

� � � O •.• Q

,:main, a lors demain à hu it heures . . . � � � 1 . Les 35 heures, ou i , l es 35 heures . . . � 2. Eh b ien, pu isque votre rapport est prêt . . .

--------------��� -3. La voiture é lectrique ? Je su is sûre . . .

4�M ' . �b· 1 ' 1 ' ' ·d · 1 1-

• ais O U I , c est len ça, es e ectlons presl entle es . . .

� � 5. Dis-moi, la lo i sur l ' interd iction de fumer . . .

� � . 6. Oh ! Mais ! . . . C'est pas poss ib le . . .

�----,....-� " 1 f h " � ous sommes surs qu 1 aut tout c anger mais . . . ..

8. Vous qu i l 'avez instal l ée depuis longtemps . . .

� � --------.. -------. O. Demain , alors demain à hu it heures soyez à l 'heu re .

----------.. ............ � 1 . Les 35 heures, ou i , les 35 heures,

vous ne pensez pas que c'est une bonne idée ? � . 2. Eh b ien , pu isque votre rapport est prêt,

apportez- le moi tout de suite !

3 L . ' 1 � 7 J ' �-�

I ' . a vOiture e ectnque . e S U I S sure que c est aven i r. � -----... . 4. Mais ou i , c'est b ien ça, les élections présidentie l l es

auront l ieu en avr i l proch�n. � ..

5 . Dis-moi , la lo i sur l ' i nterd iction de fumer . . . .. el le est vraiment app l iquée ?

� � 6. Oh ! Mais ! . . . C'est pas possi le . . .

.. encore de nouveaux impôts !

TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS • 2 1 3

Page 214: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

------ -- ---7. Nous sommes sûrs qu ' i l faut tout changer mais . . .

vous ne croyez pas qu ' i l y a d'autres urgences ?

8. Vous qu i l 'avez i nsta l lée depuis longtemps,

c'est vraiment m ieux l 'ADSL ?

o. I l paraît, ou i , cela semble sérieux cette fo is . . . 1 . Oui, une femme, oui , e l le a ses chances . . . 2. I l serait temps ! Enfin une amorce de parité . . . . 3. Une femme président, une femme prés ident. Vous avez d it « président ». Pourquoi pas « prés idente » ? . . 4. Ah les Consei ls des min istres . . . Ça ne serait pas triste . . . 5 . C'est peut-être notre tour, vous ne croyez pas ? Non ? . . 6. Eh bien e l le serait la première en France, b ien sûr . . . 7. Voi là qu i ne manquerait pas de piquant, c'est certa in . . . 8. Cand idate, d'accord . . . Présidente, c'est encore à vérifie r . . .

O. I l paraît, ou i , cela semble sérieux cette fois . . . Une femme présidente ! Vous imaginez ça ! Je crois qu 'e l le peut réuss i r. Et pu is , ce serait b ien pour l ' image de la France ? Non ? 1 . Oui , une femme, oui , e l le a ses chances . . . mais vous croyez que les gens sont prêts à accepter une femme à la tête de l 'État ? Et qu i sera son Premier min istre ? Et ses m in istres ? Encore une majorité d'hommes, c'est sûr ! Non, moi je ne pense pas qu'e l le pourra d i riger le pays comme e l le l 'entend. 2. I l serait temps ! Enfin la parité . . . Cette parité, on en parle tel l ement et e l le est s i peu appl iquée ! Cela vous étonnera peut-être, mais moi je m'en réjou irais ! 3. Une femme président, une femme prés ident. Vous avez d it « président » . Pourquoi pas « présidente »? . . Le fémin in ça vous ennuie donc tant que ça ? Homme ou femme quel le importance ? Qu' i ls travai l lent pour le b ien de la France, c'est tout ce qu 'on demande ! ! 4 . A h les Conse i l s des Min istres . . . Ç a n e serait pas triste hein ? . . Non, vous voyez une femme d i riger la France ? C'est une plaisanterie ! Non, vraiment, je ne suis pas macho, mais non, ça c'est in imaginable ! 5. C'est peut-être notre tour ? Vous ne croyez pas, non ? . . Moi je me réjou is de cette cand idature et je l 'approuve. Mais de là à voter pour une femme, non, c'est trop tôt. Pas présidente. I ls feront tout pour la démo l i r . . . Alors, autant chois i r tout de su ite un homme . . .

6. Eh bien e l le serait la première en France, bien sûr . . . Mais peut-être . . . Pourquoi pas ? Après tout regardez ce qu i s'est passé au Ch i l i et au Liberia. I ls ont é lu des femmes et el les ne se débrou i l l ent pas plus mal qu 'un homme ? 7. Voi là qu i ne manquerait pas de piquant, c'est certain . . . Une femme et non un de ces vieux routards de la pol itique, s i contents d'eux . . . ça ne serait pas pour me déplai re , bien au contrai re ! Enfin du nouveau ! 8. Cand idate, d'accord . . . Présidente, c'est encore à vérifier . . . Vraiment cela me paraît peu probab le . . . Pour moi, homme ou femme, c'est pare i l . . . S ' i l s ont les mêmes compétences . . .

O. L'Sida c'est l 'p lus grav' problème d'santé ch'trouve ! Pi re que l 'cancer ! 1 . Cette journée, je (ne) pense pas qu 'ce soit une solution. Tout l 'monde en parle aujourd'hu i et après . . . C'est tout(e) l 'année qu' i ( l) faut en parler ! 2. Vous avez vu l 'c l ip de cette année ? C'est l 'p lus fort et pourtant l 'moins morbide ! 3 . Ouais . . . C'te journée, c'est b ien, mais c'est pas assez ! ( I I) Faudrait qu'tout l 'monde i (l) s'mob i l i se ! 4. Et c'vaccin qu' les chercheurs testent ? Si c'est l' bon, j 'espère qu' i ( l) s'ra donné gratu itement à tous les malades . . . hein ? 5 . Gratu itement ? Eh t(u) 'crois pas qu 'tu rêves là ? T'as pas vu c'qu i passe avec la trithérapie ? 6. Moi ch'crois qu' ce type d'action est efficace. Ça permet d'nous rappeler qu ' la malad i e est toujours là et d'montrer qu ' la recherche avance . . . 7. C'est p'tête vrai, mais c' pas que cont' le Sida qu ' i faut s'bat' c'est cont' la bêtise des gens qu 'ont peur des malades . . . 8.Ça c't un ot' problème . . . ya beaucoup d'séropositifs qu'ont du mal à trouver du bou lot . . . 9. C'est l 'p lus injuste . . . C'est d ' la d iscr imination. Comme si leur malad ie n'suffisait pas ! 1 0. Pour moi, ch'pense que la c lé de bien d'ces problèmes c'est l 'éducation et l ' i nformation. L'pub l ic est mal informé !

O. Depuis vingt ans qu ' i l existe l e Téléthon s'est imposé. Il revêt une ampleur toujours p lus grande et i l peut être considéré comme l ' une des man ifestations incontournables de l'année. 1 . Vous croyez vraiment que toutes ces sommes servent à ce qu i est d it ? I l faut absolu ment en être sûr ! Pourquoi ne pas expl iquer à la tél évis ion comment l 'argent est red istribué ? 2. Ces maladies orphel ines sont trop inval idantes pour ne

Page 215: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

pas être considérées comme les autres et ne pas se voir attribuer des budgets de recherche aussi importants ! . . . 3 . I l faut abso lument expl iquer à tout l e monde que les dons servent à financer la recherche et rien d'autre ! 4. Ce qu ' i l y a de bien, ce sont les défis, les exploits de tous les anonymes qui partic ipent : les adu ltes, les ados mais aussi les jeunes enfants qu i man ifestent un réel enthous iasme dans leur action. 5. Donner ? Mais la question ne se pose pas ! Nous ser ions égoïstes s ' i l en était autrement. Non. On ne doit pas hés iter à donner. 6. Moi , ce qu i m'émeut le p lus ce sont tous ces jeunes enfants c loués dans leur fauteu i l . . . Quel courage ! I ls constituent un exemple pour nous tous ! 7. C'est une bonne idée ce Téléthon. Vous avez vu ce qu ' i l permet de fai re ? C'était autre chose avant . . . La recherche n'avait pas autant de moyens. Nous serions encore au même point sans le T é léthon ! Alors, comment hésiter à partic iper ? 8. Ce combat contre la malad ie est trop important pour ne pas être encou ragé et soutenu ! Alors pourquo i n'en parler qu'un jour par an ?

o. Et maintenant les résu ltats du foot. Les supporters du Rac i ng vont être furax ! C'est une blague ! l ( l)s ont encore pris la pâtée ! 3 à 1 ! Et par un c lub de deuxième d ivis ion en p lus ! l ( l)s ont quand même du pot : c'était un match amical . . . 1 . Sort ir. Le week-end approche et vous vou lez sorti r ? Vous avez besoin d 'un conse i l , d 'une idée ? Alors écoutez ! Que d i riez-vous par exemple d'un dîner sur un bateau-mouche de la Se ine ou d'un fi lm, par exemple le dern ier Chabrol ? Vous pourriez encore a l ler danser . . . Vous trouverez toutes l es bonnes adresses dans le Sortirama de la semaine. 2. Bouqu inons. Un tuyau de lecture ? Vous n'avez pas lu l e dern ier Goncourt des lycéens ? Contours du jour qui vient de Léonora M iano ? C'est un bouqu in extra ! Dans mon bahut, la majorité de mes potes a voté pour ! 3 . Circu lation. La prévention routière met en garde les usagers de l 'autoroute du So le i l de l 'ouverture d 'un chantie r de réfection de la chaussée à compter du 1 5 mai entre l es sorties 27 et 28 c'est-à-d ire entre les péages de Tournus et de Macon Nord. 4. Faits d ivers. Pickpockets, attention à vous et aux maris des passantes ! H ier, en fin d 'après-mid i , rue du Commerce, un agent de pol ice a arrêté un jeune homme qu' i l avait surpris la main dans le sac . . . à dos de sa femme ! Profitant de la fou le , le jeune pickpocket avait repéré et s 'était approché d 'un coup le d'amoureux, sûr de pouvoir les vo ler sans difficu lté . . . Mauvaise p ioche : i l s'agissait du pol ic ier et de son épouse !

5 . La main tendue Sal ut ! Moi, c'est Charly et j 'habite Tou louse. S' i l vous plaît, soyez sympas, aidez-moi ! J 'ai besoin de monter à Paris demain pour me présenter à un nouveau boulot.Vous auriez pas une p lace pour moi dans vot(re) bagnole ? Merci d'avance ! 6. Vos droits. Vous ne l ' ignorez pas mais je crois uti le de vous rappeler qu ' i l est désormais interd it de fumer dans les l ieux publ ics. S i vous contrevenez à cette interd iction vous vous exposez à une amende de 75 eu ros pour les particu l iers et 1 50 euros pour les responsables des établ i ssements. 7. Commun iqué. Vous l e gagnez, le dépensez, l 'économisez ou encore vous le jetez par les fenêtres. De quoi s'agit- i l ? De l 'argent, bien sûr ! Vous vou lez fai re des affaires, alors vous courez les soldes ou vous profitez des promotions . . . En réal ité vous dépensez p lus que vous ne le vou lez ! La mei l leure solution ? Placez-le ! Votre banqu ier sau ra vous consei l ler. Ceci est un communiqué du groupement des banques. 8. Appel à témoins. Ce matin à l 'aube une condu ite intérieure rouge a renversé une jeune fi l le sur la voie pub l ique alors qu'el le traversait le bou levard Diderot à la hauteur de l 'avenue Voltai re . La victime souffre de contus ions légères, quant au conducteur du véh icu le , i l a pr is la fu ite.Tout témoin est invité à se fai re connaître auprès des services de pol ice, 1 0 avenue Volta ire.

1 . À la demande de l 'É lysée, Matignon a propose a Bercy de reconsidérer son projet de suppression de la redevance télévisue l le . 2. Les ju i l l ettistes ont laissé la place aux aoûtiens sur les bords de la Grande B leue. 3 . Cet après-mid i à Paris, les hommes en b lanc associés aux blouses blanches sont descendus dans la rue pour réclamer de mei l leures cond itions de travai l . 4. Le Garde des Sceaux ma in dans la main avec le Quai des Orfèvres et la Place Beauvau pour trouver des solutions à la dé l inquance des jeunes. 5 . C'est une grande p lume que la Coupole a reçu aujourd'hu i en son sein . Cette toque célèbre passe a ins i des fourneaux au d ictionnaire . 6. Après les vacances, séance de rentrée aujourd 'hu i au Palais Bourbon et demain au Luxembourg. 7. Échanges nombreux et animés autour de la corbe i l l e du Palais Brognard. 8. Après deux mandats à la tête de la vi l le Rose, cette ancienne vedette du petit écran brigue la vi l l e Lumière. 9. Les tricolores, en stage près du passage de la Grande Boucle, sont venus app laud i r les rois de la petite reine . 1 0. Le Quai d'Orsay recrute par concours dans tout l 'Hexagone.

Page 216: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

ID Même enregistrement que l 'activité 1 2

1 .- Tu savais, toi , que le père de Christophe avait fait de la prison il y a que lques années ? - Qu i t'a dit ça ? Christophe ? - Non. C'est Sabine. Christophe, l u i , i ( 1 ne) peut pas ne pas l ' ignorer. 2. - Alors, ce fi lm, tu l 'as trouvé comment ? Moi , j 'a ime bien Di Caprio mais l 'h istoi re, bof, c'est un peu t iré par les cheveux, non ? - Moi , j 'a i trouvé que l e scénario n 'était pas i n intéressant. . . Les acteurs sont comme d'habitude, très ({ pro ».

3 . - Je voudrais savoi r, Thierry Lepage, excusez-moi si ma q uestion peut vous sembler étrange, s i , dans votre carriè re d'écriva in , vous n'auriez pas été influencé par tout ce à quoi vous avez assisté dans les premières années de votre vie ? ---.:... Je pense que cette question, qu i m'a été posée bien souvent, comme vous l ' imaginez, n 'est pas dénuée de sens . . . 4. - Et la pian iste, e l le a joué comment ? E l le est bien, finalement ? Les journaux l 'ont presque tous démol ie , sauf Le Monde de la Musique qui a absolument adoré son i nterprétation . . . Et toi , t(u) as aimé son jeu ou non ? Qu'est-ce que t(u) en penses ?

- Eh bien, e l le (n')est pas dépourvue d'un certain talent, à mon avis. 5. - Imagine que ma fi l le a été col lée à son examen ! Et je n'en su is pas mécontent du tout ! 6. - Alors, ça y est, vous d ivorcez ? Depu is le temps que tu nous en parles ! Ça y est ? C'est décidé ?

- Ou i, le mois prochain . - I l n'y avait pas réel l ement de mésentente entre vous . . .

- C'est vrai . Tu as raison. En fait, . . . 7. - Quand Elsa m'a annoncé son i ntention de qu itter la maison et de prendre un stud io en v i l le , ça m'a fait un certain choc, ça c'est sûr . . . - Et alors ? Qu'est-ce que tu l u i as d it ? - Je n 'ai pas désapprouvé. E l le a d ix-hu it ans, tu sais ! 8. - J (e n ' (ai jamais rencontré un type aussi fou de toute ma vie ! Mais enfin , t(u) as vu ça ? I l est vraiment bon à enfermer ! Tu I (e )défends toujours mais arrête un peu ! I l fin i ra par nous atti rer des ennuis , avec ses h istoi res à dormi r debout ! Il est cinglé ! - Écoute, ça, je (ne) peux pas ne pas être d'accord . . .

Au risque de ne pas être toujours compris de leurs i nter locute u rs étrangers, l es Français , mais auss i certa ins autres francophones, et notamment l es Canad iens, ne détestent pas, lorsqu' i l s s'expriment, employer la l itote, cette figure de style qu i permet -faussement - d'atténuer leurs paroles. I ls n 'hés itent pas à l 'uti l iser de façon consciente et fréquente lorsqu ' i l s ne veu lent pas risquer de heurter les personnes auxquel les i ls s'adressent, mais i ls le font aussi parfois sans s'en rendre compte car certaines l itotes sont très communes. Qu i n'a, par exemple, jamais entendu un Français d i re qu ' i l n 'avait pas chaud pour fai re comprendre qu ' i l avait froid, voi re très froid, selon l ' i ntonation chois ie ? La l itote n 'est pas réservée à des locuteurs précis. E l le appartient à tout le monde, quel que soit l 'âge ou le n iveau socioculturel de la personne, même s i certains l 'emploient p lus vo lontiers que d'autres.

Les pol itic iens ne sont pas les dern iers à y recouri r. En effet i ls ne sont pas sans savoi r que leurs propos ne manqueront pas d'être ains i mieux perçus, mieux to lérés. Les femmes ou les hommes de pouvo ir eux aussi usent et abusent faci lement de la l itote qui ne fait pas défaut dans leurs paroles. S' i ls ne recu lent pas devant leur rôle de déc ideurs, i l s ne dédaignent pas de se d i re à l 'écoute de leurs col laborateu rs et employés. Toutefois, lorsqu ' i l s sont contraints d'annoncer des décis ions désagréab les, ils ne n ient pas pour autant qu ' i l ne leur en a pas vraiment coûté de les p rendre . Dans des conjonctures dé l icates i ls peuvent même parfois affi rmer qu' i l s comptent sur la compréhension de leur personnel et son dés i r de ne pas condu i re l 'entreprise à la catastrophe . . .

Personne n ' ignore que la l itote est p lus « pol itiquement correcte », qu ' i l est préférable de d i re que tel enfant n'est pas très doué, que tel étud iant n'est pas une lumière ou encore que tel col laborateur n'est pas de tout premier plan. On comprend dès lors pourquoi l es Français qu i n'emploient guère cette figure de style ne sont pas légion et pourquoi e l le n'est pas près de d isparaître du d iscours français . . .

Les enfants de Don Quichotte L'hiver 2006/2007 a vu arriver de nombreuses tentes dans la p lupart des grandes vi l les de France et même dans la région PACA. E l l es ont été instal l ées par l 'association ({ Les Enfants de Don Qu ichotte » pour les SDF et les sans-abri ne touchant parfois même pas le RMI . À que lques mois des é lections présidentie l les , les hommes pol itiques de toutes cou leurs , que ce soit de

2 1 6 • TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 217: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

l 'UMp, du PS, du PC, ou de l 'UDF, pour n'en c iter que que lques-uns, se sont saisis du doss ier. Pour souten i r ces personnes défavorisées, des {{ bien- logés » ont décidé de partager leur sort et de coucher dans la rue. On a vu l 'autre soir sur TF l au JT de PPDA un reportage montrant un chercheur au CNRS qui passait ses journées de RTT avec eux. D'autres regardaient à la télé un match de foot opposant le PSG à l 'OM. L'association DAL crie au scandale et a d 'a i l leurs été reçue par le Premier m in istre qu i a promis de débloquer des fonds. Ce la a fait la une du JDD et d 'autres jou rnaux pendant p l us i eurs jou rs. Avec l 'annonce d 'un poss ib le texte de loi sur le {{ droit au logement opposab le », Jacques Chirac s'est engagé lors de ses voeux du Nouvel An. Bernard Kouchner, l e co­fondateur de MSF reste malgré tout sceptique. I l reste que p lus ieurs de ces mal- logés ont dû être transportés dans des CHU ou dans d'autres hôpitaux pour cause d'hypothermie.

Le festival de la Bande dessinée à Angoulême Comme chaque année, le festival de la Bande Dessi née 2007 accue i l lera un nombre considérable de bédé­phi les à Angou lême. Qu' i ls soient énarques ou capésiens, qu ' i l s passent le DALF ou le DELF, qu ' i ls soient jeunes ou moins jeunes, tous seront au rendez-vous fin janvier. La bédé pol itique, un créneau en vogue après le succès de La face karchée de Sarkozy, y sera très présente. Pour apprendre le français, rien de tel que de l i re des bandes dessinées. En Al lemagne, des professeurs de FLE l 'uti l isent depuis longtemps dans leurs classes non seulement pour confronter leurs élèves au langage popu la ire et fami l ier uti l isé par beaucoup de jeunes francophones, mais encore pour les sens ib i l iser aux valeurs relationnel les et humaines et fai re de la prévention contre le s ida et la drogue. Car la BD peut aussi avoi r un but human itai re . Au Kenya, par exemple, la l utte contre le sida passe par les ondes et par les bu l les. Une autre a été pub l iée pour des s idéens d ' Indoch ine. L'UN ESCO a consacré un artic le sur {{ La BD sur les champs de batai l le » dans son numéro de ju i l l et/août 1 999. Et bien sûr le festival d'Angou lême sera également l 'occas ion de se fai re consei l ler pour se constituer la bédéthèque idéale.

LE MAIRE : Mesdames et mess ieurs, bonso ir. La séance est ouverte . Comme vous le savez, le premier point de l 'ord re du jour concerne le projet de remplacement de la chaufferie de notre réseau urbain de chauffage. Ainsi que vous me l 'aviez suggéré, j 'ai pris contact avec la mun ic ipal ité d'Autun qu i a eu à résoudre le même problème i l y a une d izaine d'années. Aussi j 'ai le plai s i r

de vous présenter Mons ieur Brossard, ingén ieu r, consei l ler munic ipal d 'Autun qu i a b ien vou l u ven i r nous parler de la chaufferie de cette v i l l e et répondre à nos questions. Je vous rappel l e qu'à Autun i l s'agit d'une production de chaleur basée sur la combustion de b iomasse . . . Pardon. Monsieur ? Une question ?

HOMME 1 : Oui . Excusez-moi . Pouvez-vous nous préciser ce qu 'est la b iomasse s ' i l vous plaît ? LE MAIRE : Eh bien, la b iomasse est une technologie qu i permet de t irer l 'énergie de la combustion des végétaux ou de résidus agrico les. El le produit aussi de l 'énergie verte à parti r de bois uti l i sé comme combustib le , ce qu i serait notre cas. Comme nous bénéficions d'un important env ironnement forestier, nous pourrions valoriser cette ressource locale non seu lement au n iveau de son exploitation mais aussi à cel u i des scieries. N'est-ce pas, mons ieur Brossard ? MONSIEUR BROSSARD : Effectivement, à Autun, nous transformons les écorces, les chutes et les sciures qu i sont générées par les industries. Ma i s la biomasse présente d'autres avantages non négl igeables, comme la réduction de la pol l ution atmosphérique et un coût de l 'énergie acceptable pour les uti l isateurs . Madame ? LA DAME : Merci. Avez-vous pu éval uer l ' impact exact de ce système sur la pol l ution ? MONSIEUR BROSSARD : Tout à fait. La combustion de la b iomasse ne contr ibue pas à l 'effet de serre car en se reconstituant el le absorbe du CO2 (ou dioxyde de carbone) . À Autun, par rapport à une instal lation au fiou l les ém issions de CO2 ont été rédu ites de 1 1 000 tonnes par an et cel les de S02 ( l 'anhydride su lfureux) de 280 tonnes par an, le tout avec également une réduction des poussières de près de 25%. De plus, les cendres, qui sont riches en engrais, sont uti l isées en agriculture .Au plan économique la b iomasse permet la valorisation des déchets l igneux ce qui entraîne, pour la fi l ière bois , une d im inution des coûts d'é l im ination de leurs sous-produ its. LA DAME : Et qu'appelez-vous un coût acceptable de l 'énergie ? MONSIEUR BROSSARD : Eh bien, non seu lement i l n 'a pas augmenté mais les charges concernant le chauffage et l 'eau chaude ont baissé de 2,5%. Je sou l ignerai également qu'en adoptant ce type de chauffage vous vous i nscr i r iez à tout point de vue dans l e développement durable : en terme d'env ironnement, en terme économique, mais aussi e n terme d'emploi car l e passage au bois se tradu it inévitab lement par la création d'emplois nouveaux - 4 à Autun - pour la maintenance et l 'approvisionnement de la chaufferie.

LE MAIRE : D'autres questions ? HOMME 2 : Oui , s ' i l vous plaît. Tout cela est bien beau, mais comment financer une tel le insta l lation ?

TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS • 217

Page 218: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

LE MAIRE : Je pense que, comme dans le cas d'Autun , se lon ce que m'a exp l iqué mons ieur Brossard, i l ne nous sera pas d iffic i le de convaincre les pouvo irs publ ics de l ' i ntérêt économique et écologique de notre projet. I ls nous aideront sans aucun doute. Nous pouvons auss i demander des subventions au Consei l régional ou au FEDER, le fonds européen pour le développement. Bon, eh b ien mesdames et messieurs les consei l l ers , je pense que le p lus s imple est que chacun d'entre nous consu lte et étud ie de près la documentation apportée par monsieur Brossard d' ic i notre prochaine réun ion. Nous pourrons a ins i en d iscuter avec tous les éléments en main afin de prendre notre décis ion. Nous pouvons donc passer maintenant au deuxième point de l'ordre du jour, l 'organisation de notre fête du muguet.

ENTRETIEN 1 : - Asseyez-vous. Bonjour. Alors , vous en êtes où, de ce maste r ? - Ben , ça se passe b ien mais j 'aimerais vous demander un petit dé lai pour ma soutenance. - Ben oui . . . parce que là, le 30 septembre, faudrait un petit peu que j'aie la su ite . . . - Ben , en fait, je devais souten i r le 30 septembre mais je . . . j 'ai trouvé un poste. Je commence l undi 8. - Ou i . . . - Et c'est dans l e sud de la France, donc . . . c'est un emp lo i à m i-temps . . . donc, ça va me prendre un peu de temps et j 'ai pas tout à fait fin i en fait. - Euh , attendez attendez . . . un emploi pour l e mois de septembre ou pour toute l 'année ? - Non, que pour le mois de septembre . - D'accord. Donc, vous pouvez souten i r en octobre ? - Ou i . - Le 20 octobre, ça sera bon ? - Ça sera bon, ou i . - D'accord . Alors, où est-ce que vous en êtes, finalement ? Bon, l 'option, ça va, j 'ai reçu . . . c 'est très bien, il y a trois bricoles à changer, mais ça va très bien. - D'accord. - Le rapport de stage ? - Le rapport, j 'ai pas tout à fait fin i . J 'ai quelques petites choses à terminer. Mais je . . . je m'engage à vous envoyer tout ce qu' i l faut d' ic i qu inze jours trois semaines. - Ou i.Vous pouvez me rappeler . . . 1 1 était où, ce stage ? - I l est dans le sud-ouest. - Non, pas le stage que vous al l ez . . . - Ah ou i ! L'éco le ACCOR. -Ah, c'était ACCOR, d'accord. Parce que là, j 'ai pas vu grand chose, hein . . . j 'ai vu . . . s i , j 'ai vu un premier jet mais . . . vous n'aviez pas grand-chose à d i re. Bon, je sais bien que 50 h, c'est pas énorme . . .

- Oui , c'est vrai que c'est pas énorme mais . . . i l faut que je revoie un petit peu mes notes . . . que je voie un petit peu mes gri l les pour structurer mon plan et . . . euh . . . et bien c ib ler ce que j'ai envie de d i re . Et pu is . . . je pense que ça i ra. Je pense que ça va. Je pense que je serai prête pour trois semaines. - Pour dans trois semaines. - Pour dans trois semaines. - Euh . . . mais vous savez que vous . . . s i vous commencez lund i votre . . . votre bou lot dans le sud, ça va vous demander pas ma l de préparation . . . - Oh oui , j 'en su is b ien consciente. Bon, c'est u n peu de ma faute , j 'aurais dû m'y prendre avant mais . . . euh . . . - Ah, je vou lais vous d i re . . . je vou lais vous d i re ça, c'est important, à propos de la b ib l iograph ie . . . - Ou i ? - Faites bien attention à la man ière dont vous présentez la b ib l iographie . - Oui . -Vous savez qu ' i l y a deux . . . systèmes d ifférents selon qu' i l s'agit d 'un l ivre ou d'une revue. - Ah oui, d'accord. - Hein ! Et pu is l 'ordre al phabétique auss i est vraiment à . . . - . . . à respecter. - . . . à respecter très strictement. Si vous vou lez, je peux vous donner un . . . que lques masters de l 'année dern ière où vous pouvez regarder comment c'est fait. - D'accord. - Mais c'est important, hein ! Même s i ça paraît peu important, en fait, c'est p lus important qu 'on le pense. - D'accord. - Ça va ? Pas trop d'appréhension pour le bou lot ? - Ben, un petit peu . . . - C'est quoi ? C'est avec des adu ltes ? - Oui , que des personnes qu i viennent s' insta l ler en France, en fait. - D'accord. - Donc, i ls ont beso in d'avo ir un petit français bas ique pour s ' instal ler . . . pour les démarches admin istratives. Donc, comme c'est une région qu i est . . . où il y a . . . - C'est où, exactement ? - Près de Bergerac. - Ah ! - Comme i l y a beaucoup d'Anglais qu i s ' instal lent là-bas, euh . . . - Donc u n pub l ic essentie l lement anglophone. - Essentie l lement anglophone. - Et c'est combien d'heures par jou r ? - C'est quatre heures le matin . - Ça va ! - Oui . Voi là. Cinq jours par semaine. - D'accord. Et vous êtes logée ?

21 8 • TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 219: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

- Ben, j 'ai de la fami l le qu i habite pas lo in . Donc, euh, c'est auss i pour ça . . . - Mais . . . excusez . . . je su is un peu ind iscrète mais vous al lez être payée, j 'espère ? - Oui , ou i . - Donc, écoutez, de toute façon, vous avez mon mai l , vous me tenez au courant. N 'oubl iez pas quand même . . . tro is semaines . . . que dans trois semaines, i l faut absol ument que tout soit réglé. - D'accord . - Bon mais enfin , ça va, hein . Pensez aussi quand même à la conc lus ion parce que là non p l us , j 'a i . . . L' i ntroduction, je l 'ai vue . . . - D'accord. - L'option, ça va, ça, c'est parfait. N'oubl iez pas quand même la concl usion et pu is ce rapport de stage. - Et pu is de préparer l 'oral aussi . - Vous pouvez peut-être aussi dans votre rapport de stage intégrer des éléments de ce travai l pour le mois de septembre . - Ah, d'accord ! on peut fai re ça ? - Bien sûr ! Pourquoi non ? Bon, a l lez, je vais pas vous ten i r plus longtemps. Merci beaucoup. - Ben, je vous remercie. - Au revoir. - Au revoir. - À bientôt. - À b ientôt.

ENTRETIEN 2 : - Dis-moi, Chantal , je peux te demander que lque chose, là ? Tu as deux minutes, une minute ? Bon, d is-moi, je . . . j 'ai vu tout à l 'heure . . . tu connais Séverine . . . Séverine Gourmelon ? - Ah oui , ou i . . . - Tu l 'as eue, hein ? - Je l 'ai eue, ou i . - Tu l 'as eue au premier semestre ? - Oui , ou i . - Bon.Alors, le problème, c'est que . . . e l le a trouvé un bou lot dans le sud de la France, vers Bergerac . . . - Ouais. - . . . pour tout le mois de septembre. - Hmmm hmmm. - . . . et donc e l le peut pas souten i r le 30 comme c'était prévu. Donc, e l le voudrait ne souten ir qu 'au mois d 'octobre , à la session d'octobre. - D'accord. - Le 20 octobre. - Hmmm hmmm. - Est-ce que tu serais d'accord pour fai re partie du j u ry ? E l l e est b ien , c'est que lqu 'un de sérieux, e l l e est b ien, he in ! - Le 20 octobre, mais c'est un quel jou r ?

- Le 20 octobre, c'est un . . . c'est un . . . c'est un mercred i. - Mercredi , euh . . . - Ça m'arrangerait vraiment que tu d ises ou i . Bon, je sais que tu as certainement pas mal de . . . de maîtrises, mais . . . Tu en as combien, là ? - Là, j 'en ai trois, mais il y a des personnes qu i . . . là, ça va pour l ' i nstant, mais il y a des personnes qu i vont pas souten ir dans l ' immédiat . . . non, ça va a l ler, je pense . . . qu i sont pas tout à fait prêtes donc . . . Non, ça devrait a l ler . . . à condition que ce soit le matin parce que l 'après-mid i , ça pose un petit problème. - Écoute, ça va, pour e l le , je pense que c'est parei l , he in , on a pas parlé vraiment d'horaire mais pour e l le , je pense que c'est pare i l . - D'accord . - De toute façon, on va . . . E l l e est b ien , he in , son option est vraiment bien, e l le a pas fin i son . . . - Oui . - Oui , he in , c'est' vrai, c'est que lqu 'un de vraiment bien. Bon, la question, c'est . . . e l le a pas fin i son rapport de stage. - Oui . - El le l 'a fait à Accor, je crois. Ou i , Accor, c'est ça. Donc, e l le est en train de le réd iger. E l le va avoir quatre heures par jour. Donc, je pense qu 'el le . . . je pense qu'e l le sera dans les temps. El le est sérieuse, hein . . . je pense qu' i l y aura pas de problème.Je l u i ai bien d it qu' i l fal lait que dans trois semaines, on a it le . . . le boulot terminé. - D'accord . . . qu 'e l le s 'y prenne pas à la dernière minute, comme ça arrive. - Oui , oui , mais je pense qu 'avec e l le , i l y aura pas de problème. - Donc, tu lu i dis bien qu'el le dépose dans mon casier et pu is que . . . pour que je pu isse ven i r le chercher. - D'accord. Écoute, tu me sauves la vie ! C'est super ! - Pas de problème. - Si tu as besoin de . . . que je . . . que je sois dans un des j u rys où tu es, ou . . . - D'accord, écoute, mais pour l ' i nstant euh , je te dis, euh, c'est pas tout à fait fin i pou r la p lupart des étud iants que je su is . Donc, on va attendre. - D'accord, bon, mais, enfin . . . avec e l le , c'est vrai que . . . e l le est bien, hein, c'est pas . . . - Bon. - Ben, écoute, je te remercie m i l le fois. Bye.Al lez, ciao, bonne après-midi . - Bon, a l lez, j 'y vais . J 'ai un cours.

LUCIE : Tu sais ce que mes amis de Stuttgart m'ont offert pour mon ann iversai re ? THÉRÈSE : Non, raconte.

TRANSCRIPTION- DES-· ENREGISTREMENts • 21 9 - ... -.= � --- -- --.. . - -.

Page 220: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

LUCIE : Une soirée à l 'opéra de Karlsruhe. THÉRÈSE : Oh, mais c'est gén ial ça ! Mais pourquoi Karls ruhe ? I l n 'y a pas d'opéra à Stuttgart ? LUCIE :S i , b ien sûr, mais notre ami Günter est chanteur à l 'opéra de Karlsruhe. THÉRÈSE : Qu'est-ce que vous êtes al lés écouter ? LUCIE : Mefistofele . THÉRÈSE : Jamais entendu. Tu peux m'en d i re un mot ? LUCIE : Arrigio Boito en a composé le l ivret d 'après le Faust de Goethe. La première représentation a eu l ieu à la Sca la de M i lan le 5 mars 1 868.

THÉRÈSE : Et comment est-ce que vous êtes a l lés à Karls ruhe ? LUCIE : Nos amis sont venus nous chercher en voiture assez tôt parce qu ' i l s nous avaient aussi i nvités à dîner à la cantine de l 'opéra. THÉRÈSE : Vous y avez rencontré des artistes ? LUCIE : Oui , Günter, qu i connaît tout le monde, nous a présenté le fl ûtiste, un type très sympath ique qu i a pr is des cours de chant chez lu i . THÉRÈSE : Ça do it être très impressionant. LUCIE : Oui . Après le repas, nous sommes passés par les cou l isses pour rejo indre nos p laces. THÉRÈSE : Oui mais vous avez aussi vu les loges, les petits rats et tout ça ? LUCIE : Oui , les loges et les tutus des danseuses, mais pas les petits rats. THÉRÈSE : Et il y avait un orchestre ou la mus ique était enregistrée ? LUCIE : Tu rigoles, évidemment un orchestre avec des violon i stes, des harpistes, des flûtistes, un t imbal ier, des corn istes, des bassons . . . THÉRÈSE : Et c'était chanté en a l lemand ?

LUCIE : Non, en ital ien, mais i l y avait des {( sous-titres )}. THÉRÈSE : Je n'ai jamais vu ça . . . Et vous avez a imé ? LUCIE : Oui , à l a fi n le pub l i c était te l l ement enthousiaste que j 'a i crû à un moment donné qu' i l s al la ient recommencer à chanter. THÉRÈSE : Et après vous êtes rentrés d irectement ? LUCIE : Non, nous sommes encore al lés prendre un pot à la cantine. THÉRÈSE : Pourquoi de nouveau à la canti ne et pas a i l leurs ?

LUCIE : Parce qu 'après le spectacle les artistes viennent aussi p rendre un verre ou manger quelque chose.

THÉRÈSE : Alors vous avez vu ceux qui étaient quelques minutes avant sur la scène ? LUCIE : Oui , c'est ça qu i est intéressant. On les reconnaît à peine, sans maqu i l lage et hab i l lés en jean. Mais q uand i ls arrivent tout le monde applaud it.

tD - 1 (1) Y a longtemps qu (e) t(u) es là ? - Non, à peine c inq m inutes. J 'arrive. Ass ieds-toi vite Jacky. Alors, ça s'est passé comment ? - Pardon madame, cette chaise est l ibre ? . . Merc i . . . Ouf ! Ça fait d u b ien ! - Alors ? - Pardon ? Oh, bien ! Très b ien ! Je pense que ça va marcher. Mais i l va sans doute . . . - Madame ? Monsieur ? Vous désirez ? - Un café. - Et pour vous Madame ? - Un thé au lait s ' i l vous plaît. - Je vous apporte ça tout de su ite. - Qu'est-ce que j (e) d isais ? Ah ou i , i ( l) va sans doute fal lo ir que j (e) revienne dans un mois. Les conditions sont bonnes, et l 'ambiance a l 'ai r sympa. Ça m(e) p la irait b ien . . . Je (ch) t'expl iquerai . Parle-moi d'abord de toi . Ah ! Et les enfants ? T(u) as pu appeler ? - Oui . Ça va. I l s venaient de rentrer avec Sylvie. (Coup de freins, cris) . Eh bien ! C'était moins une ! 1 (I)s vont trop vite en v i l le ! Et b ien sûr, pas un agent ! T(u) as vu ? - Oui , bon, fin is donc ! Les enfants ? Ça se passe bien cette fois ? T(u) es rassu rée ? - Oui , t(u) avais raison. Avec Sylvie, pas de problème ! E l le a p lus de patience que leur père ! I ls m'ont d it qu ' i l s s 'amusaient b ien . Mais i ( l )s éta ient quand même contents de m'entendre. Bien sûr, i ( l )s m'ont demandé quand on rentrait . . . - Et pour toi ? Qu'est-ce que ça a donné ? Les résu ltats ? - Parfait ! I l n 'y a p lus r ien ! Plus besoin de rev(e)n i r ! E l le m'a donné une l ettre pour ma dermato : c'était bien a l lergique. Maintenant je sais à quoi je dois fai re attention. J 'ai vraiment b ien fait de ven i r consu lter dès le début ! - Tant m ieux ! (Sonnerie de portable) . . . Oui ma chérie . . . Oui . . . Ou i , e l le est à côté de moi . . . Tu veux que j (e) te la passe ? . . E l l e m'a d it, ou i , on resp i re . . . Moi ? Je crois qu(e) c'est bon . . . Oui , tout comme j (e) voudrais. La seule chose, i ( l) faudra que je monte ic i pour une formation de trois semaines . . . Non, c(e n') est pas long. Après, i ( l)s m'accorderont leur enseigne et on pourra s' instal ler chez nous . . . Eh b( i)en demain, au train de onze heures quarante c inq . . . Bien ! He) t'embrasse ! Grosses b ises à mes neveux préférés ! (Clap de fermeture de portable) . E l le t'embrasse ! - Merc i ! He) (ch) su is contente qu (e) ça s'arrange aussi pour toi ! C'est b ien tombé, nos deux rendez­vous le même jour ! . . . Bon, qu 'est-ce qu'on fait maintenant ? - Moi j ' i rais bien au musée Grévin, j (e) n 'y su is pas retourné depuis qu'on était gam ins avec papa. Qu'est­ce que t(u) en penses ?

2 2 0 • TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 221: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

- Bonne idée ! Après, j (e) t' i nvite pour un bon petit dîner !

- Alors, on y va !

1 . La compagn ie aérienne Brussels Air l ines, nouve l le bann ière sous laque l le voleront à parti r de mars les avions SN Brussels Airl ines et Virgin Express, a modifié son logo, un « B » rouge formé de 1 4 pasti l les au l ieu de 1 3 auparavant, afin de rassurer certains passagers superstitieux. P lus ieurs passagers, notamment ital iens et américains, ont ainsi fait remarquer à la compagn ie que le logo qu'e l le comptait fai re figurer sur la queue de ses avions comportait 1 3 points, un ch iffre qu' i ls trouvaient de bien mauvaise augure. La compagn ie qu i n'a pas encore peint ses avions à ses nouve l l es cou leurs , a donc décidé d'ajouter une quatorzième pasti l l e rouge pour former son logo, a exp l iqué une porte-parole du transporteur belge . Cela n'aura aucune imp l i cation financière pour la compagn ie car les un iformes et le papier à en-tête sont encore à la fabr ication. L'ensemble du secteur tou ristique est confronté à la phobie du ch iffre 1 3 , qui selon certaines superstitions, porte mal heur. Aux États -Un i s par exemp le , de nombreux immeubles n 'ont pas de 1 3e étage. Mais la peu r du ch iffre 1 3 est également très répandue en Eu rope . A ins i , certa ins grands hôte ls passent d irectement de la chambre numéro 1 2 à la chambre numéro 1 4 pour ne pas avoi r l ' indé l icatesse d'y mettre un c l ient qu i pourrait être superstitieux. Sur certaines compagn ies aériennes (dont Air France), le ch iffre 1 3 n'est pas uti l isé pour la numérotation des s ièges en cabine

D'après Yahoo Insolite 20/ 1 2 /06

2. Colorer le Mont-Blanc en rouge . . . Un canu lar ? Un artiste danois, auteur de projets spectacu la ires et provocants, compte le fai re « dans un proche aven i r » a u n o m d e l a défense de l 'environnement. D'origine ch i l ienne, Marco Evaristti , 42 ans, refuse de lever l e voi le sur ce futur projet qu i lu i tient à cœur, car les autorités françaises le stopperaient, estimant cette idée i nsensée, a lors qu ' i l affi rme ne pas être fou. L'artiste est déterminé à le réal iser « sans auto­risation », en aspergeant la montagne « de cou leur à base de fru its rouges pour atti rer l 'attention sur la pol l ut ion des Alpes par les touristes ». I l d it avoi r engagé une équ ipe de 1 5 personnes pour transporter que lques 1 200 l itres d'eau colorée jusqu'à l ' une des cimes du mont Blanc pou r l 'asperger de rouge sur 2500 m2• Coût de l 'opération : environ 50 000 euros.

Tout comme i l prévoit au printemps prochain de réserver le même sort à une oas is au Maroc, comme « hymne à la fratern ité entre les peuples, car le rouge c'est aussi la cou leur de l 'amou r ». I nsta l lé dans un petit hameau idyl l i que à l 'ouest de Copenhague, l 'enfant terrib le de l 'art danois y vit et travai l le tranqu i l lement, loin des remous qu ' i l déchaîne depuis des années. I l garde secrète son adresse à « cause des menaces » reçues au fi l des ans en raison de ses créations qu i suscitent parfois « an imos ité », reconnaît- i l . Sa dern ière création en octobre a encore suscité des vagues : i l a acheté 1 4 tab leaux originaux de peintres célèbres du mouvement COBRA comme Asger Jorn, Henry Heerup, Pierre Alech insky, Constant et Karel Appel , pour les repeindre en partie , et leur donner « une nouve l l e vie », dit- i l . I l n 'a pas hés ité à débourser 2 ,8 m i l l ions de couronnes (375 OOO€) pour « apporter une touche de renou­veau » aux fondateurs de ce mouvement nord­européen créé en 1 948 et d issous en 1 95 1 . Evaristti assure pourtant être un «grand admi rateur » d u Danois Asger Jorn, l e père d e COBRA. « Comme l u i , je modifie, je reconstru is ces tab leaux qu i étaient à l 'époque u n cri de révo lte contre la pe i ntu re convenable, et qu i sont devenus d 'une grande banal ité aujourd 'hu i , achetés par snobisme ». « Un artiste doit être un vis ionnaire engagé, en avance sur son temps. . . l ' h isto ire ( lu i) donnera raison », pense-t- i l .

D'après Yahoo Insolite 20/ 1 2 /06

3. Pour le mei l leur, mais p lus pour le p i re . . . Un assureur du Havre, SPB, vient de lancer un contrat d'assurance i nédit couvrant les risques de la cérémonie du mariage. L' i dée est née du récit des mésaventures d 'un cl ient : son prem ier mariage a vi ré au cauchemar lorsque son beau-père a dû être hospital isé le jour des noces ; quant aux photos du second, e l les ont été ratées par le photographe ! La compagn ie d'assurances a ainsi décidé de couvrir des r isques tels que le vo l ou la perte d'a l l iance, la détérioration de la robe de mariée, le désistement d 'un témoin , les locations de véh icu les, les cond itions c l imatiques, ou même l 'empêchement du traiteur. Et s i les c l ichés pr is par le photographe sont ratés, le courtier s'engage à organiser une séance photo avec maqu i l leurs et coiffeurs pour recréer l 'ambiance du mariage et offr ir un souven ir identique aux époux. Coût de la prestation : entre 1 99 et 1 329€, selon les services souscrits. Précis ion de l 'assureur : si l 'un des époux dit non devant le maire, le conjoint n 'est pas couvert. Ça assure mais ça ne rassure pas ! Créée en 1 965, SPB qu i emploie 500 salariés pour un ch iffre d'affa ires de 46 mi l l ions d'euros a déjà conçu des

TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS • 2 2 1

Page 222: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

assu rances, des moyens de paiement, des voyages, des té léphones portab les ou encore des achats sur I nternet.

D'après Marianne du 23/ 1 2/06 au 05/0 1 /07

Rapprochez-vous. Là. Merci . Bon, alors, nous voici devant La Joconde, la fameuse Monna Lisa, peinte entre 1 506 et 1 509 par Léonard de Vinci . I l était alors, comme vous pouvez le constater, au sommet de son art. Ce qu 'on remarque d 'abord, b ien sûr, c'est le sour ire, ce célèbre sourire én igmatique, qu i a donné l ieu, comme vous le savez, à une infin ité d'hypothèses. Eh bien, figurez-vous que cette fameuse Joconde vient de nous révéler tous ses secrets ou presque. Avez-vous déjà entendu parler de cette équ ipe canad ienne qu i est venue à Paris récemment pour rad iograph ier ce tab leau ? Non ? Bon. I l s'agit donc d'une équipe de scientifiques canad iens spécia l isés dans la rad iograph ie des toi les anciennes qu i sont venus et ont entièrement numérisé le tableau, centimètre par centimètre, en long, en large, et, ce qui est encore plus intéressant, en travers. Je m 'exp l ique : i ls ont uti l i sé une techn ique révolutionnai re, la réflectographie infra-rouge (pardon pour ce terme un peu barbare ! ) , une techn ique qui permet de voir à travers le vernis, à travers les différentes couches de peinture success ives . . . Et donc de m ieux comprendre l 'avancement du travai l , ses d ifférentes étapes . . . Alors, qu'a-t-on vu ? Eh bien, on a vu, i l s ont vu pl utôt, ce que vous et moi, nous ne pouvons pas vo i r à l 'œi l nu . I ls ont constaté que Monna Lisa portait, par-dessus sa robe brune, un voi le , brun lui aussi , en gaze très fine, très légère, transparente pour ains i d i re .Yous constatez qu'on ne le devine absolument pas. Cela pourrait sembler d 'un intérêt secondaire. Erreur ! Erreur car les h istoriens savent bien qu 'à cette époque, seu les les femmes qu i venaient d'accoucher portaient un tel voi le . Et pas toutes les femmes, un iquement cel l es de la bonne société. Donc, c'est une mère de fami l l e que vous êtes en train de regarder. Et son souri re , peut-être, reflète avant tout le bonheur d'être mère ! D'ai l leurs, observez bien la position des mains. Regardez. El les sont cro isées sur le ventre et on sent une grande paix, une grande sérén ité, dans ce geste. N'est-ce pas ? Les Canad iens qu i ont auscu lté la Joconde ont fait une autre découverte . Si vous regardez b ien , tenez, approchez-vous, venez p l us près, regardez ! on a l ' impression que les cheveux de la Joconde sous son voi l e b run encadrent son visage. Eh b ien, pas du tout ! I l n 'y a que quelques mèches. La réflectograph ie est formel l e : la bel le , sous son voi le, portait un chignon !

Al lez, ne soyons pas trop déçus. Peu importe qu i était vraiment Monna Lisa. Ce qu i compte, n'est-ce pas, et je crois que vous serez d'accord, c'est l 'œuvre d'art. Et vraiment, cel le-ci est d'une beauté mervei l leuse.

Délinquant dès la maternel le ?

Les passions ne semblent pas s'être apalsees, c'est encore et toujours un vrai branle-bas de combat contre le fameux rapport de l ' INSERM ( l ' I nstitut national de la Santé et de la recherche Médicale) qu i , rappelons-le, avait été demandé par la Sécurité sociale pour « amél iorer le dépistage, la prise en charge et la prévention des troubles de condu ite chez l 'enfant et l 'ado lescent » et avait mis le feu aux poudres au printemps dern ier. Ce feu couve sous la cendre. « Nous resterons très vigi lants », ont affi rmé une qu inzaine d'associations. « S' i l faut reparti r en guerre , eh bien, nous reparti rons ». Ce rapport proposait la détection des troub les de comportement de l 'enfant dès l 'âge de trois ans, c'est­à-d i re dès la prem ière année de materne l le . C'est en effet à cet âge qu 'aurait l ieu, si les pol itiques su ivent les recommandations de l ' I NSERM, le prem ier b i lan comportemental. Serait alors prévu un « su ivi psycho­médico-social » pendant toute la scolarité, avec des rendez-vous fixes chez des spécial istes (médecins, psychologues etc .) . L'émotion soulevée par ce rapport a été très vive chez la p lupart des professionnels de la petite enfance et

. chez nombre de parents. Des psych iatres, pédiatres ou chercheurs très connus du grand pub l ic avaient lancé, souvenez-vous, une pétition qui avait recue i l l i des d izaines et des d izaines de mi l L iers de s ignatures en quelques semaines. Les manifestations de protestation avaient été très su ivies. L'opin ion pub l ique semblait très remontée. E l le l 'est toujours. Alors, que lui reproche-t-on au juste, à ce rapport ? Certains dénoncent son manque de rigueur scientifique et sou l ignent les risques d'extrapolations dangereuses. D'autres le jugent réducteur, s impl i -ficateur, en un mot sottement détermin iste. Tous s'accordent à trouver extrêmement dangereuse l ' idée de détecter s i tôt les enfants « à problèmes » et pensent que cela n'a rien à voi r avec une quelconque prévention. Comment peut-on, d isent- i ls , affi rmer qu'un tout jeune enfant agité, tu rbu lent, co léreux, . . . que sais- je ? deviendra p lus tard un adolescent ou un adu lte dél inquant ? C'est une absurd ité ! I l vaudrait mieux prendre en compte ce que certains comportements chez le jeune enfant nous d isent de sa souffrance, de son mal-être. Boris Cyru ln ik, grand spécial iste de l 'enfance dont les travaux sur les capacités de rés i l ience de l 'enfant ont fait grand bru it, estime que le rapport i ns iste trop sur

2 2 2 • TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 223: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

l 'aspect b iologique et trop peu sur l 'aspect cu lture l . D 'autre part, i l rappel le que pour un enfant, pour un adolescent, s'opposer aux adu ltes est nécessa ire à la construction de sa personnal ité. Enfin, stigmatiser un enfant est toujours néfaste : si on l e « marque », s i on l 'étiquette comme futur dél inquant, il risque fort d ' intérioriser ce regard négatif, de se voi r l u i-même comme on d i t qu ' i l est, bref, on augmente les r isques qu ' i l devienne vraiment un dél inquant !

La formation par alternance

Avant de fai re la formation j 'étais euh / en BTA élevage can in / donc le BTA c'est l e brevet de techn icien agrico le / dans ce BTA on était amené à fai re différents stages / dans / dans les entreprises / et notamment en structures vétérinaires / donc j'ai eu la chance de fai re u n stage de tro i s semaines dans une c l i n i que vétér ina ire / et à l ' issue de cela euh / que lques semaines p lus tard / la structure vétéri nai re a eu besoin / de quelqu'un / donc i l s sont venus me p roposer une formation / la formation d'auxi l iai re spécia l i sé vétérinaire / i l m'a fal l u vraiment un temps de réflexion / donc peser le pour et le contre / est-ce que j 'arrêtai s le BTA d'élevage can in / est-ce que je reprenais une formation à nouveau / de deux ans / et pu is euh / et puis après avoir pesé le pour et le contre / je me su is lancée / donc c'était dix semaines de / formation sur le Centre / donc / toute la partie théorique / et tout le reste / du temps / euh / en structure vétér ina ire / donc ça a l l ia it théorie et p ratique / euh / c'était / pour ça j 'ai trouvé ça génial / parce que / on avait la partie théorie / on pouvait tout de su ite derrière la mettre en pratique / ça a été un enrich issement personnel / euh / tous l es jours / parce que tous les jours j 'avais l ' impression d'apprendre / et même encore aujourd'hu i après d ix ans / onze ans maintenant / j 'ai toujours l ' impression d'apprendre encore des choses / c'est une branche de métier où y a / un côté euh / rébarbatif comme dans tous les métiers / mais à côté de ça on apprend tous les jours / parce que / on a à faire à des cas différents / et quand on a la chance de changer de structure régu l ièrement / on / on voit d'autres façons de travai l ler / on voit euh / des structures différentes / et des façons d ifférentes de trava i l ler / c'est ça qu i est très très r iche finalement / quand j 'ai intégré le CNFA d'Aix-en-Provence / euh / j e me souviens qu ' i l y avait un peu d'appréhension / parce que je ne connaissais pas du tout ce système de formation / je ne connaissais pas du tout le métier finalement / parce que / à part les trois semaines de stage / c'est pas suffisant pour se fai re vraiment une i dée du métier / euh / on a été très très bien accue i l l i s par toute l 'équipe / sur p lace / on a été très bien encadrés /

Le gros avantage de la formation par alternance / c'est d'al l ier / la pratique / et la théorie / ce qu 'on apprend / dans un centre de formation / on a tout de su ite la poss ib i l ité de le mettre en pratique / dans la v ie profess ionnel le / Ayant obtenu ce fameux d iplôme / ben déjà j 'ai ressenti une grande fierté / prem ièrement / j 'étais très fiè re de moi / parce qu ' i l fal lait se jeter / hein / c'était pas si évident que ça / après euh / après l 'avo ir obtenu / j 'a i eu la chance que le vétérinaire / qu i m'avait proposé ce contrat / ben fi nalement a vou lu me garder / donc m'a proposé un contrat à durée indéterminée / Après ces d ix années d 'expér ience / dans les d ifférentes structures / j ' a i / appris qu ' i l y avait un poste à pourvoir dans le centre de formation / dans lequel j 'avais fait ma formation / je me suis donc lancée / je j 'ai osé / j 'ai osé envoyer une lettre de candidature / euh / à la su ite de cela / j 'ai été convoquée pour un entretien / et / ça fait un an et demi que j 'ai rejoint l 'équipe de formateurs du / du CNFA d'Aix-en-Provence / Donc j 'a i la chance de pouvoir retransmettre / euh / toute mon expérience et mon vécu / justement en étant formatrice aujourd 'hu i / Le conse i l que je pourrais donner à une personne qu i veut se lancer dans une formation / c'est euh / c'est être audacieux / euh / il faut être audacieux / parce qu 'on peut fai re ça à tout âge / c'est ça qu i est important / de savoir qu 'on peut fai re ça à tout âge / et / voi là / savoi r se lancer / être passionné aussi / pas se lancer dans n ' importe que l le formation sous prétexte de fai re une formation / être pass ionné / par ce qu 'on va fai re

Voi r Activité 25

La formation à distance

J 'étais formateu r essentie l l ement sur les r isques profess ionnels / les risques ch imiques / un petit peu de formation métier / et je faisais essentiel lement de la formation p résentie l l e / euh / en m'appuyant / trad itionnel lement sur les fameux transparents / euh / et pu is / progressivement / en uti l isant un tout petit peu l 'ord inateur / et euh le fameux power point avec euh / les trad itionnels si ides / et puis on m'a demandé de partic iper à / l 'é laboration d'une formation en l igne pour des / apprentis / et / de ce fait / eh bien j 'ai touché aux nouve l les technologies / donc à tout ce qu i était formation à d istance / conception de plates-formes / élaboration de fonctionnal ité de plates-formes / etc etc / et j'ai chopé le vi rus / et pu is j 'ai vu une formation / d ip lôme un iversita ire . . ./ qu i était mis en p lace par le préau de la Chambre de commerce et de l ' industrie de Paris et l 'un iversité Paris X / et / je me su is i nscrit à été

TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS • 223

Page 224: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

cette formation / et je me su is d it à quarante c inq ans pourquoi pas / et j 'ai fait ce d ip lôme un ivers itaire / ce qui était intéressant c'était / euh / d'aborder / à la fois / euh / l 'aspect économique auss i / l 'aspect pédagogique / la conception de projets / la gestion de projets / donc de parti r en gros de rien pour arriver à quelque chose de complet / euh / moi j 'ai beaucoup aimé cette formation / en p lus c'était une formation à d istance / pour une grosse partie / avec peu / de / rendez-vous présentie ls / j 'a i fait cette formation dans le cadre de mon activité / on travai l lait sur un projet professionnel concret / ce qui fait qu'on pouvait l ier / euh / à la fois l 'uti le et l 'agréab le / euh / s i je pu is d i re / pu isque on se formait tout en travai l lant / cette formation a duré six mois / euh / je ne saura i s p l u s d i re d'a i l l e u rs exactement le nombre d'heures que ça / ça représente en / en temps pur de / de formation / en tout cas c'est très conséquent /euh / ce qu i est certain c'est que ça m'a demandé un / un i nvestissement fort / alors fai re une formation / euh / genre d ip lôme un iversitaire / à 45 ans / ça a des conséquences / fortes / en fait / sur la vie / sur la vie personne l le / d 'abord / euh / d'un point de vue purement égo'Iste ça démontre la capacité qu'on a encore à pouvo ir / euh / se former / euh / le deuxième aspect c'est que / c'est pas de la formation gratuite / c'est-à-d i re que ça a des inc idences professionnel les qu i sont fortes aussi / la trois ième chose c'est que / lorsqu 'on a des enfants qu i eux-mêmes sont en études / on se retrouve tous ensemble à être étud iants / euh / et ça crée une émulation qui n 'est pas négl igeable / et / comme mon d ip lôme faisait s ix mois / donc je commençais ma formation et je la fin issais / euh / b ien avant eux en tout cas / et / ça tombait assez bien j 'avais un fi l s qu i passait l e bac à ce moment- là d'ai l l eurs / et / et que son papa ait été reçu dans une formation un iversita ire avec une mention très bien ça lu i a donné un coup de fouet / i l a quand même vou lu se / euh / se mettre en compétition avec son papa / le fait de faire le diplôme / m'a / m'a assuré / m'a conforté / euh / à val ider un certa in nombre de points / on a corrigé d'autres / parce que / il Y avait des méthodes qu i n'étai ent pas les bonnes / donc ça m'a structuré dans le travai l / mais / ça m'a aussi reconnu dans l 'expertise que je pouvais avo i r sur ce gen re de méthodes / et donc en interne / euh / oui / évidemment / ça m'a positionné / mais aussi en externe / quoi / euh / lorsque l 'on s'adresse à des entreprises et qu'on leur propose ce gen re de chose / et qu 'on commence à avoir des débats / sur les méthodes à employer / évidemment que ça créd ib i l ise le d iscours / Si j 'avai s un consei l à donner à que lqu 'un qu i a envie de fai re u ne formation / euh / à 45 ans / euh / ou i / je d i rais i l faut avo ir envie / d'abord / i l faut avoir envie / pas seu lement avoi r envie de la formation / il faut avoi r envie de c e qu'on a envie d e fai re après cette / cette

formation / et donc après on se donne les moyens pour pouvo ir euh / obten ir / ces ces / ces envies / donc la la formation el le est / euh / ou i / on n'a rien à perdre dans cette formation / on a toujours tout à gagner

Voi r Activité 27

A.Volx FÉMININE : « Vous êtes en communication avec l 'hôtel des Impôts de Cusset. Nos services sont ouverts au pub l ic du lund i au vendredi , de 8 h 45 à 1 2 h 00 et de 1 3 h 30 à 1 6 h 1 5 . Vous pouvez y être reçu avec ou sans rendez-vous. l'accuei l téléphonique est assuré de 8 h 30 à 1 2 h 00 et de 1 3 h 30 à 1 6 h 30. Merci de bien vou lo ir renouveler votre appel pendant ces plages horaires. }} B. VOIX FÉMININE : Hôtel des Impôts, bonjour. GERO : Bonjour Madame, je voudrais des renseignements sur la taxe d'habitation s ' i l vous plaît. VOIX FÉMININE : Je vous demande de patienter un moment Mons ieur. La l igne est occupée. Ah non, ça y est el le est l ibre ! Je vous passe un contrô leur du service. GERO : Merci Madame.

HOMME : Bonjour Monsieur, que pu is-je pour vous ? GERO : Eh bien voi là, j 'ai reçu un avis d ' imposition pour la redevance aud iovisue l l e avec ce l u i de l a taxe d'habitation mais je n 'a i pas de télévis ion ! HOMME : Ah ! Je su is désolé Monsieu r, ce n 'est pas de mon ressort. Mon service ne s'occupe pas de cela. Nous ne nous occupons que de la taxe d'habitation. Mais je vais vous mettre en relation avec le service concerné.

GERO : Al lô ? Al lô ? FEMME : Monsieur ? En quoi puis-je vous aider ? GERO : Comme je viens de le d i re à votre col lègue, j 'ai reçu un avis d ' imposition pour la redevance aud io­visue l le avec celu i de la taxe d'habitation mais je n 'a i pas de télévis ion ! Je ne comprends pas : l 'an dern ier déjà j 'ai reçu un avis d ' imposition et j 'avai s b ien précisé que je n 'avai s pas de poste ! Votre service n 'a pas enregistré ma déclaration ? FEMME : Sans doute Monsieur, mais entre temps, votre s ituation aurait pu changer. On envoie donc auto­matiquement l 'avis d ' imposition aux personnes qu i ne sont pas a priori exonérées de la redevance. Pouvez­vous me donner votre nom et votre adresse s ' i l vous plaît ? Je vais vérifier votre dossier. GERO : Gero Bauer, Rue Pau l Delvaux au Vernet.

224 • TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 225: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

FEMME : Un moment. . . Ou i , en effet. C'est une résidence secondaire. Vraiment, vous n'avez pas de télévis ion ? GERO : Non, abso l ument pas ! Je n'aime pas beaucoup la télévis ion. Alors qu'est-ce que je fais ? FEMME : Eh bien, il vous faut m'envoyer une lettre dans laque l le vous déclarez sur l 'honneur que vous n'avez pas de récepteur de télévis ion chez vous. Je ferai a lors l e nécessa ire et vous recevrez un avis de dégrèvement.

GERO : Et pour régler la taxe d'habitation ? FEMME : Soit vous envoyez au Trésor Publ ic un chèque du seu l montant de la taxe d'habitation, soit, s i vous l 'avez reçu, vous leur envoyez votre Tlp, le titre i nterbancaire de paiement, sur lequel vous barrez le montant de la redevance. GERO : Et en procédant ainsi je n'aurais pas de p roblème ? FEMME : Non, rassurez-vous. Au revoi r Mons ieur.

GERO : Merci Madame.Au revoir.

Le marché aux puces de Saint-Ouen

GILLES DE ROMILLY - C'est l 'une des curios ités de Paris comme la tour Eiffel / les Catacombes / les Champs-É lysées ou les égouts / les puces de Saint­Ouen att irent chaque week-end des d izaines de m i l l iers de visiteurs / ch ineurs profess ionnels ou s imples badauds / l 'h i stoi re des puces remonte à p lus ieurs s iècles / e l le se confond avec cel le des ch iffonn iers / ce peuple de l 'ombre instal lé aux portes de la vi l l e / au pied des fortifications / ceux que l 'on appe la it poét iquement l es pêcheu rs de l u ne parcou raient l a v i l le l a nu it à l a recherche de vieux objets jetés aux ordures qu' i l s revendaient ensu ite sur l es marchés / peu à peu certains p lus astucieux que d 'autres décident de s'associer / de fi l en aigu i l l e le nombre des curieux augmente / cel u i des marchands aussi / une mode est lancée atti rant parmi la fou le chapeautée du d imanche des mondains col lectionneurs en guêtres immacu lées qu i viennent ch iner autour des étalages de bric-à-brac / le marché aux puces est né / nous sommes en 1 885 / cent vingt ans p lus tard aux puces de Saint-Ouen le reportage de Bart L inner -

BART lINNER - Aux puces c'est b ien connu / brocanteurs / ch ineurs / promeneurs / marchands d'art / tout l e monde vous le d i ra / on trouve de tout et à tous les prix / démonstration avec cet antiquaire de la rue Pau l -Bert - C'est le p lus grand grenier du monde / c 'est qu ' i l y a des marchands qu i s'al imentent aussi b ien dans l es sal les des ventes que chez des particu l iers que sur d'autres foi res / c'est énorme / i l y a trois m i l le boutiq ues au total / j 'ai de tout ic i comme vous le voyez / i l Y a absolument tout / je fais aussi b ien des pots de

chambre en faïence de Montereau parce que j 'en ai acheté cinquante dans une congrégation rel igieuse que des tab leaux rel igieux ou que des lustres ou que des s ièges / enfi n de tout quoi . B. L. - Avec 7 mi l l ions de vis iteurs par an le marché est l 'un des s ites les p lus fréquentés de France / les puces s'étalent sur 7 hectares et 1 1 ki lomètres / sans jamais se lasser les ch ineurs déambu lent dans les a l lées du très chic marché Bi ron / repaire du Napoléon I I I e t du bronze doré ou fou inent dans les brocantes du marché Ju les-Val lès - Dans nos petits vide-greniers c'est complètement différent - C'est une balade dans le temps / c'est une grande vague qu i rev ient constamment et qu i laisse sur le sab le . m i l le et mi l l e choses / toujours des trouvai l l es. B. L. - Au mi l ieu du bric-à-brac de lampes / de buffets / de fripes et d'antiqu ités le promeneur néophyte perdu dans les a l lées a parfois du mal à s 'y retrouver / alors voic i quelques c lés pour réussi r votre passage aux puces -Ven ir le matin c'est toujours m ieux parce qu'en fait la marchandise est d i rectement sortie des voitures / b ien savoi r ce que l 'on veut acheter / bien avoi r une idée de fourchette de tarifs que l 'on pense vou loi r dépenser. B. L. - Et surtout surtout ne pas oub l ier de négocier l es prix proposés / cela fait partie du jeu et contr ibue au charme de la vis ite.

Fortifications : anciennes murai l les qui entouraient Paris, dont même les vestiges, qu'on appelait fami l ièrement « fortifs }) ont aujourd 'hu i d i sparu - De fil en aiguille : petit à petit (expression imagée) - Vide-greniers : jours où des particu l iers peuvent mettre en vente des objets dont i ls n'ont p lus l 'usage ; par extension, type de débal lages ou de brocantes où l 'on trouve des marchand isses d'occasion de peu de valeur ­Fourchette de tarifs : écart entre deux valeurs, entre un m in imum et un maximum.

Le couteau de Laguiole

BART LINNER - De l 'acier pour fai re une lame fun ressort / un manche tai l l é dans la corne des bovins de l 'Aubrac et vo i là comment en 1 829 le premier couteau de Lagu iole vit le jour / uti l isé par les bergers / les éleveurs et l es Aveyronnais partis travai l ler dans les brasseries paris iennes le célèbre couteau à l 'abe i l l e évolua ensu ite rapidement / Jean-M ichel Maze l ier est responsab le technique à la Forge de Lagu iole. JEAN-MICHEL MAZELIER - Ce couteau petit à petit a évolué / une lame / un ti re-bouchon / un poinçon qu i était destiné à percer une vache lorsqu'e l le avait gonflé et pu is le ti re-bouchon parce que nous sommes dans une région où beaucoup d'Aveyronnais avaient qu itté leur région d'origine pour partir à Paris avec le métier de bougnat / ce qui fait que ces gens-là quand i l s ont

TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS • 225

Page 226: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

été introdu its dans le métier de la brasserie ont rajouté un ti re-bouchon / on comprend pourquoi / à leur couteau . B. L. - À la Forge de Lagu io le les couteaux sont encore fabriqués à l 'ancienne / l es manches sont tai l l és dans de la corne ou dans du bois. J.-M. MAZELIER. - On débite des b i l l es de bois / bien souvent c'est du bois précieux qu 'on découpe en plaquettes / on choisit le mei l l eur / sans nœuds et l'on obtient un manche de bois. B. L. - Tous les jeudis les lames des couteaux sont fabriquées dans la Forge de Lagu iole / les lames incandescentes sont écrasées par une énorme presse / la machine exerce une pression de 300 tonnes. J.-M. M. - On sort donc l 'acier / ensu ite on le porte à une températu re de 1 000 degrés envi ron et on le forge pour amél iorer le tranchant et la coupe.

B. L. - Les lames sont ensu ite trempées / e l les sont chauffées pu is refroid ies brutalement en les plongeant dans un bain d 'hu i le / cette opération permet de durc ir le métal / p lus de quarante étapes sont nécessaires pour fabriquer le Lagu iole qu i est monté à la main par les coute l iers / les couteaux peuvent aussi être décorés / Virgi le M urioz Caba l lero est Me i l l eur Ouvrier de France 1 986. Virgi le Muiioz Caballero - Là c'est un couteau que j'ai travai l lé moi-même / c'est des vo lutes / ça va fai re la forme d'une tête de cobra / c'est tout fait à la main / un couteau comme ça en pr inc ipe on met à peu près une semaine pour le faire du début à la fin . B. L. - Après avoi r été po l is et affûtés les couteaux sont nettoyés / ils seront ensu ite examinés un à un avant d'être proposés à la vente / surtout si vous offrez un couteau à un proche n'oub l i ez pas de l u i réclamer une p ièce de monnaie en échange / la légende raconte que ce petit geste permet de ne pas couper l 'am itié.

Laguiole : l e nom se prononce « Iaïole » - Le couteau à l'abeille : les Lagu ioles ont une abei l le estampée à la naissance du manche, en guise de marque - Bougnat : abréviation de « charbougna», charbonn ier : nom donné aux Auvergnats partis en vi l le chercher du travai l et devenus marchands de charbon , en im itation de leur manière de prononcer le mot ; de marchands de charbon qu ' i l s étaient, les bougnats sont peu à peu devenus aussi marchands de boissons.

Les cyclones GILLES DE ROMILLY - Souvenez-vous de notre avant­dern ière émission et des sujets sur les tsunamis en As ie du Sud-Est / un an plus tard / une catastrophe p lus tard / Dennis / Emi ly / I rene / Katrina / Rita /Wi lma / et p lus récemment Alpha / l 'année 2005 restera dans les arch ives de la météo comme une année noire sur le front des cyclones dans l 'Atlantique / La Nouvel le-

Orléans sous les eaux / des plate-formes pétro l ières détru ites dans le Golfe du Mexique / des coulées de boue meurtrières en Amérique Centrale / autant d' images qu i ont fait le tour du monde rappelant une fois encore qu 'aucun pays / r iche ou pauvre / n 'est à l 'abri des fureu rs du c ie l / certains c l imatologues pensent que l 'effet de serre et le réchauffement de la planète se cachent derrière cette longue série noire / autrement d it l 'homme creuserait sa propre tombe / Gaël Letanneux / même s ' i l est trop tôt pour l 'affi rmer avec certitude. GAËL LETANNEUX - Que l 'on par le de cyclone / d'ouragan ou de typhon / les mots dés ignent tous un même phénomène / redoutable / capable de dégager dix fois la pu issance de la bombe larguée sur H i rosh ima / vie et mort d 'un cyc lone avec Frédéric Nathan / prévis ionniste à Météo France. FRÉDÉRIC NATHAN - Pour que naisse un cyclone i l faut d'abord une dépression tropicale / s i les cond itions sont suffisamment favorab les / donc températu re de l 'eau de mer suffisamment importante en dépassant 25 degrés sur une c inquantaine de mètres / le nuage orageux va deven ir progress ivement tempête tropicale / pour que ça devienne cyclone i l faut que les vents dépassent 1 20 ki lomètres heure / et à parti r de ce moment- là on va pouvo ir apercevoir effectivement sur les images sate l l itai res l 'œ i l du cyclone / donc cette région calme au centre / et pu is dès qu'on sort de cet œi l du cyclone extrêmement calme c'est là qu'on a les vents et les p lu ies l es p lus intenses. G. L. - Et tant qu ' i l y a de l 'eau chaude pour l 'al imenter le cyclone se renforce absorbant toujours p lus d 'humid ité / ce n 'est qu 'en arrivant au-dessus d 'un conti nent que l 'ouragan va s'affa ib l ir. F. N. - On a pu voi r ça sur Katrina / dès que c'est arrivé sur la Nouve l le-Orléans pu is sur le M iss iss ip i / en l 'espace de 1 2 heures en fait les vents sont tombés en­dessous de 1 00 ki lomètres heure. G. L. - Pour mesurer la pu issance d'un ouragan les météorologistes uti l i sent une éche l le graduée de 1 à 5 en fonction de la vitesse du vent / avec des rafales à p lus de 300 ki lomètres heure Katrina était c lassé en catégorie 5 / en fait depuis d ix ans on observe une activité cyc lon ique b ien p lus forte qu' i l y a 30 ou 40 ans.

F. N. - On peut pas l ier obl igatoi rement ce qui se passe actue l lement au réchauffement cl imatique / par contre ce que d isent les c l imatologues c'est que d' ici la fin du s iècle probab lement les cyclones seront p lus intenses que ce qu 'on peut observer maintenant / on s'aperçoit qu ' i l y a une période fortement cyc lonique entre les années 50 et les années 70 / avec ensu ite une baisse du nombre de cyclones des années 70 à 1 995 / puis depuis 1 995 on observe à nouveau de nombreux

226 . TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 227: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

cyclones comme dans les années 50 ou les années 60 / c 'est abso lument pas régu l ier / donc on peut pas l ier ob l igato i rement ce qu i se passe actue l lement au réchauffement c l imatique . G. L. - La théorie des cycles se lon ses partisans / s i les ouragans ont été p lus violents en 2005 / c'est en raison de variations du taux de sel dans les océans et de changements therm iques dans l 'Atlantique / température de l 'eau et sal i n ité / deux paramètres qu i évolueraient nature l lement tous les 40 à 60 ans / a priori donc rien à voi r avec l 'effet de serre et le réchauffement c l imatique / mais c'est répondre un peu trop vite à la question car s i comme le craignent les c l imatologues l 'eau des océans se réchauffe dans les p rochaines décenn ies / a lors on aura là le carburant dont les tempêtes tropicales ont besoin pour se transformer en cyclones. F. N. - L'énergie du cyclone el le provient d'abord de l 'eau de mer / donc effectivement s i la températu re de l 'eau de mer augmente / même s i e l le prend un degré c 'est un réservoir d'énergie énorme en p lus pour les cyclones. G. L. - I l est trop tôt donc pour conc lure à un l ien entre réchauffement c l imatique et activité cyc lonique / l a seu l e chose sur laque l l e s 'accordent les p révis ionn istes c'est l 'augmentation très probable de l ' i ntens ité des cyclones / la force des vents générée par l es ouragans devrait augmenter de 5% envi ron d' ic i la fin du s i ècle / autrement d it i l n'y aura pas forcément p l u s de cyc lones mais les ou ragans seront p l us pu issants et i l faut se préparer à affronter d'autres Katrina / d'autres Rita et d'autres Wi lma. G il les de Romi l ly - Pour en savoir p lus sur l es cyclones et su ivre leur évolution en temps réel/ un c l ic sur le s ite I nternet du Centre d'observation des ouragans s itué à M iam i en Floride avec une excel lente galerie de questions-réponses tradu ites en français / l 'adresse www.nhc .noaa.gov.

Un défi pour la terre

G i l les de Romi l ly - Vous êtes tous des citoyens de votre pays / mais regardez-moi bien dans les yeux / êtes-vous des éco-citoyens / faites-vous chaque jour le geste qu i permet de sauvegarder l 'aven ir de la planète p l utôt q ue de l 'hypothéquer / en France / le p lus médiatique de nos éco-concitoyens / l 'animateur de télévis ion Nicolas H u lot / a créé « Défi pour la Terre » / il demande à chacun d'entre nous de s'engager / contractue l lement / à chois i r les gestes qu i protègent n otre p lanète / une douche pl utôt qu'un bain / des ampoules é lectriques basse consommation pl utôt que d es halogènes / aucun apparei l h i -fi en vei l le pendant

toute une nu it / bref / au moment où nous en registrons cette émission / Édouard Garzaro / ce sont déjà que lque 500 000 i nternautes qui ont s igné ce « Défi pour la Terre » / ce qu i représente près de 240 000 tonnes de gaz carbonique en moins dans l 'atmosphère . ÉDOUARD GARZARO - Depu is un petit peu p lus d 'un an maintenant l 'ADEME et la Fondation N icolas Hu lot / deux structures spécial istes des questions gouver­nementales / ont lancé un défi à tous ceux qu i souhaitent fai re un geste pour la protection de notre planète : le « Défi pour la Terre » / Franck Châtelain de l 'ADEME / l 'Agence de l 'envi ronnement et de la maîtrise de l 'énergie / nous exp l ique de quoi i l retourne. FRANCK CHÂTELAIN - On peut apporter des solutions s imples et quotid iennes et concrètes à tous les Français qui veu lent effectivement faire un geste pour notre planète / et le « Défi pour la Terre » c'est ça / c'est / on apporte des sol utions concrètes / quotid iennes / très s imp les pour que les Français pu issent agi r en faveur de la p lanète / non seu lement on les informe mais après on leur propose de s'engager / véritablement de s'engager / a lors i l s s'engagent comment / i l s peuvent s'engager sur le s ite i nternet le « Défi pour la Terre » sur leque l donc i ls peuvent d i re / bien voi là / moi je décide à part ir d'aujourd 'hu i d'acheter des lampes basse consommation / ou de fai re des petits trajets à pied par exemple / et b ien sûr le but du jeu / l ' i ntérêt c'est qu ' i l s se tiennent à ces engagements en question. E. G. - Ce « Défi pour la Terre » est à la portée de tous / dans la vie de tous les jours chacun de nous peut avoi r une démarche éco-citoyenne / encore faut- i l connaître des gestes s imp les / à fai re quotid iennement ou presque.

F. C. - Je vais d istinguer on va d i re les éco-gestes quotid iens gratuits et puis l 'achat d 'éco-produ its / sachez que si tous les Français éteignaient les vei l l es de l eurs appare i l s é l ectriques en France ce la économiserait l 'énergie nécessaire à l 'éclai rage pub l ic de toutes les v i l les de France / les lampes basse consommation même s i e l les coûtent un petit peu p lus cher à l 'achat / eh bien sachez qu'e l les consomment trois à cinq fois moins d'électric ité et qu 'e l les durent s ix à hu it fo is p lus longtemps / pensez à dégivrer régu l ièrement votre congélateur puisque au-delà de cinq mi l l imètres de givre dans votre congélateur / eh bien vous doublez la consommation d'énergie de cel u i ­ci / i l faut savoir que 97 % de l 'eau sur la terre c'est de l 'eau salée / donc ne restent que 3% d'eau douce / et sur ces 3 % d'eau douce i l n 'y a que 0,7 % d'eau propre à la consommation humaine / donc il faut vraiment la sauvegarder / prenez une douche p l utôt qu 'un bain / en éteignant le rob i net lorsque vous vous lavez les dents /

TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS • 227

Page 228: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

cvous économisez douze l itres par m inute 1 c'est un petit geste 1 pare i l 1 mais qu i a des conséquences importantes. G. DE R. - Il ne vous reste p lus qu'à relever vous aussi le « Défi pour la Terre » 1 pour cela rendez-vous sur I nternet 1 www.defipourlaterre.org/ defipourlaterre en seul mot et sans accent

Regardez-moi bien dans les yeux : répondez-moi franche­ment, soyez s incère, ne mentez pas (expression figée).

m Des combats pour l'eau GILLES DE ROMILLY - Elle couvre 70% de la surface de la Terre 1 e l le constitue notre corps à 65% 1 sans e l le 1 i l n 'y a p lus de vie surTerre 1 c'est d ire s i e l le doit être notre première préoccupation 1 je veux parler de l 'eau 1 c'est pour le rappeler sans cesse aux d i rigeants de la planète que l'on a créé à Marse i l l e le Conse i l mond ial de l 'eau 1 tous les trois ans 1 un Forum mondial de l 'eau réun it experts 1 min istres et jou rnal istes 1 en mars dern ier à Mexico 1 Loïc Fauchon 1 le président du Consei l mond ial de l 'eau 1 a établ i un constat alarmant sur les conséquences dramatiques du manque d'eau dans certains pays 1 écoutons- le . Loïc FAUCHON - Le rôle du Consei l c'est de savoir convaincre les décideurs à tous les n iveaux qu ' i l faut p lacer l 'eau parmi les premières priorités car on peut se passer de beaucoup de choses mais on ne peut pas se passer d'eau 1 et c'est une des grandes causes qu i attend l ' human ité dans les décenn ies à ven i r 1 car une partie du monde n 'a pas la quantité d'eau nécessai re aujourd'hu i 1 n'a pas ses ressources en eau pour affronter le développement agricole 1 i ndustriel 1 urbain 1 qui est là à nos portes 1 non seu lement d'ai l leurs l 'eau tue plus que toutes les guerres 1 mais l 'eau 1 l 'absence d'eau 1 sa mauvaise qual ité sont la prem ière cause de mortal ité dans le monde 1 avant toute autre malad ie 1 environ 25 000 morts par jour se lon l 'Organ isation mondiale de la santé 1 c'est d i re l 'ampleur du problème let pu is au-delà 1 c'est un frein au développement 1 ce sont des femmes 1 des enfants qu i passent des heures chaque jour à la quête de l 'eau 1 qu i pendant ce temps ne peuvent pas recevoi r l 'éducation 1 ne peuvent pas partic iper à la vie économique 1 donc i l n'y a pas de développement humain sans eau. ROGER ARDUIN - Alors lors de ce Forum de Mexico vous avez proposé des solutions 1 vous avez lancé des appels - L. F. - Oui il y a à la fois des appels et il y a des i n itiatives 1 et des appels par exemple pour que dans les c inquante pays les p lus pauvres on cesse de prêter de l 'argent pour les infrastructu res 1 mais que la communauté internationale les paye 1 et consacre une

part p lus importante de ce qu'e l le donne 1 de ce qu'e l le paye 1 à la maintenance 1 à l 'entretien 1 à l 'exploitation 1 car i l y a trop de pays pauvres dans lesquels on a fait des instal lations et qui sont arrêtées faute de moyens de les entreten ir 1 et puis il y a des in itiatives 1 l 'une d'entre e l les 1 le Water for Schools 1 qu i intéresse le monde de l 'enseignement 1 c'est de d i re 1 peut- i l y avoir aujourd 'hu i des écoles sans eau 1 donc nous lançons un programme pi lote expérimental de mi l l e écoles dans d ix pays pou r réal iser dans ces éco les une amenée d'eau et des latrines 1 et pu is s i les choses dans les trois ans qu i viennent se sont faites 1 s i les financements ont été aisément mis en place 1 c'est un programme de cent m i l l e éco les que nous voudrions lancer 1 même chose en ce qu i concerne les priorités 1 i l Y a une formu le qu i est connue 1 l es robinets avant les fus i l s 1 mais au-delà et pour être très concret 1 rêvons un peu 1 rêvons que dans les cinq ans qui viennent on consacre autant d'argent que ce que dans les cinq dernières années on a consacré au téléphone portable. G. DE R. - Pour en savoi r p lusl rendez-vous sur le site du Consei l mondial de l 'eau Iwww.worldwatercounci l .org.

La disparition des abei l les GILLES DE ROMILLY - Parmi les victimes de la fol ie destructrice de l ' homme 1 l es abei l l es 1 en 1 0 ans 1 la production de mie l a baissé d'un tie rs en France 1 dans le même temps 1 les importations ont quas iment doublé 1 les causes de cette crise sont connues 1 pendant des années 1 l 'agricu lture a uti l i sé des pestic ides très pu issants 1 comme le Gaucho ou le Régent 1 qui sont des poisons morte ls pour les essaims d'abei l l es 1 et conséquence inattendue 1 c'est fina­lement en vi l l e que les abe i l l es fin issent par trouver refuge 1 écoutez le reportage de Gaël Letanneux -GAËL LETANNEUX - C'est le monde à l 'envers 1 aujourd'hu i les abei l l es préfèrent la vi l l e à la campagne 1 car sur les toits de Paris 1 de Nantes et de Montpe l l ier l 'ap icu lteur n'a pas à crai ndre les effets de ces pesticides uti l isés en masse pour protéger les cu ltures de maïs ou de tournesol len v i l le les abe i l l es meurent moins vite et e l l es produ isent d u miel en grande quantité 1 en moyenne 30% de plus qu 'à la campagne 1 c'est ce qu 'observe depuis maintenant une d izaine d'années Jean Lacube 1 ap icu lteu r en Seine-et-Marne. JEAN LACUBE - C'est un paradoxe assez incroyable 1 où l'on observe par exemple que les essaims sont plus nombreux en vi l le que les essaims que nous trouvons à la campagne 1 la production est mei l leure 1 on perd moins de colonies 1 Les essaims sont plus nombreux 1 on voit bien le mal qu'ont apporté ces produ its sur nos abei l les.

228 • TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 229: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

G. L. - Vous parlez du Gaucho et du Régent. J. L. - Ben je parle de ces produ its qu'on appel le des traitements systémiques / ce sont des neurotoxiques qu i agissent sur le système nerveux des insectes / malheureusement ce qu i est vrai pour le puceron est vrai pour l 'abei l l e / une fois que l 'abe i l le a i ngéré ça / d 'une part e l l e se retrouve désorientée / le système nerveux atteint / et el le en meurt. G. L. - Et le taux de mortalité atteint parfois les 40% / notamment en Charente et en Vendée / là-bas certains apicu lteurs risquent de mettre la c lé sous la porte / et s i r ien ne change d'autres professions pourraient se retrouver en d ifficu lté car l 'abei l le est au cœur de notre écosystème expl ique Henri Clément / président de L'UNAF / l 'Un ion nationale de l'apicu lture française. HENRI CLÉMENT - Vous avez la production d'oléagineux / les tou rnesols / les colzas / vous avez les arboricu lteurs / vous avez les maraîchers / qu i sont d irectement concernés par le maintien de l 'abe i l l e / s ' i l n 'y a pas ces abe i l l es / ben i l s ont beaucoup de souci à se fai re / et nous en tant que consommateurs aussi hein / pu isque ces fru its- là et toutes ces productions ne seraient pas à notre portée / et pu is également vous avez toutes les plantes sauvages / c'est-à-di re qu 'en fait si les abei l les d isparaissaient / des quantités colossales de p lantes sauvages d isparaîtraient également / et qu i d it p lantes sauvages en train de d isparaître / c'est toute une chaîne qu i d isparaît / c'est-à-d i re qu'en fait ce sont des p lantes sauvages qui produ isent des graines / ces g raines qui sont consommées par les oiseaux / les o iseaux qu i peuvent être consommés / c'est toute une chaîne qu i est m ise en cause / peut-être qu ' i l est temps d e prendre des mesures. G . L. Et l es ap icu lteurs demandent au gouvernement d ' interd i re tous l es pestic ides qu i peuvent nu ire à la santé des abe i l les / depuis l 'an d ernier le Gaucho n'est plus autorisé dans les champs d e maïs / mais selon l 'UNAF d'autres i nsecticides du même type sont prêts à être lancés sur le marché. G. DE R. - Pour découvrir le monde mervei l leux des abei l les / al lez vis iter la C ité des abe i l l es / l 'écomusée n ational vivant de l 'apicu lture / sur l es coteaux de J u rançon dans les Pyrénées-Atlantiques / vous pouvez effectuer une v is ite v irtue l l e sur i nternet / www.citedesabei l les.com / citedesabei l l es en un seul mot et sans accent.

Mettre la clé sous la porte : fai re fai l l ite, fermer, s'en a l ler (expression imagée).

• Va-t-on vers une d isparition des poissons ?

Et pour term iner ce flash d' information et puisque n ous sommes aujourd ' hu i vendred i , l e jour où b eaucoup d'entre vous mangent du poisson, une

question : y aura-t- i l encore des poissons dans les océans en 2050 ? Ce n 'est pas une boutade ni un poisson d'avri l , même s i aujourd'hu i , nous sommes le premier ! La question est à prendre très au sérieux. Le 3 novembre dernier, une équ ipe internationale de bio­logistes, d'océanographes et d'économistes a lancé un vrai cri d 'alarme dans la revue Science. I l s ont établ i des corrélations ind iscutables entre l 'évol ution du nombre des prises d 'une part et, d'autre part, la d iminution de la biod iversité dans les océans. Cette d im inution de la biod iversité, qui est graviss ime, est due au réchauffement c l imatique et à la pol l ution, b ien entendu, mais également à une pêche excessive , une surpêche et auss i à certains modes de pêche comme le chal utage de grand fond, par exemple, qu i racle les fonds marins et détru it donc les habitats. Les auteurs de cet artic le de Science font état d 'une dégradation très nette de la s ituation : en dix ans, d isent- i ls , les prises ont d iminué de près de 1 5 % et ce, malgré une pêche de plus en p lus intensive. Dans les zones où l 'érosion de la biod iversité est forte, les stocks de certaines espèces ne parviennent p lus à se reconstituer et s'épu isent très rap idement, à une vitesse alarmante, bien supérieure à ce que l 'on pensait. S i l 'on extrapole ces données, en 2050, on pourrait ass ister à un épuisement total des stocks de toutes les espèces. Que fai re ? D'abord contrôler mieux la pêche au chalutage, ce qui permettrait de mainten i r les habitats des hauts fonds et réglementer les quotas de pêche, espèce par espèce. Mais aussi créer des réserves pou r que certaines espèces pu issent se reprodu i re sans danger, et, nature l lement, contrôler plus efficacement les d iverses pol l utions . . .

La véritable histoire des fourmis

ALI BADDOU - Notre i nvité ce mat in est l e professeur Luc Passerat. I l est professeur émérite à l 'Un iversité Pau l Sabatier de Tou louse et i l pub l ie La véritable h istoi re . . . La Véritable Histoire des fourmis, je vais y arriver ! Dans la col lection « Le temps des Sciences » chez Fayard. Luc Passerat, une question : vous parlez d 'une réussite éco logique extraord inaire pour les fou rmis . L'écologie, c'est un thème dont on parle beaucoup aujourd'hu i , dans de tout autres contextes. I l en est plutôt question sur la scène pol itique dans le débat pub l ic . Exp l iquez­nous ce que les fourmis ont réussi qu i nous serait, à nous, inaccess ib le .

Luc PASSERAT - Ah, ce qu 'e l les ont réuss i , euh, . . . inaccess ib le à nous . . . ALI BADDOU - . . . Ou d iffic i le , en tout cas.

TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS • 229

Page 230: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Luc PASSERAT - Diffi c i l e ? Bon, c 'est . . . , c 'est s'adapter à des conditions de vie particu l ièrement . . . diffic i les. Je sais b ien qu ' i l y a des explorateurs qu i . . . qu i vont vers le Pôle Nord . . . euh . . . on peut également très bien survivre dans l 'Afrique tropicale mais peut­être pas aussi b ien que le font . . . les fourmis.

Par exemple, dans les mi l ieux tropicaux, les fourmis pu l l u lent à raison, par exemple, de . . . d'à peu près c inquante m i l l ions d' ind ividus par hectare, ce qui est quand même un ch iffre remarquable.

P lus on va, d'ai l l eurs, vers les régions équatoriales et p lus on rencontre de fourmis. Sur un seul arbre de la forêt amazonienne au Pérou, on trouve quarante-trois espèces de fourmis, ce qu i est supérieur au nombre d'espèces de fourmis que l 'on trouve dans toutes les Îles b ritanniques.

Donc, l es fourmis savent s'adapter (et mieux que nous sans doute) à des conditions extrêmes.

ALI BADDOU - Alors, cette facu lté d'adaptation extraord ina ire fait qu'e l les uti l i sent ce que vous appelez une boussole astronomique , qu 'e l l es uti l isent un podomètre pour éval uer les d istances . . .

Luc PASSERAT - Alors, là, ce sont des fourmis qu i vivent dans des zones désertiques, en p le in Sahara, sous des températu res, donc, qu i peuvent atteindre 55°. Et e l les sont . . . évidemment, il n 'y a pas un seul repère topograph ique v is i b l e et, pour retrouver l e n id lorsqu 'e l les sont a l lées chercher de la nourriture, l a nourriture qu i est des cadavres d' insectes qu i sont morts de sécheresse, tout s imp lement, eh bien, e l les vont uti l i ser une bousso le astronomique, c'est-à-d i re qu 'e l l es vont décr ire un cap par rapport au sole i l et e l les sont même capables pendant le chemin a l ler, c'est­à-d i re lorsqu'e l les s'éloignent de leur n id , de . . . e l les sont capab les d' intégrer le dép lacement apparent du so le i l et donc, quand e l les reviennent, e l les tiennent compte de cette déviation.

ALI BADDOU - Si on fait un peu de géopol itique des fourmis, toujours pour su ivre le penchant anthropo­morph iste ou anthropomorphique qui est l e mien depuis ce matin, en parlant d'Alexandre Ad ler, i l parlait de la guerre froide, de l 'équ i l i bre de la terreur . . . E l les, les fourmis, e l les aj ustent le format de leur armée au degré de menace que représente l 'adversaire, e l les n 'ont pas de scrupu les à employer des armes ch im iques . . .

Luc PASSERAT - Effectivement, la guerre . . . la guerre fait partie du monde des fourmis parce que les fourmis sont extrêmement territoriales . . . la p lupart d'entre e l les en tout cas sont très territoriales et défendent donc leur pré carré . . .

ALI BADDOU - Si vous d ites pacem para bellum, c'est la devise des fourmis . . .

Luc PASSERAT - Voi là, c'est la devise . . . ça pourrait être la devise des fourmis et e l les entretiennent, au moins certaines espèces, une armée, une véritable armée, c'est-à-d i re des fou rmis q u i ont une morphologie particu l ièrement adaptée à la guerre, c'est-à-d i re des mand ibu les surd imens ionnées qu i peuvent donc couper faci lement l 'ennem i . . . Ma is ces soldats ne savent fai re que la guerre, en quelque sorte. I l s sont donc coûteux à entretenir quand il n 'y a pas de guerre. I l faut donc aj uster leu r nombre à la menace éventue l le que peut sub ir la société. Eh b ien, certaines fou rm is et . . . ce sont des fou rmis eu h . . . mais françaises, he in , que l 'on trouve dans le midi de la France . . . savent parfaitement estimer le degré de dangerosité d'un b iotope déterminé par les rencontres qu 'el les peuvent fai re et s i e l les rencontrent beaucoup d'an imaux qui peuvent leur causer des soucis, e l les augmentent le nombre de leurs soldats. ALI BADDOU - Et e l l es peuvent, par exemple, envoyer au front des ind ividus âgés, devenus inuti les . . . Luc PASSERAT - Alors, effectivement, les soldats ou les ind ividus, en tout cas, qui sont chargés de la défense de la société, sont généralement les i nd ividus les plus âgés. Ce sont donc des ind ividus qui ont déjà rendu à la société tout ce qu 'e l les en avaient reçu, qu i ont donc travai l lé déjà toute leur vie pour leu r société et donc la d isparition de ces an imaux est sans aucune espèce d' importance pour la société. On retrouve ça dans les fourmis , par exemple , champignonn i stes, qu i ont des dépôts d 'ordures impress ionnants ; i l y a des centai nes de ki los d'ordures dans ces n ids . . . Manœuvrer dans ces dépôts d'ordures, c'est très dangereux, i l y a des bactéries partout, i l y a des microbes partout, eh bien les fourmis que l'on envoie fai re ce travai l d'éboueur, ce sont les fourmis les p lus âgées, donc e l les vont mourir, c'est sûr, mais c'est pas grave, ce sont les fourmis les p lus âgées et el les ne sortiront jamais de leur dépôt, de façon à ne pas contam iner le reste de la société. ALI BADDOU - Et dans ce monde cruel , même si nos aud iteurs ne doivent pas y voi r une connotation morale, il y a des fourmis kamikazes qu i ont un rô le très spécifique . . . Luc PASSERAT - Alors, i l y a également des fourmis kam ikazes. Alors , on reste toujou rs dans le compartiment guerrier, s i vous vou lez ce sont des fourmis . . . ALI BADDOU - Nous sommes dans la géopol it ique. Luc PASSERAT - Voi là ! Ce sont des fourmis qu i ont des glandes surd imens ionnées, des glandes céphal iques logées dans la tête mais tel lement longues qu 'el l es vont j usqu'à l 'abdomen et ces fourmis, lorsqu'el les sont au contact d'un intrus, contractent leur abdomen et exp losent leur abdomen en projetant sur l 'ennemi un

- . -2 3 0 . TRANSCRIPTION-DES ENREGISTREMENTS

Page 231: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

l i qu ide qu i est évidemment tox ique . Donc, e l l es meurent, c'est sûr, mais l 'ennemi également va péri r.

Dictons et proverbes

- . . . ça serait un peu comme un d icton ? - Oui , mais attention ! attention ! on confond souvent le d icton, le proverbe, la maxime, l 'aphorisme . . . Or, s' i l s'agit dans tous les cas d 'une pensée ramassée sous une forme brève, quas i défi n itive, l es d ictons et l es proverbes reflètent, eux, une pensée col lective . I ls n'ont pas ou i ls n 'ont plus d'auteu r alors que les maximes, tout comme les aphor ismes, sont une création i nd iv iduel le , i l s ont un auteur. On parlera par exemple des Maximes de La Rochefoucau lt, des aphorismes de Chamfort . . . ou . . . Et pu is souvent, la maxime ou l 'aphorisme, c'est plus cynique, p lus désabusé . . . c'est p lus . . . p lus dur.

- Mais d'abord, d ites-nous un peu . . . qu'est-ce qu 'un d icton, exactement ? - Alors, le d icton . Le mot vient de « d it-on », comme on d it, quoi , comme tout le monde d it, ce que tous les gens d isent. C'est une phrase qui nous vient du fond des temps, de l 'expérience de toutes les générations qui nous ont précédés. C'est un peu . . . comme la matérial i sation, s i vous vou lez, sous une forme s imple , avec des mots s imples, avec des images de tous les jours, de cette expérience col lective. Comme vous le savez, nos ancêtres étaient des paysans, pour la p lupart : rien d'étonnant donc, à ce que les d ictons concernent souvent le calendr ier, le temps qu ' i l fait ou le temps qu ' i l fera, les travaux des champs . . . -Vous pouvez nous donner un exemple ou deux ?

- Oui , b ien sûr. Tiens, pu isque c'est b ientôt Pâques et qu' i l a fait très beau à Noël :

Noël au balcon, Pâques aux tisons. C'est sûr qu' i l va fai re froid à Pâques ! Ou b ien,à propos du printemps : En avril, ne te découvre pas d'un fil, En mai, fais ce qu'il te plaÎt.

1 (1) y en a des centa ines comme ça ! - Et les proverbes, alors ?

- Alors . . . le proverbe, i l est moins strictement ancré dans la réal ité paysanne. Bien sûr qu ' i l s'agit aussi de « sagesse popu lai re », d'un condensé d'expériences concrètes, si on veut, mais il s'agit bien souvent aussi de morale. Beaucoup de proverbes par exemple, ceux qu'on uti l ise tous les jours, nous viennent de La Fontaine. Or, ses fab les se term inaient le p lus souvent par ce qu ' i l appelait l u i-même une « morale ». La p lupart des gens ont oub l ié l 'auteur et c'est normal parce que l e proverbe, i l appartient à tout le monde. Vous vou lez des exemples ?

On a souvent besoin / D'un plus petit que soi Patience et longueur de temps / Font plus que force ni que rage Aide-toi / Le ciel t'aidera etc. etc. Alors, que l le forme a en général le proverbe ? Eh b ien, i l s'agit souvent d'un rythme à deux temps, parfois r imé et donc fac i le à mémoriser.

Par exemple : Tel père, tel fils (2/2)

Ou encore, on a des alexandrins, douze pieds, avec la césure au m i l ieu : Tel qui rit vendredi / dimanche pleurera (6/6) Ça, c'est pas La Fontaine, c'est Racine, Les Plaideurs. La parole est d'argent / mais le silence est d'or (6/6) Chassez le naturel / II revient au galop (6/6)

Mais bien sûr, ce n'est pas toujours le cas. Certains proverbes ne présentent pas exactement cette symétrie de forme mais quand même, i l s jouent néanmoins sur la r ime. Écoutez :

. À bon chat / Bon rat Qui vole un œuf / vole un bœuf Bonne renommée / Vaut mieux que ceinture dorée

Mais à tous ces proverbes, il y a un point commun : c'est cette s impl ic ité, ce rythme, ce jeu avec les sonorités qu i font qu'on s'en souvient très faci lement et qu 'on ne les oubl ie pas. La pub a très bien compris ça ! I l Y a des s logans qu'on n 'a pas oub l iés. Par exemple : Dop, dop, dop, dop, dop, dop, Tout le monde adopte Dop.

ou Du pain, du vin, du Boursin

Ou encore ce slogan qu i détournait la morale de La Fontaine : On a toujours besoin / De petits pois chez soi.

- Ah oui . Ou bien . . . (fin chuintée)

Le Goncourt

I l est treize heures et onze minutes / le Goncourt / comme prévu / si j 'ose d i re / à Jonathan Littel pour Les Bienveillantes / Christine Simeone / bonjour /

C.S. : Bonjour / PATRICK BOYER : Vous êtes / en d i rect / du restaurant Drouant / pour France-I nter / et donc le prix annoncé a été remis. / C .S. : Oui / et je d irai que ça n'a pas fait un p l i / Jonathan Litte l / Les Bienveillantes / couronné au premier tour / avec 7 voix contre 1 0 (?) / alors Littel était effectivement le grand favori / parce qu ' i l a suscité l 'étonnement dans cette rentrée l ittérai re / un homme de 40 ans à peine / qu i a œuvré dans l ' human itaire et qu i a accompl i un travai l de Titan / pour parcourir au fi l

. - - - - -- ...---.

TRANSCRIPTION DES_- ENREGISTREMENTS •. 231 - - - - - - - - -- - - - -- -- - - - - - - - - - - - -- . - . - - - � - -� � -- ....:..... --� - ....,.... ......

Page 232: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

de la p lume la vie de Max . . . ( ?) / officier nazi / depuis sa jeunesse jusqu'à ce qu ' i l qu itte Berl in in extremis à la fin de la guerre / beaucoup de choses ont été d ites sur ce l ivre / sur ces Bienveillantes / sur l ' impossib i l ité de mettre le lecteur dans la peau du bourreau / sur l es invraisemblances aussi / h istoriens et romanciers ont donné leur avis / Claude Lanzmann auteur de « Shoah » s'est montré franchement réservé / alors que Jorge Semprun l 'un des membres / du Goncourt / justement / l 'a farouchement défendu cons idérant que ce l ivre fera référence pour les générations à ven ir / ce l ivre qu i se vend actue l lement à 300 000 exemplaires / on peut d i re qu 'effectivement les Goncourt peut-être vo lent au secours d'une victoi re mais i l leur était vis ib lement très diffic i le d ' ignorer le phénomène / et en tout cas de s'en détacher / PATRICK BOYER : Alors c'est étonnant effectivement ce succès déjà pour un l ivre de 900 pages / ceux qui vont l'acheter / à nouveau / et à cause en fait de / de ce prix Goncourt / Christine Simeone / vont s'attendre à quoi ? C.S. : Alors c'est l 'h i stoi re de Max . . . (?) / donc je vois d isais / un Al lemand / de langue française / é levé en partie euh / en France / qu i a fait ses études en France / très épris de cu lture française / proche des mi l ieux d'extrême-droite aussi / une h istoi re fami l ia le très complexe / c'est ce qu i fait aussi / que cet officier nazi n'est pas forcément le portrait-type / et c'est ce / c'est qu'en fait il est un cr iminel tout court / en p lus d'être un cr iminel de guerre / mais c'est vrai que son h isto ire nous plonge / dans la banal ité du mal / i l nous entraîne sur les fronts de l ' Est pendant la deuxième guerre mond iale / où il s 'agit d 'exécuter les Ju ifs / il nous fait pénétrer Auschwitz par exemple / du côté des Al lemands / ou b ien dans la bureaucratie nazie / à Berl i n / Max . . . est un personnage cyn ique / bien sûr / mais i l est vrai qu 'au fi l des 908 pages / même si e l l es sont longues à l i re / eh bien e l les restent imprimées dans la mémoire du lecteur / PATRICK BOYER : Christi ne Simeone / en d irect du restau rant Drouant à Paris . Je précise que pour le Renaudot, c'est une surprise . . .

Avant d'écouter ce bref d iscours du général de Gau l l e , remettons-nous un peu dans le contexte de l 'époque. Nous sommes en 1 965, en décembre 1 965, exacte­ment, juste avant le deuxième tour des é lections prési dentie l les. Attention, c'est la toute première fois en France que ces é lections ont l ieu au suffrage

un iversel d i rect. De Gau l le d i rige le pays depuis sept ans ( i l a été rappelé en 1 958 à cause des événements d'Algérie) mais en 1 958, il a été é lu au suffrage ind irect, comme les autres présidents avant l u i . C'est l u i qu i a décidé que désormais, on é l i rait le président de la Répub l ique au suffrage un iversel d irect. En 1 965, donc, avant le premier tou r, de Gaul le n'a pas jugé uti le de fai re campagne. « Bah, les Français me connaissent, je n'ai pas besoin de me présenter », d isait­i l . Il ne vou lait pas fai re l 'acteur, « le bateleur », comme i l d i sait, à la télévis ion, dont personne, d'ai l l eurs, n'avait encore vraiment mesuré l ' importance. D'autre part, lors des référendums qu ' i l avait organisés, sur la Constitution, sur l 'Algérie, sur . . . i l avait obtenu des scores impress ionnants. Donc : pour lu i , aucun doute, il serait élu dans un fauteu i l . Eh bien, pas du tout ! il est mis en bal lottage par François M itterrand qu i a réussi à rassembler toute la gauche derrière lu i . De Gaul le est tel l ement vexé, b lessé dans son orgue i l qu ' i l songe même à tout abandonner. Ses min istres arrivent à le convaincre de continuer. En décembre 1 965, voic i le d iscours qu ' i l p rononce à la télévis ion française.

La France, c'est tout à la fois, c'est tous les Français. C'est pas la gauche, la France ; c'est pas la droite, la France. Naturellement, les Français comme de tout temps ressentent en eux une courbe. Vous me dites à droite :Vous faites une politique de gauche, au dehors ; à gauche, du reste, vous le savez bien, on dit : De Gaulle, c'est . . . , il est là pour la droite, pour les monopoles, pour je ne sais pas quoi. Le fait que les partisans de droite et les partisans de gauche me déclarent que j'appartiens à l'autre côté prouve précisément ce que je vous dis, c'est-à-dire que maintenant comme toujours, je ne suis pas d'un côté, je ne suis pas de l'autre, je suis pour la France. Il y a pour ce qui est de la France ce qui se passe dans une maison. La maÎtresse de maison, la ménagère, elle veut avoir un aspirateur, elle veut avoir un frigidaire, elle veut avoir une machine à laver et même, si c'est possible, qu'on ait une auto. Ça, c'est le mouvement. Mais en même temps, elle veut pas que son mari s'en aille bambocher de toutes parts, que les garçons mettent les pieds sur la table et que les filles ne rentrent pas la nuit. Ça, c'est l'ordre. Et la ménagère, elle veut le progrès mais elle veut pas la pagaille. Eh bien c'est vrai aussi pour la France : il faut le progrès, il faut pas la pagaille !

232 • TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 233: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

PRODUCTION ORALE

ml 1 . Oui , c'est vrai , le réchauffement c l imatique c'est p réoccupant, mais . . . 20° en janvier sur la Côte . . . ! 2. T(u) 'as pas vu, h ier, à la télé, les c igognes (ne) sont pas parties. Tu crois . . . ? 3 . Tous l es spécia l i stes sont unan imes, ces changements . . . 4 . Ce temps trop doux, c'est une catastrophe pour les commerçants ! Les soldes d'h iver . . . ! 5 . Rhumes, grippes, gastroentérites . . .

ID Nous sommes le 20 novembre 1 8 1 5 . Napoléon 1 er est défi n itivement hors-jeu, il fin i ra ses jours à l 'île de Sai nte-Hélène, au large de l 'Afrique. Les Bourbons sont de retou r. Lou is XVI I I règne. Ce 20 novembre 1 8 1 5 , l e traité de Paris rend à la France ses colonies africaines, dont le Sénégal , occupé par les Anglais depuis 1 809. Et c'est ainsi que, le 1 7 ju in su ivant, une escadre de quatre navi res qui portent les doux noms de l'Argus, l'Écho, la Loire et la Méduse apparei l l e du port de Rochefort pour reprendre possession du Sénégal . L'un des navires, La Méduse, transporte 395 personnes à bord. Son commandant, Chaumareys, qu i a émigré en 1 79 1 , est un royal iste bon teint, certes, mais i l n'a pas navigué depuis vingt-cinq ans. Ses erreurs d'appré­c iation seront fatales à son bâtiment. Le 29 ju i n , l 'escadre fait escale aux Canaries Le 1 er j u i l l et, La Méduse prend un autre chemin que les autres navires, ce qu i est très risqué pu isqu' i l y a beaucoup de bancs de sable dans les parages. Les autres navires qu i , eux, su ivent un itinéra ire un peu p lus long mais beaucoup p lus sûr, arriveront au Sénégal sans encombre. Le 2 j u i l l et, le navi re s'échoue sur un haut-fond du banc d 'Argu i n , au large des côtes de Maur itan ie . Les tentatives pour le remettre à flot échouent. Un radeau est constru it pour a l léger la frégate. On obl ige des d izaines de soldats à y prendre place mais on les rassu re en leur d isant qu' i l y a des vivres et les i nstruments de navigation ind ispensab les (boussole etc), ce qu i se révélera parfaitement faux : i l n 'y a sur le radeau que deux tonnelets d'eau douce et quelques tonneaux de vin mais r ien à manger et aucun i n strument de navigation. Les autres passagers du navire s'embarquent dans une grande chaloupe, dans quatre canots de sauvetage et d ans une petite yole . D ix-sept personnes préfèrent rester à bord de la frégate (trois seront retrouvés vivants le 26 août su ivant) . Le capita ine, crime suprême pour un marin, abandonne son navire a lors qu ' i l y a encore des personnes à bord et qu ' i l n 'a pas cou lé.

3 j u i l l et. Laissons parti r cha loupe et canots et intéressons-nous au sort du radeau. Il est petit, mal équ i l ibré et porte 1 52 passagers Il est rel ié aux canots par des amarres mais très vite, ces amarres sont volontai rement coupées et le radeau est abandonné à l u i-même. Or, la mer est très mauvaise et la chaleur accablante. Dès le 5 ju i l let, p lus ieurs naufragés sont b lessés, écrasés, emportés par les vagues. 6 ju i l l et : prem ières scènes d' ivresse, p remière révolte matée par les quelques offic iers présents à bord. 7 j u i l l et : deuxième révolte su iv ie d 'un massacre . Prem ières scènes de cann ibal isme. 8 j u i l let : une nouve l le émeute éclate, une batai l l e rangée fait de nombreux morts et blessés. " ne reste qu 'une trenta ine de su rvivants. Les scènes de cann ibal isme conti nuent. Le 1 1 j u i l let : les malades et les mourants sont jetés à la mer. " reste 1 6 personnes à bord. Même les officiers se sont finalement résignés à manger de la chair humaine. Le 1 7 j u i l let : apparition de l'Argus qui est à la recherche du radeau . Les naufragés ont- i l s été aperçus ? Pas sûr ! L' i ncertitude est totale . Ou i . l'Argus fait route vers le radeau . I l s sont sauvés ! I l Y a qu inze survivants. Quelques semaines ont passé. Nous sommes l e 8 septembre. De retour du Sénégal , L'Écho arrive à Brest et avertit le min istère de la Marine de la perte de La Méduse. Jean-Baptiste Savigny, un jeune ch iru rgien de marine, l 'un des rescapés du radeau de La Méduse, a réd igé au cours de ce voyage un p remier récit du naufrage. Ce récit sera pub l ié que lques jours p lus tard . Le gouvernement ne parvient pas à étouffer l 'affaire et l 'émotion est très vive. Le 1 er décembre : le commandant de La Méduse, Chaumareys, rentre à son tour en France. " est tranqu i l l e car, b ien sûr, il ne sait pas que Savigny a déjà fait l e récit du naufrage et l 'a fortement mis en cause. Sur le même navire que l u i , se trouve Alexandre Corréard, un jeune géographe, qu i est, comme Savigny, l 'un des qu inze survivants du radeau. Le commandant Chaumareys arrive le 27 décembre dans le port de La Rochel le . À sa grande surprise, il est auss itôt cons igné. Un procès a l ieu en février 1 8 1 7 : i l est rayé des cadres de la marine et condamné à trois ans de prison. Quant à Savigny et Corréard, i l s se retrouvent avec émotion et déc ident qu ' i l ne faut pas que l 'h istoi re de ce naufrage tombe dans l 'oub l i . Corréard, à son tour, réd ige donc un récit détai l l é du drame qu i paraît en novembre 1 8 1 7 . Le succès est énorme, l ' ind ignation également. F in 1 8 1 7. Un jeune peintre de 26 ans, Géricau lt, décide

Page 234: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

de mettre en scène le naufrage de La Méduse. I l rencontre à p lus ieurs reprises Savigny et Corréard et chois it de représenter le moment, entre agonie , espérance et terreur, où les qu inze dern iers survivants du radeau aperçoivent L'Argus mais ne savent pas s ' i l s ont été vus ou non. La réa l isation du tableau dure neuf mois . E l le est d 'un réal isme saisissant et choque bien des esprits sensib les. En janvier 1 824, à la mort de Géricau lt, l e tableau est finalement acheté par le musée du Louvre où il se trouve encore aujourd'hu i .

Les Européens consacrent désormais p lus de temps à surfer sur I nternet qu'à l i re journaux et magazines sur papier, se lon une étude publ iée, l und i 9 octobre, dans le Financial Times. En moyenne, les Européens passeraient quatre heures par semaine sur I nternet, mais n'en consacreraient que trois à l i re la presse, selon l 'étude réal isée par le cabinet Jup iter Research auprès de p lus

de 5 000 personnes, au Royaume-Uni , en France, en Al lemagne, en Ita l ie et en Espagne. Le temps passé sur le Web a doublé par rapport à 2003, passant de deux à quatre heures par semaine, tand is que le temps hebdomadaire de lecture est resté stable (3 heures) La télévis ion reste toutefois le premier média, les Européens passant trois fois plus de temps à la regarder qu'à surfer sur I nternet, selon cette étude. Aux États-Unis , en revanche, le temps consacré à I nternet attei nt 1 4 heu res par semaine, soit autant que ce lu i passé devant la télévis ion, contre seulement trois heures par semaine à l i re l es journaux. La connexion à haut débit accélère cette tendance. La France enregistre le p lus fort taux de consommation d ' I nternet, avec 5 heu res par semaine . Sur l es 27,3 mi l l ions d' internautes français, selon Méd iamétrie, 1 8,6 mi l l ions se sont connectés en haut débit en j u i l let 2006. L'Al lemagne est en revanche à l 'autre bout de l 'échel le .

Pascale Santi Le Monde, 1 1 / 1 0/06

INTERACTION ORALE

Complainte amoureuse ({ Oui , dès l ' i nstant où je vous vis, Beauté farouche, vous me pl ûtes; De l 'amour qu'en vos yeux je pris , Sur- le-champ, vous aperçûtes.

Mais de quel air froid vous reçûtes, Tous l es soins qüe je vous offri s ! Com bien de soup i rs je rend i s ? De que l le cruauté vous fûtes ? Et que l profond dédain vous eûtes Des gros tourments que je souffris ! En vai n je priai , je gémis.

Dans votre dureté vous sûtes, Mépriser tout ce que je fis ; Mais un jour je vous écrivis Un b i l let tendre que vous l ûtes Et je ne sais comment vous pûtes De sang-froid voi r ce que j'y m is. Ah, fal lait- i l que je vous visse, Qu' ingénument je vous le disse, Qu'avec orgue i l vous vous tussiez !

Fal lait- i l que je vous aimasse, Que vous me désespérass iez. Et qu 'en vai n je m'opin iâtrasse, Qu'à vos pieds je me prosternasse

Pour q ue vous m'assassi nass iez ! » Alphonse Al la is

Prêter l 'orei l le ({ Mesdames et messieurs , s i vous vou lez b ien me prêter une ore i l le attentive . . . » Quel le phrase ! Vou lez-vous me prêter l 'ore i l le ? I l paraît que quand on prête l 'ore i l le , On entend mieux. C'est faux ! I l m'est arrivé de prêter l 'ore i l l e à un sourd, I l n'entendait pas mieux ! I l Y a des phrases comme ça . . . Par exemple, j 'ai ouï d i re qu ' i l y a des choses Qui entrent par une ore i l l e Et qu i sortent par l 'autre. Je n 'ai jamais rien vu entrer par une ore i l le et encore moins en sorti r ! I l n'y a qu'en l ittérature qu'on voit ça. Dans Rabelais, nous l isons que Gargamel le a mis Gargantua au monde Par l 'ore i l l e gauche. Ce qu i sous-entend que par l 'ore i l le droite . . . I l devait se passer des choses ! Des cris et des chuchotements ! De quoi vous fai re dresser l 'orei l l e ! Alors, on me dit : Mais monsieur, quand on parle de choses qu i entrent Par une ore i l le et qu i ressortent par l 'autre,

234 • TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 235: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

On ne parle pas de choses vues mais de choses entendues. J 'entends bien ! Un son peut entrer par une ore i l le Mais i l n 'en sort pas ! Par exemple , un a ir peut très bien entrer Dans le pavi l lon de l 'orei l le . Une fois entré, i l ne sort p lus reprends un a ir au hasard, un air qu i me traverse . . . la tête : Viens dans mon joli pavillon ! Eh bien, dès qu ' i l est entré dans le pavi l lon, I l n 'en sort p lus ! C'est fin i C'est ce qu'on appe l le une rengai ne. Une rengaine, c'est un ai r qui commence Par vous entrer par une ore i l le Et qu i fin it par vous sortir par . . . les yeux ! »

Raymond Devos, Matière à rire

Bonjour à tous « À plus d'un titre » est accue i l l i aujourd 'hu i à Rocheta i l lée pour sa trois ième étape du prix Exbrayat. Trois ième l ivre en concours Pitié pour le mal de Bernard Tirtiaux paru chez Jean-Claude Lattès : un l ivre superbe où les sentiments évoqués ont d'autant plus de force qu' i l s sont évoqués avec pudeur. Je rappe l le qu'aujourd 'hu i donc c'est la trois ième étape n'est-ce pas Jacques de ce prix Exbrayat que nous avons parmi nous bien sûr les organ isateurs de ce prix donc Jean-Pierre Duhamel de l 'association souven ir Exbrayat, Madame Souchon de l 'assoc iation l es bonheurs d 'Exbrayat et puis 2 maires ce so ir le Mai re de Rochetai l lée et le mai re de Planfoit que nous remercions pour leur présence et pour leur accue i l bien sûr.

Alors je reprends, Bernard Tirtiaux vous êtes Belge et vous avez une vie quand même un peu hors du commun. On va voi r ça avec Jacques Plaine tout de suite. JACQUES PLAINE : Oui , alors Bernard Tirtiaux vous êtes u n type extraord inai re . Vous êtes un type extraord inai re, vous êtes né en Belgique, à Fleurus dans une maison qui s'appel le Martinrou ; vous y avez fait des vitraux pendant fort longtemps, maintenant vous avez transformé cette maison en théâtre avec un théâtre de 260 p laces, un autre de 1 00 places qu i sont toujours p le ins donc et vous avez un parcours extrêmement varié.

Trois parcours en quelque sorte : un parcours de verrier et à ce titre- là vous venez de temps en temps à Saint-Étienne pu isque votre principal fourn isseur c'est les verreries de Saint-Just, c'était les verreries Sai nt­Just, vous avez un parcours d'écrivain et un parcours de comédien . Alors on commence par le parcours de

verrier : vous avez commencé ce métier de verrier à 1 7 ans. BERNARD TIRTIAUX : Oui, j'ai dans la petite chape l le qu 'a constru ite mon grand-père donc , dans cette ferme de Marti nrou en 1 938 des vitraux avaient été détru its en . . . fin 44 en septembre au moment où Lucien s'en va . . . qui s'est passé ça parce qu'en fait je n'ai pas raconté l 'h istoi re véritable mais il y a eu vraiment une très très grosse destruction de la ferme à cette époque et en 68 je vivais de remettre des vitraux là-bas donc i l a fal l u que je trouve un artisan qui m'exp l ique et jétais un petit gamin têtu comme ça et pu is je m'y su is mis et ces vitraux sont toujours là. Y en a . . . mes 8 premiers vitraux qu i sont là de soixante-hu it et en nonante-hu it, trente ans après donc, trente-hu it, so ixante-hu it, nonante-hu it j 'a i tout transformé dans cette chape l le je l 'ai retournée et le porta i l est devenu une rosace. - Oui et vous avez commencé à fai re des vitraux, sans formation, à 1 7 ans maintenant vous avez fait plus de 500 vitraux, vous en avez fait dans des égl ises, vous en avez fait dans des mosquées, vous en avez fait dans des casinos, en particu l ier le cas ino de Namur un vitrai l à Namur qu i fait 60m2 quand même B.T. - Oui, c'est une course de chevaux oui , m'enfin l es casinos, vous savez que le cas ino enfin la rou lette en tout cas, vous savez que la rou lette a été inventée par un moine donc, mon Dieu, l 'égl ise a sa petite part là­dedans. - Alors votre parcours l ittérai re , votre premier l ivre c'était une pièce de théâtre que vous avez écrite très jeune avec votre frère. B.T. - Oui, mon frère qu i est aussi écrivain , qu i s igne sous le nom François Emmanuel , qui a pub l ié une d izaine de romans chez Stock et qu i est maintenant au Seu i l , c'est assez amusant parce qu 'on a deux écritures, deux un ivers totalement d ifférents, mais on est tous les 2 de l 'écriture et je crois un peu par mon père. J 'ai un père qu i est un conteur patenté comme ça qu i est toujours en train dès qu 'on commence à parler avec l u i i l raconte une h istoi re . Et d'ai l leurs Pitié pour le mal est, au départ, une h istoi re qu 'on a entendue, mes frères et moi, on en parlera tout à l 'heure . - Le départ est une h isto i re vraie . - C'est ça la petite graine qu i a germé. - Votre premier l ivre, votre premier roman était un l ivre sur les verriers qu i a eu p lus ieurs prix dont le prix de la v i l le de Metz l 'été du l ivre à Metz et ce l ivre lorsque vous êtes venu un jour à la verrerie de saint­Just vous vous êtes aperçu que tous les verriers l 'avaient l u .

- Oui , i l s l 'avaient l u . I ls m'ont fait d'ai l l eurs des cadeaux. Oui, j 'ai été vraiment accuei l l i comme un roi . J 'arrivais là par hasard avec que l qu ' un et i l s m'ont

\ � -- - . .T. ' � _ T _ ,... ·

- - . __ TAAN$ç�JPrl�l\t 1;JJ:�;·����ÇI�T�_EMI;NI����='.� _ ��5_ � - - • - - -- - - - - - - - - --- - - �- - -- -- --- � -= .. �.� ... -�....!.._ ... I&

Page 236: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

donné un canon de bleu, un bleu qu i est très proche du b l eu de Chartres parce que , i l s obtiennent cette cou leur quand la brume se pose sur la cheminée de la verrerie, donc c'est une question d 'humid ité de l 'ai r, de press ion atmosphérique qui fait qu 'on attrappe cette cou leur extraord inaire et y en a un qu i m'a donné une canne donc je su is rentré avec mes cadeaux et en fait ils ont pris ce l ivre un peu pour eux comme une sorte de viatique et ça les a, ça leur a donné du cœur au ventre. - C'est ce qu 'on a pas d it c'est qu 'en tant que verrier quand vous trava i l l ez le verre vous avez 700 cou leurs de verres différents à votre d isposition. - Oui , des verres de Saint-Just, des verres a l lemands, des verres qui viennent d'un peu partout, mais j 'a i une très be l le palette, donc ça veut d i re que par exemple s i on pense au rouge, au bleu, 700 ça fait chaque fois 60 -70 tons d ifférents dans lesquels je vais chois i r le ton précis pu isqu'on a, ce n'est pas comme la peinture à l ' hu i l e où on mélange ses tons, là on va les chois ir. - Alors, avant d'être écrivain parce que si on veut parler de toute votre vie on ne parlerait pas du l ivre. Mais avant d'être écrivain de roman vous avez été écrivain de chansons et tout à l 'heure vous m'avez prom is qu 'après l 'émiss ion vous en chanteriez une. Vous avez été écrivai n de chansons et vous avez écrit 60 chansons, vous avez fait des CD, vous d ites des disques et pas des CD - Oui , c'est-à-d i re que j'ai d 'abord commencé avec des v inyles et en Belgique, j 'ai même, c'est même moi qui a i fait le dernier 45 tours le jour où ça a disparu de la c i rc u lation j 'ai été les chercher donc j 'en ai peut-être vendu 2, mais j 'ai fait des CD après et ic i dernièrement on a fait un très beau travai l que j 'aurais pu amener : 2 CD autour de la musique du verre donc ça fait des années aussi que je travai l le sur des instruments en verre , les sonorités du verre avec une music ienne, le chant, la harpe et voi là ça donne des ou i , c'est très beau parce que la l um ière chante, le verre chante, mais le verre a aussi son propre chant he in . - Alors, en deux mots, le théâtre. Donc vous avez écrit 8 pièces de théâtre qu i sont jouées, vous avez donc ce théâtre qu i est votre théâtre, vos 2 théâtres alors vous avez i nventé un truc formidable, c'est que vous avez les 2 théâtres qu i fonctionnent en même temps l 'un pour les enfants pendant que les parents, alors le petit théâtre de 1 00 pour les enfants avec des pièces et du cinéma pour eux pendant que les parents vont dans l 'autre théâtre pour des p i èces p l u s sérieuses. - C'est à d i re qu'on a dû trouver des tas d'astuces pour avoi r l es . . . - Parce que vous n'êtes pas subventionné ? - On n'est pas subventionné pu is c'est un théâtre

privé mais qu i est tout le temps p le in et en Belgique tout le monde le connaît et tout le monde vient dans ce l ieu parce qu ' i l est très beau. C'est une grande ferme carrée qui est complètement aménagée et je l 'ai fait moi-même pendant des an nées j 'ai trava i l lé , j 'a i récupéré des matériaux. J 'a i toujours fait ça en donnant une seconde vie aux matériaux et avec je crois beaucoup de soin, de goût quoi, je n'ai pas du carton, des portes comme on peut voi r . . . - Alors, vous m'avez d it que la dernière pierre de votre théâtre vous l 'avez fait poser par un comédien qu i est venu à la fête du l ivre de Saint-Étienne, Ju los Beaucarne, et qu i est tout petit et vous aviez fait l 'emplacement pour mettre la p ierre, i l pouvait pas y atteindre. - Un matin, ou i , quand j 'a i d û me mettre derrière lu i pour l 'a ider à la h isser, à la mettre dans le trou. Oui , mais c'est un homme adorable et qùe je vois encore souvent. On est très am is. - Alors, un tout petit mot sur le jour extraord inaire où vous avez vu par hasard votre père à la télévis ion en train de couper un ruban. - Je vous raconterai ça tout à l 'heure. En fait en Belgique i l y a toujours eu des bagarres entre Wal lons et Flamands et les Wal lons ont toujours été très débonnai res, acceptant ce qu i leur arrivait comme ça et un jour on a chassé les Wal lons de Louvain, la v i l le un iversitai re de Louvain en leur d isant de rebâti r une vi l le dans les champs et personne ne s'est vraiment opposé sauf mon père qu i , à l 'occas ion de l ' i nauguration de l 'autoroute Wal lon ie , quand i l a vu le m in i stre flamand q u i était responsab le de ce déménagement i l lu i a pris les c iseaux des mains et i l les a brandis au pub l ic en d isant : n 'y a-t- i l pas un Wal lon pour couper ce ruban à la p lace d 'un de ceux qu i sabotent l 'un ité du pays ? Et comme personne n'a répondu, i l a coupé le ruban et i l s'est fait embarquer et moi au col l ège j'ai vu apparaître une mauvaise photo d' identité de mon père qu i était terrib le à l 'écran d isant : un perturbateur a empêché le min istre De Zager d' inaugurer l 'autoroute. - Alors vous m'avez d it aussi que votre père tout dern iè rement venait de reprend re ses études à l 'un iversité. - Oui , oui il s'est i nscrit en facu lté de phi losophie pour terminer sa thèse de doctorat et quand la femme un peu surprise de . . . lu i a demandé son âge i l a répondu à cette femme « l 'âge de fai re une thèse, Madame ». « Je re l i s ton h isto i re . E l le est tout autre. E l l e commence à 1 3 ans. À bâbord, l ' impardonné, à tribord l ' impar-donnable. Tu colmates les vo ies d'eau d 'un voi l ier sans équipage, tu s i l lonnes les mers à l 'affût d 'un phare brisé, d 'un port assi égé, d 'une embarcation en

236 • TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 237: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

détresse . Tu pourrais cabrioler avec le vent mais i l y a la charge d'âmes en soute. E l le pèse sur l 'eau , sur tes épau les, t'accable et tu as mal. Tu fus frappé en tes jeunes années et cela t'a ouvert des yeux trop grands sur les détresses du monde. Comme Gai l lard et son grand charroi , tu vas obsti nément ta route sans chercher où el le mène. Vous êtes géants tous les deux, de beaux et fragi les géants soumis aux fouets de la vie. Aujourd'hu i m' ind iffère que vous soyez vivants ou morts. Vous êtes en moi . Vous ne me qu ittez pas. »

Merci beaucoup Bernard Tirtiaux pour cette lecture et je serais tenté de d i re aussi pour ce texte très beau qu i se trouve à la fi n du l ivre, p l utôt à la fin du l ivre on va d i re et qu i en fait donne une idée du thème du roman qui est un peu en écho entre le passé et le présent et qu i est essentie l lement l 'h istoi re de deux frères très jeunes 8, 8 ans le narrateur et 1 3 ans le grand frère que vous venez d'évoquer dans ce passage qu i vont se retrouver dans la tourmente de la débac le a l lemande de la Deuxième G uerre mondiale et qui vont comme ça qu i tter l a Belgique pou r a l l er j u stement en Al lemagne entre autre à la poursu ite de ce fameux cheval Gai l lard, u n cheval de trait magnifique, un champion que le grand garçon ne peut se résoudre à laisser aux Al lemands. - Comment cette idée a germé ? Vous parl iez tout à l 'heure du petit grain qu i a fait naître l 'h istoi re . - Mais oui , c'est une h isto ire qu i a été maintes fois racontée dans ma fam i l le par mon père, donc effectivement fi n août 44, ma grand-mère avait perdu son mari un an plus tôt et une colonne d'Al lemands en déroute s'est arrêtée dans la ferme et est partie avec les chevaux. 28 chevaux en fait. Et c'est une h istoi re qu i s'est term inée un peu en queue de poisson. J 'ai b ien une tante qu i a su ivi la colonne sur 2-3 ki lomètres j usqu'au v i l lage vois in , mais e l le est rentrée en p leurant et ses chevaux étaient perdus. Et moi, j'ai toujours regretté, j 'ai toujours regretté que ça n'ait pas été p lus lo in . En fait très souvent les histo i res de guerre, e l les se s ituent d'un côté, e l les se s ituent de l 'autre côté et la détresse, e l le a été des 2 côtés en fait. Et depuis que lques années je suis beaucoup en Al lemagne. J 'ai beaucoup d'amis a l lemands. J 'ai même écrit un roman là-bas et j 'ai toujours été très sens ib le au fait que cette b lessure de guerre ne s'est toujours pas refermée. C'est-à-d i re que ce grand peuple qu 'est l 'Al lemagne, he in , qu i nous a donné de merve i l l eux poètes, ph i losophes et music iens nous a oui c'est ça, est toujours b lessé de nous avoir donné des barbares et donc y a cela qui était très présent et je me su is dit pourquoi pas pourquoi pas rentrer dans ce pays et je vais entrer dans ce pays avec mes petits bonshommes, mes 2 petits hommes là, Lucien et Belo, en fi n de guerre . Et je raconte en fait un conte, mais un conte qu i

se boucle d'ai l l eurs qu i est une bel l e boucle qu i est mais qu i va qu i est l u i-même enfermé dans une h istoi re qu i ne se boucle pas ou qu i s'ouvre. I l y a 2 h istoi res. I l y a 50 ans p l u s tôt e t 50 ans après.

- Alors i l faut d i re aussi que tout repose sur la personnal ité des 2 garçons qui est relue par le narrateur, donc Abel , Belo comme on l 'appelait quand i l était petit qui sont issus d'une fami l l e nombreuse : 9 enfants. Très chrétienne. Ça a des conséquences sur le p lus petit qu i est toujours hanté par l ' idée de ne pas s 'être confessé par exemple et pu i s un frère extrêmement d ifférent, le plus grand, dont on oubl ie et peine à penser parfois qu ' i l a, qu ' i l a seu lement 1 4 ans, seu lement 1 3- 4 ans.

- Oui , qui est une tête brû lée , ou i . Mais il se tient, je veux d ire à 1 3- 1 4 ans, je ne veux pas d i re que j 'étais comme ça, mais je vois autour de moi des enfants de 1 3- 1 4 ans qu i sont des déterm inés a lors i l y a auss i le fait qu' i ls se mettent à la su ite , i ls se mettent derrière cette colonne et pu is à un moment donné l ' i rréparable est fait. I ls sont passés de l 'autre côté. I ls sont en pays ennemi et là i l s peuvent pas s'en t irer tout seuls et il va y avoi r cet Al lemand qu i les prend en sympath ie et qu i va finalement être une sorte d'ange gard ien, de protecteur et qu i leur fait des promesses qu ' i l t iendra à moitié d'ai l l eurs, hein , qu ' i l aura du mal à ten i r parce que bon la débacle est d iffic i le et i l y a aussi un te l poids de souffrance de leur côté que i l s sont vraiment aussi perdants. - Alors dans ce convoi a l lemand i l y a tout type d'hommes. Il y a l 'offic ier qu i commande, qu i est obnubi lé par son devoir et qu i fait les choses très bien, enfin les choses mal comme les choses bien toujours gu idé par son sens du devo ir. I l y a Gunther, le cel u i que vous venez d'évoquer et puis i l y en a d'autres qu i correspondent finalement à la palette humaine et on est au-delà de la barrière ennemis-amis. - Oui , on est dans l 'humain et je trouve que c'est ça qu i devient i ntéressant parce que bon de remettre toujours les choses à l 'éche l le des nations bon, c'est un peu aussi finalement les enfermer d 'une certaine manière. Revenir à l 'humain c'est reven ir au temps, c'est reven ir à la fragi l ité, c'est reven ir à cet homme qu i doit rentrer chez l u i , mais cet homme aussi dont on a vendu son piano. I l était pianiste parce que . . .

- Voi là tous ces soldats rentrent chez eux et le fameux offic ier d'a i l leurs fait ça très b ien parce qu ' i l a à cœur d'accompagner, de fai re accompagner chaque soldat qu i rentre chez lui parce qu ' i l va être confronté au d rame ind ividue l qu 'est la guerre he in quand on voit avec les méd ias on parle souvent du drame col lectif, mais il y a bien sûr tous les drames individue ls . - Oui c'était très fort aussi en Al lemagne. Si vous vou lez les femmes ont vraiment pris l e pouvoir, les

TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS • 237

Page 238: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

hommes étant absents et moi j 'a i rencontré notamment un, c'est un ami a l lemand qui d isait « mon père est rentré en 48 et i l était . . . i l n 'avait p lus sa p lace quoi . » Les femmes avaient complétement pris l e pouvo i r et pendant toute sa v ie i l était poussé d 'un co in à l 'autre de la maison. C'est-à-di re qu ' i l n'était p lus personne. Et i l a dû vivre avec ça et i l a dû résoudre un peu ce problème-là qu i était un des grands problèmes de sa vie d 'homme. - Alors moi j 'a i beaucoup aimé votre l ivre, Bernard Ti rtiaux, je dois le d i re, entre autres justement à cause de l 'écriture qu i fait rentrer dans les personnages, dans ce qu ' i ls ressentent parfois dans les non-d its justement qu i sont vécus et que vous réuss issez vous réuss issez à faire vivre les s i lences, à faire parler les s i lences et qu i fait que chacun de ces personnages nous posent aussi à nous des questions aujourd 'hu i en 2006 on peut aussi se projeter dans ce qu' i ls ont vécu, ça aurait pu être l 'un d 'entre nous, face à ce mal. - J 'espère oui, enfin j 'espère, j 'ai beso in de ce regard en tout cas ce regard sur le monde. Je su is fatigué moi des i mages de violence en fait donc je cherche par tous les moyens d'autres regards.

- Dis donc, ça (n')a pas l 'a ir d'al ler, toi ! Qu'est-ce qu i (ne) va pas ? - N on, non, . . . ça va. Ça va . . . - (Ne) dis pas de bêtises. Je vois b ien que t(u) as que lque chose qu i (ne) va pas ! - C'est Clara, e l le a recommencé h ier soir.

- Ah non ! C( e) (n ') est pas vrai ! Encore ! Et toujours avec la même idée ? - Ou i et non. Toujours ses soupçons, ça ou i mais en p lus, e l le broie du no ir, e l le parle de se foutre à l 'eau, el le d it qu'e l le (ne) sert à rien, qu'e l le (n')est bonne à rien, e l l e d it que . . . (Et puis ( i l ) y a aussi le temps, novembre, el le (n')a jamais supporté, tu sais b ien . . . Bof, c'est j uste un sale moment à passer . . . - En fait, moi, je crois que ce qu'e l le a, c'est que depuis les j umeaux, e l le est absolument crevée. Trois bébés, parce que N ina, ben c'est encore un bébé quand même, hein, trois petiots, tu sais, c'est lourd. - Oui et pu is de rester à la maison , comme ça, e l le cafarde . E l le a l ' impression qu 'e l le (ne) sert à r ien, que . . . Moi , je fais comme je peux, hein, mais c'est sûr que dans la journée, dans la journée, mo i , je (ne su is pas là. Je (ne) sais pas quoi fai re . . . J 'a i beau l u i d i re que . . . e l le (n ')y croit pas. Dès que j 'ai d ix minutes de retard, c'est le drame ! C'est des h istoi res à n'en p lus fi n i r ! C'est un peu la galère, tu sais ! - Ou i , je sais. Moi aussi , j'ai essayé de la raisonner mais i l (n ')y a pas grand chose à fai re . . . Dommage que

maman (ne) pu isse pas ven i r. Mais d 'un autre côté, vu comme e l l es s 'entendent, c 'est peut-être m ieux comme ça ! Moi , avec mon boulot, je (ne) peux rien fai re ou pas grand chose. Et Jud ith pare i l . Et ta mère, e l le . . . ?

- Ah non, ça, c'est exclu ! E l le l u i ferait une vie imposs ib le . Tu la connais ! Ah non, pour Clara, ça, ça serait le pompon ! Ah non, a lors ! Ça non ! - Et e l le reprend quand ? En janvier ?

- Oui , le 1 5 . Encore deux mois. Ça l u i fera du bien de revoi r ses copines et de (ne) p lus avoir les petits sur les bras du matin au soir. J 'ai hâte qu 'on y soit !

TUTEUR : Bon alors, Alex, si on faisait un peu le point. Ça fait trois semaines . . . Ça va comment ? ALEX : Bien, c'est bien, j 'ai l ' impress ion que j'ai appris plein de choses. Bon, bien sûr, euh . . . , c'est sûr que j 'ai encore ple in de choses à apprendre mais . . . TUTEUR : Attends, i l te reste u n bon mois et demi . Tu (ne) peux pas tout savoi r d 'un coup. Ça va ven ir, (ne) t' inqu iète pas ! Tu veux toujours a l ler p lus vite que la musique ! ALEX : Oui , vous avez raison, c'est mon défaut, je su is toujours trop impatient. Mais en tout, je crois que j 'ai vraiment déjà bien profité de ces tro is semaines. TUTEUR : Et avec les autres . . . ? ALEX : Non, ça, i l s sont vraiment sympas. I ls m'ont très bien accuei l l i et à chaque fois que j'ai eu besoin, i ls m'ont donné un coup de main . . . TUTEUR : Perruchot ? ALEX : Non, fi nalement, avec l u i , ça s'est un peu arrangé. Euh . . . c'était peut-être aussi un peu de ma faute . . . Maintenant, ça va un peu mieux, je crois. TUTEUR : OK, c'est bien. Je préfère ça. I l a son caractère, c'est sûr, mais . . . Tu sais, mon petit, dans la vie, faut savoir fai re des concessions, he in ! Perruchot, ( i l) faut le comprendre, il est là depuis des années et i l (ne) supporte pas d'avoir tort. Et toi , tu déboules comme ça . . . Alors, b ien sûr . . . Bon, alors, et ton rapport de stage, tu l'as commencé ? ALEX : Oui , j 'ai écrit quelques pages. Une vingtaine. Justement, j 'aurais bien vou lu . . . TUTEUR : Oui, bien sûr, montre-moi ça. Des stagiaires, tu sais, on en a chaque année. Alors, les rapports . . . (Ne) t' inqu iète pas, je vais jeter u n coup d'œi l . Mais pas tout de su ite. Aujourd'hu i , je (ne) peux pas, j (e ) (n') ai pas le temps. Mais . . . Et ça va ? T(u) (n ')as pas eu trop de mal ? ALEX : Non, j'ai j uste eu un problème pour les comptes c l ients N.P. 3 . Je (ne) sais pas trop comment présenter ça. Euh . . . je (ne) sais pas trop comment m'y prendre. Je fais ça en colonnes ou . . . ?

238 . TRANSCRIPTION DES ENREGISTREMENTS

Page 239: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

TUTEUR : Oui , en colonnes, c'est m ieux. Je (ne) sais pas pourquoi mais c'est toujours sur ces comptes- là, les N.P. 3 , que vous . . . , qu '( i l ) y a des problèmes avec les stagiaires. I l s (ne) sont pourtant pas p lus compl iqués . . . Et ( i l) y a toujours un problème !

ALEX : Non, c'est pas vraiment que j 'a i u n prob lème, c'est seulement pour l a manière de présenter. TUTEUR : Ok, Ok, tu me montreras ça. Mercred i , ça te va ? Vers mid i , ça va ?

ALEX : Oui , très b ien . Merci beaucoup. C'est vraiment genti l .

- Bon , qu 'est-ce qu'on fait pour le 3 1 ? Vous avez un plan ? Chez mo i , ( i l ) (n') y a personne. S i vous vou lez, vous pouvez tous ven i r. Ça serait sympa, non ? - Moi , j 'a i b ien envie de rester chez moi et de (ne) rien faire du tout . . J 'en ai un peu ras- le-bol de . . . On (ne) fait que manger et boire depuis des jours et des jours . . . C'est sympa, Pau l , de . . . . mais moi , je crois que je vais . . .

- Idem pour moi . Enfin , euh . . . c'est pas que je (ne) veu i l l e pas mais je (ne) sais pas trop si je pourrai parce que . . . avec ma thèse, tu sais . . . C'est pas que j 'a ie pas envie mais . . . - Eh, ça va les rabat-jo ie . On d i rait que vous avez quatre-vingt-dix ans ! Al lez, quoi , sérieusement, ( i l) faut faire que lque chose ! Bon, a lors , qu 'est-ce qu 'on fait ? On va chez Pau l ? On peut aussi fai re ça chez moi . . . mais c'est p lus lo in . - Non, c(e) (n') est pas une blague . . . Moi , vraiment, tu sais . . . - Bon, écoute, en tout cas, Kari ne, e l le , e l le vient. Ça c'est sûr. Toi , tu fais comme tu veux . . .

- Non, je d isais ça . . . Bon, OK. Alors, qu'est-ce qu 'o� apporte ? - Ben vo i là ! Tu vois b ien ! Alors, Karine et toi , deux. Chris et Anna, quatre. Laure et sa copine, six. N ie ls, si tu viens, tu viens avec Carol ? - Quoi ? Ah, Carol , ou i ; e l le , e l le est toujours partante pour fai re la fête. - Moi , si ça ne t'ennu ie pas, je v iendrai avec mes deux cous ines du Québec. E l les arrivent après-demain . Mais e l les sont très sympas, très très marrantes, tu verras. Et pu is Lou, b ien sûr. - Attends, attends ! Bon. Alors hu it, neuf, d ix, onze. Avec Lou , douze. Et moi , treize. Treize à table ! Ah non, treize, ça (ne) va pas� (I I) faut un quatorzième.

Pierre , tu (n')as pas une autre cous ine québécoise ? - Non mais toi , tu . . . - Non, c'est fin i avec e l le . Ah, je sais ! La petite Coréenne du s ixième, e l le est très sympa et e l le (ne) connaît pas grand monde, e l le vient d'arriver. Je su i s sûr qu'e l l e (n')a r ien prévu . Bon, ben voi là, ça fait quatorze . - Bon a lors, qu 'est-ce qu 'on apporte ? Moi , je peux apporter les huîtres, du v in blanc . . . Mais ( i l ) faudra qu'on m'aide pour les ouvrir. - M oi , d u champagne . Ah, j 'ai eu aussi du super foie gras de ma tante du Gers. J 'en apporte deux, OK. - Moi , j 'apporte le fromage et le dessert. Qu'est-ce que je prends ? Des glaces et un gâteau. Une bûche, quoi . C lass ique . Ou deux, peut-être. Ça i ra ? Et des fru its. - Super. Bon, moi, je m'occupe de la viande. Un gigot, non ? ça nous changera de la d i nde . Et du vin rouge, mais ça, pas de problème, il y en a p le in dans la cave. On fera une descente. Mon père m'a d it que je pouvais me servi r . . .

Page 240: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

CRÉDITS PHOTOG RAPH I Q U ES

1 7 Ph. © J. C. Pattac i n i . / URBA I MAGES SERVER - 1 8 Ph. © Scott T. Baxter / G EnY I MAG ES Fra nce -1 9 Ph. © NOWAK GÜ NTER et D .R . - 20 Ph . © D. Pa i l l a rd / U R BA I MAGES SERVER - 22 Ph.© Fra ncesco Acerbis / ED ITI NGSERVER.COM - 27 Ph. © Dan i e l Besson / REA - 28 © Éd i t ions BOS - 29 B I S / Ph. © NASA / Arch ives Bordas. - 32 ht B I S / Ph . Jeanbor © Arch ives La rbo r - 32 bas Ph. Ma rk Webster / BS I P -33 Ph . © Marti n G i l l es / B IOS - 34 Ph . Co l l . Arch ives CLE © Adagp, Pa ris 2007, pour Benj am i n Ra b ie r( 1 864-1 939) - 35 Ph . © AFP - 3 6 Ph . © RUE DES ARCH IVES / AG I P - 37 Ph . © Er ic Robert / VI P Product ion / CORB IS - 38 Le Radeau de la Méduse, 1 8 1 9 - Théodo re Gér ica u l t ( 1 79 1 - 1 824) M usée d u Louvre, Pa ris B I S / Ph . H. Josse © Arch ives La rbor - 41 et p 42 Ph. © Bern a rd Ti rti a ux - 47 Les Quatre Saisons : l 'Été, 1 563 -G i useppe Arcimbo ldo ou Arci mbo l d i ( 1 527- 1 593) M usée d u Louvre, Pa ris, B I S / © Arch ives La rbor -48 Ph. Co l l Méd iathèque de l 'O ra ngerie , Vichy - 51 Ph . © Jean -Pie rre M u l l e r / AFP - 53 © REUTERS -55 ht Ph. © Bertra nd GARDEL / HEM IS.fr - 55 ht d Ph. © L. Cheviet / KR I mages Presse - 58 Ph © Bettma n n / CORB IS - 60 Ph . © Jea n -Ba ptiste RABOUAN / H EM IS.fr - 6 1 Ph. © Bene l ux / ZEFA / CORB IS -62 Ph. © Jean-D id i e r R i s l e r / FRANCED IAS.COM - 64 Ph . Co l l . Kha rb i n e-Ta pabor © ADAG P, Pa ris 2007 pour Leonetto Capp ie l l o ( 1 875- 1 942) - 65 Ph. © Dav id Lefra nc / CORB I S K I PA - 67 Ph . © Bern a rd Ti rti aux -69 Ph. © Géra rd Gu ittot / REA - 71 Photo Vi l l e de Cesson -Sévig n é - 72 Ph . © �ori n n e Kober-K l e i ne rt -75 bas Ph . © J u a njo Ma rton / AP /S I PA PRESS - 75 bas d Ph . © M a rio Fou rmy / REA - 76 © M I N I STÈRE DE LA CU LTU RE ET DE LA COM M U N ICATI ON - 86 Ph . Jea n-Pie rre De l aga rde © Arch ives SEJ ER - 87 © S I N É -92 Ph . © And ré Bogaerts - 96 Ph . © Catheri n e Cabrol / GAM MA / EYEDEA - 99 g Ph . © Maxi m i l ia nStock Ltd / Photocuis i ne / CORB IS - 99 m g Ph . © Lew Robertson / CORB IS - 99 m m Ph. Goodshoot / CORB IS - 99 m d Ph © F. J a l a i n / SCOPE - 99 d Ph © SSAM BRAUS&LU D D I N GTON / SPL / COSMOS - 1 1 1 Ph . © F. Achdou URBA I MAGES / SERVER - 1 1 9 Madame Bovary, 1 857, Gustave Fl a ubert ( 1 82 1 - 1 880) - Albert Fou rié , G ravu re à l ' eau-forte de E. Abot et D., B i b l i othèque nat ion a l e de Fra nce, Pa ris, B I S / Ph . Co l l . Arch ives La rbor -1 28 Ph. © I mages.com / CORB IS - 1 29 Ph . © Ma rti n Pa rr / MAG N U M - 1 33 Ph. © S inc l a i r Stam mers / SPL / COSMOS - 1 34 g Ph. © PHOT0 1 2 / ALAMY - 1 34 m Ph . © P ierre H uguet / SUNSET - 1 34 d Ph. © PHOT0 1 2 / ALAMY - 1 36 g Ph . © ÉD ITIONS ARTAUD - 1 36 d B I S / Ph. J ea nbor © Arch ives La rbor - 1 37 B I S / Ph . © x -DR - Arch ives La rbor - 1 40 I l l ustrat ion : Rém i M a l i n g rey / Science et vie Junior n 01 34, novembre 2000 -1 45 Ph. © Gero K l e i n ert - 1 50 Ed mond ( 1 822 - 1 896) et J u l es ( 1 830- 1 870) H uot de Goncourt, écriva i ns fra nça is. l ithog raph i e pa r Pau l Gava rn i (Su l p ice Gu i l l a ume Cheva l i e r, d it) . ( 1 804- 1 866) B i b l i othèq ue n at ion a l e de Fra nce , Pa ris, B I S / Ph . Co l l . Arch ives La rbor - 1 54 Ph . © Maxi m i l i e n La my / AFP -1 55 Ph . © Stephane de Sa kut i n / AFP - 1 57 © Ousm a ne Sow, « Le batteu r » , séri e Nouba . -1 58 © FON DATI ON GREFFE DE VI E - 1 60 © DÉLÉGAT ION GÉN ÉRALE DE LA LANGUE FRANCAISE -1 62 B I S / Ph. Sonnevi l l e © Arch ives Nathan - 1 64 © WIAZ - 1 65 Le Loup et l'Agneau par Jean-Ba ptiste Oudry, Ph . © Photos 1 2.com - ARJ - 1 67 Ph. © Vi ncent Le loup / FEDEPHOTO - 1 68 Une histoire sans nom, (1 882) , Ba rbey d 'Au revi l ly ( 1 808- 1 889) - Georges Leduc , G ravure Le capuci n R icu lf, m usée Ba rbey d 'Au revi l ly, Sa i nt­Sauveu r- l e-Vicomte , B I S / Ph. Co l l . Arch ives La rbor - 1 71 Little Bro th er and Little Sister. l es frè res G ri m m (1 800- 1 899) - esta m pe pa r Arth u r Rackha m ( 1 867 - 1 939) . B i b l ioth èque de l ' H e u re Joyeuse, Pa ris, B I S / Ph . M iche l D i d i e r © Arch ives La rbo r - 1 72 Ondine, Friedrich de La Motte-Fouqué ( 1 777- 1 843) - esta m pe pa r Arth u r Rackham ( 1 867- 1 939) Ondine au fond de la mer. B i b l i othèque des Arts décorat ifs, Pa ris, B I S / Ph . J . -L. Charmet © Arch ives La rbor, DR - 1 76 Ph . © Ge ro K l e i nert - 1 79 Ph. © DPPI / TDF -1 80 - Ph . © Ha nsjo rg J u n g - 1 85 Ph . © LAGU I OLE - 1 86 B I S / © NASA / Photothèque p l a néta i re d 'O rsay, Arch ives La rbor - 1 87 ht Ph . © N .A.S.A. / SPL / COSMOS - 1 87 bas M iche l Eyq uem de Monta i g ne , B i b l i othèq ue n at ion a l e d e Fra nce, Pa ris, B I S / Ph . Jea n bo r © Arch ives La rbor - 1 92 Ph . © He rvé de Gue l tz l / PHOTO NO NSTOP - 1 94 Ph . © N ico l as MARQU ES / KR I mages Presse - 1 98 Pau l Verl a i n e et Arth u r R imbaud à Londes, dess i n de Fé l ix Ramey, P h . © Co l l . ROGER-VIOLLET - 200 Ph . © Bern a rd Ti rti a ux.

CRÉDITS D ES DOCU M E NTS SO NORES

• Extra it du d iscou rs d u géné ra l de Ga u l l e, en novem b re 1 965, e ntre l es deux tou rs de l ' é l ection prés ident ie l l e, t i ré d u coffret « Généra l de Ga u l l e . Antho log i e des d isco u rs de 1 949 à 1 969 », d isq ue Frémeaux et Associés, en coéd iti o n avec P lon et l ' I n a en a ccord avec l a success ion de Ga u l l e. • Sketch « Prêter l ' o re i l l e » de Raymond Devos, Momus product io ns , D .R .

W d'éd ite u r : 1 0 1 60 1 34 - Avr i l 2009 I m pr imé en Fra nce par I .M .E. - 25 1 1 0 Ba u me- les-Dames

!

Page 241: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

-- -- -- - _ ... �------- . .... -- - -- - -- -� . , �

·l COLLECTION ACTIVITÉS POUR LE CADRE COMMUN 'N IVEAUX C 1 -C2

ISBN : 978-2-09-035387-7 9 11�!1, 11 � lIIIIJIJIJI! IJIJII etE INTERNATIONAL

Page 242: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Nos REMERCIEMENTS

à E l isa Cha ppey, responsa b l e de Fréq uence FDLM , s upp l ément so no re de l a revu e Le français dans le monde,

à Gaë l Leta n n eux pou r l es docu ments Les cyclones et La disparition des abeilles,

à Rog er Ard u i n pou r l e docu ment Des combats pour l 'eau,

à Édoua rd Ga rza ro pou r le d ocument Défi pour la Terre,

à Sébast i en Bae r pou r l es docu ments Le marché aux puces de Saint-Ouen et Le couteau de Laguiole,

à Berna rd Ti rt ia ux pou r l es p hotog ra ph i es de ses œuvres (vi tra ux et scu l ptu res d e ve rre) ,

à Günte r Nowa k et à l 'opéra de Ka r lsru h e,

à Dom i n i q u e Doneux, pou r sa pa rt ici pat ion à l 'e n reg istrement CD a u d i o (accent be l ge) , à Séveri n e Gou rme l o n et Chanta l Cl a u de l pou r l es e n reg i strements 18 et 19,

aux tro i s étud i a n ts du CAVI LAM pou r l e u rs l ettres.

Di rect ion éd itor i a l e : M ichè l e G ra n dmang i n -Va i nse i n e Couvertu re : M a ri a Merced es Sa l gado Concept ion g raph i que : Sop h ie Godefroy Éd it ion et m i se en pages : J ea n -P ie rre De l a rue Iconograph i e : Da n i è l e Po rtaz I nfog raph i e : Gero Ba ue r et J ea n-Pie rre De l a rue Photog ravu re : Nouve l l e No rme Prod uct ion

ISBN 978-2-09-035387-7 © CLE I nte rnat i ona l , 2007

Page 243: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

C O L L E CT I O N

ACTIVITÉS POUR LE CADRE COMMUN

C o r r i g é s

Corinne KOBER-KLEINERT

Marie-Louise PARIZET

Sylvie POISSON-QUINTON

ClE INTERNATIONAL www.cle- inter.com

Page 244: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

I SBN 209-035387- 1 © CLE I nternationa l , 2007

Page 245: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

ilaa •• jRII.lliEII.I.II�.lIA'UE o (Accent régional : caractéristiques) Locuteur 1 : prononciation des e muets ; locuteur 2 : le [r] est peu

marqué ; locuteur 3 : le [el et le [el sont proches, le [el et le [a] aussi + parler très rapide ; locuteur 4 : le [el est proche du [a] , le [v] [ est proche du [t] et le [b] du [pl .

61 (Accent régional : identification) 1 . le basi l ic - 2. la métropole. - 3. Les emboutei llages sur les bou­levards périphériques. - 4. Le désir de se réunir, de se retrouver ensemble.

Il (Accent francophone : caractéristiques) locuteur 1 : le [el est long, le parler très lent ; locuteur 2 : le [il est prononcé [wi] ; locuteur 3 : le [r] est roulé.

El (Accent francophone: identification) 1 . Ce n'est pas exactement le froid, c'est plutôt l 'humidité qui lui semble diffici le à supporter. - Les garçons de café jouent à être arrogants, peut-être pour cor­respondre au stéréotype, c'est plutôt amusant. - 2. Les frites + c'est un pays près de la France (elle y va souvent) et au bord de la mer -> la Belgique. 3. Oui, c'est un « vieux Parisien » + i l a été élevé à la campagne, il regrette de ne plus avoir le temps de se promener.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 Phrase � � déclarative

Phrase � � � � interrogative

Phrase � � i njonctive! � exclamative

m O c - l f - 2 d - 3 h - 4 a - S i - 6 g - 7 b - 8 e

D 0 1 2 3 4 5 6 7 8 L'ironie � � Le doute � � La satisfaction � � L'étonnement � L'hésitation � L'irritation �

0 1 2 3 4 5 6 7 8 Plutôt pour � � � �

Plutôt contre � � � Indifférent(e) � �

• 3 •

Page 246: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

ID 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 0 Registre fami l ier � � � � � Registre standard � � � � � �

lE 1 . 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Registre standard � � � � Registre soutenu � � � � �

2. Phrases 1 et 3 : il faut absolument / il faut absolument ; expl iquer à / expliquer à ; servent à/ servent à

Phrases S et 7 : serion�oïstes / serions encore ; en était autrement / était autre chose ; hésiter à donner / hésiter à participer

Phrases 2 et 8 : trop invalidantes / trop important ; ne pas être considérées / ne pas être encouragé

Phrases 4 et 6 : les jeunes enfants / les jeunes enfants ; manifestent un / constituent un

iD A. 0 1 2 3 4 ---- - - - --- - - - -- - - --

Teen radio � � (famil ier)

Notre Info � � (standard)

Cu It' écoute � (soutenu) --B. N° Mot(s)/expression(s) N° Mot(s)/expression(s) 0 furax, c'est une blague,

3 Met en garde, les usagers,

ont pris la pâtée un chantier de réfection, la chaussée, à comoter du . . .

1 Week-end, 4 Pickpockets, attention,

Vous pourriez un agent de police a

Que diriez-vous arrêté, la main dans le sac, voler, mauvaise pioche, policier

2 Bouquinons, un tuyau, 5 Salut, moi c'est, un bouquin extra, sympas, bagnole mon bahut, mes potes

• 4 •

5 --

N° 6

7

8

6 - - -

7 - --

8 -- - --

Mot(s)/expression(s) Vous ne l' ignorez pas, je crois uti le, désormais vous contrevenez, vous vous exposez à

Vous le jetez par les fenê-tres, vous courez les sol-des, en réalité

À l'aube, une conduite intérieure, la voie publique, une jeune fille, des contusions a pris la fuite, tout témoin est invité à se faire connaître auprès des services de police

Page 247: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

lE a 4 - b 5 - c 7 - d 2 - e 9 - f 1 - g 1 0 - h 6 - i 3 - j 8

1Il 1 . 1 : l c - 2 a - 3 b 6 : l b - 2 a

7 : l a - 2 b 2 : l c - 2 a - 3 b 3 : 1 b - 2 a 4 : l a - 2 c - 3 b 5 : l b - 2 a - 3 c

8 : 1 b - 2 c - 3 a 9 : 1 c - 2 a - 3 b

1 0 : 1 b - 2 a

œ l b - 2 a - 3 b - 4 b - 5 a - 6 b - 7 b - 8 a

lm 1 . Les Français,

• sont parfois incompréhensibles, • aiment beaucoup employer la l itote, • l 'emploient volontiers.

2. Les politiciens, • sont parmi les plus nombreux à l 'uti l iser, • savent pertinemment que • leurs paroles seront sans aucun doute mieux acceptées.

3. La l itote est très présente dans les propos des personnes de pouvoir. 4. Les personnes de pouvoir,

• tiennent pleinement leur rôle de décideurs, • aiment bien donner l' impression d'être proches de leurs employés. • n'avoueront pas vraiment qu'i ls ont pris aisément leur décision. • afin d'éviter la catastrophe.

5. Tout le monde sait que l 'emploi de la l itote est plus adroit. 6. que cet enfant doit beaucoup apprendre. 7. que cet étudiant manque d' intel l igence. 8. que ce col laborateur est plutôt nul. 9. Les Français et les francophones sont nombreux à l'uti l iser. 1 0. Cette figure de style sera encore longtemps employée.

lm 1 . a - 2. a - 3. b - 4. a - S. a - 6. b - 7. a - 8. b - 9. a - 1 0. a - 1 1 . a - 1 2. a - 1 3. b - 1 4. a - 1 5. b -1 6. a - 1 7. a 1 . a - 2. b - 3. b - 4. a. - 5. a - 6. b - 7. a - 8. b

œ 1 . Le maire, monsieur Brossard, ingénieur, conseil ler municipal d'Autun, deux hommes, une femme, sans doute conseil lers municipaux.

2. Cette réunion est publique. 3. I l Y a au moins deux sujets abordés. 4. Le remplacement de la chaufferie du réseau de chauffage urbain, l 'organisation de la fête du muguet. 5. La biomasse est une technologie écologique qui produit de l 'énergie à partir de la combustion des végétaux, des résidus agricoles, de tous produits issus du bois. 6. Une énergie verte est une énergie écologique, à partir de végétaux, du bois. 7. La réduction de la pollution atmosphérique, la valorisation d'une ressource locale, le maintien ou la réduction du coût de l'énergie. 8. El le ne favorise pas l'effet de serre car, en se reconstituant, el le absorbe du C02. 9. La préservation de l'environnement : moins de rejets de C02 ( 1 1 000 tian), de S02 (280 tian) ou de poussières (près de 25 %). L'économie réalisée sur le coût de l 'énergie et celle réalisée par la filière bois grâce à la suppression des coûts de l 'él imination des sous-produits du bois. La création d'emplois nouveaux. 1 0. Des subventions du Conseil régional ou encore du FEDER, le Fonds européen de développement des régions.

• 5 •

Page 248: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

lE 1 . Fin août. - 2. Elle voudrait passer son master en octobre et non fin septembre. - 3. Oui, el le suit le travai l de cette étudiante (el le a déjà lu en partie son travail). - 4. Elle a trouvé un stage en septembre. - 5. À Bergerac (dans le Sud-Ouest). - 6. Elle va faire des cours, être professeur. - 7. Elle n'est pas contente de son premier stage, el le veut en faire un second ; c'est une bonne expérience. - 8. Elle doit faire son rapport de stage, l ' introduction et la conclusion. Elle a déjà rédigé son option.

lm 1 . On ne sait pas. - 2. Oui, el les ont les mêmes étudiants. - 3. On ne sait pas. - 4. Si, el les sont d'ac­cord. - 5. Oui, elle l'a eue comme étudiante. - 6. Oui. Elle veut bien à condition que ce soit à charge de revanche.

Hm a) 2 amies - b) à l'occasion de son anniversaire - c) parce que son ami Günter est chanteur à l'opéra de Karlsruhe - d) Mefistofele - e) Faust - f) le flûtiste - g) le violon, la harpe, la flûte, les tim­bales, le cor, le basson - h) en ital ien - i) Le public était tel lement enthousiaste qu'el le a crû qu'ils allaient recommencer à chanter. - j) parce qu'après le spectacle les artistes viennent aussi à la cantine

BD A. a) Une jeune femme et son frère, Jacky. - Le rendez-vous de Jacky, pour un travai l ; le rendez-vous de la jeune femme chez un médecin ; les enfants de la jeune femme.

A. 1 . La conversation est interrompue cinq fois. - Par Jacky pour demander une chaise, par la serveuse qui vient prendre la commande, par un coup de freins et des cris, par un coup de téléphone pour Jacky.

« Alors ? » / « Pardon ? » ; « Qu'est-ce que je disais ? » ; « Oui, bon, finis donc ! » ; (<< Elle t'embrasse » / « Merci ») 2. Jacky avait rendez-vous pour un travai l. - La jeune femme avait rendez-vous chez un médecin, une femme, pour une allergie, une réaction allergique cutanée.

3. Du sud de la France : Jacky dit qu' i l devra « monter » de nouveau à Paris pour une formation.

4. Lorsque Jacky répond au téléphone. Quand ils parlent d'aller au musée Grévin, où i ls allaient avec leur père.

5. Jacky, après une formation de trois semaines va pouvoir ouvrir un magasin (une boutique) en franchi­se dans sa vil le : la société qui l 'a reçu devrait lui accorder leur enseigne. La jeune femme a consulté un médecin (une femme). Celle-ci lui a dit qu'elle était guérie et elle lui a remis une lettre pour son dermatologue. Elle sait désormais ce qui est mauvais pour sa santé.

6. À sa bel le-sœur, Sylvie, la femme de Jacky. Pour garder ses enfants : la (les ?) fois précédente(s) cela ne s'était pas très bien passé : le père des enfants a moins de patience que Sylvie.

7. Jusqu'au lendemain matin. I ls rentreront en train et arriveront à 1 1 h45.

8. I ls vont aller au musée Grévin puis faire un bon dîner ensemble.

La Belgique

La France

Une compagnie d'aviation

Un artiste danois

Une compagnie d'assurance

• 6 •

de modifier son logo : 1 4 pasti l les et non 1 3 pour former le B du logo

Colorer le mont Blanc en rouge

de proposer un nouveau contrat d'assurance

pour rassurer certains passagers superstitieux

Pour attirer l 'attention sur la pol lution des Alpes par les touristes

qui couvre les risques de la cérémonie de mariage

Page 249: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

2. Info nO 1 a) Une nouvelle compagnie aérienne : regroupement de SN Brussels Airlines et Virgin Express.

b) La modification du logo est due à l 'observation de passagers. Oui La modification du logo a entraîné la réfection des uniformes. Non

c) • aux États-Unis : dans de nombreux immeubles i l n'y a pas de 1 3e étag� • en Europe : dans certains grands hôtels il n'y a pas de chambre n° 1 3, sur certaines compagnies aériennes, dont Air France, i l n'y a pas de siège n° 1 3 .

d) • nouveau nom (nouvelle enseigne) • nouvelles couleurs.

Info n02 : a) Nom : Evaristti Prénom : Marco

Âge : 42 ans Nationalité : Danoise Origine : Chil ienne Lieu de résidence : Un petit hameau près de Copenhague

b) Le projet concerne le plus haut sommet du massif du mont Blanc : Non Surface : 2500 m2

Coût : 50 000 € Elle nécessite : 1 200 l itres d'eau colorée à base de fruits rouges.

c) • ce sont des supports célèbres, visibles, des {{ symboles }} : le mont Blanc, une oasis, des tableaux de maîtres. • Chaque œuvre coûte cher : projet du mont Blanc : 50 000 €, tableaux : 375 000 € • Leurs {{ messages }} : Dénoncer la pol lution des Alpes par les touristes, proposer un hymne à la fraternité entre les peuples, apporter une touche de renouveau à des œuvres devenues « classiques )}, achetées par snobisme.

d) Des remous, des vagues.

Info n03 : a) Établissez une fiche signalétique de la compagnie d'assurances.

Nom : SPB Siège : Nantes Âge : 42 ans (créée en 1 965) Chiffre d'affaires : 46 mi l l ions d'euros.

Nombre d'employés : 500 Original ité : proposer des assurances nouvelles : téléphones portables, moyens de paiement , voyages, achats .. sur Internet.

b) Le nouveau contrat couvre le vol ou la perte d'al l iance, la détérioration de la robe de mariée, le d ésistement d'un témoin, les locations de véhicules, les conditions cl imatiques, l 'empêchement du traiteur, les photos ratées de la cérémonie.

c) Le coût est de 1 99 à 1 329 €. d) Un courtier (d'assurance).

BEl 1 . Une guide-conférencière - 2. Au Louvre, dans la sal le où est exposée la Joconde. - 3. une équipe de scientifiques canadiens - 4. la réflectographie - 5. On a découvert que Monna Lisa portait un voi le de gaze très fin par-dessus sa robe - 6. Cela signifie qu'elle venait d'accoucher quand elle a posé pour Léonard de Vinci. - 7. Elle avait les cheveux attachés en chignon - 8. Le mystère de la Joconde a un peu disparu.

BI] 1 . Le rapport concerne le dépistage précoce des troubles du comportement - 2. Beaucoup de spé­cial i stes de la petite enfance (pédopsychiatres, professeurs . . . ) et des parents - 3. manque de rigueur / réducteur 1 dangereux 1 trop axé sur le biologique . . . - 4. Stigmatiser un enfant est très dangereux : i l peut intérioriser ce regard dévalorisant - 5. la polémique peut se réveil ler d'un moment à l'autre - 6. (a) - 7. (b) - 8. cette opposition est indispensable à la construction de sa personnal ité.

• 7 •

Page 250: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Pm 1 . Élodie Lesueur était en BTA élevage canin - 2. Le brevet de technicien agricole - 3. La formation en alternance al l ie théorie et pratique : 1 0 semaines de formation dans le centre pour la partie théorique et le reste du temps en structure vétérinaire. Elle dure 2 ans. - 4. Élodie Lesueur a longtemps hésité et pesé le pour et le contre. Elle ne savait pas ce qui l'attendait d'une part et d'autre part, el le devait aban­donner son BTA et reprendre une nouvelle formation de 2 ans. - 5. Elle a appris des tas de nouvel les choses, vu beaucoup de cas d ifférents. - 6. La personne interviewée a eu la possibi l ité de voir différentes façons de travai l ler, des structures différentes. - 7. Le gros avantage de la formation en alternance est de pouvoir al l ier la théorie à la pratique et de pouvoir mettre tout de suite en pratique ce qu'on a appris.

Pm 1 . Après l 'obtention de son d iplôme Élodie Lesueur a ressenti une grande fierté. - 2. le vétérinaire lui a proposé un contrat à durée indéterminée. - 3. Elle a posé sa candidature au CNFA, le centre de for­mation où elle avait fait sa formation. - 4. Elle est formatrice. - 5. Elle dit qu'elle a la chance de pouvoir transmettre son expérience et son vécu. - 6. Elle consei l le aux autres d'être audacieux. - 7. I l n 'y a aucu­ne l imite d'âge pour cette formation. - 8. Parce qu'on se lance dans une nouvelle direction et sans être passionné(e) par ce que l'on fait on ne pourra pas y arriver.

Bi 1 . La formation à distance est une formation que l'on peut faire tout en travail lant avec peu de ren­dez-vous présentiels. 4. a) Gi l les Royer était formateur sur les risques professionnels - b) Il faisait ses présentations avec des transparents - c) I l a évolué petit à petit en uti l isant l 'ordinateur et les nouvel les technologies. - d) Une formation en l igne est une formation qui se fait par l ' intermédiaire d'un ordinateur et donc à distance -e) La formation a duré 6 mois - f) La formation s'est déroulée en grande partie à distance avec des ren­dez-vous présentiels. Elle se fait dans le cadre d'une activité. - g) Il a obtenu un diplôme universitaire.

Pm 1 . a) Cette formation a prouvé à Gi l les Royer qu' i l était encore capable, à 45 ans, de se former. -b) La formation a eu des incidences sur sa vie professionnelle parce qu' i l a dû beaucoup s' investir et que la « formation n'était pas gratuite )}. - c) Cela veut dire qu' i l se sentait en compétition avec ses enfants. - d) Le fait de voir son père reçu avec une mention très bien a donné un coup de fouet à son fils qui passait son bac. Gi l les Royer était d'autre part sur un pied d'égalité avec ses enfants puisqu' i ls se retrou­vaient tous étudiants. Cela lui a également permis de corriger certains points. - e) I l consei l le d'abord d'avoir vraiment envie de faire cette formation et ensuite « d'avoir envie de ce qu'on a envie de faire )} après la formation. - f) Non, d'après lu i on a toujours tout à gagner. 2. • J 'ai chopé le virus = j 'ai attrapé le virus : il s'est découvert un goût très prononcé, une passion pour . . . • Lier l 'uti le à l'agréable ou joindre l 'utile à l 'agréable : i l fait en même temps quelque chose qui lu i fait plaisi r et qui lu i est utile

• Ça lui a donné un coup de fouet : ça l'a stimulé

Bm A. 1 . L'hôtel des Impôts est fermé : i l a appelé peu après l'heure de fermeture. - 2. De 8 h 30 à 1 2 h 00 et de 1 3 h 30 à 1 6 h 30. - 3. Il peut y aller sans rendez-vous, du lundi au vendredi, de 8 h 45 à 1 2 h 00 et de 1 3 h 30 à 1 6 h 1 5. B. 1 . Le service de la taxe d'habitation parce qu' i l a dit vouloir des renseignements sur la taxe d'habita­tion. - 2. Parce qu' i l n 'a pas de téléviseur et que la même situation s'était produite l 'année précédente.-3. Non. Le service envoie automatiquement l'avis d'imposition de la redevance à toutes les personnes qui ne sont pas exonérées : elles auraient pu acquérir un poste entre temps. - 4. Son nom et son adresse pour vérifier son dossier. - 5. Qu'i l lui adresse une déclaration sur l'honneur précisant qu' i l n'a pas de téléviseur. - 6. Un dégrèvement. - 7. Au Trésor Public. Envoyer un chèque ou barrer le montant de la redevance sur le TIP.

BI!] Vers 1 880, un chineur inconnu, regardant du haut des fortifications les étalages de ferrail le, de vieux meub les et de haillons se serait exclamé : « Mais ma parole, c'est un marché aux puces )}. 1 . L'histoire des marchés aux puces remonte à plusieurs siècles. Le marché de Saint-Ouen date de 1 885 - 2. On appelait les chiffonniers « pêcheurs de lune )}. - 3. Quelques astucieux se sont associés, des mar­chands également, des col lectionneurs viennent chiner le dimanche autour des étalages de bric et de broc - 4. Il Y a aussi bien des marchands d'art, des promeneurs, des brocanteurs, des chineurs, il y a trois mi lle

• 8 •

Page 251: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

boutiques et on y trouve tout ce qu'on veut. - 5. Dans des sal les de vente, chez des particul iers et sur d'autres foires. - 6. Un bric-à-brac est un amas de vieux objets hétéroclites destinés à la vente. - 7. Venir tôt le matin, savoir ce que l'on veut acheter, avoir une idée des fourchettes de prix que l 'on est prêt à dépenser, négocier les prix. - 8. le plaisir de la découverte, celui de faire des affaires.

m 1 . Les couteaux, le fromage, les vaches. - 2. Dans l 'Aveyron Après écoute. 1 . En 1 829 - 2. Le manche est tai l lé dans de la corne ou dans du bois. - 3. Les couteaux sont faits à la main et sont ornés d'une abeil le à la jonction du manche et de la lame. - 4. Le poinçon était destiné à percer une vache quand elle avait gonflé - 5. Parce que beaucoup d'Aveyronnais avaient quit­té leur région pour s'installer à Paris comme bougnats et y ont introduit le métier de la brasserie. - 6. Les lames incandescentes sont écrasées par une presse, on sort l 'acier, on le porte à 1 000 degrés, les lames sont trempées, chauffées puis refroidies. I l y a plus de 40 étapes. - 7. I l a des volutes pour lui don­ner la forme d'une tête de cobra - 8. I l faut lui réclamer une pièce de monnaie. Ce geste permet de ne pas couper l 'amitié.

BE 2. Des ouragans, des typhons. - 3. Ils sont classés sur une échelle graduée de 1 à 5 en fonction de la vitesse du vent. (300 ki lomètres / heure correspond à la catégorie 5) - 4. L'œil. C'est la zone, la région la plus calme du cyclone. - 5. Dennis, Emi ly, I rene, Katrina, Wilma, Rita, Alpha - Dans l'Atlantique, dans le Golfe du Mexique, à la Nouvelle Orléans. - Des plateformes pétrolières ont été détruites, i l y a eu des cou lées de boue meurtrières en Amérique Centrale, La Nouvel le-Orléans a été dévastée. - 6. Une tem­pérature de l 'eau de mer supérieure à 25 degrés sur une cinquantaine de mètres et des vents dépassant 1 20 ki lomètres/heure. - Quand i l arrive au-dessus d'un continent car alors les vents faibl issent. - 7. Non, car on enregistre des séries de cyclones violents tous les 40 à 60 ans. - 8. Les scientifiques avancent plu­sieurs expl ications : le réchauffement climatique de la planète, l'augmentation de la température de l 'eau et du taux de sel dans les océans, les changements thermiques dans l 'Atlantique.

BEl 1 . Nicolas Hu lot, un animateur de télévision (célèbre pour ses émissions sur l 'environnement et la Terre) avec sa Fondation. L'ADEME : l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. - 2. I l s'agit de demander à chacun de nous de s'engager à faire les gestes qui protègent notre planète. -3. N'importe qui : cet engagement est à la portée de tous. - 4. Un éco-citoyen. La personne s'engage par contrat à faire un geste quotidien qui permette de protéger la planète - 5. Prendre une douche plutôt qu'un bain , employer des ampoules basse consommation plutôt que des halogènes, ne pas laisser les appa­rei l s h i-fi en vei l le, faire les petits trajets à pied. - 6. 500 000 personnes se sont engagées ont signé le « Défi pour la Terre }} sur Internet. Il permet d 'éviter le rejet de 240 000 tonnes de gaz carbonique dans l 'atmosphère. - 7. Quels sont les gestes conseillés : a) Éteindre les vei l les des apparei ls. b) Acheter des lampes basse consommation, même si el les coûtent un peu plus cher. c) Les dégivrer régulièrement. d) Prendre des douches plutôt que des bains, fermer le robinet lorsqu'on se lave les dents. - 8. La vei l le des apparei ls permet d'économiser l 'énergie nécessaire à l 'éclairage publ ic de toutes les vi l les de France ; les lampes basse consommation durent 6 à 8 fois plus longtemps et consomment trois à cinq fois moins d'électricité ; fermer le robinet économise 1 2 litres d'eau par minute.

Dl 1 . Le Conseil mondial de l 'eau. À Marseil le. - 2. Convaincre les d irigeants de la planète, tous les déci­deurs, que l 'eau est l'une des priorités les plus importantes, qu'el le est une des grandes causes des décen­nies à ven ir. - 3. Un forum est organisé pour proposer des solutions aux problèmes de l 'eau. Le dernier a eu l ieu à Mexico. - 4. 65 % : c'est la proportion de l 'eau dans notre corps. - 70 % : c'est la surface occu­pée par l 'eau sur la Terre. - 25 000 : nombre de morts par jour (selon l'OMS), dues aux problèmes de l 'eau. - 5. a) Le manque d'eau, la sècheresse. b) La mauvaise qual ité de l 'eau. c) La quête de l'eau est un frein au développement. - 6. Pendant que les enfants se consacrent à cette quête, à cette recherche de l 'eau, i ls ne peuvent aller à l'école recevoir une éducation et i ls ne peuvent, comme les femmes, partici­per à la vie économique. - 7. Que la communauté internationale prenne complètement en charge, paie, les infrastructures nécessaires ainsi que leur maintenance et leur entretien. - 8. I l s'agit du programme « Water for Schools }} qui consiste à réal iser des amenées d'eau dans les écoles afin d'y construi re des lat rines. Le programme pilote a concerné mil le écoles dans dix pays. L'objectif est de cent mil le écoles. -

• 9 •

Page 252: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

9. Que l 'argent consacré à l 'eau dans les cinq prochaines années soit équivalent aux dépenses l iées au téléphone portable au cours des cinq dernières années.

Hm 1 . Parce que l'agriculture a uti lisé pendant des années des pesticides très puissants. - 2. Le Gaucho est un pesticide, un poison mortel pour les essaims d'abeil les. - 3. Les abeil les ont trouvé refuge sur les toits de Paris, Nantes et Montpel l ier parce que les apiculteurs n'ont pas à craindre les pesticides dans les vil les et elles y produisent beaucoup plus de miel. - 4. I ls agissent sur le système nerveux des insectes. -5. En Charente et en Vendée. - 6. D'autres professions pourraient se retrouver en d ifficulté : les maraέchers et les arboriculteurs sont directement concernés par le maintien des abei l les. - 7. La production d'oléagineux comme les tournesols ou les colzas est menacée. Les consommateurs également puisqu' i l n 'y aurait plus de fruits, plus de plantes sauvages, plus de graines et les oiseaux qui mangent les graines seraient également touchés. Si les abei l les disparaissaient toute une chaîne serait mise en cause. - 8. Les apicu lteurs demandent au gouvernement d'interdire l 'usage des pesticides. - 9. À l 'écomusée national de l 'apiculture dans les Pyrénées-Atlantiques.

Hm 1 . Science - 2. le vendredi 1 er avri l - 3. I l Y a corrélation entre la baisse des prises et la diminution de la biodiversité des océans - 4. la pol lution, le réchauffement climatique, la surpêche, le chalutage . . . -5. c'est pêcher très profond, en raclant les fonds marins - 6. où la biodiversité a le plus d iminué - 7. (c) - 8. essayer de réduire la pollution, instaurer des quotas de pêche par espèce, faire des réserves . . .

m 1 . Elles peuvent s'adapter aux conditions de vie extrêmes (froid, chaleur . . . ) - 2. el les ont comme une boussole astronomique interne - 3. elles mangent les insectes morts de sécheresse - 4. leur territoire -5 . les fourmis âgées sont sacrifiées (envoyées au front ou dans des dépôts d'ordures comme éboueurs) - 6. pour ne pas contaminer les autres - 7. el les se sacrifient pour les autres : en tuant l'ennemi, elles se tuent el les-mêmes - 8. les fourmis soldats ont des mandibules énormes ; les fourmis kamikazes ont des glandes toxiques surd imensionnées.

BD] 1 . en mars (<< C'est bientôt Pâques ») - 2. la météo, les travaux des champs . . . - 3. ce sont des créa­tions individuelles, d'un auteur - 4. c'est la leçon qu'on peut tirer des fables ou des h istoires - 5. Ils jouent souvent sur le rythme et sur la rime - 6. On a toujours besoin de petits pois chez soi - 7. (e) - 8. a) : Celu i qui a été attrapé une fois se méfie de tout - b) : quand on veut rejeter une personne, une idée . . . , on trouve mil le bonnes raisons de le faire - c) : les personnes expérimentées ne se laissent pas tromper par les plus jeunes - d) :Attention à vos fréquentations : on finit par ressembler à ceux qu'on fréquente.

am 1 . Au restaurant Drouant, à Paris. - 2. À 1 3 heures et onze minutes. - 3. Jonathan Littel l . Les Bienveillantes - 4. Nom : Littell , Prénom : Jonathan, Âge : 40 ans - Occupations antérieures : a travail lé dans l 'humanitaire. - 5. Vrai : a - e ; Faux : b - c- d - 6. Titre : Les Bienveillantes / Auteur : Jonathan Littel l . / Nombre de pages : 908 pages. Nombre de lecteurs au moment de l 'attribution du prix : 300 000 /Thème : Les confessions d 'un ancien officier nazi, depuis sa jeunesse jusqu'à ce qu' i l quitte Berl in. / Le héros : Max Aue, né dans une fami lle à l'h istoire complexe, est un ancien officier nazi qui parle parfaitement le fran­çais (<< de langue française ») mais est aussi très épris de culture française. Élevé en France, il y a fait ses étu­des. Proche des mi lieux d'extrême droite, Max Aue est un personnage cynique qui devient non seulement un criminel de guerre mais encore ({ un criminel tout court ». Que ce soit dans la bureaucratie nazie à Berl in ou à Auschwitz, il participe à l'exécution des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

m 1 . I l Y a ballottage quand aucun des candidats n'a obtenu la majorité au premier tour - 2. I l disait que les Français le connaissaient bien (il d irigeait le pays depuis sept ans) - 3. très faci lement, sans difficulté -4. le désordre, l 'anarchie, le manque de pol itesse . . . - 5. c'est une vision un peu simpliste et un peu « machiste » - 6. Le style est famil ier, très proche des gens : de Gaul le aimait s'adresser directement aux Français - 7. (b) - 8. (a)

• 1 0 ·

Page 253: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

m Propositions (registre standard) : • Le doute : Vous croyez que cela changera grand chose ? ! Je ne suis pas sûr(e) que cette opération aura les résultats attendus. ! Je ne pense pas que toutes ces bonnes intentions dureront . . . • L'ironie : Vous avez vu ces nouveaux SDF ? I ls ne partagent pas la vie des SDF, i ls vei l lent surtout à ne pas partager leurs tentes ! ! Ce n'est pas ({ Reine d'un jour }) mais SDF d'une nuit ! ! Quel le idée de se récla­mer de Don Quichotte ! Et qui sont les moul ins ? Les pouvoirs publ ics ? Avec ça, i l y a de l 'espoir ! . . . • L'étonnement : C'est insensé ! Quelle idée ! Plus de deux cents tentes ! • La satisfaction : Enfin un geste qui a du sens ! C'est bien la meil leure façon de rendre l es gens conscients du problème ! ! • L'hésitation : Une nuit sous la tente . . . Une seule nuit en sachant que ce n'est que pour une nuit . . . Est-ce vraiment ce qu' i l fal lait faire ? ! Je ne sais pas quoi dire . . . Bien sûr, on en parle beaucoup, mais . . . les gens vont s'habituer . . . comme ils se sont habitués à voir des SDF dans les rues . . . • L'irritation : Ah non ! C'est trop faci le ! Une nuit dehors mais sans doute dans u n duvet douil let et o n a bonne conscience ! . . . ! Et pourquoi ne pas accuei l l ir les SDF un soir chez soi ? Ce serait trop deman­der ? ! I l faut vraiment en arriver là pour que les pouvoirs publics fassent quelque chose ? Avec tous les logements vides qui existent ! . . .

� Propositions 1 . Oui, c'est vrai, le réchauffement climatique c'est préoccupant, mais . . . 20° en janvier sur la Côte . . . ce n'est tout de même pas désagréable ! Ça fait du bien, cette température, en plein hiver ! . . . 2. T(u)'as pas vu, hier, à la télé, les cigognes (ne) sont pas parties. Tu crois . . . qu'el les font la grève de la l ivraison des bébés ? Non, je blague, bien sûr ! . . . C'est bizarre, quand même ? J 'espère que cela ne va pas menacer leur survie ? 3. Tous les spécialistes sont unanimes, ces changements sont dus à l'effet de serre ! Ça n'annonce rien de bon pour l'avenir ! Toute notre atmosphère va changer ! Quelle terre est-ce qu'on va laisser à nos enfants ? 4. Ce temps trop doux, c'est une catastrophe pour les commerçants ! Les soldes d'hiver n'ont pas mar­ché : ils n'ont presque rien vendu ! Les gens n'ont pas besoin de vêtements chauds, i ls pensent plutôt à la mode du printemps ! 5. Rhumes, grippes, gastroentérites . . . mais, ma parole, ce sont les médecins qui ont « commandé }) ce temps ! Leurs sal les d'attente débordent !

m eJ 1 . 20 nov 1 8 1 5. = traité de Paris ; la France récupère ses colonies africaines - 1 7 juin 1 8 1 6 = 4 navires partent reprendre possession du Sénégal. 2 ju i l let = La Méduse s'échoue - 4 jui l let = le radeau est aban­donné - 1 7 jui l let = L'Argus retrouve le radeau - 8 septembre = L'Écho arrive à Brest - 1 er décembre =

Chaumareys, le commandant de La Méduse, rentre en France - février 1 8 1 7 = procès de Chaumareys -fin 1 8 1 7 = Géricault commence son tableau - janvier 1 824 = mort de Géricault. 2. T. Géricault, peintre ; J-B Savigny, médecin ; Chaumareys, commandant de navire ;A. Corréard, géographe. 3. Au large de la Mauritanie, sur le banc d'Arguin. - 4. Un commandant ne doit jamais abandonner son bâtiment. - 5. 1 5 survivants. - 6. Il ne savait pas que le naufrage de La Méduse était connu en France. 7. Quand les naufragés voient L'Argus mais ne savent pas encore s' i ls ont été aperçus ou non. 8. C'est un moment très pathétique, plein de suspense.

lm Proposition Avant tout je voudrais vous remercier de m'avoir invité(e) à cette soirée l ittéraire. Je vais vous présenter ce soir Bernard Tirtiaux, un auteur belge, qui a un parcours particul ièrement intéressant. Il a, en fait, trois parcours : un parcours de maître verrier, un parcours littéraire et un parcours théâtral. Commençons par son parcours verrier.

Bernard Tirtiaux est né à Fleurus, dans le sud de la Belgique, le I l avril 1 95 1 .Après des humanités gréco­latines il s 'est inscrit à l'académie des Beaux-Arts de Louvain où i l i l suit des cours de dessin, de peintu­re et de gravure. Parallèlement à cela i l fait des études de droit.

Il passe ensuite un an à l ' Institut supérieur artistique de la Cambre, à Bruxelles. Mais l'atmosphère de cette

• I l •

Page 254: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

école lu i convient mal. Il préfère la pratique directe et part se former en France où il apprend son métier dans différents ateliers. Il s 'arrête sept mois au vil lage médiéval de La Hume, près d'Arcachon, puis, à la demande des Monuments historiques du Limousin, i l réalise une grande verrière pour le château classé de Couzeix, près de Limoges. I l exécute ensuite les vitraux de la synagogue de Livry-Gargan, près de Paris, et expose au Salon des artisans d'art à Paris. Revenu en Belgique en 1 975, i l instal le son atelier à Fleurus, dans la ferme famil iale de Martinrou. En mai 1 984, i l est retenu pour le prix jules-Marie Destrée au musée du Verre de Charleroi, et obtient une importante commande de grands vitraux pour des bâtiments privés en Suisse. En novembre 1 984, il expose en solo au musée du Verre de Charleroi. Rompu aux techniques anciennes, Bernard Tirtiaux développe aussi bien d'autres formes d'assemblage et d'uti l isation du verre comme la maçonnerie, le col lage, le sablage, le travai l sur miroirs. En 1 985, une de ses œuvres, al l iant verre, miroir et inox participe à l'exposition « Art verrier en Wallonie de 1 802 à nos jours », qui se tiendra à Paris en 1 985 au Centre Wal lonie-Bruxel les avant d'être présentée à Mons, Charleroi, Liège et Namur en 1 987, ainsi qu'au Québec et en Finlande. Bernard Tirtiaux a dessiné et réalisé plus de 500 vitraux, tous originaux, pour des maisons particulières, des édifices religieux, des bâtiments publ ics. je signalerais tout particul ièrement les vitraux du Casino de Namur. Bernard Tirtiaux en avait fait une première série sur le thème des cartes à jouer en 1 986, et puis, en 1 994, i l réalisa une fresque de 60 mètres carrés représentant une course de chevaux. En mai 1 996, il implanta une « cathédrale de lumière » de sept tonnes au Centre de l 'Europe des Quinze, à Viroinval. En 1 997, il a exposé des sculptures de verre à Viroinval, à Namur et à Bruxel les. Deux ans plus tard il a réalisé des vitraux pour le Château du Val Saint-Lambert, un parcours-spectacle sur l'art du verre et du cristal. En 2000, il a créé des vitraux pour l'église romane d'Esquelmes. l'année suivante, i l a installé cinq sculptures de verre musicales avec orgues, harpe-cari l lon, fontaine, sphère géante et kaléidoscope dans le parcours ludique du Val Saint-Lambert.

Son parcours littéraire débute en 1 972 avec La Profanation, une pièce coécrite avec son frère, François Emmanuel. Pendant près de vingt ans, Bernard Tirtiaux se cantonnera à la création de poèmes, de chansons et de pièces de théâtre. Plusieurs disques verront d'ai l leurs le jour : ce sont des chansons tirées de « La Loge », « Gris-vert, gris-bleu », « Allumette », « Entre le ciel et l'ombre ». Parmi les pièces montées à ce jour, i l y a La Loge,créée en 1 98 1 et reprise en 200 l , Westerbork 43, créée en 1 99 1 , Parole de pierre créée en 1 996 à Tourinnes-la-Grosse et Vol d'éternité, créée en 2000. Son premier roman, Le Passeur de lumière, a vu le jour en 1 993. Sorti chez Denoël, il est consacré « Livre de l'été » à Metz en juin de la même année, il a obtenu également le Prix « Lire Él ire » et le Prix des Lycéens pour ce premier roman. Suit en février 1 995 le Prix littéraire du Quartier latin, le Prix « Relais H » du roman d'évasion, le Prix des auditeurs de la RTBF, le Prix de la Bibliothèque centrale du Hainaut 1 996 lui ont été décernés pour Les Sept Couleurs du vent, publié en 1 995. Le Puisatier des abîmes sortira en mai 1 998. Publ iés par Denoël, les trois romans sont également édités en livre de poche. Les deux premiers ont été traduits en allemand, Le Passeur de lumière également en rou­main et en croate. Un quatrième roman,Aubertin d'Avalon, est paru en mars 2002 aux Éditions jean-Claude Lattès.

Parlons maintenant de son parcours théâtral. Bernard Tirtiaux est aussi fondateur de la Ferme de Martinrou, où il a bâti son propre espace théâtral constitué de deux sal les : l 'une de 1 00 places et l 'autre de 260 places. Il y organise également des stages, i l y a un atelier polyvalent où i l a construit de nombreux décors. Il y éprouve depuis vingt ans ses textes et ses musiques et, entouré d'une équipe enthousiaste et dynamique, i l accuei l le chaque année une quinzaine de spectacles originaux. Son objectif ? {{ Fidéliser un publ ic et par­tager avec lu i émotion et passion. » Bernard Tirtiaux a aussi travai l lé comme comédien avec entre autres son frère, François Emmanuel. En tant que metteur en scène, i l a monté Tais-toi et chante, Bas les masques . . . , Sanguines, et bien d'autres pièces. Scénographe de ses propres spectacles, Bernard Tirtiaux a construit et imaginé plusieurs décors pour, entre autres, Le Théâtre de la vie.

j'espère avoir pu éveil ler votre curiosité et que vous l irez bientôt une œuvre de cet auteur aux mille facet­tes, passionnant et fascinant.

• 1 2 •

Page 255: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

n3 1 . Voir transcription du texte. 2. Proposition : 1 . Je préfère l ire les journaux. Je vois la page en entier et même deux pages à la fois. Les caractères sont plus grands, j 'aime le contact du papier, je peux feui l leter le journal. - 2. Je ne regarde que rarement la télévision parce que je préfère l ire. Si je la regarde, c'est pour le journal télévisé. Les émissions qui m'in­téresseraient seraient des émissions culturel les sur ARTE. - 3. Je l is aussi beaucoup de romans, des piè­ces de théâtre et des poèmes. Parfois aussi des bandes dessinées. - 4. Je trouve regrettable que les gens l isent de moins en moins. - 5. Je ne pense pas que l'on puisse y changer grand-chose. Tout va en s'accé­lérant, les gens ont besoin de plus en plus d' informations et ce n'est que grâce à Internet qu 'i ls peuvent se les procurer. - 6. J'essayerais de les convaincre de faire autre chose. S'i ls ne veulent pas l i re des jour­naux ou des livres, qu' i ls sortent, qu'i ls fassent du sport, qu' i ls aillent au cinéma, au théâtre. - 7. Il Y a, je pense, un véritable danger de dépendance et, à mon avis, c'est très inquiétant.

œ Proposition : • " vous faut d'abord introduire votre exposé. Par exemple : Vous êtes au courant du projet japonais ? Non ? I ls veu lent traverser la croûte terrestre ! • Vous situerez ensuite le projet : le l ieu, la date, l 'auteur ou les auteurs du projet. Par exemple : En fait ce n'est pas vraiment un projet japonais : il s'agit d'un programme international de forages océaniques auquel participent 2 1 pays, dont la France et 1 6 pays européens. Le projet est placé sous les auspices du Japan's Center for Deep Earth Exploration, dirigé par Asahiko Taira - " s'agit de faire un forage dans la croûte océan ique pour atteindre la couche profonde, le manteau, qui , comme vous le savez, représente 80% de la masse de la planète. Les scientifiques espèrent ainsi découvrir de nouveaux indices sur l 'origine de la vie . . . Les travaux devraient commencer début 2007. Ils espèrent atteindre le manteau en 20 1 2. • Vous devrez alors expliquer comment se fera le forage. Pour cela, il vous est possible de le représenter schématiquement, au fur et à mesure de vos explications. Si vous le souhaitez vous pouvez montrer le schéma après vos explications. (Dans le cas contraire vous pouvez uti l iser le schéma pour vos explica­tions). Par exemple : Comme vous le savez, la croûte terrestre est moins épaisse sous les mers. C'est là le principal avantage de ce projet : i l est possible d'atteindre plus vite le manteau. Mais c'est aussi un inconvé­nient : à partir de 2 000 m de profondeur, les effondrements sont plus fréquents. " faut donc injecter de la boue pour évacuer les débris du forage. Comment ? Eh bien voilà : le bateau se présente . . . d'énormes trains de tiges . . . . (explication avec l'appui du schéma). • Pensez à conclure. N'hésitez pas à « interpel ler » votre auditoire. Par exemple : Vous avez peut-être des questions ? . . . Non ? . . . C'est, vous l'avez compris, un projet énorme ! Par sa réalisation mais aussi par les moyens qu' i l nécessite, sans parler des informations que les scientifiques en retireront. Qu'en pensez-vous ?

m Proposition : " s'agit d'un sondage sur la création ou non d'un enseignement spécifique d'histoire des rel igions dans les collèges et lycées publ ics.

Donnez le pourcentage des gens qui sont pour ou contre cet enseignement spécifique.- Dites quel devrait être le contenu de cet enseignement. - Parlez des avantages et des inconvénients d'un tel ensei­gnement.

m 1 . « Avoir la fraîch'atittude », c'est manger, consommer une dizaine de fruits et légumes par jour.

2. Proposition : Commencez par dire comment conserver son capital santé et ensuite ce que les diver­ses études ont mis en évidence. - Décrivez les bienfaits des fruits et légumes. -Terminez par la façon d'at­teindre l 'objectif de d ix fruits et légumes par jour.

sm Vous pouvez « uti l iser » votre situation, profiter du fait que vous connaissez bien vos auditeurs : ce sont vos camarades de cours. L'humour peut rendre plus vivant et plus agréable votre exposé. Proposition : Comme vous le savez, je suis architecte et j 'ai une passion, les bâtiments anciens, surtout ceux du début du xxe siècle. J'ai donc décidé de vous parler d'un l ieu que vous connaissez bien . . . Essayez de deviner ! Il se trouve tout près de notre sal le . . . Vous y allez souvent . . . Vous trouvez ? Non ? Deux indices supplémentaires : vous appréciez son confort et son calme . . . Mais non, ce n'est pas la cantine ! . . . Bon , vous devriez d'abord y aller pour travail ler . . . mais vous y al lez pour surfer sur Internet . . . . C'est ça,

• 1 3 •

Page 256: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

bien sûr ! C'est la médiathèque ! Regardez par la fenêtre, regardez comme elle est belle ! Elle n 'a presque pas changé depuis sa construction . . . Mais, connaissez-vous son nom ? Maï ? Soo-Na ? Oui, c'est la média­thèque de l'Orangerie. Et vous savez pourquoi ? Non ? Eh bien voilà. Elle a été construite en 1 900, dans le style Art Nouveau, le style de la majorité des bâtiments thermaux, de l 'Opéra aussi . . . C'était une oran­gerie, c'est-à-dire une serre, un bâtiment chauffé en hiver, où on gardait les orangers et les plantes fragi­les. À l 'époque l ' Impasse Lardy était une rue. Tenez, regardez cette photo : on voit bien la rue, avec, en face de l'orangerie, la source Lardy et les Bains construits en 1 937 . . . Vous voyez les orangers sur la ter­rasse ? Il y avait aussi une autre serre sur la terrasse, au fond . . . L'orangerie a été uti l isée comme telle jusque dans les années 60. Ensuite, jusqu'en 1 998, le bâtiment a été uti l isé comme un magasin, un entre­pôt où on gardait les chaises des parcs . . . Eh oui, il y avait de jol ies chaises blanches en fer forgé dans les parcs . . . Pour s'y asseoir il fallait payer un ticket, il était valable pour tous les parcs, toute la journée . . . Les chaises ont disparu . . . comme la rue Lardy. Quand le Pôle universitaire a été construit, on a « fermé » la rue. On a remodelé les bâtiments : on a transformé les bains en sal les de cours, l 'ancienne tour de chauf­fage a été refaite et aménagée en salles et en laboratoires et on a rel ié la médiathèque aux salles, grâce à cette sorte de pont, avec l 'entrée au rez-de-chaussée et les bureaux au-dessus . . . Vous voyez, l'extérieur de l'orangerie n'a pas changé : seul l ' intérieur a été transformé, avec la grande sal le de travail et de lectu­re au rez-de-chaussée et l'espace « Internet » dans la mezzanine. Maintenant vous savez pourquoi la médiathèque a de si hautes fenêtres, pourquoi elle est si claire . . . C'est vraiment un beau bâtiment, non ? Et il est toujours un l ieu de « culture » : après les orangers . . . nos esprits !

GD Réponse l ibre.

� Pour : À mon avis, en ce qui me concerne, pour moi, i l est important que les gens puissent sortir de chez eux. Ça leur permet de s'enrichir personnellement, surtout s'i ls voyagent en groupe. I ls peuvent ainsi partager leurs impressions, faire connaissance avec d'autres personnes qui ont les mêmes centres d'in­térêt . . . Contre : Je ne suis pas d u tout de cet avis, je suis tout à fait contre ces hordes touristiques. Moi, au contraire, je trouve inconcevable que . . . Pensez un peu à la pol lution . . . C'est une honte de voir ça . . . ce manque de respect me choque, me heurte . . . Pensez un peu aux autochtones . . . Respectez les coutumes des autres . . .

li] Réponse l ibre.

G!l Proposition : Une brève introduction annonçant le thème de l'exposé : Les derniers hommes de Néandertal auraient vécu à Gibraltar jusqu'à il y a 24000 ans. Possibilité ensuite de « suivre » l'article ayant servi de base à l'exposé : Les preuves de cette survie ont été obtenues au terme d 'une nouvelle campagne de foui l les menées entre 1 999 et 2005 dans la grotte de Gorham. Malgré les interrogations sur une possible disparition des Néandertaliens bien plus tardive, aucu­ne preuve irréfutable n'existait au-delà des 35000 ans avant notre ère. La datation des pièces archéologiques trouvées lors des dernières foui l les opérées entre 1 999 et 2005, notamment des restes de charbon de bois, au moyen d'un spectromètre de masse par accélérateur, vient de confirmer ces hypothèses : les hommes préhistoriques étaient « certainement présents » à Gibraltar jusqu 'à moins 28 000 ans et « probablement » encore il y a 24 000 ans, écrivent les auteurs de l 'article, Cl ive Finlayson, du Musée de Gibraltar, et ses col lègues. Ce qui est aujourd'hui un minuscu le territoire britann ique surplombant le détroit de Gibraltar où se mélangent les eaux de l'Atlantique et de la Méditerranée a, semble-t-i l , fourni un environnement privilégié, dans lequel ils ont pu survivre bien après la d isparition de leurs frères perdus dans la toundra qui couvrait à l 'ère glaciaire une grande partie de l'Europe. Les derniers occupants de la grotte de Gorham, expliquent les auteurs de l'étude, ont eu accès à une flore et à une faune variées, vivant dans un mi lieu où alternaient plaines sablonneuses, zones boi­sées, marécages et falaises. « Une telle diversité écologique pourrait avoir faci l ité leur longue survie », selon l 'équ ipe de Cl ive Finlayson. Le site portant le nom d'un officier anglais, le capitaine Gorham, qui le découvrit en 1 907, a livré les premiers vestiges néandertal iens, des outi ls de pierre, i l y a plus d'un demi­siècle . La grotte se situe par ail leurs non loin d'un autre l ieu, la carrière de Forbes, où avaient été trou­vés, en 1 848, les restes d 'une femme néandertalienne. En effet, alors que les hommes de Néandertal ont été décrits à partir d'ossements fossi les mis au jour

• 1 4 •

Page 257: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

dans la val lée de Neander, en Allemagne, il y a tout juste 1 50 ans, en août 1 856, deux autres crânes avaient été déterrés, sans être reconnus, avant cette date historique. Le fossi le de Gibraltar a même été précé­dé par celu i d'un enfant trouvé en Belgique, dès 1 830. Par ai l leurs, selon une théorie proposée récem­ment par des chercheurs espagnols, c'est en traversant le détroit de Gibraltar à l 'aide d 'embarcations pri­mitives ou à la nage que les hommes de Néandertal archaïques venant d'Afrique pourraient avoir gagné le continent européen. Alors que d'autres scientifiques imaginent l'arrivée d'hommes de Néandertal en Europe plutôt via le Moyen-Orient, les anthropologues espagnols attirent l 'attention sur la s imi l itude de vestiges remontant à la période supposée de cette migration et trouvés de part et d 'autre du détroit : dans l'enclave de Ceuta, au nord du Maroc, et dans le sud de l 'Espagne. Si cela se confirmait, la boucle serait bouclée : les premiers et les derniers Néandertaliens européens auraient vécu dans l'extrême sud du vieux continent, sur lequel i ls ont régné en maîtres absolus pendant quelques 250 mi l lénaires, avant d'y céder la place, au terme d'une longue cohabitation énigmatique, à de nouveaux hommes, nos ancêtres.

sm Proposition : Extraits de l'article ayant servi de base à l'activité : « Le clan AI-Sayyid, un groupe de 3 500 Bédouins vivant dans le désert du Néguev, dans le sud d' Israël, a été fondé il y a deux cents ans par un seul homme. Venu d'Égypte, il a épousé une femme de la région, dont i l a eu cinq enfants. À la troisième génération (celle de ses petits-enfants), les cousins ont commen­cé à se marier entre eux. Les premiers sourds profonds sont nés à la cinquième génération et aujourd'­hui , après deux cycles supplémentaires d'unions endogames, on compte déjà 1 50 adultes et enfants souf­frant de ce handicap. [ . . . ] Ce qui a stupéfié les scientifiques, c'est la langue des signes des AI-Sayyid : inven­tée « de A à Z » i l y a soixante-dix ans, elle ne ressemble à aucun des langages parlés ou gestuels de la région, et pourtant elle a développé en une seule génération une syntaxe tout à fait complète et très sem­blable à celle de n'importe quel langage évolué de la planète. ({ Nos résultats indiquent que le cerveau humain est équipé pour donner une structure formelle à n' importe quel système de communication humain », explique Wendy Sand 1er, de l 'université de Haïfa, en Israël, principal auteur de l 'étude sur ce sujet publ iée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. [ . . . ]Dans la langue des signes des Bédouins AI-Sayyid, la fonction grammaticale d'un mot est marquée par sa place dans la phrase, dont l'ordre est toujours sujet-verbe-complément. 1 I s'agit de l'ordre le plus courant dans les 5 000 langues du monde. Or les Bédouins AI-Sayyid ne peuvent pas l 'avoir copié, car ce n'est pas celu i que suivent les lan­gues parlées dans la région, y compris la leur, ni les langues des signes uti l isées en Israël et en Jordanie. Leurs signes de ponctuation sont tout aussi étonnants (ils se serrent la main, répètent le dernier signe), ainsi que leur version silencieuse de l ' intonation de la phrase (marquée par l ' incl inaison de la tête ou le changement d'expression du visage). Les scientifiques avaient déjà déterminé au cours des dernières années que les systèmes de signes uti l i­sés par les sourds ont une structure aussi complexe que les langages parlés et qu' i ls se fondent sur les mêmes mécanismes cérébraux, à l'exception des mécanismes spécifiques de la phonation. Pour Sandler et ses col laborateurs, le langage gestuel des AI-Sayyid fourn it une occasion unique d'étudier en direct la naissance d'une nouvelle langue, et de voir dans quelle mesure ce processus se fonde sur une capacité innée de l 'être humain. « Il y a en ce moment un grand débat pour savoir quelles sont les parties innées du langage », précise Carol Paden, de l 'université de Californie à San Diego, coauteur de l 'étude. « Nos résu ltats ne disent pas quelles sont les architectures l inguistiques qui sont génétiques. Ce que nous appor­tons , c'est une description de la façon dont se développe une nouvelle langue. El le nous montre que la distinction entre sujet et complément et l'ordre des mots dans la phrase apparaissent très tôt, alors que certains aspects de la morphologie, comme les inflexions ou les désinences, tardent davantage à se déve­lopper. Mais cela ne veut pas dire nécessairement que les premiers éléments sont innés et les seconds acquis. I l se peut simplement que les premiers soient plus faci les à apprendre. » « Les données que nous avons publiées concernent la langue des signes uti l isée par la deuxième généra­tion, ajoute Wendy Sand 1er. Nous la comparons actuel lement avec celle de la troisième génération, et nous avons déjà constaté certaines différences intéressantes ». Comme on le voit, les langues peuvent évoluer vite, et cela même en l 'absence d'influences extérieures notables.

lm] Réponse l ibre.

• 1 5 •

Page 258: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Gfi Proposition : Si j 'ai choisi ce sujet pour mon exposé, c'est parce qu' i l est, je crois d'un intérêt général. L'ordinateur est actuellement tel lement répandu, présent dans presque tous les foyers . . . mais nombreux sont ceux qui seraient bien embarrassés si on leur demandait de quand date le premier ordinateur. L'ancêtre de l'ordinateur est bien sûr, le boulier compteur, que l'on appelle aussi abaque. I l date de l 'an 700 et est encore uti l isé de nos jours par les Asiatiques. En 1 623, Wil l iam Schickard inventa la première machine à calculer mécanique. Plus proche de nous, Blaise Pascal inventa la Pascaline en 1 642. Cette machine, capable d'effectuer des addi­tions et des soustractions, était destinée à l'origine à faci l iter la tâche de son père qui était percepteur. Gottfried Wilhelm Von Leibniz ajouta à la Pascal ine la multiplication et la division en 1 673. Sept ans plus tard, en 1 834, Charles Babbage mit au point une machine inspirée du principe des cartes perforées du métier à tisser de Joseph-Marie Jacquard. I l se lança alors dans la construction d'une machine à calculer et exploita cette idée révolutionnaire qui allait rester pour longtemps dans les mémoires. Les premiers calculateurs mécaniques à quatre fonctions : addition, soustraction, multiplication, et d ivision apparaissent en 1 820. En 1 885, ces calculateurs furent agrémentés de claviers permettant la saisie des données avant que des moteurs électriques ne viennent supplanter les manivelles. Mais la première véritable révolution du monde informatique nous vient de l 'Allemand Konrad Zuse qui , en 1 938, inventa un ord inateur fonctionnant avec des relais électromécan iques, le Z3, qui était le premier à uti l iser le système binaire au l ieu du système décimal comme mode de calcul. Et c'est à partir de là que tout al lait se précipiter. Le Mark 1 d ' IBM al lait voir le jour en 1 944, sous l ' impulsion de Howard Aiken. Ce dernier mit au point cet ordinateur programmable qu i mesurait 1 7 mètres de long et 2,50 mètres de hauteur et qui permet­tait de calculer 5 fois plus vite que l'homme. En 1 948, le transistor fut créé par les ingénieurs John Bardeen, Walter Brattain et Will iam Shockley de la firme Bell Labs. Ce transistor permettait, dans les années 50, de rendre les ordinateurs moins encom­brants, moins gourmands en énergie et donc moins chers : c'était la révolution dans l 'histoire de l 'ordi­nateur. I ls reçurent le prix Nobel de physique en 1 956 pour cette découverte. Texas Instruments mit au point dix ans plus tard, en 1 958, le circuit intégré, qui permettait de réduire encore la tai l le et le coût des ordinateurs en intégrant sur un même circuit électronique plusieurs trans­istors sans uti l iser de fil électrique. C'est en 1 960, qu'on trouve l'IBM 7000, le premier ordinateur à base de transistors. IBM conçut alors en 1 964, une série d'ordinateurs de tailles variées et c'est là que le 360 fait son apparition. I l fal l ut toutefois attendre 1 97 1 pour qu'apparaisse le premier micro-ordinateur : Le Kenback l , avec une mémoire de 256 octets. La même année, le premier microprocesseur, l ' Intel 4004, vit le jour. Il permettait d'effectuer des opérations sur 4 bits en même temps. Presque simultanément, la calculatrice HP-35 fut inventée et le processeur 8008 d' Intel qui permettait de traiter 8 bits simultanément apparut en 1 972. En 1 973, le processeur 8080 d' Intel garnit les premiers micro-ordinateurs : le Micral et le Altair 8800, avec 256 octets de mémoire. C'est le premier ordinateur de Bil l Gates . . . Steve Wozniak et Steve Jobs créèrent le Apple 1 dans un garage en 1 976. Cet ordinateur possédait un clavier, un microprocesseur d' 1 Mhz, 4 kilo octet de RAM et 1 kilo octet de mémoire vidéo. La petite h istoire dit que les deux compères ne savaient pas comment appeler l 'ordina­teur, Steve Jobs voyant alors un pommier dans le jardin décida d'appeler l'ordinateur Apple, ce qui signi­fie pomme en anglais, s ' i l ne trouvait pas de nom pour celui-ci dans les cinq minutes suivantes . . . En 1 98 1 c'est au tour d' IBM de sortir un PC composé d'un processeur 8080 cadencé à 5 Mhz. Il est très diffici le de nos jours de suivre l'évolution de l 'ordinateur tel lement les techniques modernes évoluent à grande vitesse. En effet, cette évolution suit la loi de Moore : « On peut placer quatre fois plus de transistors sur une puce tous les trois ans ». On devrait ainsi avoir un mi l l iard de transistors sur une puce aux alentours de 20 1 0.

lm] Proposition : Je vais vous présenter un jeu de boules qui se joue en Anjou. Il s'agit de la boule de fort. Pourquoi ce nom ? Parce que la bou le a une forme un peu particul ière. Elle possède un côté faible légèrement évidé et un côté fort - d'où le nom du jeu - chargé d'une petite masse de plomb. La boule est donc constam­ment en déséqui l ibre et tombe toujours sur son fort. Elle est cerclée de fer sur le tiers de sa largeur. On l'uti l ise par paires. Le terrain de jeu s'appelle un jeu. I l a la forme d'une gouttière et ses bords sont relevés.

• 1 6 •

Page 259: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Le jeu mesure entre 25 et 30 mètres de long et a une largeur de 6 à 7 mètres. Aux deux extrémités du jeu i l y a des planches qui arrêtent les boules. Autrefois, les jeux étaient faits en terre battue, bien damée et i ls étaient recouverts d'une couche de sablon très fin. Ils se trouvaient à l'extérieur et étaient exposés aux intempéries ce qui les dégradaient rapidement. Mais à partir de 1 965, les jeux sont devenus couverts et quasiment tous en plastique. L'entretien en est plus simple. Mais le port de chaussons y est obl igatoire. Les règles et les points sont les mêmes qu'à la pétanque. Le but du jeu est de s'approcher le plus près du cochonnet que l 'on appelle ici ({ maître ». C'est une petite boule ronde en plomb. I l existe deux sortes de joueurs : les rouleurs approchent leur boule du maître et les tireurs. Ceux-ci sont chargés de dégager les bou­les gênantes en expédiant leur coup à toute vitesse. Les équipes sont généralement constituées de 2 joueurs. Contrairement à la pétanque, le lancer de la boule de fort se fait la paume vers l 'avant. On dit que c'est sur la Loire que ce jeu a été inventé. Les mariniers auraient inventé le jeu en jouant à la boule dans le fond de leur bateau quand i ls s'ennuyaient. Comme le fleuve était plus mouvant que la terre ferme, il a bien fal lu inventer un système de lest dissymétrique de façon à pouvoir corriger la trajectoire des bou les soumises au roul is : de là, la curieuse l igne des bou les que l'on connaît. La boule de fort serait née aux environs de 1 7 1 5. Une société est une réunion de copains, qui se regroupent pour jouer à la boule de fort mais aussi et surtout pour se détendre. C'est surtout un l ieu de convivialité qui a ses traditions et ses propres règles.

G.m Proposition : Je suis de toutes les fêtes, de tous les événements un peu particuliers, je suis le plus connu et le plus pres­tigieux des vins . . . Vous l 'avez compris, je suis le Champagne ! Mon nom vient de la région où je suis produit : la Champagne, autour de Reims, d'Épernay, de Château­Thierry et de Bar-sur-Aube, c'est-à-dire 324 villages viticoles nommés ({ crus ». Le vin produit en dehors de ce périmètre ne peut pas être appelé ({ Champagne » : c'est une imitation. Le plus souvent blanc, je peux aussi être rosé. Je me présente sous quatre identités d ifférentes. Si je suis mi l lésimé, j 'ai viei l l i au moins trois ans, je suis un vin d'une seule et même année, considérée comme exceptionnelle ; on me réserve pour les grandes occasions et les connaisseurs. Si je suis une cuvée spé­ciale, je suis le résultat d'un assemblage de vins raffinés ; les amateurs éclairés m'apprécient beaucoup. Je peux aussi être brut : dans ce cas j 'ai viei l l i au moins 1 5 mois et je suis un assemblage de trois cépages autorisés. Je peux enfin être demi-sec : je suis alors plus sucré. À mon origine, trois cépages seulement : le Pinot noir, puissant, le Pinot meunier, plus doux et le Chardonnay, aux notes florales et subti les. Il faut six étapes pour me fabriquer : la fermentation classique du jus de raisin, puis le soutirage et le filtrage, ensuite l 'assemblage, suivi de la mise en bouteil les, puis je viei l l is au moins 1 5 mois. Mes bul les se forment. Mes bouteil les, placées col vers le bas, sont régulièrement tournées une par une à la main. La dernière étape consiste à m'ajouter une ({ l iqueur d'expédition », c'est-à-dire un ({ él ixir magique » (au secret jalou­sement gardé). Mon prix peut varier de 1 à 1 0 mais ({ cher }) ne veut pas toujours dire ({ bon }). Le savoir-faire de mon caviste fait la différence et non mon prix, ma bouteil le ou mon étiquette. Attention ! Surtout ne me consommez pas glacé mais frais, entre 8° et 1 0°. Et si vous ne voulez pas vous tromper, me savourer, choi­s issez-moi brut, sauf s i vous mangez du foie gras : dans ce cas choisissez-moi demi-sec : ce sera superbe ! Voi là, vous connaissez presque tout de moi ! Il ne vous reste plus . . . qu'à me déguster ! À votre santé !

nm Réponse l ibre.

111!I�YlNrnEIUlCII"QR�a"IlE � 1 . passé simple : n° 1 à 1 6 inclus - subjonctif imparfait : n° 1 7 à 23 2. 1) voi r - 2) plaire - 3) prendre 4) apercevoir - 5) recevoir - 6) offrir - 7) rendre - 8) être - 9) avoir 1 0) souffrir - I l ) gémir - 1 2) savoir - 1 3) faire - 1 4) écrire - 1 5) l ire - 1 6) pouvoir - 1 7) voir - 1 8) dire - 1 9) se taire - 20) aimer - 2 1 ) s'opiniâtrer - 22) se prosterner - 23) assassiner 3. On utilise l ' imparfait du subjonctif et le passé simple à l'écrit et non à l 'oral . L'imparfait du subjonctif tend d'ai l leurs à disparaître. Le fait de s'en servir, et surtout pour faire une déclaration d'amour est ridi­cu le et de ce fait amusant.

• 1 7 •

Page 260: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

� 1 . 1 . b 2. e 3.d 4. a 5. c - 2. b - 3. d - 4. c, d - s. c - 6. b -7. d Après écoute. - 1 . Un air entre dans le pavi llon de l'oreil le mais il n'en sort plus. - 2. « J'entends bien )} =

je comprends. Il uti l ise le mot entendre plutôt que comprendre parce que tout le sketch est basé sur ce verbe. ({ Des choses entendues )} : il uti l ise de nouveau le verbe entendre (cf plus haut). ({ Viens dans mon joli pavi l lon » : il joue sur le mot pavillon : le pavi l lon de l'orei l le et le pavillon : petite maison.

[il a) À l 'occasion de la troisième étape du prix Exbrayat. b) Bernard Tirtiaux a fait des vitraux, i l a trans­formé une maison en théâtre, il est écrivain et comédien. c) Il est né à Fleurus, en Belgique. d) La ferme de Martinrou a été construite par son grand-père en 1 938. e) Bernard Tirtiaux est maître verrier, écrivain, auteur de chansons et comédien. f) Fin 44 les vitraux de la ferme avaient été détruits. g) Dans des églises, dans des mosquées, dans des casinos. h) Une course de chevaux.

nm a) Une pièce de théâtre. b) Son frère est aussi écrivain. Il écrit sous le nom de François Emmanuel et a publ ié une dizaine de romans. c) C'était un livre sur les verriers. d) I ls obtiennent cette couleur quand la brume se pose sur la cheminée de la verrerie. e) Bernard Tirtiaux travai l le sur des instruments de verre, avec une musicienne qui joue de la harpe. I l d it que la lumière chante, le verre chante et que le verre a aussi son propre chant. f) Avant tout dans son théâtre. g) Il Y a deux théâtres qui fonctionnent en même temps. Un pour les enfants avec des spectacles adaptés pour eux et un pour leurs parents où sont jouées des pièces plus sérieuses. h) Le jour de l' inauguration de l'autoroute de Wallonie quand le père de B.T. a vu le ministre flamand qui était responsable du déménagement des Wallons de la vil le de Louvain, i l lu i a pris les ciseaux des mains et a coupé lu i-même le ruban. C'est pour cette raison qu'i l a été embarqué par la pol ice.

nm a) Deux frères : Abel qu'on appelle Belo, 8 ans et Mutien, 1 3 ans. b) Les deux enfants, pris dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale vont quitter la Belgique pour aller en Allemagne à la pour­su ite de leur cheval, Gail lard, volé par les Al lemands. c) Bernard Tirtiaux est très sensible au fait que la blessure de guerre ne s'est jamais refermée pour les Allemands. d) Les deux enfants sont issus d'une famil le nombreuse très chrétienne. Le plus jeune est hanté par l ' idée de ne pas s'être confessé et l'aîné, très d ifférent, est une tête brûlée. e) Revenir à l 'humain, c'est revenir au temps, à la fragilité, c'est revenir au sort de chaque homme en particulier, à tous les drames individuels. f) Son ami al lemand disait ({ mon père est rentré en 48 et i l était . . . i l n 'avait plus sa place. )} Les femmes avaient complètement pris le pou­voir et pendant toute sa vie il a été poussé d'un coin à l'autre de la maison. C'est-à-dire qu'il n'était plus personne. g) à cause de l 'écriture, parce qu'il sait faire vivre les si lences, parce que c'est actuel.

nm 1 . le mari et la sœur de Clara - 2. elle est fatiguée après son accouchement, elle s'ennuie, elle a le « baby blues )} - 3. elle se plaint de son absence et elle le soupçonne d'infidél ité - 4. i l est fatigué et inqui­et pour sa femme - S. sa mère, sa bel le-mère, ses sœurs - 6. ses sœurs travai l lent ; el le ne s 'entend pas bien avec sa mère ; sa belle-mère a un caractère difficile - 7. Clara reprend son travail -8. Ce n'est pas nécessaire que tu te déranges, on se débrouil le bien tous les deux. Et puis Clara a besoin de se retrouver un peu toute seule avec les petits . . .

ni 1 . faire le point après trois semaines de stage - 2. u n jeune stagiaire et son tuteur de stage - 3 . i l est genti l , un peu paternal iste - 4. entre 9 et 1 0 semaines de stage - S . oui, il a appris beaucoup de choses - 6. I l s ont dû avoir une discussion un peu vive. M. Perruchot avait tort, ce qu' i l supporte mal -7. le jeune homme préfère ne pas revenir sur ce sujet ; le tuteur de stage essaie d'excuser l'attitude du viei l employé - 8. i l a des difficultés à présenter correctement un compte clients.

mil 1 . quatre locuteurs différents - 2. Paul ; Niels - 3. l 'organisation d'un dîner entre amis - 4. le 3 1 décembre, la soirée du Réveil lon - S. le premier est fatigué de ces fêtes : on boit et on mange trop ; le second invoque sa thèse - 6. on dit souvent qu'être 1 3 à table porte malheur - 7. i l va inviter sa jeune voisine coréenne - 8. des huîtres et du foie gras - un gigot d'agneau - comme dessert : une bûche, des glaces, des fruits . . . Comme boisson, champagne et vin rouge.

cm Propositions : • Accueil : Bonjour Mesdames, bonjour Messieurs. Je vous remercie beaucoup pour votre accueil et vos

• 1 8 •

Page 261: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

bons souhaits. Je suis vraiment très heureux(euse) de vous rencontrer enfin et de vous transmettre les vœux du comité de ma vi l le. • Les projets : - C'est une excellente idée ! Les frais seraient ainsi regroupés . . . Vous envisagez ces activités le même jour ? La même semaine ? Pourquoi pas à l'occasion de l 'Ascension ? Cela pourrait faire un week-end pro­longé. - Le loto permettrait de col lecter des fonds pour les différents voyages. On pourrait l 'organiser à l 'au­tomne ? En octobre ? Nous avons pensé que le gros lot pourrait être un séjour d'une semaine pour deux personnes et les autres lots, des produits du terroir ? - Pour participer à votre foire commerciale , que faut-i l faire ? Il faut poser sa candidature ? Avant quelle date ? Combien coûte la location d'un stand ? - Je pense qu' i l est préférable que les échanges scolaires aient l ieu successivement : les enfants pourraient être logés dans la fami l le de leur {( correspondant }) et comme ils se connaîtraient déjà, cela faci l iterait la communication entre eux. - Des échanges de professionnels seraient très intéressants, c'est vrai, mais sans doute plus d iffici les à mettre en place que des échanges entre étudiants vous ne croyez pas ? I ls ont moins de contraintes de temps . . . Pour les professionnels, il ne faudrait pas qu' i l y ait de grands problèmes l inguistiques . . . • Remerciements : Encore merci pour votre accueiL . . Je pense que nous avons bien progressé dans nos projets . . . Mais il fau­drait qu'on se revoie bientôt : à quelle date pourrait-on fixer notre prochaine rencontre ?

fI!] Propositions :

• En surfant sur Internet j'ai découvert le site de la vi l le de Cesson-Sévigné et j'ai donc pu voir leur i-pan­neau. Un ami m'en avait parlé : i l était passé par Cesson pendant ses vacances. • Faire deux i-panneaux identiques pour chacune de nos vi l les, avec les caractéristiques de chacune et les renseignements essentiels pour savoir où s'adresser: • Tous les visiteurs de la vi l le en auraient connaissance ! Les renseignements seraient regroupés et cela placerait la vil le dans la modernité, en accord avec l'époque. • Ce ne serait pas très cher. De plus, je suis stagiaire, vous n'auriez pas de salaire à me verser. J 'aimerais bien loger chez des habitants, gratuitement si possible, c'est-à-dire pris(e) en charge par votre commune pour le logement, et par la mienne pour les frais de voyage. Qu'en pensez-vous ? • Je pense qu' i l faudrait compter un bon mois, c'est-à-dire quatre à cinq semaines, six au maximum. • La municipal ité de ma vil le est très favorable ! Mon idée leur a plu tout de suite. I ls m'ont assuré(e) de leur soutien.

fil Proposition : Qu'est-ce que je dois faire pour commencer ? 1 Et ensuite ? 1 Pourquoi est-ce qu' i l faut faire ça ? 1 Avec quoi est-ce qu'on fait ça ? 1 Comment est-ce qu'on obtient cette fumée 1 de la fumée ? 1 On enlève tout le miel de la ruche ? 1 Et comment on fait pour récolter le miel maintenant ? 1 Qu'est-ce que c'est les cadres ? 1 Qu'est-ce qu'on fait avec la cire ? 1 Qu'est-ce que ça veut dire désoperculer ? Je ne comprends pas 1 On dit une alvéole ? 1 Et après, qu'est-ce qu'on fait avec les cadres ? 1 Ah, alors s i j'ai bien compris, la force centrifuge permet de récupérer le miel. On peut alors le manger tout de suite ? 1 Qu'est-ce qu'on fait avec cette cire ? 1 Et qu'est-ce qu'on fait avec le miel après ? 1 Pourquoi est-ce qu'i l y a des miels de couleurs différentes et des miels qui sont l iqu ides et d'autres plus ou moins solides ? 1 Quand est-ce qu'on récolte le miel ? À quel le moment de l 'année ? 1 J 'ai entendu d ire que la gelée royale était très bonne pour la santé. C'est vrai ?

� Proposition : - L'an dernier j 'ai réveil lonné chez des amis français. C'était vraiment sympa ! I ls avaient tenu à respec­ter toutes les traditions ! -Tu as dû fai re un bon repas ? - Un dîner fabuleux avec foie gras, huîtres, chapon rôti, flans de légumes, fromages . . . et champagne bien sûr ! - Et comme dessert ? - Un Opéra, (c'est un merveil leux gâteau au chocolat), un soufflé à la mandarine, des chocolats, des mar-rons glacés . . . Après le repas, à minuit, nous nous sommes tous embrassés sous la bou le de gui . . . - La bou le de quoi ?

• 1 9 •

Page 262: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

- Oui, tu sais, c'est ce que les druides dans Astérix cueil lent dans les arbres, avec Panoramix, pour fabri­quer la potion magique . . . - Ah oui ! . . . Et ça porte bonheur ça ? - Il paraît . . . Après nous avons échangé des petits cadeaux - les étrennes - et nous sommes allés dan-ser en boîte ! Et chez toi, en Espagne, qu'est-ce que vous faites ? - Comme en France, et je pense dans ton pays, nous faisons aussi un grand et bon repas. -Vous mangez quelque chose de spécial ? / Qu'est-ce que vous mangez de particul ier ? - Des hors-d'œuvre variés avec bien sûr du jambon cru, si possible du jabugo, le meil leur des jambons, du manchego, un fromage de brebis . . . - Du fromage, en entrée ? / En hors-d'œuvre ? - Oui, le manchego, toujours. Ensuite il y a traditionnellement de l'agneau rôti ou mieux, du cochon de lait rôti. Mais ce qui est rituel, c'est le dessert, ou plutôt les desserts. - Qu'est-ce que c'est ? Un gâteau ?I Ce sont des gâteaux, des confiseries ? - Les mêmes que pour Noël : le massepain, les polvorones, les mantecados, mais surtout le délicieux tur-ron sous toutes ses formes . . . Ensuite on se prépare à manger les douze grains de raisin aux douze coups de minuit. C'est le plus important de la soirée ! - Comment ça ? / Qu'est-ce que c'est, cette tradition ? / Comment ça se passe ?I Tout le monde fait ça à minuit ? - Quand l'horloge de la Puerta dei Sol sonne, à chaque coup on mange un grain en faisant un vœu. Quand on a réussi à avaler les douze grains au douzième coup, on dit que les vœux se réaliseront. Enfin . . . on l'espère ! - Mais tout le monde fait ça ? / Tout le monde respecte cette tradition ? - Oh oui ! Nous sommes très attachés à cette tradition ! Les Madrilènes se rendent à la Puerta dei Sol, la place centrale de Madrid, noire de monde, et les autres regardent la retransmission à la télévision. Et les Espagnols qui sont à l'étranger écoutent la radio ! - Cette tradition est ancienne ? / Quelle est l'origine de cette tradition ?I Cette tradition existe depuis longtemps ? - Eh bien en fait, non; pas tout à fait un siècle, depuis 1 909. - Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ? - Eh bien, cette année-là, les vendanges ont été exceptionnel les et il y a eu un excédent de raisin. Pour parvenir à le vendre, les agricu lteurs ont eu l ' idée de dire que consommer du raisin le 3 1 décembre por­tait chance pour l 'année à venir. - C'est du raisin frais ou sec ? - Du raisin frais. On égrène des grappes et on prépare une « portion }) de douze grains pour chacun. Maintenant on trouve même des petites boîtes de conserve avec des grains pelés et épépinés, prêts à être consommés ! - Qu'est-ce que vous faites ensuite ? Vous allez aussi danser ? - Tout comme vous ! Nous rentrons très tard . . . ou plus exactement très tôt ! Mais nous, avant d'aller nous coucher nous allons dans une cafeteria ou une « churreria » pour prendre un bon chocolat chaud avec des churros, nos beignets traditionnels.

fil Propositions : NICOLAS : Tu ne te trompes pas, ce sont les biens hérités du père, des ancêtres et cela peut aussi être, au sens juridique, la valeur en argent de ces biens. Mais le patrimoine de ces journées est un patrimoine intel lectuel et sentimental. C'est un héritage culturel. Nous n'en sommes pas propriétaires mais nous y sommes attachés, nous nous l 'approprions. Tu sais, c'est difficile de définir le patrimoine. Ce qui est sûr, c'est que ce mot s'accompagne d'une quantité d'adjectifs ! Notre patrimoine est culturel, artistique, pic­tural, architectural, musicaL . . Vous : Tout ça ? Pas seulement architectural ? Chez nous, en général, quand on parle de patrimoine on pense aux vil les, aux monuments . . . Qu'est-ce que c'est pour toi le patrimoine culturel ? Tout est culturel non ? NICOLAS : Là je verrais plutôt tout ce qui touche à notre façon de vivre, nos croyances, nos supersti­tions, mais aussi nos traditions, nos fêtes . . . Vous : Alors, la cuisine est un patrimoine ! Dans ce patrimoine culinaire, qu'est-ce que tu retiens ? Des spécial ités ? Des produits ? Lesquels ? Autres questions possibles : À qui penses-tu dans le domaine pictural ? À Chardin ? À Géricault ? Aux impressionnistes ? À des peintres actuels ? À Klein, par exemple ?

• 20 •

Page 263: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Et pour le patrimoine musical ? Tu ne penses pas qu'en dehors des classiques, il faudrait mettre davantage en valeur notre folklore ? Nos instruments traditionnels ? Le biniou, la vielle, par exemple ?

fi) Propositions : - Des études scientifiques ? Mais vous êtes professeur de français ? C'est possible ? C(e n')est pas les mêmes diplômes ? - Non, bien sûr, mais j 'ai fait aussi des études de lettres . . . - Je ne comprends pas . . . Vous aimiez les sciences ou les lettres ? / Vous voul iez une profession scienti-fique ou littéraire ? - Oui, je sais, ce n'est pas facile à comprendre. Je vais vous expliquer . . . mon parcours universitaire est tout à fait atypique . . . - C'est à la fac que ça a commencé ? / Vous avez changé d'idée à la fac ? Vous avez commencé par les lettres ou les sciences ? - En fait, cela a commencé au lycée. J 'étais en C, en sciences, et après mon premier bac . . . - Vous avez passé plusieurs fois le bac ? / Vous avez préféré repasser le bac pour avoir une mention ? Vous avez combien de bacs ? - Non, je ne l 'ai pas passé plusieurs fois . . . À cette époque il y avait deux parties de bac : une à la fin de la première et la deuxième l 'année suivante. I l y avait le choix entre philo pour les lettres, sciences ex (sc iences expérimentales) pour des études de biologie ou de médecine par exemple et math élem (mathématiques élémentaires) pour les orientations scientifiques. - Mais pourquoi deux parties ? C'est plus simple maintenant ! / À quoi servaient ces deux parties ? - Eh bien, avec la 1 re partie il était possible de faire certaines études. Mais pour entrer en fac il fal lait avoir les deux parties. - Alors qu'est-ce que vous avez fait, un bac sciences ? / Alors vous avez dû faire math élem, non ? - C'est ça. J 'ai passé math élem et je suis rentrée en fac de sciences. J'avais 1 7 ans. La première année était très difficile . . . et j 'ai échoué . . . J 'ai recommencé mon année mais je suis tombée malade. Et je n'ai pas réussi. À cause de la chimie, parce qu'en maths et en physique ça allait. Il a donc fal lu que je change d'orientation . . . - C'est là que vous êtes allée en lettres ? / Alors vous êtes allée en lettres ? - Pas tout de suite. Je suis d'abord allée dans une école des Beaux-Arts pour étudier l'architecture que j'ai toujours beaucoup aimée. D'ai l leurs j'avais hésité avant d'entrer en fac . . . Mais là j'étais la première fi l le dans ce cours . . . Je n'ai pas supporté le bizutage et je suis partie à la fin du premier trimestre . . . -Vous n'avez pas eu de chance ! / Et les lettres ? / Alors qu'est-ce que vous avez fait ? On vous a consei l lé d'al ler en lettres ? - J'ai demandé une dérogation pour m'inscrire . . . et voilà ! J 'ai réussi à tous mes examens sans problè­me, j 'ai fait une maîtrise d'espagnoL . . - Vous avez enseigné l 'espagnol dans u n lycée ? / L'espagnol ? Et le français langue étrangère ? - En même temps que la maîtrise j'ai préparé un diplôme en gestion d'entreprise à la fac de droit. - Du droit, maintenant ? / Comment, du droit aussi ? - Oui, mes expériences de remplacement dans deux collèges ne m'avaient pas plu . . . Je me préparais donc à travai l ler dans une entreprise . . . mais en 68, pour une femme, trouver du travai l , même avec des diplômes, ce n'était pas facile . . . -Vous êtes revenue à l'enseignement ? / Qu'est-ce que vous avez fait ? /Vous n'avez pas trouvé de travail ? - Une école de langues cherchait un prof d'espagnol pour des cours du soir . . . et là j 'ai découvert le français pour les étrangers, comme on disait alors . . . J 'ai tout de suite aimé ! Vous voyez, ce n'est pas cou­rant comme parcours ! . . . - En effet ! / C'est vraiment intéressant ! / Vous en avez fait des choses !

rm Pas de propositions de réponses car chaque situation est différente. Toutefois, en France, certaines questions ne peuvent vous être posées car el les ne sont pas acceptées dans le d roit du travai l . Ce sont les questions touchant à la vie privée, aux origines, à la religion ou aux opinions politiques.

• 2 1 •

Page 264: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

fla 1 . Le Rempart des Béguines - 2. Les Mains Sales - 3. L'Écume des jours - 4. Les Maîtres sonneurs -5. L'Arbre au trésor - 6. Griffe au nez - 7. Coup de torchon - 8. La Vie rêvée des Anges.

fi 2. L'humour de ces palimpsestes consiste en ce que tout le monde (re)connaÎt soit le titre du livre, le refrain de la chanson ou le titre du fi lm, même sans en savoir l'origine exacte. On les réuti l ise dans un autre contexte pour s'amuser, pour jouer avec la langue, pour faire des jeux de mots. De là résulte l 'hu­mour de ces pal impsestes.

rm 1 . a) coiffeur - b) agent immobil ier / prêt immobilier / banque - c) bar / café - d) et e) l ibrairie. 2. De gauche à droite et de haut en bas : 1 . Chat peau - 2. Chat teau - 3. Chat pitre - 4. Chat sseur -5. Chat meau - 3. les étoi les - un diamant - une encyclopédie - 4. a) un bon cru = un bon vin + une bonne cuite = l ' ivresse - b) cf. le mieux est l'ennemi du bien - c) un guéridon (une petite table ronde) -d) maladie / ma lady - e) l 'eau de là / l 'au-delà.

fm 3. - 1 . emploi du temps - 2. Très occupée - 3. Chaussures de sport - 4. Un survêtement de sport -5 . courir - 6. une « course à pied » (trad. approximative) - 7. sauter de chaîne en chaîne - 8. joueurs de rugby - 9. joueurs de tennis - 1 O. faire des courses - I l . un ({ parc (une zone) de stationnement » -1 2. Un « nettoyage à sec », une teinturerie - 1 3 . Une tenue de soirée - 1 4. Une mise en forme, un séchage à la brosse - 1 5. Les ({ célébrités » - 1 6. Un « restylage » - 1 7. Un « l issage », un ({ déridage » - 1 8. Une ({ nounou » - 1 9. Une discothèque, une boîte de nuit, une sal le de bal - 20. « sélectif », « fermé », assimilé à « de classe » - 2 1 . Super - 22. Un ({ rôti » - 23. Un brunch - 24. randonnée en montagne - 25. Le ({ caravanage » - 26. Une ({ voiture roulotte »

Effil a) I j - 2o - 3n - 4f - 5h - 6b - 7a - 81 - 9k - I Og - l l m - 1 2i - 1 3d - 1 4c - 1 5e.b) 1 : j'ai choisi de vivre en province - 2 : les jeunes de banlieue - 3 : les tués à la suite de bombardements - 4 : la mort de son mari - 5 : les sourds - 6 : le cancer - 7 : un entretien orageux, un désaccord - 8 : les famil les pauvres.

ml Sal ly ? Elle avait un amant caché ? - un employé de bureau - maintenant, el le me snobe, elle prend de grands airs - elle me croise sans même me reconnaître - je suis revenu chez ma femme (légitime) mais elle m'exaspère . . . si ça continue, je vais m'enfuir - je risque d'être l icencié - mon entreprise va fermer - ça m 'est pénible - je vais retomber dans la misère (<< galérer ») - il faut faire grève (se mettre en grève) - les autres sont des ploucs, des péquenauds.

DE 1 . 1 d - 2 j - 3 p - 4 e - 5 m - 6 v - 7 b - 8 z - 9 i - I O g - 1 1 f - 1 2 h - 1 3 0 - 1 4 s - 1 5 r - 1 6 q - 1 7 c - 1 8 a - 1 9 n - 20 1 - 2 1 k - 22 Y - 23 u - 24 x - 25 w - 26 t 2. Odette Toulemonde et moi Mon amie Marie-Louise et moi sommes al lées voir Odette Toulemonde, une comédie de Éric-Emmanuel Schmitt avec Catherine Frot et Albert Dupontel, à Paris. La majeure partie du fi lm a été tournée sous le ciel de Belgique. Les scènes qui se passent à la mer m'ont rappelé mon enfance. Nous habitions Bruxelles et all ions souvent au Zoute. Ma tante y possédait une vi l la. Nous lui apportions systématiquement une boîte de pral ines et el le nous embrassait pour nous remercier. Avec mes cousins et cousines on jouait au jeu de fléchettes, on faisait du quadricycle sur la digue, et nous rentrions à midi pou r déjeuner. Au menu i l y avait souvent des endives, du fromage de tête ou du farci de veau, mais ce que je préférais c'était cette entrée typique au parmesan et le steak tartare. Comme sa femme de ménage était en vacances, pour aider ma tante, nous rapportions les boutei l les consignées chez l 'épicier, nous passions la serpi l l ière dans la sal le de séjour ou alors nous cirions les chaussures. L'après-midi nous allions au kiosque à journaux acheter le magazine Tintin pour mon oncle. Il y avait chez ma tante un petit chien, un bâtard, qui ne pensait qu'à jouer et qui ramenait du sable dans toute la maison. Heureusement qu'avec la petite pelle à poussière, tout était vite enlevé.

• 22 •

Page 265: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Quand il pleuvait à verse, ce qui arrive souvent en Belgique, on écrivait des cartes postales. Pour le goû­ter, ma tante achetait toujours des chaussons aux pommes, des pains aux raisins, de la brioche aux raisins ou au sucre. Au dîner, nous nous régal ions avec des moules-frites. Le dimanche, nous all ions à l'égl ise et à la sortie de la messe, nous passions chez le marchand des quatre saisons et chez le poissonnier. En rentrant, nous mangions nos petits pains fourrés avec des crevettes. Rien que d'y penser, un sentiment de nostalgie m'envahit . . .

Dm I l était ivre, i l avait des vertiges - i l a dû aller au l it tout droit - i l doit être fatigué - i l ressemble de plus en plus à son père - i l commençait par une gorgée (un verre) le matin et le soir i l était ivre - c'est dommage, c'est un garçon sympathique et généreux - il va neiger - je ferais mieux de me dépêcher, j 'habite loin - Excusez-moi - Je vous en prie - À bientôt.

nII Avant qu'on ai l le faire des courses, tu peux passer la serpil l ière ? - je suis fatiguée (j'en ai assez) - il y a toujours un monde fou - je préfère aller marcher - ou alors, on prend la voiture . . . On ne va pas se d isputer - toi, mets le l inge dans la machine - I I m'énerve, cet espèce de crétin, toujours à câl iner sa copi­ne - ce n'est pas un travai l pour les garçons - c'est une blague, non ?

Dm 1 . a) 1 828 - b) 800 - c) L'Eau de Cologne Impériale - d) L'Heure bleue, Mitsouko, Shal imar, Habit Rouge, Samsara - 2. Vrai : b, d, g, i - Faux : a, c, e, f, h - 3. La composition musicale et la peinture.

Dm 1 . Fragrances - parfums - parfumer - nez - olfactives - le si l lage - la prégnance - essences - sentir - effluves - odeur. - 2. Chypré - floral - hespéridé - oriental. - 3. a) bois, cuir - b) fleurs - c) essences d'agrumes - d) musc, vanil le, bois, essences exotiques. - 4. Ambrées, sensuel les, vanil lées, musquées, chy­prée, miel lée, poudrée, lavandé. - 5. 1 d - 2 h - 3 g - 4 f - 5 c - 6 i - 7 a - 8 b - 9 e. - 6. Les accords -les notes - les notes récurrentes

ni 1 . A : De gauche à droite : un cognac, le champagne, le bourgogne, le bordeaux, de l 'eau. - B : vin rouge à température ambiante ; les autres frais mais non glacés - D : 1 : lourd ; 2 : harmonieuse, ronde, souple, vive. - I I . 1 . : rouge = fruits rouges, rondeur fruitée, notes épicées - blanc : pai l le, reflets verts, minéralité - 2. - que l'on peut conserver plusieurs années dans sa cave - 3. le palais conserve longtemps la saveur du vin - 4. description ( 1 ) = le nez • en bouche (d'abord, ensuite) • vin de garde ou non ? • conclu­sion description (2) = la robe • le nez • en bouche (d'abord, ensuite) • vin de garde ou non ?

Dm NOM IADRESSE DU APPELLATION PROPRIÉTAIRE

Bordeaux Domaine de La contrôlée Grâce 3 3420 France

Bordeaux Château de Guxcac supérieur contrôlée 32420 France

a) sont-ils signés ou non ? Non

MISE AU DOMAI NE

Château de La Grâce

Château de Guxcac

EDITORIAL A

b) présentation : nombre Présenté verticalement de colonnes, nombre 3 colonnes, 4 paragraphes de paragraphes . . .

c) structuration d u texte : Anaphores (ces colonnes -quels sont les connecteurs cette logique) logico-temporels

MILLÉSIME NOM DU CRU 2006 Grand vin de

Bordeaux

2006 Grand vin de Bordeaux

EDITORIAL B Oui

Présenté verticalement 3 colonnes, 7 paragraphes

Anaphores (cette interdiction -cette nouvelle réglementation)

d) forme de l ' introduction : Mention de fumeurs célèbres Une phrase choc : est-ce une citation ? Une phrase (Sartre, Pompidou . . . ) Donc, c'est fini . choc ? Un exemple ?

• 23 •

Page 266: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

2. Conclusion 1 = mise en cause de l 'État qui esquive ses responsabil ités et se défausse sur les consom­mateurs - Conclusion 2 = i l faut aider les pays pauvres qui risquent d'être la prochaine cible des cigaret­tiers. 3. Le premier éditorial approuve cette mesure mais attire l 'attention sur les risques d'un interventionnis­me exagéré de l 'État qui, par ai l leurs, a ti ré d'énormes profits des taxes sur l 'alcool et les cigarettes (sou­lever des questions, culpabil iser / exclure, l iberté individuelle, responsabil ités col lectives et de l 'État, schizophrénie . . . ) Le second éditorial approuve plus entièrement cette mesure et dénonce l'attitude de ceux qui, au nom de la l iberté de choix, la réprouvent. (un vice, un défaut, une déviance, une anomalie, un tournant de civi l isa­tion, une révolution culturel le, des lapalissades, de mauvais arguments, un progrès).

lm] 1 . Le titre = on va nous parler de quelque chose qui est contre la domination de l'argent. - Le cha­peau = on nous explique ce que signifie le sigle S.E.L. et on précise en quoi c'est original. - Intertitre 1 • on reprend ce qu' indique le titre (argent-roi / le « tout fric ») - Intertitre 2 • l 'État n'accepte pas vrai­ment les SEL, il les « tolère » - Intertitre 3 • les SEL ont l'air « anti-fric », justes mais . . . est-ce vrai ? - Le chapeau qui explique ce que sont les SEL est avant le titre lu i-même ; il Y a de nombreuses citations en italiques = des témoignages de « sélistes »

2. (a) Introduction : l 'auteur attaque avec un « témoignage vécu » (on ne donne que le prénom de ce témoin) - (b) Premier intertitre : oui (= « la vraie richesse », « les agios et intérêts n'ont pas droit de cité » . . . ) - Deuxième intertitre : oui (= « Après avoir analysé et compris le phénomène . . . ») - Troisième intertitre : oui (<< pas adapté pour les plus démunis . . . ») - (c ) Conclusion : à nouveau une citation, cette fois d'une responsable, une coordinatrice. Cependant, comme dans l ' introduction, i l est question d'une h istoire particul ière, concrète, d'un témoignage vécu. 3 . (a) permet de donner un coup de main - (b) savoir pouvoir compter sur une communauté de personnes - (c ) pourfendre le « tout fric » - (d) un seul procès a été intenté . . . ) - (e ) il Y a très peu de pauvres. Exemple de résumé : Il existe en France environ 400 SEL qui permettent à leurs membres d'échanger des p roduits, des savoir-faire, des services . . . Ce système leur permet d'échapper à la domination de l 'argent comme seule valeur d'échange - L'État ne considère pas les SEL comme du véritable travail au noir et ferme les yeux sur son manque à gagner. Un bémol cependant : seules les personnes d isposant d'un cer­tain capital social, celles qui ont une compétence à échanger, profitent vraiment de ce système.

m a) Le titre, le chapeau, l'introduction, l'argumentation, la conclusion b) Le titre et le chapeau captent l ' intérêt du lecteur. - L'introduction donne des informations sur le thème qu i va être traité. - L'argumentation sert à exprimer le pour et le contre, les avantages et les inconvénients La conclusion termine l 'article. 1 . L'ambition du laboratoire de chimie verte Biotec est de remplacer totalement le pétrole par de la pomme de terre pour fabriquer des objets en plastique. - 2. Ce projet devrait permettre de s'affranchir de la dépendance pétrol ière tout en créant un produit plus respectueux de l'environnement. - 3. Réponse l ibre. - 4. Les arguments favorables uti l isés sont d'une part sa biodégradabil ité : les sacs produits jusqu'à p résent se dégradent en moins de 90 jours. D'autre part, à épaisseur égale le sac a une densité supérieure. " est en outre antistatique et présente des aspérités qui faci l itent son uti l isation comme support d'im­p ression et son incinération est moins coûteuse en énergie. - S. Les arguments défavorables sont le délai de fabrication très long et le coût du sac vert encore très élevé. Par respect pour l 'environnement et pour s'affranchir de la dépendance pétrolière, la pomme de terre servira à la fabrication des objets en plastique dès 20 1 5. 6. Le remplacement de la totalité des produits pétroliers nécessitera l 'uti l isation de 4 % des surfaces agricoles françaises.

mi 2. L'article présente les différentes façons d'acquérir la nationalité française : il y a trois possibi l ités. 3 . a) Les deux premières lignes expliquent ce que sont le droit du sol et le droit du sang. - b) Exposer l 'évolution du concept de nationalité. - c) Droit du sol : Moyen Âge ; Révolution française ; Constitution g i rondine. Droit du sang : après le Moyen Age : influence du droit romain ; Le Code civil de 1 804 à 1 927 -d) Le Code de la nationalité n'est plus réservé à l 'homme. - e) Les Présidentielles d'avril 2007. - 1) Deux nouvel les notions : immigration choisie et intégration réussie. - g) Le choix des immigrés en fonction des b esoins et des possibi l ités, la restriction du regroupement famil ial, l ' interdiction faite aux enfants de par­Ier leur langue maternel le. - h) Non. Ton ironique, caustique : « Judicieuse initiative pour l'enrichissement culturel de la France, de l'Europe . . . »

• 24 •

Page 267: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

om 1 . a) D'une relation entre fiction et référence. - Fiction et référence, fonction référentielle de la fic­tion, fiction artistique : pas de prétention référentielle. - b) ({ Statut référentiel de la fiction )} - c) La science, la phi losophie et l'art.

2. a) Une introduction. - 3 parties : la fiction selon Platon, la fiction selon Aristote mais aussi ({ les tenants actuels de la théorie des mondes possibles )}, une question - Pour Platon, la fiction donne l ' impression de référer à la réalité, or il n'en est rien ; pour Aristote la fiction a une valeur de vérité car elle se réfère à ce qui est possible ou nécessaire ; admettre la fiction, cela veut-i l dire admettre toutes sortes de mondes possibles ? b) Les d ifférents sens de la notion de fiction et la pertinence de la référence - chaque sous-rubrique est marquée, introduite par un signe, un point - el les sont au nombre de cinq : les cinq types de fiction, les cinq ({ usages )} du mot fiction pour lesquels la notion de référence est essentielle -c) Elle présente la fiction l udique et la fiction artistique. - une introduction, les caractéristiques de la fic­tion artistique, comment il convient de considérer la fiction artistique, la différence entre la fiction artis­tique et le discours référentiel. d) {{ (En élargissant le champ de nos alternatives, les représentations fictionnelles augmentent la flexibil i­té de notre capacité imaginative. En ce sens,) la fiction est bien un outil cognitif, mais sa fonction est pro­jective - elle projette des scénarios possibles - et non reproductive - elle ne rend pas compte d'une réali­té existante. )} - " s'agit d'un ({ résumé )} de ce qu'est la fiction : ({ la fiction est bien un outi l . . . )} 3. a) La référence à la réalité - b) ({ Fiction )} est en général interprété comme le contraire de la réalité - c) Le domaine des sciences - d) 1 . Fiction = des ({ êtres de convention )} ou des ({ entités non obser­vables d irectement )}, outil cognitif permettant ({ d'expliquer de façon cohérente un certain nombre de constatations factuelles )}. 2. Fiction = ({ des notions ou des modèles heuristiques )}, outil cognitif permet­tant de ({ rendre compte des présupposés implicites [ . . . ] (de) l 'état de contrat social, sans pour autant affirmer son existence )}. 3. Fiction = des ({ expériences de pensée )}, outi l cognitif permettant de faire des ({ hypothèses explicitement [ . . . ] posées comme contraires à la réalité » - e) La fonction ludique : ({ s'an­nonce toujours comme fiction )}, {{ n'interagit pas avec des propositions référentielles », ({ elle s'oppose au vrai et au faux )}, {{ La différence entre fiction artistique et discours référentiel [ . . . ] (est) d 'ordre prag­matique }} - 1) ({ la fiction est bien un outil cognitif )} [ . . . ] ({ elle ne rend pas compte d'une réalité exis­tante » - g) Les fictions ({ n'ont pas de fonction assertive », el les nous permettent de penser que si elles étaient réelles, el les seraient tel les qu'elles sont décrites.

li!] La lettre : 1 . a) En haut, à gauche de la page. - b) En haut, à droite de la page, un peu plus bas que l'adresse de l'expéditeur. - c) Un peu au-dessous de l'adresse du destinataire. Nom du l ieu + virgule + le + date - d) L'objet de la lettre. - e) L'appel est repris tel quel dans la formule de pol itesse. - 1) Au-des­sous de la lettre, en bas, à droite.- g) Au bas de la page, à gauche. P.J. = Pièce(s) jointe(s)

2. a) Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint - b) et me concernant, une déclaration sur l 'honneur - c) Suite à mon entretien téléphon ique [ . . . ] avec le service de la redevance audiovisuelle de votre Centre - d) Je vous serais très obligé de bien vouloir m'accorder un dégrèvement pour cette imposition - e) Dans l'attente de votre réponse et vous en remerciant par avance - 3. a) Ses nom, prénom et adresse. - b) Je soussigné, demeurant, déclare sur l'honneur . . .

gm 1 . U n avis de dégrèvement. - 2. Non. I l s'agit d'un imprimé complété avec les éléments relatifs à M. Gero Bauer. - 3. La trésorerie (ici celle de Cusset) - 4. a) Au contrôleur des impôts qui lu i a adressé ce courrier ; b) Au concil iateur fiscal de son département - 5. Des intérêts sur les sommes versées indû­ment par le contribuable, perçues avec le remboursement de ces sommes. - 6. Non - La case correspon­dant à la rubrique {{ intérêts moratoires » n'est pas cochée - 7. La Charte du contribuable : elle précise les droits de c1ui-ci - 8. les articles 34, 35 et 36 de la loi n078- 1 7 du 6 janvier 1 978.

ma 1 . Manière de travail ler = lentement, avec peine, douloureusement mais aussi passionnément, fougueu­sement. Flaubert ({ d it )} (ou plutôt {{ crie », ({ gueule ») ses textes au fur et à mesure qu' i l les écrit - quand i l écrit, i l est {{ hors de lu i-même » - 2. ses désespoirs : ne pas réussir à être léger, amusant ; penser qu'on ne saura jamais le mal que lui auront donné ses œuvres - son espoir : la certitude d 'avoir compris que ({ tout est affaire de style )} - 3. " juge certaines pages, certains paragraphes parfaits ; i l se voit un peu comme un architecte ou comme un capitaine de bateau.

• 25 •

Page 268: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

lm 1 . a) Matériellement, elle est parfaitement correcte, à commencer par la formule d 'appel : « j 'ai l'hon­neur de vous informer de . . . » - b) la lettre est très structurée, très argumentée, i l y a de nombreux connecteurs : plusieurs donc, en effet, de ce fait, c'est ainsi que . . . , ainsi que des anaphores - c) le lexique est typique d'une lettre de style administratif. Par exemple, la perception de l' impôt, formuler un grief, avoir la charge des affaires, occasionner au Trésor public les frais d'une poursuite . . . - 2. Plan -Introduction : j 'ai déchiré votre formulaire - 1 = j'estime que payer ses impôts appauvrit le citoyen - 2 =

je préfère dépenser mon argent à autre chose - 3 = je paie des impôts indirects - 4 = je ne suis pas d'ac­cord avec ce que l'État fait de l 'argent public - 5 = me poursuivre (et peut-être m'incarcérer) coûterait cher à l'État. - 3. Arguments = a) je préfère dépenser mon argent pour mes plaisi rs - b) je ne me sens pas lié à la société - c) je réprouve la manière dont l 'État dépense l 'argent public - 4. Avec les taxes que l 'État prélève sur l'alcool et le tabac, vous remplissez déjà suffisamment vos caisses - 5. faire endosser par l 'État, faire supporter par l 'État les frais . . . - 6. obl igé = serviteur, à votre service

lm] A. 1 . Le locataire, le propriétaire, le représentant du propriétaire (en général, un agent immobilier) . -2. Les droits et obl igations réciproques du propriétaire (ou du mandataire) et du locataire. -B. Assertions exactes : 3, 4, 6, 7, 8- C. 1 . I l s doivent être rendus en bon état (compte tenu de l'usure nor­male) - 2. Les objets cassés, les nettoyages nécessaires (tapis, couvertures, matelas, l iterie . . . ) - 3. Le l inge de maison - 4. Non (Interdiction d'entreposer des « meubles meublants ») - S. Le nombre de person­nes ne peut être supérieur à celui mentionné dans le contrat ; dans le cas contraire i l est possible de demander une autorisation au mandataire - 6. Non, en aucun cas - 7. Ne pas gêner les autres habitants de la résidence et en respecter le règlement intérieur (bruit, propreté . . . ) - 8. S'assurer contre les risques de vol, d' incendie et de dégâts des eaux. - 9. À mettre à la disposition du locataire un logement confor­me au descriptif du contrat de location. - 1 0. Trois jours à partir de la prise de possession.

� 1 . Vrai : l , 3 , 4, 5, 7, 9 ; Faux : 2, 6, 8, 1 0 - 2. Indispensables : Penser le partenariat comme une réelle coopération, laisser une place à l'expertise des partenaires, promouvoir le commerce équitable, évaluer ou fai re évaluer l'action internationale et ses retombées, mettre en œuvre la méthodologie décrite dans le Guide - Possibles : introduire pour les marchés publics « dans le cahier des charges des critères sociaux et environnementaux dans les conditions d'exécution », équil ibrer le partenariat - Souhaitables : Penser durable, participer à la création d'un réseau de vil les consommatrices éth iques, construire la coopération, ne pas faire à la place des autres, mobi l iser les compétences présentes,

lIm] Proposition 1 . Le titre évoque pour moi une jeune femme adorable, toujours prête à rendre service à tout le monde. À première vue on pourrait penser au contraire que ce titre est ironique et que la jeune femme est tout à fait détestable. - 2. Il s'agit soit de quelqu'un de très peu modeste ou alors d'une personne qui se moque d'el le-même. - 3. Je trouve que cette personne est absolument adorable et qu' i l doit faire bon vivre avec elle. El le est aux petits soins pour chacun. On aimerait être à leur place. - 4. Au premier abord cette personne me semble très sympathique, mais je ne pense pas qu'on la prenne fort au sérieux. Tout le monde profite de sa genti l lesse. - S. Si j'étais à sa place je ne ferais pas la même chose. j 'essayerais, bien sûr, de faire plaisir à ceux qui m'entourent, mais je ne voudrais pas être leur esclave. - 6. Je ne pense pas que cette personne soit heureuse. Personne ne la respecte et plus elle se donne du mal pour rendre les gens heureux, plus on profite d 'elle. - 7. j 'aimerais lui dire de penser un peu plus à elle-même, de ne pas faire tous les caprices de ceux qui vivent avec elle et surtout j'essayerais de lu i expliquer que ce n'est pas comme ça que les siens l'aimeront ou la respecteront.

mIl Proposition 1 . I l s'agit, à mon avis, de souvenirs de vacances. - 2. a) « Il revient de . . . » explique et excuse en quelque sorte le comportement de la personne qui va parler de ses souvenirs. « C'est un statut en soi ». Le fait de dire que cette personne revient de . . . (en général un pays lointain), implique qu' i l n'y a rien à ajouter de plus. - b) « L'exploraseur » est un mot composé de : explorateur et raseur. Ce jeu de mots donne le ton de l'article et rend bien l'opinion de l 'auteur. - c) « Là-bas, tout fait sens ». Le voyageur fraîchement rentré garde parfois les gestes, les comportements et les habitudes typiques du pays qu' i l vient de visiter. On peut, par exemple, l' imaginer mangeant du couscous avec les doigts chez les amis à qui i l raconte son

• 26 •

Page 269: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

séjour. Ce faisant, il ne respecte plus les codes de comportement usuels de son pays d 'origine. De même, les expériences qu' i l a faites n'ont aucun l ien avec la réalité d'ici. Ce qui était dans le domaine du possi­b le ou normal « là-bas » devient absurde. - d) « L'éloge de la lenteur ». Faut- i l al ler au bout du monde pour découvrir ce que l'homme fait naturellement dès qu' i l peut teni r sur ses deux jambes : marcher ? Notre globe-trotter, citadin au carnet de rendez-vous bien chargé, perpétuellement stressé dans les stransports en commun ou les embouteil lages sur l'autoroute vante les mérites de la marche sans but, de la flânerie. Mais n'est-ce pas le même qui prend sa voiture pour aller chercher son pain à la bou langerie du coin pour soi-disant gagner du temps ? - e) Les « vraies gens ».Avec ce terme, le voyageur désigne des personnes avec lesquel les i l n'a en réalité rien en commun et c'est justement pour cela qu' i l s' intéresse à eux. Il s'agit de marginaux, eux-mêmes souvent mal intégrés dans leur propre socié­té et qui ne sont pas représentatifs de la population locale en général. Ces rencontres le confirment dans l ' idée qu' i l s'est faite de la civi l isation du pays visité. Mais a-t-i l seulement jeté un regard sur l 'aveugle qui, chez lu i , joue de l'orgue de Barbarie au coin de la rue ? - 3. Cela m'énerve particul ièrement. Je me sens importunée et envahie, mais je n'ose rien dire à mes amis de peur de les vexer. La seule solution pour moi est de les effacer dès que je les reçois, même si cela me donne mauvaise conscience. - 4. Je pense que cette forme d'exhibitionnisme est intolérable et fait preuve d'un manque de tact de la part de ses auteurs. C'est aussi une preuve flagrante d'un manque d'éducation. - 5. Jamais je ne ferais une chose parei l le, car je sais combien c'est envahissant et que je ne voudrais pas ennuyer les autres avec mes his­toi res. - 6. Les gens qui infligent leurs impressions de voyage à leurs proches sont égoïstes et mal élevés. I ls n'imaginent pas un seul instant que leurs souvenirs n' intéressent personne et qu 'au contraire ils les importunent. - 7. L'auteur pense que ces souvenirs rasent tout le monde. C'est pou r cette raison qu' i l surnomme ces gens des « exploraseurs ». Je suis tout à fait de son avis, car même si j'étais al lée aux mêmes endroits l 'expérience des autres ne m'intéresserait pas. Je souhaite garder mes souvenirs et mes impressions comme je les ai vécus sans qu' i ls soient « entachés » de l'opinion des autres.

mE L'organisation sociale des abeilles

1 . Le titre sert à éveil ler l ' intérêt du lecteur. L'intertitre incite le lecteur à continuer la lecture.- 2. I l s'agit d ' un texte informatif. I l nous informe sur le rôle bien défini des abeil les au sein de l a ruche, sur l 'origine de l 'Apis mellifera, sur les gènes des abeil les et sur la poll inisation. - 3. I l Y a 5 parties dans le texte. La première partie nous explique ce qui fascine les scientifiques. La deuxième partie expose le moyen de percer le mystère des abeil les. La troisième partie nous informe sur ce que l'étude génétique de l'abei l le a permis d'établ ir. La quatrième partie nous parle du peu de résistance des abei l les aux parasites et aux pro­duits chimiques. La cinquième partie est consacrée à la faculté pol l in isatrice des abeil les.- 4. La complexi­té de l'activité des abei l les organisées en colonie et comment des insectes au cerveau minuscule ont pu acquérir une organisation sociale aussi élaborée. - 5. La reine a pour seule activité de pérenniser l'espè­ce tandis que les ouvrières assurent le bon fonctionnement de la ruche. - 6. L'étude génétique de l'a­bei l le a permis d'identifier 1 0 500 gènes et est venue compléter le séquençage du génome de la droso­phi le, de l 'anophèle et du ver à soie. Elle a permis également d'établ ir qu'Apis mellifera est originaire d'Afrique et que les abei l les possèdent beaucoup de gènes relatifs à l'odorat mais peu concernant le goût. - 7. L'Apis mellifera, à cause d'un important déficit en enzymes de désintoxication, est moins bien armée que les autres insectes pour lutter contre les produits chimiques et a également une mauvaise résistan­ce aux parasites. - 8. L'activité poll in isatrice des abei l les a eu un effet considérable sur l 'évolution de la vie , car elle a contribué à l 'expansion rapide et à la diversification des plantes à fleurs qui donnent des fruits. - 9. Les abei l les ont une organisation sociale élaborée et, grâce à leur activité pol l in isatrice, el les ont eu un effet considérable sur l 'évolution de la vie.

mE 1 . a, b et peut-être d (<< bien souvent inhibés . . . ») - 2. le â évoque une bouche largement ouverte ; la prononciation des mots bâi l ler, bâi l lement aussi - 3. c'est comme un étirement musculaire ; on l ibère l'hormone de l'attachement affectif, l 'ocytocine - 4. c'est un signal qui nous avertit que nous sommes fati­gués ; i l redonne du tonus musculaire et ouvre les voies respiratoires - 5. chez les macaques, le bâi l le­ment a une sign ification explicitement sexuelle, ce qui n'est pas le cas chez l'homme - 6. ce réflexe est con ditionné par la l ibération d'hormones comme par exemple la testostérone - 7. la dopamine, l 'ocyto­cine, la testostérone, la progestérone. - 8. Par exemple : Tout le monde bâi l le, même les bébés avant de naître. C'est très uti le parce que bâi l ler, ça te prévient que tu es fatigué. C'est comme un signal : atten­tion ! Repose-toi ! C'est uti le et c'est agréable : quand tu bâi l les, c'est un peu comme quand tu t'étires le matin pour révei l ler tout ton corps.

• 27 ·

Page 270: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

lIŒl La carte postale « fait de la résistance ».

1 . Malgré la concurrence du courrier électronique, des textos et des téléphones portables la carte pos­tale n 'a pas pris une ride. - 2. La carte postale est un {( moyen universel de communication ». Tout le monde, jeunes ou moins jeunes, intellectuels ou non, dans tous les pays, on écrit des cartes postales. -3 . {( La carte postale fait rêver ». Oui, car on y voit des paysages de rêve, le ciel est toujours bleu, la mer également. Les cartes postales sont synonymes de vacances. - 4. La carte postale trouve son origine en Autriche en 1 860. Un employé de commerce marseil lais aurait eu le premier l' idée de la carte i l lustrée photographique en 1 920. Elle passera à la quadrichromie à la fin des années 60. - 5. Les motifs eux aussi sont un iversels : mer, montagne, vil lages, châteaux, vieux métiers, l ieux historiques . . . - 6. Oui. C'est une occasion de dire à ceux qui me sont chers que je pense à eux, que je ne les oubl ie pas. La carte postale permet de garder le contact avec les amis. Et si j'envoie des cartes, j 'en recevrai aussi. - 7. Oui, j 'adore recevoir des cartes postales. Je les garde toutes. Je les épingle dans ma cuisine pour les avoir toujours à portée de main. Je les relis souvent et je pense à ceux qui me les ont envoyées. - 8. Les gens écrivent des cartes postales pour garder le contact avec leurs proches, leurs amis, leurs col lègues et pour leur dire qu' i ls pensent à eux, qu' i ls ne les oubl ient pas.

lIiE.! 1 . Le texte commence par une question, provocatrice, faussement ingénue - 2. ringard - un has been - cela ne se fait plus du tout - c'est dépassé - 3. C'est perdre son temps, interrompre le fil de la vie - 4. le dandy déteste tout ce qui est naturel - 5. dormir 1 2 h d'affilée - 6. un cloporte, un pauvre hère ; honteux ; ordinairement, bêtement, grassement - 7. en envoyant des messages en pleine nuit -8. El le se vantait de ne jamais dormir.

lIiE A. 1 . Des mots sont surlignés dans le texte. - 2. Ce sont des exemples de féminisation de fonctions - 3. Le texte traite des formes lexicales féminines des fonctions et professions. B. 1 . La féminisation de noms. - 2. La féminisation de noms de métiers jusque là mascul ins. - 3. À la fois l inguistiques et {( politiques » : reconnaître l 'égalité des hommes et des femmes dans la vie profess ionnel­le. - 4. Pompier, officier, facteur, postier, comédien, chimiste, président, académicien, maire, poète, infi rmier, policier, gendarme, instituteur, manipu lateur, avocat, chirurgien, conseil ler, ministre, préfet, prêtre, ogre, sol­dat, conducteur, menuisier, acteur, pharmacien, pi lote, secrétaire, écrivain, hôte, docteur. - 5. En général, ajout d'un -e final. - 6. Ceux qui représentent des fonctions occupées depuis relativement longtemps par les femmes. - 7. L'ambiguïté repose sur des homonymies ou encore sur la confusion entre la féminisa­tion d'une fonction et le terme désignant la femme d'un professionnel. - 8. Les noms masculins se trans­formant en {( -esse » au féminin ainsi que les noms se terminant en {( eur » au mascul in : ils présentent trois possibi l ités de féminisation (-eure, -oresse ou -eresse, euse) : les formes féminines sont souvent péjoratives ou peu {( esthétiques ». - 9. Tout simplement ajouter un {( e » à la forme mascul ine : c'est la solution adoptée par les Québécois. - 1 0. Il semble trouver cette féminisation naturel le, dès lors qu'elle n 'est ni péjorative, n i inesthétique et qu 'elle reconnaît une fonction exercée par une femme. Les débats autour de la féminisation des fonctions l'amusent, i l semble les trouver ridicules : pour preuve, ce qu' i l écrit dans les troisième et quatrième paragraphes, l ' ironie et les mots uti l isés.

lIiB 1 . Les modes d'emploi sont souvent incompréhensibles, mal traduits ou sont de véritables {( lapal is­sades* ». - 2. Cacahuètes Sansburry : {( Avertissement : contient des cacahuètes » ; Biscuits apéritifs remis à bord des vols American Airlines : {( Instruction : 1 . ouvrir paquet. 2. manger biscu its. » ; Sèche-cheveux Sears : {( Ne pas uti l iser en dormant. » - 3. Oui. Dans le mode d'emploi d 'un ouvre-boîte, dans celui d'un compteur kilométrique et d'un lecteur de DVD. - 4. Parce que ce sont des lapal issades. - 5. Parce que l es gens qui les écrivent ne comprennent pas ce qu' i ls écrivent. - 6. Oui. Parce qu' i l peut y avoir des mal­entendus ou des fautes d'interprétation. - 7. Parce que ceux qui écrivent les modes d'emploi ne savent pas se mettre à la place de ceux qu i vont les l i re et ne demandent à personne de les expérimenter. Il peut parfois aussi s'agir de mauvaises traductions, mot à mot, qui n'ont plus aucun sens. - 8. En général j'écris au fabricant et je lui demande qu' i l m'explique dans un langage clair comment je dois uti l iser le produit. Si je ne reçois pas de réponse, je renvoie le paquet ou j'essaye d'échanger l'article. *Une lapalissade : affirmation dont l'évidence prête à rire (ex. Un quart d'heure avant sa mort, il était encore en vie).

lIiE 2. L'objectif du bi l let est d'amuser le lecteur et de lui faire prendre conscience de l 'ineptie de cer­taines mentions que l 'on trouve souvent sur les emballages. - 3. Il s'agit d'un sujet universel que l'on

• 28 •

Page 271: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

retrouve au quotidien. - 4. Alain Rémond parle d'escroquerie parce qu' i l se sent trompé par la mention {{ ouverture et fermeture faci les ». - 5. L'auteur parle de l ' immense progrès de pouvoir ouvrir et fermer faci lement un paquet de nouil les, alors que le consommateur sait parfaitement qu' i l va être confronté aux pires d ifficultés. Il décrit les indications qu' i l suit au pied de la lettre et le désastre qu i s'en suit.

IDE 1 . {{ Écartez les poignées > centre de la boîte ». - 2. Pas de corrigé. - 3. Ce bi l let est amusant parce que nous nous sentons concernés en le l isant. Qui n'a pas, en effet, vécu ce genre de mésaventure ? Alain Rémond nous montre que nous ne sommes pas seuls à ne pas comprendre les modes d'emploi. - 4. Non. Le mode d'emploi est incompréhensible. - 5. Non, je ne lis jamais les modes d'emploi parce que je ne les comprends pas. J 'attends que quelqu'un me montre comment je dois uti l iser l'appareil . - 6. Prenez une demi-baguette. Coupez-la dans le sens de la longueur. Beurrez les deux moitiés. Découpez une tranche de jambon à la même d imension que votre baguette. Déposez-la sur une des moitiés sans faire un faux pl i . Refaites la même opération avec une tranche de fromage. Fermez alors le sandwich avec l'autre moi­tié de baguette. Bon appétit !

DE 1 . déposer - garer - poster - enfi ler - semer - placer - consacrer - poser - instal ler - glisser -investir - ranger - 2. mettre en jeu, en question, en échec, en cause, en lumière, en évidence, en œuvre . . . ; mettre à jour, à l 'épreuve, à contribution, à mort, à mal . . . , au point, au jour ; mettre sur pied, sur la table . . . ; 3 . 1 b, 2 a, 3 b, 4 b, 5 b, 6 a, 7 b, 8 a.

IID Exemple d' « allègement » : une entreprise agro-alimentaire, AGRIMAX, Oscar 2007 (ou 2008 . . . ) de l'exportation ; . . . accompagné de plusieurs ministres dont ceux de l'agriculture et de l'emploi. Proposition de « texte allégé » : En vis ite dans le Pas-de-Calais, le Premier ministre, accompagné de plusieurs ministres dont ceux de l'Agriculture et de l 'Emploi, visitera demain matin une entreprise agro-al imentaire, l'AGRIMAX, Oscar 2007 de l'exportation. Il se rendra ensuite à la Préfecture où, vers I l h, il prononce­ra un discours qui devrait porter sur la {{ modernisation sociale » et plus particulièrement sur les l icencie­ments économiques, sujet très sensible dans cette région traumatisée par les difficultés l iées à l 'emploi.

0::& Exemple de texte remanié : Paradoxalement, les médias peuvent renforcer les préjugés : s' i ls appor­tent parfois des informations objectives qui permettent de fonder une culture authentique, ils dévelop­pent en paral lèle, une sous-culture pleine de préjugés. En effet, les médias, même publ ics, obéissent à la loi du marché et cherchent à répondre, de manière plus ou moins consciente, à la demande du public. I ls peuvent donc alimenter les préjugés au l ieu de chercher à les détruire, comme cela devrait être leur mis­sion. Ainsi voit-on des journaux se spécial iser dans la parapsychologie, l'astrologie, l 'occultisme, entrete­nant par là l ' ignorance et accréditant des préjugés vieux de plusieurs siècles. Mais les médias n'exploitent pas uniquement l ' ignorance, ils exploitent aussi des préjugés plus inquiétants, l iés à l 'ethnocentrisme ou au racisme, par exemple. Ce phénomène est particulièrement grave car les médias, à la man ière du tam­tam, diffusent les préjugés, mais leur confèrent au passage, de surcroît, une manière d'aura, de majesté ou simplement de sérieux. Par conséquent, on peut dire que la technologie la plus sophistiquée peut se met­tre au service des préjugés les plus archaïques. Ne serait- i l pas plus logique que le progrès technique se m ette au service du progrès intellectuel et, au-delà, de la vérité ?

III] Proposition : Connaissez-vous la formation en alternance ? Le cas d'Élodie Lesueur en constitue un excel lent exemple. C'est alors qu'elle venait d'effectuer un stage de trois semaines dans une cl inique vété­rinaire, dans le cadre du Brevet de Technicien Agricole élevage canin, qu'Élodie Lesueur se vit proposer une formation en alternance. Il s'agissait de suivre une formation d'auxi liaire spécial isé vétérinaire.Après avoir mûrement réfléchi, Élodie Lesueur décida d'accepter la proposition de faire deux années d'études supplémentaires alors qu'el le s'apprêtait à présenter son Brevet. Cette formation, qu i al l iait la théorie et la pratique, comportait dix semaines de cours en Centre de formation, le CNFA d'Aix-en-Provence, et de la pratique en structure vétérinaire le reste du temps. Pour Élodie, le grand avantage de cette for­mation était de pouvoir mettre tout de suite en application ce qu'elle apprenait au p lan théorique. Bien

• 29 •

Page 272: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

encadrée dans son travai l , Élodie eut la fierté d'obtenir son diplôme. Le vétérinaire chez qui el le effectuait sa formation lu i proposa alors un contrat de travail à durée indéterminée. Dix ans plus tard, après avoir acquis une bonne expérience dans les d ifférents domaines de sa profession, Élodie posa sa cand idature pour être à son tour formatrice au CNFA d'Aix-en-Provence.Acceptée à ce poste, Élodie retransmet dés­ormais son expérience et encourage quiconque qui désire se lancer dans une formation à se montrer audacieux, à suivre sa passion.

III] Proposition : Elles ont réussi à s'adapter à des conditions de vie particul ièrement d ifficiles, el les savent uti l iser, une bous­sole astronomique et un podomètre, ou encore elles ajustent le format de leur armée au degré de mena­ce que représente l'adversaire. Qui sont ces créatures aussi douées ? Non, vous ne devinerez jamais . . . I l s'agit des fourmis dont le professeur Luc Passerat nous présente la véritable h istoire dans un ouvrage au titre éponyme, paru dans la collection « Le temps des sciences )}, chez Fayard. Les fourmis savent en effet s'adapter, mieux que les hommes sans doute, à des conditions de vie extrêmes. Il y a des explorateurs qui vont vers le Pôle Nord, et on peut bien survivre en Afrique tropi­cale mais pas aussi bien que le font les fourmis. Ainsi, c'est dans les régions équatoriales que l 'on rencontre le plus de fourmis. Sur un seul arbre de la forêt amazonienne au Pérou, on trouve quarante trois espèces de fourmis, ce qui est supérieur au nombre d'espèces que l 'on trouve dans toutes les I les britanniques. Cette faculté d'adaptation extraordinaire se manifeste également chez les fourmis qui vivent dans les zones désertiques, en plein Sahara, sous des températures qui peuvent atteindre 55°. Comme dans cet environnement elles ne d isposent d'aucun repère topographique visible pour retrouver leur nid quand el les sont al lées chercher de la nourriture (des cadavres d' insectes morts de sècheresse), el les uti l isent une boussole astronomique. De fait, elles décrivent un cap par rapport au soleil. Quand el les s'éloignent de leur nid, el les sont même capables d' intégrer le déplacement apparent du soleil et, au moment du retour, de tenir compte de cette déviation. Les fourmis, par exemple celles que l'on trouve dans le midi de la France, savent parfaitement estimer le degré de dangerosité d'un biotope déterminé par les rencontres qu'el les peuvent faire. Comme elles entretiennent une véritable armée, si elles rencontrent beaucoup d'animaux qui peuvent leur nuire, elles augmentent immédiatement le nombre de leurs soldats, des fourmis à la morphologie particul ière, aux mandibules surdimensionnées. En effet, ces soldats sont coûteux à entretenir quand il n'y a pas de guerre car i l ne savent rien faire d'autre : i l convient donc d'ajuster leur nombre à la menace éventuelle que peut s ubir la société. Ces individus chargés de la défense de la société sont par ail leurs généralement les plus âgés. Grâce à leur travail , i ls ont déjà rendu à la société ce qu' i ls en avaient reçu : leur disparition n'a donc pas une grande importance pour la société. Les fourmis champignonnistes procèdent de la même façon. Pour nettoyer leurs nids encombrés de centaines de kilos d'ordures, une tâche dangereuse parmi les bac­téries et les microbes, on envoie les fourmis les plus âgées. Afin de ne pas contaminer la société, cel les-ci ne sortiront jamais de leur dépôt d'ordures où elles mourront. Dans ce monde cruel des fourmis, on trouve aussi de fourmis kamikazes. Dotées de glandes céphal iques surdimensionnées, logées dans la tête, mais tellement longues qu'el les vont jusqu'à leur abdomen, lorsqu'el­les sont au contact d'un intrus, elles contractent leur abdomen et l'explosent, projetant sur leur ennemi u n liquide toxique. En procédant ainsi, elles meurent, mais elles entraînent aussi leur ennemi dans la mort. Ce sont bien des créatures surprenantes, aux formidables capacités d'adaptation que vous découvrirez dans La Véritable Histoire des fourmis racontée par le professeur Luc Passerat.

o::m Conseil : Vous pouvez, lors d'une rédaction à partir d'un document oral, uti l iser des extraits plus ou moins longs de celui-ci dès lors que la langue employée se présente comme une langue écrite oralisée, c'est-à-d ire exempte des traits caractéristiques de la langue orale. Proposition : (en 305 mots) Le lundi 6 novembre 2006, à 1 3 h I l exactement le secrétaire général de l 'a­cadémie Goncourt révélait le nom du 1 03e lauréat du plus prestigieux et célèbre prix littéraire français. Réuni traditionnel lement au restaurant Drouant, le jury, par 7 voix contre 1 0 venait de couronner au pre­m ier tour, Les Bienveillantes de Jonathan Littell . Grand favori de la rentrée l ittéraire, cet écrivain américain francophone de 40 ans, qui a œuvré dans l 'humanitaire, a accompli un véritable travai l de Titan pour par­venir, au fil de la plume, à évoquer la vie de Max Aue, officier nazi, depuis sa jeunesse jusqu'à ce qu' i l quit­te Berl in à la fin de la guerre. Max Aue est un Allemand de langue française, élevé en partie en France et y ayant fait ses études. L'histoire complexe de sa famil le mais aussi son goût affirmé pour la culture fran­çaise font de cet homme, proche des mil ieux d'extrême-droite, un officier nazi qui ne correspond pas au

• 30 •

Page 273: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

ment» un criminel. Son histoire plonge le lecteur dans la banalité du mal. Elle l'entraîne sur les fronts de l'Est pendant la Seconde Guerre mondiale - où il s'agit d'exécuter les Juifs. Elle fait pénétrer le lecteur à Auschwitz à côté des Allemands - ou encore dans la bureaucratie nazie à Berlin. Ce livre suscite déjà de nombreuses réactions tant pour ses invraisemblances que pour l'impossibilité de mettre le lecteur dans la peau du bourreau. Les avis de certains historiens et romanciers divergent. Pour Jorge Semprun, mem­bre du Goncourt, ce livre fera référence à l'avenir, alors que Claude Lanzmann, auteur de Shoah s'est mon­tré franchement réservé. Une chose est certaine: ce roman de 908 pages, s'il est long à lire, déjà un suc­cès en librairie, reste imprimé dans la mémoire du lecteur.

mm 2. Une mauvaise critique - Trahi et défiguré; déshonorante par sa bêtise et sa violence - ce désastre. J. a) la mise en scène: à gros sabots - outrée (outrance) - se veut à grand spectacle - scènes grotesques - mauvais goût - nouvelle version de Dracula - situations invraisemblables - violence - castagne. b) les dialogues: d'une bêtise abyssale - stupidité intense - bêtise. c) l'adaptation, la fidélité au roman: adapta­tion déshonorante - œuvre mutilée, défigurée, portée historique ignorée - roman détruit sans vergogne - un désastre -péripéties affligeantes de niaiserie. d) l'image: des chromos de calendrier - même lumière que celle des pubs pour yaourts. e) la musique: à décorner les bœufs - ne laisse aucun répit. f) ce que ressent le spectateur, la façon dont il est traité: colère, rage, indignation, blessé, maltraité (aucun animal ... cela ne s'applique pas au spectateur).

1 EXPRESSIONS

EXPRESSIONS ET ADJECTIFS ET ADJECTIFS DU TEXTE

très positifs positifs neutres ' plutôt négatifs 1-Passionnantes Intéressantes Étranges Ridicules Grotesques

Opulente 1 Riche Neutre 1 Plate Indigente

Embellir Modifier Défigurer

Respecté Peu conforme Trahi

Soulignant Effaçant Écrasant Piétinant

Réussite, succès 1 Œuvre Film Échec Désastre •.

Intelligence Finesse Esprit La mièvrerie tsetlse 1 nlalsene 1 stupidité

Transformer AbÎmer Mutiler

Bon goût Mauvais goût

Enthousiasme Joie Satisfaction Irritation, agacement Colère, rage

Magnifié Embelli Méconnaissable Défiguré

Scrupuleusement Avec application Directement Sans hésitation Sans vergogne

Un feu d'artifice de Une multiplication de Un grand nombre de Un recours fatigant à Un tres !eenlble bombar ement

Admirable Belle, bonne' Honnête Déshonorante

Respecte Présente Écorché Détruit

Réalistes Inouïes Incroyables Invraisemblables

Délicate, subtile Fine Grosse. grossière A gros sabots

L'impartialité La neutralité La partialité Le manichéisme

Merveilleuses 1 ntéressantes Regrettables Embellir Affligeantes

• 31 •

Page 274: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

mr. Propositions : 1 . Critique négative : Encore un classique assassiné à l 'écran. Que d ire de cette désolante adaptation de

Jacquou le Croquant ? Que sont devenus les splendides héros de l 'œuvre d'Eugène Le Roy ? Un scénario qu i prend trop de l ibertés, des aventures sans aucun souffle, des situations incroyables, un roman que l'on ne retrouve pas, une histoire affadie . . . Que dire de cette parodie de fi lm à grand spectacle ? Une accu­mulation d'effets spéciaux et une musique trop forte qui ne permettent pas au spectateur d'adhérer à l 'h istoire, de partager les sentiments des personnages. Comment les comédiens ont-ils pu accepter de jouer dans cette mascarade ? Des images prétentieuses qui ressemblent à de pâles et grossières copies de tableaux de Maîtres . . . Un seul conseil : épargnez votre temps et votre argent, épargnez-vous ce spectacle ! 2. Critique positive : Belle adaptation au goût du jour d'une célèbre œuvre littéraire. Ce nouveau Jacquou le Croquant ne manquera pas d' inciter bon nombre de spectateurs à l ire ou relire le roman d'Eugène Le Roy. Tout y est : une mise en scène conforme à l'atmosphère de l 'époque (que d 'aucuns esprits chagrins considèreront misérabiliste) de nombreux effets spéciaux pour soul igner les aventures des personnages, de beaux décors et de belles images - tableaux à la façon de Mi llet, Greuze ou Géricault . . . La musique, peut-être un peu trop forte, vient parachever l 'ambiance du fi lm. Si quelques l ibertés ont été prises avec le roman, el les ne le dénaturent point. Les aventures amoureuses du héros et la portée historique de l 'œuvre d'Eugène Le Roy sont évoquées habilement. Autant de (bons) points .qui devraient concourir au succès de ce fi lm !

m� Proposition :

Monsieur, J 'ai bien reçu votre lettre me demandant d'acquitter l ' impôt sur le revenu. Je n'ai pas l ' intention de le faire. D'abord, je suis sans revenu ni possessions d'aucune sorte et le peu d'argent que j'ai, je préfère le consa­crer à des choses plus utiles pour moi, comme fumer ou boire. D'autre part, je ne suis pas d'accord avec l'emploi que vous faites de nos impôts. Inuti le de lancer la justice à mes trousses : ça coûtera cher à l'État pour rien !

Cordialement, J . R.

m� 1 . a) « Comme on dit ». La lectrice refuse un nouveau langage qu'elle qualifie de snobisme. b) « Drôle d'al lure » a pour thème la tenue vestimentaire des personnes publiques. c) « Sauver l 'orthographe » fait état de la réforme de l 'orthographe. 2. Merci Stéphanie pour votre témoignage. Je partage entièrement votre opinion. On ne devrait pas tolé­rer ces tenues pour des personnes publiques. Quel manque de savoir-vivre, de respect des autres ! Les bonnes manières n'ont jamais été une question de modernisme ou de ringardise. Un peu de tenue, mes­s ieurs-dames ! Merci.

lEm 1 . Arguments pour : • les citoyens ont le droit de réclamer la vérité sur la vie privée des hommes et des femmes politiques. • Si les hommes politiques ont fait de leur vie privée un élément de communication politique, i ls doivent al ler jusqu'au bout. .

• Il n 'y a pas de démocratie sans l iberté de la presse.

Arguments contre : • Il faut laisser tranqui l le ceux qui n'ont à aucun moment uti lisé leur vie privée comme élément de com­munication. • Il faut protéger son entourage, ses enfants, son conjoint. • L'humanité ne peut survivre sans un peu d' intimité.

2. Je ne suis ni pour ni contre : je pense, en effet, que les hommes et les femmes pol itiques ont droit à une vie privée. La presse, et les médias en général, devraient respecter l ' intimité de ceux qui nous gou­vernent. Cela me choque de voir avec quelle avidité les gens se précipitent sur les journaux s i l 'on peut l ire en première page qu' i l est arrivé malheur à tel le ou tel le personne. Les politiques sont devenus une véritable pâture pour les journal istes. I l suffit d'ai l leurs de voir comme les ventes de magazines augmen­tent dès que la photo de couverture incite les lecteurs à croire qu' i ls vont enfin apprendre ce qu' i ls avaient toujours voulu savoir.

• 32 •

Page 275: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

D'autre part, je comprends qu' i l fai l le informer le public et qu' i l ne faudrait pas creuser un trop grand écart entre les élus et leurs électeurs. En fin de compte, les dirigeants devraient avoir la possibi l ité de vivre comme tout un chacun, sans devoir systématiquement se cacher pour ne pas être la proie des médias. Mais ils ne devraient pas non plus avoir le droit d'exhiber leur v ie privée.

DiI Par exemple : Nous vous conseillons, pour ce week-end, une visite au musée Dapper. Ce musée pari­sien, rappelons-le, est presque entièrement consacré aux divers aspects de l'art africain. Actuellement est organisée une superbe exposition autour de l'œuvre d'Ousmane Sow, célèbre sculpteur sénégalais qui puise l'essentiel de son inspiration dans les tribus d'Afrique, Peuls en particul ier. Ses grandes figures très expressives, faites de pail le, de tissu et de glaise, ont fait le tour du monde. On se souvient par exemple de l'extraordinaire exposition en plein air que la mairie de Paris avait présentée en 1 999. L'exposition du musée Dapper permet aux visiteurs de bien comprendre la d iversité des talents d 'Ousmane Sow ainsi que l 'évolution de sa « manière ». Certaines de ses œuvres sont particul ièrement saisissantes ; par exemple, dans la dernière sal le, le visiteur est accuei l l i par la' sculpture d'un être de dou­leur, figure criante de vérité, dont la violence nous frappe de plein fouet.

I:EB 1 . a) Faire connaître la fondation Greffe de Vie. - b) Aux lecteurs - c) Demander son « passeport de vie » auprès de la fondation. - d) Le visage radieux d'Yves est celu i d'un homme en excellente santé : il s'oppose au texte de la publicité : ({ Il y a un an Yves était mort » : une greffe d'organe peut redonner la vie à un malade. - e) pour le donneur (écrit sur le passeport, en bas à droite = après ma mort ; pour le receveur : en attente de . . . 2 . Proposition : Le don d'organes est sans doute le plus beau cadeau que l 'on puisse faire après sa mort : redonner la vie à des malades qui n'ont pas d'autre moyen de guérir, de survivre. Il s'agit d'un acte qu i, pour être de plus en plus fréquent, ne se banal ise pas pour autant. Les raisons varient d'un pays à l'autre, mais relèvent essentiel lement de la morale ou de la religion. C'est à la famil le du donneur que le don d'organe pose généralement un cas de conscience. En effet, si le donneur n'a rien spécifié avant son décès, certains hési­tent à prendre cette décision qui leur semble appartenir au défunt. Il est également des rel igions qui inter­d isent le don ou la greffe d'organes. D'autre part, pour beaucoup, i l est diffici le de ({ faire leur deuil » lorsque l 'être qui leur était cher continue, d'une certaine façon, de vivre en quelqu'un d'autre dont i ls ignorent l ' identité. Toutefois, de plus en plus de gens admettent que les progrès de la médecine et de la ch irurgie entraînent une augmentation d'actes de ce genre, et qu' i l est paradoxal d'approuver les greffes d 'organes, d'admirer les prouesses chirurgicales tout en hésitant à devenir soi-même donneur. La multi­p l ication de ces actes nous fait rencontrer de plus en plus de personnes greffées, ce qu i contribue à une évolution des mentalités. En ce sens, cette publicité semble être nécessaire : el le interpel le tout un cha­cun, l'obl ige à penser à une décision fondamentale pour son prochain.

(g] Propositions : a) Connaissez-vous le clown Abricot ? Ce n'est pas un bachi-bouzouk. Tout juste un homme devenu c lown par amour. Un goût bizarre pour les bijoux et les tenues extravagantes de son métier. Comment comprendre qu'un homme au naturel si élégant, toujours chic, aux costumes discrets et passe-partout prenne autant de plaisir à valser, au centre de la piste, dans une salopette de couleur abricot, large de plus d'un mètre ? b) l'abricot serait-il le symbole de l'amour pour ce bachi-bouzouk couvert de bijoux bizarres ? Chic pour les uns ou clown pour les autres, ({ son » mètre quatre-vingt-dix n'est guère passe-partout . . . pour aller valser !

DI] Propositions : Cravate Haut de forme Imperméable Casquette . . . c'est quoi le chic ?

Virevoltez Aériennes et Légères Si lhouettes, Évadez-vous et Rêvez

• 33 •

Ananas Banane Raisin Igname Cerise Orange Tomate

Page 276: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Amour Baroque, bizarre Ridicule, ravissant I ncongru, Courtois, Ombrageux, Timide ou torride . . . mais amour toujours !

I:EIJ Propositions : 1 . Be . . . Be . . . Bredouil lait Brigitte, au Bureau on Bosse Beaucoup. On Bavarde et on Blague, Bien sûr, mais on ne Boit ni Bière ni Brandy ! 2. Ah, Annie, mon Amie, Achète des Ananas et des Abricots, des Amandes et des Avelines, des Asperges et des Avocats,Apprends À t'Alimenter ! 3. Comment Croire Ces Contes Cocasses ou Comiques, Ces Chimères Colportées Comme Certaines Causeries Chuchotées au Coin des Cheminées ? Courez, Car Commérages et Cancans Causent Confusions et Crises Chez les Couples et les Copains . . .

Dm Propositions : j ' À Ai Une I dée, AMOUR, Allons, Partons Ensemble !

Ce Bal Nous I rons VALSER Bientôt !

Iflj Proposition : (avec les mots donnés dans l'exercice) : Mots d'ailleurs et clichés Accordéon et béret ou cravate et dél icatesse : est-ce la France ? Geisha, haïkus et ikebana : est-ce le j apon ? Kiwis et l itchis, mousselines, nacres et oranges : serait-ce les Phi l ippines ? Un quorum pour la rumba et la sieste, pas de tabous ni d'ukases : peut-être le Venezuela ? Au bord d'un wharf, un xylophone sur un yacht : ce ne peut-être la Zambie !

lm 1 . Les deux textes se ressemblent par leur contenu, la longueur des phrases et le style. 2. Les phrases sont difficiles à comprendre parce qu'el les sont très longues et sinueuses et peuvent ainsi paraître confuses. 3 . Marcel Proust est une cible idéale pour un pastiche parce qu' i l est connu du grand public. Il est faci le­ment imitable car son style montre des caractéristiques connues de tous. 4. Ce pastiche est amusant parce qu' i l imite très bien le style de Marcel Proust. jean-Louis Curtis se moque de l'auteur dans un esprit de bonne humeur divertissante. Il a lu toute l'œuvre de Proust et insiste sur les obsessions de l'auteur et sur ses phrases longues et sinueuses.

lEm 1 . La raison du plus fort est toujours la meil leure. La morale exprime que, dans la vie, celu i qui est le plus fort gagne toujours. Que ce soit dans le mil ieu du travail, en politique, dans le mi lieu scolaire ou autre. 2. Le loup avait décidé dès le départ de manger l'agneau, mais pour se donner bonne conscience, i l accuse l 'agneau d'avoir {( troublé son breuvage ». Il se donne ainsi une excuse pour se venger de l'agneau. 3. L'agneau est humble, modeste. Il s'adresse au loup en l'appelant {( Sire » ou {( Votre majesté » et parle à la tro isième personne. 4. Le loup, lu i, est vil , sournois et de mauvaise foi . I l tutoie l'agneau, pour lu i montrer sa supériorité.

5. Proposition : Le jeune homme et le contrôleur Un jeune homme rêvait sur un banc du métro Capuche relevée sur ses cheveux d'ébène La couleur de sa peau ? - Un peu noire, mais pas trop

• 34 •

Page 277: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Mais il était bien français quand même. Un contrôleur survient : {( Contrôle des bi l lets, s' i l vous plaît » {( À coup sûr, pense-t-i l , voilà du beau gibier. » Le jeune homme sursaute, cherche en vain son ticket RER {( J 'ai payé, je le jure sur la tête de ma mère. » {( Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. » Se moque l'agent en colère {( Allez, ouste, j't'emmène au commissariat, Tu raconteras tes histoires là-bas. »

Le jeune homme se débat, clame son innocence Il est en règle, i l a bonne conscience {( J 'suis pas une racail le, j'bosse du matin au soir. Mais voi là qu'en sortant son mouchoir Pour essuyer la sueur qui perle sur son front Tombe en tourbil lonnant le petit bout de carton.

Il se baisse, le ramasse, le tient comme un étendard, Le contrôleur lu i dit : {( Rentre chez toi, il est tard . . . »

La morale de cette histoire C'est que quelle que soit la circonstance Il ne faut point juger sur les seules apparences

lIE Voici un résumé de la nouvelle d'Anna Gavalda pour vous inciter à la lire. I l s entrent chez Mc Donald et il s'en suit une description de l'atmosphère bruyante, des personnes atta­blées laides ou trop grosses ainsi que des serveuses. Au moment de commander la {( jolie fi l le » hésite et change plusieurs fois d'avis. Il y a une relation remplie d'amour et d'affection entre les deux personnages. L'homme se demande ce qu' i l aime le plus chez elle, si elle s'est fait belle pour lui . Il est prêt à tout pour el le et e l le aussi aime lu i faire plaisir. Elle mange tranqui l lement son dessert et picore les noisettes et les morceaux de caramel. Il n'a d'yeux que pour elle. I l ne sait pas où i l pourrait l'emmener après le repas. Q uand ils sortent de chez Mc Donald, elle ne lu i donne pas la main, mais elle lu i prend le bras. Il aime cette fi l le, c'est la sienne.

l1li 1 . petite bourgade, ombre des montagnes, parois d'un cal ice, cône renversé, chemin à pic, abîme, gouffre de cristal ; angoissée, assombrie ; étreindre, descendre, se tordre, ne plus pouvoir sortir ; à pic, bas, au fond. 2. un capucin, des habitants reclus, angoissés 3. entre vêpres et compl ies, vers la fin de l'après-midi 4. un récit, sans doute tragique 5. une histoire tragique, probablement étouffée dans ce décor sinistre, dans le si lence de ce puits sans fond : un crime caché aux yeux du monde extérieur, par exemple

IlEVoici la version originale du conte : Ifa l'avait défendu. Aussi, dès leur première rencontre, le jeune homme mourut. Apprenant ce qui s'était passé, la famil le vint trouver la jeune femme, lui reprocha sa conduite et la somma de rendre la vie au défunt. Ifa, consulté, répondit : -Votre enfant peut vous être rendu, mais, pour cela, creusez une fosse, jetez-y du bois, mettez le feu, et que l 'un des parents passe à travers la flamme. Le bokono*, su ivi de la famil le, creu­sa la fosse, y mit le bois, l'al luma et l 'arrosa d'hui le. Mais ni le père ni la mère ni les autres parents n'eu­rent le courage de passer à travers la flamme. Par affection pour celu i qu'elle avait pris comme mari et se reconnaissant coupable de sa mort, la jeune fi l le se p laça devant le feu et se mit à chanter. Elle s'avança dans les flammes, mais el le tomba et tout le monde de dire : - C'est fini , el le brûle.

• 35 •

Page 278: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

On jeta du bois, de l 'hui le, le bois s'enflamma ; on jeta encore du bois, on versa encore de l 'hui le et ainsi jusqu'au matin. À la pointe du jour, que vit-on arriver ? Le jeune homme et la jeune fi l le. I ls venaient se donnant la main, et le jeune homme chantait : Si mon père qui a travai l lé Qui a peiné pour m'élever A refusé, S i ma mère qui a veil lé, Passé, ses nuits près de moi, A refusé, Cette jeune femme M'a dél ivré, m'a rendu l ibre : Je suis comme les autres hommes L'amour est plus fort que la mort.

*Bokono = Prêtre du Fa ou du Ifa

lIE Proposition : I l était une fois un pauvre paysan qui vivait seul dans une vieil le maison un peu délabrée. Il était triste et malheureux parce qu' i l n'y avait personne qui s'occupait de lui et il n'avait personne à aimer et dont i l aurait pu s'occuper. Sa vie, i l la passait dans les champs, mais de plus en plus souvent i l se demandait ce que deviendrait son bien puisqu'i l n'avait pas d'enfants. I l se désolait chaque jour davantage. Une nuit, i l vit en songe une jolie jeune fi l le qui lui faisait signe de venir la chercher dans un pays lointain. À son réveil, i l décida de tout abandonner pour se mettre à la recherche de la jeune fi l le qu' i l avait vue en rêve. Il se m it en route avec pour tout bagage un petit baluchon et quelques vivres. Il emporta aussi un cou­teau que son grand-père lui avait offert, car la route était longue et i l ne savait qui i l pourrait rencontrer. I l traversa d'abord des vil lages et des vil les et s'enfonça ensuite dans une forêt profonde. Un orage éclata. Le vent sifflait dans les branches des arbres et notre pauvre paysan n'en menait pas large. Il se sentait encore plus seul que d'habitude et se mit à pleurer sur son sort. Devait-i l continuer sa route ou rentrer chez lu i ? Il ne savait que faire. L'image de la jeune fi l le lu i revint alors à l'esprit et il reprit cou­rage. Quelques jours plus tard, il fut attaqué par des brigands qui lu i réclamèrent son argent. Le pauvre n'en avait pas. I ls le frappèrent au visage et à la poitrine, mais notre ami se défendit comme un d iable et i ls prirent la fuite. Le lendemain, c'est un sangl ier qui tenta de le piétiner, mais i l lu i asséna un tel coup sur la tête que celu i-ci s'écroula. Il dépeça l 'animal avec son couteau, fit un feu et mangea de bon appétit cette viande toute fraîche. I l vit là un signe du destin et se remit en route. I l erra ainsi pendant des jours et des jours dans la forêt. Et puis un jour, tout à coup, un halo de lumière l 'aveugla. Il ferma les yeux, et quand il les rouvrit il vit devant lu i la jeune fi l le dont il rêvait depuis si longtemps. Il lu i prit la main puis la serra dans ses bras. I ls reprirent alors ensemble le chemin du retour. Arrivé au terme de son voyage le jeune paysan constata que son b lé avait poussé, que les mauvaises herbes qui entouraient sa maison avaient d isparu et que le soleil bril lait de tous ses feux. Il fit entrer la jeune fil le dans sa maison et quand i ls se furent réchauffés et furent rassasiés i l lui demanda de l 'épouser. Le mariage fut célébré quelques semaines plus tard. Les festivités durèrent 7 jours et 7 nuits. Un an plus tard, la jeune femme mit une petite fil le au monde. Ils la prénommèrent Marguerite. Les années passèrent. Notre pauvre paysan était heureux avec sa femme et ses enfants. La morale de cette histoire est qu' i l ne faut jamais désespérer dans la vie et que chacun est l'artisan de son propre bonheur.

II!] Proposition : (480 mots) 1 / y a de cela des années, des années, des années, beaucoup d'années . . . dans un merveil leux château entouré de parcs et de jardins vivait une très belle princesse mais elle ne pouvait pas voir toute cette splendeur : el le était aveugle . . . Incapable de reconnaître les fleurs sans les toucher, el le pleurait souvent et rien ni personne ne parvenait à la consoler . . . Le roi son père se désespérait de ne pouvoir l 'aider à percevoir toutes les beautés qui l'entouraient . . . Un jour il eut l ' idée de promettre de réaliser le vœu le

• 36 •

Page 279: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

plus cher de celu i ou celle qui y parviendrait et de le combler de richesses. Il fit proclamer sa décision dans tout le royaume et dans les royaumes avoisinants. Très vite, des gens de toutes sortes se pressèrent aux portes du château, chacun proposant sa solution, la solution qui lui semblait être la meil leure. Un vieil homme offrit d'accompagner la princesse en permanence et de lui décrire ce qu'il voyait, les formes et les couleurs . . . Le sourire éclaira de nouveau le visage de la princesse pendant deux jours. Le troisième jour le vieil homme tomba malade et demanda à sa fi l le de le remplacer. Cel le-ci décrivit à son tour ce qu 'elle voyait mais la princesse se rendit compte que pour une même réalité les descriptions ne concor­daient pas . . . et elle congédia la jeune fi l le. Des jeunes gens avides de richesses et d'honneurs proposè­rent de nombreuses autres solutions mais aucune ne s'avéra convenir : ni les chants, ni la musique, ni les poèmes associés à l 'environnement de la princesse ne lui permettaient de percevoir ce qu'elle souhaitait approcher, ce qu'el le appréciait. Un jeune cuisin ier vint un jour avec un grand sac plein d'épices, des fio­les rempl ies de l iquides de toutes couleurs, et d'outres débordant de l'eau la plus pure qui soit. " s' instal­la dans la grande cour et commença à élaborer des mélanges aux couleurs très variées et nuancées avec lesquels i l arrosa chaque plante et chaque espèce de fleurs, puis il rentra chez lui et il attendit. Huit jours plus tard, les l iquides mystérieux versés sur les plantes commencèrent à faire leur effet : des parfums légers ou forts, suaves, sucrés, acidu lés . . . de toutes sortes, plus délicieux les uns que les autres s'exha­laient des plantes et des fleurs . . . Cette nouvelle sensation ravit la princesse qui fit appeler le jeune cui­s in ier. Lorsqu' i l arriva, el le eut une violente crise d'éternuements provoquée par le mélange des par­fums . . . El le éternua tant et tant que des larmes abondantes coulèrent de ses yeux, les lavant si bien qu'el­le recouvrit la vue et perçut enfin la beauté de tout ce qui l'entourait. Le jeune homme réclama son dû : le privilège d 'épouser la princesse qu' i l aimait en secret depuis longtemps. La princesse, amoureuse du jeune cuisinier dès leur rencontre, accepta immédiatement. Et c'est ainsi qu'une grande fête célébra ce mariage et la création des parfums des fleurs.

&:BE Par exemple, en 1 00 mots : À l 'heure où d ifférents candidats à l 'élection présidentielle, soucieux de capitaliser les peurs diffuses de leurs concitoyens, dénoncent bruyamment les incivil ités, rappelons quelques vérités de bon sens. S' i l est vrai que le nombre des petites incivil ités est en augmentation, celui des délits et a fortiori celu i des crimes ne cesse de diminuer. Certes, les incivi l ités (insultes, crachats, bousculades, impol itesses diver­ses . . . ) nous empoisonnent la vie au quotidien mais ne dramatisons pas pour autant ! Cela nous irrite, mais ne met pas notre sécurité en question. " s'agit plutôt, à la base de ces comportements « incivils », d'u n manque d'éducation.

mm Par exemple, en 1 00 mots : Q uand on évoque les inégalités, on pense immédiatement aux différences de salaires. Certes, cette inéga­lité est bien réel le mais el le n'est ni la seule ni même peut-être la plus importante. En effet, comptent aussi sinon plus les différences de patrimoines et de capital social (relations, éducation, etc.). Le niveau et le type d'études sont également déterminants, eux-mêmes l iés à l'appartenance à tel le ou tel le classe. N'oublions pas les différences dues au sexe et à l'âge, les femmes et les jeunes étant particul ièrement défavorisés, ou encore celles l iées à l 'origine géographique ou ethnique. Ces divers handicaps se cumulent bien souvent.

lIE Par exemple, en 200 mots : Va-t-on vers une guerre des générations ? Ce n'est pas totalement exclu. En effet, le taux d'activité des plus de 60 ans est l 'un des plus bas, voire le plus bas, d'Europe. Qui donc va payer les pensions de ces mi l l ions de retraités qui, par ail leurs, voient leur espérance de vie atteindre des sommets ? En France rappelons-le, le système est basé sur le principe de la répartition : les actifs, grâce à leurs cotisations, paient les pensions des personnes retraitées. Cela fonctionne très bien en période de plein emploi, lorsque le nombre d'actifs excède largement celu i des inactifs. Mais l a situation actuelle est bien différente : le taux de chômage reste élevé et la plupart des clignotants économiques sont au rouge. Les caisses de retraite sont loin d'être excédentaires ! " semble impossible de garantir plus longtemps la retraite à 60 ans pour tous. Que faire pour remédier à cette situation critique ? " faudra se résoudre soit à relever de manière significative l 'âge de départ à la retrai­te, comme cela a été fait en Allemagne ou dans les pays scandinaves, soit à convaincre les Français d'épar­gner en vue de leurs vieux jours. On passerait alors à un système de retraite mixte, mi-répartition, mi­capital isation. C'est ce à quoi nous invitent tous les jours les compagnies d'assurances et les banques.

• 37 •

Page 280: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

DE Par exemple, en 200 mots : Le Tour de France a fêté ses cent ans en fanfare en jui l let 2003. C'est en effet au tournant du siècle (de l 'autre siècle !) que fut créée la Grande Boucle par un journal qui était, détail amusant, consacré à l'auto­mobile. Le Tour de France était alors (il l 'est resté) la plus grande course cycliste du monde. Mais les conditions faites aux ({ héros » de la petite reine étaient terriblement dures : pas de dérai l leur ni de roue l ibre sur leurs bicyclettes, des étapes quotidiennes de 400 km en moyenne . . . le tout à une vitesse moyen­ne de 25 km/h, ce qui paraissait fantastique pour l 'époque ! Ceux qui parvenaient sur la l igne d'arrivée étaient fêtés comme des surhommes, des prodiges ! Le célébrissime mai l lot jaune n'existait pas encore, il n'apparut qu'en 1 9 1 9, et le circuit restait dans les frontières de l 'Hexagone. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale en effet (en 1 947) que l'on s 'aventura peu à peu au-dehors, d'abord en Ital ie, puis en Belgique, en Grande-Bretagne . . . Quant à la non moins célèbre arrivée sur les Champs-Élysées, el le est relativement récente ( 1 975) . Parmi les vainqueurs du Tour de France, certains ont laissé un souvenir très fort : le quartet des ({ cinq fois vainqueurs » bien sûr Oacques Anqueti l , Eddy Merckx, Bernard Hinault, Miguel Indurain) et, plus enco­re, le champion des champions, Lance Armstrong, qui remporta sept fois l'épreuve. En un siècle, le matériel a beaucoup évolué, bien sûr, tout comme la préparation physique des hommes : c'est ce qui explique que la vitesse moyenne des coureurs dépasse aujourd'hui les 40km/h. Un problème récurrent vient assombrir cette grande fête du sport qu'est le Tou r de France, celu i du dopage. Chaque année ou presque éclate un scandale. qui éclabousse l 'ensemble du monde cycliste, à commencer par les plus grands champions accusés d'avoir ({ triché ». Les amateurs de sport risquent fort de se détourner du cyclisme sur lequel plane de tels doutes.

lIE Proposition : Mon beau saPin, roi des forêts . . . Qui aurait imaginé une chose pareil le ? Les Al lemands, réputés pour être discipl inés et respectueux de la loi, ont décidé cette année de ruer dans les brancards. Que s'est-il passé dans la vi l le de B. ? Le conseil municipal avait décrété que cette année, pour des rai­sons d 'économies, il n 'y aurait plus de ramassage des sapins de Noël début janvier. Les habitants étaient sommés de transporter leurs conifères à un endroit défin i par la mairie et ce, à des dates et heures précises : les 1 2, 1 3 et 1 9 janvier entre 9 et 1 8 heures. Ce service, gratu it jusqu'à présent, coûterait dorénavant 2 € par arbre. S'agissait- i l d'un canular ? Nous n'étions pourtant pas le 1 er avri l. Imaginons un instant le ballet des Mercédès bloquant la circulation dans toute la vi l le, la queue devant le palais des sports où devaient être déposés les sapins et l 'attente interminable pou r payer ses 2 euros. Sans compter les épines dans les voitures dont on n'arriverait que d ifficilement à se débarrasser. Le 1 2 janvier, à 9 heures, pas un chat ni un sapin à l'horizon. Que s'était- i l passé ? La municipalité n'avait pas communiqué à temps cette nouvelle mesure et beaucoup de gens étaient partis en vacances. Ils avaient déposé leur arbre, comme d'habitude, près de chez eux, sans se soucier des pancartes : interdit de déposer les arbres de Noël à cet endroit sous peine d'amen­de. D'autres sapins les y ont rejoints et chaque jour davantage. La mairie ne l 'a pas entendu de cette oreil le-là et a refusé de venir les enlever. Ne vous étonnez donc pas, s i vous voyez des montagnes de sapins, vous n'êtes pas en Forêt-Noire, ce ne sont que les arbres de Noël qui ont été ({ oubliés ».

Dm Proposition : (329 mots) (D'après l'article du CREDOC accompagnant les tableaux) Les Français soucieux de la relation entre leur alimentation et leur santé Selon une enquête du CREDOC, faite en 2004, 85% des Français interrogés estiment que la manière dont i ls mangent influence leur état de santé. Cette opinion, en très nette augmentation depuis 1 997, est désormais partagée par l'ensemble de la popu lation, quels que soient les critères socio- démographiques. Parmi les neuf catégories de consommateurs créées à partir de l'enquête, trois d'entre el les émergent particu lièrement pour la préoccupation que leurs membres ont de leur santé, c'est-à-dire les ({ adeptes de la nutrition », les ({ obsédés de la balance » et ({ les innovants ». Dans la première et la plus importante de ces catégories, représentée par un peu plus d'un adulte sur c inq, les ({ adeptes de la nutrition » recherchent une al imentation saine et équi l ibrée à base de produits

• 38 •

Page 281: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

frais et de qualité. Pour eux l 'obésité, le surpoids ou encore les maladies cardio-vasculaires constituent les risques majeurs l iés à l 'alimentation. Les {( obsédés de la balance », 5% des adultes, privilégient l 'achat et la consommation de produits allégés, que ce soit en sucre ou en graisses. La moitié d'entre eux font un régime alors que, paradoxalement, 58% consomment des produ its enrichis et que plus du tiers d'entre eux prennent des compléments alimen­taires. Leur principale inquiétude concerne les risques al imentaires, notamment ceux de la viande. La dernière catégorie, {( les innovants », constituée par plus de cél ibataires et de famil les monoparentales que les autres catégories, représentent 7 % des adultes. I ls recherchent la nouveauté dans tout ce qui touche à l 'al imentation. Ainsi la moitié d'entre eux sont sensibles à la marque, alors que 25 % environ manifestent de l ' intérêt pour l 'emballage, l ' innovation ou encore la nouveauté des produits proposés. Il faut toutefois souligner que si cette préoccupation liée à la santé est en augmentation, plus du tiers des adu ltes sont des {( seniors traditionnels » ( 1 7 %), des {( famil iaux classiques » ( 1 1 %), ou encore des « bons vivants }) (9 %).

ŒIl 1 . La fabrication du couteau de Laguiole 2. Document 1 (activité 3 1 ) • Le lagu iole, un couteau de berger, a vu le jour en 1 829. • Évolution du couteau à l'abeil le : une lame, un poinçon pour percer une vache, un tire-bouchon pour les Aveyronnais partis à Paris et introduits dans le métier de la brasserie. • Les couteaux sont encore fabriqués à l 'ancienne. • Description de sa fabrication • Virgile Munoz Cabal lero, meil leur ouvrier de France 1 986 • Tradition : que faut-i l faire quand on offre un couteau ? Document 2

• Prononciation du nom {( Laguiole }) • Origine du couteau • l'abeil le, caractéristique du couteau • Concurrence avec Thiers, véritable industrie du couteau • Création de l'association {( le couteau de Laguiole » • Renaissance du couteau 3. Les idées semblables sont : • l'origine du couteau • La description de la fabrication • Les différents modèles de couteaux

4. Proposition : Le laguiole, {( objet authentique et de plaisir ». Le couteau de Lagu iole, le célèbre couteau à l'abeil le, a vu le jour sur les monts de l 'Aubrac, dans l 'Aveyron , en 1 829. Le couteau n'était muni, à l'origine, que d'une lame et d'un manche tai l lé dans la corne des bovins et était uti l isé principalement par les bergers. Plus tard, on y ajouta un poinçon destiné à per­cer les vaches lorsqu'elles avaient gonflé. Ce n'est qu'en 1 880 qu'on rajouta un tire-bouchon au manche. Beaucoup de paysans aveyronnais avaient, en effet, quité leur région pour aller s' instal ler à Paris en tant que bougnats. C'est là aussi qu'i ls apprirent le métier de la brasserie. Le couteau devint alors très vite un outil populaire à cause de la l ibération du vin dans les vil les. Fabriqué dans les forges de la ville de Laguiole le couteau est en acier trempé dont on d it que la dureté et l a longévité seraient dues aux propriétés volcaniques des eaux de la région. Le Laguiole est fabriqué et entièrement monté à la main. La concurrence de Thiers, où de véritables industries s' instal lèrent, provo­qua le déclin des laguioles qui disparurent complètement dans les années 60. Ce n'est qu'en 1 98 1 , grâce à la création de l'association {( le couteau de laguiole » que sa production peut reprendre et connaître un nouvel essor. Le nom se prononce {( Laïole », comme la vi l le et le fromage. La coutume veut que pour ne pas couper l 'amitié, quand on offre un couteau à une personne, cel le-ci doit vous donner une pièce de monnaie en échange.

lm Par exemple, en 300 mots : Mars, la belle planète rouge escortée de ses deux satell ites, Deimos et Phobos, n'a pas fini de nous étonner !

• 39 •

Page 282: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

De tout temps, cette planète a intrigué les Terriens : les livres ou les fi lms qui lui ont été consacrés ne se comptent plus ! Les petits hommes verts, étrangement semblables à nous, nous sont devenus famil iers. Sept fois moins volumineuse que la Terre, recouverte d'une couche d'oxyde de fer (c'est ce qui lui donne sa couleur s i caractéristique), Mars a un relief très accidenté, beaucoup plus que notre planète, surtout dans son hémisphère sud : les sommets peuvent atteindre 20 000 mètres de haut. La planète Mars n'est pas très hospitalière : glaciale, el le est balayée en permanence par des vents très violents. Et malgré tout, el le nous fait rêver ! Pourquoi ? C'est un peu notre « grande sœur )}, c'est, de tou­tes les planètes, celle dont l 'histoire est la plus semblable à la nôtre. Comprendre pourquoi la vie s'est un jour arrêtée sur Mars (car de la vie, i l y en a eu, les récentes découvertes en font foi !) nous permettrait sans doute de comprendre comment la Terre s'est formée . . . et ce qui risque de lu i arriver ! Une question a longtemps préoccupé les chercheurs : y a-t-i l ou y a-t- i l eu de l 'eau sur Mars ? Oui, les expéditions spatiales de 1 976, 2004, 2005 . . . l 'ont démontré. Or, qui dit eau dit existence. C'est pourquoi les prochaines expéditions vont tenter de prélever, dans la croûte martienne, des « carottes )} qui seront ensuite réexpédiées vers la Terre à des fins d'analyse. Les chercheurs voudraient savoir s' i l subsisterait dans l'écorce martienne quelque bactérie qu i aurait réussi à survivre.

a-t-il une ou plusieurs manières d'apprendre ? Que révèlent-el les sur la personne qui les adopte ?

2. En quoi le mieux est- i l parfois l'en­nemi du bien ?

3. L'écriture révèle-t-elle le caractère d'une personne, comme le prétendent les graphologues ? L'étude grapholo­gique devrait-elle faire partie de toute embauche ?

4. Pourquoi, à notre époque dite de communication est-i l de plus en plus difficile de communiquer ?

5. Ce sont la quête, le combat et non pas l'exploit, n i la victoire qui nous apportent ce qu'on appelle le bonheur. O.-Y. Cousteau)

6. L'égalité, la parité entre les hom­mes et les femmes peuvent-elles devenir réalité ?

7. Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l 'empruntons à nos enfants. (A. de Saint-Exupéry)

8. La vérité doit-el le toujours l 'em­porter ? Peut-on tout d ire à tout le monde et à tout moment ?

• 40 •

Page 283: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

II!] Proposition : (250 mots) Parmi les sentiments que nous éprouvons, i l en est trois qui dominent tous les autres : l 'amour, la haine et le sentiment du mystérieux. Le premier nous exalte et nous conduit parfois à des actes irréfléchis, tout comme le fait la haine. Le sentiment du mystérieux, lu i , est tout au contraire positif, constructif. Positif, ce sentiment l'est dans la mesure où il est à l 'origine de l'émerveil lement qui, à tout âge, nous habi­te dès que nous sommes en présence d 'un phénomène que nous ne comprenons pas. Cela va de ce que nous éprouvons à quatre ans devant les cadeaux au pied de l'arbre de Noël, au tour de passe-passe de l ' i l l usionn iste ou encore aux phénomènes naturels comme les arcs-en-ciel ou les aurores boréales. C'est également un sentiment constructif car, passé l 'étonnement que le mystère évei l le en nous, nous cherchons généralement à le percer. C'est là effectivement l 'origine de ce qu'Einstein appelle la vraie science, celle dont les découvertes ne sont pas le rare et seul fruit du hasard, comme l ' invention du verre mais sont le résultat d'un constat, parfois inattendu, suivi d'une recherche. L'inventeur, le scientifique qui se trouve sous l'emprise de ce sentiment n'a de cesse de trouver une explication à sa découverte, une ({ mise en équation » de son processus. La plupart des découvertes scientifiques s'inscrivent dans ce sché­ma, que ce soit par exemple la poussée d'Archimède ou encore la pasteurisation. Le sentiment du mystérieux est ainsi un moteur essentiel du progrès, à son tour source d'étonnement.

&::lE Proposition : L'ordinateur s'est progressivement imposé dans notre vie quotidienne, aussi bien dans le cadre profes­sionnel que dans le cadre famil ial : il est diffici le d'imaginer qu' i l en disparaisse un jour, même si son emploi peut parfois sembler exagéré. Le domaine famil ial est celui où l'on pourrait apparemment se passer plus facilement de l 'ordinateur. Pour gérer le budget ou encore faire le courrier, on peut sans doute procéder de façon traditionnelle. Néanmoins, compte tenu de l ' informatisation générale des services publ ics ou des banques, par exemple, l 'absence d'ordinateur constituerait un handicap certain. De même, le fait de ne pouvoir accéder à Internet reviendrait à se priver d'une source appréciable d' information, d'un accès faci le à la culture. Dans le domaine professionnel, qu'i l s'agisse d'une petite, ou, a fortiori d'une grande entreprise, l'ord inateur est devenu indispensable. Actuel lement, tous les aspects de la gestion administrative ne sauraient être conçus autrement que de façon informatique, tant i ls en sont simpl ifiés. L'informatisation permet aussi de mieux archiver les données tout en réduisant considérablement la masse des documents écrits. Enfin, du fait de sa rapidité, l 'ordinateur joue un rôle essentiel dans la communication, que ce soit à l ' intérieur de l'entre­prise, grâce à l ' Intranet, ou avec l'extérieur, avec les partenaires économiques ou administratifs de l'entre­prise. Il faut cependant admettre que certaines activités ne justifient pas le recours automatique à l ' infor­matique. Il est ainsi souvent plus rapide et plus agréable de téléphoner. Si toutefois l 'ordinateur disparaissait, le génie des hommes trouverait sans doute un autre système, tout aussi pratique que lui .

lIm Proposition : (250 mots) Régulières ou occasionnel les, de nombreuses manifestations de solidarité jalonnent l'année, faisant appel à n otre générosité. Si notre réaction est en général immédiate et positive, leur fréquence peut toutefois nu i re à leur succès. La charité a toujours existé, mais, dans le passé, elle s'effectuait à une échelle plus réduite, dans un envi­ronnement proche du donateur : son quartier, sa vi l le, généralement, ou encore son pays, exceptionnelle­ment. Le développement des médias et la rapidité de l ' information font qu'actuel lement tout événement est presque immédiatement connu de tous. Le corollaire de ce fait est qu'en cas de besoin, l 'appel à l 'en­traide est également immédiat. Cela fut le cas, par exemple, lors du tsunami dans le sud-est asiatique ou lors du désastre de la Nouvelle-Orléans. De tel les situations se résolvent au plan mondial car c'est une sol idarité mondiale qui se met alors en place. De la même façon les grandes causes humanitaires comme la l utte contre le Sida ou les maladies orphelines font appel à l 'entraide de tous. Toutefois, la multiplica­tion et la répétition des collectes ont des l imites. En effet, en le banalisant, el les modifient le caractère dramatique ou urgent des appels à la solidarité, et donc le montant des aides. Par ail leurs, la publicité faite autour de ces opérations informe sur la destination réelle des dons, provoquant le regret ou la colère du public qui voit ses dons mal employés. Si l es gens donnent, c'est qu'ils pensent que cela est juste. Il faut donc veil ler à ne pas les lasser ni les tromper.

• 4 1 •

Page 284: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Rapport de réu n ion Rapport de stage 1 . Une introduction présen- X.

tant le projet ou la m ission fixée

2. Une introduction précisant X. l'ordre du jour

3. Un sommaire et des X. remerciements

4. Mentionner le l ieu et la X. date

5. Mentionner les dates X.

6. Mentionner l es participants X.

7. U n développement présen- X. tant les étapes du travai l réalisé

8. Un développement faisant X. état des discussions et de l'atmosphère dans laquelle

9. Une conclusion précisant X. ce qu i est prévu pour la su ite ainsi que les remerciements

1 O. Une conclusion soulignant X. les résultats et les perspecti-ves qui en découlent

1 1 . Une bibliographie X.

1 2. Éventuellement un cal en- X. drier prévisionnel

1 3 . Des annexes avec X. des documents d'appui

1 4. Un lexique technique X. si n écessaire

• 42 •

Page 285: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

lIE Proposition : Rapport sur la réunion des comités de jumelage des vi l les françaises d'A . . . et allemande de B . . . . Cette réunion s'est tenue à A . . . le 8 janvier 2007. Hu it projets étaient inscrits à l'ordre du jour, quatre pour chaque vi l le. Le comité d'A . . . proposait un voyage pour le « 3e âge », une foire commerciale, une classe verte et une rencontre sportive, alors que le comité de B . . . proposait un échange scolaire, un marché artisanal, des stages professionnels et un loto. « X » (nombre) personnes participaient à cette réunion présidée par Monsieur le Maire d'A . . . : « X » (nombre) représentants du comité français, mesdames et messieurs . . . . . et « X » (nombre) représentants du comité de B . . . , mesdames et messieurs . . . . Après un chaleureux et amical accueil de Monsieur le Maire d'A . . . les activités cu lturel les et sportives furent d'abord examinées. Pour des raisons pratiques d'organisation (possibil ité de ne réserver qu'un seul autocar), i l fut décidé de faire correspondre la date de la rencontre sportive (ayant l ieu en France) avec cel le du voyage des personnes du 3e âge, dans la deuxième quinzaine du mois de mai. Le représentant du com ité français précisa que leur loto, dont les lots seraient des spécialités gastronomiques ou des pro­duits de l 'artisanat français, serait organisé fin mars début avril afin de pouvoir récolter des fonds pour subventionner le voyage. I l fut ensuite question des manifestations commerciales. Sur ce point un accord fut très vite trouvé, chaque vil le désirant participer à la manifestation de l'autre, étant entendu que les produits présentés et vendus seraient des produits de qualité, représentatifs de chaque vi l le ou de sa région. Pour les stages professionnels les représentants du comité français ont suggéré, ce qu i a tout de suite été accepté, que les personnes intéressées aient ou acquièrent au préalable des connaissances de base dans la langue de leurs homologues. Enfin, pour ce qui est des échanges scolaires il fut arrêté que ceux-ci auraient l ieu consécutivement afin que les enfants puissent être respectivement accueil l is dans la fami l le de leur camarade étranger. Cette séance des comités de jumelage s'est enfin terminée sur le choix de la date de la réunion suivante. Cel le-ci aura lieu en soirée, le jour même de la rencontre sportive, courant mai. Elle sera suivie d'un dîner réunissant les comités de jumelage, les sportifs, et, bien sûr, les personnes du 3e âge en voyage en France. Je ne saurais conclure ce rapport sans remercier le comité français ainsi que son président, Monsieur le Maire d'A . . . pour leur chaleureuse hospitalité ainsi que pour l'amitié qu'i ls ont manifestée à notre égard.

I:EE Proposition :

Rapport du stage effectué par (Monsieur / Madame / Mademoisel le . . . ) dans les services de la municipali­té de (nom de la vil le française) du . . . . au . . . (dates) pour l 'obtention du diplôme de webmestre Avec mes (bien) sincères remerciements à - Monsieur le Maire de B . . . qui a soutenu mon projet, - Monsieur le Maire d'A . . . qui en a faci l ité la réalisation, - Mesdames et Messieurs les membres des deux comités de jumelage, ainsi que Mesdames et Messieurs les commerçants et artisans des deux vil les pour l 'aide qu' i ls m'ont apportée. Étud iant(e) en informatique, dans le cadre de ma formation de webmestre, j 'ai sol l icité, auprès de la direc­tion de mon école, l'autorisation d'effectuer mon stage pratique dans la vi l le d'A . . . , jumelée avec ma vil le, B . . . . Les raisons de mon choix sont simples, étroitement dépendantes les unes des autres. En effet, lors de mes dernières vacances en Bretagne j'ai eu mon attention attirée par le panneau instal lé à l 'entrée de Cesson-Sévigné, petite vi l le près de Rennes. Sur ce panneau annonçant la vi l le figurait aussi l 'adresse du site Internet de la cité, permettant ainsi aux personnes de passage d 'en avoir connaissance et d'accéder rapidement aux informations municipales. Séduit(e) par ce « i-panneau » j 'ai alors proposé au maire de ma commune d'en adopter le concept, tout en l 'améliorant. À l 'entrée de notre vi l le figure déjà un panneau sur lequel est inscrit le nom de notre vil le jumelle française : pourquoi ne pas désormais y fai re figurer le site de cette vi l le et le nôtre, la vi l le française en faisant autant ? Mon projet de stage était tout trouvé : proposer mes services à chaque vil le afin de restructurer les deux sites existants, de déve­lopper les l iens entre eux et par voie de conséquence entre les deux vil les. Mon travai l et mon séjour à A . . . ne présenteraient aucune difficulté logistique, du fait de son statut de vil le jumelle de ma vi l le, B . . . . I ls seraient aussi faci l ités par ma bonne connaissance des deux langues. Ce projet, accepté par mes pro­fesseurs et adopté par les édiles de B . . . l'a été ensuite par ceux d'A . . . à qui je suis allé(e) le présenter.

• 43 •

Page 286: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

Mon travai l a consisté : - à harmoniser la présentation des deux sites pour faci l iter l'accès à la rubrique « jumelage », - à simpl ifier et traduire (dans la langue de l'autre) les informations pratiques sur les deux villes (noms des hôtels, restaurants, et commerces ainsi que leurs caractéristiques), - à Y fai re figurer le calendrier des activités commerciales ou culturel les des deux vil les, - à créer un mini-magazine trimestriel présentant les traditions, les produits de la ville et de sa région mais aussi des recettes, des propositions de visites et d'activités. Pour ce faire, j'ai tout d'abord étudié les deux sites, m'entretenant avec leurs concepteurs pour connaÎt­re leurs objectifs et leur exposer mes idées. La réunion des deux comités de jumelage, au mois de mai dern ier, et à laquelle j'assistais, a permis de présenter le projet aux commerçants et artisans de la vi l le et de décider du choix des éléments et des informations qui y seraient portés. Ceci étant arrêté par les deux comités et les représentants des deux vil les, j'ai pu procéder à la restructuration des deux sites. Cette tâche a été riche d'enseignements pour moi car j 'ai pu effectuer un réel travail de webmestre avec tout ce qu' i l comporte de réflexion et de précision dans la mise en œuvre. La particularité de ce projet rési­dait dans sa double réalisation, française et allemande, source de quelques difficultés tenant à la nécessi­té de les harmoniser. Toutefois, les solutions ont toujours été assez vite trouvées, grâce à la bonne volon­té de tous et à l 'aide que j'ai reçue des différents acteurs. Les deux sites sont actuellement terminés et les {{ i-panneaux » sont en place à l'entrée des deux vil les. Le nombre toujours croissant des personnes qui consultent ces sites atteste de leur succès et donc de la justesse du concept. Les réactions que nous sol l icitons devraient nous permettre d'amél iorer encore ces deux sites, de les rendre plus conformes aux attentes des personnes qui les consultent.

l:Iml Chère Paul ine,

Toi qui, comme moi, vis à l'étranger, tu comprendras ce que j 'ai ressenti en l isant cet article dans Marianne la semaine dernière. Des gens, pour la plupart des Africains, faisaient la queue devant la poste à Aubervi l l iers un samedi matin pour venir, les uns récupérer un paquet, les autres pour envoyer de l 'ar­gent ou en retirer. Tu imagines la scène : des étrangers qui ne parlent pas français, des employées éner­vées et pressées d 'en fin ir, d'autres clients qui attendent et finissent par s'en prendre à tout le monde. Quelle cohue ! À midi tapant, on ferme. Peu importe qu'i l y ait encore du monde devant la porte. C'est comme dans la chanson : {{ Vous reviendrez lundi ». J 'étais hors de moi et le suis encore au moment de t'écrire. Comment n'ont-ils pas honte de traiter ces gens de couleur de cette façon ? Cela ne se passe­rait pas comme ça avec des Français. Ce n'est pas de leur faute après tout s' i ls ne parlent pas la langue ou s' i ls ne savent pas écrire. Je voudrais bien voir comment ces préposées à la poste se débroui l leraient dans un autre pays. " faudrait leur faire faire des stages de pol itesse et de langues avant de leur proposer un emploi. C'est cette France-là dont les candidats aux élections présidentielles devraient s'occuper ! Comment veux-tu que ces pauvres malheureux, car i ls sont malheureux, j'en suis sûre, arrivent à s' inté­grer s' i ls ne parlent que leur propre langue ? Tu me diras que ce n 'est pas toujours faci le non plus pour les employées, mais ce n'est pas une raison pour se comporter de cette manière à leur égard. Cela m 'a fait du bien de t'écrire ces quelque lignes, car je sais que tu partages mon opinion. J 'espère que nous nous reverrons bientôt.

ImD Proposition (( pour )} : (268 mots)

Monsieur,

En attendant, je t'eiwoie mil le grosses bises, Lucie

Je m'adresse à vous, en écho à votre article paru dans {{ Sciences et Vie Junior », à propos de la féminisa­tion des noms de fonctions et de professions. À l 'heure de la parité, contre toute discrimination sexiste, cette fémin isation me semble également tout à fait justifiée. El le marque (enfin !) la reconnaissance de la place des femmes dans le monde du travail. Les femmes qui exercent une fonction ou une profession

• 44 •

Page 287: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

jusque-là réservée généralement aux hommes n'usurpent pas leur place. Ce qui était considéré comme normal en temps de guerre (les femmes ont alors assuré le travai l des hommes partis au combat) serait­il {( anormal )} en temps de paix ? Il est bien des professions féminines exercées par des hommes. On va même parfois, dans ce cas jusqu'à créer un nom spécial, tel le maïeuticien, que l'on ne saurait appeler un {{ sage-homme }} ! Pourquoi dès lors s'émouvoir de certains noms ou de certaines féminisations ? On dit bien un homme au foyer comme on a coutume de dire une femme au foyer ? Au plan l inguistique, lexical, cette féminisation ne pose aucun problème. Suivons donc les propositions de nos cousins québécois : pou r les noms qui seraient ambigus ou bizarres, ajoutons tout simplement un ({ e )} à la forme mascul ine écrite. Accoler le mot ({ femme )} à ces professions jusque là ({ masculines )}, exercées de façon aussi com­pétente par des femmes, ce serait non seu lement ridicule mais discriminatoire. Cette féminisation toute lexicale n 'est que la manifestation l inguistique d'une réalité qui, de nos jours, ne saurait surprendre. }}

Proposition (( contre )} : (205 mots)

Monsieur,

({ Fémininement )} vôtre, . . .

Votre article i l lustre bien l'attitude soit disant ({ pol itiquement correcte )} en vigueur d e nos jours. Vous semblez justifier cette féminisation des fonctions et professions du seul fait que cel les-ci sont de plus en plus exercées par les femmes. C'est là une fausse reconnaissance du rôle des femmes dans la société, une façon de les satisfaire à bon compte. Cette féminisation à {{ tout va }} est ridicule et peut entraîner des moqueries ou des confusions préjudiciables pour les femmes. Imaginez un peu : ({ Ma plombière est excel­lente )} (Ah bon, vous aimez cette glace ?) ou encore ({ Madame X est une merveil leuse ambassadrice de notre pays. C'est une parfaite diplomate ! )} (Elle se mêle de politique ?). Non, un métier n'est ni féminin ni mascul in. I l peut être exercé par n' importe qui . Pourquoi, par conséquent féminiser des noms ? Pour faci l iter la rédaction des offres d'emploi ? I l suffit d'écrire : ({ Recherche un(e) ingénieur, un(e) pharma­cien }}. Quant aux fonctions où prédomine le masculin, suivons l'exemple de Madame Hélène Carrère­d'Encausse, Madame le Secrétaire perpétuel de l 'Académie française (excusez du peu !) et adoptons Madame le ministre ou Madame le conseil ler qui suppriment toute ambigu'fté ! Mes meilleures salutations . . .

� Proposition : ( 1 72 mots) Chère amie et collègue, Je su is sincèrement désolée d'avoir à t'annoncer qu'il me sera impossible, ainsi que je te l'avais promis, de faire partie du jury de Master de ton étudiante. Cela aurait été pour moi un double plaisi r : celu i de te rendre service mais aussi d'assister à une soutenance sans doute intéressante compte tenu de la qua­lité de son auteur. Je suis en effet contrainte, pour des raisons famil iales importantes, de renoncer à tou­tes mes obl igations professionnel les pendant les quinze jours où doit avoir l ieu cette soutenance. Toutefois mon désistement ne devrait pas perturber celle-ci car i l est heureusement encore temps de modifier la composition du jury. J 'ai parlé de cette situation à nos deux collègues Évelyne Longin et Michèle Pi l le qui veulent bien me remplacer pour certains de mes engagements. Tu pourrais t'adresser à el les : je suis sûre qu'el les accepteraient de faire partie du jury. Dans l 'espoir que cette proposition sera à ta convenance, je te prie de bien vouloir m'excuser pour ce contretemps bien involontaire et je t'adresse mes amicales salutations . . .

.:mm Proposition : Bonjour Michèle, C'est sur les consei ls de notre collègue Chantal que je m'adresse à toi afin de te demander ton aide. En effet, comme tu le sais , Chantal ne peut, pour des raisons personnel les, faire partie du jury . de soute­nance du Master de mon étudiante, Séverine Gourmelon. La date de cette soutenance est le 20 octobre. Serais-tu l ibre à cette date pour remplacer Chantal, comme tu as déjà accepté de le faire pour certains de ses engagements ? Je t'en serais sincèrement reconnaissante car je regretterais que ces contretemps nuisent à Séverine. C'est une bonne étudiante, sérieuse, qu i a fait du bon travail, comme le prouvent son rapport de stage (effectué à l 'école Accor) et l'option qu'el le a choisie. El le compte égaie­ment intégrer à sa soutenance un compte rendu du travai l qu'el le va fai re pendant le mois de septembre près de Bergerac, dans le Sud-Ouest : l'enseignement d'un français {{ basique }} à des étrangers qui vien­nent s'installer en France. Dès que j'aurai ta réponse, que j'espère positive, je te transmettrai les docu­ments nécessaires, relatifs à cette soutenance. En te remerciant par avance, je t'adresse mes amicales salutations . . .

• 45 •

Page 288: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

ImD 1 . Verlaine part pour échapper à « cette vie violente et toute de scènes sans motif » et pour tenter de se réconcil ier avec sa femme - Il menace de se tuer (de se « brûler la gueu le ») - Il éprouve pour Rimbaud un amour malheureux mais immense (<< ma dernière pensée sera pour toi »). 2. Dans la première lettre de Rimbaud, c'est le remords qui domine : i l comprend qu'il est al lé trop loin - Sa lettre est mi-lettre mi-poème - I l menace de s'engager dans la marine ou dans l 'armée - I l est à la rue, i l n'a « plus un penny », c'est Verlaine qui subvenait à leurs besoins. 3. Mépris, rancune, pitié - Rimbaud est évidemment le « dominant », i l a révélé Verlaine à lu i-même. (<< Resonge à ce que tu étais avant de me connaître ») - Il le plaint car, s' i l renonce à leur relation, i l se condamne à une vie médiocre, étriquée, banale, la vie de petit-bourgeois qu'il menait avant leur rencontre.

œ Proposition : Cher Monsieur Tirtiaux, Quelques jours passés en Belgique m'ont permis d'apprécier un autre de vos talents. Je vous connaissais déjà en tant qu'écrivain, mais je ne savais pas que vous étiez maître verrier. Je com­prends mieux à présent comment vous avez pu écrire de façon aussi détail lée les périples de Nivard de Chassepierre dans Le Passeur de lumière. La sculpture que j'ai découverte, tout à fait par hasard, m'a particul ièrement impressionnée. Je ne sais pas ce qu 'el le représente, mais elle m'a tout de suite fait penser à une vague, une énorme vague, comme on n'en voit qu'en mer du Nord, en Belgique. Comment arrivez-vous à sculpter des œuvres d'une tel le dimension ? En avez-vous fait d'autres ? Si j 'osais, je vous demanderais de pouvoir visiter votre atelier. Je serais heureuse de vous rencontrer et de bavarder avec vous. Avec toute mon admiration,

mD Proposition : 1 . Ah ! Monsieur Al lais, fal lait-il que vous écrivassiez

Une lettre aussi sotte et aussi mysogine Fal lait-il que vous vous défoulassiez Sur ces pauvres êtres qu'est la gent féminine Fallait-i l que je vous le disse Pour que vous le comprenassiez Que l 'âme-sœur que vous convoitez Ne se laissera pas ainsi envoûter Qu'à ses pieds vous vous prosternassiez Ne saurait une femme que rebuter Sincèrement, Monsieur Allais, Fermez plutôt votre clapet ! Olympe

4. Ah ! Monsieur Allais, dès l ' instant où je vous lus Votre style et votre humour me plurent Aussitôt je m'épris de vous et de votre impromptu Et depuis, chaque jour, votre absence me torture Comment vous d ire ce que chaque nuit j'endure Mais sans doute n'en aurez-vous cure Fal lait- i l que je vous l 'écrivisse Pou r que vous me répondissiez Fal lait- i l que je vous sourisse Pou r que vous m'aimassiez Fal lait-il que je rompisse Pour que vous m'acceptassiez ? Jul iette

l:lIl Propositions :

Marguerite Blavier

1 . Je vous serai très obl igé(e) de bien vouloir me dire si j 'ai droit à un congé pour al ler enterrer ma bel le­mère qu i est mourante . . . 1 Je vous serai très obl igé(e) de bien vouloir m'accorder un congé pour aller enterrer ma belle-mère qui est mourante . . . - 2. Depuis que je vous ai écrit pour vous faire part de ma surdité, je n'ai plus eu de nouvelles de ma retraite complémentaire . . . 1 Depuis que je vous ai

• 46 •

Page 289: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

écrit pour vous d ire que j'étais sourde, je n'ai plus eu de nouveIles de ma retraite complémentaire . . . -3. Alors que je circulais à bicyclette, j'ai été victime d'un accident de la circulation provoqué par un chien . . . - 4. Madame, Monsieur, je vous écris afin de vous faire part de l'accusation d'une dame qui affirme que j'ai éraflé sa voiture avec mon vélo . . . - 5. Alors que j'étais en stationnement, ma voiture a été heurtée par le véhicule d 'un automobil iste qui faisait marche arrière. En rédigeant le constat amiable j 'ai signalé que j'étais à l'arrêt et non en stationnement. Puis-je revenir sur ma déclaration ? - 6. Alors que son maître le tenait en laisse, je me suis fait mordre par un chien que je repoussais. - 7. Sur le point de reprendre mes occupations professionneIles alors que je viens de sortir de l 'hôpital, je vais à nouveau uti­l iser ma voiture. je vous serai donc obl igé(e) (je vous demanderai donc) de bien vouloir ({ réactiver » mon assurance, suspendue pendant mon hospitalisation. - 8. Alors que j'étais en vacances, une fuite s'est pro­duite dans la saI le de bains de mon voisin du dessus. Mon voisin du dessous a cru que l 'eau venait de chez moi mais i l a été détrompé par son frère, alerté lu i-même par son voisin, le responsable du sinistre.

mm 1 . Les dates sont correctes dans les deux lettres où eIles figurent. 2. L'adresse (semble-t-i1 i ncomplète) n'est pas à la bonne place dans la lettre de Monsieur Taro Yamada : el le figure avec la signature et non en tête de lettre. / Les adresses de l 'expéditeur sont à la bonne place dans les deux autres lettres. / Les adresses du destinataire sont à la bonne place dans les trois lettres. / Une seule adresse est correcte : ceIle de Yoko Suzuki. Corrections des adresses : Monsieur le Directeur Commercial Entreprise ABC 1 avenue des Célestins 03200 Vichy

Mastoura Azimi Studio 1 1 4 Résidence Claudius Petit 76 avenue des Célestins 03200 Vichy

ARPEj (II manque l'adresse de la SNCF) Rés idence Claudius Petit 76 avenue des Célestins 03200 Vichy 3. L'objet figure dans une seule lettre. Il est à sa place mais mal rédigé. Correction : Objet : Réclamation 4. L'appel est à peu près à sa place dans les trois lettres. Monsieur Yamada écrit au Directeur commercial de ABC. L'appel doit être : Monsieur le Directeur, Dans les deux autres cas, ne sachant pas qui l ira la lettre, il convient d'écrire : Madame, Monsieur, 5. La présentation de l 'enveloppe : l'adresse de l'expéditeur peut figurer (en petit) en haut et à gauche du recto ou encore au dos de l'enveloppe. L'adresse du destinataire doit figurer dans la partie inférieure de l'enveloppe : à la première ligne, le nom et le prénom ; à la deuxième l igne, l 'adresse ; à la troisième l igne, le code postal, su ivi du nom de la vil le. Pour faci l iter le traitement informatisé du courrier, la Poste pré­conise de rédiger les adresses en lettres majuscules, sans points ni virgules.

lliID 1 . " n 'y a pas de réeI les erreurs de structuration dans ces lettres : l 'ordre adopté pour la présenta­tion des éléments peut se justifier dans les trois cas. 2. Les maladresses de formulation sont relativement nombreuses : il est dès lors préférable de proposer une correction pour chaque lettre. Propositions : Lettre de Monsieur Taro Yamada : Monsieur le Directeur, j'ai acheté il y a trois mois une voiture de votre marque. Peu de temps après, alors que je me trouvais dans un carrefour, j 'ai fai l l i provoquer un accident car le moteur de mon véhicule s'est brusquement arrêté. Dans la mesure où ma voiture est indispensable à mon travai l , j 'ai téléphoné tout de suite à votre service après-vente afin de prier ses responsables de l'examiner et de la réparer au plus vite. Toutefois votre ingénieur n'est venu que trois jours plus tard, et, alors que je me plaignais de la lenteur de son intervention, i l n'a su avancer que quelques faI lacieux prétextes. Une semaine après la réparation, je suis de nouveau tombé en panne sur la route, dans les mêmes conditions. Cette fois-là l ' ingénieur est tout de suite venu mais il a déclaré qu' i l était nécessaire de renvoyer la voiture à l 'usine, la panne étant certainement due au système électronique central de contrôle. Cela me paraît incroyable et inaccepta­ble ! En conséquence je vous prie de remplacer ma voiture par une autre, neuve. Si vraiment, ainsi que

• 47 •

Page 290: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

vous le proclamez dans vos publicités, votre principal objectif est de satisfaire vos cl ients, j'espère que vous accèderez à ma demande. Je vous prie, Monsieur le Directeur, de bien vouloir agréer mes salutations distinguées,

Lettre de Madame Matsoura Azimi : Madame, Monsieur, Je me permets de vous écrire afin de vous faire part de différents problèmes que je rencontre dans la résidence que vous gérez. Je tiens à vous signaler que je ne parviens pas à dormir la nuit à cause du bruit causé par certains résidents qui courent et crient dans les couloirs. Par ai l leurs je tiens à ce que vous sachiez que diverses dégradations sont apparues récemment dans mon studio. En effet, la sal le de bain ne possède pas de système d'aération et les murs moisissent à une vitesse inquié­tante. De plus, le chauffage ne fonctionne plus à partir de 20 heures et i l est horrible de dormir dans une humidité permanente. J'espère donc, en m'adressant directement à vous, attirer votre attention sur ces problèmes et que vous pourrez leur trouver une solution. Dans l 'attente de votre réponse que j'espère positive, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l'assurance de mes sentiments les meilleurs,

Lettre de Yoko Suzuki : Madame, Monsieur, J 'ai réservé depuis le Japon un bi l let de train (Réservation n059877). De retour en France le 1 5 janvier, je me suis rendu compte que j'avais oublié ma carte bancaire chez mes parents, au Japon. De ce fait, je ne peux malheureusement retirer à vos bornes automatiques le bi l let que j 'avais réser­vé.Vous serait-i l possible de me rembourser ce bi l let ? Dans l'attente d'une réponse que j'espère favora­ble, je vous prie, Madame, Monsieur, de bien vouloir agréer mes sincères salutations.

IE� Situation 1 . Proposition de « cadre » de lettre : Deux possibilités de destinataire : le (la) Président(e) de la Commission d'équivalence de l'ENSAM ou le Directeur de l'ED Sciences des métiers de /'ingénieur. Monsieur le Directeur, Je m'adresse à vous afin de vous présenter une demande de dérogation d' inscription en thèse à l 'ENSAM, dans l 'École doctorale, en Sciences des Métiers de l ' Ingénieur. Je souhaiterais en effet préparer une thèse en [domaine] sur [sujet]. Étud iant(e) [national ité] à l 'université [nom] de [vi l le] , je suis titulaire [d'un master en . . . 1 du diplôme de . . . en . . . ] . Dans le cadre de mes études j 'ai effectué des recherches sur [sujet] pendant [durée] avec [Monsieur 1 Madame le Professeur (nom)] . Par ail leurs j'ai [fait 1 participé à] une (des) publication(s) parue(s) dans [nom de la revue] . Je vous adresse ci-joint mon dossier de demande de dérogation comprenant ma lettre de motivation, mon curriculum vitae, une copie de mon diplôme, le programme détai l lé des enseignements que j'ai suivis ainsi que le sujet de la thèse pour laquel le je fais cette demande de dérogation. Je joins également à mon dos­sier la liste de mes travaux et de mes publications. Dans l 'attente de la réponse de la commission d'équivalence de l 'ENSAM, que j'espère positive, je vous prie, Monsieur le D irecteur, de bien vou loir agréer l'expression de mes respectueuses salutations,

Situation 2. Proposition de « cadre » de lettre : Destinataire de la lettre : le maire de l'arrondissement de Lyon où vous résidez. Monsieur le Maire, Je vous adresse cette lettre afin de vous présenter une demande de dérogation géographique pour l ' ins­cription scolaire de ma fi l le à l'école primaire de la commune où je travai l le, c'est-à-dire à [nom de la com­mune] . De nationalité [nom de la national ité] je travai l le dans la société [nom de la société] en qual ité de [poste occupé].Ma société vient de me nommer [au même poste 1 au poste de . . . ] dans sa fi l iale françai­se s ituée à [nom de la commune] mais mon logement de fonction se trouve dans votre arrondissement. Ma fi l le devrait être scolarisée là où je réside mais les horaires de l 'école sont peu compatibles avec mes horaires de travail, alors que ceux-ci me permettraient d'accompagner et d'aller chercher ma fi l le sans problème si el le était scolarisée à [nom de la commune du lieu de travail] . Monsieur le Maire (Madame le Maire) de cette commune que j'ai contacté(e) à ce sujet, m'a, pour sa part, déjà donné son accord, ainsi qu'en témoigne sa lettre que je vous adresse ci-joint. Dans l 'attente de votre réponse, que j'espère positive, je vous prie, Monsieur le Maire (Madame le Maire), de bien vouloir agréer l'expression de mes salutations distinguées,

W d 'éd ite u r : 1 0 1 60 1 34 - Avril 2009 I m pri mé en France pa r I .M .E. - 251 1 0 Bau me-l es-Dames

;;lf�_ _ ... '::S:� Ilii

Page 291: Activités pour le cadre européen commun C1-C2 et corrigés

1 . 1 1 8 1 5. 2 1 . 2 1 9 1 6. A) Les Enfan ts 3 1 . 3 de Don Quichotte 4 1 . 4 20 1 6. B) Le festival 5 3. 1 de la Bande dessinée 6 3 . 2 à Angoulème 7 3. 3 2 1 1 7. 8 5. D, l, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 22 1 8. Entretien 7 9 6. D, l, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 23 1 9. Entretien 2 -.,1,. .. 1 0 7. D, l , 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 24 20. 1 1 8 . D, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 25 2 1 . /-1 2 9. D, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 26 2 2 . 1

9, 10 27 22. 2 1 3 1 0. D, l, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 28 22. 3 1 4 1 1 . D, l, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 29 23 . .... � , . 1 5 1 2. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 30 24.

9, 10 3 1 25. 1 6 1 3. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 32 27.

9, 10 33 29. A) 1 7 1 4. l, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 34 29. B)

Comgréhension orale Production orale

30. Le marché aux puces 1 2 42. 1, 2, 3, 4, 5 de Saint-Ouen 1 3 43.

2 3 1 . Le couteau 1 4 46.

de Laguiole

3 32. Les cyclones

4 33. Un défi pour la terre Interaction orale

5 34. Des combats 1 5 61 . Complainte

pour l'eau amoureuse,

6 35. La disparition Alphonse Allais

des abeilles 1 6 62. Prêter l'oreille,

7 3 6. Raymond Devos

8 37. La véritable histoire 1 7 63. - 64. - 65.

des fourmis 1 8 66.

9 38. Dictons et proverbes 1 9 67.

1 0 39. Le Goncourt 20 68.

1 1 40.