Actualité IAS 19 & IFRS 2

LL’’actualitactualitéé IAS 19 et IFRS 2IAS 19 et IFRS 227 Mai 2008

BenoBenoîîtt Lebrun / AnnieLebrun / Annie MersereauMersereau -- KPMGKPMG

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L'actualité IAS 19

Les corrections relatives aux normes IFRS : les points liés à lanorme IAS 19

Le document de travail de l'IASB sur la norme IAS 19

L'interprétation IFRIC 14 sur les excédents d'actif d'un régime

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Les corrections relatives aux normes IFRS : lespoints liés à la norme IAS 19

Les coûts négatifs des services passés et les réductions de régime

Actuellement, il peut exister des difficultés de qualification de certainesdiminutions de dettes actuarielles en tant que coûts négatifs des services passésou en tant que réduction de régime (curtailment). Or, leur traitement comptableest différent

Suivant la correction d'IAS 19.111, une réduction de la dette actuarielle, liée àune diminution du lien existant entre les augmentations futures de salaires et lesavantages dus au titre des services passés, est comptabilisée en tant queréduction de régime

En effet, les augmentations futures de salaires sont liées à des services futurs etnon à des services passés. Elles ne bénéficieront qu'aux salariés quidemeureront en fonction après la date de clôture

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Les congés rémunérés

Actuellement absences rémunérées à court terme : celles dues, et dont on s'attend à ce qu'elles

soient prises, au cours de l'année suivant le travail du salarié

autres avantages à long terme : ceux non dus aux bénéficiaires au cours de l'année quisuit le travail du salarié

d'où une difficulté de qualification pour le droit à un congé rémunéré dû dès l'annéesuivante mais dont on ne s'attend pas à ce qu'il soit pris au cours de cette période

Correction effectuée les paragraphes 7 et 8 (b) sont modifiés pour harmoniser les définitions

l'expression désormais utilisée est "due to be settled", signifiant que l'accent est mis surla période au cours de laquelle on s'attend à ce que l'avantage soit pris par lebénéficiaire

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La prise en compte des coûts d'administration des régimes àprestations définies

Actuellement, la définition du rendement des actifs d'un régime (IAS 19.7)indique que les revenus à prendre en considération s'entendent sous déductiondes coûts d'administration du régime

Or, selon certaines pratiques, ces coûts peuvent être déjà pris en considérationpour l'évaluation de la dette actuarielle (par une majoration des décaissementsfuturs ou une minoration du taux d'actualisation)

La modification d'IAS 19.7 vise à ajouter dans la définition ci-dessus que lescoûts d'administration du régime pris en considération s'entendent de ceux nondéjà pris en compte dans les hypothèses actuarielles utilisées pour évaluer ladette du régime

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Correction d'une erreur de plume

Le paragraphe 32 B d'IAS 19, relatif aux régimes multi-employeurs, indique quela norme IAS 37 prescrit de comptabiliser ou de fournir une information sur lespassifs éventuels

La norme IAS 37 interdit de comptabiliser les passifs éventuels

En conséquence, dans le paragraphe 32 B, la référence à la comptabilisationdes passifs éventuels est supprimée

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Le document de travail de l'IASB sur la normeIAS 19

Présentation du document

Document de travail issu de la phase 1 sur la refonte de la norme IAS 19

A commenter au plus tard le 26 septembre 2008

Propose :

l'abandon de la méthode du corridor

la fin de la distinction entre rendement prévu des actifs du régime et rendement réel

la comptabilisation immédiate en charge de la partie conditionnelle du coût des servicespassés

Contient :

des suggestions de présentation entre résultat et capitaux propres du coût d'un régimeà prestations définies

des développements sur les "cash balance plans" aboutissant à de nouvelles définitionsdes engagements à prestations définies et à cotisations définies

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Les raisons avancées en faveur de l'abandon du corridor

Non-conformité du corridor au cadre conceptuel et à d'autres normes (IAS 8,IAS 37)

Complexité du système

Absence de validité des arguments selon lesquels : les écarts se compensent de période en période

la volatilité engendrée par les régimes à prestations définies est trop importante pourêtre enregistrée en totalité dans le résultat

Avantages d'une comptabilisation immédiate en résultat des écarts actuariels représentation fidèle de la situation financière

plus de transparence dans l'information produite

accroît la comparabilité entre entités (suppression d'options)

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Propositions pour la comptabilisation de la charge de retraite (1/2)

Propositions visant à constater en résultat ou directement en capitaux propresles composantes de la charge périodique de retraite

Première méthode : toutes les composantes de la charge de retraite sontconstatées en résultat

Deuxième méthode

distinction entre "coût du service" comptabilisé en charge et "effet du paiement différéde ce coût" comptabilisé en capitaux propres

coût du service : droits acquis au cours de la période, coûts des services passés, effetsdes changements d'hypothèses autres que le taux d'actualisation

"effet du paiement différé" : coûts financier de la dette, effet du changement de tauxd'actualisation, produit de l'actif du régime et changement de valeur de celui-ci

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Propositions pour la comptabilisation de la charge de retraite (2/2)

Troisième méthode

distinction entre les éléments affectés par les changements d'hypothèses financières(comptabilisés directement en capitaux propres) et ceux non affectés par ceschangements (comptabilisés en résultat)

seraient comptabilisés en résultat le coût des droits acquis, la charge financière liée aurégime et les produits financiers provenant des actifs

seraient comptabilisés en capitaux propres : l'effet du changement de tauxd'actualisation et du changement de valeur des actifs des régimes

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Méthode

1 2 3

Cohérence avec le référentiel IFRS - -

Compensation entre coût financier et produit des actifsdu régime

Effet des variations de valeur - -

Séparation exploitation / financement - -

Dissociation de la variation de la juste valeur des actifs - -

Mise en œuvre pratique - -

Toutefois l'IASB ne prend pas partie pour l'une des méthodes

Les critères d'appréciation des trois méthodes

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Les régimes dits "cash balance plan"

De plus en plus fréquents, non seulement aux Etats-Unis mais dans certainspays d'Europe

Prévoit le versement de cotisations + une garantie sur le rendement du capitalainsi épargné

A noter que : les cotisations peuvent n'être que notionnelles (elles ne sont pas versées à une entité

extérieure) le rendement garanti est lié à celui d'un actif de référence. Ce rendement peut être nul,

ce qui signifie une garantie limitée au capital versé, ou inexistant

Ces plans tombent aujourd'hui dans la catégorie des régimes à prestationsdéfinies à défaut d'être des régimes à cotisations définies. Or l'application àces plans des règles relatives aux régimes à prestations définies peut souleverdes difficultés

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Les nouvelles définitions par l'IASB

Un engagement ("promise") basé sur des cotisations est un régime d'avantagespost-emploi pour lequel l'avantage s'exprime comme la somme

de l'accumulation des cotisations réelles ou notionnelles à la fin de chaque périodecomptable

de la garantie d'un rendement sur ces cotisations

Un engagement à prestations définies est un engagement ne répondant pas à ladéfinition d'un engagement basé sur des cotisations

Critères pratiques de distinction

dans un engagement basé sur des cotisations, la valeur de l'avantage ne dépend pasdes salaires futurs

dans un engagement à prestations définies, le montant de l'avantage dépend du salairefutur

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Illustrations

Sont des régimes basés sur des cotisations

les régimes actuellement comptabilisés en tant que régime à cotisations définies

les régimes prévoyant des cotisations représentant un pourcentage du salaire versé autitre des périodes passées, avec ou sans garantie de rendement

Demeurent des régimes à prestations définies ceux prévoyant que l'avantage estégal à un pourcentage du dernier salaire ou à une moyenne des dernierssalaires (le risque de salaire est supporté par l'employeur)

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Evaluation au bilan des régimes basés sur les cotisations

Les régimes basés sur des cotisations seraient évalués à la juste valeur

actualisation des décaissements futurs de cotisations ou liés à la garantie

taux d'actualisation reflétant le risque de crédit du régime ou de l'employeur

Absence d'incidence de cette approche sur les régimes à cotisations définiesactuels, lorsque les cotisations sont versées à moins d'un an

Coexistence de la méthode des unités de crédit projeté (≠juste valeur) pour lesrégimes à prestations définies et de la méthode de la juste valeur pour lesrégimes basés sur les cotisations

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L'interprétation IFRIC 14 : plafonnement de l'actifd'un régime ; effet des exigences de financement

Objet de l'interprétation

Rappel : la norme IAS 19 indique qu'un excédent d'actif d'un régime sur la detteactuarielle n'est maintenu à l'actif qu'à hauteur du montant récupérable, via unremboursement ou une réduction de cotisations futures

IFRIC 14 fournit des indications sur :

la manière d'interpréter ce texte

les conséquences comptables des règles de financement minimum imposées parcertains régimes

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Régimes à prestations définies visés par l'interprétation

Règles de financement minimum

= application IFRIC 14Non prévuespar le régime

Prévuespar le régime

Régime excédentaire

Régime en déficit -

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Récupération de l'excédent d'actif sous forme de remboursement

Le droit à obtenir le remboursement doit être inconditionnel

Le remboursement peut avoir lieu tout au long de la vie du régime, sans avoir àsupposer le règlement du régime. Il peut être graduel ou obtenu lors de laliquidation du régime

L'évaluation du montant récupérable s'effectue sans actualisation et endéduisant les coûts liés au recouvrement

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Récupération de l'excédent d'actif sous forme d'une réductionde cotisations

Premier cas : absence de règles de financement minimum

Le montant récupérable est

soit l'excédent d'actif

soit, si elle est inférieure, la valeur actualisée du coût des services futurs sur la durée devie prévue du régime ou sur la durée de vie de l'entité si elle est inférieure

Deuxième cas : existence de règle de financement minimum

si les cotisations futures obligatoires seront à l'origine d'un excédent d'actif et si cetexcédent ne sera pas récupérable, il y a lieu de constater une dette

si cet excédent d'actif futur sera récupérable, il n'y a pas lieu de constater une dette

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L’actualité IFRS 2

●L’actualité internationale

– Définition des conditions d’acquisition des droits

– Traitement des annulations par les salariés

– Transactions intra-groupe : comptabilisation dans les états financiers desentités du groupe

●L’actualité française

– Evaluation des PEE à effet de levier

– Comptabilisation de la contribution sociale sur options/actions gratuites

– Comptabilisation des effets d’impôt des plans IFRS 2

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Pasd’ajustement

Condition nonremplie

Ajustementde la charge

Conditions d’acquisition des droits et annulationsClarifications de l’amendement du 1er janvier 2008

ServicePerformance

Conditions d’acquisition des droits

Horsmarché Marché

Ajustementde la charge

OUI

Entrée en vigueur : 1er janvier 2009 - Application rétrospectiveEFRAG : Avis favorable

Hors contrôlede l’employé

et del’entreprise

OUI

Pasd’ajustement

Autres conditions

Comptabilisation accéléréede la charge

Souscontrôle del’employé

Souscontrôle del’entreprise

Incluse dansla JV

= Annulation

OUI OUI

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En pratiqueIllustration

M octroie une option sur action à 10 cadres s’ils achètent préalablement une action à valeur demarché

Tous les cadres restent dans l’entreprise - 2 vendent leur action après un an

Juste valeur de l’option

3,5

3 (en tenant compte de la condition deconservation)

Conditions d’exercice des options

- 3 ans de présence dans l’entreprise

- conservation de l’action pendant cettepériode

Chargeannée 1

Chargeannée 2

Chargeannée 3

10

Début d’étalement

( 3 x 10 cadres / 3ans)

12

Impact de l’annulation : 4

(2 cadres x (3-1))+

Suite de l’étalement : 8(3 x 8 cadres / 3 ans)

8

Fin de l’étalement

(3 * 8 cadres / 3 ans)

Chargecumulée

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Autre condition !

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Transactions intra-groupeInterprétation IFRIC 11 du 2 novembre 2006

IFRS 2 § 3

►Les transactions dans lesquelles les salariés d’une entité reçoivent desinstruments de capitaux propres de la mère ou d’une autre entité du groupesont dans le champ d’application d’IFRS 2

Contexte d’application en France- filiale préparant des états financiers IFRS (ex : sous-groupe coté)

Date d’application IASB : exercices ouverts à compter du 1er mars 2007. Rétrospectif UE : reformulation compliquée. Exercices clos en 2008 sauf si clôture en janvier et février

IFRIC 11 répond à la question

► Quelle contrepartie à la charge à comptabiliser ?

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IFRIC 11Transactions intra-groupe réglées en actions

Scénario 1 : M octroie ses instruments de capitaux propresaux salariés de sa filiale F

Salariés de F

M

F

Actions de laMère

Services

Etats financiers de F

Charge x

Apport en capital x

Même JV et étalementque dans les comptesconsolidés Groupe

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Scénario 2 : F octroie à ses salariés des instruments decapitaux propres de M

Salariés de F

M

F

Actionsde laMère

Services

Actionsde laMère

Etats financiers de F

Charge x

Dette x

Ré-estimation de JV àchaque clôture

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Comment déterminer qui octroie les actions ?

Présomption que l’entité qui a l’obligation légale de livrer les titres estcelle qui octroie le plan En pratique, c’est souvent la société mère

Facteurs qui renforcent la présomption Caractéristiques du plan communes aux différentes filiales du groupe Droits des salariés conditionnés à leur présence au sein du groupe plutôt

que dans la seule filiale

Eléments qui pourraient infirmer cette présomption La filiale a une influence significative dans le processus de décision et sur

les termes du contrat (influence sur les conditions d’attribution etd’exercice)

La filiale peut attribuer le plan sans l’accord de sa société mère

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Transactions intra-groupe réglées en actionsTraitement des refacturations dans la filiale

Si la refacturation est liée au paiement à base d’actionsEx : refacturation de la juste valeur en date d’attribution, du prix de rachat desactions, de la valeur intrinsèque en date d’attribution / date d’exercice

► Comptabilisation de la recharge- en diminution de l’apport en capital de la mère

► Quand ?- vue 1 : dès l’attribution s’il y a accord de refacturation à cette date(étalement)- vue 2 : lorsque se matérialise l’obligation :

acquisition des droits ou exercice selon les accords

► Quid d’un éventuel excédent ?- en substance une distribution de la filiale à la mère

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Transactions intra-groupe réglées en trésorerieExposé sondage IASB du 13 décembre 2007

Proposition d’amendement d’IFRS 2 et d’IFRIC 11 IFRS 2 s’applique dans les états financiers de F Push down du traitement IFRS 2 Groupe chez F

Services évalués à la JV du passif encouru par le Groupe (et M) Juste valeur initiale et variations subséquentes comptabilisées en Charges par

contrepartie du compte Apport en capital

Salariés de F

M

F

Paiement fondésur les actions dela Mère

Services

Salariés de F

M

FServices

Paiementfondé sur lesactions de la filiale

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Transactions intra-groupe réglées en trésorerieExposé sondage IASB du 13 décembre 2007- Réactions

Traitement identique des transactions IFRS 2 intra-groupe réglées enactions ou en trésorerie

Décision de l’IASB non sous-tendue par un raisonnement conceptuel

IFRS 2 de + en + « rules-based »

Limiter la charge dans la filiale à la JV initiale

Imprécision dans la rédaction

Application en 2010 ?

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France - Problématique d’évaluationPEE à effet de levier

Entreprises Application de la méthodologie « PEE Classique » du CNC ou de variantes

CabinetsIFRIC : Décision de rejet de Novembre 2006En l’absence de cours coté des actions incessibles, la JV doit être estimée parréférence à une transaction de marché réelle ou hypothétique, non dans la seuleperspective du salarié

Montage de type SARs répliquant le mécanisme d’effet de levier dans certains pays► Application des règles applicables aux plans se dénouant en trésorerie

CNC ?

existence d’une transaction réelle de marché

coût d’incessibilité = coût de l’emprunt titres de la banque

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France - Contribution sociale patronalesur stocks options et actions gratuites

● Instauration d’une cotisation de 10% sur les attributions à compterdu 16 octobre 2007 ayant pour base

– Options : JV IFRS 2 ou 25% de la valeur des actions en date d’attribution

– Actions gratuites : JV IFRS 2 ou valeur des actions en date d’attribution

●Exigible le mois suivant la décision d’attribution

●Pas de remboursement si non acquisition des droits ou nonexercice

Débat sur la norme applicable : IAS 37 ou IFRS 2 ?

Mais comptabilisation immédiate en résultatcompte tenu de son caractère définitif

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France - Comptabilisation des effets d’impôtQuand est-on dans le champ d’application d’IAS 12.68 ?

Augmentation decapital (hors loi du

30 déc 2006)

Rachats d’actions

(art 217 quinquièsdu CGI)

Mode de dénouement du plan

Typ

ede

plan

Stockoptions

Actionsgratuites

PEE

Augmentation decapital (loi du 30

déc 2006)

Aucuneéconomied’impôt àconstater

Il existe une économie d’impôtliée au plan, à comptabiliser

selon IAS 12.68

Si l’entreprise a le choix du dénouement entre augmentation de capital et rachatd’actions, c’est l’intention formalisée du management qui détermine si un effetd’impôt doit être comptabilisé

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Comptabilisation des effets d’impôtQuand et comment comptabiliser cet effet d’impôt (IAS 12 exemple 5) ?

Charge IFRS 2 évaluée à 900, avec période d’acquisition de 3 ans

Déduction fiscale estimée : 1 080, à 33,33% => économie d’impôt attendue : 360

Les hypothèses sont stables sur toute la période

Année 1 Année 2 Année 3

Charge IFRS 2cumulée

Economied’impôtcumulée en résultat

en capitauxpropres

100 200 300

(300)(600)

(900)

20 40 60

charge IFRS 2x taux d’impôt

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Comptabilisation des effets d’impôtLes impacts en terme d’imposition différée

L’économie d’impôtexigible est obtenue

plus vite quel’acquisition des droits

L’économie d’impôtexigible est obtenueau même rythme que

l’acquisition des droits

L’économie d’impôtexigible est obtenue

moins vite quel’acquisition des droits

Comptabilisation d’unIDP repris sur la

période du plan IFRS 2

Pas d’impositiondifférée

Comptabilisationprogressive d’un IDA

jusqu’à la dated’obtention del’économie d’IS

Provision déduitefiscalement en début

de planPas de provision

fiscale

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L'actualité IAS 19 & IFRS 2

Conférence IMA France le 27 mai 2008

Conférenciers :

Benoît Lebrun & Annie MersereauAssociés KPMG

Document disponible sur www.ima-france.com

Documents

Actualité IAS 19 & IFRS 2