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1 ___________________________________________________________________________ Lundi 20 février - CCE extraordinaire Mardi 21 février - CPN Formation - CPNN formation Mercredi 22 février - CPNN article 48 Jeudi 23 février Vendredi 24 février CPNC art. 39 « Pôle emploi a besoin d'un nouveau souffle » Jean Bassères, jusque-là chef de l'inspection des Finances à Bercy, a été nommé le 19 décembre dernier directeur général de Pôle emploi. Pour la première fois depuis sa prise de fonctions, il s'exprime sur ses projets pour l'opérateur public, confronté depuis l'été à la reprise de la progression du chômage, qui devrait se poursuivre durant les prochains mois. Syndicat national 6 rue de la plaine Paris 20 ème 0144932085 Fax : 0144932615 syndicat.unsa@pole-emploi.fr

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Lundi 20 février

- CCE extraordinaire

Mardi 21 février

- CPN Formation - CPNN formation

Mercredi 22 février

- CPNN article 48

Jeudi 23 février

Vendredi 24 février

CPNC art. 39

« Pôle emploi a besoin d'un nouveau

souffle »

Jean Bassères, jusque-là chef de l'inspection des Finances à Bercy, a été nommé le 19 décembre dernier directeur général de Pôle emploi. Pour la première fois depuis sa prise de fonctions, il s'exprime sur ses projets pour l'opérateur public, confronté depuis l'été à la reprise de la progression du chômage, qui devrait se poursuivre durant les prochains mois.

Syndicat national 6 rue de la plaine Paris 20ème

0144932085 Fax : 0144932615

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Jean Bassères, jusque-là chef de l'inspection des Finances à Bercy, a été nommé le 19 décembre

dernier directeur général de Pôle emploi. Pour la première fois depuis sa prise de fonctions, il

s'exprime sur ses projets pour l'opérateur public, confronté depuis l'été à la reprise de la progression du

chômage, qui devrait se poursuivre durant les prochains mois. Un mois et demi après votre nomination à la tête de Pôle emploi, quelles sont vos premières impressions ?

Depuis mon arrivée, je fais un déplacement par semaine et j'ai pu constater que la fusion est largement

derrière nous. Les nouvelles organisations ont été mises en place, le cadre social a été négocié. Le

chemin accompli est très impressionnant. Désormais, nous devons nous projeter vers l'avenir.

Conscient de sa forte responsabilité sociale, Pôle emploi a besoin d'un nouveau souffle. La convention

tripartite signée le mois dernier avec l'Etat et l'Unedic, qui nous donne des orientations claires et

innovantes, nous y invite. Nous allons la décliner dans un plan stratégique que nous allons élaborer en

adoptant une démarche participative et qui sera soumis dès le mois de mai au Conseil d'administration.

Ce projet sera aussi l'occasion de présenter un nouveau contrat social au personnel, dont je mesure

chaque jour la mobilisation et l'engagement. En quoi va consister cette « démarche participative » ?

La direction générale va d'abord travailler avec les directeurs régionaux. Puis en mars, nous allons

constituer des groupes de travail dans les régions et consulter tous les agents de Pôle emploi sur les

questions qui nous paraîtront essentielles. Comment va se concrétiser la personnalisation des services aux chômeurs, qui est prévue dans votre nouveau cahier des charges ?

La personnalisation, qui est aussi prévue pour les services aux entreprises, repose sur un constat de

bon sens : tout le monde n'a pas les mêmes besoins. Nous lançons le chantier avec pour objectif d'être

rapidement opérationnels. Le premier entretien de diagnostic, lors de l'inscription, doit être une étape

déterminante. Il faut donner assez de marges de manœuvre au conseiller pour qu'il puisse, à partir de

cet entretien, adapter le rythme, la fréquence et les modalités de l'accompagnement, en respectant

l'obligation de deux entretiens physiques au quatrième et au neuvième mois. Au-delà, quelle place

doivent occuper les services dématérialisés ? Faut-il mettre en œuvre des approches plus collective ?

Devons-nous confier l'accompagnement renforcé à des équipes spécialisées ? Autant de questions qui

méritent d'être posées. Mais il est clair que la personnalisation du service implique que l'on fournisse à

chaque conseiller des outils d'aide à la décision performants, et non une grille nationale de

segmentation des demandeurs d'emploi à l'inscription comme cela a existé. Le formatage actuel du premier entretien est-il adapté ?

Cet entretien dure une cinquantaine de minutes. Dans beaucoup de cas, il permet de mesurer

l'éloignement de l'emploi. En revanche, la personnalisation nous invite à sortir progressivement de la

logique trop mécanique du suivi mensuel personnalisé. Avez-vous les effectifs suffisants pour assurer un traitement qualitatif, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d'augmenter ?

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D'abord, il faut rappeler que nous devons veiller avant tout à indemniser rapidement les demandeurs

d'emploi. C'est essentiel pour qu'ils recherchent un emploi dans de bonnes conditions. Aujourd'hui, le

délai moyen de traitement d'un dossier de demande d'indemnisation lorsqu'il est complet est de quatre

jours, ce qui est satisfaisant. Naturellement, le renfort de 1.000 CDD d'un an est bienvenu pour mettre

en œuvre le plan ambitieux en faveur des chômeurs de très longue durée annoncé lors du sommet du

18 janvier. L'objectif est que ces 1.000 embauches soient toutes réalisées d'ici au 1 er mars. Elles

s'ajouteront au redéploiement de 2.000 postes en équivalents temps plein vers l'accompagnement des

demandeurs d'emploi dans les trois ans, inscrit dans la convention tripartite. Le nombre d'agents au contact du public va-t-il augmenter ?

Nous allons accroître le temps consacré au suivi et à l'accompagnement, grâce à une simplification des

procédures et à un allégement des tâches administratives. Toutefois, l'efficacité d'un opérateur de

service public ne se mesure pas à l'aune des effectifs dont il dispose. Que le portefeuille moyen des conseillers -autrement dit, le nombre de chômeurs suivis -ne cesse d'augmenter n'est-il pas, pour vous, le signe d'une dégradation ?

Quand on parle de l'efficacité de l'Education nationale, le débat ne se résume plus à la taille des

classes. C'est la même chose pour Pôle emploi. Il faut dépasser la notion de taille de portefeuille.

J'aimerais que nous soyons évalués sur nos résultats et non sur nos moyens. Il faut que nous mettions

vite en place un baromètre d'indicateurs de taux de retour à l'emploi et de qualité de service que nous

publierons régulièrement. Pôle emploi souffre d'une mauvaise image relayée par les médias, alors que

nos enquêtes de satisfaction sont plutôt bonnes. Concrètement, que va faire Pôle emploi pour les chômeurs de très longue durée ?

Nous allons rencontrer les 293.500 personnes au chômage sans discontinuer depuis deux ans, DOM

compris, d'ici au mois de juin. Une solution sera proposée à chacune d'elles pour favoriser le retour à

l'emploi, grâce en particulier à un effort important de formation. Sur les 150 millions d'euros que l'Etat

va apporter, 90 millions seront ciblés sur ce public (50 millions pour la formation et l'accompagnement

renforcé et 40 millions pour des formations aux compétences clefs) ; 10 millions financeront la

poursuite de l'allocation de fin de formation pour les chômeurs ayant épuisé leurs droits et 50 millions

viendront renforcer le budget formation de Pôle emploi. A ce propos, 10 % de chômeurs qui suivent une formation, c'est peu...

Même si tous les demandeurs d'emploi n'ont pas besoin d'une formation, on ne peut que souhaiter que

tous les acteurs accentuent leurs efforts. Le volume des formations financées par Pôle emploi a

progressé de 50 % entre 2009 et 2011. Et en 2012, nous souhaitons participer activement au

développement des préparations opérationnelles à l'emploi (POE) en renforçant notre collaboration

avec les OPCA (Organismes paritaires collecteurs agréés). L'objectif est que les conseillers -qui

prescrivent l'essentiel des formations suivies par les chômeurs -accèdent facilement aux programmes

financés par les régions ou les OPCA. D'où l'enjeu de la constitution d'une base de données nationale

des formations. Jugez-vous réaliste l'objectif -inscrit dans la convention tripartite -d'un retour à l'équilibre de votre budget de fonctionnement en 2014 ?

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Cet objectif est légitime s'agissant d'un financement public par les cotisations de l'assurance-chômage

et l'impôt. Il va falloir, pour y arriver, réduire les frais de fonctionnement -une baisse de 8 % est

prévue dans le budget de 2012 -et maîtriser la masse salariale. Propos recueillis par Leila de comarmond et derek Perrotte

Ci-dessous la décision du directeur général de prolongation des mandats des élus du statut 2003

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Syndicats : peut-être une journée d'action le 29

février

La CFDT, la CGT, la FSU, l'UNSA et Solidaires se retrouveront, jeudi, à Montreuil, au

siège de la CGT, pour décider d'un mouvement commun, le 29 février, dans le cadre de

la journée d'action organisée par la Confédération syndicale européenne (CES). Ces

syndicats entendent lutter contre deux mesures annoncées lors du sommet social du 18

janvier : hausse de la TVA et accords « compétitivité emploi ». La CFTC, FO et la

CFE-CGC ne participeront pas à la réunion, estimant qu'une manifestation ne changera

pas grand chose, surtout dans le contexte de l'élection présidentielle.

Pôle emploi doit informer clairement le demandeur d'emploi de toutes les allocations auxquelles il pe ut prétendre (Cour de cassation)

Lorsque Pôle emploi adresse à un demandeur d'emploi l'imprimé relatif à une allocation, alors que ce dernier est également susceptible de recevoir une autre allocation d'un montant supérieur, il commet un manquement à son obligation d'assurer l'information complète des demandeurs d'emploi. C'est ce que juge la Cour de cassation dans un arrêt du 8 février 2012 qui confirme la condamnation de Pôle emploi à indemniser un demandeur d'emploi. Ce chômeur dont les droits à l'ARE (allocation d'aide au retour à l'emploi) expirent le 4 mars 2003 reçoit de l'Assedic un imprimé de demande d'allocation de solidarité spécifique (ASS). Cet imprimé comporte « en tête de la page 2, dans un cadre entouré en rouge, la mention accompagnée du logo d'alerte (point d'exclamation au centre d'un triangle) : 'Attention ! Si vous totalisez 160 trimestres, tous régimes confondus, vous pouvez prétendre, dans certains cas, à l'allocation équivalent-retraite. Demandez le formulaire à l'Assedic' ».

L'allocataire, qui bénéficié d'une ASS (allocation de solidarité spécifique) avant d'obtenir, le 8 mars 2005, une AER (allocation équivalent retraite), estime avoir été insuffisamment informé

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de cette dernière allocation, d'un montant supérieur à l'ASS, et à laquelle il pouvait prétendre dès mars 2003. Il saisit la justice pour obtenir l'indemnisation du préjudice né du manquement de l'organisme à son obligation d'information. Pôle emploi fait valoir que « les institutions gestionnaires du régime d'assurance chômage sont seulement tenues de prendre toutes mesures utiles afin d'assurer l'information générale des allocataires ». Elles « sont donc dispensées de leur envoyer les formulaires correspondant au paiement des différentes allocations auxquelles ils pourraient éventuellement prétendre ». Il leur « suffit de les avertir des allocations auxquelles ils peuvent prétendre et des conditions de leur paiement ». Non, estime la Cour de cassation. Dans cette affaire, constatent les magistrats de la chambre sociale, Pôle emploi était susceptible de servir deux types d'allocations, mais n'a clairement donné d'information que sur l'une d'elles. Dès lors, il a commis un manquement à l'obligation qu'ont les organismes d'assurance chômage d'assurer l'information complète des demandeurs d'emploi. C'est donc à bon droit que la cour d'appel a condamné Pôle emploi à payer au demandeur d'emploi des dommages et intérêts correspondant au montant de l'AER dont il a été privé, après déduction de l'ASS. Cass. soc., 8 février 2012, n° 10-30.892, FS-P+B, Pôle emploi

Cass. soc., 8 février 2012, n° 10-30.892, FS-P+B, Pôle emploi

Election présidentielle Le Bureau National des 25 et 26 janvier a validé la mise en œuvre de la démarche de l’UNSA concernant l’élection présidentielle.

1) L’UNSA interpelle les candidats Conformément aux décisions du Conseil National de rentrée, le Secrétariat National vient d’écrire aux principaux candidats des partis démocratiques sur la base des propositions de l’UNSA, concernant 6 grands thèmes sociaux à caractère interprofessionnel. Par cette démarche syndicale, il s’agit de demander aux candidats de se positionner mais aussi de dire ce que nous sommes prêts à négocier. Un document synthétisant cette démarche a été réalisé. Il a été présenté à la presse nationale lors d’une conférence de presse, le 2 février. Vous le trouverez sur le site de l’UNSA http://www.unsa.org/dossiers/presidentielle/presidentielle.pdf en version téléchargeable. Il sera également publié en dossier papier dans le numéro 143 d’UNSA Magazine qui paraîtra début mars.

2) Forum de la société civile En application, là encore, des décisions de nos instances, contact a été pris avec différentes organisations ou associations de la société civile susceptibles de porter avec nous une démarche démocratique plus large d’interpellation des différents candidats. Neuf organisations (UNSA, CFDT,

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Mutualité Française, ATD Quart Monde, France Nature Environnement, Ligue de l’Enseignement, Europe et Société, Confédération Etudiante, Confrontation Europe) ont donc décidé de préparer ensemble un forum de la société civile qui se tiendra à Paris les 10 et 11 mars prochains. Celui-ci pourrait réunir de 800 à 1000 personnes, issues, au delà du noyau des 9 initiateurs, d’une grande diversité d’associations et d’organismes. Il devrait déboucher sur un manifeste pour un nouveau contrat social solidaire. Cette initiative très large, dont l’UNSA sera partie prenante, restera concentrée à Paris et n’aura donc pas de déclinaisons locales. Le Secrétariat National composera, en liaison avec les syndicats et fédérations adhérents, la délégation qui nous y représentera et désignera les différents intervenants UNSA pour les débats qui se tiendront. Luc BÉRILLE

«Pour la défense du statut de la Fonction publique et des services publics»

De nouvelles rumeurs alimentent l’idée que le déman tèlement du statut de la Fonction publique serait un « sésame » pour préserver notre modèle so cial. Mettre fin au recrutement de fonctionnaires garantirait ainsi, pour certains, l’ allègement des dépenses publiques. Déjà fortement attaquée par d’aveugles restructurat ions et de massives suppressions d’emploi, la Fonction publique assure malgré tout l a continuité de ses missions dans des conditions souvent difficiles. Son statut, issu du Programme national de la Résist ance en 1946, a été mis en place pour lutter, en particulier, contre d’inadmissibles déri ves. Il demeure, aujourd’hui encore, une garantie de l’impartialité de l’action publique. Dans ce contexte, l’UNSA Fonction publique tient à rappeler son profond attachement à une Fonction publique statutaire, garante de l’égalité de traitement des citoyens et de la neutralité des services publics sur tout le territoire nationa l. L’UNSA Fonction Publique appelle tous les citoyens à se mobiliser pour préserver cet atout qu’est le service public « à la française », fondam ental pour le modèle de société et les valeurs républicaines qu’elle défend. Elisabeth DAVID Secrétaire Générale

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Ile De France

Comprendre son bulletin de salaire (droit privé)

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1 La date d’ancienneté servant au calcul de l’ancienneté et la date d’embauche figurent sur le bulletin. La catégorie de l’agent est précisée : employé/agent de maîtrise/cadre.

2 Le salaire brut est constitué des éléments suivants : - Salaire de base = (coefficient x valeur du point) + partie fixe - Prime d’ancienneté = salaire de base + pourcentage d’ancienneté - Majoration de salaire (art.19.2 éventuel) = montant individualisé - Autres éléments = montants variables selon situations.

3 Les soldes de congés payés, des congés d’ancienneté et des congés de fractionnement

sont affichés (si différents de zéro) de manière distincte : - solde CP1 (CP en cours d’acquisition) - droit ETP (équivalent temps plein pour un salarié à temps partiel) - solde CP2 (CP acquis) dont fractionnement - solde CP3 (reliquat CP) - solde congé ancienneté - solde IRTT - solde DIF �Le solde CP1 du mois M intègre les congés payés acquis du 01/06/n au mois M/n. �Les soldes CP2 et CP3 intègrent les congés pris jusqu’à la fin de la période de recueil. �Les congés ancienneté sont acquis à la date anniversaire et mentionnés sur le bulletin de salaire du mois d’anniversaire. �Les congés de fractionnement sont alimentés sur la paie du mois d’octobre et apparaissent sur le bulletin de salaire du mois d’octobre. �Les bases de calcul pour l’indemnité de 13ème mois et l’indemnité différentielle de congés payés sont affichées.

4 Le calendrier individuel est affiché avec le libellé de l’absence dans le cartouche du bas

5 Le net fiscal issu de la paie de décembre est à prendre en compte pour la déclaration de

revenus.