Affilae - Ils ont osé! (page 10)

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D É C E M B R E

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Pour rester en contact avec votre CCI

Métiers d'art, métiers de passion, métiers d'avenir> Dossier - P 25 À 30

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1988 Amenagement museographique Musee de Boulogne

2003 Residence Etoile marine

2010 Chantiers AMEL

1991-1994 Port de peche

Les trophées de l'entreprise les plus disputés de l'année 201384 entreprises se sont lancées dans la course ! Découvrez la liste page 20.

Le 31 janvier 2013 à l’espace Encan de La Rochelle, les chefs d’entreprise de Charente-Maritime se retrouveront pour les résultats de la deuxième édition d’Emergence. Plusieurs chefs d’entreprise seront mis à l’honneur dans les domaines de l’international, l’innovation, la communication et la jeune entreprise.

p. 17 à 20

Magazine d’informations économiques de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle, adressé à tous ses ressortissants.Rédacteur en chef : Thierry Praud

Rédaction n° 180 : Thierry Praud, Christian Devinat, Nathalie Martinez, Anne Jouvin, Yves Fliche - Publicité : Benoit Deserson - Tél. : 05 46 02 86 32Photos : DR / Fotolia - Photo de couverture : Fotolia - Réalisation : Antichambre

Impression : Imprimerie Rochelaise le nouvel R. - 05 46 34 30 05 - Ce document est imprimé sur du papier PEFC. 10-31-1240Dépôt légal n°1743, décembre 2012 - Commission paritaire n°569 ADEP

CCI de La Rochelle - 21, chemin du Prieuré - 17024 La Rochelle cedex 1 - Tél. : 05 46 00 54 00 - Fax : 05 46 00 54 02

S o m m a i r e

Rendez-vous Des infos à ne pas manquer> Les rencontres

professionnelles, manifestations, réunions…à inscrire sur votre agenda

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Bloc notes L’actualité économique en brèves> Les échos des entreprises,

des clubs et des partenaires du développement

Coup de projecteur> Groupe Sup de Co> Digital Prod fait son cinéma> Le Transmédia... entre

fiction et réalité> La porte Maubec retrouve

des couleurs> Cristal Production,

déjà 20 ans !> Le renouvellement

du bail commercial

Ils ont oséEt ils ont tous un point commun...

FOCUS sur...> Oléron

La Charte Qualité sur Oléron, un outil dont il faut abuser !

EMERGENCE,les Trophéesde l'entreprise 2013

DossierMétiers d'art, métiers de passion, métiers d'avenir

Le commerce autrefois> Les boucheries

du centre-ville

Brio> Aran Prod les clés d'une

croissance très rapide..

De la suite dans les idées...> L'intelligence économique,

la nouvelle bataille des entreprises

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ÉDITO

La Cotisation Foncière des Entreprises

En novembre, les dirigeants des petites entreprises ont reçu leur notification d’imposition à la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), taxe pour frais de Chambre de Commerce et d’Industrie, taxe pour frais de Chambre de Métiers et de l’Artisanat et imposition forfaitaire annuelle.

Nombreux sont ceux d'entre vous qui ont réagi en constatant, dans certains cas, une augmentation très importante de cette fiscalité. Cette hausse est consécutive aux modifications des bases d’imposition introduites dans la loi portant réforme de la taxe professionnelle et totalement indépendante de la volonté des Chambres de commerce et d’industrie. A l’inverse, le taux de taxe pour frais de CCI a diminué, passant de 3.80 % à 3.52 % ce qui traduit la volonté des Chambres de Commerce et d’Industrie d’alléger les charges fiscales qui pèsent sur les petites entreprises.

Emergence, les trophées 2013

Vous avez été nombreux, chefs d’entreprise1, à vous lancer dans la course pour la deuxième édition d’Emergence, les trophées 2013 des entreprises de Charente-Maritime ; bravo pour votre participation à cette première étape du concours. C’est grâce à vous que le 31 janvier prochain, à l’espace Encan à La Rochelle nous pourrons ensemble mettre à l’honneur l’esprit entrepreneurial, la réussite, la créativité et l’audace dont vous faites preuve au quotidien dans vos entreprises. Au delà des récompenses, Émergence 2013 sera aussi un moment de convivialité pour célébrer ce qui nous anime : l’envie d’entreprendre et la volonté de réussir.

Robert Butel

Président de la Chambre de Commerce et d'industrie de La Rochelle

(1) voir la liste page 20

RDV - La Rochelle10 au 12 janvier 2013PasserelleCe salon permet aux jeunes de trouver une réponse à leurs questions ou, se poser les bonnes. Fidèle à sa vocation d'in-formation et d'orientation, il s’efforce de regrouper la globalité de l'offre en matière d'enseignement supérieur et de forma-tion professionnelle.• Lieu : Espace Encan La Rochelle• Contact : Elisabeth Beauregard• Tél. : 05 46 45 91 04

Courriel : [email protected]

1er au 3 février 2013Maison ConfortEvénement phare de l'habitat dans la Vienne où plus de 170 entreprises, spécialistes de l'immo-bilier, de la construction, de la rénovation, des éco-énergies, de la décoration, de l'aménagement de jardins, accueilleront celles et ceux qui ont un projet. Elles vous présenteront de nouveaux pro-duits et matériaux, vous fourniront des conseils et vous feront bénéficier de leur savoir-faire…• Lieu : Capexpo - Poitiers • Tél. : 05 49 01 10 07

www.capexpo-poitiers.com

5 au 17 février 2013Home Eco Cette 4e édition est un rassemblement de pro-duits, services et savoir-faire prônant un habi-tat écologique et respectueux de l'environne-ment. Des solutions pour un habitat naturel : architectes, constructions spécialisées, énergies renouvelables, isolation naturelle, matériaux éco-logiques, peintures, lasures et enduits, ameuble-ment et aménagement intérieur, financement, conseil et information...• Lieu : Espace Encan La Rochelle • Contact : Loire Evénement Organisation• Tél . : 02 41 38 60 00

Courriel : [email protected] www.salon-home-eco.fr

08 au 10 février 2013Salon de l’Immobilier

Présentation d’un panorama complet du secteur immobilier. L’occasion de rencontrer en un seul lieu agences immobilières, organismes de financement,

courtiers, conseillers en gestion de patrimoine, constructeurs, promoteurs, lotisseurs.• Lieu : Espace Encan La Rochelle• Tél. : 02 41 38 60 00

Courriel : [email protected] www.salon-immobilier.org

15 au 17 février 2013Salon Bio & Bien-êtreProducteurs, agriculteurs et viticulteurs feront (re)découvrir les saveurs des produits issus de l’agriculture biologique : vin, chocolat, fromage… ou encore quinoa, graines germées… Une offre de prêt-à-porter avec des vêtements et des accessoires en fibres naturelles vous sera également présentée.• Lieu : Espace Encan La Rochelle• Contact : Loire événement Organisation• Tél. : 02 41 38 60 00

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8 au 10 février 2013Salon des Loisirs créatifsAu cours de cette 9e édition qui se veut originale et inventive, découverte des toutes nou-velles tendances : art du fil, scrapbooking, art floral, perles et accessoires, tissus d'ici et d'ailleurs.... et des savoir-faire de spécialistes du monde de la créa-tion et des loisirs.• Lieu : Parc des Expositions La Rochelle• Contact : Sophie Masse • Tél. : 06 67 85 50 50


R e n d e z -

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RDV - Poitou-Charentes et ailleurs

- v o u s

31 janvier au 3 février 2013Festival de la bande dessinée Au programme de la 40e édition de ce festival international : 260 exposants, 7 000 professionnels, 1 600 auteurs, 900 journalistes français et internationaux, 250 supports, 12h de temps d’antenne, 36 nationalités présentes, 15 expositions, 300 rencontres, ateliers,

conférences, 110 spectacles et projections. • Lieu : Cité internationale de la bande dessinée à Angoulême• Contact : Jean-Luc Bittard• Tél. : 05 45 38 65 65

Courriel : [email protected] www.bdangoulemepro.com

16 et 17 janvier 2013Salon de l’objet et du marketing culturel Museum expressions est le rendez-vous incontournable des gestionnaires et propriétaires de sites culturels. Toutes les thématiques de valorisation : l’objet culturel, la gestion de la boutique, la location d’espaces, le développement des publics, la rencontre des décideurs du marché, seront présentés.• Contact : Europexpo - Paris • Tél. : 01 49 52 14 39

Courriel : [email protected] www.museum-expressions.fr

18 au 20 janvier 2013Destination Habitat & BoisAvec 70 exposants, ce salon regroupe des professionnels de la construction, de la rénovation, de l’amé-nagement intérieur et extérieur, ainsi que de la décoration.

• Lieu : Palais des congrès de Beaune• Contact : Mt Expos• Tél. : 09 52 49 84 49


17 au 21 janvier 2013Salon des AntiquairesLors de cette nouvelle édition, c’est un véritable marché vivant de l'art, du bijou, du tableau et de l'objet de décoration ancien qui sera au rendez-vous. À cette occasion, deux experts seront à la disposition du public pendant toute la durée du salon.• Lieu : Alpexpo - Grenoble • Tél. : 04 76 39 66 00

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18 au 22 janvier 2013Maison & Objets Ce salon des biens domestiques et des déco-rations, est une plateforme de communication et d’information dans l’industrie. L’opportunité pour les entreprises exposantes de se présenter à un public d’experts.• Lieu : Parc d’Expositions - Paris-Nord Villepinte • Contact : Reed Expositions France• Tél. : 01 47 56 50 00

Courriel : [email protected] www.maison-objet-outdoor.com

19 au 22 janvier 2013Who’s Next À l'occasion de la présenta-tion des collections Automne/Hiver 2013/2014, le salon revi-site le thème de la "Révolution Industrielle" et évoque, de manière onirique, le tournant du XIXe au XXe siècle... 2 000 marques et deux grands secteurs : le Prêt-à-porter et l'Accessoire de mode.• Lieu : Parc des expositions - Porte de Versailles• Contact : WSN Développement

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Les échos des entreprises, des clubs et des partenaires du développement

L'actualitééconomiqueen brèves

Bloc notes

I n t e r n e t

mesptitscommerces.fr « Quand on est gérant d’une petite entreprise, on a envie de faire de la publicité pour c o m m u n i q u e r comme les grandes enseignes. Sur-tout que pour se déve lopper , la publicité est impor-tante, qu’elle soit

faite sur papier ou sur le web. Seulement voilà ça coûte cher ! » lancent en cœur Valérie et Arnaud Ropert, artisans boulangers à La Rochelle.

Le couple, qui n’a pas perdu une miette de ce constat, a mis la main à la pâte en créant, en juillet 2012, www.mesptitscommerces.fr, une plateforme gratuite d’offres promotionnelles ouverte à tout commerçant, artisan ou prestataire de service partout en France. « Notre expérience professionnelle commune dans la grande distribution nous a beaucoup aidés dans notre réflexion ». Installés à La Rochelle en 2003 lorsqu’ils ont racheté leur boulangerie, leurs débuts n’ont pas été faciles. « Après d’importants travaux de rénova-tion, nous avons développé plusieurs variétés de pain au levain. Pour nous faire connaître, il fallait communiquer mais nous avions peu de moyens ». C’est parce qu’ils ont vécu ces difficultés de communication que le couple souhaite aujourd’hui ouvrir les portes du web à toute TPE ou PME pour leur permettre de communiquer sans dépenser un sou ! « Internet aujourd’hui est un moyen incontournable, une large partie de la prospection passe par ce biais. Notre plateforme permet aussi une visibilité Internet aux entreprises qui n’ont pas de site Inter-net ! ». Pratique, réactif et simple d’utilisation, le chef d’entreprise qui souhaite publier une proposition commerciale sur le site peut le faire 24h/24 et 7j/7. « C’est lui qui choisit la bonne affaire qu’il souhaite annoncer et surtout qu’il peut dépublier à tout moment. Par exemple, pour une promotion limitée dans le temps ou en quantité. Tous les secteurs d’activité sont concernés : fleurs, restauration, coiffure… Nous avons même un magicien qui a mis une annonce ! »

Depuis son ouverture, www.mesptitscommerces.fr compte aujourd’hui 500 adhérents et a comptabilisé 2 800 visites rien qu’au mois d’octobre. Ce n’est que le début d’une belle aventure car avec l’utilisation des réseaux sociaux Facebook et Twitter, le partage des liens va bon train « Ça démultiplie les contacts ! »

Déjà des commerçants souhaitent prendre des espaces publicitaires « Pour le moment, ce n’est pas possible, ils sont à la disposition d’une régie publicitaire pour nous permettre de financer les frais induits par la création et la gestion du site. Mais ce n’est qu’une question de temps ! »

Contact : Valérie et Arnaud Ropert - Société Arvacom à TasdonTél. : 06 52 34 59 31Courriel : [email protected] www.mesptitscommerces.fr

C o m m e r c e

Miss Scarpa Ce qui fait la différence entre les petits commerces ruraux et les grandes enseignes, c’est la qualité de l’accueil, de l’écoute et du conseil apporté au client. Géraldine Couton en est convaincue. Elle a repris un magasin de chaussures à Châtelaillon-Plage. Elle n’hésite pas à passer du temps avec chaque client qui franchit le seuil de son commerce « Il m’arrive de sortir plus d’une quinzaine de modèles de chaussures à une seule cliente, qui finalement n’en prendra pas une. Cela pourrait paraître frustrant, mais je sais qu’avec de la patience et le sourire, ce client va revenir ».

Au bout de quinze années à travailler dans le domaine financier en grande distribution, Géraldine aspirait à faire autre chose « avant 40 ans ». Ayant le goût du relationnel et connaissant bien la gérante du magasin de chaussures qui partait à la retraite, elle a saisi l’opportunité de prendre sa relève. Pourtant, reprendre un magasin de chaussures vieux de 50 ans n’a pas été une tâche facile. Le prédécesseur avait placé la barre haute avec la solide confiance qu’elle avait su instaurer avec ses clients. Elle avait un clou dans sa chaussure ! Avec Miss Scarpa, Géraldine a enfin trouvé chaussure à son pied. Elle a apporté la modernité pour les hommes et pour les femmes « J’ai conservé les

modèles conforts, mais j’ai développé toute une gamme élégance, je pro-pose quelques accessoires et aussi différentes varié-tés de chaussons dont les célèbres Charentaises Ron-dinaud ! Je travaille essent ie l lement avec des fabricants français et aussi des espagnols et

portugais ». Elle souhaite également proposer un service de proximité aux séniors « J’ai quelques modèles de chaussons médicalisés. J’ai commencé à me déplacer, à la demande de certains clients, dans les maisons de retraite. Ça rend service aux familles et évite des allers et retours ».

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, la majeure partie de la clientèle n’est pas de Châtelaillon « J’ai des clients de La Rochelle, Périgny, L’Houmeau… J’ai aussi des parisiens qui ont une résidence secondaire ici. C’est en partie pour cela que je propose quelques marques connues ».

Après avoir participé à de nombreux salons et showrooms, Géraldine est une grande pointure en matière de chaussures. Elle a une parfaite connaissance de ses différents modèles et en parle avec passion. Souhaitons lui un bel avenir !

Contact : Géraldine Couton - Miss Scarpa à Châtelaillon-PlageTél. : 05 46 56 21 50Courriel : [email protected]

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tutorat… pour approfondir des théma-tiques particulières comme la culture générale, la connaissance du monde contemporain... ». C’est une nouvelle forme pédagogique entre l’étudiant et l’enseignant qui doit revoir sa méthode pédagogique. A l’issue de leur formation, les étudiants obtiendront le label Sup de Co With Honors.

Une reconnaissance mondiale croissante

Au chapitre des réussites 2012, l’école affiche aujourd’hui un ensemble d’accré-ditations et de certifications qui renforcent sa notoriété internationale. A son palmarès cette année, il faut notamment souligner l’obtention du Visa Bachelor Business et du Bachelor CCI (pour les programmes Bachelor Business et Bachelor Tourism), de nouvelles inscriptions au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) et de nouvelles labellisations de formation à la Conférence des Grandes Ecoles. Pour obtenir une certification ou une accréditation, il est nécessaire de suivre un processus exigeant d’auto-évaluation et de faire preuve de détermination. Pour le Groupe Sup de Co, il faut souligner que c’est une volonté de soumettre ses formations au jugement de ses pairs. Le groupe poursuit également son enga-gement dans les processus d’accréditation internationale AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business). Celle-ci récompense la qualité académique de tous les programmes « Cette accrédita-tion nous positionnerait au niveau des 5 % des meilleurs mondiaux et favoriserait les partenariats ». En France, seulement 14 Grandes Écoles de management sont

« Nous avons atteint la quasi-totalité des objectifs du business plan 2011-2015 » annonce d’emblée Robert Butel, prési-dent du Groupe Sup de Co et président de la CCI La Rochelle. Augmentation des effectifs étudiants, hausse des implanta-tions à l’étranger, montée en puissance de l’école du tourisme, nouvelles filières, nouvelles certifications… Des progres-sions qui, pour l’équipe dirigeante, sont une reconnaissance en termes de noto-riété « Le Groupe Sup de Co améliore la quantité, mais aussi la qualité des prestations pédagogiques dispensées par l’école. Ce succès est dû à la qualité des équipes pédagogiques et à leur foi dans les projets. Il faut être bon et passionné ».Concernant les effectifs étudiants, ils sont passés de 2 600 dont 210 internationaux en 2011, à 2 700 dont 310 internationaux cette année. L’objectif 2015 est d’atteindre 3 500 étudiants, avec 25 % de l’effectif total de l’école en étudiants étrangers.

Une filière d’excellence internationale

Le profil des étudiants change ! Pendant que certains poursuivent leur parcours, d’autres sont en attente d’excellence et souhaitent aller plus loin en étant plus acteur de leur formation. C’est pourquoi, une filière d’Excellence Internationale vient de voir le jour, une révélation péda-gogique... « Aller plus loin et apprendre autrement ! C’est une formation dédiée au cursus anglophone, explique Daniel Peyron, directeur du Groupe Sup de Co, nous avons proposé cette année à 75 étudiants de suivre simultanément nos programmes en anglais avec un Ipad et d’avantage d’accompagnement, de

accréditées. « Par contre, pour la filière tourisme, nous sommes le seul établisse-ment en France accrédité TedQual délivré par l’OMT, Organisation Mondiale du Tourisme des Nations Unies. » complète Robert Butel.

Des bureaux à l’étranger

Cette année, plus de 1 200 étudiants sont partis en mission à l’étranger et les étudiants étrangers représentent 12 % de l’effectif total de l’école. Aussi, afin d’avoir une proximité avec les étudiants français à l’étranger et de pouvoir recru-ter d’avantage d’étudiants étrangers, le Groupe Sup de Co ouvre des Desks (bureaux de l’école décentralisés). Nous avons ouvert le premier à Casablanca au Maroc et quatre autres ouvertures sont effectives à Kiev (Ukraine), Buenos Aires (Argentine), Istanbul (Turquie) et Yaoundé (Cameroun). Pour conclure, le président Butel a confirmé le projet de déménagement de l’école à l’horizon 2015. Des discussions sont en cours pour un terrain proche du campus rochelais. Mais chut, on n'en dira pas plus pour l'instant !

N. Martinez

La rentrée 2012-2013 du Groupe Sup de Co La Rochelle est un bon cru. Placée sous le signe de la progression et de l’internationalisation, le bilan fait ressortir de nombreux points positifs ! Coup de projecteur…

de g. à d. R. Butel et D. Peyron

CH I F F R E S CLÉ S 2012/2013

Une équipe pour la valorisation du capital humain

)Le recrutement du personnel Analyser le besoin Rechercher les candidats Sélectionner Mettre en relation Accompagner la prise de décision Suivre l’intégration

)Le diagnost ic des compétences et des motivat ions Élaborer des référentiels métiers/compétences Évaluer les ressources internes disponibles Accompagner la mobilité (promotion, réorientation, reclassement…)

)La formation des col laborateurs Aider à l’élaboration du plan de formation Concevoir et conduire les séminaires et cessions de formation Apporter une assistance individuelle par du “coaching”

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Ils ont tous un point commun. Ce n’est ni leur activité, ni leur origine, ni leur compétence ou leur expérience…. Ils sont tous de jeunes créateurs d’entreprise qui ont pris le risque de se lancer et de parier sur l’avenir. Aunis Eco leur consacre une rubrique pour parler de leur parcours et de leur challenge. Certains d’entre eux ont bénéficié de l’accompagnement d’entreprise proposé par la Chambre de commerce et d’industrie de La Rochelle.

N. Martinez

Un brin de folie, un soupçon d’audace, une pointe d’imagination et une bonne dose d’expérience, voilà la recette du succès de Sandra Boisson, spécialiste des cocktails et des paniers-repas. Cette rochelaise au caractère bien trempé a créé en janvier 2012 Les Cocktails de Sandra. Faites confiance à ce cordon bleu qui en deux coups de cuillère à pot saura épater vos papilles avec des petits plats aux délicieuses saveurs. Une cuisine au goût du jour, pétillante de fraîcheur et d'in-tuition créative à déguster sans modération !Sandra a un savoureux parcours… Après ses études de serveuse, elle a forgé son expérience dans le domaine de la restau-ration par intermittence entre La France et quelques pays comme l’Angleterre, les Etats-Unis, Chypre… En 2003, elle pose enfin ses valises à La Rochelle pour travailler chez un traiteur rochelais réputé « J’y suis restée jusqu’à la vente de l’établissement ».

Ensuite, Sandra, dont l’envie d’indépendance débordait, saisit l’opportunité de se lancer dans l’entreprenariat. « Au début, je voulais me cantonner à l’organisation de petites réceptions pour une cinquantaine de personnes maximum ». Mais très vite, Sandra met les petits plats dans les grands « j’ai été confrontée à des demandes plus importantes, une bonne partie de la clientèle de mon ancien employeur m'a suivie. Des clients qui me connaissaient bien et qui m’ont fait confiance ». Pour démarrer, Sandra a transformé sa cuisine personnelle en petit atelier, en attendant la fin des travaux de création de son laboratoire professionnel à Saint-Xandre. La spécialité de Sandra c'est ses paniers repas dont le contenu et le conditionnement sont tout à fait originaux et inédits « Ce sont des lunch box d'origine japonaise en plastique. Il y a trois compartiments, parfaitement

hermétiques, superposables, qui passent au micro-onde et que je récupère ensuite ». Au menu, Sandra propose du chaud, du froid et du spécial végétarien. La toute jeune entreprise organise aussi en extérieur ou en intérieur des Garden Parties, des cocktails déjeunatoires ou dînatoires, avec divers ateliers cuisinés devant les convives (plancha, petites poêles, blinder, fontaines à chocolat...), des petits-déjeuners d'affaires…

A 24 ans, Pierre Bazoge a ouvert la voie d’une solution logicielle innovante au service des e-commerçants qu’ils soient jeunes PME ou grands-comptes. « affilae.fr permet de commissionner ses blogs, forums, portails, etc., sur les ventes qu'ils ont générées. C’est une plateforme d’affiliation(1) simple d’utili-sation, quelques clics suffisent ! » explique ce spécialiste du webmarketing qui a tout simplement eu une longueur d’avance.A l'issue d'un DUT Services et Réseaux de Communication à Tarbes, Pierre s’est installé à La Rochelle pour créer Netilum, la société

éditrice d’Affilae : « En recherchant une solu-tion d’affiliation pour les annonceurs de mon ancien réseau social, je me suis rendu compte que les plateformes étaient réservées aux grands e-commerçants et que les plus modestes n’y avaient pas accès ».

Pierre a donc mené une réflexion approfon-die sur cette problématique, puis a imaginé et développé affilae.fr. Il a tout d’abord créé une plateforme d’affiliation interne, avant de finalement choisir de l’ouvrir à tous. Affilae se distingue par son innovation technologique : liens d’affiliations directs et optimisés pour le référencement, tracking des clics anti-fraudes, mode de partage des commissions prenant en compte tous les affiliés ayant contribué aux mêmes processus de vente, interface en marque-blanche... « Ce concentré d’innovation vient

d’être salué par l’Award du Service B2B Innovant lors de l’événement Web2Connect le 17 novembre dernier à Paris ».Le logiciel a connu une phase de maturité durant l'été et la commercialisation a réelle-ment débuté depuis septembre. Aujourd'hui, Pierre travaille sur la constitution d’une équipe et sur un agrandissement de son infrastructure via une levée de fonds pour assurer le bon développement du produit « A plus long terme, je souhaite dynamiser la scène web rochelaise pour créer un écosystème favorable aux startups du web. La mise en place d’un réseau d’agences partenaires est aussi indispensable ».La plateforme met également à disposition un espace sur lequel les annonceurs (e-commerçants) et les éditeurs (webmas-ters/bloggeurs...) peuvent se rencontrer afin de favoriser la mise en place de partenariats d'affiliation. (1) L'affiliation sur Internet est une technique marketing permettant à un webmarchand (affilieur) de diffuser son catalogue de produits sur des sites web affiliés

Contact :

Pierre Bazoge

Société Netilum

La Rochelle

Tél. : 06 72 41 28 06


http://affilae.fr

Affilae

Contact :

Sandra Boisson

Les Cocktails de Sandra

Saint Xandre

Tél. : 06 11 29 36 48


www.les-cocktails-de-sandra.com

Les cocktails de Sandra

Akibag, la mini sacoche informatique

Akibag est la marque de fabrique donnée aux sacoches pour netbook, tablettes, iPad et MacBook… imaginées et commercialisées par Sébastien Turbe, gérant de la société Qui Roxx à Aytré. « Akibag est une sacoche high-tech spécialement conçue pour l'internaute nomade, pratique, stylée et de qualité ».Pendant la période de la crise économique de 2008, les premiers netbooks font leur apparition… Féru d’informatique comme un geek(1) et séduit par le concept du mini-PC pas cher et ultra-connecté, Sébastien en achète bien sûr un et ne tarde pas à s’apercevoir qu’il n’existe pas de bagagerie de transport adaptée au format… « Ces produits censés être conçus pour être transportés partout, n’avaient pas de housse de protection adéquate ».La réflexion de Sébastien va son petit bon-homme de chemin. Sans se poser la question de savoir par où commencer pour concrétiser son idée de réalisation de la sacoche idéale, mais sachant très précisément ce qu’il souhaite tant côté pratique, qu’esthétique et qualitatif, il n’y va pas par quatre chemins…

Il contacte une centaine de fabricants français et passe commande au plus réactif sans négocier de prix. « J’ai choisi un nylon imperméable de grande qualité, une conception très précise avec compartiment moussé suspendu, compartiment externe, passe-câbles pour écouter de la musique en toute discrétion, système de fermeture aimanté, zippe, boucles des sangles métalliques… » Seulement, une quantité minimum de 1 000 exemplaires était exigée. Sébastien, auto-entrepreneur à ce moment là, décide de communiquer sur les réseaux sociaux et blogs pour faire connaître Akibag et trouver des acheteurs. « Et le hasard a bien fait les choses, car j’y ai rencontré Céline Albarracin qui m’a acheté une sacoche. Séduite par le produit et convaincue qu'il a sa place sur le marché, elle a proposé de m’aider à le commercialiser. Je l’ai accueillie pour son stage de dernière année de Master en management ». Aujourd’hui Céline fait partie de la vie professionnelle de Sébastien, mais

aussi de sa vie personnelle : « C’est ensemble que nous avons créé la société » explique la jeune femme.Les Akibag sont vendues sur la boutique en ligne www.akibag.com et chez des revendeurs. Une dizaine de points de vente commercialise les sacoches, mais le jeune couple entend bien développer ses canaux de distribution sur le réseau français. Ils pensent aussi déjà à deux nouvelles sacoches ! Pour le moment, il existe trois modèles d’Akibag : Kogata la petite, Nakoudo l’intermédiaire et Oogata la grande.

(1) L’archétype classique du geek est celui de l'adolescent passionné d'électronique, d'informatique, d'univers fantastiques (science-fiction, heroic fantasy, etc.)

La création d’entreprise c’est un peu comme un bon cocktail. Il faut respecter les doses et y ajouter le petit plus qui fera la différence. Pour Mélanie et David Barbeau, respectivement 37 et 38 ans, à la tête de la toute nouvelle entreprise Qualicolor, cette création a été un cocktail à cinq ingrédients : un peu de hasard, une belle rencontre, un projet à deux, de la rigueur et obstination à toute épreuve pour boucler le tour de table financier. Le hasard tout d’abord. Les premiers pas de David dans l’univers de l’entreprenariat ont été plutôt difficiles. Un an à travailler sur un dossier de reprise d’entreprise, à imaginer des hypothèses de développement, à découvrir un secteur d’activité qu’il ne connaissait pas, pour au final se rendre à l’évidence : la reprise n’aboutira pas. Mais une année qui n’a pas été totalement perdue, « dans ma préparation de reprise j’ai eu de nombreux contacts avec des artisans et

des entreprises qui travaillaient les métaux. J’ai constaté qu’il n’existait pas en Charente-Maritime d’entreprise de peinture industrielle en thermolaquage ». Une rencontre ensuite avec un chef d’entreprise de ce secteur d’activité. David n’en dira pas plus mais l’on comprend vite lorsqu’il en parle

que celle-ci a été déterminante dans la suite du projet. Et puis la création d’entreprise c’est aussi parfois une aventure à deux. David a quitté son emploi d’ingénieur à la DCNS (armement naval) de Brest. « Pendant deux années David s’est consacré totalement au projet et j’ai pris le relais pour faire bouillir la marmite » explique avec le sourire Mélanie qui a par ailleurs une expérience profes-sionnelle dans la banque et l’assurance. « Je suis actuellement un congé de création d’entreprise pour un an, le temps de mettre en place l’organisation administrative de l’entreprise et surtout de l’optimiser ». Enfin il a fallu boucler le tour de table financier en apportant des fonds propres et une bonne dose d’obstination pour trouver le million d’euros nécessaire au démarrage de l’activité. Depuis octobre 2012 la société Qualicolor, spécialisée dans le grenaillage et le ther-molaquage sur des pièces métalliques, a ouvert ses portes dans la zone artisanale

des Rivauds Nord à La Rochelle. Ses pres-tations s’adressent aux petites et moyennes entreprises, aux artisans et aux particuliers. L’atelier bâti sur 800 mètres carrés accueille un outil de production neuf avec une cabine de grenaillage inox, une cabine de poudrage fermée et un four. L’installation permet de peindre des petites et des grandes pièces (jusqu’à 6 mètres de long et 500 kg), sur tous types de métal (acier, galva, alu, inox…) et la technique est très adaptée à des environnements corrosifs comme le bord de mer. « Nous sommes les seuls dans un rayon de 100 kilomètres à proposer cette technique. Nous souhaitons avant tout jouer la proximité et la réactivité pour nos clients avec des coûts compétitifs » explique David Barbeau.Trois peintres thermolaqueurs ont été recrutés « Tous en CDI » précise Mélanie « C’était important pour nous de montrer à nos salariés que nous souhaitions nous engager dans une relation durable, donc pas de contrat à durée déterminée. » Une technique qui s’inscrit aussi dans une démarche de développement durable. La peinture en poudre est sans solvant, contrai-rement aux peintures liquides, et les cabines sont équipées pour récupérer et recycler la grenaille inox et la poudre.

T. Praud

Qualicolor

Céline Albarracin et Sébastien Turbe

David et Mélanie Barbeau

Contacts :

Mélanie et David Barbeau

Qualicolor

La Rochelle

Tél : 05 46 29 36 15

www.qualicolor.com

Contacts : Céline Albarracin et

Sébastien TurbeSARL Qui Roxx à Aytré

Tél. : 06 74 96 70 64Courriel : celine@

akibag.comwww.akibag.fr

Réalisation : CPAM de la Charente-Maritime / Photo : fotolia.com

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un optimisme à toute épreuve, une constante remise en question, l'envie de plaire, de faire plaisir, et le besoin d'aller de l'avant en gardant toujours à l'esprit l'aspect financier de tout projet ! Ce qui l'a amené à engager ses biens sur ce projet. Il en finance 10 %, le reste étant amené uniquement par des partenaires privés. Ses seuls atouts pour constituer le tour de table ont été sa force de persuasion et ses précédentes réalisations qui ont forgé sa réputation à l'image.

Viscéralement attaché à La Rochelle, François Derive alias Cameron Hughes admet volontiers qu'il n'a pas choisi la facilité quand on sait que tout se fait sur Paris, mais il reste convaincu que ce choix est le bon pour lui. Insatiable curieux, esprit pionnier, il travaille déjà à son prochain film avec ce besoin de créer, envie d'innover… N'est ce pas là le rêve californien de Cameron Hughes ?

A. Jouvin

Pour en savoir plus : www.californiadream-3d.fr

* François Derive n'a pas souhaité communiquer de chiffres

Cameron Hughes débarque à San Francisco pour un road-movie à travers la Californie. Son but : explorer le rêve californien. Il veut découvrir tout ce qui a façonné la légende, rencontrer cette terre qui a inspiré tant de générations de pionniers. Il va comprendre que les hommes qui ont porté et portent encore aujourd’hui le rêve californien ont suivi diverses motivations : ruée vers l’or, liberté d’expression, rêve de gloire, conquête de l’espace, goût d’entreprendre ou simplement promesse de jours meilleurs…A l’origine de ce film, diffusé dans toutes les salles du réseau CGR depuis le 29 novembre, une petite société de production rochelaise qui n’a pas froid aux yeux. A sa tête François Derive un jeune producteur.

Un Film en 3D au format cinéma

En 2010, concerné par la révolution numérique et informatique qui offre des solutions cinématographiques jusqu'alors impossibles, François Derive se lance dans le projet California Dream. Un film au format cinéma, en 3D, conçu et réalisé pour l'international, dont le budget*, on peut le dire, dépasse de beaucoup toutes les autres réalisations de sa société Digital Prod.

California Dream est un voyage virtuel - par procuration - qui emmène le spectateur à la découverte de la Californie. Un visage différent des catalogues de tourisme, une terre d'authenticité, un portrait vrai, riche et fidèle, fait de rencontres, de paysages, de clichés incontournables, de petits moments improbables. Avec ce pari un peu fou Digital Prod passe à la vitesse supérieure, dans une autre dimension, technique et financière. Ses années d'expérience en tant que gestionnaire et réalisateur ont apporté à François Derive sinon la sérénité, au moins une forme de sagesse et de vision globale pour mener à bien ce projet. Elles lui ont apporté aussi une manière de travailler qui permet de toujours savoir où on va, même si cette polyvalence et cette omniprésence lui donnent parfois des impressions de schizophrénie : « il faut être partout à la fois » dit-il mais il apprend à faire avec et à gérer les priorités…

Toujours garder à l'esprit l'aspect financier de tout projet

L'expérience a très tôt montré à ce jeune homme qu'il fallait toujours garder les pieds sur terre. Pour ce perfectionniste invétéré et éternel inquiet, ce n'est pas le moindre des paradoxes de faire cohabiter

Digital Prod, fait son cinéma

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California Dream est enfin sur les écrans ! Une sortie nationale pour ce film documentaire en 3D, imaginé, écrit, réalisé et produit par François Derive alias Cameron Hughes, jeune cinéaste rochelais, une sacrée aventure technique, artistique, financière pour que voit le jour ce voyage découverte de la Californie à la manière d'un road movie.

Trois commerçants oléronais sont actuellement labellisés Charte Qualité Commerce-Artisanat-Services 2012 : Les Glacières oléronaises, Couleur marché et l’Epicerie Fine au Château d’Oléron. Bravo à ces trois commerçants qui ont décidé de faire de la qualité leur cheval de bataille !Ils ont été au total cette année 130 sur le département à avoir choisi de s’engager dans cette démarche. « La Charte Qualité apporte un regard extérieur sur l’activité du commerçant. C’est un moyen pour lui de connaître les besoins de ses clients et ainsi les fidéliser » explique Rozenn Barillet, conseillère commerce de la CCI La Rochelle. L’obtention de la charte qualité est basée sur trois étapes. La première repose sur la réalisation par un conseiller CCI d’un pré-diagnostic individuel. Elle permet d’identifier les atouts et les points de l’entreprise à améliorer à l’aide d’un référentiel regroupant plus de soixante-dix critères d’évaluation. La deuxième consiste à juger le point de vente grâce à un processus élaboré autour de la visite d’un client mystère mandaté par un cabinet extérieur. Le chef d’entreprise doit répondre à un ensemble d'engagements en matière d'accueil, d'écoute et de conseil. Quatre thèmes sont évalués : la relation avec la clientèle, l’intérieur du point de vente, l’extérieur du point de vente et l’accueil téléphonique. La visite est complétée par deux appels téléphoniques mystères, destinés à noter la qualité de l’accueil téléphonique (horaires d’ouvertures et offres de produits et services commercialisés). Rien ne vaut un avis extérieur ! Enfin, la troisième étape consiste à analyser et à restituer les résultats de l’audit tout en proposant des pistes de progression. Un accompagnement par un conseiller de la CCI est possible sur demande.

Une communication individuelle et collective

Sont labellisés, les commerçants qui obtiennent des notes supérieures à 8/10 dans chacune des quatre thématiques analysées par le client mystère. Chaque lauréat bénéficie d'un kit de communication individuelle et collective à destination des clients autour de son engagement qui lui permet d’améliorer l’image de son point de vente. Les supports mis en

place sont également des repères visuels pour la clientèle, notamment en termes d’affichage : articles de presse, diplôme, vitrophanie…

Une aide financière sur OléronLes entreprises basées sur Oléron peuvent bénéficier, sous certaines conditions, d’une prise en charge partielle des travaux d’aménagement qui pourraient être nécessaires dans le cadre de leur engagement à la Charte Qualité. Il s’agit du Cordee-TPE. La CCI La Rochelle peut vous informer sur ce dispositif. La date limite de dépôt des demandes est le 31 décembre 2013.

Alors, n’hésitez pas, faites confiance à la Charte Qualité pour gagner ensuite celle de vos clients !

N. Martinez

F o cus sur...Oléron

Madame Jourdan, gérante de l’Epicerie Fine au Château d’Oléron témoigne :

« La Charte Qualité nous a permis de prendre en considération un ensemble d’axes de progrès que nous essayons de mettre en œuvre au quotidien notamment pour l’affichage prix et notre accueil téléphonique. Cela nous a donné des idées pour développer notre activité. C’est une source d’améliorations, de progrès et de motivation principalement pour les salariés, nous en sommes convaincus ! »

photo : www.location-maison-deron.fr

A SAVOIR !Il est possible de demander un renouvellement d’adhésion à cette démarche, qui nécessitera une nouvelle évaluation.Ce dispositif qui concernait jusqu’à présent les commerçants sédentaires, est ouvert à présent aux commerçants non sédentaires : « parce que l’accueil, l’écoute et le conseil sont aussi des valeurs clés sur les marchés ! »

La Charte Qualité sur Oléron, un outil dont il faut abuser !Destinée aux commerçants de proximité, artisans et prestataires de services, la Charte Qualité Commerce-Artisanat-Services est un outil de mesure, d’évaluation et de progrès. Sur l’île d’Oléron, une prise en charge partielle des investissements nécessaires à l’obtention de la charte Qualité est possible.

Sur rendez-vous, à la Communauté De Communes de St Pierre d’Oléron(chaque jeudi, de 9 h à 12 h 30) Muriel Robin, Conseillère entreprise, Tél. : 05 46 47 24 68, Courriel : [email protected]

Permanence CCI sur l’île d’Oléron

Aide Cordee-TPE: conditions d’éligibilité

Les entreprises doivent avoir moins de 10 salariés, réaliser un chiffre d’affaires annuel de moins de 900 000 € HT, être en phase de développement ou de transmission-reprise et relever du secteur artisanal, commercial ou de services. Les entreprises en cours de création ne peuvent prétendre à l'aide : l'entreprise devant être immatriculée depuis plus de 12 mois. Le projet d’investissement qui doit être compris entre 5 000 et 50 000 € (HT), peut être de différentes natures : aménagement, agrandissement, modernisation, rénovation ou sécurisation des locaux... Il peut être en lien avec l’environnement : traitement de l’eau, de l’air, des déchets, économies d’énergie, éco-construction. L’investissement peut aussi être à caractère social : recrutements, formations, accessibilité aux personnes en situation de handicap... Le Cordee-TPE prend en charge jusqu’à un tiers de l’investissement hors taxes de l’entreprise. La subvention varie et est plafonnée à 15 000 €.

Découvrir les lauréats 2012 de la Charente-Maritime : www.qualitecommerce17.fr

Contact Charte Qualité Commerce-Artisanat-Services : Rozenn Barillet, conseillère commerce Tél. : 05 46 00 53 84,Courriel : [email protected]

Mme et M. Jourdan

Le Transmédia… entre fiction et réalité !

Transmédia. Chaque membre fondateur est motivé par l’ambition commune d’inscrire la région Poitou-Charentes comme un acteur identifié du secteur tant au niveau national, qu’international ». Leur leitmotiv : évoluer avec les nouveaux usages web, mobiles, tablettes, étroitement liés à la vidéo et qui ne font plus qu’un à l’instar de la télévision connectée. « Nous souhaitons favoriser l’innovation et les collaborations entre les acteurs privés et publics qui partagent des compétences dans ce domaine. Nous devons promouvoir les savoir-faire des acteurs locaux ». Cette ambition part du constat qu’en dix ans, La Rochelle est devenue un pôle majeur dans le secteur de l’audiovisuel, avec l’accueil d’événements incontournables dans le domaine des nouveaux médias et du spectacle : WebTV Festival, Sunny Side of the Doc, Festival Fiction TV...

Un appel à projets

« Les audiences n’ont pas baissé, mais elles se sont diluées. Aujourd’hui, avec la télévision à la demande ou la télévision de rattrapage, c’est -je choisis ce que je veux voir à la télé- qui domine et plus -qu’est-ce qu’il y a ce soir à la télé ?- » explique Fabien Ferdinandy. En France, les diffuseurs se sont posés les bonnes questions et ont réagi. La jeune association entend bien suivre le mouvement ! « Communiquer est plus compliqué qu’avant car la communication web, mobile et vidéo s’impose face au papier. Les membres du réseau ont été sensibilisés, accompagnés et surtout ils apprennent

Dans un monde où le multi canal trône chaque jour d’avantage, le Transmédia est une véritable révolution dans la manière de produire et de raconter des films : « C’est une méthode qui consiste à développer des univers narratifs sur plusieurs médias : ciné, Internet, mobile, bd, jeux vidéo, etc. et sur des produits de divertissement : roman, jeux de rôle, série tv, œuvres de fiction, documentaires... C’est un nouveau cheminement des différentes étapes d’une histoire. Chaque support utilisé développe un contenu différent et délivre des informations originales qui viennent compléter le récit principal » explique Fabien Ferdinandy, président du réseau Pôle Médias & Numérique. En fait, c’est un moyen d’immerger le téléspectateur dans l’histoire ou le sujet. Exemple : Plus Belle la Vie et son Alternate Reality Game. Les personnages de la série ont invité les téléspectateurs à débattre sur les réseaux sociaux de prime abord sur -pour ou contre- la télésurveillance et ensuite il leur a été demandé de récupérer des indices permettant de détruire à l'écran les caméras de vidéo surveillance. La fiction rejoint la réalité, puisque des vidéos prises à l'intérieur de la série ont été diffusées sur Youtube comme si elles avaient été prises dans n'importe quel village de France.

Un important pôle multimédia rochelais

Pôle Médias & Numérique regroupe neuf entreprises rochelaises sous l’impulsion de la Communauté D’Agglomération rochelaise. « La Rochelle dispose des différentes compétences des métiers du

à travailler ensemble. C’est une course aux savoirs ». Veille technologique, veille financière… l’association est à l’écoute de toute information susceptible d’amener un membre à travailler sur le sujet « C’est notre règle d’or ». Le budget de réalisation d’un projet Transmédia est problématique, nous passons du temps à chercher des partenaires. « Nous avons donc imaginé lancer un appel à projets pour servir à détecter ceux qui ont un réel potentiel économique, artistique, technologique… et leur allouer une subvention pour financer la réalisation d’un pilote(1). Octroyée par la CDA de La Rochelle, l’aide maximum est d’environ 15 000 € par pilote. Il sera possible de lancer trois à quatre projets par an ».

La stratégie du réseau

Le réseau se déploie en participant à des salons. Par ailleurs, il n’hésite pas à organiser des rencontres avec des experts qui sont au cœur de la mise en place du Transmédia. « Cela nous permet d’échanger, de tisser des liens, de nous faire connaître et surtout d’être à la pointe de l’information. Lors du festival de la Fiction TV, nous avons par exemple accueilli dans les locaux d’un de nos membres, Marc Tessier, ex-président de France Télévision. Il nous a donné son point de vue sur la télévision connectée ! »

N. MartinezContact : Fanny CoutureauAnimatrice du Pôle Médias et Numérique à La RochelleTél. : 05 46 41 47 87Courriel : [email protected] https://medias-et-numerique.fr

(1) en fiction audiovisuelle le pilote d'une série télévisée est un premier épisode réalisé afin de convaincre un nombre suffisant de chaînes de télévision d'acheter la série complète qui n'est alors pas encore tournée

Pôle Médias & Numérique est un réseau d’entreprises rochelaises spécialisées dans l’audiovisuel et les technologies de l’information et de la communication qui a vu le jour en avril 2012 pour se prêter au jeu du Transmédia… On n'arrête pas le progrès ! Gros plan sur le phénomène de la télévision connectée.

F. Ferdinandy

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Le Pôle Refit La Rochelle et six de ses entreprises membres seront présents au Nautic de Paris7 > 16 décembre 2012 - Stand Hall 1 - K11, Conseil Général de la Charente-Maritimee

LES TROPHÉES DE L’ENTREPRISELES PLUS DISPUTÉS DE L'ANNÉE 2013 !

Mouvement des Entreprises de FranceMEDEF Char ente-Maritime

FIN DU SUSPENSE : LE 31 JANVIER 2013emergence.larochelle.cci.fr

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La Compagnie Nationale des Conseils en Propriété Industrielle (CNCPI) est l’unique organisme professionnel institué par le Code de la Propriété Intellectuelle qui regroupe et représente la totalité des Conseils en Propriété Industrielle (CPI) exerçant sur l’ensemble du territoire (profession libérale, indépendante et réglementée). La France compte aujourd’hui plus de 900 CPI. Les CPI n’ont pas « un » mais « des » métiers. En amont, ils se positionnent comme de véritables experts en stratégies. Ils définissent et mettent en œuvre alors la meilleure stratégie de protection et de valori-sation du patrimoine immatériel, collaborent avec les dirigeants de l’entreprise et peuvent former des équipes en charge de la propriété industrielle. Dans la droite ligne de cette mission stratégique, les conseils négocient et rédigent les contrats, auditent les porte-feuilles de propriété industrielle, peuvent réaliser des actions de veille et d’intelligence économique. Dans le domaine juridique, ils interviennent dans le cadre de litiges liés à la contrefaçon et à la liberté d’exploitation, tant en France qu’à l’étranger.Experts dans l’hexagone, ils sont en effet également spécialistes de l’international, connaissant en pratique les différents sys-tèmes juridiques en vigueur dans les pays et développant un contact continu avec les administrations nationales, européennes et internationales pour obtenir les titres de propriété industrielle.La CNCPI se devait donc tout naturellement de soutenir les Trophées EMERGENCE qui distinguent des entreprises dans les domaines de l’innovation, de l’international, de la communication et du marketing, ou encore de l’espoir de l’économie. Les CPI sont en effet les partenaires privilégiés des entreprises avec lesquelles ils partagent leurs expériences et leurs connaissances pour élaborer ensemble une stratégie gagnante.

JEAN CRESSANT,

Président de mativi.fr

MATIVI À VOS CÔTÉS

STÉPHANE VACCHIANI

Directeur départemental Sud Ouest

PO-SI-TI-VONSMalgré le succès de la première édition d’Emergence, l’an passé, on aurait pu s’abstenir pour cette année et pudiquement s’effacer derrière un « c’est la crise désolé ». Mais ce serait mal connaître notre titre. Dans nos pages comme dans le quotidien de notre entre-prise, Sud Ouest réagit. Organiser une seconde édition d’Emergence aux côtés des acteurs dynamiques de la CCI de La Rochelle y participe grandement. C’est au contraire dans cette période d’inquiétude, difficile chez nous comme dans d’autres entreprises, qu’il faut saluer les initiatives heureuses. Repérer le chef d’entre-prise porteur d’un beau projet. Encourager le produit à l’origine de nouveaux marchés. Saluer un essor à l’export. Faire mieux connaitre la nouvelle « boite » lancée avec courage. Faire savoir, expliquer, informer… Tel est notre moteur à Sud Ouest. En matière d’écono-mie comme dans d’autres domaines. Mais faut-il là encore que les chefs d’entreprise acceptent d’ouvrir une porte. Qu’ils « osent » parler à la presse. Les traqueurs de « trains en retard » que nous sommes aimons aussi raconter de belles histoires. Une fois l’an, notre supplément « Sud Ouest éco » nous en offre l’occasion. C’est cette « actualité heureuse » du monde économique en Charente-Maritime que nous apprécions aussi de traiter tout au long de l’année. Cette seconde édition d’Emergence nous en donnera encore certainement l’occasion, pour bien commencer l’année. N’en doutons pas !

Mativi se retrouve tout-à-fait à travers les quatre catégories en compétition cette année pour les Trophées Émergence. Communication, innovation, économie et surtout ouver-ture à l'international, puisque notre média local, destiné aux internautes du monde entier, est en pleine expansion. C'est donc tout naturellement que mativi sera à nouveau aux côtés de la CCI La Rochelle pour la seconde édition de cet événement économique en passe de devenir indispensable sur notre département.En un an, mativi a grandi. En mai nous avons ouvert mativi-valdeloire, début novembre 2012, sera en ligne mativi-gironde, et avant la fin de l'année mativi-atlantique. A fin Août, toutes les antennes de mativi ont totalisé plus de 10 millions de visionnages ! Mativi s'ouvre également au cinéma avec la création des Studios de l'Océan, espace entièrement dédié à la production cinématographique et télévisuelle grâce à deux pla-teaux de tournage de 550 et 900 m², 16 loges, des bureaux de production et un espace de stockage, le tout occupant 4 000 m² situés dans les anciennes halles à marée de l'espace Encan au cœur de La Rochelle.Une ouverture toujours orientée vers le national et l'international, puisque nous comp-tons bien accueillir des tournages de films du monde entier.Et toujours dans l'actualité, mativi couvre l'information du Grand Ouest pour les journaux télévisés de toutes les grandes chaînes nationales, grâce à son car-régie de transmission qui réalise les directs et envoie les sujets via satellite. Et pour répondre à la demande toujours croissante, nous recevrons cet hiver une seconde unité de transmission.Comme vous le voyez, mativi est plus que jamais impliquée dans le développement économique de notre ville et notre région, et il était tout-à-fait évident pour nous d'être présents aux Trophées Émergence et d'apporter notre soutien et notre participation.Nous souhaitons bonne chance à tous les candidats, et serons heureux d'offrir aux lau-réats un reportage vidéo présentant leur entreprise.

LES ENTREPRISES DE CHARENTE-MARITIME SONT DYNAMIQUES, ELLES LE PROUVENT !

Les entreprises avaient jusqu’au 30 novembre pour participer à EMERGENCE. Des récompenses dans les

domaines de l’innovation, de l’international, de la communication et du marketing, ou encore des espoirs

de l’économie distingueront les entreprises qui ont le sens de l’engagement, de l’audace et de la créativité.

PASCAL CHINESTRA

Directeur du développement SMAM Mutuelle

SMAM MUTUELLE, PARTENAIRE DE CEUX QUI AVANCENT !

MAXIME GAMBINI

Directeur délégué au développement et au marketingGroupe Sup de Co La Rochelle

UNE GRANDE ÉCOLE AU SERVICE DE SON TERRITOIRE

Acteur historique de la mutuelle santé depuis 1834, SMAM Mutuelle est aujourd’hui un partenaire incontournable de l’économie locale, qu’elle soit sportive (Partenaire officiel de l'Atlantique Stade Rochelais), culturelle (Partenaire du Festival du Film d'Aventure) ou économique (Partenaire des Trophées Emergence).Ses idées innovantes font bouger les lignes avec notamment l’accès pour les entreprises à des solutions de complémentaire santé et prévoyance particulièrement pertinentes, qui ouvrent à des avantages décisifs en matière de protection sociale. Si notre vocation première est d’agir pour favoriser le meilleur accès possible aux soins et amé-liorer ainsi la protection de tous les salariés, notre action s’inscrit dans la vision d’un mutualisme moderne fondé sur la proximité, le conseil, la performance et une qualité de service irréprochable.Et en ces temps de crise, nous savons nous engager durablement, être solidaires de ceux qui entreprennent en mutualisant les risques, ce qui nous permet de traiter l’ensemble de nos clients avec un grand sens de l’équité, quels que soient la taille de l’entreprise, ses risques profession-nels, son nombre de salariés, leur âge ou leur état de santé… Avec 178 années d’activité ininterrompue en Charente-Maritime, notre enracinement régional nous apporte cette connaissance approfondie du marché qui nous permet d’être un partenaire de référence auprès de tous ceux qui avancent !Notre implication dans Emergence traduit ce dynamisme et cette volonté d’être utiles en valorisant le capital humain, le développement, la créativité, l’innovation.

La première édition d’EMERGENCE a montré le dynamisme et la richesse des entreprises de notre territoire. En nous impliquant une nouvelle fois dans l’organisation de ces trophées, au côté de la CCI, nous entendons renforcer notre proximité avec les acteurs économiques et les petites et moyennes entreprises de Charente-Maritime. Depuis sa création en 1988, à l’initiative de la CCI La Rochelle, le Groupe Sup de Co La Rochelle forme des commerciaux, des managers et plus globalement des cadres opérationnels. Reconnu pour la qualité de ses enseignements et le caractère innovant de ses partis pris pédagogiques, qui font une large place au développement personnel des étudiants, le Groupe a toujours pris soin de rester connecté aux attentes des entreprises et de s’adapter à leurs réalités.Membre de la conférence des Grandes Ecoles et engagé dans les processus d’accréditations internationales, le Groupe Sup de Co La Rochelle connaît une forte croissance depuis sa création. En 10 ans, les effectifs globaux de notre établissement ont doublé pour atteindre 2 600 étudiants. Fort de cette reconnaissance en France et à l’international, l’engagement dans EMERGENCE atteste de la volonté du Groupe d’associer son expertise et son développement aux initiatives et projets ambitieux, portés par les entrepreneurs du département. EMERGENCE constitue une opportunité pour eux de se montrer, de gagner en visibilité et en attractivité. Ils trouveront là l’op-portunité d’associer des étudiants et diplômés du Groupe, formés grâce à des méthodes modernes et efficaces, pour résoudre les problématiques de demain et conquérir de nouveaux marchés.

EMERGENCE, UNE NOUVELLE ÉDITION

FIN DU SUSPENSE LE 31 JANVIER 2013 À L'ESPACE ENCAN À LA ROCHELLEET BEAUCOUP DE SURPRISES !

8 4 E N T R E P R I S E S S E S O N T L A N C É E S D A N S L A C O U R S E . . .C O M M U N I C AT I O N & M A R K E T I N G

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- ASSIST'PROS - AytréPrestataire de services auprès des TPE/PME

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Culturelles une subvention de trente-huit-mille euros et il cherche aujourd’hui un peu plus de 50 000 euros pour terminer cet édifice dans les prochaines semaines. « La création de la fondation du Patrimoine-Porte Maubec La Rochelle permet aux particuliers ou aux entre-prises qui le souhaitent de participer à cette opération de mécénat et de bénéficier des avantages fiscaux s’y rap-portant ». Jean-Pierre Guémas, véritable amoureux de La Rochelle et de son histoire, a déjà jeté son dévolu sur une autre porte… nous en parlerons lors du prochain numéro.

T. Praud

Pour en savoir plus : www.portemaubec.com

Le 1er novembre 1628 après plusieurs mois de siège, Louis XIII entre en vain-queur dans La Rochelle par la Porte de Cougnes. L’une des premières décisions du souverain est de raser les fortifications bastionnées du XVIe siècle ; toutes sauf les tours, la rue Sur-les-Murs et la Porte Maubec. Cette porte, dont la construction avait démarré 32 ans plus tôt en 1596, restera debout et l’est toujours. Elle com-mandait l’accès par l’Est à la ville neuve, alors en construction et elle s’ouvrait vers les salines et les marais de Saint-Eloi.

Si Louis XIII l’a épargnée, Jean-Pierre Guémas l’a sauvée

Cela faisait bien longtemps que Jean-Pierre Guémas, dont le nom est associé à de nombreux programmes immobi-liers à La Rochelle, s’intéressait à cette porte. Dans les années 80, il avait déjà proposé au conseil d’administration de l’hôpital, alors propriétaire de la porte, de la racheter avec un certain Michel Crépeau. A l’époque, les deux hommes avaient essuyé un refus de la part des ins-tances de l’hôpital. En 2007, la deuxième tentative sera la bonne et le nouveau propriétaire fait les choses bien. Il n’a pas voulu de l’euro symbolique qu’on lui proposait pour racheter la porte. Il l’a donc fait évaluer par les domaines et l’a finalement achetée 40 000 euros au centre hospitalier de La Rochelle. « La Rochelle m’a beaucoup apporté et il est normal que j’apporte ma contribu-tion » explique le généreux mécène. La

restauration a démarré en 2008. « Nous avons protégé le monument des intem-péries, restitué certains éléments dispa-rus, et remplacé les pierres abimées. » Au total après quatre ans de travaux et 650 000 euros investis de ses propres deniers, Jean-Pierre Guémas touche au but, la porte Maubec va pouvoir s’ou-vrir à nouveau aux rochelais. L’espace d’environ 100 mètres carrés dont vingt-quatre mètres de long en forme de coude, « pour parer les tirs en enfilade à l’époque », est dévolu aux manifestations culturelles. « Je souhaite recevoir des expositions de peintures et de sculptures ou accueillir des musiciens et des troupes de théâtre ».

50 000 euros pour terminer

Si la façade Ouest vue de la Rue Villeneuve et l’intérieur du bâtiment sont terminés, la rénovation de la façade Est à l’extérieur est en cours. Là encore, l’histoire de cette partie du bâtiment est peu banale. Elle a été découverte par hasard en 1996 par Nicolas Fauchère, maître de conférences et membre de la société des archives historiques. En repérage avec ses étu-diants, dans l’enceinte de l’hôpital Saint-Louis, il a mis à jour des sculptures de la porte qui se trouvaient derrière une façade recouverte de briques et de mortiers. La restauration est en cours, les tra-vaux sont évalués à quatre-vingt-dix mille euros. Jean-Pierre Guémas a obtenu de la Direction Régionale des Affaires

La porte Maubec retrouve des couleursAprès des centaines d’années passées dans l’oubli le plus total, la porte Maubec revit grâce à la générosité et à la pugnacité de quelques rochelais amoureux de leur ville. La tâche est immense et ils ont besoin de vous. Photo : Pascal Bregeon

R AP P E L

> Les dépenses de mécénat ouvrent droit pour les entreprises à une réduction d’impôt égale à 60 % de leur montant (versements en numéraire ou en nature), pris dans la limite de cinq pour mille du chiffre d’affaires hors taxes. L’entreprise peut déduire l’excédent des versements liés au mécénat de son impôt au titre des cinq exercices suivants, en respectant le plafond à chaque exercice.> Pour que l’entreprise puisse prétendre à la réduction d’impôt, il faut que les bénéficiaires du mécénat soient habilités à émettre un reçu de don aux œuvres. C’est le cas de la Porte Maubec, puisque les sommes versées passent par la fondation du patrimoine.

Pour en savoir plus sur la fiscalité du mécénat d’entreprise : www.admical.org

Vue de la façade Ouest, rue Villeneuve Vue de la façade Est extérieureVue de l'intérieur

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Métiers d'art, métiers de passion, métiers d'avenir

L'artisanat et les métiers d'art opèrent un retour en force depuis un certain nombre d'années… une évolution de la société, des besoins qui changent, un ras le bol de surconsommation, une manière de contourner la crise ? … Des facteurs qui peuvent effectivement expliquer ce regain d'intérêt pour les jolis objets, le fait-main, le personnalisable. Si les situations sont très diverses, les activités très différentes, il existe néanmoins un élément commun à tous : la passion qu'ils ont pour leur métier que les difficultés d'installation, les investissements engagés, le nombre d'heures de travail et tout le reste n'ont pas réussi à entacher !

DOSSIER

Effet de mode, besoin d'authenticité, envie de se démarquer, conséquence de la crise… : Les métiers d'art, l'ar-tisanat et le fait-main ont la cote !Et pourtant, il faut oser se lancer, s'installer à son compte, se faire connaître, commercialiser ses pro-duits et réalisations, faire coexister le chef d'entreprise, le gestionnaire et le créateur… Voilà un certain nombre de défis que relèvent les jeunes artisans-entrepreneurs !

Rédacteur : A. JouvinPhotos : A. jouvin

D O S S I E RA

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2012

Le 30 mars, le musée maritime à La Rochelle accueillait une drôle d’exposition de sacs à mains. Des objets en bâche de piscine, protège table, voile de bateau, poche d'ostréiculteur ; les matières surprenantes qui sont la marque

de fabrique de Matlama, l’entreprise de Ma-rina Richet. Ils étaient près de deux cents, clientes, amies, connaissances, à fêter avec elle les dix ans de son entreprise. Un anniversaire réussi, mais surtout une ma-nifestation qui montre qu’elle a su, au fil des années, créer avec ses clientes une relation qui va bien au-delà de l’acte d’achat. « Je suis costumière de théâtre de formation et j’ai toujours eu le goût des matières et l'imagination pour créer des accessoires à partir de presque rien. Au démar-rage de l’entreprise, des ap-puis techniques m'ont permis de valider mon projet et de m'installer dans de bonnes conditions, même si cela a été long et difficile financièrement ».

Même son de cloche pour Jérôme Clochard, installé à Fouras dans son atelier de mosaïque

Absolut Mosaïque : « Enfant déjà, je peignais, dessinais, sculptais, au bout de quinze ans, j'ai souhaité revenir à ma passion artistique. J'ai eu la chance d'avoir pu compter sur mon épouse qui a un salaire qui tombe régulièrement. Mon projet a été aussi celui de toute la famille ! Je suis reparti de zéro après avoir été plongeur professionnel pendant quinze ans. » D’abord passé par une certification d’aptitude professionnelle de carreleur, au sein de l’Association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes, Jérôme a enchainé des stages techniques et artistiques en France et en Italie, financés en partie par le fonds interprofessionnel de formation. « Sans tout cela je n'aurais pas pu acquérir la technique indispensable pour maîtriser le rythme, la couleur, le mélange optique».

Ambassadeur de leur savoir-faire

Sylvie Deschamps, maître d'art-brodeuse au fil d'or à Rochefort, Jacky Bernaudeau, patron des Tailleurs de Pierre Roche-lais, et Sandra Lerallier, tapissière-décoratrice installée à La Flotte, ont quant à eux tous un point commun : ils n'ont pas changé d'orientation professionnelle. Ils exer-cent un métier qu’ils ont choisi à l’adolescence et pour lequel ils ont étudié de nombreuses années, entre sept et douze selon les cas. Une

formation exigeante, contraignante, faite parfois de sacrifices pour pouvoir atteindre leur graal : l'excellence.

Devenus des professionnels reconnus, la dif-ficulté pour eux n'a pas été dans l'installation, mais plutôt dans la durée. Pouvoir tenir suffi-samment longtemps pour espérer décrocher des marchés, a été leur principale préoccu-pation. Malgré des loyers souvent chers, des charges toujours trop lourdes, ils ont pourtant su aller de l'avant pour se faire connaître. « Après huit ans dans un hôtel d’entreprise il fallait passer à la vitesse supérieure, cela fait deux ans que nous sommes dans nos murs ! J’assure le volet commercial et je suis beaucoup sur les chantiers pour suivre les travaux. Depuis peu, je me suis déchargé de l'administratif en embauchant une secrétaire » explique Jacky

DOSSIER

MATLAMADes sacs originaux, des matières décalées ou de récupération dans un esprit de liberté qui va bien aux sacs ! > www.matlama.fr

CONSTRUCTION NAVALE FRANCK ROYUn petit chantier naval à Marans pour faire naître ou renaître des voiliers de traditions… Joli Morgann, Nantucket Cat Boat, ou encore Soleen et Séol… > www.cnfranckroy.com

ILS ONT ACCEPTÉ DE TÉMOIGNER , QUI SONT-ILS ?

Marina Richet

Jérôme Clochard

Sylvie Deschamps

Marina Richet – 39 ans

Franck Roy – 48 ans

DOSSIER

auprès des ateliers de Sèvres, pour retrouver les techniques d’antan. Un travail tant de créateur que d'historien pour redonner vie à cette forme d'artisanat oubliée. L'atelier vit aujourd’hui essentiellement des stages et des forma-tions qu'il dispense. « Il faut réussir à se faire connaître et c'est très long. Récemment nous avons réalisé l’écusson ornant le théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort, une vraie recon-naissance ! On participe à des concours, aux journées du patrimoine, on intègre des réseaux et nous avons déménagé sur La Rochelle pour être plus visibles et facilement accessibles. »

Se montrer, être vu, adhérer à des groupements ou clubs d'entreprises, intégrer des réseaux, se fédérer en association sont des éléments importants, tous l’ont compris mais à chacun sa méthode. Marina Richer est très active pour défendre le fait-main et le savoir-faire local. L'association "Savoir-faire et Innovation" (voir encadré page 28) qu'elle a initiée avec d'autres il y a deux ans, a inventé une petite étiquette "C-dici" qu’ils apposent sur les produits fabri-qués par les adhérents. Sandra Lerallier croit au regroupement d'artisans, pour constituer un ré-seau compétent et pour développer la clientèle. Sylvie Deschamps mise sur les Grands Ateliers de France, l'Association des Maîtres d'Art, les Métiers d'Art en Poitou-Charentes, Ateliers d'Art de France…

Des marchés de niches

Franck Roy est patron d’un chan-tier naval à Marans. Installé sur un mar-ché de niche il fait naître ou renaître des voiliers de tradition. Finitions

en bois sur coque polyester entièrement per-sonnalisées, ce sont presque des bateaux de collectionneurs. Franck en a fabriqué 160 de-puis la création de son chantier. Sa meilleure publicité : ses bateaux qui naviguent et les pro-priétaires, véritables passionnés qui se regrou-pent entre eux. C’est un milieu où un rapport particulier s’instaure entre le bateau, celui qui le fabrique et son propriétaire. « Avec mes clients on est dans une relation d'amitié. On reste en contact après la vente et je revois les bateaux en maintenance » précise Franck. « Notre plus grosse difficulté est d’avoir de la visibilité sur notre chiffre d’affaires. Là où il y a quelques an-nées on était à vingt-quatre mois, aujourd'hui,

Bernaudeau, le tailleur de pierre. « Je passe du temps auprès des artisans avec lesquels je travaille… je laisse certaines réalisations dans leurs ateliers pour qu'elles soient vues » ajoute Sandra. Pour Sylvie Deschamps il s’agit de « jouer collectif » : « nous partageons les stands à plusieurs sur certains salons car c'est très cher. Il nous arrive d’être invités sur des rendez-vous comme le salon international du patrimoine, ou la biennale des Antiquaires. Cela nous donne une visibilité extraordinaire et nous rencontrons d'autres artisans et artistes avec qui envisager des synergies, des échanges, des collaborations ». Elle poursuit « L’excellence de mon travail confortée par le titre de Maître d'art et une renommée internationale grandissante m’incitent à poursuive. Je travaille avec des grands couturiers, des joailliers, des designers, des artistes. Nous sommes maintenant appelés pour restaurer des œuvres et nous essayons d'en créer aussi ! » Tous sont d’accord pour affirmer que l’excellence ne suffit pas, ils doi-vent aussi être les ambassadeurs de leur savoir-faire et de leur travail.

Ils ont cherché, posé des hypothèses

Cette reconnaissance Ariane et Pierre Campo de l’association l'Atelier Campo, l'appellent

de tous leurs vœux : « Nous ne voulons pas forcément des subventions, mais de la visibi-lité, que les mairies nous passent commande, que les collectivités exposent notre travail, nous missionnent sur de la formation auprès de jeunes dans le cadre scolaire… il y a tant de possibilités ! » explique Pierre. Ingénieurs tous les deux en informatique et en mathématiques, ils ont tout quitté pour sauver un patrimoine de 4 500 moules d'estampage1 et se spécialiser dans la sculpture et la terre cuite d'art. Ils ont cherché, posé des hypothèses parfois validées

Brodeuse au fil d'or, elle est depuis 2010 Maître d'art. Travail de res-tauration et de création mais aussi d'intégration de broderies dans les œuvres d'artistes. La broderie au fil d'or s'invite dans l'art contemporain, le design, la décoration intérieure. Atelier le Bégonia d'Or.> www.broderieor.com

ATELIER CAMPODépositaires d'un savoir-faire presque oublié, ils ont réussi à sauver une tren-taine de tonnes de "formes", sortes de moules en plâtre pour réaliser des sculptures de série, mais uniques, grâce à la technique de l'estampage ! Ils créent, forment, travaillent à la com-mande et restaurent....Sculpteurs à la forme - stages et for-mation> www.ateliercampo.net

Ariane Campo

Franck Roy

Sylvie Deschamps – 43 ans

Ariane et Pierre Campo

ATELIER ABSOLUT MOSAÏQUEUne passion qui se vit dans la restau-ration de monuments remarquables, dans la réalisation de commandes étonnantes d'architectes d'intérieur et dans la création d'œuvres uniques et personnelles. > www.absolutmosaique.com

Jérôme Clochard – 46 ans

D O S S I E R

au mieux, on est à sept mois ». Et il ajoute « J'ai fait le choix d'élargir la gamme et de rester sur le même nombre de salariés pour assurer la pérennité du chantier. » Des projets, Franck n’en manque pas. « J’envisage d’acheter un terrain pour construire un local plus grand et plus adapté avec l’aide de la communauté de communes du pays marandais et plusieurs de mes clients m'ont spontanément déjà proposé de m'aider financièrement… »Il y a ceux qui partent de rien et ceux qui, par opportunité ou transmission familiale, se retrouvent un beau jour à la tête d’une entreprise. David Roy fait partie de ceux là. « Je travaille avec mon père depuis une douzaine d'années, il part à la retraite d'ici peu, je reprends donc Afep Marine qu'il a créée en 1989.» David a acquis auprès de son père un savoir-faire et surtout il a des idées, beaucoup d’idées qu'il développe en collaboration avec David Raison2 et Quentin Delouette3.

Il s’est lancé dans la construction d’un nouveau type de croiseur sur le marché des 6 – 7 mètres. Un mini en aluminium à l’étrave arrondie sur les côtés, façon scow. Autant dire que le Rêvolution 22, c’est son nom, est une révolution dans cette gamme de croiseur. David Roy mène de front la reprise de l’entreprise et la commercialisation de ce nouveau bateau. « Il faut régler les problèmes administratifs et surtout trouver la trésorerie pour lancer la construction. Ce cap

passé, nous devrions avoir un peu d'air et pouvoir envisager de créer des emplois sur les trois ans à venir. Avec un objectif d’une production de 10 à 15 bateaux par an, un salarié et moi-même, c'est juste impossible. » Le bateau a été bien accueilli par la presse spécialisée et les retours des visiteurs du dernier Grand Pavois sont très positifs. Les prochains salons nautiques d’hiver seront déterminants. Ils diront si David avait raison.

« Former c'est l'une des plus belles parties de notre métier

et cela prend du temps »

Dans ce panorama, le cas de Stéphanie Lagord, propriétaire de Selmed est à part. Un parcours hors norme, d'une jeune fille qui se découvre

une passion pour la tapisserie et la garniture de sièges. A 21 ans, avec un titre de meilleure

DOSSIER

David Roy - 36 ans

AFEP MARINEFabrication en petite série d'un voilier de 7m en aluminium semi-épais, à fond plat et étrave arrondie, aux volumes inédits, inspiré des scows américains > www.voiliers-revolution.fr/Afep-marine.com

SELMEDSellerie Cuir – Chef d'entreprise à 21 ans, une opportunité à saisir… il fallait oser ! Un passage de relais réussi pour Olivier Duverger qui a mis son entreprise dans les mains de son apprentie.

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Stéphanie Lagord

David Roy

Stéphanie Lagord- 26 ans

Sandra Lerallier- 36 ans

C' la faute à VoltaireTapissier Décorateur ; une longue expérience, fruit d'une formation d'excellence à l'école Boulle et à l'ENSAAMA Olivier de Serre… un regard différent et très actuel du métier de tapissier décorateur couplé à celui d'architecte d'intérieur. > www.c-lafauteavoltaire.com

DOSSIER

Mosaïque" la plus importante association de formation en France. Il aimerait se préparer à devenir Maître d'art et lui aussi, transmettre son savoir, comme le fait Sylvie Deschamps. Son titre de Maître d'art l'engage dans une mission de transmission pour perpétuer la tradition ; ce qu'elle fait avec Marlène depuis huit ans et qui est aujourd'hui élève-maître d'art ! Sandra Lerallier, quant à elle,

se verrait bien également former un ou une apprenti(e) mais pas pour le moment. Elle reçoit des jeunes pour des stages de quelques semaines, comme David Roy pour des stages de chaudronnerie, d'ingénieurs.

Rodés aux nouvelles technologies

Tous ces amoureux du fait-main que nous avons rencontrés sont bien loin de l'image poussiéreuse des artisans reclus dans leur atelier au fin fond d'une petite ruelle. Aujourd'hui, ils sont jeunes, dynamiques et enthousiastes, rodés aux nouvelles technologies. Des outils qui révolutionnent leur manière de travailler et abolit les distances. Internet leur permet de se faire connaître et d’avoir un contact direct avec leurs clients potentiels. Marina Richer a un site marchand qu'elle aimerait développer, Sylvie, de l'Atelier du Bégonia d'Or, s'en sert comme d'une très belle vitrine, Franck Roy met l'accent sur son livre d'or en ligne et Jérôme Clochard actualise régulièrement ses dernières réalisations… Pour tous,

apprentie de France, elle se retrouve par choix et suite à un concours de circonstances, chef d’entreprise. « Difficile de faire sa place, de s'imposer quand on est jeune et, qui plus est, une femme dans un "monde de mecs", celui de la sellerie de voiture et plus particulièrement voiture de collection ». La qualité de son travail a eu vite fait de repousser les barrières. Un prêt sur les bras, des responsabilités sur les épaules, des heures carrées passées à l'atelier « ça fait mûrir très vite » dit-elle. Pourtant, sa jeunesse la bloque encore un peu, pour prendre des apprentis par exemple : « je n'ai pas encore suffisamment de patience, je manque de pédagogie et surtout de temps pour m’occuper d’eux » explique la jeune femme de tout juste 26 ans... Dans ces métiers du fait-main le temps à une valeur inestimable. Il est indissociable de la réussite, alors que nous vivons dans une société qui ne donne pas toute sa place au temps. « Former c'est l'une des plus belles parties de notre métier et cela prend du temps » avoue Jacky Bernaudeau qui lui-même a été compagnon du tour de France. « J'ai toujours des apprentis, l'un d'eux est

resté dans l'entreprise, je garde le contact avec les autres. » Marina Richer, la spécialiste du détournement de la matière, espère pouvoir garder l'apprentie qu'elle forme depuis plus d'un an : « cela a été un choix difficile car financièrement il y a un coût qu'il faut être sûr de pouvoir supporter, mais ça booste les idées, on fait plus de choses à l'atelier. » Jérôme Clochard à Fouras dans son atelier y pense aussi sérieusement. Il est déjà formateur à Paray-le-Monial pour "M comme

Sandra Lerallier

Jacky Bernaudeau

LE MAÎTRE D’ART Définition du ministère de la culture et de la communication

Un Maître d’Art est un professionnel d'excellence qui maîtrise des techniques et des savoir-faire exceptionnels. Il est reconnu par ses pairs pour son expérience, son expertise et ses compétences pédagogiques. Il doit être capable de transmettre ses connaissances et son tour de main à un élève afin qu'il les perpétue.La création du titre officiel de Maître d’Art a été inspirée par les "Trésors nationaux vivants" du Japon ; à leur exemple, les Maîtres d’Art transmettent leurs savoir-faire d'excellence. Ils se préoccupent de l'évolution de leurs métiers, et font preuve d'innovations. Actuellement, la France compte 89 Maîtres d’Art nommés par le Ministre de la Culture et de la Communication.

Jacky Bernaudeau – 38 ans

Les Tailleurs de Pierre RochelaisApprenti, compagnon, formateur et chef d'entreprise, un joli parcours ! Et des réalisations très diverses : de l'escalier aux aménagements urbains, en passant par les cheminées, les dallages, les pignons de maison, les monuments commémoratifs… www.tailleurs-de-pierre-rochelais.com

tous le vivent avec passion et évidence. C’est un chemin difficile, mais assurément gratifiant, enrichissant et résolument tourné vers l'avenir. Ils ont la certitude de la maîtrise de leur savoir-faire, l'exigence de l'excellence et l'envie du partage et de la transmission. Ils assument les obligations de chef d'entreprise et les respon-sabilités avec flegme. Beaucoup d'heures de travail, des nuits entravées par les soucis mais aussi et surtout le sentiment d'avoir trouvé son chemin dans un métier riche et passionnant.

1 l’estampage est une technique artistique utilisée pour

donner forme ou relief. Ainsi, des sculptures majeures

sont éditées (avec une finesse de réalisation inatteignable

par les techniques de moulage) par estampage d’argile

dans des formes de plâtre, puis retouchées manuellement

pièce par pièce. Les formes de plâtre sont en général elles-

mêmes fabriquées par empreinte directe à partir de la

sculpture originale.

2 David Raison, architecte naval a gagné en 2011 la Mini

Transat 6.50 sur Team Work Quentin Delouette est Chef de projet communication et dé-

veloppement Rêvolution, et Gérant de l'École de Navigation

Française

les enjeux sur la toile sont de taille : rendre visible immédiatement ce qu'on veut montrer, annoncer un événement, une nouvelle création, être accessible pour répondre presque dans l'instant à une demande, valoriser l’image de l’entreprise…

Cette voie de l'artisanat et des métiers d'art, ils l'ont choisie, dès leur orientation à l'école, ou plus tard après une première expérience pro-fessionnelle : voie royale pour certains, bifurca-tion d'une deuxième vie pour d'autres… mais

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"SAVOIR-FAIRE ET INNOVATION"

C'est une association rochelaise créée en octobre 2010 ayant pour objet de valoriser la richesse des savoir-faire et encourager l’innovation. Elle souhaite promouvoir les activités d’industries, d’artisanat et de productions locales. Elle cherche à favoriser la rencontre et les échanges entre adhérents. Un fil conducteur : travailler localement, en réseau, développer des partenariats avec des sous-traitants et des industriels, trouver des fournisseurs et imaginer de nouvelles idées de développement.

"Savoir-faire et innovation" compte actuellement une quinzaine d'adhérents et une cinquantaine de sympathisants.

L’intelligence économique, la nouvelle bataille des entreprises

Dans son numéro de mai 2012, Aunis Eco vous proposait un dossier sur le thème de l’intelligence économique. A partir de témoignages d’experts, quatre axes pour les entreprises étaient détaillés ; l’influence, la surveillance, la protection et le management de l’intelligence économique.

Sur ce sujet, est paru en octobre dernier, le guide du routard de l’intelligence économique dans la collection Hachette livre. En 150 pages ses auteurs expliquent dans le détail le processus que nous vous avions présenté dans notre dossier. En complément vous trouverez dans cet ouvrage des exemples d’initiatives, une sélection de sites Internet, d’outils de veille, d’outils décisionnels et un bon carnet d’adresses.

Pour télécharger notre dossier : www.larochelle.cci.fr

Pour télécharger le guide : www.expert-comptable.fr

Jérome Clochard

Fondateur de l'entreprise après avoir exercé plusieurs fonctions dans les sec-teurs du web, de l'informatique et de l'organisation d'événements, Roberty Long résume ainsi les fondements de sa société Aran Prod créée début 2008 : « Nous avons réalisé la fusion entre le e-commerce et un domaine traditionnellement très artisanal, celui de l'événementiel ». Autrement dit, il s'agit d'appliquer à l'organisation d'événements pour le compte d'entre-prises uniquement(1) la technologie de la vente en ligne, ce qui n'existait pas.Pour atteindre ses objectifs, Aran Prod s'appuie sur deux principes majeurs du e-commerce : l'offre de produits standardisés, en l'occurrence des "packs" événementiels plus de 600 actuellement, d’une part et l'affichage des prix et la disponibilité, d'autre part. Ces deux éléments combinés, « sont la condition essentielle pour que l'internaute puisse effectuer lui-même sa recherche, puis sa commande, à partir d’une grille de critères selon ses besoins ». Le cœur de métier d'Aran Prod, au-delà de la nécessaire maîtrise de l'outil informatique est donc de gérer à distance du point de vue organisationnel, le bon déroulement de l'événement acheté par son client. Cette obligation de résultat est d'autant plus importante que, dans la majorité des cas, l’événement en question est pour le client une opération unique dans l'année : il n'y a donc aucun droit à l'erreur !

Spécialisation et "sur mesure"

La caractéristique majeure de l'orga-nisation d'événements repose sur une donnée fondamentale : elle doit prendre en compte toutes les spéci-ficités de la demande du client, dont les besoins sont par nature propres à lui, au moins de son point de vue… Pour réussir la gageure de proposer du "sur mesure" tout en développant une offre standardisée, Aran Prod mise sur la spécialisation et la segmen-tation de son offre, avec la mise en place de sites Internet dédiés(2), et sur l'accompagnement personnalisé de chaque client par un chef de projet. Au cours de ses premières années, l'entreprise s'est structurée autour de pôles bien identifiés, avec l'arrivée du "duo magique", selon les mots de Roberty Long : Jean-Luc Betoulle, ancien directeur d'un centre de pro-duction du groupe Guy Degrenne, et Blandine Boinet, qui a passé quinze ans comme responsable marketing et communication, pour l'Europe, du groupe Lexmark, tous deux par ailleurs associés dans Aran Prod.

Avec un leitmotiv permanent l'innovation

L'entreprise compte aujourd'hui 700 clients en France, Belgique et Suisse essentiellement. Demain, avec

le lancement de son site Internet en anglais, elle élargira encore son rayon-nement. Mais, toujours, en restant centrée sur son savoir-faire initial : la gestion personnalisée d'événements, grâce à ses milliers de partenaires (artistes, intervenants, groupements hôteliers, lieux d'accueil...), depuis un goûter ou un arbre de Noël pour une quinzaine d'enfants jusqu'à une convention d'entreprises pour 800 participants.Dans un domaine où, jusqu'alors, seuls comptaient le lobbying et le rela-tionnel direct, Aran Prod a su inventer, tout en restant à taille humaine et très attachée à ses racines locales, un nouveau modèle économique. Avec un leitmotiv permanent, l'innovation, et une recette qui est l'une des clés de sa réussite : grâce au filtre d'Internet, le e-commerce permet de n'avoir affaire qu'à des clients... et non à des pros-pects. A méditer !

(1) Un tiers de ses clients sont des agences de communication événementielle.

(2) Voir liste des sites spécialisés ci-dessous :

www.aranprod.comwww.spectaclearbredenoel.comwww.artsdelarue.comwww.teambuilding-entreprise.comwww.spectaclesdumonde.comwww.organisationdesoiree.comwww.spectaclejeunepublic.com

Brio

Spécialiste de la vente d'événements via Internet, la société rochelaise Aran Prod présente toutes les caractéristiques d’un développement remarquable qui méritait bien quelques explications.

Rédaction : C. DevinatPhotos : DR

d'une croissance très rapide...Aran Prod les clés

Les trois associés d'Aran Prod : Blandine Boinet, Roberty Long et Jean-Luc Betoulle.

Aran ProdLa Rochelle

Tél. : 09 72 14 34 90Courriel : blandine.boinet@

aranprod.comwww. www.aranprod.com

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Cristal Production, déjà 20 ans !

Vingt années séparent la petite association rochelaise pour artistes et organisateurs de spectacles, de la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) qu’elle est devenue aujourd’hui. Ce qui était à l’origine un « collectif d’artistes » s’est transformé progressivement en bureau de production régional. Gros plan sur les clés de la réussite de Cristal Production…

tences que dans sa cible, le bureau de production a opéré sa transformation en Scic le 5 juin 2012. Elle comprend sept salariés permanents, artistes, orga-nisateurs de spectacles, institutionnels et bénévoles passionnés de spectacles « L’adhésion a été immédiate et à 100 % pour faire partie de l’aven-ture », Eric est particulièrement fier de la confiance qui s’est installée en vingt ans… « La méthode de gouvernance d’une Scic est idéale car ce n’est pas toujours facile d’être seul. La collégialité est un mode de fonctionnement qui me ressemble plus, ce qui m’intéresse, c’est la confrontation des idées ! Aujourd’hui c’est le conseil d’administration qui décide ! Mais je suis un militant, si je pense avoir trouvé la bonne idée, alors là, je vais me battre et tout faire pour convaincre et ça m’amuse ! Je voulais que Cristal Production soit un outil au spectacle vivant, nous avons apporté une professionnalisation et une légali-sation du métier ! ».

N. Martinez

Contact : Eric DebègueCristal Production2 Place de la Petite Sirène à La RochelleTél. : 05 46 44 96 48Courriel : [email protected]

La longévité d’une association montre sa bonne santé et sa capacité d’adaptation. Elle prouve aussi et surtout que celle ou celui qui en est à l’initiative ne s’est pas trompé.Eric Debègue est le co-fondateur de l’association Cristal Production : « J’étais intermittent du spectacle dans les années 1990 et je tenais une compagnie de danse à La Rochelle. J’ai très vite compris que si ce n’était pas une structure qui portait un projet de spectacle, c’était très compliqué de l’organiser et de trouver des partenaires. » Comment faire pour que les artistes vivent de leur métier ? Comment don-ner vie à leur projet artistique ? Après avoir analysé les besoins et les possibi-lités sur le terrain, l’association Cristal Production a vu le jour en juin 1992. « Notre volonté était de favoriser l’emploi des artistes ». Véritable laboratoire en perpétuelle évolution, les moyens et les actions mis en œuvre encouragent aussi les organisateurs occasionnels à dévelop-per leurs activités. « Dans le domaine du spectacle c’est souvent les rencontres qui suscitent et font naître les projets. Elles permettent d'enrichir des expériences et rythment au fil des années l’évolution des associations. Plus on rencontre de per-sonnes plus on a de projets. L’imaginaire génère la créativité et la créativité crée la dynamique ». Eric Debègue sait de

quoi il parle ! En 1996, l’association était hébergée dans un ancien bâtiment avec les Francofolies. « Cette proximité nous a permis de prendre une autre dimension car on a commencé à travailler aussi avec des organisateurs professionnels et pas seulement occasionnels ».

Favoriser la mobilité

« En 2000, nous avons fait un arrêt sur image sur l’association. Nous avons constaté que 67 % des revenus des artistes régionaux sont issus de l’acti-vité générée par des organisateurs de spectacles occasionnels. Un pourcentage important quand on sait que 24 % d’entre eux avaient décidé d’arrêter ou de réduire leur activité en raison de la complexité du système d’organisation des spectacles ». Le travail de Cristal Production a permis à de nombreux orga-nisateurs de poursuivre leur activité. Eric Debègue a, par ailleurs, suivi les conseils de l’association régionale du spectacle vivant : « Elle nous a proposé de s'ouvrir aux artistes d’autres régions afin de favo-riser la mobilité géographique et élargir les réseaux. » Aujourd’hui, près de 600 artistes bénéficient de l’accompagnement de Cristal Production.

Professionnalisation du métier

Compte tenu de l’évolution de l’associa-tion, tant dans son champ de compé-

E. Debègue

La Rochelle est une ville commerçante, cela n’a échappé à personne…Au fils des ans, à une même adresse, les commerces, les enseignes ou les activités changent. Ces modifications sont parfois le fruit du hasard ou le résultat d’une vente. Elles traduisent aussi sur le long terme un changement de nos comportements et de nos modes de consommation. Nous souhaitons, grâce à cette nouvelle rubrique, vous faire revivre le temps d’un numéro d’Aunis Eco, celles et ceux qui, au siècle dernier, étaient les commerçants rochelais. Nous avons fait le choix d’associer aux photos des commerces, des papiers commerciaux (factures, bons de livraison, etc.). Ces documents témoignent à leur manière ce qu’était le commerce à l’époque.

Pour parcourir cette histoire il nous fallait un guide. Claude Aubineau1 commerçant à La Rochelle durant 33 ans a accepté de jouer ce rôle. Collectionneur invétéré, il a non seulement monté une

collection de 25.000 cartes postales anciennes sur le département de la Charente Inférieure, mais, depuis 45 ans, il a aussi réuni tout ce qu’il trouvait sur les commerces rochelais : cartes postales, photos, papiers à en-tête, cartes commerciales, buvards, chromos publicitaires, factures, objets publicitaires, poches et papiers d’emballage etc. Cette base de données sert aujourd’hui aux étudiants et aux chercheurs qui réalisent des études sociologiques ou statistiques. Il lance d’ailleurs un appel à celles et ceux qui auraient des archives, qu’ils le contactent avant de les jeter, car il a besoin de la collaboration de tous pour que cette histoire du commerce rochelais soit la plus complète possible.

Claude Aubineau nous a ouvert ses tiroirs et ses classeurs, qu’il en soit remercié.

Thierry Praud

(1) Claude Aubineau, a été membre du Bureau de la Société du Commerce rochelais et Délégué Consulaire à la CCI.

La Boucherie Maritime de Monsieur et Madame Michel Blaineau, 2 rue St-Sauveur à la fin des années 50. Ils avaient aussi un banc

sous le Marché couvert. Maurice Foucher prendra la suite en 1966.

La Boucherie Maritime

Le commerce autrefois

Claude Aubineau

La Boucherie Centrale de Georges Masse, 37, rue du Temple. Il a pris la suite

de Georges Ballanger le 1er Juillet 1919 et Léon Landreau lui succèdera en

décembre 1946. Un étal à faire hurler les services d’hygiène aujourd’hui…Actuellement c’est la Bijouterie Alain

qui occupe les lieux.

La Boucherie Parisienne Benjamin Gillet, 6 rue de l’Hôtel de Ville. Son fils René lui succède à son décès en 1943. En 1951,

La Poste qui est au n° 2, achète le bâtiment du n°4 et la boucherie du n°6.

Le nouvel établissement de La Poste ouvrira en janvier 1972 et René Gillet

s’installera au 10 rue St-Sauveur.

La Boucherie Brossard de Pierre Brossard au 21 de la rue St-Jean, à la place d’une

épicerie, en 1895. Sur la photo, Pierre Brossard pose devant sa boucherie

avec sa femme Jeanne. Le 1er janvier 1929, son fils,

Frédéric lui succède. Il y a actuellement le Glacier Olivier.

La Boucherie Centrale

La Boucherie Parisienne

La Boucherie Brossard

Les boucheries du centre-ville

tout moment au cours de sa tacite prolongation. Ces demandes sont faites par acte d'huissier et selon des formes bien précises.Il est important de renouveler le bail, notamment si le locataire envisage, postérieurement à l'échéance, la cession de son fonds de commerce; en effet si le bail se trouve alors en tacite prolongation, ce n'est pas une situation favorable à la cession. De la même manière, si dans le cadre de la tacite prolongation la durée du bail initiale ainsi prolongée excède douze années, le prix du loyer du nouveau bail, qui peut alors être sollicité à tout moment par le bailleur, échappera à la règle du plafonnement.

Modification des facteurs locaux de commercialité

Le plafonnement du loyer est la particularité du bail commercial et les discussions, voire contentieux, s'articulent le plus souvent à propos du prix du loyer renouvelé.La Loi dispose que s'il n'y a pas eu, au cours de la période du bail écoulé, une modification notable des caractéristiques du local, ou de la destination des lieux, ou des obligations respectives des parties, ou des facteurs locaux de commercialité, le prix du loyer renouvelé ne peut alors excéder la variation de l'indice Insee du coût de la construction. Le bailleur et le preneur peuvent aussi, s’ils le souhaitent, renouveler le bail à un nouveau prix librement négocié entre eux.

Le fonds de commerce est le plus souvent exploité dans un local en vertu d'un bail commercial. La réglementation des baux commerciaux relève des dispositions du décret du 30 septembre 1953, modifiées depuis, et codifiées aux articles L.45-l et suivants, ainsi que R.145-1 et suivants, du Code de Commerce.

Le bail commercial ne peut être conclu pour une durée inférieure à neuf ans(1). Pour le bail commercial de droit commun, à l'expiration de la période de neuf ans, le bail ne se termine pas, mais à défaut de congé, il se poursuit par l'effet de la tacite prolongation. Le bailleur qui veut récupérer son local doit donner un congé avec refus de renouvellement, mais il doit alors payer une indemnité d'éviction, en pratique égale, le plus souvent, à la valeur du fonds de commerce, à moins qu'il ne justifie d'un motif grave et légitime à l'encontre du locataire.

L’importance du renouvellement

Le bailleur qui veut renouveler le bail fait délivrer six mois avant l'échéance, ou pendant la tacite prolongation, un congé avec offre de renouvellement et le plus souvent il sollicite à cette occasion une majoration du loyer. A défaut de congé ainsi signifié par le bailleur, le locataire qui veut obtenir le renouvellement de son bail doit le faire dans les six mois précédant l'expiration du bail, ou à

Si au contraire une modification notable et favorable à l'exploitation du fonds de commerce considéré est constatée au cours de la période écoulée, le prix du loyer doit être fixé à la valeur locative. Le plus souvent un débat s'articule, notamment sur le point de savoir s'il y a eu une modification notable et favorable des facteurs locaux de commercialité, c'est-à-dire de l'environnement commercial. Mais à défaut d'accord, c'est le Juge des Loyers Commerciaux qui statue sur le point de savoir si le loyer doit être ou non déplafonné, et en cas de déplafonnement, c'est lui qui fixe le prix du loyer renouvelé, au besoin après une mesure d'expertise.

Ces procédures relèvent d'une certaine technicité ; ce qui est important, tant pour le propriétaire bailleur que pour le commerçant preneur, c'est de se préoccuper dans l'année précédant le bail (pour le bailleur au moins six mois à l'avance), de son renouvellement, c'est-à-dire d'en négocier les conditions et d'établir un acte de renouvellement par un notaire ou un avocat; à défaut d'accord, de prendre l'initiative pour le bailleur d'un congé avec offre de renouvellement, ou à défaut pour le preneur d'une demande de renouvellement.

Yves Fliche Avocat au Barreau de La Rochelle - Rochefort Spécialiste en Droit Commercial et en Droit Social

(1) Sauf l'exception bien connue des baux de courte

durée, et non précaires, comme souvent indiqué

à tort, c'est-à-dire pour une période ne pouvant

excéder deux ans, et qui peuvent ainsi échapper au

statut des baux commerciaux.

Le renouvellement du bail commercial Le bail commercial concerne la plupart des commerçants. C’est un élément du fonds de commerce. Sans l’envisager ici dans sa globalité, voici quelques recommandations lorsque le bail arrive à son échéance.

Y. Fliche

CFCMO - SA Coop. de Crédit à Capital Variable - RCS La Roche/Yon - B 307 049 015 - Intermédiaire en opérations d’assurance n° ORIAS 07 027 974, consultable sous www.orias.fr 34, rue L.Merlet - 85000 La Roche/Yon Cedex - Tél. 02 51 47 53 00 - Crédit Photo : Thinkstock - 10/2012.

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Affilae - Ils ont osé! (page 10)