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lument constant, sans aucune modification sur 12 ans. Il s'agit donc d'un angiomyolipome calcifié. Conclusion : Classiquement l'existence d'une calcification, au sein d'une tumeur rénale graisseuse, est considérée comme péjorative et fait rejeter le diagnostic d'angiomyolipome. Nous rapportons le cas, assez exceptionnel, d'un angiomyolipome calcifié, avec un recul de plus de 12 ans, permettant d'affirmer la stabilité de l'image radiolo- gique. Les calcifications siègent au sein de la masse graisseuse. Il existe donc des exceptions au théorème qui veut qu'un angiomyoli- pome calcifié soit malin. Les calcifications peuvent être secondaires à des raptus hémorragiques intra-tumoraux secondairement calcifiés, ou à des métaplasies osseuses. " Mots clés : Rein, tumeur bénigne - Rein, calcification AGU 1 5 UNE COMPLICATION EXCEPTIONNELLE DU TRAITEMENT PAR ANTlVlTAMlNE K : L'HEMORRAGIE SOUS-EPITHELIALE DES VOIES URINAIRES OU LESION D'ANTOPOL-GOLDMAN Objectifs : Description en imagerie, à propos d'un cas, d'une com- plication exceptionnelle du traitement par antivitamine K (AVK) : hémorragie sous-épithéliale des voies urinaires ou lésion d'Antopol- Goldman. Matériels et méthodes : Femme de 56 ans, traitée par antivitamine K pour prothèse cardiaque, présentant une hématurie avec douleur du flanc droit. Résultats : Le scanner sans et avec injection montrait un épaississe- ment bilatéral et diffus des voies urinaires hautes spontanément hyperdense et un rehaussement linéaire muqueux et séreux après injection évocateur du diagnostic d'hémorragie sous-épithéliale des voies urinaires. L'évolution à été favorable avec l'arrêt transitoire du traitement et le scanner de contrôle à distance montrait une restitution ad integnrrn des voies urinaires. Cette complication du traitement anticoagulant est extrêmement rare (22 cas dans la littérature) et pose le problème du diagnostic différentiel avec une tumeur urothéliale. Le traitement est conservateur et repose sur l'arrêt des AVK. Un contrôle en scanner est nécessaire afin de vérifier l'évolution favora- ble et l'absence de lésion urothéliale sous-jacente. Conclusion : L'hémorragie sous-épithéliale des voies urinaires est une complication exceptionnelle du traitement par AVK dont les aspects scanographiques doivent être connus permettant le diagnostic différentiel avec les tumeurs urothéliales et une prise en charge conservatrice adaptée. Un contrôle scanographique est nécessaire afin d'éliminer une lésion maligne sous-jacente. " Mots clés : Voies urinaires. hématome AGU 1 6 HEMATOME URETERAL COMPLIQUANT UN TRAITEMENT PAR ANTICOAGULANT : A PROPOS DE DEUX CAS G Louis, A SARRAN, K CHAUMO~TRE, S MARCIANO-CHAGNAUD, D BAGNÈRES, M PANUEL MARSEILLE - FRANCE Objectifs : Rapporter deux cas d'hématome de l'uretère chez des patientes sous traitement anticoagulant. Matériels et méthodes : Deux patientes âgées respectivement de 37 et 74 ans traitées par anticoagulants au long cours (AVK). Ce traite- ment avait été institué pour une hypercoagulabilité dans le cadre d'un lupus érythémateux disséminé dans le premier cas et dans les suites d'un épisode de thrombose veineuse profonde dans le deuxième cas. Les 2 patientes s'étaient présentées aux urgences pour douleurs lom- baires et hématurie, sans brûlures mictionnelles ni fièvre. Le diagnos- tic évoqué était celui de colique néphrétique. Résultats : Les examens scanographiques réalisés chez ces patientes objectivaient une hyperdensité spontanée des cavités pyélocalicielles, associée à un épaississement des parois pyéliques et urétérales. Cet aspect avait fait évoquer dans les deux cas le diagnostic d'hématome de l'uretère. Les signes cliniques s'étaient amendés sous traitement symptomatique associé à une correction de l'hémostase. Conclusion : L'hématome urétéral est un diagnostic à évoquer chez des patients sous traitement anticoagulant présentant des douleurs lombaires et une hématurie. Cette complication est beaucoup plus rare que les hématomes digestifs ou musculaires. "" Mots clés : Voies urinaires, hématome

AGU15 Une complication exceptionnelle du traitement par antivitamine K : l’hemorragie sous-epitheliale des voies urinaires ou lesion d’antopol-goldman

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Page 1: AGU15 Une complication exceptionnelle du traitement par antivitamine K : l’hemorragie sous-epitheliale des voies urinaires ou lesion d’antopol-goldman

lument constant, sans aucune modification sur 12 ans. Il s'agit donc d'un angiomyolipome calcifié. Conclusion : Classiquement l'existence d'une calcification, au sein d'une tumeur rénale graisseuse, est considérée comme péjorative et fait rejeter le diagnostic d'angiomyolipome. Nous rapportons le cas, assez exceptionnel, d'un angiomyolipome calcifié, avec un recul de plus de 12 ans, permettant d'affirmer la stabilité de l'image radiolo- gique. Les calcifications siègent au sein de la masse graisseuse. Il existe donc des exceptions au théorème qui veut qu'un angiomyoli- pome calcifié soit malin. Les calcifications peuvent être secondaires à des raptus hémorragiques intra-tumoraux secondairement calcifiés, ou à des métaplasies osseuses.

" Mots clés : Rein, tumeur bénigne - Rein, calcification

AGU 1 5

UNE COMPLICATION EXCEPTIONNELLE DU TRAITEMENT PAR ANTlVlTAMlNE K : L'HEMORRAGIE SOUS-EPITHELIALE DES VOIES URINAIRES OU LESION D'ANTOPOL-GOLDMAN

Objectifs : Description en imagerie, à propos d'un cas, d'une com- plication exceptionnelle du traitement par antivitamine K (AVK) : hémorragie sous-épithéliale des voies urinaires ou lésion d'Antopol- Goldman. Matériels et méthodes : Femme de 56 ans, traitée par antivitamine K pour prothèse cardiaque, présentant une hématurie avec douleur du flanc droit. Résultats : Le scanner sans et avec injection montrait un épaississe- ment bilatéral et diffus des voies urinaires hautes spontanément hyperdense et un rehaussement linéaire muqueux et séreux après injection évocateur du diagnostic d'hémorragie sous-épithéliale des voies urinaires. L'évolution à été favorable avec l'arrêt transitoire du traitement et le scanner de contrôle à distance montrait une restitution ad integnrrn des voies urinaires. Cette complication du traitement anticoagulant est extrêmement rare (22 cas dans la littérature) et pose le problème du diagnostic différentiel avec une tumeur urothéliale. Le traitement est conservateur et repose sur l'arrêt des AVK. Un contrôle en scanner est nécessaire afin de vérifier l'évolution favora- ble et l'absence de lésion urothéliale sous-jacente. Conclusion : L'hémorragie sous-épithéliale des voies urinaires est une complication exceptionnelle du traitement par AVK dont les aspects scanographiques doivent être connus permettant le diagnostic différentiel avec les tumeurs urothéliales et une prise en charge conservatrice adaptée. Un contrôle scanographique est nécessaire afin d'éliminer une lésion maligne sous-jacente.

" Mots clés : Voies urinaires. hématome

AGU 1 6

HEMATOME URETERAL COMPLIQUANT UN TRAITEMENT PAR ANTICOAGULANT : A PROPOS DE DEUX CAS G Louis, A SARRAN, K CHAUMO~TRE, S MARCIANO-CHAGNAUD, D BAGNÈRES, M PANUEL MARSEILLE - FRANCE

Objectifs : Rapporter deux cas d'hématome de l'uretère chez des patientes sous traitement anticoagulant. Matériels et méthodes : Deux patientes âgées respectivement de 37 et 74 ans traitées par anticoagulants au long cours (AVK). Ce traite- ment avait été institué pour une hypercoagulabilité dans le cadre d'un lupus érythémateux disséminé dans le premier cas et dans les suites d'un épisode de thrombose veineuse profonde dans le deuxième cas. Les 2 patientes s'étaient présentées aux urgences pour douleurs lom- baires et hématurie, sans brûlures mictionnelles ni fièvre. Le diagnos- tic évoqué était celui de colique néphrétique.

Résultats : Les examens scanographiques réalisés chez ces patientes objectivaient une hyperdensité spontanée des cavités pyélocalicielles, associée à un épaississement des parois pyéliques et urétérales. Cet aspect avait fait évoquer dans les deux cas le diagnostic d'hématome de l'uretère. Les signes cliniques s'étaient amendés sous traitement symptomatique associé à une correction de l'hémostase. Conclusion : L'hématome urétéral est un diagnostic à évoquer chez des patients sous traitement anticoagulant présentant des douleurs lombaires et une hématurie. Cette complication est beaucoup plus rare que les hématomes digestifs ou musculaires. "" Mots clés : Voies urinaires, hématome