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ÉQUIPE DE RÉDACTIONrédactrice en chefLouise P.-PilonrédactricesEliane PelletierLucie M.-LussierMarcelle B.-DalpéRita Villeneuvesecrétaîre-coordonnatriceHuguette Dalpé

COLLABORATEURSGinette Voyer-GagnonFrancîne RichardLise Girard-LeducLise HoulePierrette LavalléePauline AmesseRIta LanoyeMicheline VillemureMonique Bernard

photosLise HouleHenri-Paul Lavallée

illustrationsFrancîne Lessard

PAGE COUVERTUREPhoto HénaultPremière neige

RESPONSABLE DU TIRAGELise Gratton

Abonnement1 an ( 10 numéros) $5.00

Dépôt légalBibliothèque nationale du QuébecISSN 0705-3851

Courrier de deuxième classeEnregistrement no 2771

Imprimé aux ateliers del'Imprimerie de la Rive Sud Ltée

publication del'Association Féminine d'Éducationet d'Action Sociale180 est, Dorchester, Suite 200Montréal, QuébecH2X 1N6Tél.: 866-1813

L'Association féminine d'éducation etd'action sociale pourra autoriser lareproduction des articles si on lui en faitla demande.

Editorial / Louise Picard-Pilon

Billet / Eliane Pelletier

Femme / Ginette Voyer-Gagnon

Bouquin / Les Éditions du remue-ménage, Francine Richard

Courrier/ D ^%* ^ D

En vrac / Louise Picard-Pilon

Question / Lise Girard- Leduc

Consommation / Marcelle B.-Dalpé

Jeu / Environnement Québec

Aller-retour / Louise Picard-Pilon, Lise Girard-Leduc

quand l'environnement sonne à ma porteLise Houle

le tressage, du vieux dans du neufPierrette Lavallée

tapis à cinq branchesPierrette Lavallée

étonnante et perspicacePauline Amesse

l'action, mais qu'est-ce donc?Rita Lanoue

CopenhagueMicheline Villemure

collaboratrices, nous existons!Monique Bernard

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N.D.L.R.: Les articles publiés ici n'engagent que la respon-sabilité de leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement lapensée officielle de l'Aféas.

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Si vous êtes abonnées aux dossiersd'études mensuels de l'AFEAS,vous devriez déjà avoir en mainvotre dossier priorités - actions(dossier avril 1981).

Mais si malheureusement vousn'êtes pas abonnées à ces dossiersmensuels, il faudra demander àvotre secrétaire de région un ex-emplaire du dossier priorités - ac-tions.

(Solution de la page 17}

Réponses:

1.- énergie2.- qualité3.- utilisation4.- importante5.- la6.- implantation7.- brisé8.- relation9.- entourent

- ÉQUILIBRE

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MON

Par Louise Picard-Pilon

Quand j'entends parler d'environnement, je pense aux lacset aux cours d'eau qui sont souvent pollués. Je penseaussi aux usines et aux gaz d'échappement desautomobiles, toutes choses sur lesquelles je n'ai à peu prèsaucune prise. C'est curieux comme les mots ont desévocations précises dans mon esprit: environnements'associe à pollution de façon automatique. Je dois être in-fluencée par la publicité, car chaque fois que les médiaparlent d'environnement, c'est pour dénoncer despollueurs.

En y réfléchissant un peu, je constate que mon environne-ment, c'est ce qui m'entoure. Qu'est-ce qui m'entoure? Lamaison dans laquelle je vis, les personnes de ma famille,mon jardin, mon terrain, c'est aussi mon lieu de travail, lesgens de ma rue. Si donc, je veux améliorer mon environne-ment, je dois commencer par nettoyer ma cour. Un dictonaméricain dit: "Balaie le devant de ta porte et toute la ruesera propre".

Là, le problème me cerne de plus près; ce n'est pas augouvernement, quel qu'il soit, de prendre des mesures, depromulguer des lois ou d'imposer des sanctions. C'est àmoi d'agir, puisqu'il est question de MON environnement.

L'environnement, c'est d'abord ma maison et l'at-mosphère qui y règne. Quand, dans une même pièce, latélévision et la radio rivalisent pour capter mon attention,comment puis-je espérer penser? Dans ce tintamarre, au-quel peut s'ajouter la musique du tourne-disque, puis-jecroire que je pourrai établir un dialogue avec les personnesde ma famille? Lorsqu'il faut crier pour se faire entendre,on ne dit que des banalités; les choses importantes, cellesqui nous tiennent à coeur, se disent dans le calme.

Mon environnement, c'est aussi l'atmosphère dont jem'entoure. Dans le bruit, les voix se haussent, les nerfs setendent et les disputes éclatent. L'an dernier, à pareilleépoque, nous parlions du stress et de ses effets. Nousparlions aussi de détente. Ce que nous n'avons peut-être

pas compris alors, c'est que la détente pouvait se prendrechez soi. Point besoin de cours de relaxation ou de fin desemaine à la campagne pour se détendre. Une maisoncalme et sereine est à la portée de chacun, sans fraissupplémentaires. Il suffit de fermer une bonne fois tousces appareils qui nous submergent de messages venus del'extérieur. Dans la paix retrouvée momentanément, il serapossible de s'asseoir et de communiquer. Nous pourronsnous entendre pour ménager dans notre espace collectif,des zones de calme et de silence où chacun pourra refairele plein et reprendre son souffle après l'agitation ex-térieure.

Quand le mari rentrera fatigué du bureau et de la circula-tion difficile, quand les enfants quitteront l'autobusscolaire où l'on crie, ils auront l'impression de changer demonde et d'atterrir dans une oasis, si, à la maison, ils trou-vent une atmosphère différente.

On parle beaucoup aujourd'hui de l'importance de la com-munication entre les époux, entre les parents et les en-fants, entre les membres d'un groupe ou d'une com-munauté. Tous les spécialistes en la matière insistent surl'atmosphère à créer pour favoriser la communication. Si,chez moi, je suis plus attentive aux personnages de la radioou de la télévision qu'à ceux qui m'entourent, commentpuis-je espérer que les miens viendront me parler de ce quiles préoccupe? Si toute la journée, j'ai été agressée par lamusique discordante de la radio et les violences verbales etphysiques de la télévision, au contact 'des autres, je de-viens agressive à mon tour, la tension monte et la violences'installe dans ma maison comme chez elle.

Mon environnement immédiat, ma maison, j'en suis lapremière responsable. Si j'attache vraiment de l'impor-tance à la qualité de la vie, c'est là que je dois agir d'abord.C'est à moi qu'il incombe d'y faire régner la paix et ladouceur. C'est moi qui dois réagir devant les intrus quiveulent l'envahir.

Je rêve d'un monde où la sérénité des demeuresdéborderait sur le monde extérieur!

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QUELPar Eliane Pelletier

Dans le temps, ce n'était pas nécessaire que les femmesse définissent, s'identifient. Elles étaient habituées d'êtrela femme du forgeron, la femme du boulanger, la femmedu docteur, la femme de Xavier du 3e rang. Il y avait bienl'infirmière ou l'institutrice diplômée, mais on leur donnaitce titre parce que souvent, elles n'avaient pas d'homme àqui on pouvait les raccrocher.

Les années ont passé. Quelques femmes sont allées surle marché du travail, de rares autres ont décroché desdiplômes et à force d'obstinations, ouvrant le cheminpour l'avenir, elles ont fini par pouvoir porter le titre quiallait avec la besogne: docteur, presseuse, avocat,technicienne, etc... Les autres femmes qui continuaient àfaire des enfants et à les élever, continuaient à être lafemme de l'épicier, la femme d'Octave...

Un jour, parce qu'elles votaient, il a fallu inscrire les fem-mes sur les listes électorales. Et un nom sur une liste of-ficielle, sans occupation, ça ne fait pas très sérieux; alorsles femmes sont devenues ménagères.

Même si elles n'avaient pas été consultées lors de l'at-tribution de ce qualificatif, chacune semblait satisfaite.Mais pas pour longtemps, car a soufflé le grand vent quia balayé tous les mots: période de perturbations où toutle monde devait renouveler son vocabulaire. Les choses,elles, n'avaient guère changé, mais l'emballage sous le-quel on les présentait, donnait l'impression de moderne,d'original, de neuf. Apparaissaient des noms comme:centre hospitalier, polyvalente, communauté chrétienne,producteur agricole, travailleur de l'enseignement, agentde pastorale et... thanatologue...

Les femmes tout à coup ont trouvé que le nom ménagèrefaisait vieux jeu, sentait la poussière, avait des allures defemme de peine, évoquait le trop fameux: "ménage ettais-toi!" Alors elles aussi ont cherché un autre nom toutneuf qui décrirait mieux leur métier.

maîtresse de maisonfemme au foyeréducatricemère de famillefemme à la maisontechnicienne en science domestiquedomologue

Et les femmes sont comme devant un lot de photos cher-chant celle où elles paraîtront le plus à leur avantage.

Votre choix?

EN VERS

Par Ginette Voyer-Gagnon

Le congrès d'orientation, nous y pensons et noustravaillons à sa réalisation depuis plus d'un an.

La démarche se poursuivra jusqu'en août prochain. Ain-si, à la fin du mois, soit les 26 et 27 novembre, nousprésenterons aux membres du conseil d'administration lerapport de compilation du questionnaire.

Un premier coup d'oeil sur le travail effectué par l'or-dinateur, au cours de l'été, nous laisse entrevoir que lesmembres de l'AFEAS partagent sensiblement les mêmesintérêts et font partie de notre organisme pour les mêmesraisons. Pourtant, nous pouvons affirmer qu'en confec-tionnant l'échantillonnage, tous les efforts ont été faitsafin d'atteindre des membres de toutes les régions, detous les âges, de toutes les classes sociales, des mem-bres qui sont très impliqués, d'autres qui participent plusou moins et ce, suivant les proportions que l'on retrouveà l'intérieur de notre organisme.

Comment a-t-on procéder pour dresser un teléchantillonnage?

D'abord, il a fallu fixer le nombre de personnes qui, pournous, serait représentatif de l'ensemble de la populationsondée, c'est-à-dire le nombre total de membres. Dansce cas-ci, les commissions de recherche se sont enten-dues sur le ratio 1/25, ce qui signifiait 1,400 question-naires à envoyer.

Maintenant, comment choisir les personnes quirecevraient le questionnaire?

Les chercheurs qui font régulièrement des enquêtescroient que le choix au hasard offre toutes les probabilitésque les différents éléments représentatifs se retrouvent,en proportions égales à celles de la population totale.Notre personne-ressource. Madame Rita Therrien, aétabli une formule de tirage au sort que le personnel dusecrétariat a effectué à partir du fichier dont nous nousservons pour vous adresser la revue.

Nous avons cependant ajouté un autre élément dansl'échantillonnage. Nous voulions que les régions soientreprésentées proportionnellement au nombre de mem-bres que l'on retrouve dans chacune d'elles. Ainsi, lesmembres de la Mauricie au nombre de 6,017 sur le totalde membres de l'AFEAS, soit 33,186, représentent18.1 % de la population totale. Pour calculer le nombre demembres de cette région à inclure dans l'échantillon-nage, il suffisait de prendre 18.1% de l'échantillon total(1,400) ce qui donne le nombre 253. Il en fut ainsi pour les13 régions de l'organisme.

Les réponses sont parvenues au Secrétariat en grandnombre; 923 membres ont retourné le questionnairerempli soit les 2/3 des personnes rejointes. Voilà qui nousindique une excellente motivation des membres à par-ticiper à l'orientation de leur Association.

(Suite à la page 5)

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Par Les éditions du remue-ménage

IL N'Y A PAS LIEU,"II n'y a pas lieu, madame..." est d'abord le récit d'unefemme de 37 ans qui désire ardemment un enfant et quiraconte sa grossesse. Isabelle Robert exprime danstoutes ses nuances le rapport intime qui s'établit entreson corps et l'être qu'elle porte, les modifications de sesrelations avec le monde extérieur, son mari, ses amis, sontravail, son quartier. Enfin un témoignage qui parle de lafabrication d'un enfant et qui brise cette pudeur étrangequi empêche beaucoup de femmes de parler de cequ'elles vivent dans leur corps.

"Il n'y a pas lieu, madame..." est aussi un témoignagequi dénonce la duperie dont sont victimes les femmes quimettent aveuglément leur confiance dans ces faux-prêtres, ces imposteurs que sont certains médecins-gynécologues-obstétriciens car cette grossesse se soldepar un drame, drame qui aurait pu être évité si unmédecin n'avait pas refusé le test de l'amniocentèse, si lanarratrice avait été plus informée, si... Isabelle Robert aécrit ce livre pour s'exorciser, mais aussi pour éviter àd'autres femmes de vivre ce cauchemar. On trouvera enappendice des renseignements sur les mesures préven-tives et les moyens de pallier les risques d'un accouche-ment après 35 ans.

Malgré le drame qui la sous-tend, l'histoire d'IsabelleRobert exalte la vie et contient une attachante remontéedu seuil du désespoir vers la lumière et la joie. C'est unehistoire vécue, simple et imbriquée de notre milieu. Seulsles noms et les détails accessoires ont été modifiés afinde préserver l'anonymat.

"Il n'y a pas lieu. Madame..." Isabelle Robert, LesEditions du Remue-ménage, 85 pages, $4.00

SANSPar Francine Richard1° nouvelle: Une malade chronique esquimaude esttransportée par hélicoptère dans un hôpital de Blancs oùon réussit à donner un sursis à la mort. Cette femmeretourne chez elle. À nouveau très souffrante, elle donneun coup de pouce à la mort en allant la rejoindre d'elle-même à la rivière.

2° nouvelle: Dans sa hutte, un viel esquimau découvre,tout radieux, tout enfant, la petite merveille du téléphonetout neuf placé en plein milieu de sa tente... pour y fairehonneur. Très vite, l'esquimau s'en fatigue et il vapêcher.

3° nouvelle: Dans le Grand Nord québécois où la routen'existe pas, arrive une chaise roulante destinée à unvieillard paralysé. Que faire d'une chaise roulante là où iln'y a pas de trottoir, de route, de chemin, de parquet?

4° récit: Une jeune fille esquimaude, Eisa, vit une grandehistoire d'amour, l'histoire d'une mère pour son fils. Pourle rendre heureux, lui, elle adopte la vie du Sud, la vie du"progrès", où elle fait volte-face et retourne à la vie deses ancêtres. Elle revient au "progrès". À travers elle,c'est tout le peuple esquimau que nous regardons vivre,(Suite à la page 7)

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PST! PST!Ouf! J'ai eu peur que vous tourniez la page sans prendrele temps de me lire. Non, non. Je ne suis pas une lectrice. Jesuis une ignorée, une ombre, une "combleuse" d'espacevide et croyez bien que ce n'est pas toujours facile, il ar-rive que je manque carrément d'imagination.

J'attire votre attention sur la chronique "Courrier"nouveau genre. Au fait, avez-vous remarqué quelquechose de spécial? Oui, c'est ça. Elle est vide. Absolumentvide. Aucune lettre de lectrices à l'horizon.

Face à un tel problème, j'avais le choix entre deux solu-tions: jeter la chronique au poubelle et ne plus jamais enreparler, ou bien la conserver et espérer qu'un jour l'envievous prenne d'envoyer les propos et commentaires, quiavouez-le, ne demandent qu'à être mis sur papier et sousenveloppe.

Ma décision est prise, j'attends de vos nouvelles!

Huguette Dalpé

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(Congrès d'orientation)Les membres des commissions de recherche, chargés dudossier du congrès d'orientation, sont enchantés de laparticipation des membres aux étapes franchies jusqu'àmaintenant. Nous comptons que cette participation con-tinue et s'accentue même d'ici le mois d'août 1981.

Taux de participation des membres

Régions

MauricieSaguenay Lac St-Jean C.C.NicoletBas St-Laurent-GaspésieRichelieu-YamaskaJulietteSherbrookeMont-LaurierSt-JeanQuébecAbitibi-TémiscamingueMontréal St- Jérôme 0.Côte-NordCercle de Caniapiscau

Ouest, en-voyés

2532271761361611131154173501820141

Ouest, re-tournés

20514210883945889223145112591

Taux departicipation

81%62%61%61%58%51%77%53%42%90%

61%125%*64%

100%

L'échantillonnage ayant été fait à partir d'un fichier où laliste des membres est classée par code postal, il est pro-bable que quelques membres se soient identifiés commefaisant partie de la région Montréal-St-Jérôme-Outaouais.

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UfQC

Par Louise Picard-Pilon

LES FEMMES ET LA COOPÉRATION

Au premier Sommet sur la coopération, on a pu constaterl'absence presque totale de la représentation féminine. Eneffet, au premier tour de table, une femme avait droit deparole sur vingt-cinq intervenants. Pourtant, dans la prati-que, les femmes s'impliquent dans des coopératives. Ellessont membres de leur Caisse populaire, elles travaillent à lamise sur pied et au développement de petitescoopératives, de comptoirs de consommation, degarderies populaires, etc. Cependant, ce type decoopérative à grande participation populaire n'a pas retenul'attention, lors du Sommet, où les "grands" ont parlégros sous.

La Gazette des Femmes, volume 2, numéro 2.La Revue Commerce, juin 1980.

LES VEUVES DE HAUTE-VOLTA

Le Centre International MATCH recevait, le printemps der-nier, Lucie Kaboré de Haute-Volta. Madame Kaboré,éducatrice, conseiller municipal et animatrice de radio, arencontré plusieurs groupes en Ontario et au Québec. L'in-vitée de MATCH a fondé en 1977, l'Association desVeuves et Orphelins de Haute-Volta. Elle a tenu àregrouper les veuves, parce qu'en Afrique traditionnelle,où on dénie à la femme ses droits fondamentaux, leveuvage amène encore plus d'obstacles et de discrimina-tion. Selon la coutume, lorsque les garçons ne sont pasmajeurs, les frères du mari héritent de tous les biens. Dansla société contemporaine, la famille du défunt sedésintéresse du sort de la veuve et des orphelins, tout enprofitant de l'héritage. L'Association encourage les veuvesà travailler ensemble à résoudre leurs difficultés d'ordrelégal, économique et psychologique.

Bulletin MATCH, volume 4, numéro 3, juin "80.

LE MYTHE DE LA MATERNITÉ

Selon Elisabeth Badinter, qui vient de publier une histoirede l'amour maternel, l'instinct maternel a été inventédepuis environ 200 ans pour soumettre les femmes. Pro-fesseur de philosophie à l'École Polytechnique de Paris,Madame Badinter affirme que jusqu'au 18e siècle, lesmères qui en avaient les moyens se désintéressaient totale-ment de leurs bébés.

Un rapport de 1780 mentionne que sur 21,000 enfants nésà Paris annuellement, 1,000 sont allaités par leur mère,

1,000 autres sont mis en nourrice près de leur famille et lereste, soit 19,000, sont envoyés en nourrice à la cam-pagne. On cite l'exemple de l'homme d'État Talleyrand quia été envoyé à la campagne, après son baptême, le jourmême de sa naissance. Le règne de l'enfant-roi a com-mencé lorsque les gouvernements qui avaient besoin detravailleurs pour l'industrie et de soldats pour les guerresont désigné les mères comme gardiennes des valeursfamiliales. Inutile d'ajouter que ce livre donne lieu à devives réactions dans le public.

TIME, July 28, 1980.

ÂGE D'OR ET MISÈRE

Dans nos sociétés occidentales, les conditions de vie despersonnes âgées sont pénibles. Plusieurs rapports nousl'ont appris. Pour les hommes, la mise à la retraite en plusd'être ressentie comme une mise en marge de la société,entraîne aussi une perte de revenu. Pour les femmes, sou-vent veuves à cette époque, la pauvreté s'associe à l'isole-ment. La gérontologie est au stade des questions, pas en-core à celui des réponses. Les personnes âgées qui veulentprendre en main leurs propres affaires ont fondé l'Associa-tion québécoise pour la défense des retraités et des pré-retraités.

Québec Science, volume 18, numéro 12, août 1980.

LE PRIX ANNUEL DESJARDINS ET LE BÉNÉVOLAT:

Deux membres du jury du Prix Annuel Desjardins, MartheLegault et Léo Cormier, ont insisté sur l'importance desassociations bénévoles. Le Prix Annuel Desjardins estremis à une association qui a apporté un élément novateurdans sa communauté. Citons Monsieur Cormier: "Lebénévolat, aujourd'hui, ce n'est pas un luxe, mais unenécessité. Il en existe deux formes: celui des gens qui don-nent et celui des gens qui se prennent en charge. Depuisquelques années, dès que surgit un besoin social, nousavons tendance à mettre sur pied des servicesgouvernementaux pour y répondre, à grands frais, alorsqu'un bénévolat bien organisé éviterait à l'État desdéboursés énormes. S'en remettre toujours à l'État necontribue pas à susciter le sens de la responsabilité chezles individus. Il faut qu'on s'aperçoive enfin que les ser-vices donnés de façon bénévole et les services profession-nels sont complémentaires, non pas incompatibles.Socialement, le bénévolat joue un rôle que ne peuvent pasjouer les professionnels et il fait beaucoup pour humaniserles services donnés."

La Revue Desjardins, numéro 3, 1980.

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Par Lise Girard-Leduc

Quels ont été les résultats de l'étude sur les incorpora-tions régionales en 1900?Dès janvier 1980, les régions AFEAS distribuaient auxcercles des documents de consultation sur les incorpora-tions régionales. Nous désirions savoir si les membresAFEAS étaient favorables ou non à ce que les régionsAFEAS puissent s'incorporer. Les résultats de cette con-sultation ont été rendus publics lors de l'Assembléegénérale en août dernier.

Plus du tiers de nos membres se sont prononcés par lebiais de cette consultation: 5,254 se sont dits en faveur desincorporations régionales tandis que 6,939 se prononçaientcontre (12,193 au total). Quatre cent trente-neuf (439)cercles ont participé à la consultation sur une possibilitétotale de cinq cent quatre-vingt-un (581), soit un peu plusde 75% de nos cercles. Selon les compilations régionales,dans seulement deux (2) régions la majorité des membresétaient en faveur des incorporations régionales. Une deces régions présentait d'ailleurs des avis de motion lors dela dernière assemblée générale pour que les cercles et lesrégions AFEAS puissent s'incorporer à l'avenir.

L'Assemblée générale provinciale a rejeté les avis de mo-tion demandant les incorporations régionales et locales à la

lumière des résultats de cette consultation où la majoritédes membres se disaient contre. Toutefois, cette consulta-tion a soulevé une importante question: peut-on refuserdes avis de motion lorsque les résultats d'une consultationfavorisent le statu quo? Ainsi, le comité des résolutionsaurait-il dû refuser les avis de motion demandant les incor-porations en se basant sur les résultats de la consultation?Ces questions restent encore sans réponse et le Conseild'administration provincial doit étudier la question pro-chainement.

Actuellement, la seule façon reconnue pour changer nosrèglements est l'avis de motion. La région qui présentaitl'avis de motion avait respecté toutes les étapes pour saprésentation. Le comité des résolutions ne pouvait sebaser sur aucun point de nos règlements pour refuser cetavis de motion étant donné que nos règlements neprévoient pas actuellement la tenue de consultationsauprès des membres (procédures à respecter, nombre demembres qui doivent se prononcer, etc...).

De toute façon, les déléguées ont respecté le désir de lamajorité des membres en rejetant ces avis de motion. Nosrèglements n'ont donc pas été modifiés et, actuellement,ni les régions, ni les cercles AFEAS ne peuvent s'incor-porer.

"Rivières sans repos...tiraillé entre leurs valeurs propres et les valeurs nouvellesapportées par l'autre civilisation, celle des Blancs.

À travers ces quatre tableaux de la vie esquimaude,Gabrielle Roy remet en question les possessionsmatérielles, le progrès et l'euthanasie. À quoi sert à unenfant esquimau de posséder une bicyclette si aucuneroute ne s'y prête? A quoi sert un évier sans conduitd'eau? À quoi sert de retarder une mort certaine? Autantde questions posées, autant de réponses possibles.

Ces questions, Gabrielle Roy nous les pose en peignantces quatre portraits de la société du Grand Nord. Dans celivre, elle le fait avec une grande tendresse parfois voiléed'humour, comme une grand-mère qui sourit tendrementen regardant jouer l'enfant. Parlant du vieux Barnaky quivient de recevoir son premier téléphone, elle dit: "Pourl'instant, le récepteur à l'oreille, Barnaky était toutsourires. Enfin, il décida de passer à l'occupation pour la-quelle était fait le téléphone... le coeur lui cogna un peu àl'idée qu'il pouvait y faire venir des gens à son gré. Jus-que du bout du monde, avait prétendu le vendeur. Com-me on était déjà ici au "bout du monde..."

Gabrielle Roy a l'extraordinaire pouvoir de deviner l'être,de le vivre. Au vieux paralytique oublié qui ne peut plusrien exprimer, elle laisse percevoir son angoissant besoinde tendresse: "Or la caresse à laquelle s'était longuementexercé Isaac pour le cas où les enfants reviendraient lechercher, quand enfin il put l'esquisser, ce fut le chien quise trouvait là pour le recevoir".

Par la poésie de ce livre, les steppes, la toundra, lesvents, les neiges, les glaces, la rivière Koksoak, la saletédes esquimaux prennent une beauté sauvage, ap-privoisée. C'est la magie du romancier.

"Rivière sans repos", Gabrielle Roy"

PARIONSDARGENT.

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L'environnement, c'est les gens,avec leur d'être, de parler,de fêter, de se voisiner...

Par Lise Houle

Me voilà penchée sur ma feuille à mecreuser les méninges pour savoir com-ment je pourrais bien vous entretenirde l'environnement. Des idées me trot-tent dans la tête: eau, air pur, pollu-tion... Je fouille encore. Et les imagesse succèdent: fumée d'usine, eaustagnante...

Et si c'était autre chose l'environne-ment? Coup d'oeil au dictionnaire,voyons un peu, environ... voisinage,proximité. Donc la maison d'à côté, larue, même l'air que je respire dans macour et dans ma maison feraient aussipartie de l'environnement? Ce seraitalors ma façon de vivre, de parler etd'être? C'est merveilleux!

J'hésite encore... L'environnement,c'est la responsabilité du gouverne-ment. I! contrôle par des lois lesdéchets des usines dans l'eau, voit àleur assainissement, ferme les sitesd'enfouissement sanitaire et quoi en-core? Pourtant dans mon quartier, ungroupe de personnes ont demandé auxgens d'aller déposer leurs journaux etleurs bouteilles en verre à un entrepôt.On parle de recyclage. Ce serait doncaussi l'affaire du monde, notre affaire?

L'idée que l'environnement fait partiede mon quotidien me réjouitbeaucoup. Je peux donc intervenir, lemodifier, l'améliorer. Mais je ne saispas très bien comment.

Moi je peux être une source de pollu-tion dans ma maison? Il y a bien levoisin qui prend sa cour pour undépotoir. Puis le printemps passé, lors-que les éboueurs se sont mis en grève,il y avait des déchets partout. Je me disque ça ne sentait pas le parfum desrosés. Mais chez moi, tout de même!

Pourtant hier, j'avais trois 13) sacs devidange à mettre au bord de la rue.Pendant la nuit, les chats et les chiensles ont dispersés. C'était pas beau àvoir au petit matin. Je me demande en-core comment font les éboueurs pourramasser les ordures ménagères.L'autre jour dans le stationnement dumagasin, mon rnari en m'attendant ena profité pour faire le ménage de soncendrier d'auto en le déversant parterre. Je lui ai dit: "T'aurais pas fait çadans ta cour?" J'ai aussi demandé àPierrot, cette semaine, de réduire leson de son tourne-disque, car ma ten-sion montait. La musique classique,c'est bien beau, mais mon salon n'estpas une salle de concert.

L'autre jour, je lisais dans le journal quenous jetons, chaque jour, 5 livres dedéchets aux ordures? Papier d'em-ballage, cannettes, contenants deverre, déchets de table, sont à peu dechoses près ce que contiennent nospoubelles.

Je n'ai jamais réalisé à quel point meshabitudes d'achat pouvaient ainsinourrir les poubelles. L'emballage dechaque article et les boîtes de conserveprendront le chemin des détritus. Pour-tant, lorsque je dépose mes déchetsdans de beaux grands sacs verts"Glad", j'ai l'impression d'être propreet de contribuer à la qualité de mon en-vironnement.

Il n'en est rien car 1e simple fait de con-sommer amène inévitablement ungaspillage de matières premières etd'énergie souvent non renouvelable.Par exemple une tomate mise en boîtea un rendement en calories moindrequ'une tomate fraîche mais nécessiteun apport énergétique presque six foisplus grand. Si on prenait conscience

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que chaque personne jette chaqueannée une demi-tonne de papier (em-ballage de produits alimentaires etautres), ce qui représente 6 arbres,peut-être changerions-nous noshabitudes d'achat.

Des papiers d'emballage, du carton, dumétal, des pièces d'auto, des canettesde bière et de boissons, des bouteillesde vin, de spiritueux, de bière, decidre, des articles en plastique, desmorceaux de cuir, de caoutchouc, desrebuts de construction, de vieuxpoêles, des réfrigérateurs, des matelas,de la nourriture, des vêtements, des...

Non, nous ne sommes pas à un encanou au marché aux puces. Ce que jeviens de vous énumérer là est toutsimplement ce que contiennent nosfossés. Et attention! les automobilisteset les piétons sont à l'origine de lamoitié de tous ces déchets. L'autremoitié vient des dépôts à orduresménagères, des dépôts de déchetscommerciaux, des camions à bennenon couverte, des quais et des chan-tiers de construction.

Combien de fois ne nous est-il pas ar-rivé, lors d'une ballade le dimancheavec les enfants, de prendre un casse-croûte et de jeter par la fenêtre quel-ques minutes plus tard le coeur depomme ou le sac de chips? Et cettelaveuse qui ne fonctionne plus, cettepaire de pneus ou ce vieux sommierqu'on laisse à l'orée d'un bois où pour-tant on peut lire en toutes lettres"Défense de jeter des déchets souspeine d'amende."

Nous avons tous un jour ou l'autre par-ticipé à la dégradation de notre milieupar de tels gestes et sans remords.Cette inconscience doit cesser d'être.L'accumulation de toutes ces orduresen plus d'agacer l'oeil, est un apportimportant à la détérioration del'écologie. Animaux, plantes sauvages,sentiers naturels s'accomodent mal deces corps étrangers.

Gïtcie, un as-kfex-*»?!?

Je me rappelle d'un oncle, habitant laville qui, pris de nostalgie pour la cam-pagne, s'était acheté un joli terrain

boisé près d'un lac pour y construire lechalet de ses rêves.Comme le chalet était spacieux, querien ne devait obstruer sa vue sur le lacet qu'il avait en horreur les moustiques,il se mit à déboiser le terrain, si bienqu'il ne restait plus que quelques ar-bres épargnés par la hache meurtrière.Il y installa l'électricité, l'eau couranteet comme une fosse septique coûtaittrop cher, il déversa ses égoûts directe-ment dans le lac. Il ne pouvait quandmême pas à lui tout seul polluer tout lelac! Il y amena ensuite bateau àmoteur, ski-doo... enfin tout pour sereposer et prendre l'air...

Mon oncle n'a pas imaginé un seul ins-tant qu'il contribuait ainsi à la mortprématurée du lac. Car le déboisementfavorise l'érosion et l'envasement dulac. Lorsqu'il pleut, les racines des ar-bres et des végétaux ont la propriété deretenir le sol et d'empêcher qu'il neglisse dans le lac. Elles retiennent aussitous les minéraux du sol, les engrais,les herbicides et pesticides que mononcle répandait à grand renfort afind'avoir une pelouse comme on enretrouve sur les terrains de golf.

Voyons donc! Ce sont les usines quipolluent l'air et l'eau. Dans ma maisonl'air est pur et l'eau saine. Et si je vousdisais que l'air de nos maisons est par-fois plus pollué que l'air d'une grandeville, me croiriez-vous?

James Berk, de l'Université de Berkelya révélé lors du dernier congrès del'Association pour le contrôle de lapollution de l'air que, dans certaines denos maisons, les concentrations departicules étaient comparables à cellesde l'extérieur, les jours de grand"smog". "C'est absolument inaccep-table" disait-il. Les sources de cettepollution domestique proviendraient dela cuisson des aliments, de l'utilisationdes produits sanitaires et de l'usage decuisinières à gaz tant préconisées parles politiques du Ministère québécoisde l'Energie et des Ressources. Cestypes de cuisinière augmentent con-sidérablement les oxydes d'azodedégagés dans la maison où ilsatteignent et dépassent même souventles normes adoptées aux États-Unispour l'air ambiant des centres-villes.Quand on pense que l'on passe, enmoyenne, de 10 à 15 heures par jour àdomicile, cela devient inquiétant.

La mode rétro a aussi gagné nosdemeures et les poêles à bois ontretrouvé leur coin d'antan. Quellechaleur bienfaisante! On ne sedouterait pas un seul instant que cespoêles à bois sont une menace à notresanté. Allons donc! Nos parents n'ensont pas morts. Mais on oublie que nosmaisons "Novelec" sont mieux isolées

que les maisons d'autrefois. Elles con-servent davantage la chaleur, lesodeurs, etc... Alors le monoxyde decarbone, inodore et invisible, qui

s'échappe de ces poêles, reste dansl'air et peut provoquer lourdeur, étour-dissements et écarts de comporte-ment, caractéristiques d'une intoxica-tion légère.

Murray Sutton, du Conseil national derecherche, à Ottawa, estime toutefoisque le monoxyde de carbone neconstitue pas le plus grand risque quefont courir les poêles à bois. "Bien desgens, pour économiser l'énergie, vontaussi faire brûler des ordures domesti-ques dans ces poêles. Or, il s'y trouvedes matières plastiques dont la com-bustion dégage des gaz toxiques enquantités extrêmement faibles... Vouspouvez être certain que si votre maisonest bien isolée, votre cheminée nedrainera pas assez d'air pour évacuer latotalité des gaz de combustion!"

À cela s'ajoutent les poussières aux-quelles une quantité impressionnantede personnes sont allergiques. Quedire de la fumée de cigarette? D'aprèsJames L. Repace, de l'Agence améri-caine de protection de l'environne-ment, la maison du fumeur ne respectepas les normes en vigueur pour l'air ex-térieur.

"Si le bruit pouvait tenir dans unebouteille, on lirait sûrement sur l'éti-quette: Attention, nocif pour la santé".Le bruit est une source de pollutiontrès importante car il est de plus enplus associé à des troubles physiques,psychiques, émotionnels et économi-ques.

Le bruit peut provoquer la surdité, lesmaladies cardiaques, l'hypertension,les ulcères et la fatigue accompagnéede perte de sommeil. Au niveaupsychique et émotionnel, les complica-tions peuvent aller de la simple tensionnerveuse et de l'irritabilité au change-ment de personnalité le plus complet.

Au point de vue économique, le bruitpeut réduire la valeur des biensmatériels, il peut diminuer les profits(Suite à la page 11}

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Un retour aux sources, croirez-vous?Pas nécessairement, puisque letressage du tapis est une tradition qui asurvécu au cours des ans. Éviter legaspillage a toujours été une préoc-cupation et ainsi, des "guenilles", qui,après avoir fait leur temps envêtements, sont devenues des tapis ouautres objets utilitaires.

le tressageDU NEUF DANS DU VIEUX

Par Pierrette Lavallée

Précisons que le tapis tressé, que l'ondésigne souvent, mais à tort, "natte",est fait de lisières de lainage, de cotonou de soie, tandis que la natte est pro-duite à partir de matières végétales telle raphia, le jonc ou le sisal et estd'origine exotique.

En plus d'utiliser les vieux vêtementsou les chutes de tissus, le tapis tresséconstitue souvent l'élément essentielde décoration dans un intérieur de stylerustique ou colonial. Il est aussi unesource d'inspiration pour nos artisanesqui se servent de la technique dutressage pour créer de magnifiquesnapperons, sous-plats, coussins,cache-pots, fonds de chaises ouappuie-dos dans des teintes s'harmoni-sant joliment à l'ensemble du mobilier.

La jeune fille sera fière de son beau sactressé ou de la ceinture assortie d'un

3a

O.

c0)I

bracelet et d'un bandeau pour retenirses longs cheveux.

Quant à fiston, tressez-lui une muraleen forme de chat. C'est très simple àréaliser. Pour le corps, un rond de lagrandeur désirée auquel on laisseraaller le bout de la tresse pour former laqueue, puis on joindra pour la tête unrond plus petit auquel on aura prissoin, en cousant le dernier rang de latresse, de façonner deux oreilles poin-tues. On ajoute des yeux et desmoustaches achetés dans le commerceet Mistigri, avec une boucle au cou,aura la place d'honneur dans la cham-bre de l'enfant.

Les jouets tressés seront doux et inof-fensifs si l'on prend soin d'éliminertoute garniture cassante ou pointue.Les poupées, la pieuvre, la chenille, laballe sont quelques suggestions.

Pour conserver la chaleur des pieds etla beauté de vos parquets, vouspouvez tresser des pantoufles ou dessemelles de bottillons.

Quel que soit votre projet de tressage,rappelez-vous qu'il y a certaines règlesà suivre:

Le choix des tissus

Ne mêlez pas les tissus, car tous n'ontpas la même souplesse et la mêmedurabilité.

Les tissus de laine sont vraiment lesmeilleurs et donnent un aspect plus

riche au morceau fini. Les cotons sontassez solides et faciles d'entretien ainsique les soies que l'on réservera pourles articles plus légers.

Les couleurs

Les mélanges de teintes foncées, detons moyens et clairs créeront un effetde dégradé très joli et se saliront moinsvite que des unis très pâles.

La préparation des bandes

On taille dans le sens de la longueurdes lisières de 2 1/2 à 3 pouces, on plieles côtés 1/2 pouce vers l'intérieur etreplie en deux. On presse au fer chaudet passe un fil pour bien tenir fermé.Les bandes ne devraient pas avoirmoins de 3/4 de pouce et pas plus de 11/2 de largeur.

Pour un travail plus souple, joindre leslisières taillées de longueurs inégalespar une couture dans le sens du biais.

Tressage

II peut se faire à 3, 4, 5, 6 ou 7 bran-ches. Le plus populaire demeure letressage à trois branches parce qu'il seprête mieux à tout genre de travail.

Pour qu'un tapis rond demeure bien àplat, il faudra tresser en faisant un tourmort, c'est-à-dire, tresser gauche surcentre, deux fois, et droite sur centre,une fois. Répéter de six à douze foispour former le centre et continuer àtresser normalement.

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Tour mort pour tapis rond

Tressage normal Gauche sur centre

Gauche sur centre Droite sur centre- 2" fois

Pour former l'angle d'un tapis rec-tangulaire, ramener trois fois la bandede gauche sur celle du centre, puisdroite sur centre en serrant très fort.Continuer le tressage régulier jusqu'àl'angle suivant et répéter.

Tour mort pour l'angle du tapisrectangulaire.

Mesure et assemblage

Pour un tapis ovale ou rectangulaire, lalongueur désirée du tapis moins salargeur donnera la longueur de la tressede départ. Ex: 4' x 6' = 2' de longueur.

Pour assembler, travailler sur une tableafin que le tapis soit bien à plat et con-serve sa forme. Guider la tresse de lamain et chevaucher entre les tresses audouble fil robuste, tel le fil de lin, le fil àtapis. Tirer bien fort pour que le fil soitcaché, ce qui donnera un tapis réversi-ble.

Pour un travail bien réussi, soigner latension dans le tressage comme dansl'assemblage.

Bibliographie:

Les tapis tressés. Ministère de l'Agriculture

Guide complet des travaux à l'aiguille.Reader's Digest

Artisanat Québécois, vol. 1, Cyril Simard

DEpar Pierrette Lavallée*

Pour un tapis à cinq branches dediverses couleurs, préparer les bandestel qu'indiqué dans l'article, en joignantpar une couture sur le biais deuxlongueurs de tissus de teintesdifférentes, deux fois, et une cin-quième bande dans le centre.

Tenir les branches en les partageant endeux groupes, un de deux et l'autre detrois.Pour tresser, ramener la branche ex-térieure du groupe des trois vers le cen-tre en passant sur la deuxième et sousla troisième branche. Une branche dugroupe des trois est maintenant passéeau groupe des deux branches pour enfaire trois. Reprendre la branche ex-térieure du nouveau groupe de troisbranches et répéter le même geste

-dessus, dessous. Continuer ainsi jus-qu'à la fin du tapis. Noter que letressage commence tantôt du côtédroit, tantôt du côté gauche, ou viceversa.Pour ranger le travail, attacher sur ledessus avec une épingle à ressort, afinde toujours travailler sur le même côté.Ce qui est l'endroit du travail deviendral'envers du tapis, une fois celui-ci ter-miné.Pour former un bel ovale, Marie-Jeanne fait boire ta tresse (fait faire lerond), en la plaçant avec la main. Pourassurer le plat de son tapis, elle sauteun espace en chevauchant son fil àtravers la tresse, lorsque nécessaired'accorder celle-ci à la partie pluspetite.Sur ce, bon tapis!

* avec la collaboration de Marie-Jeanne /\Rioux. ./

Quand l'environnement...

d'une entreprise quand, de par ses ef-fets, il génère l'absentéisme, la maladieou la perte de clientèle.

Quand on pense que le bruit est par-tout présent dans notre vie: à lamaison, à l'école, dans les loisirs, dansles transports et même dans les lieuxconsacrés au culte, il vaut la peine des'y attarder. Simplement à la maison,combien de fois n'avons-nous pas étédérangés par le bruit du tourne-disque,du téléviseur, de la radio, du lave-vaisselle, de la lessiveuse, de lasécheuse, de la balayeuse, dumélangeur d'aliments, de la tondeuse àgazon et j'en passe.

Un coup d'oeil sur ce petit tableaunous fera comprendre jusqu'à quelpoint tous ces bruits peuvent êtrenéfastes.

Échelle d'intensité des sons

Extrêmement élevé, douloureux(perte probable de l'ouïe au-delà decette limite s! l'exposition est con-tinue):

— turbine d'un avion au décollage(30m.)

— orchestre rock amplifié— moto sans silencieux (1m.)— klaxon

Très élevé, seuil de la douleur(perte de l'ouïe si exposition con-tinue}:

— compresseur à S m.— moteur de tondeuse à gazonConversation impossible— moteur diesel à 12 m.

Elevé: - aspirateur, - mélangeurd'aliments, - lave-vaisselle

Modéré: - conditionneur d'air,-conversation normale.

Faible: - chant d'un oiseau

Très faible: - une maison calme lanuit.

(Réalisé à partir de données fournies parCanada.)

Si chacun pouvait se sentir plusresponsable de son environnement, onpourrait espérer que la qualité de notreair, de notre eau, de l'ambiance denotre maison soit améliorée. Si on enparlait chez nous et si on se mettait à latâche, là tout de suite, je suis certaineque la maison, la rue, le quartier pren-draient tout à coup un air de fête.Références:

— Dossier, Environnement Québec— Sormany, Pierre, Attention, maisons

polluées, L'Actualité, sept. 80, p. 17

— Article paru dans Ampersand, publié parAlexander et Baldwin Inc., Honolulu,Hawaï.

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Plusieurs d'entre-nous furent sansdoute étonnées de ne plus compterparmi les rangs de notre nouvelexécutif provincial le nom de LucieMarchessault-Lussier.

LUCIE

Par Pauline Amesse

Personnellement, et sans doute àl'instar de plusieurs membres, jel'imaginais déjà siégeant au plus hautposte de notre association; amertumeou regrets., hélas il nous incombe d'ac-cepter sa démission de l'exécutif pro-vincial et de respecter cette décisiondécoulant d'un choix dont nousreparlerons plus tard.

Reste que son nom demeurera à jamaisaffilié au plus grand dossier del'AFEAS, soit celui de "La femme col-laboratrice de son mari" dont elle s'estoccupée à plein temps durant lesannées 77, 78 et 79, qui la préoccuperaencore dans le cadre de son nouvelemploi et par lequel elle a su (peut-êtreà son insu) se bâtir une solide réputa-tion de femme perspicace, concise etorganisatrice.

Elle s'est impliquée à l'AFEAS en 1972lors de la fondation du cercle deLachine (banlieue de Montréal). Infir-mière de profession, elle a suivi enoutre plusieurs cours pendant lesannées qu'elle consacrait à sa famille;elle a cinq enfants, aujourd'hui tousdans l'adolescence.

Vite repérée en tant que chef de file,elle est élue présidente de la régionMpntréal-St-Jérôme en 1974, con-seillère provinciale en 1975, deuxièmevice-présidente en 1976 et enfinpremière vice-présidente en 1977, 78 et1979. Elle cumule à cette époque laresponsabilité du comité d'éducation

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et celle du dossier de la femme col-laboratrice. Elle a acquis beaucoupd'expérience en donnant des cours auxgardes-malades auxiliaires, en offrantle cours "Femmes vivantes" ou encoredes sessions sur les techniques detravail de groupe organisées par le ser-vice d'éducation aux adultes.

En janvier 1978, on l'invitait à siéger auConseil Consultatif sur la situation de lafemme, poste qu'elle occupe encoreaujourd'hui, de même qu'à la Commis-sion sur l'éducation des adultes (CEA),organisme relevant du ConseilSupérieur de l'éducation où elle étaitnommée en septembre 1977; en avrildernier, elle accédait au poste deprésidente de la sous-commission de lacondition féminine à l'UNESCO.

Bien entertdu si vous rencontrez Lucie,elle tentera en toute humilité deminimiser l'importance de toutes cesnominations; mais en cours de route,vous vous apercevrez vite que chacunede ces fonctions revêt un caractèrebien axé sur la promotion de la femmedonc important par le fait même.D'ailleurs, l'intérêt et l'enthousiasmequ'elle fera naître chez vous en discu-tant, seront d'autres preuves de lanécessité ou de la raison d'être de cespostes et de l'intérêt qu'elle y porte.

Lucie affichera autant de réserve àparler d'une maîtrise en andragogie àlaquelle elle travaille depuis déjà un an;l'andragogie est cette nouvelle science

traitant de tous les aspects de l'éduca-tion des adultes, non seulement enmilieu scolaire mais aussi dans le do-maine industriel ou encore chez desgroupes populaires.

C'est donc avec un tel curriculum vitaeet munie d'un tel bagage de con-naissances et d'expériences sous lebras qu'elle entra en fonction, en marsdernier, au sein du Secrétariat d'État àMontréal dans la section d'aide auxgroupes communautaires, plusprécisément, les groupes de femmes.Cette décision de rejoindre le marchédu travail et le choix de ce poste remet-taient plusieurs points en question,dont sa présence à l'exécutif provincialde l'AFEAS; on en connaît maintenantl'issue... Bien sûr, Lucie sera encoreparmi les nôtres et à défaut de pouvoirs'impliquer dans des dossiers ou dansdes comités, elle nous assure de sonsupport et demeure disponible pourune collaboration occasionnelle.

Telle que je la connais, Lucie a sûre-ment analysé et mûri longuement cettedécision qui consiste finalement pourelle en un autre défi... elle les aime bienles défis... tout autant que la vie, lesétudes et le travail, ajouterais-je!

Il nous reste donc à lui souhaiter bonnechance dans ses nouvelles fonctions etautant de bonheur et de satisfactionqu'elle a su en trouver et en irradierchez nous au cours des huit dernièresannées*

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oX

Avec la rentrée, c'est le temps pournous, membres de l'AFEAS, dereprendre nos activités, réunions,cours, etc... On repart en neuf, c'estaussi le temps d'entreprendre ou dedonner suite aux priorités adoptéesen Congrès général qui sont: Primo,la pornographie; seconde, la pollutionde l'eau. Avec le thème de l'année"Femme et citoyenne", les déléguéesnepouyaient pas mieux choisir.

Par Rita Lanoue

Pour répondre à toutes celles qui sedemandent: "est-ce une activité ouune action?", je vais tenter de définiravec vous ce qu'est une activité. LeLarousse nous dit: "Vivacité et énergiedans l'action, occupation d'une per-sonne". Souvent on confond activitéet action. Il y a certaines activités quimènent à l'action, par exemple, sij'organise une conférence sur l'éduca-tion des enfants, c'est une activité; si lecomportement des parents change à lasuite de cette conférence, j'aurai faitde l'action puisque j'aurai amené unchangement. Si j'organise une partiede cartes, un défilé de mode, unvoyage, cela peut être très intéressantet instructif mais cela demeure une ac-tivité sociale. Si je participe à une cam-pagne, que ce soit pour la Croix-Rouge, le cancer, les maladies ducoeur, ce sont de très bonnes oeuvresmais ce n'est pas de l'action sociale.

Larousse définit le mot action commesuit: "manifestation de la volonté, toutce que l'on fait, manifestation d'uneforce agissante.

Comme vous pouvez le constater, cen'est pas facile de décrire l'action, celan'est pas concret, pas palpable, on nepeut pas le mesurer, mais on peutl'orienter, on peut en faire des petites,des grandes selon nos capacités et nosénergies. L'action c'est un mouve-ment, c'est important que toutesensemble nous allions dans le mêmesens et que nous mettions nos énergiessur nos priorités pour réussir à faireavancer les choses. Un simple coup detéléphone pour demander au dépan-

neur de ne pas étaler ses revues et jour-naux pornographiques, une lettre audéputé pour demander que legouvernement légifère dans ce do-maine sont de petites actions.

Un article à faire paraître dans les jour-naux en vue de sensibiliser la popula-tion, et l'amener à réagir est un exem-ple d'action.

Mon action peut être très spec-taculaire: si j'organise une marche de-vant une usine qui pollue l'eau, j'attirel'attention du public, alerte lesautorités afin de faire respecter la loi.On se plaint souvent que la loi n'est pasrespectée mais on craint de dénoncerles pollueurs. Même chose pour la por-nographie, que va-t-on penser de noussi on la dénonce, par contre on necraint pas de laisser les autres nousridiculiser en nous abaissant commedes objets de plaisir.

Pour faire de l'action, tous les moyenssont bons: information, sensibilisation,conversation, discussion, incitation,pétition, réunion, résolution, pression,manifestation, tout ce qui se termineen "ion" ou presque. On peut faire desactivités: des colloques, des films, desjeux de rôle pour la sensibilisation, desconférences pour l'information, desassemblées de cuisine pour la conver-sation et la discussion, des réunionspour préparer pétition ou résolution.Avec beaucoup de patience et depersévérance, on peut continuer àmener une action et si par malheur rienne bouge, on recommence avec plusde pression et là, quand rien ne sepasse, on peut organiser une

manifestation en collaboration avectous les organismes touchés par le pro-blème.

PRIORITÉSD'ABORD, LA

En étant femme, je veux que l'image dela femme soit respectée, donc je netolérerai pas cet étalage de revues etjournaux où la femme est présentée defaçon indécente. Il n'y a pas de raisonque cela continue, la femme nereprésente-t-elle pas 51 % de la popula-tion? Que chaque femme dénonce lapornographie et fasse prendre cons-cience à son homme qu'elle se sentchoquée en voyant ces revues et jour-naux.

ENSUITE, LA POLLUTION

En tant que citoyenne je suis con-cernée par la pollution et spécialementcelle de l'eau. Devant l'urgence du pro-blème, il serait grand temps de s'inter-roger et d'examiner tout ce que l'onjette dans les égoûts. Commençonspar éliminer la pollution chez soi,renseignons-nous sur les polluants,sensibilisons nos enfants à ce pro-blème, surveillons nos voisins, notreentourage afin de dénoncer lespollueurs.

Souvenons-nous qu'il n'y a pas que lesautres qui polluent. Il y a moi et je doisfaire quelque chose.

En terminant, je cite cette pensée: "Laplus petite action vaut mieux que lesplus grandes intentions"»

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Ma première pensée en est une der e c o n n a i s s a n c e e n v e r s lesorganismes qui'm'ont subventionnéepour me permettre d'assister auForum de la Conférence Interna-tionale des Nations Unies de la mi-décennie de la Femme à Copenhague,Danemark du 14 au 24 juillet 1980.

CopenhagueUN QU'IL NE FALLAIT PAS

Par Micheline Villemure

Ma participation m'a permis deconstater avec quelle objectivité, queldévouement et quel enthousiasme lesfemmes du monde entier luttentconstamment pour atteindre les objec-tifs fixés en 1975 à Mexico, soit:égalité, développement et paix.

À cette rencontre mondiale, deux ac-tivités parallèles se déroulaientsimultanément. La Conférence Inter-nationale se composait des représen-tants officiels des gouvernements et leForum était formé d'organismes nongouvernementaux intéressés et dotésde statut consultatif.

Voici quelques statistiques concernantla participation à cette conférence:

Conférence Internationale:

136 pays représentés1183 délégués: 900 femmes, 283 hom-mesOn retrouvait trois (3) groupes:— groupe 77 formé du tiers monde

(pays non alignés)— pays socialistes (Est et Union

Soviétique)— Europe de l'Ouest et autres (Canada

et Etats-Unis)

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ObjectifsLes objectifs de cette conférenceétaient:

1° Evaluer les progrès accomplis etles obstacles rencontrés dans laréalisation des objectifs énoncés àMexico;

2° Élaborer des mesures concrètes etprécises pour le reste de la décen-nie, notamment dans les domainesde l'emploi, de la santé et del'éducation; et examiner les effetstragiques de l'apartheid sur lesfemmes d'Afrique Australe etélaborer des mesures d'aidesspéciales.

À l'intérieur du Forum, on avait prévudes panels traitant différents thèmes:développement, racisme, égalité, paix,emploi, famille, réfugiés, santé, éduca-tion. Ces panels étaient prévus de10:00 à 17:30 heures, mais à 09:00heures tous les matins nous avions unpanel organisé pour nous donner lesrésultats de la grande conférence et à13:45 heures un autre panel sur la par-ticipation des Etats-Unis qui étaittraduit en trois langues: français,anglais, espagnol. Nous avons déploré

à plusieurs reprises le manque de com-munication entre les O.N.G. et la Con-férence Internationale, mais on nous adit que c'était impossible d'organiserune rencontre pour des raisons techni-ques.

Jeudi le 17 juillet, notre ambassadeurauprès du Danemark, Mme Marion MePherson , a signé la Convention desNations-Unies sur l'élimination de ladiscrimination contre les femmes.

Cette convention, adoptée en décem-bre 1979, lors de la dernière session del'assemblée générale des NationsUnies, est le fruit de cinq (5) années dediscussions entre états de toutes lesparties du monde. Le Canada a ap-porté tout son appui au déroulementdes négociations et y a joué un rôle ap-préciable.

La décision, approuvée par les pro-vinces, de signer la convention aucours de la Conférence deCopenhague fournit une excellente oc-casion de souligner l'importance que leCanada attache à cette étape décisivesur la voie de la reconnaissance d'uneégalité entière de droits et de respon-sabilités entre les femmes et les hom-mes du monde entier.

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Participation de i'AFEAS

1 ° J'ai expliqué, à l'intérieur d'atelierset de "briefings", les buts, objec-tifs, structures et fonctionnementde notre organisme;

2° J'ai sensibilisé les participantes ànos deux recherches: — la recon-naissance du statut de la femmecollaboratrice de son mari; — ledénombrement des femmes quiavaient marqué leur milieu.

J'ai saisi l'occasion, à deux reprises,d'expliquer nos recherches. Lors de larencontre des représentantes cana-diennes à laquelle étaient aussi invitéestoutes les participantes des pays fran-cophones, j'ai expliqué les buts, struc-tures et fonctionnement de notreassociation. Je vous avoue que j'airessenti une grande joie lorsque aprèssept présentations, seul notreorganisme a été applaudi, ce qui con-firme, au niveau international, la valeuret l'importance de notre association.

Situation actuelle

Le problème concernant l'égalité, ledéveloppement et la paix est ressentidans tous les pays, mais sous desaspect différents.

— Dans les pays développés, il y abeaucoup de lois existantes maiselles ne sont pas toujours mises enpratique.

— Dans les pays sous-développés,c'est la domination, l'exploitation, leracisme, etc... hommes envers lesfemmes et les enfants, blancsenvers les noirs.

Égalité

Une femme écrivain d'Egypte a subi ladiscrimination à l'intérieur de safamille. On l'a retirée de l'école et unjour sa grand-mère l'a mariée. En 1972,elle est nommée directeur de la santépublique et par la suite chargée du pro-gramme de la femme à Beyrouth. Sespatrons ont essayé de l'empêcherd'assister aux recontres de Genève etCopenhague. Un jour, son mari laforce à choisir entre lui et la productiond'un livre (La femme et le sexe); ellechoisit d'écrire son livre. En Orient onest riche mais exploité (Dr. Nawal ElSaadawi).

En Afrique du Sud, l'inégalité est an-crée dans les mentalités et les lois. Lesfemmes rurales représentent unélément négligeable au point de vueéconomique. En haut, il y a les hom-mes blancs et en bas les femmesnoires. Les hommes travaillent à la villeet la femme travaille aux champs etvoit à l'éducation des enfants. Les fem-mes vont en ville une fois par année (2semaines) pour visiter leur mari. Il fautun permis pour une deuxième visite.

Les femmes qui ne travaillent pas sontséparées de la ville. Une femme a per-du sa nationalité parce qu'elle atravaillé contre l'apartheid. Plusieursfuient leur pays parce qu'ils n'ont pasdroit de fréquenter les écoles (choix) etde voter. Si un noir ne porte pas sonidentification, il est arrêté et incarcéréimmédiatement. 87% des terres appar-tiennent aux blancs. La femme qui ac-couche a 10 jours de congé sans solde.

Au Rouanda des femmes ont forméune coopérative en agriculture.Plusieurs femmes abandonnent àcause de leur mari. En Tanzanie, lestout jeunes garçons méprisent lafemme. Les garçons jouent à l'ex-térieur et la fille à l'intérieur. La femmeest obligée de prendre le nom de sonmari et l'enfant appartient toujours à lafemme. Mme Bernadette Kunambi,vice-présidente d'un organismeféminin, professeur et secrétaire augouvernement, nous avoue que, pourelle, la famille est le coeur de la société.Citation: "Adam dormait lorsque Eve aété créée. Eve était éveillée avantAdam". "C'est peut-être pour cela queles femmes en connaissent plus sur leshommes que les hommes sur les fem-mes".

Éducation

Au Bangladesh: 80% de la popula-tion vit en-dessous du seuil de lapauvreté. Les filles se marient entre 10et 11 ans. 3% des femmes ont uneéducation supérieure avec emploi,30% savent lire.

Aux Philippines: On déplore le départdes femmes qui partent pour des paysdéveloppés, c'est une perte pour lepays.

En Yougoslavie: Les femmestravaillent trois (3) jours et étudientdeux (2) jours. 80% des femmestravaillent et l'éducation est égale.

En Tchécoslovaquie: La femme quiaccouche bénéficie d'un congé de 2ans.

En Bulgarie: L'éducation est trèsélevée. 48% deviennent des univer-sitaires.

Au Soudan (Nord de l'Egypte): 98%des femmes sont illettrées, 70% desenfants de 7 à 12 ans n'ont pas deplace à l'école, les filles sont exclues.83% n'ont pas d'éducation secondaire.On place 120 élèves par classe et il y aun livre pour 3 enfants. On apporte sachaise.

En Inde (Bombay): 70% de la popula-tion est illettrée. L'U.N.E.S.C.O. a unprojet d'éducation dans un village pourenseigner la lecture, la couture et l'ar-tisanat.

Au Pakistan: II existe beaucoup deprojets pour la formation non formelle:54 centres de formation, 22 comitéspour la connaissance de leurs droits, 26projets pour la culture potagère, 3 pro-jets pour l'élevage de la volaille.

Développement

II n'y aura jamais de développementsans une réforme de l'éducation pourque les gens se prennent en main.

Paix

Certains pays dépensent de 40% à60% de leur budget pour l'armement;les citoyens sont entretenus dansl'ignorance.

Conclusion

Les dix jours que j'ai vécu àCopenhague m'ont aidée à mieux voirles solutions à apporter relativement àl'égalité, au développement et à lapaix.

Il est primordial que les individus s'arrê-tent d'attendre des gouvernements leschangements nécessaires à l'améliora-tion de la société.

Il faut se prendre en main et sedemander individuellement: - qu'est-ceque je peux faire pour améliorer monmilieu; adhérer à un corps in-termédiaire pour donner plus de forceaux pressions.

Je suis convaincue que les O.N.G. ontun rôle très important à jouer dans lasociété. L'égalité, le développement etla paix ne sont pas seulement l'affairedes femmes. Ces objectifs ne serontatteints qu'avec la participation desfemmes, des hommes et des enfants.Et dans un deuxième temps, on nepeut pas, je dirais même, on n'a pas ledroit en tant que femme de rester in-différente aux problèmes de femmesdes pays sous-développés. Ces fem-mes ne sortiront jamais de leurmarasme sans notre collaboration, ànous, les femmes mieux nanties despays développés.

Il y a des solutions à notre portée, ilsuffit de les appliquer:

1° changement des mentalités;2° amélioration de notre système

d'éducation;3° établissement et la mise en ap-

plication de lois précises

L'AFEAS était le seul organismequébécois ayant reçu une subven-tion du Secrétariat d'État pourdéléguer une représentante à ceforum. Il s'agit là d'une importantereconnaissance du travail qu'ac-complit I'AFEAS dans notre milieu.

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nousMonique Bernard*

L'Association des Femmes col-laboratrices accréditée le 29 mars 1980,continue de regrouper les épousestravaillant avec leur mari dans l'en-treprise qui lui appartient en tout ou enpartie et s'engage résolument dans laréalisation de ses objectifs.

Bien amorcé en 1975 par la recherchescientifique de l'AFEAS et soutenupendant plus de quatre ans, le dossierde la Femme collaboratrice devenaitdonc autonome lors de l'assemblée defondation de l'Association.

Sept collaboratrices, issues de troiscoins du Québec, représentant lesmilieux agricoles, P.M.E. et profes-sionnels, acceptèrent de relever le défiet de mener à bon port cette associa-tion à la fois riche de ses complexités,des intérêts qu'elle suscite, des valeursqu'elle interroge et du grand nombrede femmes collaboratrices à regrouper.

Déjà accaparées par cette situation decollaboratrice, limitées dans le tempspar les distances et, il faut bien sel'avouer, par les finances, notrepremière préoccupation fut de mettresur pied un secrétariat où une per-manente travaille à raison de trois jourspar semaine. Ce projet est subven-tionné en grande partie par leSecrétariat d'Etat.

Il est vrai que le ministre Parizeau, ausoir du 25 mars, en plus de confirmer

l'importance de cette démarche desfemmes collaboratrices, leur accordaitune "victoire" importante qui ne mar-quait pas pour autant la réalisation desbuts visés. Car au Québec, mis à part leRégime de rentes, les avantagessociaux accordés aux autrestravailleurs restent encore à conquérirpour les collaboratrices.

Pendant ce temps, les chaleureusespromesses électorales fédérales nefranchissent pas encore l'étape de laréalisation.

Le dossier, qui pour certains nesemblait axé que sur la fiscalité,possède pourtant des objectifs aussiimportants que l'information sur toutsujet spécifique à notre situation: lois,statut matrimonial, psychologie,recherches d'ici ou d'ailleurs...

Un bulletin d'information en plus d'êtrele lien entre tous les membres, devientun outil nécessaire à une telle diffu-sion. Pour 80-81, l'Association prévoitpublier cinq bulletins d'information.

La formation personnelle de la col-laboratrice retient aussi l'attention, ain-si que la recherche et la recon-naissance des critères d'évaluation deson expérience, en vue de lui obtenirun statut.

Il est évident que le recrutementdemeure une préoccupationconstante. Chaque adhésion confirmeun éveil, apporte les appuis moraux et

financiers nécessaires et renforce notreforce de pression auprès des gouver-nants et des milieux professionnels im-pliqués.

Nous comptons des membres danschacune des régions québécoises, iln'en tient qu'à vous d'enrichir cesprécieux noyaux et d'animer vospatelins. Bienvenue!

* présidente de l'Association des Fem-mes Collaboratrices.

Si vous êtes femme collaboratrice et sivous désirez devenir membre del'Association des femmes col-laboratrices, il suffit de compléter cecoupon-réponse et de le retourner avecla somme de $15.00 (montant de lacotisation) à l'adresse indiquée.L'année d'exercice de l'Associationdes femmes collaboratrices se terminele 31 mai 1981. Toute la documentationpubliée depuis le début vous sera en-voyée avec votre carte de membre.

COUPON-RÉPONSE

Je désire devenir membre del'A.F.C.,

Nom

Adresse

Code postal.

Tél. Rés.:

Bureau:.

Nom de l'entreprise

Genre d'entreprise• agriculture• p.m.e.

professionnelautre

Type d'entreprise• prop, unique• société

compagnie

Montant inclus

Adresse de Retour:Secrétariat de l'A.F.C.C.P. 277B rossa rd J4Z 3J2

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conornrriQ

LA PUBLICITÉ C'EST BON, MAIS.

Par Marcelle B.-Dalpé

II m'arrive souvent de m'amuser àquestionner les gens sur différentssujets. Il y a peu de temps, j'aidemandé à Mario, 9 ans, c'est quoi,tu penses la publicité? La réponsem'est arrivée directe, de plein front:"Ce sont des messages fatigants quiviennent couper nos émissions detélévision". Isabelle, jeune étudiante,sérieuse me répond: "C'est unensemble de moyens employés pourfaire connaître un produit, une mar-chandise, un bien au public." Mon-sieur Edouard, lui, me dit commecela: "C'est de la visite qui s'installechez nous sans qu'on l'ait invitée, jen'oserais pas dire que c'est une in-truse, car je lui concède qu'elle a dubon, il en faut, mais c'est à nous d'enprendre et d'en laisser!"

J'ai réfléchi à ces propos et je me suisdit qu'il y a une bonne publicité; cellequi renseigne, qui aide à faire deschoix éclairés mais qu'il y a aussi lamauvaise qui fausse la réalité soit enmentant carrément ou en dissimulantdes faits.

Comment faire la distinction?

Tout le monde ne peut pas faire lapart des choses, c'est pourquoi uneréglementation de la publicité a étéintroduite dans la Loi de la protectiondu Consommateur.

Pour ne parler que de quelquesdispositions, un commerçant ne peutpas par exemple:

— annoncer largement un pro-duit s'il n'a pas ce produit enquantité suffisante pour répondreà la demande, à moins de préciserla quantité dont il dispose;

— inciter à l'achat d'un bienquelconque en faisant valoir quec'est facile au moyen du crédit;

— faire de fausses représenta-tions concernant l'existence, laportée ou la durée d'une garantie;

— accorder plus d'importance àune prime qu'au bien ou au ser-vice qu'elle accompagne;

— exiger un prix supérieur à celuiqui a été annoncé;

— annoncer qu'il échange ouqu'il accepte en paiement d'unachat un chèque du gouverne-ment du Québec ou du Canada.

La publicité destinée aux moins detreize ans est aussi réglementée; ellen'est permise que dans les cassuivants:

— si c'est de la publicitééducative comme les campagnesde sécurité aquatique;

— si elle est contenue dans unerevue destinée aux enfants;

— si elle a pour but d'annoncerune émission ou un spectacledestiné aux enfants;

— si elle est faite dans unevitrine, sur un étalage, un em-ballage ou une étiquette.Dans ces trois derniers cas la publiciténe doit pas exagérer la nature, lerendement ou la durée d'un bien.

La loi protège, mais le consommateura aussi ses responsabilités. Ce n'estpas la loi qui l'obligera à s'assurer s'ila réellement besoin d'un produitavant de l'acheter, à magasiner et àcomparer avant d'acheter, à choisir laqualité plutôt que l'apparence.

Comme le disait M. Edouard, "lapublicité, faut en prendre et enlaisser..." La loi protège le consom-mateur en ce domaine, mais celui-ciaura toujours à user de son jugement.

À LA DE

Voici une activité qui vous permettrade vérifier vos connaissances dans ledomaine de l'environnement. Ecrivezsur la ligne pointillée le mot cor-respondant, en vous inspirant dessyllabes déjà placées dans les ballons.On vous suggère de rayer les ballonsdéjà utilisés. Il y a autant de tirets quede lettres dans la réponse.

S éner j ( uti ) ( imP

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1. Notre style de vie en exige énormé-ment

2. On se préoccupe de plus en plusde l'environnement pour avoir unevie de

3. Une abusive des ressourcesdétériore l'environnement.

4. Dans l'environnement, l'hommeconstitue aujourd'hui la menace laplus

5. L'environnement, c'est aussivie sous toutes ses formes.

6. On modifie sérieusement le sol parI' des villes.

7. L'environnement se détériore lors-que l'équilibre est

8. Dans l'environnement chaquechose est en avec un autre.

9. L'environnement c'est l'ensembledes choses qui nous

Prenez maintenant la première lettrede chacun des mots et vousdécouvrirez un des aspects les plusimportants de l'environnement.

Réf: Dossier Environnement Québec,vol. 1, no. 10

(Solution à fa page 2)

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CERCLESPar Louise Picard-Pilon

STE-MADELEINE

1980 marque le 10e anniversaire du Cercle de Sainte-Madeleine. Pour bien souligner l'événement, on forme uncomité spécial et on se donne un thème: "On se fête".Tout au long de l'année, diverses manifestations viendrontrappeler à toute la communauté que l'AFEAS existe,qu'elle est fière de ses membres et de ses dirigeantes.

Merci à Sylvie Turcotte qui nous a renseignées!

SAINT-CALIXTE

En juin dernier, les membres du cercle de Saint-Calixte ontvécu une expérience très emballante. Elles ont tentél'aventure du théâtre. Auteur, metteur en scène et actricesétaient des membres du cercle. Sous le titre "Carapace",on aborde le problème de l'obésité. Tout au long de lapièce, on retrouve plusieurs de nos thèmes: Bien dans satête, bien dans sa peau, Les stéréotypes, exploitation duconsommateur dans certaines cliniques de santé. Suite àune invitation faite à la revue, Marcelle B.Daplé a assisté àla première qui a remporté un vif succès. Selon Marcelle,cette manifestation a permis de sensibiliser le public àplusieurs problèmes et a démontré qu'à l'AFEAS on ap-prend à réfléchir et à agir.

Bravo à toutes celles qui ont participé à cette réalisation etmerci pour l'invitation!

MATANE

Le 25 avril dernier, une centaine de femmes s'étaientréunies au Carrefour Socio-Culturel pour célébrer le 40eanniversaire du droit de vote acquis par les femmesquébécoises. Parmi les trois panellistes on retrouvait GisèleHarrisson de l'AFEAS de Matane, dont le témoignagecomportait trois volets. Elle parle d'hier, où les femmesétaient indécises et très peu renseignées, d'aujourd'hui, oùles femmes s'intéressent de plus en plus à la politique, en-fin elle souhaite pour demain que les femmes occupenttoute leur place et développent la solidarité féminine et lasolidarité tout court.

Soyons Unies, juin 1980

RÉGIONS

niYvette MoreauprésidenteMtl-St-Jérôme-Outaouais

Huguette Meilleur-LebeauprésidenteMont-Laurier

Louise Joly étant maintenant conseillère au ConseilExécutif provincial, Yvette Moreau la remplace commeprésidente de la région Montréal-St-Jérôme-Outaouais.Du côté de Mont-Laurier, Gilberte Laverdure ayant démis-sionnée c'est Huguette Meilleur-Lebeau qui la remplace.

Félicitations!

Par Lise Girard-Leduc

ASSOCIATION

NOMINATION AU CONSEIL SUPÉRIEUR DEL'ÉDUCATION

Notre présidente provinciale, Christiane B.-Gagné, vientd'être nommée au Conseil Supérieur de l'Education.L'AFEAS adopte chaque année plusieurs résolutions con-cernant l'éducation; nul doute que Madame B.-Gagnésaura faire valoir nos positions auprès de cet importantorganisme gouvernemental. Toutes nos félicitations àMadame B.-Gagné pour cette nomination et bonnechance!

DÉCÈS D'UNE DE NOS PIONNIÈRES

C'est avec énormément de regret que nous apprenions enseptembre dernier le décès de Madame Nellie Désautels dela Région Richelieu-Yamaska. Nellie Désautels fut vrai-ment une pionnière de l'AFEAS. Elle siégea au Conseilexécutif provincial durant huit (8) ans (de 1967 à 1975). Elleoccupa plusieurs responsabilités, mais on se souvient plusparticulièrement de la commission rurale, du comité desarts ménagers et du comité des salons (salon de la femmeet de l'agriculture). Nous tenons à exprimer notre plus pro-fonde sympathie aux parents et amis de MadameDésautels.

IMPORTANTE COUPURE AU BUDGET DEFORMATION

La Direction Générale de l'Éducation des Adultes (DGEA)du Ministère de l'éducation nous informait en septembredernier que le budget qu'on nous accordait pour notre pro-gramme de formation 1980-81 serait de l'ordre de $38,000.L'année dernière, l'AFEAS a dépensé près de $104,000pour son programme de formation et la DGEA y avait con-tribué pour une somme de $94,000. Inutile de vous direqu'avec un budget de $38,000 nous ne pourrons pasréaliser entièrement le programme de formation prévu. LeConseil exécutif devait étudier la question lors de sa réu-nion d'octobre. Nous vous en donnerons des nouvelles!

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FEMMESDES ANNEES 80

QUAND ONPARLE DE VOUS,

ON .PARLE DE FORCEECONOMIQUE.

Il est clair aujourd'hui que les femmes des Caisses populaires Desiardins sontreprésentent une force économique des femmes

de tout premier ordre pour le Québec. Si vous venez nous voir pour parlerLes caisses populaires et d'économie d'argent, sachez que nous saurons àDesjardins lont compris depuis long- qui nous parlons.K-V» *—\l^ , 1 *-» rt »• A « > i !•!• A •!•_ l_ _l ' _ ._ 1 I 1 «temps; les résultats le démontrent bien.

• Au 31 décembre 1979, 174 300 prêtspersonnels ont été faits à des femmes,

pour une sommede 340 millions

de dollars.• Près de50% des

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