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Christine Crombecque retrace ici le parcours atypique d’Alain Crombecque qui fut le directeur inventif et inspiré de deux des plus grands festivals d’art vivant en France : le Festival d’Avignon (de 1985 à 1992) et le Festival d’Automne à Paris (de 1992 à 2009, année de la disparition d’Alain Crombecque). Elle commente sa riche documentation privée qui accompagne les entretiens d’Alain Crombecque avec Joëlle Gayot et avec Alain Veinstein, enregistrés par France Culture en 2006 et 2009. Avec un CD France Culture “Hommage à Antoine Vitez” : Alain Crombecque répond aux questions de Joëlle Gayot lors du Festival d’Avignon 2008 et raconte sa vision du théâtre et l’influence d’Antoine Vitez. ALAIN CROMBECQUE AU FIL DES RENCONTRES Christine Crombecque Postface de Laure Adler Beau livre ACTES SUD avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, l’aide du Festival d’Automne à Paris et en collaboration avec France Culture novembre 2010 978-2-7427-9442-3 19,6 x 25,5 cm / 176 pages 150 iconographies environ 1 CD gratuit inclus - 32 euros TTC © Hermine Karagheuz © DR

Alain Crombecque, au fil des rencontres

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Un livre pour tous les passionnés de théâtre, découvrir une de ces figures marquantes

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Page 1: Alain Crombecque, au fil des rencontres

Christine Crombecque retrace ici le parcours atypiqued’Alain Crombecque qui fut le directeur inventif et inspiré dedeux des plus grands festivals d’art vivant en France : leFestival d’Avignon (de 1985 à 1992) et le Festival d’Automneà Paris (de 1992 à 2009, année de la disparition d’AlainCrombecque). Elle commente sa riche documentation privéequi accompagne les entretiens d’Alain Crombecque avecJoëlle Gayot et avec Alain Veinstein, enregistrés par FranceCulture en 2006 et 2009.

Avec un CD France Culture “Hommage à Antoine Vitez” :Alain Crombecque répond aux questions de Joëlle Gayot lorsdu Festival d’Avignon 2008 et raconte sa vision du théâtre etl’influence d’Antoine Vitez.

ALAIN CROMBECQUEAU FIL DES RENCONTRES

Christine CrombecquePostface de Laure Adler

Beau livreACTES SUDavec le soutiendu ministère de la Cultureet de la Communication,l’aide du Festival d’Automneà Paris et en collaborationavec France Culturenovembre 2010978-2-7427-9442-319,6 x 25,5 cm / 176 pages150 iconographies environ1 CD gratuit inclus - 32 euros TTC

© Hermine Karagheuz © DR

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“Il n’y a pas tellement longtemps, au Festival, c’était la première fois qu’on donnait l’en-semble de ce qui reste de l’héritage du Pansori coréen, en une seule semaine, à Paris. […]Cette idée de la première fois, c’est assez exaltant. […] Aujourd’hui, il y a une intensifi-cation des échanges, de la circulation des œuvres et des personnes. Et c’est difficile d’as-sumer une part de découverte absolue, mais il y a ça, quand même, dans le Festivald’Automne. Et puis l’idée d’inscrire des référents très forts, c’est-à-dire la longue litaniedes artistes qui ont tissé l’histoire du Festival d’Automne et pour lesquels le Festival aaidé à construire des publics, je pense à Tadeusz Kantor, à Carmelo Bene, à MerceCunningham, à Robert Wilson, à Karlheinz Stockhausen, à Mauricio Kagel, à tous cesartistes qui, effectivement, sont l’histoire du Festival d’Automne. Le Festival n’existe passans eux, ni sans les innombrables partenaires qu’il a eus […]. Finalement, je le vois commeune maison qui est là pour susciter l’envie et le désir. Rendre des projets désirables.”

Les témoignages d’artistes, amis, professionnels (Peter Brook, Claude Régy, Sami Frey,Luc Bondy, Patrice Chéreau, Annette Messager, etc.) complètent ce portrait d’un hommequi a fortement influencé la vie culturelle française de ces trente dernières années.

“J’ai compris au cours des années que j’aipassées à Avignon que l’ombre de JeanVilar était tellement importante qu’elletétanisait absolument tout artiste pourreprendre cette succession. A Avignon, ils’est noué en 1947 et pendant quelquesannées […] une sorte d’acte poétique, unmoment de grâce incroyable. […] Dès 1985,j’étais dans une quête effrénée du retouraux origines. C’est-à-dire que j’ai voulurencontrer les acteurs de cette période.D’où le retour de Maria Casarès à Avignon,d’où cette obsession à réintroduire AlainCuny dans le paysage avignonnais, où ilavait été aussi important. […] D’où cetteidée aussi, parfois, de retrouver des sché-mas qui étaient ceux du TNP, de créer des

spectacles à Avignon et de les enfermerl’hiver dans des grandes salles. C’est-à-direque le ciel étoilé d’Avignon se retrouve àParis. […] Ma démarche à Avignon, c’esten effet toujours d’essayer de rapprocherdes écritures la magnificence de l’architec-ture, du patrimoine avignonnais. […] Maisc’était aussi de penser […] au-delà desmurs d’Avignon […], de faire voyager leFestival d’Avignon à la campagne avec, en1985, Le Mahâbhârata, dans cette extraordi-naire carrière Callet de Boulbon. […] Unechose qui m’a beaucoup plu, c’est avec JoëlJouanneau […] de sillonner la Provenceavec une comédie rurale, qui allait finir àAvignon. […] J’ai beaucoup aimé prendredes chemins de traverse.”

ET LE FESTIVAL D’AUTOMNE :

ALAIN CROMBECQUE RACONTE LE FESTIVAL D’AVIGNONLORSQU’IL EN ÉTAIT LE DIRECTEUR :

RENDEZ-VOUS• Hommage à Alain Crombecque le 28 novembre aux Bouffes du Nord à Paris. La soirée consacréeaux années du Festival d’Automne et aux liens particuliers d’Alain Crombecque avec la musique,les arts plastiques ou le théâtre sera enregistrée et diffusée en direct sur France Culture. • Retrouvez le programme du Festival d’Automne à Paris : www.festival-automne.comL’édition 2010 est dédiée à la mémoire d’Alain Crombecque.

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