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« Low cost » ? Pas pour la planète ! Le secteur aérien bénéfice d’avanta- ges fiscaux substantiels qui ne laissent pas d’étonner dans un monde exposé aux contraintes climatiques et éner- gétiques. L’absence de taxe sur le ké- rosène ou l’exemption de contribution climat-énergie en font un secteur par- ticulièrement privilégié où prospèrent les compagnies dites « low cost ». A cause de ces passe-droits fiscaux, ce secteur peut concurrencer le rail, même sur des distances relativement courtes ! L’em- preinte écologique du secteur aérien est 6 fois supérieure à celle du rail et est responsable de 2 à 3 % des émissions mondiale de CO2... en hausse de 90 % depuis 1990 ! La censure de la Taxe carbone par le Conseil constitutionnel offre à l’Etat français la chance de revoir sa copie. Injuste socialement et inefficace du point de vue écologique, la première version excluait le secteur aérien de tout effort. La contribution Climat Energie doit, dans sa seconde ver- sion, inclure le secteur aérien, en surtaxant lourdement et de façon dissuasive les destinations courtes où existe une alternative ferroviaire. Politique climatique : y-a-t-il un pilote dans l’avion ? Au lieu de taxer ce secteur en fonction de ses émissions de gaz à effet de serre, l’Etat préfère encore et toujours favoriser le développement d’un secteur particulière- ment climaticide ! C’est ainsi que le Grenelle de l’envi- ronnement a accouché, en matière de trans- port aérien, d’une décision dont l’écriture diplomatique permet tout et le contraire de tout… Pire, les modes- tes avancées du Grenelle ne sont pas respectées par l’Etat français ! En son article 16, la loi dite Grenelle1 stipule que l’Etat, sous l’égide du ministère de l’Ecologie, devra publier en concertation avec les asso- ciations et avant le 31 décembre 2009, un Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT) dans lequel tous les projets d’infrastructures seront identifiés et évalués à l’aune de critères climatiques, énergétiques et environnementaux. L’année 2009 est désormais derrière nous... et le SNIT n’a toujours pas été publié permettant ainsi aux projets d’infras- tructures climaticides de poursuivre leur course folle ! Notre-Dame-des-Landes… priez pour le climat ! Avec ténacité et une constance qui défie toute rationalité, les régions Pays de la Loire et Bretagne, les départements de Loire-Atlantique et d’Ille-et-Vilaine et les villes de Nantes et Rennes ont obtenu qu’un projet d’aéroport international imaginé dans les années 1960 (!) soit reconnu, en 2008, d’utilité publique. A quelques encâblures de Nantes, le fu- tur aéroport dit de Notre-Dame-des-Landes remplacerait l’actuel aéroport jugé trop petit pour accueillir les millions de passagers supplémentaires prévus dans des scénarios to- talement surdimensionnés. De 2,6 millions de passagers en 2009 transitant par l’aéroport actuel de Nantes Atlantique, la nouvelle plate-forme aéroportuaire en attirerait jusqu’à Nouvel aéroport : il est temps d’atterrir ! Renvoyez, avant le 30 juin 2010, les cartes-pétitions au Ministre de l’Ecologie, aux Présidents des Régions Pays de la Loire et Bretagne, aux Présidents de Conseils Généraux Loire-Atlantique et Ille-et-Vilaine et aux Maires de Nantes et Rennes ALERTE ALERTE www.agirpourlenvironnement.org N° 8 Hiver 2010 Agissez maintenant

ALERTE - Agir pour l'Environnementtructures climaticides de poursuivre leur course folle ! Notre-Dame-des-Landes… priez pour le climat ! Avec ténacité et une constance qui défie

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Page 1: ALERTE - Agir pour l'Environnementtructures climaticides de poursuivre leur course folle ! Notre-Dame-des-Landes… priez pour le climat ! Avec ténacité et une constance qui défie

« Low cost » ? Pas pour la planète !Le secteur aérien bénéfice d’avanta-ges fiscaux substantiels qui ne laissent pas d’étonner dans un monde exposé aux contraintes climatiques et éner-gétiques. L’absence de taxe sur le ké-rosène ou l’exemption de contribution climat-énergie en font un secteur par-ticulièrement privilégié où prospèrent les compagnies dites « low cost ». A cause de ces passe-droits fiscaux, ce secteur peut concurrencer le rail, même sur des distances relativement courtes ! L’em-preinte écologique du secteur aérien est 6 fois supérieure à celle du rail et est responsable de 2 à 3 % des émissions mondiale de CO2... en hausse de 90 % depuis 1990 ! La censure de la Taxe carbone par le Conseil constitutionnel offre à l’Etat français la chance de revoir sa copie. Injuste socialement et inefficace du point de vue écologique, la première version excluait le secteur aérien de tout effort. La contribution Climat Energie doit, dans sa seconde ver-sion, inclure le secteur aérien, en surtaxant lourdement et de façon dissuasive les destinations courtes où existe une alternative ferroviaire.

Politique climatique : y-a-t-il un pilote dans l’avion ?Au lieu de taxer ce secteur en fonction de ses émissions de gaz à effet de serre, l’Etat préfère encore et toujours favoriser le développement d’un secteur particulière-ment climaticide ! C’est ainsi que le Grenelle de l’envi-

ronnement a accouché, en matière de trans-port aérien, d’une décision dont l’écriture diplomatique permet tout et le contraire de

tout… Pire, les modes-tes avancées du Grenelle

ne sont pas respectées par

l’Etat français ! En son article 16, la loi

dite Grenelle1 stipule que l’Etat, sous l’égide du

ministère de l’Ecologie, devra publier en concertation avec les asso-

ciations et avant le 31 décembre 2009, un Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT) dans lequel tous les projets d’infrastructures seront identifiés et évalués à l’aune de critères climatiques, énergétiques et environnementaux. L’année 2009 est désormais derrière nous... et le SNIT n’a toujours pas été publié permettant ainsi aux projets d’infras-tructures climaticides de poursuivre leur course folle !

Notre-Dame-des-Landes… priez pour le climat !Avec ténacité et une constance qui défie toute rationalité, les régions Pays de la Loire et Bretagne, les départements de Loire-Atlantique et d’Ille-et-Vilaine et les villes de Nantes et Rennes ont obtenu qu’un projet d’aéroport international imaginé dans les années 1960 (!) soit reconnu, en 2008, d’utilité publique. A quelques encâblures de Nantes, le fu-tur aéroport dit de Notre-Dame-des-Landes remplacerait l’actuel aéroport jugé trop petit pour accueillir les millions de passagers supplémentaires prévus dans des scénarios to-talement surdimensionnés. De 2,6 millions de passagers en 2009 transitant par l’aéroport actuel de Nantes Atlantique, la nouvelle plate-forme aéroportuaire en attirerait jusqu’à

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Renvoyez, avant le 30 juin 2010, les cartes-pétitions au Ministre de l’Ecologie, aux Présidents des Régions Pays de la Loire et Bretagne, aux Présidents de Conseils Généraux Loire-Atlantique et Ille-et-Vilaine et aux Maires de Nantes et Rennes

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Page 2: ALERTE - Agir pour l'Environnementtructures climaticides de poursuivre leur course folle ! Notre-Dame-des-Landes… priez pour le climat ! Avec ténacité et une constance qui défie

9 millions par an en 2050 ! Rassurant ou pas… les promoteurs du projet annonçaient déjà en 1960 un objectif de 9 millions de passagers prévus en l’an 2000 ! Ces prévisions font évidemment totalement abstraction des projets de lignes ferroviaires à grande vitesse, du renchérissement du coût des matières pétrolières et du nécessaire combat contre le dérèglement climatique. En 2009, le secteur aéroportuaire a vu le nombre de passagers chuter de plus de 4 %, démontrant par l’absurde que les prévisions n’engagent que celles et ceux qui y croient.

Un aéroport « haute qualitéenvironnementale » ?…Telle est en tout cas l’ambition du ministère de l’écologie qui tente, au travers de communications biaisées de verdir un projet qu’il ne l’est pas ! Appliquant la stratégie de certaines grosses mul-tinationales qui usent et abusent d’arguties faussement écologi-ques, le ministère de l’écologie considère qu’un aéroport au bilan carbone déplorable sera « écologique » si les promoteurs du projet recourent aux options les moins pires et le saupoudre d’une ou deux voitures électriques pour amuser la galerie ! Que l’aéroport actuel soit largement suffisant, que l’implantation du futur aéro-port soit prévue sur plus de 1650 hectares de zones agricoles et zo-nes humides… que l’accès à cet aéroport nécessite la construction de nouvelles routes… que cette infrastructure incite à utiliser l’un des modes de transport les plus carbonnés… que cette nouvelle plate-forme aéroportuaire repose sur la généralisation des compa-gnies dites « low cost »… rien n’est de nature à remettre en cause ce projet ! Pour les promoteurs de ce nouvel aéroport, le dévelop-pement durable est une façon habile de réhabiliter des projets vieux de 50 ans ! Pour faire bonne figure, les élus locaux annoncent, sans trop y croire, la création d’un millier d’emplois durant les tra-vaux, liée à un investissement somptuaire de 581 millions d’euros. Ce montant n’a pas été réévalué depuis 2006 et exclut un certain

nombre d’investissements qui ne manqueront pas de faire gonfler l’addition ! L’équilibre financier à long terme du projet repose sur un trafic aérien en constante augmentation qui ne peut que réser-ver de mauvaises surprises, au regard des contraintes écologiques qui elles ne se négocient pas ! Dans les faits, l’Etat français et les collectivités locales voleront sans doute au secours de cet aéroport pour éponger les dettes !

71 % des Français hostiles à la construc-tion de nouveaux aéroportsL’entêtement de certains élus locaux n’est pas un gage de réussite du projet. Nombre d’infrastructures contestées comme une mine de charbon dans la Nièvre ou un circuit de Formule1 à Flins ont été abandonnés sous la pression des populations concernées soutenues par les principales associations de protection de l’environnement. Il est ainsi encore possible d’espérer l’arrêt total du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Dans une enquête exclusive* qu’Agir pour l’Environnement a commandé à l’institut de sondages BVA, 71 % des citoyens consultés expriment leur hostilité à l’égard de la construction de nouveaux aéroports en France. Après l’échec du sommet de Copenhague, cet aéroport serait la cerise sur un gâteau bien amer. Elus locaux et gouvernement doivent accepter que les discours soient enfin en cohérence avec les actes, que la lutte contre le dérèglement climatique ne soit plus seulement une façon habile de valider des projets climaticides contestés.

Comment agir ?Nombre de projets aussi avancés que celui du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes ont récemment été abandonnés. Chacun, à son échelle, est un petit grain de sable apte à bloquer le rouleau compresseur institutionnel qui n’envisage l’avenir qu’avec du gou-dron et du CO2... Renvoyez, avant le 30 juin 2010, les cartes-pétitions au Ministre de l’Ecologie et à l’une des cibles locales (au choix) ainsi que celle destinée à Agir pour l’Environnement. Cette dernière carte nous permet d’évaluer le nombre de retours et la réussite de cette campagne.

Participez massivement à la manifestation

du 6 mars 2010 à partir de 14h30

RdV à Nantes, Place du Commerce

Plus d’infos sur http://acipa.free.fr

* Sondage réalisé par l’institut BVA par téléphone les 8 et 9 janvier 2010 auprès d’un échantillon de 1009 individus, représentatif de la population française de 15 ans et plus.

A partir du 1er mars, participez à l’évènement FaceBook « Aéroport... retour à l’envoyeur... » : http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement

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