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Alexandra LAURENT Expert Service des produits de base Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)

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Consolidation dans l’industrie Consolidation dans l’industrie Notamment vertical, dans le financement ou la transformation, Renforcement du rôle des chaînes de détaillants, puis horizontal dans le but de diversifier les sources de revenus et de réduire les risques

Libéralisation des filièresLibéralisation des filières Les activités de commercialisation passent des mains de l’Etat à celles du secteur privé, Les financements de l’Etat (ou ceux des banques commerciales, mais garantis par l’Etat) sont remplacés par des financements par des banques commerciales, dont les objectifs et les impératifs sont différents.

Développement du transport en vrac à partir du milieu Développement du transport en vrac à partir du milieu des années 1990 : des années 1990 : Coûts de transport moins élevés à la tonne (-30$/tonne env. pour les expéditions par container et -50$/tonne pour les très larges expéditions en vrac),

… Mais, quantités plus importantes (pour le cacao : expéditions entre 3’000 et 10’000 tonnes), Réduction du nombre d’acteurs capables d’acheter de telles quantités.

INTRODUCTIONINTRODUCTION

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INTRODUCTION INTRODUCTION (2) Horizontale (diversification des cultures, marchés de Horizontale (diversification des cultures, marchés de

niche, association d’activités)niche, association d’activités)

But(s) recherché(s) : Diversification des types de récolte, étalement sur l’année, Stabilisation des revenus par la diversification des sources.

Exemple 1 : Association de plusieurs cultures, diversification des cultures d’exportation,

Exemple 2 : Commerce équitable, biologiques ou autres segments de marché considérés comme « non traditionnels »,

Exemple 3 : combinaison de l’activité agricole avec, par exemple, une activité du secteur tertiaire (écotourisme).

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INTRODUCTION INTRODUCTION (3) Verticale (transformation, notamment)Verticale (transformation, notamment)

But recherché : Acquisition de nouvelles compétences et renforcement de la place de l’entreprise dans son « métier »,

Sécurisation des approvisionnement ou des débouchés, Réduction des coûts de production, de distribution, de transaction, Gamme de services plus large et de meilleure qualité, Maîtrise d’une technologie complémentaire.

Exemple : Noix de cajou en Afrique de l’Ouest

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DIVERSIFICATIONDIVERSIFICATIONLes segments de marché non Les segments de marché non

traditionnels traditionnels (1)

Notamment : « gourmet »

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DIVERSIFICATIONDIVERSIFICATIONLes segments de marché non Les segments de marché non

traditionnels traditionnels (2)AVANTAGES DES MARCHÉS TRADITIONNELSAVANTAGES DES MARCHÉS TRADITIONNELS

Taille du marché,

Courbes d’apprentissage et de coût courtes,

Rendement d'échelle,

Uniformisation des marchés.

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DIVERSIFICATIONDIVERSIFICATIONLes segments de marché non Les segments de marché non

traditionnels traditionnels (2)INCONVÉNIENTS DES MARCHÉS TRADITIONNELSINCONVÉNIENTS DES MARCHÉS TRADITIONNELS

Pression forte sur les prix des produits de base (très forte volatilité, manque de prévisions),

Biais commercial provoqué par l'intervention des autorités nationales des pays développés (phytosanitaires, tarifaires) dans certains secteurs,

Détérioration tendancielle des prix réels des produits de base sur le long terme,

Atomisation des producteurs Vs concentration du négoce,

Faible pouvoir de négociation des producteurs.

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DIVERSIFICATIONDIVERSIFICATIONLes segments de marché non Les segments de marché non

traditionnels traditionnels (3)AVANTAGES DES MARCHÉS DIFFÉRENCIÉSAVANTAGES DES MARCHÉS DIFFÉRENCIÉS

Possibilité de garantir un prix minimum aux organisations de producteurs et d'accorder des préfinancements,

Prime à la qualité et à la transformation,

Marchés des pays développés moins subventionnés moindre distorsion du marché international,

Taux de croissance élevé de la demande (un des segments de marché les plus dynamiques)

Effet positif sur les conditions sociales, environnementales, économiques,

Souvent : meilleure information, transparence et concertation (notamment dans le cas du commerce équitable).

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DIVERSIFICATIONDIVERSIFICATIONLes segments de marché non Les segments de marché non

traditionnels traditionnels (4)INCONVÉNIENTS DES MARCHÉS DIFFÉRENCIÉSINCONVÉNIENTS DES MARCHÉS DIFFÉRENCIÉS

Barrières à l’entrée (quantitatives, qualitatives (manque d’incitation - mélange des origines (prix non différencié), achat en vrac (prix du vrac),

Taille restreinte du marché,

Manque de définitions claires des différents segments de marchés,

Multiplicité et complexité des normes et des exigences en matière de qualité (risque de barrière non tarifaire),

Forte vulnérabilité de la production (commerce biologique),

Courbes d’apprentissage et de coût plus longues, notamment du fait de l’étape de certification.

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traditionnels traditionnels (5)LE SEGMENT DE MARCHÉ « BIOLOGIQUE »LE SEGMENT DE MARCHÉ « BIOLOGIQUE »

Taille du marché Taille du marché 27.8 milliards de dollars (en 2004, soit 3% environ du chiffre d’affaires total du secteur de l’agroalimentaire). Premiers pays consommateurs : les Etats-Unis et l’Union européenne (50% de la demande totale environ) Croissance très importante, mais aussi très variable d’un produit et d’une région à l’autre.

Les règles concernant l’agriculture Les règles concernant l’agriculture biologiquebiologique sont définies de manière précise (et ± restrictive) dans l’Union européenne, aux Etats-Unis et au Japon.

DéfinitionDéfinition« Système d'exploitation biologique utilisant des pratiques culturales, visant à créer des écosystèmes propres à assurer une productivité durable et à lutter contre les plantes adventices, les organismes nuisibles et les maladies grâce à une diversité de formes de vie interdépendantes, au recyclage des résidus végétaux et animaux, à la sélection et à la rotation des cultures, à la gestion des eaux, au labourage et à la culture. » (Codex Alimentarius)

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DIVERSIFICATIONDIVERSIFICATIONLes segments de marché non Les segments de marché non

traditionnels traditionnels (6)LE SEGMENT DE MARCHÉ « BIOLOGIQUE » - AVANTAGESLE SEGMENT DE MARCHÉ « BIOLOGIQUE » - AVANTAGES

Politique de diversification des sources de revenus pour les producteurs et, par conséquent, de meilleure répartition des risques,

Capture de nouvelles parts dans un marché en pleine croissance,

Prime sur les marchés,

Excellent vecteur de réduction des coûts de production (pas d’utilisation d’engrais, de fertilisants chimiques ou d’autres pesticides).

Effet bénéfique sur l’environnement (limitation de l’érosion et de l’appauvrissement des sols, notamment),

Amélioration de la qualité des sols amélioration des rendements à long terme (bien que ceux-ci soient souvent plus faibles au départ).

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traditionnels traditionnels (7)LE SEGMENT DE MARCHÉ « BIOLOGIQUE » - INCONVÉNIENTSLE SEGMENT DE MARCHÉ « BIOLOGIQUE » - INCONVÉNIENTS

Coûts de certification et frais de mise en conformité élevés, Selon une étude rédigée par la CNUCED en janvier 2004, les frais de certification s’élèveraient entre 10'000 et 25'000 dollars par an, par organisme demandeur et pour l'ensemble de ses produits à certifier.

Problèmes de compatibilité entre les législations des pays exportateurs et importateurs.

Dans une autre publication de 2004 rédigée conjointement par la CNUCED, la FAO et l’IFOAM est évoqué l’exemple du recours à l’eau chloré lors de la phase de conditionnement des fruits et des légumes qui était en vigueur dans la législation sud-africaine, mais interdit par un organisme certificateur et qui empêchait, de ce fait, l’Afrique du Sud d’exporter ces produits dans le pays concerné.

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traditionnels traditionnels (8)LE SEGMENT DE MARCHÉ « BIOLOGIQUE » - INCONVÉNIENTSLE SEGMENT DE MARCHÉ « BIOLOGIQUE » - INCONVÉNIENTS

La prime "bio" n’est pas toujours suffisamment importante pour permettre à l’agriculteur, de pouvoir :

Faire face aux coûts engendrés par l’ajustement à ce nouveau système de production,

Lui offrir un prix rémunérateur.

Information insuffisante ou trop complexe mise à la disposition des producteurs dans les pays en développement concernant les normes en vigueur à l’importation de produits biologiques dans les pays développés (principaux consommateurs),

Période de conversion longue pour que les produits soient certifiés biologiques (3 ans avant la 1ère récolte pour les plantes pérennes, 2 ans avant l’ensemencement pour les plantes non pérennes).

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traditionnels traditionnels (9)LE SEGMENT DE MARCHÉ « EQUITABLE »LE SEGMENT DE MARCHÉ « EQUITABLE »

Organisation de la filièreOrganisation de la filièreIl existe deux typologies du commerce équitable : la filière intégrée, la filière labellisée. En principe, les deux systèmes coexistent à l’intérieur d’un même pays.

Malgré la très forte progression des ventes Malgré la très forte progression des ventes dans ce segment de marché, la part de dans ce segment de marché, la part de l’équitable demeure faible dans chaque l’équitable demeure faible dans chaque secteur spécifique. Selon les sources, le café secteur spécifique. Selon les sources, le café équitable ne représenterait que 1-3% des équitable ne représenterait que 1-3% des ventes totales de café dans le monde. ventes totales de café dans le monde.

DéfinitionDéfinition« Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect dans le but de parvenir à une plus grande équité dans le commerce international. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions d'échanges et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs salariés, en particulier ceux du Sud. » (Consensus FINE , 2000)

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2'004 2'005

-

200

400

600

800

1'000

1'200

Etats-Unis UE (15) Suisse

Autres Monde

+37%

Part des pays Monde ('000'000$)

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traditionnels traditionnels (10)LE SEGMENT DE MARCHÉ « EQUITABLE » (2)LE SEGMENT DE MARCHÉ « EQUITABLE » (2)

FILIERE INTÉGRÉEFILIERE INTÉGRÉE FILIERE LABELLISÉEFILIERE LABELLISÉE

Spécialisation Vs Spécialisation Vs ComplémentaritéComplémentarité

Chaque intervenant est spécialisé dans le commerce équitable

Concerne essentiellement des entreprises de type conventionnel qui souhaitent diversifier leurs activités par le biais d'un nouveau segment de marché.

PrincipePrincipe Engagement volontaire Repose sur la confiance.

Contrat. Certification par une tierce partie. Cahier des charges précis

Produits Produits commercialiséscommercialisés

Gamme très large (produits alimentaires, textile, artisanat) Transformation locale encouragée pour les produits alimentaires et complète pour les produits non alimentaires.

Coûts de certification élevés produits de grande consommation, Processus de transformation le plus court possible.

Promotion Promotion Peu de moyens financiers (repose essentiellement sur le bouche à oreille + démarche volontaire des consommateurs).

Large éventail des supports médiatiques utilisés (affichage, presse écrite, télévision, radio, etc.)

DistributionDistribution Principalement : magasins spécialisés, VPC, électronique.

Grande distribution essentiellement.

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DIVERSIFICATIONDIVERSIFICATIONLes segments de marché non Les segments de marché non

traditionnels traditionnels (11)LE SEGMENT DE MARCHÉ « EQUITABLE » (3)LE SEGMENT DE MARCHÉ « EQUITABLE » (3)

Pour être certifiée par FLO, une organisation de producteurs doit remplir un certain nombre de critères sociaux, environnementaux et critères sociaux, environnementaux et économiques. économiques.

FLO définit, en outre, un certain nombre de règles à suivre pour le le commerce de produits spécifiques sous l’appellation « commerce commerce de produits spécifiques sous l’appellation « commerce équitable »équitable »

Volonté d’établir des relations stables, durables dans le temps et équilibrées, Facilité de crédit accordée aux producteurs, Prix minimum garanti (FLO ou prix du marché si supérieur à celui défini par FLO),

Cacao : 1’600$/tonne FAB, Café (en US cents/livre FAB) : 121 (arabica lavé), 115 (arabica non lavé), 105 (robusta lavé), 101 (robusta non lavé) – Prix pour l’origine Afrique

Prime « commerce équitable » (cacao : 150$/tonne, café : 5$/tonne), Prime éventuelle « commerce biologique » (cacao : 200$/tonne, café : 15$/tonne)

FLO chapeaute 20 initiatives nationales principalement en Europe et en Amérique du Nord. Elle regroupe environ 550

organisations de producteurs répartis dans plus de 50 pays.Producteurs / financiers : pour mieux se comprendre

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DIVERSIFICATIONDIVERSIFICATIONLes segments de marché non Les segments de marché non

traditionnels traditionnels (12)LE SEGMENT DE MARCHÉ « EQUITABLE » (4) – LA FILIÈRE SUISSE *LE SEGMENT DE MARCHÉ « EQUITABLE » (4) – LA FILIÈRE SUISSE *

Caritas

Filière labelliséeFilière labelliséeFilière intégréeFilière intégrée

Claro FairTrade AG(€11.8m en 2005)

Caritas Fairness(€2.2m en 2005)

Autres

Claro - Suisse italienne

Franchise140 boutiques

40 boutiques réunies au sein de l’Association romande des MDM depuis 1974.

Magasins du CE

Actionnariat : Claro Weltläden, organisations religieuses, ONG,

opérateurs privés

Autres

Grande distribution

COOP*

Caritas Suisse

2500 Supermarchés, Parts des produits labellisés dans la grande distribution :-Thé, café, riz : 5-6%-Sucre : 10%-Miel : 14%-Fleurs : 28%-Bananes : 47%

Importateurs / distributeurs

CA : € 136m en 2005

Max Havelaar (1992)Accord d’une licence

60 OP dans 30 pays en développement Fortement spécialisé dans l’artisanat

Création : 1997Alimentaire (86%), Artisanat et bio-cosmétiques.

3 MDM(UNICA) à Lucerne, Zurich et

Bâle

Zur Kalebasse, Gebana , Helvetas, TerrEspoir

Financement uniquement sur revenus tirés des licences

Migros Claro - Suisse romandeClaro - Weltläden

La Suisse : premier marché en terme de consommation par

habitant

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DIVERSIFICATIONDIVERSIFICATIONLes segments de marché non Les segments de marché non

traditionnels traditionnels (13)LES NORMES PRIVÉES LES NORMES PRIVÉES

Première norme privée : 1967

Prolifération des normes dites privées

Aujourd’hui : principales normes dans le domaine : EUREP-GAP (Euro-Retailer Produce Working Group). Elles servent de référence pour un grand nombre de chaînes de détaillants et constituent souvent la condition sine qua non pour travailler avec elles.

Critères requis par les normes privées sont parfois moins contraignant, mais pas de garantie de prime aux producteurs,

Spécificité et création d’un lien de dépendance producteur/acheteur et donc de fragilité,

Mise en conformité coûteuse,

Mauvaise réputation et certains abus Mauvaise réputation et certains abus => Impact négatif sur toute la filière des produits étiquetés "durables".=> Impact négatif sur toute la filière des produits étiquetés "durables".

Mais,

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