Allant vert #56

Nièvre 2 février 2015

All@nt Vert Numérique politique d’EELV Nièvre

Allant Vert #56 , Page �1


Réaction de EELV à la conférence de presse

du Président de la République

Communiqué du 6 février 2015 Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV

EELV salue la volonté du Président de la République de s’engager pour la paix en Ukraine. L’initiative commune avec l’Allemagne est nécessaire pour mettre un terme à l’escalade de violence qui touche l’est du pays. Pour les écologistes, c’est également l’ensemble de l’Europe qui doit se mobiliser pour la paix, en renforçant sa diplomatie.

En ce qui concerne la Grèce, pour la première fois, le Président de la République a reconnu les effets néfastes de la politique d’austérité imposée à ce pays. Cependant, il doit sortir de l’ambiguïté et soutenir plus fortement les demandes de renégociation de la dette grecque formulée par le gouvernement d’Alexis Tsipras.

La France doit plus largement soutenir une réorientation de la politique européenne vers un desserrement de l’étau du remboursement de la dette et vers plus d’investissement dans les secteurs d’avenir.



Les écologistes partagent l’ambition affichée par le Président sur la COP21 et la nécessité de faire de la lutte contre le dérèglement climatique une priorité. Pour qu’elle soit une réussite, il faut en effet que la France soit exemplaire. En ce sens, les écologistes demandent que la fermeture de la centrale de Fessenheim soit définitivement actée ainsi que le rattrapage de la fiscalité écologique sur la moyenne européenne.

Les écologistes soutiennent les propositions portées sur l’éducation et sur l’égalité des territoires, à condition qu’elles s’accompagnent des moyens nécessaires à leur mise en oeuvre. C’est notamment le cas concernant la formation des enseignants et le développement économique et social des quartiers. Les écologistes notent avec satisfaction l’engagement de renforcer le pouvoir des préfets en matière de construction de logements là où les maires ne jouent pas le jeu. Ils regrettent fortement que rien n’ait été annoncé sur la réforme de la carte scolaire.

Sur le volet démocratique, les écologistes attendent des précisions sur la volonté de développer la démocratie participative. Ils regrettent le manque d’ambition du Président concernant le droit de vote des étrangers en renvoyant la responsabilité de son adoption à l’opposition.

Enfin, les écologistes déplorent l’absence d’engagements forts sur les institutions. En réaffirmant son attachement au fait majoritaire, François Hollande s’éloigne de sa promesse de mise en place de la proportionnelle, nécessaire au respect du pluralisme politique et au renouvellement démocratique.

Julien Bayou et Sandrine Rousseau,

porte-parole nationaux.



2015 Nouvelles élections

nouveaux cumuls ?

Le problème du cumul va revenir sur le devant de la scène en cette année électorale.

On pense au cumul de plusieurs mandats en parallèle.

On évoque moins le cumul dans la durée.

Et nos élus sont souvent à la tête de quelques uns des nombreux organismes de notre « mille-feuille » institutionnel (comcoms, SEM, etc). Ils y sont légitimes en tant que Maires, mais pas forcément à leur tête... Ils ont aussi parfois, des rôles non électifs, dans les conseils d'administration d'entreprises par exemple. Ce large éventail de possibilités amène parfois à des situations surréalistes. Alors que la plupart des pays européens comptent moins de 20 % de cumulards, en France, 84% des députés et 72% des sénateurs exerçaient au moins un autre mandat électif en 2012.

Les députés et sénateurs cumulards se justifient souvent en prétextant que ce serait nécessaire pour « rester au contact du terrain ». Mais ces arguments paraissent bien faibles et même honteux lorsqu'on prend en compte les problèmes que pose le cumul : impossibilité de réaliser correctement tout le travail, obsession de la réélection paralysante, clientélisme, verrouillage des institutions locales, absence de débat et de renouvellement des idées, élus non représentatifs de la population, manque de transparence sur le devenir des indemnités, conflits d'intérêts... N'en jetez plus !

Après le renoncement du PS à faire appliquer en interne l'engagement de non cumul pris par ses députés avant les législatives, le gouvernement a proposé en avril 2013 une loi pour interdire le cumul d'un mandat de parlementaire avec un mandat local.



Ce texte a finalement été voté en février 2014 malgré l'opposition du Sénat, mais il ne serait applicable qu'après la fin de la législature, c'est à dire en 2017 !

Cette proposition n'aborde par ailleurs pas le problème du cumul dans le temps, qui

est peut-être le plus grave car il verrouille toute évolution du système.

EELV propose une réforme importante des institutions, où l'encadrement strict du cumul figure en bonne place. Un seul mandat pour les parlementaires nationaux et européens ainsi que les présidents d’exécutifs locaux (sauf les maires des communes de moins de 3500 habitants). Interdiction pour les adjoints au maire et les vice-président d’exécutifs locaux de siéger dans deux exécutifs différents. Abandon du mandat local durant l’exercice d'une fonction ministérielle. Et surtout limitation dans le temps à deux mandats consécutifs au maximum. Des dispositions devront sans doute être prises pour rendre ces principes applicables, en particulier pour permettre aux élus de retrouver leur emploi et de revenir à la « vraie vie » à la fin de leur mandat.

Il s'agit d'empêcher que la politique ne soit un métier, et de remettre les élus au service des citoyens.

La réforme des institutions peut paraître un sujet secondaire au regard des défis auxquels est confrontée la France. Mais notre Démocratie est tellement malade que cette réforme doit en réalité être considérée comme un préalable indispensable aux transformations nécessaires et urgentes dans lesquelles nous devons nous engager. Comment espérer faire entendre largement un message politique, quel qu’il soit, quand les élus dans leur ensemble souffrent d'un tel discrédit auprès des citoyens ? Pour que notre pays puisse évoluer, il est indispensable de revoir le fonctionnement de notre République, et en particulier de s'attaquer énergiquement au cumul.

Cette mesure, facile à mettre en œuvre, et applicable immédiatement, pourrait être le premier pas vers la réconciliation entre les Français et leur Démocratie.



Face à la crise et à ses conséquences sociales et environnementales,

Madame, Monsieur,

Les prochaines élections départementales des 22 et 29 mars s'annoncent dans un climat politique très particulier : montée de l’extrême droite, désaveu des partis politiques dits "traditionnels", perte de confiance envers les élus.

Dans ces conditions, le taux d'abstention risque d'atteindre des records et de faire le jeu des partis antidémocratiques.

Pourtant, pendant ce temps, les risques écologiques et sociaux ne cessent de croître. Pour seuls exemples, TAFTA (l'accord de libre-échange transatlantique) au niveau international, loi Macron au niveau national vont faire peser sur chacun de nous de nouvelles menaces, tant sur notre environnement que sur notre santé, nos conditions de travail, l'éducation de nos enfants.

C'est pourquoi, à chaque niveau décisionnel, l'écologie politique doit pouvoir apporter un regard différent, et c'est pourquoi, Europe Ecologie Les Verts et Nouvelle Donne, unis dans ces élections, veulent porter haut et fort, au cœur du débat démocratique, une autre voie :

- celle des circuits courts et de l'alimentation bio et locale contre les appétits débridés des industries agro alimentaires,

- celle du travail local, dans des entreprises à taille humaine, contre les emplois précaires, non qualifiants, "créés" par des groupes financiers et commerciaux en échange de subventions de l'Etat, des régions ou des départements,

- celle de l'opposition à des projets pharaoniques qui ne servent que les intérêts de quelques uns au détriment du général,

- celle d'une qualité de vie dans des logements rénovés, confortables et peu gourmands en énergie,

- celle de l'emploi non délocalisable créé par un projet de transition écologique abouti,

- celle d'une Nièvre terre de culture, et qui se revendique comme telle.



Cette voie différente est déjà portée par nos élu(e)s au sein de certains Conseils municipaux (Nevers, Varennes Vauzelles, Urzy, Magny-Cours, ...). Elle l'est aussi au sein du Conseil d'agglomération de Nevers, et encore au sein du Conseil régional.

Il est grand temps aujourd'hui qu'elle le soit également au sein du Conseil départemental qui sera élu dans quelques semaines.

Pour cette campagne, nous avons besoin de toutes les bonnes volontés militantes et vous êtes les bienvenus dans les comités de campagne de chaque canton.

Mais bien qu'il ne soit pas question de mener une campagne coûteuse, nous avons aussi besoin de soutiens financiers pour toucher le plus grand nombre.

Vous pouvez donc nous aider par un don pour la campagne (déductible des impôts à 66 %), en adressant un chèque à l’ordre de Europe Écologie - Les Verts, Salle René Dumont, 4 rue des Récollets 58000 Nevers (un reçu fiscal vous sera adressé au moment de votre déclaration de revenus).

AVEC VOTRE AIDE, NOUS PORTERONS L'ECOLOGIE POLITIQUE

AU SEIN DU CONSEIL DEPARTEMENTAL

Canton de Guerigny Canton de Fourchambault

Virginie Charrière Geneviève Girault Gilles Devienne Alexis Réjasse Catherine Rameau Elodie Tanneau Christophe Boudet Christophe Schweizer

Canton de Nevers nord Canton de Nevers centre - Coulanges-lès-Nevers Challuy Gimouille - Saincaize Meauce

Sandra Pardal Wilfrid Séjeau Emilien Court Sylvie Dupart Muzerelle Christophe Moulin Achille Warnant Joëlle Masseboeuf



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Nièvre

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